(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) Jeu 8 Avr - 17:04
carla yaxley + maxwell carter
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
S’il pouvait juste retourner dans sa chambre et planter sa mère en plein milieu de cette conversation, il le ferait immédiatement. Mais malheureusement pour le poufsouffle, il n’aurait guère d’autres choix que de serrer les dents et de subir cette discussion. Qui aurait cru qu’il se retrouverait un jour dans la cuisine de sa maison en compagnie de Carla à écouter un discours sur le consentement sexuel. Le garçon l’écoutait donc sans faire trop d’efforts. D’ailleurs dés qu’il avait l’occasion de faire un petit commentaire pour la recadrer il le faisait. Loin d’être impressionné, sa mère continuait son monologue qu’elle débitait à toute allure. Et si elle savait à quel point cette discussion était inutile, que Maxwell avait perdu sa ‘pureté’ depuis bien longtemps et qu’il s’en donnait à cœur joie ces dernières années. Mais il n’était clairement pas temps de lui dire de peur qu’elle fasse une syncope. Maxwell n’était pas vraiment mal à l’aise, plus soulé par la situation. Mais Carla semblait totalement désespérée, et il savait qu’elle n’avait désormais qu’une seule envie : rentrer chez elle. Et comme il la comprenait. Jamais il ne serait resté aussi longtemps si les places avaient été échangées. Quoi que si c’était Monsieur Yaxley qui les avait chopé, il ne serait surement plus de ce monde pour en parler. La daronne apostropha directement Carla lorsqu’elle parla de contraception, s’intéressant donc au rôle de la jeune fille dans l’affaire. Pour être totalement honnête Max ne savait même pas si elle prenait quoi que ce soit, ne lui ayant jamais posé la question. Mais il se protégeait à chaque fois, il n’était pas non plus stupide. Max pouvait sentir la tension qui émanait de la jeune fille, et en profita donc pour lui écraser le pied sous la table, histoire de lui faire comprendre que ce n’était certainement pas le moment de s’énerver. Et quand elle répondit, elle assura d’une voix calme qu’il n’y avait pas de soucis à se faire de ce côté-là. Ouf. Si Max aurait voulu que le temps ralentisse alors qu’ils étaient encore bien confortablement dans son lit, maintenant il préférait que tout cela s’accélère et que le moment de terminer cette conversation se termine enfin. Mais à chaque fois qu’il pensait que sa mère avait enfin tout dit, elle en rajoutait encore une couche. Son père, quant à lui restait silencieux, ne voulant visiblement pas s’en mêler. Dimitri observait la scène tout en mettant une main sur sa bouche pour s’empêcher de pouffer de rire devant l’hilarité de la situation.
Maxwell attrapa une tasse pour se servir du café après que Carla en ait pris une. Il aurait bien besoin de ça pour survivre à cette conversation, surtout si sa daronne se décidait à radoter pendant des heures. Mais quand elle eut, semble-t-il fini, Carla reprit la parole. Elle essayait tant bien que mal de rassurer la matriarche sur ses intentions et sur son sérieux. Et pour une fois, madame Carter écoutait avec attention ce qu’on lui répondait. Elle pointa le fait que Max ne l’avait obligé à rien et vice-versa. Ce qui techniquement n’était pas du tout un mensonge, loin de là d’ailleurs. Le poufsouffle se laissait porter par les paroles de sa camarade, ne voyant pas l’intérêt de rajouter quoi que ce soit, puisqu’elle semblait maitriser la situation. Enfin, jusqu’à qu’elle l’interpelle évidemment …
– Ouais. Voilà mam’s on est sérieux, on a conscience de ce qu’on fait, et niveau consentement on est bon. On peut prendre notre petit dej en paix maintenant ?
Demanda le jeune homme avec un ton agacé. Sa mère lui lança un regard noir, mais ne répondit pas plus. Tant mieux. Il savait que cette discussion était loin d’être terminé pour lui, et qu’il aurait surement le droit à une seconde couche une fois que Carla serait parti … mais il avait bien l’intention de profiter de ce moment de répit. Le petit déjeuner se fit donc tranquillement. Dimitri lança un sujet de conversation qui eut pour mérite d’adoucir les tensions de la pièce.
Une fois le petit déjeuner terminé, sa mère commença à tout débarrasser. En temps que bonne femme d’intérieur, elle avait du pain sur la planche pour faire tout ce qu’elle avait prévu en cette belle matinée d’hiver. Carla ne semblait clairement pas avoir retrouvé ses couleurs. Ils quittèrent tous les deux la cuisine pour le salon. Le départ s’annonçait surement proche.
– Je suis désolé pour son attitude relou dés le matin, elle abuse de fou. Mais merci en tout cas pour tout, tu sais.
Pour tout n’était évidemment pas seulement d’être resté pour cette conversation assez dérangeante. Car techniquement si on enlevait l’épisode de ce matin, Maxwell avait passé une agréable soirée en sa compagnie. Et cela faisait longtemps que ça n’était pas arrivé entre eux. – Tu peux rentrer si tu veux, je vais pas t’obliger à rester plus longtemps, surtout que j’pense qu’elle en a encore à dire sur le sujet. On se voit à Poudlard de toute façon dans quelques jours ?
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Un renard Epouvantard: Etre encerclée par un incendie Matières suivies et niveau: Points Défis: (1105/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Maxton Sherwin
(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) Jeu 8 Avr - 19:52
Elle ne savait pas ce qu’elle attendait quand elle s’était tournée vers Maxwell pour qu’il complète ses propos. Elle n’avait jamais envisagé qu’il puisse dire qu’il l’aimait aussi. Elle aurait détesté qu’il mente à ce sujet aussi clairement. Et pourtant, qu’il ne renchérisse pas lui fit mal au cœur. Elle camoufla sa grimace en buvant son café silencieusement. Cela n’aurait pas dû la surprendre, ce n’était qu’un ultime camouflet de plus, rien d’inquiétant. Elle aurait dû être habituée et ne plus s’en formaliser. Après tout, il ne lui avait rien promis. Mais une part d’elle-même déchanta, comme d’habitude. Qu’est-ce qu’elle était pour lui ? Même pas une amie. On ne couchait pas avec ses amis. Mais on ne ramenait pas des conquêtes éphémères chez ses parents. Non, elle était son alibi. Un alibi vivant dont il s’amusait à ignorer les sentiments. Ses pensées sombres revinrent en force, sans qu’elle n’ait cette fois de moyen de les faire taire. Elle ou une autre c’était pareil. Elle était le pantin et lui le marionnettiste. Maintenant qu’il s’était amusé, elle n’avait plus d’intérêt, comme un jouet cassé aux mains d’un gamin capricieux. Sa gorge se serra et elle croisa furtivement le regard du père de Maxwell. Elle détourna les yeux. Elle le jugeait trop perspicace et son air songeur lui disait qu’il cherchait à démêler les fils d’une histoire qu’elle voulait taire.
Elle fut incapable de dire si son malaise était palpable ou si Dimitri en eut simplement assez, mais il changea charitablement de sujet et elle parvint à feindre l’enthousiasme dans ses réponses sans pour autant se départir de la pâleur et du malaise que la situation lui inspirait. Elle s’en voulait d’avoir à nouveau accepté n’importe quoi, elle lui en voulait de lui avoir proposé ce qu’elle était incapable de refuser. Et surtout, maintenant qu’elle se sentait si mal, elle voulait juste arriver à quitter cette maison avec que qui que ce soit ne s’en aperçoive. Elle était responsable de ses bêtises, à elle de les assumer. Elle quitta la cuisine pour le salon quand Maxwell lui fit signe et haussa les épaules d’un geste détaché à ses paroles
- Je crois que j’ai rarement été aussi gênée de ma vie mais … elle se soucie de toi.
Madame Carter exprimait son intérêt de la pire des façons, semblait être un despote en puissance mais nul ne pouvait nier que ses actes étaient toujours animés par de bons sentiments. C’était sans doute ce qui la rendait supportable. Elle pencha légèrement la tête à son merci pour tout. Cela semblait sonner comme une manière de la congédier. Cela l’arrangeait, elle voulait partir, mais comme toujours dans ses contradictions, une part d’elle-même ne put s’empêcher de s’offusquer qu’il ne la retienne pas.
- Oui, je crois que c’est mieux que je rentre. Mes parents vont finir par s’inquiéter.
Le mensonge lui était venu facilement, mais elle savait pertinemment que ce n’était pas vrai. Son père ne se rendrait jamais compte de son absence si sa mère ne lui disait pas et sa mère était persuadée qu’elle s’amusait comme une petite folle chez Casey. Elle aurait voulu passer la soirée ici que personne ne se serait préoccupé de son sort. D’ailleurs, elle n’excluait de ne pas rentrer directement chez elle, mais de prendre le temps de se balader. De respirer. De se recomposer un visage.
- Bien sûr Max, on se voit à Poudlard.
Il lui sourit et elle lui rendit par mimétisme. Puis elle passa une main dans ses boucles, mal à l’aise. Que devait-elle faire, l’embrasser ? C’était maintenir le rôle jusqu’au bout, mais elle n’en avait pas envie. Même le voir à Poudlard ne lui paraissait plus une perspective si réjouissante que cela, après cette nuit elle n’était plus vraiment prête à entendre les murmures sur ses conquêtes. Mais là encore, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Elle esquissa un pas vers lui, puis se décida à le serrer dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue.
- C’était une jolie soirée. A très vite.
Dieu seul savait qu’il n’y avait que la soirée de jolie. Elle lui accorda un nouveau sourire indéfinissable et transplana rapidement vers chez elle.
