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The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback)
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Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 16 Mar - 16:39

The night starts here



Le 28 décembre 2026, en fin de journée


@Maxwell Carter

Le décor de Londres avait laissé place au petit village tranquille dans lequel habitait Maxwell. Carla retint une grimace après ce énième transplanage, un brin nauséeuse. Pour la journée, elle considérait qu’elle avait assez voyagé. Réajustant son manteau et lissant ses boucles d’un geste machinal, elle quémanda quelques secondes à Maxwell avant de rentrer durant lesquelles elle appela rapidement l’elfe de maison de ses parents pour qu’il indique qu’elle restait dormir chez Casey. C’était le mensonge qui lui vaudrait le moins d’ennui et elle était certaine que Casey confirmerait son mensonge sans difficulté si elle le lui demandait. Il n’y avait pas meilleure amie possible qu’elle de toute façon. Cette précaution prise afin d’éviter que son père ne déclenche une sorte d’alerte enlèvement au ministère de la magie, elle se concentra sur la façade de l’habitation, brusquement anxieuse. Elle n’avait jamais été présentée comme petite-amie à une famille entière. A dire vrai, elle n’était même pas la vraie petite amie, il y avait donc quelque chose de pathétique à s’angoisser mais elle ne pouvait pas réellement faire autrement.

Maxwell, certainement insensible à son trouble, s’avança joyeusement vers chez lui, tandis qu’elle le suivit avec plus de mesure, son regard balayant le décor autour d’elle, comme si elle cherchait à y découvrir quelque chose. Avant qu’il n’ait eu le temps de rentrer chez lui, elle sortit sa baguette de sa poche et murmura


- Orchideus

Un joli bouquet coloré apparut dans ses mains et elle haussa les épaules

- Je peux pas arriver les mains vides, j’ai été mieux élevée que ça.

Pas sûre que ses parents soient réellement fière de son éducation si c’était pour la mettre à profit en allant chez un sang mêlé, mais elle se raccrochait à ce qu’elle connaissait. Maxwell avait à peine effleuré la poignée de l’entrée que la porte s’ouvrit, laissant apparaître sa mère. Carla la soupçonna immédiatement d’avoir guetté leur arrivée pour faire preuve d’une telle réactivité et commença à se demander si Maxwell exagérait vraiment quand il se plaignait qu’elle le surveillait tout le temps. Mais elle se cantonna au rôle de gentille petite-amie et lui tendit le bouquet avec un sourire poli

- Bonjour Mme Carter. Je voulais vous remercier de l’invitation.

Si elle avait voulu en dire plus, elle n’en eut pas le temps. La mère de Maxwell se jeta littéralement sur elle pour la serrer dans ses bras pour la saluer et la remercier, comme si elles se connaissaient depuis toujours. Pas franchement à l’aise avec les débordements d’affection, la Serpentard écarquilla les yeux avant de lancer un regard presque suppliant à Max pour qu’il la sorte de là. Le garçon lui offrit son sourire le plus angélique sans pour autant venir la tirer de là, comme pour lui indiquer silencieusement qu’il avait essayé de la prévenir et que c’était elle qui n’avait pas su écouter. Ce n’était pas faux, mais à sa décharge, elle ne s’était pas attendue à un accueil aussi chaleureux. Pour ne pas dire étouffant.

- Carla, depuis le temps que je demande à Maxwell de te convier à la maison ! Maxou, débarrasse-la de sa veste. Comment était votre après-midi ? Qu’est-ce que vous avez fait ?

Elle obéit sagement en retirant son manteau pour une robe d'hiver couleur crème parfaitement assortie. Elle avait eu raison de faire attention à sa tenue, ça lui évitait de donner l'impression qu'elle prenait cette invitation par-dessus la jambe. Parce que dans son monde à elle, les mondanités avaient un sens un brin plus protocolaire que chez la plupart des personnes. Elle qui était d’habitude tellement sûre d’elle et dans les apparences semblait un peu plus intimidée à chaque seconde. La maison de Max était, comme prévu, chaleureuse et accueillante, mais aussi très différente de ce qu’elle connaissait, tout comme elle n’était pas habituée à faire face à une Mme Carter au top de sa forme.

- La balade était très agréable, oui.

Sa réponse était prudente, tandis qu’elle cherchait désespérément l’aval du Poufsouffle dans ce qu’elle venait de dire, ne sachant pas trop sur quel pied danser.

- MAX ! Tu m’as ramené un truc du marché de Noël ?

Comme si la mère et le fils ne suffisaient pas, Ethan, le plus jeune frère de Maxwell se joignit au groupe, manifestement nullement affecté ou intéressé par sa présence, son attention entièrement dirigée vers son aîné. Carla l’observa avec curiosité tant l’enfant semblait plus timide à Poudlard qu’il ne l’était en réalité. Elle devait aussi admettre qu’elle ne savait pas très bien réagir à autant d’agitation d’un coup et elle priait silencieusement pour que le Poufsouffle sache quoi faire dans ce genre de situation. c’était sa famille après tout, non ?


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Dernière édition par Carla P. Yaxley le Mer 7 Avr - 21:38, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 16 Mar - 19:47

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

L’affaire avait donc été vite pliée, et Carla avait accepté de se rendre chez les Carter ce soir. Maxwell n’en avait jamais réellement douté, même quand la jeune femme avait fait semblant d’hésiter. Il savait que la curiosité allait la motiver à venir voir comment et qu’est-ce qu’il se passait dans la demeure familiale du poufsouffle. Alors ils avaient transplanés pour revenir au petit village qu’ils avaient quitté depuis quelques heures. Alors que le garçon se dirigeait machinalement vers la maison, Carla lui demanda quelques instants. En effet, celle-ci avait appelé son elfe de maison pour qu’il prévienne ses parents. Maxwell n’y avait pas pensé, mais évidemment que ses parents devaient être mis au courant qu’elle ne rentrerait pas ce soir, du moins pour ne pas les inquiéter. Il entendit bien le mensonge d’ailleurs, ce qui le fit doucement rire. Alors comme ça elle était censé être chez Casey ? Qui était-il de toute manière pour lui jeter la pierre, lui qui mentait sans cesse à ses parents sur tout et n’importe quoi. Et puis vu les souvenirs de sa rencontre avec les Yaxley, le jeune homme préférait grandement qu’ils ne sachent pas que leur fille était en sa présence. Son père ne verrait clairement pas d’un bon œil se rapprochement. Quand elle eut fini et renvoyé son elfe, le jeune homme reprit sa marche vers la maison, en compagnie de Carla. Tout était naturel pour lui, et il ne se doutait pas une seconde de ce qui pouvait bien se passer dans la tête de sa camarade. Evidemment qu’il la savait nerveuse, mais il n’y avait aucune raison, les Carter n’allaient clairement pas la mettre de côté au contraire.

Evidemment Carla prit la peine de faire un petit sort pour faire apparaitre un bouquet dans ses mains. Le jeune homme la regarda avec une petite moue. Elle n’avait clairement pas besoin de faire ça, sa mère ne lui en aurait jamais tenu rigueur si elle était venue les mains vides. Et alors qu’il s’apprêtait à la taquiner sur le sujet, la porte s’ouvrit. Bon. Sa mère les avait visiblement entendus arriver. Et maintenant, il était temps de continuer à jouer la petite mascarade. Maxwell fit évidemment comme chez lui, et enleva son manteau qu’il accrocha au porte manteau tandis que Carla faisait preuve de politesse avec sa daronne, qui était déjà en train de la prendre dans ses bras. Maxwell pouffa de rire, imaginant la gêne intérieure de la jeune femme, qui ne pouvait trop rien dire contre cette envahissement de son espace personnelle. Sa mère lui ordonna de prendre le manteau de Carla, ce qu’il fit, en levant un peu les yeux au ciel. Ah la la, il fallait qu’elle se calme un peu la daronne là, elle allait devenir toute rouge à force de débiter des paroles à cette vitesse hein.

Evidemment sa mère voulait des détails sur leur après-midi. Carla semblait un peu prise au dépourvu face à toute cette énergie après le calme qu’ils avaient tous les deux vécus dans la taverne. Lui était habitué à tout ce remue-ménage, mais il était sûr que Carla ne l’était pas. Elle était fille unique après tout … et puis aussi il avait du mal à s’imaginer la salle commune des serpentard comme étant pleine de vie.

– Ouais c’était sympa. On a vu le grand sapin de noël, hyper bien décoré itout. Ah et on est passé pas loin de ton salon aussi, t’as tout donné pour gagner le prix de la plus belle vitrine ou quoi ?


Dit-il en rigolant pour taquiner sa mère, avant qu’Ethan n’arrive en trombe vers lui demandant s’il avait ramené un truc du marché, sans faire très attention à Carla, qui était bel et bien présente. Ethan avait fait sa première année à Poudlard, mais de manière général, il ne croisait que trop rarement Carla pour la connaître, et puis ils n’étaient même pas dans la même maison. Pour autant sa présence ne semblait lui faire ni chaud ni froid.

– Wesh du calme un peu là. Mam’s t’as pas des trucs apéros ou quoi, j’ai grave faim.
– Mais si évidemment mon chéri, j’ai tout prévu. On va passer dans le salon, j’ai fais quelques petits amuses bouches. Papa a débouché une bouteille de vin de la cave, vous en buvez Carla ?
– J’en veux moi
– Max, stop.
– Oh j’suis majeur aussi hein.


La maman leva les yeux au ciel avec un petit sourire. Et elle invita donc tout ce petit monde à aller dans le salon. Là-bas un grand canapé, des chaises, et sur la petite table une multitude de petits mets pour l’apéritif. Visiblement, la daronne s’était afféré dans la cuisine cette après-midi … même si elle allait surement dire que c’était rien du tout, comme d’hab quand elle recevait des invités. Max s’assit donc sur une des chaises. Son père était posé avec un bouquin, qu’il ferma aussitôt quand il vit tout le monde arriver.

– Enchanté Carla. Ca va fiston ?

L’homme était un bon monsieur bon vivant qui aimait les bonnes choses de la vie. Et contrairement à sa femme, il était beaucoup plus calme, et ne s’agitait pas comme un fou maintenant que les jeunes étaient rentrés à la maison.

– T’inquiète il est sympa pour un moldu hein, fais gaffe qu’il essaie pas de te vendre une couette électrique hein.

Dit-il à Carla, mais évidemment assez fort pour que son père puisse entendre, chose qui visiblement le faisait assez rire, autant le père que le fils.



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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 16 Mar - 21:59

The night starts here



@Maxwell Carter


Puisque Maxwell se contenta de pouffer sans aucune compassion à son égard quand sa mère tenta littéralement de l’étouffer sous son affection, Carla lui tendit son manteau avec un sourire malicieux.

- Merci Maxou.

Le deal avait été très clair dès leur rencontre, ce surnom était pour sa mère et Carla devait éviter de s’y aventurer. Mais en de rares occasions, elle considérait qu’une petite piqûre de rappel sur sa capacité de nuisance s’il ne l’aidait pas était bienvenue. Là tout de suite, c’était assez salutaire pour sa santé mentale. Maxwell géra le mensonge de l’après-midi avec une aisance que conférait l’habitude et elle commençait à entrevoir qu’entre ce qu’il disait à ses parents et la réalité, il devait généralement y avoir un sacré fossé. Pour aujourd’hui, ça l’arrangeait et elle se hocha la tête avec enthousiasme

- On a aussi fait un tour de grande roue.

Elle avait lu ça dans l’une de ses romances à l’eau de rose et elle était ravie de pouvoir le recaser. Dans son bouquin, ça avait l’air terriblement romantique. Alors puisqu’elle avait le droit de jouer le rôle de la petite amie, elle allait vivre son rôle à fond. Ce qui sans aucun doute achèverait de la rendre malheureuse quand elle devrait quitter le personnage. Le petit frère déboula et elle le salua d’un léger geste de la main, de plus en plus perdue dans cette famille qui ne ressemblait décidément pas du tout à la sienne. Si elle avait couru comme ça dans un couloir, son père l’aurait grondée, sans aucun doute possible.

Carla dut se retenir de lever les yeux au ciel à la demande de Maxwell. Il n’avait même pas attendu cinq minutes pour réclamer de la nourriture et elle était certaine qu’il venait de manger, puisqu’il avait terminé des frites moins d’un quart d’heure auparavant. Que faisait-il de toute cette nourriture ? Est-ce qu’il n’allait pas être malade ? Elle pouffa plus perceptiblement quand sa mère lui refusa le vin tout en lui proposant. Son premier réflexe fut d’envisager de décliner pour ces merveilleux sodas pétillants et sucrés dont les moldus semblaient avoir le secret, avant d’estimer qu’elle avait besoin d’une dose d’alcool pour survivre. Ou au moins pour arriver à faire semblant d’être à l’aise.

- Volontiers, merci.

Elle les conduisit dans le salon pour l’apéritif et les yeux de Carla s’écarquillèrent devant la tonne de nourriture qui s’étalait devant elle. Il y avait de quoi nourrir un troupeau d’éléphanteaux et ça ne semblait perturber personne. Est-ce qu’elle avait un elfe pour l’aider au moins ? Ca ne semblait pas le genre de la maison. En tout cas l’intérieur était étonnamment joli et agréable pour une pièce qui faisait la moitié de son salon à elle au manoir. Son intérieur était très froid alors que recoin de la maison de Maxwell semblait chaleureuse.

- C’est magnifique, vous avez dû vous donner du mal !

Le compliment était sincère et la mère de Max eut la même expression qu’un chat qui venait d’avaler un bol de lait. Carla fut presque certaine de l’avoir entendue ronronner de bonheur. Le père de Maxwell était présent dans le salon et Carla eut un mal fou à ne pas le dévisager avec toute la curiosité du monde. Elle n’avait pas réellement l’occasion de croiser beaucoup de moldus, mais alors des moldus entourés de sorciers, c’était encore une autre histoire. Elle mourait de curiosité à son égard, autant qu’elle avait de préjugés. Est-ce qu’ils avaient le droit de faire de la magie devant lui ou il le prenait mal ? Est-ce qu’il en saisissait tous les tenants et aboutissants ou est-ce qu’il fallait se montrer un peu simple avec lui d’ailleurs ? Les moldus, à ses yeux, ne brillaient pas par leur intelligence et ceux de cette après-midi allaient difficilement la faire changer d’avis. Mais l’homme devant elle était tout ce qu’il y avait de plus charmant et avait une certaine vivacité dans le regard. Pour être exacte, elle le soupçonna rapidement d’être plus observateur et plus fin que son épouse. La mère de Max s’agitait beaucoup, mais lui avait une façon de les regarder avec attention qui l’inquiéta légèrement. Des deux, c’était lui qui flairerait le mensonge de l’après-midi, elle en était certaine. La manipulation, ça la connaissait. En tout cas, Maxwell lui ressemblait beaucoup d’ailleurs et c’était assez perturbant. En fait, toute cette confrontation était perturbante.

- Enchanté Monsieur Carter. Merci de me recevoir.

La politesse comme valeur refuge avait son charme. Tant qu’elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire, elle se raccrochait à ses habitudes avec force pour essayer de garder une certaine contenance. Contenance qui continua de s’effriter quand Maxwell parla de couettes électriques en rigolant, suivi par son père. Le principe d’une couette, elle l’avait sans difficulté. L’électricité moldue par contre … Elle avait l’idée générale, mais elle ne s’était guère penchée sur la question, en tout cas pas assez pour voir le lien entre les lumières d’une habitation moldue et une couette. Parce qu’une couette qui faisait de la lumière, c’était quand même plus handicapant que vendeur pour dormir. Elle lança donc un regard de détresse à Maxwell

- Une couette … électrique ? Ca s’illumine ?

De toute façon, toute cette rencontre avait des allures de rendez-vous en terre inconnue. Dans la pièce trônait ce qu’elle supposait être une télévision et elle lutta contre elle-même pour ne pas demander à voir comment ça fonctionnait pour de vrai, quitte à être là. Puis elle se rappela que c’était sans doute pas le truc le plus convenable à faire si elle ne voulait pas donner l’impression d’être en pleine rencontre avec un peuple autochtone et elle choisit de s’asseoir sagement près de Maxwell. La mère de Maxwell lui tendit un verre de vin et elle en but une gorgée en se disant que tout lui paraîtrait bien plus simple quand elle aurait un gramme d’alcool dans le sang. Ne sachant pas si la mère de Max allait lui en donner, elle lui tendit discrètement son verre s’il en voulait. De toute façon, ils étaient censés être ensemble, ce n’était pas partager un verre qui allait leur faire peur.

Elle prit délicatement un amuse-bouche quand Dimitri fit son apparition, se laissa tomber dans le canapé avec un grâce pour le moins discutable, la saluant gentiment au passage ce à quoi elle répondit, avant d’attaquer avec vivacité le buffet. Carla plissa les yeux légèrement et en déduisit que la mère de Max avait bien plus le sens des proportions que ce qu’elle avait imaginé. Elle n’avait certes pas d’éléphanteaux à charge, mais trois adolescents et c’était sans doute pire.



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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 16 Mar - 22:42

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Les deux adolescents étaient désormais en terre Carter, et cela n’allait surement pas être de tout repos. Bon au moins, ils avaient passés le hall d’entrée pour pouvoir s’installer dans le salon. Carla semblait prendre plaisir à jouer la fausse petite amie … ou du moins elle en profitait pour lui attribuer des surnoms qu’il lui interdisait en temps normal. Mais là évidemment, il ne pouvait trop rien dire pour ne pas éveiller les soupçons de sa chère maman. Daronne qui, d’ailleurs, le prenait totalement pour un gosse quand elle proposa du vin à Carla mais pas à lui. Si elle savait les murges qu’il se prenait à l’école, ce n’était certainement pas un petit verre de vin qui allait lui faire du mal. Il espérait qu’elle déconnait et qu’elle allait lui en servir un quand même. Après avoir passé la daronne, c’était donc le tour d’arriver au daron. Son père était plutôt cool comme mec, assez tranquille, toujours prêt à faire des petites blagounettes. Mais il était surtout incroyablement reposant en comparaison de sa mère. Genre comment après presque vingt ans passés avec, il n’avait pas réussi à la calmer un peu ? Carla complimenta la mère de famille pour les préparatifs, et il la vit sourire jusqu’aux oreilles, surement heureuse que quelqu’un ne remarque ses efforts. Il faut dire qu’elle ne pouvait pas compter sur ses fils, qui prenaient ça pour une habitude plutôt que pour une exception. Maxwell avait les yeux rivés sur Carla alors qu’elle saluait son père. Pourquoi ? Peut être pour percevoir une quelconque idée de ce qu’elle avait en tête. Il ne pouvait ignorer que Carla était une sang-pure et qu’elle n’avait certainement pas l’habitude de voir des moldus, encore moins d’aussi prêt. Et surtout elle allait passer la soirée entière avec celui-ci. Loin d’être impressionné, son père la salua le plus naturellement du monde. Il faut dire que le père Carter en avait vu défiler des sorciers dans cette maison, au point que ça ne le surprenne plus du tout, et surtout que ça ne l’impressionne plus d’ailleurs. Il semblait s’être fait à l’idée de voir ses fils accrochés à leurs baguettes toute la journée, à faire attention de baisser la tête quand les casseroles volaient en cuisine … Et surtout Carla était la supposée copine de son fils, donc il l’accueillait chez lui avec grand plaisir.

Carla se montra donc polie en usant des futilités d’usages. Simple mais efficace. Pour détendre un peu l’atmosphère et montrer à Carla que son père était plutôt cool, il fit une blague. Blague qu’elle ne comprit pas. Evidemment il était trop bête.

– Nan en fait, mon père a sa propre entreprise de couette. Et le dernier modèle c’est une couette qui fait de la chaleur pour être toujours au chaud dans son pieu. Mais tout ça sans magie tu vois, façon moldu.


Dit-il. Avait-il été clair ou non ? Il n’était pas sûr. Il faut dire qu’il avait été élevé dans les deux mondes, donc que des choses qui paraissaient totalement logiques pour lui pouvaient ne pas l’être pour Carla qui n’y connaissait rien. Son père eut d’ailleurs un petit sourire en voyant la jeune femme totalement à côté de la plaque. Un sourire qui avait quelque chose de rassurant, gentil et compatissant, comme pour lui faire comprendre que ses connaissances limités sur le sujet n’étaient pas importants.

La daronne revint assez rapidement avec des verres. Elle en tendit un à Carla qui partagea avec lui, avant que finalement celle-ci lui en donne un aussi. Ah bah voilà, elle faisait moins sa reloue devant témoin, c’était une bonne chose. Le père de Maxwell avait son habituel whisky, la mère un petit cognac, et Ethan avait eu visiblement le droit d’ouvrir la bouteille de jus multivitaminé pour son plus grand plaisir. Tout le monde s’installa donc dans les différents canapés et chaises autour de la table basse et des petits mets que la maman avait préparés.

– Maxwell m’a parlé du concours de potions à l’école. Il était déçu d’avoir perdu malgré ses idées créatives. Y avait vous également participé, Carla ?
– Peut être que les enfants n’ont pas envie de parler d’école alors qu’ils sont en vacances, Anastasia,
répondit avec tact l'homme de la maison
– Ouais Man lâche nous avec poupou là.
– Si vous vous voulez parler de vacances, alors parlons-en. Avez-vous déjà prévu des vacances pour la saison estivale avec vos parents ?


Maxwell leva un petit sourcil inquiet, ayant clairement peur d’où sa mère voulait en venir en posant ce genre de questions … Mais Dimitri ramena enfin ses fesses dans le salon, et se posa avec eux. L’appel de la bouffe évidemment. Il salua rapidement Carla et fit un petit check à Max. Ethan était en pleine conversation avec son papa à qui il racontait visiblement sa partie de football de l’après-midi avec les gamins du village.

– Max, tu peux aller me chercher un verre de jus s’teuplait, j’ai soif
– T’as craqué toi, vas te le chercher toi-même, j’suis pas ton elfe
– Oh bah tiens maman, Maxou t’as pas dit–
– CA VA, j’y vais. T’es relou frère j’ai juré.


Petit sourire satisfait de Dimitri, qui une fois de plus peut abuser de son pouvoir pour torturer gentiment son frère.

– Carla, et si tu racontais à mam’s quel genre de petit ami est notre Maxou national, hein ? demanda Dimitri avec un sourire jusqu’aux oreilles.
– Oh oui Carla, comment est mon chérinou ? Romantique ? Il vous traite bien ?

Maxwell arriva en plein milieu de cette conversation. Oh non la gênance pointait déjà le bout de son nez.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 16 Mar - 23:49

The night starts here



@Maxwell Carter

Tout à sa découverte de la maison, de la télévision et du père de Maxwell, elle ne se rendit même pas compte que le garçon avait les yeux rivés sur elle. Cela était sans doute mieux ainsi, elle aurait été malheureuse si elle avait cru qu’il se méfiait de ses réactions. Qu’il puisse ne pas avoir confiance en elle alors qu’elle l’avait défendu devant son père, quitte à se mettre dans une sale posture. En tout cas, l’homme devant elle lui fut d’autant plus sympathique quand il ne releva pas à quel point elle était à côté de la plaque sur cette histoire de couette, permettant de sauver ce qui lui restait de dignité au passage. Sans qu’elle n’en soit réellement consciente, sa physionomie avait changé à la minute où elle avait mis le pied dans la maison de Maxwell. Elle habituellement si fière et dans les apparences se montrait plus timide et désireuse de gagner l’approbation de la famille du garçon. Comme si elle était sa réelle petite-amie. Elle adressa donc au père de Maxwell son regard le plus contrit pour lui indiquer qu’elle ne l’avait pas fait exprès du tout pour les couettes et acquiesça

- Je vois, oui.

Pieux mensonge. Elle voyait rien du tout, trouvait l’idée de dormir dans une couette chauffée par de la technologie moldue sérieusement inquiétante et priait silencieusement pour qu’on ne lui demande pas de la tester. En somme, ses efforts d’adaptation restaient en partie superficiels. Elle but une nouvelle gorgée de vin, tout en fixant d’un œil amusé Ethan qui avait totalement lâché toute conversation sérieuse pour une sorte d’adoration assumée pour du jus de fruit quand la question de la mère de Maxwell la tira de ses pensées. Elle secoua légèrement la tête, masquant son appréhension à l’idée de se frotter plus que de raison à van Aken. Il savait trop de choses sur elle. Et elle lui avait fait trop de promesses.

- Non, je ne suis pas aussi créative que Max et je dois dire que les potions ne sont pas ma matière préférée. Finalement vu ce qu’il s’est passé, j’ai bien fait, certains participants son injustement soupçonnés pour ce qui est arrivé au ministre.

Personnellement, elle regrettait surtout que la tentative ait échoué. Mais c’était un peu trop sociopathe pour une première rencontre. Naïvement, là où Maxwell se tendit pour les vacances, Carla répondit naturellement, sans voir les conséquences de sa réponse. Une erreur de débutante qu’elle n’aurait jamais dû commettre.

- Pas particulièrement, mon père a un emploi du temps contraint, si bien qu’il impose généralement ses dates. Mais je le vois rarement plus de dix jours.

Elle était également inconsciente de ce que sa famille pouvait sembler atrocement froide pour des gens comme les Carter. Elle avait toujours vécu ainsi. Pour ça, le changement de sujet de Dimitri fut le bienvenu. Par contre, le thème choisi fut fort désagréable. Carla se mordilla nerveusement la lèvre, ne sachant pas réellement quoi dire, encore plus sans la présence de Max qui venait de s’absenter

- Il …

Comme dans un mauvais livre pour enfants, elle eut la sensation d’être subitement entourée d’une Carla presque diabolique d’un côté et de la facette la plus douce de sa personnalité de l’autre. Ses mauvais penchants lui soufflaient de se venger de tous les affronts vécus en déblatérant des horreurs avec un sourire naïf. L’adolescente amoureuse en elle protestait en lui murmurant de mentir autant qu’elle le pouvait pour le protéger. Il n’était pas responsable de l’intérêt qu’elle avait pour lui et n’était pas contraint de lui rendre. Ce à quoi le petit diablotin répondait sans concession que s’il n’en était pas responsable, il n’était pas obligé de l’encourager en soufflant perpétuellement le chaud et le froid jusqu’à ce qu’elle soit incapable de se détacher de lui. Son regard croisa celui de Maxwell qui revenait avec le fameux jus de fruit et l’éclat d’appréhension qu’elle y décela acheva de la convaincre qu’elle ne serait pas capable de le trahir, quand bien même elle en aurait eu l’envie. Il suffisait qu’il l’observe avec ses grands yeux bleus et son sourire pour qu’elle oublie pourquoi elle lui en voulait. C’était pathétique, mais sûrement salvateur pour lui.

- Il est très attentionné. Il fait toujours tout son possible pour me faire plaisir. Par exemple, il m’a aidée à m’entraîner pour entrer dans l’équipe de Serpentard, je voulais aller au bal de Noël alors il a accepté d’être mon cavalier et il m’a offert un bracelet quand j’ai eu besoin d’un porte-bonheur. C’est vraiment un garçon profondément gentil.

Son discours était malin parce qu’il ne se fondait que sur des épisodes qu’ils avaient réellement partagés, de manière à ne pas les mettre en difficulté. Mais au-delà de ce calcul stratégique, elle fut réellement convaincante parce qu’elle croyait sincèrement à ce qu’elle disait et que cela était perceptible. Cela lui valut un regard pour le moins incrédule de Dimitri. De l’extérieur et pour quiconque avait toutes les clés de compréhension de la situation, elle semblait folle. Ou pathétique. Tout comme Maxwell n’en semblait plus cruel de l’entraîner dans ces jeux de représentation sans rien lui offrir en retour. Mais de son point de vue à elle, la réalité était plus nuancée. Elle était une victime consentante du garçon et elle avait clairement décidé qu’avoir sa place dans la vie du garçon était une forme de satisfaction qu’elle ne souhaitait pas abandonner. Elle releva la tête pour croiser le regard de Maxwell et lui adressa un léger clin d’œil. La mère du Poufsouffle se rengorgea immédiatement en expliquant à quel point toute cette bonne éducation ressemblait effectivement à son fils et la jeune fille eut brièvement la vision d’une poule en pâmoison devant son poussin en l’écoutant, tandis que le père de Maxwell se contenta d’un sourire songeur. Carla nota qu’il était définitivement le membre de la famille qu’elle devait surveiller ce soir. Ses réactions lui étaient trop incompréhensibles et surtout trop suspectes pour qu’elle puisse se permettre de les laisser passer. Son attention se reporta sur Dimitri qui prenait le verre de jus de fruit des mains de son frère avec un air faussement angélique et un sourire mauvais dessina sur ses lèvres. Il se croyait drôle, mais elle était tout aussi joueuse que lui. Quant à avoir l’air innocent, avec ses boucles blondes et ses grands yeux verts, elle n’était pas en reste. Le match pouvait donc commencer.

- Et toi Dimitri, tu as une petite-amie ? On était en cinquième année quand on s’est rencontrés avec Max. Tu parlais pas avec une jolie brune la dernière fois ? Veronica, peut-être ? Je crois t’avoir vu à sa conférence.

Le ton contenait pile ce qu’il fallait de sollicitude pour qu’elle passe pour une gentille adolescente prête à faire des efforts avec le frère de son petit-ami alors qu’elle venait au contraire de le jeter délibérément entre les griffes de Madame Carter à grands coups de mensonge. Bien fait. L’adolescent rougit et tenta de se défendre à grands coups de « J’ai jamais parlé avec une fille », ce qui ne faisait que le rendre plus suspect aux yeux de sa mère et Carla eut un soupir satisfait. Elle se pencha vers Maxwell pour lui chuchoter avec amusement

- Je viens de te créer la meilleure occasion de ta vie pour le faire chanter aussi. Fais-en bon usage.

Tous les deux savaient très bien sur quoi portaient cette fameuse conférence puisqu’ils s’étaient allégrement fichu de la tête de la pauvre Serdaigle. Et elle était persuadée que Dimitri ne tenait pas du tout à avoir cette discussion en sa présence. Très fière d’elle, elle prit quelques chips qu’elle grignota du bout des lèvres avant de se pencher à nouveau vers Max pour lui murmurer

- Ta famille est plutôt chouette. Etrange, mais chouette.

Bien plus détendue que chez elle en tout cas. Plus à l’écoute aussi. Ca faisait dix minutes qu’Ethan parlait sans discontinuer de football de la manière la plus ennuyeuse qu’il soit et son père l’écoutait avec une bienveillance qui forçait l’admiration.

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Cette soirée pouvait ressembler à un voyage en terre inconnue pour Carla. Même si la jeune femme avait finalement rencontré/croisé presque tous les membres de la famille avant ce soir. En effet, elle avait eu l’occasion de découvrir la maman lors d’un déjeuner à Pré-au-lard en milieu d’année dernière, tandis que ses deux frères étaient tous les deux scolarisés à l’école, l’un en première année chez les poufsouffle, et l’autre en cinquième année dans la même maison qu’elle. Pour autant, les garçons ne faisaient pas partis ni de près ni de loin de son cercle de connaissance. Dimitri n’était pas du genre à vouloir faire ami-ami avec les personnes plus âgés qui côtoyaient son frère tandis qu’Ethan se fichait royalement des histoires. En réalité, le seul qu’elle rencontrait pour la première fois était donc le père de famille, un moldu propriétaire de sa propre entreprise de couette à Londres. L’homme nettement plus calme que le reste de la famille pouvait vitre être oublié dans le chaos habituel de la maison Carter. Pour autant, il était un homme très patient très observateur. Et lorsqu’il comprit que Carla n’avait aucunes réelles connaissances de son domaine, il ne fut pas le moins du monde offensé, au contraire, lui apportant un sourire qui se voulait rassurant. Les discussions se tournèrent rapidement vers la maman qui semblait vouloir en savoir plus sur ce qui se passait à l’école, à commencer par le concours de potions qui avait eu lieu avant les vacances, et qui avait fait pas mal de tappage dans le monde magique, faisant la une des journaux, dés le lendemain. Carla annonça qu’elle n’avait pas participé. Il faut dire qu’en voyant les résultats et le fait que les enfants soient sous l’œil du ministère, cela avait été plutôt une sage décision.

– En effet, vous avez eu le nez, mademoiselle. Cette histoire est indécente, pourquoi diable des enfants essaieraient-ils d’empoisonner le ministère ? Absurde.

Répondit la maman, qui avait évidemment été informé rapidement de la situation étant donné qu’elle suivait de près tout ce qui se passait à Poudlard. Après tout, ses trois enfants y étaient scolarisés, et elle estimait être son droit de savoir qu’ils étaient en sécurités à toute heure. Mais comme son mari lui fit remarquer que les enfants étaient en vacances et qu’ils n’avaient surement pas envie de parler d’école, elle décida de partir sur un tout autre sujet : les vacances d’été. Max fit une petite grimace. Sa mère était trop peu subtile pour ne pas avoir peur de ce qu’elle avait en tête. Il faut dire qu’elle aimait la compagnie, elle aimait que les gens se sentent chez eux dans sa demeure, et surtout elle aimait faire plaisir, c’était son côté généreux. Dimitri croisa le regard de Maxwell, et visiblement il avait les mêmes craintes. Carla, au contraire, ne semblait pas réellement se formaliser de cette question et répondit honnêtement que ses parents avaient de gros emplois du temps, et qu’elle ne les voyait rarement plus de dix jours. Oh non, que n’avait-elle pas dit à une mère qui ne vivait que pour ses enfants. En effet, la daronne tiqua à cette mention, comme si elle venait d’entendre une énorme absurdité.

– Pas plus de dix jours ? J’espère que vous savez, ma chère, que si vous vous sentez seule à la maison, la notre est toujours ouverte pour vous accueillir. Quand il y a de la nourriture pour mes quatre goinfres, il y en a pour une cinquième, vous savez.

Commença-t-elle. Même si Madame Carter essayait d’être le plus diplomate possible pour ne pas dire son opinion sur les parents de Carla, on pouvait facilement se rendre compte que la pilule avait du mal à passer. Comment les parents de cette demoiselle pouvaient décemment ne pas passer plus de temps avec leur fille ? Evidemment, pour elle, sa vie tournait autour de ses enfants. Elle voulait qu’ils soient choyés, heureux, et qu’ils savent qu’ils recevront toujours de l’amour. Mais après tout, elle ne savait peut être pas à quel point ses garçons pouvaient faire des trucs dans son dos sans qu’elle ne le sache …

Maxwell était donc parti chercher un jus de fruit pour Dimitri, puisque celui-ci semblait vouloir s’amuser à le faire chanter ce soir. Quel battard. Soit, il jouerait le jeu donc, mais il ne s’attendait certainement pas à revenir en plein milieu de questions gênantes à son sujet. Dimitri et sa daronne semblaient particulièrement intéressé par quel genre de copain il était. Le jeune homme donna son verre à son frère avant de se laisser tomber dans le canapé près de Carla. Clairement il comptait sur elle pour le coup, puisqu’il n’avait pas la moindre intention d’intervenir. La jeune femme commença donc sa réponse, qui le peignait sous une bonne lumière avec quelques anecdotes qui étaient somme toute vraies.

– Je suis un amour, voilà.
– Un véritable don juan ce Max.
– Un Don Juan ?
demanda maman Carter
– Je pense que Dimitri a du se perdre dans sa littérature classique et qu’il faisait référence à Roméo.

Intervint finalement le père de Maxwell avant que celui-ci ne puisse répondre à son frère, mais il lui jeta quand même un petit regard noir. Le daron semblait plutôt bien contrôler la situation même s’il ne la dirigeait pas forcément. Sa voix avait été calme et sereine. Parfois, Max avait l’impression que son daron pouvait lire dans leurs pensées, et savaient exactement ce que ses fils faisaient derrières leurs dos. Ce n’était surement, certes, qu’une impression, mais à y penser, c’était assez impressionnant pour un moldu.

Dimitri n’allait d’ailleurs pas tarder à recevoir un revers, après toutes les petites provocations qu’il avait lancé depuis qu’il avait posé ses fesses sur le canapé. En effet, Carla ne semblait pas être prête à se laisser marcher sur les pieds, et posa des questions directement au jeune homme sur une prétendue petite amie. Max pouffa de rire, tandis que Dimitri marmonnait dans sa barbe, tout en lançant des regards noirs à la serpentard. Il n’en fallait sans doute pas moins pour détourner l’attention de la mère de Max, qui commençait donc maintenant à discuter avec Dimitri, en lui posant d’innombrables questions, laissant quelques instants de répit au faux couple.

– Ils sont tous un peu tarés, mais ils sont cools ouais. Ethan fait genre de t’ignorer, mais d’habitude il dit toujours que tu ressembles à une princesse, j’crois qu’il a un petit crush.

Dit-il en rigolant, alors qu’il but une nouvelle gorgée de son verre de vin. La soirée était plutôt cool pour le moment, rien de bien fou à signaler.

– gnagnagna et même si j’avais une copine, je fais ce que je veux d’abord. Puis c’est pas moi qui ait fait sauter ma ceinture de chasteté déjà.
– Max, c’est vrai ça ? demanda sa daronne en se tournant vers lui
– Noooon, impossible, notre fils faisant des expériences impures à son âge ?

Max ne put s’empêcher de pouffer de rire en entendant son père. Vu le ton qu’il avait employé, il n’était pas le moins surpris du monde face à cette déclaration de Dimitri qui venait de jeter son frère sous le train, tout en prenant bien soin de choquer un peu sa mère au passage.

– Bon, on passe à table, j’ai grave hâte de goûter la pintade et les pommes dauphines maison, ça sent grave bon mam’s.

Courage fuyons.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMer 17 Mar - 16:01

The night starts here



@Maxwell Carter

Carla haussa les épaules à la questions de la mère de Max, pas perturbée le moins du monde par l’idée que quelqu’un puisse fomenter des assassinats dans Poudlard. Entre certains nés moldus complètement dérangés et des sangs purs assoiffés de pouvoir, les suspects ne manquaient pas. Ce qui était absurde était qu’on soupçonne un élève alors que le procédé utilisé était clairement d’un niveau bien poussé pour la plupart d’entre eux. Elle s’était même demandée si ce n’était pas leur professeur de potions qui était à l’origine de tout cela. Il était assez manipulateur pour le faire. Et il avait assez de connaissances pour doser son verre de manière à éviter de mourir.

- Tout élève qui désapprouverait la politique actuelle tant du ministère que de l’école.

Les mots avaient à peine quitté sa bouche qu’elle se rendit compte à quel point la description froide qu’elle en faisait offrait une nouvelle facette d’elle-même bien moins appréciable que celle qu’elle essayait de maintenir. Pourtant, elle avait clairement édulcoré sa pensée, si elle avait dû ce qu’elle en pensait, elle aurait admis que non seulement elle ne trouvait pas cela absurde et qu’elle regrettait plus l’échec que la tentative. Mais quelque chose lui soufflait que ce n’était pas exactement ce qu’il fallait dire pour tenter de coller à l’image de la parfaite petite-amie. Elle reprit donc rapidement, pour adoucir ses propos.

- Enfin, je suppose. C’était ce qu’ils disaient dans la Gazette du sorcier.

Elle passa une main dans ses boucles blondes et croisa furtivement le regard de Maxwell. Elle ne savait pas ce qu’il avait dit à ses parents sur sa famille. Elle se doutait que sa mère avait des informations en raison de son nom de famille, mais guère plus. Elle espérait aussi que le garçon n’allait pas l’imaginer impliquée, parce qu’elle ne l’était pas. Elle lui avait avoué ses jeux dangereux qui l’avaient amenée à l’infirmerie, mais le but avait été de guérir Casey, pas de tuer quelqu’un. Elle n’était pas assez stupide pour se salir elle-même les mains.

Quand elle parla de sa famille, madame Carter sembla prendre le manque d’implication de ses parents comme une forme d’insulte personnelle, ce que Carla observa d’un œil effaré. Dix jours avec ses parents, ce n’était pas déshonorant. Elle connaissait des familles de sangs-purs bien moins impliquées que cela. Etant donné son caractère et ses failles, la distance de son père avait quelque chose d’insupportable, mais elle ne pouvait réellement dire qu’elle était mal lotie. Pour être exacte, c’était la famille de Maxwell qui la plongeait dans la perplexité. Ils étaient bien trop tous ensembles pour que leur santé mentale y survive, non ? Pourtant cela semblait naturel pour eux.

- Je vois plus souvent ma mère.

Elle s’était sentie obligée de se justifier, comme pour tenter de démontrer qu’elle n’était pas à plaindre. Elle avait un millier de choses à reprocher à ses parents. Des centaines de choses sur le cœur qu’elle était incapable de leur dire tellement l’incompréhension entre eux était grande. Mais dans un réflexe enfantin, elle ne pouvait s’empêcher de les défendre dans une certaine mesure. C’était là tout la complexité. Elle était en colère contre eux, mais elle les aimait sincèrement.

- C’est très gentil, j’y songerai. Je ne voudrais pas m’imposer.

Quand elle disait cela, elle faisait plus référence à Maxwell qu’autre chose. Elle savait qu’il s’amusait de cette soirée et que cela avait le mérite de lui changer les idées après leur après-midi de l’enfer, mais elle n’aurait pas parié sur le fait qu’il la veuille avec lui pendant ses vacances. Pour être exacte, ce n’était que la deuxième fois qu’ils se voyaient réellement hors du contexte de Poudlard ou d’un voyage de classe. Habituellement, chacun prenait soin de compartimenter sa vie, mais il fallait croire que la frontière commençait à être de plus en plus poreuse. De toute façon, comment aurait-elle pu se prononcer alors qu’elle ne savait même pas ce qu’elle était réellement ? Elle jouait la petite-amie, portait son bracelet au poignet, recueillait ses confidences quand il allait mal et parfois même comme tout à l’heure ses baisers. Et malgré ça, il l’avait clairement éconduite cet été. Tout en tact et en douceur, mais éconduite quand même. Alors dans ce flou artistique dans lequel leur relation n’avait pas de nom, elle ne voyait pas bien comment elle aurait pu se projeter jusqu’à cet été. Pour l’instant, son seul objectif était de survivre jusqu’au soir.

La nouvelle intervention du père de Maxwell acheva de la convaincre que ses soupçons étaient fondés. Cet homme en savait plus que ce qu’il disait, c’était évident. Toute la difficulté était qu’elle ne savait pas exactement ce qu’il se passait dans son esprit et elle ne pouvait donc pas adapter ses mensonges. C’était assez fâcheux s’ils voulaient maintenir l’illusion le temps d’une soirée. Pourtant, son instinct lui soufflait que quoi qu’il ait compris, le père de Maxwell n’avait nullement l’intention d’en tenir informé qui que ce soit. Il se contentait d’observer et de glaner de nouvelles informations, sans rien ajouter de plus. Elle sourit avec amusement aux dires de Maxwell et lui murmura avec un air malicieux


- Qui suis-je pour décevoir mes fans alors ?

Elle se tourna aussitôt vers Ethan avec sa mine la plus charmeuse et lui lança avec intérêt

- J’ai un peu entendu ce que tu as dit sur ton match de foot. Tu as l’air d’être un très bon joueur.


Menteuse, elle n’y comprenait rien. Mais l’expression du petit garçon, entre surprise, nervosité et plaisir qu’elle le complimente valait toutes les contre vérités du monde. Tout en piquant un fard, il bafouilla trois mots qu’elle ne comprit pas réellement, mais le clin d’oeil du père de Maxwell lui indiqua qu’elle avait eu bien raison de s’intéresser un instant au plus jeune de la fratrie. En réalité, cela devait être difficile de grandir avec deux fortes personnalités comme celle du Poufsouffle et de Dimitri. Il devait avoir besoin d’un peu d’encouragements pour prendre confiance en lui.

Carla eut comme premier réflexe de ricaner au commentaire de Dimitri, considérant que c’était assez bien envoyé. Effectivement, chaste n’était pas le premier adjectif qui venait à l’esprit quand on parlait de Maxwell. C’était même le dernier s’il avait fallu être honnête. Puis elle se rendit compte que dans l’esprit de toutes les personnes autour d’elle, en tant que petite-amie, elle était nécessairement aussi impliquée que lui dans ce constat. Le rouge lui monta aux joues et elle prit le plus grand soin de ne surtout pas croiser le regard de madame Carter de peur de devoir répondre à ses questions. S’ils savaient tous le vrai déroulement des événements, ce ne serait pas nécessairement à elle d’en rougir, mais pour l’instant, elle était piégée avec Maxwell. Elle gratifia Dimitri d’un regard noir, promesse d’une vengeance dans la soirée. Elle ne savait pas encore quand, ni comment, mais elle se laisserait pas ce petit idiot gagner cette joute verbale. Même s’il fallait admettre qu’il avait marqué un point. Quant à la remarque du père de famille, elle lui arracha un rire étouffé, plus de nervosité que de sensibilité à son humour. Des expériences impures ? La seule qui était en train d’en vivre en cet instant, c’était elle. Dîner chez des sangs mêlés était clairement le genre de fantaisies qu’elle n’aurait pas dû se permettre. Coucher avec l’un d’eux non plus d’ailleurs. Le choix de l’adjectif était terriblement percutant pour quelqu’un qui ne la connaissait pas.

Animée du même courage que faux petit-ami, elle choisit de ne surtout pas relancer la conversation et renchérit en croisant les doigts très fort pour que cela suffise.


- Volontiers, ça sent effectivement très bon !

Joignant le geste à la parole, elle bondit sur ses pieds avant de se rendre compte que non seulement elle ne savait pas où elle allait, mais qu’en plus, elle n’avait aucune idée des places de chacun autour de la table. Est-ce qu’elle devait prendre une place, n’importe laquelle ? Attendre que tout le monde s’assoit ? Dans les réceptions auxquelles elle assistait, il y avait des plans de table. Là, ça ressemble plutôt au déplacement d’un troupeau de pachydermes, Dimitri s’était levé de mauvaise grâce, Max avait presque couru vers la nourriture, à se demander si ce n’était pas avec la pintade en question qu’il entretenait une histoire d’amour, Ethan tentait de négocier de ramener son précieux jus de fruit … Trop d’agitation.

- Asseyez-vous au centre, à côté de Maxwell.

La voix du père du garçon la tira de son hésitation et elle lui adressa un sourire plein de reconnaissance avant de s’exécuter. Assise à la droite du Poufsouffle, elle regarda l’homme s’asseoir à sa droite à elle et elle ne put résister plus longtemps à lui demander

- Je peux vous poser une question indiscrète ? Ca ne vous gêne pas que votre épouse et vos enfants soient des sorciers ?

Son interrogation n’avait sûrement aucun sens pour lui, mais il y avait une vraie curiosité dans sa voix, sans la moindre animosité. Si elle avait réellement voulu satisfaire sa curiosité, elle aurait sûrement demandé à la mère de Max si cela ne la dérangeait pas que son mari soit un moldu, mais elle se sentait étonnamment plus à l’aise pour discuter avec le père.
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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyJeu 18 Mar - 22:33

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Carla répondit assez vaguement sur le sujet des vacances, déclarant qu’elle y réfléchirait, ne voulant pas s’imposer. Sa mère en reparlerait surement, mais pour le moment cela avait l’air de lui convenir. Maxwell n’était pas contre l’idée que Carla vienne. En soit, ça pouvait être sympa. Mais jouer le jeu pendant plusieurs jours était très différent que seulement une soirée. Et connaissant les caractères explosifs des deux adolescents, ils n’étaient pas à l’abri d’une énième dispute s’ils venaient à être sous le même toit pendant plus de vingt quatre heures. Techniquement, c’était sa faute, s’il ne mentait pas en permanence, cette question ne serait pas sur la table. Loin de se remettre en question, le jeune homme continua ses conversations. Il confia à Carla qu’Ethan avait d’ailleurs un petit crush sur elle, si l’on pouvait qualifier cela de la sorte. Il faut dire que le petit dernier de la famille avait plus d’une fois exprimer le fait qu’il trouvait la serpentard très jolie, et qu’elle ressemblait à une princesse. Pour autant maintenant qu’elle était dans la même pièce que lui, il faisait beaucoup moins le malin, et ne lui avait pas beaucoup adressé la parole. Carla sembla amusée par cette confession et décida d’aller commencer une conversation avec le petit, le relançant sur le sujet du football. Un sport qu’Ethan adorait pratiqué avec les gamins du voisinage. Maxwell était presque sûr que Carla n’avait aucune idée de ce que c’était mais au moins elle jouait le jeu pour le petit. Il était d’ailleurs assez content, vu son sourire, bien qu’un peu stressé que Carla ne le remarque.

Mais pour autant la mère de Maxwell retourna très vite son attention sur le pseudo couple lorsque Dimitri lança une mini bombe, sous entendant que le très chaste Maxwell ne l’était pas tant que ça. Quel saligot celui-ci. Mais en même temps il ne pouvait que trop comprendre ce désir d’éloigner sa daronne de ses affaires privés puisqu’il le faisait dés qu’il en avait l’occasion. Son père réagit aussi, laissant comprendre qu’il n’était pas dupe. Mais Maxwell, toujours aussi courageux, décida tout simplement d’ignorer le sujet en proposant de passer à table pour pouvoir déguster le bon repas que sa mère avait préparé toute l’après-midi. Tout aussi courageuse, Carla, le suivit dans sa démarche. Cool, une discussion embarrassante d’éviter pour le moment. Sa mère sembla accepter sa défaite sur le moment et ne relança pas le sujet. Mais le poufsouffle ne savait que trop bien qu’elle y reviendrait dés que l’occasion se présenterait à nouveau, ce n’était qu’une question de temps.

Tout le monde arriva donc dans la salle à manger où une grande table était dressée. Sa mère s’était encore une fois pliée en quatre pour montrer ses talents de cuisinière et d’hôte. Et chacun prit finalement place autour de la table. Maxwell s’était installé, Carla à côté de lui, assise également à côté de son père, ce qui amusa légèrement le jeune homme. Au moins, elle allait vivre la totale expérience chez les Carter ce soir. La demoiselle semblait curieuse de la condition du père de famille, seul moldu entouré d’une femme et d’enfants sorciers. Elle ne put contenir cette curiosité et finit par poser une question à l’homme.

– Cette femme m’a envouté il y a bien des années, vois-tu, et je ne peux être que fier de ce qu’elle est et de ce qu’elle a légué à mes enfants. Il faut quelques années pour s’habituer aux casseroles volantes et aux baguettes qui trainent, mais ma famille et leur différence est mon plus beau trésor.

Répondit-il calmement avec un sourire, faisant comprendre à Carla que non en effet ça ne le gênait pas du tout. Parce que l’amour qu’il portait à sa femme, et à ses enfants était bien plus fort que tout. Alors oui il ne comprenait pas tout le temps ce qui se passait, et il avait dû apprendre beaucoup de choses sur un monde qui n’était pas le sien, mais il le faisait avec plaisir. Il était hors de question pour lui que ses enfants ne puissent pas leur raconter ce qu’ils faisaient ou apprenaient à l’école, alors il étudiait ce monde dans son coin pour pouvoir être présent et au courant.

La petite famille commença le repas. Et comme il était prévisible de voir les garçons se jeter sur la nourriture, comme s’ils n’avaient pas mangé depuis des semaines. Madame Carter avait cependant tout prévu en grande quantité pour être sûre de combler tous les estomacs.

– Sinon les enfants, la piscine est propre et chauffée si vous voulez vous en servir ce soir. Mais aussi, après le repas, je vais aller préparer tout ce qu’il faut pour le coucher. Je vous mettrais de côté un pyjama Carla pour que vous puissiez ôter vos habits de ville. Comment est-ce que s’organise la distribution des lits ?

La mère de famille essayait plus ou moins d’être subtile dans ses dires, mais la question n’en restait pas plus claire. Est-ce qu’elle devait préparer une chambre d’amie pour Carla ? Avec ce qui avait été sous entendu un peu plus tôt, elle ne semblait pas être sûr de quel parti prendre pour le coup.

– T’inquiète mam’s y’a de la place dans ma chambre.
– Max, peut être que Carla ne se sent pas à l’aise de dormir dans ta … chambre. Qu’en pensez-vous ma chère ?


Maxwell se pinça les lèvres pour s’empêcher de rire. Il faut dire que c’était plutôt gênant comme question. Elle poussait la serpentard à prendre une décision.

– Il y a un canapé dans la chambre de Maxwell, ils vont se débrouiller Anastasia, ne t’inquiète pas.

Toujours là pour sauver les meubles le daron. Mais au vu de son attitude de ce soir, Maxwell se rendait compte peu à peu que s’il avait réussi à berner sa mère sur toute la ligne, ce n’était pas forcément le cas de son père.

– Max, j’ai mis les ballons dans ta chambre comme tu m’as demandé, déclara finalement Ethan qui avait semble-t-il envie de participer à la conversation
– Les grands parlent, mange en silence demi portion.
– Les ballons ? Mais qu’est-ce que vous mijotez comme bêtises encore ?


Demanda la mère. Maxwell pouffa de rire, en espérant qu’elle n’avait effectivement pas compris à quoi il faisait allusion. Mon dieu, ils n’étaient visiblement pas au bout de leur peine ce soir.

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Le choix du mot envoûter induit dans un premier temps Carla en erreur et elle faillit lui demander très sérieusement si sa femme s’était réellement servie d’un philtre d’amour et quand est-ce qu’elle avait arrêté pour qu’il s’en rende compte, avant qu’elle ne saisisse qu’il s’agissait d’une façon de parler. Elle médita sa réponse, assez peu certaine de comprendre. Evidemment qu’elle pouvait concevoir qu’il aimait sa famille, c’était plutôt l’inverse qui l’aurait surprise. Par contre, elle ne voyait pas la différence comme un trésor. Qu’il s’en accommode, là aussi elle pouvait le comprendre, mais pas qu’il apprécie cela. La différence était une sorte de fardeau, c’était n’être à sa place nulle part, affronter les remarques, devoir sans cesse s’adapter … A la fois, cela lui donnait de quoi réfléchir et à la fois, elle restait assez confuse sur la question.

Puis, brusquement, ce fut la guerre. Les trois garçons se jetèrent sur la nourriture comme s’ils n’en avait jamais vue de leur vie sous l’œil toujours plus éberlué de Carla qui se demandait si chaque jour ressemblait ainsi à une bataille dans cette étonnante famille. La mère de Maxwell aurait dû être canonisée de faire tout cela sans elfe de maison. Maintenant qu’elle y réfléchissait, elle était persuadée de ne jamais avoir vu sa mère cuisiner.

Inconsciente de ce que cela pouvait sous entendre, Carla adressa un sourire poli à la mère de Max et lui indiqua, pour ne pas la déranger.


- Oh ne vous embêtez pas pour moi, j’emprunterai des vêtements à Max.

A ses yeux, c’était le garçon qui l’avait amenée, c’était donc à lui de la gérer. Puis dans ses incontournables romans à l’eau de rose, qu’elle avait érigés en exemple faute de mieux, la fille piquait toujours les vêtements du garçon. Pour être dans le rôle de l’amoureuse, elle se devait donc d’imiter ce genre de standards. Puis, elle s’imaginait très bien dormir dans les affaires du garçon.

Carla avala un morceau de pomme de terre de travers à la question de la mère de Maxwell et lança un regard franchement paniqué au Poufsouffle. Mais elle n’en savait rien, elle, de ce qu’elle était censée répondre. Manifestement, dans la tête de madame Carter, la petite amie idéale était surtout virginale et se devait donc de dormir dans la chambre d’amis. De ce point de vue, elle n’avait aucune envie de se retrouver seule dans une pièce qu’elle ne connaissait pas, au milieu d’une famille qu’elle ne connaissait pas. Néanmoins, elle n’était pas totalement naïve. Si elle acceptait de dormir dans la chambre de Maxwell, il y avait une chance non nulle pour qu’ils ne fassent pas que dormir justement. Et elle ne savait pas si elle avait envie de ça. C’était poussé la comédie un peu loin et à la fois, elle restait bêtement amoureuse de lui. Elle but une grande gorgée d’eau pour faire passer sa quinte de toux et bafouilla quelque chose qui ressemblait à :

- Je … La chambre de Maxwell, ça sera parfait.

Le père de Max intervint une nouvelle fois et ce fut comme toujours assez salutaire. Clairement, il avait oublié d’être bête et il avait passé la soirée à sauver la mise des deux adolescents, avec l’air feint de celui qui ne comprenait pas. Elle le regarda avec curiosité et finit par lui dire discrètement

- Vous compensez l’absence de magie par l’observation, je me trompe ?

Manière polie de lui dire qu’elle n’était pas forcément dupe de tout. Manière également de sonder à quel point elle devait se méfier de lui. Qui eut cru qu’un moldu pouvait être une source d’inquiétude ? Elle les pensait sincèrement plus lents intellectuellement que les sorciers, mais force était de constater que ce n’était pas réellement le cas. Son attention se reporta sur la conversation en cours et son regard se posa alternativement de Maxwell à Ethan, sans qu’elle ne comprenne réellement de quoi ils parlaient. Elle sentait bien que Max n’était pas ravi que son frère vende la mèche, mais elle ne saisissait pas très bien pourquoi. Puis d’ailleurs, elle ne comprenait pas non plus cette histoire de ballons. Elle n’imaginait pas un quart de seconde le Poufsouffle décorer sa chambre pour sa venue.

- Ballons ? Genre ballons de foot ?

A sa question et à son air un peu perdu, les trois garçons se tournèrent vers elle dans un bel ensemble qu’elle considéra comme presque effrayant. Ethan secoua la tête pour lui indiquer que cela n’avait rien à voir avec sa supposition, Maxwell avait le regard suppliant de celui qui lui demandait de se taire et Dimitri explosa de rire. Le rouge lui monta aux jours quand elle réalisa au bout d’une seconde qu’il ne riait pas de la situation, mais bel et bien d’elle. Entre de deux éclats de rire, il lui lança, goguenard

- Exactement et le principe c’est que Maxwell aille droit au but.

Si elle connaissait les règles du football, elle aurait sans doute pu saisir la blague, mais là elle se contenta de le fixer sans rien dire, ne sachant pas très bien quelle conclusion elle devait tirer de cet échange. Manifestement, Ethan était aussi perdu qu’elle, mais le père de Maxwell prenait grand soin de pincer les lèvres pour ne pas rire et la mère de Maxwell avait un rictus pour le moins crispé. Difficile de savoir si elle avait compris ce qui se tramait, mais elle connaissait suffisamment bien ses enfants pour pressentir une bêtise.

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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyLun 22 Mar - 18:28

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Le grand débat du repas de famille était donc le lieu où allait dormir Carla. Visiblement la maman de Max était légèrement mal à l’aise par rapport avec ce qu’elle avait eu peur de comprendre aka son fils ne serait plus aussi pur qu’elle ne le pensait. Avec cette connaissance fraiche dans son esprit, elle ne savait plus très bien si elle devait offrir la chambre d’amie pour Carla ou si la demoiselle voulait dormir dans la même chambre que Maxwell. Evidemment le poufsouffle avait bien en tête que la serpentard dorme dans sa chambre. Déjà parce que la chambre d’ami était au rez-de-chaussée et que sa chambre à lui était au premier, et avec un escalier qui grince, ça serait compliqué de se la jouer discret en plein milieu de la nuit, et puis deuxièmement parce qu’il voulait qu’elle dorme avec lui tout simplement. Déjà pour le pyjama, Carla affirma qu’elle prendrait des affaires de Max et que ça irait très bien. Il est vrai que la pensée qu’elle porte un vieux pyjama à sa daronne était plutôt risible, et pas très sexy pour le coup. Et pour ce qui était de son lieu pour dormir, Carla finit par bafouiller que sa chambre serait très bien. Immédiatement un petit sourire satisfait et fier apparut sur les lèvres du poufsouffle. Sans que ça paraisse, heureusement que son père était là ce soir. Il parlait toujours au bon moment pour les aider. Etrangement il n’avait pas forcément l’habitude d’avoir le soutien de son père face à sa mère bien trop souvent envahissante. Alors le sentir de son côté pour une fois lui faisait du bien.

Carla semblait tout autant curieuse par son père, ce moldu qui selon toutes ses croyances n’était pas censé être quelqu’un de plus intelligent que les sorciers. Etait-il en train de le surprendre ce soir ? Le moins que l’on puisse dire, c’était que la curiosité par rapport à cet homme semblait prendre l’avantage sur elle. Ainsi, alors que Maxwell discutait avec son frère tout en se remplissant la panse, elle posa une question à l’homme par rapport à son côté observateur.

– Compenser la magie, non. Mais il est vrai que quand on prend un peu de recul sur le chaos quotidien de cette maison, on remarque facilement quelques détails intéressants.

Répondit l’homme toujours très calme. C’était quelqu’un d’observateur. Et s’il avait l’habitude d’être dans l’ombre et se complaisait dans ce rôle, il savait néanmoins analyser son entourage. Et si ses enfants se pensaient plus malin que lui, il n’était pas dupe pour autant. Contrairement à sa femme, il n’idolâtrait pas son ainé, le pensant proche de la perfection, mais il voyait assez clair dans son jeu. Et s’il n’avait rien dit à ce propos, cela ne l’empêchait pas de voir et de penser que le garçon se payait la tête de ses parents en permanence. Mais à quel point avait-il été observateur ? Savait-il que cette histoire de couple était totalement fausse ou n’était-il pas allé aussi loin dans son analyse ? Si Maxwell savait que son père n’était pas dupe sur toute la ligne, il était surement loin de se douter de tout ce que l’homme avait remarqué.

Boum. Le gosse parlait de ballons, ou ce qu’il pensait être des ballons que son grand frère lui avait demandé de planquer dans sa chambre un peu plus tôt dans la journée. Max essaya de faire taire Ethan assez rapidement. Parce que si lui ne comprenait pas l’allusion, il avait bien peur que ses darons ET Carla comprennent rapidement. Visiblement Carla n’avait pas comprit du tout d’ailleurs puisqu’elle demanda quel genre de ballon, faisant référence au football … Dimitri explosa de rire, et Maxwell ne put s’empêcher de pouffer. C’était assez drôle on allait pas se mentir. Mais son frère surenchérit en faisant l’un de ses petits commentaires.

– Dimitri, Maxwell, stop maintenant. Ce n’est pas une manière convenable de parler à table ET surtout je ne tolérerais pas que vous manquiez de respect à votre père et moi, et à Carla. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?
– Oh la la toujours dans l’excès.
– Maxwell Carter, me suis-je bien faite comprendre ?
– Oh oui ça va j’ai compris.


Mais qu’est ce qu’elle était reloue quand elle s’y mettait celle-là. Le jeune homme leva les yeux au ciel tandis que sa daronne lui lança un petit regard noir. Elle comprenait bien que ses fils voulaient faire les malins à cause de la présence d’une invitée mais elle ne voulait pas non plus que Carla pense qu’ils étaient une famille sans valeurs et respect. Le diner continua donc. Et Carla qui n’avait probablement pas tout compris de cette altercation devait se demander ce qui pouvait bien se passer.

Finalement une fois que le repas fut terminé, la daronne passa en cuisine pour ranger tout ce petit bordel. Ethan lui fila dans sa chambre, puisque sa mère lui avait demandé, vu l’heure, il était temps pour l’enfant d’aller se reposer.

– Tu veux tester la piscine du coup Carla ?

Demanda finalement Maxwell. Ca pourrait leur permettre d’avoir un peu de répit de ses darons et de pouvoir taper la discut tranquillement sans avoir sans cesse peur de se faire chopé sur tous les mensonges qu’il avait balancé.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyLun 22 Mar - 19:41

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@Maxwell Carter

Carla adorait habituellement attirer l’attention. Etre au centre de l’intérêt était autant une manière d’être qu’un but en soi. Mais pour la première fois de sa vie, elle aurait sincèrement préféré passer inaperçue que de subir des questions auxquelles elle n’avait pas de réponse et le rire moqueur de Dimitri. Prenant une bouchée de pomme de terre, elle observa les gens autour d’elle avec la ferme conviction qu’elle était tombée dans un asile de fous. Ce n’était pas désagréable, tout le monde était gentil, mais le monde avait cessé de tourner convenablement depuis qu’elle avait mis un pied dans cette maison. Elle qui s’était demandée d’où Maxwell tirait son inépuisable énergie, elle venait de comprendre. Pour survivre à cette famille, au demeurant très sympathique, elle aurait eu besoin de vitamines en intraveineuse. Elle s’attendait presque que le repas se termine en bataille de nourriture vu l’indiscipline généralisée. Elle observait tout cela avec une fascination qu’elle ne cherchait même plus à dissimuler. Ses parents à elle auraient cherché à bâillonner tout ce petit monde, mais la mère de Maxwell semblait tout au plus un peu contrarié, alors que le père du garçon n’avait pas même pas changé de physionomie. Elle se promit également de se contenter d’un seul enfant. Trois, c’était définitivement plus que sa patience ne pouvait en supporter. La réponse du père de Max la laissa songeuse et elle piqua du bout de sa fourchette un morceau de pintade. Elle était persuadée que dans les détails intéressants qu’il avait remarqués, il avait repéré un nombre affolant de mensonges proférés par Maxwell et pourtant, il le laissait faire. Quant à sa déclaration comme quoi cela ne compensait pas la magie, cela confirmait ce qu’elle en pensait, les moldus étaient bien moins capables de se débrouiller qu’eux même en tentant de compenser, mais elle éprouvait plus une forme de compassion qu’une franche envie de domination. Ce n’était pas leur faute s’ils étaient nés amputés de toute magie.

Puis se déroula l’incident des ballons et si ce repas ne l’avait pas déjà perdue, ce fut cet instant qui acheva de lui faire perdre le fil. Manifestement, elle avait le même niveau de compréhension qu’un enfant de onze ans, ce qui n’était pas très flatteur et en plus personne ne prit la peine de lui expliquer pourquoi exactement tout le monde ou presque se fichait d’elle. Elle lança un regard noir à Maxwell quand il se mit à pouffer et ouvrit légèrement la bouche pour lui ordonner de lui expliquer quand il pressa doucement sa main sur sa jambe pour lui imposer le silence. Elle faillit passer outre, considérant qu’elle n’avait de directive à recevoir de personne quand madame Carter prit le relai et fit taire tout ce petit monde avec une autorité qui forçait le respect. Maxwell fut obligée de s’écraser et se fut à son tour de lui lancer un sourire triomphant. Ok il s’était payé sa tête mais elle avait le dernier mot. Bien fait.

Le reste du repas fut à peine plus calme et c’est avec un soulagement poliment dissimulé qu’elle le vit enfin se terminer. Elle mourrait d’envie d’aller se poser quelque part et ne plus bouger. Cette journée avait été harassante physiquement et émotionnellement, plus que ce à quoi elle était habituée. Quand Maxwell lui proposa la piscine, elle se leva d’un bond et lui murmura


- Je teste ce que tu veux tant que tu me promets du calme. Et de m’expliquer cette histoire de ballons.

Elle s’arrêta tout de même pour proposer son aide à la mère de Max qui la déclina avec force de conviction et elle les remercia pour le repas et leur accueil, une moue angélique sur le visage. Le maître mot était d’être une petite amie parfaite, elle aurait joué son rôle jusqu’à la fin.

Elle emboîta rapidement le pas de Maxwell, savourant le silence enfin retrouvé, avant de se retrouver face à la piscine. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’une réelle problématique lui apparut et elle fit remarquer au garçon


- J’ai pas de maillot de bain. J’avais pas vraiment prévu de finir la soirée dans une piscine.

Hors de question qu’elle demande le moindre maillot de bain à la mère de Maxwell. Déjà parce qu’elles n’étaient clairement pas taillées pareil et ensuite parce qu’il y avait des images qu’il fallait à tout prix épargner au garçon. Elle n’avait pas réussi à éviter la menace du pyjama pour être terrassée par celle du maillot de bain. Elle soupira donc et commença à enlever sa robe, tout en demandant en même temps à Maxwell

- J’espère que je ne vais pas traumatiser durablement ta mère si elle me trouve en sous-vêtements parce que je n’ai pas de meilleure idée. Préviens moi si Dimitri arrive.

Etre en lingerie devant lui, elle s’en fichait. Elle avait dépassé ce stade depuis longtemps avec le garçon et il n’y avait plus grand-chose qui pouvait réellement porter atteinte à sa pudeur dans leur relation. Par contre, soutien-gorge et culotte en dentelle devant le petit-frère de quinze ans, ça ne l’enthousiasmait pas.

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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMer 24 Mar - 20:43

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Cette soirée en compagnie de sa famille touchait un peu à sa fin ou du moins Maxwell et Carla allait être capable de s’éclipser un petit peu du chaos des Carter. En effet, le repas venait de se terminer, et la daronne avait beaucoup de boulot en cuisine pour tout nettoyer, et surement pour préparer quelques petites choses pour le lendemain matin. Ethan, quant à lui, avait été envoyé dans chambre pour se calmer un peu avant l’heure d’aller au lit. Dimitri aimait particulièrement le calme de sa chambre après les repas, et allait donc surement s’exiler dans sa piaule pour être tranquille. Tandis que le père de famille avait surement un livre à continuer et s’installerait come à son habitude dans son fauteuil dans le salon. Il était donc très possible que la chaumière retrouve un peu de calme dans les prochaines minutes. Alors Maxwell proposa à Carla d’aller essayer la piscine. Il ne savait pas vraiment si elle en avait une dans son grand manoir, mais c’était l’une des pièces préférés du garçon dans sa propre maison. Quoi de mieux que de prendre un bon bain de minuit sans avoir à quitter la maison ? La jeune femme accepta sans demander son reste à condition qu’il y ait un peu de calme et qu’il lui explique l’allusion aux ballons. Maxwell eut un petit sourire et lui fit signe de le suivre. Il faut dire que Carla devait en avoir un peu marre. Après tout elle n’avait probablement pas l’habitude de tout ce chaos chez elle. En tant que fille unique, elle ne pouvait décemment pas faire les quatre cent coups avec ses frères et sœurs. Et pour avoir rencontré ses parents à l’infirmerie, ils n’avaient pas non plus l’air d’être des gens qui font des blagues à table. Est-ce que la salle commune des serpentards était pour autant plus calme que chez lui ? Il ne pouvait savoir. Parce que de sa propre expérience, la salle commune des poufsouffle renfermait toujours aussi un grand bordel. Ce n’était jamais calme autour de lui, donc ça ne le choquait même plus.

Ainsi les deux jeunes descendirent les escaliers, et se retrouvèrent dans la pièce devant la piscine. Maxwell ferma la porte pour leur laisser un peu d’intimité. Même si cette pièce était plutôt bien insonorisée et que personne ne risquait de les entendre. Face à l’étendue d’eau, Carla sembla se rappeler qu’elle n’avait pas prévu le bon accoutrement pour ce genre de soirée, ce qui fit évidemment sourire Maxwell.

– Mon maillot est en haut, j’y vais en caleçon, tu peux faire pareil si tu veux.

Répondit le jeune homme comme si c’était tout à fait naturel. Finalement elle soupira et commença à enlever sa robe. Maxwell était bien content qu’elle ne passe pas à côté de l’expérience juste parce qu’elle n’avait pas de maillot de bain. Elle le fit rire en parlant de traumatiser sa mère si elle apparaissait et qu’elle voyait son accoutrement. Mais elle ne devait pas trop stresser. Déjà parce que sa mère était surement déjà bien occupé en haut, et parce qu’elle se doutait bien que la serpentard n’allait pas se baigner tout habillé.

– Relax, tout va bien se passer.

Dit-il avec un petit sourire en haussant les épaules. Quant à lui, il enleva son tee-shirt et son short sans demander son reste. De toute façon, il n’avait jamais été très pudique comme garçon, et ça tout le monde le savait. Alors se mettre en sous-vêtement devant Carla n’était pas le moins du monde une épreuve. La pauvre semblait être incapable de déstresser, peut être regrettait-elle-même d’avoir accepté la proposition de Maxwell de venir passer la soirée. Il pouvait comprendre que ce soit trop pour quelqu’un qui n’avait pas l’habitude. Même lui parfois avait besoin de calme dans cette maison de folie. Même s’il était souvent dur d’en trouver quand il était à la maison. Finalement il se posa au bord de la piscine, laissant tremper ses jambes dans l’eau chauffé à la bonne température, avant de faire signe à Carla de venir se poser avec lui. Elle n’avait pas complètement tord, cela faisait plutôt du bien de ne plus avoir des cris sans cesse dans les oreilles.

– Ca va tu survis à la folie Carterienne ? Je crois qu’on va tellement te fatiguer que tu vas passer la journée au lit demain.

Commença-t-il à dire avec le sourire. Etrangement il était assez intéressé de savoir ce que Carla avait pensé de sa famille pour le coup.

– Et sinon pour les ballons … c’est rien c’est juste des préservatifs. Pas que j’pensais qu’on allait les utiliser hein, mais genre voilà quoi, tu vois.

Mouais mais encore ?


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyJeu 25 Mar - 17:25

The night starts here



@Maxwell Carter

Carla haussa un sourcil sceptique quand il lui indiqua que tout allait bien se passer. Elle ne comprenait déjà pas comment leur couverture avait pu tenir si longtemps tellement les mensonges dans lesquels il s’était enferré n’avaient aucun sens. Puis, sa famille était bien trop imprévisible pour qu’il puisse se risquer à lui promettre quoi que ce soit. Néanmoins, elle n’obtiendrait rien de mieux de sa part, elle choisit donc de passer outre ses appréhensions, ses collants et ses chaussures rejoignant assez vite sa robe. Elle s’assit à côté du Poufsouffle et plongea ses jambes dans l’eau. Elle était plus chaude que ce qu’elle avait craint, elle qui était frileuse et elle se détendit légèrement sous l’effet du calme de la pièce. Le silence avait quelque chose de rassurant après toute cette agitation. Elle eut un léger rire quand il lui demanda si elle s’en sortait

- Survivre est un grand mot, je n’ai pas encore passé la nuit.

Elle disait cela pour le taquiner plus qu’autre chose, en réalité tout le monde avait faire des efforts pour la recevoir aussi bien que possible et elle en était consciente. Ce n’était pas leur faute si elle n’était pas habituée à leur mode de vie.

- Plus sérieusement, tes frères, surtout Dimitri, m’ont rappelé pourquoi j’aime être fille unique, mais pour le reste c’était … agréable. Tout le monde est très gentil.

Elle-même en était étonnée. Elle avait cru que cette immersion se solderait par une forme d’échec et qu’elle n’aurait plus jamais envie de remettre les pieds chez les Carter. En réalité, le père de Maxwell, tout moldu qu’il était, se révélait charmant et sa mère plus mesurée que ce qu’elle avait craint. Et surtout, il y avait une forme de bonne humeur et de joie de vivre qui la fascinait. Une sorte de climat d’insouciance qu’elle ne connaissait pas et qu’elle enviait. Elle bougea doucement sa jambe, regardant les mouvements de l’eau en troubler la surface, sans réellement rien ajouter de plus. Qu’aurait-elle pu dire ? La vérité était qu’elle était jalouse de lui. Jalouse de la simplicité de sa vie et de sa liberté. Fatiguée de ses propres parents aussi. Un poids lui enserra la poitrine à cette pensée. Elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas continuer éternellement à les mener en bateau, tout comme elle ne pourrait pas éternellement se trouver à la croisée des chemins. Un jour, elle devrait bien prendre parti et afficher clairement ses opinions. S’en serait finie de cette liberté qu’elle chérissait tant. Elle serait coincée dans un monde ou dans l’autre, sans possibilité de retour et ça la terrifiait. Ce repas n’avait fait que lui rappeler qu’elle était trop douce pour son monde, pas assez adaptée pour celui de Maxwell. Et le pire était qu’elle ne pouvait même pas réellement se plaindre, elle avait choisi de venir au risque de se confronter à une réalité qu’elle ne pourrait jamais avoir, même si elle la désirait. Elle releva la tête et ses yeux se posèrent sur Maxwell. Il ne se rendait pas compte de sa chance. Il préférait mentir, s’inventer une vie et une personnalité plutôt que de profiter de la tolérance sans faille des siens. C’était évident qu’ils l’aimaient d’un amour inconditionnel. L’amour de ses parents à elle tenait à son adhésion à leurs idées. Mais était-ce encore de l’amour s’il était sous conditions ?

Consciente que ses pensées devenaient bien trop sombres pour une telle soirée, elle se laissa glisser dans l’eau. Un frisson la parcourut malgré la température de l’eau et elle se dépêcha de bouger un peu pour ne pas avoir froid. Le garçon choisit pile ce moment pour lui expliquer cette histoire de ballons. Elle lui lança un regard indigné et sentit le rouge lui monter aux joues à l’idée que tout le monde, en dehors d’Ethan, avait dû comprendre très clairement l’allusion. Le temps de reprendre une certaine contenance et sans doute pour éviter de l’étrangler, elle plongea la tête sous l’eau et ressortit devant le garçon, le visage fermé.

- Et tu trouves que c’est une bonne idée d’impliquer un gosse de onze ans en lui parlant de ballons ?

Elle soupira et s’accouda au bord de la piscine, ne sachant réellement que répondre sur le reste. Elle n’était pas assez bête et lui bien trop prévisible pour qu’il n’y ait aucune invitation dans ce geste. C’était tout le contexte autour qui lui laissait un goût amer. Après tout, il n’y avait que deux solutions et chacune était désagréable à sa manière. S’il avait envisagé qu’elle joue son rôle de petite-amie jusque dans son lit, alors qu’il savait parfaitement qu’elle était autant incapable de lui dire non que cela lui faisait du mal, c’était malsain. S’il voulait lui rappeler qu’il était libre de coucher avec la terre entière et qu’elle ne serait pas la dernière fille qu’il ramènerait chez ses parents, il était en mesure de le faire, mais c’était tout aussi indélicat et violent. Il n’y avait pas de bonne solution dans cette discussion et elle n’avait aucune envie de se disputer avec lui alors qu’elle ressentait toujours cette forme d’urgence à profiter de tous les instants qu’elle était capable de grappiller avant qu’on attende d’elle qu’elle se comporte en parfaite adulte de bonne famille. Il lui restait quoi, six mois encore à se dérober ? Elle se recomposa une expression neutre sur le visage, bien décidée à ce que Maxwell ne capte pas ses propres doutes. Il la connaissait assez pour les deviner s’il en avait envie. Mais il était trop égoïste pour le faire et elle pas assez désespérée pour les lui verbaliser. Alors elle se contenta de lui lancer avec un sourire indéfinissable

- C’est une proposition ou tu comptes ramener beaucoup de filles chez tes parents ? Je suis censée être ta petite-amie officielle.

Elle s’était rengorgée de ce titre, mais en cet instant rien ne lui paraissait plus ridicule. Il n’y avait aucun mérite à jouer un rôle, à être l’ersatz d’une vraie relation. Mais est-ce qu’elle n’avait pas à s’en contenter ? Dans son monde à elle, tout était faux après tout. Un peu plus ou un peu moins, de quoi se plaignait-elle ?

- Tu te rends compte que ton père soupçonnes quelque chose ?

Après l’avoir observé toute la soirée, elle en était certaine, dans cette famille, c’était le père qui savait le plus de choses. La seule question qu’elle se posait était de savoir pourquoi il ne les avait pas balancés. Sa bienveillance était étrange.

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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptySam 3 Avr - 11:31

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Maxwell comprenait totalement la fatigue de sa camarade. En tant que fille unique, elle n’avait surement pas l’habitude d’avoir autant de vie dans sa propre maison. Mais chez les Carter, c’était la base d’avoir du bruit partout. Tout le monde y était habitué. Et puis le poufsouffle était lui-même quelqu’un d’assez bruyant après tout. Mais maintenant que chacun vaquait à ses occupations, les deux adolescents allaient pouvoir profiter d’un peu de répit à la piscine intérieure : antre de bien être de la demeure familiale. La jeune fille lui confia que toute cette agitation lui avait rappelé pourquoi elle aimait être fille unique, en pointant un peu du doigt Dimitri et sa manie à vouloir faire chanter tout le monde à tout va. Mais elle lui confia tout de même qu’elle avait passé un agréable moment et que tout le monde était très gentil. La famille Carter pouvait être un peu trop … trop parfois, mais pour autant ils avaient tous un bon fond. Sa mère ne vivait que pour sa famille et elle mettait un point d’honneur à que chacun de ses enfants et son mari passent toujours un agréable moment, soient bien nourris, que leur linge soit propre … une vraie femme de maison. Les enfants n’étaient pas foncièrement méchants bien que très taquins … et le père de famille, lui, était toujours plus calme, sur la réserve, mais cela ne l’empêchait d’avoir une grande affection pour ses enfants, même s’il se plaçait toujours en retrait par rapport à sa femme.

Etrangement Maxwell était fortement rassuré par les paroles de Carla. Il ne savait pas réellement ce qu’il s’imaginait avant cette soirée. Que ce soit plus compliqué, plus fouillis ? Que ça se finisse en prise de tête ? Mais la bonne humeur avait été au rendez-vous pendant la plupart de la soirée, ce qui avait été très agréable pour tout le monde. Toute cette histoire était quand même bancale, puisque basé sur le mensonge que Carla était sa petite amie. Mais pourquoi donc Maxwell n’avait jamais pris la peine de rétablir la vérité ? Cela faisait quand même des mois et des mois, il avait eu le temps de voir sa famille maintes et maintes fois. Au lieu de dire tout simplement qu’ils avaient rompus, il avait continué sur son mensonge, et avait dû s’enfoncer un peu plus à chaque fois dans les mythos. Et maintenant que faire ? Sa mère n’allait surement jamais lui lâcher la grappe, n’est-ce pas ? Le garçon vira ses pensées de sa tête. De toute façon ce n’était encore pas ce soir qu’il allait dire la vérité, pas avec Carla à la maison de toute manière, autant continuer donc sur son mensonge et advienne que pourra.

Carla en revint à l’histoire de ballons. Il faut dire qu’elle n’avait pas compris la subtilité de la blague alors qu’ils étaient tous attablé pour diner. Ainsi Maxwell lui expliqua, sans jamais rien prendre au sérieux, comme à son habitude. Indigné, la jeune femme plongea dans la piscine avant de remonter à la surface.

– Ca va, il sait pas ce que c’est, y’a aucun mal de fait.

Répondit-il. Ce n’était guère étonnant qu’une fois de plus Maxwell trouve qu’il n’y avait pas de quoi stresser. Visiblement ce n’était pas son genre d’être sujet au stress de toute manière. Bon Ethan avait été un bouffon. Franchement il lui avait confié cette mission, mais ce n’était pas pour qu’il balance à table devant les parents … Visiblement il allait avoir besoin d’être beaucoup plus clair la prochaine fois pour être sûr que le dernier de la famille ne fasse pas de gaffes. Carla ne semblait pas très contente de toutes ces informations. Peut être n’avait-elle pas aimé qu’on puisse supposer qu’elle ait des rapports sexuels devant toute une famille qu’elle ne connaissait pas si bien que ça ? Evidemment que pour Maxwell, ce n’était pas grave, déjà parce que c’était naturel pour lui de ne pas se prendre la tête, mais aussi parce qu’il était un garçon donc qu’on fasse des blagues sur sa pseudo capacité à coucher avec quelqu’un ne le touchait pas le moins du monde.

Le garçon ne semblait pas réellement voir les doutes s’installaient dans l’esprit de Carla. Ne voyant cela que comme une vaste blague, il pensait possiblement qu’elle faisait de même. Pourtant c’était mal la connaître de croire qu’elle n’analysait pas chaque petit détail de cette soirée. Mais finalement elle lui offrit un sourire. Etrange. Avant de reprendre la parole.

– Je ramène personne chez mes parents, t’es une ouf. Puis maintenant que ma daronne t’a rencontré, j’crois qu’elle me buterait si j’osais ramener quelqu’un de toute façon.

Répondit-il avec un sourire. C’était censé être un compliment pour Carla, mais Maxwell n’était pas le plus adroit avec tout cela. Elle souleva le point que son père soupçonnait quelque chose. Peut être. Mais il ne savait pas tout, du moins c’était évidemment ce que pensait Max qui préférait croire que tout le monde était dans l’ignorance de tous ses mensonges.

– J’crois qu’il se doute que je suis pas puceau. Mais je pense qu’il croit grave que t’es ma meuf par contre. Fin’ j’crois. Après je sais pas tu vois il fait genre qu’il me croit, et je fais genre je crois qu’il sait rien. C’est un bon deal pour l’instant.

Mouais, un peu compliqué d’évaluer ses connaissances de cette manière.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptySam 3 Avr - 23:36

The night starts here



@Maxwell Carter

Carla ne comprenait pas pourquoi le garçon tenait tant à avoir son avis sur sa famille. Si c’était parce qu’il avait cru qu’elle lui rejouerait l’idéologie sang pure jusque chez lui, c’était bien mal la connaître. Et elle ne pensait pas honnêtement qu’il ait pu l’envisager, il n’aurait jamais pris le risque de l’emmener si cela avait été le cas. C’était donc que son opinion avait une certaine valeur. C’était incompréhensible. Elle était sa couverture pour sa vie débridée de l’école, pas une vraie petite amie. Peu importait qu’elle les aime ou les déteste, elle n’avait pas réellement vocation à revenir. Ni vocation à rester. Déprimant. Elle ne comprenait même pas pourquoi il continuait de maintenir son mensonge envers et contre tout. Elle ou une autre, quelle différence pour sa famille ? Il n’y avait pas de fiançailles arrangées, pas de tractation entre lignées. Il pouvait ramener une fille par soir s’il le souhaitait. Il avait le droit de vivre sa vie avec toute la liberté qu’on pouvait imaginer, alors pourquoi s’emprisonner dans cette vaste fumisterie ?

Sujet plus léger, il lui expliqua tout ce qu’elle n’avait pas compris à table et plonger la tête dans l’eau lui avait paru être la meilleure solution pour dissimuler ses joues cramoisies. Comme toujours, Maxwell ne voyait le mal nulle part, tant sur le fait d’y mêler son frère que d’annoncer publiquement qu’ils s’envoyaient en l’air. Que cela la gêne ou pas, il en faisait comme d’habitude bien peu cas. Et comme toujours, au lieu de se rebeller face à un ultime affront, elle laissa ses mots glisser. C’était une forme de changement dans leur relation. Avant, elle aurait réagi, maintenant, elle n’en voyait même plus l’utilité. C’était une résignation bien étrange d’accepter d’être le pantin de quelqu’un quand comme elle on courait derrière une forme de liberté. Mais elle avait d’autres batailles à mener et celle-ci était perdue d’avance. Le garçon lui répliqua qu’il ne ramenait personne chez ses parents et une joie malsaine s’empara d’elle. Dans tout le ridicule de cette situation, elle continuait d’être unique pour lui. La seule qu’il avait ramenée et donc désormais la seule qu’il pouvait inviter. Elle adorait cette impression qu’il était à elle qui l’envahit pendant une seconde. L’amour n’était pas la possessivité, mais elle ne savait pas aimer autrement. Elle le voulait rien qu’à elle et quand il laissait ressentir cette bouffée de contrôle, elle se faisait l’effet d’une personne addict à qui on donnait un rail de coke. Elle savait pertinemment que ce n’était pas intelligent, que la redescente serait plus cruelle mais le shoot de plaisir était trop fort. Alors elle lui sourit plus largement, avec sincérité cette fois et le gratifia d’une moue enjôleuse

- Si je suis la seule à pouvoir venir, il faudra que tu me ramènes.

Telle l’idiote qu’elle était, elle avait sauté dans le piège à pied joint en admettant vouloir revenir alors qu’elle aurait dû mettre un maximum de distance pour se protéger. Se promettre d’arrêter ses bêtises. Quand elle s’en rendit compte, il était trop tard pour faire marche arrière et elle se détestait pour avoir prononcé ces mots. Tant qu’elle lui laissait prise sur elle, il la gardait sous sa coupe. Et en même temps, est-ce qu’elle aurait pu faire autrement ? Elle était épuisée émotionnellement et elle n’arrivait pas à maintenir une carapace pour survivre à cette soirée. L’après-midi lui avait aspiré ses ressources pour la laisser dans un état étonnant de mélancolie. Tristesse de ce jeu de dupes, jalousie déplacée pour une famille qui n’était pas la sienne et qu’elle aurait dû détester, envie de lui tomber dans les bras, haine d’elle-même de ne jamais dévier de ce dernier objectif, fatigue de la soirée … C’était trop pour elle. Elle n’était pas habituée à ce genre de cocktail détonnant. Ou pour être exacte, elle ne les ressentait bien souvent qu’avec lui. Elle se contenta d’hausser un sourcil à la remarque sur son père. Elle avait eu la sensation qu’il se doutait de bien plus, mais elle n’était pas capable de le prouver. Et elle était bien consciente que si elle avait raison et que s’il n’avait rien dit, c’était aussi pour ne pas la mettre mal à l’aise. Alors sourire factice sur les lèvres et envie d’arrêter de se sentir aussi anormalement sombre, elle se hissa hors de la piscine et s’approcha de Maxwell, l’air charmeur

- Max ?

Le garçon lui lança un regard interrogateur tandis qu’elle s’approcher de lui mais ne s’enfuit pas, certainement curieux de voir ce qu’elle allait faire ou dire. Grave erreur. Sans attendre qu’il puisse se débattre, elle le poussa à l’eau sans être forme de procès, le regard amusé et attendit qu’il émerge à la surface pour lui lancer

- Une soirée piscine si tu ne te baignes pas n’a aucun intérêt

Moue faussement innocente, elle était en réalité assez fière de son coup. Et cela lui permettait aussi de gagner de précieuses secondes pour se reprendre de ses pensées bêtement affligées. Il fallait croire que le contrecoup était plus fort chez elle que chez lui.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyDim 4 Avr - 11:42

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Ramener d’autres filles à la maison ? Ce n’était surement pas une option. Maxwell n’avait jamais prévu par le passé de ramener des meufs chez lui de toute manière. Déjà parce qu’il n’habitait pas tout prêt de Londres, mais surtout parce que sa vie au château ne ressemblait pas vraiment à sa vie à la maison. Pour ses parents il était censé être un jeune homme assez prude sans aucunes expériences sexuelles, donc clairement pas l’homme à femme dont il était si fier d’être à l’école. Sa mère aurait d’ailleurs surement une syncope si elle voyait des filles différentes défiler dans la demeure. Donc Carla n’avait aucune inquiétude à se faire sur le fait qu’il n’y en aurait surement pas d’autres après elle. Evidemment, il se doutait que cela n’avait pas exactement la même signification pour elle que pour lui. Eternel indécis, il n’arrivait clairement jamais à se positionner sur sa relation avec la serpentard. Et pourtant ce n’était pas les attentions venant de celle-ci qui manquait. Encore aujourd’hui, elle l’avait accompagné dans l’un des moments les plus compliqué de son existence, répondant présente lorsqu’il était en train de tout lâcher. Et évidemment que cela signifiait beaucoup pour le poufsouffle. Mais celui-ci ne savait pas du tout comment gérer ce rapprochement un peu plus intense dans son intimité. N’était-ce pas aussi un peu pour ça qu’il avait mit toute cette après-midi de côté en passant le pas de la porte, continuant inlassablement à agir comme si rien n’avait existé. Ce n’était ni bon pour lui, ni pour Carla, et pourtant il ne savait pas comment gérer cette situation autrement. La jeune femme lui fit remarquer que si elle était la seule à pouvoir venir, il faudrait que celui-ci la ramène à nouveau. Conclusion logique en soit. Il est vrai que Maxwell était un peu surpris par la capacité d’adaptation de la jeune femme. Jamais évidemment il n’aurait imaginé qu’elle ne soit pas bien accueillie ou qu’elle n’essaie pas elle-même de s’intégrer, mais son monde était loin d’être le sien. Et pourtant elle avait réussi à y naviguer plutôt bien, en appréciant même l’expérience. Le garçon lui offrit un sourire, plutôt amusé par sa réflexion. Il savait que maintenant que sa mère avait reçu officiellement sa fausse petite amie à la maison, il y avait beaucoup de chances pour qu’elle le presse pour qu’il l’invite à nouveau. Mais ça, c’était évidemment un problème pour un autre jour. Maxwell voulait simplement profiter du calme de cette soirée auprès de la piscine.

La demoiselle sortit de la piscine pour se rapprocher de lui, comme si elle avait quelque chose à lui demander. Le garçon releva la tête, l’interrogeant du regard pour l’encourager à continuer. Et l’instant d’après il se retrouvait dans les profondeurs de l’eau, ayant été poussé par la demoiselle. Il émergea à nouveau à la surface et vit sa camarade le sourire aux lèvres, satisfaite d’elle-même lui faisant remarquer que sans baignade, une soirée piscine n’avait aucun intérêt. Certes, elle n’avait pas tord. Pas vexé pour un sou, le jeune homme avait une moue amusé, posant son regard sur Carla, en maillot de bien. Enfin maillot de bain … plutôt sous-vêtements pour le coup. Toujours aussi bien foutu, il fallait le reconnaître. Et finalement le poufsouffle se hissa hors de la piscine avec un petit sourire malicieux sur le coin des lèvres. Sans qu’elle ne puisse réellement comprendre ce qui était en train de se passer, il attrapa Carla et sauta avec elle dans la piscine, lui faisant goûter donc sa propre médecine. Arrivé sous l’eau il la lâcha pour que tous les deux puissent remonter à la surface.

– Tu as complètement raison, rien ne vaut un petit bain de minuit n’est-ce pas ?

Répondit-il finalement avec un grand sourire sur les lèvres. Lui aussi était plutôt fier maintenant. Il faut dire qu’il l’avait un peu prise par surprise. Cela faisait du bien de décompresser, il faut dire que la journée avait été très longue et riche en rebondissements. Comment s’imaginer que quelques heures plus tôt, ils étaient en train de menacer des moldus. Heureusement sa mère n’avait rien remarqué, mais maintenant qu’il était en sous-vêtements, on remarquait que les traces sur son cou étaient bel et bien marquées. Si Maxwell voulait faire comme si cette après-midi n’avait jamais existé, les traces étaient bien là pour rappeler l’aventure qu’ils avaient tous les deux vécus.

Il s’approcha un peu plus de la jeune fille, supprimant les quelques mètres qui les séparaient, entrant clairement dans son espace personnel. Plus que quelques centimètres entre les deux visages séparaient leurs lèvres … la pièce était devenue bien calme en l’espace de quelques secondes, comme pour illustrer cette tension entre les deux adolescents.

– T’en as envie ?

Murmura-t-il à son oreille.



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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyLun 5 Avr - 17:00

The night starts here



@Maxwell Carter

Loin de s’offusquer de ce qu’elle venait de faire, Maxwell émergea de l’eau et se contenta de la détailler d’un air appréciateur qui déclencha chez elle une vague de plaisir. Elle n’était pas gênée qu’il la dévore du regard, bien au contraire. Plus il semblait la trouver jolie, plus son orgueil se rengorgeait. Tellement que quand elle le vit se hisser hors de l’eau, elle n’eut pas l’intelligence de fuir, pas plus qu’il ne lui en laissa le temps avant de la mettre à la flotte en sautant avec elle. Donnant un coup de talon dans le fond de la piscine, elle remonta d’un mouvement, les cheveux plaqués sur sa tête et un rire la secoua. Elle l’avait mis à l’eau, il lui avait fait goûter un peu de sa propre médecine, c’était honnête.

- Tricheur, c’était mon rôle de te mettre à l’eau !

Carla n’esquissa pas un geste en le voyant s’approcher d’elle. Elle aurait pu tenter de se dérober, elle ne l’aurait certes pas semé dans la piscine, mais il aurait compris le message en ne tentant plus d’envahir son espace. Mais elle l’observa avancer, ses prunelles vertes posées sur lui, une lueur interrogative dans le regard. A chaque centimètre qu’il franchissait, ce bain de minuit se transformait en quelque chose d’ambigu. Malgré l’eau qui les séparait, elle avait presque l’impression de sentir la chaleur de sa peau la réchauffer. Il se pencha vers elle et elle ne bougea plus, retenant sa respiration. Allait-il l’embrasser ? Ses lèvres étaient si proches. Et elle en avait tellement envie. Mais son souffle caressa seulement sa peau jusqu’à ce qu’il se penche à son oreille lui murmurer quelques mots.

Elle continua de le fixer à travers ses cils, étonnée par sa question. Si elle avait changé pour une attitude plus résignée, il avait également évolué. Avant, il l’aurait sans doute embrassée avant de réfléchir à lui poser ce genre de question. Ce n’était pas qu’il tenait à passer outre son consentement, il ne l’avait jamais forcée à rien, mais il la savait assez acquise pour ne pas ressentir le besoin de le verbaliser. Ce soir, il lui laissait pourtant le choix. Doutait-il de sa réponse ou avait-il la gentillesse de prétendre lui redonner un peu de contrôle sur une situation sur laquelle elle n’en avait aucune ? Mais c’était gentil de sa part. Attentionné. Et elle appréciait. « T’en as envie ? ». Quelle drôle de question d’ailleurs. Il était impossible qu’il ne sente pas la tension entre eux, la manière dont l’atmosphère avait subtilement changé quand il s’était approché, comme une variation de l’air. Elle en mourrait d’envie. Elle n’avait attendu que ce moment dans cette soirée, où la mascarade prendrait suffisamment vie pour quelques heures, assez pour qu’elle prétende elle-même y croire. La réelle question était de savoir si cela était raisonnable. Un baiser en entraînerait un autre et cela se finirait dans sa chambre, elle le savait. Tout comme elle était consciente qu’elle s’en voudrait d’accepter et qu’elle se détesterait de louper une telle occasion. Mais d’une certaine manière, les jeux étaient déjà faits. Si elle avait été sensée ou si elle avait souhaité l’être, elle n’aurait jamais accepté cette invitation. Elle aurait fui. Sa simple présence était une acceptation tacite. Et lui était là, parfait dans le rôle qu’elle lui avait assigné, celui de causer sa perte tout autant qu’il lui donnait l’impression de se sentir un peu plus vivante

- Toujours.

Elle avait articulé ce mot presque lentement, comme si elle avait soigneusement pesé avant de l’admettre. Elle frémissait d’impatience des conséquences de son aveu autant qu’elle les craignait. La peur de souffrir, le besoin viscéral de le retrouver. Sa mélancolie lui souffla avec cynisme qu’elle ou une autre, c’était bien la même chose et qu’elle était idiote d’accepter. Elle n’allait que réussir à ébrécher un peu plus l’image qu’elle avait d’elle sans rien y gagner. Mais ce fut impulsivité qui l’emporta, comme souvent, lui murmurant comme une litanie qu’il ne lui restait que quelques mois à Poudlard avec lui, quelques mois de liberté et qu’elle devait profiter de chaque seconde sans réfléchir. S’il tenait vraiment à faire semblant, elle voulait qu’il maintienne l’illusion avec elle aussi. Qu’il lui fasse croire pour ce soir qu’il l’aimait comme on aime une fille que l’on ramène à ses parents. Ce fut cette partie d’elle qui gagna et elle fit glisser un pouce sur la lèvre inférieure du garçon pour l’effleurer avant de passer une main sur sa nuque. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’atteindre et posa ses lèvres sur les siennes. Il l’attira à lui tandis que ses bras se refermaient un peu plus autour de son cou, comme pour le dissuader de mettre fin à ce baiser. Ses lèvres avaient le goût du chlore et les gouttes d’eau qui glissaient le long de ses cheveux roulaient sur sa peau comme de légères caresses. Avec lui toute baignade avait toujours pour vocation de dériver en quelque chose de moins innocent. Il fallait croire que lui-même cherchait à éviter de réfléchir puisque leur baiser fut tout sauf doux. Il y avait une impatience qu’aucun d’eux ne cherchaient à dissimuler. Il n’y en avait pas besoin quelque part, la fin de cette soirée était écrite depuis qu’il l’avait embrassée dans l’après-midi. Ce n’était que le point d’orgue de leur étrange journée.

Quand elle se détacha assez de lui pour reprendre son souffle mais pas assez pour que leur peau ne soit plus en contact, elle mourait d’envie d’en réclamer plus. Ses lèvres anesthésiaient ses sombres pensées et l’apaisaient. La tension de la journée ne semblait plus être qu’un lointain souvenir. Les bras toujours autour de son cou, elle lui réclama à voix basse

- Je ne veux pas penser ce soir.

Reddition sans condition. Depuis qu’ils étaient près de la piscine, elle luttait pour ne pas analyser chaque événement sous le prisme de l’étrange nostalgie qui l’étreignait. Force était de constater que la seule chose qui avait réussi à arrêter cette spirale désagréable était ce baiser. Elle n’aurait pas mille occasions de passer de soirée aussi douce, dans un environnement aussi sain, alors elle prenait tout ce qui pouvait fonctionner pour en profiter. Et il était sa meilleure solution.

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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 6 Avr - 12:49

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Désormais tous les deux dans la piscine, Carla et Maxwell profitaient enfin d’un instant de répit, loin de tout le remue-ménage du salon. Ici, ils n’avaient plus vraiment besoin de jouer la comédie, de faire comme s’ils étaient le parfait petit couple et filaient le parfait amour depuis plus d’un an et demi. Bien qu’il ait lui-même choisi cette situation, le poufsouffle semblait être bien plus à l’aise et détendu maintenant qu’il n’était plus sous les yeux de sa mère et du reste de sa famille. Ses mensonges commençaient à être pesants dans la vie de tous les jours, et il se rendait bien compte que maintenant qu’il avait ‘officiellement’ présenté la jeune fille à sa famille, cela ne risquait pas de s’arranger. Ses parents s’étaient rencontrés quelques temps après la fin des études de sa mère à Poudlard, et ils s’étaient très vite mariés et avaient eu leur premier enfant. Alors combien de temps donc, sa daronne, allait le laisser tranquille avec les histoires de mariage ? Déjà il avait de la chance de ne pas être un sang-pur sinon il aurait surement déjà été poussé à se fiancer. Mais même s’il venait d’une famille de sang-mêlé, il avait déjà remarqué à plusieurs reprises que sa mère s’empêchait un peu de poser des questions sur le sérieux de cette relation au long terme. Pour le moment, il avait plutôt bien réussi à esquiver la question, en espérant qu’elle ne revienne pas à la charge trop tôt. Pouvait-il continuer comme cela pendant longtemps ? A mentir sur la vraie nature de sa relation avec Carla ? Déjà c’était un miracle que personne n’ait encore découvert le poteau rose, sachant que Dimitri était au courant de la supercherie, et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’Ethan ne l’apprenne également. Le dernier de la famille était encore petit mais il allait désormais à l’école de sorcellerie, il suffisait simplement que l’information remonte à ses oreilles maintenant … Même si Maxwell avait eu de la chance pour le moment, il ne se faisait pas trop d’illusions.

Mais pour le moment, il était inutile de se perdre dans des pensées qui portaient sur les possibilités de l’avenir. Ce n’était pas ici et ce soir, dans la piscine de la demeure familiale qu’il changerait quoi que ce soit. Il était remonté à la surface, un sourire malicieux placardé sur ses lèvres, alors qu’il avait réussi lui aussi à la jeter dans l’eau sans le moindre remord. Carla remonta à la surface, lui reprochant gentiment de lui avoir piqué son rôle. L’atmosphère changea très rapidement, passant des rires à quelque chose de plus intime. Maxwell s’approcha un peu plus de la jeune fille, réduisant les quelques mètres qui les séparaient. Ses cheveux trempés dégoulinaient doucement sur son visage. Il s’approcha un peu plus ne laissant plus que quelques centimètres en leur visage. Mais au lieu de céder à la tentation, il laissa échapper quelques mots dans le creux de son oreille, lui laissant le choix de la tournure des évènements. Un peu surprise, peut être, mais elle répondit finalement assez rapidement. Et elle supprima le petit espace qui les séparait pour attraper ses lèvres, abandonnant très vite la douceur de cet acte pour un baiser plus sauvage, plus captivant. La tension qui existait entre les deux adolescents était intense. A un point que quiconque aurait pu entrer dans cette pièce à cet instant que le jeune homme ne l’aurait pas remarqué. Les images se succédaient dans sa tête, lui offrant des perspectives de fin de soirée plus alléchantes que jamais. Comment résister alors que son corps tout entier la désirer.

Et quand elle se détacha de lui pour stopper ce baiser, le garçon eut une impression d’inachevé, comme s’il avait désiré que ce moment ne s’arrête pas. Mais le fait qu’elle ne se détache pas vraiment de lui le rassura sur le fait qu’elle ne regrettait peut être pas déjà son acte. Elle lui murmura que ce soit elle ne voulait pas penser … Et bien ils étaient donc sur la même longueur d’onde. Peut être la journée avait-elle était trop intense, mais lui non plus n’avait nullement l’intention de repartir dans une soirée trop sérieuse, trop intense émotionnellement parlant, et retrouver Carla intimement semblait être la seule chose qu’il désirait grandement à ce moment précis. Que sa famille ne soit qu’à quelques mètres d’ici, sous le même toit, ne semblait ni le déranger ni lui traverser l’esprit.

– Alors évitons de penser.

Laissa-t-il échapper avant d’attraper à nouveau ses lèvres : un mélange de passion sauvage. Sa main dans sa nuque descendit doucement dans son dos ne laissant que peu de chance au peu textile qu’elle portait de survivre. C’était étrange et en même temps difficile d’expliquer cette attraction qui était sans cesse présente, comme l’impossibilité pour Maxwell de totalement se détacher de l’adolescente tant physiquement aujourd’hui, qu’émotionnellement. Comme envouté, il la fit reculer un peu contre le mur de la piscine. Cette expérience avait quelque chose d’excitant … comme une réelle symbiose de deux corps qui se retrouvent comme s’ils ne s’étaient jamais réellement quitter.

– Je crois que j’ai un peu oublié ton talent de siphonnage, tu crois que j’ai le droit à un petit rappel ?

Ou l’art de tout gâcher made in Maxwell Carter.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMar 6 Avr - 17:44

The night starts here



@Maxwell Carter

Quand elle mit fin au baiser, plus pour reprendre son souffle que par envie de s’éloigner de lui, la part pessimiste de son caractère reprit aussitôt le dessus pour continuer à lui murmurer ses craintes. Elle pouvait bien se croire spéciale à terminer dans son lit à la fin de cette journée ô combien particulière, elle n’était rien de plus que la énième fille qui l’embrassait. Cette question, il avait dû la prononcer des dizaines de fois et elle ne doutait pas que toutes ses partenaires avaient été aussi emballées qu’elle. Elle était bien naïve de se penser spéciale. Mais avant que ses doutes n’empoisonnent réellement ses pensées, il lui confirma qu’il ne voulait pas non plus réfléchir avant de s’emparer à nouveau de ses lèvres. Et à partir de ce moment, elle oublia pourquoi elle avait eu peur une seconde avant. Il y avait trop d’envie pour son baiser pour qu’elle n’y réponde pas, trop d’urgence pour avoir encore le loisir de penser à autre chose que le désir qu’elle ressentait. Elle se fichait bien de tout finalement, elle voulait juste plus de sensations, plus de baisers, plus de caresses … Ses doigts glissèrent sur sa peau, traçant comme une ligne brûlante sur son épiderme et son souffle s’accéléra par anticipation. Elle se colla un peu plus à lui pour lui permettre d’accéder plus facilement au fermoir de son haut. Puis il parla. Et leurs gestes s’interrompirent.

- Sipho…

L’air interloqué qu’elle arborait se transforma brusquement en une expression profondément consternée. S’il était possible de se demander comment chaque baignade pouvait à ce point dériver, la vraie question était également de savoir comment le garçon arrivait systématiquement à se montrer aussi vulgaire. Pourtant elle savait très bien qu’il ne l’était pas tout le temps mais il était capable de se montrer beauf dans des moments totalement improbables. Elle ne comprenait juste pas pourquoi il se sentait obligé de maintenir ce rôle avec elle. Ils avaient dépassé cela depuis longtemps, tout comme elle n’était absolument plus dans la retenue avec lui. Si elle avait dû ne considérer que ses remarques de gros lourds, elle ne serait pas là. Ce n’était pas cela qu’elle aimait chez lui. Alors qu’elle le fusillait du regard, il lança un sourire à moitié fier de lui, à moitié angélique et elle commença à rire sans pouvoir s’en empêcher.

- Sérieusement Carter ? C’est comme ça que tu parles aux filles ?

Son regard malicieux lui indiquait que si elle râlait, c’était plus pour la forme que dans l’idée d’interrompre le moment. Bien au contraire, elle se débarrassa sans autre forme de procès de son soutien-gorge qu’il venait de dégrafer pour le déposer sur le rebord de la piscine. Maxwell se rapprocha d’elle jusqu’à ce que son dos heurte le mur qui lui parut bien froid en comparaison de la chaleur de sa peau. Cela ne la gêna absolument pas de se retrouver ainsi coincée entre la paroi de la piscine et lui. Au contraire, tout ce qui les obligeait à laisser le moins de distance possible entre leur peau était bienvenu. Elle avait peut-être hésité quelques secondes avant d’accepter, mais maintenant qu’elle avait pris sa décision de s’accorder une soirée de liberté à faire absolument n’importe quoi, elle ne voyait pas l’intérêt de perdre de temps. Des nuits avec lui où elle pouvait avoir l’audace de croire qu’elle était sa petite-amie, elle n’en aurait pas des centaines avant la fin de l’année, alors elle tenait à profiter de chaque seconde. Avec une absence de pudeur assumée, elle donna une légère impulsion de ses pieds pour avoir l’élan suffisant dans l’eau pour enrouler ses jambes autour de la taille du garçon et réduire à néant le peu de distance qu’il existait encore entre leurs corps. Collée à lui, bras autour de son coup, elle lui murmura à l’oreille d’un ton enjôleur

- Max, occupe ta bouche comme tu veux, mais tais-toi. Et je te rafraichis la mémoire.

Le moindre contact avait beau être délicieux et lui faire tourner la tête, elle ne l’avait pas encore assez perdue pour oublier qu’elle était en plein milieu de la maison du garçon, dans une zone facilement accessible à tous et que leur position était déjà largement suffisamment compromettante comme cela. Il était certain que si elle voulait laisser un souvenir impérissable à sa fausse belle-famille, se faire surprendre à moitié nue dans leur piscine avec leur fils était une brillante idée. Si elle voulait conserver un semblant de dignité – ce qui n’était clairement pas évident étant donné l’absence totale de retenue dont elle faisait preuve jusque là – ils avaient tout intérêt à regagner des lieux un peu plus privés. Est-ce que la porte de sa chambre avait un verrou ? Elle avait envie de penser que oui. Ou pour être exacte, elle préférait penser qu’aucun membre de la famille de Maxwell tenant un tant soit peu à ses rétines ne tenteraient d’ouvrir la porte cette nuit. Après tout avec les révélations fracassantes du dîner, il était assez clair qu’ils ne comptaient pas jouer aux échecs. De toute façon, si elle voulait tenir la promesse qu’elle venait de faire, elle avait besoin d’un milieu un tout petit peu moins aquatique, histoire de pouvoir continuer à respirer.

- Chambre ?

Elle ne fit aucun effort pour former une phrase convenable. De toute façon, elle n’en avait plus les capacités intellectuelles. Et comme il était hors de question qu’elle traverse cette maison comme si rien ne venait de se produire, elle ne pouvait que quémander qu’il les fasse transplaner. Et qu’ils puissent passer aux choses sérieuses. Prise par ces considérations, elle ne se rendit même pas compte qu’ils laissaient un maximum d’indices totalement décadents derrière eux. Comme les trois quarts de leurs vêtements …

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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMer 7 Avr - 20:08

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L’atmosphère avait désormais monté de quelques degrés alors que les adolescents s’étaient rapprochés. Si l’eau était d’ordinaire chauffé, la température était encore plus haute vu la tension entre Carla et Maxwell. Maintenant que la jeune fille lui avait donné son approbation, lui révélant qu’elle était sur la même longueur que lui, plus rien ne pouvait désormais l’arrêter. Evidemment, si elle avait décidé qu’elle ne voulait pas plus qu’une soirée tranquille, il aurait respecté son choix, mais c’était encore mieux qu’elle veuille elle aussi de ce rapprochement. Accro du contrôle, Maxwell repris rapidement les choses en main, poussant la jeune femme contre le mûr de la piscine pour l’embrasser de manière sauvage. Elle était magnifique ce soir, et l’eau qui perlait sur son visage ne la rendait que plus belle. Sa main descendit dans son dos, avec l’idée bien ancrée de faire disparaître les vêtements superflus. Les images commençaient déjà à dévaler dans son esprit, ses fantasmes prenaient peu à peu contrôle de ses pensées. Et en même temps comment lui en vouloir, devant un tel spectacle. Il laissa d’ailleurs échapper l’une de ses envies peut être un peu crument selon Carla, assez soft selon lui. Il avait ce sourire sur ces lèvres qui ne le quittait pas, celui d’un gamin plutôt fier de lui, prêt à passer un super moment. L’alliance des mots et de son regard fit visiblement rire sa camarade qui ne pût visiblement pas garder son sérieux dans cette situation. Alors c’était donc comme ça qu’il parlait aux filles, se demandait-elle ? Il ne commenta pas, et pourtant non il ne parlait pas comme ça aux autres filles, il laissait surement sortir des mots plus forts, un langage pire. Il laissa ses lèvres glisser dans son cou lui arrachant un frisson. Il connaissait plutôt bien Carla maintenant, et aimait à croire qu’il savait exactement quoi faire pour lui donner quelques sensations. Et elle se rapprocha un peu plus en mettant ses jambes autour de sa taille, lui offrant par la même occasion une parfaite vue sur sa poitrine, désormais dépourvu de tout tissus. Elle lui demanda clairement de fermer sa grande bouche s’il voulait qu’elle lui rafraichisse la mémoire. Si ça eut comme conséquence de le faire pouffer de rire, il s’exécuta tout de même, préférant clairement une gâterie plutôt que de continuer à dire des stupidités encore et encore. Alors pour une fois, il lui laissa prendre le contrôle de la situation, la laissant guider. Mais il allait trop vite en besogne. Si lui, ça ne le dérangeait pas du tout d’être dans la piscine à la possible vue de tous, ce n’était pas le cas de Carla qui lui proposa de regagner la chambre. L’idée n’était pas stupide finalement, il ne pouvait pas lui enlever. Le garçon eut un petit sourire. Et les adolescents finirent par quitter la piscine. Maxwell attrapa une serviette et en fila une à Carla pour ne pas traverser la moitié de la maison nu. Et surtout une serviette n’était peut être pas stupide pour cacher un peu le plaisir que Maxwell avait d’être avec Carla, au cas où un membre de la famille Carter soit en train de trainer dans les couloirs.

La nuit avait été fortement rythmée. Si les deux jeunes ne s’étaient surement pas couchés très tôt. Ils étaient finalement tombés de fatigue et s’étaient endormis dans le lit de Maxwell. Et au vu des respirations régulières qui se laissaient entendre dans la chambre, ils dormaient encore à poing fermé, voilà pourquoi le réveil allait surement être beaucoup plus dur qu’il ne se l’imaginait. En effet, ni l’un ni l’autre n’avait visiblement été réveillé par le bruit d’une poignée qui tourne, tant cela était fait dans le calme. Mais très vite la porte s’ouvrit pour laissait apparaître le dernier de la famille. Il avait l’habitude de venir réveiller son frère le matin. C’était son petit rituel. Et s’il le faisait de manière délicate, il savait que Maxwell le laisserait jouer avec sa playstation. Mais étrangement, il ne s’attendait surement pas à voir le garçon avec une Carla dont la tête était posée sur son torse.

- MAMAN.

Cria-t-il. Tellement fort que Maxwell fut un bond dans son lit. Il n’avait pas mal dormi mais définitivement pas assez. Et clairement il n’était pas préparé mentalement à se faire réveiller par les hurlements de son petit frère.

– Dégage de là.

Balança-t-il tout en accompagnant la parole du geste avec un coussin qui arrive dans la tête du petit frère. Celui-ci se précipita pour refermer la porte et courir en bas … surement pour retrouver la daronne. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas que son frère le réveille … mais il était encore un peu trop tôt, et surtout, lui n’avait absolument aucunes fringues sur lui à part la couette donc bon. Quant à Carla, elle portait son tee-shirt mais pas grand-chose de plus pour le coup.

– Elle va débarquer …

Grommela le jeune homme qui avait clairement un peu de mal à se réveiller. Certes il était toujours actif dans la journée, mais le réveil c’était vraiment une autre histoire. Qu’est-ce qu’il aurait aimé rester encore quelques heures dans son lit avec la jeune fille. Surtout que c’était plutôt sympa d’avoir la chaleur de son corps contre le sien.

– On ferme à clé et on reste enfermé dans la piaule toute la journée ?

Laissa-t-il échapper de sa voix mal réveillé, alors qu’il n’avait même pas daigné ouvrir les yeux ou bouger de sa position. Il laissa pourtant sa main glisser dans le dos de la jeune fille comme pour la garder encore un peu près de lui.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMer 7 Avr - 21:38

The night starts here



@Maxwell Carter

Ce fut une lumière discrète filtrant à travers les rideaux qui lui fit ouvrir un œil paresseux, avant que cette information ne l’étonne. Elle n’était jamais réveillée par un rayon de soleil sur sa joue, les volets de sa chambre lui garantissait une obscurité complète. Cette pensée restait à la lisière de sa conscience, tel un constat déplaisant, tandis qu’elle tentait désespérément de se rendormir. Elle ressentait une sensation de bien-être et de chaleur, de détente absolue qu’elle souhaitait à tout prix préserver encore un peu. Cela faisait des lustres qu’elle ne s’était pas sentie aussi reposée et aussi apaisée. Son sommeil était particulièrement perturbé depuis l’échec du rituel de magie noire. Les premiers temps, elle avait enchaîné les insomnies monstrueuses, comme si son corps assimilait le sommeil à une forme de mort. Il lui avait fallu un mois pour passer outre, mais ses nuits étaient souvent hachées et son sommeil nerveux. Allongée sur le ventre, elle bougea légèrement et les draps frôlèrent sa peau tandis que son tee-shirt lui remonta légèrement sur le ventre. Ce fut le tissu sur son épiderme qui acheva de la tirer de son état de somnolence. Elle se figea. Elle ne dormait jamais vêtue d’un unique tee-shirt. Elle ouvrit brusquement les yeux, presque paniquée et le décor qui s’étendit sous ses yeux acheva de la perturber. Elle ne connaissait pas cette pièce. Ce n’était pas sa chambre. Ce n’était pas sa maison. La pièce devant elle était bien plus chaleureuse, plus en désordre aussi. Les vêtements qu’elle voyait devant elle était tout sauf féminins et son esprit continua à tourner dans le vide. Elle n’était pas du matin. Se redressant légèrement, sa jambe frôla une autre personne, qu’elle identifia comme étant la source de la chaleur délicieuse qui l'enveloppait depuis son réveil. Elle n’avait jamais dormi avec qui que ce soit. Elle tourna la tête et se retrouva nez à nez avec un Maxwell endormi. Ses yeux s’écarquillèrent et le brouillard de son esprit finit par se dissiper. Elle était dans sa chambre. Elle avait passé la nuit là. Ou pour être exacte, ils avaient passé la nuit ensemble. Les souvenirs lui tirèrent autant un sourire rêveur qu’un voile rosé colora ses joues. Idiote qu’elle était d’avoir oublié une nuit aussi agréable.

Son agitation dut déranger le garçon qui afficha une moue boudeuse dans son sommeil. Son bras s’enroula autour d’elle, comme pour l’empêcher de bouger et il marmonna de manière presque indistincte.


- Dors.

Son bras contre elle, elle se sentit étrangement vulnérable. Il était simple de faire mine que rien n’existait entre eux quand leurs seuls souvenirs étaient une relation passée et une soirée alcoolisée ensemble. La situation était bien différente aujourd’hui. Il n’y avait pas d’alcool pour justifier sa présence, ni même pour expliquer qu’il l’invite et qu’ils couchent ensemble. Aucune excuse derrière laquelle se cacher pour justifier la forme de proximité qui était en train de se créer. Au début de leur relation, elle avait cru que coucher avec lui était ce qu’il pouvait y avoir de plus intime. En vieillissant, elle commençait à revenir sur cette opinion. Lui dire qu’elle aimait, jouer sa petite amie, dormir avec lui … Tout ce qui l’obligeait à dévoiler sa personnalité et ses sentiments plutôt que sa peau nue était bien plus privé que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Mais puisqu’il la voulait immobile, elle s’exécuta et s’allongea sur son torse. Son souffle régulier la berça jusqu’à ce qu’elle se rendorme, rassurée par le profond sentiment de sécurité qu’elle ressentait.

Difficile de dire si elle avait gagné ainsi quelques minutes ou plusieurs heures de sommeil, mais son réveil suivant fut bien moins agréable. Alors qu’elle était en train de faire des rêves absolument délicieux, un cri aussi aigu et certainement dangereux que celui d’une mandragore la tira brutalement de ses rêves. A moins que ce ne soit le fait que l’être humain qui lui servait de matelas venait de bouger vivement pour envoyer un coussin sur l’empêcheur de tourner en rond. Elle gémit et enfouit son visage dans le cou du garçon

- Trop tôt. Encore sommeil.

Carla n’avait jamais été du matin. La tirer du lit était un parcours du combattant, arriver à la faire réfléchir sans petit déjeuner relevait du miracle. Elle détestait qu’on tente de communiquer avec elle dans ses moments là et la seule chose qui contenait son agacement était la main de Maxwell qui la maintenant contre lui, préservant son cocon de bonheur.

- Ok. Ferme la porte.

Elle marmonna cela avant que les paroles précédentes de Maxwell ne fasse leur chemin dans son esprit et qu’elle se réveille pour de bon.

- Comment ça débarquer ?

Elle se redressa brusquement et balaya la pièce des yeux à la recherche de ses vêtements quand l’horreur de la situation commença à lui apparaître de plus en plus clairement. Elle demanda au garçon d’une voix blanche

- Max …. Où sont mes fringues ? On les a laissés à la piscine ?

Oh elle voulait mourir. De honte. Et de préférence avant que la mère de Maxwell n’arrive.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMer 7 Avr - 22:10

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C’était tellement dur de se faire sortir d’un sommeil aussi agréable d’une manière aussi peu douce. Dans un sens, il aurait dû s’y attendre. Il vivait ici depuis des années, et connaissait sa famille comme étant très peu discrète, même le matin. Pourtant cette soirée, et cette nuit qu’il avait passé avec Carla lui avait donné l’impression d’être loin de toute cette folie pendant quelques heures. Et maintenant qu’il était dans son lit, avec la chaleur de la jeune fille contre sa peau, il n’avait pas la moindre envie de s’en tirer. Il aurait aimé faire une grasse matinée, se réveiller doucement alors que le soleil le tire de son sommeil, profiter un peu plus de cette proximité. Etrange pour lui de se l’avouer, mais simplement être allongé contre elle, apaisé, était très agréable. Trop d’ailleurs. Et le réveil d’Ethan n’en fut que plus dur. Cet idiot qui se ramène sans frapper alors qu’il a de la compagnie. Et en soit comment lui en vouloir alors que d’habitude, on ne lui demande jamais de faire preuve de bon sens à toquer à la porte. Alors il avait fait comme à son habitude, ignorait un peu bêtement sur quelle scène il allait tomber. Le garçon lui lança un coussin en guise de réponse pour bien lui faire comprendre que sa présence n’était pas la bienvenue. Maxwell était clairement encore dans les vapes, ayant du mal à se soustraire de ce sommeil si agréable. Carla non plus ne semblait pas avoir envie de s’extirper des draps ou de ses bras. Elle grommelait quelques paroles presque incompréhensibles, ne comprenant sans doute pas les cris, et la soudaine agitation du garçon. Mais il se rallongea bien vite, trop peu pressé de reprendre le court de la vie réelle, prêt à tout pour conserver ce moment d’intimité encore un peu plus longtemps. Elle lui demanda de fermer la porte. Et bien sûr au lieu de quitter le lit tout chaud, il chercha juste sa baguette sur sa table de chevet. D’un mouvement la porte se claqua. Et il pensait que c’était le bon moment pour retrouver les bras de Morphée et de se repositionner un peu plus proche de la jeune femme.

Malheureusement pour lui, ça n’allait surement pas être le cas. La jeune fille se redressa subitement, tandis qu’elle se questionnait sur la probable arrivée de madame Carter. Franchement, Maxwell priait juste intérieurement pour sa daronne reste dans la cuisine à préparer le petit déjeuner. C’était un doux rêve innocent, qui, malheureusement pour lui, n’allait probablement pas se produire. La voix de Carla finit de le sortir de son sommeil, et il daigna enfin ouvrir à nouveau les yeux pour voir le visage paniqué de la jeune fille. S’il était très actif la journée, il était plutôt mou le matin, encore plus quand il se faisait réveiller de la sorte. La verte et argent était à la recherche de ses vêtements. Et maintenant qu’elle le disait, en effet, ils avaient laissés leurs vêtements à la piscine. Pour Max ce n’était pas très grave puisqu’il était dans sa propre chambre, mais Carla n’avait ‘techniquement’ que cette tenue avec elle.

– Met un de mes shorts s’tu veux, c’est dans le deuxième tiroir.

Répondit le garçon qui se frottait les yeux, essayant tant bien que mal de se réveiller. Le garçon jeta un œil à son réveil sur la petite table. Il était neuf heures … franchement son petit frère abusait de fou pour le coup. C’était hyper tôt pour des vacances. Il savait bien que normalement il n’avait pas le droit de se pointer avant dix heures et demie au plus tôt. Mais n’était-ce pas aussi une idée de sa mère d’aller voir ce qui se passait. En parlant du loup, Maxwell entendait déjà des talons claquaient sur les escaliers, ce qui indiquait clairement que la daronne n’allait pas tarder à se pointer. Si Carla avait eu le temps de mettre un de ces shorts, Max n’avait pas bougé de son lit, et était donc à poil sous les couettes, clairement sans temps pour changer cette situation. L’instant d’après, il entendit la voix de sa mère, elle frappa deux coups avant d’ouvrir la porte comme si elle était dans un moulin. Allez ça commençait.

– Maman, sors là, je suis même pas habillé.
– Sors de ton lit Max, je crois qu’on a une petite discussion à avoir avec toi, et vous aussi Carla.
– Mam’s oh je suis à poil là, personne connait l’intimité dans cette maison ou quoi, vous soulez, putain.
– Raison de plus pour avoir une discussion sur le consentement et les rapports d’ordres physiques. Quelle honte de t’être laissé corrompre.
– Blablabla, vas-y descends là, on arrive.


Mais qu’est ce qu’elle était soulante. Maintenant ils allaient devoir se taper une discussion sur le sexe à neuf heures du matin pendant le petit déj’ … PASSIONNANT. Mais bon, au moins, elle avait eu le mérite de sortir de la chambre. Certes en bougonnant, et en claquant un peu la porte, mais bon …Max se laissa retomber dans le lit, clairement pas prêt à affronter la dure réalité maintenant. Dire qu’il y a à peine quelques minutes, il était tranquille, endormi, apaisé …

– J’ai envie de crever, c’est des drama queen en puissance dans cette famille, j’ai juré.

Dit-il finalement.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyMer 7 Avr - 23:02

The night starts here



@Maxwell Carter

Dans la masse conséquente de défauts que pouvait avoir Maxwell, il fallait lui reconnaître une forme de correction à l’égard de ses conquêtes. Tout comme il n’avait jamais couché avec elle pour s’enfuir dans les trente secondes suivantes comme s’il ne la connaissait pas, il daigna de bonne grâce l’aider quand elle lui indiqua avec toute la panique du monde que ses vêtements n’étaient pas là. Il lui indiqua de prendre un de ses shorts et elle bondit hors du lit pour foncer vers sa commode. Dès qu’elle sortit de la couette et de sa chaleur confortable, un frisson la parcourut et elle soupira avec regret. Elle aurait aimé que ce moment dure plus longtemps, comme s’il était hors du temps. Maintenant qu’ils étaient réveillés et que tout allait manifestement mal tourner, force était de constater que le moment de grâce était passé. Il ne serait plus à elle comme il l’avait été hier soir, elle ne pourrait plus feindre qu’ils vivaient une relation parfaitement normale. Rien que pour cela, elle détestait profondément la mère du garçon de les avoir interrompus. Elle ouvrit rapidement le tiroir indiqué et prit n’importe quel bout de tissu qu’elle resserra à l’extrême pour ne pas qu’il glisse de ses hanches. Le miroir dans l’angle de la pièce lui renvoya un reflet bien différent de ses tenues si apprêtées. Elle habituellement si fière et dans les apparences semblait plus jeune qu’à l’accoutumée, vêtu de son tee-shirt trop grand pour elle et ses boucles indisciplinées encadrant son visage. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressemblé à une simple adolescente prise en faute.

En tout cas, Carla se félicita d’avoir réagi au quart de tour puisque cela faisait à peine quelques secondes qu’elle était habillée, ou en tout cas couverte, quand la mère de Maxwell entra sans réellement se soucier de savoir si elle était décente ou pas. Oh elle ne pouvait pas lui en vouloir, son père aurait sans doute déjà essayé d’égorger Maxwell si la situation avait été similaire. Et il aurait réussi. Elle tourna la tête pour observer Madame Carter et rougit jusqu’à la pointe de ses cheveux quand elle indiqua vouloir une conversation. Hors de question. Elle n’y survivrait pas. Un peu de pudeur, d’intimité, de respect de la vie privée, n’importe quoi ! Elle avait réussi à vivre dix sept ans sans jamais évoquer le sujet avec des adultes et surtout pas sa mère, ce n’était pas pour commencer avec les parents d’un autres. Une expression de terreur et d’horreur pures mélangées, elle marmonna

- Moi aussi ?

Le regard de son interlocutrice fut assez éloquent, et effrayant, pour qu’elle comprenne la réponse et qu’elle choisisse d’opter pour un silence contrit. Maxwell ne semblait au contraire avoir peur de rien et parvint, dieu seul savait par quel miracle, à la chasser de la chambre. Adossée à la commode du garçon, elle attendit que sa mère parte pour reporter son regard sur lui et lui lancer à toute vitesse

- Je refuse de sortir d’ici. Je crois que je préfère me laisser mourir dans cette chambre et attendre là jusqu’à ce que mon corps se décompose.

Maxwell acquiesça dans un élan de compassion, ajoutant que toute cette famille était vraiment des drama queens, ce à quoi la jeune fille hocha vigoureusement la tête avant de se laisser retomber sur le lit et gémir

- Pourquoi elle a parlé de corrompre ? Genre elle pense que c’est moi qui te corromps ? Le côté traditionnel et le culte de la virginité, c’est le rôle de ma famille, pas de la tienne.

Elle trouvait que cette accusation était d’une injustice folle quand on savait qui des deux avait initié l’autre et qui avait quel palmarès. Oh elle n’était pas une sainte, elle avait même clairement perdu de la valeur sur le marché des mariages arrangés, mais elle n’avait qu’un seul partenaire à son actif. Elle ne voulait même pas compter les conquêtes de Maxwell. Soudain, un léger coup discret à la porte se fit entendre et la poignée s’abaissa si doucement qu’on aurait pu ne pas l’entendre. Le père de Maxwell apparut dans l’encadrement de la porte, plaça un doigt sur sa bouche pour la faire signe de se taire et tendit vers eux une pile de vêtements soigneusement pliés. Etant la plus habillée des deux, elle se leva sans comprendre pour aller les récupérer et comprit en s’en saisissant qu’il s’agissait des vêtements abandonnés autour de la piscine la veille. Elle dévisagea le père de Maxwell, mortifiée, tandis que ce dernier faisait manifestement tous les efforts du monde pour s’empêcher de rire. Incapable de soutenir son regard, elle baissa les yeux vers les vêtements en question, avant de se rendre compte qu’il y avait notamment son soutien-gorge dans le lot. Le son qu’elle produit tenait plus de la plainte désespérée que du merci articulé mais le père de Max parut en saisir le sens, lui sourit avant de refermer la porte derrière lui et de partir. Dos contre la porte, elle se tourna pour regarder Max, saisit du bout des doigts sa lingerie pour la lui montrer et geignit

- Je veux mourir.

Ce à quoi il se contenta de rire.

Dix minutes plus tard et grâce à ses vêtements retrouvés, elle était assise avec Maxwell autour de la table, Madame Carter en face d’elle et elle tentait désespérément de ne pas croiser le regard de qui que ce soit. Elle avait bien tenté de transplaner pour rentrer chez elle mais Max lui avait déclaré que si elle fuyait maintenant, il y aurait un conflit diplomatique de grande ampleur et qu’elle ne pouvait pas l’abandonner. Dans toute sa faiblesse, elle n’était pas partie. Et elle se retrouvait là à attendre que quelqu’un daigne prendre la parole pour ne pas qu’elle ait à le faire. Mais quelle idiote. Elle avait voulu ne pas penser hier ? Ah et bien, elle était servie. Elle avait si peu pensé qu’elle avait accumulé les bêtises. Et encore, sans le père de Maxwell, elle n’osait même pas imaginer la situation. Tout moldu qu’il soit, il venait de gagner sa reconnaissance éternelle.


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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyJeu 8 Avr - 10:42

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

C’est bon il pouvait dire que la nuit était terminée, que la douce pause dans cette maison de fou avait définitivement pris fin. Comment pouvait-il encore être surpris ? Il connaissait les tendances envahissantes de sa famille, alors pourquoi auraient-ils agis différemment avec la présence d’une invitée spéciale. Il remuait doucement dans son lit, sachant que sa daronne n’allait pas tarder à monter, tandis que Carla commençait très clairement à baliser. S’il s’accrochait encore un peu à son lit, est-ce que tout pouvait redevenir comme il y a cinq minutes ? La jeune fille s’habilla rapidement de l’un de ses shorts, et lui n’eut ni le temps ni l’envie de bouger que sa daronne était déjà en train de s’activer dans sa chambre. Et elle commençait déjà à partager sa mauvaise humeur par rapport à cette situation. Il n’avait même pas besoin d’écouter ce qu’elle disait parce qu’il le devinait tout seul. Elle était choquée de savoir qu’il avait possiblement pu se passer quelque chose entre eux, sous son toit, alors qu’elle croyait dur comme fer à la pureté de son fils ainé, blablabla. Non mais franchement … Et elle était visiblement très motivée pour avoir une discussion sur les relations sexuelles dés le matin. Sérieusement ? Ils allaient se taper CETTE discussion au petit déjeuner. Comme s’il l’avait attendu pour faire quoi que ce soit (même si techniquement elle ne savait pas ça). Carla ne semblait plus savoir où se mettre, et se risqua à demander un petit « moi aussi ? » pendant le discours affolé de la daronne. Evidemment qu’elle allait devoir être présente, c’était que trop mal connaître la mère pour en douter l’espace d’une seconde. Maxwell fut enfin soulagé quand sa daronne dégagea de sa chambre, en leur faisant bien comprendre qu’elle les attendait d’un pied ferme dans la cuisine. Mais quelle relou celle-là. Elle en faisait des tonnes pour quelque chose qui n’était pas si grave que ça en vrai. A quoi s’attendait-elle en foutant deux adolescents dans la même maison de toute manière ? Carla était mortifiée, et clairement n’avait aucune envie de sortir de cette chambre pour affronter cette discussion qui les attendait. Et il la comprenait entièrement, lui qui n’était pas non plus très enjoué à discuter sexe avec sa mère à neuf heures du matin. Mais Carla restait néanmoins bloquée sur quelques paroles de sa mère, comme l’utilisation du mot ‘corrompre’ pour désigner son fils, et la possibilité qu’il ait eut des rapports cette nuit. Le garçon eut un petit sourire gêné, alors qu’il se rappelait difficilement de tous les mensonges qu’il avait sorti à sa daronne ces derniers mois voire années.

– Ah ouais. Je suis pas sûr … enfin peut être, je dis bien peut être, que j’ai eu une discussion avec elle il y a quelques mois sur le sujet, où je disais un truc dans le genre en mode « non mais le sexe ne m’intéresse pas avant le mariage, je n’oserais me corrompre pour quiconque blablabla », enfin après je suis plus exactement sûr, c’était il y a longtemps tu sais.


Dit-il en essayant pitoyablement de se défendre. En même temps s’il ne sortait pas quinze mensonges à la minute lorsqu’il se retrouvait chez ses parents, ce genre de chose n’arriverait surement pas. Madame Carter n’était pas un monstre, elle pouvait comprendre que des adolescents dans la fleur de l’âge ait envie de faire un peu d’exploration, mais ce qu’elle voyait, c’était surtout que les actes n’étaient pas en raccord avec les paroles de son fils.

Quelques minutes plus tard, la poignée de la porte tourna doucement, et Maxwell eut peur que sa daronne revenait à la charge. Et pourtant quelle surprise de voir son père arrivé avec leurs vêtements. Visiblement il avait eu l’intelligence de passer par la piscine avant sa mère. Max les récupéra et le remercia. Ca faisait du bien de l’avoir de son côté un peu pour le coup, lui qui ne prenait que rarement parti.

Dix minutes plus tard, les deux adolescents se retrouvaient donc à la table de la cuisine. Maxwell avait enfilé un short et un sweat pour être un minimum présentable. Sa mère finissait de faire couler le café et déposait les différents mets du matin sur la table, laissant un silence de mort s’installer dans la pièce. Franchement il avait seulement envie d’en finir avec cette conversation, et l’attente rendait la chose encore pire.

– Bon maman t’accouche là, dit-il un peu à court de patience.
– Maxwell Carter, il serait bon de se faire tout petit quand on fait des idioties la nuit.

Il leva les yeux au ciel un peu soulé de la situation. Carla était surement très mal à l’aise. La pauvre aurait surement aimé se barrer sans demander son reste, mais il lui avait clairement demandé de rester pour ne pas vivre cette foutue discussion tout seul.

– Vous êtes des adolescents remplis d’hormones, ce que ton père et moi pouvons comprendre évidemment. CEPENDANT, il semble me rappeler que TU voulais attendre et conserver ta pureté. Et en une soirée tu fiches tout en l’air ?
– Oh ça va toujours plus. Oh la la, j’ai osé coucher avec Carla, brulez moi sur le bucher.


Dimitri qui venait d’arriver dans la cuisine ne put visiblement s’empêcher de pouffer de rire en entendant son grand frère. Il attrapa une chaise pour s’installer, sentant que la discussion allait être fortement intéressante.

– Très bien, si tu veux maintenant explorer le monde du rapprochement physique, c’est ton droit. Mais vous deux jeunes gens devaient être informés sur les risques que cela implique. Carla, vous prenez des dispositions déjà ? Si ce n’est pas le cas, je peux vous dirigez vers mon médecin à Sainte Mangouste.

Max mit sa tête entre ses mains. C’était vraiment trop la honte cette conversation, il aurait vraiment du transplaner de sa chambre vers on-ne-sait-où toute la journée pour éviter cette conversation de l’enfer.

– Quand à toi, Maxwell Carter, avoir perdu ta chasteté ne signifie pas que tu dois faire n’importe quoi. Oui le sexe c’est très bien et très agréable, mais on ne couche pas avec n’importe qui, on se protège tout le temps sans exception
– OH c’est bon j’ai compris, arrête c’est trop la honte là.
– Non c’est pas fini non, on couche on assume. Tu te protèges tout le temps autant pour toi que pour Carla. Vous ne faites pas ça à Poudlard, je ne veux absolument pas entendre coucherie comme motif de renvoi, c’est clair ? Et surtout, il me sera intolérable d’entendre que tu ne sois pas respectueux avec ta petite amie. Pas question de forcer de la chose, de faire du chantage, de l’obliger à faire quoi que ce soit dont elle ne serait pas d’accord avec. Et ça vaut pour tous les deux.


Est-ce qu’elle avait enfin fini où allaient-ils devoir subir encore ce discours pendant des heures.

– Des questions ?



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Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: Re: The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) The night starts here - Maxwell & Carla (Flashback) EmptyJeu 8 Avr - 12:19

The night starts here



@Maxwell Carter

Carla avait suivi Maxwell de mauvaise grâce, peu encline à discuter avec qui que ce soit et elle ne comprenait pas réellement qu’il se plie à la demande de sa mère. Chez elle, personne ne s’intéressait à ce qu’elle faisait et elle était particulièrement indépendantes. Si quiconque avait tenté de lui imposer un truc pareil, elle aurait fait une crise de nerfs, mais ne s’y serait jamais pliée. Néanmoins, elle avait intégré aux réponses du garçon que cette hypothèse n’était pas envisageable. Elle allait donc devoir subir et en plus se taire. C’était néanmoins une bonne leçon de vie. A tout moment de plaisir se succédait nécessairement une perspective moins agréable. Elle aurait dû s’en douter si elle ne s’était pas complètement laissée gouverner par ses émotions et ses hormones. Déjà parce qu’abandonner des indices compromettants n’avait jamais été une bonne idée mais ensuite parce que Maxwell avait débité tellement de mensonges débiles qu’il allait bien falloir un jour que la réalité ressurgisse. Elle aurait clairement adoré que ce soit en son absence, mais puisque Monsieur avait décidé de se faire passer pour le puceau de l’année, voilà qu’elle devait discuter. Joie. Mais qui avait pu croire un bobard pareil ? Tout chez lui hurlait une assurance et une drague lourde que personne ne pouvait manquer. Après, elle était en mesure d’admettre que ses parents ne souhaitaient rien savoir de la vie de leur fils, ce qu’elle trouvait assez sain, mais dans ce cas, pourquoi est-ce qu’elle devait subir cette réunion de crise ?

Elle s’assit dans la chaise qu’on lui désigna, à côté de Maxwell et croisa les bras dans un signe défensif. Seule la présence de Maxwell l’empêchait de s’enfuir à toutes jambes et elle craignait que cette dernière excuse ne soit guère suffisante très longtemps. Quant à Madame Carter, elle choisit de ménager son suspense en ne disant absolument rien, ce à quoi Carla opposa un silence résigné. Elle ne parlerait pas la première, il était donc possible que ce silence dure très, très longtemps. Mais ça lui convenait bien, personne n’était forcé de prendre la parole après tout. Cependant Maxwell prit la parole en demandant à sa mère d’accoucher et Carla le fusilla du regard pour ce choix de terme maladroit. Accoucher, sérieusement ? Il allait donner des idées à sa mère. Le premier qui lui demandait si elle était enceinte et si elle voulait des enfants, elle lui faisait manger ses dents.

Bref, débuta la conversation la plus détestable de sa vie et surtout la plus surréaliste. Premier élément incompréhensible, la mère de Maxwell semblait persuadée que la première fois avait eu lieu la veille. Durant une seconde, la blonde envisagea méchamment de l’informer qu’elle avait deux ans de retard, puis se ravisa. Deuxièmement élément, elle paraissait sincèrement convaincue que son fils n’envisageait pas quoi que ce soit avant le mariage. Mais, elle avait été jeune ? Ils étaient des dizaines d’adolescents enfermés dans un château avec comme seules activités les échecs version sorciers, les bavboules, la bibliothèque et certains samedi Pré au Lard. Pas besoin d’être devin pour savoir que de longues heures de libre s’offraient à eux et qu’il y avait des manières plus ou moins délicieuses de les occuper. Mais là encore, elle opta pour un silence diplomatique. Puis Dimitri arriva dans la pièce et Carla leva les yeux au ciel, désespérée. Fallait-il vraiment que son humiliation soit à ce point complète ? Serait-ce mal vu si le frère de Maxwell disparaissait mystérieusement vu qu’il venait d’acquérir le titre de témoin gênant ? Entendre son prénom la tira de ses plans de meurtre et elle cligna des yeux, interloquée. Elle voulait réellement se soucier de sa contraception ? Et genre en discuter avec elle ? Mais elle n’avait aucun instinct de survie. C’était déjà beau que la jeune fille se soit pliée à ses remontrances mais il était hors de question qu’elle prenne les conseils d’une personne qui avait réussi à avoir des enfants avec un moldu. Fallait pas déconner non plus. Maxwell dut la sentir se tendre plus que nécessaire puisqu’il lui écrasa le pied sous la table et elle se rappela qu’elle devait être polie. Enfer et damnation.

- Je vous remercie Madame Carter, il n’y a vraiment aucun risque de mon côté.

Elle avait l’impression de parler avec du verre pilé dans la bouche. Et c’était très désagréable. Elle supposait qu’ils étaient enfin tirés d’affaire quand elle reprit de plus belle et la jeune fille observa sa tirade avec un intérêt presque scientifique plus qu’intéressée par ses propos. Comment arrivait-elle à dire autant de mots en un minimum de temps et sans jamais reprendre son souffle ? C’était une véritable prouesse pulmonaire. Elle soupira et se servit une tasse de café dans laquelle elle mit bientôt plus de sucre que de liquide. Elle en avait besoin. Et maintenant il était de mentir et de sauver ce qui pouvait l’être.

- Madame Carter, je n’avais nullement l’intention de vous manquer de respect alors que vous m’avez très gentiment reçue. Je vous assure que je suis très responsable et qu’il n’y a absolument rien à craindre.

Elle avait failli parler à la première personne du pluriel avant de se rendre compte que qualifier Maxwell de responsable était un mensonge bien trop gros pour qu’elle assume de le proférer.

- Ma famille est bien moins … tolérante que la vôtre et je peux vous jurer que je n’ai aucun intérêt à être désinvolte.

En théorie c’était vrai. Dans la pratique, inconscience avait été son deuxième prénom la veille tant elle avait été stupide. En tout cas, rien que l’idée que son père puisse être au courant avait le mérite d’agir comme une violente douche froide. De quoi lui couper toute envie pendant des mois.

- Maxwell ne m’a forcée à rien, l’inverse est vrai également.

Genre il fallait le forcer.

- On se côtoie juste depuis tellement longtemps et je suis amoureuse de votre fils donc …

Elle ne prit pas la peine de terminer sa phrase. Si le discours avait l’air charmant, chacun de ses mots avait pourtant été choisi avec soin. Elle avait bien dit qu’ils se fréquentaient, pas qu’ils étaient un couple. Tout comme elle avait confirmé être amoureuse de lui, pas qu’il l’était d’elle. L’apparence de sa tirade était charmante, pour qui savait écouter elle l’était bien moins. Et là, toute la partie sur le respect de l’autre de la mère de Max prenait un sens tout nouveau et bien plus nécessaire que ce qu’elle pensait.

- N'est-ce pas, Max ?

A son tour de mentir un peu. Elle venait clairement de lui sauver la mise. Et bizarrement, il avait suffi qu'elle prononce ces mots pour qu'une forme de tristesse incompréhensible l'étreigne. Elle avait dit la vérité en un sens. Et la vérité lui faisait bien plus mal que n'importe quelle conversation ridicule.
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