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I can't help ... » Prudence & Killian
Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyJeu 11 Mar - 23:50

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Du grand n’importe quoi. Ca a beau être la Saint-Valentin, tous les coûts ne sont pas permis. Ils ont été les embaucher où ces Cupidons débiles ? Ils ont envoyé les stagiaires, c’est pas possible ! A quel moment on se dit que jouer avec les sentiments des gens c’est une bonne idée et que ça va être amusant ? Parce que c’est ça qui s’est passé. Ces espèces de petits trolls n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’envoyer des flèches empoisonnées au hasard, pour faire passer le temps, et d’aller ricaner des conséquences. Sauf que moi, c’est loin de me faire rire cette histoire. Dès que je suis revenu à moi, j’ai pris conscience de la gravité de ce qu’il venait de se passer. De ce que ce sortilège m’avait poussé à faire avec Phoenix. En prenant du recul, rien de dramatique ou d’irréversible. Mais deux choses. Premièrement, même si Phoenix est une jeune fille magnifique, avouons-le, je n’ai jamais été le moins du monde intéressé. Deuxièmement, elle est fiancée à Caleb et compte marier un Sorensen ? Sérieusement, c’est déjà un sacré bordel leur affaire, j’ai pas besoin d’être catapulté dedans pour des conneries de Cupidon foireux ! J’imagine même pas si ça venait à se savoir, le pétrin dans lequel je serai fourré…

La pause baignade s’est donc interrompue à la seconde où l’enchantement a été levé. Une fois le trouble passé, j’ai cru voir une sorte de dégoût dans son regard. J’ai essayé d’en rire mais en réalité, ça m’a plutôt touché. Ce n’est pas tant l’idée qu’elle puisse être dégoûtée d’avoir été si proche avec moi qui me dérange, mais plutôt le dégoût qu’elle aurait ressenti en voyant ma peau calcinée. Avec le sort des Cupidons, j’étais totalement désinhibé. Je n’avais plus aucune honte et mes brûlures ne me paraissaient plus aussi importantes. Je n’ai donc pas essayé de les couvrir. Je me fais des idées, si ça se trouve la jeune fille n’a même pas eu le temps de les remarquer vu la situation. Mais je n’arrive pas à me défaire de ce trouble. Malgré ce que Jane, Carla et Prudence peuvent me dire, je sais pertinemment que ma peau dégoûte. Un grand brûlé, ça n’a rien de joli à voir.

Comme si mon bain dans la Salle des Préfets n’avait pas été suffisant, la première chose que je fais en quittant la pièce est de me réfugier sous la douche de mon dortoir. Désireux de me laver de toutes ces conneries et de les faire disparaître avec le filet d’eau, je suis resté de longues minutes sous l’eau chaude, essayant de prendre de profonde respiration pour me calmer. Ce qui est fait est fait de toute façon. Et si elle a vu l’état de mon dos et de mon bras, il n’y a rien que je puisse faire. Je ne vais pas aller la supplier de ne rien dire, ça ne ferait que renforcer mon propre écœurement vis-à-vis de moi-même. Une fois l’idée acceptée, je remarque toutefois que je suis encore dérangé par quelque chose d’autre. Mais je ne suis pas sûr de réussir à mettre le doigt dessus. Est-ce que c’est parce que j’ai peur que certaines personnes en particulier apprennent ce qu’il s’est véritablement passé dans la Salle de Bain entre Phoenix et moi ? Tout ça, c’est des conneries de toute façon. D’ici 1 semaine il y aura eu un nouveau fiasco dans l’école et on en parlera plus.

Enfin plus détendu, je traîne un peu dans ma chambre jusqu’à ce que je tombe sur la lettre reçue ce matin. Avec ma mésaventure, j’avais bien failli l’oublier. Un léger sourire planté sur les lèvres, je la relis plusieurs fois, jouant avec le sifflet qu’elle m’a offert et enfournant quelques patacitrouilles dans ma bouche en guise de repas. Vu mon embarras, j’ai préféré sauté le midi, cette histoire m’ayant de toute façon coupé l’appétit. Je me redresse subitement, enthousiaste. Prudence proposait de se retrouver cet après-midi ! Je peux y aller maintenant ! Et comme ça je vais pouvoir tout lui raconter, j’ai vraiment besoin d’en parler à quelqu’un. Et j’ai vraiment besoin qu’elle en particulier, elle sache. Etonnamment, je ne veux pas lui cacher. Comme elle est toujours d’excellent conseil, elle saura me rassurer. Depuis que nous avons mis notre dispute de côté, qu’elle est parvenue à me pardonner et que j’ai découvert que sa mère souffrait des mêmes maux que moi, je me suis rendu compte qu’avoir Anderson à mes côtés rendait tout plus facile. C’est comme si le poids qui me retenait ces derniers mois commençait enfin à s’alléger.

Je finis de me préparer rapidement, enfilant un sweat à capuche et me séchant les cheveux à la va vite avant de détaler pour la bibliothèque. Allez savoir pourquoi, mais mon cœur s’affole à l’idée d’aller la voir et de pouvoir me comporter avec elle comme avant, sans avoir à s’éviter ou à faire preuve de la plus grande prudence dans les mots que je pourrai employer. En fait, je n’aime plus faire semblant avec elle et notre engueulade m’a bien prouvé que je tiens plus que je ne veux l’admettre à elle. Nous en avons traversé des choses depuis toutes ces années où on se connait et j’ai fini par réaliser que son amitié m’était importante. Plus même. Sa présence m’est importante. Il n’a donc jamais été question que j’ignore son rendez-vous aujourd’hui. « Eh toi ! T’aurais pas vu Prudence Anderson ? » Je demande à un jeune Gryffondor attablé à l’entrée de la bibliothèque sans prendre la peine de baisser d’un ton. Je sens le regard de la bibliothécaire foudroyer mon dos mais je l’ignore royalement. Le gamin secoue la tête, penaud, et je passe mon chemin. Je commence à déambuler entre les rangées lorsque je finis par reconnaître la silhouette familière près de la réserve. « Prue ! » Je souffle lorsque je la vois. J’accélère mon pas pour la rejoindre, ma bonne humeur reboostée à son max maintenant que je la retrouve. « Putain, il m’est arrivé un de ces trucs ce matin, tu vas pas y croire. C’est n’importe quoi. Je m’en remets toujours pas. » Je commence à déblatérer en m’approchant d’elle, prêt à lui raconter toute l’histoire. C’est alors que je vois son visage. Je les connais bien maintenant, ses traits et ses expressions. Je crois pouvoir dire que je les ai vus sous toutes les coutures. La colère, l’énervement, la joie, la tristesse et j’en passe. Je suis plus ou moins capable de la déchiffrer en un coup d’œil. Et là, par exemple, je sens qu’il y a quelque chose qui la tracasse. « Tout va bien ? Tu fais une drôle de tête. » Je note, me rapprochant d’elle pour l’observer d’un peu plus prêt, inquiet. C’est alors que l’évidence me frappe. « C’est parce que je n’ai pas répondu à ton hibou de ce matin ? Je suis désolé. Je comptais te faire la surprise de débarquer, je ne voulais pas te laisser penser que je t’ignorais. » Je m’excuse précipitamment pensant qu’elle m’en veut d’avoir potentiellement ignoré son hibou. Je ne sais pas combien de chances elle serait prête encore à me donner et je ne voudrai pas griller celle-ci pour un petit malentendu de ce type.

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Dernière édition par Killian Knight le Jeu 18 Mar - 20:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyJeu 18 Mar - 19:35



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Killian ♥


Encore hébété de ce qui venait de se produire, Prudence restait assise à sa table, interdite. Devant elle se trouvaient ses devoirs et livres éparpillés auxquels elle ne prêtait plus du tout attention désormais. Elle se repassait en boucle les vingt dernières minutes, sentant le rouge lui monter aux joues au fur et à mesure qu’elle réalisait l’ampleur de ses actes. Elle avait été la victime d’une farce malencontreuse de la part des lutins de la Saint-Valentin et le résultat s’en trouvait plutôt… Perturbant. Quelques minutes plus tôt encore, elle était en train de conter fleurette à Cassiopeia, une jeune fille de Serdaigle qu’elle ne connaissait ni de Morgane ni de Merlin. Pendant l’espace d’un instant, Cassi était apparue comme la personne la plus importante à ses yeux, celle pour qui elle aurait pu se jeter du haut d’une tour ne serait-ce que pour obtenir un regard de sa part. Fort heureusement, l’enchantement avait cessé avant que des choses trop compromettantes n’arrivent, néanmoins Prue s’en trouvait fort embrassée. Et si quelqu’un les avait vu, cachées derrière des rayons de livre ? Et si l’histoire faisait le tour de Poudlard ? Et si elle se retrouvait à faire la une du Petit Crôasseur dès le matin prochain ? Son estomac se serra douloureusement et elle déglutit en se prenant la tête entre les mains. Par Merlin, pourquoi avait-il fallu que tout ceci lui arrive à elle ? Ça lui apprendrait à vouloir quitter la salle commune pour venir travailler même le dimanche…
Toujours en proie à un malaise profond, Prudence tenta de retrouver ses esprits et de rassembler ses affaires. Avec un peu de chance, l’embarras disparaîtrait presque aussi vite que les effets du sortilège et elle pourrait faire semblant de travailler histoire de se donner bonne conscience. Elle attrapa sa plume ainsi qu’un parchemin à peine entamé et essaya de se replonger dans son devoir. C’était peine perdu. Son échange avec Cassiopeia ne cessait de lui revenir en tête, la rendant plus mal à l’aise que jamais. L’image de Killian s’imposa ensuite malgré elle dans son esprit et elle se senti à nouveau rougir de la tête au pied : que penserait le Gryffondor de tout ceci… ? Non pas qu’il ait vraiment un avis à avoir, toutefois leur relation semblait évoluer positivement ces derniers temps et Prue avait enfin l’impression de ne plus marcher sur des œufs avec lui… Penserait-il qu’elle se jouait de lui ? Qu’elle roucoulait avec le ou la première venue dès la moindre occasion ? En soi ils ne se devaient rien, et Prudence savait pertinemment qu’elle ne devait rien espérer de peur d’être déçue. Leur amitié, qui lui semblait de plus en plus solide, était une chose à laquelle elle tenait beaucoup et elle n’avait pas envie de l’entacher à cause d’une simple bêtise. Désespérée, elle se prit la tête entre les mains, abandonnant l’idée de faire semblant de travailler. Pourquoi dès que tout allait correctement dans sa vie il fallait que quelqu’un s’amuse à donner un coup de pied dans la fourmilière ?! N’avait-elle tout simplement pas le droit d’être une simple élève de Poudlard en proie aux soucis classiques d’une adolescente de son âge ? Elle soupira en se massant les yeux. Il fallait qu’elle en parle à Bonnie, elle saurait l’écouter. Peut-être même qu’elles n’étaient pas, avec Cassiopeia, les seules victimes de cette sale blague ? Peut-être que d’autres personnes dans le château avaient vécu les mêmes évènements gênants et que Bonie serait au courant ? Se redressant soudain bien droite sur sa chaise, Prue hésita : devait-elle fuir à toutes jambes dans la salle commune des Serpentard, où son amie lui avait dit passer la journée ? Tandis qu’elle rassemblait ses affaires, elle se ravisa. Les lutins ne pouvaient pas pénétrer dans les salles communes à cause des mots de passe… Il y avait donc peu de chance que Bonnie soit au courant de quoi que ce soit pour le moment. Mieux valait la laisser travailler tranquillement pour le moment…
Dépitée, Prue s’affaissa à nouveau en triturant sa plume. Elle aurait dû débriefer de la situation avec Cassi avant que les deux filles ne se séparent. Rire de leur maladresse et la dédramatiser était probablement la meilleure chose à faire dans ce genre de situation, au lieu de se quitter comme deux étrangères mortes de honte. La Gryffondor soupira à nouveau en se frottant le front, essayant de comprendre ce qui la gênait le plus dans cette histoire. Elle n’avait jamais prêté attention aux racontars, que ce soit à son sujet ou à ceux des autres et elle ne commencerait pas aujourd’hui. Et elle savait que ses amis – Bonnie, Felicia, et les autres – l’écouteraient elle et la soutiendraient s’il le fallait. Alors pourquoi était-elle si gênée ? Elle avait beau le nier, l’évidence était là : Killian. Pour une raison plutôt claire, elle n’avait pas envie d’affronter à nouveau le rouge et or. Pas envie de se sentir mise à nue et juger, comme leur de leur entrevue dans la salle des préfets à la fin de l’année dernière. Elle tenait vraiment beaucoup à ce qui évoluait entre le jeune homme et elle et Prue ne voulait pas qu’une vilaine farce vienne tout gâcher… Elle déglutit péniblement et laissa son regard se perdre par la fenêtre, le cœur battant.
Elle n’eut pas le temps de réfléchir quant à la conduite à adopter qu’une silhouette familière attira son attention. La brune manqua de s’étouffer en reconnaissant son co-préfet qui s’approchait d’elle, d’un pas rapide et elle se senti pâlir. Elle lui avait donné rendez-vous, ce matin même… avant d’ailleurs de recevoir ses chocolats. Par Merlin, qu’allait-elle lui dire ? Comment allait-elle aborder le sujet ? Elle manqua de défaillir alors qu’il s’arrêtait face à elle, commençant à parler d’une voix rapide. Interdite, Prue le fixa sans vraiment comprendre ses paroles avant de cligner des yeux. Par Merlin, il avait remarqué sa drôle de tête. Il avait compris que quelque chose n’allait pas. Elle s’apprêta à prendre la parole, bien décidé à affronter la situation lorsque Killian reprit. Elle fronça le nez en l’écoutant parler et ses yeux s’écarquillèrent ; il pensait qu’elle était vexée par rapport à sa lettre ! Elle se détendit légèrement et un sourire sincère étira ses lèvres tandis qu’elle agitait la main :

« Oh non t’en fais pas, je me vexe pas pour si peu. Puis je savais qu’une invitation du style… aujourd’hui pouvait être un peu… enfin perçue… enfin bref. Non c’est pas ça. »

Elle se sentit rougir, tant de la situation actuelle que de celle passée avec Cassiopeia et elle prit une grande inspiration.

« Il m’est arrivé un drôle de truc tout à l’heure à la bibliothèque… »

Elle hésita puis lâcha, comme si elle arrachait un pansement :

« J’ai failli pécho Cassiopeia. »

Et elle se cacha la tête dans les mains, plus honteuse qu’elle ne l’aurait cru de s’entendre dire tout ça à voix haute. Qu’allait penser Killian ? Alors qu’il était venu ! Pourquoi tout ne pouvait pas être simple entre eux ?! Si ce foutu lutin avait gâché toutes ses chances avec le joueur de Quidditch, Prudence se faisait la promesse – amoureuse des créatures magiques ou pas – de le retrouver et de lui faire la peau !


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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyMer 24 Mar - 23:39

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Cachée dans un coin reculé et isolé de la bibliothèque, Prudence n’avait pas été facile à trouver. Toutefois, je connais ses habitudes. Je sais qu’elle préfère être tranquille pour travailler et éviter l’ébullition des trop gros groupes de travail qui ne permettent pas vraiment d’avancer. Le contraire de moi en somme. J’aime bien me retrouver mélangé à plein de gens pour pouvoir changer rapidement de sujet et discuter d’autre chose que des devoirs. C’est pas l’objectif me direz-vous que qu’est-ce que vous voulez. C’est moi le trouble-fête. Un peu moins cette année mais les vieilles habitudes ont la vie dure et ma durée de concentration reste globalement assez faible. Néanmoins, pour le coup, je suis presqu’assez content que nous soyons dans un coin éloigné et peu fréquenté de la bibliothèque. Je préfère être loin des oreilles indiscrètes pour raconter mes petites mésaventures à Prue. Je n’ai aucune envie que cela s’ébruite entre les murs de ce château. Ca me rajouterait certes un nom de plus à mon palmarès, mais je n’ai pas particulièrement envie que les Sorensen me tuent quand ils découvriront que j’ai essayé de pécho la fiancée de Hannibal. Et puis, profiter d’un peu d’intimité avec Prudence sans recevoir des coups d’oeils agacés n’est pas de refus.

Lorsque je remarque son air songeur et agité, je m’imagine tout de suite que c’est à cause de moi. Pensant lui faire la surprise, j’ai décidé de ne pas lui retourner son hibou dans lequel elle me proposait de se retrouver dans la bibliothèque. Mais si ça se trouve, ça l’a vexée et au final, si elle s’est cachée dans cette espèce de planque entre deux étagères peu fréquentée, ce serait plutôt parce qu’elle ne voulait pas qu’on la trouve ! Désireux d’effacer tout malentendu avant que cela ne prenne de trop grosses proportions, je tire la chaise qui est à côté d’elle pour me glisser dessus et me confondre en excuse. Son sourire me rassure immédiatement. Je suis à côté de la plaque et tant mieux. Ce qu’il y a entre nous est devenu bien trop importante pour moi pour que je puisse faire une autre bavure qui nous déchirerait un peu plus. Elle me rappelle qu’il lui en faut un peu plus pour se vexer généralement et je ne peux pas la contredire. Je me rends bien compte avec du recul qu’avec la façon que j’ai eu de la fuir et de mettre de la distance entre nous à partir de septembre, elle aurait eu toutes les raisons du monde de se vexer et de s’énerver avant novembre. Elle a été bien patiente avec moi, et ça, j’en ai bien conscience. Avec Carla, Prudence est la personne qui me connaît le mieux. Nos fonctions de préfets nous ont obligé à devoir nous rapprocher et au début ce n’était ni un cadeau pour moi, ni un cadeau pour elle. Nous représentions tout ce que l’autre détestait. Et pourtant, nous avons appris à nous dompter et immanquablement à nous attacher l’un à l’autre. Et à nous rapprocher de façon plus intime, avant que je ne mette un stop à tout ça à cause de ma vie de merde.

Ses joues rosissent lorsqu’elle bafouille au sujet de l’invitation qui pourrait être perçue de façon un peu ambigüe. C’est vrai qu’inviter quelqu’un à la retrouver en lui envoyant des chocolats, ça envoie un certain signal. Mais vu notre passif, je préfère ne pas me faire d’idées. Nos petits flirts assez innocents nous rapprochent et je ne voudrais pas mal interpréter la situation. J’ai l’impression qu’on est encore en train de se reconstruire et je ne voudrais pas griller des étapes. Pourtant, ce n’est pas forcément l’envie qui me manque. Déjà à Halloween j’avais failli perdre mes moyens lorsque nous nous étions retrouvés dans la même cachette. Mais, chaque chose en son temps comme on dit ? En tout cas, je la trouve adorable à se sentir gênée et je suis rassuré que ce n’est pas mon histoire de réponse qui l’embête. « Ah, tant mieux. Mais, c’est quoi alors ? » Je demande, les yeux rivés sur elle, curieux de savoir ce qu’il en est.

La réponse tombe alors. Il me faut une demi-seconde pour me remettre de la surprise causée par sa révélation avant que mes lèvres ne commencent à s’étirer dans un sourire. « Cassiopeia ? La fille aux cheveux roses là ? » En réalité, je ne suis capable de la remettre que grâce à ses cheveux qui sortent de l’ordinaire et parce qu’Opal m’en a déjà parlé. Sinon, je n’ai jamais parlé à cette gamine. Je ne sais même pas quel âge elle a. « Je savais pas que tu étais attirée par les filles et par les mineures. Est-ce que je t’aurais coupé l’envie de retourner vers les garçons et fais changer de bord ? » Je ne peux m’empêcher de la charrier en lui donnant un léger coup de coude. Je vois bien qu’elle est gênée. A peine a-t-elle prononcé le nom de la jeune fille qu’elle a enfoui son visage entre ses mains, cherchant à se cacher. La connaissant, elle doit être encore plus rouge qu’une pivoine parce qu’elle ne m’a pas dit ça à la façon d’un pote qui annonce un peu timidement qu’il a des vues sur une personne et qu’il vient de tenter sa chance. Enfin je ne crois pas ? Soudain, le doute m’envahi. On ne sait jamais après tout. Elle ne me doit rien. Elle aurait tous les droits de se lancer dans les aventures amoureuses de son choix. Pourtant, cette idée me trouble. « Attends, toi aussi les nains volants t’ont fait une surprise ? T’es pas vraiment attiré par les filles ? » Ma voix perd un peu ses accents moqueurs tandis que ma confiance est un peu ébranlée. Les faux cupidons. Elle en a forcément été victime aussi non ? Je ne peux quand même pas l’avoir dégoutée au point qu’elle se soit découvert une attirance pour les filles ?


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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyDim 28 Mar - 17:28



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Killian ♥


Toujours mortifiée quant aux derniers évènements, Prue peinait à retrouver une activité normale. Elle n’arrivait pas vraiment à réaliser ce qui venait de se passer et sentait ses joues la brûler dès qu’elle se repassait la scène. Comment l’école pouvait-elle autoriser ce genre de choses ?! Délivrer des chocolats avec des messages mignons ok mais permettre à ces espèces de… Cupidons maléfiques d’en faire à leur guise ?! Que ce serait-il passé si la flèche avait frappé un professeur au lieu d’atteindre Cassiopeia ? Ou bien quelqu’un du genre de Finnbjörn ?! Prudence réprima un haut-le-cœur et plongea à nouveau dans ses devoirs comme si ce geste salvateur pouvait lui permettre d’effacer les trente dernières minutes. Il fallait qu’elle fasse comme si de rien était, comme si tout ce qui venait de se passer était simplement le fruit de son imagination et qu’elle continue sa journée. Avec un peu de chance, le contrecoup de l’enchantement des Cupidons provoquerait une sorte d’amnésie lui permettant d’effacer de son esprit pour toujours l’image de la tête de Cassiopeia, bien trop proche de la sienne à son goût. Ou bien elle demanderait conseil à Bonnie afin de concocter une potion d’amnésie. Avec un peu de chance elle réussirait la mixture et n’aurait plus jamais à revivre cette scène plus que dérangeante.
La jeune Gryffondor fut brusquement sortie de ses pensées par l’arrivée en trombe de Killian. Elle posa son regard effaré sur lui en tentant de se composer un visage neutre et paisible sans grand résultat. Elle écouta le discours un peu confus du jeune homme le front plissé et s’empressa de le rassurer en comprenant qu’il s’inquiétait de l’avoir vexée. Il était plutôt mignon comme ça, à parler à toute vitesse et à tirer des conclusions hâtives… Elle sentie à nouveau ses joues s’empourprer mais pour une raison bien plus acceptable que le souvenir de son échange avec Cassi. Killian sembla soulagé de ses explications et tendit l’oreille pour en écouter le reste. Morte de honte, Prudence lui avoua tout dans un souffle avant de se cacher la tête, les joues plus rouges que le blason de leur maison. Qu’allait-il penser d’elle ? Il se moquerait probablement, voire la charrierait. Mais que se passerait-il s’il se mettait en colère ? Non pas qu’il ait la moindre raison de le faire, ce n’était pas comme s’ils partageait quelque chose de sérieux ou quoi que ce soit… Elle écouta donc, le visage toujours enfoui dans ses mains les commentaires de son co-préfet, émettant même un petit rire.
 
« T’es con… » grommela-t-elle en découvrant son visage et en jetant un petit coup d’œil en coin à Killian.
 
C’était la première fois qu’ils évoquaient leur petite incartade de l’été dernier… Bon, Killian avait clairement utilisé cet argument pour faire de l’humour et détendre l’atmosphère. Néanmoins l’évocation de ce souvenir serra l’estomac de Prue qui, troublée, tritura la manche de sa robe de sorcier. Elle était déjà aussi rouge qu’une écrevisse, alors un peu plus un peu moins… Elle jeta un nouveau regard en coin à Killian qui la regardait avec un certain sérieux désormais. Par Merlin, venait-il de réaliser ses propos ? Allait-il partir et la planter là suite à cet aveu ? Elle se força à ne pas détourner son regard et attendit, le cœur battant, tandis qu’il reprenait la parole.
 
« Comment ça moi aussi ?! Tu veux dire qu’il y a eu d’autres victimes de ces espèces de débiles à plumes ?! »
 
Soudain, elle n’était plus gênée mais franchement en colère. Qui s’amusait ainsi à jouer avec le sentiment des gens ?! Elle pensait n’avoir été, avec Cassiopeia, qu’une victime collatérale de la mauvaise humeur des Cupidons occupés à errer dans les couloirs jusqu’à parvenir à délivrer leur chocolat. Toutefois, d’après ce que venait de lui dire Killian, d’autres personnes avaient eu aussi fait les frais d’une mauvaise rencontre avec les petits êtres magiques.
 
« Bah non, répondit-elle après avoir réalisé la deuxième partie de sa phrase, c’est plutôt clair que je… enfin nous… que… bref. »
 
À nouveau ses joues s’empourprèrent et elle détourna les yeux, agacée et gênée. La voilà obligée de se mettre à nue comme une idiote à cause d’une mauvaise blague… Elle avait envie de disparaître, certes, mais en entraînant le plus de Cupidons avec elle.
 
« C’est vraiment dégueulasse de jouer avec les sentiments des gens comme si de rien n’était ! J’espère qu’ils s’en tireront pas comme ça ces crétins. »
 
Elle repensa alors à ce que lui avait dit Killian en arrivant et reposa son regard sur lui. Avait-il lui aussi été victime des Cupidons ?!
 
« Il t’est arrivé quoi du coup ce matin ? Toi aussi t’a croisé la route d’un de ces Cupidons ? »
 
D’un certain côté, si Killian s’était également retrouvé dans une situation embarrassante, cela rendrait la chose moins pesante. Ils débrieferaient, en plaisanteraient ensemble et passeraient à autre chose en essayant de savoir si d’autres personnes avaient, tout comme eux, été victimes de la folie passagère des Cupidons. Soudain, le doute envahi Prue. Et si Killian ne voulait pas du tout lui raconter ça ? Et s’il avait vécu une toute autre histoire perturbante, en ce jour de Saint-Valentin ? Quelque chose comme une déclaration ou tout autre évènement rendu propice en ce jour censé célébrer l’amour… Son estomac se noua tandis qu’elle se repassait certaines scènes du bal de Noël devant les yeux. Allait-il lui annoncer qu’après une séance de soins particulière à l’infirmerie il s’était rendu compte de l’importance de Jane dans sa vie ?! Qu’il ne pouvait plus le nier même si le règlement leur interdisait ?! Qu’elle s’était livrée à lui et qu’il se rendait compte que sa place était avec elle, dans ses bras, et Merlin seul savait tout ce qu’on pouvait être amené à faire une fois blotti dans les bras de quelqu’un ?!
Le cœur battant Prudence repoussa tous ces scénarii plus fous les uns que les autres dans un coin de sa tête et reporta son attention sur Killian. Elle n’aurait jamais cru dire ça cinq minutes plus tôt, mais elle espérait de toute ses forces qu’il allait lui parler d’une anecdote similaire à la sienne concernant les Cupidons…

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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyJeu 1 Avr - 20:27

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J’ai toujours trouvé amusant la façon que Prue a de rougir. Son visage a la drôle de capacité d’afficher une multitude de teintes de rouges, ce qui l’empêche bien souvent de cacher ses émotions. Au début, j’étais très moqueur sur sa facilité à s’empourprer. Je savais que quand des petites taches rouges commençaient à apparaître sur ses pommettes c’était le moment d’en rajouter une couche pour que cela s’empire. Ça, c’était quand mon passe-temps consistait à l’embêter et à la faire sortir de ses gonds. Maintenant, je trouve surtout ça mignon. Et même si je continue de la charrier, ce n’est plus du tout avec les mêmes intentions. Même quand j’apprends qu’elle a essayé d’embrasser une fille. Souhaitant cacher sa gêne, elle enfoui son visage dans ses mains, comme si elle voulait tout simplement disparaître. Elle aurait pu prendre sa cape d’invisibilité pour ça parce que là, même comme ça, j’arrive à sentir d’ici ses joues qui brûlent. Sans vraiment réfléchir avant de parler, je la chambre en lui demandant si c’est à cause de moi qu’elle tente sa chance vers la gente féminine. Cette boutade avait pour objectif premier de dérider et de détendre l’atmosphère avec un peu de dérision, mais je me rends compte après coup que c’est la première fois que je rementionne cette nuit. C’est la première fois depuis la rentrée de septembre que je ne fais pas comme si il ne s’était rien passé. Et je me demande si ça veut dire quelque chose.

Je me remets rapidement de cette réflexion lorsque Prudence me gratifie d’un joli nom d’oiseau et je ne peux m’empêcher de lui renvoyer un grand sourire, tout fier que je suis de mes conneries, lorsqu’elle relève la tête pour me jeter un coup d’œil. Maintenant je peux voir très clairement que les couleurs de son visage ne se sont pas atténuées, bien au contraire même. Et ce n’est certainement pas mes bêtises qui vont l’aider. Même si elles se veulent bienveillantes. C’est là que le doute s’immisce. Et si ce n’était pas tout à fait des bêtises ? Et si Prudence venait de se découvrir une nouvelle orientation ? Est-ce que ça me dérangerait ? De toute évidence, la réponse est claire : oui. Pour une raison que je ne veux certainement pas m’avouer, mais clairement, ça me ferait chier. Parce que j’étais persuadé égoïstement qu’elle était attachée à moi et que le souvenir des moments que nous avions partagés ensembles au début de l’été dernier avaient une saveur particulière. Parce qu’égoïstement, j’espérais qu’elle se serait entichée de moi et qu’elle essaierait de me récupérer. Parce que cette pensée me réconforte et me donne l’impression que quelqu’un voudrait encore de moi malgré mon apparence. Les signes ne trompaient pas : entre les lettres échangées durant l’été, le baiser de septembre, les tentatives de rapprochement à Halloween. Même Carla l’avait remarqué. Mais c’est moi qui ai pris mes distances. Moi qui ai voulu couper court à tout espoir. Alors peut-être que maintenant je me fais des idées et Prudence a décidé d’aller de l’avant. Ce qui serait compréhensible. Parfois, tout n’est qu’une histoire de timing. A cause de la trahison de Solyne, j’ai voulu me protéger, craignant de retomber dans cette spirale infernale où on s’attache à quelqu’un plus que de raison et où on finit par en souffrir. Elle m’avait fait miroiter une idée de l’amour complètement bidon et j’avais bien retenu la leçon. J’ai enchaîné les petites histoires sans lendemain, sans prise de tête. Prudence devait d’ailleurs en être une. Pourtant, ça n’avait pas été la même chose. Elle ne m’avait pas laissé la même impression. Et puis il y a eu cet été. Et l’incendie. Et il me paraissait évident que ce n’était pas le moment de penser à autre chose qu’à ma survie et à mon secret. Une histoire de timing. Et si on rate l’heure, il est trop tard.

Troublé par ces constatations, je finis par mettre les pieds dans le plat et lui demander si elle aurait une attirance pour les filles. Autant être fixé maintenant. Elle ne réagit pas tout de suite, préférant s’énerver sur la constatation que non, elle n’est pas la seule à avoir eu affaire à ces Trolls ailés. « Il faut croire que oui. » En tout cas, on est déjà au moins deux. Et quelque chose me dit qu’on est clairement pas les seuls. Je n’ai pas forcément fait attention en fonçant jusqu’à la bibliothèque mais si j’avais pris la peine de ralentir, je suis persuadé que les bruits de couloirs m’auraient donné la confirmation à cette supposition. A retardement, elle semble réaliser le sens de la fin de ma phrase, comprenant que je ne m’intéressais pas qu’aux faux Cupidon. Les yeux rivés sur elle, attendant impatiemment une réaction de sa part, je remarque immédiatement que ses joues reprennent une teinte et elle nie tout de suite avant de bafouiller quelque chose de peu compréhensible. « Que tu ? » Je l’enjoins à finir, penchant légèrement la tête sur le côté, curieux, me retenant de laisser mes lèvres échapper un sourire pour ne pas qu’elle pense que je me moque d’elle.

Pleine de haine envers les gros tas plumés, Prudence continue de fulminer. Elle n’a visiblement pas apprécié d’avoir été attirée contre son gré dans ce genre de situation et elle me le fait savoir. Inconsciemment, je lâche un petit sourire affectueux. Je la reconnais bien là. Elle n’aime pas franchement avoir le contrôle donc je ne suis pas surpris qu’elle réagisse de la sorte. On lui a retiré l’espace de quelques minutes sa capacité à avoir le contrôle sur ses propres émotions et ça la rend folle. Je me surprend à avoir envie de la prendre dans mes bras pour la calmer, mais je n’en fais rien, restant bêtement assis sur ma chaise. « J’avoue que j’ai bien envie d’aller leur cramer les plumes et leur faire regretter leur petite blague de ce matin moi-même. » Je réponds, réfléchissant à toute vitesse à tout ce que je pourrai leur faire subir pour me venger. Les jeter dans le lac me paraît être aussi une assez bonne idée. Leur lancer un sort urticaire pourrait être une option. Je ne manque pas d’idées, mais le regard que me lance soudain Prudence me fait tressaillir. Quoi ? J’ai encore rien fait ? Mais encore une fois, je suis à côté de la plaque et Prudence me demande juste ce qu’il m’est arrivé ce matin. Je réalise qu’effectivement, je n’ai pas encore eu le temps de lui raconter quoi que ce soit vu qu’on a directement enchaîné sur ses mésaventures à elle. Etonnament maintenant que je dois lui dire ce qu’il s’est passé, je suis presqu’un peu gêné. J’ai l’impression que je vais marcher sur des œufs. Que ce que je vais dire peut-être décisif. Je ne sais pas. Peut-être cette histoire de timing qui me revient en tête. Les occasions manquées. Prue ne me verra peut-être que comme un dragueur compulsif. Curieusement, je n’ai plus du tout envie de faire le fier sur mon nombre de conquête. Je me passe une main dans les cheveux, un peu mécaniquement, avant de me jeter à l’eau. De toute façon, j’étais aussi venu pour lui raconter. On a dit plus de cachotteries, non ? « Ouais, drôle d’histoire. Ils m’ont aussi joué un sale tour, dans un endroit assez incongru. » Comment est-ce que je tourne ça moi ? Maintenant que je dois le dire, j’ai l’impression que c’est craignos. J’étais dans une salle de bain bordel ! A moitié à poil. « J’étais dans la salle de bain des préfets, en train de prendre un bain, tranquille Et puis Phoenix Reyes est entrée. Et un de ces démons nous a joué son sale tour. Tu te rends compte ? Moi et Phoenix ? Si les Sorensen l’apprennent, je crois que je suis mort. » Je finis en baissant d’un ton, au cas où nous soyons épiés. Ce dont je doute mais on est jamais trop prudent. Au cas où, je regarde aussi autour de nous, mais le manque de mouvement m’indique que nous sommes seul. Lorsque je tourne de nouveau la tête vers Prudence, le regard qu’elle me lance me donne subitement envie de me justifier, alors que ce n’est pas franchement de ma faute. « Enfin je te rassure, j’ai pas particulièrement apprécié ça non plus. Et je comprends même pas ce que cette face de troll faisait dans la salle de bain. Le faux Cupidon. Pas Phoenix. » Même si techniquement, elle non plus elle n’avait rien à faire dans la salle de bain, n’étant ni préfète, ni capitaine. Etrangement, la façon dont je m'imaginais raconter ma mésaventure de ce matin est bien différente de la façon dont je viens de la sortir. Pourquoi est-ce qu’à l’entendre, mon histoire paraît complètement saugrenue, comme si elle était montée de toute pièce ? Comme si j’essayais de façon assez maladroite à cacher un mensonge ? Alors que pourtant, non. J'essaie de rien cacher. Justement !

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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyDim 2 Mai - 23:17



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Killian ♥


La gêne qui envahissait Prudence ne faisait qu’augmenter tandis qu’ils discutaient de ce qui venait de se passer entre Cassiopeia et elle. Elle avait beau tenter de se cacher dans ses mains, la Gryffondor avait toujours l’impression de sentir le regard amusé de Killian sur elle. Elle avait beau ne pas avoir de mal à assumer ses actions, cela devenait plus compliqué lorsqu’il était question d’une sorte de maléfice jeté par des crétins ailés. Que leur était-il passé par la tête, par Merlin ?! À quel moment envoûter des adolescents plein d’hormone était un passe-temps sain et adapté ? Plus agacée que gênée, Prue écarta doucement ses doigts pour se retrouver face au regard mi-amusé mi-inquisiteur de son co-préfet qui était toujours assis à ses côtés. Sa question raisonna à ses oreilles et elle se découvrit pour de bon tout en le chambrant. Le fait de remettre sur la table leur nuit passée ensemble l’été dernier la perturba bien plus qu’elle ne l’aurait admis et elle détourna momentanément le regard, un peu perdue. Killian était du genre à rire de tout, alors mieux valait ne pas se formaliser de cette petite réflexion… Il ne voulait certainement pas raviver ce genre de choses… ? N’est-ce pas ? Pour être totalement honnête, Prudence ne savait pas vraiment quelles étaient les intentions du jeune homme à son égard, tout comme elle n’arrivait pas vraiment à cerner les siennes. Elle savait juste qu’elle était contente de le retrouver, comme avant, loin de leurs querelles du début d’année.
La brune coula un regard en direction de son condisciple et elle le détailla brièvement. Il semblait… un peu plus sérieux qu’au début de leur conversation. Avait-il vraiment cru que son rapprochement avec Cassi était voulu ? Avait-il… craint quelque chose… ? Non, tu te fais des films, se dit-elle intérieurement en secouant doucement la tête. Inutile de croire quoique ce soit concernant sa relation avec Killian. Ils avaient plutôt été du genre un pas en avant trois en arrière depuis l’été dernier… Et même si, désormais, Prue savait l’une des raisons qui avait pu pousser Killian à s’éloigner des autres et surtout d’elle-même, elle n’osait pas baisser sa garde totalement de peur d’être déçue. Leur dispute et le rejet du joueur de Quidditch avaient été beaucoup plus difficiles à accepter qu’elle ne l’aurait initialement cru et elle préférait se protéger à l’avenir. Si Killian restait uniquement un bon ami, cela lui irait… L’espace d’une seconde, elle l’imagina au bras d’une autre – Jane, par exemple – et elle ressenti un violent pincement au cœur. Bon, cela n’irait pas forcément toutefois elle serait bien obligée de faire avec. Mieux valait le garder comme ami que le perdre tout court. Il était devenu bien trop important pour ça !
 
« C’est pas vrai… » siffla-t-elle lorsque Killian lui fit par de ses suppositions à propos de ces saletés de Cupidons. Son ton était bien plus en colère que gêné désormais. Elle n’arrivait tout simplement pas à saisir ce qui avait bien pu traverser leur petit crâne chauve et stupide !
 
D’un certain point de vue, le fait de ne pas se savoir seule victime de ces crétins à plumes la soulageait un peu. Elle pourrait probablement parler avec moins de honte de sa propre expérience lorsque les langues commenceraient à se délier à ce sujet et tout serait oublié dans les rires et les quolibets généraux… 
Son bafouillage ne passa malheureusement pas inaperçu aux yeux de Killian qui reprit la fin de sa phrase sur un ton d’interrogation, attendant apparemment qu’elle éclaircisse ce point. Nerveuse, Prue se mordit l’intérieur de la joue en détournant le regard. Voulait-elle s’engager sur ce terrain maintenant ? Etait-ce une bonne idée de remuer le passé les concernant ? Son regard s’attarda le plus possible sur les étagères environnantes remplies de livres et de grimoires en tout genre avant de se reposer sur Killian.
 
« Je pense que je t’ai déjà assez montré par qui je suis attirée. » lâcha-t-elle en un souffle sans ciller.
 
Elle avait l’impression d’avoir lâché une bombe et elle espérait que son camarade serait satisfait de cette réponse. Prudence faisait certes totalement confiance à Killian – elle lui avait déjà presque confié sa vie quelques années plus tôt face au Selma et lors de l’incendie du château – néanmoins elle ne savait pas si elle était vraiment prête à briser, une fois de plus, sa carapace face à lui à propos de ses sentiments. À chaque fois que la situation s’y était prêtée, le résultat n’avait pas été fameux… Inutile de raviver tout ceci aujourd’hui.
Le fait que Killian soit d’accord avec elle concernant le sort que méritaient les Cupidons l’apaisa légèrement. Elle fulminait toujours un peu, mais discuter de tout ceci avec Killian rendait presque la chose plus tolérable… Un peu comme une simple mauvaise farce dont le désagréable effet s’estompait peu à peu.
 
« Ah oui ? » demanda-t-elle en tendant l’oreille, comprenant que Killian allait lui raconter sa propre mésaventure avec les débiles à plumes.
 
Interdite, elle l’écouta raconter son passage dans la salle de bain des préfets… L’arrivée de Phoenix – d’où cette personne se permettait d’outrepasser ses droits en pénétrant en ces lieux, d’abord ?! – puis le sort jeté par les Cupidons. Prue porta une main à sa bouche en réalisant l’horreur de la situation et elle se senti parcourue, malgré elle, d’un fou rire silencieux.
 
« Oh… par Merlin… Excuse-moi c’est… C’est franchement pas drôle, avoua-t-elle en s’essuyant le coin des yeux, mon pauvre… »
 
Elle lui pressa amicalement le bras avant de reprendre plus sérieusement.
 
« J’imagine que ça n’a pas été un moment agréable en effet… Vous avez eu le temps de débriefer ou elle a filé ? »
 
Difficile de lui en demander plus sachant qu’elle était promise à l’un des frères Norvégien d’ici quelques semaines ! La pauvre se retrouvait là dans une situation bien embarrassante si tout venait à se savoir. 
 
« Franchement c’est vraiment chaud ce qu’il s’est passé, marmonna-t-elle en se passant une main dans les cheveux, de façon générale hein, pas ta petite escapade romantique avec Phoenix dans nos baignoires. »
 
Elle lui adressa un petit clin d’œil amusé avant de poursuivre :
 
« Mais imagine ce qui aurait pu se passer si le sort avait touché un prof et un élève… Ou un septième année avec un première… Je pense qu’il faut référer des incidents auprès de la Directrice. »
 
Son côté justicier reprenait le dessus. Elle n’avait pas envie que toutes ces mauvaises farces restent impunies ! D’un autre côté, elle pouvait également comprendre que les victimes de ces plaisanteries douteuses n’aient plus envie d’en parler – comme Phoenix par exemple – afin de ne pas créer encore plus de problème.
 
« Enfin j’en sais rien en fait… Je sais pas grand-chose ces derniers temps… »
 
Elle s’avachit sur sa chaise en soupirant doucement. Où étaient passés son courage et sa détermination sans faille ? La seule chose qui la rassurait un peu au milieu de cette discussion était le fait que le nom de Jane n’avait pas été mentionné une seule fois par Killian. Peut-être qu’elle se faisait des films et qu’il ne côtoyait pas du tout l’infirmière ? Difficile à dire, il pouvait être si imprévisible... Et puis, les gestes et regards qu’ils avaient échangé au bal de Noël parlaient pour eux-mêmes. Peut-être allait-il attendre la fin de leur discussion pour lui annoncer l’évolution de leur relation ? Ou peut-être pas ? Encore une fois, Prudence n’en savait rien.

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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyDim 13 Juin - 19:24

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Je suis convaincu que nous ne sommes pas les seuls à avoir été les victimes de cette farce organisée. Dans le fond, ça fait un peu plaisir de savoir qu’on n’est pas le seul à s’être retrouvé dans une situation absolument ridicule. D’ici la fin de la journée, nous en saurons certainement plus sur certaines situations cocasses. Qui a eu des propos d’amoureux transis envers qui. Qui a embrassé qui. Cela risque d’être amusant et d’ici quelques semaines on n’en parlera plus. Prudence qui a embrassé la fille aux cheveux colorés par exemple. C’est assez rigolo. Enfin, je trouve ça amusant jusqu’à ce qu’une drôle d’idée fasse son chemin dans mon cerveau. Et si elle se découvrait une attirance pour les filles ? Ce serait son droit, bien entendu, je ne la jugerai jamais pour cela mis la déception serait grande. Depuis que nous nous sommes rabibochés, l’amitié avait repris du terrain mais je n’étais pas contre l’idée que quelque chose d’autre se reproduise entre nous. J’ai fait attention de ne pas brusquer les choses, conscient de l’avoir suffisamment blessée. Une part de moi avait également besoin de se reconstruire, de me laisser le temps de reprendre confiance en moi. Est-ce que toutes ces successions d’évènements font que nous serions passés à côté de quelque chose ? Serait-ce une énième occasion ratée par ma faute ? Histoire de savoir à quoi m’attendre, je demande directement à Prudence sur le ton de la plaisanterie si elle s’est découvert une attirance pour le sexe féminin. Elle bafouille, gênée, sans réussir à finir sa phrase qui se mélange avec des « je » et des « nous ». Désireux de connaître le fond de sa pensée, je l’encourage à finir. La suite tarde à venir et me fait l’effet d’une bombe qui laisse éclater une multitude de petits papillons dans mon ventre. Surpris par cette déclaration, je n’arrive pas dans un premier temps à réagir. C’est comme si mon cerveau refusait de comprendre que c’est de moi dont elle fait référence et surtout que c’est encore actuel. « Je pensais que tu t’en étais peut-être lassée. » Je finis par lâcher d’une voix assez grave, presque gêné, conscient de raviver des souvenirs qui ne sont pas forcément plaisants. C’est comme si je ne me sentais pas légitime de lui faire ça et que je me refusais moi-même d’avoir une nouvelle relation avec Prudence autre que de l’amitié à cause de notre passif. Et parce que Prudence ne le voulait peut-être pas. Pas après tout ce que je lui avais fait traverser. Mais là, sans vouloir me monter la tête, elle emploie quand même le présent.

C’est à mon tour de lui raconter ce qui m’est arrivé à cause de ces saletés de Cupidons. C’est finalement plus compliqué à raconter que ce que je n’avais imaginé. Je pensais que j’allais dire tout ça sur le ton de la plaisanterie, mais en fin de compte je me sens assez embarrassé. D’abord outrée par les faits, comme le prouve sa main qui vient couvrir sa bouche et ses yeux écarquillés, je la sens subitement secouée par quelque chose que je ne tarde pas à identifier comme un rire silencieux. Est-ce qu’elle ne serait pas en train de se foutre de ma gueule là ? Je la regarde, fronçant légèrement les sourcils, faisant mine d’être vexé alors que pas du tout. La main qu’elle me pose sur le bras me provoque comme une décharge électrique. « Non. Pas agréable. » Je réponds mécaniquement sans vraiment réfléchir à mes mots, les yeux braqués sur ce point de contact entre nous. Je reprends rapidement contenance, détachant mon regard de sa main pour retrouver son visage et répondre à sa question. « Vite fait. J’ai essayé de dédramatiser la chose parce qu’elle avait l’air dans tous ses états. C’est pas comme si ce qui venait de se passer signifiait quelque chose de toute façon. » C’était après tout contre notre volonté et sans filtre ou enchantement bidon, nous ne nous serions certainement pas jetés l’un sur l’autre de la sorte.

J’hoche la tête en souriant, amusé par son choix de mot. Oui, c’était chaud. Tant sur le moment où nous étions incapables de gérer nos émotions qu’avec du recul ou une chose comme ça ne devrait pas être tolérée vu les conséquences que cela peut engendrer. Prudence pense à la même chose, listant les cas où ça aurait été intolérable. Dans les deux cas, abus sur mineurs involontaires. Elle suggère qu’on en touche deux mots à la directrice pour faire remonter le problème, comme tout préfet devrait effectivement réagir. Mais moi pendant ce temps, j’ai d’autres idées en tête. Elle pense à si un prof et un élève avaient été touchés en étant dans la même pièce. Moi je pense à autre chose. « Imagine si le sort nous avait touché nous deux. » Je laisse planer l’idée quelques secondes en la fixant d’un regard brulant. Une chaleur m’envahit le ventre et je me sens m’enflammer. Mais ce n’est pas le genre de chaleur désagréable. Ce n’est pas de celles qui lèchent le corps en vous calcinant la peau, bien au contraire. « Qu’est-ce qui ce serait passé ? » J’ose demander, me rapprochant d’elle sans m’en rendre compte.

Mes yeux sont d’abord braqués sur son visage puis glissent doucement sur ses lèvres. J’hésite quelques instants, de peur de franchir une limite. Et puis je prends mon courage à deux mains, tentant le tout pour le tout. Si je perds encore cette occasion, qui sait combien j’en aurai encore. Alors délicatement, je pose mes lèvres sur les siennes, et je l’embrasse, essayant de lui transmettre dans ce baiser presque maladroit toute la tendresse que je ressens à son égard et qui ne fait que se renforcer. Après de longues secondes, je finis par m’écarter pour nous permettre de reprendre notre souffle. Mon cœur bat la chamade et j’ai peur de sa réaction. Peur qu’elle ne me rejette. « Excuse-moi. Moi non plus je sais plus grand-chose ces derniers temps. Mais je crois que je sais une chose. Je sais que j’veux pas prendre le risque de te voir avec quelqu’un d’autre que moi. Je sais pas ce que ça donnerait nous deux, mais je voudrais essayer. Sérieusement j’veux dire. En essayant de plus te faire de mal. Est-ce que tu sais si c’est quelque chose que tu voudrais ? » J’ai l’impression d’être maladroit dans les paroles et dans mes gestes. J’ai pas forcément pour habitude de faire des déclarations et de faire les choses aussi sérieusement. Mais là, ça en vaut la peine. Elle en vaut la peine. Je me rends compte que cet évènement dans la salle de bain des préfets je n’aurai voulu le vivre avec personne d’autre qu’elle. Pour elle, je serai capable de faire des efforts. Elle a été la première à voir qui j’étais vraiment et à faire ressortir le meilleur en moi. Après, si bien sûr elle ne veut pas la même chose que moi, ce sera autre chose. Se contenter de son amitié sera sans doute un peu compliqué dans un premier temps, mais ce sera toujours mieux que rien.


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Message(#) Sujet: Re: I can't help ... » Prudence & Killian I can't help ... » Prudence & Killian EmptyDim 4 Juil - 0:47



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Killian ♥


L’ambiance s’était allégée lorsque les deux Gryffondors évoquèrent la possibilité d’autres situations comiques rencontrées par leurs camarades à cause des gnomes volants. Prudence senti ses muscles se détendre et elle arrêta de triturer le pan de sa robe de sorciers tandis que la conversation à propos des Cupidons avançait. En effet, sa mésaventure ne lui semblait pas plus ridicule qu’une autre dit comme ça… L’atmosphère changea un peu lorsque Killian lui demanda d’un air interrogateur si elle n’était pas attirée par la gente féminine. Cette idée surpris tellement Prue qu’elle senti sa bouche s’ouvrir et se fermer plusieurs fois avant de répondre. À quoi jouait-il ? Il se doutait bien qu’elle était attirée par les garçons… Et par un genre de garçon en particulier, d’ailleurs. Il ne pouvait pas l’ignorer… ? Si ? Maladroitement, les deux adolescents tâtonnèrent prudemment le terrain, conscients qu’ils empruntaient là une pente plutôt glissante. Une fois encore, Prue sentit ses muscles se contracter tandis qu’elle fuyait le regard du jeune homme après lui avoir répondu avec une certaine franchise. Elle haussa les épaules en entendant sa réponse et sentit, malgré elle, ses joues rougir. Se lasser ? Ce n’était pas le mot qu’elle aurait employé.
 
« Me résigner, plutôt… » souffla-t-elle en remettant l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille nerveusement.
 
Fort heureusement, Killian s’empressa par la suite de lui raconter sa propre expérience désagréable causée par les Cupidons. Bouche-bée, Prue l’écouta narrer sa petite expérience aquatique avec Phoenix et elle ne put retenir un léger rire étouffé au milieu de la bibliothèque. La scène devait être sacrément cocasse lorsque l’on connaissait les deux personnages !
 
« Tu m’étonnes qu’elle était choquée, elle est déjà au cœur des ragots de la presse sorcière, inutile d’en rajouter une couche ! »
 
En effet, Phoenix était déjà la cible des gros titres du fait, initialement, de son mariage à venir avec Caleb puis de son union avec l’aîné des Sørensen. Si la scène qui s’était déroulée dans la salle de bain des préfets venait à se savoir, Prue ne donnait pas cher de sa peau ! Les journalistes s’empareraient avec joie de l’histoire, la transformant en article plus croustillants les uns que les autres.
L’idée que le sort ait pu toucher des binômes inappropriés frappa alors Prue et elle s’empressa d’en faire part à Killian en s’échauffant. Comme une telle situation avait-elle pu se produire dans une école ?! Une école remplie de mineurs, de jeunes gens naïfs et innocents ? Elle n’osait imaginer la catastrophe qui aurait pu se produire si les crétins à plumes avaient touché un enseignant et un élève passant au même moment dans un couloir… Par Merlin, la situation aurait été désastreuse !
La question que posa Killian la ramena brutalement à l’instant présent. Intriguée, elle posa un regard interrogateur sur lui. Elle n’était pas sûre de comprendre où il voulait en venir…
 
« Nous deux… ? » répéta-t-elle comme un écho, perdant son assurance habituelle.
 
Elle n’était pas certaine de comprendre où il voulait en venir. Il y a de ça quelques mois, elle se serait dit qu’il plaisantait et aurait probablement ri de bon cœur avec lui après l’avoir charrié. Mais maintenant, et surtout après tout ce qui s’était passé entre eux, elle n’était pas certaine de comprendre. Toujours interdite, Prue remarqua que le Gryffondor s’était rapproché d’elle et elle ne broncha pas, ses yeux bleus ne quittant pas ceux sombres de Killian. À quoi jouait-il ?
 
« Qui sait… ? » souffla-t-elle en continuant de soutenir son regard sans sourciller.
 
Elle sentit les yeux de son co-préfet glisser en direction de sa bouche, puis, après quelques secondes qui lui parurent des heures, il combla l’espace se trouvant entre eux. À son contact, Prue tressaillit et ferma les yeux, se laissant envahir par toutes les émotions que le rouge et or lui faisait ressentir. Elle se sentait transportée loin, bien loin de cette bibliothèque sombre et silencieuse tandis que son ventre réalisait de grands sauts périlleux et que son cœur battait la chamade. Au bout de quelques instants, ils se séparèrent et Prue reprit son souffle. Killian prit la parole et elle l’écouta, encore hébétée par ce qui venait de se passer. Il parlait vite, plus vite que d’habitude et Prue eut du mal à le suivre. Elle posa une main sur le bras du jeune homme et croisa son regard. Oubliant ce qu’elle s’apprêtait à lui dire, elle s’approcha à nouveau afin d’effleurer ses lèvres des siennes, laissant son autre main se perdre dans ses cheveux, lui offrant un nouveau baiser un peu plus bref que le précédant mais tout aussi chargé d’émotions. Elle se recula ensuite doucement, laissant un instant sa main traîner dans le cou de Killian avant de se redresser.
 
« Moi, je veux pas être avec quelqu’un d’autre que toi. » lui dit-elle avec un petit sourire timide.
 
Elle n’arrivait pas vraiment à réaliser ce qui venait de se passer et les mots qu’ils s’étaient échangés. Ainsi donc, du haut de sa personnalité des plus banale et agaçante, elle avait réussi à charmer Killian Knight ?!
 
« Est-ce qu’on irait pas dehors ? » lui proposa-t-elle en jetant un coup d’œil par la fenêtre, en direction du parc où régnait un beau soleil pour un mois de février.
 
Ils avaient bien mieux à faire que de rester enfermés dans cette bibliothèque…

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