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Message(#) Sujet: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyMer 10 Mar - 15:55



Comin' like a hurricane


La journée était particulière. Il y avait de l’amour partout, des amoureux se déclarant leur flamme à chaque coin de couloir, des petits Cupidons chargés de chocolats, de poèmes, de flèches, des fleurs… C’était un véritable remue-ménage. Mais en grande romantique qu’elle était, Jane ne pouvait que jeter un coup d’œil attendrissant sur la situation. Elle avait souri toute la journée, touchée par tout l’amour présent dans ce château qui vivaient pourtant de drôles d’événements.
Et puis il y avait eu ce petit chérubin qui était venu lui apporter ce chocolat en forme de cœur. Il n’était pas signé, pas de carte, pas de mot. Le petit ange s’était échappé en lui faisant un clin d’œil et en insinuant qu’il s’agissait d’un admirateur secret. Forcément, son cœur avait fait un bon. Un admirateur, vraiment ? Et petit à petit, à mesure qu’elle avait jeté un coup d’œil vers ce chocolat qu’on lui avait offert, une idée sur son expéditeur avait éclos dans l’esprit de la jeune infirmière. Il ne pouvait y avoir trente-six possibilités, elle n’en voyait qu’une seule de plausible, de possible. Son ventre s’était serré d’excitation et en même temps, elle avait éprouvé de la culpabilité. C’était purement interdit. Et elle ne comptait pas transgresser le règlement de l’école. Elle ne transgressait jamais aucune règle, elle suivait toujours les ordres qu’on lui donnait, les directives. Un an auparavant, elle criait presque au scandale quand il posait un regard sur elle, bien trop mal à l’aise à l’idée d’être proche de lui. Et maintenant… Maintenant tout était différent. Ils étaient amis. Des amis qui avaient partagé un baiser, un baiser comme jamais elle n’en avait vécu. Il lui avait fait un beau compliment lors du bal de Noël, il lui accordait beaucoup d’attention, il était sincère, charmant… Rien qu’à cette pensée, les joues de l’infirmière se tintèrent de rose. Alors est-ce qu’il tentait subtilement de lui dire, par ce chocolat anonyme, qu’elle lui plaisait un peu ?

L’idée lui semblant aussi fantasque que possible, aveuglée par la possibilité que ce soit lui, elle y trouvait des signes. Ils passaient beaucoup de temps ensemble, puisqu’il devait venir régulièrement à l’infirmerie. Mais il ne venait pas toujours juste pour les soins, combien de fois était-il venu juste pour partager un moment avec elle ? Et cette invitation à danser alors qu’il aurait pu inviter n’importe quelle autre demoiselle ce soir-là ? Et ces sourires, ces clins d’œil, sa tête penchée dans une moue parfaitement adorable… Son ventre se serra encore. Il allait falloir qu’elle garde ça pour elle, pour quelques mois. Il était élève ici, c’était interdit ! Bien qu’il soit d’un âge presque similaire au sien. Quatre mois, ce n’était pas la fin du monde pour prendre patience et lui annoncer qu’il était plus que cet ami précieux. Ou pour se rendre compte qu’elle se faisait de simples idées. Il était comme un meilleur ami, peut-être que c’était un simple transfert de ce qu’elle avait ressenti pour Wes.

Elle se questionnait beaucoup sur le sujet et la vue de ce chocolat n’arrangeait en rien sa distraction. Elle ne pouvait pas s’empêcher de le regarder un instant en se demandant s’il venait vraiment de là où elle pensait. Et à mesure que les heures étaient passées, que la nuit lui avait porté conseil, elle en était arrivée que c’était la seule possibilité envisageable puisque personne d’autre ne s’était manifesté, n’avait revendiqué son acte. Elle s’était levée plus tôt ce jour-là, n’arrivant plus à dormir. Ca trottait tellement dans son esprit, ça la troublait énormément. Elle pesait les pour, les contre, pestait que ce n’était pas raisonnable et encore moins permis, tout en rêvassant à ses yeux posés sur elle, sa chaleur naturelle lorsqu’ils passaient un moment ensemble. Ca lui sautait aux yeux et en même temps, ça la mettait dans tous ses états. Elle n’avait rien vu venir et elle se trouvait dans une bien drôle de situation maintenant.
Elle avait eu vent, ce matin-là, de plusieurs drôles de situations arrivées suite à des erreurs de la part des Cupidons de l’école. Peut-être avait-elle aussi été touchée sans s’en rendre compte ? Elle n’avait jamais envisagé quoi que ce soit avec Killian, même si le baiser l’avait mise dans tous ses états. Mais c’était plus ou moins passé maintenant. Alors pourquoi avait-elle de l’espoir qu’il soit l’expéditeur de ce chocolat ?

Elle avait secoué la tête, espérant remettre de l’ordre dans ses idées. Elle avait soufflé un bon coup, s’intimant à elle-même d’arrêter de se laisser transporter par des sottises et elle avait commencé à remplir consciencieusement les dossiers des patients de la veille. Elle s’était appliquée bien plus que d’habitude, s’empêchant ainsi de regarder ce chocolat et de penser à celui qui lui avait envoyé. L’idée fonctionnait plutôt bien, jusqu’à ce qu’il ne passe les portes de son antre.
En l’apercevant, un grand sourire avait étiré les lèvres de Jane. Elle avait senti cette boule dans son estomac, le stress de l’apercevoir alors qu’il avait hanté ses pensées pendant des heures. Elle se rappela au même instant qu’il venait de finir son cours de vol et qu’il aurait, d’ici une heure, cours avec le Professeur Thorstein. Ce n’était pas la première fois qu’il venait passer son heure de pause ici. Elle s’était levée de son bureau pour se diriger vers lui et l’accueillir comme il se devait, mais arrivée devant le jeune homme, elle ne su par quoi commencer, ces pensées farfelues revenants dans son esprit, elle eut les joues roses, une fois de plus. Elle lui fit un signe de la main et se sentit automatiquement bête. Il était juste devant elle, elle aurait largement pu le saluer de vive voix.


« Comment te sens tu aujourd’hui ? Tu passes une belle journée ? »


Elle laissa le sujet des chocolats pour les prochaines minutes. Après tout, ils avaient toujours été très honnête l’un envers l’autre, il lui dirait forcément si c’était de lui.


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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyVen 26 Mar - 12:17

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Killian & @Jane E. Gray


Pour moi, lundi rime avec tranquillité et je ne pourrai rêver meilleur moyen de commencer ma semaine. Je peux faire une grasse mat’ toute la matinée, n’ayant pas le moindre cours, et je commence tranquillement avec 2h de vol après le déjeuner, que je m’assure de prendre léger pour ne pas tout recracher après une cabriole aérienne. S’ensuit une heure de pause puis deux heures de défense contre les forces du mal. C’est presqu’une extension de mon weekend ! Ce n’est donc pas ça qui va entacher ma bonne humeur. La semaine commence bien et sans accroc pour une fois. Pas de pensée noire, pas de douleurs à l’horizon, rien qui ne puisse entacher ma journée. Les petits sourires que nous nous échangeons avec Prudence à midi sont le signe que ce qui s’est passé hier n’était pas juste un accident et que nous ne comptons pas faire comme si de rien n’était. C’est fini ça. Même si nous ne voulons pas forcément nous afficher tout de suite, nous n’allons pas nous ignorer pour autant. On ne sait pas où ça va nous mener mais autant ne pas se prendre la tête et vivre l’instant présent. Un petit moment partagé avant le début de mon cours et elle m’indique qu’elle passera son après-midi à la bibliothèque pour travailler jusqu’au cours de défense. J’ai conscience que je ne l’ai pas aidé à bien avancer dans son planning hier et c’est ce qui fini par me décider à la laisser tranquille et à ne pas la rejoindre. Nous ne pouvons pas passer tout notre temps ensemble ou nos notes vont en subir les conséquences. D’un côté, je ferai tout aussi bien de travailler mais sans grande surprise, je n’ai absolument pas la tête à ça. Je préfère donc chercher un moyen de me changer les idées et c’est ce qui m’entraîne à profiter de cette heure de répit pour rendre une petite visite à mon infirmière préférée, comme je le fais régulièrement. Une petite douche dans les vestiaires après le cours et je prends un chemin différent de celui de mes camarades.

C’est drôle à dire, mais je me sens presque chez moi à l’infirmerie maintenant. J’y ai passé tellement de temps cette année que j’ai l’impression de connaître la disposition de chaque mobilier par cœur et que je me sens dans mon environnement. La touche distillée par Jane n’y est sans doute pas pour rien. La simplicité et la douceur qu’elle met dans sa déco, semblable à sa personnalité rayonnante et agréable, nous permet de nous sentir bien. On reste dans une infirmerie bien sûr, mais une infirmerie chaleureuse. Pas de celles où on a envie de partir lorsqu’on arrive au bout du couloir en sentant le désinfectant. J’y rentre donc tranquillement les mains dans les poches. Un peu plus et je me serai mis à siffloter. Comme toujours, Jane est dans son bureau. Lorsqu’elle m’aperçoit, elle m’accueille par un immense sourire avant de laisser ce qu’elle était en train de faire de côté pour me rejoindre. « Salut toi ! » Mon sourire répond au sien. Elle semble contente de me voir et le sentiment est complètement partagé. Une véritable amitié s’est tissée entre nous et je me sens toujours bien quand je passe du temps avec elle. Il n’y a pas de jugement, pas de complications. On peut juste être nous, sans faux semblants. Elle fait partie de ces gens qui ont le don de recharger mes batteries. « Merveilleusement bien ! J’ai l’impression que les choses commencent à s’arranger pour moi. Hier par contre, c’est une autre histoire. T’as dû entendre parler des nains volants qui se sont pris pour des cupidons là ? Un vrai cauchemar. J’aurai préféré que ma route n’en croise pas un seul, mais ces idiots étaient partout. Enfin bref, après un moment particulièrement gênant, la journée s’est au final plutôt très bien terminée donc on va oublier tout ça. » Je raconte sur le ton de la discussion, m’adossant nonchalamment contre la rebord de la porte d’entrée du bureau de Jane, les mains toujours dans mes poches, prenant mes aises comme à mon habitude maintenant. « Et toi ? T’as été victime de ces monstres ? » La perspective que le corps enseignant ait pu également être la cible de ces trolls est assez amusante. J’imagine bien notre professeur de défense contre les forces du mal habituellement si rigide et stricte déclarer sa flamme à Armitage en se pâmant et en roucoulant avec des yeux amoureux. Ca lui ressemble si peu que l’image en est véritablement tordante. En revanche, même si imaginer Thorstein dans cette situation est hilarant, j’espère qu’il n’est pas arrivé le même type de mésaventure à Jane. La connaissant, elle serait tellement mal à l’aise. Surtout qu’elle fréquente principalement des élèves pendant ses heures de travail. Si les faux cupidons étaient arrivés à ce moment-là et qu’ils avaient décidé de mettre leur idée merdique en application, ça voudrait dire qu’elle se serait crue amoureuse d’un élève. Le pire de ses cauchemars.

Un détail en particulier retient alors mon attention. Une grosse boîte en forme de cœur trône sur le bureau de l’infirmière. Ayant également profité de l’offre d’Honeydukes pour la Saint Valentin pour en envoyer une sur un coup de tête de dernière minute à Prue, je la reconnais parfaitement bien. Ce qui veut dire que quelqu’un hier a profité de l’occasion pour en envoyer un à notre jolie Jane. « Oh tu as reçu des chocolats ? Trop bien. Qui est ton admirateur secret ? » J’hausse un sourcil curieux tandis qu’un petit sourire taquin commence à étirer mes lèvres. Ca ne m’étonne pas que Jane ait du succès, sa douceur et sa gentillesse ne passent pas inaperçue auprès de la centaine d’élèves qu’elle a en charge. Mais je me demande bien qui a eu assez de courage pour lui envoyer cette boîte. Et j’avoue que j’ai bien envie de l’embêter avec ça, juste pour la titiller. Elle me connaît bien maintenant, elle sait bien que je ne passerai pas à côté d’une telle occasion.


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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyDim 28 Mar - 23:39



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Un an auparavant, elle s’était retrouvée au diner de Saint-Valentin. Elle n’avait jamais imaginé qu’en chaperonnant un événement de ce genre, elle se serait retrouvée dans un speed dating. L’idée était un peu saugrenue mais ça lui permettrait de partager un moment de son repas avec diverses personnes. Ainsi, elle s’était retrouvée d’abord en compagnie du Professeur Lindberg. Jane avait été ravie de se retrouver en compagnie d’un Professeur, d’un adulte. C’était quelque peu rassurant. Ainsi donc, elle avait mangé sa salade en sa compagnie, s’échangeant une conversation des plus banales. Jusqu’à ce que Jane n’ait à porter assistante à une jeune demoiselle en larmes debout au milieu des tables. L’infirmière avait pris le temps de la rassurer, la prenant dans ses bras pour la consoler. Elle avait du laisser le Professeur de métamorphose tout seul pour le reste de son entrée, mais la jeune blonde avait été sûre qu’il comprendrait parfaitement la situation. Après tout, ils étaient là pour surveiller, tout en profitant de la soirée. Une fois la crise passée, il y avait justement eu un mot de la directrice pour le changement de partenaire de repas. Jane avait rassuré une nouvelle fois la jeune demoiselle et avait rejoint la deuxième table à laquelle elle était attendue. Ce fut Finnbjorn qu’elle y retrouva et avec qui elle passa un moment délicieux. Il était des plus charmants et des plus gentleman. Il avait fait la plupart de la conversation, s’était enquit de sa nourriture et de savoir si elle avait assez à boire. Non, vraiment, elle avait vraiment été ravie de le rencontrer.
Et finalement, la directrice avait fait sonné la fin de cette rencontre pour arriver à la dernière de la soirée. Elle était arrivée la première à table et elle avait eu un choc lorsqu’elle avait vu apparaitre son partenaire pour le dessert. Elle avait été tellement déstabilisée qu’elle en avait renversé la bouteille d’eau sur la table… Elle avait voulu remettre les choses en ordre entre elle et lui, n’aimant pas du tout qu’il la drague aussi ouvertement. Qu’il la drague du tout, d’ailleurs. Si la soirée avait bien commencé, en tout cas, le dessert avait été compliqué pour Jane qui s’était sentie des plus mal à l’aise. Et lorsque la cloche de la fin du repas avait sonné, elle s’était presque enfuie de la table.

Elle se remémorait la conversation qu’ils avaient eu ce soir là. Elle lui avait rappelé la limite entre eux. Le fossé, même. Et elle n’avait eu aucunement l’envie de le combler d’une quelconque manière. Un an et un jour plus tard, il semblait que la donne était différente. Il n’y avait plus ce fossé. Ils étaient amis. Du moins, c’est ce qu’elle avait pensé jusqu’à ce que ce chocolat ne fasse son apparition la veille. Le chocolat d’un admirateur secret. Elle n’avait vu que lui comme auteur potentiel. Il n’y avait que de lui qu’elle était aussi proche. L’idée la troublait profondément et la nuit qu’elle avait passé à y penser n’avait pas arrangé les choses.
Afin de rester concentrée sur quelque chose, elle avait entrepris de mettre à jour les dossiers de certains patients. Elle y mettait le plus de temps possible pour rester le plus possible concentrée sur son travail et non sur ce chocolat de malheur. Ou de bonheur, elle ne savait pas trop.

Un mouvement dans son champ de vision lui fait tourner la tête et un immense sourire illumine son visage, sourire qu’il lui rend aussitôt. Il a les mains dans les poches, nonchalant, comme toujours. Son estomac fit un bond et elle délaissa ses dossiers pour le rejoindre en quelques pas un peu timide. Ca la perturbait de le voir alors que cela faisait 24heures qu’elle peinait à le faire sortir de sa tête, pensant à lui d’une manière qu’elle n’avait alors jamais envisagée.
Les joues roses, elle lui avait fait un signe de la main en arrivant devant lui, et elle s’était ensuite maudite de l’avoir fait. C’était n’importe quoi ça ! Il allait la trouver louche, lui poser des questions et ça allait devenir strictement bizarre. Alors, se reprenant un peu, elle lui avait demandé comment il allait, s’il passait une belle journée, gardant cette histoire de chocolat pour plus tard.

Merveilleusement bien. Ca faisait plaisir à voir. Son enthousiasme était communicatif, sa joie également. Elle était véritablement heureuse de le voir aussi content. Il lui raconta alors l’histoire des cupidons. Elle en avait entendu un peu parlé, sachant qu’ils avaient entrepris de viser des personnes au hasard, pour la blague. Heureusement que ça ne lui était pas arrivée à elle ! Elle fut cependant tout aussi choquée d’entendre que Killian en avait fait les frais.


« Oh non ! Tu en as été victime toi ? Avec qui ? J’espère que ce n’était pas une situation trop gênante et que tu n’as rien fait de… gênant. » Termina-t-elle encore plus rouge qu’avant.


Forcément il allait avoir des idées déplacées et ça la mettait d’avance mal à l’aise alors que ce n’était pas du tout à cela qu’elle avait pensé de prime abord.
Il la questionne pour savoir si elle aussi, elle a vécu la situation et cela lui fait pencher la tête sur le côté.


« Non, pas du tout ! Par Merlin, heureusement ! Tu imagines ? Ca aurait été tellement embarrassant ! Rien que d’y penser… » Elle secoue la tête, ne s’imaginant que trop bien la situation.


« Tu imagines si j’étais tombée sur un élève ? Enfin, tu connais la musique, il parait qu’il y a un an de ça, je t’avais déjà fait le speech… »


Elle lui adresse un clin d’œil et un sourire malicieux. Lui aussi il doit se souvenir de la Saint-Valentin de l’an dernier et du dessert qu’ils avaient partagés ensemble. Il devait sans doute en avoir un souvenir différent… Mais maintenant, ils pouvaient largement en rire.
Il aborde un nouveau sujet de conversation qu’elle aurait voulu aborder en première mais plus tard ! Là, il l’a prend totalement de court et en plus, sa question la déroute. Elle reste un instant dans l’incompréhension. Elle le regarde en plissant un peu les yeux, fronçant très légèrement les sourcils, comme si elle n’avait pas compris un mot de ce qu’il venait de lui dire. Ce n’était vraiment pas lui ou alors il venait de lui dire ça pour lui faire remarquer les chocolats qu’il lui avait envoyé et ainsi, aborder le sujet ? Elle ne savait plus trop ce qui était le plus censé.


« C’est une bonne question… » Dit-elle, songeuse en se tournant vers le chocolat. Reprenant un peu de contenance, elle se tourna à nouveau vers Killian, un sourire revenu sur ses lèvres. « Tu n’en aurais pas idée toi par hasard ? »


Elle tourna le dos au chocolat, son attention entièrement sur le Gryffondor.


« Et toi… ? Tu en as reçu… ? Tu as aussi une admiratrice secrète ? »


C’était de la pure curiosité, mais une part d’elle brûlait de savoir. Peut-être allait-il lui dire qu’il n’avait rien reçu mais qu’il avait eu l’espérance qu’une personne aurait pensé à lui… Une personne comme elle, par exemple. Non, elle faisait des plans sur la comète et c’était n’importe quoi. La culpabilité grandissante dans sa poitrine la ramena sur terre, laissant ces drôles de pensées loufoques pour plus tard. Ou pour jamais, d’ailleurs.



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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptySam 3 Avr - 0:53

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Killian & @Jane E. Gray


Le petit signe de la main incontrôlé que me fait Jane en me voyant débarquer est absolument mignon et traduit de sa joie de me voir. Rien que pour ça, je ne prends même pas la peine de la chambrer. Parce qu’aujourd’hui je suis d’extrêmement bonne humeur. Parce que moi aussi je suis content de la voir. Et parce que c’est son côté naturel qui fait d’elle ce qu’elle est. Le plaisir est bien entendu partagé, sinon je ne serai pas là pour commencer, et je lui montre au travers d’un grand sourire qui doit illuminer mon visage. Pour une fois que je débarque sans tirer la tronche ou sans avoir mal, ce n’est pas si souvent, elle doit se demander ce qui m’arrive. Surtout avec les récents évènements. On ne peut pas dire que le moral soit au beau fixe entre la gamine qui menace la communauté sorcière et la directrice qui estime bon ton de nous interdire la pratique de la magie en dehors des heures de cours. Jane en a supporté des sessions de ralages pendant mes passages dernièrement sans jamais me dire de la fermer. Cette fille est une représentation même de la gentillesse, de la bienveillance et de la patience. Parfois, je me demande vraiment comment elle fait pour me supporter. Que ce soit quand je râle ou même avec mes conneries. Mais aujourd’hui, je ne compte lui infliger rien de tout ça. Aujourd’hui, elle aura juste un Killian bien dans ses baskets et juste venu faire la discussion avec une très bonne amie. Aujourd’hui, je compte bien profiter de cette petite heure de pause tranquillement, sans se prendre la tête, et sans râler. Quoi que, peut-être que je râlerai un petit peu sur les usurpateurs d’identité. Même si mon envie de leur cramer les plumes aujourd’hui est moindre à cause de ce que leurs conneries ont engendré, je ne leur pardonne pas pour autant. « Comment dire … Commençons par le fait que j’étais dans la salle de bain des préfets ? Je te laisse imaginer le topo niveau début de gênance. » Je plante le décor pour commencer, connaissant d’avance sa réaction. « Donc déjà, va savoir pourquoi un faux Cupidon se trouvait là. Ensuite, c’est Phoenix qui est entrée dans la salle de bain. Sixième année, à Gryffondor, tristement connue dernièrement pour avoir été fiancée à Caleb et qui est maintenant fiancée à Hannibal Sorensen. » Je précise, ignorant si Jane est au courant de toutes ces histoires qui courent et ignorant également si elle visualise la jeune fille. Me remémorant la scène du massage, je lève les yeux au ciel, contrarié par ce souvenir. « Donc … Si, la situation était assez gênante. Nous deux en maillots de bain, sous un sortilège d’attraction bidon. Je me serai bien passé de lui faire du charme. Et de la masser. Et de l’embrasser. » Je cite, levant de nouveau les yeux au ciel avant de secouer doucement la tête, comme pour effacer ses souvenirs gênants. « Un bon début de journée bien chaotique ! Bref. Si les Sorensen apprennent ça, je pense que je suis mal barré. Je compte sur toi pour ta discrétion. » Je précise, même si je sais pertinemment que Jane n’est pas du genre à aller colporter des ragots. Elle a tenu mon secret depuis septembre bien qu’elle ne m’appréciait pas encore forcément, alors je sais que je peux lui faire confiance. Je ne sais pas si Phoenix de son côté ira le raconter. J’espère juste que ça ne tombera pas de trop dans les oreilles des Sorensen. J’entretiens une relation cordiale avec eux, tout particulièrement avec Finnbjorn et je sais pertinemment que c’est important pour les Knight. J’espère donc que ça n’ira rien altérer, parce que je sais qu’il vaut mieux être dans les faveurs de ce genre de personne que dans leur ligne de mire. Mon instinct de survie est assez développé et je tiens encore un peu à la vie.

Je suis presque soulagé d’entendre qu’elle a été épargnée. Je n’imagine même pas dans quel état elle serait si elle s’était retrouvée dans une situation semblable. Ni le temps qu’il lui faudrait pour qu’elle s’en remette. Je serais peut-être en train d’essayer de la ramasser à la petite cuiller à l’heure qu’il est. Fort heureusement, ce n’est pas du tout le cas et c’est mieux comme ça. Sa réflexion m’arrache un sourire. Effectivement, j’ai déjà eu le droit à la leçon. L’année dernière, vers la même période de l’année, lorsque je m’amusais à flirter avec elle pour le simple plaisir de la voir se mettre dans tous ses états. Et parce que je trouvais également amusant l’idée de draguer la jeune infirmière de l’école. « Je crois que c’était un truc qui ressemblait à " Ce n’est pas décent, jamais de la vie je fréquenterai un élève de cette école, et ça me met extrêmement mal à l’aise " si mes souvenirs sont bon ? » Je dis en prenant une petite voix fluette dans le but de l’imiter gentiment. C’est entre autre ce qu’elle m’avait balancé au visage l’année dernière quand nous nous sommes retrouvé dans un espèce de speed dating que j’ai personnellement trouvé très amusante. Mais qui n’était pas du tout à son goût. « Surtout qu’à l’infirmerie, t’en vois passer des ados déchaînés … Enfin après, t’aurais aussi pu tomber sur un adulte. Genre le concierge, ou le psy ! Mais bon, tu es passée à côté de tout ça et sincèrement, ce n’est pas une grande perte. Tu peux t’estimer chanceuse. » Franchement, je m’en serai bien passé moi aussi. Prendre mon bain tout seul comme prévu sans mésaventure romantique foireuse à deux balles m’aurait parfaitement convenu.

Je remarque assez rapidement la boîte de chocolats qui se trouvent sur son bureau et je fais immédiatement le lien avec l’offre promotionnelle de la saint Valentin d’Honeydukes. Curieux, je ne peux donc pas m’empêcher de demander à Jane qui est son expéditeur. Le fait qu’elle ait reçu des chocolats ne m’étonne pas. Ça pourrait être un signe de remerciement ou d’admiration. Et vu tout ce qu’elle fait pour nous, bras cassés, au quotidien, elle le mérite amplement. Je suis même plutôt surpris qu’elle n’en ai pas reçu davantage. Pourtant elle ne semble pas savoir de qui cela peut provenir et elle se retourne vers moi, me demandant si je n’aurai pas une idée. Je ne comprends pas tout de suite le sourire qu’elle a sur les lèvres. Pourquoi est-ce que je saurais qui a bien pu lui envoyer la boîte ? Elle ne croit quand même pas que c’est moi ? « Non, aucune. Ce n’était pas signé ? » Je réponds sérieusement en haussant les épaules. « Ça pourrait être ton deuxième préféré, Caleb ? » Je suggère, un peu au hasard, n’étant pas réellement au fait de toutes ses relations dans le château. Je sais juste qu’elle est assez proche de Caleb, vu le grand débat au sujet de patient préféré que nous avions eu un certain soir de novembre.

J’en suis encore là à réfléchir à d’autres possibilités lorsqu’elle me demande si moi aussi j’en avais reçu. C’est vrai que je ne m’en suis pas formalisé, mais je n’avais pas eu d’admiratrice cette année. Juste Prue qui, de peur de tomber dans le cliché, m’avait plutôt fait un petit cadeau pour me motiver dans mes séances de torture de sport et m’avait envoyé des patacitrouilles. Un petit sourire songeur traverse mes lèvres avant que je ne réponde à mon amie. « Non, je n’ai pas eu cette chance. C'est dommage parce qu'ils ont l'air bon ! Mais il y a Prudence qui a eu une petite pensée pour moi et qui m’a envoyé des petites confiseries. Ce n’était donc pas très secret. Mais heureusement que j’avais au moins ça, j’en ai eu bien besoin après mes aventures dans la Salle de Bain. » Je n’avais pas osé mettre les pieds dans la Grande Salle, le moment intime passé avec Phoenix m’ayant un peu coupé l’appétit. Il n’y avait pourtant pas de quoi avoir honte, je n’avais commis aucun crime et surtout, je n’étais pas maître de mes émotions. Pourtant, j’ai eu un arrière-goût de trahison. Ce qui explique peut-être pourquoi j'avais ressenti ce besoin de tout raconter à Prudence. Même si il n'y avait encore rien de vraiment concret entre nous. Ce nous qu'il faudrait peut-être que je raconte à Jane avant qu'elle ne l'entende d'une autre façon. Je préfère qu'elle l'entende de ma bouche plutôt que d'ailleurs. C'est mon amie après tout. Pourtant, je ne sais pas trop comment amener ça encore. « En tout cas je trouvais ça rigolo comme concept. Dommage que ton admirateur n’ai pas eu le courage de signer son cadeau, même si ça donne un côté très mystérieux aux chocolats. T’en a envoyé à personne toi ? J’ose espérer que si je n’en ai pas reçu, alors le deuxième préféré non plus ? » Toujours avec cette histoire débile de préféré, qu’elle doit se dire. Mais là pour le coup, je l’évoque surtout sur le ton de la rigolade. Je ne compte pas remettre sur le tapis qui est numéro 1 et qui est numéro 2, puisque de toute façon il a été établi que c’était moi le premier.

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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyLun 5 Avr - 0:44



Comin' like a hurricane



Il est là. Il n’était pas là avant, il n’y avait qu’elle et ses dossiers. Et maintenant qu’il est là, il n’y a plus qu’elle et lui. Elle est troublée, il la perturbe. Hier elle savait comment agir avec lui et aujourd’hui, pour elle, tout a changé. Il est particulièrement rayonnant aujourd’hui, il l’éblouit de bonheur et ça intimide la jeune femme. Elle le salue et prend de ses nouvelles. Il a véritablement l’air heureux et ça fait plaisir à voir. Son cœur se réchauffe un peu. Autant de joie, ça ne peut que la faire sourire. D’autant qu’il lui explique qu’il va merveilleusement bien. Rien que ça ! Mais ce qu’il lui explique au sujet des petits cupidons de la veille l’interpelle. Elle en a entendu parler oui et elle espérait que ça n’avait pas toucher trop de monde dans le château. Elle espérait également que les professeurs n’aient pas été touché par ces petits angelots, ça aurait pu être tellement gênant pour eux !

Le visage rouge, elle avait été perturbée de savoir que Killian avait été touché par les flèches de l’amour. Ca lui faisait une drôle de sensation dans le ventre. Et forcément, elle n’avait pas pu s’empêcher de lui demander s’il n’y avait rien eu de gênant pour lui. Il commence son récit et la bouche de Jane forme un o. Dans la salle de bain ?! Olala !


« Mais non ?! » Ne peut-elle s’empêcher de s’exclamer.


Ca veut dire qu’il était en maillot de bain ? L’idée la rendrait encore un peu plus rouge. Killian en maillot, ça doit être quelque chose. Il a déjà tellement de charme habillé. Mais torse nu… Jane chasse l’image de sa tête. Mais l’histoire n’est pas finie, loin de là.
La suite du récit est… pire. Pire sans l’être. Elle apprend ainsi que Caleb était fiancé à Phoenix, qui va maintenant épouser Hannibal, le frère de Finnbjorn. Hé ben dis donc, ça en fait des choses à assimiler ! Etrangement, la seule information que Jane retient, c’est que Phoenix et Killian était dans la salle de bain des préfets avec un angelot à l’humour assez douteux. L’idée la dérange sans qu’elle ne puisse expliquer pourquoi. Pourquoi est-ce qu’elle allait dans cette salle de bain alors qu’elle était visiblement occupée ? Instinctivement, Jane se rapproche un peu du Gryffondor. Elle veut savoir ce qu’il s’est passé ensuite. Curiosité malsaine mais elle veut savoir, une part d’elle a besoin de savoir.
La troisième partie de l’histoire est la pire. Killian fait mention des deux jeunes gens en maillot de bain, de cet angelot et d’un massage et d’un baiser. Jane ouvre de grands yeux.


« Tu l’as embrassée… ? »


Elle est abasourdie. C’était si fort que ça comme puissance de flèche ? Mais qui leur a permis de viser les pensionnaires du château ? Elle en voulait à ces petits anges à l’arc. Elle en voulait à Phoenix de se retrouver sur le chemin de Killian. Ca la pinçait, à l’intérieur. Pire, elle se sentait… Jalouse. Ce n’était pas dans ses habitudes de ressentir ce genre de choses et elle comprenait pas pourquoi elle ressentait ça envers une jeune fille qu’elle ne connaissait que de vue. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire qu’elle embrasse Killian ? Mais ça lui faisait, justement. Ca la contrariait. Et ça la contrariait d’être contrariée.

Jane est songeuse et elle hoche vaguement la tête lorsqu’il lui parle de sa discrétion.


« Oui, oui, bien sûr… »


Elle se triture les doigts dans son tablier blanc, signe de nervosité. Quand elle s’en rend compte, elle arrête, d’ailleurs. Elle pousse l’image de Killian et Phoenix s’embrassant langoureusement loin d’elle et se concentre sur le rouge et or. C’était un accident, juste l’œuvre d’une mauvaise blague. Il n’était pas attiré par elle et en plus, elle était déjà fiancée. Enfin, si elle ne changeait pas encore d’avis sur le fiancé, puisqu’à apparemment, elle n’en était pas à son premier… Jane s’en voulu immédiatement de penser ça et encore une fois, elle tenta de pousser Phoenix hors de ses pensées et de se concentrer sur le jeune homme qui était venu la voir.
Il lui retourne la question pour savoir si elle a été touchée par les flèches de son côté et elle s’empresse de lui dire que non. Elle arrive même à faire un parallèle entre la situation et ce qu’il s’était passé l’an dernier à la Saint-Valentin. Ca le fait sourire et il se lance dans une imitation d’elle des plus réalistes. Ca lui tire une petite moue boudeuse mais ça la fait sourire.


« Tes souvenirs sont bons, moqueur. »


Et il lui balance alors une idée presque pire que de tomber sur l’un des adolescents de l’école, elle aurait pu être touchée par les angelots et tomber sur Wayde ou sur Fergal. Son teint devient pâle juste à l’idée. Elle n’y avait même pas pensé ! Mais ça aurait été tout bonnement horrible ! Comment le recroiser ensuite dans un couloir ou lors du diner ? Mince, ça aurait été tellement honteux…
Mais Killian a les mots qu’il faut, comme toujours. Elle a échappé à cette situation, elle a été chanceuse. Alors, ça lui redonne un peu de couleurs.


« C’est vrai, et je ne remercierai jamais assez le ciel de m’avoir épargnée. »


Et tout d’un coup, il aborde le sujet de toutes ses réflexions depuis vingt-quatre heures, le chocolat mystérieux. Sa question la prend de court et elle reste un moment à l’observer sans rien dire. L’idée que ce ne soit pas lui qui l’ai envoyé lui traverse brièvement l’esprit mais ça lui semble parfaitement impossible que ce soit quelqu’un d’autre, donc c’est forcément lui.
D’abord songeuse, elle finit par se reprendre et par lui sourire en lui demandant s’il n’a pas une idée de son expéditeur. Et la réponse tombe. Il ne sait pas d’où ça vient. Son air est sérieux. C’est la douche froide. Elle était tellement persuadée que c’était lui qu’elle n’avait, à force, pas imaginer que ce soit quelqu’un d’autre. Elle se retourne sur son bureau pour remettre les dossiers en place, tournant le dos à Killian et cachant ainsi sa déception. Elle ne comprend même pas pourquoi ça la déçoit autant mais elle a l’impression que le ciel lui tombe sur la tête. Elle réfléchit à ça depuis une journée entière pour rien. Elle avait vu un signe mais il n’en était rien et elle se sentait complètement stupide de s’être fait un espoir. Elle n’avait rien espéré recevoir à la Saint-Valentin. Mais elle avait reçu quelque chose et l’idée que ce soit Killian l’avait autant bouleversée que ça l’avait rendue heureuse. Elle avait compris les signes ! Mais en fait, non.

Le jeune homme insinue que c’était peut-être Caleb. Jane toussote un peu avant de se retourner vers Killian.


« Hum, je ne crois pas. S’il a envoyé un chocolat, il se trouve dans la tour des Serdaigles à mon avis. »


Elle n’en dit pas plus, ne sachant pas si Killian est au courant de l’amour qu’à Caleb pour Casey. Ce n’est pas à elle de vendre la mèche, après tout. Toute son attention est sur Killian et elle ose lui retourner la question sur le chocolat. Peut-être qu’il en a reçu, lui aussi. Ou peut-être pas. Elle eut de drôles de pensées, que sa culpabilité remit à leurs places. Il fallait garder un peu les pieds sur terre.
Il fait alors mention de patacitrouilles envoyées par Prudence. Celle avec qui elle avait partagé une partie de bowling cet été. Une fille chouette et douce, drôle également. Jane pencha un peu la tête sur le côté.


« Ah oui, c’est une amie à toi ? »


La jalousie à l’intérieur l’avait poussée à poser la question, espérant secrètement que ce ne serait qu’une amie. C’était bête et Jane ne se comprenait pas. Ca n’avait aucun sens d’agir ainsi, de poser autant de questions. Mais il fallait qu’elle sache. C’était plus fort qu’elle, plus fort que sa raison.
Jane est plongée dans ses réflexions et son combat intérieur quand la voix de Killian la fait revenir à l’instant présent. Sa réflexion sur les préférés, pour la deuxième fois, l’oblige à secouer la tête en levant les yeux au ciel.


« Tu ne t’arrêteras donc jamais ? Ca fait des mois ! » Mais elle sourit, incapable de faire autrement lorsqu’il lui sourit aussi. « Non, je n’en ai pas envoyé. Je me suis dit que ça aurait été bizarre, non ? Si je vous en avais envoyé. »


Elle danse d’un pied à l’autre alors qu’elle ouvre à nouveau la bouche, mais c’est la jalousie qui parle.


« Et toi, tu en as envoyé à quelqu’un ? »


Elle le regarde dans les yeux, son ventre est serré, sa bouche est un peu sèche. Elle appréhende sa réponse autant qu’elle la redoute. S’il lui dit que oui, cela voudra dire qu’elle s’est faite des idées et uniquement des idées sur les signes… Elle n’est pas prête à retomber encore une fois. Et pourquoi est-ce qu’il a autant d’importance tout d’un coup ? Pourquoi est-ce que ça a tant d’importance aujourd’hui alors qu’hier elle ne se posait même pas la question…



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Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyLun 5 Avr - 20:13

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Killian & @Jane E. Gray


Jane est toujours très bon public. Elle réagit toujours avec une spontanéité déconcertante. Ses joues se mettent à rougir à la seconde où je lui annonce que si, malheureusement j’ai fait les frais de ces sombres idiots. Elle me demande des détails et je me plie à sa volonté, racontant aussi sommairement que possible la cruelle farce dont j’ai été la cible. Rien que le fait que cela se soit passé dans une salle de bain choque Jane, comme je m’y attendais. En même temps, c’est supposé être un lieu assez intime. Qu’est-ce que des Cupidons iraient foutre là-bas ? Et pourtant. La tête de Jane continue de se décomposer à mesure que je continue mon récit. Rien de plus normal. Le niveau de gênance augmente à mesure que je me rapproche de la fin de mon histoire. Promis juré, je n’ai jamais eu de vues sur Phoenix. Mais hier, ces poulets volants m’ont fait croire l’inverse et je me suis retrouvé comme un amoureux transi prêt à tout pour son bonheur. « Oui. » Je confirme avec un petit rire gêné. Oui, je l’ai embrassée. Enfin pour être plus exact, j’ai juste posé mes lèvres sur les siennes et l’enchantement s’est rompu à ce moment. Heureusement ! Les choses n’ont pas eu le temps de déraper plus que ça. Même si pour moi un baiser ne représente pas forcément quelque chose, je sais que tout le monde n’est pas du même avis. Alors forcément, si les choses avaient été plus loin qu’un simple bisou, là ce serait devenu carrément embêtant. « Mais ca c’est arrêté là. Le sortilège s’est levé. Ça n’a pas duré si longtemps, mais suffisamment à mon goût pour faire assez de dégâts. » Je lève les yeux au ciel. Ceci dit, je peux m’estimer heureux. Prudence n’a pas semblé m’en tenir rigueur et nous pouvons d’ors et déjà rire de cette mésaventure. Tant que ça n’arrive pas aux oreilles des Sorensen. Jane de son côté me confirme qu’elle gardera bien évidemment cela pour elle et je sais que je peux lui faire confiance.

De son côté, la jolie blonde n’a pas eu à vivre ce genre de moments gênant et c’est tant mieux. Elle le dit elle-même. Elle n’imagine même pas dans quel genre de panade elle se retrouverait si elle s’était retrouvée entichée d’un élève ou si elle avait eu un geste déplacé à son égard. Ca va à l’encontre de ses principes que je connais bien maintenant. A son invitation indirecte, je me lance dans une imitation de la Jane de l’année dernière à la période où elle passait son temps à me faire la leçon sur mon comportement déplacé. La retranscription est approximative mais le fond est là et la petite moue mi boudeuse-mi amusée me confirme que je vise juste et que mes souvenirs sont bons. En même temps, vu le nombre de fois qu’elle a essayé de me le faire comprendre… Il aurait vraiment fallu que je sois bouché pour ne pas l’entendre au moins une fois. « Tu m’étonnes. Je t’envie presque. » Je rajoute sarcastique. Ceci dit, le presque a effectivement toute sa place. Je peux les haïr autant que je veux, mais finalement les Cupidons ont peut-être joué un rôle direct sur le bond de ma relation avec Prudence. Après tout, si on ne s’était pas raconté nos mésaventures, nous n’aurions peut-être toujours pas compris l’évidence.

Les chocolats attirent toute mon attention. Je ne peux me priver de la charrier sur ça, d’autant plus qu’ils proviennent visiblement d’un admirateur secret. Les paris sont donc ouverts et on peut laisser libre court à notre imagination pour essayer de deviner qui peut bien être l’expéditeur. Jane retourne à son bureau pour ranger quelques dossiers qui traînent, certainement afin de l’aider à faire le tri dans ses pensées et à mieux réfléchir avec moi. Le truc, c’est que je suis assez limité dans mes propositions. Je suis loin de connaître tout l’entourage de Jane et je ne tiens pas un registre de ses fréquentations. En plus, de ce que je sais, n’importe qui ayant reçu la promotion d’Honeydukes aurait pu en envoyer, que ce soit de Poudlard ou de l’extérieur. Donc ça me fait une belle jambe ! Je propose donc Caleb qui me semble être une bonne option. De ce que j’ai compris, ils ont une bonne relation, alors pourquoi pas ? Ma suggestion semble toutefois surprendre Jane qui se met à toussoter. Je fronce les sourcils, essayant de réfléchir à la situation. Elle est persuadée que ce ne peut pas être lui et que si chocolat il avait envoyé, ils seraient surtout pour Casey. « Moui, sans doute. Même si l’un n’empêche pas l’autre. Mais si tu penses que c’est pas lui, alors je sèche. Pas d’autres idées ? » Je veux bien l’aider à réfléchir mais pour ça il me faudrait des pistes et le chocolat n’en possède aucun. C’est une impasse pour l’instant.

Comme elle me demande si j’en ai reçu, je finis par lui parler de Prudence et de ses patacitrouilles qui m’ont sauvé la vie après mon épisode de « La salle de bain des préfets sous sortilège d’attraction ». Le nom de ma co-préfète n’est visiblement pas inconnu pour Jane qui penche la tête sur le côté, comme si elle essayait de la remettre. La question qu’elle me pose me gêne plus qu’elle ne devrait pour la simple et bonne raison que je ne sais pas quoi lui répondre. A ce stade, je crois que nous sommes plus que des amis, mais est-ce que je peux la labelliser de petite amie ? Cette pensée me donne le tournis. Amoureuse. Petite-amie. Copine. Que des termes que je n’ai pas l’habitude d’employer car je ne me suis jamais vraiment retrouvé lié à une personne de cette façon. Par le passé, je n’aurai pas dit non pour une certaine fille, mais c’est de l’histoire ancienne et cela ne s’est jamais fait. Je me racle la gorge, troublé. « En quelque sorte. Tu la connais ? » Ok. Tentative avortée. C’est assez pathétique. Je ne vais quand même pas tourner autour du pot inlassablement ? Je sais pertinemment que Prue et moi comptons être exclusifs. Alors pourquoi est-ce que je fais tant d’histoires ? Pourquoi est-ce que c’est si dur de cracher le morceau ? La réponse est simple : parce que c’est la première fois. Ce n’est pas comme si j’annonçais simplement une conquête d’un soir sans importance. Là y a un côté intime et vulnérable que je ne me connais pas.

Je ne peux m’empêcher de ressortir l’histoire de préféré, parce que je sais que ça exaspère Jane à tous les coups. Et le fait que ses yeux se retrouvent quasiment dans leurs orbites m’en donne une fois encore la preuve. « Jamais ! » Je rétorque pour l’embêter, partageant un nouveau sourire avec elle avant d’écouter sa réponse. « Pourquoi bizarre ? J’avoue, j’adore le chocolat donc j’aurai jamais dis non. » J’ai toujours eu un faible pour les sucreries et les gâteaux, et encore plus quand ils sont au chocolat. Autant je déteste Noël, autant Pâques est l’une de mes fêtes préférées de l’année. Avec Halloween, surtout pour la partie bonbon. Donc ouais, je louche un peu sur les chocolats qui traînent sur son bureau également parce que j’ai du mal à y résister.

Elle me retourne la question, me donnant une fois encore l’occasion de lui avouer pour Prudence et moi. Et je sais que je ne peux pas me défiler éternellement. Parce qu’il faut que je fasse face à ce qu’il y a entre nous. On a décidé de ne plus l’ignorer, j’ai décidé de ne plus la repousser, donc faut que j’apprenne à pouvoir le dire. Sinon je n’avancerai jamais. Et Jane est mon amie. Elle est bienveillante et ne veut que mon bonheur depuis que nous avons vraiment appris à nous connaître. Il est donc tout naturel qu’elle soit dans les premiers à le savoir. Résolu, je pousse un soupir, me passant inconsciemment une main dans les cheveux, geste que j’ai la mauvaise habitude de faire quand la gêne me saisie. « Ouais. C’est pas mon style, je sais, mais j’en ai envoyé un à Prudence justement. Sur un coup de tête. Parce qu’on a eu nos hauts et nos bas dernièrement. Et en fait, elle est plus qu’une amie. Putain, ça me fait bizarre de le dire, j’te dis même pas. Je crois que c’est la première fois que je vais dire ça mais ... C'est ma petite amie. Depuis hier on sort ensemble. » J’en ai les jambes qui tremblent et heureusement qu’il y a le mur derrière moi pour me supporter. Je l’ai dit ! Ca me colle un nouveau sourire sur le visage. Parce que j’ai réussi à le dire. C’est tout con peut-être, mais c’est une sorte de victoire pour moi. « Désolé, c’est assez nouveau pour moi. Je voulais te le dire plus tôt mais j’y arrivais pas parce que je suis un boulet qui découvre tout ça. T’es la première personne à qui j’en parle, c’est pour te dire. J’suis ridicule, pas vrai ? » Je demande en lâchant un petit rire nerveux, conscient que le rouge m’est légèrement monté aux joues à cause de l’excitation et que mes cheveux doivent être en pétard à force d’y avoir plongé mes mains dedans. Mais au moins c’est fait ! J’ai réussi à le dire et ça me laisse un drôle de sentiment de bien-être. Comme si j’arrivai à embrasser ce que je ressentais vraiment.


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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyMar 6 Avr - 1:39



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« Comment savoir qu’on est amoureux ? » Voilà une des questions de Caleb à laquelle Jane avait tenté de répondre le plus honnêtement du monde. Elle s’était creusée la tête, avait cherché dans ses propres sentiments, ceux qu’elle avait ressenti pour Wes, pour Luca… Et elle avait trouvé. Elle avait alors commencé son explication en lui donnant les choses, les signes potentiels de l’amour ressenti. En premier, elle lui avait parlé de cette sensation particulière lorsque l’être aimé pénétrait dans la pièce. Automatiquement, le monde – qui gravitait normalement jusque là – se met à tourner autour de cette personne. On a envie d’être proche d’elle, de lui parler, qu’elle nous remarque, nous adresse un sourire. Cette personne si particulière à nos yeux devient le soleil vers lequel on est attiré. Notre attention tourne autour d’elle, les autres choses deviennent superflues. Il n’y a plus que vous et elle.
Deuxièmement, l’apparition soudaine de l’être aimé provoque une réaction communément appelée « papillons dans le ventre ». Il s’agit là de ressentir quelque chose dans son ventre, une sensation d’excitation particulièrement agréable, un sentiment de bien être de voir cette personne si spéciale apparaitre dans notre champ de vision. C’est un peu comme lorsqu’on monte dans des montagnes russes, ça provoque des chatouillements à l’intérieur du ventre.
En troisième position, Jane avait expliqué l’envie de se rapprocher physiquement, d’être proche, de s’effleurer sans le faire. Le moindre toucher prend des proportions énormes, la personne effleure vos doigts et rien ne va plus, votre pouls s’emballe, vos joues rosissent, votre cœur n’a plus assez de place dans votre cage thoracique tellement l’émotion est vive et grandissante.
Il avait été également question des rougissements, du cœur qui s’emballe dès que la personne apparait, des pensées toujours tournées vers cette personne, des sourires bêtes qui franchissent nos lèvres sans qu’on puisse le contrôler, des yeux qui la cherche toujours, quelque soit l’endroit, même en sachant pertinemment qu’elle n’était pas là. On a envie de lui parler, de tout lui raconter, de tout savoir. On cherche son regard, son sourire, à entendre son rire. On parle d’elle aux autres. On pense tellement à elle que ça nous obsède un peu, nuit et jour. On se pose mille questions à son sujet. Tout est plus beau lorsqu’elle est dans le paysage.

Mais cette conversation était loin, à présent. Si Jane avait su s’en souvenir cette nuit, au milieu de toutes ses autres réflexions, peut-être aurait-elle fait le parallèle avec sa propre situation. Mais pour l’heure, elle avait bien d’autres choses à penser. Caleb était bien loin de ses pensées, d’ailleurs. Killian était arrivé, tel un soleil, son sourire illuminait l’infirmerie entière à lui seul. Jane en était presque éblouie et ne pouvait que rougir, un peu intimidée. Mais ce n’était rien à côté de l’histoire que Killian avait commencé à lui raconter. Il avait été victime de ces petits angelots de la Saint-Valentin et il s’était retrouvé en facheuse position. Ils étaient à moitié nus. Ils se sont massés. Ils se sont embrassés. Elle n’en croit pas ses oreilles, mais il le lui confirme à nouveau. Jane en reste bouche bée, dans son ventre, ça se serre. L’idée ne lui plait pas, l’image encore moins. Elle ne sait pas l’expliquer, elle peine même à s’en rendre compte, mais c’est la réalité. Elle voudrait tellement que ça ne soit jamais arrivé. Et lui, il rit. Elle ne comprend pas. Ca ne la fait pas du tout rire, c’est même catastrophique. Encore plus catastrophique que le baiser qu’ils avaient échangés quelques mois plus tôt. En y repensant, elle passe ses doigts sur ses lèvres inconsciemment. Ca avait été tellement… brûlant. Ca avait remué quelque chose en elle ce soir-là. Elle n’avait jamais ressenti ça, dans son ventre, dans ses tripes. Elle s’était accrochée à lui fiévreusement, l’attirant plus près d’elle. Et voilà que maintenant il partageait ce genre de baiser avec Phoenix, à moitié nu dans une piscine…

Il parle à nouveau et ça sonne comme une justification aux oreilles de la blonde. Ca n’a pas duré si longtemps, c’était juste un baiser puis ça s’est arrêté. Pas si longtemps ? Un baiser et ça s’est arrêté là ? Et si le sortilège ne s’était pas arrêté là ? Mais elle se refuse d’y penser. Il y a déjà bien assez trop de questions dans son esprit pour en ajouter des autres.

Forcément, il compte sur sa discrétion. C’est presque vexant, parce qu’elle n’a jamais rien dit, rien répété. Leurs conversations sont privées, elles ne regardent qu’eux et qu’il se sente obligé de lui dire qu’il compte sur sa discrétion, ça pourrait la blesser un peu. Mais elle hoche simplement la tête, la tête ailleurs. Les mots qui s’échappent de ses lèvres sont un peu absents, mais il ne semble pas y faire attention et elle est trop préoccupée pour s’en rendre compte elle-même.

Les pensées qu’elle a la font culpabiliser. Elle trouve des excuses, maudit un peu Phoenix, puis la descend en flèche dans son esprit. Ca ne lui ressemble tellement pas que la culpabilité la ronge immédiatement. En même temps, ce sentiment est irrépressible. Elle se sent mal de les imaginer à deux. Ca lui fait mal. Et ça n’a aucun sens, ce qui la frustre encore plus ! Killian est son ami, rien de plus. Du moins, c’était le cas avant l’arrivée de ce chocolat. Comment un simple chocolat pouvait-il tout remettre en cause ?

Killian fait une remarque des plus pertinentes, elle aurait pu tomber sur un membre du corps professoral aussi, et l’idée la fait blêmir. Mais tout aussi vite, il lui rappelle qu’elle a été épargnée et ça lui redonne des couleurs. Jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il l’envie presque. Presque ? Pourquoi presque ? Est-ce qu’il a quand même apprécié le baiser avec Phoenix ? Ou alors est-ce que ça leur a permis de se rapprocher ? Mais elle est fiancée… Mais elle a déjà changé de fiancé… Le cœur de Jane se serre. Pourquoi a-t-il dit presque ? Ca la torture.

Les chocolats viennent sur le tapis d’une façon déroutante. Et plus la conversation avance, moins Jane ne comprend le pourquoi du comment. Elle était tellement convaincue que c’était lui qu’elle a l’impression de tomber de haut en voyant l’air sérieux de Killian qui n’a aucune idée d’où ils peuvent venir. Pour cacher son trouble, elle lui avait tourné le dos, faisant mine de ranger les dossiers dans lesquels elle écrivait avant qu’il n’arrive. Ses yeux brillent un peu, mais elle toussote pour espérer faire passer ses larmes. Elle se sent tout bonnement idiote. Pourquoi est-ce qu’un garçon comme Killian lui enverrait des chocolats ? C’était une idée stupide. Il y avait mille filles dans ce château. Des filles comme Phoenix. Comment faire le poids ? Elle n’était que l’infirmière. Et ça aurait du la satisfaire comme ça la satisfaisant avant. Mais non. Ce n’était clairement plus suffisant. Elle avait besoin de plus. Comme avec ce baiser, elle en avait voulu plus avant de prendre conscience de ce qu’ils étaient en train de faire.

Il lui a proposé Caleb, et elle se retourne vers le jeune brun, comme si de rien n’était. Ou presque. Elle lui fait remarquer que si Caleb à envoyer des chocolats, ils ne seraient certainement pas pour elle mais pour la demoiselle à qui il fait la cour depuis des semaines, des mois même. Il lui demande si elle n’a pas d’autres idées et elle brûle de lui répondre « si, toi. » Mais ce serait purement stupide. Il a déjà dit qu’il n’était pas au courant et elle le croit. Ca lui fait un pincement au cœur mais elle sait qu’il dit la vérité.

Pour changer de sujet et noyer sa déception, Jane lui demande alors qu’il en a reçu. Il lui reste un espoir, tout de même. C’est son prénom, elle ne va pas baisser les bras si vite. Peut-être qu’il y a juste un malentendu. Il y avait tous ces siggnes qui ne pouvaient pas mentir après tout. Ce baiser, cette danse, ces regards, ces compliments, ces moments passés ensemble… Ca ne pouvait pas être rien. Il lui parle de Prudence et de patacitrouilles et ça intrigue la blonde. Elle l’a rencontrée, cette fille, c’est un charme. Elle penche la tête et lui demande si c’est une amie à lui. Meilleur moyen pour prêcher le vrai du faux. Sa jalousie la pousse à l’intérieur, elle veut savoir. Et la réponse vient. Il a l’air un peu gêné. Peut-être que c’est une admiratrice pas si secrète et que ça le gêne ce qu’elle a fait ? Ou peut-être que c’était juste une bonne copine et que ça le gênait que Jane puisse croire qu’il y avait plus que ça entre eux.

Sa réponse est bizarre. En quelque sorte. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir à donner des réponses aussi étrange qui pouvaient laisser bien trop de possibilités d’interprétations ! C’était particulièrement stressant et angoissant. Comment savoir sur quel pied danser ?


« Je l’ai rencontrée au bowling, pendant les vacances. On avait joué avec Carla, Prudence et… Wes. »


Prononcer son nom n’est plus aussi douloureux. Elle est passée à autre chose. Il en avait rien à faire d’elle, c’était comme ça. Comme pour Luca, elle se faisait une raison, petit à petit. Elle n’était pas assez bien pour lui, pour avoir de ses nouvelles, pour compter à ses yeux. Le message était suffisamment clair, il n’y avait eu de sentiments amoureux que de son côté à elle, pas de son côté à lui. Elle s’était trompée, aveuglée par l’amour qu’elle lui portait. Mais elle passait au dessus, il faisait partie de son passé et elle n’y pensait que rarement à présent.

Killian revient à la charge avec les chocolats et avec Caleb, le préféré numéro deux. Elle n’a pas souvenir d’une seule fois où il a mentionné Caleb devant elle sans mentionné qu’il était le deuxième préféré et non le premier. Il fanfaronne, comme toujours. Et ça la fait rire, comme toujours. Il ne s’arrêtera jamais, elle le sait pertinemment. Il est bien trop fier.


« Bizarre parce que c’est censé être la fête des amoureux et nous ne sommes… Enfin, tu vois… Ca aurait pu être… Je n’en sais rien en fait… »


Elle se perd dans ses mots. Nous ne sommes pas amoureux. Ca n’a pas pu sortir. Parce que ce n’est pas vrai mais elle est aveuglée une nouvelle fois par son sourire et elle ne peut rien faire d’autre. Tout à l’air beau quand il est là. Ce qu’il dit sonne comme parole d’évangile. Elle a envie de se rapprocher de lui, d’effleurer sa main. Et la culpabilité la ramène à l’ordre. Elle est confuse, elle ne sait plus où elle en est. Et finalement, elle pose une question qui lui brûle les lèvres. Est-ce qu’il en a envoyé, lui ?

Ses yeux suivent le moindre mouvement de sa part. Ainsi, son soupir, sa main dans les cheveux, sa gêne, rien ne lui échappe. Et puis les mots sortent de sa bouche si parfaite qu’elle ne peut pas s’empêcher de regarder et ils atterrissent dans ses oreilles. Tous les mots arrivent les uns après les autres, faisant un à un s’écrouler les espoirs de l’infirmière, fissurant son cœur, détruisant sa confiance en elle et en son jugement. Il venait de dire qu’elle était une amie en quelque sorte et il lui disait juste derrière qu’elle était sa petite amie ? Elle ne comprenait pas. C’était une amie en quelque sorte… Pas une… Pas la fille dont il…
Il sourit, d’un sourire rayonnant. Un sourire qui lui brûle les ailes, la faisant retomber lourdement au sol, sur terre. Elle ne sait pas quoi dire. Elle voudrait pleurer, hurler, lui jeter son tablier à la figure. Et les signes alors ? Et elle ? Elle n’était donc rien ? Mais non, elle n’était rien. Juste l’infirmière. Juste bonne à rafistoler. Juste… Rien. Elle avait le souffle coupé, elle était plantée là, devant lui, figée. Mais heureusement, on dirait qu’il n’attend aucune réponse puisqu’il reprend la parole. Il rougit, ça lui donne un air craquant. Mais ça lui donne envie de pleurer. Trois fois. Elle s’est trompée trois fois. C’est un élève, c’est interdit de toute façon, mais la culpabilité est rangée dans un coin sombre, elle se fait toute petite. Elle n’a plus de quoi la tirer sur terre, Killian et son annonce l’ont fait à sa place. Elle avait fait des plans sur la comète, s’était imaginée que… Mais non. Il n’y avait rien de tout ça. Ce baiser, juste une erreur due à l’alcool. Tous ces moments, seulement du temps qu’il avait à perdre. Ces sourires, c’était simplement sa façon d’être, avec tout le monde. Elle avait tout imaginé. Et finalement, tout s’écroulait comme un château de carte balayé par le vent. Du vent, voilà ce que c’était, ce qu’elle était, du vent.

Et il lui en parlait à elle en premier. Si ça ce n’était pas le sort qui s’acharnait contre elle. Voilà où cela menait d’avoir des sentiments pour un étudiant, le karma avait tôt fait de la rattraper et de la balayer immédiatement sur place. Il venait lui envoyer son bonheur à la figure, fracassant le sien au passage sans même s’en rendre compte.


« N-n-non ! Ce n’est.. Ce n’est pas ridicule, pas du tout ! Je… » Elle triturait son tablier entre ses doigts, ses jambes la poussèrent à reculer et à s’assoir sur sa chaise de bureau. « Waow, je ne m’attendais pas à… cette nouvelle. »


Nerveuse, elle chipota dans ses papiers, faisant mine de chercher quelque chose.


« Et bien c’est… Waow. Je suis… C’est inattendu, je ne savais pas que vous vous fréquentiez… » Elle fouillait toujours, les doigts un peu tremblants, le cœur -en restait-il seulement un morceau encore ? – lui serrait, sa gorge était nouée et elle s’obligeait à rester concentrée sur ses papiers pour ne pas fondre en larme d’un instant à l’autre. « C’est super. Vraiment super. Pas ridicule, juste… super. »



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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyVen 16 Avr - 19:56

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Killian & @Jane E. Gray


Quand je repense à ce qu’il s’est passé dans la salle de bain, j’ai envie d’en rire maintenant. Parce qu’au final, ni Phoenix ni moi n’étions tout à fait nous même pendant quelques minutes. Nous étions tous les deux les dindons d’une farce. Le thème était la Saint Valentin et les mochetés volantes n’ont rien trouvé de mieux à faire que de jouer sur le thème et de nous faire éprouver un amour inconditionnel pour la première personne vue. Un amour puissant, irrationnel. Un amour qui nous fait perdre la tête. En y repensant, c’était un sentiment à la fois vivifiant, parce qu’on se sent prêt à soulever des montagnes pour le bonheur de l’autre, mais également parfaitement effrayant. Parce qu’on n’est plus apte de réfléchir par soi-même. Tout est effacé par le besoin de l’autre. Comme si notre existence même était inférieure par rapport à celle de l’autre. Et c’est surtout ça qui fait peur. Parce que pour moi, ce n’est pas la définition de l’amour. C’est là qu’on se rend compte que les cupidons n’ont rien compris du tout, qu’ils se contentent de diffuser un sentiment qu’ils n’ont jamais expérimenté eux-mêmes. Je ne dis pas que je suis expert en la matière, loin de moi cette idée. Mais je sais quand même une chose : on ne s’efface pas face à l’autre quand on est amoureux. Même éperdument. L’amour, c’est se soutenir et traverser les épreuves ensembles. Mais pour aimer, il faut déjà être capable de s’aimer et de s’accepter soi-même.

C’est pour ça que j’ai envie d’en rire maintenant. Parce que ce faux sentiment amoureux qui nous a été diffusé la veille n’a rien de la réalité. Alors oui, mes lèvres ont frôlé celles de la Gryffonne, mais on n’a rien fait de mal. Les choses auraient pu mal se terminer. Entre deux élèves majeurs, à quoi est-ce qu’ils s’attendaient de toute façon ? A ce qu’on devienne des bisounours ? Cette école touche parfois les bas-fonds, vraiment. Elle ne dit mot, mais Jane semble consentir à ce que je pense. Son expression choquée et outrée en est la preuve. Elle qui est si innocente doit être horrifiée à la perspective qu’une telle chose aurait pu lui arriver. Combien d’élèves se sont péchos hier à cause de cette mauvaise plaisanterie ? Vu ce que j’ai pu entendre déjà dans les 24 dernières heures, il est clair que je ne suis pas le seul. Au moins, ce n’est pas le cas de la gentille infirmière qui a été épargnée par tout ça. Et tant mieux, parce que vu la tête qu’elle fait, je n’imagine même pas dans quel état je l’aurai retrouvée.

Jane ne semble pas être en mesure de m’aider concernant les chocolats. Elle n’ajoute rien, ne me propose aucun nom. Elle a déjà dû se retourner la question dans la tête sans parvenir à une conclusion satisfaisante. Donc on est au point mort, et s’en est presque frustrant. J’aimerai bien savoir qui est son admirateur secret moi maintenant ! Est-ce que c’est quelqu’un qui flache sur elle ? Est-ce que c’est quelqu’un qu’elle connaît ? Est-ce que c’est en toute amitié, sans aucune ambiguïté derrière ? Toutes les réponses sont possibles. Si seulement il y avait le moindre indice sur le chocolat en question ! Moi par exemple, je n’ai peut-être pas signé mais j’ai pu faire écrire quelques mots au moins qui m’identifiaient très clairement. Ici rien. Que du chocolat à perte de vue sur le cœur. « Tu comptes laisser ce gros cœur en évidence à la vue de tous ? Si des élèves le vois, ils vont croire que tu as un amoureux et ça va ragoter sec dans les couloirs. Je peux peut-être pas t’aider à trouver qui te l’a envoyé, mais je peux t’aider à le faire disparaître si tu veux. » Je propose malicieux, laissant parler ma gourmandise, lui faisant comprendre en un clin d’œil que je ne parle pas uniquement de le cacher dans une armoire.

Parler de Prudence a le don de me mettre étonnamment mal à l’aise. Non pas que j’ai honte de ma toute récente relation, là n’est pas le sujet. Je crois que c’est plutôt parce que je n’arrive pas à réaliser que nous avons enfin sauté le pas pour faire face à l’évidence. Et que je ne suis pas du tout habituée avec ça. Parce que c’est tout nouveau pour moi et que je ne sais même pas par quel bout le prendre. Pour n’importe quelle conquête, je ne me serai pas posé la question. Je n’aurai même pas hésité une seule seconde pour afficher le nom de la concernée sur mon vaste palmarès. Ce n’est qu’un nom après tout. Rien de bien sérieux. Nous allons tracer nos deux vies de notre côté, ce n’est pas comme si ça allait avoir un impact sur la mienne. Là, c’est plutôt comme si je venais de démarrer un nouveau tableau. Un tableau vierge et précieux qui contient un nom, un seul, et qui a une toute autre signification. Ce tableau lui, à un impact. Et c’est assez vertigineux de ne pas savoir ce que seront exactement les conséquences. Jane m’informe alors qu’elle a déjà été amenée à croiser Prudence. L’été dernier justement, lors de leur petit voyage en terres moldus. Elle s’était retrouvée à faire équipe avec elle, Carla et le fameux Wes qui m’a vaguement été introduit par Jane lors d’une certaine soirée où elle était au plus bas. « Je vois ! Tu avais une bonne équipe. Les meilleures filles de l’école réunies ensembles. Ca c’était bien passé ? Qui a gagné ? » J’imagine déjà Carla dans tous ses états en cas de défaite sur un jeu de Moldus de la sorte. Je m’avance peut-être ceci dit, mais d’un autre côté, je vois mal ma meilleure amie lancer des boules sur des quilles sans s’énerver.

Ma comparaison habituelle entre Caleb et moi à le don de la faire rire, et je m’étonne presque qu’elle n’ait envoyé de chocolats à personne pour la Saint-Valentin. Pour moi, l’attrait du chocolat est supérieur à toutes les significations possibles avec l’évènement du 14 février. Je me souviens en particulier de certaines années où j’avalais sans regarder qui étaient les expéditrices les petits chocolats que je pouvais recevoir. Visiblement, ça en a vexé plus d’une parce que je n’en ai plus reçu depuis l’année dernière. Jane de son côté semble accorder une attention à la symbolique de la Saint Valentin. Elle bafouille que c’est le fête des amoureux et que comme nous ne sommes que des amis, ça aurait pu être « Mal interprété ? » Je complète sa phrase, penchant la tête légèrement sur le côté, réfléchissant à sa façon de penser. « Je pense que je vois ce que tu veux dire. J’avoue que je ne me pose pas trop la question. Pour moi, la Saint-Valentin ça n’a rien de spécial en soit. Je profite des chocolats si j’en reçois et c’est tout. Pas la peine de se prendre la tête. Mais je peux comprendre que tu ne veuilles pas envoyer de mauvais signaux au cas où. » C’est assez prévenant de la part de Jane d’une certaine façon. Elle s’évite également des problèmes superflu pour ne pas que les gens aillent se faire des idées et inventer des signes inexistant. Là encore, on est bien différent elle et moi. Perso, je ne cherche pas à interpréter la symbolique de la Saint-Valentin. Elle de toute évidence, la perçoit toujours comme quelque chose de romantique. Comme beaucoup de filles après tout, non ?

De toute façon, ce n’est pas comme si je pouvais lui en vouloir de ne m’avoir rien envoyé. Ca ne m’a même pas traversé l’esprit de lui en envoyer pour lui faire plaisir. C’est tellement quelque chose qui me passe habituellement au dessus de la tête et dont je ne m’occupe pas que je n’ai pas eu l’idée de lui envoyer quelque chose. Par contre, je l’ai fait pour Prudence. Sur un coup de tête. Parce qu’en voyant l’offre j’ai pensé à elle et pas à une autre. Parce que je me suis dit qu’après tout ce que je lui avais fait traversé, c’était la moindre des choses. Et peut-être aussi parce que ce petit jeu de flirt qui était revenu entre nous m’étais passé par l’esprit. Et que ça ne m’aurait pas dérangé si elle y voyait un signe au final.

C’est en parlant de ce chocolat envoyé que je finis par cracher le morceau. Par enfin avouer le statut de ma relation entre ma co-préfète et moi. Un sentiment de satisfaction monte en moi lorsque je lâche les mots “petite amie”. J’ai réussis à le dire. Je l’ai lâché ! Et ça me donne d’autant plus l’impression que c’est réel, ce qui est loin d’être une sensation désagréable. Un espèce de fourmillement se manifeste alors dans mon ventre et je sens mes joues chauffer. Attend, est-ce que je suis sérieusement en train de rougir ? Mais bordel, on dirait un véritable adolescent qui découvre le sensations des premières fois. Je me trouve ridicule d’un côté, et j’en fais part à Jane. Ce comportement ne me ressemble pas. Jane s’empresse de me contredire, comme pour me rassurer. Je ne suis pas ridicule. Je redresse la tête, assez content qu’elle contredise mon impression, et je remarque alors qu’elle a un drôle de comportement aussi. Elle bafouille de nouveau. Comme si elle était mal à l’aise ou plutôt abasourdie par la nouvelle. « C’est choquant, venant de moi hein ? Qui eu cru que Killian Knight se mettrait un jour officiellement en couple avec quelqu’un. Je ne m’y fais moi-même pas à l’idée. » Ce qui est vrai. Mais je sais que maintenant que je l’ai dit une fois, cette idée prendra racine en moi et m’apparaîtra comme une évidence. Comme la chose la plus naturelle au monde. Il faut juste que je m’y habitue. « Oh bah tu sais, on est co-préfets. Elle doit me supporter depuis pas mal de temps. Elle me détestait au début d’ailleurs. Mais il faut croire que j’ai réussi à lui faire changer d’avis sur moi. Elle n'a pas pu résister à mon charme ! » Je dis sur le ton de la plaisanterie lorsqu’elle me dit qu’elle ignorait que l’on se côtoyait, prenant cela comme une invitation à raconter notre passif. Je m’arrête là, cependant, ne m’épanchant pas sur les détails. Jane ne semble pas vraiment prêter attention à ce que je lui dis. Elle est perdue dans ses papiers et dans ses affaires. On dirait qu’elle cherche frénétiquement quelque chose et elle me lance une phrase assez banale. Je fronce des sourcils, surpris. Ca ne lui ressemble pas. « Tu l’as déjà dit super. T’es rayée ? » Je demande sur le ton de la plaisanterie avant de m’écarter du mur qui me servait de soutien pour me rapprocher d’elle et de son bureau. « Tout va bien ? T’as perdu quelque chose ? » Je ne peux m’empêcher de remarquer que son comportement est assez bizarre. Je l’ai tant choquée que ça avec ma nouvelle ? Ou est-ce qu’elle s’est rappelée quelque chose qui la tracasse subitement ?



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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptyDim 16 Mai - 22:20



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Une fête et un chocolat. Voilà ce qui avait sans mal retourné complètement l’esprit de Jane. Ca aurait du être un jour comme les autres, un jour de plus, rien d’autre. Et puis ce chocolat était arrivé, remplissait la tête de l’infirmière du château de questions en tous genres, allant jusqu’à des suppositions, jusqu’à une supposition même. Une hypothèse qui l’avait complètement chamboulée et donc la conclusion lui serrait la gorge autant qu’elle faisait vibrer sa poitrine.
Le chocolat en vue la narguait à présent. Killian n’avait semblé n’être au courant de rien, cherchant même des pistes avec elle. Ou plutôt, cherchant des pistes tout seul. Jane n’en avait que faire de ce chocolat si stupide. Mais pas plus stupide que son idée à elle. Croire que Killian l’avait fait, c’était… N’importe quoi. Elle était partagée entre la culpabilité d’y avoir pensé et l’imbécilité d’avoir cru ça possible l’espace d’un instant, interprétant à tort, de toute évidence, des signes qui n’en étaient probablement pas.

L’ascenseur émotionnel était compliqué à gérer pour la jeune femme, elle ne savait plus comment réagir, trop d’émotions contradictoires se bousculaient en elle. La jalousie, la déception, la honte, la tristesse. Et elle n’était même pas au bout de ses surprises.

Killian lui parle alors du chocolat en tant que tel, arguant qu’il valait mieux le faire disparaitre afin que des rumeurs ne circulent pas. Il ne manquerait plus que ça, tiens ! Mais de toute façon, elle n’en voulait plus de ce chocolat, sa vue ne lui laissant qu’un gout amer dans la bouche et les larmes aux yeux. Elle ne voulait plus le voir. Elle toussota encore une fois pour dénouer sa gorge.


« Tu peux le prendre et le manger, je ne le mangerai pas, moi. »


Le ton est aussi doux que possible, mais sa gorge lui fait mal, ça lui pique. Mais Jane tente de se ressaisir. Rien n’est perdu après tout. Il n’a pas envoyé le chocolat, et alors, ça ne veut rien dire du tout ! Et pour en avoir le cœur net, elle pose la question dans l’autre sens. En a-t-il reçu, lui ? Il lui parle de Prudence et Jane penche un peu la tête, elle ne comprend pas bien ce que Prudence représente pour Killian, et inversement. Il n’a jamais parlé d’elle, elle est surprise d’apprendre qu’elle lui envoie des chocolats. Mais ça pourrait être en toute amitié, ils sont co-préfêts après tout. Mais quelque chose cloche dans l’histoire sans que Jane ne comprenne quoi.
Jane évoque le jour où elle a rencontré Prudence, récoltant au passage un compliment de Killian. C’est vrai que c’est également un mai de Carla, qui est un véritable charme, tout comme l’est Prudence. Ca serre un peu son cœur ça, la jalousie, toujours. Mais elle laisse ça de côté, se concentrant sur le rouge et or et son sourire lumineux.


« Il me semble que c’est moi, mais pas de beaucoup en vrai… »


Trop de modestie, ça lui fait presque mal de dire qu’elle a gagné au détriment d’autres personnes. C’était un bon moment, auquel elle avait repensé pas mal de fois. D’abord avec joie et tendresse, ensuite avec peine. Maintenant, le sujet Wes était clos, elle était passée à autre chose, c’était juste un souvenir parmi d’autres.

Killian fait le coq, faisant rire Jane. Ca la détend un peu d’ailleurs. Mais en lui répondant, elle se mélange un peu. Elle n’arrive pas à lui exprimer ce qu’un tel geste aurait pu représenter mais il complète sa phrase à merveille, lui arrachant un nouveau sourire.


« Oui, exactement. »


Il lui exprime alors son point de vue. Des chocolats, ce ne sont que des chocolats, Saint-Valentin ou non. Alors que du côté de Jane, elle se met dans tous ses états depuis qu’elle en a reçu un… Ils sont tellement différents.. Elle est romantique, et lui il est… Killian. Gourmand et… Un mec. Tout simplement. Non pas qu’elle ait beaucoup d’expérience en la matière, par définition, les hommes ne sont pas très friands des fêtes symboliques. Ils sont plus primitifs que les femmes à ce niveau.

La question fatidique tombe et Jane n’en perd pas une miette. Elle n’a d’yeux que pour lui, chaque mouvement, chaque son est enregistré. Et puis, les informations lui arrivent dessus, comme un missile arrivant sur sa cible, faisant tout exploser en même temps. Elle ne comprend pas, elle reste figée. Il y a un problème dans ce qu’il lui dit. C’était une amie en quelque sorte, il venait de le dire ! Et voilà qu’elle passait subitement au statut de petite amie ? Et pourquoi ça la mettait dans un tel état ? Elle aurait du être tellement heureuse pour lui mais… Elle restait figée. Nouvel ascenseur émotionnel. Elle avait repris espoir et voilà qu’il détruisait tout, encore une fois. Elle avait l’impression que tout s’effondrait une fois encore et c’était purement insupportable. Elle ne pouvait pas être nulle au point de se tromper pour la troisième fois quand même… Et pourtant, la preuve en était. Il n’y avait eu aucun signe. Elle s’était montée la tête toute seule, interprétant quelque chose qui n’existait pas et n’existerait jamais. Un instant il l’éblouissait, l’instant d’après, il la détruisait. La lumière et les ténèbres. Il était dans la lumière et il venait de la plonger dans l’obscurité.

Il exprima sa crainte de paraitre ridicule, et intérieurement, elle aurait tellement voulu lui dire que la seule personne ridicule ici, c’était elle. Elle et ses idées débiles, ses rêves et espoirs complètement puérils et improbables. Il avait été gentil avec elle et voilà qu’elle s’imaginait plus que ce qu’elle n’aurait dû ! L’idiotie à l’état pur.

Nerveuse comme jamais, elle broie son tablier entre ses doigts. Elle balbutie des mots, sans trop savoir si ce qu’elle dit à du sens. Elle est tellement déboussolée… Et lui, il ne semble absolument pas comprendre le problème. Pour lui, la vie est belle et rose. Pour elle… Non, il s’en fiche d’elle. Elle n’est que l’infirmière, elle doit rester à sa juste place. Elle s’assied à son bureau, debout elle a l’impression de défaillir. Elle a probablement blêmi d’ailleurs, heureusement elle ne peut pas se voir.
Il parle encore, lui broyant un peu plus ce qu’il reste d’elle et de son amour propre.


« Qui l’eut cru, oui.. »


Elle chipote dans ses papiers, pour ne plus avoir à le regarder en face. Sa gorge lui fait mal à nouveau, ses yeux brulent, ses doigts tremblent. Et il continue de parler, parler, parler… Enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie à chaque mot. Elle voudrait tellement qu’il s’en aille…
Quand il parle de son charme, elle voudrait lui claquer la porte au nez. Mais elle n’en fait rien, elle prend sur elle.


« S-sans doute, oui. »


La douceur n’est plus là, la joie non plus. Elle essaie pourtant d’y mettre tout ce qu’elle peut mais rien de convaincant ne sort de sa bouche. Faisant un effort, elle lui affirme par trois fois que c’est super, dans la même phrase. Mais elle ne se sent pas capable de mieux. Evidemment, il le relève. Ce n’est sans doute pas la réaction qu’il espérait pour une annonce aussi importante. Et elle n’espérait pas une annonce comme celle-ci, d’ailleurs. Il la taquine, mais ça lui fait encore plus mal, sans qu’il ne se rende compte de rien. Il lui demande si tout va bien, si elle a perdu quelque chose. Et elle saisit cette occasion pour le repousser bien loin.


« Je… Non… Si, si ! Ca va. » Elle garde les yeux sur ses papiers, refusant de les lever vers lui alors qu’il s’est rapproché. « Il faut que je remplisse un dossier médical urgent, je viens de m’en souvenir… » Le mensonge est honteux, mais c’est sa porte de sortie et elle s’y engouffre. « C’est vraiment important… Est-ce que tu peux revenir un autre jour ? »


Sa voix est toute petite, tremblante. Son dernier espoir est qu’il accède à sa demande et parte. Elle pourra alors s’enfermer dans son bureau et laisser libre court à ses… émotions.



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Message(#) Sujet: Re: Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki Comin' like a hurricane Ҩ Feat Kiki EmptySam 29 Mai - 1:01

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Killian & @Jane E. Gray


Mon regard ne se détache pas du chocolat qui trône fièrement sur le bureau de la jeune infirmière. Attiré par la curiosité de l’expéditeur et encore plus par la gourmandise, mes yeux son inévitablement attirés par le gros cœur. Est-ce que quelqu’un cherchait à déclarer sa flamme ou sa sympathie à Jane ? Ce n’est visiblement pas aujourd’hui que nous aurons la réponse car ni Jane ni moi ne trouvons de piste intéressante à creuser. D’un côté, Jane n’y met pas vraiment du sien, mais je ne lui en tiens pas rigueur. J’imagine qu’elle s’est suffisamment creusé les méninges comme ça hier, ce n’est pas mes grands sabots et moi qui allons trouver la réponse comme ça. Même si j’aurais bien aimé. En attendant, la jolie blonde n’a toujours pas touché à sa friandise et je ne peux m’empêcher de lui proposer de l’aider à faire disparaître les preuves de la Saint-Valentin. Est-ce que je lui avais déjà dit que j’étais gourmand et que j’avais la dent sucrée ? Sa réponse me surprend tout autant que le ton qu’elle emploie. Etonné, je détourne le regard du chocolat pour le poser sur Jane. Son ton était parfaitement poli mais c’est justement ça qui me surprend. Comme si elle essayait de prendre de la distance avec ce chocolat. Est-ce que le fait qu’elle ne sache pas qui est l’expéditeur ne lui donne pas envie de profiter du cadeau ? « Ah bon ? Pourquoi ? T’aimes pas le chocolat ? » Je demande innocemment, me sentant presque coupable d’avoir la possibilité et le feu vert pour embarquer le cœur alors qu’il ne m’était pas destiné.

Le sujet glisse surement mais doucement sur l’été dernier. Eté que je préfère effacer de ma mémoire dans la mesure du possible mais il ne s’agit pas de moi là. Il s’agit plutôt de celui de Jane et de Prudence qu’elles ont été amenées à partager au travers d’un évènement organisé par l’école. Familier des pratiques moldues, je situe très bien lorsqu’elle me parle de bowling et je n’ai aucun mal à les imaginer avec Carla à essayer de faire tomber des quilles. C’est toujours assez comique de se représenter des sorciers en train d’agir comme des moldus. Ca ne devrait pas être choquant en soit, mais ce n’est pas quelque chose de 100% naturel pour bon nombre d’entre eux. « Bien joué ! Ca devait pas être si évident si c’était ta première fois ! T’en as pensé quoi de cette pratique moldue ? »

Jane et moi sommes, de toute évidence, bien différents sur de nombreux points. L’interprétation de la Saint Valentin en est un nouvel exemple probant. Pour autant, ce n’est pas ce qui nous empêche de nous entendre à merveille. J’aime à penser que nous avons finalement réussi à trouver la bonne fréquence qui nous permet de nous comprendre, ce qui n’était pas gagné au tout début. Aujourd’hui pourtant, et depuis le début de l’année, c’est une toute autre chose. On est capable de se parler de tout. On s’est mutuellement mis en confiance et le dialogue est facile. C’est sans doute ce qui me pousse à lui en parler à elle en premier. Elle est la première personne qui est dorénavant au courant de l’évolution concrète de ma relation avec Prudence. Elle est la première personne qui m’entend définir ma co-préfète de petite copine. Elle est la première, avant Carla, avant Caleb, avant n’importe qui d’autre, parce que ça me permet de concrétiser la chose en prononçant ce genre de mots à voix haute en compagnie de quelqu’un en qui j’ai entièrement confiance et qui ne me jugera pas. Parce que, comme je le craignais, j’ai une façon de réagir assez pathétique. Je suis ému lorsque j’arrive à qualifier Prudence de petite amie et une sensation de chaleur monte en moi. Je le sais, je dois être en train de rougir alors que ce n’est pas du tout dans mes habitudes. On dirait un ado qui est en train de découvrir la vie. Jane semble surprise par la nouvelle et je ne peux pas franchement lui en vouloir. Je lui avais parlé rapidement de ma vie amoureuse et depuis le temps que je fréquente des nanas, je n’avais jamais cherché à rendre une relation particulièrement officielle. Pourtant, c’est ce que j’essaie de faire avec Prue, parce que je sais au fond de moi que c’est la bonne chose à faire. On s’est détestés, on s’est tournés autour, on s’est fait du mal, on s’est rabibochés, on s’est retrouvés. C’est dans la suite logique et j’ai fini par le comprendre. Je me voilais la face mais pourtant l’évidence était devant nous depuis le début.

Je ne remarque pas tout de suite que Jane est partie s’assoir. Je continue d’expliquer rapidement à la jeune femme comment ça c’est fait. Elle fait écho à mes pensées face à l’étrangeté d’un Killian en couple et je ne le prends même pas mal. Je sais que n’importe qui d’autre qui me connait bien réagirait comme ça. C’est comme si ça tombait de nulle part après tout ! Je finis toutefois par remarquer ses réponses presqu’automatique, sans émotion dans la voix. Je fronce les sourcils et fini par le lui faire remarquer sur le ton de la plaisanterie. M’écartant d’un geste du mur, je me rapproche du bureau pour jeter un coup d’œil curieux sur ce qu’elle trafique. Elle me confirme que ça va mais ses paroles ne me paraissent pas convaincantes. « T’es sûre ? » Je m’enquiers, un brin inquiet. Sans un regard vers moi, elle m’explique qu’elle a du travail à faire et que c’est important. Ca a l’air, vu l’état dans lequel elle se trouve. Elle me donne l’impression d’être d’un coup tendue et soucieuse. Qu’est-ce qui pourrait la tracasser à ce point ? « Ah euh … Oui bien sûr. Tu aurais du me le dire depuis le début, je ne voulais pas te déranger. » Je fais un pas en arrière, le regard toujours posé sur elle, hésitant, puis je m’arrête. « T’es sûre de sûre que tout va bien ? Tu me dirais si c’était un truc trop grave ? » Je demande, inquiet à l’idée qu’il y ait quelque chose d’autre. Peut-être que mon annonce lui a ravivé de mauvais souvenirs. Elle m’avait dit être passée au-dessus de ses anciennes histoires d’amour mais on ne sait jamais. Je sais que Jane a tendance à être sensible. Plus sensible que moi en tout cas donc en ça, je n’arriverai jamais vraiment à prévoir l’impact de mes mots ni ses possibles réactions. A ce niveau-là, difficile d’être sur la même fréquence, même si je veux faire des efforts. « Je t’embête pas plus, je crois que je dois filer en cours de toute façon. Je passerai te voir jeudi aprèm, comme d’habitude pour tu sais quoi. » Sous-entendu mes soins pour mes brûlures. « Sauf si t’as besoin de quoi que ce soit entre temps. Tu sais où me trouver hein ! » Je prends quand même la peine de lui rappeler au cas où, soucieux de son comportement soudain morose et taciturne. « A bientôt Jane ! » Je conclus d’une voix douce en lui lançant un dernier regard avant de refermer doucement la porte, me demandant si je fais vraiment bien de la laisser toute seule maintenant.




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