Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI
Cupidon

Cupidon



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 05/12/2011
Parchemins rédigés : 795
Points : 0
DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyDim 14 Fév - 0:54


bonne saint-valentin


Depuis quelques jours, ce dimanche était sur toutes les lèvres. Saint-Valentin par-ci, Saint-Valentin par-là... Chacun se perdait en supposition sur ses chances de recevoir ou non un chocolat envoyé par un admirateur secret... Si c'était une activité ridicule, ce serait un peu humiliant d'être le seul d'un groupe d'amis à n'avoir rien reçu, n'est-ce pas...? C'était presque étonnant que des paris illégaux n'aient pas été lancés sur le dos des oubliés de l'amour...

Quoi qu'il en soit, depuis ce matin, trois petits cupidons grassouillets sillonnaient les couloirs à la recherche des chanceux auxquels ils devaient remettre ces sucreries pleines de niaiserie. On les entendait parfois demander où ils pouvaient trouver tel ou tel élève, soupirant d'une manière très théâtrale si on avait le malheur de répondre qu'on en savait rien... Si la journée était propice aux bons sentiments, force était de constater que quelqu'un avait oublié de les prévenir... Pas agréables pour une Noise, ces gars-là !

Ça n'aurait pas été dramatique s'ils ne s'étaient pas en plus sentis investis d'une mission que personne ne leur avait confié... Par moment, ils bandaient leur arc et décochaient une flèche dans le dos d'innocents en mauvais endroit au mauvais moment... Un peu comme vous, finalement ! @Kovit E. Pheling était simplement venu soulager une envie pressante alors @Dmitri D. Van Aken s'y était engouffré pour ne pas avoir à supporter un importun qu'il avait vu apparaître au bout du couloir... À peine le temps de refermer la porte derrière vous et de poser les yeux l'un sur l'autre que quelque chose vous frappe brusquement... Sans aucun doute, c'est l'amour !


Non mais c'est quoi, ça ?!


Vous l'aurez sûrement compris, vous êtes victimes d'un cupidon farceur !

Le sort qu'il vous a jeté à l'aide de son petit arc enchanté vous rend soudainement très attirés par/amoureux de l'autre et aucun moyen de vous en défaire... Rassurez-vous, ça ne durera qu'un petit quart d'heure, vingt minutes tout au plus ! Mais après ça, il faudra vivre avec les souvenirs gênants de cet instant indépendant de votre volonté...

Vous pouvez mener ce RP comme vous le souhaitez, c'est le vôtre, nous n'interviendrons plus après ce premier post. N'oubliez pas de réclamer les points à la fin, même si c'est une animation, il comptera. Bon courage et amusez-vous bien !


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyDim 14 Fév - 15:52

S'il y avait bien une fête que le jeune Thaïlandais n'avait jamais eue l'occasion de célébrer, et ne comptait d'ailleurs pas le faire de sitôt, c'était bien la Saint-Valentin.
Non pas que cette dernière soit inconnue dans son pays natal, mais elle ne représentait aucun intérêt pour le garçon qui, en plus d'être complètement désintéressé des affres de l'amour, n'avait pas vraiment la dent sucrée.
Sauf, peut-être si le chocolat utilisé était noir amer, cela, il pouvait encore l'apprécier. Autant dire qu'en voyant le château en pleine effervescence à l'approche de cet événement plus commercial qu'autre chose, il était devenu plus blasé encore que d'ordinaire, si cela était encore possible. Les piaillements de certains dans la salle commune des Serpentards ou même dans la grande salle durant les repas n'avaient d'ailleurs pas beaucoup aidé, mais après tout, autant faire l'apologie de l'amour plutôt que celle de la guerre.

Cela ne l'avait pas empêché d'éviter avec précaution les drôles d'angelots, il ne s'attendait pas à recevoir de chocolats bien sûr mais il préférait tout de même esquiver les anges de l'amour, après les cookies zombifiant d'Halloween, qui sait si ces petits êtres n'en profitaient pas pour glisser quelques gouttes de philtre d'amour dans les chocolats et il ne voulait pas être dans la ligne de mire d'une potentielle personne ensorcelée.
Le garçon était cependant loin de se douter qu'un peu partout dans le château, la fibre malicieuse des messagers de l'amour se réveillait et enchantait élèves comme professeurs, non pas à l'aide des fameux chocolats mais plutôt grâce à quelques attributs des Cupidons.

Complètement ignorant du chaos ambiant qui commençait à prendre forme dans l'enceinte de l'école, sous le doux nom de l'amour, le Serpentard avait fait une petite halte dans les toilettes des garçons du cinquième étage, désertes, histoire de se soulager avant d'aller retrouver sa cousine au dortoir des Serdaigles. Il comptait passer la journée avec cette dernière loin des remous apportés par la vague de l'adoration.
Le métis se lavait les mains tranquillement lorsque le grincement de la porte annonçant un nouveau venu détourna son attention sur l'intrus qui arborait les couleurs de la maison d'Amaïa et ne lui était d'ailleurs pas inconnu. Cette apparition un peu soudaine l'empêcha de se rendre compte de la présence d'un petit chérubin farceur qui avait décidé de rendre la situation un peu plus intéressante au grand malheur des deux garçons.

Alors que Kovit allait saluer sobrement son camarade et ami, une sensation étrange le saisit au cœur, lui coupant momentanément le souffle. À cet impact, il avait détourné le regard, l'espace d'un instant, fronçant les sourcils, était-ce sa brûlure qui faisait des siennes ? Mais cela semblait provenir de l'intérieur même de son cœur, pas sur sa peau.
En reposant les yeux sur le Tchèque, une émotion encore plus dérangeante le traversa, c'était comme si...
Comme si...
Il était détendu en la présence de Dmitri.
Le Serpentard était, par principe, toujours sur ces gardes bien que cet aspect de sa personnalité soit moins exacerbé lorsqu'il était en présence de personne en qui il avait une certaine confiance, entre autres ses amis et sa cousine. Seulement, maintenant face au cadet des van Aken, il se sentait complètement à l'aise, et même, heureux de le voir.
Non pas que d'ordinaire il fuyait la présence de son camarade, mais le voir ne le mettait pas dans ce genre d'état d'ordinaire.

Mais...
Pourquoi ?

Une pensée furtive lui enserra soudainement l'esprit, chassant violemment ses précédents doutes et interrogations, il se surprit à vouloir la compagnie de l'aiglon, juste pour lui. La simple perspective de passer un peu de temps avec le Tchèque allégeait son cœur et il s'imaginait écouter Dmitri parler pendant des heures.
L'esprit embrumé par une émotion qu'il était trop jeune pour comprendre, le Serpentard laissa son masque de sobriété habituel glisser sans esquisser un effort pour le retenir, laissant apparaître un visage détendu et un sourire éclatant de la part de Kovit qui n'arrivait bizarrement pas à contrôler les émotions aussi inhabituelles que spontanées qui le possédaient.

Lui qui était toujours dans la retenue, qui mettait un point d'honneur à réguler la moindre sensation toujours à l'écoute de son esprit et réfléchissant dix coups à l'avance, il lui semblait qu'il ne possédait plus aucune attache face à Dmitri.
Il aurait dû paniquer, mais même cela, il s'en fichait, si c'était face au jeune Serdaigle il n'en avait cure.
C'était presque comme s'il pouvait se permettre d'abaisser les remparts sous le regard rassurant de Dmitri et cette sensation était tendrement libératrice. Il se permettait de ressentir.

Cet échange de regard semblait avoir déformé sa perception du temps si bien que Kovit ne savait même plus depuis combien de temps il fixait son ami de la sorte. À vrai dire, il se fichait un peu de la réponse, le plus important était qu'il se sentait bien en sa présence, complètement désinhibé face à cette allégresse qui semblait offrir une paire d'ailes à chaque battement de cœur.

Les yeux pétillants et son sourire tendre toujours plaqué inlassablement sur ses lèvres, il regarda curieusement l'aiglon qui semblait un peu différent lui aussi, peut-être perdu ? Il ne savait pas vraiment mais, soucieux, il n'hésita pas à prendre la parole en premier d'une voix plus douce que d'ordinaire, la même qu'il utilisait pour rassurer sa cousine.

- "Salut... Est-ce que tout va bien ? Tu as besoin de quelque chose ?"

Bonus:
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2358
Points : 11
Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore
Année : 4e année (14 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Left_bar_bleue380/2000[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty_bar_bleue  (380/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyLun 15 Fév - 18:19

L'amour brille sous les étoiles

‟ Kovit & Dmitri „


Nombreux étaient les élèves qui n’avaient plus que la Saint Valentin en tête. Entre la distribution des chocolats et les réductions fort à propos que faisaient les confiseries pour l’occasion, il y avait une certaine effervescence dans les couloirs qui était assez peu habituelle. Dmitri n’était d’ailleurs pas très coutumier de ce genre de célébrations, principalement parce qu’elles avaient toujours parus ridicule aux yeux de ses géniteurs et qu’il avait donc hérité d’un certain mépris pour ces festivités futiles. En même temps, puisqu’il était le fruit d’un mariage arrangé, ça n’avait rien d’étonnant.

Lui-même se moquait bien de cette fête. Que ce soit parce qu’il avait été habitué à une sobriété presque militaire et que le romantisme n’était pas un attribut qui caractérisait ses parents, ou plus simplement parce qu’il était un enfant de onze ans qui n’avait cure des amourettes passagères. D’ailleurs, même dans le cas où un probable batifolage se montrait plus durable, il y avait fort à parier qu’il n’y attache guère plus d’importance ; il y avait après tout peu de chance que sa famille accepte qu’il conte fleurette à la première venue. Son grand-oncle avait beau le chambrer sur ce sujet, il savait pertinemment que s’il échappait à un mariage plus ou moins arrangé par sa famille, ce ne serait au profit que d’une relation préalablement validée avec une sang-pur.

Et puis de toute façon, le tchèque n’était pas friand des sucreries. La Saint-Valentin avait donc encore moins d’intérêt à ses yeux que les résultats de la coupe des quatre maisons. Ainsi, voir les nouveaux occupants du château aller d’un bout à l’autre de l’édifice pour transmettre des sucreries à des élèves l’irritait. Au début, il avait trouvé ça marrant, particulièrement lorsqu’il avait indiqué la direction des cachots à l’un d’eux alors qu’il lui avait demandé où pouvait bien se trouver un gryffondor, qui devait sûrement être perché dans sa salle commune sept étages plus haut. Très rapidement toutefois, l’amusement que procurait ses petites sournoiseries s’était taris, laissant plus à un fort agacement. Est-ce qu’il avait la tête d’un elfe de maison pour qu’on lui demande si souvent où se trouvait telle ou telle personne ? Qu’ils aillent embêter les poufsouffles, n’étaient-ce pas eux les gentils élèves serviables et patients ? À moins peut-être qu’ils ne soient tombés sur Erin en première intention, ce qui justifierait qu’ils se tiennent à l’écart des blaireaux.

À présent, il évitait comme la peste ces petits cupidons intempestifs. Eux et toutes les mauvaises choses dont ils pouvaient être porteur : il n’était à Poudlard que depuis quelques mois, mais il commençait déjà à se méfier de ce que cette école pouvait lui réserver comme mauvaise surprise. Et lorsqu’il en vit un arriver vers lui, au détour d’un couloir, cherchant désespérément le malheureux qui avait reçu un présent, il se réfugia dans le premier endroit qu’il vit ; les toilettes pour garçon ! Il n’oserait tout de même pas le suivre là-bas, ça tiendrait au harcèlement... voire à de l’abus sur mineur.

Il pénétra un peu précipitamment dans les toilettes des garçons, observant une fraction de seconde la seule personne déjà présente, son camarade de serpentard, avant de fermer rapidement la porte derrière lui. Mais trop tard ; il ne s’en doutait pas, mais ce court instant avait suffi au cruel messager pour transmettre à Dmitri un lourd fardeau. Celui d’un amour impossible. Comment n’avait-il pas fait, jusque-là, pour voir en Kovit l’être merveilleux qu’il était ? L’image du thaïlandais prenant un bain nocturne dans le lac de l’école lui revint ; c’était un si beau souvenir. Un garçon talentueux en plus, il avait démontré ses aptitudes en magie à plusieurs reprises, parvenant à réparer le dessin de l’aiglon là où lui-même n’avait rencontré que l’échec. Et ce moment de félicité qu’ils avaient eu en faisant la vaisselle... ils s’étaient tant amusés ce soir-là ! « Salut... Est-ce que tout va bien ? Tu as besoin de quelque chose ? » Il était rare d’entendre sa voix, mais tout ce qui était rare était également précieux, n’est-ce pas ? Ses silences mystérieux lui donnaient un charme certain, c’était indéniable. « Bonjour Kovit ! » Il lui adressa un grand sourire, le plus beau dont il soit capable. « Oui tout va bien, je te remercie. » commença-t-il, avant de se reprendre aussitôt : « Enfin non, d’ailleurs ! Je devais te parler ! » Il prit un ton sérieux et qu’il voulait sûr de lui, mais au fond de lui, son cœur battait la chamade et son esprit peinait à trouver les bons mots. Pourquoi était-ce si difficile de lui parler ? Il n’avait jamais ressenti ça auparavant avec lui... cette gêne et cette appréhension qui nouaient son cœur, lui faisant presque perdre ses moyens. « Il fallait que je te dise... j’aurai dû le faire plutôt, mais... enfin voilà : je suis désolé de ne rien avoir fait, pendant le premier cours de potions ! » Le tchèque regarda pour la première fois son ami dans les yeux. Il aurait dû lui en parler avant, mais il avait presque ignoré la peine que pouvait ressentir le serpentard... ignoré comme il l’avait ignoré le jour dit. À la place, c’était Jazzlyn qui avait réagi. Et s’il lui en voulait ? S’il préférait la téméraire Jazzlyn au lâche Dmitri ? Après tout, il avait préféré regarder son grand-oncle s’en prendre à lui sans rien faire, la colère du thaïlandais serait légitime. « Quand mon grand-oncle t’a empoigné, je n’aurai pas dû le laisser faire... pas en sachant que tu n’aimes pas qu’on te touche. »

design ϟ vocivus


Le regard séducteur de Tri':
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyMer 17 Fév - 1:29

Le sourire que son camarade tchèque lui adressa était si éclatant que Kovit aurait pu en devenir aveugle, mais pour rien au monde il n'aurait voulu détourner son attention du Serdaigle qui semblait fuir son regard, à sa grande peine.
Pourtant, ce dernier assura au thaïlandais qu'il se portait bien et le Serpentard avait envie de le croire, il lui faisait confiance.
Dmitri lui confia par la suite qu'il devait parler au métis qui se tendit instantanément, essayant de se remémorer leurs dernières interactions.

Était-ce mauvais signe ? Avait-il fait quelque chose qui aurait pu offenser son tendre ami ? Ou pire, n'avait-il justement rien fait ?
Avait-il fauté sur une coutume européenne ou oublier son anniversaire ?
Quelle était sa date d'anniversaire d'ailleurs ? Comment le thaïlandais pouvait-il seulement prétendre être proche du Serdaigle s'il ne connaissait même pas le jour illustre de sa venue au monde ?!
Le ton sérieux de son interlocuteur aux magnifiques boucles brunes inquiéta légèrement l'asiatique qui commençait à se demander si Dmitri n'allait pas lui annoncer qu'il ne souhaitait plus sa compagnie.
Kovit ne voyait même pas de sens à sa vie si le tchèque ne faisait pas partie du tableau, comment avait-il seulement fait pour supporter le poids de l'existence avant de croiser ce regard espiègle ?

Il ne voulait pas que leurs escapades nocturnes ne se résument qu'à celle du lac, et leurs retenues à celle passée a patauger dans les éviers des cuisines. Il voulait apprendre au tchèque à grimper aux arbres, à écouter les sons de la forêt pour repérer des proies... ou savoir s'il était suivie. Kovit voulait lui montrer que la nature n'était pas faite que de plantes velues ou d'insectes rampants comme ce à quoi ils avaient eu affaire durant leur cours de botanique, il voulait lui faire voir le côté plus poétique, celui avec lequel il avait grandi. Il voulait comprendre le monde sorcier à travers les yeux de la personne la plus attachante à ses yeux et le regarder exercer son art du dessin des heures durant.
Si cela pouvait également lui permettre de passer plus de temps avec la personne qu'il appréciait le plus.

Le garçon sentit son sang battre à ses tempes sous la pression de cette annonce, s'imaginant mille et un scénarios dans son esprit, tous finissant de la même façon, avec lui tout seul.
Le Serpentard cacha discrètement ses mains dans son dos, souhaitant masquer sa nervosité, quand Dmitri était sérieux, c'est que c'était réellement important.

« Il fallait que je te dise... »

Kovit retint son souffle un instant, son cœur, ne sachant plus comment suivre les signaux de son esprit, accélérait et loupait son tempo une fois sur trois, lui donnant l'impression d'avoir un coucou dans la poitrine qui ne savait même plus donner l'heure correctement.

« J’aurai dû le faire plutôt, mais... enfin voilà : je suis désolé de ne rien avoir fait, pendant le premier cours de potions ! »

L'incrédulité s'empara en premier des traits du petit thaïlandais qui s'attendait à beaucoup de choses, mais clairement pas à cela. Cette altercation avec le professeur de potion et grand-oncle du troublant Serdaigle remontait au premier mois de leur rentrée, date à laquelle les deux garçons ne se connaissaient encore que très peu. Ce souvenir ferma un peu le visage de Kovit qui n'aimait pas vraiment se remémorer cet événement et maintenant un nouvel élément entrait dans l'équation de ce désagréable souvenir : il avait sûrement paru pathétique aux yeux de l'aiglon.

Si Dmitri avait été à sa place, nul doute que son courage et sa force de caractère lui aurait permis de s'opposer à van Aken Senior, cet esprit de liberté qui habitait son ami était une véritable source d'inspiration pour le métis.
Au lieu de cela, il avait eu besoin de l'intervention de Jazzlyn pour être sortie d'affaires et encore, il avait laissé la pauvre jeune fille qui avait pris sa défense se faire martyriser à son tour par le professeur aigri.
La potion de petit-neveu van Aken était sans nul doute une réussite, mais si cela avait été un autre élève, qui sait ce qui aurait pu arriver à la jeune fille. La Gryffondor avait semblé un peu nauséeuse, mais Kovit mettait désormais cela sur le compte d'un estomac trop fragile, le tchèque était bien trop doué pour proposer une potion mal faite.

« Quand mon grand-oncle t’a empoigné, je n’aurai pas dû le laisser faire... pas en sachant que tu n’aimes pas qu’on te touche. »

L'attention de son camarade toucha profondément le Serpentard, bien plus qu'il n'osait se l'avouer, et ce dernier lui adressa un petit sourire attendri par tant de prévenance.

- "Non. C'est mieux comme ça."

Le simple fait que son camarade ait pensé à prendre sa défense au risque de s'attirer les foudres du vieillard suffisait à Kovit. L'intention était honorable, mais il n'aurait pas voulu que le maître des potions pose ne serait-ce que l'ombre d'un doigt sur la personne de Dmitri.
Si quelqu'un devait prendre le blâme, c'était le thaïlandais et son ami ne devait certainement pas en pâtir aussi.

- "Si tu avais réagi, il ne t'aurait pas épargné."

La voix du métis se fit un peu plus hésitante sur ces derniers mots, un peu gêné de dévoiler ses pensées au Serdaigle qui envahissait son esprit tel un brouillard persistant mais apaisant.
Il laissa planer un petit blanc, se demandant s'il devait aller jusqu'au bout de ses pensées mais, une fois encore, le regard bleu lacustre du tchèque fit chavirer tous les doutes paranoïaques de l'asiatique.

- "Et ça... Je ne l'aurais pas supporté."

Aussitôt les paroles envolées, le Serpentard regretta ses propos, serrant les lèvres et détournant le regard pour tomber sur le reflet de l'expatrié dans le miroir. Était-ce la phrase de trop ? Pourquoi était-il à la fois si nerveux mais en même temps apaisé par la présence de Dmitri ?
Il n'avait jamais eu ce genre de problème auparavant, c'était rare qu'il se plie en quatre pour plaire à quelqu'un, si cela demandait trop d'effort de sa part, il se contentait du minimum syndical. Pourtant, avec l'électron libre qu'était son camarade, il voulait faire plus d'effort pour s'ouvrir, de peur de voir disparaître ce rayon de soleil de sa vie.

Du cucul en veux tu en voilà Yerk :
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2358
Points : 11
Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore
Année : 4e année (14 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Left_bar_bleue380/2000[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty_bar_bleue  (380/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyJeu 18 Fév - 12:58

L'amour brille sous les étoiles

‟ Kovit & Dmitri „


Dmitri était heureux de voir son camarade, il ressentait une réelle joie à partager avec lui une discussion en tête à tête, sans que quiconque ne vienne lui ôter le plaisir qu’il avait à converser avec lui sans crainte d’être interrompu par quelqu’un d’autre, ou pire, d’être éclipsé par la présence d’autrui. Ils n’étaient que deux et le tchèque n’avait pas à souffrir de la moindre concurrence. Kovit méritait pourtant tellement mieux que lui : il n’était que le petit dernier d’une grande famille, n’avait aucun mérite, aucune qualité qui le rendait unique... il n’était que le dernier, le plus jeune et le plus anecdotique. Et surtout, il était le moins courageux ; le lâche qui n’avait pas su intervenir en cours, face à son grand-oncle, alors qu’il aurait sans doute pu l’empêcher de s’en prendre à son camarade. Qui d’autre, sinon lui, aurait pu intervenir efficacement ? Il aurait été le mieux placé pour le faire, mais à la place, il avait laissé Jazzlyn s’en occuper. Il avait laissé une fille prendre sa défense ; c’était là la marque la plus évidente de sa couardise.

Ça ne semblait pas réel, et encore moins normal. Pourquoi ressentait-il tout d’un coup une si grande honte à l’évocation d’un tel souvenir ? Il n’était en général pas si sujet à de tels ressentiments, lui qui d’ordinaire trouvait les châtiments corporels presque banals tant il en avait reçu de son père lorsqu’il dépassait les limites. Rien ne lui paraissait pourtant aussi affreux, à l’heure actuelle, que son manque de réactivité durant le cours de potions.

« Non. C'est mieux comme ça. » L’aiglon regarda son ami, un peu effaré. C’était mieux comme ça ? Bien sûr, il ne voulait sûrement pas être redevable, d’une quelconque manière que ce soit, du petit-neveu du professeur. Sûrement espérait-il ne jamais avoir affaire à lui : il n’était rien aux yeux du thaïlandais, rien si ce n’était une épine dans le pied. Une toute petite épine, tout juste bonne à gratter un peu, mais dont on n’accordait pas d’importance, qu’on retirait sans même y prêter attention. S’il avait réagi durant le cours, il aurait imposé à son camarade sa présence. Comment avait-il pu penser un seul instant qu’ils étaient amis ? Dmitri ne méritait pas un tel ami, ils n’étaient pas faits du même bois.

Il baissa les yeux, contrits, prêt à présenter ses excuses pour l’avoir dérangé avant de tourner les talons et de ne plus jamais lui imposer son indigne présence. « Si tu avais réagi, il ne t'aurait pas épargné. » Il releva subitement la tête, tant et si bien qu’il sentit sa nuque protester. Il s’inquiétait vraiment pour lui ? Un étrange mélange d’espoir et de tristesse l’envahi ; il était tellement heureux de voir que Kovit ne l’exécrait pas, et en même temps, il était mortifié à l’idée de lui causer du souci.

« Et ça... Je ne l'aurais pas supporté. » Pourquoi se trouvaient-ils subitement dans un bateau ? Les cabines de toilettes qui s’alignaient devant lui semblaient tanguer. Mais ça n’était pas la houle qui les faisait bouger ainsi, c’était son esprit embué. Le tchèque n’avait jamais entendu pareille chose, on n’avait jamais été si gentil avec lui... si préoccupé. Surpris par une telle révélation, il était pris de vertiges.

Il n’y avait rien de moins romantique que des toilettes, mais ça ne l’empêchait pas de trouver cet instant mémorable ; c’était comme s’il redécouvrait son camarade. Il voyait en lui de nouvelles choses qui, jusque-là, n’avaient pas traversées son esprit. Quel idiot il faisait ! Il aurait dû voir bien avant à quel point il s’agissait de quelqu’un d’attentif et d’attentionné ; il était prêt à supporter les punitions d’un vieil homme pour éviter à Dmitri des problèmes, alors même que celui-ci était d’ordinaire la source des problèmes du serpentard. C’était à cause de lui qu’ils avaient été surpris au bord du lac, parce qu’il parlait trop ! Mais le thaïlandais, lui, connaissait la valeur du silence. Il savait dire en peu de mots tant de choses, exprimer d’un seul regard tellement d’émotions et de pensées. « J’aurai quand même dû intervenir » persista-t-il. « Je n’arrête pas de t’attirer des ennuis, en plus ! Si je n’avais pas fait autant de bruit, on ne nous aurait jamais surpris au bord du lac. » Un sourire nostalgique naquit sur son visage alors qu’il repensait à leur retenue dans les cuisines du château. Ils y avaient passé un temps certain, bavassant de choses et d’autres... il avait été tellement heureux de pouvoir expliquer un peu plus à son ami le monde sorcier. Il était si exotique ! Il venait d’un pays lointain, d’une riche culture et en plus, il connaissait le monde moldu ! « Mais je dois t’avouer que... s’il fallait à nouveau passer la soirée à essuyer la vaisselle, je préfèrerai que ce soit avec toi plutôt qu’avec n’importe qui d’autre. » Même les manches retroussés à laver des écuelles grasses d’un repas copieux, il avait un charme indéniable. Et l’on sentait qu’au-delà de la magie, il avait d’autres talents inestimables. Il n’était pas qu’un apprenti sorcier, il était bien plus que cela !

Réalisant la portée de ses paroles, ses joues s’empourprèrent, colorant sa peau nacrée d’une teinte rosée. Il baissa à nouveau les yeux, un peu gêné par ses confidences. Que pouvait bien penser Kovit de lui ? Il aimerait pouvoir être un legilimen pour savoir ce que son esprit cachait, et en même temps, il n’oserait sans doute pas s’y immiscer. Il n’en était pas digne.

design ϟ vocivus


Le romantisme:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyJeu 18 Fév - 15:20

Par-delà le miroir, Kovit observait la réaction de Dmitri suite à ses derniers propos. Avouer qu'il n'aurait pas supporté une potentielle punition pour Dmitri lui avait grandement coûté mais il tenait à ce que les choses soient dites, pour une fois il ne voulait pas garder cela pour lui.
Il n'avait jamais exprimé aussi ouvertement son ressenti, sauf peut-être avec son père, mais même cela c'était rare. Amaïa était, certes, proche de lui et il avait déjà eu l'occasion de la réconforter mais il ne lui avait jamais explicitement fait comprendre la place qu'elle occupait dans son cœur. Pour lui, c'était une question de montrer ses vulnérabilités, offrir ses faiblesses sur un plateau d'argent et on avait déjà assez joué avec les siennes.

Admettre que le sort de Dmitri l'affectait ouvertement relevait donc d'un effort surhumain et il avait peur de ce que ferait le tchèque avec cette information.
Cependant, il voulait prendre le risque, car le Serdaigle en valait la peine.

Ses yeux fixant le bleu de son camarade au travers de la surface froide du miroir, le métis observait avec appréhension les nuances des émotions qui modelaient le visage sans défauts de l'aiglon.
Certaines étaient trop fugaces pour qu'il puisse les déceler, mais les deux sentiments qui se peignaient sur son visage et que le thaïlandais reconnut sans peine furent la surprise, en premier, suivie de la culpabilité.

Pourquoi diable le jeune garçon se sentirait-il coupable ? Il venait de lui assurer qu'il avait bien fait de laisser couler les actions de son aïeul.
Si Kovit avait le contact physique en horreur, à quelques exceptions près pour certaines personnes chères à son cœur, il savait que les châtiments corporels étaient bien pires. C'est pour cela qu'il ne souhaitait cela à personne et il était prêt à s'assurer de l'intégrité de ceux qui lui était chers par lui-même car il savait à quel point un simple effleurement pouvait être dur à supporter.

S'il y avait quelqu'un qui devait se sentir coupable, cela devait être lui. Coupable de lui avoir offert un spectacle si pathétique.
Coupable de ne pas avoir fait montre du courage dont Dmitri aurait sûrement été capable, car le tchèque était bien plus flamboyant que n'importe quel Gryffondor à ses yeux.
Et le pire.
Si le Serdaigle avait réagi à l'époque, et avait été puni à ce même titre, Kovit aurait été coupable également.
Coupable, car il n'aurait sûrement pas réagi non plus.
Trop occupé par sa petite personne, comme il n'avait pas défendu Jazzlyn à son tour.

Quel égoïste il faisait. Agis pour ta survie, uniquement pour toi. C'était comme ça qu'il se faisait fonctionner.
Il le voyait maintenant, le seul coupable ici, c'était lui.
Et comme il était encore égoïste, il n'osait pas pointer cette horrible part de lui à son interlocuteur, car il avait peur que cela fasse fuir Dmitri.

Ils étaient à mille lieux de l'endroit le plus beau sur Terre, mais à cet instant précis, pour rien au monde Kovit aurait voulu être autre part. Les toilettes lui importaient peu.
Ils auraient pu se situer au bord d'un volcan en éruption, au milieu du plus beau des lacs ou en plein cœur d'une décharge, la chose importante à ses yeux n'aurait pas changé : la présence de son ami.

« J’aurai quand même dû intervenir. Je n’arrête pas de t’attirer des ennuis, en plus ! Si je n’avais pas fait autant de bruit, on ne nous aurait jamais surpris au bord du lac. »

Encore une fois, le garçon persistait à se jeter la pierre alors que le concierge avait clairement entendu la voix du thaïlandais.

- "Arrête."

Le métis était peiné par les mots de son ami, il n'était pas en colère ni même irrité mais sa voix était ressortir un peu plus froide que ce qu'il avait voulu.
La force de l'habitude sûrement mais il regretta instantanément le ton qu'il avait utilisé avec lui.
Il avait envie de se frapper la tête contre le mur pour sa maladresse, il n'osait même plus regarder le jeune van Aken au travers du miroir, de peur d'y lire la déception ou pire.
La potentielle douleur dont il aurait été la cause.
Aussi, il s'empressa de corriger le tir pour palier à son manque de délicatesse.

- "Si c'était ta faute, je ne serais pas là à te parler."

Il était tellement habitué à se retenir et à envoyer bouler les impertinents que le moindre titillement émotionnel lié à une émotion un tantinet négative lui donnait la voix ferme et froide. Il le regrettait désormais vivement.

- "Et si jamais ce que tu dis est vrai, autant être responsable à deux, non ?"

Il avait ponctué cette dernière phrase par un petit sourire qui se voulait rassurant, espérant effacer son ton horrible précédent.
Peut-être avait-il surinterprété ses propres paroles mais dans le doute il ne voulait pas causer de peine au tchèque ou lui faire montre d'une quelconque animosité.

Kovit se décida finalement à faire de nouveau face à son ami et le sourire de Dmitri le rasséréna instantanément, et cette douce expression qui seyait si bien à son camarade de première année s'expliqua bien rapidement.

« Mais je dois t’avouer que... s’il fallait à nouveau passer la soirée à essuyer la vaisselle, je préférerais que ce soit avec toi plutôt qu’avec n’importe qui d’autre. »

À l'évocation de leur partenariat en retenue, l'expression de l'asiatique imita celle du tchèque et il pouffa même un peu à l'idée. Il se sentait honoré d'être le choix privilégié de Dmitri pour ce genre de situation.
Aussi saugrenue que cela puisse paraître, cet aveu le remplit d'allégresse.

- "En espérant qu'il n'y aura pas de prochaines fois... car on ne se fera pas prendre."

Il lui adressa un petit sourire entendu et à la fois hésitant, il comprendrait si le garçon ne souhaitait pas risquer encore une retenue ou même s'il trouvait la présence du thaïlandais trop ennuyeuse pour le supporter après le couvre-feu en plus des heures de cours.

La Guimauvitude:
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2358
Points : 11
Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore
Année : 4e année (14 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Left_bar_bleue380/2000[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty_bar_bleue  (380/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptySam 20 Fév - 15:51

L'amour brille sous les étoiles

‟ Kovit & Dmitri „


Le tchèque se sentait, depuis quelques minutes, épris d’une forte culpabilité. Il n’était pas certain de pouvoir l’expliquer, elle venait du plus profond de son âme et pendant tous ces mois, il avait ignoré jusqu’à son existence même. Mais à présent qu’elle lui apparaissait clairement, que son infamie et sa couardise s’imposaient à lui avec tant d’évidence, il ne pouvait la taire. Confesser à son camarade à quel point il se sentait minable n’était pas chose aisée, mais c’était nécessaire. Plus jamais sinon, il ne pourrait se regarder dans un miroir. L’idée qu’il ait pu, jusqu’à présent, le faire sans en éprouver de mal le rendait presque nauséeux.

Il dévoilait alors à Kovit ses ressentiments, avouant sa honte et sa désolation. C’est tout juste s’il parvenait à le regarder dans les yeux ; il craignait de distinguer dans ses traits du dégout ou de la colère. Ou pire, l’ignorance et le désintérêt pour sa personne. Il préférerait être détesté par son compagnon silencieux que simplement ignoré. Il préférerait être détesté qu’être insignifiant. Mais son plus grand désir était à mille lieues de là ; il était dans le cœur même du jeune asiatique. Il voulait y avoir sa place, une place de choix, unique... à l’image de celle qu’il avait faite pour lui dans son propre cœur. Une place digne d’un roi, d’un empereur même !

« Arrête. » La voix du thaïlandais claqua comme un fouet aux oreilles de Dmitri. Il n’avait pas levé le ton, ne semblait pas s’énerver... mais il ressentait un sentiment qui le mettait mal à l’aise. L’aiglon chercha du regard l’autre enfant, ses propres iris laissant transparaître une forme de supplication : il ne voulait pas que Kovit lui en veuille pour ses propos, il ne désirait pas le blesser ou l’irriter, quelle qu’en soit la raison. Mais il avait beau tout faire pour obtenir un contact visuel, il ne daignait pas lui rendre son regard ; sa vue était-elle si pitoyable que poser ses yeux sur lui était d’une complexité sans nom ?

Il ne parvenait à comprendre pourquoi il était si anxieux à l’idée de déplaire au serpentard. En temps normal, il ne réagissait pas comme ça, il était beaucoup plus détendu. Mais là, toute la pression du monde pesait sur ses épaules et il devait lutter pour ne pas ployer, tout comme il luttait pour ne pas aller l’étreindre. Il avait besoin de le regarder. Son reflet ne suffisait pas, son regard fuyant était une véritable torture. « Si c'était ta faute, je ne serais pas là à te parler. » Sa voix semblait plus douce à présent, empreinte de cette légère chaleur dont elle manquait cruellement quelques secondes plus tôt. Il pourrait écouter cette voix toute la journée s’il le fallait ; pourquoi était-il si peu bavard ? Tout ce qui était rare était précieux, certes, mais il voulait désespérément en entendre plus, que jamais il ne cesse de lui parler. « Alors, tu ne m’en veux pas ? » fit-il avec espoir.

« Et si jamais ce que tu dis est vrai, autant être responsable à deux, non ? » Le sourire du thaïlandais était éblouissant. Si éblouissant qu’il suffisait à lui-même pour éclairer toute la pièce, voire le château tout entier. Un phare qui éclairait la nuit, et qui, paradoxalement, faisait chavirer son cœur. Il lui rendit son sourire ; un sourire qui faisait bien pâle figure à côté de celui de son camarade. « Je veux bien tout partager avec toi, si ça peut te faire plaisir ! » répondit-il en pouffant. « En espérant qu'il n'y aura pas de prochaines fois... » Il le regarda un instant, un peu paniqué, de crainte d’avoir été trop présomptueux. « Car on ne se fera pas prendre. » La panique le quitta instantanément, remplacé par un sentiment de plénitude. L’invitation à réitérer leurs escapades nocturnes était manifeste.

Et lui qui, pendant un temps, se satisfaisait de ses balades en solitaire dans le parc ! Il aurait dû lui demander de l’accompagner, pour qu’ils puissent à nouveau partager cette complicité dans la désobéissance. Dmitri voulait pouvoir à nouveau le dessiner, tenter de capter un temps soit peu le charme du garçon, alors éclairé par le reflet de la lune dans le lac. Il était un modèle tellement parfait ; c’était un véritable défi que de lui rendre honneur ! Il eut alors une idée, comme un éclair de génie : s’il était prêt à braver à nouveau le couvre-feu à ses côtés, peut-être pourraient-ils profiter d’endroit plus propices. Non pas que les toilettes soient désagréables... enfin si d’ailleurs, mais là n’était pas la question. Le serpentard n’était pas un grand bavard, c’était un contemplatif ; il leur fallait un endroit où la vue serait magnifique, un lieu qui rendrait gloire au tempérament calme de son ami. « Nous devrions aller dans la tour d’astronomie ! Tu aimes les étoiles, non ? J’ai vu ton regard en cours d’astronomie... » Un regard si beau, si innocent... et empli de passions ! Une fois de plus, il sentit la chaleur gagner ses joues. « Je suis nul là-dedans, moi. » Parce qu’il ne pouvait détacher son regard de la seule étoile qui valait la peine d’être étudiée : une étoile thaïlandaise. Mais il n’osa pas lui dire, regardant ses pieds d’un air légèrement penaud. Une petite voix, dans son esprit, semblait lui souffler que s’il n’était pas extraordinaire en astronomie, c’était avant tout parce qu’il passait plus de temps à rêvasser qu’à réellement écouter le professeur. Mais cette voix mentait forcément ; Kovit rayonnait de tant de lumière qu’il en éclipsait simplement celle des autres astres.

design ϟ vocivus


Le romantisme²:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyMar 23 Fév - 22:45

Kovit s'était empressé de rassurer son camarade lorsque ce dernier lui demanda si le métis avait un quelconque ressentiment envers lui. Le garçon n'était pas d'un naturel rancunier, mais si l'on s'avisait de le trahir ne serait-ce qu'une seule fois, on le perdait.
Un coup en traître suffisait à faire fuir le thaïlandais sans un mot, repoussant toutes les potentielles tentatives de se rabibocher avec lui.
Il ne chercherait même pas une vaine vengeance, il couperait tout simplement les ponts et éviterait le traître de son mieux.

Sa confiance entière et totale était extrêmement ardue à acquérir, il l'avait accordé à une unique personne à ce jour en la personne de son père. Les autres, bien qu'il puisse s'attacher, étaient loin d'être des gens à qui il pouvait donner dos sans jeter quelques œillades par-dessus son épaule, scrutant attentivement le moindre signe qui pourrait trahir de mauvaises intentions.
C'était devenu, un peu malgré lui, un automatisme même en ce qui concernait sa cousine, bien que cette dernière avait largement passé la période d'essai au vu des révélations apprises durant leur repas de Noël bien mouvementé.

Le fait était qu'il savait que Dmitri n'avait pas à se sentir coupable surtout quand ce dernier avait tenté de camoufler sa présence auprès du concierge. Kovit avait pris le risque de s'aventurer après le couvre-feu cette nuit-là, il savait reconnaître ses torts.
Il ne voulait pas que le Serdaigle ressente la moindre émotion négative en sa présence, et surtout pas par sa faute.

Le sourire que Dmitri lui rendit alluma une lueur dans le sombre firmament des pensées du garçon, suivie de milliers d'autres lucioles qui chassaient de leur mieux les doutes du thaïlandais. La tâche n'était pas évidente, mais la doucereuse tourmente qui lui avait été accordée à son insu par les chérubins espiègles lui offrait une nouvelle perspective sur son esprit et attendrissait son âme boiteuse.
L'austère château fort qu'il avait bâti rayonnait sous un soleil levant, flamboyant grâce à ses couleurs chatoyantes et, pour une fois, la bâtisse paraissait accueillante.

C'était avec cet état d'esprit qu'il implicita que leur escapade au lac ne serait pas la dernière si le cœur du jeune tchèque lui en disait. Le métis ne savait absolument pas ce qu'il faisait, il avait à peine le temps d'enregistrer ses pensées qu'elles sortaient et prenaient vie, toutes dans le but s'attirer les bonnes faveurs de l'aiglon.

Au milieu de ce vaste océan inconnu, Kovit se raccrochait au bleu lagon des prunelles de son compagnon d'infortune. Sa seule ancre au sein de cette apaisante tempête, la présence qui maintenait la barque à flot. Une pauvre barque alors que celui qui lui faisait face méritait un véritable navire digne de la flotte royale, mais c'était tout ce que le métis pouvait offrir.

« Nous devrions aller dans la tour d’astronomie ! Tu aimes les étoiles, non ? J’ai vu ton regard en cours d’astronomie... »

Au vu de l'enthousiasme du tchèque, il osait espérer que la frêle embarcation lui conviendrait pour le reste de leur voyage ensemble.

« Je les aime, oui... J'ai appris à me repérer grâce à elles. »

Les joues légèrement rougies de Dmitri eurent le don, si cela était encore possible, d'attendrir un peu plus Kovit qui finit par se détourner légèrement en se rendant compte qu'il fixait un peu trop intensément son camarade. Mais comment ne pas se retrouver happé par sa seule présence ? C'était un magnétisme irrésistible qui continuait d'aimanter son regard au sien.
Il était à mille lieux d'être de ceux qui vantaient ouvertement ses capacités, aussi ce genre de propos lui parurent bien étrange à formuler.

Une petite voix dans sa tête le poussait à montrer ses bons côtés et à se mettre en avant aux yeux de celui qui accaparait toute son attention. Pourquoi n'avait-il jamais remarqué l'âme superbe qui était abritée par son acolyte de retenue ? Ne l'avait-il jamais regardé dans les yeux jusqu'ici ?
Il avait l'impression d'être en constante apnée face à l'aura rayonnante du Serdaigle, lui qui était plutôt doué dans le domaine se retrouvait pourtant à manquer d'air comme un débutant.

« Je suis nul là-dedans, moi. »

Kovit secoua immédiatement la tête pour nier, il ne pouvait d'ailleurs pas se prétendre lui-même plus doué que son interlocuteur en la matière car ses connaissances ne se limitaient qu'au ciel asiatique et ses repères peu conventionnels.
Il n'avait jamais touché un télescope avant leur premier cours d'astronomie.

« Je ne sais pas si je serais très utile, mes constellations sont différentes des occidentales. »

Une fois de plus, il montrait qu'il n'était pas infaillible mais il ne pouvait décemment pas mentir en affirmant qu'il connaissait le ciel britannique sur le bout des doigts. Sa vision de la voûte céleste était ancrée en lui depuis l'enfance, il était donc compliqué pour lui de se conformer aux autres Grande Ourse et Cassiopée quand il reconnaissait sans peine le Garde du Soleil et le Serpent Volant à leur place.

« Par exemple... Il y a l'Oiseau de Feu, ou encore le Loup Céleste... »

Sa voix s'était un peu éteinte sur la fin de sa phrase, il ne voulait pas ennuyer son ami avec un cours barbant sur les constellations asiatiques.
L'Oiseau de feu, qui faisait référence au phénix des légendes désormais devenues réalité, lui rappelait sans problème son ami, un être majestueux, digne d'entrer dans la légende et les mémoires à la fois du monde moldu et sorcier.

« La tour me va. »

Dmitri aurait pu lui proposer d'aller prendre le thé avec son grand-oncle que l'asiatique aurait quand même accepté de le suivre. Un instant passé avec lui était un tel apaisement, une telle plénitude qu'il était prêt à le suivre au fond du lac si cela lui permettait de passer encore quelques doux moments à ses côtés.

Z'avez demandé dl'amour ? Chaud devant ! Yerk:
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2358
Points : 11
Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore
Année : 4e année (14 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Left_bar_bleue380/2000[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty_bar_bleue  (380/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptySam 27 Fév - 20:35

L'amour brille sous les étoiles

‟ Kovit & Dmitri „


Kovit ne lui en voulait pas. Mieux encore, il voulait partager la responsabilité des évènements. Il voulait partager quelque chose avec l’aiglon. Même une si petite chose à partager avec lui était un grand pas pour leur relation ; ils n’étaient plus seulement des camarades désormais. Ils étaient réunis par un lien particulier. Ce lien, il l’espérait solide : il ne supporterait pas de le voir se distendre, ou pire se couper définitivement.

« Je les aime, oui... J'ai appris à me repérer grâce à elles. » Pour un citadin comme Dmitri, le fait que son camarade sache se repérer grâce aux étoiles le rendait d’autant plus intéressant. Il y avait un soupçon d’exotisme là-dedans, un côté aventurier qui était indéniablement séduisant. À Prague, le tchèque ne pouvait pas voir les étoiles ; trop de pollution lumineuse, voire tout simplement trop de pollution, tout court. Il avait beau trouver la technologie moldue passionnante, même lui devait reconnaître qu’elle avait de nombreux inconvénients. Même chez ses grands-parents maternels, en réalité, il ne voyait que très peu le ciel étoilé ; ils étaient bien trop proches de la ville malgré l’apparente campagne dans laquelle ils vivaient. Il avait au moins cette excuse pour expliquer pourquoi il était mauvais en astronomie. Ça et bien entendu la présence du thaïlandais en cours qui, à l’instar de la pollution lumineuse pragoise, éclipsait la vue des étoiles. « C’est tellement impressionnant d’être capable de se repérer grâce à ça. » Il posa un regard admiratif sur le serpentard. Il n’usait d’ordinaire pas tant de superlatif. Dans son état normal, il avait même plutôt tendance à être sur la réserve. Une forme de réserve poli, parfois inexpressive, qui le rendait peu familier avec les gens, quand bien même il pouvait les fréquenter depuis longtemps. « Moi, je ne serai pas foutu de le faire. »

« Je ne sais pas si je serais très utile, mes constellations sont différentes des occidentales. » Qui se dénigrait à présent ? Kovit était capable de reconnaître des constellations, qu’elles soient occidentales ou asiatiques ne changeait au fond pas grand-chose ! Aux yeux du jeune van Aken, c’était en tout cas beaucoup. « Par exemple... Il y a l'Oiseau de Feu, ou encore le Loup Céleste... » À son plus grand regret, le thaïlandais ne poursuivit pas ses explications. Dmitri aurait été capable de l’écouter parler de ça toute la journée. Le professeur O’Neill l’intéressait beaucoup moins que lui : dans sa bouche, la matière semblait si ennuyeuse, alors que dans celle du métis, elle promettait d’être passionnante. « Les noms des constellations thaïlandaises sont tellement plus poétiques que celles occidentales » fit-il d’un air pensif. L’aiglon était un étrange concentré de violence et de poésie ; à travers l’art pictural, il savait exprimer beaucoup de douceur, et pourtant il était parfois capable de laisser libre court à des émotions vives incontrôlables.

« La tour me va. » Le visage de Dmitri s’éclaira à ces mots. Il acceptait de passer du temps avec lui ! Tout ne s’arrêtera pas à cette discussion hasardeuse dans les toilettes mais pourra se prolonger dans un endroit plus propice aux confidences. Cette perspective d’un avenir en commun le réjouissait plus que ça n’aurait dû.

Instinctivement, il commençait à échafauder des plans pour rendre cette escapade nocturne dans la tour parfaite. « Il faudra éviter le concierge par contre... et éviter que les tableaux de mon grand-oncle me voient. » Il n’était pas sûr que son aïeul apprécierait d’apprendre que le garçon projetait un rendez-vous presque galant avec un camarade sang-mêlé... mais pour Kovit, il était prêt à prendre tous les risques qu’il fallait. Il était même prêt à renoncer à son nom et à l’apprentissage de la peinture vivante s’il le fallait.

Mais pourquoi imaginait-il renoncer à tout ça ? Qu’est-ce qui pouvait bien fâcher son aïeul ? L’homme n’avait pas été particulièrement vindicatif à son égard en apprenant ses balades nocturnes, se montrant presque plus taquin que réellement fâché de découvrir la désobéissance du garçon. Ça n’avait donc rien à voir avec le fait de se balader à des heures interdites dans les couloirs de l’école. Le problème était tout autre : il s’agissait de l’identité de son camarade. Que Dmitri fréquente un sang-mêlé n’était sans doute pas pour plaire au maître des potions, mais bien plus qu’une fréquentation, il s’agissait avant tout de la nature de cette relation : qui était le serpentard pour lui ? Un simple ami ne causerait pas plus de souci que ça à son aïeul... était-ce si mal de penser au fait qu’il puisse être plus que ça ? Qu’ils puissent partager plus que quelques cours et la responsabilité de leur retenue ? L’aiglon ne voulait pas que ça se limite à ça.

Il avança imperceptiblement vers lui ; une part de lui criait de ne pas le faire, de reculer. Entrer ainsi dans l’intimité d’une personne était malpoli ! Il n’avait pas le droit de le faire. Cette petite voix lui soufflait même qu’il ne voulait pas le faire, que rien de tout ça n’avait de sens. Mais il ne l’écoutait pas.

Il savait à présent que thaïlandais n’était pas un friand des contacts physiques, mais il avait pourtant pris sur lui lors de leur escapade nocturne au lac. Il l’avait aidé à grimper dans cet arbre malgré cette aversion afin qu’il puisse échapper au concierge. La soirée s’était certes soldée par un échec, mais l’intention était là. À cette pensée, une émotion qu’il découvrait alors s’imposa au jeune tchèque ; elle faisait palpiter son cœur d’une façon inédite et il en entendait les battements jusque dans ses oreilles. Le bruit était assourdissant. Il n’entendait rien, mais il voyait cette peau de porcelaine, ces yeux en amandes, ce sourire... il était inexorablement attiré vers lui. Sa main quitta la poche de son uniforme et vint frapper délicatement l’épaule de Kovit. Une petite tape qui se voulait complice. Sa main traina quelques instants sur le bras du garçon, comme si le temps était ralenti, avant de finalement retomber. « Cette fois-ci, personne ne nous surprendra ! Ils ne peuvent rien contre nous ! » Une impression de tout contrôler l’habitait désormais. Rien ne saurait se mettre en travers de leur chemin. Il se sentait puissant. Et pourtant, au fond de lui, il y avait toujours cette petite gêne qui semblait vouloir le ramener à une réalité complètement différente de celle qu’il avait devant les yeux.

design ϟ vocivus


I did it Yerk :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyLun 15 Mar - 18:58

Les compliments du tchèque auraient été loin de déplaire au thaïlandais si son camarade ne se rabaissait pas systématiquement par la suite. Si Kovit était « foutu de le faire » c'était parce qu'il venait d'un village aux traditions toujours bien ancrées dans les mœurs. Certes, il ne regrettait absolument pas ses connaissances de la nature qui pouvaient se révéler très utiles, mais certaines coutumes étaient... très arriérées.

Cette compétence insolite n'était clairement pas la priorité dans l'éducation occidentale, et même en Thaïlande cela restait peu répandu. En plus, comme les constellations asiatiques différaient de celles enseignées en Grande-Bretagne, Kovit devait tout reprendre de zéro niveau programme d'astronomie. 

D'ailleurs, depuis qu'il avait appris à ses dépens que ses constellations n'étaient pas universelles, le jeune sorcier allumait de temps en temps son projecteur d'étoiles, avec l'accord de son colocataire, pour s'entraîner à les reconnaître tout en les admirant.
Au moins, si jamais l'école organisait une course d'orientation en pleine nuit, il serait sûr de ne pas perdre le Nord mais le métis doutait fortement qu'une telle activité s'organise et encore moins sous le regard de la lune au vu des récents événements du bal de Noël.
Le Serpentard n'hésita pas à faire remarquer à son interlocuteur qu'il n'était pas plus avancé que lui pour les cours d'astronomie et lui sortit même quelques beaux exemples de constellations.

« Les noms des constellations thaïlandaises sont tellement plus poétiques que celles occidentales. »

Poétique était le mot, mais c'était surtout dû au fait que l'asiatique avait pioché ce qu'il y avait de mieux.

« Si elles te plaisent, il faudra demander à modifier le programme d'astronomie. »

Le regard complice, il se garda bien de briser la magie du moment en avouant qu'il existait une constellation portant le nom du Tas de Cadavres, et encore ce n'était pas la pire en la matière, certains astronomes s'étaient montrés plutôt... originaux.
L'air rêveur qu'arborait le tchèque acheva définitivement de le convaincre, hors de question de balayer cette douce expression qu'il se plaisait à admirer telle une œuvre d'art. Kovit n'avait pas pensé au fait que le tchèque puisse être aussi réceptif à la poésie mais avec l'âme d'artiste qui habitait le Serdaigle, cela lui parut tout à coup si évident.

Il se remémora un instant ce moment passé au bord du lac, cette fameuse soirée où il avait considéré la présence du jeune van Aken comme étant indésirable alors qu'il était clair que toutes les facettes de la personnalité du garçon s'avéraient plus fascinantes et merveilleuses les unes que les autres.
Kovit repensa au dessin, ce fameux chef-d'œuvre qui n'avait pas su satisfaire Dmitri alors que le Serpentard était persuadé que sa création était bien trop belle pour représenter la réalité.
Même déchirée et froissée, la beauté de son art transparaissait aux yeux du métis alors qu'il était bien loin d'avoir l'œil artistique.

Il était cependant déçu de n'avoir eu l'occasion de voir Dmitri à l'œuvre qu'une seule et unique fois, le thaïlandais aurait pu admirer le génie créatif de son camarade se déchaîner sur le papier des heures durant. Comment une simple feuille, laissée entre ses mains, pouvait-elle toucher son âme de façon si intense ?
La tour d'astronomie serait assurément un endroit tout à fait propice à l'inspiration et à la contemplation pour les deux garçons. La perspective d'une nouvelle échappée loin des cachots parfois étouffants, et ce sous le couvert de la nuit, offrait une occasion en or pour s'évader un moment loin de tous les problèmes de l'école, en charmante compagnie qui plus est.

« Il faudra éviter le concierge par contre... et éviter que les tableaux de mon grand-oncle me voient. »

Kovit appuya les dires de son camarade d'un hochement de tête à l'évocation du concierge mais lorsque Dmitri mentionna les fameux tableaux qui peuplaient les murs du château, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils, inquiets.

« Les tableaux sont partout... Ce n'est pas trop risqué pour toi ? Ton grand-oncle est loin d'être tendre. »

Si le maître potionniste n'avait pas hésité à user de ses mains à l'encontre d'un parfait inconnu durant le premier cours, il ne savait pas ce qu'il pouvait en être de son petit-neveu. Il imaginait que van Aken senior ne voulait sans doute pas que Dmitri fasse n'importe quoi dans les couloirs du château, du moins... pas avec n'importe qui.
Clairement, traîner le soir avec le soi-disant mal-élevé qu'était le métis n'entrait sûrement pas dans les plans du vieillard pour son jeune arpète.
Kovit était prêt à prendre tous les risques qu'il fallait mais pas si son partenaire devait subir de plus lourdes conséquences à sa place.
Ses pensées le surprenaient de plus en plus, lui qui d'ordinaire était si réticent à se mettre en danger pour autrui ne réfléchissait même plus à deux fois avant d'ouvrir la bouche et était prêt à y laisser l'entièreté de son plumage si cela pouvait aider, ne serait-ce qu'imperceptiblement le jeune tchèque.

« Il n'y a pas de sorts contre les tableaux ? »

Le Serpentard laissa son regard converger vers les lavabos, cherchant une réponse dans le blanc ivoire qui était pourtant loin d'être aussi éclatant que le sourire du Serdaigle qui s'avançait lentement vers lui.
Le métis avait beau fouiller ses souvenirs, il n'avait pas connaissance d'un quelconque enchantement pouvant les aider à échapper au regard scrutateur des peintures vigiles.
Peut-être existait-il des passages secrets ? Ce ne serait pas étonnant dans un château magique !

Au moment où il allait faire part de sa nouvelle réflexion, un poids vint appesantir son épaule, le faisant sursauter par réflexe.
Son cerveau embué d'affection sembla se scinder en deux lorsqu'il réalisa, en se tournant, que Dmitri était désormais bien plus près.
Trop près.
Quelque chose au fond de l'asiatique s'était réveillé, une sensation désagréablement familière mais il n'arrivait pourtant pas à mettre tout à fait le doigt dessus.
D'un autre côté, une part de lui semblait vouloir lui faire que tout était normal, que tout allait bien, mais la sensation lui compressant le cœur subsistait malgré tout.
L'action de son ami semblait le rendre complètement schizophrène, le laissant complètement démuni face aux deux voix intérieures qui se battaient pour prendre le dessus.
Il se retrouvait désormais seul arbitre de son tourment mais ne pouvait que rester figé, les yeux écarquillés suivant le geste de son camarade et la respiration coupée.

« Cette fois-ci, personne ne nous surprendra ! Ils ne peuvent rien contre nous ! »

Ce fut au moment où son esprit enregistra la sensation de chaleur émanant de ce contact qu'une violente claque mentale le sortit de sa torpeur.
Il s'écarta subitement, ramenant son bras contre lui en ne lâchant pas le tchèque du regard.
Une part de lui le tiraillait, allumant un feu de culpabilité pour avoir été si peu délicat dans ses gestes mais l'autre moitié de son esprit soupirait lourdement de soulagement.

Pourquoi avait-il réagi ainsi face au geste si pure d'une personne pour qui il serait prêt à braver les interdits ? C'était bien cela non ? Il était prêt à voyager par monts et par vaux pour le Serdaigle ?
C'était ce qu'il ressentait...

Il avait la sensation de pouvoir lui faire confiance, alors pourquoi ce geste si innocent et bienveillant, si chaleureux, l'avait paralysé sur place ?

OH PURÉE IL ÉTAIT TEMPS ! Yerk:
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2358
Points : 11
Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore
Année : 4e année (14 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Left_bar_bleue380/2000[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty_bar_bleue  (380/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyDim 21 Mar - 16:46

L'amour brille sous les étoiles

‟ Kovit & Dmitri „


Si Dmitri n’était pas un grand connaisseur des constellations, il était toutefois capable de reconnaître chez son comparse de serpentard un talent particulier en la matière. Et qu’importe qu’il ne soit pas au fait des noms anglo-saxons, son savoir demeurait bel et bien présent. L’aiglon n’était d’ailleurs pas sûr que les différences entre les deux soient très importantes, ça n’était sûrement qu’une question de représentation culturelle... cela étant, il s’y connaissait trop peu pour tenter de rassurer son camarade avec de tels arguments. Lui, ça n’était pas les étoiles qui l’intéressait d’ordinaire, mais les engins moldues qui permettaient des les approcher. « Je n’y manquerai pas ! » répondit-il en rigolant lorsqu’il lui proposa de quémander auprès de leur enseignant un changement dans le programme scolaire. Nul doute que s’il allait voir leur professeur d’astronomie, pour gentil qu’il était, il ne risquait toutefois pas d’accepter de le changer pour satisfaire aux lubies de ses plus jeunes étudiants.

« Je pense que tu aimerais la salle commune des serdaigles... » rajouta-t-il d’un air pensif. « Le plafond représente le ciel étoilé. Les constellations y sont très bien détaillées. » Le tchèque n’était sûrement pas l’élève qui y passait le plus clair de son temps, ayant pour fâcheuse habitude d’agrémenter ses soirées par des balades nocturnes guères autorisées par le règlement, mais il s’y installait parfois dans l’après-midi, lorsque ses camarades plus âgés étaient en cours ou dans la bibliothèque, pour profiter du calme de la pièce afin de travailler.

Mais avant d’envisager l’idée de montrer la salle commune au thaïlandais, ce qui ne serait en soit pas impossible, la perspective d’une excursion nocturne dans la tour d’astronomie avait fait son petit bout de chemin. Un plan devait être savamment prévu pour un tel projet, mais ça n’était pas un souci : les serpentard étaient censés être rusés et les serdaigles réfléchis, à eux deux, ils étaient certains de parvenir à leurs fins. « Les tableaux sont partout... Ce n'est pas trop risqué pour toi ? Ton grand-oncle est loin d'être tendre. » L’aiglon haussa des épaules dans une attitude légèrement dédaigneuse, prenant quelques instants pour réfléchir à la question. Il n’en était pas à sa première excursion nocturne, Kovit était bien placé pour le savoir, et en réalité, s’il s’était très rapidement montré assez prudent pour ne pas se faire repérer par le premier quidam venu, qu’il soit fait de chair et de sang ou de peinture, il demeurait très insouciant. Parler de risque était un bien grand mot. Au pire, une retenue et un savon, souvent les deux, parfois conjugués ensemble : une retenue et du savon. « En soit... mon grand-oncle sait que je me balade la nuit dans les couloirs. Il me fait surveiller par ses tableaux et j’ai un peu abandonné l’idée de leur fausser compagnie. » Il y avait plus ou moins été forcé : les peintures, si elles avaient une forme de vie sociale, n’avaient pas réellement besoin de dormir. Elles pouvaient donner l’impression de le faire, mais les inconvénients du corps humain n’ayant pas de force sur elles, ça n’était qu’une forme d’apparat, une prétention à vivre comme tout un chacun quand bien même elles n’étaient qu’un simulacre d’humanité. De fait, il lui était donc difficile d’imaginer pouvoir être à l’abri du regard scrutateur du portrait d’un ancêtre. Lorsque ça n’était pas l’un, l’autre prenait le relai. Le garçon les suspectait même d’avoir un planning de surveillance ; il savait que surveiller un enfant un peu trop turbulent avec un côté distrayant pour les tableaux, qu’ils perçoivent leur mission de chaperon comme un jeu ne serait donc guère étonnant. « Et je pense que lui a abandonné l’idée de me voir respecter scrupuleusement le règlement. En fait, je me demande s’il ne l’a jamais eue... tant que je ne dépasse pas certaines limites, il ne me pose pas trop de problèmes à ce sujet. Le plus risqué, c’est pour toi. » Alexander apprécierait-il de savoir que son petit-neveu passait une partie de ses nuits à observer les étoiles avec l’un de ses camarades ? Kovit avait déjà eu quelques soucis avec son aïeul, durant leur cours de potions, et l’aiglon savait pertinemment que l’enseignant préfèrerait le voir fréquenter quelque enfant de vieille famille de sang-pur plutôt que le thaïlandais, dont le père était moldu. Encore qu’il ne fût pas certain que son grand-oncle sache pour les origines du serpentard.

« Il n'y a pas de sorts contre les tableaux ? » Dmitri fronça les sourcils, se caressant le menton de la main droite en une proie à une intense réflexion. Lui avait-on déjà parlé d’un moyen de rendre aveugle les peintures ? Il en doutait fortement. Si son tuteur l’avait fait, il s’en serait souvenu. Il devait sûrement exister un moyen quelconque pour se défaire de leurs regards inquisiteurs, mais il ne le connaissait pas. Ça vaudrait le coup de passer à la bibliothèque de l’école pour faire quelques recherches, ou de regarder dans celle du manoir van Aken qui comprenait de nombreux ouvrages sur leur héritage ancestral. Cette information dans un coin de la tête, il laissa un sourire naître sur ses lèvres. Il se sentait à l’aise et il avait l’intuition que rien ne pourrait arrêter les deux chenapans. Fort de cette conviction, il la partagea à travers une remarque espiègle et un geste tactile... anormalement familier. Si l’aiglon n’avait pas la même aversion pour les contacts physique que son compagnon vert et argent, il n’était toutefois pas d’une nature très tactile, pas du moins lorsqu’il s’agissait d’autre chose que de coup de poing. Mais il ne désirait pas frapper ou faire du mal à Kovit, il désirait simplement... sa proximité ? L’idée était étrange et perturbante. Quelque chose sonnait faux dans la relation qu’ils nouaient depuis quelques minutes et, à en croire l’attitude de son ami, ce sentiment était partagé. « Tu vas... il y a quelque chose qui ne vas pas ? » Son camarade asiatique s’était subitement reculé, comme si la main du tchèque lui avait envoyé une décharge électrique. Ce dernier resta un moment interdit, son visage laissant transparaître une réelle anxiété. Anxiété qui ne lui était pas beaucoup plus habituelle que les familiarités dont il usait depuis quelques minutes. « Je ne t’ai pas fait mal, j’espère ? » La question était absurde car, chose rare, il avait été d’une grande douceur, mais il s’inquiétait réellement de cette perspective. Peut-être qu’il avait touché un endroit où il s’était auparavant blessé ?


design ϟ vocivus


Dé pervers Perv :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyLun 12 Avr - 16:16

La salle commune des Serdaigles... Kovit n'avait encore jamais eu l'occasion de voir à quoi ressemblait les lieux de vie des autres maisons. De ce qu'il savait, il n'était pas trop apprécié de voir un membre d'une autre maison dans une salle qui n'était pas la sienne.
Il ne savait d'ailleurs même pas si le règlement l'interdisait mais si c'était le cas, les dérogations à la règle n'étaient sûrement pas rares non plus.
Il est vrai qu'il aurait apprécié de voir le lieu de vie d'Amaïa mais surtout de Dmitri. D'ailleurs sa seule présence suffisait à le convaincre de s'aventurer au milieu des aigles, pourtant prédateurs naturels du serpent.

Tout serait quand même bien plus simple si les deux garçons faisaient partis de la même maison, pourquoi est-ce que le choix d'un vieux chapeau miteux devait les garder séparés durant une bien trop grande partie de la journée.
Le thaïlandais s'imagina un instant revêtir la cravate bleue des Serdaigles et passer des heures à fixer le plafond étoilé en compagnie du tchèque.
Était-il possible de changer de maison en cours d'année ? Après tout, la magie avait elle aussi ses défauts, il pouvait prétendre que le choixpeau avait eut faux sur toute la ligne. Il pourrait même appuyer ses dires en argumentant que sa cousine se trouvait elle-même à Serdaigle !
Les gens d'une même famille avaient sûrement tendance à se retrouver dans la même maison, enfin c'était sa théorie.

Kovit se demandait d'ailleurs comment diable avait-il atterri à Serpentard, les rusés et ambitieux habitants des sous-sols du château. Le métis était loin d'être ambitieux, du moins pas dans le sens habituel du terme, et plus que de la ruse, il usait de débrouillardise même si parfois il devait effectivement tromper les gens.
Quitter les cachots ne le ferait certainement pas pleurer, seule la vue du lac lui manquerait peut-être un peu mais c'était une perte minime comparée à la compagnie du jeune van Aken.
Nulle doute que ce dernier, s'il avait été admis à Serpentard, aurait égaillé les murs austères du dortoir des verts et argents.

« Ça changera de l'ambiance des cachots. »

Le sourire aux lèvres, leurs plans sur la comète prenaient vie et le tchèque commençait déjà à planifier leur prochaine escapade nocturne dans la tour d'astronomie. Le meilleur endroit pour s'affranchir de toutes les chaînes quotidiennes et se contenter de contempler.
Le ciel pour le Serdaigle.
Dmitri pour Kovit.
Le métis connaissait déjà le firmament, maintenant il préférait connaître une des rares personnes qui en valait la peine.
Cependant, quelques obstacles se dressaient sur leur chemin, parmi eux les tableaux qui peuplaient par centaines chaque recoin du château, pour la plupart à la solde du senior du corps enseignant.
L'idée que son partenaire puisse subir un quelconque châtiment par sa faute s'imposa immédiatement dans l'esprit du Serpentard qui n'hésita pas à donner voix à ses inquiétudes.

« En soit... mon grand-oncle sait que je me balade la nuit dans les couloirs. Il me fait surveiller par ses tableaux et j’ai un peu abandonné l’idée de leur fausser compagnie. »

Kovit n'osait pas imaginer la sensation d'être constamment pris en filature par les sbires de toile et d'huile de van Aken senior, cet homme avait littéralement des yeux partout.

« Et je pense que lui a abandonné l’idée de me voir respecter scrupuleusement le règlement. En fait, je me demande s’il ne l’a jamais eue... tant que je ne dépasse pas certaines limites, il ne me pose pas trop de problèmes à ce sujet. Le plus risqué, c’est pour toi. »

Ces propos avaient au moins eu le don de rassurer le métis sur le sort de son cher et tendre, mais évidemment ses dernières paroles le renvoyèrent en arrière, à ce fameux cours de potion désastreux.

« Tant qu'il ne fait rien de plus que m'attraper par le col... Je devrais survivre. »

Le thaïlandais n'était même pas convaincu lui-même par ses mots mais il espérait au avoir persuadé Dmitri. Il y avait tout de même des limites pour les professeurs du château, van Aken ne se risquerait pas à les dépasser.
Il l'espérait.
Cependant, il valait mieux mettre toutes les chances de leur côté pour éviter de se faire prendre.
Les enchantements contre les tableaux devaient sûrement exister mais ne figuraient absolument pas dans le registre des garçons. Il faudra sûrement user de subterfuges... Des déguisements ? Peut-être échanger leurs cravates aux couleurs de leurs maisons et cacher uniquement le visage du tchèque, le faisant passer pour un Serpentard...

Pendant ce moment d'intense réflexion, Kovit ne remarqua pas les mouvements de son camarade et ce ne fut que lorsqu'il sentit le poids d'une main sur son bras qu'il se réveilla. La réaction ne s'était pas fait attendre et, avant qu'il n'y réfléchisse à deux fois, il s'était écarté en instaurant une distance de sécurité entre lui et Dmitri sans l'once d'une hésitation.
Si son corps avait su appliquer le protocole sans souci, son esprit ne semblait pas arriver à suivre la marche. L'esprit du garçon semblait s'être dissocié et plusieurs pensées luttaient tour à tour afin de prendre le dessus. D'une part, il était encore enivré par l'enchantement des Cupidons mais d'autre part, son inconscient trimait pour faire surface et continuait de lui murmurer que quelque chose n'allait pas.
Complètement à l'Ouest, il fixait le tchèque sans le voir, fronçant les sourcils face à cette impasse mentale qui le tourmentait de plus en plus.
Quelque chose n'allait vraiment pas, il avait la sensation d'avoir fait et dit des choses qu'il ne voulait pas faire. Kovit ferma les yeux un instant en se pinçant l'arête du nez, cherchant la pièce manquante du puzzle.

« Tu vas... il y a quelque chose qui ne vas pas ? »

Le Serdaigle ne croyait pas si bien dire et plus les secondes s'écoulaient, plus cette sensation de mal-être envahissait la tête du métis sans qu'il puisse exactement poser le doigt sur ce qui le dérangeait.
Il n'arrivait même pas à répondre aux interrogations du jeune van Aken.

« Je ne t’ai pas fait mal, j’espère ? »

Cette ultime phrase acheva de dissiper le reste du puissant brouillard qui voilait sa conscience et la maintenait dans un état second.
Le cœur suspendu, l'évidence même s'offrit à lui, Kovit venait enfin de comprendre.
Il n'avait jamais voulu tout ça.
Tout leur échange repassait en boucle dans sa tête, des mots bien trop affectueux pour qu'il puisse les accorder aussi facilement à quelqu'un.
La confusion s'empara tout d'abord de lui, qu'est-ce qui avait bien pu le pousser au bord du gouffre ainsi, à jouer au funambule sur une falaise à pic ?
Il se crut un instant dans une sorte de cauchemar mais la situation était bien réelle, en témoignait le contact plus que convaincant que son camarade avait initié.
Bien vite, une gêne immense fit suite, colorant son visage entier de la teinte coquelicot de l'embarras.
D'ordinaire, le jeune sorcier ne laissait pas ce genre de situations embarrassantes lui monter à la tête, non pas qu'il ne ressentait pas de honte mais il était assez rare que cela transparaisse à ce point sur son visage.

Qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à faire ça ? Un mauvais sort ? À quel moment aurait-on pu lui en jeter un ?
Ce n'était sûrement pas Dmitri qui semblait être tout autant étrange qu'il l'avait lui-même été quelques instants auparavant, avant de se réveiller de cette douce torpeur illusoire.
Les émotions s'enchaînaient, mais finalement ce fut une envie irrépressible de s'enfuir au plus vite et au plus loin qui commençait à primer.
Devait-il courir sans rien dire vers la porte ? Dmitri allait-il le suivre ? 
Les toilettes parurent soudain bien trop étouffantes pour leurs deux personnes et l'envie de disparaître se faisait toujours plus pressante.
Les yeux du thaïlandais cheminaient tour à tour entre le jeune van Aken et la porte, encore confus quant à la marche à suivre
Le Serpentard hésitait.
Son camarade ne semblait pas dans son état normal, devait-il le lui faire comprendre ? Au moins pour mettre les choses au clair.

« Ce n'est pas normal... On a été ensorcelés. »

Il n'en était pas encore sûr, mais c'était l'explication la plus plausible. Kovit était redevenu le garçon mutin qu'il était censé être en quelques secondes, pesant chacun de ses mots comme s'il craignait d'en atteindre la limite.
Toute trace de l'affection qu'il avait pu éprouver s'était envolé et n'était plus qu'un lointain souvenir, un rêve que l'on oublie aussitôt à son réveil.
Le malaise et le besoin de s'échapper de cette situation hors de contrôle, il se sentait sombrer lentement mais sûrement et ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne prenne la poudre d'escampette.
L'amour aurait eu beau claironner, le désespoir à son chant restait sourd.

Le dé de la fin du Kovitri Aimie :
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2358
Points : 11
Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore
Année : 4e année (14 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Left_bar_bleue380/2000[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty_bar_bleue  (380/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI EmptyVen 23 Avr - 21:23

L'amour brille sous les étoiles

‟ Kovit & Dmitri „


Lors de sa répartition, le choixpeau magique avait longuement hésité entre la maison des rusés et celles des érudits, optant finalement pour cette dernière. Il se demandait parfois, s’il avait été envoyé chez les verts et argents, en quoi sa vie aurait différé ; il n’aurait sûrement pas sympathisé si rapidement avec Amaïa, mais partagerait son dortoir avec Colin et surtout, avec Kovit. Lui qui d’ordinaire rouspétait bien volontiers à la mention de ses compagnons de dortoir trouvait cette idée inhabituellement séduisante. Il aimait le confort d’une chambre pour lui seul, mais à présent, la perspective de la partager avec le thaïlandais ne le laissait pas aussi dubitatif qu’elle l’aurait dû. Au contraire, il se plaisait à s’imaginer partager des soirées jeux avec lui, une fois le couvre-feu passé. Sûrement qu’avec une telle compagnie, il ne se montrerait pas si prompt à braver le règlement de l’école. « Ça changera de l'ambiance des cachots. » L’aiglon opina du chef, un sourire amusé sur les lèvres. Le lieu de vie des serpentards était si différent du sien... Lui n’aurait sûrement pas apprécié vivre sous le lac, il aimait trop avoir une fenêtre qui donnait sur le parc du château qu’il pouvait ainsi dessiner des heures durant. Mais Kovit et le lac, c’était presque une histoire d’amour, il devait grandement apprécier d’en être si proche, d’avoir cette ambiance subaquatique pour le bercer le soir... Un instant, il fut tenté de découvrir le lieu de vie du serpentard, mais il ne fallait pas s’égarer en plans divers et variés. Ils avaient plusieurs années devant eux pour explorer tous les recoins de l’école, après la tour d’astronomie, ils pouvaient très bien s’infiltrer dans les différentes salles communes. D’ailleurs, celle des érudits valait assez le détour pour qu’il puisse envisager d’y emmener, à l’occasion, son camarade.

Leur plan était presque parfait. Le seul souci portait le nom de son aïeul, et prenait la forme des innombrables tableaux qui lui obéissaient et qui avaient pour tâche de surveiller assidument le dernier né des van Aken. Une menace qui, plus qu’elle effrayait Dmitri pour les conséquences que ses frasques pouvaient avoir, l’effrayait surtout pour celles qu’elles pourraient avoir sur Kovit. Il avait quelques antécédents avec le maître des potions, et s’il n’était en temps normal pas enfant à s’en préoccuper plus que de nécessaires, l’inquiétude se révélait aujourd’hui exagérément forte. « Tant qu'il ne fait rien de plus que m'attraper par le col... Je devrais survivre. » L’aiglon fronça les sourcils, peu convaincu par la remarque de son camarade. La question n’était pas de survivre, ou de supporter le traitement que son grand-oncle réservait au garçon ! Il n’avait pas le droit de se montrer violent avec lui, pas avec Kovit. Qu’il le soit avec n’importe qui d’autre, avec son petit-neveu s’il le fallait – le benjamin de la famille avait été habitué à de nombreuses sévices corporelles – mais pas avec son ami si décilat. « Je ne le laisserai pas faire, pas cette fois-ci ! » affirma l’aiglon avec force et conviction, tâchant de faire montre d’une grande assurance dans ses propos. La réalité n’était sûrement pas aussi simple qu’il voulait bien le décrire actuellement, mais cet étrange attrait qu’il ressentait pour le serpentard allait de pair avec une confiance excessive ; tout lui semblait accessible et possible en sa présence. Il valait bien de s’opposer un peu à son grand-oncle, ça ne serait pas la première fois qu’il le faisait... ce qui était inédit toutefois, c’était de le faire pour les beaux yeux d’une autre personne. Il ne portait d’ordinaire pas tant d’importance aux autres, mais Kovit était un cas bien particulier. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Lors du premier cours de potions, il n’avait pas fait tant de chichis. Quelque chose avait décidemment changé entre eux. Était-ce leur retenue commune qui avait lié quelque chose entre eux ? Il était le cousin d’Amaïa, un membre de la famille de sa première amie, peut-être était-ce normal de s’inquiéter excessivement de son sort ? Mais son cœur semblait refuser cette idée ; l’attention particulière qu’il avait pour le serpentard n’était pas seulement la conséquence d’un lien du sang, ce n’était pas par égard pour la jeune métisse anglo-coréenne qu’il se comportait ainsi. C’était pour lui. Un attrait purement égoïste, mais tellement plus beau.

Porté par une soudaine confiance, l’aiglon s’était approché de son compagnon. Il n’avait fallu que de quelques secondes, un bref contact physique, pour qu’un froid soit jeté entre les deux garçons. Dmitri regarda un instant son camarade sans réellement comprendre de quoi il en retournait. Ce dernier s’était écarté de lui d’un geste vif et semblait en proie à une lutte intérieure. Un combat que son esprit et son corps se menaient devant un spectateur aveugle aux tourments de son ami. « Ce n'est pas normal... On a été ensorcelés. » La phrase mit quelques secondes à arriver jusqu’à son esprit tant elle paraissait saugrenue. Le visage du thaïlandais s’était subitement déconfit et avec lui, celui du tchèque. « Ensorcelés ? » répéta-t-il bêtement, incapable de comprendre de quoi il en retournait. « De quoi tu parles ? Tu es sûr que tu vas bien ? » Son visage exprimait une véritable inquiétude pour Kovit, était-ce de sa faute, une fois de plus ? S’il ne lui avait demandé de ne pas s’accuser de choses et d’autres, Dmitri aurait sûrement succombé à la tentative de s’autoflageller une nouvelle fois. Une attitude qui ne lui était pas coutumière, si ce n’était pour dire qu’elle était totalement improbable. Lui qui était d’ordinaire si sûr de lui, et surtout si borné, il ne s’accusait pas de faits qui, objectivement, n’avaient rien à voir avec lui... et même dans les cas où il était indéniablement impliqué, il demeurait bien souvent résolument fermé à toute possibilité d’admettre sa faute. Alors pourquoi était-il toujours si tenté de le faire en la présence du thaïlandais ? « Tu me sembles très pâle, tu n’es pas malade j’espère ? » Malade d’amour peut-être ? « Veux-tu que je t’accompagne à l’infirmerie ? » Non, par pitié. L’infirmière aurait tôt fait de renvoyer l’aiglon dans sa salle commune pour s’occuper elle-même de son patient, et ça, il ne pouvait le permettre. Il voulait rester avec lui. Peut-être que son grand-oncle pouvait lui donner une potion qui le requinquerait un peu ? Mais il ne pouvait décemment pas lui expliquer la relation naissante entre les deux élèves. Non, le mieux était encore qu’ils se débrouillent seuls. Mais si c’était grave ? Si l’état de santé du serpentard était réellement préoccupant ? Voulait-il vraiment prendre le risque de causer des maux au garçon dans l’unique et égoïste but de passer du temps en sa seule compagnie ?

design ϟ vocivus


Dé de l'amooooour:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty
Message(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — KOVIT & DMITRI
Page 1 sur 1

Sauter vers: