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Relevons nos manches #Kovitri
Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyVen 9 Oct - 18:31

kovit & dmitri / septembre 2026
frottez en fredonnant, que ça va vite quand la musique vous aide à travailler (@Kovit E. Pheling)

Attablé dans la grande salle, de nombreux autres serdaigles discutant avec entrain tout autour de lui, Dmitri demeurait assez morose. Le brouhaha, fait d’exclamations et de tintements de couverts, titillait désagréablement ses nerfs. Quelques jours s’étaient écoulés depuis son excursion nocturne au bord du lac et son dénouement n’était pas particulièrement pour lui plaire. Il était pourtant habitué à être punis, mais à chaque fois le même sentiment d’injustice l’habitait ; il était d’autant plus fort ce soir, qu’il trouvait absurde qu’on puisse interdire les élèves de se balader dans le parc le soir. S’il ne voulait pas dormir, en quoi cela regardait-il les professeurs ?

Le concierge n’avait guère tardé avant de faire parvenir à Kovit et lui la date et l’heure de leur retenue. Ainsi, après le repas du samedi soir, ils devaient se rendre dans les cuisines, situées au sous-sol. L’aiglon n’avait encore jamais été là-bas, même s’il avait eu un certain nombre d’occasions de se rendre à proximité, que ce soit pour le cours de potions ou lorsque son grand-oncle lui avait donné rendez-vous dans son bureau, la veille au soir. Pour quelqu’un ayant sa salle commune plusieurs étages au-dessus, il passait bien trop de temps dans les cachots.

Alors que ses camarades n’avaient pas encore terminé leurs desserts, le jeune tchèque, qui boudait déjà depuis un certain temps son assiette, se décida à quitter la table pour retourner à son dortoir, avant d’être forcé de rejoindre les cuisines pour sa retenue.

Dans la chambre des garçons de première année de serdaigle, il n’était guère difficile de devenir quel lit appartenait au van Aken ; là où certains lits étaient abondamment recouverts par le bazar naturel de ses camarades, il n’y avait pas le moindre objet éparpillé sur le sien, ni même aux alentours. Ayant partagé pendant toute son enfance une chambre avec deux de ses frères, excepté durant l’été précédant sa rentrée, il avait pris l’habitude de toujours ranger ses affaires. Ne pas le faire aurait été inviter ses aînés à fouiller dedans, ce dont ils ne se privaient pas outre mesure. Tout était donc rangé dans les tiroirs ou dans son armoire, à l’abri du regard indiscret de ses colocataires. Dmitri avait été particulièrement déçu de réaliser qu’il allait de nouveau devoir partager sa chambre après s’être peu à peu habitué au luxe offert par l’espace inoccupé du manoir de son aïeul, mais ce n’était en somme qu’un retour aux sources qui n’était, de fait, pas dépaysant.

Posant son sac contre son lit, il entreprit de ranger ses livres et son carnet de dessin, qu’il n’allait pas pouvoir emporter avec lui, doutant d’avoir l’occasion de s’en servir pendant sa retenue, avant de finalement faire demi-tour en direction des cuisines.

Dans les couloirs, une foule d’élève remontait en sens inverse, le forçant à jouer des coudes pour se frayer un chemin... avec relativement peu d’efficacité, compte tenu de sa taille. Au bout d’un trajet qui lui parut bien plus long qu’à l’allé, il arriva enfin au niveau de la grande salle et n’eut qu’à emboiter le pas d’un groupe de serpentard, qui descendait dans la même direction que lui. Alors que ceux-ci bifurquèrent sur la droite, l’aiglon continua tout droit le long d’un couloir qu’il empruntait pour la première fois. Le concierge avait eu la bonne idée d’indiquer le chemin à prendre ; sans doute était-ce plus pour éviter qu’ils ne prétendent s’être perdu plutôt que pour leur simplifier la tâche, mais l’intention était tout de même appréciable.

Lorsqu’il fut arrivé à bon port, Dmitri vit avec satisfaction que son compagnon de retenue était déjà là et avec beaucoup plus de déception, que l’adulte était également arrivé avant lui. « Bonsoir Kovit » fit-il à l’adresse du serpentard, qu’il n’avait pas croisé de la journée, n’ayant pas de cours le samedi. Il n’accorda en revanche qu’un signe de la tête à leur geôlier d’un soir. Celui-ci se détourna des deux enfants, triturant quelques instants une peinture morte. Un bruit sourd semblable à un grincement survint du tableau alors qu’il se décalait pour découvrir une arche donnant sur un espace presque aussi effervescent lors du banquet de rentrée : la cuisine du château n’était autre qu’une vaste pièce aux proportions identiques à la salle commune, cinq tables disposées comme celles des quatre maisons et des professeurs se trouvant en son centre. Les abords étaient quant à eux occupés par d’innombrables ustensiles et marmites reposant sur des âtres éteints mais dont se dégageait encore de la chaleur, signe qu’ils avaient été utilisés peu de temps avant. Mais le plus surprenant n’était pas tant l’agencement des lieux que les innombrables elfes de maisons qui s’affairaient tout autour sans leur prêter la moindre attention.

« Suivez-moi » intima le concierge, guidant les deux élèves au fond de la pièce jusqu’à de grandes bassines remplies d’eau. « D’ordinaire vous vous en doutez, si toutefois vous prenez la peine de réfléchir un tant soit peu, les elfes de maisons ensorcellent ces bacs pour faire la vaisselle. » L’homme afficha un sourire carnassier. « Mais ce soir, ils ont eu l’amabilité de bien vouloir vous laisser faire à leur place. » Il désigna une pile d’assiettes, couverts et verres, juste à côté. « Rassurez-vous, il n’y a pas que ça, d’autres viendront, les elfes sont encore en train de débarrasser. Vous aurez bien assez pour occuper votre soirée. » Comme pour ponctuer la tirade de l’adulte, un elfe fit apparaître une pile d’assiettes sales à côté de celles déjà présentes. « Puisque vous semblez aimer l’eau, faire la vaisselle devrait être dans vos cordes, n’est-ce pas ? Allez, mettez-vous au travail si vous ne voulez pas y passer la nuit ! » Sur ces mots, il se détourna d’eux et fit quelques pas en direction de la sortie. « Ah oui, j’oubliais ! Bien entendu, inutile d’utiliser la magie... et les elfes de maison ont pour instructions de vous laisser faire, ne perdez donc pas de temps à leur demander de l’aide. Quant à moi, je reviendrai voir où vous en êtes plus tard. Et n’espérez pas vous faire la belle, je le saurai avant même que vous ayez quitté la pièce. »

L’aiglon observa le travail qui les attendait avec dépit. De toutes les punitions qu’il avait imaginées, aucune n’impliquait de faire le travail d’un elfe de maison. Il trouvait presque insultant de devoir faire la vaisselle à la main, alors qu’un simple claquement de doigt d’elfe, ou un coup de baguette magique, suffisait à la faire. « Je crois que je préfèrerai encore des coups de cannes... » grommela-t-il. Retirant son pull, qu’il laissa traîner sur une des tables vides, il entreprit de remonter les manches de sa chemise. « Je suis sûr que même les moldus ont un moyen de faire la vaisselle automatiquement... et nous on doit la faire à la main ! »

Résigné, Dmitri attrapa une chaise qu’il fit lentement glisser jusqu’à une pile d’assiettes, grimpant dessus pour pouvoir atteindre les écuelles du haut. « Bon, on fait comment ? Je te passe un tas d’assiettes, tu les mets dans les bacs ? » planifia-t-il en tendant une petite pile à Kovit.

(c) mars.



Dernière édition par Dmitri D. van Aken le Sam 27 Fév - 16:10, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyDim 1 Nov - 1:52

Siffler en travaillant.

Après une petite excursion nocturne au lac en compagnie de Dmitri, les deux garçons avaient écopés d'une joyeuse retenue, la première pour Kovit. Le mois de septembre n'était même pas encore terminé et le métis se voyait déjà offrir une retenue dans les cuisines du château après le dîner.
Son père avait sûrement été prévenu de l'incident et l'enfant pouvait déjà l'imaginer entrain de faire les cent pas dans le salon de Greengrass Manor.
Le Serpentard n'avait plus pipé mot pendant les deux jours qui ont suivi si bien que son colocataire a bien cru qu'il était définitivement devenu muet.
Il était certes taciturne mais il savait aussi quand il était nécessaire pour lui de s'exprimer, mais ce mutisme suivait typiquement ses crises d'angoisse, comme un contrecoup.

Lorsque le concierge lui avait fait part de l'endroit où se déroulerait sa punition, il avait été soulagé, presque sûr que lui et son camarade de Serdaigle allait devoir faire la plonge ou peut-être préparer des ingrédients pour le petit-déjeuner du lendemain.
Au vu du nombre d'élèves à Poudlard, la tâche allait sûrement leur prendre beaucoup de temps et serait éreintante, mais c'était déjà mieux que les punitions physiques.

Lors du repas précédant sa retenue, il prit le temps d'apprécier la nourriture, hochant la tête et répondant à Colin assis en face de lui par des onomatopées comme il savait si bien le faire.
Au moment de quitter la grande salle, il vit son compagnon d'infortune filer en direction de la tour des Serdaigles tandis que le métis se dirigeait vers la cour intérieure pour passer le temps.
L'air était doux en cette fin de soirée et un vent léger balayait l'herbe aux alentours, le froid des derniers jours n'étaient plus qu'un souvenir, ou bien peut-être était-ce le fait que Kovit était très peu frileux.
La plupart des élèves se rendaient dans leur dortoir respectifs plus ou moins pressés, le Serpentard était cependant le seul allongé sur un banc, le regard rivé sur les nuages rougeoyants sous l'éclat du coucher de soleil.
Il était toujours un peu déstabilisant pour lui de voir le soleil se coucher aussi tôt en cette période de l'année, encore trop habitué aux journées à rallonge dans les montagnes de Thaïlande.

C'est lorsque les couleurs devinrent plus pâle, quelques minutes plus tard, que le garçon se décida à se lever et à prendre la direction des cuisines.
Il n'avait pas de risques de se perdre puisqu'il passait tous les jours près de l'endroit où l'on préparait le repas de milliers d'adolescents en pleine croissance.
Le concierge était posté près d'un tableau, fixant le métis d'un œil sévère, presque accusateur.
Le thaïlandais avait peu envie de faire preuve de politesse en saluant l'adulte et préféra plutôt admirer la peinture d'un air perplexe, était-ce l'entrée ? Pourquoi ne pas utiliser une simple porte comme pour la plupart des pièces du château ?
L'adulte ne semblait pas vraiment apprécié son manque de manière au vu du soupir exaspéré qu'il laissa échapper, heureusement l'arrivée de Dmitri détourna l'attention de l'homme.
Pour ne pas changer, le jeune Serpentard répondit à la salutation de son camarade par un hochement de tête.

Sans plus de cérémonie, un grondement s'échappa de la peinture qui se déplaça pour finalement révéler un passage vers les cuisines qui bouillonnaient de vie.
Des créatures humanoïdes faisant la moitié de la taille d'un homme s'affairaient en tous sens, déposant des casseroles sur des comptoirs et jetant les restes de repas laissés dans les assiettes.
C'était la première fois que Kovit voyait des elfes en chair et en os, si bien qu'il bloqua un petit moment sur ces êtres qui l'intriguait.

- « Suivez-moi »

L'ordre du concierge le ramena sur terre et les deux garçons lui emboîtèrent le pas, Kovit essayait de na pas trop gêner le passage de ce petit peuple qui semblait à peine remarquer leur présence.
Deux bassines d'eau chaude les attendaient sagement, une pile de vaisselles déjà entassée et prête à être nettoyée. L'adulte leur expliqua d'un ton que le métis trouvait plutôt condescendant, que les deux première années allait devoir faire la plonge sans magie ni aide de la part des elfes.
Apparemment, ils allaient devoir nettoyer l'ensemble des plats et autres couverts utilisés durant le repas, ce qui en faisait un sacré paquet, ils finiraient sûrement après le couvre-feu même avec un rythme soutenu.

En jetant un œil vers Dmitri, il vit que le tchèque faisait la moue à la vue de la vaisselle qui continuait de s'accumuler sur le comptoir.

- « Je suis sûr que même les moldus ont un moyen de faire la vaisselle automatiquement... et nous on doit la faire à la main ! »

Le thaïlandais en était persuadé aussi même s'il n'avait pas encore eu l'occasion d'en voir en vrai, son arrière-grand-mère rangeait tout d'un mouvement de baguette et avant de vivre à Maidstone il faisait la vaisselle à la main.
Le Serpentard imita son camarade, retirant sa robe de sorcier et sa cravate qui risquait de tremper dans les bassines et retroussant ses manches de chemises bien haut.

- « Bon, on fait comment ? Je te passe un tas d’assiettes, tu les mets dans les bacs ? »

Kovit opina du chef à cette proposition avant d'ajouter :

- « Je peux nettoyer au liquide-vaisselle dans une bassine et rincer dans l'autre, puis tu essuie après ? »

Il s'était avancé tout en exposant son idée, brassant l'eau de la première bassine pour la faire mousser tout en observant du coin de l'œil les allers et venues des elfes.

C'était vraiment des êtres fascinants, étaient-ils considérés comme des animaux fantastiques ? Ou bien comme un peuple à part entière au même titre que les Hommes ? Après tout, ils semblaient pratiquer la magie aussi, cette hypothèse ne semblait pas illogique aux yeux de l'enfant. Peut-être pourrait-il parler à quelques uns d'entre eux...

ft. Dmitri van Aken
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyJeu 5 Nov - 18:15

kovit & dmitri / septembre 2026
frottez en fredonnant, que ça va vite quand la musique vous aide à travailler

Après les avoir gratifiés d’un dernier regard que Dmitri qualifierait de sournois, le concierge les abandonna finalement à leur tâche. Évidemment, c’était bien trop de travail que de les surveiller ; trop ennuyant sans doute, des elfes pouvaient très bien s’en charger et le prévenir s’ils osaient ne serait-ce qu’envisager l’idée de quitter les lieux avant que tout ne soit impeccable. « Je ne l’aimais déjà pas beaucoup avant, mais il vient de réussir le miracle de m’être encore plus antipathique » grommela-t-il en regardant la porte qui venait de se refermer. Il fallait qu’il pense à envoyer un hibou à son père pour lui suggérer de devenir concierge à Durmstrang si d’aventure le bureau des aurors commençait à le lasser, à en voir celui de Poudlard, il avait toutes les qualités requises pour ce poste.

Cessant ses jérémiades, il établit un semblant de plan afin d’en terminer au plus vite avec leur bien désagréable besogne. Alors que le thaïlandais proposait de s’occuper du lavage, et l’aiglon de l’essuyage, ce dernier ne put s’empêcher un petit ricanement ; le concierge de l’école avait raison, nul doute que Kovit était dans son environnement, l’eau et lui, ça semblait être une véritable histoire d’amour ! « Ça me va. » Il entreprit alors de préparer plusieurs piles d’assiettes à proximité des bassines afin que son camarade puisse s’en saisir sans avoir à bouger. S’affairant ainsi, il garda le silence quelques minutes ; le moins que l’on puisse dire, c’était bien qu’il n’était pas habitué à faire ce genre de choses. Au manoir van Aken, le vieil elfe de son grand-oncle se chargeait de ce genre de choses sans même qu’ils n’aient à se poser la question du ménage et de la nourriture. À Prague, nul elfe pour ça, mais tout de même la magie, ce qui demeurait d’un grand secours ; le seul inconvénient étant qu’il faille tout de même penser à le faire. Si on lui avait dit qu’il se retrouverait à faire le ménage dans les cuisines de Poudlard à la manière d’un moldu, il ne l’aurait sans doute pas cru. En cet instant, tout vieil elfe rabougri et irritable qu’il était, Frimord commençait tout de même à lui manquer.

S’agissant de ces fantastiques serviteurs zélés, Dmitri n’avait pu s’empêcher de noter avec amusement, à leur entrée dans les cuisines du château, que son camarade accordait une attention toute particulière aux elfes de maison. Si lui n’avait eu aucun mal à avancer jusqu’aux bassines en laissant le soin aux petits êtres de l’éviter, le serpentard avait, pour sa part, taché de ne pas les gêner dans leurs déplacements, ce qui en fin de compte occasionnait des situations parfois cocasses lorsqu’un elfe faisait un écart sur la droite pour éviter Kovit, manquant de percuter celui-ci qui avait eu à peu près la même idée.

Il fallait cependant reconnaître que, même habitué à la vue de ces créatures, en voir autant dans une même pièce était pour le moins inhabituel. Tout en faisant mousser l’une des bassines, le jeune asiatique sembler jeter assez fréquemment quelques regards aux occupants de la cuisine. « C’est la première fois que tu vois des elfes de maison ? » demanda Dmitri. Il avait noté à la suite de leur excursion nocturne qu’il valait mieux favoriser les questions par lesquelles il pouvait répondre d’un simple hochement de tête. S’il n’était pas particulièrement gêné à l’idée de faire la discussion seul, pour passer le temps qui s’annonçait interminablement long, il était tout de même plus aisé de le faire s’il obtenait quelques signaux de la part de son compagnon.

L’aiglon descendit de la chaise qui lui servait de perchoir, jugeant qu’il avait apporté à la plonge assez d’écuelles pour le moment et scruta autour de lui perplexe. « Ah c’est malin ça ! Il a pensé aux bassines, mais pas aux torchons. J’imagine qu’il ne faut pas demander à un concierge de prévoir trop de choses. » Plus que le sarcasme, qui était pourtant une marque de fabrique chez lui, il pouvait parfois se montrer très méprisant. Il n’était en réalité pas si différent de ses frères, quoique son dédain ne trouvait pas tout à faire la même source. « Elfe ! » fit-il au premier qu’il vit passer à proximité. Celui-ci stoppa net sa course effrénée vers une nouvelle tâche à accomplir pour se tourner vers le tchèque : « Oui jeune maître ? » Son ton servile fut accompagné d’une révérence. « Il va me falloir de quoi essuyer la vaisselle. » Se tournant vers le serpentard, il ajouta à son adresse : « C’est bien la première fois que je demande ça à un elfe. » L’intéressé claqua des doigts et une pile de torchons impeccablement pliés apparut en suspension dans l’air, puis il partit, non sans gratifier les deux garçons de deux courbettes. Les torchons, d’un beige clair, étaient brodés des armoiries de l’école, à l’instar de l’accoutrement des elfes. Ils ressemblaient d’ailleurs tant et si bien aux tenues qu’ils portaient que Dmitri crut un instant qu’il s’agissait de l’une d’elles.

(c) mars.


Dernière édition par Dmitri D. van Aken le Mer 9 Déc - 18:23, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyLun 7 Déc - 17:52

Siffler en travaillant.


Après avoir approuvé sa proposition, Dmitri s'était attelé à la tâche en plaçant la vaisselle près de Kovit de façon à ce que leur travail à la chaîne puisse être le plus optimisé possible. Du coin de l'œil, le Serpentard surveillait de temps à autre les gestes un peu hésitants de son camarade qui, à première vue, ne semblait pas être un habitué de la plonge. Bien sûr, il avait déjà pu le constater lorsque celui-ci avait dit préférer les coups de canne à leur retenue.

Lorsque son attention n'était pas sur le tchèque, elle était dirigée vers les petits bonhommes qui fourmillaient dans les cuisines à la manière d'une ruche où chacun avait son rôle. En soi, les deux garçons venaient sûrement perturber leur organisation et le métis en était un peu gêné ; ces êtres étaient si atypiques et il ne voulait pas faire mauvaise impression auprès d'eux. Dans le cas contraire, cela pourrait ruiner ses chances d'en apprendre plus sur eux, surtout que son petit doigt lui soufflait qu'il ne serait pas amené à les croiser très souvent.

Les seules créatures fantastiques qu'il avait eu la chance de voir pour l'instant étaient les Botrucs du manoir GreenGrass, où il résidait. Inutile de préciser qu'il était plus qu'impatient en apprenant qu'il existait bien plus de créatures encore plus atypiques et qu'il lui serait possible de les étudier et d'interagir avec à Poudlard.

« C’est la première fois que tu vois des elfes de maison ? »

La question le prit un peu au dépourvu, était-ce si évident que cela ? Ces elfes étaient-ils si communs ?
Une fois encore, le garçon prenait conscience que malgré les enseignements succincts prodigués par son arrière-grand-mère, il lui restait des lacunes.
Il ne savait pas vraiment quoi répondre, une des choses qu'il souhaitait éviter dans cette école qui, à ses yeux, était extrêmement prestigieuse comparée à tout ce qui existe en Thaïlande, c'était de passer pour un pauvre péquenaud inculte.

Il voulait montrer que malgré une éducation disons... Peu conventionnel, il valait autant que n'importe qui et était tout à fait capable d'évoluer dans un environnement où personne ne s'attendait à le trouver. C'était en partie pour cela qu'il omettait d'aborder ses origines rurales profondes, ça et évidemment le fait que son village n'existait plus par sa faute.
Cependant, l'enfant ne pouvait décemment pas tenter de mentir alors que l'évident était peint sur son visage.

- "Hum... Oui."

Il avait admis cela du bout des lèvres, essayant de cacher sa gêne. Kovit détourna son regard du Serdaigle, préférant regarder le passage d'un elfe près de lui.
Bien vite, l'exclamation de son comparse d'escapade nocturne ramena son attention sur ce dernier qui pointa très justement qu'ils n'avaient rien pour essuyer la vaisselle. Il est vrai qu'ils n'allaient pas laisser les plats goutter sur les comptoirs au risque que la cuisine ne devienne bien vite une piste de glisse.
Le tchèque interpella un des elfes qui passait près du duo, ce dernier stoppant net sa course.

« Oui jeune maître ? »

Maître ? C'était normal ça ?
Le Serpentard haussa un sourcil, confus. Était-ce dû au fait que Dmitri était le petit-neveu du professeur de potions ? Il est vrai que la nouvelle avait fait grand bruit, surtout dans un certain journal fumeux.
Après avoir fait part de sa requête au petit être, ce dernier claqua des doigts, faisant apparaître une petite pile de torchons propres aux mêmes broderies que les accoutrements des elfes.
En partant, le petit homme les salua d'une révérence à laquelle le Thaïlandais répondit par un wai.
C'était un réflexe chez lui, en Thaïlande, on se salue en joignant les mains au niveau de la poitrine et en inclinant la tête plus ou moins bas, c'est également une marque de respect.

- "Merci.", dit-il à l'attention de l'elfe qui lui jeta un regard en biais avec une expression indéchiffrable.

Le métis s'attendait presque à ce qu'il lui fasse une remarque, mais il n'en fut rien, le drôle d'être préféra prendre la poudre d'escampette, retournant vaquer à ses activités.

Kovit était encore plus confus, était-ce le wai qui lui avait valu une réaction aussi étrange ? Était-ce une offense dans leur culture ? Il pensait pourtant bien faire et puis, à sa place, il aurait apprécié qu'on lui fasse montre d'un peu de gratitude.
Le garçon jeta un regard en direction de son camarade de retenue avec un air interrogateur. Venait-il de faire couler ses chances de pouvoir approcher ce petit peuple ?

- "Je l'ai offensé ?", demanda-t-il un peu nerveux au Serdaigle tout en reprenant le travail.

Dmitri semblait s'y connaître plus que lui en la matière même si le demi-thaïlandais était réticent à afficher son manque de culture, il voulait tout de même éviter de faire d'autres faux-pas à l'avenir.

ft. Dmitri D. van Aken
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyJeu 10 Déc - 22:12

kovit & dmitri / septembre 2026
frottez en fredonnant, que ça va vite quand la musique vous aide à travailler

Le serpentard semblait un peu décontenancé par la question de Dmitri. Il avait noté avec un certain amusement son étonnement à la vue des elfes de maison, le soulevant à haute voix sans réfléchir à la manière dont Kovit pouvait le prendre. Au bout de quelques instants, il lui confirma finalement découvrir ces créatures ; si sa manière de répondre pouvait être perçue comme son habituel mode d’expression, n’étant clairement pas quelqu’un qui s’exprimait avec fougue, l’aiglon comprit assez rapidement qu’il ne s’agissait pas de ça. Et pour cause, il n’appréciait pas beaucoup plus que son camarade de devoir assumer son ignorance sur un sujet ; à table, lorsqu’il entendait parfois d’autres élèves parler de choses moldus, il écoutait avec intérêt mais discrétion, de peur qu’on remarque qu’il ne comprenait pas un traitre mot de ce qu’ils racontaient.

Mu par cette étrange délicatesse dont il était parfois capable de faire preuve, héritage d’une éducation où politesse et discrétion étaient primordiales, il ne fit pas de commentaire, laissant son compagnon de retenue masquer son embarras. Il reporta son attention sur leur laborieux travail, désireux d’avancer un peu pour ne pas terminer trop tard ; le concierge ne les garderait sans doute pas toute la nuit, mais dans le doute, il préférait ne pas le tenter. Lorsqu’il réalisa qu’il n’avait pas de quoi essuyer la vaisselle, il héla un elfe passant à côté et quémanda le si important tissu. Étant habitué aux elfes de maison, tout particulièrement depuis qu’il habitait au manoir de son grand-oncle, où servait Frimord, il s’adressa à la créature avec une certaine nonchalance, ne voyant rien d’étonnant à la manière qu’avait l’être de s’adresser à lui. Le petit humanoïde répondit à sa requête d’un claquement de doigt, les saluant tout deux d’une révérence, à laquelle le Thaïlandais répondit à son tour par un salut, ponctuant son geste d’un « Merci ».

Dmitri observa d’un air amusé ce petit ballet sans faire de commentaire, du moins jusqu’à ce qu’il croise le regard interrogateur de son camarade. « Je l'ai offensé ? » Pour toute réponse, il secoua la tête en signe de négation, tout en commençant à essuyer une première assiette, profitant du travail qui l’incombait pour prendre quelques secondes de réflexion dans le silence tout relatif de la cuisine. Ce n’est qu’en reposant l’assiette sèche sur la table voisine, qu’il daigna répondre : « Il n’est juste pas habitué à ce qu’on lui exprime de la gratitude... en fait, je pense qu’il n’a pas compris pourquoi tu l’as remercié. »

À mesure qu’il parlait, il se rendait compte de la complexité d’un tel sujet ; tout ça lui paraissait si naturel qu’il n’y avait jamais réellement réfléchi. « Les elfes de maison sont des... serviteurs. C’est dans leur nature, ou quelque chose comme ça. » Il réfléchissait désormais à haute voix, tout en essuyant distraitement la vaisselle. Le torchon que l’elfe lui avait donné semblait être ensorcelé de manière qu’il reste toujours sec, même après avoir essuyé plusieurs plats humides ; c’était presque agréable de toujours avoir les mains dans le tissu chaud. « Mais ne t’inquiètes pas, il ne t’en voudra pas. Je ne suis même pas certain qu’il soit capable d’en vouloir à un humain... » fit-il en souriant.

S’il avait toujours connu les elfes de maison, en croisant souvent chez des collègues de son père ou de son grand-père, ou dans la bâtisse d’une quelconque noble famille de sorciers tchèques, il n’avait jamais été le maître de l’un d’eux avant d’arriver en Écosse, sa propre famille n’étant pas assez riche pour en posséder un. Ainsi, en avoir un à son service, quoique de manière subsidiaire puisque son réel propriétaire demeurait Alexander, l’avait au départ beaucoup amusé. L’attitude de Frimord à son égard avait été assez inédite pour lui et il lui avait fallu quelques jours pour réellement s’y familiariser. Son aïeul n’était pas d’une grande tendresse avec l’elfe et lui-même n’avait pas particulièrement vu de mal à ça, puisqu’après tout c’était dans sa nature d’être serviable. L’attitude du serpentard était, à cet égard, bien surprenante pour le jeune sorcier. « Je n’en avais jamais vu autant au même endroit... le patron de père en possède deux, mais j’imagine qu’au-delà, pour une famille c’est inutile. »

Pensif, Dmitri scrutait du regard les créatures qui s’affairaient tout autour d’eux. En y prêtant attention, l’on pouvait remarquer qu’il n’y avait pas un seul instant sans qu’un elfe ne les regarde ; étaient-ils chargés de les surveiller, ou était-ce parce que la présence de deux élèves dans les cuisines ne leur était pas familière, a fortiori pour faire leur travail à la façon des moldus ?
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptySam 9 Jan - 2:06

Siffler en travaillant.

Kovit écoutait attentivement les paroles de son camarade tout en continuant à lui passer les plats et autres couverts qui lui passaient entre les mains. Il allait sûrement avoir les doigts complètement fripés à la fin de la soirée mais le métis ne voyait pas vraiment de problème à cela, lui qui était si habitué à l'eau.
Les connaissances de Dmitri sur le monde sorcier intéressaient de plus en plus le garçon qui commençait à voir en son camarade, une source d'informations précieuses pour son adaptation dans le monde sorcier. Il fallait dire que Colin était aussi perdu que lui à ce niveau et Amaïa, bien qu'elle fut exposé jeune au monde magique, était bien plus versé dans le monde moldu. Elle n'était pas non plus la meilleure personne à laquelle s'adresser niveau explications.
Enfin, son aïeul lui avait bien fourni des informations, mais la lady venait de souffler ses 92 bougies, difficile de savoir si ce qu'elle lui disait était encore d'actualité, en assumant qu'elle lui dise tout car Kovit était sûr qu'elle le préservait de certaines part du monde sorcier.

Les elfes étaient des serviteurs par nature ? C'était possible de naître ainsi ?
Le Serpentard jeta un coup d'œil aux alentours, ces êtres n'avaient pas de chaînes et ne semblaient pas non plus contraints à travailler, du moins au premier abord mais il voyait mal une école réduire des êtres en esclavages. En plus, ils avaient l'air de savoir maîtriser la magie sans baguette, ils pourraient facilement se révolter contre les sorciers mais là encore, l'enfant n'avait pas tout le tableau et n'était sûr de rien.
Comment tout ceci avait commencé ? Un elfe avait-il décidé de servir un sorcier du jour au lendemain et son peuple avait suivi son exemple ? C'était peu probable mais le garçon était perturbé par l'attitude de ces êtres.

« Mais ne t’inquiètes pas, il ne t’en voudra pas. Je ne suis même pas certain qu’il soit capable d’en vouloir à un humain... »

Les mots du Serdaigle le rassurèrent quant à son potentiel faux-pas même s'il n'en laissa rien paraître, il hocha simplement la tête en lui faisant passer le couvercle d'un plat. Ils ne pouvaient même pas en vouloir aux humains ? Cela semblait invraisemblable pour le métis, il devait bien y avoir des d'elfes qui se sont dressés contre des sorciers.
À moins qu'ils ne soient sous l'emprise d'un sortilège ? Mais pourquoi s'embêter à les ensorceler toute la sainte journée alors qu'il suffit d'un peu de magie pour nettoyer ?

« Je n’en avais jamais vu autant au même endroit... le patron de père en possède deux, mais j’imagine qu’au-delà, pour une famille c’est inutile. »

Comme au lac, la façon de parler du tchèque interpella une fois de plus le Thaïlandais. Mère, puis père, c'était étrange d'entendre un enfant de onze ans utiliser ces termes. Il n'avait pas utilisé « mon père » ou « ma mère », juste « père » et « mère » laissant une sensation de froid chez le jeune Serpentard.
Il scruta un instant le tchèque mais ne fit aucun commentaire sur ses observations, il n'était clairement pas du genre à aller fouiner dans la vie des gens notamment parce qu'ils risquaient en retour de s'intéresser à la sienne.

Posséder un elfe. C'était étrange. Kovit se voyait très mal posséder un être vivant doué de paroles et de conscience pour faire les corvées à sa place. Employer un elfe pourquoi pas mais le posséder... Il était plutôt mal à l'aise avec le concept qui lui rappelait des périodes sombres de l'Histoire des moldus. Néanmoins, il valait mieux attendre d'avoir plus d'informations sur le sujet avant de faire des conclusions hâtives, ils étaient peut-être simplement employés par le château.

Kovit tendit une énième assiette à son compagnon de retenue qui scrutait désormais la salle et les petits hommes qui l'arpentait en leur lançant des œillades. Niveau discrétion on avait vu mieux mais ils étaient sûrement chargés de surveiller les deux fauteurs de trouble et n'allaient pas s'en cacher.

- « Ils sont ensorcelés ? »

La question lui avait échappé, lui faisant pincer les lèvres et le poussant à se justifier presque aussitôt.

- « C'est juste étrange qu'ils obéissent tous. »

Kovit ne voulait pas non plus passer pour un complotiste mais la nature des elfes, comme l'avait dit Dmitri, lui semblait être un concept abstrait. Comment tout un peuple doué de magie pouvait se soumettre aux sorciers ? Étaient-ils sous une sorte de serment ?
Pour le Thaïlandais qui était prêt à braver toutes les règles si cela assurait sa survie, ce mode de pensée était inconcevable.

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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyMar 26 Jan - 20:55

kovit & dmitri / septembre 2026
frottez en fredonnant, que ça va vite quand la musique vous aide à travailler

Tout en se saisissant des ustensiles, assiettes et autres plats que lui tendait son compagnon de retenue, Dmitri commençait à lui expliquer ce qu’il savait des elfes de maisons et de la vie qu’ils menaient au service des sorciers. Si le thaïlandais découvrait vraisemblablement certaines spécificités de son monde et, en l’occurrence, des créatures qui y vivaient, il était tout aussi inédit pour le tchèque de répondre aux questionnements de son camarade : lui ne connaissait que la partie sorcière et il n’avait, jusque-là, que rarement eu l’occasion de converser avec des personnes plus proches des moldus. Tout son entourage était constitué de sorciers implantés dans leur monde depuis plusieurs générations, pour les plus impurs d’entre eux, et la plupart appartenaient à de vieilles familles de sang-purs qui ne connaissaient donc rien des moldus. Dmitri nota dans un coin de son esprit que Kovit devait sûrement être au fait de bien des choses qui lui étaient inaccessibles jusque-là, ce qui était toujours intéressant à prendre. Ce n’était clairement pas auprès de son grand-oncle qu’il allait pouvoir discuter technologie et art moldu, il devait trouver d’autres personnes ; là était tout l’intérêt d’être scolarisé à Poudlard. Ça et bien sûr la possibilité pour lui d’apprendre auprès de son aïeul la peinture vivante.

Une nouvelle écuelle traversa son champ de vision, le rappelant à l’ordre alors qu’il observait pensivement les petites créatures humanoïdes. « Ah pardon » fit-il distraitement en reprenant plus assidument le travail. Peu amusé par la tâche qui leur incombait - qui leur serait d’ailleurs ? -, la moindre distraction attirait son esprit avec presque autant d’efficacité que l’or attirait les gobelins. « Ils sont ensorcelés ? » L’aiglon haussa des épaules sans répondre, laissant le serpentard reprendre de plus belle, comme s’il craignait que ses propos soient mécompris : « C'est juste étrange qu'ils obéissent tous. » Il marquait un point. Il n’avait auparavant jamais véritablement prêté attention aux elfes ou à une quelconque justification au fait qu’il soit au service des humains. « Je ne sais pas trop... je crois qu’il doit y avoir une sorte de pacte, ou un contrat magique. Quelque chose comme ça. »

La question se révélait plus épineuse que prévue : quelle raison pouvait pousser des créatures capables d’employer la magie et d’une certaine manière parfois au mépris des règles qui s’appliquaient aux sorciers, comme le fait qu’ils puissent transplaner dans des lieux comme Poudlard où des sortilèges empêchaient les humains de le faire, à obéir et servir ces mêmes humains ? Si son frère, Igor, avait été là, certainement aurait-il poussé le vice jusqu’à comparer cette situation avec celle des moldus : pourquoi ceux-ci, qui ne possédaient pas de pouvoirs, n’obéissaient pas aux sorciers, alors que des êtres comme les elfes le faisaient ? La réponse, s’agissant des moldus, était assez simple : les gouvernements sorciers n’avaient pas imposé aux personnes dénuées de pouvoirs de servir ceux qui en avaient. Fallait-il en déduire que les elfes n’avaient pas eu le choix ? « En soit, je ne pense pas qu’ils soient magiquement contraints. » déclara-t-il toutefois après quelques minutes de réflexion. « En tout cas, plus maintenant : un elfe sans maître est un elfe triste. »

Le garçon déposa une assiette qu’il venait d’essuyer sur la pile qu’il commençait à constituer et se saisit d’une nouvelle que lui tendait son camarade. Il avait la désagréable impression de ne pas avancer assez vite. Pire encore, il lui semblait presque qu’à mesure qu’ils lavaient et essuyaient la vaisselle, la pile de plats à nettoyer se faisait plus grande, comme si quelqu’un s’amusait à salir une nouvelle fois le fruit de leur travail.

« Et je suis sûr que si je menace notre elfe de lui donner un vêtement, il va paniquer. » rajouta-t-il en rigolant sans réaliser que son camarade ne savait peut-être pas qu’offrir un vêtement avait pour conséquence de congédier définitivement la créature. « Mais je ne prendrai pas le risque. Mon grand-oncle serait sûrement capable de me tuer si je libérai par accident son elfe. » Frimord servait la branche britannique des van Aken depuis sa naissance, ce qui devait remonter à un nombre d’années assez conséquent vu l’apparence vieillissante du serviteur.

Une assiette essuyée supplémentaire. L’une des créatures humanoïdes, passant à côté de deux garçons, claqua des doigts pour faire léviter la pile d’assiettes qui alla sagement se ranger dans un vieux vaisselier en bois. Le tchèque essuya une nouvelle écuelle et la déposa à la place de celles qui venaient d’être emportées. Ce ballet incessant était monotone et ennuyant. « Tu as grandi chez des moldus ? » demanda finalement l’aiglon. Ses joues s’empourprèrent légèrement aussitôt, craignant de vexer ou mettre mal à l’aise son camarade. La question du sang n’était jamais anodine : la discorde était vite arrivée lorsque l’on abordait le sujet avec trop de légèreté. « Pardon, je ne veux pas être indiscret... ou paraître puriste. Tu n’es pas obligé de répondre si ça te dérange... » Ses yeux furent inexorablement attirés par le torchon qu’il avait entre les mains, regardant avec bien peu de naturel ses mains s’agiter pour essuyer la vaisselle.
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptySam 30 Jan - 1:05

Siffler en travaillant.


Si le Thaïlandais était habitué aux corvées de maison, bien que ces dernières aient été drastiquement réduites depuis son arrivée au manoir Greengrass, il commençait à se demander si la pile de vaisselle s'épuiserait un jour ou l'autre.
Tels deux Sisyphes poussant leur rocher vers le plus haut sommet pour finalement voir ce dernier dévaler la pente, les obligeant à recommencer éternellement leur labeur.

Son camarade à la bannière bleue ne semblait pas en reste, se laissant distraire pour peu et, sincèrement, le métis ne pouvait pas vraiment lui en vouloir.
Bien que Dmitri meublait la conversation avec une admirable dextérité et une aisance à toute épreuve, Kovit se doutait tout de même que son caractère taciturne n'aidait pas vraiment le Serdaigle à s'occuper l'esprit.
Il adressa donc un hochement de tête qui se voulait rassurant lorsque le tchèque s'excusa en se replongeant dans leur travail à la chaîne, entrecoupé d'œillades lancées à la dérobée vers ces êtres fascinants qui se révélaient être leurs gardiens de retenue pour la soirée.

La façon d'agir des elfes, leur soumission inconditionnelle pour les sorciers, selon les dires de Dmitri, poussa le Thaïlandais a questionné la potentialité d'une origine magique à cette attitude de serviteur.

« Je ne sais pas trop... je crois qu’il doit y avoir une sorte de pacte, ou un contrat magique. Quelque chose comme ça. »

Un pacte... donc un accord ? Kovit pouvait voir l'intérêt qu'un être soit loyal à un sorcier mais que pouvait bien y gagner les elfes ? Aimaient-ils autant les corvées ?
Au moins, ils semblaient avoir le choix et se sentaient épanouis dans leur situation si ce qu'affirmait son partenaire de retenu était bien vrai pour tous ces êtres : « Un elfe sans maître est un elfe triste. ».

Offrant une énième assiette à l'aiglon, le Serpentard en profita pour essuyer machinalement son front du dos de sa main encore mouillée, faisant rebiquer quelques mèches de cheveux sombres en arrière et dégageant ainsi ses yeux.
Puis, comme pour les narguer d'avantage, une nouvelle pile de vaisselle vint s'ajouter au monticule de plats qui ne semblait jamais vouloir décroître, faisant soupirer légèrement l'enfant.
La voix de son camarade le ramena soudainement dans leur conversation qui avait au moins le don d'instruire et de distraire Kovit de la tâche qui leur incombait à tous les deux d'achever ce soir.

« Et je suis sûr que si je menace notre elfe de lui donner un vêtement, il va paniquer. »

Était-ce considéré comme un crime d'offrir un vêtement à un elfe ? Ou une sorte de punition ? Les elfes craignaient-ils les chaussettes ?
Ils ne devaient sûrement pas s'occuper de la lessive dans ce cas... Cette tâche était leur point faible ?

« Mais je ne prendrai pas le risque. Mon grand-oncle serait sûrement capable de me tuer si je libérai par accident son elfe. »

L'espace d'un instant, le Serpentard se sentit un peu idiot d'avoir pu penser que les elfes puissent avoir une phobie des vêtements mais pour sa défense, il fallait avouer que c'était une manière plutôt incongrue de prendre congé de quelqu'un.

« Un vêtement ? S'ils sont si obéissants, pourquoi ne pas juste leur ordonner de partir ? »

La culture sorcière était décidément bien insolite mais ce n'était pas pour déplaire au garçon qui pouvait enfin chercher des réponses aux nombreuses questions qui s'accumulaient en son for intérieur depuis qu'il avait découvert son ascendance magique.
Dmitri posa une nouvelle assiette sur la pile de vaisselle propre qui paraissait ridicule à côté du travail qu'il restait à abattre, tandis qu'un elfe s'occupa de faire flotter leur dur labeur afin de le ranger.
Au moins, cela leur faisait ça de moins à accomplir, les elfes les laissaient seulement jouer de l'éponge et du torchon en leur épargnant la besogne de devoir trouver dans quel placard devait se ranger tel plat.
La cuisine était assez imposante et le métis était presque sûr qu'ils y auraient passé la nuit s'ils avaient dû trouver l'utilité de chaque meuble.

« Tu as grandi chez des moldus ? »

La question amenée un peu abruptement eut le don de prendre le jeune asiatique au dépourvu, lui faisant échapper un plat des mains qui atterrit fort heureusement sans casse dans la bassine. Quelques éclaboussures furent cependant à déplorer sur la chemise du Thaïlandais qui, bien que surpris, ne s'en formalisa pas plus que cela.
Après tout ce n'était que de l'eau et de la mousse, en sachant qu'il avait fait trempette en pyjama dans le lac, il était naturel qu'il puisse surmonter quelques tâches d'eau sur ses manches.
Près de lui, son camarade n'en menait pas large, visiblement tout autant surpris de sa question que l'était Kovit, il se confondit en excuse et assura qu'une réponse de sa part n'était pas obligatoire.

S'il y avait bien quelque chose à propos de laquelle son arrière-grand-mère avait mis un point d'honneur à le mettre en garde, c'était la question du sang.
Elle lui avait appris, quelques semaines avant son départ pour l'école de magie, qu'il fallait se méfier de ceux qui s'intéressaient de trop près à l'ascendance magique de chacun. La vieille lady, pour ne pas changer, n'était pas rentrée dans les détails de ce tabou, si l'on pouvait le qualifier ainsi, de la société sorcière. 
Elle ne lui avait fait part que de l'essentiel, certains individus étaient issus de familles de sorciers de plusieurs siècles, d'autres comptaient quelques moldus dans leurs arbres généalogiques et enfin, certaines personnes nées dans une famille non-magique se révélait être des sorciers.

Bien évidemment, il existait des tensions entre les groupes et c'était d'ailleurs ce dont le garçon avait fait les frais en tentant de contacter ses grand-parents maternels qui n'appréciaient visiblement pas de compter un demi-moldu doublé d'un asiatique dans leurs rangs.

Ces mises en garde plus que légitimes firent douter l'enfant mais les excuses de son camarade tchèque portaient à croire qu'il n'avait pas posé la question par intérêt pour son sang.
Si Dmitri avait été un adulte, nul doute que l'asiatique se serrait tue instantanément pour tout les reste de la retenue, par nature il était toujours plus méfiant envers les adultes car ces derniers pouvaient facilement prendre le dessus et Kovit se retrouverait alors impuissant face à la situation.
Les enfants autour de son âge posaient moins de problèmes, même s'ils mentaient ou cherchaient à prendre l'avantage, ils restaient des enfants.

Les pensées du métis se tournèrent vers les événements du lac, la façon dont Dmitri avait évoqué son pays puis sa tentative de masquer la présence du Thaïlandais aux yeux du concierge. Quelqu'un d'intéressé aurait-il pris sa défense sans même connaître ses liens de sang ?
Au lac, il n'avait absolument rien révélé sur lui, mis à part qu'il venait du pays du sourire, chose assez ironique puisque les siens se font plutôt rares.
Sa résolution en venant à Poudlard était de surmonter le passé en renouant avec les racines qu'il n'avait, jusqu'à il y a deux ans, jamais connu. Bien sûr, le chemin allait être ardu et il était conscient que son rétablissement ne se ferait pas en quelques jours, il n'était même pas sûr d'être complètement remis d'ici la fin de sa scolarité mais il espérait que cela soit possible.
Illusion d'un enfant écorché ou bien objectif atteignable, en tout cas Kovit était déterminé à se reconstruire après cette nuit tragique.

La socialisation n'était clairement pas l'activité favorite du garçon au vu de son caractère peu causant mais il ne niait pas que faire un pas vers les autres lui permettrait de faire un bond en avant. 
Cependant, difficile de s'attacher lorsqu'on est aussi secret que lui, même sa cousine ne savait pas ce qu'il lui était arrivé.
Dévoiler des informations trop personnelles pouvait s'avérer dangereux pour lui, mais ne rien dévoiler du tout le rendrait suspect également. Un enfant de onze ans qui se renferme systématiquement sur lui-même lorsqu'on lui pose une question sur lui, il y a de quoi être soit ennuyé soit intrigué...
Trop intrigué.

De plus, l'asiatique ne voulait pas vivre cacher il souhaitait seulement enfouir cette face sombre qui l'accompagnait, la sceller loin des yeux du monde car personne n'avait besoin de savoir ce qu'il s'était produit.
Le garçon devait donc être prudent lorsqu'il révélait des informations sur sa vie en Thaïlande, ne pas révéler quoique ce soit qui puisse être relié à l'incendie ou à son dossier au ministère de la magie anglaise.

En levant les yeux du plat qu'il avait précédemment fait tomber dans la bassine, il tomba sur le Serdaigle qui essuyait frénétiquement une assiette, comme pour chasser sa gêne. Kovit hésita à nouveau, avant de finalement se décider à répondre.

« En quelque sorte oui, jusqu'à mes neuf ans, en Thaïlande. Depuis, je suis chez mon arrière-grand-mère, c'est une sorcière. »

Il laissa planer un moment de flottement, intégrant doucement l'idée qu'il venait de dévoiler une part de lui-même à un camarade qu'il ne connaissait que très peu. Certes, l'information pouvait paraître anodine mais cet échange avait demandé un effort assez conséquent pour le Serpentard qui entendait ses propres doutes résonner en échos dans son esprit.
Avait-il bien fait ? Était-ce vraiment la bonne démarche à suivre pour commencer à se rétablir ?
C'était ce que son père lui avait souhaité pour cette rentrée, qu'il puisse s'ouvrir aux autres ne serait-ce qu'un peu.

« J'imagine que ce n'est pas ton cas ? »

La question, formulée d'une voix hésitante, avait franchi ses lèvres avant qu'il ne puisse y réfléchir à deux fois et c'était maintenant à son tour de se sentir gêné. Il espérait que son camarade ne se sente pas insulté par sa remarque pour X raisons mais il ne restait pas moins curieux de ce à quoi pouvait ressembler une enfance baignée de magie et le genre de famille qui l'accompagnait.

C'était un petit pas pour l'Homme mais un grand pas pour Kovit.

ft. Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyJeu 4 Fév - 18:27

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Des deux enfants, le jeune thaïlandais semblait bien moins décontenancé par l’importance de leur tâche que son comparse tchèque. La magie simplifiait grandement les choses et rendaient des tâches, aussi ordinaire et chronophage que la vaisselle, inexistantes. Dmitri avait grandi en voyant des assiettes se laver et s’essuyer toute seule au-dessus d’un évier, alors devoir le faire à la main semblait saugrenu... et ça l’était d’autant plus avec autant d’elfes de maison dans la pièce.

La présence de ces créatures humanoïdes occupait d’ailleurs le centre de leur discussion. Le serpentard était bien plus loquace que lors de leur excursion au bord du lac, sans doute mu par une forte curiosité. Ce n’était d’ailleurs pas plus mal qu’ils puissent parler elfes de maison, il fallait au moins ça pour distraire l’aiglon de ses assiettes. Les essuyer, une à une, était si long qu’il craignait de prendre racine dans le sol des cuisines de l’école. Tout ça pour un bain nocturne, en plus ! Était-ce par qu’il supportait mal l’enfermement ou en raison de son aversion pour les règlements qu’il avait tenu à sortir dans le parc après le début du couvre-feu ? Il avait passé la majeure partie de sa vie dans une maison citadine, au cœur de Prague, et ne pouvait alors sortir comme bon lui semblait ; c’était bien trop dangereux, aux dires de ses géniteurs, de laisser un enfant de son âge se balader dans les rues de la ville sans surveillance. Et puis, il y avait bien trop de moldus. Pendant longtemps, il avait très bien vécu cet état de fait, mais dès lors qu’il avait connu autre chose, il lui était difficile d’y renoncer. Au manoir, il pouvait bien plus aisément sortir ; bien sûr, il y avait des limites infranchissables. Celles des falaises de l’île, qu’il ne pouvait quitter par ses propres moyens, et celles des interdictions de son aïeul. Mais celles-ci se cantonnaient à quelques pièces, fermées à clés, et au labyrinthe, du moins sans y être accompagné par le propriétaire des lieux.

Poudlard était donc un retour en arrière : il n’avait plus le droit de sortir comme il le voulait. Passé vingt-deux heures, il devait rester dans une salle commune trop souvent bondée, ou un dortoir, trop souvent mal rangé. Et il détestait les pièces mal rangées : même en ayant longtemps partagé une chambre avec deux de ses frères, la stricte éducation qu’ils avaient reçue les astreignait à une rigueur toute particulière.

« Un vêtement ? S'ils sont si obéissants, pourquoi ne pas juste leur ordonner de partir ? » Il leva soudainement les yeux de l’écuelle qu’il essuyait, un peu pris de court par la question. Toutes ces choses qui lui paraissaient acquises ne l’étaient pas pour son camarade, ce qui était assez inédit pour lui. Mais après tout, c’était pour ça qu’il s’était réjoui en apprenant qu’en fin de compte, il irait à Poudlard : rencontrer des personnes qui n’avaient pas grandi comme lui, des nés-moldus ou des élèves qui avaient grandi entourés de moldus. « C’est la tradition. » fit-il en fronçant les sourcils d’un air pensif. « Les rituels de ce genre sont importants, ils font partie du contrat magique. Un ordre peut avoir plusieurs significations. Si tu dis à un elfe de partir, ça peut être temporairement ou juste de la pièce. Par contre, si tu lui donnes un vêtement, il n’y a pas d’autre signification possible. » Son ton était soudainement professoral. Il répétait ce qu’on lui avait dit : parmi les derniers enseignements octroyés sa grand-mère, il avait eu le droit à de la théorie magique. Et lorsqu’il s’agissait de traditions et de rituels, dans la famille, on ne lésinait pas sur l’instruction.

En comprenant peu à peu que Kovit, peu familier des serviteurs humanoïdes et bien plus à l’aise que lui avec l’idée de faire des tâches ménagères aussi simplistes, il en était rapidement venu à la conclusion qu’ils n’avaient vraisemblablement pas vécu dans le même milieu, ce qui le réjouissait. Aussi, plus pour obtenir une confirmation, et sans réellement réfléchir à la portée de ses propos, il le questionna sur ses origines. À peine ses mots prononcés qu’il rétropédalait, réalisant qu’ils risquaient de heurter son camarade ; c’était la dernière chose qu’il voulait faire, maintenant qu’il commençait enfin à obtenir quelques mots de lui. Et effectivement, le serpentard laissa tomber dans le bac d’eau le plat qu’il tenait. Dmitri détourna vivement le regard, gêné et passablement honteux d’avoir été si brusque. Ça n’était pas la première fois qu’il l’était : il savait avoir été trop curieux, trop abrupt avec Amaïa et si celle-ci avait été capable de lui pardonner, il n’était pas certain que le thaïlandais lui donne une seconde chance.

Mais au bout de quelques instants sans rien dire, les derniers balbutiements du tchèque s’étant mus en un silence assourdissant, son compagnon de retenue lui répondit. Il opina sobrement du chef en l’écoutant, incertain quant à la réponse qui convenait : Kovit n’avait pas l’air très à l’aise. « J'imagine que ce n'est pas ton cas ? » reprit-il, lui épargnant tout risque de maladresse. Se saisissant de la perche tendue, il détacha son attention de l’écuelle qu’il avait entre les mains pour lui répondre. « Non, en effet. » Il déposa l’assiette qu’il avait essuyée avec une application exagérée et s’en saisi d’une autre. Il n’était, pour sa part, pas gêné le moins du monde par la question, d’une part parce qu’il était celui qui avait abordé le sujet, mais aussi, et surtout, parce qu’il appartenait à ces familles qui clamaient avec fierté leurs origines. Il n’y avait aucune gêne à avoir là-dedans, même s’il n’en avait jamais tiré une quelconque fierté. Il n’en avait, en somme, rien à faire. « Toute ma famille est sorcière. Si tu me soutenais mordicus que les moldus ont des écailles dans le dos, je serai bien capable de te croire... » fit-il en riant. Il exagérait, mais au fond, la réalité n’était pas si loin. Son unique expérience avec un moldu avait été si brève qu’il ne pouvait prétendre en connaître beaucoup sur eux. En revanche, il en savait beaucoup plus sur leur forme de magie, la technologie : il s’était procuré assez de livres pour savoir la différence entre une fusée et un avion, et il avait même quelques connaissances sur leurs moyens de communications.

Le serpentard n’était donc pas un né-moldu, mais il avait grandi parmi eux. « Ça doit faire bizarre de débarquer chez les sorciers après tant de temps passé du côté moldu. » reprit-il plus pensif. Il n’imaginait pas le chamboulement que ça pouvait représenter ; le changement le plus rude qu’il avait lui-même connu était son expatriation de Tchéquie pour l’Écosse. Rien de comparable avec l’arrivée dans un monde qu’il imaginait radicalement différent de celui des moldus. « Et moi qui me plaignait d’avoir dû quitter mon pays... toi, tu as eu le droit au combo. Chapeau bas ! »
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyLun 15 Fév - 13:09

Siffler en travaillant.

Fort heureusement pour le Thaïlandais, son camarade tchèque, loin de s'effaroucher face à sa question, confirma que l'intégralité de sa famille était d'ascendance magique.

« Toute ma famille est sorcière. Si tu me soutenais mordicus que les moldus ont des écailles dans le dos, je serai bien capable de te croire... »

La plaisanterie doublée du rire du jeune Serdaigle eut le don de désamorcer immédiatement le début de tension qui s'était auparavant installé entre eux, arrachant même un sourire à Kovit qui imagina un instant son père arborant des écailles dans le dos. Lui-même aurait d'ailleurs apprécié cet attribut, fort pratique pour se mouvoir dans l'eau.

- "Je ne pensais pas que tu connaissais notre secret."

Il avait répondu cela du ton le plus sérieux qu'il pouvait offrir, testant son camarade de première année mais l'ombre du sourire qui dansait sur le visage du métis trahissait ses propos fumeux.
Pour un sorcier provenant d'une famille de sang-purs, de ce que Kovit avait compris, Dmitri semblait ne pas être dérangé pour un sou par la présence de personne ayant vécu parmi les moldus, ce qui apportait une bouffée rassurante au jeune métis.

Kovit avait malheureusement eut tendance à faire l'amalgame entre les sang-purs et la haine des né-moldus et tout ce qui était lié au monde non-magique de près ou de loin, et ce, depuis sa rencontre avec ses grand-parents maternels. D'autant que Mamaya l'avait incité à se méfier ce qui n'avait pas arrangé les choses pour le garçon, donc il était rafraîchissant de se rendre compte que, comme partout, les gens d'une même classe sociale ne sont pas fait du même bois.

L'aiglon pointa ensuite le changement radical de vie que le Thaïlandais avait subi, si seulement il savait...
Certes, l'adaptation au monde magique avait été... rude et brutale disons, apprendre la culture anglaise, ses eusses et coutumes, n'avait pas été une mince affaire non plus.

Cependant, le plus gros changement que le garçon avait subi s'était produit sur le plan émotionnel, la première chose qu'il avait dû affronter en arrivant en Angleterre, ce fut les cauchemars. Réapprendre à être fonctionnel avait été son plus gros défi, mais évidemment, il était bien loin de révéler ce genre d'informations.

- "L'anglais est très différent du thaï, et la magie n'existait que dans les contes."

Kovit repensa un cours instant aux histoires mythiques que son père lui lisait le soir, ou aux petits livres de contes asiatiques qu'il allait piquer discrètement chez sa nourrice, bien qu'il aurait pu lui demander la permission, cette dernière dormait généralement à l'heure où l'envie de lire à la belle étoile lui prenait.
Après cela, une lampe, un arbre, le lac et il y restait pour quelques heures avant de rendre le bien à la vieille dame qui ignorait son petit manège.

Un détail avait cependant retenu l'attention du Serpentard, Dmitri semblait lui aussi nostalgique de sa terre natale, du moins si le métis interprétait bien ses propos.

- "Tu ne rentres pas pour les vacances ?"

Après tout, la République Tchèque était bien plus près de l'Angleterre que la Thaïlande, et avec les transports magiques, il y avait peut-être moyen d'y être en un temps record pour des séjours d'une ou deux semaines.
Pour Kovit, la Thaïlande était hors de portée pour un bon moment, le temps de se faire oublier. De toute façon, que pourrait-il bien y faire, le village de son enfance n'était plus et son père n'avait pas de famille là-bas, il n'y avait rien qui puisse les retenir mis à part de vieux souvenirs.

ft. Dmitri D. van Aken
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Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyMer 17 Fév - 18:09

kovit & dmitri / septembre 2026
frottez en fredonnant, que ça va vite quand la musique vous aide à travailler

« Je ne pensais pas que tu connaissais notre secret. » L’aiglon pivota en direction de son camarade, regardant celui-ci dans un mélange de circonspection et de surprise. Il eut comme un moment de flottement, à peine une fraction de secondes, mais qui semblait aux yeux du garçon bien plus long. Puis les yeux légèrement plissés du serpentard achevèrent de le rassurer : il se payait bel et bien de sa tête et lui, comme un amateur, avait foncé tête baissée dans son piège. « Ça explique le bain dans le lac ! Je me disais bien aussi... je suis peut-être frileux, mais quand même. » Posant l’écuelle essuyée sur la pile, il fit semblant de réfléchir avant de renchérir en rigolant : « Ça doit tenir chaud les écailles, pratique ! »

L’ambiance un instant tendue par la question maladroite de Dmitri avait désormais laissée place à une camaraderie bon enfant. Si Kovit n’était pas un grand bavard, loin de là même, il semblait peu à peu se laisser aller à quelques remarques ou petites piques à l’égard du tchèque et se montrait bien plus loquace que lorsqu’ils étaient au bord du lac. Cela étant, l’excursion nocturne ayant connu une fin prématurée, ils n’avaient pas eu d’occasions de faire connaissance, là où dans les cuisines, occupés à laver et essuyer d’innombrables assiettes, ils n’avaient rien de mieux à faire que bavasser.

Pouvoir connaître un peu mieux le thaïlandais n’était d’ailleurs pas une mauvaise chose : il avait cru remarquer, durant leurs cours, que le garçon était proche d’Amaïa et puisque celle-ci était la première amie qu’il s’était faite à Poudlard, autant en profiter pour connaître les fréquentations de la jeune fille. Comme le disait si bien l’adage, les amis de mes amis sont mes amis. Et puis, son compagnon de retenue connaissait bien le monde moldu ; rien que pour ça, il avait de l’intérêt à ses yeux. Au-delà de la question de savoir si les moldus avaient bel et bien des écailles ou non, Dmitri avait un besoin viscéral de s’émanciper du milieu familial dans lequel il avait été maintenu de gré ou de force. « L'anglais est très différent du thaï, et la magie n'existait que dans les contes. » En l’écoutant, il eut un sourire pensif, signe extérieur des réminiscences d’une discussion qu’il avait déjà eue ; la question linguistique avait été l’un des sujets phares sur lesquels il s’était épanché avec sa camarade anglo-coréenne. À croire qu’il était destiné à fréquenter d’autres personnes qui, comme lui, partageaient une culture différente de celle que l’on rencontrait habituellement dans les couloirs de l’école. Entre les deux asiatiques et les quatre norvégiens, il pourrait presque se croire dans un établissement accueillant, à l’instar de Durmstrang, des élèves de tout horizon. « J’imagine que tu dois être ravi d’avoir des cours d’études des moldus alors » fit-il en ricanant, avant de reprendre aussitôt sur le même ton sarcastique. « Étudier un monde dans lequel tu as grandi, ça doit être passionnant. » Il devait sûrement être le seul élève à être réjoui par ces cours. Il avait, en tout cas, pris un malin plaisir à souligner à son aïeul la satisfaction que l’annonce avait soulevée chez lui et ne s’était pas privé d’envoyer un hibou à ses parents pour leur faire part de la nouvelle. Et comme il était à plusieurs milliers de kilomètres d’eux, il pouvait les narguer sans craindre de recevoir des remontrances musclés du paternel.

Il haussa les épaules d’un air incertain lorsque le serpentard lui demanda s’il ne retournait pas en Tchéquie à l’occasion des vacances. « Si, j’y retournerai sûrement un peu cet été... » Ce qui lui paraissait le plus étrange n’était pas tant d’avoir quitté son pays natal que d’être désormais sous la responsabilité d’un grand-oncle qu’il connaissait tout juste de nom jusque-là. Après tout, s’il avait été à Durmstrang comme prévu, il aurait également connu un certain dépaysement... mais il s’y était préparé, là où pour son arrivée en Écosse et sa scolarisation à Poudlard, tout avait été décidé très rapidement. « Enfin si d’ici là, mon grand-oncle ne m’a pas déjà renvoyé là-bas. » Son père l’avait sûrement envoyé chez l’aîné de la famille en espérant qu’il parviendrait à contenir les lubies du benjamin, mais ça ne semblait pour l’heure pas bien partie. Il s’imaginait déjà ballotté d’un pays à l’autre jusqu’à ce qu’un van Aken daigne le supporter.
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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyJeu 8 Avr - 4:42

Siffler en travaillant.

Au regard que lui jeta son camarade, Kovit comprit que son petit manège l'avait pris au dépourvu.
Il ne pouvait cependant pas en vouloir au Serdaigle, lui-même aurait douté vu le ton employé et sa personnalité d'ordinaire plutôt grave.
Il était surprenant de voir la profondeur de la scission entre le monde sorcier et moldu, que ces derniers ignorent tout de la magie n'était pas surprenant pour un sou évidemment, c'était la réciproque qui avait eut le don d'interroger le thaïlandais.
Le garçon s'en était notamment rendu compte lorsqu'il eut vent des cours d'étude des moldus à la rentrée. Avant cela, l'enfant avait supposé que les sorciers alliaient leur don magique tout en profitant de la technologie moldu, et c'était d'ailleurs le cas de quelques mages, néanmoins beaucoup se retrouvaient bien souvent pantois face à certains artefacts jugés incongrus selon leurs standards.

Pourquoi diable certains sorciers avaient à peine connaissance de l'électricité ?
Ils n'avaient qu'à se balader dans la rue pour découvrir tous les nouveaux gadgets que l'Homme inventait et ce n'étaient pas non plus les ouvrages qui manquaient.
Pourtant même son arrière-grand-mère avant leur arrivée se limitait à ses connaissances magiques, c'était sans compter l'arrivée des deux thaïlandais. C'était tout de même troublant d'apprendre la technologie à une anglaise vivant aux abords de Londres quand les deux hommes venaient eux-mêmes d'un petit village perdu au milieu des montagnes.

Les yeux plissés du petit Serdaigle le scrutèrent un instant, jaugeant les propos déroutants du thaïlandais, avant que l'épiphanie ne le frappe.

« Ça explique le bain dans le lac ! Je me disais bien aussi... je suis peut-être frileux, mais quand même. »

Il était vrai que cette période de l'année était loin d'être idéale pour une baignade et encore moins durant les nuits peu clémentes d'Écosse. Au tout début, lorsqu'il apprenait encore à nager, le Serpentard se souvint qu'il supportait mal la température du lac près de son village malgré le fait que ce soit l'été. 

De fil en aiguille et à force de persévérance, le garçon avait finalement pris goût à la nage et bientôt il se trouva à flirter avec les basses températures, ce qui lui valut plusieurs bons rhumes au début.
Autant dire que son père et sa nourrice n'étaient pas ravis d'apprendre que l'enfant partait se rendre malade sous l'impulsion d'une petite lubie en plein hiver, mais le jeune sorcier était du genre à suivre ce genre d'impulsion un peu puérile.
Du moins, c'était le cas avant.

Les variations de températures en montagnes, même dans un pays plutôt chaud comme la Thaïlande, pouvaient être assez extrême lorsque l'on n'y était pas habitué. D'ailleurs, même un citadin de Bangkok pouvait trembler dans ce genre de conditions et si en plus on y ajoutait le mal des montagnes dû à l'appauvrissement de l'air en oxygène, les conditions n'étaient pas optimal pour qui ne baignait pas constamment dans ce genre d'environnement.
Ainsi, comparé à sa terre natale, le climat globalement tempéré du Royaume-Uni était loin d'arriver à la cheville de ce qu'il avait pu connaître.

« Ça doit tenir chaud les écailles, pratique ! »

Il était vrai que pouvoir posséder un tel attribut serait d'une grande aide afin de supporter le choc thermique, mais pourtant, on oubliait souvent que l'eau froide avait bien plus de vertus qu'on ne souhaitait lui accorder. Il fallait donc savoir tolérer ce genre de condition si l'on voulait en récolter les bénéfices associés.

« L'eau froide aide le sang à circuler, et on tombe moins malade. »

Mises à part les petites grippes qu'il avait écopé dans un premier temps, les épisodes de maladie chez le métis avaient finis par se raréfier si bien qu'il passait souvent outre les épidémies de grippe et autres joyeuses maladies saisonnières ou annuelles.
Bien évidemment, l'asiatique n'avait pas appris à apprécier la nage uniquement pour le boost immunitaire qui venait avec ce genre de pratique mais tout simplement parce qu'il aimait l'eau, et encore plus depuis deux années puisque cet élément se trouvait être l'antagoniste de celui qui le terrifiait.

Bien vite cependant, le sujet de ses origines étrangères et moldues s'empara du gouvernail de la conversation et Kovit se décida finalement à partager ses impressions, tout en restant assez générale dans ses propos. Il était assez facile de deviner qu'apprendre une nouvelle langue et s'intégrer à un monde inconnu du jour au lendemain était loin d'être tâche aisée.

« J’imagine que tu dois être ravi d’avoir des cours d’études des moldus alors »

Si Dmitri lui avait fait cette remarque le jour même de la rentrée, le Serpentard aurait acquiescé sans hésiter, mais chemin faisant, Kovit s'était rendu compte que même en ayant grandi comme un moldu il était loin de tout savoir sur son propre monde.
Encore moins celui des Anglo-saxons.

« Tu veux dire le cours d'études des moldus britanniques ? »

Le métis ne pensait pas qu'il pourrait tirer grand-chose des enseignements de cette matière mais il s'est avéré qu'il y avait malgré tout certains aspects de la culture moldue qu'il ignorait.
Il n'était pas non plus inculte au point de ne pas connaître les téléphones portables et autres avions de ligne mais ce cours c'était tout de même avéré utile afin d'en savoir plus sur sa deuxième culture.

« C'est plus un cours de culture anglaise pour moi, même si Amaïa m'aide déjà. »

L'aide de sa cousine était bienvenue mais cette dernière pouvait parfois, pour ne pas dire souvent, être un peu à côté de la plaque. De plus, sa double nationalité coréenne prenait aussi parfois le dessus il était donc difficile pour Kovit de faire la différence.
Contrairement à elle et malgré qu'il possède lui-même la double culture, il n'avait intégré que l'une d'entre elle.

L'air incertain de son camarade de classe lorsque la question de son retour en Tchéquie fut abordée fit hausser un sourcil au métis mais ce dernier ne poussa pas plus loin. C'était un terrain glissant, il préférait s'abstenir histoire d'éviter que l'aiglon ait la brillante idée de lui retourner la question. Il n'était même pas sûr de pouvoir quitter le territoire britannique, cette décision avait été mise en place pendant toute la période précédant son entrée à l'école de sorcellerie mais il ne savait même pas si cette interdiction avait été levée depuis.

« Enfin si d’ici là, mon grand-oncle ne m’a pas déjà renvoyé là-bas. »

Cette remarque ramena immédiatement l'attention du Serpentard sur leur discussion. Il était vrai que se retrouver en retenue dès le début de l'année faisant plutôt mauvais genre mais en soi le motif ne valait pas un renvoi. Une balade nocturne dans le parc du château n'avait jamais tué personne.
Enfin, pas à sa connaissance.

Kovit suspendit un instant ses gestes, légèrement troublé par les mots du tchèque, avant de reprendre son travail à la chaîne comme si de rien n'était. La façon dont son camarade avait formulé ses paroles lui faisait penser que Dmitri était une sorte de patate chaude qu'on lançait de main en main entre son pays natal et l'Angleterre.
L'asiatique ne savait d'ailleurs pas vraiment comment répondre à cette remarque sans être maladroit.

« Je ne pense pas que braver le couvre-feu suffise à être renvoyé de Poudlard. »

Si cela avait été le cas, il n'aurait pas risqué sa place à l'école, Kovit avait trop à perdre à se faire renvoyer.

ft. Dmitri D. van Aken
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Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Relevons nos manches #Kovitri Relevons nos manches #Kovitri EmptyMer 14 Avr - 20:23

kovit & dmitri / septembre 2026
frottez en fredonnant, que ça va vite quand la musique vous aide à travailler

Les deux garçons ne venaient vraisemblablement pas du même monde. Il y avait bien entendu la scission entre mondes moldu et sorcier ; une divergence profonde qui prenait sa source dans la méfiance naturelle que les van Aken tchèques avaient à l’égard des personnes dénuées de pouvoirs magiques. Et ce n’était pas faute de loger en plein cœur de la capitale ; mais à l’instar de Londres, il y avait deux Pragues. La maison qui avait vu naître et grandir l’aiglon se trouvait à la jointure de ses deux villes dissimulées en une. En face du perron de porte se trouvait un parc abondamment côtoyé par les moldus, un parc dans lequel Dmitri n’avait que rarement eu l’occasion – et le droit – d’aller. Lorsqu’il pouvait en fouler le sol, ce n’était que sous la surveillance accrue d’un adulte de la famille et tant qu’il jouait loin des moldus, de préférence à des heures où ceux-ci étaient à l’école. Plus qu’une réelle interdiction de fréquenter les moldus, il s’agissait surtout d’une habitude fermement ancrée que de les éviter. Le risque qu’un enfant fasse de la magie sans le vouloir était trop grand... et après tout, ils n’étaient pas du même rang, les nobles personnes qu’ils étaient ne jouaient pas avec leurs serviteurs. Ainsi, s’il avait les yeux braqués sur cette facette non-magiques du monde, il n’en voyait que quelques rares contours inévitables, mais dès lors qu’il faisait quelques pas, il se trouvait face à cette porte de métro que les moldus croyaient abandonnée mais qui était pourtant très usitée : elle donnait accès au Prague sorcier, une ville parallèle dans laquelle l’enfant avait passé beaucoup plus de temps. Son œil n’avait que rarement eu le loisir de se délecter du monde moldu, pourtant si proche de lui... une étrangeté pour qui n’avait pas vécu sa vie, mais qui était de l’ordre de l’habituel chez certaines familles de sorciers.

Cette divergence de vie et d’expériences se vit particulièrement lorsque Kovit le taquina sur une boutade qu’il avait pourtant lui-même faite. Pris au piège de son propre humour, il ne faisait aucun doute qu’ils avaient des expériences différentes du monde. Mais il y avait également leurs cultures respectives qui divergeaient – l’un citadin de Tchéquie, l’autre campagnard de Thaïlande – comme en témoignait l’affirmation du serpentard sur les vertus de l’eau froide. L’aiglon ne s’était jamais posé la question de savoir si elle pouvait avoir des effets bénéfiques sur son organisme : au moindre coup de froid, au moindre symptôme grippal, les soins magiques de sa grand-mère, ancienne guérisseuse, venait au secours des fragilités de son corps, sans compter l’environnement citadin dans lequel il avait grandi, qui n’était pas très propice aux escapades dans des lacs gelés. « J’avais cru remarquer en effet... à ta place, j’aurai attrapé froid après un bain nocturne dans le lac. » L’on pouvait également penser qu’à l’instar de nombreux sang-purs, il était plus fragile face aux attaques de la nature contre son corps à force d’unions moins variées qu’ailleurs...

De fil en aiguille, alors que les assiettes lavées s’accumulaient et que les elfes de maison les rangeaient à leur place originelle, ils continuaient à converser autour de leurs disparités. L’annonce des cours d’étude des moldus avait été un tollé, mais il semblerait que Kovit y était moins opposé que ses pairs coutumiers, comme lui, du monde moldu. « C'est plus un cours de culture anglaise pour moi, même si Amaïa m'aide déjà. » Le tchèque hocha la tête. S’il était familier avec la culture anglo-saxonne pour avoir tout de même un grand-père qui l’était, il pouvait comprendre que l’asiatique avait beaucoup de retard à rattraper. « Vu comme ça, en effet, ça peut se révéler plutôt utile. » Le jeune van Aken déposa une nouvelle assiette sèche sur la pile. « Nous devons être les deux rares personnes de cette école à trouver un bon côté à avoir ces cours imposés dès la première année » fit-il en rigolant. Que ce soit en raison d’un mépris à l’égard des moldus ou parce qu’ils les connaissaient déjà, nombreux étaient leurs camarades à voir dans ces enseignements supplémentaires des heures inutiles qu’ils auraient préférés passer ailleurs.

Plus ils discutaient, plus ils entraient dans des sujets personnels. Le mutique serpentard s’ouvrait peu à peu à la discussion tandis que l’aiglon se montrait plus entreprenant. Il appréciait de pouvoir apprendre à connaître d’autres camarades, d’autres enfants de son âge... des enfants dont il ne savait pas déjà tout sur leurs familles parce que ses géniteurs espéraient le voir sympathiser avec. « Je ne pense pas que braver le couvre-feu suffise à être renvoyé de Poudlard. » Dmitri ricana. Simple délicatesse de son compagnon de retenue ou grande naïveté, il était difficile de savoir. Toujours était-il que le garçon ne cherchait pas particulièrement à cacher un certain dédain pour des raisons aussi futiles que celles apportées par le thaïlandais. « Je ne pense pas non plus, mais je ne pensai pas vraiment au couvre-feu. » Il avait fait bien pire pour savoir que son aïeul ne se formaliserait pas pour si peu. Si l’adulte avait de si faibles limites que celle du règlement de l’école, jamais son père ne l’aurait envoyé auprès de lui. Craignait-il d’ailleurs vraiment qu’un jour, son aïeul puisse vouloir le renvoyer auprès de ses géniteurs ? La seule chose dont il était sûr, c’était bien qu’il ne voulait pas retourner vivre en Tchéquie pour être scolarisé à Durmstrang. Malgré les désagréments, et un léger mal-être, provoqué par l’inconnu dans lequel il avait été subitement plongé, il savait qu’il préférait cette vie-là.

Il resta un temps silencieux, essuyant toujours plus d’écuelles alors qu’il réfléchissait. Kovit lui avait confié être arrivé en Angleterre deux ans auparavant, sans toutefois en préciser la raison. D’une curiosité maladive, l’aiglon peinait à se retenir de le questionner plus à ce sujet, mais il craignait de toucher un point sensible ; pour avoir été lui-même expatrié non sans une certaine surprise, il se doutait que l’arrivée dans le pays de Shakespeare cachait potentiellement quelques blessures plus ou moins visibles. « En fait, on était fait pour se rencontrer ! » fit-il après quelques instants – et assiettes – en affichant une innocence feinte sur le visage. « Deux élèves qui viennent d’un autre pays, envoyés vivre chez un aïeul et qui désobéissent au règlement... » Une part de lui rêvait que le serpentard explique de lui-même les raisons de son arrivée en Grande-Bretagne, quand bien même il avait parfaitement conscience du caractère intrusif de ce désir. Confierait-il à son camarade ce que cachait son départ de Tchéquie ? Rien n’était moins sûr. Nulle honte ne l’habitait, mais il s’agissait d’une part de lui-même qu’il tentait encore de comprendre, un morceau de son histoire qu’il n’avait pas réellement assimilée ; derrière des raisons à la fois éducatives et politiques se cachaient d’autres choses, des désirs de perpétuer un héritage qui le dépassaient encore sur bien des points... Alexander parlait d’une opportunité que lui offrait son père, mais au-delà de l’incontestable chance qu’il avait de pouvoir bénéficier d’un apprentissage de la peinture vivante auprès de son aïeul, il percevait plus. Et pourtant, il ne savait mettre le doigt dessus. Trop de secrets, trop de non-dits. Tous les adultes de la famille concernés par cet expatriement étaient-ils d’ailleurs au fait des mêmes motivations ? Il était permis d’en douter, chacun ayant ses raisons, trouvant des intérêts ou des inconvénients à cette situation.
(c) mars.
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