Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal

Partagez
 
Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia)
Zeynep J. Özdemir

Zeynep J. Özdemir



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11182-zeynep-j-ozdemirhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11191-liens-de-zeynep-tous-types-rechercheshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11190-fiche-de-rp-de-zeynep-ozdemirhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11189-boite-aux-lettres-de-zeynep-n-hesite-pas-a-ecrirehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11310-hibou-express-de-zeynep

Arrivé(e) le : 03/08/2019
Parchemins rédigés : 798
Points : 1
Année : 4ème année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) Left_bar_bleue2000/2000Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Benjamin Duncan

Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) Empty
Message(#) Sujet: Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) EmptySam 18 Juil - 23:33

On ne peut pas dire que j’étais le genre à profiter de mes mercredis après-midi pour aller faire du shopping dans un village gallois. Traîner dans les magasins n’avaient jamais été une habitude, d’abord par manque d’argent, quand on doit compter chaque pièce à la fin du mois, cela ôte l’envie d’acheter et sans l’envie d’acheter, faire les boutiques devient plus une torture où l’on lorgne des vêtements et autres objets inaccessibles, et puis ensuite par manque d’habitude. J’avais pourtant dit à mes colocataires du mois que j’avais prévu de profiter de cette après-midi de liberté pour me rendre dans quelque magasin. En effet, je regarderais sans doute quelques vitrines avant de me poser quelque part pour écouter les vagues. Mais c’était plutôt une excuse qu’une véritable envie. J’appréciais mes colocataires, je n’avais rien à redire là-dessus. Ce voyage avait été l’occasion de me rapprocher de Kathleen, que je connaissais déjà puisque nous partagions toute l’année le même dortoir. J’avais fait la connaissance d’Aurore, une jeune fille que je considérais presque déjà comme une amie alors que je ne lui avais quasiment jamais adressé la parole, ni ne l’avait remarqué auparavant, mais elle me faisait désormais un effet assez fort et indescriptible, comme une profonde amitié mais pas tout à fait. Avec Ombeline ce n’était pas toujours si simple, nous n’avions visiblement pas reçu la même éducation et cela se ressentait mais rien de dramatique ou d’insurmontable le temps d’un mois.
Mais comme souvent, et plus que d’habitude, la vie en collectivité me pesait, je me sentais observée dans mes moindres gestes et remarques et il me semblait que je n’étais jamais libre de me laisser aller alors que j’en avais bien besoin. C’était cela la raison principale qui me poussait à sortir seule en cet après-midi ensoleillé. La solitude avait toujours su apaiser mes chagrins et malgré la profondeur de celui lié à l’abandon de mes parents, je voulais espérer pouvoir atténuer ma peine dans les rues d’un village dont je ne reverrais sans doute jamais ni les maisons ni les habitants. Ici il m’était permis d’être moi-même, sans filtre, sans fard, avec mon chagrin et mes larmes. Mais au-delà de mes pleurs, cette sortie en solitaire était l’occasion de bien des réflexions. Suivant, la route principale, je me rappelais mon année à Poudlard, les moments de joie quand j’arrivais à lancer un sort en métamorphose, quand je me faisais de nouveaux amis, mes tourments quand j’attendais une réponse de mon père qui n’était jamais venue, ma révolte face au mépris des sangs-purs, ma peur parfois quand cette révolte me faisais me jeter tête baissé dans des situations embarrassantes…
Perdue dans mes pensées, je ne remarquai pas tout de suite le brouhaha qui s’élevait du carrefour qui se trouvait devant moi. Une bande de trois jeune moldus semblait se disputer sans que je puisse saisir quelle en était la raison. L’altercation s’envenimait de minute en minute et il me semblait évident qu’il risquait d’en venir aux mains. J’aurais voulu intervenir, les séparer mais s’ils avaient mon âge, ils faisaient bien une tête de plus que moi et je n’avais pas très envie de me prendre un coup, il fat croire que je n’étais pas toujours si téméraire. D’un coup d’oeil rapide, je cherchais de l’aide parmi les passants, mais tous passaient leur chemin en détournant le regard, un moyen de ne pas s’en mêler. Seule une jeune femme semblait se préoccuper de ce qui se passait. Cette jeune femme, je la connaissais, ou du moins je l’avais déjà vu. J’étais même sûre de savoir qui elle était : une élève de Poudlard participant au même voyage que moi. Une sorcière donc, qui pouvait si telles étaient ses idées – je n’en savais rien – utiliser le prétexte de cette bagarre pour s’en prendre à de jeunes moldus sans défense. J’imaginais sans doute le pire, mais cette année m’avait appris la prudence et d’un geste machinal, j’effleurai la poche où j’avais dissimulé ma baguette aux yeux des moldus, une baguette sans laquelle il me semblait maintenant impensable de sortir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) Empty
Message(#) Sujet: Re: Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia) EmptyLun 10 Aoû - 19:17

Cassi était partie faire un tour, elle avait besoin de prendre l’air. Sa conversation du matin avec Ombeline, sa petite cousine, l’avait ébranlée. Celle-ci l’avait abordée au sujet d’une soirée dont elle aurait préféré tout oublier - la soirée qui avait fichu en l’air toute l’assurance qu’elle avait appris à affecter, tout la confiance qu’elle s’était convaincue de posséder, et l’avait laissée comme une pauvre loque, sanglotant dans les bras d’un garçon à qui, quelques heures auparavant pourtant, elle refusait d’adresser la parole. Sans lui, elle était à peu près certaine qu’elle n’aurait pas réchappé à cette soirée.

Cassi savait que sa petite cousine ne cherchait qu’à l’aider, rien d’autre. Pourtant, elle était convaincue que la meilleure chose pour lui rendre service aurait été de la laisser enterrer ses mauvais souvenirs, sa rage et ses peurs, sous une bonne couche de sourires joviaux et de regards bienveillants. La petite Gryffondor avait voulu bien faire, mais en ce moment, proposer de l’aide à Cassi ne faisait que raviver son sentiment d’impuissance… Etait-elle vraiment devenue lâche ? Faible ? Incapable de se battre ? Leo lui avait soutenu le contraire, et pourtant, lors des conflits de dortoir entre Jade et Skyler, elle avait préféré s’enfuir la queue entre les jambes… D’abord littéralement - et par la fenêtre d’ailleurs - puis, après avoir été attrappée par le professeur Thorstein, en se cachant derrière ses écouteurs et sa couette. Désormais, elle n’était plus sûre de rien, et surtout, plus du tout sûre d’elle-même.

En ce superbe mercredi après-midi, au lieu de profiter de ses vacances dans cette petite ville si familière, Cassi errait donc sans but réel dans les rues d’Amroth, les mains dans les poches, en shootant de temps en temps un caillou ou une canette vide. Comme dans le dortoir, elle était dissimulée derrière ses écouteurs… Jusqu’au moment où, dans un bip strident, la musique s’arrêta. La jeune fille sortit son téléphone, et fixa un instant le logo rouge qui clignotait, puis l’écran devint noir. Batterie faible, c’était malin, ça !

Cassi replia soigneusement ses écouteurs et rangea soigneusement son portable. Maintenant que ses oreilles n’étaient plus occultées, le brouhaha proche attira immédiatement son attention. Ses yeux cherchèrent un instant, et ne tardèrent pas à trouver l’origine du bruit : trois gamins moldus - sans doute pas plus vieux que Kath - étaient en proie à une dispute animée, et semblaient prêts à en venir aux mains d’un instant à l’autre. Il s’agissait, bien sûr, d’un deux contre un, et comme par hasard, ils s’en prenaient au plus faible des trois.

La jeune fille soupira, et regarda autour d’elle, mais tous les passants détournaient les yeux en faisant mine de se désintéresser de la scène. Ils avaient bon dos, les adultes ! Décidément, ils étaient aussi lâches chez les moldus que chez les humains. Et pourquoi aurait-ce toujours été à elle de se montrer courageuse, hein ? N’en avait-elle pas déjà assez fait ?

Alors que Cassi allait baisser les yeux à son tour, elle croisa le regard d’une fille, une élève de première année à Poudlard. Sous le poids de son regard, Cassi redressa la tête. Elle ne pouvait quand même pas laisser cette gamine intervenir toute seule - sans magie, elle aurait risqué de se faire massacrer.

Cassi vit la jeune fille effleurer sa poche, et il lui fut aisé de deviner ce qu’elle avait en tête. Sa baguette, bien sûr. Cassi aussi avait emmené la pièce - et elle avait retenu la leçon : elle ne la transportait pas dans sa poche, mais dans un endroit où il faudrait lui passer sur le corps pour la récupérer, et elle sentait le pois réconfortant et familier du poirier contre sa peau. Cependant, il était encore bien trop tôt pour cela et, avec un peu de chance, ce ne serait pas nécessaire. Cassi secoua donc négativement la tête à l’adresse de la jeune fille, espérant qu’elle conviendrait qu’elle voulait dire de ne pas sortir sa baguette. Au moins, elle n’avait pas à s’inquiéter que la fille ne la reconnaisse pas - avec ses frasques capillaires, elle passait difficilement inaperçue.

Elle se dirigea ensuite vers le groupe de moldus. Ce n’étaient que des gosses, bordel ! Doutes ou pas, elle était capable de gérer cette situation. Il fallait qu’elle en soit capable. Prise d’une assurance nouvelle, qu’elle ne croyait plus avoir en elle, elle fonça droit sur le petit groupe, et s’interposa entre les trois gosses, tournant le dos à celui qui semblait être la cible des deux autres. L'un des deux autres, qui s'apprêtait à s'avancer vers lui, s'arrêta net dans son élan.

Les mains sur les hanches, elle les interpella de sa plus belle voix d’adulte-pleine-d’autorité - une autorité qu’elle était bien loin de ressentir véritablement.
- Hé, vous deux, là ! Vous vous croyez malins, à deux contre un ? Je peux savoir ce qui se passe, exactement ?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 
Une bagarre et une lutte commune (ft. Cassiopeia)
Page 1 sur 1

Sauter vers: