C’était un énième samedi à Poudlard. Nous n’avions bien entendu pas cours. J’avais passé une bonne partie de la journée à la bibliothèque, essayant de comprendre un peu mieux les subtilités de la métamorphose. J’appréciais beaucoup cette matière qu’enseignait le professeur Lindberg et je voulais en comprendre au mieux ce que je pouvais. Mais maintenant que le début de soirée approchait j’avais d’autres projets que de rester assise dans une salle sombre, un livre poussiéreux dans les mains.
Nous avions prévu de nous retrouver avec Freddie pour jouer à quelques parties d’échecs. Depuis notre première rencontre j’étais heureuse de m’être faite un ami, même si celui-ci était relativement timide et prompt à être gêné. Je ne pouvais pas lui en vouloir, j’étais un peu pareil. Moins mal à l’aise quand même, du moins je l’espérais. C’était un magnifique début d’après-midi. Il faisait chaud sans que cela ne soit étouffant, une légère brise agitait le feuillage des arbres et faisait frémir l’eau du lac. Un temps magnifique pour se poser dehors, au soleil.
C’est d’ailleurs ce qu’avait fait Freddie, près du lac, là où nous nous étions posés la dernière fois. J’avais gardé un bon souvenir de cette soirée sans complication, où nous avions discuté de tout et de rien sans nous prendre la tête. Freddie n’était pas du genre compliqué, il était plutôt discret en classe et au-dehors. Pourtant il était très sympathique quand on apprenait à le connaître. J’étais quand même curieuse de savoir s’il était aussi gêné avec tout le monde parce que je me souvenais encore de ses phrases sans queue ni tête la dernière fois. J’espérais sincèrement qu’il se serait remis de notre rencontre et qu’on arriverait à avoir une conversation un peu moins hachée.
Je m’approchais donc de lui, de dos pour lui faire la surprise. Le soleil était bien placé, mon ombre ne trahirait pas ma présence. Une fois à quelques pas je lançais donc un « Coucou Freddie ! Tu vas bien ? » espérant le faire sursauter. J'étais d'humeur joueuse aujourd'hui.

Freddie était devant le lieu magique que Zey lui avait montrée il y a quelques jours. Freddie était très heureux de pouvoir revoir Zey. Il l'adorait et il espérait qu'elle l'aime beaucoup. Il ne savait juste pas comment il allait lui dire. D'ailleurs, Freddie était un peu déçu de ne pas avoir trouvé l'endroit des cuisines, car il aurait aimé partager une petite collation avec Zey. Il aurait tellement adoré le faire. Il était très déçu de lui, mais il ne pouvait rien y faire. Freddie était donc assis dans l'herbe devant le magnifique lac de Poudlard. Freddie sortit son jeu d'échec et il commençait à placer son jeu d'échec. Il voulait tellement que le jeu soit prêt à son arrivée. Il voulait avoir la chance de lui montrer le jeu d'échec. Freddie s'arrêtait un court instant avant de regarder à nouveau le lac et c'est alors qu'il fit un sursaut, car Zey venait d'arriver et l'avait fait sursauter. Elle n'avait pas fait de bruit et aussi, il ne s'attendait pas à la voir encore. Il espérait avoir le temps de placer tout le jeu d'échec, mais il avait seulement eux le temps de placer un côté de l'échiquier et c'était les noirs qu'il avait eu le temps de placer. Elle lui demandait s'il allait bien. Freddie se retourna et décida même de se lever. Freddie lui fit un magnifique sourire et se mit à rougir. *Pourquoi je rougies. Je ne lui ai rien dit encore. Allez Freddie, trouve quelque chose à dire avant qu'elle trouve que tu sois stupide. Allez respire et dit quelque chose.* Freddie se mit à respirer et il décida de lui parler pour ne pas paraître idiot devant celle qui aime. Coucou Zey, je vais bien et toi? J'adore ton chandail Zey. Freddie se mit à sourire bêtement et à rougir un peu.

Freddie était devant le lac avec Zey. Il venait de lui faire un compliment assez étrange. Il venait de lui dire qu'il adorait son chandail. Il s'était même mis à sourire bêtement et à rougir. D'ailleurs, avant même qu'elle réponde, Freddie se souvînt qu'elle portait quelque fois ce chandail là. Freddie se sentit bête et il espérait tellement qu'elle ne le juge pas sur ce qu'il venait de lui dire. Toutefois, il se dit aussi qu'il ne lui avait pas dit cela encore. En fait, il ne lui parlait pas souvent depuis le début de l'année et il espérait que cela change au courant des prochains mois. Freddie ne savait pas quoi dire ni quoi faire présentement. Il aurait voulut que ses joues ne deviennent pas rouge. Il comprenait pourquoi ses joues devenaient rouges, mais il aurait aimé qu'elles ne le deviennent pas. C'est alors qu'elle se mît à le remercier et lui dire que cela la touchait. Freddie se mit à lui faire un sourire magnifique et très sincère. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il décida de ne pas répondre et il regardait soit Zey, soit son jeu d'échec qu'il était en train de placer encore tranquillement. C'est alors que Zey finalement lui demanda s'il avait quelque chose à lui dire ou s'il pouvait commencer à jouer. Freddie l'a regarda et il se mit à avoir chaud et à transpirer un peu. Il ne savait pas comment réagir. Il finit par faire de grandes respirations pour se calmer et il finit par lui dire.

On peut commencer à jouer Zey. Pourquoi j'aurais quelque chose à te déclarer? Freddie se dit qu'il pouvait peut-être la sonder subtilement pour voir si elle l'aimait ou si elle l'aimait pas. Il ne savait pas comment réagir. Freddie espérait qu'elle ne le prenne pas mal et qu'elle ne l'analyse pas comme une question piège.