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[cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin)
Zeynep J. Özdemir

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Message(#) Sujet: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptyJeu 9 Avr - 17:28

Pourquoi faisait-il si noir dans cette salle commune ? Où était-il le feu rassurant qui brûlait dans la cheminée ? Il faisait noir, un noir d’encre, anormal. Pourquoi d’ailleurs étais-je dans ma salle commune déjà ? Quelque chose clochait dans cette histoire mais quoi ?
La fenêtre m’indiquait qu’on était la nuit, j’aurais du être dans mon lit, mais j’étais là, les bras ballotant, les jambes incapables de retourner dans mon dortoir, la tête trop vide pour réfléchir de manière cohérente.
C’était peut-être mieux au fond, qu’il n’y ait pas de feu, on ne sait jamais. Le feu était un cauchemar pour moi désormais, trop de souvenirs, trop de peurs. Nous avions failli y rester, tous. Mais tout cela était quand même très étrange. Il n’y avait personne et pourtant un bruit de pas persistant résonnait de toutes parts. Bam, Bam, Bam… Je m’approchais de l’escalier, espérant comprendre d’où il venait. Le bruit me suivait. Je m’éloignais vers la cheminée, pareil. Quoique je fasse, ou que j’aille le son lancinant me poursuivait.
Ce n’était pas des pas en fait, c’était les battements de mon cœur, des battements sourds, affolés, les battements d’un cœur qui fuit, qui court, qui cherche à quitter une poitrine oppressée. Rien n’existait sauf ce bruit. La salle commune semblait osciller, se tordre, vaciller, au rythme de mon cœur. De plus en plus vite, de plus en plus désordonné.
Le noir m’enveloppait, m’engloutissait, le noir et le bruit, le bruit et le noir… Le vide affolant d’une pièce sans issue. La déraison inquiétante d’une situation insensée.
Un nouveau bruit, un bruissement, un sifflement. Une présence sombre qui sourd, inconnue, inquiétante, pleine de menaces et de haine. Cette fois-ci pas de doute, quelque chose approche, tapie dans le noir. Cette créature veut certainement ma peau, mes os, mes organes, mon cerveau. Il faudrait que je la vois, que je fasse plus qu’entrevoir sa présence maléfique. Mais comment ? Va-t-elle se dévoiler si vite ?
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Message(#) Sujet: Re: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptyLun 13 Avr - 10:44

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Il y avait la nuit, une nuit enveloppée d’un lourd silence approprié. Une nuit qui se glissait, telle une brume sombre et appesantie des peurs les plus sordides, dans la salle commune où les élèves endormis respiraient à l’unisson. Respirations désordonnées qui sont comme une délicieuse mélodie à mes oreilles. La musique satisfaisante d’un royaume où j’étais seule reine. Seul roi ? Monstre ou souveraine, monstre souverain, qui pouvait savoir ? Pas la propriétaire de ce corps fragile dont les battements du coeur étaient comme de bruyants coups portés à un instrument qui résonneraient dans les murs, faisant vibrer le château tout entier. Me faisant vibrer, moi, toute entière. Mais n’étais-je pas le château, capable de percevoir le moindre pas de celui qui me foule, le moindre souffle de celui qui se cache, les moindres peurs de celle qui ne sait guère plus si elle est réveillée ou non ?

Bam. Bam. Bam. Un sourire carnassier qui dévoile des dents blanches. Des paupières qui se plissent, deux yeux prédateurs qui fouillent les ombres de la nuit à la recherche de ce corps qui pourrait bientôt être sans vie. Elle bougeait, lentement, trop lentement. J’étais plus rapide. Elle semblait vaciller, comme étourdie par les bruits de son propre coeur. Elle ne m’avait pas encore vue, pas encore entendue, pas même perçue, et pourtant, déjà, elle avait peur. Une crainte affolante qui la rendait encore plus intéressante. Ce n’était que ça, en réalité, qui me la rendait perceptible. Cet effroi qui la paralysait sans même qu’elle ne s’en rende compte. Et mon ombre qui grandit, qui envahit son esprit, et tous les alentours.

La cheminée, vide, n’attendait que de s’éclairer pour m’accueillir comme il se doit. Je m’avance, encore, les ténèbres se mouvant avec moi, comme une robe d’obscurité taillée pour leur reine. J’étais le monstre de ses nuits et elle ne le savait pas encore. Celui qui dormait sous son lit, guettant l’opportunité de surgir. Une faiblesse rendue plus grande lorsque l’inconscient prenait le dessus. Une faiblesse dont je me gorgeais, toute entière. Un sifflement, pour l’apeurer encore un peu. Faire bouillir un sang dont l’odeur m’appelle. Mon ombre s’étend, l’enveloppe, l’aveugle, et puis se résorbe, formant ma silhouette dans l’âtre de la cheminée, au moment où un feu violent se met à y brûler. For en vakker natt, min lille fais-je sans bouger les lèvres, sans ouvrir la bouche, une voix qui n’était pas la mienne, ni la sienne, résonnant dans son esprit.
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Message(#) Sujet: Re: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptySam 18 Avr - 17:01

Peut-on être ébloui par l’obscurité ? Question rhétorique en temps normal, mais dans l’immédiat je devais répondre que oui. La noirceur de la nuit silencieuse et du silence nocturne m’enveloppait, m’engloutissait, m’envoutait même. Obscurité infâme d’une ombre sans lendemain, feu rougeoyant mais vide de flamme, vide de vie, tel un cadavre enfoui. Obscurité toujours, sombre, dégoulinante de froid et de stupeur. Obscurité encore, comme un souffle de désespoir.
L’air devint glaciale. Mes membres engourdis. Mon souffle court, rauque, irrégulier, semblable au cri silencieux d’un instrument de musique désincarné, désaccordé, rompu de fatigue et de peur. Pas un souffle de vent, juste la froideur étouffante, exténuante. Fixité du regard, raideurs des bas, jambes de plomb… les symptômes de la peur. Les symptômes de l’angoisse et de l’incapacité à fuir. Mais que fuir ? Où fuir ? La porte était close, je le savais, je le sentais. Les fenêtres avaient disparues. Avaient-elles même existée un jour, une nuit ?
Froid, noir, peur. Peur, noir, froid. Signes de la mort, signes redoutables et redoutés. Silence aussi. Un silence de plomb, de fer et d’airain. Le silence d’un coeur qui cesse de battre, d’un souffle qui s’amenuise, d’un cri coincé dans une gorge trop sèche. J’étais la proie d’un ennemi sans nom, sans visage, d’un ennemi invisible qui se jouait de moi, qui m’envahissait de l’intérieur. Créature des ténèbres, créature qui se nourrit de mon sang, de mon cerveau, de mon coeur. Furie enchantée, déchaînée. Monstre qui se dressait derrière moi. Je me retournai : rien. j’avance : il me suivit, ses pas dans les miens, son souffle dans l’absence du mien. Il se nourrissait, se délectait de ma peur. Mais que faire ? La peur ne se contrôle pas, elle est. Et il en était le reflet profond, le miroir de mes craintes. Il était tout ce que je craignais. Cette certitude s’insérait dans mon esprit, prenait de l’ampleur et lui en donnait.
Ma conscience fuyait par tous les pores de ma peau, par mes lèvres, mes yeux, mon nez. Ne restait que l’appréhension de la suite, l’appréhension du combat à mener contre l’ennemi invisible, imprévisible. Le combat inégale d’un être de chair et de sang face à la désincarnation. La stridence d’un sifflement rompt le silence, rompt l’inconnu. Il était là, tout proche, en moi autant qu’à l’extérieur. Illumination. Feu éblouissant. Lumière plus aveuglante encore que l’obscurité, plus terrible aussi.
Une voix. Un feulement plutôt. Le rugissement d’une créature trop longtemps enfoui. Cri nordique désincarné, rauque. Bouillonnement de mon coeur, affolement de mon sang. De la peur, encore de la peur, toujours de la peur. Audace des démunis.
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Message(#) Sujet: Re: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptySam 25 Avr - 12:59

ton pire cauchemar
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Je la vois, cette conscience qui s’échappe de son corps, qui coule, tel du sang dont une créature se viderait juste avant de vomir. Elle quitte cette enveloppe qui servira bientôt de goûter au monstre que je représente, abandonne son poste, n’est plus d’aucune utilité. Ne reste que la peur, l’effroi, la sensation terrifiante d’être prise au piège pour cette gamine terrorisée. Le feu vient briser l’obscurité, la rendre plus puissante encore en réalité. Silhouette irréelle qui se dessine au milieu de l’âtre, partout et nulle part à la fois. Des mots nordiques qui percent le silence, s’imprègnent dans son esprit, porteurs d’un sens qu’elle ne peut comprendre, qu’elle ne peut traduire, mais amenant avec eux une émotion d’une force dévastatrice.

Elle fuit, elle court, elle cherche à s’échapper de ce cauchemar qui est partout. Je suis partout. Devant elle, derrière, au-dessus, je l’envelopper et me gorge de sa peur. Je suis sa peur. Et plus elle me nourrit, plus je grandis. Cercle vertueux duquel je me satisfais, un sourire démoniaque perçant les ombres de mon visage. Elle fuit, elle court, elle quitte la Salle Commune, ou sa représentation, se perd dans les couloirs indéfinis de Poudlard, trébuche, se relève. Elle fait dix pas quand j’en fais un qui me porte à sa hauteur, puis je la laisse s’échapper, encore, et encore. Elle n’a aucune chance, elle le sait, mais son instinct animal la pousse à tenter malgré tout. La Mort était trop effrayante pour bien des gens qui s’avéraient incapables de garder la face lorsqu’elle se dressait, inéluctable, devant nos yeux humains.

Et puis soudainement je ne suis plus derrière elle, à poursuivre son corps tremblant, mais devant, et mes doigts se tendent dans sa direction, dénués de baguette. Pourtant le sortilège fuse, éclair rougeoyant, terrible, qui la frappe de plein fouet. Aucune formule n’est prononcé mais la douleur qui l’assaille ne laisse pas de place au doute : c’est bien d’un Doloris dont il s’agit. Une fois, deux fois, trois fois. Torture sans fin qui la pousse à se perdre dans les limbes de son esprit. Moi, je me délecte de la folie qui habite son regard, je me gorge de sa terreur, et je ris, je ris aux éclats.
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Message(#) Sujet: Re: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptySam 25 Avr - 23:39

Fuite affolée d’un corps de plomb, trop lourd pour se mouvoir. Fuite éperdue d’une conscience évanouie qui se déversait de partout. Mon corps, mon esprit se flétrissaient à mesure que la créature m’enveloppe de son étreinte implacable. La course effrénée de mes pas contrastait avec la lenteur calculé du temps. Elle était là, toute proche, immobile d’apparence mais quoi que je fasse, elle me rattrapait. Comme si sa temporalité échappait à la mienne, comme si ma lenteur n’était que le reflet de son aisance. Pourtant me voilà dehors, sans savoir comment, la bête à mes trousses, partout. Elle me suivait, me précédait, m’accompagnait, me survolait. Elle était partout sans être. Course éperdue dans un couloir sans fin. Comment peut-on fuir quand il s’agit d’échapper à sa peur ?
Péniblement je m’éloignais. D’un bond elle était sur moi à nouveau. Elle se jouait de moi comme le chat se joue de la souris. L’espoir déçu d’une fuite impossible. Qu’elle est douce pourtant la mort de la souris, déchiquetée par les griffes acérées du chat, par rapport à ce qui m’attendait. Je me fuyais moi-même, sans espoir de réussite, sans même la possibilité de retarder l’inévitable. Mon coeur battait dans ma poitrine prête à exploser, à l’offrir comme une offrande, sacrifice inutile pour un être qui n’avait qu’une hâte : se gorger entièrement de moi sans se satisfaire d’un seul organe, se délecter de tout mon être.
La douleur vint, inévitable. Un éclair rouge de sang, rouge de mon sang, percuta ma poitrine une première fois. La douleur irradiait, s’infiltrait dans mon être. Mon sang bouillait sous ma peau, une douleur insupportable me perçait de mille aiguilles rougis dans le feu. La souffrance était telle qu’elle m’attaquait le cerveau, me rongeaient les os, raidissaient mes articulations. Je voulais crier, hurler ma douleur mais celle-ci avait scellé mes lèvres au fer rouge. La torture ne faisait que commencer. Un deuxième éclair, plus fort que le premier, me projeta au sol. Un instant j’eus l’espoir que le froid du sol apaise mon mal. Mais le contraste fut plus insupportable encore. Je sentais ma peau se craqueler sous l’impact, se fissurer. Mes doigts se raidissaient, mes articulations risquaient de se rompre à tout moment comme se rompent les branches soumises à une trop forte tension. J’implorais la mort de bien vouloir m’arracher à ce supplice sans fin. En vain. Un troisième éclair encore plus violent que les précédents me fis me relever brutalement. L’heure de la délivrance n’avait pas sonné. La troisième vague de douleur fut encore pire. Je tremblais de tous mes membres sous des coups invisibles, chaque parcelle de ma chair n’était plus qu’un brasier que la douleur attisait à chaque instant, mes os se liquéfiaient, mes organes vitaux n’étaient plus que contorsions et tentatives de s’échapper de ce corps qui devenait de lui même mon tombeau éternel. Un tombeau d’un corps à jamais en proie aux pires tourments. La folie se lisait dans mes yeux, Un rire inhumain arrivait à mes oreilles, le rire d’une créature qui ne vit qu’à travers la torture de ses victimes. J’étais sa victime, sa proie. Elle se jouait de ma douleur comme un désarticule un pantin, comme on brûle une poupée, comme on écrase un insecte. Je regardais de mes yeux vidés de toute expression, où n’existait qu’une danse macabre entre souffrance et folie, le visage qui me faisait face, un visage connu mais que je ne parvenais pas à identifier. Dans un effort surhumain, tous les sens guidés par la volonté d’en finir, je lâchais dans un souffle : « Tue-moi... »
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Message(#) Sujet: Re: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptyDim 26 Avr - 21:42

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Premier éclair qui fait naître un plaisir indicible, brûlant, fantastique. Le corps que je vise se tord de douleur, une douleur rendue muette par ma seule volonté. J’écouterai ses cris, oh oui, je m’en gorgerai, me baignerai dedans toute entière. Après. Pour l’instant, ce pantin décharné qui ne pouvait exprimer toute la douleur qui était la sienne de mon seul fait me remplissait d’une joie féroce.

Deuxième éclair, plus brutal encore que le premier. Et cette fois-ci le corps tombe au sol, m’arrachant une flamme victorieuse. L’ombre grandissait, se gorgeant de ce que le pantin ne pouvait encore hurler. Les murs brûlaient encore du reflet de ce sortilège que je maintenais, des secondes interminables durant. Le Doloris cesse, le corps se relève, décharné, fantomatique, complètement fou. Pensait-il que tout était terminé ?

Dans un rictus féroce, le troisième éclair se dirige vers le pantin. Les ficelles se remettent en branle, l’agitant de spasmes de douleur. C’était une souffrance dont je me délectai et qui réveillait en moi toutes mes pulsions les plus sadiques. Cette impure de la plus basse extraction ne méritait rien de mieux qu’une pluie de Doloris. Comme une pluie de comètes dont on ne pouvait détourner le regard, fasciné. Sauf qu’ici la fascination était teintée d’une terreur qui me faisait grandir, encore et encore.

Le sortilège se rompt et j’enveloppe le corps haletant de cette ombre qui l’effraie. À juste titre. Son souffle me fait rire, de nouveau, un rire qui se répercute dans son esprit, dans ses muscles, dans ses os, les vrillant d’un milliard de Doloris. La douleur est telle que son regard se vide de toute expression, la folie l’habitude et bientôt elle ne sera plus qu’une enveloppe vide, une coquille qui ne possède plus aucune autre vie que cette étincelle aliénée. Te tuer ? Ma voix l’assomme un peu plus, la glace de peur, la brûle de terreur. Ce serrrait trrrop facile. Et de nouveaux, le jet écarlate la cueille toute entière. Cette fois-ci, ses cris ne sont pas muets. Ils chantent la plus douce des mélodies à mes oreilles grandes ouvertes.

Après un temps indéterminable, un temps qui n’existe même pas puisque seule existe désormais la douleur et le déchirement brutal qui habite ce corps de marionnette, après ce non-temps, l’ombre se réduit et grandit tout à la fois. Un visage irréel qui s’approche, les pupilles translucides brillant d’une flamme de joie pure et féroce. Et les lèvres, d’un carmin sanguin, probablement celui dont se vidait le corps décharné, s’agitent. Quel est mon nom ? Car quand ce cauchemar prendrait fin, la terreur resterait, et il fallait qu’elle soit associée à ce prénom norvégien si glorieux et noble, porteur d’une souffrance effrayée.
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Message(#) Sujet: Re: [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) [cauchemar] Un furie nommée Erin (ft Erin) EmptyDim 26 Avr - 22:42

Son rire me faisait mal, comme une douleur qui s’insèrait dans mes oreilles, broyait mes tympans avant d’atteindre mon cerveau. Une douleur mêlée de folie. Je pensais que le pire avait été atteint, que la douleur ne pouvait pas être plus insupportable. Je me trompais lourdement. Le son même de sa voix, une voix tout droit sortie des ténèbres, une voix de mort, me plia violemment en deux, dans des contorsions que connaît seul, le pantin désarticulé. J’implorais la mort comme seule délivrance et celle-là même m’était refusée. La vie me quittait dans d’atroces élancement mais un fil me retenait encore et ce fil c’était sa volonté sadique de me voir encore et toujours me tordre dans un martyre sans fin.
L’éclair rougeoya à nouveau derrière mes paupières, dans l’aveuglement de la folie. Au contraire des trois précédents, il m’arracha un cri. Plusieurs hurlements même. Hurlement qui la firent grandir, elle qui se nourrissait de ma terreur. Hurlement qui redoublaient ma douleur, ravageant le peu de conscience qui me restait. Hurlements qui se répercutaient, s’amplifiaient, cognaient mes os, ma chair, dans un écho de tourments sans fin. Plus je crierais, plus je souffrirais, c’était la loi de la créature. Et je ne pouvais me taire sous l’emprise de sa torture. Je ne pouvais qu’hurler, hurler à la mort sans espoir de satisfacion. La créature n’en avait pas encore fini avec moi. Il lui manquait quelque chose.
La voilà qui s’approchait, fixant mon visage terrorisé de douleur, prenant un malin plaisir à faire exploser mes tympans de ses mots. Brusquement sous le coup de sa question, je la reconnu, comme on reconnaît un tortionnaire longtemps oublié, longtemps invisible, longtemps réduit à ses coups.
« Erin… Erin Sorensen » murmurais-je dans un assaut de douleur. C’était elle, son nom gravé en lettres de sang dans mon cerveau. Un nom qui ne s’effacerait pas. Puis comme si ce nom avait rompu le fil qui me retenait à la vie, comme si elle avait obtenu ce qu’elle attendait de moi, un éclair noir m’atteignit de plein fouet m’arrachant un dernier cri. Le tout dernier.
Je me réveillai en sursaut dans un dortoir baigné des rayons de la lune, le souvenir de la douleur gravé dans ma chair, un nom aux lèvres : Erin.
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