[5ème, 6ème et 7ème année] 2ème cours / Sortilège de Disparition

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Sortilège de Disparition

Je suis actuellement assis dans ma chaise en face de mon bureau. Je prends quelques instants pour lire le programme du cours d'aujourd'hui. Pour cette nouvelle journée, c'est en compagnie des élèves les plus âgés de l'école qui participerait à ce cours, c'est-à-dire des élèves allant de la cinquième à la septième année. Durant ce moment, je vais donc enseigner aux élèves le sortilège de disparition plus connu sous le nom "Evanesco".

Finalisant mon travail, je finis par mettre mes feuilles pour ce cours dans ma mallette que je referme ensuite soigneusement. Je récupère mon manteau et quitte mon bureau pour rejoindre ma salle de classe. Je quitte donc ma pièce de travail et me retourne. Je saisis alors ma baguette se trouvant dans la poche droite de ma veste. Je la pointe ensuite la baguette puis prononce une formule magique pour protéger mon bureau.

Juste après en avoir fini avec ce sortilège, je marche quelques pas et rejoint donc ma salle de classe. J'ouvre la porte et me dirige vers mon bureau. Je dépose alors alors ma mallette sur le bureau, je l'ouvre et prend mes notes pour ce cours et les déposes délicatement sur mon bureau.

Lorsque j'en termine avec mes affaires je m'installe donc dans ma chaise et profite des quelques instants de répit avant que le cours ne commence. Puis rapidement je reviens à la réalité et observe l'horloge de la classe. Je remarque qu'il est bientôt l'heure que les élèves me rejoignent dans la classe.

Je quitte donc mon siège et m'empresse de me placer à côté de la porte. Je jette un petit coup d'œil et remarque la présence de quelques élèves. Puis la sonnerie retentit alors je m'avance un peu dans le couloir et d'un signe de la main invite les élèves à rejoindre la salle de classe. À chaque passage d'élèves, je les salue avec un grand sourire et d'un signe de tête.

Lorsque plus personnes ne se trouvent dans le couloir, je referme derrière moi la porte de la salle de classe. Lentement je me positionne devant mon bureau, je m'appuie contre et avec un grand sourire dit à la classe:

"Bien le bonjour chers élèves et bienvenue à ce nouveau cours de Métamorphose. Aujourd'hui nous allons étudier le sortilège de disparition. Alors commençons donc ce cours par des questions basiques. Comment se nomme ce sortilège ?"

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« Ah faut speeder, on va être en retard en méta sinon ! » Soudainement speedé par le temps, bien décidé à tenir ma promesse faîtes à Felicia de ne plus jamais arriver en retard où que ce soit, j’embrasse le front d’Hadley avant de l’embarquer avec moi dans ma course sportive. C’est fou, mais aujourd’hui, nous partageons le même cours de Métamorphose. Tant mieux j’ai envie de dire. Y’a longtemps que je ne l’ai pas vu à l’œuvre et elle pourra bien se foutre de ma gueule et de mes sorts ratés comme ça. Non, je sais bien que ce n’est pas son genre et que d’autres sauront parfaitement le faire à sa place. Casey Pumpkin, si tes oreilles sifflent, c’est normal ! Bref, pour l’instant il s’agit d’arriver à l’heure. Hadley et mois étions tellement plongés dans notre conversation -et les yeux de l’un et de l’autre, on ne va pas se mentir- qu’on a bien faillit manquer le coche. La pause était plus courte que d’habitude ou quoi ? Je sais que je ne me dirige pas vers une classe où mes compétences seront fortement prometteuses, mais je sais au moins que je vais vers un cours intéressant.

Terminer notre marche rapide au 5ème étage, entrer dans la salle de classe, main dans la main avec Hadley. Saluer le Professeur Lindberg comme je salue tous les autres, lâcher ma petite amie et l’inviter à entrer dans l’une des rangés de bancs, mes pas fermants la marche. Prendre place à côté de la Serdaigle, sortir mes affaires avec un sérieux inimaginable. Ouais, je ne veux pas passer pour un crétin à côté d’elle. Ce cours est toujours très tranquille. Pas de Sorensen et leur bande à l’horizon, je sais que je n’aurais pas à me battre ou encaisser la moindre réflexion. L’humiliation est donc épargnée, à moi de gérer le reste. Je veux rester naturel bien sûr, mais je ne veux pas lui faire honte ou je ne sais quoi. Y’a pas plus assidue qu’Hadley, alors l’idée, c’est de ne pas la gêner, ni la vexer.

Le cours commence vite. Premiers mots, première question. Cette dernière n’est d’ailleurs pas anodine puisqu’elle demande le nom d’un sortilège. Je passe mon tour, clairement, parce que mon binofors, le monde s’en souviendra ! Je jette d’ailleurs un regard en coin à Casey sur cette pensée. Quelle tordue. Je me tairais de toute façon parce que je n’ai pas la réponse. Métamorphose n’est pas le cours dans lequel je m’investis le plus, vous l’aurez bien compris. Tenant ferment ma plume entre mes doigts, décalant mes lèvres réfléchis sur un côté, je tourne la tête vers Hadley qui doit forcément avoir la réponse. Cette merveille sait toujours tout.

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ft. ... & ...

sortilège de disparition

Il était toujours compliqué pour elle de se rendre en cours de Métamorphose. Malheureusement pour le professeur, son cours était celui qui se situait le plus haut dans le château sur son emploi du temps et Felicia n’avait jamais grande hâte de sortir sa baguette en espérant de ne pas échouer sa formule magique. Même si, depuis cette année, Felicia faisait de son mieux pour pratiquer les sortilèges en informulés, ce qui sous-entendait les maîtriser à l’oral en premier lieu. Elle… reconnaissait parfois sauter les étapes. De temps en temps. Parce qu’une réussite était toujours une grande fierté et qu’un échec passait inaperçu, contrairement aux tentatives délibérées pendant la période d’essai donner par le professeur. Et puis, n’en déplaise aux autres, mais cela tomberait forcément aux ASPICs, les sortilèges informulés, et ce n’était pas parce qu’ils avaient passé un cours seulement à présenter le principe qu’il ne fallait plus le pratiquer sous prétexte que c’était trop dur. Felicia tirait une fierté en réussissant là où les autres peinaient encore à faire des progrès, quitte à se faire rattraper après. Chacun son petit plaisir. De toute façon, se faire rattraper, dernièrement, elle en avait l’habitude. Elle n’avait jamais eu grands espoirs, mais la Poufsouffle se doutait bien que sa jambe ne guérirait jamais. Elle avait commencé à s’habituer au rythme depuis, mais après l’événement du bal de Noël, c’était toute une douleur qui s’était réveillée et elle luttait pour ne pas crier sur tout ce qui bougeait dans ce château afin de soulager un millième de sa frustration. « On ne court pas dans les couloirs ! » Même si deux ou trois élèves de premières années finissaient toujours par en être victimes.

Personne ne savait gérer son temps dans ce château ou quoi ? C’était quand même dingue d’en voir toujours un ou deux arriver en retard ou courir pour ne pas se faire enguirlander par un professeur trop sévère. Quand on savait qu’on prenait du retard pour une raison ou pour une autre, on faisait comme elle : on s’adaptait et on partait en avance, en prenant en compte sa vitesse limitée. Sauf si… Enfin, si c’était leur cervelle qui était limitée, Felicia ne pouvait pas grand chose pour eux. Il y aurait beau crier, ça ne rentrerait pas dans leur crâne. Ollie, lui, avait au moins le mérite de faire des efforts et il avait presque réussi à arriver en avance au cours en commun du jour. Felicia venait à peine de finir de sortir ses affaires quand elle le vit entrer avec une autre élève. Elle était loin d’être experte sur le sujet, mais elle n’était pas idiote non plus. Est-ce qu’il était seulement “disposé” pour écouter en cours, celui-là ? Elle n’arrêtait pas de lui répéter que les BUSEs étaient au bout du chemin. Ce ne serait pas étonnant que le sortilège du jour lui soit demandé à la fin de l’année. C’était un cours plus important pour les cinquième années que pour eux, mais bon. Felicia n’avait jamais rechigné à la tâche. « Evanesco », dit-elle simplement. Il n’y avait pas particulièrement de difficulté pour cette première question de cours, c’était au plus rapide de répondre, voilà tout. Quitte à ce qu’ils s’exercent, autant qu’ils le fassent rapidement.

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Sortilège de disparition

5, 6 et 7e ϟ Bonnie

Les vacances étaient terminées et après cette trêve hivernale, il était temps de reprendre le chemin des classes. Difficile de reprendre le rythme après cette période de fête, pourtant les rondes et les devoirs ne l’avaient pas attendue. A cela s’était ajouté son grand retour à la bibliothèque. Quelques jours plus tôt, Felicia l’avait accompagnée au premier étage, le plateau d’échecs sous le bras. Il n’était rien arrivé, bien entendu. Le cauchemar n’était peut-être pas tout à fait terminé mais au moins, elle n’avait plus l’impression de voir le sol se dérober sous ses pieds à chaque fois qu’elle allait en cours de défense contre les forces du mal. Plus de besoin d’envoyer Prudence ou quiconque d’autre pour aller emprunter ses livres. Mais aujourd’hui, pas question de se rendre au premier, son cours suivant avait lieu quatre étages plus haut. Métamorphose en triple niveau, un choix toujours aussi spécial. Les BUSEs étaient derrière eux déjà et le programme différait de celui des ASPICs pour lesquels ils se préparaient. Néanmoins, Bonnie n’était pas contre quelques révisions. Après tout, la pratique lui cauait toujours autant de soucis et son hibou ne ressemblait toujours à une paire de jumelles de théâtre. En même temps, pour l’utilité que cela pouvait avoir. Elle n’avait pas souvent l’occasion d’aller à l’opéra…

Les élèves étaient déjà presque tous entrés lorsque la Serpentard parvint devant la porte. Elle s’engouffra à leur suite. Le professeur Lindberg les attendait, assis derrière son bureau. Avisant la préfète des jaunes qui l’avait précédé, Bonnie se rapprocha.

« Salut Feli ! »

Elle jeta un coup d’œil autour d’elle. Prudence ne semblait pas encore arrivée. Elle ne voyait pas non plus Lena, leur camarade de Serdaigle. Elles n’allaient certainement pas tarder. Elle prit place à côté de la Poufsouffle et sortit ses affaires. Manuel, baguette, parchemin, tout y était. Enfin presque.

« Ah flûte, j’ai oublié ma plume et mon encre… Tu n’en as pas une en double ? »

Heureusement que le sujet du jour n’était pas nouveau… Ils avaient déjà travaillé le sortilège de disparition pour leur examen de l’an dernier. Elle connaissait au moins la théorie correctement. Felicia avait annoncé la formule et il n’y avait pas grand chose à dire de plus. Bonnie feuilleta rapidement son manuel pour trouver la bonne page et le posa devant elle, sa baguette posée à l’intérieur.

nightgaunt

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evanesco

Endelig (Enfin) ! marmonné-je au moment où l’infirmière nous annonce que nous sommes libres de quitter les lieux. Jusqu’à la prochaine fois. Sterkt at vi finner et mer... permanent middel (Vivement que nous trouvions un remède plus… permanent). Mon frère adoré me jette un regard lourd de sens, et d’avertissement. Je lui retourne un sourire qui n’a rien d’innocent. Ce n’est pas un secret pour lui que je ne me contente pas du temps gagné grâce à quelques sacrifices et passages à l’infirmerie. Il me fallait plus. Une garantie à vie. Nous quittons cet endroit détestable et je m’étire mollement dans le couloir, vide de toute présence. Il va déjà êtrrre l’heurrre d’aller en courrrs souligne mon tendre jumeau en consultant sa montre. Je lève les yeux au ciel, exaspérée par avance. Je savais qu’il était hors de question de soudoyer Finnbjörn pour qu’il ne se rende pas en métamorphose et que nous puissions faire passer cette absence pour une prolongation de notre rendez-vous à l’infirmerie. Je dois aller rrrécupérrrer mes affairrres fais-je avec mauvaise humeur et un sourire sarcastique. Peut-être que cela risquait de prendre plus de temps que prévu. Il semble lire dans mes pensées puisque mes pas sont accompagnés d’un avertissement de sa part : je n’avais pas intérêt à faire encore des miennes et à manquer ce cours pour aller traîner avec il-ne-savait-quel misérable camarade.

Je rejoins mon dortoir, mon air s’assombrissant à mesure que je me retrouve seule. Ma chambre est vide, mes colocataires piaillant déjà sûrement devant la salle de classe. Avec un soupir, je me laisse tomber en travers sur mon lit, mes bras et ma tête dépassant de l’autre côté. Je pouvais bien traîner encore quelques minutes, le professeur n’y verrait que du feu. Attrapant une balle en cuir, petite réplique d’un cognard, je la fais passer de main en main, mes pensées virevoltant à mille lieues de ce maudit château, de cette maudite maison, de ce maudit quotidien. Mon amusement tombe au sol et roule sous le lit où mes doigts partent à sa recherche, distraitement. Je retire brusquement ma main alors qu’une vive douleur s’élance le long de ma paume. Le sang perle déjà, tâchant le sol de sa couleur écarlate. Faen juré-je en serrant les dents. Un coup d’oeil noir me suffit à confirmer mes suppositions : le vase que je n’avais jamais nettoyé, ni réparé, gisait toujours sous mon lit en mille morceaux, les roses qu’il contenait éparpillées autour. Cette journée était définitivement stupide et sans intérêt aucun. Je continue d’insulter tout et rien tandis que je fouille ma malle à la recherche d’un vêtement quelconque que je découpe d’un sortilège habilement exécuté. Mon pansement de fortune enroulé autour de ma main, je récupère mes affaires et part enfin en direction de ma salle de classe. Evidemment, il me fallait aller jusqu’au cinquième étage.

Je n’aurais qu’à demander un sortilège de soin à Finnbjörn, s’il était capable d’en exécuter un. Sinon Phoenix se ferait un malin plaisir de m’aider tout en soulignant ironiquement ma maladresse. La magie était puissante et parfaite, mais ne pas pouvoir se lancer un simple episkey à soi-même était des plus frustrants. Lorsque je parviens devant la salle de métamorphose, la porte est close. Mon air des mauvais jours durablement installé sur mon visage passe la porte sans que je ne prenne la peine de frapper. J’avais complètement oublié que nous avions cours avec les sixième et les septième années. Est-ce que les enseignants étaient incompétents et négligents au point de regrouper tant de niveaux différents dans un seul et même cours ? Visiblement, celui-ci l’était. Lindberg m’apostrophe, notant mon retard que personne d’autre n’avait remarqué, surtout pas mon tendre jumeau dont j’ignore le regard appuyé. Il m’invite à m’installer et j’hausse un sourcil sarcastique : c’est qu’il n’y avait plus vraiment de place de libre. Jusqu’à ce que mes prunelles se posent sur la seule qui l’était encore. Le menton dressé d’orgueil, je m’avance jusqu’au sixième rang et me laisse tomber aux côtés de Junior. C’était la première fois depuis de nombreux jours que nous nous retrouvions assis côte à côte en classe. La main du destin était d’humeur taquine aujourd’hui.

Autour de moi le cours reprend, comme si de rien n’était. Je sors une plume et un parchemin, mon manuel de métamorphose que j’ouvre au hasard et laisse tomber ma tête au creux de ma paume qui n’est pas blessée, mon regard se perdant dans le vide, partout, n’importe où, mais surtout pas en direction de Junior. Je n’écoute déjà plus rien de ce qui se dit autour de moi, entendant vaguement que nous étudions le sortilège evanesco. Une mention qui me ramène à des souvenirs bien plus agréables que ceux qui parsèment mes journées depuis quelques temps. Je n’avais pas eu besoin de Lindberg pour parvenir à lancer un sortilège de disparition et j’étais certaine que les années supérieures étaient dans le même cas. Encore une perte de temps. Mon coeur tambourinait bien trop fort, assourdissant les voix de mes camarades qui participaient à cette piètre leçon. J’avais beau faire comme s’il n’était pas là, sa présence à quelques centimètres de moi alertait tous mes sens ; réveillait un chagrin que je cherchais à faire disparaître ; et créait une tension brûlante. Supporter son ignorance lorsqu’il était assis loin de moi était déjà compliqué, c’était pire alors qu’il était assis à mes côtés. L’amère conclusion que nous devrions déjà être entrain de nous écrire des mots pour passer le temps rajoute un poids qui vient assombrir un peu plus mon visage. J’avais hâte que ce cours soit terminé et je pressentais cependant qu’il allait s’écouler à une lenteur affolante.

electric bird.

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Sortilège de Disparition

ft. C. Junior d’Archambault et les autres

Cela faisait déjà une éternité que j’étais devant la salle de Métamorphose lorsque la porte s’ouvrit. Mes journées ne servaient plus à grand chose sinon à attendre inlassablement que le temps passe… Je marchais sur des ruines et les contemplais avec un désespoir toujours plus grand, le coeur toujours plus lourd… Non, pas sur des ruines, sur nos ruines. Tant d’heures qui n’avaient plus guère d’intérêt, sinon de poursuivre Aisling dans l’espoir d’en apprendre davantage sur une histoire qui ne me concernait pas et de ressasser encore et encore, repassant en boucle quelques mots ou quelques sourires, intensifiant le manque à chacun d’eux sans réussir à m’en empêcher. Oh, ça aurait été affreusement plus simple si l’ignorance froide dont je gratifiais celle qui avait été jusque là ma meilleure amie avait eu quelque chose de vrai. Mon regard n’avait de cesse de la suivre à chaque instant et je ne comptais même plus les fois où j’avais failli lui parler… Une fierté idiote m’en empêchait pourtant. Est-ce que c’était de ma faute si elle avait fait n’importe quoi ? Si elle nous avait mis en danger et si elle n’avait rien dit ? Qui avait envie de s’éterniser auprès de quelqu’un prêt à vous tuer pour parvenir à ses fins ? Je sais que c’était injuste et que ça n’était pas réellement comme ça que ça s’était passé mais le résultat était le même. Ça aurait pu mal finir ! Et ça laissait malgré tout des traces dont je peinais encore à me défaire. Combien de nuits sans sommeil ? Combien de réveils en panique pour avoir senti l’odeur âcre de la fumée ? Je l’avais toujours vue comme une lueur rassurante dans les pires moments de ma vie et voilà qu’elle en était à présent l’auteur… Pourtant, même si je lui en voulais, l’évidence s’imposait peu à peu : ça n’avait plus beaucoup de sens… J’en étais arrivé à attendre un geste de sa part, n’importe lequel, à espérer bêtement qu’elle reviendrait… Elle l’avait fait, c’était vrai… mais trop tôt, je crois. J’avais besoin de digérer la nouvelle et, inconsciemment, de réaliser que son amitié valait sûrement tous les risques que ses bêtises pouvaient me faire prendre. Parce qu’il était évident que c’était le cas… et que ça l’avait toujours été… Je n’avais jamais reculé devant le danger pour un peu qu’elle soit là, je l’avais parfois provoqué sans ciller… Mais ça avait toujours été mon choix et je crois que c’était là tout le problème…

Pourtant, lorsque j’entrai dans la classe, je pris presque machinalement le chemin de notre place et y balançai négligemment mon écharpe pour m’assurer que personne ne viendrait s’y installer soudainement. Je posai mon sac sur la chaise à côté de moi pour éviter que quiconque ne vienne s’y installer. L’idée était sûrement stupide, il y avait de fortes chances pour qu’elle me toise sans un mot et continue sa route mais j’aurais essayé. J’aimais au moins à croire qu’elle le remarquerait… Les élèves se glissaient à l’intérieur les uns après et je les regardais défiler avec attention. Appréhension, peut-être aussi… Finnbjörn apparut mais aucune trace de sa soeur. Je me sentais bête. Comme si c’était le destin qui m’envoyait un signe ridicule. Quelque chose qui ressemblait à « abandonne ». Peut-être que c’était la meilleure chose à faire. Laisser la situation en l’état et attendre que la douleur passe… Ma mère aurait très certainement été de cet avis et si elle ne me l’avait pas véritablement dit pour éviter de me froisser davantage, elle ne m’avait jamais poussé à faire marche arrière pour autant. Ça avait toujours été houleux avec Erin et nombreuses étaient les fois où je lui écrivais des romans entiers pour m’en plaindre avant de la retrouver deux heures après comme s’il ne s’était jamais rien passé… Je savais qu’elle ne la portait pas dans son coeur, préférant largement son jumeau, moins sujet à faire des esclandres… La porte se referma et le cours commença sans aucune trace de la Poufsouffle. Je tirai doucement sur mon sac pour le remettre au sol, retenant tant bien que mal un soupir attristé. Les notes sur mon parchemin se feraient succinctes et incomplètes, mon esprit vagabondait trop loin d'ici. Je me demandais où elle pouvait bien être et ce qui la retenait loin d’ici. Je m’inquiétais, en réalité. Même si nous ne nous parlions pas, je détestais ne pas l’avoir sous les yeux, ne serait-ce que pour m’assurer que tout allait bien. Ou du moins aussi bien que possible… Hors là, il n’en était rien, et Finnbjörn s’était installé trop loin pour que je puisse lui poser la question sans attirer l’attention de la salle toute entière.

Et puis soudain le monde se remit à tourner. La porte s’ouvrit sur la mauvaise humeur d’Erin et la voix de Lindberg me parvint de loin. Son regard clair glissa entre les rangées à la recherche d’une place libre jusqu’à ce qu’il se pose sur le vide qui m’accompagnait aujourd’hui. Sans un mot, elle traversa la classe et se laissa tomber à côté de moi. L’air était lourd et chargé d’une tension presque palpable. C’était à peine si j’osais encore respirer de peur de la faire fuir. Nous n’avions pas été aussi proches depuis des jours… et à cet instant précis, il me semblait presque que ça se comptait en année… Elle sortit ses affaires, je ressentais presque chacun de ses gestes. Le cours n’avait plus aucune importance à présent, si tant est qu’il en ait eu jusque là. Les yeux rivés sur le tableau face à moi, j’étais tout entier tourné vers les occupations de ma voisine. Je percevais presque son souffle, j’aurais pu décrire le plus infime de ses gestes. Et le plus honnêtement du monde, je me sentais pathétique. Une pauvre chose désespérée prise dans quelque chose trop grand pour elle. C’était à peu près ça, en réalité. Finalement, je reportai mon attention sur ma plume et notai le titre avec un soin trop grand pour être naturel, même venant de moi. La pointe fila jusqu’à mon encrier, les doigts fins de ma camarade entrant brièvement dans mon champ de vision. Brièvement peut-être mais assez pour me faire remarquer le bandage de fortune qui barrait sa main. Je fronçai légèrement les sourcils et remontai avec une discrétion toute relative le long de son bras jusqu’à son visage… et dont l’air sombre m’attrista davantage encore. Mes doigts se resserrèrent autour de ma plume et glissèrent jusqu’à ce parchemin qui ne m’appartenait pas.

« Tu t’es blessée ? Rien de grave ? »

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Sortilège de Disparition

L'année scolaire à Poudlard se poursuit. Et aujourd'hui j'ai à nouveau cours avec des élèves de cinquième à septième année. Le sujet du jour sera le sortilège de disparition dont la formule est "Evanesco". Je me trouve donc dans la salle de classe et attend donc patiemment que les élèves me rejoignent.

Quelques minutes plus tard, la sonnerie retenti et j'invite donc les élèves à pénétrer dans la salle de classe. Puis lorsqu'ils sont bien installés, le cours peut enfin débuter. Comme à mon habitude, je commence le cours par une légère présentation de ce qu'ils vont pouvoir étudier aujourd'hui. Puis après ma présentation, je termine donc par une petite question. Cette dernière est assez simple et concerne la formule que l'on utilise pour le sortilège de disparition.

Alors que je conclus mon intervention, je regarde donc depuis mon bureau la classe afin de voir qui trouvera la réponse en premier. Rapidement la préfète de Poufsouffle alias Felicia A. Williams me répond en disant tous simplement "Evanesco". Après cette réponse tout à fait juste, j'hoche de la tête puis regarde la classe pour savoir si un élève ne veut pas en dire plus

Je constate alors qu'aucuns élèves ne décident d'en dire plus. Peut-être que la réponse que vient de proposer Miss Williams leur satisfait. Je décide donc de prendre à nouveau la parole avec un magnifique sourire:

"Bonne réponse Miss Williams, la formule du sortilège de Disparition est belle bien Evanesco. Ce qui rapporte donc 5 points pour Poufsouffle !"

Après cette intervention je me dirige vers le tableau noir se trouvant à droite de mon bureau. Je saisi ensuite une craie puis tous en parlant écrit alors:

"Le sortilège Evanesco signifie "je disparais" ou "je fais disparaître" en latin et provient du verbe evanescere. Ce sortilège est l'un des sorts les plus compliqués à enseigner. Et je dois vous avouer qu'il devient plus difficile avec la complexité de faire disparaître un animal. Par exemple, un escargot, en tant qu'invertébré, est plutôt simple, tandis que la souris, en tant que mammifère, présente un grand défi."

Je m'arrête de parler dépose la craie puis je reviens me placer devant mon bureau. Puis une fois encore je dis à la classe:

"Mais aujourd'hui, nous nous contenterons de faire disparaître des objets. À présent c'est à vous de jouer, mais n'oubliez pas que la prononciation de la formule est ev-an-ES-ko."

Puis d'un coup de baguette, je fais donc apparaître devant chaque élève un objet quelconque afin qu'ils puissent débuter la maîtrise de ce nouveau sortilège.

Spoiler:

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Cours de métamorphose

- maxwell — professeur lindberg -

What the hell is going on here

Encore un cours, toujours des cours. Putain il en avait tellement marre, il avait l’impression d’en avoir tout le temps, en permanence. Oui en même temps, c’était le principe d’être toujours à l’école. Mais il y avait toujours des devoirs, des exams, et des cours plus chiants les uns que les autres à suivre. Ouais Max en avait ras-le-cul. Et avait besoin de se plaindre ce matin dans la Grande Salle au petit-déjeuner. Bon en fait, la vraie raison derrière cette mauvaise humeur était loin d’être les cours en général, mais plutôt une histoire qui s’était passé la veille au soir dans la salle commune des Poufsouffle. Oui comme à son habitude, après avoir fini ses devoirs assez tard le gamin s’était posé tranquillement en caleçon sur l’un des canapés, et une bombasse était venue en bas. Ni une ni deux, le garçon pas fou avait immédiatement sauté sur l’affaire, et avait voulu passer à l’attaque. La Poufiasse n’était pas très réceptive à la drague plutôt lourde du jeune homme. Soit. Ils avaient quand même parlé, et finalement ils s’étaient assez bien entendu, ils avaient bien rigolé. Pourtant la cagole ne voulait toujours pas se faire sauter. Mais le pire c’était la raison que Max trouvait plus que stupide. Putain. En effet la fille lui avait raconté que sa meilleure amie aimait bien son ex et que de ce fait elle passait quand même un peu de temps avec elle, du coup ça ne se faisait pas de coucher avec l’ex d’une amie à une amie. Non mais vraiment. Genre depuis quand cette règle existait entre les meufs ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire pourrie. Ouais Max avait bien été vexé et ainsi ce matin il avait envie de se plaindre de tout et de n’importe quoi, à commencer donc par les cours. D’ailleurs le petit-dej était bientôt terminé, et l’un des professeurs leur demanda de se bouger le cul pour ne pas arriver en retard à leur première heure de la matinée.

*Laisse nous vivre connasse.*

Bon courageux comme pas deux, le garçon avait bien sûr répondu par l’affirmative, avait pris son sac et sa baguette et s’était dirigé tranquillement vers sa salle de classe. Aujourd’hui, il commençait avec un cours de métamorphose donné par le professeur Lindberg. Arrivé au cinquième étage, le jeune homme pénétra dans la salle de classe. Il n’y avait encore peu de monde présent, mais le garçon s’en foutait. Il balança son sac sur l’une des tables pour bien montrer qu’elle était réservée et chasse gardée avant de se diriger vers un mec de son année pour discuter un peu avec lui. Cab n’était même pas encore arrivé, du coup il ne pouvait pas se plaindre auprès de lui. Mais pas le temps de beaucoup discuter qu’il est temps que le cours commence. Donc ils allaient s’occuper du sortilège de disparition aujourd’hui. Le prof commença par poser une question. Sa préfète fut la plus rapide dans la course au –je-sait-tout-sur-tout. Bon lui s’en fichait, ce n’était pas comme s’il avait eu dans l’intention de lever la main dans tous les cas. Elle avait fait gagné des points aux Pouffy

*ca rattrape ceux que tu leur fait perdre.*

Allez le prof était donc parti dans son petit monologue pour décrire le sortilège en question. Quand il eut finit de l’ouvrir, il leur fit apparaître un objet devant eux et leur demanda donc d’essayer de le faire disparaître. En soit ça n’avait pas l’air très compliqué dit comme ça n’est-ce pas ? Il vit apparaitre un verre devant lui, ce qui le fit sourire. Petit coup d’œil en direction de @Prudence J. Anderson, une gryffondor en sixième année

– Hey Prudence. Prudence. On devrait se partager un verre ce week-end.

Petit clin d’œil avant de pouffer de rire. Un véritable gamin celui-ci. Bon allez, le garçon attrapa sa baguette magique et se reconcentra sur son boulot. Après tout, il ne voulait pas se faire engueuler par son prof directement.

– Evanesco.

1. Echec
2. Réussite parfaite
3. Semi-réussite
4. Echec
5. Echec critique
6. Echec

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Sortilège de disparition

5, 6 et 7e ϟ Bonnie

Le trio était désormais au complet : Prudence les avait rejointes peu avant le début du cours. Son dynamisme contrastait étonnamment avec le calme de Bonnie et de Felicia. La Serpentard appréciait cependant l’enthousiasme quasi-quotidien de la préfète des rouges qui ne manquait jamais de leur insuffler l’énergie nécessaire.

« Moti-quoi ? » lui demanda-t-elle avec un clin d’œil.

Après tout, il s’agissait d’un cours commun de métamorphose abordant un point qu’ils avaient mille fois revus pour leurs examens des BUSEs l’année écoulée. Nul doute que cela ne serait pas trépidant. Même si Bonnie ne refusait jamais un peu d’entraînement, elle aurait aimé aborder quelque chose de nouveau pour cette 6e année à l’école. Enfin, ce temps viendrait peut-être une fois les fondamentaux maîtrisés.

« Chouette, merci ! J’arrête pas d’oublier des trucs au dortoir en ce moment… »

Elle attrapa la plume que lui tendait son amie et la plongea dans l’encrier qu’elle avait posé au milieu. De son écriture ronde, elle entreprit de noter le sujet du jour même si elle savait par avance qu’elle ne remplirait pas des kilomètres de parchemin… Au moins elle était assise auprès de ses amies, ce qui égaierait probablement les heures qu’elles allaient passer assise sur ce banc à tenter de faire disparaître des objets. Visiblement, le Professeur Lindberg n’avait pas pris la peine de différencier selon le niveau de ses élèves et cinquième comme septième allaient devoir s’escrimer à faire s’évaporer manuels et parchemins. Bonnie prit tout de même en note les quelques explications étymologiques apportées. Cela tomberait peut-être le jour de l’examen de fin d’année…

« Oh, on fait la même chose que l’an dernier. Je pensais qu’on passerait au moins aux invertébrés justement… »

Sa remarque faisait écho à celle que Prue avait chuchoté juste avant à l’adresse des deux autres préfètes. Si Felicia semblait tout de même très concentrée, il n’en était pas de même pour Bonnie qui peinait à se motiver pour la thématique du jour. Pas le choix cependant : leur enseignant avait fait apparaître un objet devant chacun d’eux et il était temps de se mettre au boulot. Bonnie s’était retrouvée affublée d’une de ces paires de jumelles de théâtre qu’elle avait eu temps de mal à faire apparaître la dernière fois… Voilà qui était de bonne augure.
Elle leva sa baguette, prête à en découdre avec ses lunettes du diable quand une voix interpella Prudence. La vert et argent se retourna pour voir d’où venait l’apostrophe et fut surprise de voir qu’il s’agissait d’un septième année, visiblement de chez Poufsouffle. Elle sourit à l’intention de son amie.

« Ah tiens, je crois que t’as une touche Prue. »

Le jaune enchaîna tout de suite avec le sortilège et, contrairement à ce à quoi elle s’était attendu, Maxwell échoua lamentablement. Bonnie ne put pas s’empêcher de sourire un peu plus avant de se retourner et de toiser les jumelles d’un air morne. Elle n’avait pas intérêt à se louper maintenant…

« Evanesco »

5 : Echec critique. Non seulement les jumelles ne disparurent pas mais elles furent projetées en avant avec une force incroyable. L’objet se fracassa avec bruit sur l’un des pupitres voisins. Elle se tourna vers la personne assise en face du bureau concerné, l'air désolé. Je laisse libre pour celui qui veut être la cible malencontreuse [5ème, 6ème et 7ème année] 2ème cours / Sortilège de Disparition 1434744687

[5ème, 6ème et 7ème année] 2ème cours / Sortilège de Disparition 1434744687

Spoiler:

nightgaunt

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'Le Hasard' : 5

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Je savais qu’Hadley connaissait la réponse, mais je ne suis pas étonné d’entendre Felicia la donner haut et fort. J’hoche la tête, lèvres pincés, forcé de constater que la classe se fait à nouveau devancer par cette grosse tête, à la fois fier des 5 points qu’elle vient de récolter pour notre maison. Elle va sûrement vouloir me balancer un bon gros fuck d'amour à la gueule, mais je me tourne subitement vers Felicia pour lui offrir un super beau big up de papa poule fier. Une équipe de winner je vous dis ! Cette année, la coupe sera pour nous. Encore. Et si ça arrive, je veux une super lettre de Milo pour nous dire à quel point on est les boss. Bref, trêve de connerie, on arrête de se disperser, et on reprend. Harold Lindberg continue son cours.

J’avais décidé de rester droit et concentré à ce cours. Assis à côté d’Hadley, je me suis juré de ne pas la décevoir et de bosser comme il faut. Mais bon, elle me connaît, c’est plus fort que moi. Cela-dit je garde l’idée en tête et prend note des mots de Lindberg. Faire disparaitre, evanesco, escargot, ect, ect. Ok, c’est noté. Puis vient le moment que je redoute, celui-ci qui va me confronter à la pratique du sortilège. Autant le dire tout de suite, les plus connaisseurs le savent déjà, je suis une couenne ! Je sens que je vais bien vite regretter le beau big up que j’ai adressé à Felicia, et qu’elle va bientôt se foutre de ma gueule. Ah, quelle belle amitié ! Harold Lindberg fait apparaître un objet devant chacun de nous. J’aurais préféré faire disparaître des gens, mais bon, on se contentera du verre que j’ai sous les yeux. Les sorts fusent autour de moi, les gens sont plus ou moins appliqués. J’essaie de me concentrer moi aussi sur mon sortilège, mais c’est difficile avec tout ce bruit, surtout quand tu entends caqueter le Don Juan (Maxwell) des Poufsouffle qui se croit au marché à la poule. Mon esprit à bien trop l'habitude de se disperser, il m'est presque impossible de ne pas tout entendre. Allé, on se lance, et on efface de son esprit la tête moqueuse de Felicia sur un corps de cochon. Pointer ma baguette vers le verre et prononcer distinctement : « Evanesco ! »

1 : Réussite parfaite. J'y crois pas. Le verre a disparu. Hadley ne me quittes jamais, tu me porte chance !
3 : Semi-réussite. J'aurais presque envie de me baiser les pieds.
2-4-5 : Echec. Il ne se passe rien. Le vide. Le néant. Le champion se tourne une nouvelle fois vers Felicia et mime un fusil contre sa tempe. Je vais le faire Felicia, si si, je vais le faire !
6 : Echec critique. Toujours aussi nul Ollie. Le verre est entrain de fondre bordel ! Le champion se tourne une nouvelle fois vers Felicia et mime un fusil contre sa tempe. Je vais le faire Felicia, si si, je vais le faire ! Bonnie, on monte un club des mous de la baguette ?

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'Le Hasard' : 6

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ft. ... & ...

sortilège de disparition

Felicia sentait qu’elle allait finir par regretter pour la première fois de sa vie de ne pas avoir sécher un cours. Non seulement sa jambe lui faisait un mal de chien, mais en plus, elle assistait à un cours qui n’allait pas lui servir plus que nécessaire ? Elle pouvait comprendre que les cinquième année en avaient besoin - cela tomberait probablement à leur BUSE après tout, mais eux ? Quel était l’intérêt ? Des révisions, peut-être, mais pour les septième année ? Oh ! Felicia était une d’une humeur massacrante aujourd’hui, pour elle ne savait quelle raison. Non seulement elle avait répondu à Bonnie un peu sèchement - Salut. -, avait fait de même avec Prudence en essayant d’esquisser un léger sourire - mais la commissures de ses lèvres avaient à peine frémit -, mais en plus, elle avait sûrement utilisé le même ton pour répondre à la question du professeur. En même temps, personne ne se bougeait, et c’était d’un ennui ! Il n’y avait pas grand chose de plus à dire que le nom du sortilège, et elle n’allait pas faire le cours à la place du professeur non plus. « Crois-moi, il ne l’est pas », avait-elle répondu à Prudence pendant que la Gryffondor dépannait leur amie en encre et en plume, profitant d’une petite brèche dans leur discussion pour s’y glisser. Finalement… Elle avait peut-être bien fait de lui offrir plusieurs plumes pour Noël ? Felicia ne savait pas si la rouge & or les utilisait, mais au moins, elles pouvaient servir en cas de besoin… La Poufsouffle ne détestait pas infiniment ces cours grâce aux deux préfètes, honnêtement. En potions et en runes, généralement, elle se retrouvait avec Casey pour des raisons évidentes. Dans les cours plus tranquilles comme Sortilèges ou Métamorphose, elle se mettait avec ses collègues. Ça rendait les heures plus… supportables, disons. Par contre, l’attitude d’Ollie la laissait plus que perplexe. Il venait de se tourner vers elle en levant le pouce, un air fier sur le visage. Elle fronça les sourcils, en faisant un visage qui voulait dire “mais qu’est-ce que tu fiches ?” à son intention, alors que le professeur reprenait ses explications. Elle avait déjà vu ça l’année dernière, elle, elle s’en fichait. S’il pouvait un peu se concentrer en cours, ça serait appréciable !

Felicia reporta son attention sur ses amies et sur son parchemin, remarquant trop tard que Prudence avait peut-être tenté d’attirer son attention. Elle n’avait pas vu à cause d’Ollie, c’était bien sa veine ! « Je vais de déception en déception, je crois. » Tout comme Bonnie, elle aurait au moins pensé qu’ils allaient tenter de faire disparaître des choses plus compliquées. Mais non. La Poufsouffle notait tout de même les explications, plus par automatisme que par véritable intérêt. Son bras n’arrivait pas à faire autrement, mais à la place, Felicia tendait tout de même l’oreille à la conversation entre Prudence et Bonnie. Elle ne savait pas pour les filles, mais de son côté, elle allait tenter de le faire à l’informulé, comme d’habitude. Histoire de rajouter un peu d’enjeu à l’exercice. Parce que sinon, faire disparaître la carafe qui venait tout juste d’apparaître devant elle n’était pas l’exercice le plus excitant du monde.

Felicia s’était raclée la gorge par automatisme et commençait déjà à bander sa volonté quand elle entendit quelque chose de très désagréable du côté de ses amies. « Elle a quoi ? », s’exclama-t-elle en se penchant vers Bonnie, regardant Prudence et l’élève de sa maison qui lui avait fait des avances plus que douteuses. Il se rendait compte qu’ils étaient en cours ? Que ce n’était pas l’endroit ? Que ce… Que ce n’était tout simplement pas la personne ? C’était une préfète enfin ! Un peu de respect ! C’était dingue ce genre de comportement ! S’il n’avait pas échoué son sortilège de façon misérable, Felicia n’aurait même pas hésité à le rembarrer vite fait bien fait. À la place, elle détourna le regard, en colère pour elle ne savait quelle raison obscure, et tomba sur le regard d’Ollie. Son verre était en train de fondre et il lui mima une arme à feu contre sa tempe. Aussi surprenant que cela soit, elle lui mima un noeud coulant de son côté. C’était une journée très moyenne qu’elle avait aujourd’hui. Hm-hm ! Quoi qu’il en soit. Sa carafe. Il fallait qu’elle n’existe plus. Si tout autour pouvait disparaître, de toute façon, ce serait bien mieux comme. Elle lança le sort sans ouvrir la bouche.

1 - Hum… La anse de la carafe avait disparu, et une partie du haut, mais elle était encore bien visible.
6 - Hum… Trop facile. Toute la carafe avait disparu. Rien de plus simple.
2, 3 & 4 - Tch… Peut-être un peu trop présomptueux de sa part. Ou alors, sa tête était ailleurs.
5 - Tch… Rien de rien. Pire, sa baguette lui faisait de nouveau une blague : son bout était en train de s’illuminer. Sur les nerfs, Felicia jeta sa baguette dans la carafe, histoire qu’elle aille éclairer là où il faisait vraiment sombre.

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'Le Hasard' : 4

SORRRTILÈGE DE DISPARRRITION

Finn s'initie à la métamorrrphose

Me voilà dans le retour du temple de l’ignorance. La preuve est que nous, les cinquièmes années, avons été placés avec les sixièmes et les septièmes années… Ce professeur incompétent juge donc que nous, élèves sur le point d’obtenir nos BUSEs, pouvons bénéficier d’un apprentissage également accordé à ceux qui vont passer leurs ASPICs. Pitoyable… enfin, j’imagine qu’ils trouveront leur diplôme dans une pochette surprise, et décrocheront un petit emploi de vendeur sans prétention au Chemin de Traverse, incapables de nourrir d’ambitions plus grandes. Erin ne nous a pas encore rejoints, elle a fait un détour par son dortoir après l'infirmerie... je la soupçonne de vouloir sécher le cours, et me mets en tête de la réprimander sévèrement s'il se trouve qu'elle a préféré lézarder au soleil. Mais il se trouve finalement que j'ai tort, et qu'elle est juste en retard, puisqu'elle traverse la classe d'un pas digne. Evidemment, je remarque en fronçant légèrement les sourcils la blessure sanglante qu'elle arbore à la main, et l'apostrophe discrètement lorsqu'elle passe à mon niveau. « Qu’est-ce qui t’est arrrrivé à la main ? » Je pense que je n'obtiendrais pas de réponse, puisqu'elle part s'asseoir à côté de Junior, à quelques mètres du pupitre que j'occupe avec Phoenix. Soit, je hausse les épaules et commence à m'intéresser au sortilège du jour... Je me saisis de ma baguette, et désigne la paire de jumelles en prononçant bien distinctement : « Evanesco ». Pas de résultat... J'ignore si j'aurais du m'attendre à davantage, honnêtement je n'en sais rien. Ce n'est pas la première fois que la magie ne m'obéit pas, mais ce n'est pas non plus une raison pour abandonner. J'ai lu dans l'un des ouvrages de Grand-Père que les ondes des objets moldus avec lesquels se baladaient certains élèves pouvaient perturber l'atmosphère magique et rendre inefficaces certains sorts, et je n'exclue pas que ce cas de figure puisse me prendre, moi aussi, pour victime...

Je n'ai pas le temps de tergiverser sur les raisons obscures de mon échec, voilà qu'une paire de jumelles arrive soudainement avec fracas sur mon pupitre, et se brise en mille morceaux, manquant probablement de m'éborgner : une projection de verre accidentelle aurait très bien pu m'handicaper avec de lourdes séquelles. Je me retourne immédiatement vers l'auteur de cette agression, et découvre la préfète de Serpentard, encore armée de sa baguette. C'est une plaisanterie... ? Si je ne me trompe pas, c'est une élève plus âgée. « On crrroit rrrêver. » S'il s'agissait réellement d'une école d'excellence, nous n'aurions assisté à pareil spectacle... ! C'est avec ce genre de sinistre résultat que nous observons les conséquences du laxisme permanent de la direction, et son manque affligeant d'exigence dans le recrutement des élèves. En prenant n'importe qui, ils s'étonnent qu'ils deviennent n'importe quoi... Mes joues s'empourprent légèrement, je me saisis de ma baguette, et entreprends de faire léviter jusqu'au bureau de la demoiselle les débris qui ont manqué de me blesser sérieusement. Elle est visiblement embarrassée, et je compte bien à ce qu'elle le soit... ! Une telle maladresse n'est pas excusable. « J’ai prrris la liberrrté de nettoyer mon burrreau de tes petites expérrriences. » déclaré-je calmement à son adresse, d’un ton néanmoins répprobateur, mes yeux rivés sur les siens. Un peu comme si je m’adressais à une enfant prise en faute… « Je pense que lorsque l’on est incapable d’exécuter un sorrrtilège corrrrectement, et que l'on est un potentiel danger pourrr le rrreste de la classe, mieux vaut poser sa baguette et obserrrver. Ne t'en déplaise. » J'espère qu'elle s'en tiendra là, je ne tiens pas spécialement à finir empalé par un bout de verre qui se sera probablement logé dans mon thorax suite à la mauvaise manipulation d'élèves inexpérimentés, qui croient pouvoir jouer avec des forces qui les dépasse. Aussitôt, je recentre mon attention sur la tâche que j'étais en train d'effectuer, à savoir réaliser une incantation parfaite qui fera certainement oublier l'incompétence de mes camarades.

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POWER

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Le membre 'Prudence J. Anderson' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

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Sortilège de Disparition

Le cours de Métamorphose se poursuit après avoir passé une première partie à répondre à une question concernant le nouveau sortilège du jour. Il est temps pour les élèves de passer à la pratique.

Pour le moment, les élèves vont donc utiliser le sortilège de disparition sur des objets inertes. J'ai décidé de commencer de cette façon, car le sortilège dont la formule est "Evanesco" est l'un des plus compliqués. Et il serait encore plus difficile de faire disparaitre un être vivant invertébré ou non.

Par la même occasion, cela me permettrait de voir le niveau des élèves. Car il fallait le rappeler, mais dans quelques mois les examens de fin d'année arrivent à grands pas notamment les BUSES et ASPICS. Après avoir donné les dernières consignes, je peux donc observer la classe s'élancer à la pratique du sortilège de disparition.

Et malheureusement, ce premier exercice ne semble pas être à la porter de tout le monde. Car observant depuis mon bureau la salle de classe, je remarque que malheureusement aucun élève n'est parvenu à faire disparaitre l'objet qui est apparu devant eux.

Soudain j'entends que le ton monte légèrement entre Miss Anderson et Mister Sørensen suite à la tentative de Miss Elsing de faire disparaitre les jumelles. Mais elles furent projetées en avant avec une force incroyable. L'objet se fracassa avec bruit sur le pupitre de Mister Sørensen.

Je quitte donc immédiatement ma place pour les rejoindre. Lorsque j'arrive à leur niveau, je dis avec un ton strict:

"Miss Anderson et Mister Sørensen, j'aimerais un peu plus tenu. Nous ne sommes pas dans une cours de récréation. Et Mister Sørensen, je ne pense pas que vos commentaire en vers Miss Elsing va l'aider à progresser. Au lieu de vous moquer des autres, pensez plutôt à réussir l'exercice. Pour le prochain essai, faites un peu plus attention Miss Elsing."

Après cette intervention, je rejoins rapidement mon bureau. Comme à mon habitude, je m'appuie contre puis dit calmement:

"Une fois encore, il ne faut surtout pas se laisser abattre. En tout cas, ce qui parviendront à faire disparaitre l'objet devant lui pourra pour la suite de ce cours s'attaquer à faire disparaitre un invertébré. Enfin n'oubliez pas de bien visualiser l'effet que vous voulez transmettre à votre baguette ainsi qu'à bien prononcer la formule. Chaque syllabe compte dans l'utilisation d'un sortilège."

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

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Sortilège de disparition

5, 6 et 7e ϟ Bonnie

Comme si son échec n’était pas suffisant, il avait fallu que ses jumelles atterrissent pile sur le bureau de l’autre empafé de chez Gryffondor. Bonnie était mortifiée. Selon la rumeur, Finnbjörn avait perdu la mémoire mais la préfète verte ne souffrait d’aucun problème d’amnésie et elle se souvenait parfaitement de leur rencontre au détour d’un rayon de bibliothèque parisienne. Sørensen avait peut-être été privé de ses souvenirs mais ses manières désagréables, elles, ne s’étaient pas volatilisées… En d’autres circonstances, la vert et argent aurait certainement baissé les yeux et marmonné quelques paroles d’excuses. Mais ce type et ses manières nauséabondes lui sortaient par les yeux et elle ne se sentait aucunement intimidée par la façon méprisante avec laquelle il s’adressait à elle. Il se prenait peut-être pour le roi de l’univers mais ici, à Poudlard, tout le monde se fichait bien de savoir de quelles prouesses il était capable…

« Dans ce cas, tu ferais mieux de poser ta baguette également. Aux dernières nouvelles, tu ne fais pas non plus partie de ceux qui savent exécuter un sortilège correctement, comme tu le dis si bien. »

Sauf que Bonnie, elle, avait eu ses BUSEs. Lui, avec le niveau qui était le sien actuellement, risquait de provoquer un fou-rire général parmi les examinateurs. L’avantage s’il redoublait, c’est qu’ils n’auraient peut-être plus jamais l’occasion de se retrouver ensemble en cours. Elle lui tourna le dos au moment pile où Prudence renchérissait. La Serpentard ne put s’empêcher de pouffer de rire.

« Mince alors, j’aurais dû viser un peu plus à gauche ! »

Au moins, elle se serait débarrassée de quelque chose d’inutile. Non pas que les jumelles de théâtre soit l’objet le plus indispensable de son existence mais sur l’échelle de l’intérêt, elles se situaient assurément bien au dessus de Finnbjörn. Visiblement, leur petit dialogue n’était pas passé inaperçu et le professeur Lindberg ne se gêna pas pour les réprimander publiquement. Faire attention… Il en avait de bonnes ! Comme si elle avait fait exprès de projeter la paire de lunettes. Bien qu’avec le recul, recommencer s’avérait être une idée des plus tentantes. Mais il n’en valait pas la peine et elle détourna son attention de l’invertébré pour se tourner vers ses amies. Felicia était étonnamment silencieuse et Bonnie lui donna un coup de coude amical.

« Et ben Feli, t’as perdu ta langue ? »

Ou peut-être était-elle concentrée sur autre chose ? Cela ne lui ressemblait pas d’échouer à un sortilège qu’elles avaient déjà étudié auparavant. Mais au moins, elles en étaient toutes les trois rendues au même point : case départ. Le cours n’étant pas encore terminé, Bonnie savait qu’elle ne s’en sortirait pas sans avoir tenté une nouvelle fois.

« Allez, je recommence. Faîtes gaffe à vous. »

Elle leva sa baguette vers les débris de ses jumelles et prononça la formule.

« Evanesco »

1 • Réussite parfaite. Quand on veut, on peut !

Spoiler:

nightgaunt

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'Le Hasard' : 1

SORRRTILÈGE DE DISPARRRITION

Finn s'initie à la métamorrrphose

C’est tout de même un comble : nous sommes tout de même dans une salle de classe, et c’est moi qui me retrouve à devoir rééduquer les cancres qui ont décidé de tout dévaster sur leur passage… Une préfète d’une année supérieure, de surcroît. Je tiens à insister sur le fait que j’ai eu beaucoup de chance dans cet incident, des débris de verres auraient pu se révéler très coupants en effleurant ma peau de porcelaine… Et voilà que la pimbêche qui sert d’amie se met à m’insulter à propos de mon amnésie, me faisant lever un sourcil. Croisant mes bras sur ma poitrine, je les toise avec mépris tant pour l’une que pour l’autre : je suis victime d’un incident, et voilà que l’on me reproche ma perte de souvenirs ? On croirait rêver. Mes efforts de ces derniers mois ont été titanesques pour retrouver mes facultés antérieures, j’ai même mis l’apprentissage de la légilimancie au profit de ma quête de souvenirs, et je dois faire face à deux bécasses qui osent me comparer à elles. « Ça n’a rrrien à voirrr. Au moins, je ne manquais d’éborrrgner perrrsonne. » répliqué-je avec un regard dédaigneux pour la préfète de Gryffondor. De quoi elle se mêlait, celle-là, à la fin ? Je n’avais pas le souvenir d’avoir eu la moindre interaction avec elle, et elle se la jouait défenseuse de la veuve et de l’orphelin sortie de nulle part. Est-ce que j’allais me mêler de ses affaires, moi ? Evidemment que non, je choisissais heureusement d’employer mon temps à des choses évidemment plus constructives. Qu’elle choisisse d’aider son amie l’handicapée de la baguette, c’était un fait, mais qu’elle se permette de s’adresser à moi aussi familièrement était tout bonnement scandaleux. J’interrogerais un peu plus tard Erin sur le rang social de ces deux-là… Je doute que cela vole très haut, et je pourrais en apprendre, des choses. Mais le professeur Lindberg finit par intervenir, aussi j’obtempère en retournant à on plan de travail sans discuter. « Comme vous le voulez, prrrofesseurrr. » laissé-je échapper entre mes dents. Et on s’étonnait que Poudlard ne soit qu’un temple du laxisme dégoulinant, que le niveau moyen côtoie le médiocre, et que le manque de sélection rende tout apprentissage quasiment impossible… Lorsque je croiserais Alexander, je ne manquerais pas de me plaindre du laisser-aller de ses collègues. Je retourne m’installer près de Phoenix, et murmure à son adresse, un oeil dirigé vers les deux préfètes. « Patience, elles rrrirrront moins lorrrsqu’elles occuperrront une place derrrièrrre le comptoirrr d’une épicerrrie. Ou peut-êtrrre nettoierrront-elles des cages à hiboux… ? Le choix est larrrge. » Dans l’optique où elles obtenaient leurs ASPICs, ce dont je me permettais de douter. En attendant, je me devais de prouver combien mon niveau était supérieur au leur, aussi je m’en hâte, baguette en main, bien dirigée vers ma montre. « Evanesco »

5 : C’est une réussite, la montre disparait instantanément.
4 : Semi-réussite, la montre devient quasi-transparente, donnant l’impression qu’elle a été frappée d’un sortilège de désillusion. J’imagine que c’est un bon progrès, mais cela ne me suffit pas.
1-2-3 : Rien de rien, ce doit être les mauvaises ondes transmises par les nés-moldus qui m’empêche de réussir. C'est forcément ça, oui.
6 : Il y a comme un problème, ma montre vient de partir en fumée…

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Le membre 'Finnbjörn K. Sørensen' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

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Cours de métamorphose

- maxwell — professeur lindberg -

What the hell is going on here

Bon bah pour l’histoire de faire disparaitre un objet, on repassera. Max lança le sort et une fumée verdâtre apparut. ET MERDE. Pourquoi avait-il toujours la poisse en sortilèges … C’était à se demander comment il avait réussi à obtenir un Effort Exceptionnel à sa buse dans cette matière l’année dernière … Le garçon regarda un peu autour de lui. Heureusement, il n’était pas le seul qui s’était planté sinon il aurait quand même eu la honte de sa vie … Cab était assis à côté de lui, et visiblement le garçon n’avait pas eu beaucoup de chances non plus. Pas de fumée de son côté, mais son objet n’avait pas bougé un poil. Echec pour le duo infernal donc. Max observait donc un peu autour de lui en attendant que son professeur n’intervienne. Pas loin de lui, Bonnie venait de projeter ses jumelles avec force sur l’un des pupitres. Max ne put s’empêcher de pouffer de rire devant le spectacle. Franchement, ils étaient tous des teu-bé des sortilèges ou quoi ? Comme s’ils étaient à nouveu en première année et qu’ils découvraient ce que ça voulait dire d’utiliser une baguette magique, non mais franchement … Ollie quand à lui n’était pas meilleur puisque son verre était en train de fondre. Félicia non plus n’avait pas réussi le sortilège … Attends une seconde, c’était pas censé être un sortilège hyper simple de deuxième ou troisième année ce truc là ? Ils ne pouvaient pas être tous nul quand même ?

– Laisse moi une chance de découvrir ça par moi-même, je t’assure que j’ai pas mal de ressources dans mon genre.

Balança le garçon à sa camarade @Prudence J. Anderson. En effet, juste avant de lancer son sortilège, Maxwell s’était risqué à un petit commentaire pour la jolie Gryffondor. Il ne la connaissait pas tant que ça pour être honnête. Elle partageait quelques cours avec lui, mais ils ne s’étaient jamais adressé la parole en dehors de ceux-ci. Le garçon avait peut-être pensé que c’était une bonne idée de la dragouiller pendant un cours, qui sait … D’ailleurs le garçon continua de la mater, histoire de voir comment elle se débrouillait. Visiblement pas mieux que lui puisque son sortilège ne donna strictement rien. Ce bouffon de Finn n’avait pas réussi non plus, et ça lui donnait un petit sourire mesquin.

– Bro, c’est pas possible que toute la classe se foire comme des débilos quand même.

Chuchota le jeune homme à son meilleur ami, en espérant que son professeur n’allait pas l’entendre. En même temps, il ne disait que la vérité … Rare était les élèves qui avaient réussi le sort pour le moment. Linberg demanda à deux meufs de la classe d’arrêter leur stupide querelle avant d’en mettre un peu plein la gueule à ce débile de Sorensen, chose qui fit pouffer de rire le poufsouffle. Quand c’était les autres et pas lui qui se faisait engueuler, forcément ça fait rire … Voyant le niveau pitoyable de sa classe, il décida de les encourager un peu en leur demandant de ne pas laisser tomber même après un échec.

*GNAGNAGNA bouffon, donne nous des conseils au lieu de nous dire de faire mieux …*

Ah il avait parlé trop vite, puisque le mec leur demanda de bien visualiser l’effet avant de prononcer la formule magique. Bon il fallait s’y remettre. Parce que Max n’avait pas envie d’être la risée de la classe en échouant une seconde fois. BON. On se motive allez, le garçon attrapa à nouveau sa baguette, et fit un peu de vide dans sa tête. Cette fois-ci, ça serait la bonne, il le sentait.

TEST : Réussite supplémentaire ayant réussi sa buse.
1-6 : semi réussite, le verre disparait à moitié laissant seulement le pied présent devant Max. Pas parfait, mais pas pourri non plus.
2-5 : Réussite parfaite. Victoire peu modeste, alors que le jeune se lève, les bras en l’air, célébrant sa réussite.
3-4 : Echec cuisant, rien n’a bougé, le verre est toujours entier sur la table, et Max est définitivement soulé de ce cours pourri.

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