Quatrièmes années ♣ Qui est donc l'oiseau moqueur ?

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LES OISEAUX
Isidore & les quatrièmes

Le rythme des journées était bien moins intense qu’aux écuries, mais Isidore avait gardé son habitude de se lever tôt. Le cours qu’il devait donner aujourd’hui demandait un peu de préparation, et le professeur Greengrass serait absent toute la journée, ce qui lui laissait champ libre. Rassembler les quatorze oiseaux exotiques qu’il laissait d’ordinaire voler en liberté dans un périmètre de sécurité de la forêt lui prit plus de temps que prévu… Si bien qu’il dut utiliser son balai pour récupérer les cinq restants, n’étant pas parvenu à les appâter avec le signal habituel, ou un peu de nourriture. Une fois qu’il parvint à mettre la main sur tout ce beau monde, il les plaça dans la grande volière en forme de dôme qu’il avait aménagée pour les cours. Cette dernière, qui faisait un peu plus de deux mètres de haut, leur laisser suffisamment d’espace pour voler à leur aise. Jetant quelques vers à travers la grille argentée sur lesquels ils se précipitèrent aussitôt, il attrapa ensuite sa baguette pour faire léviter quelques bancs, qu’il disposa en arc de cercle tout autour de la volière. Il y aurait suffisamment de place pour tout ce petit groupe… Les premiers ne tardèrent d’ailleurs pas à arriver, et à s’asseoir en ne cessant que partiellement leurs bavardages. « Bonjour à tous ! Je suis pas fan des parties bla-bla, alors on va faire court. » annonça-t-il en tapant dans ses mains, circulant parmi le demi-cercle d’élèves, dont la plupart était déjà plus concentrée à écouter le hululement enthousiaste des volatiles. « Je vais faire passer parmi vous une bourse en cuir qui contient plusieurs figurines animées. Chacune d’entre elle correspond à un type d’oiseau, et je vais demander à chacun de piocher l’un d’entre eux. Jusqu’ici c’est assez abordable, il me semble, même pour les plus mous du bul… pour ceux qui ne sont pas bien réveillés ! » se rattrapa-t-il tandis qu’il sortait de sa malle la lourde sacoche abîmée, qu’il fit transiter de mains en mains. Lorsqu'ils sortaient leur figurine, ils pouvaient voir leur modèle réduit d'oiseau prendre soudainement vie, hululer et battre des ailes : les détails étaient suffisamment fidèles pour que l'on puisse reconnaître de quelle espèce il s'agissait !

C’était moins stressant de leur confier de faux animaux que des vrais, ça c’était une certitude… Il jugerait selon le bon déroulé du cours s’il pouvait mettre entre les mains de ces quatrièmes années de véritables oiseaux, ou s’il valait mieux les laisser jouer avec des figurines. La plupart des volatiles étaient de constitution fragile, capricieux, parfois même susceptibles… les laisser à une horde de marmots ingérables revenait à condamner leur espèce, alors autant y aller doucement. « C’est bon pour tout le monde ? » demanda-t-il, interrogeant les élèves du regard, attendant que le reste de la bourse soit complètement vidé. « Bien, maintenant chacun va pouvoir nous dire ce qu’il a pioché. Comme je ne doute pas que "Vie et Habitat des animaux fantastiques" soit votre bouquin préféré et que vous l’ayez tous dans votre table de chevet, personne n’a de souci à se faire, mmh ? » Mais bien sûr, comme s’il avait affaire à une classe de lecteurs avides. Isidore n’était pas du genre à juger avant d’avoir lui-même fait l’expérience de ses interlocuteurs, il promouvait le fait que l’on donne une chance à chacun. Mais les quatrièmes années, dont tout le monde s’accordait à dire qu’ils étaient invivables, la méritaient-ils ? Certes, il avait beaucoup d’affection pour la petite Joanne Griffith - notamment depuis les épreuves qu’elle avait traversées sous Blackman -, mais il doutait fortement que sa curiosité soit contagieuse parmi ces adolescents qui avaient sans doute déjà envie de retourner dormir. « Et tant qu’on y est, citez-moi deux caractéristiques propres à votre oiseau, on est pas juste au jeu des devinettes ici. » Allez, vengeance en propre et due forme. Il avait bien du bouffer de la théorie toutes ces années, maintenant c’était leur tour ! Mais s’ils se tenaient bien, la suite du cours, et surtout, la partie pratique, promettaient d’être intéressantes, alors ça valait le coup de les stimuler un peu. « Allez, on n’a pas la matinée, qui se lance ? » lança-t-il avant de jeter un nouveau ver en pâture aux oiseaux dans la volière.

HJ : Utilisation du hasard nécessaire : (1 lancer pour déterminer la nature de votre oiseau)

En tirant le 1, vous tombez sur un oiseau bleu foncé tacheté, pas plus gros qu’une bille.
En tirant le 2, vous tombez sur un petit oiseau doré sphérique, aux yeux rouge rubis avec un long bec fin et luisant.
En tirant le 3, vous tombez sur une petite boule de plumes d’un rose éclatant qui ressemble un peu à une peluche.
En tirant le 4, vous tombez sur un rapace nocturne avec des aigrettes sur la tête, au bec fin, bien connu et reconnaissable.
En tirant le 5, vous tombez sur un oiseau rouge vif majestueux, à la queue et aux serres dorées.
En tirant le 6, vous tombez sur un oiseau aux longues plumes blanches doté de quatre paires d’ailes, d’une queue fourchue, et aux yeux lumineux.

Si votre numéro a déjà été pioché par un autre élève, vous tirez automatiquement le suivant. Bonne chance !

FRIMELDA

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Le cour de soin aux créatures magiques est un cours que j'apprécie bien à la base… Et puis il y a eu cette histoire avec Armstrong et il n'a plus eu la même saveur. Je crois qu'on aurait pu me sortir un dragon que je serai restée d'un enthousiasme modéré. Mais le professeur est parti et son remplaçant n'est pas désagréable. De toute façon, si j'ai bien compris ce n'est pas lui qui nous fera cours aujourd'hui pour autant. C'est Poudlard quoi. Sur le chemin vers les enclos, je demande à Jade ce qu'elle en pense : "Du coup, si j'ai bien compris, c'est pas Green grass qui fait le cours mais son assistant aujourd'hui ? Sérieux, les profs ont des assistants maintenant ? Ils ont pas l'air débordés pourtant !". Je devrais demander un assistant pour mes devoirs. Après tout, je suis pas payée pour ! Dans tous les cas, je vais éviter de faire des vagues. Entre nouvel an qui m'a valu un bon mal de crâne et la suspicion de mes vieux, et le fiasco du bal de Noël, c'est le moment de ne pas perdre de points auprès des uns, et de rester une élève lambda auprès des autres.

Lorsque nous arrivons sur place, nous découvrons une volière… Bon pas de dragons, mais visiblement, il y a aussi des ailes, quelle intuition Miss Reid. Et il y a l'assistant. Qui a l'air super jeune. Jeune et pas inconnu… Je demande discrètement à Jade et Joanne "mais il était pas dans une des équipes de quidditch ?"

En tout cas, il a déjà oublié que le meilleur moment du cours c'est de papoter avec les copines, parce qu'il ne nous laisse pas vraiment le temps de nous éterniser sur la question… Je Pouffe légèrement, il vient de nous traiter de mou du bulbe là ? Ça a le mérite de pas s'encombrer de chichi. J'aime bien. Bon j'espère juste tomber sur la bonne pioche* du coup. Parce que j'ai pas de livre de chevet. Je ressors ma main de la bourse, tenant un… Oiseau-tonnerre. Ouf. Un piaf à 8 ailes, ça court pas les nuages.

C'est le moment de faire preuve de vivacité d'esprit… et puis, ça passe plus vite quand on participe alors je me lance, au moins ce sera fait :" j'ai pioché un Oiseau-tonnerre, il est facile à reconnaître parce qu'il a huit ailes ! Il porte ce nom parce qu'il agit sur la météo : il peut produire des nuages et de la foudre, son humeur peut aussi avoir de l'influence… " Je jette un regard curieux vers la volière… On va en voir un ?

6 : voir test du dé.

SACM #1 : les oiseaux

ft. Cameron Brown & sa classe

Quand le professeur Greengrass avait présenté rapidement son assistant au début du premier cours de leur rentrée, Cameron avait eu comme un bug, son regard clair et suspicieux posé sur le nouvel arrivant sans parvenir à l’en détacher. Son visage ne lui disait pas grand chose mais il était convaincu d’avoir entendu son nom quelque part… et pire encore de savoir où. Il y avait des choses qu’on oubliait pas, qu’importe si les souvenirs étaient enfouis si profondément qu’on pensait n’avoir rien retenu… À peine la fin de la leçon avait-elle sonné qu’il avait foncé jusqu’au sixième étage, sans prendre la peine d’expliquer quoi que ce soit à sa soeur qui l’attendait dans le hall, et avait trainé un long moment entre les vitrines remplies de trophées en tout genre… jusqu’à tomber sur ce qu’il savait déjà : Isidore Vayne, assistant du professeur de soins aux créatures magiques, avait fait partie de ces élèves ayant risquer leur vie pour sauver la leur. Il revoyait sans mal des silhouettes sans visage monter sur une estrade et l’égrainage de noms inconnus qui rythmait cette rentrée douloureuse… Et parmi ces noms qu’il avait intégré sans le vouloir vraiment, il y avait eu celui-ci. Est-ce que cela changeait quelque chose à son existence, en soi ? Absolument pas. Mais il n’avait pu s’empêcher de se sentir soulagé, rien qu’un peu, à l’idée que quelques héros d’autrefois vivaient encore parmi eux aujourd’hui, d’autant plus maintenant que tout semblait sur le point de recommencer. …une fois de plus…

Un baiser plaqué sur la joue de Mallory en guise d’à tout à l’heure et quelques pas pressés au travers du parc plus tard, le Serdaigle rejoignait ses camarades autour d’une grande volière. Il adressa un sourire amical à Roxy tout en ignorant soigneusement les deux autres, fit la même avec Timéo la seconde suivante et se trouva silencieusement une place un peu à l’écart des gens. Il sortit ses affaires et soupira lamentablement. Bien sûr, ça n’était pas le pire cours du monde (c’était Histoire, enfin… avant… c’était sûrement DCFM maintenant), on pouvait prendre l’air et c’était bien plus agréable d’écouter des trucs chiants au beau milieu du parc que dans une salle fermée… Mais ça restait un cours… Et bien peu avaient la chance de trouver vraiment grâce à ses yeux. Le temps que tout le monde arrive, il se laissa aller à observer ce qu’il voyait dans la volière face à eux. Les hululements des oiseaux avaient un effet presque apaisant.

— Bonjour à tous ! Je suis pas fan des parties bla-bla, alors on va faire court. Je vais faire passer parmi vous une bourse en cuir qui contient plusieurs figurines animées. Chacune d’entre elle correspond à un type d’oiseau, et je vais demander à chacun de piocher l’un d’entre eux. Jusqu’ici c’est assez abordable, il me semble, même pour les plus mous du bul… pour ceux qui ne sont pas bien réveillés !

L’adolescent ne put s’empêcher de pouffer discrètement alors que leur professeur du jour se reprenait rapidement. Il fallait bien reconnaître que Vayne marquait des points ! Il avait l’air moins barbant que tout ceux qui se prenaient bien trop au sérieux et qu’on leur imposait depuis toujours. Son objectivité n’était peut-être pas parfaite, bien sûr, mais Cameron s’en fichait totalement. En attendant, la bourse passa de main en main, chacun piochant une petite figurine. Une seconde d’hésitation le prit avant qu’il ne glisse ses doigts dans la pochette. On était à Poudlard et, les preuves n’avaient de cesse de s’accumuler, on était jamais à l’abri de rien alors d’ici que l’un d’entre eux se retrouve avec un bout en moins pour avoir participé à un tirage au sort magique, il n’y avait pas des kilomètres. Mais non. La seule chose qui se passa fut celle qu’il attendait : un petit oiseau tout rond et tout doré prit vie dans la paume de sa main. Il dut prendre sur lui pour avoir l’air parfaitement habitué, comme s’il en voyait tous les matins, mais intérieurement, il avait l’impression d’être un gamin avec un nouveau jouet. C’était juste trop cool ! Est-ce qu’ils auraient le droit de les garder ? Probablement pas, leur enseignant en avait sûrement besoin pour d’autres cours, mais il aurait tellement aimé la montrer à sa soeur !

— C’est bon pour tout le monde ?

Il hocha machinalement la tête, les yeux fixés sur les petites ailes devenues presque invisibles tant leurs mouvements étaient rapides. C’était. Trop. Génial !

— Bien, maintenant chacun va pouvoir nous dire ce qu’il a pioché. Comme je ne doute pas que « Vie et Habitat des animaux fantastiques » soit votre bouquin préféré et que vous l’ayez tous dans votre table de chevet, personne n’a de souci à se faire, mmh ?

Un frisson désagréable lui courut dans le dos alors qu’il reportait péniblement son attention sur leur professeur. Ça lui rappelait Alexis et les sombrals… C’était sûrement la seule fois où il avait ouvert son livre en dehors de cours. Et la seule fois où il avait regretté de ne pas l’avoir fait avant… Il n’avait toujours pas réussi à tirer au clair cette affaire et n’avait toujours pas abordé le sujet avec Mallory. Pour dire quoi ? « Est-ce que t’es sûre que Maman est vraiment morte ? » Ça n’avait aucun sens. Même si elle l’était pas, pas vraiment, ça changerait quoi ? Elle l’était pour eux, tout comme ils l’étaient probablement pour elle…

— Et tant qu’on y est, citez-moi deux caractéristiques propres à votre oiseau, on est pas juste au jeu des devinettes ici. Allez, on n’a pas la matinée, qui se lance ?

Et ce fut Roxy qui se lança la première. Il se tordit un peu le cou pour essayer de voir la figurine qu’elle avait entre les mains mais sans grand succès. Alors il se perdit dans l’observation minutieuse des oiseaux de la volière, essayant de retrouver les caractéristiques données par sa camarade.

— J'ai pioché un Oiseau-tonnerre, il est facile à reconnaître parce qu'il a huit ailes, expliqua-t-elle. Huit ailes… huit ailes… Il avait l’impression qu’il y avait un oiseau avec plus que deux ailes, au fond, mais il n’était pas convaincu pour autant que ça soit bien celui-ci et delà à dire s’il en avait huit… Il porte ce nom parce qu'il agit sur la météo : il peut produire des nuages et de la foudre, son humeur peut aussi avoir de l’influence…

Il essaya de noter brièvement quelques informations de la main qui ne tenait pas le petit oiseau mais son écriture déjà pas brillante en temps normal se révéla particulièrement catastrophe… Il abandonna vite et, face au silence qui s’était réinstallé, consentit à participer.

— Lui, c’est un vivet doré. Il vole grave vite. Genre on voit même pas ses ailes, là, en vrai ! Aujourd’hui il est protégé mais il a failli disparaître à cause d’la chasse et d’son utilisation dans les match d’Quidditch.

Il se retint presque instinctivement de faire le moindre rapprochement direct avec le vif d’or. Avec Joanne et Shepherd dans la classe, il pouvait être sûr à 100% qu’il y aurait une remarque désobligeante sur la défaite de Serdaigle au dernier match et l’échec de sa soeur face à Caldwell… En la fermant, il n’y avait sûrement plus que 99% de chance que ça arrive quand même… C’était toujours mieux que rien…

code by bat'phanie

2 : voir test du dé

DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines

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Le cours de Soins aux Créatures Magiques avait toujours fait partie de ses cours préférés et elle avait eu très hâte de pouvoir choisir cette option dès sa troisième année. En plus de ça, ses deux copines y assistaient aussi alors c’était parfait, sans compter que ça se passait dehors, alors quoi demander de mieux ? Elle attendait toujours de pouvoir étudier les dragons mais ce n’était toujours pas arrivé au programme.

Depuis la rentrée dernière, le professeur avait présenté son assistant et Jo l’avait immédiatement reconnu, ce qui l’avait mise dans un état d’excitation avancé. Elle n’avait malheureusement pas encore eu le temps d’aller le voir en dehors des cours, ce qui était extrêmement frustrant car elle avait cinquante millions de questions à lui poser. Qu’avait-il fait après être parti de Poudlard, comment avait-il réussi à trouver une place de pseudo-prof alors qu’il était encore très jeune, avait-il réussi à maîtriser sa nouvelle main ? Et bien plus encore.

Affublée de ses deux copines, la petite galloise arriva sur le lieu du cours et ouvrit de grands yeux émerveillés devant l’immense volière remplie d’oiseaux colorés et aux piaillements différents. Puis, devant la réflexion de Roxy, Joanne pouffa de rire et lui donna un coup d’épaule avant de lui répondre tout bas.

« Mais siiii c’est Izzi rappelle-toi ! Il a aidé les nés-moldus lors de la dernière bataille de l’année Blackman. Même qu’il a perdu sa main et que c’est moi qui l’ait retrouvée dans l’herbe avant de la donner à Mr Lennox. Maintenant il a une main bionique comme L’homme qui valait trois milliards ! »

Elle aurait pu en parler encore pendant au moins dix minutes mais Izzi débuta le cours et Joanne trépigna d’impatience jusqu’à avoir entre ses mains la petite bourse pour qu’elle puisse piocher son oiseau, ce qu’elle fit aussitôt. Elle extirpa une petite boule de plumes rose vif qu’elle regarda sous toutes les coutures d’un air totalement fasciné. Son oiseau était trop beau même s’il semblait faire la gueule et ne faisait pas de bruit. C’est ce dernier indice qui la mit sur la voie. Alors quand son tour de parler arriva, elle annonça presque sûre d’elle.

« Je crois que j’ai un Focifère ! Il piaille pas parce que... il vaut mieux. Son chant rend maboule si on l’écoute trop longtemps alors il faut lui lancer un sortilège de mutisme. Avec les mandragores ils font la paire... Bref. Ils font des oeufs décorés de motifs aussi éclatants que leur plumage. Ça doit être génial pour Pâques, pas besoin de les peindre ! Et du coup ses plumes sont chouettes pour les filles qui aiment le rose. Mais je crois qu’il existe en d’autres couleurs. » expliqua-t-elle en détachant enfin son regard de sa figurine pour se pencher vers Cameron à côté de qui elle s’était assise, curieuse de voir de plus près le fameux Vivet Doré, ancêtre du Vif d’Or. Elle aurait bien aimé le tirer au sort !

« Il est génial le tien aussi ! » lui dit-elle simplement, un sourire d’une oreille à l’autre.

3 : voir test du dé

Éviter de se voler dans les plumes.
Avec la participation de toute la promotion de 4ème année & un héros de guerre. Il parait. Mouais. •••

Hey, qu'est-ce que vous obtenez quand vous mélangez un esprit principalement scolaire, un besoin un peu obsessionnel d'être le meilleur en tout, et une matière essentiellement pratique qui exige une bonne grosse dose d'empathie et d'humilité ?

Ouais c'est un peu le bordel dans la tête de Blaze, on va pas se le cacher. C'est le bordel parce que les cours de soins sont les seuls où il a des difficultés. Alors pour ce qui est d'apprendre par cœur les listes de piafs, là il y a pas de soucis, reconnaitre les différents plumages d'hypogriffes ou expliquer la différence entre un niffleur Européen et un niffleur d'Afrique du Nord, jusque là ça va. Par contre, foutez-le en face d'une bestiole et c'est déjà un peu plus la panique. Tant qu'elle lui tient dans les bras, passe encore, mais si ça commence à dépasser le genoux ça devient vite plus compliqué. C'est pas qu'il a peur, c'est juste que ça lui met une pression de fou, ces trucs, c'est totalement imprévisible un animal, bien plus qu'un humain ! Et s'il ne veut pas de caresse ? Et s'il se fâche ? Et si on le regarde de travers sans le savoir ? Et si, et si... Il se passe plein de trucs dans la caboche de Blaze, et c'est bien l'une des rares situations où on peut le voir perdre un peu ses moyens.

Alors quoi ? Abandonner ? Changer d'option ? C'est mal connaitre le bougre, têtu comme une mule celui-là, dès qu'un truc lui résiste il faut qu'il rentre dedans les deux pieds en avant ! Et puis en plus, il avait un faible pour les animaux mignons...

C'est donc d'un pas décidé et confiant que notre gaillard s'était rendu à la volière, avec même dix minutes d'avance, histoire de choisir une bonne place avec une vue dégagée. Toujours prendre le temps d'observer, quand on ne sait pas trop à quoi s'attendre, c'était une règle d'or pour qui avait le complot facile. En plus, ça lui permet de voir un peu avec qui il va devoir faire équipe, cette année, pas sûr que tous ses camarades aient gardé l'option. D'une poignée de main, d'un salut ou d'une bise, il dit bonjour à tout le petit monde qui est en train d'arriver au compte-goutte. Un, deux, trois, quatre... oh et puis zut on va pas s'amuser à compter, la question la plus importante, à présent, c'est de savoir quand Green Grass va se décider à se pointer.

...

Hé là ! C'est qui déjà ce type ? Un froncement de sourcil plus tard et le temps de poser discrètement la question à son voisin, il a sa réponse. Apparement c'est l'assistant. Et apparement c'est aussi un héros de guerre. Enfin, un "héros". Il était dans le camp des derniers gagnants en date, quoi. Comment ça se fait que le jeune homme ne soit pas au courant qu'il y avait eu un changement ? C'est pourtant pas son genre de manquer une info, surtout sur le contenu d'un cours... espérons qu'il a pas révisé le mauvais chapitre. C'est toujours un cours sur les piafs, non ?

Bon vu qu'ils sont tous le cul posé dans la volière du parc, ma foi ça a l'air d'être ça. Ouf, on a frôlé la catastrophe. N'empêche, ça l'emmerde un peu, Blaze, cette histoire d’héroïsme et tout. Le problème avec les héros, c'est qu'ils ont cette sale manie de trop attirer l'attention sur eux, et ça, ça fait pas les affaires du jeune homme. Tant pis, il trouvera bien un autre moyen de se distraire, et s'il n'est pas trop poissard il y a même moyen que ce cours soit marrant. C'est toujours le risque avec le Soin aux créatures magiques, il y a quand même une chance sur deux de se retrouver à devoir nourrir des anguilles arboricoles à la spatule.

Tout le monde y va de son petit bavardage et Blaze observe tout ça avec assez peu d'intérêt, on va pas se le cacher. Lui, il préfère regarder les oiseaux. La vache il y en a combien ? Grognon, son matou, aurait adoré être ici, quoique pas pour les mêmes raisons. C'est vrai que la vue est quand même assez sympa, du coup maintenant il a plutôt envie d'aller explorer un peu la serre pour voir ce qui s'y cache. Mais bon, bon élève oblige, faut tenir le rôle, il reste sagement le cul vissé sur son banc, à attendre que le prof démarre sa présentation. Et d'emblée, ça commence mal.

Pas de blabla, ça veut dire pas de théorie. Merde. Comment on est censé réviser correctement des cours pratiques ? C'est limite de l'anti-jeu, ça. En plus l'autre a l'air de les prendre un peu pour des crétins avec son petit ton supérieur là. Bien sûr qu'on l'a lu ton foutu bouquin, pas la peine de te la jouer père-la-morale. Allez Blaze, sourit un coup et fait mine de t'intéresser. Si ce mec joue trop au con, quelqu'un pourrait malheureusement oublier de refermer la porte de la volière un de ces quatre. Ce serait dommage, mais bon, les accidents, ça arrive.

Déjà, une bourse circulait et le jeune homme observait à présent d'un oeil amusé ses camarades découvrir un à un leur oiseau miniature. Ça, c'était plutôt marrant, fallait bien l'avouer. Avec un peu de chance il tomberait sur un phœnix ? Ces bestioles là étaient fascinantes et Blaze s'était toujours demandé ce qui se passerait si on en fichait une dans l'eau. La tête dans ses questions, finalement la bourse était arrivée jusqu'à lui.

- Merci.

Bon, voyons voir ce que le destin lui avait réservé....

Ok, c'était une blague ou quoi ? Pourquoi tous les autres avaient des bestioles super et lui se tapait un vieux hiboux...? La déception était lisible sur son visage. Dire qu'il avait réussi à se motiver sincèrement, "ouais, ça va être marrant, t'inquiète, il y a des créatures étranges et surprenantes !". Connerie, oui. Des chouettes, on en voyait tous les jours. Il y en avait même une qui avait déjà chié dans son verre une fois, comme ça en passant, un jour de courrier. De toute façon, lui il préférait les chats.

Il lança un regard noir à la bestiole avant de soupirer.

- Ouais bon, c'est une chouette quoi.

Il passa la bourse à son voisin, fixant toujours la bestiole d'un air abattu. Elle était même pas jolie, en plus, à moins que...

- A moins que... A moins que ce soit un Kelpy, qui est un animal métamorphe, carnivore et aquatique, qui en avait peut-être marre de barboter dans son lac et qui s'est dit que prendre la forme d'un oiseau pour aller voler un peu c'était quand même plus fun.

Hop, facile, les voila leurs deux caractéristiques ! Il en avait même filé trois pour le même prix, si avec ça le prof était pas satisfait... Ah, ça leur en bouchait un coin, là, non ? Au moins les Kelpy, ça faisait peur, mais c'était déjà plus marrant.

:copyright:️ 2981 12289 0

Résultat du dé : 3+1 = 4 (les maths c'est utile dans la vie)

Le membre 'Blaze H. Mansfield' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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LES OISEAUX
Isidore & les quatrièmes

Cette classe avait beau avoir mauvaise réputation, toujours était-il que les élèves étaient participatifs, et ne restaient pas en retrait pendant qu’il procédait aux explications. Rien que ça, c’était déjà une petite victoire… ! Isidore écouta bien attentivement chacun se livrer à un petit descriptif personnalisé. L’exercice de reconnaissance d’après les figurines semblait faire mouche, et il n’espérait pas davantage. « Pas mal Miss Reid, plus précisément ce sont les battements de ses ailes qui font secréter à tout son corps de la vapeur d'eau qui s'agglutine ensuite aux nuages de pluie. Il est également doué d’une immense sensibilité, et peut ressentir toute approche de danger d’origine surnaturelle ! » Evidemment, sortir de sa volière un bel oiseau-tonnerre aurait été du plus bel effet, mais à moins de posséder une cage de dizaines de mètres de diamètre, il ne fallait pas y compter. Néanmoins, l’idée de faire approcher un tel spécimen à ses élèves était en discussion, dans un avenir prochain ce serait davantage réalisable. Isidore appréciait grandement la grâce de ces oiseaux, mais il savait à l’avance qu’il lui faudrait batailler un bon moment avec le ministère pour obtenir les autorisations nécessaires… Il se tourna ensuite vers l’adolescent enjoué qui avait lui aussi trouvé son oiseau. « Je crois qu’on a un joueur de Quidditch parmi nous ! Monsieur Brown a tout juste, il vole "grave vite". » reprit Isidore en souriant et en annotant le nom de l’oiseau dans les airs en lettres luminescantes. « C’est en effet une espèce qui a été en voie de disparition, raison qui pousse à renforcer sa protection face aux braconniers ou attrapeurs un peu trop agressifs. 5 points pour Serdaigle. » Quand il pensait qu’à peine deux ou trois années plus tôt il se trouvait à la place de ces élèves, il ressentit un léger amusement : peut-être que le professeur Greengrass ne serait pas en accord avec sa pédagogie, mais il trouvait important de surtout récompenser la curiosité chez ses élèves, et de créer des liens interdisciplinaires. Or, le Quidditch, ça ça lui parlait !

Et en parlant de Quidditch, la petite Joanne, qu’il connaissait bien comme étant notamment une excellente attrapeuse qui leur avait donné bien du fil à retordre, fournit une réponse à la hauteur. Souriant, Isidore nota le nom de l’oiseau en lettres lumineuses dans les airs. « Fantastique, miss Griffith ! Réponse très détaillée, pas question d’en avoir un chez soi si vous n’avez pas obtenu un permis, seul les spécialistes ont le droit d’en posséder un légalement. Il y a bel et bien d’autres couleurs, même si le rose fuschia est le plus courant ! J’accorde 5 points à Gryffondor pour votre bel enthousiasme. » Evidemment, sur six oiseaux, il n’avait pas choisi que les plus improbables et les plus incroyables… La chouette fut également désignée par un élève de Serdaigle qui semblait bien quelque peu amer envers sa figurine. « Navré de vous décevoir Mr. Mansfield, j’imagine que vous auriez préféré un oiseau-tonnerre. Mais au vu de l’utilisation courante et commune de ces "oiseaux-facteurs", connaître quelques informations à leur sujet ne peut pas faire de mal. La plupart des gens croient la plupart du temps bien faire en les gavant de miamhiboux, alors qu’il ne suffit que de quatre par jour, à couper en très petits morceaux pour éviter qu’ils ne s’étouffent. Engraisser votre chouette ne la rend pas en bonne santé, croyez-moi ! » Une fois l’exercice terminé, Isidore ne ramassa pas les figurines, les laissant à leurs nouveaux propriétaires, sait-on jamais qu’ils souhaitaient les garder. Il était temps de passer à la partie pratique, aussi il déverrouilla d’un coup de baguette la porte de la volière. Empêchant un jobarbille de s’échapper grâce à sa main argentée, il sortit précautionneusement un oiseau très rose correspondant à la description de Joanne, et referma soigneusement la porte, ignorant le piaillement des autres oiseaux. « Voilà un authentique Focifère ; en début de mois, la législation impose effectivement un sortilège de mutisme pour empêcher celui qui l’écoute de devenir fou. » Il caressa délicatement les plumes de son col, avant de le déposer sur un petit perchoir : c’était un oiseau très discipliné, il saurait se tenir… du moins, jusqu’à ce qu’il commence à chanter. « Y a-t-il un volontaire pour le lui appliquer ? Et le récompenser avec de la nourriture ensuite, nécessairement. » ajouta Isidore en sortant en sachet de graines volumineux. Ce n’était pas un exercice facile, mais il se tenait en retrait pour veiller au bon déroulé… à la moindre note que laisserait échapper le Focifère pour l’instant silencieux, il lui faudrait s’y coller lui-même.

Hors-jeu : Adaptez le sortilège en fonction des aptitudes de votre personnage, mais mettez 1 chance d’échec critique où l’oiseau commence doucement à chanter. What a Face

Les élèves qui n'ont pas encore participé peuvent bien évidemment nous rejoindre en cours de route !

FRIMELDA

Éviter de se voler dans les plumes.
Avec la participation de toute la promotion de 4ème année & un héros de guerre. Il parait. Mouais. •••

Le bras de Blaze avait bondit comme un ressort - et comme par réflexe - à la demande de volontaire. Si décidément cet enseignement ne lui plaisait qu'à moitié, le garçon n'en avait tiré qu'une volonté toujours plus solide d'y faire ses preuves. Tout ce qui pouvait lui résister, ce qu'il ne parvenait pas à comprendre, à cerner, l'agaçait au plus haut point, à commencer par ces bestioles totalement imprévisibles. Alors s'il avait l'occasion de pouvoir s'entrainer un peu sur l'une d'elle, autant ne pas la gâcher. Et puis, un oiseau qui rend fou... plutôt cool, non ? Blaze n'est pas complètement inconséquent au point de vouloir l'entendre chanter, mais aller ! Disons qu'il est curieux. Comme les sirènes, des créatures déjà beaucoup plus intéressantes à ses yeux, les pouvoirs de cette toute petite boule de plumes roses ont de quoi intriguer et le jeune homme est curieux de pouvoir s'y confronter. De toute façon, il est certain de ne pas devenir fou, lui.

Après avoir reçu l'autorisation de Vayne, le voila donc qui sort sa baguette et récupère les sachet de graine, prêt à en offrir quelques unes au piaf si celui-ci se comporte bien. Il prend quand même le temps de fixer le Focifère dans les yeux avec attention. Son plumage, son regard ont quelque chose d'hypnotisant, d'assez... humain, finalement... Mais plus que ce genre de considérations, Blaze veut surtout s'assurer que la créature ne compte pas lui sauter au visage au moindre geste brusque, ou quelque chose comme ça. Si elle pouvait simplement éviter de prendre des initiatives, ce serait génial en fait. C'est ça qui est agaçant avec les bestioles magiques, on ne sait jamais à quoi s'attendre... Allez sois mignonne, laisse-toi faire. Après avoir pris une inspiration pour se concentrer, il réalise finalement le geste du sortilège de mutisme, en l'accompagnant de sa formule.

- Mutismus.

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1 ; 3 ; 5 : le sort réussi sans heurts et l'oiseau reste muet.
2 ; 4 : Blaze n'a visiblement pas assez bien adapté son sortilège aux dimensions du Focifère...
➤ 6 : oups... est-ce qu'il vient de lâcher une note, là ?
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Le sortilège s'échappe de la baguette de Blaze et comme c'est l'habitude de son propriétaire, il ne peut pas s'empêcher de faire de jolies couleurs. Manque de bol, ça n'a pas tant l'air de plaire que ça au petit oiseau qui s'agite soudain sur son perchoire. C'est bon ? Il est muet là ? Pas certain, non.

Soudain, c'est avec stupeur que Blaze ne peut que contempler le volatile ouvrir son bec pour laisser s'échapper un chant étrange, particulièrement doux à l'oreille. Une forme de tétanie semble s'être abbatue l'espace d'une seconde sur le groupe, comme des lapins pris dans les phares d'une voiture, à la fois subjugués et incapables de réagir. Mais en fait, non, ce n'est pas de la peur qui les gagne soudain, le chant une des plus belle chose que Blaze ait jamais entendu, le genre de mélodie qui vous donne envie de vous allonger dans l'herbe, au soleil, et de rêvasser toute la journée, ou toute la vie, pourquoi pas ?

Totalement enchanté, le jeune homme se tourne vers Vayne, et ravi, lui dit avec un large sourire et la plus grande sincérité du monde :

- Mais il est génial cet oiseau !

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LES OISEAUX
Isidore & les quatrièmes

Bon, ce n’était peut-être pas un exercice très protocolaire, et le professeur Greengrass n’approuverait pas forcément de confronter directement des élèves de quatrième année avec un Focifère sans cache-oreilles… Mais les méthodes d’Isidore étaient, pour ainsi dire, légèrement plus spontanées. Après tout, il avait sa baguette en main, et avait acquis certains réflexes au contact de ces oiseaux ! Il ne laisserait donc pas un étudiant souffrir trop longtemps de l’état de confusion dans lequel plongeait cet oiseau aux plumes de couleurs vives. Alors que le reste de la classe semblait se murer dans le silence, comme s’ils étaient trop timides pour se prêter à un tel exercice, ce fut finalement le jeune Blaze qui s’avança pour effectuer une première tentative. Lui accordant un sourire encourageant, soucieux de la performance de ce dernier, Isidore se plaça très légèrement en retrait, face au duo formé par le Serdaigle et le Focifère. Malheureusement, une note retentit finalement avant que l’adolescent n’ait eu le temps de réussir son sortilège… Dégainant sa propre baguette, Isidore la pointa sans l’ombre d’une hésitation vers l’oiseau. « Mutismus. Petit incident technique ! » déclara-t-il, à l’adresse de la classe, espérant qu’il n’y avait pas eu de vent de panique en entendant les paroles confuses du jeune Blaze. Ce n’était qu’un état provisoire, mais il ne valait mieux pas être soumis à une écoute prolongée. Le hululement de l’oiseau était peut-être supportable quelques minutes pour les plus aguerris, mais après un temps d’écoute trop important, on devenait littéralement fou, comme l’avait précisé la petite Griffith. Se tournant ensuite vers l’adolescent, Isidore le désigna de l’extrémité de sa baguette. « Revigor » Une simple incantation de remise en forme, mais ça devrait suffire à le remettre sur pieds. « Vous vous sentez mieux, monsieur Mansfield ? Vous risquez d’être un peu sonné pendant quelques minutes, mais c’est un état temporaire. C’était courageux d’essayer ! Et si vous n’êtes pas rancunier, vous pouvez lui offrir quelques graines. » proposa Isidore en lui tendant le sachet de graines, tentant de sonder son regard pour vérifier qu’il était bien sorti de son état de confusion. Quant aux autres, il espéraient qu’ils n’avaient pas pris trop peur, et qu’ils seraient toujours capables d’approcher un Focifère sans paniquer ! « Maintenant, la partie la moins fun, vous avez vingt minutes pour rendre un travail écrit sur cette thématique : quels installations mettriez-vous en place pour accueillir un Focifère chez vous ? Plus que dix-neuf, le temps file ! » annonça-t-il en frappant dans ses mains, attendant qu’ils sortent un morceau de parchemin pour le remplir. Il mit ce précieux temps à profit pour remplir la mangeoire de la volière, pour isoler le vivet doré des autres oiseaux qui se montraient un peu trop belliqueux avec lui, et lorsque le décompte fut terminé, il siffla entre ses doigts. « Ceux qui ont terminé peuvent commencer à prendre leurs affaires, je ramasse ! Bonne fin de journée à tous ! » lança-t-il en saluant les premiers à partir, et en sommant les derniers de se dépêcher un peu.

Hors-jeu : C'est la fin du cours, mais si vous souhaitez ajouter une dernière réponse pour remettre le devoir, c'est des points en plus ! Very Happy

FRIMELDA

Éviter de se voler dans les plumes.
Avec la participation de toute la promotion de 4ème année & un héros de guerre. Il parait. Mouais. •••

Pendant quelques secondes qui, en vérité, lui avaient semblé durer beaucoup plus longtemps, Blaze s'était un peu senti chavirer. Son esprit semblait très léger, chaque pensée suffisait à l'envoyer ailleurs, comme s'il n'avait plus de véritable attache, plus aucun contrôle sur le flot de ses rêverie. Aussi n'entendit-il le son du revigor que de loin, se demanda qui était cet Igor et... secoua la tête, un peu sonné.

- Non mais what the f...

Bon, s'il avait retrouvé assez de clarté d'esprit pour éviter de jurer devant son prof, c'est qu'il n'y avait rien de torp grave. Il fixa un instant Isidore avec des yeux ronds, cilla deux ou trois fois puis se gratta les cheveux, prenant la question de savoir s'il allait bien au sérieux.

- Ba, ouais, je crois.

Il avait encore un peu de mal à faire du tri dans ses pensées et contempla un peu bêtement que graines que lui tendait à présent l'enseignant, les récupéra sans dire un mot puis se tourna vers l'oiseau, désormais muet.

- C'est une vraie sirène celui-là, il ouvre la bouche et tout le monde pète un câble.

Mais en effet, Blaze n'était pas quelqu'un de rancunier. D'ailleurs cette expérience étrange n'était pas pour lui déplaire, finalement, maintenant que tout danger était passé et qu'il avait pleinement retrouvé possession de ses moyens. Avec un petit sourire, il s'approcha de la bestiole, une poignée de graines dans le creux de la main, gardant tout de même un œil sur son bec et son autre main au niveau de son oreille, prêt à se la boucher en cas d'urgence. Puis, quand l'oiseau eut finit de béqueter, le jeune homme se détourna et récupéra son sac sans tarder, en extirpa une feuille de parchemin, un flacon d'encre et une plume, avant de trouver un endroit à peu près confortable pour s'installer.

C'était plus un exercice d'imagination que véritablement un travail de mémoire, après tout ils n'avaient jamais vu la théorie autour du focifère, mais Blaze essaya de se souvenir des quelques lignes qu'il avait pu lire dans le bouquin. Il se souvenait plus de l'idée générale que de la réglementation officielle, mais au moins y avait-il manière à broder, et en un quart d'heure il aurait du mal à faire des miracles, de toute façon.

Blaze H. Mansfield, 4ème année, Serdaige

Il est possible d'enchanter une cage avec un sortilège d'assurdiato pour qu'il brouille les sons qui s'en échappent, mais le risque est d'entendre la mélodie malgré tout. A mon avis, le mieux serait encore d'ensorceler une horloge pour qu'elle vous harcèle un ou deux jours avant la fin du mois pour rappeler de renouveler le sortilège de mutismus.

Moi je ferai un truc plus malin, avec le sortilège de Fidelitas je transformerai les notes du focifère en secret et j'en serai le gardien, donc il ne pourra pas chanter tant que je n'aurai pas trahis le secret, or comme je suis mauvais chanteur, ça ne risque pas d'arriver.

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