Poudlard de nos jours,

J'écris sur mon journal mon histoire, assise au pied d'un arbre dans le parc je laisse aller mon stylo les pensées juste guidées par les oiseaux qui chantonnent, une tâche d'encre comme simple premier mot avant de commencer à écrire :

« Je suis une enfant comme les autres, enfin, presque. Forcément naître dans une famille d'aristocrates anglais avec comme père un homme notaire et comme mère une femme simple, trop, probablement au goût de certains qui n'a fait rien d'autre dans sa vie que de s'occuper de moi et de mon frère n'est pas très original. C'est peut être la seule chose de bien à mettre à son actif au final à cette femme. Pourtant je n'avais guère besoin d'une personne pour m'occuper. Toute petite j'ai commencé à babiller, des mots qui ne voulaient rien dire qui arrachaient parfois des sourires sur les visages de mes parents, mais je suis ainsi que voulez-vous. Puis, j'ai commencé à m'aventurer là où il ne fallait pas. Très rapidement, mes parents ont du mettre des barrières pour éviter que je ne me fasse mal  « cette gamine va se tordre le cou un jour ».

Casse cou oui voilà c'est ainsi que l'on me définissait quand j'étais petite mais ai-je vraiment changé ? Non pas vraiment je crois au final, malheureusement pour les autres ou moi ? Qui est le plus malheureux de ce que je suis au final ? Pas moi en tout cas je ne serai jamais honteuse de ma personne, je suis bien trop rêveuse pour cela. En effet, pour moi tout est normal dans ma vie, si si je vous assure ! Je ne vois vraiment pas le problème ! La preuve je vais continuer à vous écrire et vous conter mon histoire... cette aventure de la vie où je rêve, je parle sans discontinuer, toujours et encore.

« Les premiers mots, construits sont sortis de ma bouche, rapidement, trop au goût de certains. Je ne les ai pas appris à l'école, oh non loin de vous cette idée aussi saugrenue soit-elle ; pour ma part j'ai appris à lire et à écrire avec un percepteur en compagnie de mes cousins. Elève studieuse, je ne cessais de lever la main, me dandinant sur mon siège, grondant et adressant un regard noir si l'homme venait à interroger mon frère ou tout autre enfant présent dans la pièce. Par contre j'ai la fâcheuse tendance, malgré un sérieux de tous les instants, à être tête en l'air et à rêver. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où la main levée espérant être interrogée mon esprit s'est trouvé attiré par un bruit dehors. Ainsi, les yeux dérivant je me retrouvais telle une ahurie à rester ainsi le bras tendu... la conséquence est forcément immédiate un empourprement jusqu'aux oreilles me faisant passer en ridicule, une fois de plus envers mes cousins et mon frère »

Je lève mon stylo, un oiseau se rapproche de moi et je me mets à quatre pattes pour m'en rapprocher ; « toi aussi tu veux raconter ton histoire ? Allez viens petit oiseau » je n'ai que faire de quelques sourires qui me sont adressés par les camarades présents à cet instant dans le parc. Prenant un peu de pain que j'ai toujours dans mon sac je lui jette quelques miettes « tiens manges fais toi plaisir ». Revenant contre l'arbre je m'empare à nouveau de mon stylo et poursuis l'écriture... où donc en étais-je ? Ah oui le ridicule ne tue pas mais il rend plus fort :

« J'ai développé une petite rancune à force de les entendre rire. Mais au fond de moi-même, je le sais, ils verront quand ils auront besoin de moi je saurai leur rendre la pareille. Et c'est justement là que le bas blesse. Ma rancune contraste avec ma gentillesse et ma crédulité profonde qui fait qu'un seul mot de leur part, une gentillesse et une supplication me fait aussitôt basculer dans une aide spontanée. Me seront-ils redevables un jour seulement de tout ce que j'ai pu faire pour eux ? Dieu seul le sait et encore je ne suis même pas sûre que lui-même là haut ait prévu cela dans ses tablettes. »

Je suis trop gentille, trop généreuse et cela me perdra tôt ou tard ; mais la famille est simplement tout pour moi alors je ne regrette rien ; ils profitent tous amis, famille de ma crédulité et de ma spontanéité mais personnellement lorsque je m'endors le soir, je le fais avec l'espoir que tout ce que j'ai pu faire ou dire pour les aider portera un jour ses fruits. Mais... oui il faut que je l'écrive ça

« Je suis une boudeuse née mais l'on ne m'empêche pas de parler sans arrêt. Je suis un flot de paroles discontinu au point d'agacer en grandissant bon nombre de personnes qui m'entourent. Je ne m'en rends pas compte car je suis simplement dans mon monde et ce n'est pas un drame d'avoir la parlotte ? J'entends mes cousins lors des repas familiaux du dimanche dire que je semble un peu décalée, si cela leur plaît autant ne pas les couper et poursuivre de la sorte. De toute manière ils ne m'empêcheront pas d'être ce que je suis simplement. J'ai tellement été habituée à être toute seule, à parler aux arbres et à la nature en elle-même que bon quand je suis avec les autres je continue, c'est ma nature ».

Un bruit me fait hausser un sourcil, je contourne l'arbre tiens donc du Quidditch ; ah non ça c'est pas pour moi je suis bien trop maladroite pour cela déjà que... mince c'est plus simple au lieu de le penser autant l'écrire. Mon journal ne va pas être assez gros si je continue à écrire mais c'est ainsi sinon je ne vais pas réussir à me souvenir de tout cela... c'est la faute de Milo aussi il m'a dit en avoir assez de m'entendre parler sans arrêt donc à la place j'écris et peut-être que l'on sortira mes mémoires un jour.. oui tiens c'est un beau projet cela

« mes pouvoirs ; c'est bien ce qu'il me semblait que des choses étranges se produisaient autour de moi depuis quelques temps ; c'est comme chez mes cousins il se passait des événements pour le moins étranges. Mes parents m'ont toujours dit qu'ils étaient sorciers alors je les ai crus mais de là à comprendre que ce vase qui bougeait à côté de moi alors que je ne le touchais même pas était de mon fait il y a un monde voire un fossé. Mais plus loin que les vases ce sont les stylos qui arrivaient dans ma main avant même que je m'en empare ; incrédule je restais bouche bée ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait. Crédule, une fois de trop. C'est ma mère qui s'est rapprochée de moi à cet instant pour me dire que simplement les pouvoirs se manifestaient à l'aube de ma 9ème année... un petit peu tard pour certains mais moi je n'étais simplement pas pressée, les choses arrivent quand il le faut au moment où on s'y attend le moins non ?  »

Et voilà une tâche de plus sur le cahier alors que je mordille mon stylo « flûte » et l'oiseau qui commence à marcher sur les pages ouvertes et marquant de son empreinte les feuilles tout juste griffonnées. Je me mets à plat ventre prenant la tête dans mes mains pour observer le manège et je me rappelle alors de cette scène. Prenant une feuille volante je poursuis

« Une fois les pouvoirs nés je savais que j'irais à Poudlard ; en compagnie de Milo, mon frère et tous les autres ; j'allais rejoindre cette école de sorciers connue de nous tous. J'angoissais un peu ce qui contraste un peu avec mon envie de tout apprendre. Je me suis rendue sur le chemin de Traverse pour récupérer ma baguette. Je cours partout, agaçant bien des personnes présentes sur les lieux en cet instant. Je ne fais que parler « maman, papa regardez je veux un boursouflet » un caprice, une envie les yeux brillants je les implore du regard. Le non de mon père brutal contraste avec la douceur de ma mère qui attrape son mari par la manche. Bien déterminée à ne pas s'écraser face à cet homme, pour une fois, elle le prend entre quatre yeux pour revenir après un temps relativement court auprès de moi « tout ce que tu veux ma chérie ». Oui c'est ainsi que se sont terminées mes courses sur le chemin de Traverse, le boursouflet, la baguette j'avais tout.. il me restait plus que cette rentrée, ce jour sur la voie 9 ¾ où j'ai vu un envol de pigeons... comme une enfant folle de joie je me mets à courir après eux sous les regards fatigués de Milo et des autres... mais je m'en contrefiche je suis ainsi, qu'ils le veuillent ou non, naturelle jusqu'au bout des ongles et des mèches ».

Fermant le cahier je rêvasse un instant, et me mets à réfléchir à mon avenir, doucement, chantonnant, oubliant tout ce qui m'entoure, comme d'habitude...

Père : William de Baskerville : ce nom résonne comme celui d'un notaire réputé mais c'est aussi mon père je dois le reconnaître. Bon on ne va pas dire qu'il est très proche de ses enfants, pas du tout même, mais il rayonne de sa stature et gère l'affaire familiale comme un chef du moins c'est ce qu'en disent les adultes qui gravitent autour de moi, mon frère et mes cousins. De toute manière il ne s'intéresse guère à moi, sauf dans ses instants de sévérité. Oh oui, j'en ai connu et j'en connais encore des rappels à l'ordre lorsque je sors du rang. Bon en même temps c'est en étant rude que l'on obtient ce que l'on veut mais des fois il faut savoir mettre de l'eau dans son vin.
Un instant il a espéré, je crois, que mon frère devienne un peu comme lui, un travailleur restant tard le soir au bureau pour le rendre fier. Au fur et à mesure de ses études à Poudlard, j'ai vu le regard de mon père s'assombrir. Quant il a posé son regard sur moi j'aurais aimé voir un peu d'ambition dans ses prunelles mais non pour lui je ne suis qu'une simple fille sans cervelle qui passe son temps à parler.
Toutefois, malgré cette distance qu'il y a entre lui et moi je le respecte, parce que, forcément, je suis bien élevée, et que je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui sans lui comme paternel.
J'avoue avoir quelque peu de rancoeur à son niveau de ne pas avoir passé plus de temps en famille, comme les autres, oubliant un peu cette aristocratie rayonnante dans laquelle nous vivons depuis ma plus tendre enfance.
Donc au final, je me dis que si je suis cette personne si étrange, particulière c'est en grande partie de par son éducation et son comportement... mon besoin de m'évader, de faire sortir mon esprit et oublier un peu l'austérité qui m'entoure.


Mère : Anna de Baskerville : une aristocrate. C'est une femme douce et aimable en gros tout le contraire de l'homme qu'elle a épousé. Bon nombre de ses amies se demandent même encore aujourd'hui pourquoi elle a poursuivi sa vie avec lui. Apparemment, quand elle l'a rencontré il était beau, athlétique, un sourire charmeur qui en aurait fait tomber plus d'une et c'est tombé sur elle. Est-ce un malheur pour elle aujourd'hui ? nullement puisqu'elle a deux beaux enfants et ne voit simplement que le bonheur de les avoir malgré nos caractères radicalement différents.
Ma maman a toujours été très joviale, douce, certainement trop, bon nombre de personnes le pensent. Elle a toujours été très proche de ses enfants et peinée de l'attitude de mon frère et de ce qu'il est devenu.
Etant sa seule fille elle m'a toujours surprotégée enfant, exaspérant mari et fils et c'est certainement pour cette raison que je n'ai pas besoin de parler pour que l'on se comprenne.
Je peux vous dire un secret ? Ne le répétez à personne ! En sa compagnie je parle très peu nous nous connaissons tellement par cœur. Un simple échange de regard suffit à ce que l'on sache ce que l'autre pense nous arrachant quelques fois un rire discret pour échapper aux regards noirs de ceux qui nous entourent.
J'attise un peu la jalousie de mon frère d'ailleurs quand je rentre de Poudlard lorsqu'il voit les regards complices que j'échange avec elle. Mais on n'y peut rien il ne comprendra jamais ce qu'est la féminité et la douceur lui.
Maman, elle ne travaille pas, sa richesse suffit au fonctionnement de sa famille et de l'éducation de ses enfants. Certains la définissent comme simple mais c'est tout simplement ma maman, rêveuse et amoureuse d'un homme que l'on pourrait presque définir comme tyrannique.


Frère : Philipp J. de Baskerville (se fait appeler John) : je ne sais même pas quoi dire sur lui... un déchet, le rejeton de la famille ? Il est l'aîné et le seul fils de ce couple qui initialement projetait un grand avenir pour lui, une reprise de cette étude de notaire même... quel gâchis. Car au final, Mike et moi c'est l'eau et le vin, le blanc et le noir, la douceur et la rugosité. Autant d'opposés mais qui font que l'on se complète. En plus il s'entend on ne peut mieux avec un de nos cousins Abel qui est pas mieux du tout que lui au final.
Le seul espoir de mon père c'est depuis qu'il a quitté Poudlard, il a décidé de travailler, ce mot qu'il exècre tant depuis des années ! J'ai bien cru m'étouffer le jour où il a mentionné son projet d'exercer en tant que serveur dans un pub à Pré au Lard. Les remontrances de mon père ce jour là ont coïncidé avec ce regard rempli d'espoir dans ses prunelles.
Mon dieu mais s'il savait que Mike la seule chose qu'il voit dans ce travail c'est simplement se faire un peu d'argent de poche en continuant de faire miroiter un avenir improbable à son père tout en séduisant tout ce qui porte des jupes et des chemisiers... moi je ne vous dis qu'une chose, l'avenir des Baskerville repose sur les épaules d'une frêle jeune fille... moi même ; je suis ambitieuse ? Un peu oui !

Où me suis je arrêtée déjà dans mon histoire ? Ce pigeon qui picore les miettes de pain m'a sorti de mon écriture vous m'excuserez ? Ah oui justement l'envol de pigeons quand j'ai couru sur la voie 9 ¾ arrachant des soupirs de lassitude des diverses personnes qui m'accompagnaient ; je souris reprenant le stylo le cahier bientôt rempli de mes souvenirs et je poursuis

« Je me retrouve avec mon boursouflet, ma baguette, mes bagages bien trop lourds pour ma personne sur cette voie et brusquement une peur s'empare de mon être. Moi qui suis si souriante d'habitude je regarde ce pilier. C'est à ce moment là qu'elle s'arrête, me regardant me disant « Hé Faith ne t'inquiètes pas tout va bien se passer, ton frère est avec toi et regardes ton cousin Milo allez hop tu coures et tu passes » je secoue la tête « non maman j'ai peur et si je n'y parviens pas, ils vont encore se moquer de moi ». C'est bien ça le drame, les garçons tout ceux qui m'entourent passent leur vie à se moquer quand ils me voient rêvasser. Il n'y a que ma mère qui me comprenne et à Poudlard je serai loin de tout, surtout d'elle et je ne suis pas du tout sûre d'être prête pour tout ça au final. Le regard de l'homme qui se tient aux côtés de ma mère est sans appel « Maintenant Faith il faut y aller cesse de faire ta gamine veux tu ? » Mais pourquoi tant de haine ? Tant de méchanceté dans la voix de cet homme qui se revendique comme mon père ? »

Des larmes perlent à la bordure de mes yeux ; je ne veux pas montrer à mes camarades que je souffre de cette rigueur dans laquelle j'ai grandi. Alors je poursuis comme j'ai enchaîné ce jour là

« Sans un regard en arrière, me mordant la lèvre inférieure je respire un grand coup et je fonce vers ce pilier. Je ferme les yeux juste avant le contact me disant que, forcément, cela ne va pas se passer comme il faut. Je crois en la magie, c'est inéluctable, j'en ai les manifestations mais, ce fait d'un pilier qui permet de se trouver sur la voie 9 ¾ avec la locomotive nous emmenant vers Poudlard, j'ai réellement du mal à y croire. Il n'y a pas de bruit mat, ni de douleur sur le front, ni de moquerie alors je m'arrête après avoir couru quelques pas pour ouvrir les yeux émerveillés par une toute autre vie. Subitement j'ai l'impression qu'une nouvelle Faith est née en traversant ce pilier car oui c'est là tel qu'on me l'a expliqué, tout est réel et je ne manque de finir bouche bée faisant tomber au passage ma valise, dieu merci elle est fermée. Je reste ébahie et c'est mon père cette fois ci qui me prend par la main et me dit « allez cesses de rêvasser jeune fille sinon il va partir sans toi et s'il te plait à Poudlard écoutes tes professeurs et arrêtes de parler d'accord ? » je ne le remarque même pas, je l'entends mais je suis scotchée et suis tel un automate les élèves qui pénètrent dans les wagons. Juste avant le départ je redescends afin de serrer ma mère dans mes bras et lui murmurer « Promis maman tu seras fière de moi » avant de m'incliner doucement vers mon père ».

Oh oui je leur dois le respect à ces deux là et à l'aube de ma sixième année je me rends compte que je suis toujours pareille à avoir peur face à ce pilier ; je passe ma vie enjouée, rêveuse à parler sans arrêt mais je n'en reste pas moins empreinte d'une certaine peur manifeste de ne pas être à la hauteur ; c'est bien pour cela que je travaille toujours plus que les autres, comme ce que mon père a toujours exigé

« Le trajet se déroule sans encombre je reste à regarder par la vitre et je commence à parler toute seule à mon frère présent dans le wagon et deux trois autres personnes que j'identifie comme mes cousins principalement « c'est beau, encore plus beau que tout ce que l'on a pu me raconter » « tais toi » deux mots de mon frère « non mais tu te rends pas compte maman me l'a dit mais je n'y croyais pas moi à cette féérie, c'est juste sp... » un soupir « Faith s'il te plait » et je continue sans arrêt à parler pour moi-même commentant tout ce qu'il se passe malgré les prières de mon frère et des autres occupants du wagon.

L'arrivée à Poudlard sonne comme une délivrance pour leurs oreilles, ou pas puisque là je ne cesse d'admirer le château, les environs, je suis subjuguée par tout ce que je vois, ce qui nous entoure et je continue d'admirer et de commenter. Je cours pour rejoindre l'avant du groupe, bousculant quelques camarades au passages, provoquant des commentaires quelque peu désobligeants puisque je veux tout voir en premier. Cela ne va pas assez vite pour moi et ceux qui nous encadrent sont contraints de me rappeler à l'ordre. La jeune Faith perdue et peureuse de la voie 9 3/4 est bien loin désormais. Face à ce monde magique, cet univers qui pour moi n'était pas encore vraiment réel je laisse libre cours à l'aventurière en faisant fi du danger et laissant parler simplement mon envie de tout découvrir ».

Je m'arrête un instant et regarde le perron, cette entrée par laquelle je suis arrivée et par laquelle l'on pénètre tous les ans en début d'année scolaire. J'ai l'impression presque si je m'attarde dans mes souvenirs de me voir courir pour ouvrir en premier cette lourde porte.

« Lorsque j'ouvre cette porte, je laisse échapper un petit cri de surprise... « tellement magnifique » j'ai envie de tout explorer et apprendre, j'ai déjà envie d'avoir ce chapeau puant sur ma tête alors que certains derrière moi se mettent à pleurer. Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont dans le temple du savoir au final. Je me retourne vers eux tentant de les réconforter comme je peux, certains sont pris en charge par des aînés, la plupart suivent le déroulement de la soirée.
Pour ma par c'est sans peur que je m'oriente vers la grande salle, le banquet d'accueil et que je rejoins la file d'attente. Un instant la peur m'étrique les tripes si je puis dire. On nous met par rang, par ordre alphabétique et lorsque je vois ce choixpeau s'agiter je me rends compte que ce simple couvre-chef possède mon avenir dans sa petite caboche.
Quand mon nom résonne je n'ose plus bouger, De Baskerville un nom qui provoque quelques murmures aux alentours ; c'est sûr on est connu, mon frère, mes cousins sont déjà passés par là. Je regarde Milo qui passe juste après moi puis mon frère à peine plus loin qui rigole jaune et le tabouret juste posé là n'attendant que moi... et que je m'installe... »

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

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Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !