SOIRÉE FEU DE CAMP

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Le monde commençait à se faire voir, et je comprenais pourquoi j'avais ressenti une légère envie de me présenter à la fête, en y regardant de plus prêt les personnes qui étaient présente à cette fête étaient vraiment des personnes avec qui je pouvais passer une bonne soirée. Il n'empêche que pour le moment je devais éviter de trop rester proche de Lalie, si je ne voulais pas perdre patience après tout elle ne perdrais pas une occasion de se taire celle là et cela risquerais de fortement m'agacer. De toute façon c'était écris on devait ne pas s'entendre, je n'allais pas gâcher ma soirée pour si peu tout de même. Je m'avance lentement vers le feu en lançant mon regard à peu prés partout pour chercher si quelqu'un avait amené de l'alcool, bien sûr certains Aurors traînaient dans le coin il fallait être vigilant c'était de vrais rapporteurs ceux-là ! J'ose à peine imagier qu'ils aient été cool à une époque ou ils étudiaient.

Mais une fois que j'entamais le conversation avec Joy, je remarquais une silhouette passer derrière moi et me murmurer quelque chose. C'était Aniek, la verte et argent avait bien compris à quel moment attaquer de toute évidence et on se comprenait très bien dans cette pseudo stratégie ou celui qui réussirais à influencer l'autre gagnerais. Je lui rétorque aussitôt de manière à lui faire comprendre que je suis d'humeur joueur ce soir.

- Je suis d'accord, évitons les snob bourgeois pour ce soir.

J'avais ajouté un clin d'oeil à la jeune fille la laissant filer d'abord quelques instants. Je la rejoindrais sûrement plus tard, mais au moment ou je la suivais du regard, l'idée de terminer ma conversation avec Joy ne m'intéressait plus, je venais de voir la personne qu'elle avait rejoins et qui étais restée jusqu'à présent toute seule. Comment avais-je pu ne pas la voir ? Je venais de rater une belle occasion tient !
Je restais quelques instants à discuter avec quelques élèves puis à regarder le feu silencieusement, Joy n'avait pas l'air bien bavarde en soit je préférais ne pas la forcer à être plus loquace pour aujourd'hui. Mais l'idée de retourner voir les deux filles me titillait de plus en plus.

Alors que je buvais un jus de citrouille auquel j'avais délicatement et discrètement ajouté un peu d'alcool j'avançais lentement au rythme de la musique qui résonnait dans les alentours du Lac pour me placer devant Aniek et Chleofee. Je les laissais terminer leurs discussions n'ayant aucune envie de leurs couper la parole. Aniek aurait sûrement compris qu'en plus de vouloir la rejoindre, voir Chleo avait determiné mon choix à le faire tout de suite. Elle devait aussi se douter qu'il se passait quelque chose entre elle et moi depuis quelques temps mais que jusqu'ici rien de concret n'avait pu se produire. Les soirées sont les principales aides du ciel pour se rapprocher de quelqu'un fort heureusement.

- Un petit verre de "Jus de citrouille bien remué" ?

Avais-je subtilement glissé aux deux filles, afin de leur faire comprendre discrètement qu'il n'y avais plus que du jus de citrouille dans les verres. Bien que le fait de me retrouver avec deux filles qui s'entendent bien et que j'avais peur de les déranger, je me sentait de plus en plus amusé à l'idée que la soirée ne faisait que commencer, j'aurais tout le temps de discuter avec Chleo seul à seul pour l'heure il fallait faire la fête !

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Danni retournait méticuleusement sa malle à vêtements dans l'espoir de trouver quelque chose d'adapté à se mettre pour la soirée. Pourquoi tout lui semblait plus compliqué qu'avant ? C'était peut-être les sermons de Chloé qui commençaient à entrer dans son cerveau. Elle avait quinze ans et il serait peut-être temps d'apprendre à se faire jolie. Le problème, c'est qu'elle ignorait ce qui était sensé être joli ou non, une fois seule devant l'épreuve.

Soufflant comme un taureau, elle extirpa finalement une tunique décontractée orné d'un laçage plutôt grossier sur le devant, ainsi qu'un short en jean et des sandales. Ça ferait bien l'affaire ! Et puis ce n'était pas un bal tiré à quatre épingles comme cela se faisait à Poudlard. Elle aurait bien le temps dans les mois à venir de dégoter des robes de soirée et des chaussures à talons qui martyriseraient ses orteils non initiés.

En attendant, elle rassembla ses cheveux en deux grosses nattes désordonnées qui pendaient de chaque côté de son visage. L'ensemble lui donnait une allure décontractée... et un peu brouillon. Bon, elle avait encore des choses à apprendre niveau mode mais au moins, elle serait à l'aise pour la soirée. Cette soirée, tout le monde en parlait depuis un moment déjà, impossible de la louper.

Arrivée sur place, elle remarqua que des petits groupes s'étaient déjà formés, près du lac, sur les bancs disposés en cercle autour du feu de camp et près des arbres. Danni aperçut Catherine assise près du feu en compagnie d'un garçon qu'elle ne connaissait pas. Elle lui fit un signe de la main mais n'osa pas la déranger étant donné qu'elle semblait en bonne compagnie. Chris était plus âgé que Catherine mais on ne savait jamais... Danni ne voulait pas interrompre un éventuel flirt.

La jeune fille se tourna alors vers le groupe qui se trouvait près des arbres. Elle reconnut ses camarades de Poufsouffle et co-équipiers de l'équipe de Quidditch, Emrick et Chleofee. Cette dernière ne semblait pas dans son assiette et Danni se mordit la lèvre. Elle pensait savoir ce qui provoquait cet état et elle s'en voulut un peu. Cela dit, de cette situation, Danni en souffrait également même si elle parvenait à le cacher un peu mieux.

Danni fit un pas vers le groupe mais se ravisa en voyant qu'Aniek en faisait partie aussi. Bon sang ! Cette satané vipère était toujours là où il ne fallait pas. Elle ne parvenait toujours pas à comprendre ce que Chleo lui trouvait. Danni se mordit l'intérieur de la joue puis se décida. Elle n'allait pas se défiler sous prétexte qu'Aniek était là. Elle ne voulait pas non plus lui laisser le loisir de remonter le moral de Chleo alors que c'était son rôle à elle, peu importe les différends qui les avaient un peu éloignées depuis la fin de l'année. Et puis Nathaniel était avec eux aussi alors elle n'avait vraiment plus de quoi hésiter.

Redressant le menton, la tête haute, elle s'approcha donc du groupe avec la ferme intention de ne pas se laisser marcher sur les pieds au cas où Aniek déciderait de cracher son venin. Elle arriva à leur côté juste au moment où Nathaniel proposa un verre de jus de citrouille. Danni sauta sur l'occasion et s'empara du verre avec un grand sourire.

"Moi je veux bien, merci Nath' !" dit-elle en vidant le verre cul sec car elle avait soif.

Le verre à la main, son regard se fixa soudain sur Nathaniel et ses joues devinrent écarlates comme si elle retenait sa respiration. La raison en était que le jus de citrouille semblait vouloir décaper son œsophage. Quand elle reprit enfin sa respiration, elle toussa comme une perdue en remuant les mains pour se faire de l'air.

"Rhâaa..." fut le seul mot qu'elle parvint à articuler dans un premier temps.

Tentative d'incrustation dans un groupe avec dignité. Râté.

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Depuis quelques jours, tout le monde ne parlait que la soirée spéciale qui allait avoir lieu à la ferme. Avec le peu de capacité dont disposait l'endroit, Maximilien était vraiment curieux de voir ce qui allait être organisé et en même temps ne s'attendait pas à des miracles. Comme attendu, l'endroit où se déroulerait la fête restait interdit d'accès, il avait voulût voir si ça vaudrait le coup de venir mais aux premiers abords, impossible de savoir et en s'approchant de plus près, il avait vu Shiver faux-blond qui traîner dans les parages, ce qui lui valût de faire demi-tour. Ce dernier n'avait pas du rester toute la journée sur les lieux mais c'est qu'après, Maximilien n'avait pas eu l'occasion de retourner espionner. Le soir venu, il avait du se rendre à l'évidence, y aller était la meilleure solution qui lui était proposé. Pour plusieurs raisons. De base, on s'ennuie ferme dans cette ferme – sans mauvais jeux de mots – alors faut profiter que pour une fois il y a un truc qui se passe. Ensuite, la plupart des élèves vont y aller, du coup pour s'occuper ailleurs avec quelqu'un, c'était mort, plus encore quand il savait que sa meilleure amie s'y rendait aussi.

Comme c'était près du lac, Maximilien voulait y aller en short, histoire d'aller se baigner mais il était pas trop sûr non plus que le soir, on veuille bien les laisser faire un plouf dans l'eau. Pourtant, si c'est une fête et qu'il faut danser, ils allaient tous avoir chaud, déjà que l'air ambiant l'ait déjà... Les boissons fraîches ne suffiront pas et en plus le stock s'écoulera certainement trop vite. Tant de raisons pour les laisser se baigner mais dans le doute, Maximilien voulait quand même se montrer prudent. Certes, ils étaient en vacances et devraient avoir plus de liberté mais on leur avait annoncé que c'était une soirée, si ce terme avait utilisé ce n'était peut-être pas pour rien. Du coup, le jeune homme mis son short de bain mais l'accompagna d'un tee-shirt à manches courtes, hors de question de faire les gros efforts comme lors des bals de Poudlard et puis comme ça, il était pas totalement en tenue légère. C'était juste au cas où car dans ce cas là, il aurait juste à balancer ces tongs et à enlever son haut. Ouais, il prévoyait pas vraiment de danser...

En arrivant sur les lieux, tout seul, et en voyant le feu de camp, Maximilien se félicita de ne pas avoir choisit de meilleurs chaussures pour danser, fallait être fou de le faire autour d'un feu de camp alors que de base il fait déjà très chaud. Et les gens qui s'y rendaient aussi. Il nota pourtant que Catherine s'était installée là-bas, pour parler à un garçon, un de ceux qui partageait la même corvée que lui le matin. D'un autre côté, il y avait Daniela dans un groupe de gens que le Gryffondor ne connaissait pas si ce n'est Aniek mais si cette pimbêche était là, son frère n'allait sûrement pas tarder à débarquer. NON MERCI. Maximilien oublia tout de suite l'idée d'aller rejoindre la bande de sa meilleure amie et fit plutôt demi-tour vers les glacières. Il ne savait pas trop si il pouvait aller voir Catherine, il voulait pas déranger. Finalement il se rendit au bord de l'eau, assez loin de Shiver de la même maison que lui et se mit à contempler la surface de l'eau comme si c'était la plus belle chose du monde.

586. Y'a du progrès. Cool

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Quelques mois en arrière, Lalie ne pensait pas se retrouver dans un endroit comme celui-ci pour passer ses vacances, pas plus qu'elle n'imaginait que ce serait un lieu reposant et même agréable si on parvenait à oublier les odeurs provenant des enclos. La chaleur les accentuait quand même pas mal et les premiers temps ce fût un peu dur de composer avec mais par manque de choix, on finit par s'y faire. La jeune femme avait beau aimer les bestioles, elle devait bien reconnaître que celles-ci empestaient, plus que celles qui leur ait proposé d'étudier en cours à Poudlard. Mais mis à part ce léger détail, l'atmosphère était sympa. Il faisait chaud mais rien de très étonnant, c'était un été comme les autres et il fallait composer avec à moins de s'exiler dans l'un des pays les plus froids du monde mais ça bête de ne pas profiter des joies de l'été du coup et en font partie les soirées en plein air. La ferme avait beau se située en pleine campagne, là-bas on savait quand même se mettre au goût du jour au moment de recevoir des jeunes. Le thème de la soirée faisait un peu vieillot, comme dans certains films diffusaient l'après-midi à la télévision mais aussi bon enfant, léger, parfait pour des jeunes qui veulent danser et rigoler un peu après une lourde journée de travail. Parce que attendre que le temps passe dans une chaleur étouffante constituait à de la fatigue aussi.

« Pfff, n'importe quoi ! » Rétorqua t-elle en mimant un air vexé. « Je ne sais pas pourquoi je te demande de toute façon, c'est vrai que tu n'es pas assez calé pour savoir ce genre de chose. »

Pour se donner un genre autant que pour rendre crédible ses paroles, la jeune femme rejeta en arrière ses cheveux dans un mouvement censé être gracieux mais dont l'effet n'était pas celui attendu. C'était le but, avec le rouge et or pas question de se prendre au sérieux, bien au contraire, elle avait donné le ton en le rejoignant. Elle ne regrettait pas son choix mais quand était-il de lui ? Leur amitié avait subit une longue pause et cela rendait-il sa compagnie parfois indésirable même quand il était seul. Peut-être qu'il attendait en fait que sa dulcinée vienne le rejoindre et non une amie qui avait perdu en importance depuis le temps. Si c'était le cas, Noel ne devait pas songer être méchant avec la Serdaigle, il était juste maladroit et amoureux. N'avait-il pas eu le temps de se faire un peu la main et de paraître moins idiot en voyant que sa copine lui rendait toujours ses sourires. Faut vraiment tout lui apprendre...

« C'est un classique ouais, et pas qu'un petit, faut t'y faire. » Dit-elle en haussant légèrement les épaules. « Et non, vous êtes pas obligés mais au vu des regards que vous échangez mutuellement, vous n'attendez que ça. Ne me dis surtout pas que je me trompe, tu peux démentir autant que tu veux ça n'empêche pas tes yeux d'obliqués dans sa direction toutes les trois secondes pour s'assurer de ce qu'elle fait. Si tu commences déjà à douter qu'elle se fasse un autre mec, vous êtes bien barrés. »

L'occasion était trop parfaite pour qu'elle ne puisse pas la saisir et se moquer, toujours gentiment, de son ami. Elle ne voulait pas le blesser et mettre fin à ce qu'elle venait enfin de récupérer, c'est-à-dire leur amitié, ni mettre des bâtons dans les roues à leur relation, si ils sont aussi maladroits, ils s'en mettront tout seuls.

600.

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Je pensais que personne ne me remarquerai, moi, à côté de mon arbre, encore un peu éloignée du feu de camp et toujours dans la pénombre. Pourtant Aniek a vite fait de me repérer et de me rejoindre, ce qui me réchauffe quelque peu le cœur. Je dirai bien que j’avais envie de rester seule pour ressasser mes souvenirs, mais ce serait mentir. Il y a des gens sur cette terre qui vous font sentir vivant et important, et Aniek fait partie de ces personnes-là pour moi. Alors qu’elle est à quelques mètres, je force mes lèvres à s’étirer en un petit sourire. « Ben alors, t’as oublié la définition de faire la fête frenchy ? » le petit surnom qu’elle me donne ainsi que son petit coup de coude complice me poussent à sourire un peu plus et un peu plus joyeusement, effaçant quelque peu le rictus triste et nostalgique peint sur mon visage. « Je t’avoue que je n’ai pas trop la tête à ça… » Je soupire en baissant la tête et en perdant mon sourire. « Heureusement que la gentille Aniek est venue à ton secours ! » J’hoche la tête, parfaitement d’accord avec elle et ose même la prendre dans mes bras pour lui faire un câlin, ce dont j’ai vraiment besoin. « Oui ! Heureusement que tu es là. Qu’est-ce que je ferai sans toi ! » je lui souffle à l’oreille, mi moqueuse, mi sérieuse. « Et heureusement que le gentil Emrick est là lui aussi… » Je me défais de mon étreinte pour regarder le nouveau venu à qui j’adresse un petit sourire. « Emrick! » Au vu de mon humeur, je lui sauterais bien dessus pour lui faire un câlin à lui aussi mais je ne voudrais pas que cela paraisse bizarre. Au lieu de ça, je garde mes bras autour de cou d’Aniek quelques secondes supplémentaires avant de me reculer. « Vous allez bien ? Qu’est ce qui se passe ? » Vu qu’il me regarde en prononçant cette dernière phrase, je n’ai aucun mal à comprendre qu’elle m’est adressée. Ça se voit tant que ça que je n’ai pas l’air dans mon assiette ? « Oh rien du tout, un petit coup de blues passager. Mais maintenant que vous êtes là, tout va mieux ! Heureusement que je vous ai ! » Je tente un nouveau sourire et se faisant je ne peux m’empêcher de me demander si je mens toujours aussi mal qu’avant. Mais je n’ai pas le temps de m’attarder davantage sur cette question existentielle qu’une nouvelle silhouette se poste devant nous accaparant dès lors toute mon attention. « Un petit verre de ‘Jus de citrouille bien remué’ ? » nous propose-t-il avec un petit air complice qui me fait doucement rire. Je n’ai aucun mal à comprendre qu’il y a plus que du simple jus de citrouille dans les verres qu’il nous propose. Ah ce bon vieux Nathaniel, déjà petit il me poussait à faire des bêtises ! Enfin même s’il ne s’en souvient pas … A cette pensée, je me mordille la lèvre avant de me reprendre. « Avec plaisir ! Je crois que j’en aurais bien besoin ! » Qu’importe ce qu’il avait mis dedans exactement, ça ne pouvait pas empirer mon état. Mais j’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’une main s’empare d’un des verres. « Moi je veux bien, merci Nath ! » et je regarde bouche bée Danni avaler d’une traite le contenu de son verre innocemment, n’ayant pas le temps de l’avertir qu’il s’agit plus que du simple jus. Seulement son corps, lui, le remarque très rapidement comme le prouve son regard puis sa toux, montrant à la fois qu’elle ne s’y attendait pas et qu’elle est encore jeune. « Règle d’or : ne jamais faire confiance à Nathaniel en soirée. On ne sait jamais ce qu’il peut mettre dans nos verres ! » je fais un petit clin d’œil complice à l’intéressé avant de me pencher vers Danni. « Ca va ? Toujours en vie ? » je demande d’une voix tout de même un peu inquiète.

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La soirée feu de camps promet d’être sympa. Musique, feu de camp, chamalow à griller au bout de piques en bois … ça pourrait presque paraitre comme une soirée familiale que Pia passait parfois chez elle. « Salut vous deux! » Seulement ce soir, c’est avec des amis. Evidemment il n’y a pas que ça ce soir autour du feu. Il y a des vipères et des imbéciles, Pia jette un subtil regard à Knoxley. Cette petite pimbêche n’a jamais répondu à sa lettre, jamais, alors qu’elle l’avait insultée. Si Pia s’écoutait, elle sera déjà sur ses pieds pour lui expliquer que si, elle est amoureuse du blondinet par très loin. Faire éclater la vérité pour écraser celle qui la regarde de haut, elle adorerait, mais elle ne se le permet pas. Il lui reste encore une carte dans sa manche. Au lieu de céder à ses pulsions et potentiellement gâcher la soirée de plusieurs personnes, elle préfère ravaler sa salive et une goulée de bière. « Salut Morgane, ça me fait plaisir de te voir ce soir ! ». La O’Driscoll sait les deux Serdaigle assez réservées aussi, elle est réellement heureuse de les voir se mêler librement aux autres. Surtout Aly, qui était encore secouée de la tragédie de la fête foraine il y a peu.

« Comment ça Aly, ça ne se passe pas bien en cuisine … ? » s’enquit Pia en portant à nouveau la bouteille à ses lèvres. « Remarque aux champs c’est pas mieux, Franz est déjà imbuvable. Si je pouvais lui mettre un bonne claque sur son visage de Ken … mais j’ai encore trop peur ». L’irlandaise rougit d’admettre ça devant ses amies, mais c’est vrai que l’Allemand lui fou les chocottes. Depuis qu’ils sont à Poudlard, le serpent prend un malin plaisir à torturer la jeune fille, avec Jennifer. Physique et moral, sinon ça n’est pas drôle. Bien que l’aide de Kaegan soit utile, Pia a encore du mal à faire face à ces agressions pesantes. Peu fière, Pia descend le contenu de sa bièraubeurre d’une traite, s’escane et tousse un peu. Les larmes lui montent aux yeux mais lorsqu’elle croise le regard d’Aly, elle éclate de rire. « Tu m’en reprends une Morgane s’il te plait ? » Il n’est pas bon de boire trop d’alcool, et la jeune fille ne le tient pas bien, aussi elle sait pertinemment qu’elle ne dépassera pas les deux bouteilles. A moins que quelqu’un ne l’y pousse, mais elle doute que les deux jeunes en face d’elle ne le fassent.

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J'avais facilement pu prévoir ce qui aurait pu se passer, quand on connait quelques personnes on est très vite dépassé par les évènements et on ne sait plus quoi faire à part suivre le mouvement. La soirée battait son plein, je pouvais facilement remarquer depuis ma place plusieurs petits groupes qui s'étaient formés et qui continuait de s'agglutiner pour mêler plusieurs connaissances par affinités. Moi même je finissais par remarquer qu'un groupe s'était clairement distingué autour de nous, je ne connaissais pas toutes les personnes présentes mais j'avais pu remarquer que Aniek, Emrick, Chleo, Danni et moi avions formé un léger cercle ou tout le monde discutaient avec tout le monde et ou une légère bonne humeur finissait par régner, je crois que les relations amicales étaient assez différente et qu'il fallait surveiller à ce qu'Aniek n'embête pas Danni pour ce soir, tant que je suis là je ferais en sorte que ça se passe bien du moins.

Bien sûr, ma pensée principale se focalisait sur Chleo j'étais très intrigué par le charisme qu'elle dégageait et j'avais l'impression de voir cette fille devenir chaque jour un peu plus difficile d'accès, ce qui poussait à me poser des questions toujours plus poussés et pour sur elle se comportait parfois beaucoup trop étrangement. Mais je n'avais pas le temps de terminer de penser à ce qui clochait, Danni venait de prendre un des verres que je tenais en main et de toute évidence elle n'avait pas bien compris le message que j'avais voulu faire passer, par contre elle n'avait pas mis longtemps à s'en rendre compte et j'avoue avoir souris extérieurement mais éclaté de rire intérieurement et je fis preuve d'un effort incroyable pour ne pas trop rire, je voulais éviter de la voir rouge de honte même si elle devait elle même s'être rendue compte que sa tentative d'entrée classe avait légèrement ratée.

- On dirait que tu supportes mal la "citrouille".

J'avais donné une tape légère dans le dos de Danni pour l'aider à faire cesser sa toux, on faisait comme on pouvait hein. La remarque de Chleo me fit sourire, et je sentais à travers cette phrase qu'elle me connaissait bien, très bien. Je finis par tendre les deux verres restants à Aniek et Chleo en poussant un rire légèrement diablotin. C'est vrai que la soirée devenait de plus en plus intéressante et il y'avait deux choses importante à garder sous la main pour que la soirée se passe bien. Les 3 folles devant moi, et de l'alcool.

- Cette règle tout le monde a du en faire les frais un jour n'est ce pas Chleo ?

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« J'en veux bien, merci, » me répond-il en se servant.

Ah ! Je le savais ; le goût pour les guimauves est universel. Par contre, c’est un peu dommage de les manger crues quand nous avons un beau feu à disposition… Peut-être a-t-il une de ces conditions médicales étranges qui interdit les aliments trop chauds ou trop froids ? Brr. Heureusement que je n’en souffre pas. Que serait la vie sans les glaces et les laits chauds à la cannelle ? je songe en mordant dans une de mes propres guimauves, délicieusement fondante contre mon palais.

« En fait, moi, c'est Chris Hummel, se présente mon interlocuteur. J'entre en 7e année. Et toi ?

- Catherine, je réponds. Bientôt en 4ème année. »

Je n’omets pas mon nom de famille volontairement. Pas vraiment volontairement. Nous sommes en vacances et autour d’un feu de camp, par les tous les mustélidés de nos contrées, qui a besoin d’être aussi formel ? Et puis, pour être totalement honnête avec moi-même – parce que, franchement, pourquoi ne serais-je pas honnête avec moi-même ? – si ce dénommé Chris entre en 7ème année, il y a des chances qu’il connaisse Lisbeth. Et ce n’est pas que je souhaite cacher ma parenté avec Lisbeth, mais il pourrait se faire une fausse idée de qui je suis en supposant que je ressemble à ma sœur. Et j’évite tout ce qui se rapporte à elle, aussi, accessoirement.

Je suis distraite trois secondes lorsque je repère l’arrivée de Daniela qui me fait un signe de la main. Je lui réponds en agitant largement mon bras – celui qui tient le pic à guimauves – et la suis du regard le temps de la voir rejoindre Chleofee, Anni-ck et deux autres garçons que je n’essaie pas d’identifier – pour cause d’obscurité, de respect de la vie privée et d’égard pour Chris Hummel, pas par manque de curiosité -.

Je reporte donc mon attention vers mon interlocuteur.

« Tu aimes ? je demande en englobant les alentours d’un mouvement de bras. J’avais également proposé des feux d’artifices, mais nous n’avons pas réussi à nous en procurer. »

Je dépense toujours les restes de mon budget en sucreries avant d’arriver aux farces pour sorciers facétieux des Weasley. Mais bon, je ne peux pas vraiment dire que je regrette.

Tout en dodelinant de la tête en rythme, je fais un petit signe de la main à Max que je vois passer en direction de l’eau et avale ma dernière guimauve en regardant avec un sourire Chris Hummel se servir largement dans le paquet.

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Soirée feu de champ

Chris & les participants

Chris venait de se servir en guimauves après avoir dit qu'il en voulait bien. Chris les mangeait comme ça, sans les faire griller sur le feu. Mais pas envie de le faire. Il les aimait bien aussi comme ça. Il pourrait toujours les faire griller ensuite. De toute façon, la jeune femme n'avait pas à savoir q'il avait des allergies ou autre. Puis le jeune sorcier s'était présenté. Il avait dit son nom et son prénom de manière formelle. Puis il dit en quelle année il était avant de lui retourner la question.Cette dernière lui répondit:

- Catherine.Bientôt en 4ème année.

La jeune femme n'avait pas dit son nom de famille. Mais pas grave, elle avait le droit de ne pas être formelle, c'était comme elle voulait. Et puis elle avait peut-être ses raisons, non? De toute façon, il s'en fichait, il n'était plus seul et il allait adoré discuter avec elle. Après tout, il était censé être extraverti et fan de fête... La jeune femme fit des signes de main à quelques amies ou connaissances. Puis elle reporta son attention sur le jeune gay et elle lui dit, englobant des alentours d'un mouvement de main:

« Tu aimes ? J’avais également proposé des feux d’artifices, mais nous n’avons pas réussi à nous en procurer. »

La jeune sorcière dodelina de la tête, salua encore quelques personnes puis reporta son attention sur Chris qui mangeait toujours des guimauves. Puis il lui répondit:

-J'aime bien. Ça change des fêtes de Poudlard. Mais c'est très beau et j'aime bien. En tout cas, félicitations à toi et aux autres élèves qui ont faits la décoration.

Chris se remit à manger des guimauves. Il ne savait plus trop quoi dire à la jeune femme. Elle entrait en quatrième année et, lui, il entrait dans sa dernière année. Bref pas de quoi avoir des tonnes de choses en commun mais il trouverait bien quoi dire. Après avoir fini une guimauve, il demanda:

-Et sinon ça se passe bien à la ferme? Tu fais quelle corvée?

315 mots

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Soirée feu de camp.

Tous

Aller directement vers Chleo m’avait paru des plus logiques. C’était l’une de mes plus proches amies, la savoir mal ou apprendre que quelqu’un lui avait fait du mal provoquait chez moi un sentiment de protection que peu me connaissait !
Sa réaction à ma venue me surprit un peu mais je la serrai doucement tout même contre moi lorsqu’elle me prit dans ses bras. Ses mots me firent sourire, amusée, avant d’entendre une voix familière. Je vis alors Emrick, devant nous, et je lui souris sincèrement. On n’avait pu trop l’occasion de passer du temps ensemble. Non pas qu’on ne le voulait pas mais notre entourage ne nous aidait pas vraiment à pouvoir se voir régulièrement. On faisait avec, ça avait toujours été le cas, depuis notre première année, on s’y était habitué à force.
Avec un petit rire malicieux, je lançai au garçon : « Notre sauveur ! ».
A son tour, il se soucia de l’état de Chleo. Il était temps pour nous de mener à bien notre mission afin de la faire rire et de lui changer les idées. Son sourire était forcé, je le voyais bien, mais je n’en fis pas cas. De toute façon, une nouvelle personne venait de nous rejoindre. Nathaniel nous tendit alors des verres de jus de citrouille « bien remués ». Bien sûr bien sûr, nous le connaissions bien le griffon, autant dire que je me doutais un peu de ce qu’il y avait dedans !
Je me pinçai alors les lèvres, d’un air amusé, prête à lui répondre. Je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche qu’une… hum, restons polie, personne saisit un verre à la volée. Génial ! La bégayeuse… ‘manquait plus que ça, de l’incruste non désirée. Mon sourire s’effaça et je le fixai du regard, roulant des yeux quand elle avala le contenant et qu’elle manqua de s’étouffer. J’étais partagée entre désolation et amusement, cette scène était autant hilarante que ridicule.
Alors qu’elle reprit sa respiration, je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit rire narquois, joignant mes mains l’une contre l’autre devant ma bouche. Je me contentai alors de rouler des yeux, inspirant fortement afin de retenir d’éventuelles paroles, mais je me sentis obligée de dire quand même, en réponse aux paroles de Chleo envers la bégayeuse : « Et puis, il faut être grande pour boire ça… et réfléchir… ce n’est clairement pas donné à tout le monde. » Ouais, c’était plus fort que moi, mais j’étais restée un minimum cordiale nan ?! Je gardais un petit sourire malicieux, fixant la dernière arrivée avant de détourner la tête vers Nathaniel. Je lui pris alors le deuxième verre qu’il avait dans la main, le donnant à Chleo, puis je dis au griffon : « Je crois qu’il faut du ravitaillement. Je m’en occupe, du bon air frais ne me fera pas de mal… Tu rajouteras ta touche perso à mon retour. » Après tout, c’était lui qui pouvait transformer notre breuvage en quelque chose d’intéressant. Je me tournai alors vers Emrick, qui tout comme moi n’avait pas de verre, et lui dit : « Je te ramène un verre Em’ ?! ». Je n’attendis pas vraiment sa réponse, déjà déterminée à le faire.

Je quittai alors quelques minutes le petit groupe. En marchant vers l’endroit où je pouvais trouver les boissons, je vis le frère de Franz, hésitant à rejoindre la bégayeuse, surement, et faire demi-tour. Bien, ça en fera un de moins ! Mais où était Niedi ?
Je pris alors deux verres et retournai vers le groupe, tendant un des deux à Emrick et regardant Chleo. Dès que je captai son regard, je lui fis un petit clin d’œil complice, lui faisant comprendre que j’étais là pour elle.

©BlackSun

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Knoxslay prétendait ne pas sombrer dans mon monde merveilleux, mais elle restait quand même avec moi, ce qui témoignait d’un minimum de bonne volonté de sa part. La soirée avait commencé le plus simplement du monde et j’espérais qu’elle se terminerait au moins de la même façon. Le monde arrivait peu à peu et même si je ne montrais absolument rien, j’avais quand même un peu de mal à me sentir à l’aise. Comment faisaient-ils tous pour être super extravertis, pour rire à gorge déployée et pour s’encrer comme ça dans un groupe ? Moi, j’étais avec Knoxslay et j’avais envie de m’accrocher à elle comme un paresseux à sa branche d’arbre, tellement craintive du reste. Mais ça, elle ne le savait pas et c’était mieux ainsi, je m’étais promis de faire des efforts, d’essayer encore et toujours.

La réplique de Knox me fit pouffer de rire : « Toi qui aime apprendre, il serait peut-être temps que tu te penches un peu sur l’humour, Baxter ! J’disais ça pour rire, je ne t’abandonnerai pas comme une vieille chaussette, et tu le sais bien. » Il n’y avait pas meilleur spectateur que Knox pour mes petites conneries car elle prenait tout au premier degré. J’avais l’habitude de la voir vexée, ce soir elle n’échappait pas à la règle. La discussion s’était ensuite orientée vers les corvées ; j’étais curieuse de savoir comment ça se passait en cuisine. Les élèves devaient être les uns sur les autres, obligés de travailler ensemble, l’activité n’était donc forcément idéale, d’après moi. Après l’avoir écoutée, je tournais légèrement les yeux vers elle avant de lui donner un très léger coup de coude et dire : « Bien vu !! Contente-toi de garder à l’esprit qu’il ne faut pas tous nous empoisonner et laisse les se battre si ça leur plaît. Nous les animaux, c’est génial ! T’aurais du venir…. Noel le fait aussi et on apprend quand même pas mal de choses que l’on ne fait pas tous les jours… » Il fallait quand même accepter de se salir les mains. Le reste de ses paroles me fit réagir : « Aniek n’est pas si horrible ?! Ouais ben moi je reste le plus loin possible de ces filles… » Peut-être était-ce un jugement hâtif, je ne la connaissais que de par son prénom, mais elle ne me disait rien qui vaille, autant que Joy et tous les autres vert et argent en général.
Je haussais les épaules après avoir jeté un coup d’œil en direction des filles et me décidais enfin à arrêter le blabla inutile pour dire à Knoxslay :

« Bon….allez, t’es prête à aller voir Noel ?! » Je lui demandais cela de but en blanc, me disant que cela lui ferait plaisir. « Je resterai un peu avant de me retrancher dans notre jolie chambre. Par contre, si l’autre se ramène, je pense que ça ne durera pas bien longtemps ; mais dans tous les cas tu es venue avec moi, tu es restée alors que tu brûles d’envie d’aller voir Noel. Je m’en souviendrai Knox, tu es une amie ! » Comme toujours, il y avait un petit fond de moquerie dans mes paroles, Knox n’était pas spécialement du genre à dire des mignonneries, ce qui me poussait à en dire pour rire un peu et la faire râler. Quant à « l’autre », je parlais de Clewstone que je venais tout juste de voir arriver.

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un garçon

une fille

un autre garçon

has been

la gamine de la cuisine

une autre fille

une autre des filles de la cuisine

une demoiselle

Nathaniel

le garçon

la fille

rouge et or

Aniek

Nathaniel

543 mots

"L'humour, l'humour. Vous en parlez tous, mais moi j'ai juste la sensation que vous dites tous ce que vous pensez, sans pouvoir l'assumer, alors vous prétendez que c'était une blague, alors qu'au fond, c'est ce que vous n'osez pas assumer." Nous arrivons au moment philosophie de la soirée. En fait, Knoxslay n'appréciait que moyennement qu'on lui rappelle encore et toujours qu'elle n'avait pas d'humour. C'était une notion assez obscure pour elle, presque indéchiffrable. Il lui arrivait de comprendre quelques plaisanteries, d'en faire, à de très rares occasions, mais en général, cela lui passait totalement au dessus. Pourquoi les gens usaient autant d'humour ? C'était suspect quand même. Pourquoi vouloir tout prendre à la plaisanterie ? Et qu'y avait-il de drôle à parler d'abandonner ses amis comme de vieilles chaussettes à la première occasion venue ? L'hypothèse de la jeune brunette se tenait quand même bien. Elle avait certainement raison sur un point, beaucoup de gens étaient de parfaits hypocrites, n'assumant pas leur façon de penser, préférant la dissimuler au milieu de beaux compliments, aussi esthétiques que faux. Après Arabella était différentes des autres personnes que Knox avait rencontré. La blondinette remettait à la place son amie dès qu'elle en avait l'occasion, ne se laissant pas faire par la brunette. C'était certainement parce qu'Arabella arrivait à la supporter tout en s'imposant dans leur relation, que ladite relation fonctionnait. "Non merci, très peu pour moi. J'ai pas de grandes affinités avec les animaux et marcher dans la bouse me dégoûte. Je préfère encore être dans la cuisine."

La seule raison qui aurait pu pousser Knoxslay à s'inscrire dans cette corvée aurait été Noel et Arabella, mais malgré leurs noms, ce ne fut pas suffisant. Même si elle n'appréciait pas vraiment l'ambiance dans la cuisine, ni les disputes vaines et fatigantes, elle préférait encore mille fois cela à ce que pouvait faire Arabella et Noel. Le regard de la brunette glissa vers le groupe d'Aniek et Joy. La jeune Baxter savait que beaucoup ne les appréciaient, mais elle, au contraire, n'avait rien contre. Elles n'étaient pas adorables, c'était une évidence, mais qui le leur demandait ? Tant qu'elles n'étaient pas stupides, c'était tout ce que demandait Knoxslay. Et puis Aniek était belle et rien que ça, ça suffisait à Knox pour avoir sa faveur. "Elle m'a aidé quand j'avais besoin de conseils, elle aurait pu m'envoyer bouler, elle ne l'a pas fais, je ne la trouve pas horrible. " Knox n'était pas là pour redorer le blason de la vipère. Mais elle pouvait au moins exprimer le fond de sa pensée à son égare, au moins auprès de la jeune Churchill. "De ... quoi ? Déjà ? J'veux dire ... tu veux ... maintenant ? " Knox se mit à rougir, ne sachant plus quoi dire ou quoi faire. Son coeur battait la chamade et elle sentait ses mains trembler légèrement. C'était tellement stupide et pourtant c'était plus fort qu'elle. Se rendant compte de sa stupidité, la jeune fille se leva, se racla la gorge, respira un bon coup et accompagnée de Churchill, s'approcha de Noel "Salut ... J'espère qu'on vous dérange pas ... Attends de quel autre tu parles toi ? " Demanda-t-elle à Arabella soudainement, se rappelant les propos de son amie.

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La présence de Lalie était une véritable aubaine pour ce début de soirée, il fallait bien l'avouer. Noel, pourtant pas timide pour une mornille, ne se voyait pas aller de groupe en groupe en jouant les sans-amis dans l'espoir de trouver quelqu'un de sympathique pour s'occuper en attendant que Morphée le rappelle à l'ordre et l'entraîne avec une délicatesse qui n'appartenait qu'à lui jusqu'au fin fond de son lit. Il n'avait rien eu à faire, simplement à s'asseoir en regardant le lac à deux pas, et la Serdaigle s'était matérialisée comme par magie. En la voyant rejeter avec grâce et ridicule son imposante tignasse brune derrière elle, le jeune homme ne put retenir un ricanement gentiment moqueur. Cette fille était désespérante quand elle s'y mettait, ce qui ne le gênait pas le moins du monde. Il était de toute façon très mal placé pour critiquer, et en avait joyeusement conscience.

« Ben voyons, t'assumes juste pas que j'aie raison, c'est tout. »

S'il avait hésité le jour où il avait été la trouver pour essayer de remettre ce qu'il restait de leur amitié sur les rails, craignant qu'elle l'envoie promener, il ne le regrettait absolument pas. Elle lui avait manqué pendant tout ce temps, même s'il ne se l'était pas avoué réellement. La voir là, rire et plaisanter gaminement avec elle depuis les premiers jours de ce voyage était l'un des détails qui faisaient de ses vacances le plus merveilleux moment de son année, après le bal bien évidemment. Les yeux tournés une nouvelle fois vers Knoxslay, le Gryffondor n'écoutait que distraitement ce que sa camarade pouvait bien lui raconter – Juliette l'importait peu, il fallait bien l'avouer – toutefois il sursauta, l'air un peu paniqué en entendant ses derniers mots. Il n'avait pas du tout envisagé une seule seconde que l'image qu'il pouvait renvoyer était celle d'un crétin suspicieux. Loin de lui l'envie de surveiller les faits et gestes de sa copine, il ne regardait même pas vraiment ce qu'elle faisait, il la regardait elle, bêtement content qu'elle soit là.

« Quoi ?! Non mais non ! Je doute pas qu'elle... Non ! J'y avais même pas pensé, j't'assure ! Tu crois que c'est ce qu'elle pense ? Que j'lui fais pas confiance ? » l'interrogea t-il avec un empressement particulièrement stupide alors que la jeune femme venait de se lever et s'avançait dans leur direction avec son amie. « Oh mon dieu... Elle arrive, j'suis censé faire quoi ? »

Il avait immanquablement des airs de collégienne en stress alors qu'il portait d'une main vaguement tremblante son soda à ses lèvres, tâchant d'éviter de fixer sa pauvre petite-amie qui devait très certainement en avoir marre et que venait sûrement le voir à cause de ça. Il n'y avait pas d'autres explications, les gentilles moqueries de Lalie ayant évincé tout le reste. Il était bien difficile de boire normalement alors que ses mains ne coopéraient pas et que son estomac, dans une appréhension des plus débiles, jouait à la corde. Son cœur s'emballa quand Knoxslay arriva à sa hauteur, oubliant totalement qu'il s'attendait à se faire engueuler, secouant la tête à sa question.

« Oh non, pas du tout ! »

Son enthousiasme décida que ce n'était pas le moment de feindre être moins présent qu'il ne l'était vraiment et le regard brillant qu'il posait sur elle donnait l'impression qu'il observait avec un sourire absent la plus belle des filles du monde. Eh oui, Noel Shiver était amoureux et le cachait merveilleusement mal...

584mots

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« Je n'ai pas besoin d'assumer ce qui n'est pas vrai. » Protesta gentiment la jeune femme.

Ces vacances à la ferme avait été une chance pour leur amitié, au point qu'elle la saisisse largement en passant une grande partie de son temps en sa compagnie, notamment le matin, pendant la corvée qu'ils avaient choisis. C'était plaisant de retrouver son amie et de rattraper le temps perdu sans se poser de question, faire simplement comme avant, il n'avait pratiquement pas changé et restait toujours aussi désespérant. Ce qui ne la gênait pas une seule seconde, c'était l'un des nombreux points sur lesquels elle aimait se moquer de lui sans pour autant avoir comme but de réellement l'enfoncer. Il se souvenait bien d'elle, de ses manies et sûrement des moments où elle lui paraissait légèrement agaçante, c'est bien, il n'avait pas perdu l'habitude et ne prenait pas la mouche rapidement comme pouvait le faire le grand susceptible en lui, parfois. C'était quasiment le même, à quelques détails près, selon elle mais lui, comment la voyait-il ? Beaucoup changée ? Lalie était curieuse de la réponse sans trouver l'occasion pour le demander, ça correspondait à se poser des questions, à s'attarder sur le temps qu'ils avaient passer à s'éviter et ça n'allait pas du tout avec l'habitude qu'ils avaient pris depuis qu'ils s'étaient retrouvés.

« Je ne me faisais que me moquer de toi. » Remarqua t-elle amusée tout en suivant le regard du jeune homme. « Bah quoi ? Tu devrais être content, c'est ce que tu attends depuis le début ? Ou alors c'est ce que elle a compris. »

La jeune femme n'avait jamais connu son ami comme ça, c'est que la demoiselle devait lui faire un sacré effet. Cette remarque l'amusa, curieuse d'entendre ce qu'il allait se dire entre eux jusqu'à que les deux intrus s'éclipsent comme il était logique qu'ils le fassent. C'était évident qu'ils ne devaient pas être désirer et Lalie commença dorés-déjà à regarder plus attentivement le monde autour d'elle. N'y avait-il pas un garçon pour la faire danser à défaut de la rendre amoureuse pour chasser la déception qu'elle avait connu, en partie à cause de sa sœur ? Elle espéra reconnaître la silhouette de Snow quelque part mais ne le vit pas, quel dommage. Elle allait attendre encore un peu avant de sauver, on ne l'avait pas encore ouvertement chassé n'est-ce pas ? Elle pouvait se le permettre, Noel était son ami et encore heureux qu'elle puisse encore passer un peu de temps avec lui lors de soirée pour déconner un peu. Vu comment sa relation tournait, bientôt ça ne serait peut-être plus possible alors elle aimerait encore un profiter, un tout petit peu parce qu'il n'y avait pas grand chose à tirer de lui quand son intérêt était totalement ailleurs.

« Au contraire, il est ravie que vous soyez venues. Il hésitait à vous rejoindre se posant la même question. » Renchérit-elle avec un grand sourire.

Ce n'était pas ce que lui avait dit le Gryffondor ouvertement mais elle avait compris que d'une manière ou d'une autre, il espérait retrouver sa copine avant la fin de la soirée alors Lalie ne mentait pas, certaine que ces pensées avaient à un moment donné traversé l'esprit de son ami.

544 mots.

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J'aurais du me douté qu'une petite fête serait organisée durant ces vacances, mais étrangement j'avais espéré qu'il en serait autrement. Chaque année je devais déjà me faire violence pour me rendre au Bal, la seule raison pour laquelle je finissais toujours pas m'y rendre était que ce n'était que deux fois par an. Mais là, une troisième fois c'était peut-être un peu trop pour moi. Il y a bien un dicton qui dit « jamais deux sans trois », et visiblement il n'y avait pas obligation de porter quelque chose de chic. Pas de grands préparatifs nécessaires, pas d'excuses ! Je pouvais toujours aller jeter un œil et décider ensuite si oui ou non cela valait la peine de rester. Quoi qu'il en soit, les choses devraient être plus simple, car l'école toute entière ne s'était pas donné la peine de venir à ferme, le nombre de participants devrait donc être moindre. Vous l'avez compris, malgré mes réticences et après une lourde négociation avec moi-même, j'ai tout de même fini par décider de me rendre à la petite fête près du Lac.

La raison qui avait fortement fait penché la balance était l'espoir d'y voir Alycia. Je savais déjà d'avance qu'après avoir scruté la foule, si je ne l’apercevais pas, j'aurais vite fait demi-tour. Plus le temps passait plus je me disais que ces vacances à la ferme n'avaient pas eu l'effet escompté. Maman a toujours de bonnes idées en général, mais celle-ci était bien loin d'en être une. Moi qui était toujours tellement soulagé de rentrer à la maison, de ne plus être en compagnie de toutes ces personnes que je ne connaissais pas vraiment. Lorsque j'essayais de lui exposer mes arguments, elle répondait toujours : « Albus tu ne les connais pas parce que tu ne t'es pas donné la peine d'apprendre à les connaître, voilà tout ! » ce à quoi je m'empressais de répondre : « Mais M'man, je ne vois pas l'intérêt de perdre mon temps à apprendre à les connaître si je sais d'avance qu'une fois ma scolarité finie je ne les verrais jamais plus... ». C'était souvent à ce moment là qu'elle élevait le ton de sa voix et que je me rendais finalement compte d'avoir fait une bêtise : « Albus Severus Potter ! Tu vas me faire le plaisir d'arrêter de te comporter comme un petit prince ! J'ai l'impression d'entendre parler un Malefoy ! Tu ne peux pas savoir à l'avance si quelqu'un à ce qu'il faut pour être ton ami, sur quel critère te baserais-tu, les origines sociales je suppose ou peut-être la célébrité ?! » « Maman, ce n'est pas ça que j'ai voulu dire, tu sais très bien que je ne... » « Silence ! Je n'ai pas terminé jeune homme ! Tu vas me faire le plaisir de prendre le temps de parler avec chacune des personnes qui croisera ton chemin durant ces vacances scolaires, de leur laisser une chance, et de faire en sorte d'apprendre à les connaître ! Ai-je été assez claire ?! » « Oui, M'man... » Au fond je sais bien qu'elle a raison. Je ne sais pas pourquoi j'ai tendance à me comporter comme un asocial, probablement parce qu'au fond j'appréhende le jugement des autres.

Lorsque je suis enfin arrivé au lieu de rendez-vous, la plupart des pensionnaires étaient déjà là. J'avais une boule au ventre alors que les paroles de ma mère résonnaient encore dans mon esprit. Parler à toutes les personnes qui croiseront mon chemin ? J'avais tenu ma promesse jusqu'à présent, mais pour dire toute la vérité j'avais employé toutes mes forces et mon ingéniosité à être le plus invisible possible. J'étais d'ailleurs convaincu que certains élèves ignoraient encore ma présence ici. J'avais soudain envie de faire demi-tour, je voulais tenir la promesse que j'avais faite à Maman, mais je n'étais pas en mesure de leur faire dans des conditions pareilles, c'était trop pour moi, beaucoup trop. J'ai observé la foule de loin et j'ai aperçu Alycia, j'avais envie d'aller la rejoindre, mais j'étais comme paralysé. Tous ces gens...je ne pouvais tout de même pas saluer et papoter avec chacun d'entre eux...c'était de la folie...je n'y survivrais sûrement pas.

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Ce soir là, ce fut de bon humeur que Fred quitta sa chambre, située au premier étage de la ferme. Cette chambre qu'il partageait depuis le début du séjour avec Orion Milbury, avec qui il n'avait pas trop eu l'occasion de discuter, et Nathan qu'il connaissait plutôt bien. Bon, évidemment, le jeune homme aurait préféré que leur chambre ne porte pas le nom des "Ânes"... Mais c'était comme ça et le Gryffondor était de bonne humeur ce soir là en quittant sa chambre. En effet, une petite soirée avait été organisée près du lac et Fred, en grand fêtard, comptait bien s'y rendre. Evidemment, il espérait que l'alcool serait autorisé et que Nathaniel aurait eu la bonne idée de se rendre aussi à la fête. Il ne voulait pas non passer une soirée pour ne plus s'en souvenir, mais au moins s'amuser un minimum.

Dehors, l'air frais du soir le fit un peu frissonner, mais le vacancier savoura cette fraîcheur rare à cette période de l'année. Au loin, près du lac, de la lumière était déjà visible et de la musique résonnait aux alentours de la ferme. Il ne fallut pas plus de cinq minutes à Fred pour rejoindre la fête, le lac n'étant pas très loin de la ferme. Une fois arrivé, Fred fut satisfait de voir qu'aucun n'élève ne s'était habillé très chic et cette fête, préparée avec les moyens du bord, donnait une ambiance conviviale bien agréable. Des yeux, l'adolescent chercha Noel et son ami Nathaniel, parce qu'après tout, une soirée sans le Gryffondor n'était pas vraiment une soirée. À la recherche des deux jeunes hommes, il alla récupérer une bieraubeurre et en pris une deuxième au cas où il croiserait une jolie fille. Un peu plus loin, Fred aperçu son cousin Albus, planté au milieu du groupe. L'adolescent s'approcha du Serpentard :

« Hello ! »

Il tendis sa deuxième bieraubeurre à son cousin :

« Bieraubeurre ? Je voulais l'offrir à une jolie fille pour l'inviter à danser mais puisque tu es là. »

339 mots

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Everyone

Fire, water & fun

~ Je discutais tranquillement, au feu, en compagnie de Pia, jusqu'à ce que Morgane vienne nous rejoindre, présence que j'aimais bien, contrairement à quand même pas mal de monde ici présent. Tant que personne ne nous dérangeait, la soirée allait être sympathique, quoi que voir Emrick discuter avec Frowein m'énervait passablement mais je ne le laissais pas du tout paraître. En fait, ça me décevait beaucoup... Pia salua donc Morgane, après que nous avions trinqué. Ensuite, la rouquine me demanda comment ça se passait en cuisine où j'ai fait un petit signe de tête vers Frowein qui se tenait plus loin avant de lui répondre : « Je te laisse deviner. Habituellement, je suis hyper douée en cuisine mais avec ce genre de personne, incapable. Une chance que Morgane est là... » Dis-je, avec un sourire en lançant un regard à la préfète des aiglons.

~ Puis, elle commença à me parler de son expérience dans les champs où elle me parla du copain de Frowein, Franz. Ils sont aussi pires l'un que l'autre, deux crétins de première. Ensuite, la rousse avoua avoir trop peur de lui mettre une claque au visage. Elle rougit, pendant que j'eus un petit rire, me l'imaginant lui donner une claque magistrale. Que ce soit lui ou Frowein, les deux le méritent pleinement. Pia buvait sa boisson très rapidement, où je lui répondis : « Faut pas que tu aies peur, ne fais surtout pas comme moi. Je suis dans la même situation que toi et un jour, je vais me venger. Alors, fais pareil ! » Dis-je, avec un sourire, en hochant de la tête tout en buvant une gorgée de bieraubeurre. C'est alors que la rousse éclata de rire, où j'ai levé un sourcil en me demandant le pourquoi du comment mais j'eus tout de même un sourire amusé, remarquant qu'elle avait terminé sa bouteille. Déjà ! Elle en redemanda à Morgane. Pendant ce temps-là, j'aperçus Albus. J'avais soudainement une forte envie d'aller le rejoindre mais je ne voulais pas abandonner mes deux amies en même temps... Je me suis alors levée debout, bouteille à la main, avant de m'adresser à Morgane et Pia :

« Je reviens, les filles... ! » Leur dis-je, en me tournant vers Albus qui était seul, planté au milieu de tout le monde. À mi-chemin, je me suis arrêtée, voyant Fred venir lui offrir une bieraubeurre selon ce que je voyais puisque je n'ai pas entendu ce qu'il avait dit. Devais-je y aller quand même ? J'étais déjà levée, ça serait idiot de retourner aussitôt s'asseoir. J'eus quelques secondes d'hésitations avant de continuer mon chemin vers les deux garçons. Une fois rendue, je les ai salué :

« Salut Fred ! Et... Albus... ! » Je me suis tournée vers lui, prenant une soudaine petite teinte rouge, probablement camouflée par la noirceur et le feu. Je bus une petite gorgée de ma bieraubeurre. Je ne le disais pas et je n'osais pas le dire mais j'avais envie de me retrouver seule avec Albus afin de revenir sur la soirée du bal qui s'était bien terminée, tout compte fait. « Sympa' comme soirée, finalement... » Dis-je, en regardant Albus, même si Fred était à côté.

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Heureusement pour moi, je n'avais pas eu besoin de bouger le petit doigt. Mon cousin Fred m'avait rejoins avec deux bieraubeurres à la main. Je lui ai fait une accolade chaleureuse pour le saluer et j'ai attrapé la bouteille qu'il venait de m'offrir. Je me sentais déjà beaucoup mieux, la famille il n'y a rien de tel pour vous remonter le moral. Depuis mon arrivée à la ferme je n'avais pas eu l'occasion de passer un peu de temps avec mon cousin, mais l'heure était venue de me rattraper. Un large sourire s'était installé sur mon visage alors que je buvais une longue gorgée du breuvage tant apprécié par la communauté des sorciers. Je me demandais si Fred avait déjà envoyé ses lettres de vœux à Roxanne, Hugo et Lily. Cette année, ni lui ni moi, ne pouvions assister à la petite réception organisée par Granny pour célébrer leur anniversaire. Je savais ô combien mon cousin pouvait avoir la tête en l'air parfois, probablement parce qu'il passait le plus clair de son temps à penser à la gente féminine et comment les faire tomber dans ses bras. En famille, on se serre les coudes, je me suis donc dit qu'une petite piqûre de rappel ne pourrait pas lui faire de tort.

« Te connaissant, je suis certain que tu auras bien d'autres occasions au cours de la soirée. Mais au fait, tu as déjà envoyé les lettres d'anniversaire pour Roxanne, Hugo et Lily ? Ça me fait tout drôle de penser que cette année, on ne sera pas là pour assister à la fête organisée par Granny. Heureusement que t'es là, je me sens moins coupable. »

Alors que j'étais en pleine conversation avec Fred, j'ai vu du coin de l'oeil Alycia se diriger vers nous. Mon cœur s'est mis à battre plus rapidement, alors que je me suis fait assaillir par une vague de chaleur partant de mes pieds jusqu'à mes joues, qui prirent une légère teinte rosée. J'étais tout excité de la voir, on ne s'était plus vraiment croisé depuis le bal de fin d'année, mais je n'avais cessé de penser à elle chaque jour. Elle était encore plus belle que la dernière fois que je l'avais vue, la lumière du feu se reflétant dans ses beaux yeux noisettes. J'ai bu une longue gorgée de bieraubeurre dans l'espoir de me donner une certaine contenance, j'avais de la prendre dans mes bras et lui dire à quel point elle m'avait manqué. Alors qu'à nouveau le monde semblait avoir disparu autour de nous, je fus extirpé de ma rêverie par la présence de Fred. Tout à coup j'étais vraiment mal à l'aise et n'importe qui aurait été capable de le remarquer. J'aurais aimé avoir le pouvoir de me diviser en deux, une moitié de mon être aurait passé la soirée à refaire le monde avec mon cousin, alors que l'autre moitié aurait été se balader main dans la main avec Alycia. Je me sentais comme un petit animal pris au piège par deux prédateurs et je ne savais quoi faire. J'ai tenté de sourire et de balbutier quelques mots tant bien que mal.

« Oui, c'est...vrai. Pas mal...comme soirée... »

J'avais vraiment l'air ridicule, ce n'était pourtant pas si compliqué de parler à deux personnes à la fois. Tout le monde était capable de faire ça, non ? Alors pourquoi moi, j'en faisais tout un drame ? Je me suis enfin décidé à prendre mon courage à deux mains, et après avoir pris une longue respiration j'ai repris d'une voix plus calme.

« D'ailleurs la vie à la ferme ce n'est pas si terrible au fond. Je pense d'ailleurs que ça a du être bénéfique pour certains. J'aurais tant aimé voir Frowein faire ses corvées. Ça lui aura fait redescendre les pieds sur terre à cette peste... »

Je me suis à rire en imaginant cette garce les cheveux plein de farine et les vêtements tout tâchés. J'aurais été prêt à payer pour assister à un tel spectacle. Elle qui se prenait toujours pour une petite Princesse, elle avait du apprendre ce que c'était la vraie vie et j'espérais de tout mon cœur que les élèves qui avaient participé à cette activité avec elle en avait profiter pour lui en faire baver un maximum.Elle ne méritait pas mieux. Si j'avais eu le pouvoir de décider, je lui aurais fait nettoyer les étables, seule avec comme seul outil une paire de gants troués.

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« Je te laisse deviner. Habituellement, je suis hyper douée en cuisine mais avec ce genre de personne, incapable. Une chance que Morgane est là... » Pia secoue la tête, attristée par ce genre de nouvelle. La somme des défauts d’une personne peut vraiment beaucoup affecter les autres, c’est gênant et franchement énervant. Elle subit le même souci avec Franz, quasiment au quotidien. Souvent, la rouquine oublie Jen’, la vipère qui la frappe de temps en temps avec plaisir dans les couloirs. L’oppression comme ça, c’est d’une lourdeur … « Faut pas que tu aies peur, ne fais surtout pas comme moi. Je suis dans la même situation que toi et un jour, je vais me venger. Alors, fais pareil ! » Dans le fond, le trio de serdaigle assise sur le tronc d’arbre subit la même chose perpétuellement. Se venger ? Pia y a déjà penser mais jamais elle n’est passé à l’action. Ça revient à être aussi méchant qu’eux, les serpents idiots et qui se croient supérieurs. « J’y penserai mais je préfère les ignorer pour le moment … »

Ca n’est pas le moment de déprimer au sujet de boulets qui trainent dans le coin. Pia a terminé sa première bière et va pas tarder à devoir aller se resservir. Sans trop comprendre pourquoi, Alycia se lève et quitte les filles. Du regard, la rouquine la suit jusqu’à un duo de garçons. Dans un sourire elle reconnait les presque célèbre Albus et Fred de Poudlard. C’est grâce à leur nom que l’irlandaise les connait, sinon, elle ne leur a jamais adressé la parole. Ce qui est bien dommage vu comment ils sont mignons. Et si Aly est leur amie, c’est qu’ils ne doivent pas être bien méchant, ça serait possiblement l’occasion d’approcher ? Pia se pose, accoudées sur les genoux, en fixant la scène. Elle partage des cours avec les deux jeunes garçons, mais ils n’ont pas vraiment partagés de moments ensemble ni rien. Oui, c’est l’occasion d’aller faire connaissance ! « Je reviens Momo ! » lance la jeune fille à la troisième Serdaigle. Morgane et elle sont de faible connaissance mais ça n’a jamais vraiment trop accroché sans raisons particulière. Au passage, elle se sert une nouvelle bieraubeurre dans la glacière, l’ouvre puis la porte à sa bouche.

« Salut ! » claironne Pia en arrivant au milieu du trio. Planté là, elle observe un petit manège subtil entre le serpent et son amie bleu & argent. Sourcil suspect, elle regarde Aly’ d’un air inquisiteur. « J’interromps quelque chose ou bien ? S’il faut, j’me casse ! » souris la Serdaigle en regardant autour d’elle. A nouveau, elle porte sa bière à ses lèvre en attendant patiemment de voir comment allait continuer la soirée. Au pire, si elle voulait du fun, elle irait troubler Knox.

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Everyone

Fire, water & fun

~ Au départ, j'étais avec Morgane et Pia où je m'étais mise à discuter avec celle-ci concernant nos deux tâches. Toutes les deux nous avions des êtres non-appréciables à subir. Clewstone de Serpentard pour sa part et Frowein pour la mienne. Quelle chance. Je lui ai fait savoir que j'allais me venger, un jour. Je savais que la vengeance ne menait nul part mais je veux faire comprendre que je suis plus qu'une simple victime. J'ai donc fait part à la rousse qu'elle devrait faire de même avec Clewstone. Ce ne son que des intimidateurs, rien de plus. Un jour, ils trébucheront de leur piédestal. C'est ainsi qu'elle m'avait dit : « J’y penserai mais je préfère les ignorer pour le moment … » J'ai hoché de la tête afin de l'approuver puisque je faisais pareil en cuisine...

~ Ensuite, je me suis excusée auprès de mes deux amies avant de me lever puisque j'avais vu Albus... qui était en compagnie de Fred. J'avais envie de parler seule à seul, au Potter mais malheureusement, ce n'était vraisemblablement pas possible pour le moment. Une fois arrivée auprès des deux garçons, je les ai salué avant de clamé que c'était sympa' comme soirée, bien que je me sentais soudainement gênée en présence du Serpentard et on pouvait également apercevoir une teinte rouge auprès de mes joues. Albus m'approuva en balbutiant, avant de parler de la vie de la ferme et de Frowein sur ce genre de situation. J'ai hoché de la tête, pendant qu'il riait. Je n'avais qu'un sourire, sachant que la garce faisait la même corvée que moi. J'ai répondu : « Je dois l'endurer mais bon, tu as raison, pour une fois qu'elle subit la même chose que les autres... Euuuh, Albus... » Mais je me fis couper par Pia qui salua le groupe avec une nouvelle bouteille à la main. Je l'ai de nouveau salué en baissant la tête où elle me regarda en disant si elle interrompait quelque chose. J'ai secoué de la tête même si je pensais le contraire. Je regardais Pia quelques secondes avant de poser mes yeux sur le sol en disant : « Je vais rentrer je crois, désolée Pia... On se revoit demain ! Ainsi que Fred et Albus... » Dis-je, en relevant lentement la tête, ne regardant personne. J'ai dit à plus tard à Morgane avant de commencer à me diriger, à marche, vers le bâtiment central de la ferme où se trouvaient les chambres et la cuisine.

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Fred était étrangement silencieux tout à coup et j'avais l'impression qu'il avait compris quelque chose. Je ne lui avais jamais parlé de mon histoire avec Alycia, pour être tout à fait franc, il n'y avait pas grand chose à dire, à part qu'elle me plaisait beaucoup et que j'espérais que c'était réciproque. J'ai toujours été une nouille en matière de drague, je m'y prends toujours très mal et même si la soirée du Bal semblait s'être plutôt bien passée en fin de compte, je n'avais plus trouvé le courage d'aller lui parler depuis. J'étais venu au feu de camp uniquement pour la voir et voilà que j'étais sollicité par mon cousin et une jeune fille dont j'avais oublié le prénom. Son visage était familier mais je n'arrivais plus à lui associer un nom. Il faut dire que j'ai toujours eut une très mauvaise mémoire en ce qui concerne les prénoms, fort heureusement je compense par mon excellente mémoire photographique. Je n'oublie jamais un visage ! Mais mon esprit était bien trop occupé par d'autres tracas que pour m'attarder sur la découverte de la dénomination de cette jeune fille. La jolie Serdaigle, dont la vision faisait battre mon cœur, venait de décider de lever le camp.

Je n'avais aucune intention de la laisser filer. J'étais venu ici pour lui parler et je n'allais pas me laisser écarter de mon objectif par qui que ce soit. Alors qu'elle avait commencé à se diriger vers la ferme, j'ai regardé Fred et la jeune fille au visage familier pour m'adresser à eux à la hâte.

« J'ai quelque chose d'important à lui dire, je vous laisse tous les deux, d'accord ? »

Je n'ai pas pris la peine d'attendre leur réponse et j'ai couru vers Alycia pour la rattraper. Une fois arrivé à sa hauteur je me suis éclairci la gorge pour qu'elle remarque ma présence. J'avais très envie de poser mon bras sur ses épaules, mais j'avais bien trop peur de la réaction qu'elle aurait pu avoir. Après tout, on ne s'était plus adressé la parole depuis presque un mois. Pas parce que je n'en avais pas envie, mais principalement parce qu'on n'était pas dans le même groupe de corvée et que j'avais besoin de passer du temps seul. Depuis le soir du bal, j'avais beaucoup réfléchi et j'étais convaincu d'éprouver quelque chose de particulier pour elle. Jamais je n'avais ressenti ça auparavant, elle avait ce je-ne-sais-quoi qui me faisait tourner la tête. Mais comment lui dire...

« Excuses-moi...je me demandais si...si...ça te dirait de faire une petite ballade avec moi avant de rentrer ? On n'a pas trop eu l'occasion de se voir depuis le bal et j'avoue que ta présence me manque... »

Heureusement que le clair de lune n'éclairait que très peu nos deux visages, car j'étais certain que mes joues venaient de se teindre de couleur écarlate. Maman me disait toujours que la meilleure des alliées c'est l'honnêteté. Jusque là j'étais d'accord mais elle ajoutait toujours « Cependant n'oublie pas que toute vérité n'est pas bonne à dire ». Ce à quoi je répondais « Dans ce cas, comment fait-on pour savoir s'il faut être franc ou pas ? », sa réponse était simple (en théorie) « Écoute ton cœur et tu trouveras la réponse ». Mais qu'est ce que mon cœur me disait en ce moment ? J'avais du mal à me concentrer vu le vacarme qu'il faisait en tapant à toute vitesse contre ma poitrine.

« Alycia...il faut que...je te dise... »

Mon corps tout entier s'était mis à trembler, je pouvais sentir de la sueur froide couler le long de mon dos alors que mon visage semblait être en feu. Je ne m'étais jamais mis dans un état pareil pour quoi que ce soit...mais qu'est ce que cette fille avait de si spécial?

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~ Je préférais quitter la soirée et aller rejoindre Catalina dans la chambre parce que je n'avais pas la possibilité de la passer avec Albus qui était accompagné de Fred et dont Pia venait de joindre le groupe. Je m'étais excusée auprès de mon amie rousse avant de prendre le chemin vers la ferme, espérant ne pas avoir de mauvaises surprises sur le chemin. Je regrettais de ne pas avoir pu passer un sympa' moment avec le Serpentard... Il me faisait rougir si facilement, en plus, c'est hallucinant. Allais-je avoir une chance, un jour ? Je ne le sais pas. Probablement pas aujourd'hui...

~ C'est alors que, contrairement à ce que je pensais, j'entendis un éclaircissement de gorge, signifiant que c'était un garçon de par le son. Je me suis rapidement tournée pour apercevoir... Albus ! Il venait donc de courir vers moi... Je ne dis rien, me contentant de le regarder dans les yeux. Mes joues redevinrent rouges, comme tout à l'heure et mon cœur se mit à battre plus rapidement. C'est ainsi que j'entendis sa voix me dire : « Excuses-moi...je me demandais si...si...ça te dirait de faire une petite ballade avec moi avant de rentrer ? On n'a pas trop eu l'occasion de se voir depuis le bal et j'avoue que ta présence me manque... » Je continuais de rougir de plus belle, en continuant de le regarder dans les yeux. Néanmoins, j'ai pu répondre : « La... tienne aussi... Et... euuuh... Je veux bien... me balader... avec toi... ! » Dis-je, en regardant mes pieds, rouge comme une tomate. Je ne voyais pas très bien si le visage du garçon était comme le mien mais s'il arrivait à voir, sûrement qu'il me trouverait ridicule. Puis, je ne disais plus rien, toujours de peur de faire un faux pas ou encore pire, me ridiculiser devant lui, ce que j'avais fait souvent. J'entendis alors, une nouvelle fois :

« Alycia...il faut que...je te dise... » Mon coeur se mit à battre à sans mille à l'heure. J'ai relevé la tête vers lui, lâchant mes pieds du regard. Mes deux bras se tenaient immobiles sur chaque côté de mon corps. Je n'osais plus bouger, disant : « Moi aussi... je crois... » Mais je n'osais plus rien dire, ni même rien faire, hypnotisée par ses yeux sombres à cause de la noirceur. Je remarquais que nous n'étions pas très loin l'un de l'autre, même très près. De plus, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser ma poitrine tellement il pompait rapidement...

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Je regrettais déjà les paroles que je venais de prononcer. Comment lui expliquer quelque chose que je n'arrivais pas moi-même à comprendre. Je pense que spontanément j'avais envie de lui dire que j'aimais passer du temps avec elle et que lorsqu'elle n'était pas avec moi j'avais toujours une pensée pour elle. Cependant j'avais peur qu'elle me prenne pour un idiot. De plus les filles ont l'art de compliquer des choses pourtant si simples, je savais qu'elle penserait sûrement que j'étais amoureux d'elle, et peut-être qu'au fond je l'étais, mais je n'étais pas prêt à l'admettre. J'avais déjà du mal à accepter le fait qu'elle comptait à mes yeux et que j'avais envie de passer plus de temps avec elle. Je n'ai jamais été très doué pour les relations, qu'elles soient amicales ou amoureuses. La seule personne en qui j'avais totalement confiance était Keagan et il avait mit des années à obtenir cette confiance. Étrangement j'avais envie de prendre des risques avec Alycia, j'avais envie de lui ouvrir mon cœur, mais se débarrasser de ses mauvaises habitudes n'est pas si simples et ma raison m'empêchait d'être totalement libre.

Je la regardais droit dans les yeux et je pouvoir sentir à nouveau cette alchimie si particulière, un peu comme si le monde venait de s'arrêter autour de nous. Plus rien n'avait d'importance, elle était devenue le centre de mon univers et toute mon attention était sienne. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine, alors que mes mains glissèrent le long de ses bras jusqu'à prendre les siennes. Nous étions proches l'un de l'autre, mais pas uniquement physiquement, j'avais l'impression que nos deux esprits s'entrelaçaient dans la pénombre de la nuit. Je pouvais sentir son souffle sur mes lèvres, et mon visage était attiré vers le sien par une force presque surnaturelle. J'aimais sentir la douceur de ses mains dans les miennes. Les minutes passèrent sans qu'aucun de nous ne dise mots, j'ignorais totalement si les autres élèves pouvaient nous voir du feu de camp, probablement mais je n'en avais que faire. Pour la première fois depuis mon arrivée à la ferme je me sentais entier, serein et épanoui.

Je ne voulais pas briser ce moment de complicité en disant quelque chose de stupide. Même si je mourrais d'envie de l'embrasser j'avais peur des conséquences que cela entraînerait. Cela me ferait-il perdre des amis ? Peut-être elle-même ? Comment pouvais-je être sûr qu'elle ne voulait pas juste être une amie ? C'était peut-être ça qu'elle voulait me dire. Une vague de stress et de confusion s'empara de mon être alors que j'ai fait un pas en arrière pour m'éloigner d'elle. Je tenais toujours ses mains serrées dans les miennes. Même en l'observant avec un peu de distance elle était magnifique, si pure, si belle et si gentille. Elle possédait quelque chose que les autres n'avaient pas et je n'arrivais à m'expliquer ce que c'était, peut-être cette petite lueur dans ces yeux, ou alors la chaleur de son sourire.

Je me suis finalement décidé à prendre la parole.

« A propos du Bal...J'ai vraiment passé une soirée merveilleuse en ta compagnie et...je sais que c'est un peu tôt pour demander, mais...est-ce que tu accepterais d'être ma cavalière au prochain Bal de l'école ? »

Je n'avais pas trouvé mieux pour noyer le poisson. Vous devez penser que je suis un gros dégonflé, et vous avez sûrement raison. Selon moi, le moment n'était pas encore venu, je n'étais pas prêt à lui avouer ce que je ressentais au fond de moi. Après avoir jeté un petit coup d'oeil vers le feu de camp, j'ai décidé de l'emmener plus loin en la tirant par la main pour commencer notre petite promenade nocturne. Nous avions tellement de choses à nous raconter et chaque minute passée avec elle était pour moi un pur bonheur...

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~ C'était bizarre de se retrouver à nouveau seule avec Albus. Néanmoins, j'étais contente qu'il m'ait rejoint après avoir quitté le feu. J'avais voulu lui parler en tête à tête sans qu'il y ait d'autres personne pour nous déranger. Sa présence faisait également battre mon cœur en espérant qu'il n'explose pas.

~ J'ai donc accepté son invitation à aller balader sans hésitation même si je devais avoir l'air d'une idiote avec mon air gêné. J'avais envie de lui tenir la main et même plus, lui donner un baiser mais j'avais peur qu'il me repousse et me dise qu'il ne me voulait qu'en amie et pas plus. Je n'osais rien faire à cause de ça. Du coup, il m'a ensuite avoué qu'il avait un truc à me dire et je lui avais répondu que c'était pareil pour mon cas. J'étais rouge tellement j'étais gênée. Nos yeux se pointaient les uns dans les autres. Nos visages n'étaient plus très loin l'un de l'autre. C'est alors que je sentis ses mains sur mes bras qui descendirent jusqu'à mes mains, me faisant frissonner tout en continuant de me faire rougir. Je n'osais rien dire ni rien faire mais je continuais de le regarder dans les yeux. Mon cœur battait encore plus fort qu'auparavant. Je ne savais pas quoi faire ou encore si je devais dire un truc, malgré le silence qui nous entourait actuellement...

~ Du coup, il m'avoua qu'il avait passé une magnifique soirée en ma compagnie lors du bal, paroles qui continuèrent de me faire rougir avant qu'il ne me demande d'être sa cavalière pour le prochain bal. Je continuais donc de le regarder dans les yeux sans rien dire, gênée. Ce n'est qu'après quelques secondes de silence que j'ai dit : " Je... euuuh... Bien sûr... Je ne... dis pas non pour... passer un autre beau moment avec... toi... " Dis- je, en regardant le sol.

~ C'est alors qu'il me tira la main où j'ai lâché un petit cri de surprise tout bas. J'ai serré sa main un peu plus fort, allant même jusqu'à entrelacer ses doigts dans les siens... Notre balade était commencé... Je me sentais mieux et sa présence continuait de réchauffer mon cœur... Du coup, après m'être assuré que nous soyons seuls, je me suis arrêtée en me plaçant face à lui mais sans lui lâcher la main. Mon cœur continuait de pomper mille à l'heure... Je me suis mise à dire :

"Albus... Je ne... sais pas ce que... j'ai mais quand... je... te... vois... Euuuh... Je sens comme... mon cœur se sentir heureux... Je... voudrais te... demander... si... tu... voudrais... " Mais je n'osais pas continuer, retournant les yeux sur le sol, rouge de honte et aussi de peur d'avoir gâché mes chances avec lui...

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