S'il (elle) devait choisir une seule matière ce serait laquelle ? : Pour un esprit aussi rationnel et mué par les seuls rouages de la logique, tel que l'est celui de Seth, il s'agirait bien sûr de l'arithmancie, discipline dans laquelle il semble avoir quelques prédispositions. Ce n'est pas tant l'aspect divinatoire de la chose qui le passionne, lui étant bien indifférent à obtenir de ces suites de chiffres quelque vision du futur ou il ne sait quoi d'autre… En revanche, analyser chaque composition numérique est pour lui un véritable plaisir. Il maîtrise au mieux l'alphabet mis au point par Septimus Tripoli, et "Numérologie et Grammaire", le manuel attitré au cours, n'a plus grand chose à lui révéler à l'heure actuelle. Car même s'il est fortement intéressé par le monde de la magie, les sciences et les raisonnements mathématiques ont toujours beaucoup passionné Seth, qui a pour une fois à sa disposition l'opportunité de faire étalage de ses compétences. Pour lui, la numérologie est un art complexe, rigoureux, mais également plein de subtilités. Au fond, le résultat et l'interprétation ne l'intéressent que vraiment très peu, lui préférant se recentrer sur le long processus lui permettant d'y parvenir. Nombre d'expression, nombre intime, nombre de réalisation… au final, quelle importance ? Est-il seulement possible de déterminer la personnalité de qui que ce soit par le biais d'une suite de chiffres ? Lui n'en sait trop rien, et au final, y est bien indifférent. Tant que lui reste la liberté d'en faire le calcul... Autrement, certaines disciplines ont suscité son intérêt, comme l'astronomie, les potions, ou les soins aux créatures magiques, où il aime à expérimenter sur des animaux par le biais de méthodes plus ou moins nettes. La souris de laboratoire qui lui sert d'animal de compagnie, Ecchymose, en fera d'ailleurs les frais...

S'il (elle) s'approchait d'un chaudron d'Amortentia, il (elle) sentirait quoi ? :

Toutes distinctes, quelques senteurs bien particulières seraient reconnaissables au nerf olfactif de Seth : celle de la peinture fraîche, nouvellement déposée sur les murs de la cage d'escalier de son école primaire. Forte, imposante, mais tellement additive… Et en parlant de dépendance, le jeune Rosenberg ne peut pas prétendre y échapper. Car parmi tous les parfums qui s'infiltreraient en lui, l'odeur piquante des Suçacides, confiserie de Honeydukes, ressortirait, aussi violente que délicieuse de son point de vue. Car Seth a du mal à passer ne serait-ce qu'une journée sans enfourner l'une de ces satanées sucreries, démangé par leur senteur chimique lorsqu'il en ouvre le paquet, et pressé de les avaler. Esclave de la consommation, certes, mais jusqu'ici cela ne l'a jamais réellement dérangé. Puis cela stimule l'esprit, en met en marche chacun des rouages, l'invite à s'engouffrer dans les abîmes sombres de la réflexion intense… Viennent ensuite celle de la cire encore chaude d'une bougie, s'incrustant dans ses narines pour ne plus en sortir que lorsqu'il l'aura profondément humée… Cela lui rappelle ces heures passées à mettre en ligne des suites de chiffres, dans l'obscurité, alors que chacun dort à poings fermés. Et puis des composants chimiques, et autres arômes artificiels ou conservateurs qui réjouissent au plus haut point l'odorat du jeune Rosenberg. Oui, l'on peut aisément dire de Seth qu'il est un être particulier, et que rares, hormis sa soeur, sont ceux qui ont eu le privilège d'être parvenus à n'en décoder ne serait-ce qu'une infime partie.


C'était comment avant Poudlard ?:

"C'est vrai, si tu pouvais parler de toi, mais avant l'école. Tes souvenirs te sont-ils suffisamment fidèles pour que tu puisses parler de… comment appeler ça… ton enfance ? Enfance bien insignifiante, n'est-ce pas ? Puisqu'elle a été bien éclipsée par celle de Naïa… Il faut dire que l'attention de tes parents étaient particulièrement recentrée sur elle. Certes, tu recevais la même éducation, mais au final, que représentait le jeune Seth par rapport à son aînée de soeur ? Celle qui a réussi alors qu'elle n'avait pas même encore atteint sa dixième année ? Votre mère adorait tellement ça, s'occuper de sa carrière, s'appliquant à faire d'elle ce qu'elle ne pourrait jamais faire de toi… Tu n'as pas trouvé ça rebutant ? Décourageant ? Ingrat ? Tu es Seth Rosenberg, aujourd'hui tu as onze ans, né le 12 Septembre 2004, un an tout juste après ta soeur. Ça, tu ne le sais que d'après ce que t'a brièvement raconté ta mère… Toi, tu gardes des souvenirs plus ancrés de tes premières années. L'humidité des rues de Glasgow, la couleur des papiers peints de ta première chambre, cet oiseau mort que tu as retrouvé par terre à six ans et que tu as disséqué avec une pince à épiler et tout le naturel du monde…Allez, c'est toi qui es de l'autre côté du miroir… "

"Oui, et je ne sais même pas pourquoi je m'adresse à toi. Peut-être parce qu'au final c'est devenu une nécessité… faire un bilan de ma vie à voix haute, un peu comme un rapport quotidien, un compte-rendu, pour faire les comptes de ce que j'ai gagné, de ce que j'ai perdu, de l'avancée de mes objectifs. Aujourd'hui, j'ai quinze ans, en cinquième année à Poudlard, ma soeur en sixième. Mon enfance, dis-tu ? Dans l'ombre, c'est le cas, cela dit je n'ai jamais réellement trouvé déplaisant que ce soit dans celle de Naïa. A vrai dire, la reconnaissance et la fierté de mes parents ne m'importe pas tant que ça, tu sais ? Si elle réussissait, ça ne me posait pas plus problème que ça, bien que j'ai longtemps douté que cette ascension soit réellement utile. Elle était certes populaire, une égérie, mais nous savions tous deux à quoi nous étions destinés, et que bientôt cela devrait cesser. L'attention ? Pourquoi en aurais-je manqué ? J'avais celle de ma soeur… Tu sais, j'ai déjà eu l'opportunité de voir beaucoup de fratries, comme Elian et ses soeurs. Même s'il est tout de même lié à elles, notamment avec Julietta, Naïa et moi, ça n'avait rien à voir. Je me suis toujours demandé si c'était un hasard, qu'on soit nés le même jour, même si cela ne fait pour autant de nous des jumeaux. Tout de même, la probabilité était relativement faible… Parfois, les autres trouvent ça inquiétant, on nous l'a déjà dit. Je veux dire… Tant de proximité, entre un frère et une soeur. Nous ne sommes pas seulement proches, c'est beaucoup plus que ça, et tellement plus étroit. C'est un peu comme si nous étions destinés à marcher dans les traces de l'autre. Séparément, à vrai dire nous demeurons deux individus tout ce qu'il y a de plus ordinaire, même recelant de quelques atouts non négligeables. Néanmoins, ensemble… Il y a quelque chose qui se passe, une chimie, une osmose, non, une symbiose. Elle est l'instrument, je suis celui qui l'accorde, et la symphonie qui se crée est terrifiante…  Je sais que si j'étais tout seul pour prendre le relai de notre père, je n'aurais pas été certain d'y parvenir. Après tout, dans la famille, nous ne sommes pas connus pour notre humanité entre nous, ou notre tendance à vouloir le bien des membres qui la constituent, bien que mon attitude démontre le contraire. Parce qu'on est complémentaires, tout ce que je ne suis pas, elle l'est, et inversement. Nous sommes bien loin d'être semblables, il y a tant de points pour nous différencier… Mais au final, c'est peut-être cela qui fait notre force. Cet aspect d'elle qui la pousse à s'emporter, qui la fait s'enflammer jusqu'à ce qu'elle soit hors de contrôle, et bien je suis l'eau destinée à éteindre ce feu, à l'apaiser jusqu'à ce que la flamme redevienne sereine et régulière."

"Tu es bien présomptueux… Tu ne penses pas que tu sous-estimes tes compétences ? Que tu as placé la barre un peu haut ? Que tous ces objectifs auxquels tu te destines ne seront peut-être pas aussi aisément à votre portée que tu ne sembles le croire ? Bon sang, je n'arrive pas à croire que ce que je te demande sort de ta propre bouche, c'est tellement insensé, un jeu de questions-réponses à uni-sens... Je n'ai jamais omis l'éventualité d'un échec. Je ne sais pas comment ça sera à Poudlard. Peut-être aurons-nous été mal entraînés… Peut-être nous ferons nous écraser comme des insectes. Mais je nous fais confiance. Je préfère me dire que nous y ferons face, et qu'au moment venu ce serons nous qui nous nous imposerons. Parce que nous sommes deux, et qu'hormis nous deux, nous n'avons rien à perdre. Parce que nous sommes capable de n'importe quoi, y compris du pire. Parce que peu importent au final les questions d'amour-propre, d'égo et d'honneur… J'y ai renoncé depuis bien longtemps. Je suis capable de me faire marcher dessus, d'être humilié, d'être traîné dans la boue sans sourciller. Je ferais ce qui est le mieux et le plus sage pour nous deux, parce que quitte à rester dans l'ombre, c'est mon rôle. Je suis capable de m'abaisser à n'importe quoi, si c'est pour parvenir à des fins qui nous seront bénéfiques."

"Mais tu n'es pas comme Naïa. On te voit beaucoup comme le gentil Seth… Tu sais, celui qui aide les vieilles dames à traverser la rue, celui qui jette des sortilèges de lévitation pour aider les personnes en difficulté à porter leurs bagages, celui qui reste après la classe aider ses professeurs à ranger le matériel, celui qui aide les plus jeunes à s'intégrer dans leur environnement… On dirait que tu aimes ça, jouer les bons samaritains. Au fond, ça t'amuse, c'est ça ? Qui pourrait croire que tu fais ça dans le seul but de t'amuser, de te jouer des autres en faisant appel à tes fonds de courtoisie pour mieux les utiliser à des fins personnelles, et pas toujours des plus nobles… Tu es tout de même un sacré comédien, quand tu t'y mets. Extérieurement, tu donnes l'apparence du charmant jeune garçon, altruiste comme personne, prêt à aider et à se plier en deux pour son entourage… Alors qu'au final, tu es bien indifférent à tout cela, non ? Est-ce que c'est pour ton propre plaisir, que tu portes assistance ? Tu trouves ça drôle de pouvoir profiter de cette opportunité pour mieux en tirer le bénéfice ?"

"Ce n'est pas tant ça… C'est une tendance naturelle à laquelle j'ai appris à me conformer. Je me suis forgé seul, et même si je ne prends pas de plaisir particulier à le faire, je le fais, parce que je me souviens que plus tard, ça me sera toujours utile. Une personne qui vous est reconnaissante vous apportera bien plus que quelqu'un que vous vous êtes habitué à insulter à longueur de journée… Je n'aime pas avoir des ennemis inutiles, c'est encombrant et très ennuyeux. Alors qu'il est tellement plus réjouissant de les mettre à terre au moment où ils ne s'y attendent pas… C'était toujours comme ça, à l'école. Il y avait cet autre garçon de mon âge, Eddrick. C'était le plus grand de la classe, il devait bien faire trois fois ma physionomie. Je suis certain que si on s'était battu tous les deux, j'aurais mordu la poussière. A la place, je suis devenu celui qui l'encourageait, celui qui restait dans l'ombre, le félicitant de chacun de ses exploits, celui qui riait de ses plaisanteries toutes plus stupides les unes que les autres. Je crois que c'était en Octobre 2013, l'année dernière… J'avais neuf ans. Certes, je commençais déjà à manifester quelques particularités que l'on pouvait juger d'inhabituelles, mais comme je savais d'où elles provenaient, je ne m'en formalisais pas. Après tout, Naïa avait déjà reçu sa lettre… Je n'avais qu'à attendre de la rejoindre. A force de se croire supérieur à toute la classe, Eddrick a fini par repousser certaines limites, notamment en essayant de me forcer à lui rendre "quelques services". A ce moment-là, je crois que mes pouvoirs se sont manifestés, pour la première fois avec mon consentement, même s'ils n'étaient pas réellement contrôlés. Son col de chemise s'est mis à l'étrangler, et j'en ai profité pour lui faire savoir discrètement qu'il avait fort intérêt à se faire oublier dans les jours prochains… Au final, j'ai été obéi avec une facilité déconcertante. Je crois qu'il avait peur de moi, il me laissait toujours passer en premier pour aller à la cantine, partageait toujours son bagel avec moi le matin… le tout avec une sorte de crainte imposée à un malaise bien visible. Au final, je m'en accordais fort bien, il n'était pas dans mes habitudes de me faire respecter, d'ordinaire le fait de m'écraser ne me dérangeait pas spécialement. Ce n'est pas tant l'image de moi qui est importante… Pas plus que ce à quoi je suis capable de m'abaisser. Ce qui importe, c'est ce à quoi on arrive, et ce par n'importe quel procédé.

"Et cette passion aussi inconnue que surprenante pour les sciences ? Certes, votre éducation a été riche, et nombreuses sont les disciplines qui vous ont été enseignées… Mais c'est un attrait tout naturel pour les lois de la physique et autres fondements basés sur la rationalité qui s'est manifesté chez toi. Avec tes aptitudes pour la magie… ce n'est pas un peu contradictoire ? En fait, ça résume bien ce que tu es… ce que nous sommes, Seth Rosenberg. Un être rempli de paradoxes. A l'école, tu étais bon élève… tes camarades te regardaient étrangement, comme si émanait de toi une aura presque dérangeante, mais l'instituteur, lui, t'aimait bien. Tu étais le seul à l'aider à ranger la classe, à lui poser des questions sur différents phénomènes… Bien sûr, il a eu vent de l'incident avec Eddrick, mais il a mis ça sur le compte d'un accident, et tu n'as jamais eu de problème avec ça. Je crois qu'il te faisait confiance, parce que tu étais gentil et souriant."

"C'est peut-être le cas… Au final, c'est une habitude que j'ai prise, m'attarder sur chaque détail, d'une personne ou d'un lieu, le plus infime ou le plus futile, et l'analyser jusqu'à en extraire toute l'essence. C'est tellement fascinant ! Je crois que je pourrais passer ma vie entière à faire ça. Parfois, lors de conversations avec notre père, je m'aperçois qu'il ne comprend pas ce que je suis, qu'il ne comprend pas ce à quoi je veux en venir. Je me suis fait à cette idée… Je ne cherche pas à être pour lisible pour qui que ce soit. Tant que je le suis pour ma soeur… J'ai dans ma chambre une grande toile à laquelle j'ai épinglé l'année de mes huit ans des dizaines d'insectes pour analyser leur morphologie. C'est vraiment très intéressant… "

"Et tes liens avec Elian Wallace ? Tu ne peux tout de même pas nier qu'il a de l'importance pour toi, que dis-je, pour nous. Est-ce que tu as pensé que plus tard il pourrait se rapprocher de Naïa ? C'est un sorcier lui aussi, tu sais que tu seras amené à le retrouver par la suite. Ne représente-t-il pas un obstacle ? Ou alors, tu es peut-être resté un enfant, cet enfant que tu étais quand tu innovais tes jeux dans vos chambres respectives, passant plus de temps à trouver une logique dans les règles que vous inventiez plutôt qu'à vous amuser… "

"Je suis bien loin de le considérer comme tel. Peut-être que la nécessité de me faire de vrais amis a fini par me venir naturellement… Certes, personne ne peut acquérir plus d'importance que ma soeur, mais avec Elian, c'est différent. On se connait bien tous les deux, peut-être est-ce du au fait d'avoir grandi ensemble, même si nous sommes bien loin d'avoir le même lien avec ses soeurs. Un peu comme nos pères… Le sien travaille pour le notre, mais ils sont quand même très proches. Contrairement à Eddrick, lui me laissait choisir les jeux, m'aidait à effectuer des expérimentations… Pour l'instant, je ne mettrais pas en péril ce que nous avons, il est important. Enfin… nous verrons bien ce qu'il en sera lorsque nous serons à Poudlard. Au fait, tu comptes continuer de m'interroger comme ça longtemps ? Il n'est pas foncièrement intéressant de s'attarder longtemps sur mon cas. Pour répondre à la première question, et de ce que je m'en souviens, mon enfance est plutôt vague, fade. J'ai reçu une éducation, je suis allé à l'école. J'ai grandi par moi-même. Une fois, j'ai connu une fille, Amelia. Elle avait neuf ans et demi presque dix, et moi dix, presque onze. On s'est chastement embrassés sur la bouche, dans un recoin de la cour de l'école, puérilement, pour essayer, parce qu'on ne savait pas ce que ça faisait. En fin de compte, ça n'avait rien de transcendant. Qu'est-ce que tu veux savoir de plus ? Pas d'enfance héroïque, pas de grand malheur ou de drame familial, rien qui ne se soit abattu sur moi pour faire de moi un être renfermé et désemparé... Tout ne commence que maintenant."

"C'est peut-être parce qu'au fond c'est toi qui t'interroges… L'incertitude, c'est toi, je ne suis que celui qui te renvois l'écho de tes propres préoccupations. Tu devrais peut-être arrêter de te parler à voix haute, entends les pas de ta mère qui se dirigent vers ta chambre, faisant claquer sur le plancher ses talons autoritaires… "

Et une fois qu'il (elle) en sera sorti(e), il (elle) fera quoi ? : • Après l'école, Seth aura obtenu des résultats plus que satisfaisants lors de ses ASPICs, alternant entre les "O" en arithmancie, soins aux créatures magiques, astronomie et en potions, et les "E", à l'exception de quelques mauvaises notes notamment en divination, défense contre les forces du mal et histoire de la magie, en après avoir passé chaque année de sa scolarité à travailler sérieusement. Une fois ses examens passés, il rejoindra Naïa à l'université et y passera plusieurs années afin d'affirmer ses connaissances, et à approfondir son savoir scientifique, tout en s'adonnant dans l'ombre à quelques expériences aux résultats fructueux, mais en s'employant à des méthodes plus que douteuses, ce pourquoi il aura quelques ennuis avec la Justice Magique, affaire qui se règlera bien vite par une amende de plusieurs centaines de gallions, qu'il finira par payer. Héritée de sa famille, sa convoitise va le pousser à s'assurer un libre passage jusqu'au siège de l'entreprise familiale, qu'il compte bien partager avec sa soeur, quitte à recourir une nouvelle fois à des procédés suspicieux. Le tout se poursuivra sur l'espace de quelques années, il donnera un enfant à une étudiante avec laquelle il sera brièvement sortie et qu'il abandonnera sans trop de remords lorsqu'une demande en mariage arrangé lui sera faite, lui assurant fortune, préservation de ses titres et ceux de sa soeur, ainsi que longévité. Sa vie conjugale sera aussi morne qu'ennuyeuse, et il sera amené, comme son père, à ne jamais voir ses enfants, trop occupé par ses affaires personnelles. 


Père: Orion Rosenberg, Ecossais. Grand illustrateur de son époque, Orion travaille autant pour les Moldus que pour les Sorciers, il monte sa propre maison d'édition à ses 24 ans, illustre les plus grand Best-Sellers, journaux, publicités, affiches, son nom se répand rapidement. En parallèle, il gère la firme familiale avec ses deux frères et sa soeur. L'on peut dire que Seth a bien hérité de sa tendance à toujours se reposer sur les apparences et sur l'image que l'on aurait de lui... Bien que ce dernier soit loin de l'égaler au niveau de son dessin, davantage intéressé par les disciplines scientifiques, il est toutefois bien déterminé à reprendre la firme avec sa soeur, peu importe le prix qu'il faudra payer pour cela. Même s'il n'a pas souvent eu l'occasion de le voir, Seth voue un profonde admiration à son paternel, même s'il est bien indifférent à l'idée que celui-ci soit fier de lui ou non, conscient que ce dernier a bien d'autres préoccupations.

Mère: Gaïa Rosenberg, Anglaise. D'origine aisée, elle est la fille unique d'un grand magna industriel. Son mariage avec Orion est arrangé, aucun amour ne les lie et ce depuis bien longtemps. Cependant, tout cela reste officieux, en apparence ils forment une famille unie et aimante... Chacun de ses membres s'est accommodé à cette vision et s'efforce de la respecter au mieux. Contrairement à son mari, Gaïa s'implique beaucoup dans l'éducation de ses enfants, mais surtout dans la carrière de Naïa, ce qui laissera souvent à l'avenir Seth sur le banc de touche. Néanmoins, cela ne l'affectera pas grandement, il a beau aimer sa mère, il la perçoit surtout comme faible et beaucoup trop peu autoritaire pour obtenir quoi que ce soit par elle-même.


Frère(s) et soeur(s): Naïa Rosenberg a beau être l'aînée de Seth, d'un an tout juste, ils agissent tous deux comme de parfaits jumeaux. Dire que leur relation est fusionnelle serait un euphémisme... Ils sont toujours connectés, et sur la même longueur d'onde, complémentaires. Les intérêts de l'autre deviennent ceux de l'un, et ils s'unissent toujours pour parvenir à leurs objectifs ensemble. Peu importent les procédés qu'ils emploient pour y arriver, au fond c'est le résultat seul qui compte, aussi ils ont renoncé à leur humanité bien longtemps, avec sous les yeux l'exemple de leurs parents. Certes, Seth n'est pas aussi direct, franc et impulsif que Naïa, préférant opter pour se montrer sous le jour de quelqu'un de passif, calme et gentil. Lorsqu'elle s'énerve, il est celui qui l'apaise, et cherche toujours des solutions susceptibles de leur convenir à tous les deux. Que ce soit au sein de leur famille ou à Poudlard, il y a toujours un sentiment de malaise qui se dégage chez ceux qui les entourent...

Exemple de RP

Le matin de son départ Poudlard, Seth s'était levé avec plusieurs heures d'avance, et avec la seule lumière d'une bougie puisqu'il était encore incapable de jeter le moindre sortilège d'éclairage correct, et s'entraîner à essayer d'augmenter la taille d'Ecchymose, sa souris de laboratoire. Il y avait encore quelques mois, après l'achat de sa première baguette magique sur le chemin de Traverse, il s'était tenté à en faire l'expérimentation sur la frêle créature, dont la morphologie s'était retrouvée réduite de moitié. Depuis, même après avoir tenté d'y chercher un remède dans son manuel de sortilèges, il n'était plus parvenu à changer sa taille, si bien qu'elle semblait définitivement destinée à rester naine, dépassant à peine la taille d'une prune. Selon les dires de ses parents aux personnes de leur entourage, Seth adorait les animaux, néanmoins la réalité était peut-être un brin différente… Certes, il les aimait beaucoup, mais encore plus lorsqu'ils étaient mutilés, disséqués, handicapés, infirmes ou morts. Non pas qu'il soit suffisamment sadique et cruel pour prendre un plaisir infâme à torturer d'innocentes créatures, néanmoins il était bien indifférent aux douleurs qu'il pouvait leur causer, certaine que la science et l'expérimentation étaient des domaines qui valaient tous les sacrifices du monde. Il n'avait eu aucun mal, enfant, à épingler plusieurs dizaines d'insectes encore vivant à une toile, et avait suivi progressivement leur rythme d'agonie, les recours désespérés auxquels ils en venaient dans l'espoir de survivre, agitant faiblement leurs pattes ou leurs ailes. Et sur le carnet de notes qui l'accompagnait quotidiennement, regroupant les différentes recherches du jeune Rosenberg, Seth notait progressivement chacune des étapes de leur mort lente et délectable, prenant le soin méticuleux de légender chacun d'une couleur différente. C'était comme une lubie, secrète et inavouable, mais cela avait un côté follement divertissant aux yeux du jeune sorcier. Les deux seules personnes auxquelles il faisait part de ses résultats, c'était à Naïa et à Elian lorsqu'ils rentraient de Poudlard. Puisque sa soeur et son meilleur ami l'avaient laissé à Brighton pour entamer leurs études au château, il lui avait fallu combler l'ennui prodigué par leur absence avec de nouvelles activités… Ce n'était très certainement pas sa dernière année à l'école primaire qui risquait de lui changer les idées, il commençait très sérieusement à en avoir assez de cirer publiquement les bottes des brutes de sa classe de manière à pouvoir rester dans l'ombre, bien que cela ne le dérangeât pas particulièrement. Quoique, depuis qu'il avait failli étrangler Eddrick à la cantine sans même avoir à enserrer ses doigts autour de son cou, aidé par ses quelques performances magiques, ce dernier lui témoignait un respect sans égal, mêlé à une sorte de crainte… Cela satisfaisait pleinement Seth, qui publiquement veillait à paraître toujours aussi gentil et bienveillant, mais il savait que ce ne serait qu'une question de temps avant que cet empoté ne se mette à lui chercher des noises. Il était dans ses principes d'éviter de se faire des ennemis inutilement, même si certaines personnes l'insupportaient il était davantage d'avis de leur planter des couteaux dans le dos en ornant son visage d'un sourire amical que de risquer son image. Comme prévu, n'étant arrivé à aucun résultat concluant avec Ecchymose, si ce n'était lui avoir fait pousser des poils roux contrastant avec sa blancheur immaculée et une deuxième queue, un coup d'oeil à son réveil fit savoir à Seth qu'il était temps à se préparer. Il lui restait encore trois heures avant de prendre le Poudlard Express… Un oeil jeté au dessous de la porte le séparant de la chambre de Naïa lui fit savoir que sa soeur semblait éveillée. Enfin était venu le temps de la rejoindre au château, depuis le temps qu'il avait attendu que cela arrive… Il avait jeté un oeil au programme, et bien que déçu que l'arithmancie et les soins aux créatures magiques ne soient enseignés qu'à partir de la troisième année, il avait toutefois hâte de se mettre à l'ouvrage. Il aurait une foule d'expérimentations plus ou moins douteuses ou suspectes à mener, et ne voyait pas qui pourrait l'en empêcher. Certes, selon ce que lui racontait Naïa dans ses lettres, qu'il lisait toujours avec une attention extrême, la vigilance à l'école était élevée, mais il n'y avait pas de raison qu'il rencontre le moindre problème… Jusqu'ici, il n'avait guère été compliqué d'être en bons termes avec ses différents instituteurs, puisqu'il passait beaucoup de temps à aider après la classe, à effectuer diverses tâches dans l'optique de se faire bien voir… Avec ses camarades, c'était légèrement plus difficiles, ces derniers semblaient le percevoir un peu plus mal, le qualifiant de "bizarre" ou "carrément flippant". Il avait pris l'habitude de ne jamais relever, s'en accommodant du mieux qu'il le pouvait. De toute manière, il n'avait jamais eu besoin de reconnaissance, ou d'une panoplie d'amis, se contentant à merveille de ceux qu'il avait à l'origine. Il y avait Elian, tout d'abord, puis sa soeur… A Poudlard, ce serait peut-être différent, il était accoutumé à ne s'entourer que peu, mais bien. Contrairement à sa soeur, la popularité ne l'intéressait pas tant… afin d'assurer leurs arrières à tous deux, rester dans l'ombre ne le dérangeait pas le moins du monde, tant qu'il était libre d'agir comme il l'entendait.

Entendant les pas de sa mère depuis le couloir, qui venait sans doute le "réveiller", Seth s'empressa de souffler sur sa bougie, effacer les quelques dernières traces des épreuves subies par Ecchymose au cours des dernières heures, et se glisser dans son lit, aussi silencieusement qu'il le put. Prenant place à table dans la cuisine, aux côtés de sa soeur qu'il gratifia d'un sourire entendu, il se calqua du mieux qu'il put au rôle qui lui avait assigné, celui du fils qui s'apprêtait à faire sa rentrée dans une grande école de magie. Son père devait y être bien indifférent, après tout il n'était là que pour l'étiquette… Sa mère, en revanche, semblait prendre un soin méticuleux à lui poser toutes les questions d'usage, auxquelles il s'enquit de répondre avec le plus de formalités possibles. Durant ce temps qu'il passait à jouer les fils modèles, Seth n'avait qu'un seul et unique élément de concentration, sa soeur, dont il essayait de capter le regard ne serait-ce que furtivement. Cela faisait partie des moment durant lesquels ils n'avaient nul besoin de se dire quoi que ce soit… Quand ils étaient en compagnie de leurs géniteurs, le silence s'accordait merveilleusement bien à eux, quoique cela ne les empêchât pas de se comprendre mutuellement. Peut-être qu'une fois là-bas, ils ne seraient pas dans la même maison… Cela avait été le cas pour Naïa qui était à Serpentard, et pour Elian qui était à Serdaigle. Une chance sur deux, c'était la probabilité qu'il avait de se retrouver avec l'un ou l'autre. Bien entendu, si cela n'arrivait pas, ce ne serait pas la mer à boire, mais Seth préférait se dire qu'il les y rejoindrait. Il avait pu passer un an éloigné de sa soeur, alors il pourrait bien surpasser le fait de ne pas se retrouver dans la même salle commune… Après avoir déjeuné, ce fut donc l'heure du départ. Sa valise contenant tous ses grimoires, accompagné de son matériel scolaire et de ses sujets à expérimentations, pesait bien son poids, mais il parvint tant bien que mal à la transporter jusqu'au coffre de la voiture qui devait les mener jusqu'à la gare. Assis sur son siège, Seth n'était ni appréhensif, ni inquiet, ni en train de se poser une multitude de questions quant à la nouvelle vie qui s'offrait à lui, préférant offrir à ses pensées un peu de tranquillité et aux membres de sa famille l'accompagnant le cadeau de son silence, plutôt que quelques bribes de conversation inutiles dans la seule optique de meubler un peu l'absence de discussion. Feignant de paraître on ne pouvait plus intéressé par la vitre, en vérité le plus jeune des Rosenberg s'efforçait de capter les songes de sa soeur, tentant de mettre en scène les différents courants de pensées qui pouvaient circuler à l'intérieur de sa tête. Puis, au terme de quelques dizaines de minutes de voyage, le jeune garçon plongea sa main dans sa poche et en ressortit un suçacide. Il avait fait la connaissance de ces friandises sur le chemin de Traverse, et depuis qu'il y avait goûté, l'on pouvait dire qu'il ne pouvait plus s'en passer. Si le premier lui avait fait un trou dans la langue tant il avait été surpris par l'acidité du bonbon, à présent il en enfournait aisément plusieurs par jour, sous prétexte que "cela stimulait les rouages de l'esprit", rendant le flux de sa réflexion plus fluide et plus dynamique. En proposant un à Naïa, il ne tarda pas à se rendre compte par un coup d'oeil qu'ils approchaient de King's Cross. Il leur restait encore un peu de temps avant de prendre le train, ce qui ne le ravit pas pour autant, lui rappelant qu'il devrait s'adonner à toutes les formalités familiales, marques d'affection propices à la séparation, et aux discours propres à ce genre de situation. Rien de bien palpitant, en somme… Ce qui ne manqua pas. Après avoir écouté vaguement les dernières recommandations de sa mère, Seth suivit sa soeur avant de s'installer dans le même compartiment qu'elle et Elian, réjoui à l'idée de revoir ce dernier. Durant le voyage, il en profita pour essayer de nouvelles tentatives sur Ecchymose, malgré sa tendance à se débattre à chaque fois qu'il essayait un sortilège sur elle, acheta une poignée de suçacides suffisamment volumineuse pour qu'il puisse tenir toute la semaine, avant de quitter son compartiment toujours à la suite de sa soeur lorsqu'ils arrivèrent à destination. Néanmoins, ils durent tous deux se séparer pour suivre chacun leurs groupes, aussi Seth opta pour faire vaguement connaissance avec quelques élèves de son année, tentant au mieux de se calquer aux exclamations de surprise, aux remarques sur l'immensité du château, aux histoires de fantômes racontés par les aînés… Le tout était de faire bonne impression, de se fondre dans la masse, et de rester le gentil garçon qu'il paraissait être. A plusieurs reprises il proposa à ses futurs camarades son assistance pour porter leur animal de compagnie pendant que leurs propriétaires montaient dans les barques, en profitant pour échanger quelques brins de conversation anodins lorsque l'un d'eux lui demanda le nom de sa souris. Et c'est ainsi que le jeune garçon arriva jusqu'à la cérémonie, s'installa à l'instar de ses semblables sur les bancs réservés à cet effet, et attendit patiemment que son nom soit appelé, cherchant toujours sa soeur du regard.

" Rosenberg, Seth Isaac. "

Calmement, il se dirigea en bien tout honneur jusqu'au tabouret, sur lequel on inséra le choixpeau sur sa tête. Restait à déterminer dans quelle maison il passerait les sept prochaines années… Selon son caractère et les descriptifs que lui avait fait sa soeur des différents blasons, Serpentard s'avèrerait certainement adapté. Quoique… Pour Naïa, c'était l'évidence, mais après tout, il y avait des chances qu'il ne la suive pas jusque là-bas. Peut-être Serdaigle, dans ce cas… pour la connaissance, le savoir et la curiosité. Poufsouffle ? Pourquoi pas. Attendant le verdict, Seth se mit à essayer de souffler au Choixpeau la maison dans laquelle il tenait à se retrouver, espérant qu'elle serait compatible avec ses aptitudes.

Prénom (ou Pseudo) : Personne (oui, comme Ulysse, et je sais pas combien de fois j'vous l'ai faite, celle-là).
Age : 18 ans.
Présence : 7/7 naturellement.
Comment t'es arrivé(e) là ?: Hecate, ça vous dit quelque chose ? Et Scipion ? Et Isis ? Et Kaïn ? Sans parler d'Elliott et d'Amethyst qui ont fait leur temps… Bref, j'en suis plus à ça près.
Un tit mot ?: Naïaaaa, c'est moi. :astride:
Star de l'avatar : Luke Grimes.