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Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW
Lucius Byrne

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Message(#) Sujet: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 18 Avr - 16:38

tw: violence physique, maltraitance physique et psychologique, traumatisme

( Je cracherai sur vos tombes )


‎‎  ‎ Je me suis levé du mauvais pied, aujourd’hui ; pas vraiment du genre à vouloir grogner des “bonjour” maussades, plutôt du genre à vouloir arracher des colonnes vertébrales à mains nues. D’aucuns penseraient que c’est un peu exagéré, mais il faut voir ce qui m’attend dans quelques instants. J’avais beau m’y attendre, ça ne rend pas ça spécialement facile. Moi qui pensais être débarrassé de ces clébards hypocrites aux dents jaunies ! Eh non, les voilà qui aboient aux portes de l’école, à exiger que je me présente dans le bureau directorial pour une entrevue. “Faire un point”, disait la lettre. Je me suis comporté parfaitement correctement – en dehors de quelques plaisanteries cocasses, il va de soi –, alors je n’ai rien à craindre. Je n’ai tué personne, eh ! Même pas un croc égaré, rien ! Sortons le champagne ! Haut les cœurs morts ! Pourtant, je ne peux pas m’empêcher d’être nerveux. Ces cancrelats sont toujours imprévisibles, et mes deux années passées enfermé sous leur coupe m’auront appris à sérieusement me méfier de ces grands malades. Ils se réclament du pacifisme, de la cohabitation paisible entre humains et vampires, mais laissez-moi vous dire que j’ai connu des tueurs en série moins tordus que ces bouffeurs de brocolis. Oui, bien sûr, le loup qui crie au loup, c’est amusant, riez donc ! Vous rirez moins quand vous vous trouverez en travers de leur chemin. Moi, au moins, je ne prétends pas être un saint tout en transformant mes apôtres en martyrs.
‎‎  ‎ L’air d’un condamné avançant vers l’échafaud – mais digne, le condamné –, je me rends donc jusqu’au bureau du directeur avec un peu d’avance. Je mettrai ça sur le dos de ma ponctualité impeccable ; hors de question d’admettre que je préfère ne pas croiser McCoy sans la présence d’Armitage. Mais alors que j’atteins presque le lieu du rendez-vous, je ralentis le pas en entendant les échos lointains d’une conversation provenant directement du bureau. En reconnaissant la voix, mon estomac se noue douloureusement et je me fige l’espace d’un instant ; l’instinct hurlant de faire demi-tour, de prétendre que j’ai oublié, que j’ai été retenu, que je suis tout simplement insolent et désobéissant… Cependant, ça ne me rendrait pas service ; pas le moins du monde. Alors, je déglutis pour faire passer le nœud formé dans ma gorge, soupire pour détendre mes épaules soudain tendues, et lisse mon uniforme ; pas question de lui donner l’impression que j’appréhende sa présence ici. Contrairement à ce que ce cafard essaie de faire croire à tout le monde, il reste un superprédateur : capable de sentir la peur et de la détourner à son avantage. Résigné, je plaque un sourire poli sur mes lèvres pâles et pénètre dans le bureau.
‎‎  ‎ Immédiatement, je cherche l’imposante silhouette du directeur des yeux en m’appliquant à ne pas accorder une seule miette de mon attention à ce sale rat. Dans mon champ de vision périphérique, je le vois se tenir sur le côté, taisant soudain sa discussion pour reporter son regard sur moi ; oh, ce que je hais mon apparence adolescente dans ce genre de moment. Comme d’habitude, il est tiré à quatre épingles, son insupportable visage arborant ses habituels airs aimables tout entier tourné vers moi. Sans détourner les yeux d’Armitage, je m’avance dans la pièce. “Bonjour.” Je n’ai pas envie d’être là, inutile de faire davantage d’efforts que ce que m’impose la plus élémentaire des bienséances. “Bonjour, Lucius.” Je déteste la façon dont il prononce mon prénom, parce qu’il sait à quel point je le hais. “Je suis content de te voir.” J’émets un petit rire froid ; inutile de le regarder pour savoir que ça lui déplaît. Désolé, chaton, je n’aime pas davantage les hypocrites que les traîtres à leur propre espèce dans ton genre. J’ai bien des défauts, mais je ne me suis jamais menti à moi-même sur ce que je suis et ce que je veux. “Tu tombes bien, je disais justement à M. Armitage que nous pouvions nous féliciter de ton comportement coopératif.” C’est ça, félicitez-vous. Grand bien vous fasse. J’te ferai quand même la peau et j’la pèlerai lentement pour t’entendre hurler à chaque centimètre carré r’tiré. Évidemment, ça non plus, ça ne lui plaît pas ; que je l’ignore, que je ne réponde pas, que je me contente de fixer Armitage d’un air indifférent. Je ne suis pas là de mon plein gré, je ne ferai pas semblant ; pas après m’avoir exposé, pas après m’avoir enfermé dans une cage, pas après m’avoir humilié pendant deux interminables années. Parfois, il y a quelque chose de jouissif à ne pas jouer de rôle. De toute façon, je sais que ce “rendez-vous” se passera mal pour ma charmante tête blonde, inutile de prétendre le contraire.
‎‎  ‎ James soupire, secoue la tête comme si j’étais un mauvais garnement insolent, puis extirpe quelque chose d’un bagage qu’il a vraisemblablement posé ici plus tôt. J’ai beau n’en apercevoir qu’une couleur floue du coin de l’œil, mon corps réagit avant même que je n’aie pu formuler la moindre pensée cohérente. Pas loin de bondir un mètre en arrière, je lève un doigt menaçant ; je t’interdis. Mais plutôt que des paroles courroucées, ce sont ces mots pathétiques qui sortent de ma bouche et j’ai envie de me mordre les lèvres jusqu’au sang de les avoir laissé échapper : “Non, je n’ai rien fait !” Ça le fait rire, cet empaffé. Oh, je vais t’arracher les yeux – pas aujourd’hui, pas demain, mais un jour, oui, je te le promets ; et je te les ferai bouffer. Et il continue de rire, malgré la rage qui s’affiche en lettres capitales sur mon visage, abandonnant toute tentative de paraître intouchable, oubliant presque que le directeur se tient là, sûrement sans trop savoir ce qu’il fait là. “Je vous avais promis une démonstration, et on peut dire qu’à peine commencée, elle est déjà efficace” se vante-t-il auprès d’Armitage. Je sens quelque chose tomber dans mon estomac – et ça n’a rien d’agréable. Je reporte mon regard sur ce large type que je ne connais pas, sondant son expression. De quoi parlaient-ils avant que j’arrive ? Une démonstration de quoi ?
‎‎  ‎ Je laisse tomber tout résidu de masque en comprenant soudain de quoi il est question, pourquoi ils m’ont fait venir dans ce bureau alors que je n’ai rien à me reprocher. “Non.” C’est tout ce que je lâche, d’une voix atrocement tremblante, que j’aurais préférée terrifiante, avant de tourner les talons pour me diriger vers la porte. Mais avant que j’aie pu m’échapper de ce foutu piège, je sens déjà ses bras s’enrouler autour de ma gorge ; sa carrure, tout comme la mienne, ne paie pas de mine, mais il ne faut jamais sous-estimer la puissance d’un non-mort. Je pousse un hoquet étranglé lorsqu’il me force à faire volte-face pour m’exhiber comme un monstre de foire sous le regard du directeur. “LÂCHE-MOI !” Cette fois, ça suffit, je laisse mes crocs percer mes gencives dans un sifflement furieux, prêt à arracher toute chair à ma portée pour me dégager de son étreinte suffocante ; mais j’ai beau me débattre comme un beau diable, il me tient bien. Les avant-bras coincés sous mon menton pour bloquer la mobilité de mon cou, appuyant sur ma gorge pour me couper le souffle sitôt que je tente de fuir. “Nous aurions pu faire ça en douceur, mais comme toujours avec toi, il faut employer la manière forte.” Il a le culot de dire ça sur un ton désolé, ce salopard. “Comme vous voyez” poursuit-il à l’adresse d’Armitage comme si je n’étais tout simplement pas un être sentient capable de comprendre leur conversation, “en cas d’incident, il faut le neutraliser de cette façon. C’est exactement comme pour un serpent, il faut immobiliser la tête pour empêcher les morsures. Ensuite…” En la voyant surgir dans l’une de ses mains, je profite du relâchement pour ruer et tenter de me dégager, mais il préfère la lâcher pour abattre à nouveau ses deux avant-bras sur ma gorge, serrant jusqu’à ce que je suffoque. Hoquetant en griffant l’air et ses avant-bras de mes doigts pour retrouver de l’air, je me sens glisser vers le noir détestable de l’inconscience, sentant à peine qu’on me couvre la bouche. Enfin, l’oxygène revient et j’aspire à grandes goulées sifflantes, peinant à respirer correctement avec cette chose qui me couvre la moitié du visage. Lorsqu’il me relâche, je tombe à genoux comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. La tête me tourne atrocement et je respire encore lourdement un long moment, les oreilles bourdonnantes. Je n’ai aucun besoin de toucher ma face blême pour savoir ce qui me couvre les lèvres. Une muselière en cuir de dragon, seulement percée d’une petite grille circulaire au niveau de la bouche ; l’arrière est clos par une clé magique, dont il est impossible de se passer pour déverrouiller l’objet. “Tu seras plus coopératif pour les dispositifs punitifs, n’est-ce pas ?” Sa voix doucereuse me fait relever la tête lentement. McCoy observe ses bras griffés avec un air contrarié et moi je bous de ne pas les lui avoir arrachés. Nos regards se croisent un bref moment, un instant suspendu durant lequel ses horribles lèvres étirent un sourire badin. “Oh là, là ! La commedia dell’arte ! C’est typiquement ce genre de choses avec lesquelles il faut rester vigilant, c’est un manipulateur très habile. Il ne faut pas vous laisser attendrir, il en a eu plus d’un comme ça.” Je cligne des yeux, prenant seulement conscience maintenant que j’ai les joues trempées. D’un geste rageur, je les essuie et me redresse d’un bond – du moins, j’essaie, car je titube, encore sonné. “Enlève-la-moi !” Mon exigence est gonflée d’une fureur déchaînée et d’un accent détestable d’enfant pleurnichard. Je me sens tellement humilié. Je le hais, je le hais, je le hais, je le hais.
‎‎  ‎ James secoue la tête avec son faux air navré que j’aimerais lui arracher lentement. “Tu n’apprends jamais.” Un soupir à fendre l’âme et le voilà qui reporte son regard plein de prétendue compassion sur Armitage. “Vous voulez essayer, avant de passer à la suite ? Je sais que ça n’a rien d’agréable, mais c’est nécessaire pour la sécurité de tout le monde.” Sans que j’aie réfléchi à mon comportement, ma tête s’est vivement tournée vers le directeur, dans l’attente de sa réponse. Mes yeux brûlent de l’enfer qu’ils lui promettent.
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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 18 Avr - 18:20

Ce rendez-vous avec McCoy a éveillé ma curiosité. Ce n’est de toute façon pas le genre de proposition que l’on peut refuser. Tout comme on m’a imposé la présence de Lucius, on me reprochera de ne pas avoir reçu la formation adéquate pour gérer son cas, alors qu’il eût été si simple de lui trouver un précepteur volontaire. Je n’ai pas hâte, mais j’enfile mon costume de Directeur sur lequel tout glisse. Ce matin, j’ai évité le monde entier, couru, boxé, fait en sorte de n’être qu’une simple image. Je n’ai rien envie d’avoir à faire avec ces gens, mais c’est mon travail. Autant paraître affable.
Monsieur McCoy a l’air d’un gendre parfait, si on oublie qu’il a deux canines qui pourraient venir à bout de n’importe quelle belle-mère. Je n’achète pas une seconde les fables dignes d’un mauvais bouquin de développement personnel qu’il semble recracher à chaque apparition. J’ai fait mes devoirs, je me suis renseigné. En attendant l’arrivée de Lucius, il se contente de bavarder d’un ton aimable et je lui rends la pareille. Non pas de soucis particulier avec son petit protégé, si ce n’est le simple fait qu’il soit là, mais évidemment, je ne peux pas vraiment le lui répondre.
Pour la première fois depuis son arrivée, je sens la nervosité du vampire alors qu’il rentre dans la pièce. J’ignore encore ce qu’il se joue aujourd’hui, mais quelque chose me dit que nous sommes bien loin des banalités des interviews. Je salue poliment Lucius, on ne peut pas dire que je lui ai déroulé le tapis rouge jusque-là, ni que je l’ai évité. Il est là, j’ai fait en sorte de respecter le contrat et qu’il ne manque de rien, mais je ne suis pas du genre à faire semblant de me réjouir. Cela tombe bien lui non plus.
“Tu tombes bien, je disais justement à M. Armitage que nous pouvions nous féliciter de ton comportement coopératif.”

Le ton qu’emploie James me laisse dubitatif. On a l’impression qu’il parle a un jeune chiot un peu débile. Le genre de ton humiliant que l’on utilise avec le sourire. Lucius ne semble pas dupe. J’acquiesce vaguement. Je ne vais pas applaudir des deux mains parce qu’il s’est comporté comme une créature fréquentable, mais je lui en suis néanmoins reconnaissant. McCoy a l’air de s’amuser beaucoup de la situation, Lucius a l’air effrayé. J’aperçois l’objet du délit. Une sorte de muselière. Il tient vraiment à faire une démonstration ? Un frisson se glisse le long de ma colonne vertébrale. Je ne sais pas ce que j’avais imaginé, mais j’étais bien loin du compte. Cela ne ressemble pas aux fadaises pleines de beaux idéaux que McCoy répand dans les journaux. Ce connard se marre.
Je suis coincé dans ce foutu bureau, avec deux cinglés aussi vieux que le château qui s’apprête à s’écharper. Je suis censé participer à ça ? Mais si besoin était, je renverrai ce cher Lucius dans son clan de merde, quitte à aller chercher Monsieur le Ministre par la peau du cul. Que croit-il au juste ? Que je fais dans le dressage de fauve. Une lueur de colère passe dans mes yeux alors qu’il vante ses méthodes. Je ne lui offre pas la satisfaction d’une réponse. J’aimerai lui demander si c’est vraiment nécessaire. S’il n’y a pas un autre moyen. Je suis assez d’accord avec le serpentard. Peu importe si j’exècre ce qu’il représente, il n’a effectivement rien fait. Et ce connard de James vient de lui donner une excellente raison d’avoir envie de nous la mettre à l’envers. Merci mon vieux.
J’essaie de garder un visage neutre, alors que la détresse se peint sur le visage de Lucius, et le dégoût me retourne l’estomac. « Non je ne vois pas vraiment. » voilà ce que je meurs d’envie de lui répliquer. Mais je me tais, parce que je n’ai pas la moindre idée de ce que je pourrais faire. Interrompre le processus pour me retrouver avec un combat de vampire ?
Est-ce qu’il sera plus coopératif pour la suite ? Il s’imagine quoi le bênet psychopathe, qu’on va se faire une petite séance de torture tranquillement dans mon bureau, que je vais participer au massacre pour le bien commun ? Son doux agneau a besoin d’un coup de fouet pour ne pas se transformer en loup ? Alors que fout-il dans mon école. J’ai la rage de m’être laissé traîner dans ce traquenard. J’ai hâte de voir ce qu’aura à en dire Appleton. En attendant, je laisse l’air circuler dans mes poumons, monter, descendre, j’essaie d’enregistrer sans toutefois être là.
Il faut donc que j’essaie. Que je ne laisse pas perler mes émotions dans chacune de mes phrases, que je joue au poker avec des joueurs plus rôdés que moi. Mais je n’ai pas vraiment le choix. La peur qui me noue le ventre me crie qu’il est utile de savoir comment gérer ce prédateur. Et tout le reste de mon être me hurle que je ne pourrai pas me regarder dans une glace si j’agis ainsi sans raison. Et c’est à cette dernière que j’essaie de faire appel alors que l’envie pure et simple de poser ma démission et de laisse cela à quelqu’un d’autre. Je ne détourne pas les yeux, j’observe, l’air absorbé par la scène. Je soutiens le regard de Lucius qui semble prêt à me déchiqueter. Mais ce n’est pas à lui que je m’adresse de mon ton le plus aimable.
« Monsieur McCoy, je comprends bien sûr l’utilité de tout ceci. » Foutaise, il n’y a pas d’utilité à cela quand on n’a pas de vampire cinglé dans une école. J’en ai à présent deux. Pourvu qu’ils ne me contaminent Agatha, qui paraît certes perchées mais encore fraîche et récupérable. « Les châtiments corporels étant interdit à Poudlard, et comme vous l’avez souligné à plusieurs reprises, le comportement de monsieur Byrne ici présent a été exemplaire jusqu’alors…Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de réitérer la démonstration pour l’instant. » Je marque une pause, l’air soudain bien plus sérieux. « Néanmoins, j’ai bien conscience que ces gestes pourraient m’être utiles un jour. Or nous sommes tous deux les adultes responsables ici. » Enfin, du moins c’est ainsi qu’il semble concevoir le tutorat d’un vampire centenaire, ce qui n’est pas mon cas, mais autant profiter de la situation comme je le peux. « Si cela est vraiment nécessaire, peut-être me laisserait vous appliquer vos méthodes sur votre personne. Vous serez sans doute à même de mieux corriger mes gestes ainsi. Vous et moi, voulons le meilleur pour nos élèves et protégés n’est-ce pas ? Nous ne leur soumettrions rien que nous ne serions capables d’appliquer à nous-même. »
Je doute beaucoup lui et moi soyons semblables. Ne serait-ce que parce qu’à présent, il a toutes les cartes pour me vider de mon sang, m’envoyer me faire mettre une muselière puisque j’y tiens tant. Mais qu’il en soit ainsi, le calcul est fait. Je préfère m’en prendre plein les dents et avoir un semblant de conscience pour moi. Ou peut-être pas. Je ne maîtrise rien, si ce n’est ce que je peux dire et la manière dont je le fais. Je fais de mon mieux pour ne pas déglutir et maintenir une respiration calme et essayer de me regarder de l’extérieur. De déconnecter mes émotions. Je crains qu’elles n’aient pas beaucoup de place.



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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 18 Avr - 20:16

( Je cracherai sur vos tombes )


Flambe l’amère colère,
brûlent les fleurs, se consume la peur,
divine ire du satyre muté en martyr ;
sale chienne de vie délabrée, délaissée, abandonnée
sur l’bas-côté d’une monstruosité
qui m’lèche la haine palpitée.
(J’leur ferai regretter d’être nés.)


‎‎  ‎ Un grondement roule le long de ma gorge, s’extraie de ma gueule déformée avec ses pattes d’araignée du soir ; deux incendies soutiennent le regard du directeur. Il ne détourne pas le regard, le salopard. Dans l’attente, je pulse en cadence avec mon cœur ensauvagé, crocs exhibés malgré la muselière ; je ne pense plus homme, je pense bête – envie de déchiqueter leurs têtes. Croient-ils pouvoir m’asservir paisiblement, sans affronter la puissance d’une haine qui tressaille et grandit et vomit leurs faces effrayées de goûter la vérité d’une existence cruelle et amère ? Oh, ils ne sont pas prêts à goûter l’intensité de cette fureur-là ; celle qui dévore de l’intérieur, attend son heure et décapite d’une simple pulsion de son porteur. J’en ai abattu des plus gros, des plus puissants, des plus violents ; je les ravagerai comme la peste en personne.
‎‎  ‎ Il me faut toute la maîtrise du monde pour éteindre le grondement de bête furieuse qui fait vibrer mon cou blafard comme la gorge d’un fauve prêt à déchirer l’intrus aventuré sur son territoire. La soif, pour la première fois depuis longtemps, s’est tarie dans la cascade de la fureur. Malédiction qui se transforme en bénédiction lorsque l’envie dévorante de massacrer ses ennemis pique les entrailles. Si j’ai toujours été un lâche convaincu et assumé, j’ai accumulé trop d’années à fulminer en silence ; traversé trop de tragédies jamais vengées pour ne pas savoir comment égorger n’importe quelle créature hostile de mes dents dégouttant de venin. Me sous-estimer est leur dernière erreur. Mais, contre toute attente, Armitage ne s’avance pas vers moi, pas plus qu’il ne détourne les yeux pour répondre à McCoy – faisant de moi un spectateur de mon propre supplice.
‎‎  ‎ Un soulagement indescriptible m’envahit en l’entendant assurer qu’une seconde démonstration est inutile. Mes épaules se relâchent imperceptiblement – à peine, n’osant pas croire à ma chance. J’ai rencontré trop d’humains ravis de mater un vampire pour accepter pleinement ce dénouement. Ah, le voilà, le “néanmoins” que j’attendais. Bien campé sur mes pieds, je me ramasse lentement, prêt à en découdre… mais me laisse à nouveau surprendre par la proposition inattendue du directeur. Je fronce les sourcils, le dévisageant sans aucune jubilation ; car c’est ce qu’on aurait pu attendre de moi. Jubiler de voir McCoy soumis à la même humiliation. Mais il fallait bien mal connaître l’énergumène pour penser que son cerveau tordu pouvait encore être secoué d’une quelconque façon. J’ai tout essayé. S’ils me l’ont collé, c’est précisément parce qu’il est encore plus détraqué que moi. Alors, je ne peux pas m’empêcher de soupirer, détournant les yeux d’Armitage avec un arrière-goût de défaite. Je n’écoute que d’une oreille la réponse de James, que je connais déjà par cœur. “Naturellement !Évidemment.Cependant, je me permets de rappeler que Lucius est parfaitement adulte et responsable de ses actes ; s’il est sous notre tutorat, c’est précisément dans le cadre de sa réhabilitation sociale. Mais ne commettez pas l’erreur de penser qu’il a besoin d’être protégé d’autre chose que de lui-même.” J’émets aussitôt un sifflement suraigu, son de serpent venimeux prêt à frapper. “Parle pour toi, sale sangsue dégénérée.” J’ai beau avoir une muselière, il ne m’empêchera pas de cracher ma bile. Et ce grand malade a à nouveau l’air amusé ! “J’avais oublié comme tu étais grincheux avec la muselière. Oublions-le, voulez-vous, M. Armitage ? Il sera désagréable du début à la fin.” Et à nouveau, me voilà relégué au rang d’élève indiscipliné. Cet imbécile fera moins le fier lorsqu’il aura mes crocs en travers de la trachée. Je ferai en sorte que tous ses organes se répandent sur le sol.
‎‎  ‎ Honnêtement, je ne sais pas si j’ai envie d’assister à ce triste spectacle, mais ai-je vraiment le choix ? James se dirige vers moi et je bande chacun de mes muscles, l’air mauvais. “Je vais te la retirer pour que le directeur puisse l’essayer. Sois sage, veux-tu ?” Un rire sinistre jaillit de mes lèvres masquées. Il a toujours eu l’art et la manière de me faire passer pour un enfant désobéissant, c’est désolant. Mais il faut reconnaître qu’il est fort ; que je me laisse faire ou non, j’aurai l’air d’un stupide adolescent en plein caprice. Alors, quitte à avoir l’air stupide, autant lui faire mal. Et mon tortionnaire sait pertinemment quel est mon choix, parce que je distingue la façon subtile dont il ralentit, optant pour une autre approche ; il me contourne plutôt que de me démasquer face à face – une proie trop facile. De dos, il a plus de chances de m’esquiver. Chien. Ça ne m’empêchera pas de lui faire payer. Pas aujourd’hui, peut-être ; pas demain, non plus. Mais un jour – je me le répète comme un mantra, jusqu’à ce que ses sales pattes obtiennent le clic caractéristique indiquant que la muselière est déverrouillée. Aussitôt, ma main jaillit comme un monstre dormant sous l’eau paisible pour agripper l’atroce masque qui glisse vers l’arrière de mon crâne et, d’un mouvement puissant, je le tire vers moi pour faire basculer McCoy en avant. Tout se passe en une fraction de seconde ; je plante mes crocs dans sa clavicule exposée, serrant mes mâchoires de toutes mes forces autour de la plaie sans infuser une seule goutte de venin. Je veux qu’il souffre. Mais cette attaque fulgurante ne me procure aucune satisfaction, car il gémit à peine de douleur et ne supplie pas davantage qu’il ne laisse échapper un mot. Ce n’est que lorsque mon œil saisit l’éclat de l’aiguille qui sort de sa poche que je comprends que cet enfoiré avait encore une longueur d’avance.
‎‎  ‎ Je ne réfléchis pas et me contente de reculer le plus vite possible pour être hors d’atteinte. Un rictus satisfait sur ses lèvres répugnantes, McCoy exhibe la seringue afin que le directeur puisse la voir également. “Un parfait exemple de la raison pour laquelle il faut toujours se prémunir de sa soif de sang.” Révolté, j’ouvre la bouche, sans même prendre la peine d’essuyer le sang qui la macule et coule sur mon menton, avant de la refermer. Ça n’a rien à voir avec le sang et il le sait parfaitement ; sa petite tactique pour me faire passer pour un vampire diminué soumis à ses pulsions, comme d’habitude. “Tu mériterais de porter la muselière pour le reste de la semaine” gronde-t-il, avant de se détourner de moi comme d’un môme capricieux, accordant sa pleine attention à Fergal tandis qu’il tapote négligemment la morsure avec un mouchoir brodé. “Ceci” reprend-il en tapotant le contenu pâle de la seringue, “est à injecter directement dans ses gencives. De quoi empêcher ses crocs de sortir. C’est extrêmement douloureux, comme vous pouvez l’imaginer, alors je vous fais confiance pour ne l’utiliser qu’en ultime recours.” Je garde un souvenir cuisant de cette substance des enfers. Hors de question d’y goûter une nouvelle fois. “Certains de nos membres l’utilisent de leur plein gré lorsque la soif est trop pénible, mais Lucius n’en fait pas partie.” Pour toute réponse, mon visage se déforme en masque monstrueux : crocs exhibés, babines retroussées, blanc des yeux complètement effacés par le noir colère qui les mange – gueule ouverte sur un cri de harpie déchaînée qui perce les tympans. La haine et le dégoût qu’il m’inspire sont inexprimables et je vous jure que s’il n’avait pas cette maudite seringue, je le mettrais en pièces sur le champ. “Tu es pénible” grimace McCoy, massant une oreille d’un air ennuyé. Un putain de psychopathe. Je suis presque persuadé que se faire museler par Armitage l’excite, ce malade.
‎‎  ‎ Au clan, je suis certain que j’aurais eu droit à tout un tas de punitions imaginatives pour ce que je viens de faire, mais James veut passer pour le gentil, bien sûr. Alors, il se contente de presser la morsure jusqu’à ce qu’elle cesse de saigner abondamment, puis va offrir la muselière au directeur avec un flegme glaçant. Un malade, c’est un malade. “Vous voulez simplement pratiquer le geste ou vous préférez que je vous donne un peu de difficulté ?” Un malade.
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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 18 Avr - 22:11

La scène est glaçante, j’ai l’impression que rien ne m’a préparé à cela. Que je pourrai la regarder se jouer sous mes yeux des dizaines de fois sans comprendre ce que j’y fais, ce que je pourrais y faire pour qu’elle ne soit pas teintée de violence, de promesse de souffrance. Quel est donc ce clan de Stonehenge, cette espèce de maître gourou prêt à soumettre son élève. Pourquoi Byrne ne lui arrache-t-il pas la jugulaire comme ses yeux semblent rêver de le faire. Je ne tiens pas à ce que ça se passe dans mon bureau bien sûr…Mais quel pacte lie ces deux-là ? Tel un funambule, un acteur rôdé aux parties de poker, j’essaie de garder une contenance. J’ai une pensée pour l’école des brigades magiques, j’en regretterai presque de ne pas être allé au bout. Si je peux lire une certaine forme de soulagement sur le visage de Lucius. Peut-être un peu d’étonnement. De la déception peut-être.
Le sang qui pulse à mes temps s’apaise alors que ce brave McCoy accepte ma proposition. Il aura toute l’occasion de montrer qu’il est un brave vampire civilisé quand il ne s’agit pas de torturer ses petits camarades pour la démonstration. Ces types me dégoûtent. S’il imagine que je sous-estime l’un ou l’autre, c’est vraiment me prendre pour un lapin de six semaines. Ceci dit comparé à leur longue expérience… Ils me donnent envie de prendre mes jambes à mon cou, mais ce n’est pas une option viable. Les voilà qui s’écharpent de nouveau. Bordel de merde. Protégé de lui-même ? Nous avons besoin d’être protégé d’eux très certainement, je suis à deux doigts d’aller roucouler chez Birdnest pour lui demander quel est son plan préféré de régulation des êtres partiellement humains. J’ai envie de rire au nez de ce serial killer aux allures de beau gosse. Bien évidemment que Lucius est responsable de ses actes et parfaitement adulte. Je meurs d’envie de lui cracher ‘’alors arrête de lui parler comme à un gentil caniche.’’ Mais je doute que mon avis soit vraiment pertinent dans le cas présent.
Pas plus que je ne compte oublier sa présence. Ils sont deux. Je ne tiens pas à ce que l’un me fasse la conversation pour que son pote me bouffe par derrière, je sais comment attaquent les vélociraptors. Pourquoi une idée aussi grotesque me traverse-t-elle l’esprit ? Il n’y a rien de drôle à la situation. J’espère que je ne suis pas en train de devenir dingue ? « Sois sage, veux-tu » Bon sang qu’il est irritant. Visiblement, Lucius est également de cet avis, puisqu’il n’opte pas pour la sagesse. Cette démonstration de rapidité et de souplesse est éclairante. Le bruit des crocs dans la chair est écoeurant. La satisfaction de McCoy quand il sort son nouveau jouet l’est encore plus. Ils mériteraient d’être enfermés loin de mes gamins. Qu’ils aillent jouer avec leurs muselières et leurs poisons ailleurs. Lucius souhaite être réhabilité autant que je souhaite devenir ballerine.
« Vous pouvez me faire confiance. » dis-je calmement. « Je doute que nous en arrivions à de telles extrémités. » J’aimerai réellement le penser, ce n’est absolument pas le cas, mais l’espoir et les vœux pieux n’ont jamais fait de mal à personne. Lucius n’est pas un caniche à qui il suffit de donner un os à ronger, c’est un loup. Il chasse. Je pense à Agatha qui a eu besoin de chasser elle-aussi. Je ne prends pas vraiment la peine de demander confirmation au serpentard : quoi qu’il me réponde en cet instant ou à un autre, je n’y donnerai de toute façon pas crédit. Le hurlement que pousse le vampire me vrille le crâne. De la haine à l’état pur dont se délecte son maître. Cette comédie lugubre me glace le sang. Est-ce qu’il n’en sera que meilleur une fois en sorbet ?

J’attrape la muselière que me tend James, prenant conscience son poids, légèrement dégoûté par son contact. Merlin… J’ai hâte d’avoir une conversation avec Appleton. Mes mains ne tremblent pas. Je ne sais pas grand-chose des vampires, mais j’ai appris à garder la maîtrise de moi, dans une certaine limite. Est-ce que je préfère qu’il me donne de la difficulté ? Non mais franchement vieux, je préfère que tu dégages de mon bureau, pas avoir le choix entre la peste et le choléra. Mais en tout état de cause, je suis suffisamment adroit de mes dix doigts pour mettre une muselière sur un gentleman consentant.  « Nous savons tous les trois que si je dois placer cette muselière un jour, ça ne sera pas dans le calme. » dis-je en attendant qu’il se mette en mouvement.


1-2 si je ne finis pas exsangue c'est parce que c'est un exercice.
3-4 je suis épuisé par l’exercice mais je parviens à attacher la muselière au prix de quelques contusions
5-6 a ma grande surprise je parviens à attacher sans trop de mal l’objet de torture



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Dernière édition par Fergal Armitage le Ven 19 Avr - 8:56, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 18 Avr - 22:11

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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyVen 19 Avr - 19:36

( Je cracherai sur vos tombes )


‎‎  ‎ Tout à la haine qui palpite comme une plaie béante dans ma poitrine, j’ignore purement et simplement la réponse d’Armitage au petit discours putride de James. Comme s’il allait renoncer à utiliser le moindre instrument de torture pour m’empêcher de nuire ; c’est un humain, et comme tous les humains, il est pourri jusqu’à la moelle. Je n’aurai aucun remords à lui arracher la main s’il tente de la lever contre moi. Jusqu’à preuve du contraire, ils valent tous moins que le plus pouilleux des chiens errants ; et je sais pertinemment qu’on ne me prouvera jamais le contraire. McCoy, qui aspire tant à s’intégrer parmi eux, n’est qu’un dégénéré de plus à éliminer. Le seul jeu qui vaille la peine d’être joué, c’est celui dont la finalité est ensanglantée. On ne me fera pas penser le contraire, qu’importe les piques et les coups et la douleur ; j’ai trop subi pour plier face au premier cador improvisé.
‎‎  ‎ Au diable les apparences, le directeur a déjà trop vu pour que je me soucie de fendiller davantage le masque d’humanité que j’arbore en permanence. Furie jusqu’au bout des crocs, je crache ma colère à la gueule amusée de mon geôlier ; il se croit tout-puissant, le salopard, mais lorsque je me serai libéré de leur emprise, plus rien ne m’empêchera de le lacérer jusqu’à ce qu’il se vide de son sang. La laisse qui m’étrangle, je la jetterai à leurs pieds avant de les pendre au premier arbre venu. Ce serait du plus bel effet dans le parc : une multitude de corps exsangues suspendus aux jolies branches sous lesquelles passent les élèves gloussants. Cette vision morbide, je m’y accroche pour ne pas flancher ; rester immobile, les yeux consumés d’ire amère, contempler sans voir la scène absurde qui se joue dans ce bureau ridicule. McCoy sera bientôt parti, je me répète en boucle pour ne pas laisser mes nerfs lâcher avant son départ. Et si je ne détourne pas le regard de ce vampire corrompu qui se débat pour empêcher un humain de le museler, je serre les poings en silence pour enfermer soigneusement la rage que fait naître en moi ce spectacle pervers. Bientôt, je me débarrasserai de son emprise ; je lui ferai ravaler son arrogance et son sentiment de supériorité.
‎‎  ‎ Armitage n’a pas l’air d’en mener bien large. Probablement se demande-t-il ce qu’il fait là, ce qu’il a fait à Dieu pour mériter de prendre part à une farce aussi absurde. Laisse-moi décevoir tes espoirs, mon pauvre bichon : Dieu te cracherait au visage si ça lui promettait une réaction divertissante. C’est un connard fini comme les autres. Bon qu’à être invoqué dans les meilleurs blasphèmes. Mais sûrement est-il comme les autres moutons bêlants, à penser que tout ça a forcément un sens – que ce n'est pas le fruit d’un hasard cruel ou d’une destinée tordue. Enfin, la lutte grotesque prend fin lorsque l’humain prend le dessus malgré quelques coups encaissés sans moufter, bâillonnant mon semblable – ça me brûle de le penser – qui cesse enfin de s’agiter. Surprise, surprise, mes agneaux, mais si quelqu’un ose me museler, je n’arrêterai pas de me débattre une fois vaincu. Je m’arrangerai même pour lui rendre une petite visite nocturne, histoire de lui rendre la politesse. Ou peut-être que je l’étranglerai jusqu’à ce que son corps cesse de s’agiter comme la poiscaille à l’agonie sur le rocher du pêcheur.
‎‎  ‎ McCoy se redresse, s’écarte en s’époussetant comme s’il venait de sauter élégamment au-dessus d’une flaque en pleine promenade, et fait signe à Armitage de le libérer tandis qu’il articule, un peu essoufflé : “Vraiment navré pour les dégâts collatéraux. Au moins suis-je assuré que vous êtes en mesure de poser la muselière.” Comme s’il n’en aurait pas été capable en improvisant. Le dispositif n’a rien de complexe ; seule la clé recèle un peu de subtilité – impossible de s’en passer et de faire céder la serrure en la crochetant ou en y appliquant un sortilège. Ce n’est pas faute de m’y être échiné. Non, McCoy se délecte de m’avoir ridiculisé, soumis à nouveau comme un chiot désobéissant tout en prouvant à Armitage sa coopération dégoulinante d’accents politiques. Au passage, il lui a fait goûter un peu de sa force redoutable, tout en faisant clairement comprendre à tout le monde ici qu’il ne s’agit que d’un échantillon gentillet. Que tu le penses très fort ne fait pas de toi un humain comme les autres, espèce de taré ; tu es un prédateur embusqué, exactement comme moi. Apprends à vivre avec et laisse les autres en paix, plutôt que d’étirer ce sourire gourmand à me donner la nausée.
‎‎  ‎ Une fois libéré de l’objet de torture, mon tuteur se tourne face à Armitage et lui remet la seringue qu’il avait soigneusement rangée dans un petit coffret avant de s’adonner à ce pseudo-combat pathétique, puis désigne la valise qu’il a apportée. “Je vous remets tout le nécessaire, puisque vous semblez avoir la situation bien en main.” Un rire sinistre m’échappe, mais James m’ignore ; je note cependant la tension apparue dans ses épaules. Je prends toujours autant plaisir à le contrarier, au moins. “Je suis attendu pour un meeting, mais n’hésitez pas à me contacter au moindre problème. Oh, et…” Il me coule un regard qui n’augure rien de bon et je serre les dents, prêt à encaisser la punition qu’il meurt d’envie de m’infliger depuis que je lui ai sauté à la gorge. “Bien sûr, je comprendrais tout à fait que vous souhaitiez le punir pour son comportement désastreux du jour. Les effets de la seringue durent environ vingt-quatre heures, mais vous pouvez augmenter la dose au besoin. Je vous laisse juge de la situation.” Mes mâchoires craquent dans un grincement sinistre, mais je me tais ; plus vite il aura fini son petit numéro, plus vite il sera parti. “Je vous souhaite une agréable journée. Monsieur le directeur” s’incline-t-il avec déférence, avant de se tourner vers moi. “Lucius.” Pas de salut pour moi, mais une commissure ourlée comme un rictus plutôt qu’une politesse quelconque. Je lui retourne mon plus beau sourire, les dents rougies de son sang et le menton plein d’hémoglobine séchée. Il tique, un bref instant, et je sens qu’il crève d’envie de me gifler, mais il se contente de sortir de la pièce en refermant très doucement la porte.
‎‎  ‎ Il suffit de quelques secondes après qu’il a quitté la pièce pour que je me sente trembler des pieds à la tête ; le contrecoup – mélange de rage, de terreur, d’une envie de meurtre et de vengeance gravée profondément dans ma chair. Je déteste la trahison que m’inflige mon corps, mais un reste de lucidité me souffle que je pourrais bien tirer parti d’un peu de compassion. Il me faut beaucoup de volonté pour cesser de faire barrage à mes émotions, que je tiens ordinairement précautionneusement encagée dans la dernière partie lumineuse de mon esprit – heureusement que je suis devenu aussi myope qu’une taupe au soleil, ce serait embarrassant d’avoir encore un cœur ou une conscience. Mes pensées sarcastiques ne claquent cependant pas suffisamment fort pour retenir les larmes qui tracent un chemin clair dans le sang qui me macule les commissures et le menton, et j’ai beau serrer les lèvres de toute mes forces, un gémissement pitoyable s’en échappe alors que je tombe sur mes genoux flageolants dans une mare de sanglots hoquetant. Je le hais, je le hais, je le hais, je le H A I S. Et ma haine souffle d’autant plus violemment sur mon esprit éclaté que je sais combien sa mort, aussi terrible soit-elle, ne me rendra jamais ce qu’il a brisé.
‎‎  ‎ Dans un sursaut de rage, je me redresse d’un bond et m’empare du premier objet venu – une chaise, en l’occurrence, joliment ouvragée au demeurant – pour le balancer à l’autre extrémité du bureau dans un cri rauque de bête blessée. Le fracas d’un miroir me laisse de marbre, observant en ahanant comme un dément les éclats tomber au sol. D’un geste brusque, je me tourne vers Armitage. “Agatha” je lâche. Aussitôt, je vois dans ses yeux ce que j’y cherche : la confirmation qu’il connaît sa nature. Sûr de moi, je poursuis, lèvres retroussées sur ma dentition rougie : “Ne la leur laissez pas.
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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyVen 19 Avr - 21:45

La tension de la pièce semble pouvoir pousser les murs de ce bureau qui me paraît trop petit, bien trop petit pour nous trois. En fait, j’aimerai qu’ils dégagent tous les deux qu’on soit clair. Mais je suis bien obligé de jouer la pièce de théâtre dans laquelle on m’a projeté ou que j’ai accepté sans vraiment savoir ce que je faisais. McCoy me fait l’effet de ces machiavéliques serial killers derrières les barreaux, jouant avec délectation avec l’enquêteur de police, se donnant le beau rôle à offrir quelques tuyaux. Je ne tiens pas à partager son pouvoir, sa domination. Je serais sûrement un bien piètre directeur à ses yeux si j’osais prononcer ce genre de phrases. Je suis certains que ce ton doucereux et méprisant ne s’appliquerait alors pas uniquement à Lucius. Lucius qui semble n’attendre que l’ouverture nécessaire pour nous dépecer. Vraiment une belle journée, il n’y a pas de doute, j’adore les réunions. Qu’on m’amène un combat d’elfe de maison, finalement, ce n’est pas si mal.
Mais les elfes ne sont pas stupides et se gardent bien de venir apporter quoi que ce soit sans ma demande exprès. Je ne leur en tiendrais pas rigueur. Je n’ai pas le loisir que de faire preuve de lâcheté. Mais je ne crois pas qu’on puisse non plus parler de courage. Qu’y a-t-il de noble dans ce que je m’apprête à faire ? Je ne refuse pas d’utiliser la muselière. Est-ce le bon choix que de foutre la paix à Byrne, qui vient de prouver qu’il est une menace cruelle pour ne pas avoir à me salir les mains, au dépend peut-être de la sécurité des autres élèves ? Je n’ai malheureusement pas vraiment le temps pour l’introspection, les paroles sont lancées et les décisions prises.
McCoy mène la danse, une danse dont je connais les pas. Ni lui, ni moi n’abattons vraiment cartes sur table. Je me garde bien de quitter une posture de défense et de maîtrise, quant à lui, il se débat, fait claquer ses canines, mais ce n’est qu’une chorégraphie. Il ne me facilite pas la tâche, mais il n’essaie pas de me tuer. J’encaisse les coups sans mouftés, un bon avertissement de la puissance qui habite ses créatures. J’ai bien conscience de ne pas être une menace, tout deux pour faire un copieux repas. Et c’est aussi pour cela que je ne peux pas vraiment me permettre de refuser… A quoi pensait Monsieur le Ministre en nous mettant dans cette galère ? Que nous serions prêts ? Prêts à quoi au juste ? A terrasser un vampire que l’on a voulu promouvoir en élève doux comme un agneau. Nul doute que l’opinion saura se régaler du méchoui. « Je vous remercie. » dis-je en m’efforçant de ne pas laisser poindre une once d’aller vous faire foutre dans mon ton, ce qui me demande un certain self-contrôle. Il se fout de ma gueule le maître du club canines. Bien évidemment que je n’ai rien en main. « Bien sûr, je ne vous retiens pas plus longtemps. Bonne journée »

Je ne prends même pas la peine de lui dire qu’effectivement, je serais juge de la situation. Agréable journée mon cul. Je ne vais pas planter cette seringue dans qui que ce soit sans raison valable et la range immédiatement dans mon bureau. Et soyons honnête, il a tendu la main pour se la faire bouffer ce connard, je ne tiens pas à faire la même erreur, en tout cas pas volontairement et pas maintenant. Le précieux boîtier changera de place à la première occasion. Je ne sais pas exactement quel est l’état d’esprit de Byrne à cet instant, mais je garde le silence alors qu’il lâche les vannes, détournant pudiquement les yeux…Sans toutefois m’exposer outre mesure. Je ne m’attendais cependant pas à le voir s’écrouler en sanglot sur le sol. Mais là encore, je ne bouge pas. J’ignore de quoi je pourrai le consoler, et mon instinct me hurle qu’il n’est pas très intelligent de s’approcher d’une bête sauvage qui vient d’être humiliée. Soudain, une chaise vol à travers la pièce, emportant un miroir au passage dans un bruit de verre brisé.
Je n’ai pas besoin de lui demander si ça va mieux. J’aime autant qu’il explose tout le mobilier si ça peut nous éviter des dégâts corporels, soyons clairs. Je fais apparaître un plateau avec un broc d’eau, un verre et une serviette…Sait-on jamais qu’un petit rafraîchissement l’aide à reprendre ses esprits, ou finisse dans le mur, plutôt qu’un élève.

Je m’attends à une insulte, mais c’est le prénom d’Agatha qu’il prononce. Mes yeux s’assombrissent. Si jusque-là, je n’ai pas vraiment laissé filtrer mes pensées, je m’autorise un écart. Que vient-elle foutre dans cette histoire ? Ils se connaissent ? Connaissant l’énergumène, je doute qu’elle soit venue chanter sous sa fenêtre qu’ils partagent le même petit soucis dentaire. Je me laisse surprendre… Le clan de Stonehenge en voudrait à Agatha ? Je préfèrai me laisser siroter avec une paille que de voir ce connard de McCoy s’approcher de la gryffondor. Elle est un peu perchée, dans un monde de paillette et d’atours, mais j’imagine qu’il faut bien de cela pour se draper dans quelque chose pour affronter ce genre de destinée. « Ni à eux, ni à vous, ni à Birdnest. » dis-je avec fermeté. Si jusque-là, j’ai joué la carte de la politesse cordiale, nous pouvons bien nous parler franchement quelques instants. J’apprécie la Gryffondor, et je suis peut-être naïf et idéaliste, mais j’ai envie de croire qu’aussi jeune, elle peut encore espérer tracer son destin elle-même, construire quelque chose sans se laisser absorber dans les politiques des uns et des autres. J’ai envie en tout cas qu’elle ait l’opportunité de le faire. Autant dire qu’un McCoy, un Birdnest ou un Byrne dans les parages ne sont pas vraiment de bon augure. Mais à présent, j’espère pouvoir garder les deux premiers à distance du château, j’ai fait preuve de bonne volonté et de politesse, je devrais avoir la paix quelques temps. En ce qui concerne Lucius, l’idée qui lui tourne autour me glace le sang. Parce qu’il est plus vieux qu’elle d’une centaine d’années, parce qu’il est empli d’une violence qu’elle ne touche que du doigt, et parce que je n’ai aucun moyen tangible d’empêcher quoi que ce soit. Ce serait même stupide d’essayer : un défi à relever. « Personne ne fera ses petites expériences sur elle. » dussè-je y passer dans le processus. Restons réaliste : elle saurait probablement mieux se défendre elle-même que je ne suis à même de le faire. Mais ça ne m’empêchera pas d’essayer de la protéger de fanatique complètement cinglé. Il pense vraiment que je pourrais faire confiance à un type capable d'infliger ce genre de traitement à un de ses semblables avec délectation?

« Il serait sage d’éviter de lui attirer des ennuis et de braquer les projecteurs sur elle. » lachai-je. Après tout, ça ne dépend plus uniquement d’elle et moi, maintenant qu’il est là. Jusque-là, j’ai pu gérer la situation avec elle sans impliquer le ministère outre mesure. J’aimerai que cela reste ainsi.




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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 25 Avr - 13:08

( Je cracherai sur vos tombes )


‎‎  ‎ Comme toutes les tempêtes, celle qui me terrasse finit par s’apaiser – non sans avoir provoqué un peu de casse, mais là aussi, rien de très surprenant. Je fixe un moment, mutique, les bris de la glace que je viens de fracasser, respirant trop vite et trop fort. Si seulement je pouvais briser McCoy aussi facilement ! Je ne me tiendrais pas là, pathétique et furieux, dans ce bureau grotesque, à me donner en spectacle à cet humain qui n’attend qu’une incartade pour me ficher une seringue dans les gencives. Lentement, je relève les yeux vers lui et lâche le prénom qui brûle mes lèvres maculées de sang séché. Immédiatement, je vois son regard changer ; se durcir, se noircir, couvant l’ire en miroir de ma propre rage. Paradoxalement, son comportement défensif, presque menaçant, me détend. Mes épaules se relâchent, mes mâchoires se desserrent. Très bien. Il y a au moins un crétin bien placé pour se soucier véritablement d’elle. “Birdnest ?” je répète, indifférent au fait qu’il me place sur la même marche que mes bourreaux. Je ne vais pas attendre d’un humain qu’il comprenne quoi que ce soit à ma situation. Je note soigneusement ce nom dans un coin de mon crâne, prunelles allant nerveusement de gauche à droite en me demandant bien quel démon s’est arrogé ma belle créature. J’espère qu’il n’est pas aussi cruel que le mien.
‎‎  ‎ Je remarque enfin l’absence de la seringue qu’a déposée l’autre connard sur le bureau. L’a-t-il rangée ? N’a-t-il donc pas l’intention de s’en servir ? Je relève brièvement les yeux vers lui, sourcils froncés avec méfiance, conservant mes distances par mesure de sécurité. De l’eau et une serviette m’attendent sagement, en lieu et place du supplice de la piqûre. Je cille, laissant un bref instant la surprise se peindre sur mes traits, mais l’émotion disparaît aussi soudainement qu’elle est apparue lorsque Armitage reprend ses petits avertissements lâchés à demi-mots ; il me met dans le même panier qu’eux, encore. Je ne lui ferai pas le plaisir d’y réagir le moins du monde. “Ce n’est pas mon intention” me contenté-je sobrement de répondre. Ma voix est froide, coupante comme du métal tout juste refroidi à température ambiante. Je n’ai aucune intention de baisser la garde ; surtout pas après ce à quoi il vient d’assister. La peur est ce qui retient la plupart des humains de me faire du mal – je dois l’exercer en toutes circonstances avec ceux qui ne sont pas assez stupides pour copiner avec ma gueule d’ange.
‎‎  ‎ Agacé, je claque ma langue contre mon palais en contournant lentement le bureau – demeurant à bonne distance du directeur pour ne pas lui laisser la moindre ouverture. Mon regard nerveux fouille le meuble à la recherche de la seringue. Peut-être l’a-t-il simplement dissimulée à ma vue pour s’en servir au moment où je m’y attends le moins ; ça ne serait pas la première fois. Le broc d’eau et la serviette ressemblent bien à un appât pour me forcer à approcher. Je ne suis pas stupide ; je vérifierai d’abord qu’il n’y a pas d’embuscade avant de laisser ce type approcher suffisamment pour se trouver à portée de main. Je ne lui pose pas de question ; c’est la chose la plus imbécile que je pourrais bien faire dans ce genre de cas de figure. S’il a l’intention de m’attaquer, sa réponse ne sera qu’un mensonge, en plus de lui dévoiler le fond de ma pensée. Tandis que là, j’ai tout loisir de détailler les environs pour m’assurer que rien ne va surgir dans mon dos. Toutefois, rien de suspect ne m’interpelle. Comme un lion en cage, je tourne prudemment dans l’autre sens pour m’approcher à pas tendus – muscles bandés, prêts à esquiver – de l’eau et de la serviette disposées sur le bureau sur un plateau. Je ne détourne pas les yeux d’Armitage, regard noir sous une arcade sourcilière de prédateur défiant, avant de m’emparer du broc d’eau dans un mouvement vif. Je fais l’impasse sur le verre, buvant à même le bec à grandes goulées qui ont au moins un peu raison de la brûlure qui torture ma gorge. Une autre douleur me fait grimacer et interromps l’étanchement brouillon de ma soif sans que je l’aie prévue ; reposant un peu maladroitement le broc, je masse ma gorge qui me donne l’impression d’avoir été écrasée par un trente-six tonnes. C’est bien ma veine, ce connard a probablement laissé un beau bleu avec sa stupide strangulation ! Je pousse un soupir furieux. J’ai sûrement l’air d’un vulgaire bagarreur de rue, avec ma lèvre fendue par la brutalité de la pose de la muselière et ma gorge bleuie.
‎‎  ‎ L’eau a fluidifié le sang séché, me remettant le goût de McCoy en bouche. Je grimace, dégoûté, et m’empare de la serviette pour frotter énergiquement mon menton et mes lèvres souillés. Tant pis si ma lèvre saigne à nouveau, je préfère le fer de ma propre hémoglobine ; il a quelque chose de réconfortant. Sans plus me soucier d’Armitage, je dégage ce qui encombre le plateau métallique et m’en sert comme d’une glace improvisée en relevant les babines. C’est bien ce qu’il me semblait : la lèvre n’a pas totalement amorti le choc, la gencive d’où sort l’un de mes crocs est gonflée et blessée, ce qui occasionne une douleur à chaque fois que le croc entre et sort. Mon reflet blessé me donne envie de vomir. Hors de question que j’apparaisse comme ça en public. Dans un fracas qui m’indiffère, je repose brutalement le plateau et relève le menton pour faire face au directeur. “Nous avons fini ?” Si tu as quelque chose à me dire, mon gros, abrège maintenant, que je puisse sortir de cet endroit de malheur rapidement.
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Message(#) Sujet: Re: Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW Je cracherai sur vos tombes – Fergal & Lucius /TW EmptyJeu 25 Avr - 20:22

‎‎ McCoy quitte mon bureau, suffisant et satisfait de sa petite démonstration. J’aimerai me sentir soulagé d’en être débarrassé, mais je ne suis pas spécialement rassuré d’être en tête à tête avec Lucius, encore sous le coup de sa petite séance de torture. L’animal blessé est toujours plus dangereux, tant qu’il n’est pas achevé. Et je pourrais visiblement injecter cette annihilateur de crocs et en remettre une couche. Mais je n’ai aucun goût pour la violence gratuite. Je le laisse réduire en miettes le mobilier, un miroir perd de son éclat au passage. Mieux vaut cela que moi ou quelqu’un d’autre.

Une fois la crise passée, il s’intéresse à Agatha. Je le déconseille fortement de s’aventurer sur ce chemin-là, je suis contre la violence gratuite mais je ne suis pas un pacifiste accompli. Néanmoins, il se garde de poursuivre. M’interroge juste sur Birdnest. « Vous avez McCoy du Clan de Stonehenge, elle a Birdnest du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, service des "êtres partiellement humain"… Et il ne souscrit pas à la fable du vampire végétarien, il se place plutôt du côté dératiseur en termes de régulation. » Le bonhomme n’attend qu’un faux pas de ces petits protégés pour les réguler bien comme il faut. Le mépris se lit sur mon visage, et je ne m’amuse pas de la situation. Ce n’est pas plus mal qu’il soit au courant que la question vampirique est sous surveillance de tout côté. Si ce n’est McCoy, Birdnest pourra aussi s’intéresser à son cas, avec des arguments autres que les miens, si je venais à suggérer qu’il est le principal problème d’Agatha. Mais pour l’heure, Byrne se garde bien de me contredire. « Parfait. » Nous voilà au moins alignés sur un point, le seul probablement.

Je me garde bien de m’en féliciter, je sens la tension qui émane de Lucius, et elle est communicatrice. J’ai hâte qu’il dégage de mon bureau, mais je ne peux pas le laisser sortir dans cet état et prendre le risque qu’il dégomme le premier ados venu. Alors que je lui offre de quoi reprendre forme humaine si j’ose dire, il tourne autour de moi comme l’on analyse son adversaire sur un ring. Dois-je regretter d’avoir ranger cette seringue ? Je repense à cette phrase de Jurassic Park, comme quoi le T-Rex a une vision basée sur le mouvement. Je garde bien mon calme et ne bouge pas d’un poil, des fois qu’il perde à nouveau patience et préfère s’en prendre à moi qu’au miroir. Je comprends le besoin de se rassurer face à un gros prédateur, en s’imaginant qu’on a un tout petit peu de pouvoir si on arrive à se maîtriser un peu. Mais T-Rex ou vampire, ce n’est qu’illusoire : l’odeur du sang palpitant leur suffit largement à trouver leur proie.
Le silence est pesant, mais moins que le bruit de sa langue qui lape l’eau et de sa gorge qui dégluti. Ce n’est pas sans rappeler l’aspiration goulue du sang. Ce type me file la gerbe. Il se débarbouille, se reluque dans son miroir improvisé avec la grâce d’un repris de justice. Je ne bouge toujours pas. Je n’ai rien de plus à lui dire non, je crois que nous avons assez profité de la présence l’un de l’autre. J’ai un rapport déplaisant à écrire, une pensine à remplir et des collègues à informer. « Vous pouvez y aller, faites un crochet par l’infirmerie. » dis-je simplement. Qu’il puisse manger un peu et ressembler à autre chose qu’à cet être effrayant et sanguinolent.



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