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LIBRE - Les portes du pénitencier
Zeynep J. Özdemir

Zeynep J. Özdemir



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Message(#) Sujet: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyDim 3 Avr - 22:29

Le drap que je frottais entre mon index et mon pouce me semblait plus rêche, moins souple que les anciens. Ce n’était peut-être qu’une vue de l’esprit, une invention de mes sens qui avait déjà perdu le souvenir de la texture des draps du dortoir des poufsouffles. Mais ce n’était peut-être pas cela et il y avait une chance non négligeable que la direction nous ait refilé les pires draps du château. À nous, ou à moi d’ailleurs, on pouvait légitimement pensé que j’allais avoir un traitement pire que les autres. Mais en attendant de savoir ce qui allait nous arriver, je n’avais que la possibilité de m’habituer à mon nouvel environnement. Le dortoir était plutôt exigu, moins confortable sans doute que ceux de nos maisons respectives. Nous n’étions pas si nombreux pourtant mais le mélange des années et des maisons faisaient se côtoyer à l’heure du coucher des élèves qui n’en avaient pas l’habitude. Chacune avait eu ainsi la possibilité d’admirer mon pyjama violet parsemé de papillons – du plus bel effet – alors que ce privilège avait jusque là été réservé à Kathleen – et qu’il le serait bien resté. Comme à mon habitude en situation de crise, je préférais me concentrer sur des détails absurdes comme les réactions des autres en voyant mon pyjama plutôt que de réfléchir à ce qui venait de se produire. Je ne voulais pas revivre ce qui venait de se produire. Et pourtant, les images des dernières heures s’imposaient à mon esprit. Ce n’était plus possible de me concentrer sur les draps, sur mon pyjama ou même sur les battements de mon coeur qui devenait de plus en plus désordonnés, s’emballant à mesure que l’angoisse montait.
Je ne voulais pas me souvenir de la tour privilège. Je ne voulais pas me rappeler que j’aurais été censée trier des graines plutôt que d’y être. Je ne voulais pas me souvenir du mot rageur écrit au professeur Aylmer, accompagné comme seule signature d’une poignée de graines de tournesol et de courge. Mon trajet d’errance sans but au début. La décision à moitié irréfléchie mais déterminée d’orienter mes pas vers la tour privilège. L’explosion, les cris de douleur. La terreur qui flottait dans l’air. Ma propre peur qu’on me surprenne là où je n’ai aucune raison d’être. L’éclat de bois qui percuta mon front, non loin de l’oeil. Et tout le reste.
À partir de cet instant, tout était devenu beaucoup plus flou, comme ma vision brouillée par le sang qui coulait de ma plaie. J’étais lucide pourtant, mais hébétée. Je ne pouvais me cacher derrière un quelconque traumatisme pour expliquer mon état sur le moment, mon incompréhension de ce qui était en train de se passer. J’avais vu le professeur Aylmer s’approcher, me soigner, me suggérer de mentir, de me taire surtout. Alice avait débarqué en s’inquiétant, comme à son habitude. J’avais suivi les conseils du professeur, agrémentant le tout du peu que je savais de la justice. Ensuite, j’avais retrouvé le concierge puis m’était retrouvé avec Lilith dans ce que j’appelais encore à l’époque – pourtant c’était la veille – « mon » dortoir, « ma » salle commune.
Comme beaucoup ensuite, je n’avais pas lu le panneau d’affichage avant d’aller manger, trop secouée par les évènements de l’après-midi. Le directeur avait annoncé la sentence, notre isolement presque complet dans un dortoir à part, à l’écart des autres. Nous étions devenus des parias, nous, les grades aciers. Nos rangs s’étaient étoffés, tous les nés-moldus, ou presque, étaient concernés, quelques sangs-mêlés aussi, un seul sang-pur : Dmitri. L’estomac noué, j’avais vaguement avalé une banane avant de faire comme mes compagnons d’infortune : déménager mes affaires dans mon nouveau dortoir. Et depuis ce moment, je n’osais plus bouger de mon lit.
Demain serait un autre jour, demain j’affronterais peut-être encore les sangs-purs qui voudraient ma mort, leur regard de haine. Mais ce soir, cette nuit, c’était surtout mes propres démons que j’aurais à affronter. Ici, nul sang-pur, les filles qui m’entouraient n’étaient pas connues pour les idées extrémistes. Je ne les connaissais pas toutes, je n’avais pas tout à fait eu le temps d’identifier chacune. Évidemment, j’avais repéré Skyler et Michaela. Mais même Skyler, je ne pouvais plus la considérer comme une alliée. Elle m’avait menti. J’étais sûre qu’elle savait pour la table ronde et qu’elle avait choisi de ne rien me dire. Elle savait m’utiliser quand elle avait besoin de moi mais elle ne me faisait même pas suffisamment confiance pour me dire ce qu’elle faisait dans ce combat que nous voulions pourtant commun, du moins en ce qui me concernait, j’avais beaucoup plus de doute la concernant désormais. À ce stade, je ne savais pas qui savait quoi. Je ne savais pas qui me pensait coupable, qui me soupçonnait, qui était convaincu de mon innocence. Je ne savais même pas qui savait ou ignorait ma présence sur les lieux du crime au moment de l’attentat. Ou plutôt, si j’étais sûre de certains noms, je n’avais aucun moyen de savoir s’il y en avait d’autres et qui avait parlé, pour dire quoi. Lilith savait par exemple, puisque nous étions rentrées ensemble dans ce qui était encore à ce moment mon dortoir. Je ne la connaissais pas, je ne lui avais jamais parlé, ou presque. Le peu que j’en savais se limitait à son grade et cela me suffisait pour m’en méfier. Il suffisait qu’elle parle et je pouvais tomber encore plus bas. Je faisais la coupable idéale. Et quand tout le monde saurait où j’étais – s’ils ne le savaient pas déjà – je pouvais imaginer une multitude de problèmes. Mais pendant que mon cerveau s’emballait, je commençais à considérer que tout le monde, y compris dans mon dortoir, voudrait me faire manger le pissenlit par la racine. Je ne savais même pas si je devais considérer que ce serait leurs pensées dans l’avenir, ou s’ils se le disaient déjà maintenant.
J’avais peur véritablement. Chaque regard, chaque parole devenaient sujets à interprétation. Qu’avait pensé Skyler quand j’avais croisé son regard en remontant ? Et quand j’avais cherché sans le trouver celui de Dmitri à la fin du repas ? Était-ce qu’il refusait cette complicité visuel ? Était-ce qu’il m’en voulait ? Était-ce simplement sa crainte, son désespoir d’être redescendu au grade qu’il avait mis si longtemps à quitter ? Considérait-il que c’était de ma faute ? Cette dernière question, lancinante, revenait sans cesse. Je ne voulais pas le perdre. Skyler pouvait débarquer et m’accuser publiquement, me dire qu’elle ne me faisait aucune confiance. À l’idée que Dmitri pourrait faire de même, même en chuchotant, même à demi-mots, je sentais mon coeur défaillir. Je ne pouvais pas envisager qu’il me pense coupable. Ce n’était même pas tellement la question des blessés de la tour, je n’avais rien en commun avec eux. C’était sa rancoeur que je ne voulais pas subir. Alors, sans savoir ce que je voulais lui dire, j’avais décidé de lui écrire, de renouer ce lien qui risquait de se perdre dans les méandres des événements.
J’avais saisi ma plume, pris un parchemin et posé l’une sur l’autre. J’avais espéré que les mots couleraient de source, comme l’encre qui coulait de ma plume. Je ne cherchais pas à m’appliquer, je voulais que les mots sortent tels que je les pensais sur l’instant, sans formules alambiquées, sans jolies métaphores. Mais, entre mes doigts, dans ma tête, il n’y avait que le néant. Ce n’était pas que j’avais rien à dire, c’était que j’avais peur de le dire, peur même de le penser. Et pourtant, il le fallait sans doute. Il le fallait comme il l’avait fallu avec Liam. Transformer cette relation que je venais à peine de qualifier pour moi et devant lui d’amicale, en quelque chose de beaucoup plus sombre. Il fallait qu’il devienne le dépositaire de mes dernières volontés. Maintenant. Avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’il n’ait eu le temps de me détester. Écrire un testament à 13 ans est assez inhabituel et pourtant, c’était mon deuxième. Il me prendrait pour une folle sans doute mais cela n’était qu’une étape avant que peut-être il me qualifie de meurtrière, de terroriste. Mais malgré ma conscience de la nécessité de cette lettre, je ne pouvais m’y résoudre tout à fait, comme si l’écrire rendrait réelle la menace, comme si je signais véritablement mes dernières paroles sans pouvoir savoir si leur destinataires les accepteraient.
J’avais à peine inscrit son prénom sur mon parchemin que je me ravisai : ce n’était pas la première chose à faire. J’avais encore quelques réflexes, encore quelques souvenirs de ce que m’avait dit mon père. Quand je parlais de mon père, on pouvait trouver notre relation étrange car même s’il m’avait abandonné, je continuais à me réclamer des idées qu’il m’avait transmise, des récits de ses combats, de ses souvenirs de lutte, de prison et d’exil. C’était ses récits et les parallèles que je faisais avec mon présent qui rendait vivant notre relation, malgré tout. Mon père avait toujours fait le choix de raconter ce qu’il avait vécu, contre l’avis de ma mère qui me trouvait trop jeune pour entendre. Évidemment, je pouvais me douter qu’il m’avait tu certaines choses, les atrocités dont il avait été victime. Il restait évasif sur la prison par exemple, ne répondant jamais quand je lui demandais s’il avait subi des mauvais traitements. Et pourtant, du haut de mes dix ans, je ne pouvais plus croire déjà que les cicatrices sur ses paumes étaient dues à un accident.
De ses souvenirs, j’avais gardé ce que je voulais. J’avais conservé ceux qui faisaient de mon père un héros à mes yeux, surtout les souvenirs de son procès devant le tribunal militaire de la dictature qu’il combattait. Je lui avais fait raconté plusieurs fois ces évènements et pendant que certains dans ma classe glorifiait Superman, moi, je louais mon père. Tout le monde autour de moi semblait trouver que c’était malsain, que mon père avait tort de raconter tout cela, que ce n’était pas de mon âge. Ils avaient sans doute raison mais aujourd’hui, cela me serait utile. Je n’avais pas tout retenu des idées de mon père mais je me rappelais d’une chose, de manière imparfaite, sans en saisir sans doute toute l’importance, sans comprendre tout à fait les enjeux : il fallait revendiquer d’être considéré comme prisonnier politique. Évidemment, je n’avais pas retenu, ou pas voulu comprendre, que ce devait être une revendication collective, que mon père l’avait exigé avec ses camarades, pour être séparés des criminels, pour avoir un minimum de droit. Je n’avais pas non plus voulu saisir que c’était faisable en prison, quand les motifs de condamnation permettaient de différencier les « droits communs » des « politiques » mais pas dans nos dortoirs, où l’arbitraire des grades régnait. Alors, j’en avais conclu qu’une simple lettre suffirait. Et je préférais me confronter à la direction avec ma revendication qu’elle jugerait sans doute ridicule plutôt que d’écrire à Dmitri.
J’avais un léger problème. Je n’avais qu’un parchemin avec désormais son nom en en-tête. Les autres étaient restés dans mon ancien dortoir, j’avais pensé que cela pouvait attendre le lendemain. Qu’à cela ne tienne, je pouvais tenter d’aller dans mon ancien dortoir avant d’oublier mes arguments. Il suffisait d’être discrète. Ce n’était pas mon fort mais il faudrait bien que cela le fasse.
Ainsi, je me glissai hors de mon lit, pied nus car cela ferait moins de bruit, enfilant ma cape d’uniforme noire pour être moins visible. Marchant sur la pointe des pieds, espérant que tout le monde dorme à cette heure où nous n’étions plus censé sortir, je sortis d’abord juste dans l’embrasure de la porte, mettant à peine un pied en-dehors. Je n’étais pas encore vraiment dans l’illégalité. Et puis de toute façon, est-ce que ça pouvait être pire que ça allait être ? Non, alors je franchis franchement la porte du dortoir. Mal m’en pris, c’était visiblement pile au moment où quelqu’un passait dans le couloir et je n’avais rien vu dans le noir.
« Aïe ! »
Discrétion, on avait dit et bien, c’était raté, je venais de rentrer dans une silhouette que je distinguais mal dans l’obscurité.
« Euh, c’est qui ? »
Autant savoir dès le début dans quelle mesure j’allais avoir des ennuis.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyLun 25 Avr - 21:26

Gwen & Zeynep   
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Faut vraiment que j’y aille, j’te dis.

Malgré cela, la poigne autour de ces hanches ne se desserra qu’à demi. Elle mit ces mains, paume et pouce à plat, devant prête à le repousser s’il fallait. Il commençait à être plutôt tard et elle devait retourner au dortoir. Les aciers avaient quitté depuis un moment les couloirs, ce qui était le meilleur moment pour ‘’étudier’’. Avec la pénombre, ils s’étaient trouvé un petit endroit bien loin de la vue des tableaux. Elle avait senti son souffle passer au travers ces lèvres légèrement enflés, quelques papillons dans l’estomac, alors qu’elle descendait la tête doucement posa son front vers la clavicule du jeune homme. La tactique fonctionna. Gwen profita du moment pour s’écarter. Son corps se libéra de l’étreinte et elle pressa un dernier baiser avant de laisser glisser ces mains sur lui. Ces mains firent une courbe élégante avant de se joindre à son corps qui déjà en mouvement ajoutait quelque pas entre elle et lui. L’auréole de ces cheveux blonds bascula en un demi-tour alors qu’elle rejoignait la zone éclairée du couloir. Elle lui fit un clin d’œil et s’enfuit un sourire aux lèvres. Elle déambula dans le couloir le cœur à la fête.

C’était peut-être parce que les choses allaient si mal depuis quelques jours qu’elle avait une si grosse envie d’avoir sans vraiment penser aux conséquences. Après tout, était-ce si peu logique de chercher du réconfort ? Artemis envoyer à Ste-Mangouste, on aurait dit qu’elle perdait un peu ces repaires dans la salle commune de Serpentard. Elle avait pensé envoyer des fleurs en voyant les premiers petits pouces de pissenlit lors de sa balade dans le parc, mais elle n’avait pas pris le temps de les envoyer. Quand ce soir, ce jeune homme lui avait suggéré de réviser avec elle, elle s’était attendue à préparer son exam de DCFM pas... et bien que cela se passe ainsi. Mais elle n’avait pas détesté, son sourire plaqué sur ces lèvres étaient là pour l’attester. Mais n’empêche que le moment passé, elle reprenait tranquillement ces esprits et c’était d’une humeur beaucoup moins glorieuse qu’elle s’arrêta dans sa course alors qu’elle entendit quelque chose venant de la gauche.

Aïe!

Le bas de sa jupe se brossa le long de ces jambes dans le reflux du mouvement. Quelqu’un s’était fait mal et elle tenta de distinguer qui dans le noir, tournant la tête vers le son et la balançant doucement de gauche à droite. C’était probablement parce que le couloir était si calme qu’elle avait perçu le cri parmi ces pas. En même temps, on n’aurait pas dit que c’était d’une très grande souffrance. Elle se demanda même si elle ne poursuivait pas son chemin.  Jusqu’à ce qu’elle entende :

Euh, c’est qui ?

Là plus de doute, quelqu’un était là. Et cette personne l’interpellait. Qui demandait ce genre de question ? Ça va pas banane ? Elle réalisa peu à peu où elle était. C’était bien l’étage ou les aciers avaient élus domiciles après le transfert. Donc, soit quelqu’un était de sorti comme elle et se cachait dans l’ombre ? Soit c’était un acier qui n’était pas sensé sortir du dortoir, à quelle heure ? Elle avait vite le découvrir. Sa baguette en main, elle s’avança :

Lumos. Dit-elle en s’avançant Ça dépend qui demande. En réponse à la voix féminine.

Elle aperçu en agitant sa baguette devant elle en tout premier lieu quelques papillons sur fond violet au bas disséminé dans un repli de d’un cape noire qui couvrait le haut du corps. Elle ne distinguait pas encore très bien le visage de son interlocutrice mais elle franchit un demi-pas pour mieux illuminer son visage après avoir reluqué sa tenue. Rapidement, elle n’avait rien à dire, sinon qu’elle n’avait pas vraiment un amour profond pour ces insectes volants. Si son premier coup d’œil fût assez pour se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’une préfète, elle n’arrivait pas à clairement identifier l’adolescente plus jeune qui se tenait devant elle.






@Zeynep J. Özdemir
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptySam 7 Mai - 19:08

Je voulais croire que je ne faisais rien de mal, que je n’avais rien à me reprocher. Je voulais croire que ce n’était pas grave que je sois sortie du dortoir des aciers, après tout, j’y allais simplement pour chercher un parchemin oublié dans mon ancien dortoir. Je ne voulais rien faire de répréhensible. Je n’étais pas en état pour cela. Je n’avais pas la force de lutter, je ne l’aurais peut-être plus avant longtemps. J’avais trop peur. J’allais être accusée, sans doute. Je vivais peut-être mes derniers instants de liberté. Lilith allait parler ou alors ce serait le concierge. Ma présence sur les lieux étaient suspectes, tout le monde le saurait. Mon passif était suspect, tout le monde le savait. Je n’avais pas beaucoup d’espoir et aucune idée de comment réagir. Alors, je n’avais pas prévu de faire de vagues dans l’immédiat. Je commençais même à envisager qu’écrire pour demander le statut de prisonnier politique n’était peut-être pas l’idée du siècle, surtout que formellement, nous n’étions pas emprisonnés.
Mais je ne pouvais pas croire qu’on considérerait que je ne faisais rien de répréhensible. Aux yeux de la direction, de la brigade, les grades aciers étaient suspects. Personnellement, je l’étais sans doute encore plus. Alors, être trouvée hors de mon dortoir pourrait aisément me causer des problèmes. Aussi, j’avais décidé d’être discrète, de raser les murs. Et ce fut très vite un retentissant échec.
J’avais à peine franchi le seuil de la porte, celui que j’avais interdiction de dépasser que je m’exposais à des ennuis. Je n’avais pas fait trois pas hors de mon dortoir que je percutais déjà quelqu’un. Percuter était sans aucun doute un terme trop fort. Aucun de nous deux n’étaient tombés, il n’y avait pas de blessés. La seule conséquence était de révéler ma présence et la sienne. Une fois que j’arrêtai un peu d’être éblouie par le lumos qu’on venait de me lancer à moitié dans les yeux, je vis que j’avais affaire à une élève que je ne connaissais pas. Manifestement, elle devait être à Serpentard vu son uniforme. Et je n’avais pas l’impression qu’elle soit elle aussi une grade acier échappée frauduleusement de notre dortoir. Méfiance donc, d’autant plus qu’elle refusait de me donner son identité avant que j’aie décliné la mienne.
Je n’étais pas vraiment en position de négocier. J’étais en tort, elle aussi puisqu’à ma connaissance elle n’était pas préfète, mais je l’étais sans aucun doute plus qu’elle. Alors, soit je me résignais à dire la vérité, soit je mentais. Ou alors, je disais quelque chose entre deux.
« C’est Jenny ! Et toi du coup ? »
Ce n’était pas faux, formellement, même si peu de monde le savait ici, c’était mon second prénom. Et il avait l’avantage de ne pas du tout laisser deviner le premier. Mes parents avaient fait exprès. Ils tenaient à leurs racines turques mais voulait aussi que je puisse m’intégrer. Et j’avais fini par comprendre qu’un prénom anglais pouvait aider, parfois, à sembler plus anglaise que je ne l’étais. Et puis, quand je lui avais demandé, mon père m’avait expliqué qu’il affectionnait particulièrement ce prénom car c’était celui de la fille d’un grand militant. Je n’en savais pas beaucoup plus, je ne voulais pas tellement en savoir plus à l’époque. Et aujourd’hui, cela pouvait permettre de me sortir d’un mauvais pas. Néanmoins, je n'étais pas vraiment rassurée, la supercherie pouvait vite être découverte.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyLun 9 Mai - 4:55

Gwen & Zeynep   
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Une voix s’était fait entendre dans l’obscurité et prise au dépourvu elle n’avait pu que s’arrêter pour savoir ce qui se passait. Décidément sa curiosité la perdrait car elle n’avait pas vraiment beaucoup de temps à perdre en balade dans les couloirs si elle voulait être rentrer dans sa salle commune dans les temps. Quelqu’un l’appelait de lui demandait son nom ? C’était un peu étrange comme situation et notant l’emplacement, soit au deuxième, elle ne pouvait que penser que soit quelqu’un lui préparait un mauvais coup, soit il s’agissait de quelqu’un qui aurait dû être couché à cette heure, et très probablement un grade acier vu leur nouvel emplacement de dortoir dans l’école. Elle alluma sa baguette afin de mieux percevoir son interlocutrice. Son accoutrement ne pouvait la pousser qu’à penser qu’elle n’était pas sensée se trouver là. Un pyjama n’était pas vraiment ce qui était attendu de la part d’un habit décent pour circuler dans le couloir; elle-même portait encore à cet heure la même tenue qu’elle avait porté en cours toute la journée, bien qu’un peu déplacé par sa rencontre avec le Serdaigle un peu plus tôt. Ces cheveux étaient un peu décoiffés, mais l’obscurité couvrait très bien le fait que son apparence n’était pas aussi nette que dans son état initial.

Jenny ? Tu dis. Qu’est-ce que tu fais à te balader en bas de pyjama ?

N’éclaircissant par tout de suite la question de la demoiselle encapuché. Elle remonta sa baguette vers le visage de la Pouffsoufle pour noter ces traits et son cerveau encore un peu brumeux sous les assauts des baisers tout récemment reçu et de l’assaut des mains lui ayant donné l’impression qu’il pourrait avoir une suite à ce précieux échanges, se mit à tiquer et reprendre tranquillement son fonctionnement normal. Elle essayait de se contenter de cette réalité fade ou elle attrapait très probablement une élève qui n’aurait pas dû être là, au rêve fantasque beaucoup plus intéressant et stimulant.

Tout le monde m’appelle Gwen. Tu ne devrais pas te retrouver ici.

Ce n’était pas une question, c’était un fait. Elle l’énonçait tout simplement sans porter l’ombre d’un jugement, aucun ton menaçant ou autre ne tintait sa voix. Elle abaissa sa baguette se rendant compte qu’il n’était pas vraiment nécessaire qu’elle éblouisse la jeune fille qui sous tout réserve lui semblait plus jeune qu’elle. Peut-être l’avait-elle déjà croisé par le passé, mais sous l’ombre de sa baguette et des torches disposés un peu plus loin, elle avait bien du mal à réellement distingué qui se trouvait devant elle. Elle avait du mal à bien replacer toutes ces idées et sa mémoire, mais tranquillement les pans de brouillard finiraient par tomber.

Et moi, je devrais déjà être partie. Ça va?

Tout autant un fait. Elle s’était arrêtée en pensant que la personne s’étaient fait mal. Il ne lui restait qu’à s’en assurer, après, elle pourrait probablement reprendre son chemin et oublier qu’elle avait croiser cette fille dans le couloir. Continuer sa soirée sur une nuage et préparer une nouvelle note à envoyer à Artemis pour prendre de ces nouvelles demain. Non, elle n’allait pas y rester la vie. Pas si elle ne voulait pas elle aussi des ennuis. Si elle n’avait pas encore croisée préfets et professeurs s’étaient qu’il n’allait pas tarder à arriver dans les parages; d’autant plus en sachant que les aciers avaient tendances à aller à l’encontre du règlement.







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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyJeu 19 Mai - 1:12

Jenny. Je n’avais jamais été à l’aise avec ce prénom et ne l’utilisait jamais. Je trouvais qu’il ne me correspondait pas, qu’il était trop normal, trop anglais sans doute… Il correspondait à la volonté d’intégration que je n’avais jamais vraiment désirée. Je n’avais évidemment jamais voulu paraître bizarre, j’avais vite eu conscience de mes différences. Chez les Anglais, j’étais trop turque. Par rapport aux autres élèves de mon école, j’étais trop pauvre. Pour mes parents, j’étais trop sorcières et pour les sorciers, j’étais trop moldus. Partout, j’étais trop étrangère. Utiliser un prénom anglais ne changeait rien au problème de mon nom, de ma peau mate. Alors, j’avais appris à ne pas avoir honte de celle que j’étais, y compris quand, ici, cela frôlait l’inconscience. J’en avais conclu d’agir à visage découvert, en signant mes lettres, en revendiquant mes actes. Aujourd’hui, j’hésitais même à revendiquer l’explosion. Et pourtant, j’avais peur. Et cette peur me conduisait, dans l’immédiat à mentir ou du moins à dire quelque chose qui n’était pas l’exacte vérité.
Gwen, puisque c’était ainsi qu’elle disait s’appelait, ne semblait pas avoir fait le lien, sans doute que dans la pénombre elle ne m’avait pas reconnue. C’était un soulagement qui m’attirerait d’autres problèmes bientôt. Si elle se rendait compte de qui j’étais, elle se poserait automatiquement la question des raisons de mon mensonge. Alors, tout en essayant de m’habituer à l’éclat de son lumos, je tentai de rester un minimum dans l’obscurité qui me dissimulait à moitié.
« J’ai oublié des choses dans mon ancien dortoir »
Mon stock de parchemin notamment, mais elle n’était pas censée le savoir et je n’avais pas prévu de lui donner des détails sur ce testament que je devais écrire pour Dmitri et sur cette lettre à la direction qui, à la réflexion, n’était peut-être pas des plus adaptées. Pourtant, le ton de la jeune femme ne me semblait pas menaçant. Si elle l’avait voulu, elle aurait déjà pu me dénoncer, appeler un professeur ou la brigade selon sa sensibilité ou au moins dire qu’elle le ferait dès qu’elle pourrait. Avait-elle peur d’être elle aussi épinglée pour s’être baladé en pleine nuit ou pour avoir communiquer avec un grade acier ? C’était une possibilité qui me rassurerait, me donnerait une raison solide de penser qu’elle saurait se taire. Mais je ne pouvais que faire des suppositions qui s’avéreraient sans doute fausses. Je ne savais rien de ses motivations, je ne savais même pas si elle me croyait. Elle pouvait tout aussi bien me dénoncer sans me le dire. Je ne la connaissais pas, je ne pouvais pas lui faire confiance.
« Tu ne diras rien ? »
Mon ton n’était pas ferme, plutôt suppliant. Je ne m’aimais pas dans ces moments-là, je me sentais faible, incapable. Je n’étais plus la Zeynep qui se bat qui crie au monde entier son dégoût des sangs-purs. Je n’étais plus que Jenny, celle qui se cache, qui implore qu’on la cache. Je ne voulais pas être dépendante, je ne voulais pas supplier et pourtant je le faisais. J’avais peur et la crainte me changeait.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyJeu 19 Mai - 15:52

Gwen & Zeynep   
Les portes du pénitencier




Les présentations avaient été faite, bien que Gwen sût pertinemment que la brune devant elle n’aurait pas dû se trouver à cet endroit. Elle n’était pas forcément une balance de première mais si une info pouvait lui être utile, elle saurait prendre appui dessus. Pour l’heure, elle se doutait bien que Jenny devait ronger son frein en songeant qu’elle criait au loup pour annoncer sa présence dans le couloir au prochain professeur, préfets ou membre de la brigade se baladant encore dans les couloirs à cette heure. Elle n’avait aucune raison de le faire ou ne pas le faire. À ce stade, elle voulait juste rentrer et garder en tête les baisers enflammés dans sa tête, mais les choses ne se passaient clairement pas comme cela.

Demandant ce qu’elle faisait dehors à cette heure, l’étudiante en pyjama de papillon lui expliqua qu’elle avait oublié quelque chose dans son dortoir, probablement de maison songea-t-elle. Elle hocha la tête à la négative ne sachant trop si la brune devant elle pouvait bien distinguer le mouvement de sa tête dans le noir. Elle ne pourrait pas rentrer dans son dortoir. Cela, elle ne devait pas le savoir. Les mots de passes avaient été changés; les énigmes aussi avait été modifiés; justement pour éviter que quiconque puisse faire un retour en arrière. À moins d’avoir un ami qui lui ait indiqué le mot de passe, autant dire qu’elle été piégé dans le dortoir du 2e sans possibilités actuels de retours. C’était néanmoins assez étrange que tous ces effets n’eussent pas été descendus à cet étage. Les elfes de maisons n’étaient pas connus pour mal effectuer leur travail, se pourrait-elle qu’elle lui mente ? Elle s’enquit à savoir si elle allait dire quelque chose. Elle ne répondit pas à la question, et opta pour lui expliquer la situation face au plan qu’elle avait prévu initialement.

Tu pourras pas rentrer, Jenny. On a eu des nouveaux mots de passes ce matin.

Voilà qui devrait couper court son plan pour se balader dans l’école et la fera rentrer aussi vite dans son dortoir. Elle ne le disait pas sur un ton dédaigneux, juste comme si c’était un fait immuable. Sa baguette toujours pointée vers le sol, la blonde invitait sans le dire à la jeune fille de rentrer, à sa manière.

Tu es mieux d’essayer d’Accio ce que tu cherches.  

C’était effectivement la meilleure manière de procéder quand on ne pouvait pas bouger d’où on était. Le Sortilège était facile, reconnu et efficace. Pour autant que la porte de son dortoir ou un autre accès permettait à ce qu’elle voulait de se rendre jusqu’à elle. Avec un peu de chance, il y aurait encore des allés et venus qui permettraient le passage, par contre, elle ne pouvait décemment rien lui garantir.

Qu’allait-elle faire de la gamine si elle refusait d’entrer dans son dortoir sur ces informations ? La pousserait-elle ? Appellerait-elle de l’aider ? Vendrait-elle son méfait pour un prochain service ? Elle l’ignorait. Mais chose était certaine, elle avait eu la gentillesse de ne pas hurler à la seconde ou elle l’avait vu et c’était pour le moment en sa faveur.







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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyJeu 16 Juin - 16:15

La blonde ne répondit pas à ma question, à ma supplication de ne rien dire. À la place, elle m’apprit une nouvelle qui était loin de me réjouir : je n’avais vraiment plus accès à mon dortoir puisque le mot de passe en avait été changé.
« Ah mince... »
Mais surtout, elle ne m’avait pas dit qu’elle ne dirait rien et c’était bien cela qui me terrorisait. Je ne pouvais pourtant pas lui reposer directement la question, ce serait suspect. Mais je ne pourrais pas être tranquille sans cette assurance qu’elle ne me donnerait peut-être jamais. Elle me conseilla plutôt d’utiliser un sortilège pour obtenir ce que je voulais. C’était bien gentil mais j’étais nulle en sortilège, j’avais déjà du mal à ouvrir une porte alors faire venir mes parchemins de l’autre bout du château était une mission impossible. Et c’était en plus un sort que je n’avais jamais appris et qui ne devait pas être de mon année.
« Je suis une quiche en sortilège… et on a jamais appris Accio. »
Je lui donnais peut-être des informations qui lui permettraient enfin de m’identifier, en tout cas concernant mon année. Dans ce cas, elle saurait que je lui avais plus ou moins menti et peut-être que j’aurais des problèmes. J’avais l’impression de m’embourber, de m’enfoncer peu à peu dans ce problème pourtant très simple au départ. Je pourrais simplement rentrer là, tout de suite, dans le dortoir, espérer qu’elle oublie mon visage et mon faux prénom. Cela aurait sans doute été le plus simple, le plus logique. Mais je n’en fis rien, pire j’insistais.
« J’avais pas d’autres choix… Tu diras rien ? »
Je regrettais mes mots dès qu’ils furent sortis de ma bouche. Évidemment qu’elle allait me dénoncer maintenant, je ne voyais pas d’autres possibilités. J’étais perdue. Encore plus qu’avant alors que je l’étais déjà pas mal de base.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - Les portes du pénitencier LIBRE - Les portes du pénitencier EmptyJeu 16 Juin - 17:05

Gwen & Zeynep   
Les portes du pénitencier




Gwen avait l’impression d’avoir volé le tapis en dessous des pieds de Jenny en lui annonçant qu’il avait changé les mots de passe ce matin. Ça aurait été assez aberrant qu’après les avoir mis dehors de leur dortoir, le Directeur leur aurait permis d’y retourner et faire le pied de grue à retransporter tout leur effet par eux-mêmes dans leur chambre. Mais ce n’était pas le cas et très vite, les mots de passe avaient été transmis aux élèves toujours dans les différentes salles communes de maison. Elle était un peu désolée pour la jeune fille en pyjama, mais même si elle avait pu l’aider, elle n’était pas certaine qu’elle aurait eu la largesse de lui donner le mot de passe de sa maison au risque de s’attirer elle aussi des ennuis. Pas gratuitement, du moins. Elle avait l’air trop jeune pour peut-être savoir ou se rendre pour vendre ou échanger des infos avec elle. Et elle n’allait pas vraiment lui dire alors que les tableaux pouvaient l’entendre lui suggérer quelques chose … pour qu’elle retourne son nouveau mot de passe de maison.

À la place, elle lui suggéra de faire venir à elle ce dont elle avait besoin à coup de Sortilège. Sa réponse la surprit légèrement. Habituellement, les sorciers ne déclamaient pas si ouvertement être piètre avec leur baguette. Qu’elle ne l’ait pas encore appris lui apprenait son niveau, mais qu’elle se traite elle-même de quiche…  Qu’est-ce que tu veux que je dise au juste ? Que tu t’es trompé de porte pour te rendre aux toilettes ? Qu’on s’est croisé et que tu es rentrée dans ton dortoir ?  Elle réécrivait l’histoire pour une fin plus heureuse pour la gamine. Tant qu’elle pouvait elle-même attester qu’elle était rentrée dans le dortoir, il n’y aurait pas de heurt.

Elle sortit un morceau de parchemin et une plume. Une encre spéciale qui était invisible à la lumière mais qui apparaissait dans l’obscurité.  Après tout, c’est pas si loin les toilettes des filles. Faut quand même vous donner le temps de vous retrouver là-dedans.  C’est dur de s’orienter correctement pour trouver les réponses à nos questions, quelques fois. Elle tendit le bout de papier à la fille.

Elle regardait la jeune fille, un peu impatience de ne pas rester en plein milieu du couloir. Elle n’avait pas vraiment envie que les deux filles se soient prises en train de parler et si quelqu’un arrivait, elle ne pourrait pas grand-chose pour la petite. Mais c’était toujours une bonne chose d’avoir un nouvel indic, et elle ne demandait pas grand-chose en échange. Elle verrait bien vite si la gamine voulait vraiment entrer dans son ancien dortoir ou si elle trouvait une autre manière d’atteindre ces buts.







@Zeynep J. Özdemir


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