Cours de 7ème année - Préparation aux ASPIC

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Intitulé:
Cours de 7ème année, préparation aux ASPIC

Résumé:
Ce cours de 7ème année prend plus la forme d'un question/réponse avec le professeur. Il s'agit de leçons complémentaires données par le professeur de Défense Contre les Forces du Mal afin d'aider ses élèves à se préparer au mieux pour les examens finaux. Maitriser la magie sans baguette? Approfondir ses connaissances sur une magie noire quelconque? S’entraîner aux duels de manière encadrée? Ce ne sont pas les sujets qui manquent! Le professeur met en place un sondage pour déterminer la direction des leçons. Ce sont les élèves de 7ème année qui se consultent et dirigent leurs requêtes vers l'enseignant. Si aucun sujet en particulier n'est abordé le professeur choisira un thème pour cette leçon supplémentaire.

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Choix du sondage:

Utilisation de la magie sans Baguette.
Le professeur peut prodiguer une leçon particulière aux élèves s'ils souhaitent apprendre à maitriser la magie sans l'aide d'une baguette. Les sorts lancés de cette manière ne sont pas aussi efficaces qu'avec une baguette, mais cela peut vous sortir d'une impasse ou vous donner un avantage certain lors des combats. Cela comprend également le fait de modeler certaines magies, comme par exemple les sorts de feu du Professeur Mandrake qui prennent parfois des formes non conventionnelles.

Limites de la Magie.
Il existe 3 grandes règles fondamentales qui posent les limites de la magie. La règle de conjuration, la règle de la résurrection et la règle de l'immortalité. Ces limites marquent jusqu’où un magicien est autorisé à aller dans le domaine de la magie et ce qui lui est interdit ou impossible soit par les règles des hommes soit par la magie elle-même. Certains mages noirs tentèrent le tout pour le tout afin de s'affranchir de ces règles. Si certains semblent avoir réussi au départ ils auront tous échoué lamentablement au final...

Les grands interdits de la Magie
Les sortilèges impardonnables, les Horcruxes, les licornes... Certaines choses sont bien attirantes ou effrayantes, et les interdits qui pèsent dessus ne sont pas sans conséquence si vous les enfreignez. Ce sujet aborde ce qui est le plus abject en terme de magie noire ou tout simplement ce qu'il peut y avoir de plus abject chez l'être humain. La prison d'Azkaban est bien évidemment évoquée puisque chaque crime est répertorié par le Ministère et une punition est prévue pour chacun des crimes qui y sont listés.

Préparation au poste d'Auror.
John peut apporter son aide aux magiciens souhaitant embrasser la profession d'Auror. Même si lui avait fini par être dégouté de l'administration il adorait son métier. C'est un travail passionnant, mais qui n'est pas sans risque même aujourd'hui. Mandrake peut vous aider à y voir plus clair dans ce métier et vous expliquer les différentes branches qui existent, que ce soit au département des mystères ou en tant qu'agent de terrain le travail d'Auror saura satisfaire les plus téméraires, mais ce n'est jamais sans conséquence.

Cours de duels avancés.
Dans cette leçon, John peut prodiguer des cours de duels avancés, loin des règles classiques de duels afin que les apprentis sorciers soient plus à même de réagir efficacement en dehors. Si la politesse veut qu'on salue son opposant et qu'on limite son usage de la magie à certains sortilèges, la réalité est tout autre. Vous pourrez utiliser des sorts différents et parfois un peu plus violents - sans pour autant chercher à saccager la salle ou à tuer vos camarades, sous l'œil avisé du professeur. Et pourquoi pas, tenter votre chance contre lui?

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Le professeur Mandrake sera présent dans la salle de cours et attendra votre venue pour la leçon que vous aurez choisie ensemble. Je laisse le sondage à votre disposition pour savoir ce qui vous ferait plaisir ! J'adapterai le cours en fonction de vos votes et à défaut je choisirai celui qui me plait si personne ne vote ou s’il y a une égalité quelque part. Prenez ça comme le professeur qui vous invite à choisir le thème de vos révisions d'ASPIC !

(votez votez! Flamme

)

Vous êtes une quinzaine environ d'après le registre donc je patienterai pour les votes ^^ Une fois le thème choisi soit je posterai soit un élève pourra poster en premier. On verra bien quand le thème sera choisi Razz

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Le sujet choisi par les élèves était la magie sans baguette. Un choix judicieux pour parfaire ses techniques de combat ou pour également simplifier son quotidien. La salle de classe était ouverte et le professeur attendait, installé près de son bureau. Percival était installé dessus, et il se reposait à côté de son maitre. Mandrake invita les premiers arrivants à s'installer et une fois le calme retombé après les retrouvailles de certains suite aux vacances, il prit la parole.

- Bienvenue à tous à ce cours de 7ème année pour les préparations aux ASPIC.

John fit s'inscrire sur le tableau le sujet du cours, choisi par les élèves par le biais d'un sondage. Il avait envoyé ce courrier à tous les élèves de 7ème qui participait à sa leçon. À ce stade il n'avait plus grand-chose à leur apprendre, alors désormais les étudiants et futurs sorciers qu'ils étaient pouvaient s'offrir le luxe de choisir ! Ce thème allait être abordé, les autres aussi... Ce serait leur choix. Ils pouvaient tout aussi bien réviser leurs anciens cours cela ne le dérangeait pas de répondre aux questions. "La Magie sans baguette". Une pratique bien singulière mais assez répandue quand on y regarde bien... D'accord peu de gens s'en servent au combat, mais dans la vie de tous les jours comme là, John s'en servait régulièrement. Elle pouvait aider à animer des objets du quotidien ou à incanter quelques sortilèges peu ou moyennement puissants. Cet exercice il l'avait déjà travaillé avec Félicia, la jeune Poufsouffle. A sa grande surprise, la jeune fille qui avait des difficultés avec la magie en générale avait pu incanter un Lumos sans l'aide de sa baguette. Pour des élèves de 7e, ce serait sans doute une formalité.

- Tout d'abord, avant de parler de la magie sans baguette, que pouvez-vous me dire sur elles? On vous explique que la baguette choisit son sorcier, mais que savez-vous exactement de ces instruments? Leur but, le sens caché de leur composition? Leur utilité première?

John dévisagea les 7ème années. Se cachait-il de futurs Aurors parmi eux? Il l'espérait et en même temps il le redoutait. C'était un métier devenu essentiel de nos jours, mais c'était également très dangereux. Ces notions supplémentaires en magie leur seraient utiles quoiqu'ils choisissent.

Spoiler:

❝ 1er cours de Sortilèges : La Magie sans baguette ❞

Milo

La rentrée avait fait son grand retour et avec elle, les cours. Après un cours de botanique fort décevant et un cours d'Histoire de la Magie sans intérêt, j'avais pu profiter d'un début d'après midi au calme avant de reprendre le chemin des cours pour celui de Défense contre les forces du mal. Ma rentrée fut assez mitigée, on ne va pas se mentir. D'un côté j'étais content de pouvoir passer une nouvelle année en compagnie de Dan, nous n'allions pas être séparés un an et c'était un réel soulagement pour moi, même si je suis bien conscient qu'on aurait pu s'en sortir, je n'aimais définitivement pas l'idée de la séparation forcée pour 1 an. J'avais rencontré ma co-préfète qui se révélait être motivée et pleine d'entrain et visiblement prête à faire son maximum pour être une bonne préfète, ce qui change un peu des autres. Mais l'absence de Liu en Botanique fut un coup dur pour moi. Je le savais pourtant qu'elle ne serait pas là et je savais que la raison qui la poussait à être loin aujourd'hui était grave, mais le fait de constater de mes propres yeux qu'on allait avoir un remplaçant jusqu'à son retour fut vraiment difficile à vivre. En plus il m'a refusé l'accès des serres en dehors des cours, j'ai envie de vous dire qu'il commençait très mal. Je n'ai rien dit et je suis parti vexé ce matin, mais il était évident que je comprenais sa situation, simplement je le vivais mal tout ce changement. J'allais pourtant devoir m'y faire, je n'allais pas avoir vraiment le choix et ce, pour une durée indéterminée. Elle espérait pouvoir faire son grand retour mi septembre, début octobre, mais sans assurance aucune.

J'avais eu 2 bonnes heures pour me détendre un peu et baisser en pression, ce qui était important vu le cours qui nous attendait aujourd'hui. DCFM. Je n'ai rien contre le professeur ou sa matière, mais on ne va pas se mentir, je me sens toujours mal à l'aise quand j'y vais. Sa façon d'être joue un rôle évidemment, mais c'est tout ce qu'il aborde aussi qui me dérange un peu. Je ne suis pas le genre de personne qui a envie de voir la réalité droit dans les yeux. J'aime bien vivre dans un monde heureux où tout va bien. J'angoisse facilement et me monte très facilement la tête, il ne faut pas trop attendre de moi. Je n'aurai peut-être pas dû garder cette matière pour mes ASPICs, mais j'étais conscient qu'il était important de ne pas garder la tête enfoncée dans le sable et que pour mon bien être, il fallait que je sache tout ce qui existe dans notre monde. Je ne m'attendais pas à avoir une note exceptionnelle à mes ASPICs, mais si j'arrivais à un EE, ça serait vraiment génial, même si c'était très certainement un peu trop optimiste, même pour moi. Bref, tout ça pour dire que je me suis rendu en cours de DCFM un peu plus détendu que je ne l'étais en fin de matinée. Je m'installais à une table de libre, sans attendre l'arrivée de Dan, puisque ce dernier n'avait pas choisi ce cours. Je sortis mes affaires et écoutais notre professeur commencer son cours. Aujourd'hui, on allait parler de la magie sans baguette. On avait eu le choix dans les sujets et visiblement on avait été nombreux à choisir cette idée, ce qui me ravissait au plus haut point. Les questions de début de cours tournaient autour des baguettes et je me permis de lever la main . "Le but d'une baguette est de permettre au sorcier de canaliser et centraliser ses pouvoirs magiques pour que ce dernier puisse obtenir de meilleurs résultats lors du lancement d'un sort. Et il peut arriver parfois que la baguette refuse de fonctionner si ce n'est pas le porteur de la baguette." Pour être honnête, je n'étais pas très au point avec cette histoire. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je sais que la baguette choisit son porteur, je suppose par rapport aux points en commun qu'elle peut avoir avec lui, mais comment ça fonctionne vraiment, je ne le sais pas du tout et laisse donc mes camarades éclairer ma lanterne s'ils en savent plus.

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Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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7ème année

Utilisation de la magie sans Baguette

Reprendre les cours à 4p.m., un lundi, je pouvais vous l’assurer, c’était très difficile ! La matinée s’était vite enchaînée avec la Botanique et l’Histoire de la Magie mais j’avais laissé Daniela rejoindre le cours de Vol après déjeuner alors que j’avais pris le chemin de la bibliothèque. Quand l’heure de fin de cours se dessina pour la jolie Cooper, j’allais la retrouver au terrain de Quidditch, nous laissant une heure devant nous avant d’aller en cours de DCFM. On aurait pu travailler… Mais une heure, c’était bien trop court, nan ?!
Quoiqu’il en soit, cette heure passa très vite et nous voilà désormais assis, au deuxième rang de la classe. J’observais l’enseignant que j’avais salué quelques minutes plus tôt, impatient de savoir ce qu’il allait en être de ce fameux cours. C’était la rentrée, le sujet semblait plus qu’intéressant mais je pouvais vite m’ennuyer, alors autant dire que je croyais en Mandrake pour nous faire un cours qui nous tiendrait éveillés.

« La Magie sans baguette ». Ca c’était hyper enrichissant, et j’étais réellement excité de savoir ce que cela donnerait, en vrai. « Ca, ça va être instructif comme cours ! » Soufflai-je à Danni, fixant l’enseignant en attendant qu’il nous en dise plus. Il commença par de la pure théorie… Evidemment. Et ce n’était pas ce qui me gênait. Il voulait qu’on lui parle plus précisément des baguettes, en elles-mêmes. Ce que nous savions.
Mon regard se tourna instinctivement vers Milo quand celui-ci prit la parole. J’hochai légèrement la tête avant de reposer mes yeux sur Mandrake, levant la main pour ajouter quelques mots à ce que venait de dire notre préfet. « On dit aussi que les baguettes ont une véritable personnalité, elles ne sont pas juste de simples outils. Cette personnalité est influencée par la composition de leur cœur, du bois utilisé pour la création. C’est ainsi qu’elles peuvent exploiter au mieux les capacités de leurs propriétaires. Le bois et le cœur, tout comme la taille, sont en lien avec leur détenteur. » C’était plus un complément, mais il y avait tellement de choses à dire sur les baguettes !!! Ce sujet me passionnait et je devais me contrôler pour ne pas en dire plus, m’y étant intéressé dès ma première année à Poudlard. Et toujours aujourd’hui… Alors en parler, encore et encore, et savoir se débrouiller sans, c'était une opportunité d'y travailler encore plus que je ne laisserai pas passer, oh que non ! Ca me donnait des tas d'idées... pour la suite...

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Magie sans baguette

Ce matin, c'était dure de se réveiller. Après avoir passer des semaines à se lever et à se coucher à des heures pas possibles, c'est l'enfer de retrouver un rythme scolaire. C'est donc la tête dans le cul que je suis allé prendre mon petit-déjeuner. Ce fut donc une journée sans grande motivation, encore moins lorsqu'on voit les cours que j'ai eu. A présent venu le temps d'aborder le cours de préparation aux aspics, je m'y dirige avec un peu plus d'entrain que pour les cours précédents. Je salue le Professeur Mandrake en arrivant, mais franchement, j’ai toujours un sentiment bizarre quand je regarde ce mec. Un peu d’amertume peut-être. Sa façon qu’il a d’aborder les choses dans ses cours et de nous les balancer en pleine tronches ne me dérange pas. La vie est dure et sale, faut pas se le cacher. Mais rappelons qu’il fut en possession de mon corps à cause de notre merveilleux Directeur. Bon, nous étions tous dans le corps de quelqu’un d’autre, alors à la limite, ça compense. Sauf que monsieur était dans mon corps lorsqu’il menaça de fins mots et de fins gestes le sir Londubat. D’accord, c’était mérité, et j’ai aimé me voir à deux doigts de foutre une rouste à ce con. Mais c’était franchement bizarre. Plus jamais.

Le sujet du jour ? Apprendre à jeter un sort sans baguette. Aux chiottes la botanique, ça c’est un vrai cours ! J'ai rien contre les plantes hein, disons juste que c'est pas passionnant du tout. J’ai déjà eu l’occasion de jeter des sorts informulés, la ravissante Casey –notez l’ironie- en a d’ailleurs déjà fait les frais. Mais jeter un sort sans baguette, c’est un tout autre effort, et c’est bien pour ça que j’ai manifesté ma volonté de l’apprendre. Le cours débute à présent, et comme toujours, se pose une question à laquelle les élèves sont invités à répondre. Deux apportent déjà leur réponse. Moi, je n’en ferais rien. Je sais même pas quoi ajouter en fait. Nan je me contente de prendre mes notes, sûrement l’une de mes meilleures résolutions de l’année. Je dois pas me rater cette année. L'an dernier j'avais franchement pas la tête aux ASPIC avec tous ses cons que j'aurais voulu brûler jusqu'au dernier, mais cette fois je n'ai pas le droit à l'erreur. Je ne m'inflige pas de bosser comme un malade et de passer mes nuits à la bibliothèque, j'en serais incapable, c'est pas moi. Je vais juste être plus assidu en cours, n'en manquer aucun et prendre toutes les notes que je peux. On change pas un homme. Si je m'en branle un jour, je m'en branlerais toujours. Tout ce que je veux, c'est que pendant les prochains mois, mon avenir deviennent un peu plus net. Je ne veux pas finir comme mon père. Certes il est un sorcier très doué, mais je ne pense pas que ce qu'il face de sa vie soit totalement légal. Aussi secret qu'il puisse être, j'ai un sérieux doute.

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Magie sans baguette

Aujourd'hui, nous avons un cours complémentaire avec notre professeur de défense contre les forces du mal, un cours en plus de ceux déjà établis qui vise à préparer aux ASPIC de cette fin d'année. Certes, c'est intéressant et indispensable, mais j'ai vraiment tendance à être mal à l'aise face au Professeur Mandrake. Il est passionné, ça c'est certain, sans doute un peu trop. J'ai entendu tellement de choses à son sujet, que j'en tremblais presque. Mais ce n'est pas tout. Il a cette prestance, ce regard bleu perçant qui semble vous figer si on y lie sa manière d'être. Bref, je l'aime bien, mais je m'en méfie comme de la peste. Quoiqu'il en soit, c'est lui qui nous accueil aujourd'hui pour un sujet que je nous avons choisis et que je sens adorer d'avance : la magie sans baguette.

En vérité, j'ai déjà essayé. Et je ne pense pas être la seule. Qui ne rêverait pas de pouvoir contrôler les sorts sans même avoir besoin d'une baguette ? Mais elle est indispensable à tous sorciers, surtout au début, et c'est ce qu’expliquent mes camarades de la maison Poufsouffle. Aujourd’hui, pour ne pas changer, j'ai pris place à côté de mon très cher Zach avec qui j'échange ses quelques mots. « Il me fou vraiment les j’tons. » Dis-je en regardant le prof. Sans méchanceté bien sûre, c'est histoire de faire la conversation. Je sais même pas comment je fais pour passer mes journées avec lui. Je m'en lasse pas. Je suis d'avis que le conflit avec Cissy nous a rapproché, mais ce qu'elle ne comprend pas, c'est que ça n'a jamais vraiment été pour lui déplaire. Du moins pas au début.

Le cours a commencé, et je tiens déjà ferment ma plume entre mes doigts, assise droite comme un I, position élève sérieuse. Attentive à ce qui est dit, je note ce que je sais déjà, mais qui est cruciale. Je ne sais pas quoi ajouter, enfin si, je saurais, mais j’ai bien trop hâte de pratiquer pour ouvrir la bouche. J'espère que ce cours me sera enrichissant et que j'en ressortirais plus grande. C'est tout bête hein, mais des fois un seul cours suffit.

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Magie sans baguette

feat. les septièmes années & Mandrake

Cours de Défense Contre les Forces du Mal. Cruz a toujours porté beaucoup d'intérêt à cette matière, encore plus depuis que Blackman s'était emparé de Poudlard et y avait fait régner la terreur. Bien que protégée par son statut de sang-pur - un miracle d'ailleurs que les mangemorts ne l'ait pas réfuté sachant que l'identité de ses parents reste un mystère - la jeune femme ne s'était jamais sentie en sécurité. Et puis, elle n'était pas toute seule. Il fallait qu'elle protège Madison, encore si jeune et si fragile. C'est pour cela que la préfète se montrait toujours plus assidue à ce cours au fur et à mesure des années. Néanmoins, la salle du professeur Mandrake ne lui laissait pas que des bons souvenirs. La leçon sur les Inferi l'année dernière avait profondément bouleversé la jeune femme, la laissant marquée à jamais. Sans doute que ce cours s'était déroulé beaucoup trop près de l'évènement d'Halloween, lui aussi gravé dans la mémoire de la jeune femme.

Mais aujourd'hui était le premier cours de Défense Contre les Forces du Mal que Cruz suivait en tant que septième année. Installée comme à son habitude au deuxième rang, parchemin sorti et plume en main, la brune s'attendait à écouter le traditionnel discours de début de rentrée sur l'importance des ASPICS et tout le baratin qu'elle avait déjà entendu moult fois depuis la rentrée. Fort heureusement, Mandrake abrégea cette partie de son propos pour directement rentrer dans le vif du sujet. Le cours du jour portait sur la magie sans baguette, un sujet que Cruz trouvait passionnant. Elle s'était d'ailleurs renseignée sur cette thématique par le passé et avait hâte d'étendre ses connaissances. Leur professeur commença par leur demander ce qu'ils savaient sur les baguettes. Milo s'exprima en premier lieu pour donner une définition générale puis Keagabruti approfondit un peu le propos. Une fois que les deux Poufsouffles eurent fini de parler, Cruz leva à son tour la main pour prendre la parole. « Comme Keagabr... Keagan l'a dit, les baguettes possèdent une véritable personnalité. Elles sont souvent fidèles à leur propriétaire mais il peut arriver qu'elles changent d'allégeance lorsque celui-ci est battu lors d'un duel par exemple ou tué, comme l'on peut le voir dans la légende de la baguette de sureau. » Ouf, un peu plus et Cruz faisait la boulette d'appeler Keagan par son surnom hautement approprié devant leur professeur. Heureusement qu'elle s'était rattrapée à temps. « Par ailleurs, il existe un code d'utilisation des baguettes magiques qui stipule dans un de ses articles qu'aucune créature non-humaine ne peut posséder une baguette. » Poursuivit la préfète de Serpentard avant de conclure. « Quant à la composition de ces instruments, elle varie en fonction du pays où l'on se trouve. Au Royaume-Uni, on utilise généralement du crin de licorne, une plume de Phénix ou un ventricule de dragon pour le coeur d'une baguette mais je sais qu'aux États-Unis on peut trouver une plume d'oiseau tonnerre dans certaines baguettes ... » Voilà une partie de ce que Cruz connaissait sur le sujet. Mais, sans mentir, la jeune femme avait hâte de passer à la partie pratique du cours. Comme tous ses camarades, certainement.

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Le premier à répondre fut Milo, de la maison Poufsouffle. John se tourna vers lui afin d'écouter sa réponse.

- Le but d'une baguette est de permettre au sorcier de canaliser et centraliser ses pouvoirs magiques pour que ce dernier puisse obtenir de meilleurs résultats lors du lancement d'un sort. Et il peut arriver parfois que la baguette refuse de fonctionner si ce n'est pas le porteur de la baguette.

John acquiesça.

- En effet. Une baguette peut refuser de fonctionner correctement ou tout court si celui qui la manie n'est pas le bon sorcier. Cela ne peut se régler que par un duel dans les règles: désarmer son adversaire, ou d'une manière plus brutale : en tuant le possesseur de la baguette. Le prêt est possible entre deux sorciers, mais le résultat ne sera guère satisfaisant. Il n'y a que deux moyens de s'imposer complètement à une baguette. 5 points pour Poufsouffle.

Le suivant était Keagan. John se tourna vers le jeune homme et analysa sa réponse avec intérêt.

- On dit aussi que les baguettes ont une véritable personnalité, elles ne sont pas juste de simples outils. Cette personnalité est influencée par la composition de leur cœur, du bois utilisé pour la création. C’est ainsi qu’elles peuvent exploiter au mieux les capacités de leurs propriétaires. Le bois et le cœur, tout comme la taille, sont en lien avec leur détenteur.

John afficha un léger sourire. Décidément, les Poufsouffles avaient bossé le sujet. Il acquiesça d'un signe de tête.

- 5 points pour Poufsouffle. En effet, chaque baguette à sa volonté propre et sa composition entre en résonance avec son propriétaire. La construction d'une baguette est un véritable art que très peu de gens peuvent maîtriser au final. Un sorcier lambda ne pourra jamais réparer sa baguette seul, un expert sera toujours conseillé en cas d'accident. D’où l'intérêt de la leçon à venir vous ne trouvez pas? Sans armes pour diverses raisons, désarmé, baguette cassée ou oubliée... Qu'est-ce qui pourrait vous compléter pour user de magie pleinement?

John porta ensuite son attention sur Cruz. La jeune Serpentard avait un peu mal vécu sa dernière leçon ici. Les Inferi étaient un sujet très particulier et la jeune fille semblait avoir un passé plutôt lourd. La simple vu de l'Inferius animé l'avait tétanisée, si bien qu'il avait dû intervenir lui même pour l'aider. Mandrake avait déjà vu ce type de comportements avant, suite à un trauma puissant les personnes sont comme paralysées et incapables de penser à autre chose. Les moldus appellent ça le syndrome post-traumatique. Cela renforçait sa curiosité vis-à-vis de son élève, le sujet d'aujourd'hui était plus léger, mais il espérait qu'elle saurait se montrer digne de sa maison.

« Comme Keagabr... Keagan l'a dit, les baguettes possèdent une véritable personnalité. Elles sont souvent fidèles à leur propriétaire, mais il peut arriver qu'elles changent d'allégeance lorsque celui-ci est battu lors d'un duel par exemple ou tué, comme l'on peut le voir dans la légende de la baguette de sureau. Par ailleurs, il existe un code d'utilisation des baguettes magiques qui stipule dans un de ses articles qu'aucune créature non-humaine ne peut posséder une baguette. Quant à la composition de ces instruments, elle varie en fonction du pays où l'on se trouve. Au Royaume-Uni, on utilise généralement du crin de licorne, une plume de Phénix ou un ventricule de dragon pour le cœur d'une baguette mais je sais qu'aux États-Unis on peut trouver une plume d'oiseau tonnerre dans certaines baguettes ... »

Une excellente réponse et John n'en attendait pas moins de sa maison d'origine.

- 5 points pour Serpentard. C'est exact. En ce qui concerne les créatures non humaines, certains vampires vous jureraient ne pas en avoir, mais ces êtres sont très manipulateurs pour la plupart aussi je serai près à parier que certains anciens sorciers fraîchement transformés ont fait le nécessaire pour dissimuler leur arme. Mais théoriquement aucune créature non humaine ne peut en posséder une. Elles ont une magie... différente en elle, et aux yeux de beaucoup cela représente une menace bien trop importante.

John tourna son attention vers l'ensemble de la classe. Il plaça sa main devant lui, paume vers le ciel et fit apparaître une flamme. Elle se mit à grossir petit à petit, formant presque une boule incandescente. Le professeur piocha dedans avec son autre main pour réussir à en extraire comme un fil de feu qui s'étendait au fur et à mesure qu'il écartait les mains. Dans l'une l'orbe brillait, dans l'autre il tenait un véritable fouet de feu qui devait faire bien plus qu'une jolie marque sur la peau s'il le déployait.

- Dans ce cas, si la baguette canalise notre magie et nous permet de l'utiliser... Qu'est-ce qui fait qu'un sorcier peut parfois s'en passer? Quelle est l'explication de la magie sans baguette...? Tout le monde ne peut pas forcément le faire, mais avec de l'entrainement cela reste possible. Pour des Lumos par exemple, des sorts intermédiaires ou encore des petites créations originales variant un peu des manuels.

John agita légèrement le fouet, répandant quelques étincelles par-ci par-là, avant de serrer le poing pour le faire disparaître. Il fit de même avec l'orbe.

- Les magiciens découvrent la magie dès leur plus jeune âge. Certains la découvre avec l'aide et les conseils de leurs parents. D'autres la découvre par accident... Certains ne la découvre qu'en empoignant pour la première fois leur baguette. Dès le départ quoi qu'il en soit, vous avez cette magie en vous. Son usage reste pour la plupart très brouillon, enfantin, et sans le moindre danger. Bouger des tasses, faire léviter des objets ou des changements de couleur sur le mur. La baguette n'est qu'un objet qui permet de canaliser cette énergie et de la faire se manifester à l'aide des sortilèges que l'on vous apprend. Autrefois on la canalisait avec des runes, des chants, des prières et dans de rares cas quelques baguettes... À l'époque de l'antiquité, les baguettes étaient quasiment introuvables et en général seule l'élite des sociétés des sorciers en possédait.

John marqua une pause pour permettre aux élèves de noter si nécessaire.

- Je dis bien l'élite, car, une baguette vous permettra d'user d'un sortilège à pleine puissante c'est un fait. De par sa composition et de son procédé de fabrication cela en fait l'objet magique par excellence. Mais un sorcier peut tout à fait se débrouiller sans avec de la pratique et une bonne maîtrise. Un Protego reste un Protego peu importe la manière dont vous l'invoquez. Un sort plus avancé comme... Le sort de Mort ou le Patronus qui nécessite une grande quantité de magie eux n'auront clairement par le même impact avec et sans baguette. Au mieux vous blesserez, et au mieux vous aurez un Patronus incorporel.

La craie s'activa par magie et commença à faire un récapitulatif de tous les éléments déjà énoncés.

- Si d'une main vous pouvez attaquer, et de l'autre vous défendre... Cela vous donnera un avantage non négligeable en cas de conflit. Apprendre à maîtriser la magie naturellement de vos mains et sans "outil" ou "béquille" cela ne fera que vous renforcer et vous entrainer à mieux maîtriser votre baguette. Vos sorts s'en trouveront renforcés. Une jeune élève de Poufsouffle, incapable d'utiliser sa baguette correctement a fait appel à moi pour régler le problème... Après quelques heures elle a pu invoquer un Lumos dans le creux de sa main. Cela a naturellement déverrouillé sa baguette, lui permettant par la suite d’exécuter quelques sortilèges lors d'un exercice. Voyons voir si vous arriverez à en faire de même. Voyons si vous pouvez faire apparaître un Lumos.

Le professeur pensait à Félicia, de la maison Poufsouffle. Elle avait brillamment réussi à mêler un sort d'attaque avec sa baguette et le Protego avec sa main pour se protéger et attaquer différents mannequins. John leva à nouveau la main, et au bout de quelques secondes, une boule lumineuse apparut éclairant vivement la pièce.

- Lumos.

Le professeur invita les élèves à s’exécuter à leur tour.

- Il n'y a aucun secret ou aucun conseil en particulier qui pourrait vous aider. Vous devez simplement apprendre à vous détacher de votre baguette, à essayer de ressentir la magie qui est en vous. La baguette la fait naturellement ressortir. Pour s'en passer, il faut revenir à ce moment de votre jeunesse ou vous l'avez senti pour la première fois. Votre première manifestation de la magie.

John lâcha la boule lumineuse qui s'éleva un instant avant de disparaître.

Spoiler:

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Magie sans baguette

Les points se cumulent suite aux bonnes réponses de mes camarades. Enfin, ils sont plus que ça. Ce sont carrément mes amis. Noter au plus vite les informations, en sachant pertinemment que ce cours supplémentaire va s’enchaîner assez rapidement. Il n’est pas du genre de Mandrake de trainer et de s’éterniser sur des détails. Moi-même, ce n’est pas mon genre. Et j’avais plutôt vu juste, car à peine ai-je reposé ma plume, qu’on a le droit à une démonstration de feu. Mandrake nous montre alors le brillant dont il est capable, un talent certain et que je ne méprise pas. Je le regarde et les explications continuent de défiler. Je déteste jouer au robot industriel, cette machine qui fonctionne à la chaîne et ne vit que pour ça. J’ai cette impression casse burne de devoir constamment réagir et faire en fonction de ce qui m’est imposé. D’accord, c’est mon avenir qu’ils créent par là, mais au risque de me répéter, cette machination répétée de reprendre la plume et d’écrire avant de la reposer, ça me casse autant les doigts que les burnes. Mais j’ai pas le choix. Je note tout ce qu’il dit, ou tout du moins ce que je suis en mesure de noter. Au fond de moi, je le remercie de prendre quelques pauses entre ses explications, parce qu’autrement on ne s’en sortirait pas. C’est pas tous les prof qui le font ça. Les bienfaits de la baguette, son usage, la différence que représente un sort sans baguette, ses inconvénients et ses avantages... Tout me semble évident. Je suis pas plus idiot qu’un autre. Cessez de croire le cliché du redoublant. Le remercier une seconde fois car la craie se met à noter d’elle-même les informations les plus capitales. Prendre le temps de respirer et d’aspirer les informations dans son crâne. Prendre le temps de se préparer à l’exercice qui suit : faire apparaître un Lumos sans l’usage de notre baguette.

Penser au souvenir de son enfance, celui qui nous oppose à la première manifestation de notre magie. Loin de moi l'envie de me remémorer des souvenirs tristes auprès d'un père vide, je m'efforce de l'apprécier, rien qu'un instant. Il me faisait face, dans ce manoir qu'est le notre. Il me forçait à me montrer fort, aussi fort qu'il l'était. Son regard perçant m'intimidait et me coinçait. Je devais le faire, comme lui au même âge. Je l'ai haïe à un point qu'il n'imagine même pas. Il me foutait trop de pression. Je n'ai pas pu le faire. C'est un autre jour impensable que ça se produisit. Laisser l'image défiler dans ma tête, ce jour où mon père m'avait une fois de plus déçu. Rien n'allait comme je le voulais, je me sentais colère. Il a suffit qu'il m'adresse un mot méprisant, pour que ça se passe. Le verre de bourbon qu'il tenait entre ses mains éclata en mille morceaux. Une explosion de verre qui le blessa. Il saignait oui, mais c'était bénin. Ce con saignait par ma rage, mais lui, il était fier. Il était fier putain. C'est à se souvenir fort que je concentre, dans l'espoir de faire jaillir un Lumos de ma main.

1 - 3 : Suffisamment contré sur ce souvenir acharnant, Luca parvient à faire apparaître un Lumos sans l'usage de sa baguette.
2 - 4 - 5 - 6 : Le souvenir est trop énervant, trop fatiguant. Luca ne parvient pas à se concentré suffisamment sur l'essence de sa magie. Son père lui hante la tête, car même aujourd'hui, son existence le torture. Rien ne se passe.

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'Le Hasard' : 4

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Magie sans baguette

Je suis heureuse, vraiment heureuse de faire ça aujourd’hui ! Je me souviens de tous ses livres que je lisais, de ses sorciers puissants qui n’avaient même plus besoin de leur baguette pour exercer la magie, mais juste pour se protéger. Je voulais à la fois suivre les traces de mes parents, mais aussi choisir ma propre voie et devenir Auror. Aujourd’hui encore, je doute. Alors je veux réussir, je veux me prouver à moi-même que la deuxième solution m’est tout aussi ouverte que la première. Je me souviens de ses récits qui expliquaient qu’une magie sans baguette est forcément moins puissante, et c’est exactement ce que le Professeur Mandrake nous explique. La baguette est l’encrage du sorcier, et ça se répète, ça doit rentrer dans nos têtes, car ça explique tout dans une logique imparable. Nous avons même le droit à des démonstrations, de quoi rendre le sinistre Professeur Mandrake bien plus avenant. De ses couleurs et de ses lueurs qu'il fait apparaître. En mettre plein les yeux, en laisser rêver plus d'un de réussir à faire la même chose. Oui, j'ai les yeux qui brillent. Étonnant que j'arrive encore à voir ce que je note sur mon parchemin.

La clé, selon lui, c'est de penser à la première fois que notre magie s'est manifestée. C'est une anecdote assez amusante et joyeuse en ce qui me concerne. Alors je ferme les yeux, alors je me concentre en me remémorant chaque détail de ce jour. Nous étions assis à table, en famille, mon frère était encore là. C'était l'heure du repas de midi, j'avais école juste après. Je ne sais plus très bien ce qu'on mangeait, mais j'ai demandé à maman de me donner le sel. Il est arrivé jusqu'à moi, mais ma mère ne l'avait pas touché. Aucune parcelle de sa peau ne l'avait atteint. J'avais simplement tendu la main ou fais je ne sais quel geste, et la salière a glissé seule jusqu'à moi. Les yeux de ma mère se sont écarquillés comme jamais. Elle a eu peur, très peur. Imaginez une née moldu apercevoir un salière glisser tranquillement toute seule sur toute la table, c'est pas commun. Mais elle a très vite compris de quoi il était question. Ils étaient heureux tous. Moi, je n'avais pas compris. Jusqu'à ce qu'ils m'expliquent.

1 - 3 : Anthea fait tourner ce souvenir heureux dans sa tête, et ça la fait carrément sourire. Puis elle ouvre enfin les yeux, le regard déterminé, et voit apparaître un Lumos. Elle a réussie ! Elle est peut-être faite pour être Auror après tout.
2 - 4 - 5 - 6 : Anthea fait tourner se souvenir dans sa tête, et ça la fait carrément sourire. Puis elle ouvre enfin les yeux, le regard déterminé, mais ne voit rien. C'est un échec. Mais si utiliser la magie sans baguette était évident, ça se saurait.

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'Le Hasard' : 3

Magie sans baguette

feat. les septièmes années & Mandrake

Cruz fut la dernière à prendre la parole avant que le Professeur Mandrake ne fasse la synthèse de tout ce qui avait été dit. La jeune femme eut la satisfaction de se voir attribuer cinq points pour la réponse qu'elle venait de donner, ce qui compensait un peu les dix points attribués à Poufsouffle grâce à la participation de Milo et de ce débile de Keagan. Pour une fois qu'il disait quelque chose d'intelligent celui là, cette participation pertinente allait rester dans les annales. Suite à la distribution des points, leur professeur de Défense Contre les Forces du Mal fit une démonstration que Cruz trouva des plus captivantes. Elle était captivée par cette boule de feu dans l'une des mains de l'enseignant tandis qu'un jet enflammé qui ressemblait à un fouet de flammes se trouvait dans la seconde main. Sa fascination faillit même lui faire louper le début des explications du professeur, qui étaient comme toujours très intéressantes et complétaient habilement ce que la préfète des Serpentards avait pu lire dans ses bouquins de cours. Après avoir noirci près de deux pages de parchemins avec ses notes, Cruz put enfin poser sa plume lorsque Mandrake leur signifia qu'ils allaient passer à la partie pratique. C'était très excitant et la brune avait hâte de s'y mettre : maîtriser la magie sans baguette lui semblait être l'un des summums de l'art sorcier.

L'exercice du jour consistait à utiliser correctement le sort Lumos qui se manifesterait par une boule de lumière au creux de leur main en cas de réussite. D'après l'enseignant, il fallait se concentrer sur la magie présente en eux et essayer de la ressentir le plus possible. Pour ce faire, il était plus simple de se concentrer sur le souvenir de leur première manifestation de magie. Dans le cas de Cruz, elle avait deux souvenirs marquants en tête d'utilisation de la magie sans l'aide de baguette. Lorsqu'elle avait sept ans, elle avait verrouillé la porte du réfectoire de l'Orphelinat pendant le repas, ce qui lui avait valu une sacrée punition ! Mais son souvenir préféré - et donc celui sur lequel elle préféra se concentrer - était la fois où cette grosse gourde de Lynett lui avait volé sa poupée et refusait de la lui rendre. Cruz avait toujours fait partie des plus petits de son âge et même si elle avait déjà un sacré caractère à l'époque, cela n'avait pas suffit à avoir gain de cause. Pour se venger et récupérer son bien, la petite fille avait tout simplement mit le feu au lit de la voleuse. Simple et efficace, un de ses souvenirs les plus heureux dans ce taudis qui lui servait de maison. Cruz se concentra, la joie de ce souvenir s'emparant de son corps. « Lumos ! »

Lancers de dé :

2 - 6 : Concentrée sur ce joli souvenir, Cruz lance le sort et voit apparaître une boule lumineuse au creux de sa main droite. La jeune femme est aux anges, elle peut lancer des sorts sans baguette !

Le reste : Concentrée sur ce joli souvenir, Cruz lance le sort mais rien n'apparaît au creux de sa main. La jeune femme est déçue, elle qui se faisait une joie de réussir cette technique compliquée ...

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'Le Hasard' : 4

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Septième année

Magie sans baguette

Assise près de la fenêtre, je regarde rapidement l'extérieur, avant de me concentrer. Il faut que je réussisse les ASPIC de cette année. Ma vie est déjà assez compliquée comme ça, digne d'une série moldue pour les mamies coincées devant leur téléviseur. Depuis mon retour à Poudlard, j'ai l'impression de m'être réveillée d'un rêve étrange où pendant des années, j'étais comme ... "endormie". La rencontre d'un homme, l'amour et tout le tralala m'a fait sortir de ma routine, ma cousine qui est apparue dans ma vie, ma famille qui est finalement pas aussi terrible que je le pensais. Oui, une vie digne d'une télénovela moldue ! Je pourrais voir des acteurs devant nous faire de grands gestes dramatiques. Je me force à ne pas rire à cette pensée, bien que le cours n'ait pas encore commencé. Mon regard balaye la salle et j'aperçois Luca et son air toujours aussi renfrogné. J'aimerais pouvoir le sauver, l'emmener avec moi loin de ses propres drames. Mais ... c'est plus compliqué que ça en à l'air et ce serait fuir sa vie, alors qu'il faut qu'il affronte les choses. Je ne peux pas décider à la place des gens. je n'ai pas le droit de le faire.

Enfin bon, balayant ces pensées de la tête, je regarde le Professeur Mandrake qui nous parle de notre cours. Ce qui était vraiment intéressant, c'est que nous avons pu choisir notre propre cours. Je trouve cela intéressant, puisque ça nous implique directement dans le cours. J'ai hâte de voir comment cela va se produire. Apprendre à faire de la magie sans baguette est intéressant, mais aussi compliqué. Et je pense que nous avons tous besoin de ce type de challenge. Il commence le cours par poser diverses questions, les élèves y répondent. Mandrake rajoutait des éléments intéressants et je commence à écrire sur mon parchemin ce qu'il dit, sans perdre une information. Je veux être à la hauteur cette année et plus faire semblant. Même si j'ai déjà vu quelques notions, ce genre de cours, nous n'en avions pas l'année passée. Cependant les termes "outils" et "béquilles" me dérangent. Effectivement, comme l'a dit Keegan, les baguettes ont leur propre personnalité. Mais bon, je préfère ne pas l’interrompre et continuer d'écrire tout en y mettant des petites étoiles m'indiquant que je vais devoir lire d'avantage sur le sujet.

Mandrake finit par nous montrer la pratique, mon coeur bat la chamade et je déglutie. "Lumos". Ouais, ça a l'air simple dit comme ça, mais j'ai l'impression que c'est plus facile qu'à faire. Il nous conseilla de nous souvenir de notre première manifestation magique. Il est rigolo lui, c'est plus facile à dire qu'à faire ! Je regarde autour d emoi, on s'essaie à la tâche, on réussit ou on échoue. Je déglutis et pose ma plume. Allez Calypso, tu peux le faire « Lumos » fis je après avoir ouvert ma main droite

Spoiler:

code par Nostaw.

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'Le Hasard' : 3

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Le premier à se lancer est Luca de la maison Serpentard. John l'observe avec attention alors qu'il s'apprête à essayer d'utiliser le Lumos sans baguette. Le professeur se souvient encore de ce terrible moment lors du bal de Noël ou il s'était retrouvé coincé dans son corps. Tout le monde avait pu voir le jeune Pumpkin hurler comme un poissonnier à la tronche de Londubat... Enfin bref! L'ex-Auror pose son regard sur le jeune homme et attend avec impatience de voir la lumière jaillir! Mais déception, la tentative de Luca se solde par un échec. C'était prévisible, cet exercice n'était pas des plus facile même pour des septièmes années. Le fait de devoir se concentrer sur le souvenir de la première utilisation de magie peut aider, mais dans certains cas cela fait plus de mal que de bien. Si beaucoup de sorciers ont des souvenirs heureux, pour certains leur magie leur a été révélée de manière assez violente. À voir comment Luca essayait de se concentrer pour faire apparaître le Lumos, John se doutait que quelque chose n'allait pas. Il n'aurait pas su dire quoi, mais ce souvenir ne semblait pas très appréciable.

- Dommage monsieur Pumpkin, mais ne vous découragez pas. Nous allons essayer autre chose.

Il posa une main sur son épaule, puis il continua son chemin jusqu'à l'élève suivant. Il s'agit d'Anthea de la maison Serdaigle. La jeune fille se concentre un instant, ferme les yeux et au moment ou les rouvre après s'être focalisé sur son souvenir de la magie : une lumière blanche est apparue dans le creux de ses mains. John sourit, première réussite! Cela aura pris moins de temps qu'avec Miss Williams bien sûr, mais après tout... Félicia était en 4e année lorsqu'elle s'est adonnée à cet exercice en sa compagnie. John était ravi de réussir cette leçon avec les septièmes années. Cet exercice leur permettrait sans aucun doute d'élargir grandement leurs choix de carrières après l'école.

- Bravo miss Fancourt! 10 points pour Serdaigle.

La suivante fut Cruz Rosewood de la maison Serpentard. John se souvenait bien de la jeune femme puisqu'elle avait eu un malaise lors de la dernière leçon en 6e année. Il faut dire que le cours sur les Inferi était assez... dérangeant. Même s'il estimait que son "ami" Budd était on ne peut plus courtois, il faut dire que son apparence laisse un peu à désirer. Cruz se concentra à son tour, essayant de trouver le souvenir qui se rapprocherait le plus de sa première utilisation de la magie. On pouvait lire une certaine satisfaction sur son visage lorsqu'elle se remémora ledit souvenir, mais John voit un peu plus que cela. Comme pour Luca, impossible de vraiment définir ce qui se passe vraiment dans la tête de son élève, mais il semblerait que le souvenir ne soit pas des plus classiques non plus... Le sort échoue, laissant Cruz déçue.

- Dommage miss Rosewood. Nous allons le travailler, ne vous en faites pas.

Mélusine de la maison Gryffondor est la dernière à se lancer. La jeune fille semble avoir une certaine assurance, ce qui n'est pas pour déplaire au professeur. Elle présente ses mains devant elle et se concentre sur la magie afin de faire apparaître le Lumos. Cela prend moins de temps qu'avec les autres, ce qui ravit l'ex-Auror. La lumière apparaît, vive et intense, avant de se ternir puis de disparaître.

- Bravo miss Skellington! 10 points pour Gryffondor.

John retourna à son emplacement de départ afin de pouvoir faire ses démonstrations en toute sécurité. Le professeur attira l'attention de ses élèves sur un autre thème. Le Lumos c'était bien, mais on parlait de Défense contre les Forces du Mal! Cette fois, l'ex-Auror dégaina sa baguette.

- Travaillons maintenant sur quelque chose de différent... Ce n'est pas plus compliqué, c'est juste une approche différente. Le Lumos m'a permis d'entrevoir un peu les souvenirs de chacun, même si vous ne vous en êtes pas spécialement rendu compte. On ne reste pas impassible en utilisant la magie de cette manière, alors lire vos expressions sur vos visages m'a été d'une grande aide. Nous allons voir maintenant le Stupéfix et le Charme du Bouclier.

John se mit en position, baguette en avant, main sur le côté.

- Lors d'un affrontement, vous n'êtes pas sans savoir que le charme du bouclier sera votre plus fidèle allié. Lorsque vous lancez votre attaque, il est primordial de vous protéger en même temps afin de rester efficace. J'utilise la baguette du côté gauche, donc ma main droite me protège du côté de ma baguette en priorité.

Une petite démonstration, avant de reprendre l'explication.

- Bras tendu en avant avec ma baguette dans la main gauche, je me laisse vulnérable côté gauche en cas de contre-attaque. En me servant de ma main droite de ce côté en priorité, j'augmente drastiquement mes chances de survie. Et si l'attaque arrive côté droit, un simple revers de la main me permettra de rester réactif. Comme ceci !

John lança un premier Stupéfix en avant avec sa baguette en main gauche. Sa main droite vient sur son flanc gauche et d'un léger geste du poignet il fait apparaître le Protego tout en avançant. Il se protège ainsi du côté de son bras levé qui laissait tout une partie de lui vulnérable pendant l'attaque.

- Et comme ceci !

Il continua d'avancer, lançant un second Stupéfix de sa baguette en main gauche. Sa main droite quant à elle revient du bon côté et d'un revers de la main il lance un Protego qui vient protéger son flanc droit.

- Bien évidemment, un Protego ne tient pas longtemps face aux sorts adverses. 1 ou 2 attaques, sans plus. C'est pourquoi le lancer sans baguette n'est pas si compliqué que cela. Le Stupéfix en revanche, sans baguette ce serait une autre histoire! En terme d'efficacité, un sort d'attaque sans baguette perd quelque peu de sa puissance. Il sera plus rapide à lancer effectivement, mais il infligera moins de dégâts. Le Protego par contre demande peu de ressources pour les magiciens suffisamment entraînés. Le lancer avec sa main permet donc de rester efficace tout le long du combat.

Perdre un bras en combat c'est une chose, recevoir le sort en plein dans le flanc s'en est une autre! Il espérait que cette petite démonstration parlerait d'elle-même.

- Un Protego sans baguette où un Stupéfix sans baguette demandent une énergie différente. Il en va de même pour le souvenir que vous avez choisi. Comme une baguette peut avoir sa volonté propre et réagir en fonction de son magicien, un sortilège peut être alimenté par des motivations diverses. Un Doloris par exemple, nécessite une grande haine envers sa cible. Le Patronus demande quant à lui une joie immense. La magie sans baguette nécessite de faire un énorme travail sur soi pour être maitrisé.

La craie de Mandrake s'agite sur le tableau, notant toutes les informations nécessaires. Il était maintenant temps de passer à la pratique!

- Je vous laisse le choix du sortilège cette fois-ci. Le Protego, ou le Stupéfix. Dans les deux cas il est bon de pouvoir les maîtriser avec ou sans baguette. Si le Protego m'a sauvé plus d'une fois en mission, l'utilisation du Stupéfix sans ma baguette m'a permis de retourner la situation face à mon adversaire qui m'avait mis à terre. Il ne s'attendait certainement pas à ça après m'avoir blessé et désarmé!

Le professeur s'écarte légèrement afin de laisser le champ libre aux potentiels Stupéfix qui jailliraient dans la classe puis il observa ses élèves un à un pour bien analyser les sortilèges.

- Choisissez de lancer celui qui vous semble le plus... aisé, Stupéfix ou Protego. Inutile de vous mettre en situation de combat, profitons d'abord d'un moment calme pour les manipuler librement.

Spoiler:

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Magie sans baguette

Avoir à se concentrer sur un souvenir heureux, lorsque le sien est totalement merdique, est-ce que c'est voué mon sort à l'échec, pour toujours ? J'ai tenté d'utiliser un lumos sans l'usage de ma baguette, et j'ai échoué lamentablement. Enfin, ce sont plutôt ses pensés que j'ai eu, qui furent lamentables. Je veux effacer ce souvenir de ma mémoire et le remplacer par un autre, plus beau, plus joyeux, plus joviale. Où il n'y aurait ni colère, ni acharnement, ni mépris, ni esprit tordu, ni même la moindre goutte de sang. Mais je le saurais, si c'était possible. Alors la main du Professeur Mandrake se pose sur mon épaule, un geste que je déplore, mais que j'accepte si encore il ne me pique pas mon corps à nouveau. Je ne râle pas spécialement à cause de ce contact. Au fond, après ses pensés, après ses flash, ça fait du bien de sentir la main d'un homme de l'âge de mon père se poser avec encouragement sur votre épaule.

Chacun s'essaie à l'exercice, et je note que Cruz et moi avons tous deux échoués. Jolis bras cassés hein ? Je ne peux m'empêcher de lui jeter un regard à ce moment-même, avant que la voix du professeur Mandrake dit avoir lu sur nos expressions. Je suppose qu'il n'a rien vu de bon chez moi. Puis une explication, puis une démonstration, de quoi me donner envie de m'arrêter là. Si je ne sais même pas faire jaillir un lumos, comment voulez-vous que je stupéfix la gueule de quelqu'un ? Avant de parler trop vite, je devrais surtout noter les paroles suivante de John. Il dit que les différentes émotions peuvent avoir un impact différent. Je comprends alors que la colère peut générer un sort plus puissant selon celui-ci. Est-ce que-c'est pour ça qu'il me demande de tenter un stupéfix sans Baguette ? Je plisse les yeux, conscient que ce n'est pas si bête. Utiliser mon souvenir énervant pour jeter un sort d'attaque, ça peut marcher. Ceux qui ont réussis le lumos doivent se lancer dans le sort du protego, un sort que j'aurais certainement moins de chance de réussir. Alors je m'y hâte, alors je me remémore ce souvenir, alors je l'utilise à bon escient. Après tout j'avais fais de la magie sans baguette ce jour-là, et c'était suite à ma colère, à mon agacement. Et bingo, il se trouve que je passe ma vie à être en colère. Alors je retente. Je tends le bras vers le mannequin, je ferme les yeux, et me concentre.

1 - 6 - 4 : Stupéfix sans baguette réussi !
2 - 5 - 3 : Stupéfix sans baguette échoué !

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'Le Hasard' : 6

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Magie sans baguette

Mon sort sans baguette a réussi, et la joie se lie sur mon visage. J’en suis vraiment très fière. Pour la première fois de ma vie, je me sens aussi forte que mon frère et que mon père, et j’aurais aimé qu’ils me voient. Tous deux Aurors, ils exercent tous deux un métier dont je rêve, un post qu’aucune femme de ma famille n’a encore occupé. Moi j’y crois, je le veux. Alors je marche sur les traces de mon frère pour arriver au niveau de mon père. Je suis peut-être trop ambitieuse. Mais comme c’est plus ce souvenir heureux que mon ambition qui a permit le succès de ce sort, je me permets malgré tout de croire en moi. Ceci-dit le cours vient à peine de commencer, et il y a encore des tonnes de choses sur lesquels s'exercer.

Offrir dix points à Serdaigle, attendre que monsieur Mandrake observe les autres élèves, sourire, satisfaite, pourtant consciente que le cours ne s’arrêtera pas là. John nous prépare un tout autre exercice, un sortilège plus technique. Lancer un sort, et se protéger en même temps; le protego et le stupéfix. L'un jeté avec la baguette, l'autre sans, étant donné qu'on ne peut jeter deux sorts en même temps avec elle. Sûrement qu'on aura l'occasion de tenter les deux à la fois, lorsqu'on saura en gérer au moins un. Je tenterais bien le stupéfix, mais je pense qu’il est plus nécessaire de savoir se protéger sans l’usage de la baguette et de laisser à l’attaque toute sa force motrice. Après avoir prit note du cours sur mon parchemin, je me prépare alors à tester le protego. Repenser aux moindres geste du Professeur Mandrake lorsqu'il y est parvenu, admirer malgré tout, la force de cet homme si curieux. J'ai conscience que le sort du bouclier est de base plus complexe qu'un simple lumos. J'ai conscience aussi que j'aurais toujours l'occasion de recommencer, jusqu'à ce que je réussisse. Et je le ferais. Je suis plutôt déterminée à ce niveau là, donc si ça n'est pas aujourd'hui, ça sera un autre jour. Fermer les yeux, à nouveau, replonger dans mes souvenirs, replonger dans ce qui fait ma force vitale. Aucune sourire n'apparaît sur mon visage cette-fois ci. Car je veux réussir, je veux pouvoir créer ce charme du bouclier, simplement de mon esprit et de mes mains.

1 - 4 : Protego sans baguette réussi !
2 - 3 - 5 - 6 : Protego sans baguette échoué !

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'Le Hasard' : 4

❝ 1er cours de Sortilèges : La Magie sans baguette ❞

Milo

J’eus comme un moment d’absence. J’ignore ce qu’il s’est passé, mais pendant quelques instants, mon esprit s’est totalement désolidarisé de mon corps. Où étais-je parti ? Je ne saurai le dire, je sais juste qu’après avoir répondu à notre professeur, j’ai eu comme un black out. J’entends mes camarade répondre à leur tour à la question de notre professeur, alimenter le cours de multiples informations, mais j’étais incapable de m’accrocher à tout ça. Je me sentais juste partir. Et puis, quand je réussis à revenir à moi, mes camarades étaient déjà passés à la partie pratique, pendant que je rêvassais de mon côté. Je déteste passer pour un élève peu sérieux. Je suis loin d’être le meilleur élève de ma promotion ou dans cette matière, mais je suis loin d’être totalement nul. Je dirai que je suis un élève qui navigue dans la moyenne. Selon les sujets abordés, j’arrive plus ou moins à m’en sortir. Et là pour le coup c’est un sujet qui m’intéresse vraiment, même si on aurait bien du mal à le croire au premier abord. Pourtant je trouvais ce sujet important, parce que le jour où on n’avait pas la possibilité d’avoir sa baguette à porter de main, on était bien content de pouvoir se débrouiller sans. J’imagine qu’il faut beaucoup d’entraînement et de concentration, pour pouvoir canaliser son énergie, mais c’était loin d’être impossible pour le sorcier qui voulait s’en donner les moyens.

Quand je sors de ma torpeur, mes camarades sont en train de s’entraîner sur le sortilège Lumos. Un sortilège assez basique, j’imagine qu’il est parfait pour commencer. J’observe mes camarades et essaye de rassembler le peu d’information que j’ai pu recueillir durant ma pseudo transe. Je crois qu’il faut repenser à la première fois où on a utilisé la magie. Souvenir lointain et assez vague pour ma part. Certains de mes camarades y parviennent, d’autres non. Moi, je n’ai pas le temps d’essayer, je me suis réveillé trop tard, notre professeur passe à l’exercice suivant. Légèrement frustré, j’écoute la suite des directives. Je sais que je suis l’unique responsable de cette frustration, quelle idée de rêvasser aussi ! Mes camarades commencent le second entraînement, avec le sortilège Protégo et celui de Stupefix. Luca commence en lançant un stupefix réussi face au mannequin et Anthea est la suivante en tentant un protego réussi. C’est à mon tour et je décide de tenter ma chance avec un Protego, pour commencer.

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1-2 >> Contre toute attente, Milo réussit son Protego et réalise que son souvenir heureux est bien plus fort qu’il ne l’avait envisagé.
3 à 6 >> Ca aurait été trop beau pour être vrai, rien ne se passe, son Protego est un échec. Arrête de rêvasser Milo et mets toi au travail !

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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'Le Hasard' : 5

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Le premier à se lancer est Luca. Le stupéfix est réussi haut la main, puisque je le jeune Serpentard semblait s'être concentré sur ce souvenir difficile qui le gênait au tour précédent. Le professeur sourit légèrement, satisfait du résultat. John n'était pas là pour l'encourager à puiser son énergie uniquement dans des mauvais souvenirs, non, il voulait simplement lui faire comprendre que cela pouvait être un moteur efficace dans certaines situations. Un mangemort qui vous pourchasse, en général on a pas envie de lui faire des papouilles! La colère ou la haine envers ce type de personne peut être une source d'inspiration permettant de mieux lancer ce type de sortilèges. Ce n'est pas "succomber à ses pulsions", il s'agit plutôt de les "canaliser" et les utiliser à bon escient. Mandrake avait cette fameuse phrase à chaque cours de première année: ce n'est pas la magie qui est noire ou blanche, c'est l'usage qui en est fait "par le sorcier" qui va définir sa véritable nature. Bien sûr il a toujours l'exception des sortilèges impardonnables... Pour le professeur en tout cas, Luca avait bien utilisé son souvenir pour lancer le Stupéfix. Plutôt que de rester sur un échec, il a retenté du mieux qu'il pouvait.

- Bien, 10 points pour Serpentard. Un équilibre parfait entre le souvenir et la manifestation du Stupéfix.

Puis vint le tour de la jeune Serdaigle, Anthea. Sans surprise, elle bouge légèrement la main et fait apparaitre un Protego. Le professeur s'en approche, observant le sort sous ses moindres détails. Il est formel, ce charme est vraiment de bonne qualité!

- Très bien, 10 points pour Serdaigle. Il est rare de voir un charme de cette qualité, surtout lancé sans l'aide d'une baguette. Mais quand est-il du Stupéfix...? Nous le verrons après si vous le voulez bien.

John se tourne ensuite vers Milo de la maison Poufsouffle. Visiblement le jeune homme tente le Protego, mais il n'y arrive pas du premier coup. Peut-être un problème de concentration? Il était resté assez passif jusqu'à maintenant alors peut-être qu'une piqure de rappel l'aiderait à se concentrer à nouveau.

- Essayez de vous concentrer sur un souvenir vraiment heureux. Si votre première utilisation de la magie n'entre pas en ligne de compte et bien... Un être qui vous est cher peut-être? Quelqu'un que vous voulez protéger à tout prix...?

La craie arrêta momentanément d'écrire. Ce que John voulait dire par la suite n'avait pas grand-chose à faire dans leurs manuels scolaires.

- Dans mon cas, si cela peut vous apporter une piste, il y a deux souvenirs importants qui peuvent me servir de moteur. Dans le cas du Protego, c'est l'humiliation.

Il relève sa manche de costume, dévoilant la marque de brûlure sur son bras à l'ensemble des élèves présents. Si certains avaient écouté les rumeurs de couloir, ils savaient que cette marque s'étendait sur bien plus que son bras! Concernant son origine cependant, peu de personnes dans l'école pouvaient y répondre.

- En service lorsque j'étais Auror, j'ai été frappé de manière assez brutale. Je m'y attendais bien sûr, c'est le risque que tous les Aurors prennent en entrant en fonction. Cependant, cela a eu des conséquences dramatiques pour plusieurs personnes aux alentours. J'étais humilié, tout simplement. J'étais face à mon impuissance: incapable de sauver ces gens. Ce souvenir est un moteur puissant qui peut m'aider à utiliser le charme du bouclier. Parce que je ne veux pas que cela se reproduise, parce que mon désir de protéger les gens est plus important que le reste.

Sa haine pour le mangemort qui lui avait infligé cette blessure était immense, certes, mais John savait pertinemment que cela ne lui apporterait aucun bien. Plutôt que de chercher la vengeance il cherchait à s'améliorer. Ce souvenir est un bon exemple de ce qui est ou de ce qui n'est pas à faire. Avec les mauvaises intentions, le charme du bouclier échouerait fatalement. Le professeur remet sa manche en place puis il passe à un autre souvenir.

- Dans le cas d'un Stupéfix ou d'un autre sort d'attaque, je me sert de ma colère. Un mauvais sentiment la colère, n'est-ce pas...? Pourtant, utilisée à bon escient elle vous permet d'utiliser la magie sans baguette. L'important est de ne pas se laisser submerger par elle. Les mangemorts qui faisaient partie intégrante de mon métier sont à l'origine de cette colère. En tant qu'être humain je peux essayer de comprendre leurs motivations, je peux comprendre leurs désirs de pouvoir mais je ne peux pas excuser le mal fait aux innocents.

La craie se remet à écrire sur le tableau, expliquant les prochaines étapes du cours.

- Le meilleur moyen de voir si vous arrivez à assimiler ces différents éléments est d'essayer ces deux sortilèges sans votre baguette. Nous allons commencer par le Protego et terminer avec Stupéfix. Comme ceci.

John effectue un mouvement du poignet - faisant apparaitre le charme au niveau de sa main droite, puis il pointe du doigt droit devant lui avec la main gauche. Quelques étincelles rouges apparaissent au bout de son index et une seconde plus tard un trait de magie fuse pour aller frapper le mur de la classe. L'exercice allait s'avérer compliqué pour les élèves puisque certains avaient déjà montré leurs difficultés pour l'un ou l'autre des deux sorts, mais le professeur avait bon espoir. Si cela ne passait toujours pas avec ces deux-là, John choisirait deux autres sortilèges pour continuer la leçon.

Spoiler:

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Magie sans baguette

Il y a une chose que je sais depuis longtemps, mais que je semble encore apprendre : Mes mauvais souvenirs font ma force, pas les bons. Et s’il en était de même pour Cruz ? Et si notre échec était dû à une recherche de souvenir heureux, malheureusement inexistants ? Pour moi c’est le cas en tout cas. J’ai forcément des souvenirs heureux, bien sûr ! Mais j’ai plus de facilité à puiser ma force dans les choses qui me font mal, ou qui font ma dureté. Alors la seconde fois, je suis parvenu à jeter un Stupéfix sans l’usage de ma baguette. Je ne suis pas sûr d’y être parvenu l’an dernier. Je fais nettement plus d’effort cette année. La motivation y est, et les objectifs y sont aussi. Disons que cette année, je rapporte des points à Serpentard. La différence se sent à tous les niveaux ! Mandrake parle d’ailleurs ensuite de cette colère utilisée à bon escient, sa manière à lui aussi de pratiquer à la magie. Ce mec me ressemble plus que je le pensais. Si on met de côté le fait qu’il a un jour véritablement eu mon apparence. On s'en souvient de cette anecdote, pas vrai ?

Pour la suite de l’exercice, notre professeur souhaiterait que l’on enchaîne les deux sortilèges, si ce n'est pas presque en même temps. En sachant que j’ai réussi mon stupéfix et que je pourrais aisément planter mon protego, je ne me fais pas beaucoup d’espoir. Deux sortilèges à la fois, c’est d’un autre niveau. Mais je m’y hâte, maintenant ma concentration précédente, tentant d’utiliser ma colère à bon escient. Concentrer mon esprit sur ce passé cuisant. Chercher un besoin de protection dans mes souvenirs, chercher le paradoxe du garçon que j'ai été, et suis toujours. Le paradoxe des deux sorts, je sais que je peux le trouver. Dans mes souvenirs, il y a suffisamment de place pour un garçon à un besoin fort de sécurité et d'affection, mais qui, en contre-partie, se trouve constamment sur la défensive.

1 - 3 : Sortilèges sans baguette réussis !
2 - 4 - 5 - 6 : Sortilèges sans baguette ratés ! Les deux à la fois, c’est pas pour tout de suite. Va falloir creuser un peu.

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