[4ème années] Deuxièmes cours : Herbivicus

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Cours des 4èmes années – 21 Mars 2024 – Herbivicus.

Liu Xi était de particulièrement bonne humeur aujourd’hui : le printemps était officiellement arrivé, et bien qu’elle ne se fasse pas d’illusion quant à la pérennité de la météo sous ces latitudes, elle appréciait de voir le soleil. La nature se réveillait tout doucement de son sommeil hivernal, on commençait à apercevoir les bourgeons, les insectes montraient le bout de leur nez et lors de son jogging matinal le chant des oiseaux l’accompagnait sur le trajet. Elle adorait vraiment cette période de l’année, et ressentait une certaine tristesse pour les gens qui souffraient d’allergie au pollen et qui ne pouvait pas vraiment en profiter.

C’était en tout cas la période parfaite pour travailler sur la croissance des plantes avec les élèves. D’un point de vue biologique, elle espérait que les quatrièmes années était au point, ce n’était pas l’objet du cours. Il s’agirait en effet de voir comment accélérer cette croissance, naturellement ou grâce à un sortilège, l’herbivicus. Pour l’entraînement, elle avait prévu de nombreux godets en matériaux biodégradables contenant des semis tout juste germé. Essentiellement des végétaux à fleurs ou de petits arbustes pour que la démonstration soit parlante (et puis elle pourrait égayer un peu le parc en repiquant les différentes plantes un peu partout dans le château, cela tiendrait compagnie aux tulipes du jeune Jensen.), mais cela fonctionnait sur tout type de végétaux.
Elle laissa les élèves s’installer tranquillement avant de débuter le cours.

« Bonjour à tous. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la croissance des plantes, cette étape du cycle de vie d’une plante se situe comme vous le savez entre la phase d’implantation et la phase de floraison. Nous allons voir ensemble comment accélérer cette étape. Est-ce que certains d’entrevous connaissent des moyens magiques ou non pour favoriser la croissance d’une plante ? » demanda-t-elle à l’ensemble de la classe.

Il était important selon elle de ne jamais donner qu'une seule méthode pour obtenir un résultat, la magie était essentielle à Poudlard, mais elle ne devait pas faire oublier que la nature donnait également des outils pour parvenir à ses fins.

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Herbivicus

Un rayon de soleil réveilla Bonnie ce matin-là. La lumière faisait miroiter les broderies argentées des rideaux verts. Elle entrouvrit les yeux quelques instants pour estimer l’heure qu’il était. Mais elle les referma aussi sec, éblouie. Nous étions mercredi et son premier cours débutait à dix heures. Comme elle était plutôt à jour dans ses devoirs, elle avait décidé de dormir un peu plus longtemps. Ce serait agréable de pouvoir se coucher un peu plus tard et de pouvoir bouquiner plus longtemps. Pour une fois, elle avait opté pour une lecture distrayante plutôt qu’instructive. Elle avait emprunté à la bibliothèque un ouvrage qui portait sur des vieilles légendes et elle trouvait cela fascinant. Elle avait lu un long moment, s’éclairant à la lueur de sa baguette pour ne pas gêner ses voisines, jusqu’à ce que ses yeux ne se ferment tout seul.

S’extirpant finalement de son lit pas vraiment en avance, elle enfila rapidement une robe propre, épingla l’écusson des Serpentard sur sa poitrine et attrapa sa baguette d’aubépine sur la table de chevet. Elle avait juste le temps d’attraper quelque chose pour le petit déjeuner dans la Grande Salle avant de filer vers le parc et les serres de Poudlard. Lorsqu’elle passa la lourde de porte d’entrée du château, un morceau de gâteau dans une main et son sac dans l’autre, elle se rendit compte qu’il ne faisait pas si froid que ça. L’hiver avait laissé sa place au printemps et même si le vent était encore un peu frais, le ciel était bleu. La glace du lac avait commencé à fondre et il n’y avait plus de neige. La nature se réveillait petit à petit. Elle avait hâte de voir revenir les beaux jours pour pouvoir profiter du parc et de Pré-au-Lard sans être contrainte de s’emmitoufler dans différentes épaisseurs.

Bonnie parvint finalement au cours de botanique et à l’heure. Elle était finalement dans les premiers et elle ne se place pas trop loin du Professeur MacDougall pour être sûre de bien entendre. Dans les serres et dans le parc, le bruit ne résonnait pas comme dans les salles de classe et s’il y avait un souffle de vent, il fallait vraiment être attentif pour comprendre ce qui se disait. Lorsque tout le monde fut arrivé, elle commença son cours. Le sujet du jour était la croissance des plantes et au vu des godets disposés devant eux, il y aurait une phase pratique aujourd’hui. «Est-ce que certains d’entrevous connaissent des moyens magiques ou non pour favoriser la croissance d’une plante ? » Bonnie connaissait un sortilège, l’herbivicus, dont sa mère se servait souvent pour faire pousser les fleurs du jardin malgré son inaptitude pour le jardinage. En général, elle faisait mourir plus de plantes qu’elle n’arrivait à en garder en vie. La serpentarde hésitait à lever la main. Elle n’aimait pas vraiment attirer les regards sur elle. Et elle avait toujours peur de se tromper devant tout le monde. Elle essaya de rassembler tout ce qu’elle savait sur le sujet. Et c’était peu de chose. Elle n’était pas mauvaise en botanique mais elle prenait rarement de l’avance dans ses lectures de manuels. En rougissant, elle prit la parole.

-Je crois qu’on peut utiliser un sortilège qui s’appelle l’herbivicus. Pour les moyens non magiques, je ne suis pas trop sûre mais je crois qu’on peut utiliser des engrais naturels ou non. Il me semble que la bouse de dragon peut être efficace.

Elle avait parlé assez vite, comme pour se débarrasser. Elle se tint prête pour écouter les autres, les yeux rivés sur sa plume.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Herbivicus

Landry arriva à la serre le souffle court et les cheveux encore humides. Elle venait de finir son cours de Vol et avait traîné à la fin de ce dernier, peu encline à quitter sa douche après la leçon du matin.
Le temps n'avait cependant aucune envie de l'attendre, ni de ralentir pour elle et l'heure avait avancé, la mettant presque en retard.
Elle avait alors ramassé ses affaires dans la précipitation, finissant de se sécher les cheveux à l'aide de sa baguette magique tout en courant en direction des serres du château.
Le résultat n'était pas parfait, difficile de viser dans ces conditions ; et ce n'est pas le Poufsouffle ayant reçu son jet d'air chaud en plein visage qui la contredira, mais au moins l'eau ne lui ruisselait plus dans la nuque.

Elle était pourtant arrivée dans les premières sur le lieu du cours, la majorité des élèves profitant certainement de leur grasse matinée, n'ayant pas eu à endurer le froid matinal.
Elle s'installa au troisième rang, à la deuxième place en partant de la droite ; endroit stratégique où les rayons du soleil seraient présents tout le long du cours mais pas au point de souffrir de la chaleur.
Une fois les beaux jours bien installés, elle se déplacerait de quelques rangs en arrière et de cinq places sur la gauche afin d'être dans le passage des rares courants d'air balayant la serre lorsque la porte de celle-ci était ouverte.
D'autres places étaient aussi stratégiques en cas de pluie ou de chaleur intense et toute cette science exacte avait nécessité de longs mois d'étude qu'elle ne regrettait en rien.

Le cours du jour portait sur la croissance des plantes et les moyens, magiques ou non de l’accélérer. Landry était toujours étonnée lorsqu'un professeur mentionnait des méthodes moldues dans sa matière, la plupart des sorciers ne daignant pas les aborder.
Elle fut d'autant plus surprise de voir Bonnie répondre à la question, elle qui préférait le plus souvent laisser les autres s'en charger.
Ce qui était on ne peut plus compréhensible, autant laisser les Serdaigles s’entre-tuer pour ça, c'était bien plus divertissant.

Elle-même n'aimait guère participer, se contentant d'écouter le cours mais elle se demandait si elle devait ici faire preuve de solidarité envers le monde moldu ?
Défendre le travail de la terre ! Le dur labeur dans les champs, sous le soleil de plomb qui vous tannait la peau, la rendant dure comme le cuir.
Le problème était qu'elle ne connaissait rien de tout ça, excepté les bases. Elle était fille de pêcheur, pas d'agriculteur. Elle n'avait même jamais vu un tracteur de sa vie.

Elle pouvait toujours donner les bases, mais était-ce vraiment nécessaire ?

« Favoriser la croissance d'une plante passe évidemment par un arrosage et une exposition au soleil propres aux besoins de la plante, mais aussi par une protection aux intempéries, principalement le vent.
On peut soit planter la plante en adéquation ou se servir de lumière artificielle, que ce soit par la technologie ou la magie.
Il faut aussi désherber toute la zone autour du plant pour éviter que sa pousse ne soit concurrencée par celle des herbes sauvages et recouvrir le sol nu d'un paillage de déchets verts ou d'engrais pour nourrir la terre.
Les engrais chimiques sont nombreux mais on en trouve aussi de nombreux organiques comme le fumier, les déchets verts ou encore le sang séché. Ces engrais moldus classiques ont leur équivalent sorcier avec les mêmes matières mais provenant d'espèces magiques diverses avec différentes propriétés.
On taille ensuite si nécessaire lors de la pousse et on protège contre les nuisibles, principalement les insectes soit avec des insecticides soit en introduisant une espèce qui se nourrit des insectes à éradiquer.

La solution la plus simple et la plus rapide est en effet le sortilège Herbivicus. Je crois que des variantes du sortilège existent mais destinées à une plante spécifique, comme le sortilège de Rose Growth ? »

La botanique moldue pour les nuls, introduction lacunaire.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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botanique

4e année

Les cheveux encore humides de la douche qui avait suivi le cours de Vol qui débutait tous les mercredi matins depuis la rentrée de cette année scolaire, Casey se dirigeait désormais en direction des serres pour le cours de Botanique qui les occuperait jusqu’à l’heure du repas. Comme dans toutes les matières, la brune excellait grâce à un travail acharné et constant, mais il ne s’agissait pas vraiment d’une matière qu’elle affectionnait plus que cela. Il n’y avait, à son sens, aucun secret profond à découvrir, aucune magie de grande ampleur, rien qui n’éveillait sa curiosité comme pouvaient le faire, par exemple, les cours de sortilèges ou de potions. C’est pour ces raisons que, souvent, elle déplorait le fait de ne pas pouvoir mieux employer ces heures hebdomadaires dédiées à la Botanique en se rendant, par exemple, à la bibliothèque pour poursuivre ses recherches qui avançaient bien, maintenant qu’elle travaillait de concert avec Félicia, ou bien avancer un devoir, s’entraîner à un sortilège, bref, quelque chose qu’elle jugeait plus pertinent que l’étude d’une plante. Bien évidemment, tout savoir était bon à prendre, et elle ne négligeait pas les informations que le professeur MacDougall leur transmettait, mais elle ne plaçait pas cette matière au même niveau que d’autres. Il était important de connaître les usages et les caractéristiques des plantes, ne serait-ce que pour les potions mais aussi car, face à un mystère, la clef pouvait se trouver dans les végétaux, mais son intérêt restait limité.

S’installant à une place qu’elle affectionnait toujours, au deuxième rang, sans être ainsi au coeur de l’attention de l’enseignante mais suffisamment proche pour ne rien perdre de ses explications, Casey sortit toutes ses affaires avant de laisser ses pensées divaguer, quelques minutes s’écoulant encore avant que tous ses camarades ne rejoignent les serres et ne s’installent, puis encore quelques secondes pour que les bavardages cessent et que le cours débute. Immédiatement, elle nota les mots accélération de la phase de croissance qui soulignait son brusque intérêt. Empoter, remporter, arroser une plante, c’était du jardinage, de son point de vue. Parvenir à accélérer cette étape qu’était la pousse d’un végétal pouvait, par contre, s’avérer des plus utiles, et pas seulement d’un point de vue herboristique seulement. Déjà mille situations imagées lui venaient en tête et c’était un gain de temps précieux, pour les potions par exemple, qui demandaient des plantes à une certaine maturation. Elle connaissait déjà le sortilège Herbivicus, pour l’avoir lu dans le manuel de cette année, mais ce n’était pas ça qui satisferait sa curiosité et son intérêt premier. Tout en écoutant deux de ses camarades prendre la parole, bien que son air impassible semble montrer un profond désintérêt, Casey notait quelques éléments qui lui semblaient pertinents - à vrai dire, vraiment très peu - en espérant que l’enseignante leur apporterait plus de contenu.

electric bird.

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Herbivicus

C'est sous une journée ensoleillée qu'Ariel se réveilla. Elle a pu dormir plus longtemps ce matin, car les cours ne commençaient pas avant 10 heures. Elle avait profité la veille pour terminer quelques devoirs et ainsi se coucher un peu tard qu'à l'habitude. La chambre et la salle commune de Serdaigle étaient silencieuses. Tout le monde en a profité pour faire un tour dehors. La température était plus élevée que les semaines passées. Après avoir pris sa douche ainsi que sécher ses cheveux en un coup de baguette, elle s'habilla de son uniforme aux couleurs de Serdaigle. Il lui restait un peu de temps pour aller manger dans la grande salle. Aujourd'hui, elle a le cours de botanique. Elle profita d'un peu du temps restant pour réviser la leçon du cours passé avant le début du prochain. Le bubobulb , bien qu'elle n'ait guère besoin de cette plante personnellement, elle peut être utile pour les soins, ce qui veut dire qu'elle aurait peut-être un jour besoin de s'en servir. Elle se rappela aussi qu'il vaut toujours mieux mettre ses gants en peau de dragon lorsqu'elle manipule cette plante. Elle vint tout juste de finir le petit déjeuner quand il est déjà temps de filer au cours de botanique.

Pendant sa promenade à l'extérieur, elle avait compris pourquoi tout le monde s'est levé de bonne heure. Le soleil est vraiment radieux et la température est très confortable. De plus, c'est une parfaite occasion pour faire ses devoirs sous le soleil avant les cours ou tout simplement discuter avec les amis. Elle se dirigea vers le parc pour ainsi bifurquer vers les serres où se situe le cours de botanique. En arrivant elle remarqua que quelques camarades de classe y étaient déjà assis. Elle prit sa place préférée qui est complètement dans le fond de la classe. Une place plus tranquille qui est à l'abri des regards. Elle remarqua les pots devant elle, on ne parlera donc plus du bubobulb. Le professeur de botanique a aussi l'air de très bonne humeur aujourd'hui ,non seulement le printemps est arrivé, mais les plantes et les fleurs commençaient aussi à produire des bourgeons et à se transformer ce qui sans aucun doute doit lui procurer beaucoup de joie.

La botanique n'a jamais été le sujet préféré d'Ariel, mais elle a tout de même besoin de se concentrer, car elle a besoin de ce cours pour pouvoir aller en médecine magique. Même les moldus en utilisaient pour soigner et prévenir certaines maladies digestives ou pour les nerfs et même les infections. Pour le monde des sorciers, certaines plantes sont surtout utiles comme la plante de mandragore pour ramener la vie les gens qui ont été pétrifiés. Le cours allait bientôt commencer les derniers élèves faisaient leur entrés. Ariel déposa donc sa plume ainsi que son encre et parchemin sur le bureau pour pouvoir prendre quelques notes. Le sujet était la croissance des plantes. Ce qui veut dire que le sort Herbicivus est à l'honneur aujourd'hui. Elle écouta attentivement ses camarades de classe donner une réponse à la question du professeur et nota tout ce qui devait être pertinent. Ariel savait qu'un jour elle devait, elle aussi répondre aux questions. En plus de faire gagner des points pour sa maison, il est aussi bien d'avoir une bonne participation dans les cours, les professeurs apprécient les gens qui se portent volontaires.

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cours de botanique : herbivicus

L’arrivée du printemps ne changeait absolument rien aux habitudes de Felicia, même si tout autour d’elle avait changé. Désormais, quand elle se réveillait, le ciel était déjà bleu et le chant des oiseaux pouvaient se faire entendre plus facilement. On pouvait s'habiller plus légèrement et les joueurs de Quidditch devaient moins rechigner à s’entraîner tôt le matin dans le froid. Entraînement auquel elle ne participait pas et lui permettait de dormir une toute petite heure de plus avant de se rendre à la bibliothèque. D’ailleurs, après un petit déjeuner bien copieux, les couloirs se vidaient considérablement. Ceux n’ayant pas cours préféraient passer leur temps à l’extérieur, maintenant qu’il faisait beau, plutôt qu’enfermés entre quatre murs. Elle pouvait le comprendre, mais changement de température ou non, cela ne changeait rien à ses habitudes quotidiennes. De toute façon, elle n’avait rien d’autre de mieux à faire que d’étudier jour après jour. Elle y prenait plaisir, donc il n’y avait aucune raison qu’elle arrête de le faire. Qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, il n’y avait qu’un seul endroit où elle se rendrait par tous les temps, à toutes heures et à n’importe quel jour de l’année et c’était la bibliothèque. En fait, sans les cours de botaniques, la jeune fille ne sortirait que très peu du château et aurait plus l’air d’une ermite que d’une élève. Sa mère trouverait sans doute ça inquiétant pour sa santé, mais il n’y avait pas de quoi s’inquiéter : ils avaient botanique deux fois par semaine, c’était déjà pas mal. Peut-être qu’elle s’autoriserait même à aller lire à l’extérieur le dimanche maintenant qu’il faisait beau. Il y avait des solutions à tout, même si elle ne voyait pas de problème à rester enfermé. Du moment que c’était par choix, il n’y avait pas de quoi se plaindre.

En tout cas, aujourd’hui c’était mercredi, cela voulait sa première sortie quotidienne pour le cours de botanique. C’était vrai qu’en mettant le pied dehors, la Poufsouffle comprenait l'engouement de certain à vouloir sortir à tout pris pour profiter du bon air qui s’installait. C’était vrai qu’il faisait meilleur et elle releva ses manches pour en profiter. Voler en cette saison devait être plus agréable, mais l’idée même de se tenir sur un balai lui donner envie de s’allonger dans l’herbe et de ne plus jamais se relever. Hors, elle avait cours et Felicia ne voulait pas arriver en retard en botanique. Une dernière pensée à ses cheveux courts qui l’aidaient à tenir bon dans les saisons chaudes - il fallait qu’elle aille les recouper très bientôt avant qu’ils ne deviennent trop longs pour elle - et elle entra dans la serre pour assister à nouveau cours. La jaune & noir n’était pas en retard, mais elle l’avait presque cru en voyant autant de monde déjà arrivé et installé. Peut-être s’étaient-ils tous levés du bon pied ? Quoi qu’il en soit, elle se plaça au premier rang comme à son habitude, non sans remarquer les nombreux godets, indice qu’il y aurait de la pratique aujourd’hui. Felicia ne détestait pas la pratique en botanique, parce qu’elle n’avait pas peur de se salir les mains à partir du moment où elle apprenait différentes choses. Surtout qu’elle n’y connaissait rien en botanique, de base. Elle avait tout appris dans les livres dès sa première année. Sa mère n’était pas une grande jardinière et préférait cuisiner, mais alors avoir une maison au milieu de Londres réduisait les chances d’avoir un jardin à entretenir. Pourtant, en découvrant la matière, la jeune fille y avait découvert des choses intéressantes sur les plantes, surtout les plantes magiques. Et puis, quand elle repensait aux cours de potions, elle se disait vraiment que les connaissances apportées dans ce cours n’étaient pas à négliger.

Le cours débuta donc, et Madame MacDougall présenta ce sur quoi porterait le cours du jour : la croissance des plantes, et surtout comment l’accélérer. Un sujet intéressant quand on connaissait la difficulté de certaine plante à pousser sous certaines conditions. Cela pouvait faciliter l’acquisition d’ingrédients pour les potions par exemple. Felicia repensa à son atelier avec le professeur Burgess et toute cette discussion sur les ingrédients qu’ils avaient eu. Si bien que d’autres de ses camarades commencèrent à répondre à la question les premières. Ils étaient tous vraiment au taquet ce moment. Tous sauf Casey, encore une fois… La Poufsouffle ne releva pas, mais elle avait bien remarqué que, encore une fois, la Serdaigle n’avait pas élevé la voix la première. Cela ne l’empêcha pas de noter sur son parchemin les informations que ses camarades avaient énoncé. Elle ne voyait pas quoi rajouter de son côté, par contre, elle avait des questions sur le sujet. « Excusez-moi, j’ai une question. Le sort d’Herbivicus fonctionne sur tous types de plantes ? Allant de la simple herbe au plus grand arbre ou pas ? » Elle repensait aux deux arbres qu’ils avaient déraciné pendant l’exercice d’attaque un peu plus tôt dans le mois. La jeune fille ne pensait pas vraiment à les faire repousser, mais se disait plutôt que si jamais il y avait besoin de réitérer un lancé d’arbre, il y avait de quoi le faire rapidement. À condition d’avoir des graines dans sa poche. Elle notait l’idée dans un coin de sa tête...

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Liu Xi attendit que les élèves s’installent et prennent note de ses questions. Déjà une jeune Serpentard prit la parole pour répondre avec un semblant d’hésitation, comme pressée de se débarrasser de la corvée. « C’est cela mademoiselle Elsing, nous allons utiliser le sortilège herbivicus. L’un des moyens non magique est effectivement l’engrais. Il s’agit en fait d’apporter un complément nutritionnel aux jeunes plants. »

Elle interrogea ensuite à Landry, de la maison Serdaigle qui avait répondu avec une grande pertinence. « Exactement. Ce sont les éléments naturels à prendre en compte lorsque l’on veut faire pousser de manière optimale et rapide une plante. L’utilisation du sortilège Herbivicus permet de gagner du temps mais sans prendre en compte les besoins des végétaux : disposer d’une exposition adaptée, de nutriments contenus dans la terre naturellement, dans l’engrais ou dans l’eau, entretenir la plante une fois qu’elle a poussé, éviter l’envahissement par d’autres plantes… Et bien ce sera du temps de gagné uniquement à court terme. Sans un environnement propice, bien qu’arrivée au terme de sa croissance, la plante dépérira très rapidement et demandera de nombreux sortilèges pour se maintenir.»

C’était peut-être un détail pour les jeunes sorciers, mais pour elle, il était difficilement concevable que l’on puisse planter des choses au petit bonheur, les faire pousser à la vitesse d’un sortilège sans se soucier de savoir si les végétaux perdureraient dans le temps, s’ils pourraient survivre à l’endroit où on les avait mis. Ça n’avait aucun sens, sauf cas d’urgence où il était nécessaire de récolter une plante pour un remède en un temps record.
Une poufsouffle l’interrogea quant à la possibilité de faire pousser n’importe quoi, c’était effectivement un point intéressant. Les élèves n’avaient pas encore le niveau pour ce genre d’exercice pour l’instant, mais nul doute que les plus doués d’entre eux y parviendraient un jour.

« Pour répondre à votre question Miss Williams, vous pouvez effectivement faire pousser un arbre de cette manière. Mais cela demande une très bonne maîtrise du sortilège, de la puissance et du temps. Vous n’obtiendrez pas un arbre centenaire en dix minutes. Prenons un chêne, en condition réelle, un gland met 45 jours à germer, l’arbuste mesure une trentaine de centimètre à 1 an, 4m à 10 ans et ne produit des fruits qu’à partir de 20 ans. Il faudra donc de longues heures à un sorcier pour obtenir un arbre mature. Temps qui peut être réduit si plusieurs sorciers lancent le sortilège en même temps. »
La professeure laissa un temps de pause avant de reprendre.

« Bien maintenant que vous savez l’essentiel sur le sujet, nous allons pouvoir passer à la pratique. Choisissez un godet, et suivez-moi dans le parc. Les graines sont tout juste germées. Une précaution pour éviter que vous vous acharniez sur une graine stérile et que nous perdions du temps pendant le cours, mais si vous souhaitez réutiliser ce sortilège en dehors du cours et qu’il ne fonctionne vraiment pas du tout, ce sera un élément à considérer. » précisa-t-elle, laissant les élèves se servir avant de les entraîner à l’extérieur. Elle prit avec elle un pot plus conséquent avec une toute petite pousse à l’intérieur.

La jeune femme leur désigna deux plates bandes fraichement retournées au milieu du parc, les outils étaient disposés à proximité pour permettre aux élèves de repiquer leur plant facilement avant de s’entraîner au sortilège.

« Je vous laisse choisir un petit coin de terre et y repiquer votre godet. Il n’est pas nécessaire de retirer le pot, il est biodégradable. Une fois que ce sera fait, il s’agira de lancer un herbivicus comme ceci. Le mouvement ressemble à une fleur de nénuphar.» dit-elle en faisant fleurir un brin de muguet qui commençait tout juste à sortir de terre dans la pelouse environnante. « Pour ceux qui réussiraient rapidement leur sortilège, et qui souhaiteraient prendre en compte la remarque de Mademoiselle Williams, j’ai ici un Catalpa, c’est un arbre à croissance rapide et facile en terme de terrain. Vous pourriez essayer de le faire croître à plusieurs. Vous me ferez savoir si cela vous intéresse. » proposa-t-elle en désignant son gros pot de fleur.

Fleurs présentes dans les godets :
Hortensia, narcisses, jacinthe, anémones.
Arbustre euphorbe et euonymus

Pour le hasard, en fonction de votre niveau en sortilèges :
Excellent : 1 chiffre d’échec.
Bon : 2 chiffres d’échec.
Moyen : 3 chiffres d’échec.
Mauvais : 4 chiffres d’échec.
Les réussites et semi-réussites sont à votre discrétion.

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Herbivicus

Elle avait pris la parole devant tout le monde et cela ne lui arrivait pas souvent. Bonnie était plutôt contente, presque fière d’avoir réussi ce pari contre elle-même. Après elle, d’autres élèves prirent la parole et firent oublier sa modeste prestation. Le cours continuait. Landry avait l’air d’être plutôt au courant du sujet et Félicia posait souvent des questions pertinentes. La Serpentarde trempa sa plume dans l’encre noire et nota toutes les informations intéressantes qu’elle entendait. Les réponses du professeur MacDougall étaient précises, elle allait droit à l’essentiel sans négliger d’éléments importants. En écoutant l’enseignante les mettre en garde contre la facilité apparente de ce sortilège, Bonnie repensa à sa mère. Il est vrai qu’elle n’obtenait jamais grand chose même en ayant recours à l’herbivicus. Cela fait illusion le temps d’une visite mais cela ne durait pas longtemps. Victoria Elsing s’occupait bien mieux de son intérieur que de son extérieur où les fleurs fanaient doucement. Sa fille, heureusement, n’avait pas hérité de cette maladresse. La vert et argent était une assez bonne jardinière et du moins parvenait à les maintenir en vie. Bonnie prit également en note la réponse qu’elle apporta à Félicia. Puis ce fut le moment de passer à la pratique.

La professeure les invita à choisir chacun un godet de leur choix avant de passer dans le parc. Les dés étaient légèrement truqués car la graine en question avait été choisie pour permettre la réussite de l’exercice. Remettant son parchemin et sa plume dans son sac qu’elle laissa par terre dans un coin de la serre, elle attrapa un godet qui contenait un hortensia. C’était une fleur qui lui rappelait chez elle. Elle écouta attentivement le reste des explications avant de se mettre à la tâche. Elle avait très envie de réussir l’exercice sur son hortensia pour essayer sur l’arbre. Bonnie était parfaitement capable de réussir lorsqu’elle ne se laissait pas gagner par une peur panique à l’idée d’échouer. Aujourd’hui, elle devait garder son calme si elle voulait montrer ce qu’elle valait. Silencieusement, elle repiqua le godet au bord d’une des plates-bandes à un endroit où l’ombre parvenait pour éviter de brûler la plante encore fragile. Elle arrosa copieusement après avoir recouvert le godet de terre meuble. Lorsque cela fût terminé, elle se releva, frotta rapidement ses mains sur sa robe et sortit sa baguette. Elle inspira à fond pour se concentrer et se rappeler le mouvement que leur avait montré Madame MacDougall. Sa baguette virevolta pour dessiner un nénuphar et elle articula distinctement :

« Herbivicus ».

~~1,3 :~~ Miraculeusement, Bonnie parvint à exécuter le sortilège tout à fait parfaitement. Maîtrisant son appréhension, en quelques minutes, elle fit sortir de terre un magnifique hortensia aux couleurs violettes éclatantes. L’exercice était réussi et elle était très fière d’elle.

~~2,5 :~~ Bonnie ne parvint pas à maîtriser totalement son stress et ne réussit que partiellement son sortilège. De son hortensia il ne poussa que les tiges et les feuilles mais aucune fleur.

4, 6 : C’était un échec total. Il ne s’était strictement rien passé : pas l’ombre d’une feuille minuscule. Bonnie perdit rapidement ses moyens et regarda les autres dans leurs tentatives.

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Le membre 'Bonnie L. Elsing' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

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Herbivicus

Ariel nota tout ce qui est pertinent. Elle griffonna la réponse de Landry qui est très complète, ainsi que les explications de professeur MacDougall. La leçon d'aujourd'hui est intéressante, car il y a un volet magique et un volet non-magique. Il est important de bien prononcer la formule, mais aussi bien agiter sa baguette magique. Toutefois, le sort peut-être complètement inutile par la suite si cette plante n'a pas les nutriments qui lui sont nécessaires ou tout simplement l'eau. Cela lui faisait penser à sa mère lorsqu'elle essayait de faire pousser les fleurs dans leur cour arrière de façon moldu. Elle se souvenait très bien lorsque la voisine avait décidé d'aller aider sa mère, car elle semblait totalement perdue. Avec le temps, sa mère avait développé un talent et elle était très fière de pouvoir faire pousser une plante sans l'aide de magie et que c'était ses compétences qui faisaient en sorte que cette plante restait fleurie et en vie. Ariel ne pouvait que penser qu'elle s'ennuyait déjà un peu de la maison, elle n'avait pas vraiment passé beaucoup de temps avec sa famille avant de revenir à Poudlard. Elle nota de plus la question pertinente de Félicia ainsi que la réponse. Il est intéressant de savoir que le sortilège est aussi efficace sur de plus gros arbres. Toutefois, le temps peut être allongé variant avec le nombre de personnes qui lancent le sortilège.

Sachant que le cours devait se déplacer vers l'extérieur, elle rangea ses parchemins ainsi que sa plume et son encre dans son sac. Inutile de les amener à l'extérieur assez maladroite qu'elle soit. Il est clair que ses choses allaient se salir. Elle agrippa donc un pot près d'elle comme demandait la professeure, une anémone. Une fleur simple et jolie, mais Ariel aime beaucoup les couleurs. Surtout lorsque celles-ci avaient une magnifique couleur violette. Elle se dirigea vers une parcelle de terre mi- ensoleillée. Étant honnête, elle ne connait pas vraiment si cette plante doit être à l'ombre ou au soleil. Donc elle crut pertinent et prudent de la mettre dans un environnement ayant les deux. Comme professeur MacDougall dit, la réussite du sort dépend aussi de plusieurs variantes comme le soleil, les nutriments et l'eau. En repiquant son pot dans la terre, elle remarqua que déjà certains de ses camarades de classe avait déjà commencé à pratiquer le sort. Elle jeta un coup d'oeil vers son amie Bonnie. D'un regard, c'est évident qu'elle n'a pas réussi le sort. La jeune fille était beaucoup trop stressée et elle espère que son amie regagne facilement ses moyens. Se concentrant sur son propre pot, elle arrosa la terre puis sorti sa baguette et visualisa le mouvement de baguette que la professeure leur avait montré. Raclant sa gorge, elle pointa sa baguette vers la terre puis d'une voie claire elle prononça l'incantation

-«Herbivicus» !

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1-2 : se concentrant toujours sur la terre, une tige verte apparue pour bientôt se transformer en une belle anémone de couleur violette. Ariel a réussi son sortilège et elle sourit à la magnifique plante qu'elle venait de faire pousser. Elle allait maintenant pouvoir essayer sur le Catalpa.

3-4 : le sortilège a été un succès, mais Ariel a perdu sa concentration en regardant les autres autour d'elle et pour savoir s'ils avaient réussi le sort. Reprenant sa concentration sur la plante, elle remarqua que seulement les tiges avaient poussé, mais pas de fleur. Elle se maudit intérieurement, il ne faut jamais être déconcentré lorsqu'on lance un sort.

5-6 : rien, absolument rien. Elle n'était concentrée de plus elle n'était pas certainement sûre que le mouvement de baguette était correct. Peut-être devait-elle mettre la plante au soleil ou l'arroser un peu plus.

Le membre 'Ariel Dawkins' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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Herbivicus [4e années]

Il faisait beau, il faisait chaud. Il n’en fallait pas plus à Prudence pour être heureuse. Fini les couleurs froides de l’hiver, places aux teintes chatoyantes et à la douceur des rayons du soleil pour de longs mois ! La perspective de profiter des premières chaleurs de l’année enchantait tellement l’adolescente qu’elle s’était levée une heure plus tôt que prévu pour aller faire le tour du lac, ne cessant d’admirer les reflets sur l’eau sombre qui ondulait devant elle. Toutefois, malgré son avance, il fut rapidement temps de se diriger vers les serres pour le cours de botanique avec le Professeur MacDougall. Peut-être qu’avec le retour des beaux jours, ils ne serraient pas obligés de passer tout le cours entassés sous la chaleur étouffante des serres, frôlant parfois le malaise tant la température pouvait y grimper facilement.
Petit à petit, des élèves de quatrième année de plusieurs maisons arrivèrent à leur tour et Prudence se plaça à leur côté, attendant le début de la leçon. Ce dernier ne se fit pas attendre puisque le Professeur MacDougall se redressa et prit la parole. Elle semblait de très bonne humeur, un bon point, c’était toujours bien plus agréable de travailler avec un enseignant enjoué et épanoui plutôt qu’un être sec et lugubre. MacDougall posa une question et plusieurs élèves apportèrent des réponses. Prudence extirpa un rouleau de parchemin de son sac et se hâte de griffonner les remarques qu’elle entendait fuser de part et d’autre de la salle, histoire de garder quelques notes qui viendraient compléter son manuel. Il fallait vraiment qu’elle trouve le temps d’aller à la bibliothèque avant la fin de la semaine, même si le beau temps était de retour, ce n’était pas une raison pour se laisser aller ! De plus, plusieurs élèves avaient réussis à trouver de bonnes réponses, faisant certainement gagner quelques points pour leur maison respective. Or, vu la situation des Gryffondor dans le classement pour la course à la Coupe des Quatre Maisons, il serait bien vu de sa part de participer un peu plus afin d’aider ses compatriotes à remonter un peu. C’était décidé, dès la fin de la journée, elle se replongerait avidement dans ses livres, et pas seulement ceux d’Histoire de la Magie où il était question de tous les grands sorciers de leurs temps et dont elle raffolait, mais également des matières qui parvenaient moins à la captiver.
S’en suivi plusieurs explications de la part de l’enseignante, avant qu’elle ne les invite à passer dehors pour la partie pratique du cours. Comme à chaque fois qu’il était question d’utiliser sa baguette, la tension semblait monter entre les élèves, chacun prêt à donner le meilleur de lui-même. Ecoutant les instructions, Prudence gagna un petit coin de terre meuble et y planta maladroitement son godet. Autant, elle savait y faire avec les créatures magiques, autant elle n’avait pas vraiment la main verte.
Malgré tout, la jeune fille se prépara, répétant mentalement le mouvement de nénuphar qu’elle allait devoir exécuter pour jeter le sortilège. N’étant pas nulle en sortilège, il n’y avait pas de raison qu’elle ne s’en sorte pas. Néanmoins, Prudence avait toujours mieux réussi ses sortilèges sous le coup d’une émotion ou avec une montée d’adrénaline. Et le cours de botanique n’était pas des plus stressant, mais soit, il fallait qu’elle y arrive !
S’éclaircissant la voix et se remettant une mèche de cheveux derrière l’oreille, Prue agrippa sa baguette de sorbier et scanda :

« Herbivicus ! »

2,4 : Une discrète gerbe d’étincelles vertes sortie de sa baguette en direction du godet, entraînant la pousse de belles anémones aux couleurs vives.

~~1,5 : Le sortilège semblait sortir de la baguette, toutefois seule une unique tige accompagnée d’un bourgeon n’émergea du sol.~~

~~3,6 : La baguette toussota et rien ne sorti de terre, mise à part ce qui ressemblait à un caillou gris… Ah non, fausse alerte, le caillou était déjà là avant.~~

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'Le Hasard' : 4

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cours de botanique : herbivicus

Cette arrivée du printemps rendait les choses comme… plus lentes. Plus posées. Le temps semblait s’étirer quelque peu et Felicia se surprenait à apprécier ces secondes qui prenaient l'apparence de deux. Elle écoutait toujours le cours, avec toujours la même curiosité plus que de sérieux, et avec la même application, mais elle laissait les autres répondre aux questions. Si Casey ne répondait pas la première, cela n’avait plus grand intérêt ensuite. C’était presque comme une tradition. Mais surtout, ses autre camarades de classe étaient au taquet aujourd’hui et la jeune fille n’avait pas envie de jouer la compétition pour ce cours actuellement. Elle préférait noter ce que la Serdaigle avait bien pu dire, vu qu’elle n’y connaissait pas tant que ça en botanique. Elle avait bien lu un ou deux livres sur le sujet, mais cela ne valait rien face à l’aspect pratique, à vraiment mettre les mains en terre et regarder la plante pousser grâce à ses efforts. Par contre, elle connaissait le sort qu’ils allaient voir aujourd’hui pour l’avoir lu en avance, mais pas ses limites et elle jugea plus judicieux de poser directement la question à leur professeure de botanique. L’adulte était la plus à même de lui donner une réponse satisfaisante sur le sujet, et de ce qu’elle avait l’air d’en dire, son idée de garder des graines dans sa poche tombait quelque peu à l’eau. Évidemment que cela n’aurait pas été aussi simple. Elle n’osait même pas imaginer combien de personne devrait s’y mettre pour faire pousser un arbre suffisamment grand pour être utilisé comme… bombe ? Oui, cela devait être ce qui s’en rapprochait le plus. Isidore était un peu une tête brûlée, finalement. Par contre, si la jaune & noir restait toujours sur son idée de graine, elle était persuadée qu’il serait probablement possible de trouver une plante qui pouvait s’agripper ou s’enrouler autour des mains ou des pieds d’une personne. Cette idée restait dans le registre d’immobilisation. Bon, elle ne savait pas vraiment ce que cela pouvait donner en cas réel, mais elle commençait à réfléchir de plus en plus à des plans dans ce genre. Ne serait-ce que pour habituer sa tête à penser à des plans inhabituels. Il suffirait qu’elle ne se retrouve dans une mauvaise passe sans savoir que faire, et bien ce serait déjà ça de gagner. Et puis, ça lui donner une excuse en plus pour s’intéresser à des choses qu’elle ne connaissait pas du tout. Car, de prime abord, un sort pour faire pousser une plante plus vite n’était pas forcément ce qu’il y avait de plus excitant. Et bien, il suffisait juste d’en détourner l’utilité première.

Mais pour l’heure, ils n’en étaient pas là. Felicia ne se trouvait pas sur un champ de bataille quelconque, mais en cours de botanique. Et après avoir délaissé ses pensées de machinations, elle les dirigea vers le sort qu’ils allaient devoir utiliser avec une appréhension dont elle n’avait pas réussi à se débarasser : la peur d’échouer. Même si ses sorts offensifs râtaient moins souvent, et qu’elle avait apparemment quelques facilités en sort de soin, les sorts de bases et du quotidien comme l’herbivicus, c’était encore une autre histoire. La Poufsouffle appréciait les cours de botanique pour la raison qu’ils utilisaient rarement la baguette, justement. Mais aujourd’hui était l’une de ces rares occasions. Et pour les rares occasions, il fallait sortir de la serre. Felicia apposa ses dernières notes sur son parchemin et prit un godet afin de rejoindre les autres à l’extérieur, devant les plates bandes. Elle écouta attentivement les paroles de l’adulte et regarda les gestes à effectuer pour le sort avant de mettre en terre les hortensias qu’elle avait choisi. Faire pousser l’arbre à plusieurs était une expérience intéressante, mais elle n’était déjà pas sûre d’arriver à faire pousser sa plante. Et puis, pour le moment, seule l’une d’entre eux avaient réussi à faire pousser plante correctement. La jeune fille se demandait bien si elle avait réussi à faire de réels progrès ou si, question sortilège, ce n’était pas encore ça… « Herbivicus. »

6: Elle ne s'attendait pas à grand chose, et pourtant, en prononçant la formule et en reproduisant les gestes à l'identique, sa plante poussa sans trop de problèmes. Felicia avait devant elle un hortensia aux couleurs violacés.
4 & 2: Peut-être aurait-elle dû y mettre un peu plus de volonté car une tige sortie de terre, mais cette dernière n'alla pas plus loin. Felicia était passée à côté de l'occasion de faire pousser une belle plante. Cette tige seule était un peu triste du coup.
impair: Du bout de sa baguette jaillit des étincelles vertes, mais au bout de quelques secondes, il n'y avait toujours aucun signe de pousse de la part de sa plante. Felicia s'y attendait, mais le voir était encore plus affligeant.

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'Le Hasard' : 1

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Liu Xi MacDougall regarda les élèves s’éparpiller à travers la serre pour récupérer leur plant et se diriger vers les lopins de terre. Elle éprouvait une certaine satisfaction à les voir s’affairer sans rechigner pour planter ses petites protégées, n’hésitant pas à se salir les mains et à se saisir des outils. Elle laissa les quatrièmes années s’organiser comme ils le souhaitaient pour le repiquage, et à mesure qu’ils étaient prêts, elle fit le tour pour leur prodiguer ses conseils et observer la réalisation du sortilège.

Bonnie Elsing :
La jeune fille n’était pas parvenue au résultat escompté malgré la précision de son geste : « la formule est bonne, vous avez le bon geste, mais il vous faut un peu plus de conviction dans l’intonation. C’est un sortilège qui demande de la puissance, vous voulez accélérer un processus compliqué, motivez un petit peu cet hortensia » dit-elle avec un sourire. Il fallait parfois un peu plus que de la rigueur pour réussir un sortilège, elle était bien placée pour le savoir, cela n’avait jamais été son fort en dehors de la botanique. Il fallait surtout croire à ce que l’on faisait et y mettre toute sa volonté, ou plus exactement transmettre ses intentions. C’était loin d’être facile, et le professeur Winslow serait sûrement bien plus à même de l’expliquer aux élèves.

Ariel Dawkins :
« Très bon choix d’exposition miss Dawkins, votre plante devrait se plaire ici avec ou sans sortilèges. Les anémones aiment être à l’ombre et recevoir un peu de soleil de temps en temps. Quant à l’herbivicus, c’est un bon début, le résultat est honorable. Vous pouvez réessayer, et nous devrions voir rapidement cette plante fleurir ». l’encouragea-t-elle avant de se diriger vers l’élève suivant.

Prudence Anderson :
La griffonne rassembla toute sa concentration avant de se lancer dans l’incantation. Le sortilège était réussi à la perfection. La professeure caressa doucement les pétales des anémones qui avaient poussé là, avant de féliciter son élève : « Voilà une réalisation parfaite miss Anderson ! ». A ce rythme là, le parc serait bientôt tout fleurit, songea-t-elle avant d’aller à la rencontre de Felicia.

Felicia Williams :
De toute évidence, il était un peu tôt pour s’attaquer à la croissance des arbres. Si l’herbivicus semblait être un sortilège assez simple, après tout, on pouvait faire repousser des os, alors une simple plante… Il demandait néanmoins une certaine puissance, dans une certaine mesure, c’était comme vouloir faire passer un nourrisson au stade adulte à l’aide d’un sortilège. Cela demandait beaucoup d’énergie pour la plante et le sorcier. La professeure garda néanmoins en tête cette idée d’exercice pour les années supérieures, sixième ou septième peut-être ? Liu Xi s’adressa à la poufsouffle d’une voix qu’elle voulait réconfortante : elle avait l’air tellement dépitée… « Tout comme votre camarade miss Elsing, je pense que le problème ne vient pas de votre gestuelle ou de l’incantation, mais de votre état d’esprit. Réessayez en vous focalisant sur le résultat que vous voulez obtenir et soyez convaincue que cet hortensia va pousser. Cela devrait vous aider. »

Après le passage de Liu Xi, vous pouvez retirer un chiffre d'échec.

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cours de botanique : herbivicus

L’idée de mettre ses mains dans la terre ne la repoussait pas un instant. C’était avec ses mains et le sens du toucher qu’on se rendait vraiment compte des choses, qu’on les expérimentait et qu’on pouvait en apprendre plus. Felicia n’était pas forcément une touche-à-tout, mais une fille qui n’hésitait pas à toucher si c’était nécessaire. Et c’était forcément nécessaire en botanique. La matière avait de bon qu’elle ne demandait normalement pas l’usage de la baguette, mais l’usage de ses mains ; de ses dix doigts. Et c’était tout bon pour la jeune fille qui s’en donnait à coeur joie. Il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire après tout. Elle repensait à ce cours sur le bubobulb en début d’année et des filles comme Wendy qui rechignait clairement à la tâche. Tellement dérisoire. Elle se souviendrait de ce cours pendant encore un moment en tout cas ! Mais aujourd’hui, la professeure MacDougall leur demandait juste de mettre en terre une plante de leur choix. Enfin… “juste” était paradoxalement un bien grand mot pour le coup. La Poufsouffle aurait volontiers gratté la terre avec ses ongles pour planter son godet et puisé l’eau chaque jour pour en prendre soin si cela signifiait ne pas avoir recours à sa baguette pour faire pousser l’hortensia plus vite. Elle avait un mauvais pressentiment sur le moment, et effectivement, quand elle lança son sort, sa plante ne changea pas d’un seul pouce. Peut-être crut-elle voir un grain de terre bouger, mais ce n’était que le vent ou une illusion de son esprit. Un des deux. Williams s’était attendue à un résultat pareil, mais tout de même. Elle pensait au moins voir le bout de la tige sortir de terre, ne serait-ce que ça. Mais non. Enfin, elle n’était pas la seule à ne pas avoir eu des résultats concluants au premier essai, mais Felicia ne connaissait pas le niveau des autres. Elle remarque que Bonnie en était au même stade qu’elle. Elle avait presque envie d’attirer son attention et de parier avec elle celle qui y arriverait la première - “la gagnante commence la prochaine partie d’échecs” -, mais la situation ne s’y prêtait pas. En tout cas, pas pour elle. Et puis, elle n’avait pas besoin de ça pour gagner contre Bonnie de toute façon.

La professeure de botanique passa comme à son habitude vérifier le travail de chacun et donner ses conseils. Felicia fut la dernière et en avait profité pour écouter les conseils prodigués aux autres. On apprenait de ses erreurs, mais aussi de ceux des autres. Chaque information était bonne à prendre de son point de vue. Cependant, elle n’apprit pas grand chose de très utile pour son cas, ou c’est ce qu’elle pensait. L’adulte lui répéta la même chose que pour Bonnie et la jeune fille cerna un peu son problème. Elle remercia la professeure en reprenant contenance et volonté avant de s’asseoir par terre en tailleur et de regarder là où elle avait mis son hortensia en terre. Elle était partie perdante, elle le savait. Mais en même temps, quand on passe trois ans, presque quatre, à échouer la plupart de ses sorts, on ne s’attend plus à grand chose, même quand les progrès commencent à apparaître. Mais, très bien, elle voulait y mettre un peu du sien. Elle allait y mettre un peu du sien et se dire que cette plante pousserait. Elle pousserait, par Dumbledore ! Et s’il fallait se donner un peu plus de conviction, elle pousserait avant celle de Bonnie et hors de question de perdre sur ce coup-là. La Poufsouffle cherchait toutes les raisons du monde qui pourraient l’aider à faire pousser cet hortensia et donner la puissance suffisante à son sort. Elle expira un bon coup et se lança une nouvelle fois. « Herbivicus. »

5 & 2: Point à noter : le mental avait un véritable effet avec la magie. Elle n'en avait jamais douté, mais elle en avait le parfait exemple aujourd'hui et devait en tenir compte beaucoup plus souvent. Felicia avait devant elle un hortensia aux couleurs violacés qui avait poussé correctement.
3 & 4: Avec plus de volonté, elle s'en rendait compte, on parvenait à plus de résultat. Une tige émergea de la terre, avec quelques feuilles, mais cela n'alla pas plus loin. C'était déjà ça, mais la plante avait encore de quoi se développer encore plus.
1 & 6: Encore une fois, les mêmes étincelles vertes, et toujours l'absence de résultat.

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'Le Hasard' : 1

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Herbivicus

Ariel se trouvait assise mollement sur l'herbe avec de la terre salissant ses mains et tenant fermement sa baguette magique de la main gauche. Pour une fille qui avait un air déterminé à lancer ce sort, ça ne semblait pas vraiment bien réussi. Oui, certes, il y avait une tige verte, mais aucune présence de bourgeon ou de fleur à la couleur vive caractérisant l'anémone. En signe de défaite, elle recourba le dos faisant avec ses yeux des allés retours entre sa plante et sa baguette. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Naturellement, quelque chose n'avait pas fonctionné. Ariel le savait qu'elle n'était pas la sorcière parfaite qui réussit ses sorts à tous les coups, mais elle aimait toujours frôler la perfection académiquement et pour elle, c'était soit tu réussis ou tu ne le réussis pas et se contenter d'un résultat moyen était presque aussi insultant. En fait oui, insultée, c'était la façon dont elle se sentait présentement même si le sort était bien sûr, prononcé par sa propre bouche et de sa propre baguette, elle savait qu'elle pouvait faire bien mieux. Bien qu'après les événements de Blackman, beaucoup de choses avaient changé. Par commencer par sa famille. Sa mère avait tellement eu peur pour son aîné que jamais elle ne lui avait donné autant d'attention maternelle et les mots « note parfaite » ou « performance » à l'école ne faisaient presque plus partis de son vocabulaire. Ce fût un changement plus que bienvenue, Ariel avait toujours fait la compétition pour l'amour de sa mère avec sa soeur. Maintenant ce n'était plus nécessaire et la pression d'amener des notes plus que satisfaisante n'était pas toujours présente. Pour Ariel aussi, mais là impossible de ne pas sentir la déception lors d'un sort partiellement bien exécuté. Ariel prit une grande inspiration, ce n'est pas grave, se disait-elle dans la tête. Elle a toujours eu tendance à exagérer les choses et normalement avoir partiellement raté le sort Herbivicus n'avait aucun impact dans sa vie. Puis c'est alors qu'elle vit professeure MacDougall s'avancer vers elle.

Le passage de professeure Macdougall avait enfin calmé quelques questions. Elle savait au moins, que sa plante était bien positionnée. Du moins, elle n'avait pas besoin de s'inquiéter en ce qui était question des facteurs environnementaux. Regardant la terre autour de la tige verte, elle était encore bien humide, il était donc inutile de l'arroser davantage. Alors, le problème semblait être tout simplement dans la portion magie. Ariel aurait espéré que la professeure lui donne un peu plus de consignes, elle avait apprécié les compliments sur la façon dont elle avait située sa plante, mais elle lui avait seulement indiqué de persévérer, elle ne savait pas si c'était le mouvement de la baguette qui était un problème ou l'incantation tout simplement. D'un côté, si elle ne lui avait pas vraiment donné des directives, c'est peut-être tout simplement qu'elle devrait plus croire en elle. Elle regarda autour d'elle et elle vit la plante inexistante de Bonnie et de Félicia et elle se sentait déjà un peu mieux. Elle n'était pas la pire, mais elle n'était pas la meilleure en pensant à la magnifique performance de Prudence. Elle oublia rapidement les autres pour se concentrer sur sa propre plante, ou devrait-on dire, sa propre tige. La raison de l'échec de son sort avait été sûrement à cause de son manque de concentration alors pour ne pas arriver à ce même résultat, elle oublia tout ce qui se passait autour d'elle. Secouant de la terre de ses mains puis en remontant ses manches, Ariel reprit délicatement sa baguette puis la leva vers la tige. D'un geste minutieux et d'une voix claire, elle s'exprima : « Herbivicus ».

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1-3-5 : surprise, la tige s'élançait ainsi pour prendre naissance à une magnifique fleur de couleur violette. Souriant, elle avait enfin réussi, au deuxième coup, c'était quand même bien.

2 - 4 : la tige continua de grandir longuement, mais Ariel entendit avec impatience l'apparition d'une fleur à la couleur vive, mais il y avait aucun bourgeon. Alors là, si elle se donnait une mission de faire pousser cette fleur, elle serait encore là à l'âge de cinquante ans."

6 : rien, Ariel l'examina attentivement et vraiment, il n'y avait pas un millimètre de plus. Une chance que ce n'était pas un sortilège de défense qu'elle pratiquait. À ce rythme, elle serait déjà blessée.

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'Le Hasard' : 6

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Herbivicus

Elle regardait sa baguette, l’air hagard. Elle n’avait pas réussi à faire jaillir de terre ne serait-ce qu’une minuscule petite feuille, la terre n’avait même pas frémi. Elle n’était pourtant pas mauvaise en botanique d’ordinaire mais tout ce qui touchait à l’usage de sa baguette ne lui apportait rien de bon ces dernières semaines. C’était un cercle vicieux : plus elle échouait, moins elle réussissait. Comme à son habitude, le professeur MacDougall, après observation, leur adressa quelques remarques pour les aider à s’améliorer. Le verdict était sans surprise pour Bonnie. Malgré sa rigueur, elle manquait totalement de confiance en elle et convaincue qu’elle ne pouvait pas y arriver, ses sortilèges s’en ressentaient cruellement. Il en allait de même dans toutes les autres disciplines pratiques, une vraie catastrophe. Elle devait se ressaisir rapidement car les examens de fin d’année approchaient rapidement. Redoubler son année ne contribuerait sûrement pas à lui remonter le moral.

Délaissant un instant sa graine d’hortensia fraîchement repiquée, Bonnie se tourna vers ces camarades pour observer leurs tentatives. Cela ne pouvait pas être pire que sa prestation… Un peu plus loin, Ariel était en train de s’exercer elle aussi. Agitant sa baguette, elle parvint à faire pousser une petite tige verte. Malheureusement, celle-ci ne fleurit pas. Enfin, c’était toujours beaucoup mieux que ce que la Serpentarde avait réussi à obtenir. Des étincelles attirent son attention. A quelques pas de là, Prudence était parvenue à faire jaillir du sol de belles anémones de toutes les couleurs. Pour l’instant, Bonnie était la seule qui n’était pas parvenue à obtenir quelque chose. Un peu dépitée, elle rangea sa baguette d’aubépine dans la poche de sa robe avant de pivoter pour regarder Felicia. Malgré l’incantation, la Poufsouffle ne réussit qu’à faire apparaître quelques jets de lumière verte. Rien n’avait bougé. Bonnie la regarda en haussant les épaules, compatissante. Sa camarade ne l’avait probablement pas vue car elle n’esquissa aucun geste en sa direction. Elle fut quelque peu blessée dans son orgueil. Elle n’avait pas envie de perdre contre Felicia. Elle pouvait l’accepter de n’importe qui d’autre mais certainement pas d’elle. Les deux élèves s’étaient connues autour de parties d’échecs où Bonnie lui avait appris à jouer. C’était un jeu dont elle raffolait et qui demandait beaucoup de concentration, ce dont elle ne manquait pas. Mais elle avait été forcée de constater que la noire et jaune l’avait rapidement surpassée et même si elle refusait de l’admettre, elle perdait désormais davantage qu’elle ne gagnait. Il était hors de question qu’elle parvienne avant elle à exécuter son sortilège. La Serpentarde n’était pas mesquine mais elle avait l’esprit de compétition et elle était terriblement mauvaise joueuse.

Elle respira profondément pour se ressaisir. Il ne fallait absolument pas rester sur une défaite, elle devait réessayer rapidement. Galvanisée par le manque de réussite de Felicia, elle récupéra sa baguette et se prépara.

« Herbivicus »

~~1-3 :~~ Des gerbes d’étincelles vertes jaillirent de sa baguette. Son envie de gagner avait été un moteur puissant et elle avait réussi. Devant elle, un magnifique massif d’hortensias violettes s’épanouissait devant elle.

2,5 : Ce n’était pas parfait. Les quelques étincelles qui étaient sorties de sa baguette avaient produit un effet : une petite tige verte s’était élevée hors de terre mais la plante ne termina pas sa croissance. Il manquait encore les fleurs mais au moins, elle avait réussi quelque chose !

~~4-6 :~~ Toujours rien. Pas d’étincelles, pas de feuilles, pas de fleurs. Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle parviendrait à faire germer une graine. A ce rythme, il serait probablement plus rapide de laisser la plante se développer seule.

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'Le Hasard' : 2

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botanique

4e année

Les réponses de la part des camarades de Casey fusèrent alors même qu’elle gardait soigneusement le silence, notant, comme à son habitude, les éléments qui l’intéressaient et ceux issus de ses propres réflexions qui l’aideraient à orienter ses recherches par la suite. Dans un coin de la marge, la Serdaigle nota “graines stériles” suivi de plusieurs points d’interrogation, ne souhaitant pas poser la question à haute voix et préférant chercher elle-même la réponse à ce questionnement. Ce ne serait, en fait, même pas la peine, puisque le sujet fut abordé par l’enseignante d’elle-même, aussi Casey se contenta-t-elle de rayer d’un trait tout à fait droit les deux mots, se demandant malgré tout si un sorcier très puissant pouvait en être capable.

Pour l’instant, la réflexion était toute orientée sur la partie pratique. Suivant les instructions, Casey s’empara d’un godet, l’un de ceux où était plantée une narcisse avant d’étudier attentivement le geste qu’effectuait l’enseignante au moment de lancer le sortilège Herbivicus. Pour l’avoir lu dans le manuel et étudié quelques temps auparavant, il lui était familier, mais elle ne l’avait encore jamais lancé et voulait être sûre d’avoir bien saisit le mouvement. Se sachant plus que douée en sortilèges, Casey ne se faisait aucun soucis pour l’exécution du sortilège. Prononciation et geste étaient bien ancrés dans sa mémoire, ne restait plus qu’à pointer sa baguette sur la plante et à lancer le sortilège. (dé lancé dans le flood) Rapidement, une belle fleur jaune commença à grandir du pot où elle avait replanté le godet, sortant de terre pour s’élever de plusieurs centimètres au dessus du sol avant de s’ouvrir comme après une longue floraison.

Ce n’était, au final, pas très compliqué. Sans se soucier de savoir comment ses camarades s’en sortaient, la jeune femme tourna la tête en direction du Catalpa. Un défi d’autant plus intéressant mais l’idée de travailler en groupe ne l’enchantait pas plus que ça.

electric bird.

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Herbivicus [4e année]

Ravie d’avoir réussi à exécuter son sortilège, Prudence contempla avec joie les anémones qu’elle était parvenue à faire pousser d’un coup de baguette. La plante était vraiment belle, comme si elle avait été arrosée et baignée de soleil pendant des jours. Une fois rentrée chez ses parents dans le Surrey, Prue aurait adoré pouvoir leur montré ce sortilège afin de faire fleurir plus rapidement les plantations de sa mère. Néanmoins elle n’avait pas encore atteint l’âge légal pour utiliser la magie en dehors de Poudlard et elle devrait se contenter de leur décrire les effets du sortilège.

Le professeur MacDougall encouragea Ariel, une Serdaigle, qui avait réussi à faire pousser un bout de sa propre anémone non loin de Prudence avant de se diriger vers cette dernière. Les félicitations de son enseignant lui réchauffèrent le cœur et elle senti le rose lui monter aux joues. Bon, elle avait simplement réussi à faire pousser une fleur, rien de bien folichon, néanmoins elle était contente d’y être parvenue du bruit coup ! Peut-être que sa plante lui permettrait de faire gagner quelques points à Gryffondor à défaut d’avoir participé au début de la leçon ?

Pivotant sur ses talons afin de retourner chercher un autre godet, Prudence remarqua que certains autres de ses camarades avaient réussi à obtenir de belles plantes aux couleurs vives. Les alentours des serres avaient rapidement pris une toute autre dimension avec toutes ces nouvelles fleurs ! Cela rendait l’atmosphère bien plus légère et un petit sourire naquit sur les lèvres de la Gryffondor ; être au contact de la nature, profiter du grand air, tout ça la rendait tellement joyeuse ! Ce genre de cours, bien que certes moins palpitant que d’autres, avait au moins le mérite de se dérouler dans le parc et dans une ambiance légère et bienveillante, de quoi motiver même les plus timides à participer sans crainte d’être jugé ou réprimandé !

S’arrêtant en cours de route Prudence remarqua que Casey, une de ses camarades de Serdaigle, s’était tournée vers le Catalpa dont le professeur MacDougall avait parlé au début de la leçon et où il était question d’un travail de groupe. Se rapprochant de la jeune fille, Prudence l’interpella d’un petit signe de main :

« Salut ! Ça te dit d’essayer ? dit-elle avec un petit sourire tout en désignant le gros pot d’un mouvement de tête, je ne te promets rien de mon côté, mais qui sait peut-être qu’à deux on peut réussir quelque chose ? »

En attendant la réponse de sa camarade de classe, Prudence se tourna fin de faire face au Catalpa tout en ressortant sa baguette magique. Bon, il fallait être bien concentrée maintenant, ce serait certainement bien plus compliqué que de faire pousser une simple anémone !

« Herbivicus ! » s’exclama-t-elle en effectuant un joli mouvement de nénuphar du poignet.

1, 4, 6 : De nouveau, la baguette cracha une belle gerbe d’étincelle vertes en direction du pot qui contenait le Catapla. Le sortilège était une réussite, et l’arbre pointa le bout de son nez. Il fallait que d’autres y mettent du leur et il sortirait complètement de terre, Prudence en était certaine !

2 : Il se produisit quelque chose, mais le sortilège ne devait pas être assez correctement exécuté pour que le Catapla ne commence à pousser complètement. Néanmoins, si d’autres élèves le jetaient correctement, il devrait pousser !

5,3 : La baguette de sorbier vrombit mais rien ne se produisit. Bon, Prudence n’aurait servi à rien pour cette fois mais rien ne l’empêchait de réessayer si d’autres étaient motivés !

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Le membre 'Prudence J. Anderson' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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