Happy halloween ti you my friend !

S on bâillon est tombé à coté de sa tête. Spencer peut crier, mais ça ne l’avance pas le moins du monde visiblement. C’est toujours le silence qui l’entoure alors qu’il cesse de se torturer avec les menottes définitivement trop serrées. Il continue de fouiller la chambre du regard, jusqu’à ce que l’obscurité se face. Un nuage, impossible à dire. Non, c’est la lumière éclatante d’un néon qui lui fait plisser les yeux maintenant, lui offrant le loisir de découvrir sa nouvelle prison ? Les battements de son cœur sont toujours rapides alors qu’il constate qu’il possède à nouveau sa liberté de mouvement, dont il profite pour se redresser. Il peut d’autant mieux admirer le changement de décor : une chambre d’hôpital moderne, des cadrans et autres instruments accrochés au mur de droite, et le plus important : la porte et entrouverte. Spencer ne demande qu’à sortir et se lève précipitamment. L’illusion est parfaite, l’odeur elle-même est significative mais porteuse de trop mauvais souvenirs. Spence veut rejoindre le couloir, franchir le seuil de la pièce et retrouver le vieux bâtiment sombre et hanté. Même s’il est bien conscient d’être dans une fête d’Halloween et que le brusque changement de décor ne l’a pas convaincu de son authenticité, l’hôpital est porteur de trop mauvais souvenirs. Il se dirige donc vers la porte, constatant avec résignation qu’il est pied nu et porte la charmante tenue de patient, quand une infirmière débarque, lui coupant la route. « Veuillez-vous allonger s’il vous plaît. » Elle referme la porte derrière elle, et ils jettent tous d’eux un œil au gros bouton rouge sur lequel elle est à même d’appuyer en cas de difficulté. Lui constate aussi la présence d’une seringue dans la poche de la femme qui se met à parler sous l’œil peut convaincu de Spencer qui cherche surtout à sortir d’ici revenir à Poudlard à tout prix. On lui a déjà fait le coup du « viens voir les bonhommes en blanc, ils vont t’apprendre à faire la différence entre le rêve et la réalité. » Spencer n’a pas vraiment de patience, il doit parvenir à récupérer la carte magnétique qu’elle détient accroché à l’une de ses poches, sans se faire piquer par la seringue qu’elle lui destine sûrement. « Mais parents ? Leq… » Il ne finira pas sa phrase. Oui, on est bien le jour d’Halloween, mais ce qui se passe n’est absolument pas normal, et il ne peut décemment laisser échapper des informations sur lui à tout bout de champ. Ça peut paraître un détail, mais ça ne l’est pas, il en a peut-être déjà trop dit.
S’enfuir. Coup de chance, sa respiration et son rythme cardiaque n’ont pas eu le temps de se calmer depuis tout à l’heure. Ce ne sont pas ces signaux qui pourront trahir ses intentions auprès de l’infirmière. « Je… je ne comprends pas. Laissez-moi les voir.» Un petit sourire triste, il se rassoit sur son lit. Elle s’approche en lui répondant, il est temps de passer à l’action. Spencer prend appui sur le lit et envoie son poing…

1 -Spencer n’a jamais été un homme d’action, l’histoire le prouve une fois de plus. L’infirmière a remarquablement bien esquivé, quand lui n’a pas su éviter la seringue qui l’envoie dans les bras de Morphée.
2- Spencer n’a jamais été un homme d’action, l’histoire le prouve une fois de plus. L’infirmière a su esquiver, le temps de déclencher l’alarme, qui est peut-être entendue par Calisah et Logan et surtout par le personnel médical qui n’a pas beaucoup de mal à le maîtriser et à l’envoyer faire dodo.
3 – Spencer n’a jamais été un homme d’action, mais c’est la chance qui lui a fait défaut cette fois. Après avoir sonné l’infirmière, et lui avoir administré tant bien que mal le contenu de la seringue histoire qu’elle ne se réveille pas, il a tenté de se saisir du badge sans succès. Aucun outils coupant à porter de main, il lui a arraché sa blouse pour s’en saisir, mais à vue la porte être ouverte par un infirmier alerté par le grabuge et bien moins facile à maîtriser. Il est seul, ce n’est qu’une question de temps.
4 – Spencer n’a jamais été un homme d’action, mais c’est la chance qui lui a fait défaut cette fois. Après avoir sonné l’infirmière, et lui avoir administré tant bien que mal le contenu de la seringue histoire qu’elle ne se réveille pas, il a tenté de se saisir du badge sans succès. Parti chercher un outil coupant, il n’a rien pu faire pour empêcher l’infirmière de revenir à elle. Le premier au bouton d’alarme a gagné, tous les coups sont permis !
5 – Spencer n’a jamais été un homme d’action, il faut bien commencer un jour. Il a réussi à assommer l’infirmière, lui a administré le contenu de la seringue histoire qu’elle fasse un petit roupillon, s’est emparé du badge et après avoir collé son oreille contre la porte, l’a ouvert. Il est maintenant dans un couloir d’hôpital. Combien de temps avant qu’il ne se retrouve face à une escouade d’infirmiers ?
6 - Spencer n’a jamais été un homme d’action, il faut bien commencer un jour. Il a réussi à assommer l’infirmière, lui a administré le contenu de la seringue histoire qu’elle fasse un petit roupillon, s’est emparé du badge et après avoir collé son oreille contre la porte, l’a ouvert. À première vue, il est revenu dans le bâtiment hanté, dans un couloir qu’il ne connaît pas. Gauche, droite ? Chercher les autres, la sortie ? Que faire ?

hasard:

Happy halloween ti you my friend !

Il n’est clairement pas à l’aise dans ce couloir qui ne lui est pas totalement inconnu. S’il est parvenu à échapper à une infirmière avec au moins autant de sang-froid que de chance, son corps trahi son désarroi. Le sang pulse dans ses veines bien trop vite, mais ne semble pas s’attarder à destination. Son ventre se tord alors qu’il ne sait qu’elle direction prendre. Un nœud se forme dans ses entrailles. Plus significatif du mal-être enfin, sa main droite vient chercher son poignet. Et le sang commence à perler sur le badge que le jeune homme n’a pas lâché depuis qu’il a quitté la chambre. Un flot vermeil qui avait déjà sali l’intérieur de sa manche alors qu’il tentait de se défaire des menottes. Mais c'est dans un tout autre endroit que le jeune homme se trouve livré à lui même désormais. Un couloir blanc, et des portes unies, disposées à intervalles réguliers, une plaque en verre disposée sur chacune d’entre elle. Celle qu’il vient de déverrouiller est encore ouverte. Spencer approche la main de la poignée et après un dernier regard sur la femme évanouie, la referme. Il respire vite. L’image de ce qu’il vient de faire, de la seringue qu’il a tant bien que mal enfoncée dans la chair de la jeune femme aurait pu obnubiler ses pensées, mais il est dans un endroit inconnu, en danger et la peur ne prend pas le dessus, pas la bonne en tout cas. L’air ne reste pas bien longtemps dans ses narines, mais c’était amplement suffisant à Spencer pour qu’il reconnaisse l’odeur et l’associe à un souvenir lointain, mais tellement similaire. Son précepteur discute avec une femme. Leurs visages sont graves. Ses jambes d’enfants se balancent et entrent en contact avec les pieds de sa chaise à un rythme régulier. Spencer cligne des yeux. Il ne doit pas rester planter là. Le couloir n’est pas le même et n’importe qui peut surgir de là où le couloir tourne, ou encore de l’une des chambres. Il doit réfléchir et chercher à agir de la manière la plus rationnelle possible. Alors qu’il s’avance prudemment, il se concentre vers le badge qu’il a arraché. « Morgana Burgess – Hôpital Ste Mangouste – 3022 » N’importe quoi. Se ressaisir, remettre à plus tard les souvenirs du passé. C'est difficile mais il n’est pas à Ste Mangouste, et il a affaire à des moldus à priori. Rien de bien impressionnant, pour une soirée d’Halloween dont il a bien du mal à se rappeler l’existence, sauf qu’il n’a pas sa baguette, est désarmé, seul.

« Au secours. » Serait-ce Madison, ou son cerveau lui joue-t-il une nouvelle fois des tours. Non, jusqu’au dernières nouvelles Spencer n’entend pas de voix, et, même déformée par la panique, il est bien certain de reconnaître celle de la gamine qu’il n’avait pas retenu avant ce soir. C’est bien Madison qui est en difficulté. Est-elle avec les autres ? Combien de temps s’est écoulé depuis qu’ils ont quitté le corridor où se trouvait la boite mystérieuse ? Autant de questions qui, alors éclipsée par l’instinct de survie, lui reviennent à l’esprit. Il commence avance en direction de là où devrait se trouver Maddie, mais comment la trouver sans faire de mauvaises rencontres. Spencer jette des coups d’œil autour de lui, des portes fermées, par encore d’activités dans ce couloir. Son regard se pose sur le badge qu’il a entre les mains.


S’il espérait y trouver un plan ou une quelconque marche à suivre, c’est raté. Il retrouve bien le même nom que sur la stèle un peu plus tôt, mais ça ne l’avance pas le moins du monde. Respirer était déjà bien compliquer avant, maintenant qu’il est contre la montre, ça deviens vraiment une épreuve. Il arrive au coin, se colle contre le mur, et jette un œil anxieux, la voix et libre. Pour longtemps ?

1 : Et bien non, 1 infirmier jaillit d’une des portes et remarque aussi l’intrus. Bientôt, sur son appel, deux autres surgissent. La fuite n’est pas longue, Spencer fait demi-tour et se retrouve cerné. Il ouvre une porte latérale avec le badge, s’engouffre dans la pièce en claquant la porte derrière lui. C’est une chambre de patient. Il y a bien un patient tranquillement occupé à tailler une pierre, un bout de verre, difficile à dire, toujours est-il qu’il n’a pas encore remarqué le nouveau venu qui tremble dos à la porte. L’alarme retentit, le début de la fin.
2 : Un patient sort d’une chambre, surveillé par deux infirmiers. Pas assez visiblement, car le patient se jette sur Spencer l’envoyant au sol. Il se retrouve compressé, et peine à se défendre face aux coups du fou. Une alarme retentit, c’est le début de la fin. Spencer perd connaissance et se réveille dans une chambre semblable celle dans laquelle il est attaché, dans la même situation au détail près qu’il est fermement attaché au lit. Le badge n’a pas dû jouer en sa faveur.
3, 4 : Spencer remonte ce couloir, puis un deuxième et se met finalement à sprinter en voyant une forme traînée dans une chambre au loin : Madison. Il arrive à la hauteur de la femme et sa prisonnière, n’a pas l’effet de surprise, mais parvint tout de même, après lui avoir envoyé un coup-de-poing à les séparer. "Madison !" Ne reste plus qu’à la mettre hors d’état de nuire, et à ne pas ameuter tous le quartier. Facile à dire.
5: Un énième coup d’œil aux portes qui l’entourent, Spencer découvre enfin une figure familière à travers l’entrebâillement de la porte de l’une des chambres, c’est Logan. Spencer y entre et après un instant d’hésitation, referme la porte. Le jeune homme est plus solidement enchaîné que lui l’était. « Logan ?! Tu sais si ça craint d’enlever tes liens ? » C’est un chuchotement. Spencer veut bien tenter de desserrer les liens du serdaigle, mais si ça déclenche une alarme. Ce sera pire que mieux. Elle est bien lointaine l’énigme que Spencer espérait avoir à exaucer.
6 : Pas de Maddie, de Logan ou de Calisah en vue, Spencer est perdu dans ce si grand bâtiment où tout se ressemble, il tourne en rond. Son badge ne l’aide pas vraiment maintenant et pas plus s’il se fait attraper.

Happy halloween ti you my friend !

Sa course effrénée a pris fin, mais rien n’indique si la nature des auspices. Les mains crispées sur la poignée de la porte qu’il vient de franchir, il s’y cramponne comme il le ferait avec sa baguette. Son genou droit tressaute frénétiquement, le gauche aussi, en rythme avec les tremblements incontrôlables qui agitent ses mains. Tenir debout dans cette état physique qui laisse peu de place au contrôle est une épreuve. Il est plié en deux et la poignée glisse, un mélange de sang et de sueur probablement. Car, sa vue rendu trouble par la panique, Spencer n’est pas sûr de pouvoir se fier à ses sens et ne commence qu’à prendre conscience du danger que peut représenter l’occupant des lieux. Les battements de son cœurs, la sonnerie d’alarme qu’on a déclenché devraient lui vriller les tympans, le bruit répétitif le rendre fou mais son essoufflement le préserve. L’instinct de survie à ses priorité, ici : respirer.

Trois secondes, ou trois minutes, la notion du temps est bien trop incertaine pour Spencer, les tremblements contre le métal froid de la porte ne sont plus les siens. Il devient évident que la barrière matérielle qui le sépare de ses poursuivant à de forte chance d’être réduite à néant. Les coups sourds d’une masse s’ajoutent à la sonnerie lancinante. Réfléchir, plus exactement trouver une manière de s’échapper n’est plus une option, le répit a été de courte durée. Spencer renonce à se frotter les yeux faute d’avoir un contrôle suffisant sur ses mains, mais tente tout de même d’analyser la situation avec le peu de sang-froid qu’il lui reste. Une chambre d’hôpital, comme une autre, un lit, une armoire, une petite table et un patient indifférent à l’agitation. Il à l’air d’un dément à faire dieux sait quoi avec l’objet sur lequel il projette de l’ombre à chaque mouvement de bascule, d’avant en arrière. Derrière lui, une fenêtre qui devrait être verrouillé. Spencer reste immobile un moment, il n’est pas en train de chercher un moyen de l’ouvrir, la carte électronique poisseuse tombée à ses pieds, semble être le seul objet capable de venir à bout des systèmes de sécurité, du triple vitrage. Le jeune homme cherche juste le courage de reprendre le contrôle de ses muscles agités. Un coup plus violent que les autres s’écrasant contre son dos contracté, l’élément qui lui permet de se baisser pour récupérer sa carte, et tenter de contourner par le patient. Il fait de son mieux, mais il est bien trop lent et quand la porte sort de ses gonds, il a tout juste le temps d’attraper, un éclat de verre brisé avec lequel il se coupe, avant de se faire maitriser par les cinq infirmiers. Son cœur n’a pas la capacité de battre plus fort, de toute façon, le néant dissous bientôt tous ses sens.

Le claquement d’une porte. Ouvrir les yeux, fait un mal de chien, et il n’y parvient qu’au bout de quelques secondes. Deux de plus ne suffisent pas à lui faire prendre conscience de la situation délicate dans laquelle il se trouve. C’est l’infirmière qui s’en charge. "Ne t'inquiète pas, je suis une professionnelle. Cela fait un peu mal au début, mais tu vas te sentir soulagé. Nous allons bien nous occupez de toi, bientôt le mal dont tu souffres ne sera plus qu'un mauvais souvenir." Le cliquetis des instruments en métal qui se percutent, le bruit d’un chariot qui roule, au-delà de la porte qu’il ne peut distinguer. « Non », C’est ce que Spencer tente de dire alors que la peur fait un petit bout de chemin, tendant ses muscles prisonnier, mais seul un gémissement s’échappe de ses lèvres enflées. Sa pommette droite lui brule, on lui assène un marteau sur le temps. Spencer ne demande qu’à fermer les yeux et à tenter de dormir. C’est sans compter sur la peur qui l’oblige à observer les gestes précis de la femme qui prépare sa torture. Ses doigts frais, doux, viennent écarter le bracelet pour dégager le poignet déjà en sang et placer une serviette en dessous. Le jeune homme ne peut s’empêcher d’apprécier la sensation de fraicheur contre sa plaie, une faible compensation pour ce qui suit. C’est au tour du couteau argenté d’entrer au contact de sa chaire. Reflex au contact de la douleur, c’est un cri étouffé qui jailli de la bouche de Spencer, bien avant de celui-ci ne se reprenne et ne trouve la force de crier. « Non. Arrêtez. » Tenter de dégager sa main est inutile, la femme à une poigne de fer, mais le constater n’empêche pas Spencer de s’épuiser. Sa voie est plus faible alors que l’infirmière souriante se lève pour passer de l’autre côté du lit et réitérer l’opération. « Arrêtez. S’il vous plait… Vous ne savez pas ce que vous faite. Vous… je n’ai pas besoin de ça. » La femme tourne son regard vers lui, et lui offre un sourire qui se veut rassurant, mais elle ne s’interrompt pas pour autant. « Tu n’as pas à t’inquiéter. Tu es malade mais nous te guérison. Tu es très courageux d’avoir commencé la saignée toi-même, mais nous allons te soulager en prenant le relai. Ce sont tes parents qui t’ont confié à nous, fais-moi confiance. » Sur ses mots, la saignée repris. La lame attaquant le poignet encore vierge de toutes cicatrices. Quand l’infirmière se détourne pour nettoyer ses outils, la gorge de Spencer est brulante, un sang chaud inonde ses poignets nus.

1,2 : L’infirmière s’occupe à faire dieux sait quoi en dehors de son champ de vision. Elle reste dans la chambre, toute fuite semble compromise.
3,4 : L’infirmière quitte la chambre après avoir terminé son nettoyage. « Je reviens tout à l’heure. » Dégager un poignet est une véritable torture, mais le sang simplifie l’affaire, et l’énergie du désespoir l’a aidé. Un poignet libéré, Spencer retombe épuisé sur les coussins, il a la bouche en sang.
4, 5 : L’infirmière quitte la chambre après avoir terminé son nettoyage. « Je reviens tout à l’heure. » Spencer tente de se dégager de ses liens en vain. Ses poignets sont bien trop douloureux. La douleur et l’attente, la peur l’épuisent.

Si 3,4 :
1,2,3 : Spencer n’a pas la force de dégager son autre poignet dans l’immédiat. Tout juste de saisir une serviette de sa main libre pour tenter de limiter la perte de sang. Il retentera sa chance après quelques minutes de repos.
4,5,6 : Spencer parvient à dégager son autre poignet, au prix d’une grande souffrance. Il semble bien parti pour se dégager entièrement si personne ne vient s’enquérir de sa santé.

Si 4,5
1,2,3 : L’énergie du désespoir est peut-être parfois d’une grande aide, cette fois, elle empêche juste le sang de coaguler.
4,5,6 : Spencer se résout à attendre la sentence qui va lui tomber dessus quand l’infirmière reviendra. Au moins, le sang coagule normalement.

Happy halloween ti you my friend !

Elle a forcément d’autres chats à fouetter, dans le sens propre du terme, et elle va sortir torturer quelqu’un d’autre, elle doit juste nettoyer ses instruments avant de le laisser. Spencer n’espère pas s’échapper en un claquement de doigts, ou même au prix du sang comme il l’a fait un peu plus tôt, juste voir son répit s’éterniser. Il ne demande pas la lune, juste le temps de trouver une solution, et des forces accessoirement. Mais ce rêve n’est qu’utopie, et Spencer ne met pas longtemps à s’en rendre compte, les quelques minutes qu’elle met avant de se repencher sur lui, un sourire glaçant sur les lèvres, bien décidée à faire preuve d’excès de zèle. L’infirmière, peut-on vraiment qualifier cette dame de telle ( ?), ne semble pas entendre les protestations de Spencer, des cris puis des gémissements et enfin des murmures. Elle ne voit pas les gouttes d’eau salées qui roulent sur ses joues bruler tel de l’alcool ses lèvres ensanglanté. Il tente de la fixer, comme la première fois, mais la douleur est plus forte que les promesses et ses yeux se ferment alors que seule la faiblesse apaise la douleur. Le cœur bat à tout rompre, les vaines du bras le sont lentement méthodiquement. Il semble que l’infirmière se borne à choisir de déchirer la chair la plus tendre, la plus fine, mais ce n’est qu’une impression, comment pourrait-elle voir quoi que ce soit dans cette marre de sang ? Le couteau dérape, en cause l’un de ses tressautements, mais c’est à peine s’il le remarque. Spencer ne devrait avoir mal qu’aux bras, à la joue où il s’est pris un coup à la rigueur, mais son front est brulant. Au point qu’il l’imaginerait rouge si la frontière entre la conscience et l’inconscience ne se dissolvait pas à au fur à mesure que les secondes, les heures passaient. La sueur doit bien s’être mélangée à son sang quand l’infirmière se relève, pour mieux se rapprocher ? Les bras de la victime lui brulent autant que si on les avaient plongés dans l’azote liquide, la brulure du froid, mêlée à l’engourdissement mortellement traitre qui dépasse le stade de la menace. Il ouvre un œil pour ne voir qu’à travers un filtre, ou les traits de la femme ne sont plus qu’un tableau signé Van Gogh.

Cette comparaison, Spencer n’est pas en mesure de la faire alors qu’il peine à se concentrer sur les décors. Il est cultivé, pas pour autant un as en médecine, mais ses connaissances sont suffisamment encrée pour qu’il en vienne à considérer les conséquences de sa perte de sang dans cette situation. Cet engourdissement, cet antidouleur bien trop faible, dont il ne peut pourtant se permettre d’abuser, mais peut-il vraiment en décider. Son sweat déchiré est trempé, son tee-shirt, son jeans et le drap aussi, mais ce n’est pas terminé, sans des vul… - Il ne parvient pas à se remémorer la formule – le sang continue de couler. Il y a tellement de surface à coaguler maintenant. Et l’autre, l’infirmière, le laisse crever, tout bonnement. Comme les mangemorts, mais en plus rapide. Savannah n’est pas là cette fois, une bonne chose. Non ! Qui sait-où-elle est ? Elle aussi était inscrite et Isidore ? Avec qui était, est-il dans la même situation que lui, derrière le mur, ou, ou bien déjà mort. L’infirmière dit quelques mots incompréhensibles, impossible de déterminer si l’on s’adresse à lui. Peut-être parle-t-elle des autre, la gryffondor, dans sa classe, et… et Logan ? Comment vont-ils ? La gamine qu’il a entendu hurler. Où ? Dans ? Lequel des états ? Difficile de définir à quel point il s’inquiète pour eux, les images se mêlent et se démêlent sans qu’ils soient bien incapables de les ralentir. Qui est responsable de ça, comme du reste ? Pourquoi, ça lui ? Tout est trop confus pour retracer un cheminement cohérent. Souvenirs, amis, ennemis, rêves et cauchemar… Quand il revoit la buche s’envoler dans la cheminée, sans personne pour l’y acheminer, alors il en vient à se remettre entre les mains de la magie. Ce qu’il a en lui, ce que les moldus appellent la source des miracles, il n’a pas besoin de magie pour le faire sortir. Il est désormais trop mal pour se souvenir des tentatives infructueuses dans les cachots l’année dernière.

1,2 : L’inconscience ou le néant, du pareil au même. De toute façon, Spencer se réveille dans un lieu qu’il reconnait d’abord comme le vieux bâtiment dans lequel ils ont atterrit, alors à quatre. Ils sont toujours quatre, mais dans la cabane hurlante pour être plus exacte. GAME OVER Retour à la case départ.

3,4 : Le coma dans lequel il est tombé se révèle plus agréable que la réalité qui l’assaille. Des bandages qu’on lui arrache, des croutes, le fruit d’un long travail se détachent. Les heures ont du s’écouler dans cette réalité virtuelle, il a retrouvé assez de force pout subir une nouvelle saignée, ou pire !

5,6 : Spencer se réveille des bandages sur les bras. Et le froid est la première chose qui l’assaille avant même qu’il ne se souvienne où il est. Les souvenirs lui reviennent bien vite, le cadavre d’une petite fille au sommet d’une pille, lui-même a dû en tomber, de cet empilement ou il a été mis par erreur. Dites-lui qu’elle n’est pas morte. Et les autres, il ne veut pas reconnaitre les visages. (Je me suis un peu lâchée sur celle-là. Si tu trouves cette situation trop WTF, et que le hasard décide de la réaliser, et bien je te laisse trouver plus normal. :erm : )