Happy halloween to you my friend !

Baguette en main, au centre de son attention, il se laissa tomber sur son matelas. Lui, Spencer, inscrit à la petite sauterie que leur réserve le personnel de Poudlard pour Halloween. C’est comique, mais il n’en a pas pour autant été traîné de force jusqu’au document d’inscription. Il a hésité, une étape incontournable chez le jeune homme, mais il a finalement bel et bien décidé de voir de quoi il en retournait exactement de ses propres yeux. Dans quoi s’est-il embarqué cette fois ? Une perte de temps, Spencer en est quasiment certain, mais les organisateurs ont laissé trop d’ombre sur la nature de l’évènement pour qu’il passe à côté. La curiosité, encore et toujours, c’est elle qui guide ses actes, pour le meilleur et pour le pire.

Cette fois-ci, elle atteint des sommets. Jouer à se faire peur, mais qu’elle idée ? Du grand n’importe quoi, absolument pas sérieux d’adultes censés être responsable. Les sorciers sont peut-être attachés à leurs traditions, aussi puériles soient-elles, mais cette année n’est-elle pas placée sous le signe du renouveau ? De l’avis de Spencer, ils ont tous assez goûté à la peur l’année précédente, et pour preuve que ce n’est pas un jeu, leurs séquelles sont visibles au quotidien, peut-être même plus en ce 31 octobre 2023. Le bal d’Halloween où le contenu des vers a été truqué a déserté les esprits les plus joyeux. Halloween leur évoque à présent la douleur, la mort, la mise à feu et à sang de l’école par des mangemorts un an plus tôt, symbole de l’avènement d’un nouveau régime, d’une sanglante dictature qui sévirait des mois durant. C’est surtout pour cette raison que Spencer imagine que le trouillomètre ne montera pas plus haut que face à une bénigne maison hantée moldue, dans le cas où ce n’est pas d’une simple soirée, dont les organisateurs font un mystère.

Spencer n’avait absolument pas peur de ce qu’on a préparé à l’intention des heureux inscrits dont il fait partie. Même s’il trouve de nouvelles raisons de descendre l’incompétente direction de Poudlard, Isidore est de la partie et une soirée avec lui est toujours mieux qu’une soirée sans personne, car quasi tout le monde participe à l’évènement. Mais le jeune homme n’en est pas pour autant serein. Il fait rouler sa baguette entre ses doigts, une dernière fois, avant de se résoudre à la ranger dans la doublure de sa valise, un soupir perçant ses lèvres. Et voilà qu’il sent ses entrailles se nouer, comme à chaque fois qu’il se sépare, de gré ou de force, de son arme, de son bouclier, du bâton de bois sans lequel, l’histoire l’a prouvé, ils étaient tellement plus faibles, à la merci des autres. Spencer se lève, poing sur les hanches, attrape sa cape, et quitte le dortoir, non sans un regard en arrière. Pourquoi, par Merlin a-t-il jugé bon de se plier à un jeu que plus que de détester, plus que de mépriser, il craint les revers de l’incompétence.

Une bonne soirée ? Ses espoirs tombent vite aux oubliettes, comme ceux de beaucoup à en juger les regards, quand on leur apprend qu’on leur impose la compagnie. Un coup d’œil à Isidore résume assez bien la situation. Si ce dernier n’a pas le groupe rêvé, Spencer lui, est déçu, forcément, mais demande à voir. Bon, il ne s’attend pas à une soirée d’enfer avec les gens qui lui sont imposés, mais il a juste l’espoir qu’il n’y ait pas de problème. Parce qu’en soit, le serdaigle là, Logan, ils sont dans la même classe depuis deux mois, et on ne peut pas dire qu’ils aient eu de grandes discutions. Après les deux filles, il sait qu’elles s’entendent bien avec Savannah, c’est un bon point. La jaune et noire, il a retenu son nom parce qu’elle traîne avec Roxy la bricoleuse, et Calisah, et bien elle est dans sa classe depuis cinq ans et elle a vécu l'Enfer avec lui pendant des mois. Enfin, il est plus que temps de voir de quoi il en retourne, alors le quatuor se dirige vers la cabane hurlante. Une destination de rêve pour Spencer, le festival des trucages débiles commence maintenant. Action !
Un cliquetis se fait entendre, et Spencer constate bien vite, une main sur la poignée, que le verrouillage de la serrure n’est pas feint. "Co...Comment?" C’est la gamine qui vient de parler. Spencer se retourne juste à temps pour voir le décor changer du tout au tout. La pièce déjà pas bien lumineuse s’est assombrie et le plafond miteux laisse place au néant, un ciel nocturne probablement. Un bâtiment imposant assez ancien se tient en face des quatre adolescents sans qu’ils puissent pour autant en savoir plus sur ce dernier. Ah si, une pierre porte une inscription, à droite de l’entrée. Spencer aimerait pouvoir complimenter à voix haut le joli décor, mais il est trop occupé à tenter de déchiffrer les caractères à moitié effacés, comme un reflet de l’état de l’imposante bâtisse. "Ça dit quelque chose à quelqu'un ce nom?" Spencer se voit obligé de plisser les yeux. « Lennox… » Lennox, Lennox, Tasha, bien sûr. Enfin Spencer est bien conscient qu’elle n’est pas l’unique détentrice de ce nom, il espère bien que ça maison ne ressemble pas à ça aussi. « Tasha. Tasha Lennox… Une gyffondor » Pas dis qu’ils la connaissent eux, mais ils connaissent sans doutes mieux « Y a l’infirmier aussi… Mais je ne vois pas à quoi ça peut nous mener… » Cette fois, son affirmation sonne comme une question. C’est vrai ça, Spencer se penche pour tenter de déchiffrer le reste de la plaque, mais sans lumière, la tâche n’est pas aisée, impossible pour être plus honnête. « Je pense qu’il faut qu’on garde ça à l’esprit » Spencer ne s’y attendait pas, il est prêt à l’avouer, mais son intérêt est grandissant. Si cette stèle cache véritablement quelque chose, il sera ravi de découvrir quoi. Mais pour cela, il semblerait qu’il faille entrer.

Pas totalement serein, le petit groupe s’exécute et découvre ce qui a dû être une pièce en bon état. Difficile d’être plus précis, si le hall d’entrée a dû, à en juger par le reste de bureau, remplir les fonctions d’accueil, à présent, la salle ressemble vaguement à un squat. Spencer étudie la situation, se déplace prudemment çà et là, mais ne trouve finalement pas grand-chose à exploiter. « Je la sens pas cette histoire ! » Il jette un regard vers la jeune fille, sans rien dire, mais si elle parvient à distinguer son visage avec le peu de lumière dont ils disposent, elle se rendra compte qu’il n’en pense pas moins. Enfin, peut-être y verront-ils tous plus clair avec les lampes torches que Madison leur rapporte. Lumière, le constat et le même, rien d’intéressant au premier abord dans cette pièce. Il semblerait que les battants des portes du fond les attendent, Spencer s’élance donc à la suite des deux filles non sans un regard curieux autour de lui. Si Calisah sourie, il est trop concentré pour songer à faire des clins d’œil. Tout le monde ne l’est pas visiblement, en témoigne la chute de la petite poufsouffle qui eu pour effet de faire tressaillir Spencer. Il aimerait pouvoir considérer la situation avec détachement, mais les ronflements du vent, les craquements du bois, le décor bien choisi, et même les petites blagues à deux noises comme celle découverte par la gryffondor font leur petit effet. On comprend pourquoi les baguettes sont interdites, avec un lumos maxima, la question serait réglée en 2 secondes. Seulement, il n’a qu’une lampe torche alors Spencer s’approche à son tour de l’armoire et prend le risque de tenter de se saisir des vêtements pour les examiner de plus prêt.

1 : Pas très utile comme intervention. Le chapeau est poussiéreux, le manteau aussi et ils ont tout d’ordinaire. C’est pas ici que le petit groupe va trouver des indices.
2 : Spencer se saisi du chapeau qui ne se révèle pas être un chapeau ordinaire. Il plonge sa main dans le fond, que dis-je, son bras, pour en ressortir, une sorte de vieil appareil photo ? Difficile à dire vu la couche de poussière mais ça semble bien être ça
3 : Spencer se saisi du chapeau qui ne se révèle pas être un chapeau ordinaire. Il plonge sa main dans le fond, que dis-je, son bras, pour en ressortir un tournevis qui n'a pas l'air très propre mais ça peut toujours être utile ?
4 : Spencer se saisi du chapeau qui ne se révèle pas être un chapeau ordinaire. Il plonge sa main dans le fond, que dis-je, son bras, pour en ressortir... rien du tout. "Il y a une sorte de boite dedans, mais c'est hyper lourd et il n'y a pas de prises. On tente de la sortir ?"
5 : Spencer se saisi du manteau, recule d’un pas pour l’examiner. Mauvaise idée. Une substance visqueuse, collante se met à couler du manteau pour atterrir sur ses pieds. Une exclamation derrière lui met en évidence la mésaventure qui se produit sous ses yeux. Spencer se débarrasse du manteau, mais le mal est fait. Il a un pied collé au sol avec la substance qui a durci.
6 : Spencer se saisi du manteau, et le pose sur son bras pour l’examiner. Mauvaise idée. Une substance visqueuse, collante se met à couler du manteau et se colle à sa manche qui durcie presque immédiatement. Spencer tente de se débarrasser du manteau sans succès. Impossible de débloquer son bras gauche (le coude est plié) sur lequel le manteau repose encore, collé. Il va falloir s’y mettre à plusieurs pour réussir à le détacher, et encore faut-il ne pas s’en mettre plein les doigts.

Happy halloween ti you my friend !

"Vous...vous êtes sûrs que c'est une bonne idée?" Spencer pose un regard sur la jeune poufsouffle qui vient d’exprimer son inquiétude, ou du moins sur ce que la faible luminosité des lampes torches le laisse apercevoir. L’une d’elles, celle que Madison a laissé tomber, clignote, à un rythme irrégulier, c’est perturbant. Il ne manquerait plus qu’elle ne s’éteigne et la scène en deviendrait angoissante. Les adolescents sont désarmés, au milieu des ombres dansantes dans un lieu qui leur est inconnu, un bâtiment abandonné où leurs quatre uniques sources de lumière sont dérisoires face à l’obscurité. Ils ne peuvent pas faire demi-tour, derrière eux, la porte s’est verrouillée, si elle ne s’est pas tout simplement fondue dans le décor. Madison, Calisah, Logan, Spencer, ils sont quatre, mais aucun de n’a la moindre idée de la marche à suivre. Ils doivent juste se douter que la porte de sortie ne se trouve pas grande ouverte dans le corridor d’à côté. Spencer pense à une énigme, les autres peut-être juste à partir, et c’est dans l’espoir de trouver un indice, un message qu’il a entreprit de fouiller les accessoires disposés dans l’armoire. Et il a peut-être bien fait, car ils n’ont pas eu de mauvaises surprises jusqu’à présent, reste à découvrir ce que recèle le chapeau à qui on a appliqué un charme d’extension. Une boîte, du moins c’est ce que Spencer en a déduit au touché, c’est bien beau, mais il faut la sortir et Logan et Calisah ne seront pas de trop pour l’y aider. « Qui sait ? Il se peut qu’il y ait des choses intéressantes. » Et puis, c’est un évènement d’Halloween, le poufsouffle ne cesse de se le ressasser. Il ne peut rien leur arriver. Qu’ils sortent cette boite et qu’ils tentent de l’ouvrir, il ne peut rien leur aaaaaaaaaaaaaaaaaah !

En vérité, Spencer n’a pas crié, il n’en a pas eu le temps, tout simplement. Le temps s’est comme disloqué et le voilà dans un tout autre endroit qu’il ne distingue pas encore. Il n’a pas souvenir d’avoir été entrainé ailleurs, n’a pas vu Madison s’effacer à ses yeux, et n’a pas senti son corps se faire projeter sur le lit à ressors. Pourtant il a conscience d’être allongé, l’arrière de son crane lui fait mal, après s’être fracassé sur le dur oreiller de plume sur lequel il repose. Spencer ouvre les yeux, une pale raie blanchâtre traverse le carreau cassé de la fenêtre, la pièce est plongée dans la pénombre. Bam ! Bam ! Bam ! Nul monstre sous le vieux lit, juste le cœur de Spencer qui dans un mouvement instinctif tente d’en recouvrir ses mains. La résistance est solide, il lutte, mais ça ne suffit pas face aux bracelets métalliques qu’il découvre attaché à ses poignets. Spencer tente d’avaler sa salive, se voit obliger de reprendre son souffre mais découvre avec horreur à qu’elle pression sous soumises, ses jointures de lèvre. C’est donc pour cette raison que ses cris ne percent pas la barrière de ses lèvres, un bâillon. Ses pieds aussi sont attachés, mais cela ne décourage pas Spencer qui, porté par un semblant de panique se démène. La douleur à son poignet gauche le ramène à la raison. Il n’a pas été épargné par les ongles du jeune homme ces temps-ci, et les croutes sanguinolentes ne demandaient pas grand-chose pour faire jaillir un flot pourpre. Revenu à lui Spencer se force à calmer sa respiration, déjà bien perturbé par le bâillon, et à analyser la situation.

C’est l’odeur d’humidité qui prédomine dans l’air ambiant, le matelas sur lequel est posé n’a pas de drap, mais un tissus délavé semble roulé en boule à son pied. Une armoire se tient sur le mur collé en face de lui. Si l’une de ses portes reste immobile, l’autre se balance et s’écrase contre le bois au gré du vent qui traverse le carreau brisé. La lumière de la lune ne permet pas au poufsouffle d’identifier avec certitudes les autres objets qui trainent çà et là. Il n’a plus sa lampe de poche. Il se souvient de l’avoir tendu à Maddie, de son inquiétude et de ce qu’il lui a répondu. Tout à coup, Spencer en vient à douter de ce qu’il pensait de cet évènement. La situation est trop dangereuse, leur sécurité ne peut plus dépendre du ressort des organisateur, ce n’était pas prévu. S’ils ont été mis en groupe avec des inconnus, c’est bien pour forcer les liens, il n’aurait pas été séparé par ceux qui ont composés ces groupes. Où sont les autres d’ailleurs ? Spencer tend l’oreille mais seul le sifflement du vent, le craquement du bois, et le claquement de la porte parvint à ses oreilles. Que faire ? Spencer commence à tester sa souplesse de la main droite à, tentant de se défaire de l’anneau de métal. Comment est-il arrivé là ? Il tente de frotter le baillons contre le bord du lit, en extension complète. Que s’est-il passé ? Est-il ici depuis longtemps ? Il cherche dans ses souvenirs les manipulations magiques qui auraient pu l’amener instantanément d’un sas d’entrée plongé dans le noir, à un lit dans une chambre, ou il est enchainé. Et il se prend la tête. Qu’attend-on de lui. Que va-t-il se passer s’il ne se défait pas de ses liens ? La sueur perle sur son front.

1er lancé
1,2 : Les jointures de ses lèvres sont très douloureuses, son crâne aussi mais Spencer parvient à se défaire de son bâillon. Spencer hésite, il n’entend rien, ne sait rien de ses ravisseurs, est-ce une bonne idée de se manifester ? « O...O...Au secours ! »
3,4 : Spencer parvient à se défaire de l’anneau qui lui enserre le poignet. Sa main le fait souffrir, mais elle est libre. A-t-il quelque chose à portée de main ?
5 : Les liens sont trop serré, impossibles d’agir, Spencer est condamné à attendre. Aucun bruit, aucune odeur. Si, un bruit qui semble émaner de la bâtisse elle-même. Un rire, des mots, les mêmes que ceux entendu par Madison. Spencer ferme les yeux avant de se ressaisir. Tout doit avoir un lien, c’est une énigme, une énigme…. Sa vie, une succession d’Enfer, c’est plus réaliste de penser ça.
6 : Les liens sont trop serré, impossibles d’agir. Spencer est condamné à attendre. Une ombre surgit de la fenêtre, Spencer suppose que c’est un oiseau mais le voilà déjà hors de son champs de vision. Quand il repasse au-dessus de lui, un liquide chaud au gout métallique vient se déposer sur son visage.

2nd lancé, si 3 ou 4
Pair : Rien, à part le tissus qui se révèle effectivement être un drap. Ses autres lien l’empêchent de saisir quoi que ce soit, même s’il en avait le courage.
Impair : Il y a un objet posé dans l’ombre de son lit, dont il distingue à peine les contours. Il peut le toucher, peut-être même l’attraper, mais Spencer préfère ne s’en saisir qu’en dernier recours, il en a peur.