Les bonbons

Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de participer à cet événement et alors que je me dirige vers la cabane hurlante j’ai clairement envie d’être ailleurs. En soit, je sais très bien que la perspective de croiser Isidore est ce qui m’a poussé à remplir ce fichu formulaire d’inscription et cette idée me rend malade. Notre rupture était la meilleure chose à faire compte tenu des tensions qui perduraient entre nous deux mais il me manque, c’est une évidence et alors que je lui ai dit que je voulais plus avoir le moindre contact avec lui, je cherche la moindre occasion de l’apercevoir, d’avoir de ses nouvelles, voire même de pouvoir lui parler. Heureusement pour moi, le Quidditch est une chance pour cela car les divers entrainements hebdomadaires nous permettent de nous voir mais son indifférence est difficile à assumer pour moi-même si c’est moi qui lui ai demandé. En définitive, j’ai l’impression d’être toujours la même quiche trop amoureuse et même si je sais qu’il va me falloir du temps pour passer à autre chose, je suis vraiment déçue de moi-même et de ma propre attitude, tellement déçue que je n’ai même pas osé en parler à mes proches de peur qu’ils se montrent vraiment secs avec moi pour le coup. Je sais qu’ils n’ont aucune envie que je replonge dans tout ça et qu’ils ont une considération très faible pour mon ex petit-ami, je ne peux donc pas compter sur eux pour comprendre mon désarroi actuel. Cette situation est vraiment bien trop compliquée à mon goût.

De toute façon, je n’aurais pas le loisir d’y songer un peu plus aujourd’hui puisque dès que nous arrivons à la cabane hurlante, endroit qui me donne carrément la chair de poule, nous sommes divisés en plusieurs groupes et je me retrouve séparée de ce garçon qui me fait autant de mal que de bien. Je ne suis ni contente ni mécontente de mon groupe, je ne connais pas vraiment Frances, Tracy et Andrea même si j’ai avec le jeune homme un lien particulier du fait de nos entrainements. Je dois dire que j’appréhende la suite de cette soirée d’Halloween, j’aurais préféré que nous restions au château avec une bête soirée, un buffet, une piste de danse, un peu de musique, des costumes rigolos, voilà tout ce qu’il me fallait pour être heureuse. Pour le moment, je suis donc vraiment effrayée et pleine de doutes. Je me suis à peine remise des tortures et de l’enfermement de l’année passée, ce n’est pas pour me confronter immédiatement à mes peurs, je m’en sens complètement incapable. Pour autant, j’ai bien conscience de m’être jetée dans la gueule du loup en choisissant de participer, personne ne m’a obligé à le faire et nous avons été prévenus, il est donc normal que j’assume les conséquences de mes actes jusqu’au bout sans me comporter comme une grosse trouillarde même si c’est clairement très compliqué. Il est trop tard pour faire marche arrière de toute façon et je suis mon groupe vers notre futur destin qui nous est encore totalement inconnu.

Une fête foraine ?! Mais pourquoi ? Je n’arrive pas bien à comprendre le rapport avec Halloween lorsque je me retrouve au milieu de toutes les attractions et de tous les rires et les cris des personnes présentes. Ça va être un moment fun, non ? Personnellement, je suis loin d’être une trouillarde, j’aime toutes les attractions à sensation forte et l’idée de dépasser mes limites et d’affronter ces petits pics d’adrénaline qui me plaisent tant. Si la peur du vide est celle que je dois affronter aujourd’hui, il n’y a aucun problème, le Quidditch m’a vacciné contre ça je suis prête à monter vingt fois dans chacune des attractions s’il le faut. "Qu'est-ce que tu en penses ?" La voix de Tracy[b] est la première à briser le silence mais la question ne m’est clairement pas adressée, ce qui ne m’empêche pas de prendre la parole pour répondre, imposant tout de suite ma présence plutôt que d’être reléguée au rang de mouton. J’ai déjà assez joué les suiveuses l’année précédente, il est absolument hors de question que je laisse mon sort entre les mains d’autrui cette fois, je suis bien décidée à être maitre de mon destin. [b]« Ça a l’air vraiment cool ! Mais louche aussi… C’est quand même bizarre une fête foraine pour une soirée d’Halloween, non ? Et pourquoi on a été séparé des autres ? On aurait pu largement tous venir ici, ça a l’air super grand. » C’est seulement en parlant que je me rends compte que ma première bonne impression n’aurait sûrement pas dû être si bonne que ça en réalité, ça fait un peu peur cette histoire tout de même. "Il y a peut-être quelqu'un dans les environs…" Je fronce les sourcils, vraiment intriguée par sa remarque. « Comment ça quelqu’un ? Il y a du monde partout ! » C’est une fête foraine, qui peut-elle bien vouloir chercher. Je suis son regard qui se dirige vers la grande roue et tente d’essayer de la comprendre et d’aller dans son sens. « Tu veux qu’on aille là-bas pour avoir une vue d’ensemble sur le parc ? » Je demande à tout hasard, sans trop savoir ce que je dois dire ou penser. Je fais des efforts pour communiquer avec tout le monde mais à dire vrai, j’aimerais prendre les rênes de cette petite expédition et les mener vers ce qui me semble être le mieux pour tout le monde, une énorme sucrerie, par exemple.

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Les bonbons

Je dois dire que je suis plutôt ravie de pouvoir participer à la fête foraine, c’est un endroit que j’aime bien et qui me rappelle de bons souvenirs, entre les cris, les rires et les jeux, je ne vois pas pourquoi je devrais me plaindre. Sauf qu’évidemment, mon instinct me pousse à faire preuve de prudence, je n’oublie pas que nous sommes le soir d’Halloween et qu’il ne faut pas croire que nous allons nous amuser tout bêtement, ce serait trop facile. Toutefois, compte tenu de l’événement qui s’est produit l’année dernière alors que nous devions faire la fête, comme chaque année, j’imagine que cette fois-ci, la direction a décidé de nous préserver un peu et d’éviter de provoquer chez nous une trouille trop importante. Je dois dire que je leur en suis reconnaissante, je ne suis pas franchement prête à paniquer totalement encore. Je me remets, certes, mais je reste bien trop fragile à mon goût et j’ai trop subi pour être capable d’en encaisser beaucoup plus, même pour rire. Bien sûr, si j’avais voulu éviter toute crainte, il aurait mieux valu que je choisisse de ne pas participer à ce nouvel événement mais j’avais tellement envie de croiser Isidore que je n’ai pas hésité à me lancer, finalement. C’était une erreur puisque je ne suis apparemment pas amenée à le recroiser, à moins que tous les groupes se trouvent dans la fête foraine et que l’on finisse par se croiser ? J’en doute, ils n’auraient pas pris la peine de faire des groupes si c’était pour nous réunir quasiment instantanément. Bref, en définitive, j’ai peur de ce qui nous attend mais une part de moi est aussi enthousiaste et a envie de profiter de tout ce que ce parc qui semble gigantesque a à nous offrir. « Ecoutez, avant qu’on se disperse en idées et en actions : cet événement Halloween a pour simple but de nous rassembler, et de créer des liens. C’est une chasse au trésor un peu flippante, en somme, mais totalement safe ! Donc en cas de problème, pas de soucis, on communique sans paniquer et on s’entraide. Bien compris ? » Andrea prend les choses en main et j’acquiesce silencieusement. Bien sûr, il faut que nous restions groupés et que nous entraidions. Ce ne sera pas un problème pour moi, j’ai tendance à m plier en quatre pour les autres, que je les connaisse ou non, je ne laisse jamais tomber une équipe et ce n’est pas aujourd’hui que ça va m’arriver. Si on se retrouve en galère ensemble, nous allons nous serrer les coudes et parvenir à surmonter cet obstacle. « La Grande roue me parait une bonne option, allons-y ! » Nous sommes donc partis pour notre première attraction de la journée avec un mélange d’enthousiasme et d’appréhension, pour ma part.

Les nacelles défilent sous leurs yeux et l’opérateur nous pousse à prendre place dans l’une d’entre elles. Je grimpe à côté de Frances dans la grande roue et regarde le sol devenir de plus en plus petit sous mes pieds. La sensation est grisante, j’ai presque l’impression de me retrouver sur mon balai sur un terrain de Quidditch, autant dire que je suis complètement dans mon élément à présent. « Regarde la vieille maison là-bas, on dirait la cabane hurlante. » Je jette un coup d’œil dans la direction qu’elle m’indique pour constater qu’elle a effectivement raison. « Waow ! C’est dingue ! Tu crois qu’on a été téléporté ici et que c’est la vraie cabane hurlante ? Ou c’est juste une coïncidence ? » A mon avis, la deuxième option est plus probable, je ne vois pas comment on aurait pu être transporté vraiment loin de la cabane alors que nous avons passé une simple porte, ça me parait totalement surréaliste. Toutefois, l’idée qu’il y ait une fête foraine à l’intérieur même de la cabane semble encore moins réaliste, pour le coup. « On devrait peut-être essayer d’aller là-bas ? » Parce que cette maison ressemble à celle que nous venons de quitter ? Oui, ce n’est pas bête, mais en réalité, nous ne savons même pas quel est l’objectif de cette sortie, retrouver une sorte de porte qui nous ramènera à Poudlard ? Ou juste nous amuser en attendant que la porte qui a disparu sous nos yeux fasse de nouveau son apparition ? Je n’en sais trop rien et puisque je n’ai pas la moindre idée de ce que je fais ici, je préfère encore suivre l’intuition de ma copine. « Bonne idée ! Quand on redescendra, on ira voir ce qu’il y a là-bas. » Je déclare comme si je lui donnais mon approbation alors qu’elle n’en a en réalité nullement besoin. Je me contente de suivre les conseils du Serdaigle qui a dit précédemment qu’il fallait qu’on se suive et qu’on s’entraide, je ne tiens pas à ramer à contre-courant. Sauf que malheureusement, la marche pour la cabane sera sûrement pour plus tard puisque la nacelle s’arrête nette alors que nous arrivons tout en haut de la roue. Frances est la première à réagir, remarquant immédiatement l’absence du clown ce qui prouve que cette jeune fille a une excellente vue, j’aurais été bien incapable de constater son absence d’ici, j’espère juste qu’elle n’a pas intégré l’équipe de Quidditch de sa maison et encore moins en tant qu’attrapeur. « Quelqu’un se sent assez agile pour grimper jusqu’en bas ? » Je regarde autour de moi et constate que le socle sur lequel repose les nacelles semble être assez facile à escalader, c’est comme une échelle géante avec des barreaux pas très droits. Et en parlant d’échelle, il y en a une un peu plus loin qui descend jusqu’en bas de l’attraction et qui ne doit pas être trop difficile à atteindre. Tout ce qu’il me reste à faire c’est d’attraper un des barreaux blanc qui maintient l’ensemble de la roue pour descendre de quelques mètres et rejoindre l’échelle de sécurité qui me permettra de descendre jusqu’en bas. Un jeu d’enfant, non ? « Moi je veux bien y aller, ça a pas l’air trop difficile. » je me penche pour regarder en-dessous de moi, essayant de voir si le clown revient ou pas, mais dans l’attraction, rien ne bouge. Dois-je attendre encore un peu ou pas ? Je n’en sais trop rien mais plutôt que de patienter bêtement, je choisis d’agir et me prépare à réaliser la première étape de mon projet, à savoir attraper ce fameux barreau et me laisser glisser pour pouvoir poser mes pieds sur la structure en métal un peu plus bas. « Je me lance. Je vais voir si je peux relancer le mécanisme en bas. » Dis-je ne me mettant debout. La nacelle vacille un peu mais je parviens à garder mon équilibre. Le barreau est un peu loin de moi et je suis obligée de grimper sur le siège ce qui nous fait une fois de plus bouger. Ce n’est pas simple mais je ne me laisse pas abattre, je n’ai jamais eu peur du vide, au contraire, je suis certaine que ça va être plus simple que ça en a l’air.

Hasard #1 :
1 & 2 – Savannah est habile, les longues heures de pratique sportives et son absence totale de peur lui permettent de garder la tête froide et d’avoir l’agilité nécessaire pour atteindre sa cible du premier coup. Elle agrippe la structure métallique de ses mains, enroule ses jambes autour du barreau et se laisse glisser avec une aisance déconcertante. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle a atteint les premiers barreaux, il ne lui reste plus qu’à jouer les ouistitis jusqu’à l’échelle et à descendre jusqu’en bas.
3 & 4 – Savannah parvient en galérant à se raccrocher au barreau mais une fois qu’elle y est, heureuse d’avoir accompli son acte de bravoure, la roue se décide d’elle-même à repartir, laissant la vipère pendue toute seule en haut. Ses amis n’auront finalement pas besoin d’elle pour revenir en bas, en revanche maintenant qu’elle est descendue de la nacelle, il va falloir qu’elle se débrouille pour descendre par ses propres moyens. Bien joué Sav.
5 & 6 – La jeune fille croyait réussir son coup, mais au moment de s’élancer, elle loupe le barreau et c’est la chute... Que va-t-il lui arriver ?

Hasard #2 si le hasard #1 donne un 5 ou un 6 :
1 & 2 : La chute semble interminable et rien ne peut l’arrêter, seul le sol met un terme à cette descente interminable mais elle est tombée de bien trop haut pour s’en remettre. La fête foraine est terminée pour elle.
3 & 4 : La chute est longue mais Savannah parvient à se rattraper un barreau in extremis. Ses deux mains s’accrochent de toutes ses forces à ce petit bout de métal alors que ses jambes pendent dans le vide. Elle est sacrément dans la merde. En levant la tête, elle aperçoit encore les nacelles de ses camarades restés en haut. « Au secours ! » Crie-t-elle sans savoir s’ils l’ont entendue, elle ne va tenir longtemps...
5 & 6 : Elle pensait s’écraser au sol mais c’est sans compter une main qui surgit de nulle part pour l’attraper au vol. Etre sauvée de la mort par une personne bien intentionnée pourrait sembler très positif mais il est impossible que l’un de ses camarades ait sauté assez vite pour l’attraper au vol, alors cette main, à qui appartient-elle ?

Grande roue:

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Les bonbons

C’est une véritable catastrophe, j’ai cru que je pourrais m’en sortir en jouant les acrobates à quelques mètres au-dessus du sol mais le constat est sans appel, je n’ai pas réussi. Pourtant, j’ai bien réussi à m’élancer de la nacelle et je pensais réellement pouvoir atteindre les barreaux sans problème. La chute a été aussi rapide que surprenante et je dois remercier mes réflexes qui me permettent d’être encore en vie à présent. J’ai, en effet, pu me raccrocher à des barreaux en tombant et même si ma position n’est pas idéale, j’ai au moins pu grappiller quelques précieuses secondes de vie supplémentaires. Pourtant, je sens déjà que je ne vais pas tenir très longtemps, mes mains sont crispées sur la barre, les paumes me brûlent et je sens que je glisse petit à petit même si je m’accroche à cette barre de toutes mes forces. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, peut-être cinq minutes, peut-être plus, j’admets avoir du mal à évaluer le temps qui passe alors que je suis suspendue, dans le vide, à plusieurs mètres au-dessus du sol. Chaque seconde me semble durer des heures mais j’ai parfaitement conscience d’être en train de lutter pour sauver ma vie, alors je ne lâcherais pas tant que je n’aurais pas épuisé mes dernières forces. Heureusement, alors que je commence à désespérer, Andrea apparait d’un seul coup non loin de moi et je me sens presque soulagée de le voir. J’avais oublié que certains d’entre nous étaient capables de transplaner et je suis absolument ravie de me rendre compte que l’un d’eux se trouve actuellement sur cette grande roue avec moi. Il parvient, par miracle, à trouver une position adéquate pour me venir en aide et grâce à lui je parviens à reprendre mon équilibre en posant mes pieds sur les barreaux. « Merci... » Je murmure presque, encore sous le coup de l’émotion et lève, pour la première fois depuis mon sauvetage, mon regard vers lui. « Mon dieu... Ton... Ton... Ton oreille... Elle a disparu... » Je suis totalement sous le choc, mais mon côté maman poule reprend rapidement le dessus. « Comment tu te sens ? Ça fait mal ? Appuie-toi sur les barreaux derrière, il ne faut pas que tu épuises tes forces. Tu t’es désartibulé c’est ça ? Comment on fait pour arranger ça ? » Infirmière Savannah au rapport. Je suis prête à l’aider autant que possible, même si je ne maitrise pas du tout l’art de réparer un sorcier désartibulé. Bien sûr, comme bon nombre de mes camarades, j’ai déjà entendu parler très souvent de ce phénomène mais n’ayant pas encore la possibilité de transplaner, mon apprentissage s’est arrêté au mot et à sa signification. J’espère juste qu’il ne va pas tomber dans les pommes.

Je suis occupée à prendre soin de mon malade lorsqu’une forme colorée sur les barreaux attire mon attention, je m’apprête à voir un gros oiseau de toutes les couleurs avant de me rendre compte qu’il s’agit d’un clown qui grimpe pour atteindre les plus hautes nacelles où se trouvent encore mes camarades. Je trouve sa manière de procéder un peu étrange mais, dans un premier temps, je suis persuadée qu’il s’agit tout simplement d’une mission sauvetage. Le clown atteint la nacelle dans laquelle se trouvait auparavant Andrea et je suis contente et soulagée en me disant que Tracy va pouvoir être secourue, j’espère juste que ce sera le cas de Frances aussi, la jeune fille n’avait pas franchement l’air dans son assiette avant que je saute de la nacelle. En tout cas mes deux amies sont assez haut par rapport à moi et je n’entends pas le moindre son alors que le clown pénètre dans la nacelle de la Serdaigle. Enfin, jusqu’à ce que j’entends un « Ne me touchez pas ! » prononcé dans un cri. Les battements de mon cœur s’accélèrent et je délaisse une fois de plus mon patient pour lever la tête vers les nacelles. Celle de Tracy se balance dangereusement avant que cette dernière soit secouée par un plus gros choc, comme si quelqu’un était tombé. La panique me saisit d’un seul coup. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je n’ai pas le temps de faire des milliers de supposition puisque je vois la Serdaigle sauter de la nacelle pour attraper celle où je me trouvais quelques instants auparavant, comme si elle cherchait à s’enfuir. « TRACY ! » Je hurle, sachant pourtant que ça ne sert absolument à rien. « Euh... Il y a un petit souci, je vais aller voir, toi tu ne bouges surtout pas, tu attends que je revienne pour t’aider à descendre, hein ? » Sur ces bonnes paroles, je me précipite vers les barreaux. Il faut que j’escalade de nouveau la roue pour retrouver Frances et aider Tracy à remonter dans la nacelle. Pendant ce temps, le clown n’a toujours pas fait son apparition, mais à mon avis, il ne va pas tarder à passer à l’action, il faut donc que je me dépêche. Je grimpe rapidement tout en faisant bien attention à ne pas louper un barreau, il faut absolument que je ne me casse pas la gueule de nouveau, cette fois Andrea ne me serait d’aucune aide, pas avec une oreille en moins. Je sens l’adrénaline me donner des forces insoupçonnées et inhiber la peur qui me noue le ventre, la vie de Tracy est bien plus importante que mes angoisses et je me sens capable de les surmonter pour lui venir en aide. Alors que je continue mon ascension, je vois la Serdaigle disparaitre de mon champ de vision, certainement aidée par ma copine. Ouf. Elles ne sont pas sorties d’affaire pour autant, le clown tueur est toujours là, mais j’ai un peu plus de temps pour les rejoindre, tout du moins j’imagine. Je continue à grimper et vois Frances se jeter vers une autre nacelle. Finalement, les deux filles semblent s’en sortir assez bien sans moi mais je ne m’arrête pas pour autant, elles ne seront pas trop de trois pour se défaire de ce psychopathe. Je continue mon ascension, le plus vite possible.

1 – Savannah aurait dû se montrer plus prudente, elle glisse et loupe un barreau, cette fois-ci, la chute est fatale, il n’y a plus rien en-dessous d’elle pour lui permettre de se rattraper. Le sol se rapproche vite, vraiment très vite et l’impact ne lui laisse aucune chance de s’en tirer. L’événement d’Halloween est fini pour elle.
2 – La jeune fille réussit parfaitement son ascension et ne tarde pas à regagner la nacelle où se trouve Tracy dans laquelle elle grimpe sans la moindre difficulté. Elle arrive juste au moment où le clown saute à son tour pour se retrouver dans la même nacelle qu’elles et elle aperçoit pour la première fois son couteau. Merde ! Que sont-elles censées faire maintenant ?!
3 – Savannah est toute proche de la nacelle de Tracy lorsqu’elle voit le clown jaillir de l’autre nacelle pour se jeter sur Tracy. Elle se retient de hurler alors qu’elle voit le clown s’approcher dangereusement de la jeune fille restée seule dans la nacelle.
4 – Savannah est toute proche de la nacelle de Frances lorsqu’elle voit le clown jaillir de l’autre nacelle pour se jeter sur Tracy. Sous le coup de la surprise, la jeune fille lâche prise et glisse en arrière. Heureusement ou malheureusement, son pied se coince dans un des barreaux et elle ne tombe pas bien bas mais un craquement sourd lui indique que sa cheville n’a pas supporté le choc. Une estropiée en plus, une !
5 – La jeune fille a une seule idée en tête, atteindre Tracy avant que le clown ne se décide à agir, mais elle n’avait pas anticipé le fait que le clown choisisse de changer de cible. Au lieu de sauter vers la Serdaigle, cette fois, c’est elle qu’il vise et son saut est parfaitement calculé. Alors qu’il arrive vers elle, la jeune fille, Savannah se tétanise, elle n’a nulle part où aller, elle est fichue...
6 – Au lieu de chercher à sauter vers la nacelle, le clown semble avoir choisi une autre option. Contre toute attente, la jeune fille voit un énorme couteau jaillir de la nacelle pour foncer droit sur Tracy, il faut prier pour que ce clown ne soit pas aussi bon en lancer de couteau qu’en tant qu’acrobate...

Hasard #2 si le hasard #1 a donné un six :
1 & 2 – Le couteau ne touche pas la jeune fille et s’enfonce dans la rambarde de la nacelle, au moins le clown est désarmé.
3 – Le couteau touche Tracy à l’estomac
4 – Le couteau touche Tracy à l’épaule.
5 – Le couteau touche Tracy dans le bras.
6 – Le couteau touche Tracy à la jambe.

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