Réunion secrète
	Ac. Narcissa A. Breckenridge
C'était une belle journée, tôt dans la journée même. Le Soleil était encore en train de se lever, mais déjà les oiseaux chantaient leurs mélodies envoûtantes, telles que l'on peut les écouter qu'au printemps. L'air était doux, encore frais de la nuit, mais la chaleur de la journée commençait déjà à se faire sentir. Franny flottait dans un le vaste parc, encore humide de rosée, dont les nombreuses gouttes reflétaient les premiers rayons lumineux. & parce que la loi de la décomposition de la lumière est en toutes choses lumineuses, les couleurs de l'arc-en-ciel illuminaient le tout Poudlard. La « jeune » femme virevoltait légèrement, n’aillant pas peur de marcher sur les plantes aux beaux bourgeons, n’ayant pas peur de les abîmer. Déjà, elle remarqua quelques fleurs qui se levaient en direction de la lumière. Le Lac noir. La surface de l’eau, au fur & à mesure que Rê resplendissait, devenait de plus en plus blanche, & l’on aurait dit des perles au-dessus de Calypso. Puis près du Saule Cogneur, on montait en pente douce. Elle était venu ici pour fuir le stress, le trop plein de terreur qui étouffait le château, les mangemorts, même si ce n'était en définitive que pour quelques années, mois au mieux, avant que les néo-mangemorts allaient être mis à mal. Elle aimait la solitude si douce de la nature, sentir les rayons réconfortants du Soleil glisser tendrement sur sa peau. Non loin, un petit oiseau chantonnait déjà près du saule, infatigable maestro chanteur dont le Saule venait de clouer le bec, y avait du sang partout sur ces feuilles, & ce n’était pas le premier, à ce que je pouvais constater… Elle vint tourner autour des branches du grand arbre mouvant, qui agita ses feuilles pour la chasser l'espace d'un instant, alors qu'un éphémère sourire vint fleurir sur ses lèvres. Elle était heureux d'être devenue une fantôme, rien que pour s’amuser avec ce végétal qui chassait une mouche translucide. Restant encore quelques instants debout pour profiter des rayons du Soleil avant d'aller déambuler dans les couloirs, pour sa promenade du matin. Elle vint à croiser des mangemorts qui faisaient leur ronde au quatrième étage – Bonjour, messieurs. salua Franny hypocritement avec un ton chaleureux. Tss ! Qu’ils aillent se faire mettre ces mecs là, pensa-t-elle !! Elle se retourna & en profita pour leur faire un doigt d’honneur. Bien qu’ignorant encore combien de temps ces intégristes du sang allaient rester au pouvoir, elle espérait n’importe quoi de la part des élèves pour que ces trouduc puissent enfin quitter la vie de Poudlard & sa mort à elle. Furieuse, elle était toujours furieuse dès quel les croisaient. Les mains tremblantes, elle a l’envie plus que raisonnable de les jeter par la fenêtre. Et c’est dans des moments comme ceux-là qu’elle demanderait à entendre que l’esprit frappeur numéro 1 du collège a jeté des cannes, a mit le feu au bureau du directeur Blackman, a écrit sur les murs diverses injures envers les envahisseurs… Le Moine Gras, quoiqu’en eut dit Sir Nicolas, a bien fait de laisser une chance à notre teigne adorée en 1991, lorsque nous passions devant les premières années. pensa-t-elle en traversant un mur. Et toute la matinée, elle rumina sa mauvaise humeur, en se faisant un plaisir de rafraîchir les émotions de quelques habitants. Alors elle sait : ça ne plaît pas à tout le monde, mais quel plaisir de voir les vadrouilleurs grelotter, & les élèves pouffer discrètement. Oui, oui, mais elle ne peut pas s’empêcher d’en faire qu’à sa tête, & de faire chier certaines personnes. Midi, enfin ! Bien que l’atmosphère soit lugubre, ça ne l’empêche pas non plus de faire quelques pas de danse, en compagnie de ce cher Edgar Cloggs, qui a décidé d’apprendre les pas de claquettes avec moi. Ils étaient deux lustres au-dessus de la table de ses Poufsouffles chéris, qui semble-t-il, avaient eut l’intention de regarder, par jeux, sous la robe ! La Grande Salle était si morne qu’il fallait bien un peu d’animation, avant qu’on leurs demandes de faire moins de bruit… Alors ils en firent un peu plus, & partirent quand même, pour ne revenir que vers l’après-midi dans les couloirs, avant de finalement se quitter. – Au plaisir de danser à nouveau, gente dame ! – Ce sera un honneur. répondit Franny avec une révérence. Et lui de partir avec son balais pour le terrain de Quidditch, & elle de s’envoler gaiement. Elle n’avait plus le cœur en peine, & c’était un excellent danseur, au passage ! Son petit cœur faisait des bonds, des bonds, des bonds… ! Toute guillerette, elle alla voir si la Grande Salle était libre, pour pouvoir y faire des claquettes. Alors imaginez sa petite surprise quand elle vit un blondinet au comportement inhabituel – on avait l’impression qu’il passait l’épreuve de sa vie ! – & à l’air peu rassuré. Que faire, que faire ? Parce qu’il ne s’attend sûrement pas à être dérangé dans un moment parei, & il pourrait faire un infarctus ! – Bonjour, mon garçon, mais que fais-tu ?! s'exclama-t-elle soudain.

Code by Joy