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(Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?
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Message(#) Sujet: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptySam 10 Déc - 23:36



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




Après un échange de hiboux, la jeune fille avait appris qu'elle pourrait trouver son ami Milo près du lac, il ne lui avait pas fallu longtemps pour courir prendre une cape bien chaude et une grosse écharpe avant de filer en dehors du château direction le lac, elle y avait été peu de temps auparavant ayant cru une fausse histoire sur l'eau qui pouvait faire changer sa peau de couleur, mais aujourd'hui au moins elle avait une bonne raison d'affronter le froid, revoir Milo ce garçon qu'elle adorait et qui lui avait tout de même sauver la vie même si il rechignait à l'accepter, il ne voulait même pas entendre ses remerciement, mais en forçant un peu, elle avait eu gain de cause et c'était le principal. Si elle était naïve le garçon lui manquait cruellement de confiance en lui-même ce qui pouvait être assez handicapant, cela obligeait les personnes proches de lui à toujours devoir le rassurer, et même parfois à la rouspéter comme un enfant de six ans pour qu'il comprenne d'ailleurs, c'était ce que Sibylle avait fait dans sa lettre et elle ne regrettait aucunement, il en avait parfois besoin et son rôle en temps qu'ami était de l'aider. C'était donc limite en courant qu'elle sortit dans le parc et qu'elle traversa l'étendue d'herbe pour rejoindre son camarade, il suffisait de prononcer le nom du jeune homme pour qu'elle en soit contente elle-même ne comprenait pas pourquoi, hé oui à ses yeux les garçons ne sont rien d'autre que des communs cela complique un peu les choses quand les hormones se mettent à jouer là-dessus et Sibylle ne fait pas exception à la règle la jeune fille ayant eu dix-sept ans, elle avait été rattraper par ses sentiments qui l'avaient laissé en paix jusqu'alors.


Quand elle aperçut une silhouette assise dans le calme et le silence, elle accourut et lui sauta littéralement dessus pour un câlin, elle lui en avait promis un dans leur échange de parchemin et elle comptait bien le lui donner et puis cela lui faisait du bien aussi cela calmait un peu son petit cœur qui faisait un peu n'importe quoi depuis un moment ce qui la dérangeait assez. " Milo" Comme si le pauvre ne connaissait pas son prénom, il était peut-être un Poufsouffle mais il n'était pas non plus stupide au point d'oublier son propre prénom ce n'était pas lui qui avait fini en mauvais état son cerveau n'avait donc pas dû souffrir. " Tu m'as manqué petit tête" Il ne fallait pas jouer au jeu dû on ne se voit pas pendant deux jours parce qu'après on lui manquait à la pauvre petite brune au cœur trop mou. Sib recula et relâcha enfin le pauvre garçon qui devait avoir peur de son amie maintenant, pour s'asseoir plus tranquillement sur l'herbe, elle serait moins inquiétante si elle était sagement posée sur son popotin. " Alors comment vas-tu ? Et pourquoi te planques-tu ici par se froid glacial ?" Parce qu'il y avait d'autre endroit ou passer le temps seul sans pour autant finir en bonhomme de neige et devoir s'habiller comme un Yéti déjà ce n'était pas réellement glamour, et même une fille comme la jaune et noir pouvait faire attention à ce genre de chose et puis ce n'était pas très agréable non plus.

" Je suis venue le plus vite possible j'ai eu peur que tu aies le temps de changer d'endroit si je traînais"Parce qu'il ne semblait pas avoir envie de beaucoup de compagnies, elle l'avait bien compris dans ses lettres, mais vu qu'il lui avait donné son emplacement, elle avait pris ça comme un message. Un signe qui lui disait si tu veux venir, tu peux, et elle ne s'était pas gêné parce qu'elle adorait ce garçon qu'elle connaissait depuis sa première année ici et avec qui elle partageait beaucoup de choses. C'était à cause de lui qu'elle avait remarquée qu'elle était une fille comme les autres et qu'elle pouvait aimer les garçons de manière plus qu'amical, quand elle pensait à lui, elle se mettait à se comporter encore plus bizarrement cas l'accoutumée, déjà qu'elle était dans un monde à part elle se démarquait encore plus ce qui était assez risible pour la plupart des personnes la côtoyant jour après jour. Même son jumeau qui la connaissait depuis toujours avait parfois du mal à suivre ses raisonnements et ses réactions qui étaient toujours surprenantes et assez explosives en temps normal. Mais bon, ses camarades Poufsouffle devaient s'être habituée à son côté décalé et un peu bizarre aux yeux de certains. La jaune et noir n'était pas parfaite loin de là et il fallait composer avec ses défauts. " Mais tu ne voulais pas être, tout seul, quand même ? Tu étais un peu détaché et distant et je ne savais pas vraiment si tu me disais que tu étais ici juste pour me faire plaisir" Autant demander directement ainsi elle serait fixé et cela serait mieux pour son petit cerveau qui n'aimait pas réellement les longues réflexions.




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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMar 13 Déc - 12:39


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Debout, les mains dans les poches, j'observais le lac, silencieux. La dernière fois que je suis venu ici, c'était pour rejoindre Billie. Je me souviens de cette journée comme si c'était hier. Les potes à Abel m'ont suivi pour me chercher querelle, j'avais couru jusqu'au point de rendez-vous où Billie m'attendait, espérant de les avoir semé, mais en vain. On les avait affronté fièrement avec Billie, baguette au point et étrangement, je n'avais pas été aussi mauvais que je ne le pensais. Peut-être parce qu'ils s'en étaient pris à ma meilleure amie et que j'en avais marre qu'on me rabaisse constamment. Tout ce que je sais, c'est que sans l'intervention du professeur Winslow, nous en aurions fait qu'une bouchée.... Mais aujourd'hui Billie ne me rejoindra pas et j'ai peur qu'elle ne le fasse plus jamais. Jamais je ne me suis sentie aussi seul que ces derniers temps. Je commence difficilement à supporter cette situation, je suis épuisé de faire semblant que tout va bien alors que tout va mal. Après la discussion que j'ai eu avec Dan, j'étais résolu à prévenir quelqu'un de notre situation. Je savais que notre courrier était surveillé mais j'avais bon espoir qu'en trouvant un code qu'elle pourrait comprendre, Liu Xi pourrait venir à notre secours en prévenant les autorités. Je ne sais pas trop pourquoi je me suis tourné vers elle plutôt que vers mes parents, je crois que je les sais trop lâches et stupides pour nous aider. Alors que mon amie herboriste est douée et intelligente, j'étais sûr qu'elle pourrait venir à notre secours. Malheureusement, ma lettre ne lui arrivera jamais, parce qu'elle a été intercepté par les Mangemorts et en guise de punition, j'ai eu le droit d'écrire sur une feuille le mot "TRAITRE", devant tout le monde, jusqu'à ce que chaque lettre apparaisse distinctement sur le dos de ma main. Aujourd'hui encore, je sens la plume me rentrer dans la peau et me la meurtrir. Le mot finira par disparaitre avec le temps, j'en suis bien conscient, mais cette humiliation publique n'a fait que renforcer ma volonté d'agir contre cette tyrannie. Mais comment ?

J'étais perdu dans mes pensées quand j'entendis quelqu'un arriver derrière moi. J'eus à peine le temps de me retourner qu'une tornade brune me sauta au cou pour m'enlacer. Pas besoin de voir son visage pour savoir que celle qui m'étreignait en cet instant était Sybille. Etrangement ce câlin me fit du bien, il me ramena sur terre et me rappela que non, je n'étais pas seul, que j'avais encore des amis dans le château et qu'ils pourraient peut-être m'aider. Même si l'idée de mettre en danger Sybille ne m'enchantait vraiment pas des masses. Je savais qu'à ses yeux, je n'étais qu'un ami parmi tant d'autres, mais au miens, malgré mon rapprochement avec Hope, je ne pouvais pas la considérer que comme une simple amie, je tenais vraiment à elle. Je n'avais aucune envie de la voir souffrir, je la revoyais déjà suffisamment dans mes rêves, allongée sur le sol, inconsciente, le crâne ouvert et à chaque fois, j'étais incapable de la sauver. Fort heureusement que je n'étais pas seul et que Dan était là pour m'aider, sinon elle serait certainement morte à cette heure-ci. « Tu m'as manqué aussi ... » Elle me libère de son étreinte et s'installe sur l'herbe. Je me sentais bien dans ses bras et ce fut donc à contre-coeur que je la laissais s'en aller. Je décide de m'installer à ses côtés, c'était tout de même plus pratique pour parler que si je reste debout, dos à elle. Ce ne serait pas très sympathique pour elle, qui a tout de même fait le déplacement jusqu'ici pour venir me voir. Elle me demande comment je vais et la raison qui m'a poussé à venir ici. Je peux concevoir que ce n'est pas le temps idéal pour faire une petite balade au bord du lac, même si nous avions de la chance, il ne pleuvait, ni ne neigeait. Il était loin le soleil d'été, c'était un fait, mais je trouvais du réconfort dans cette froideur qui s'était installée sur tout le Royaume-Unis, depuis quelques semaines. Je me sentais presque moins coupable ici, que bien au chaud dans notre salle commune. J'avais la sensation d'être plus proche de Billie en étant ici, à imiter les mêmes conditions que celles dans lesquelles elle vivait actuellement. Je ne pourrais jamais égaler le tourment dans lequel elle se trouvait, c'était un fait, mais je faisais comme je le pouvais pour me sentir un peu moins coupable. « J'avais besoin de prendre l'air, j'ai l'impression d'étouffer dans le château ces derniers temps ... Et j'en ai marre d'être surveillé. » Je ne me fais pas d'illusions, ici plus qu'ailleurs, je devais être épié, afin de vérifier que je restais à ma place. Je devais avoir intégré la liste des élèves à surveiller de prêt, potentiel dissident. J'aimerais que ce soit le cas, mais pour le moment, en dehors de ma lettre et cette révolte qui gronde en moi, je n'ai pas grand chose à me reprocher. Sauf peut-être le subterfuge que j'ai mis en place pour voir Hope quelques minutes. Ca a été bien trop court à mon goût, mais pour nettoyer une tâche d'encre, il n'en fallait malheureusement pas plus.

Observant le lac, je gardais le silence. Sybille rompit rapidement ce calme en m'expliquant qu'elle s'était dépêchée à venir me rejoindre, de peur que je change d'endroit avant qu'elle n'est pu me trouver. Je trouvais cette idée étrange, vu que je lui avais dis que je passerais un moment au bord du lac, je ne me voyais pas m'en aller avant qu'elle n'arrive. Elle avait l'air de s'inquiéter, ne comprenant certainement pas mon comportement de ces derniers jours. Je ne pouvais pas lui en vouloir, même moi je n'arrivais plus vraiment à me suivre. Pour être honnête, je m'étais vraiment préparé à passer ma journée seul, afin de décider de ce que j'allais faire. Je sais que je ne suis pas le seul à vouloir que les choses changent, à vouloir renverser le pouvoir en place, il fallait juste que je décide qui contacter pour en discuter. La suspicion règne actuellement à Poudlard, difficile de savoir vers qui se tourner. Qui est encore une personne digne de confiance ? Qui fallait-il éviter ? Les jumeaux Rosenberg sont ceux qu'il fallait éviter à tout pris, mais ça a toujours été comme ça, bien avant la bataille déjà. Mais du coup, vers qui se tourner ? Est-ce que Dan serait de mon côté ? Je sais qu'il n'est pas du genre à se jeter dans la bataille, tête baissée, je ne peux pas lui en vouloir, je suis pareil, mais peut-être arriverais-je à le faire changer d'avis ? J'ai entièrement confiance en lui, j'ignore pourquoi, mais je sens qu'il peut-être un allié de taille, c'est mon instinct qui me parle ... Est-ce que Sybille est envahie par la même colère que moi ? Pourrais-je me tourner vers elle ? Là est toute la question. « Non non t'inquiètes, j'avais envie que tu viennes ... » Lui dis-je en tapotant une de ses mains avec ma main droite. Le mot TRAITRE ressortant un peu trop avec le froid, j'enlevais ma main presque aussitôt, honteux et je mis ma seconde main dessus, afin de cacher l'inscription. « Tu n'as pas l'impression d'être ... prisonnière de ce château ? Qu'on t'a volé ta liberté et ton libre arbitre depuis ... quelque temps ? » Si elle était des leurs, je sais que je vais avoir des ennuis, mais il faut bien que je lui demande, j'ai besoin de savoir dans quel camp elle est et j'ai bien du mal à croire qu'elle pourrait être avec eux, pas elle ...
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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMer 14 Déc - 15:35



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




Sibylle avait donc couru en dehors du château pour pouvoir rejoindre son ami, elle avait fait vite de peur que celui-ci décide de ne plus vouloir la voir et de partir, il lui semblait vraiment distant ses derniers temps et cela la perturbait beaucoup avait-elle fait quelque chose de mal ? Ne voulait-il plus être son ami à cause d'une autre personne ? Ou tout simplement parce qu'il en avait marre d'elle et de son côté un peu fou. La jaune et noir ne savait pas, mais cela lui faisait réellement peur parce qu'elle adorait se garçon, peut-être un peu trop pour qu'il soit juste un ami mais bon, elle ne l'avouerait pas tout de suite pour ne pas risquer de faire fuir le Poufsouffle encore plus loin d'elle. Arrivée à l'extérieur, elle avait froncé les sourcils, il ne faisait pas bien chaud quand même, c'était une étrange idée que de passer du temps près du lac par une telle froideur, mais bon, elle ne pouvait pas non plus se montrer trop surprise face à la situation elle-même ayant passé une bonne heure la veille devant l'étendue d'eau pour vérifier les pouvoirs magique de celle-ci sans doute que Milo lui avait des raisons moins futiles pour être dehors et non pas au chaud à l'intérieur. Pour le savoir, il fallait le rejoindre, alors elle se remit en marche et tomba bien vite sur lui pas difficile, ils étaient les seuls à oser mettre le nez dehors, et pour faire une bonne entrée en matière la petite brune avait littéralement sauter sur son ami pour un gros câlin plein d'amour, c'était toujours plus facile que de parler et Sibylle était une personne très tactile de nature cela ne surprendrait donc pas Milo. Elle était comme ça l'adolescente, elle était un peu dans son monde, donnait plein d'attention et d'amour et se faisait toujours une joie de pouvoir être avec des personnes qu'elle aimait, un peu à part elle ne remarquait pas souvent la noirceur du monde qui l'entourait et le mal-être des autres lui semblait souvent incompréhensible, mais elle était toujours présente pour tenter de les aider, et de les soutenir.

Aujourd'hui, elle voulait être présente pour son camarade, elle avait sentie dans leurs échanges de lettres que cela n'allait pas très bien pour lui, sans doute depuis un moment d'ailleurs, mais avec ce qu'elle avait vécue, elle avait mis un peu de temps à retrouver ses repères et à comprendre ce qui avait changer dans ce château qu'elle habitait depuis des années. Et bien souvent les câlins aidaient à faire passer le message sans avoir besoin de parler ce qui pouvait aider dans certaines situations ou les mots pouvaient parfois être de trop. Elle ne garda pas le silence éternellement non plus avouant au garçon qu'il lui avait manqué ce qui était totalement vrai et puis il semblait qu'il avait besoin de l'entendre un peu, il semblait être un peu seul. " Ravie de l'entendre, j'ai un peu cru que tu me fuyais" Sans doute le faisait-il quand même mais il ne risquait pas de répondre par l'affirmative ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'on pouvait avouer à une amie sans que cela ne vire à la dispute ce qui serait bien d'éviter puis elle recula pour s'asseoir sur l'herbe et pouvoir ainsi lui parler cela serait plus agréable assis que debout et il sembla d'accord avec elle parce qu'il vint la rejoindre s'asseyant à ses côtés elle aimait la proximité qu'ils avaient même si la conversation n'allait sans doute pas être très joyeuse. Il lui avait alors avoué qu'il avait besoin de prendre l'air et qu'il se sentait bien trop surveillé dans le château pour rester à l'intérieur, elle ne pouvait que comprendre, le garçon avait été de suite soumis à la surveillance des adultes pour avoir un peu trop montré qu'il n'était pas d'accord avec les changements effectué à l'école et cela la peinait beaucoup, mais que pouvait-elle faire pour l'aider après tout elle-même n'était qu'étudiante et en plus, elle n'était pas du genre à affirmer ses idées à voix haute. " Pour prendre l'air ici, tu es bien à l'air, tu te sens si surveillé que cela ? Je ne pensais pas que c'était aussi lourd à supporter pour toi..." Sibylle était un peu à côté de la plaque et ne remarquait pas souvent ce qui arrivait autour d'elle ce qui la mettait un peu dans une situation compliqué.

Sibylle n'était pas le genre de fille intéressante pour les autres parce qu'elle était bien trop sage et calme pour pouvoir être une menace alors ils la laissaient tranquille, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait non plus. L'adolescente avait alors demandé au garçon si elle ne le dérangeait pas, ne voulant pas briser sa solitude et être de trop en étant à ses côtés si il venait ici pour échapper au château, elle était peut-être de trop alors elle fut ravie de la réponse du garçon qui lui confirma qu'il avait envie de la voir et donc que sa présence n'était pas un poids pour lui, c'était ce qu'elle voulait entendre ne voulant pas que son ami soit encore plus mal à cause d'elle. Quand elle remarqua son geste avec sa main, la jeune fille fit la moue, cet horrible mot gravé sur la peau de Milo lui donnait envie de tuer la personne responsable, lui ne méritait pas cela et elle ne voulait pas que cela lui pèse autant alors elle repris sa main de force lui ayant tenté de la cacher avec son autre main, et elle la serra dans la sienne lui montrant alors qu'elle le soutenait. Dans son esprit, il n'avait rien d'un traître et il ne devait pas se cacher ainsi, mais elle pouvait comprendre que lui ne pense pas comme cela, que voir cette inscription à jamais marqué sur sa peau lui donne envie de se cacher pour ne plus avoir à le regarder ou à supporter des regards là-dessus. " Je suis contente de te l'entendre dire, je dois bien avouer que je t'ai sentie distant ses derniers temps, j'avais peur d'avoir mal agi sans m'en rendre compte"

" Je ne suis pas comment dire... Je ne suis pas assez rebelle pour mériter leur attention, je suis la gentille petite fille un peu cruche dont on ne ce soucis pas réellement donc je reste assez libre... Mais c'est vrai que je suis de moins en moins à l'aise ici, trop de choses on changer dans le mauvais sens et je regrette beaucoup le Poudlard d'avant... Mais je me rends compte que j'ai de la chance, on ne me surveille pas comme on peut te surveiller toi ou d'autre qui on oser parler un peu trop à leur goût, mais si un jour, j'ai la possibilité d'agir contre eux, je le ferais sans réfléchir" Sibylle n'était pas dans le camp des méchants, elle ne pourrait jamais l'être, depuis que les sangs considérés comme totalement impur était opprimé, elle ne se sentait plus à sa place ici étant pour la totale liberté et acceptation des autres et elle serait présente pour contrer le pouvoir mis en place si elle en avait la possibilité. " Tu pourras toujours compter sur moi, tu le sais non ?" Sib était une fille fidèle autant à ses principes qu'aux personnes qu'elle aimait la seule personne pouvant la faire abandonner Milo étaient son frère Maël parce qu'il était sa vie, mais la jeune fille était persuadée qu'il serait pour le coup entièrement d'accord avec elle.



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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyDim 18 Déc - 12:47


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Je n'aurais pas le prix du "meilleur ami de l'année", ça c'était une évidence. J'avais été incapable de protéger Billie, Hope, Will et tous les autres et visiblement je ne me débrouillais pas mieux avec ceux encore présents à mes côtés. J'avais eu une grosse baisse de moral et elle n'était pas uniquement dû au temps glacial qui commençait lentement à nous envahir. Moi même je ne me reconnaissais plus, je n'arrivais même plus à me reconnaître dans un miroir. Physiquement je n'avais pas changé, j'avais toujours cette même tête d'abruti fini, mais quelque chose c'était cassé en moi et je sentais que j'étais différent. Peut-être ai-je perdu un peu de mon innocence ?... Oui parce que ne nous voilons pas la face, je suis encore assez naïf et innocent comme garçon. Le fait que j'ai 15 ans ne change rien à cet état de fait. Mais peut-être ai-je perdu un peu de mes illusions. Je n'ai jamais eu envie de croire que ce monde pouvait être réellement mauvais, pourtant j'étais en plein dans une tornade sombre et je n'avais pas l'impression de pouvoir en sortir un jour. Et le pire c'était que je n'étais pas la cible principale de ce mal. Parce qu'encore, si on s'acharnait uniquement sur moi, je serais capable d'encaisser, la force de l'habitude, mais ce n'est même pas le cas, on s'en prend aux êtres chers, ceux qu'on voudrait protéger, coût que coût mais dont on n'est incapable d'aider au final. C'est ça qui me plombe le moral, je me sens totalement inutile. Et quand je tente de faire quelque chose, ça échoue automatiquement et je suis montré du doigt. Du coup j'erre seul dans le parc pour réfléchir et peut-être pour me punir un peu. Parfois Perrin vient me rejoindre, parce qu'il adore être au grand air et j'avoue que sa présence me redonne du baume au coeur. On parle de notre passion commune pour l'environnement et même si nous ne faisons rien d'extraordinaire, j'ai quand même la sensation de pouvoir être utile à quelque chose, ça me change les idées et me redonne un peu le sourire. Aujourd'hui ce n'est pas Perrin qui a voulu me rejoindre mais Sybille et j'en suis ravie aussi, même si ça ne se voit pas trop. Jamais je ne pourrais la fuir, même si ce serait quand même plus raisonnable. Parce que soyons réaliste, il se passe quelque chose entre Hope et moi, sauf que mon coeur bat toujours la chamade quand Sybille est à proximité. Comment puis-je entamer quoi que ce soit de sérieux avec Hope si je n'arrive pas à me sortir Sybille de la tête ? Ma vie était tellement plus simple quand je ne m'intéressais pas aux filles ... « Non, jamais je ne ferais ça. » Lui dis-je en esquissant un sourire. Et c'était bien ça le problème, c'est que j'en étais incapable. Je trouvais ça cruel de l'abandonner ou la laisser de côté juste parce que j'ai décidé d'avoir une vie amoureuse et qu'elle m'empêche d'en profiter totalement. Comment lui expliquer qu'elle va perdre un ami, non pas parce qu'elle est une amie pitoyable, mais parce que moi j'étais nase et que parce que je ressentais plus pour elle que de la simple amitié, je ne pouvais plus être ami avec elle. Ça craint quand même, elle n'avait rien demandé à personne et elle se retrouvait amputé d'un ami parce que ce dernier n'était pas capable de se contrôler en sa présence ...

Visiblement j'étais le seul à me sentir surveillé, Sybille n'avait pas le même ressenti. Mais n'était-ce pas normal ? Après tout elle n'avait rien à se reprocher et ne ferait très certainement rien pour aller à l'encontre du pouvoir en place. Et elle avait raison, tout comme Dan ils agissaient pour le mieux, restant bien sagement de leur côté, sans embêter personne. J'aurais dû faire parti de cette catégorie moi aussi, parce que je ne suis pas un héros, ni un meneur, ni quoi-que-se-soit de ce genre. Je suis un lâche, un faible, un pauvre petit préfet timide qui a peur de son ombre, pourquoi me sentais-je soudainement pousser des ailes ? Je ne sais pas ce qui m'arrive, cela inquiète ma soeur Acacia et au fond de moi, ça m'inquiète aussi. Mais visiblement quand on touche à Billie, je ne me contrôle plus. Comme si j'avais besoin d'être à sa place pour me sentir plus courageux. Elle m'a toujours poussé à être plus fort, plus sûr de moi. Elle a très souvent échoué, mais par moment il m'arrivait d'avoir des éclairs de courage, assez minime il ne faut pas exagérer non plus, mais ils avaient été bien là. Peut-être que son travail sur moi à finalement porté ses fruits. Elle n'est pas la seule à me pousser à devenir plus courageux, ils sont légions ceux qui ont essayé et essaient toujours. Malheureusement même si je me sens un poil plus courageux que d'ordinaire, je ne sais pas m'y prendre et ça fait n'importe quoi. « Disons que je ne fais rien pour rester à ma place et ça ils n'aiment pas ... » Bon là je m'emporte un peu dans mes propos, elle va me prendre pour un révolutionnaire, arme à la main, prêt à combattre, alors que pas du tout. Je suis prêt à mettre la main à la pâte pour sortir Billie de là, mais il ne faut pas déconner non plus, actuellement je ne me sens pas non plus capable de m'armer de ma baguette pour les combattre, je sais que ce serait vain. Encore heureux qu'il me reste encore un peu de jugeote, c'est toujours ça de pris. Je suis prêt à faire quelques actions discrètes et à mettre en place des choses pour les aider, mais le frontal, c'est pas franchement ma tasse de thé, rien que l'idée de me retrouver devant un adulte doué en magie me terrifie. J'ignore comment mes camarades ont fait durant la bataille, moi je tremblais de peur dans notre salle commune, prétextant protéger les enfants alors que c'était moi que je protégeais avant tout. Alors certes on a monté une infirmerie sommaire dans notre salle commune pour aider les blesser, mais au delà de ça, notre utilité a frôlé les zéro absolu.

A chaque fois que mes yeux se portait sur la marque, je ressentais une vague de colère, de haine et de honte m'envahir. Alors je glissais toujours ma main droite sous ma main gauche pour la cacher aux yeux du monde et aux miens. Je la déteste tellement cette marque, elle me fait encore mal par moment. Parfois je rêve de ce moment "désagréable" et je sens la plume s'enfoncer dans ma chair et je me réveille en sursaut, en sueur, la main en feu. Sauf que la plume était sur une feuille et que ce n'est qu'un procédé magique qui a causé cette marque. Plus j'écrivais en lettres capitales le mots TRAITRE et plus il s'inscrivait lisiblement et profondément sur le dos de ma main. J'en ai encore quelques sueurs froides. Cette fois encore, quand je vis la marque, j'eus le réflexe de cacher ma main à Sybille, ne voulant pas lui imposer cette vue, sauf qu'elle n'eut pas l'air du même avis que moi. Attrapant ma main, elle la serra dans les siennes avec une telle volonté que ça me fit tout drôle. Déjà les contacts physiques avec elle étaient un peu compliqué, parce que mes pensées se perdaient et que mon coeur s'accéléraient, mais là c'était encore différent. C'était agréable parce que malgré moi j'aimais sentir sa peau sous la mienne, mais au delà de ça, j'appréciais qu'elle tente de me montrer son soutien et sa présence à mes côtés. Comment pourrais-je m'éloigner d'elle ? On ne jette pas une amitié comme celle-ci aux orties. Il faudrait juste que je commence à arrêter de rêver et que je pense à Hope. « Non ... je suis distant avec tout le monde, je suis juste un peu perdu ces derniers temps ... Je suis désolé de t'avoir donné cette impression, ce n'était pas volontaire. » J'esquissais un sourire afin de la rassurer et j'enchainais sur le reste de la discussion. Je voulais savoir où elle se plaçait dans cette histoire. Je savais que je pouvais avoir confiance en elle mais j'avais malgré tout besoin de connaître le fond de sa pensée, qu'elle me partagea sans hésiter. Je grimaçais quand elle prétendit n'être qu'une cruche, parce qu'elle était très loin d'être ce genre de fille là et mon coeur rata un battement quand elle parla d'agir si elle en avait l'occasion. « Tu n'es pas un peu cruche Syb' ... naïve je te l'accorde, mais cruche .. non ... Et sincèrement, je préfère que tu réfléchisses avant d'agir, je n'ai aucune envie de te perdre. » Et c'est moi qui disais ça ... Non mais où va le monde. J'agissais bêtement depuis quelques temps, mais je faisais une leçon de morale à mon amie parce qu'elle pensait comme moi, un comble. Pourtant je ne pensais qu'à la protéger. Je m'en foutais de savoir ce qui pouvais m'arriver, tant qu'elle allait bien, c'était le plus important. J'ai déjà vu son corps inanimé devant moi, à l'article de la mort, je refuse que ça se produise une nouvelle fois. « Je sais. C'est pour ça que je suis content que tu sois là et que je peux te parler librement, sans avoir l'impression que tout ce que je vais te dire ici va être rapporté à Blackman ... »
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Zola Rylee Shaw
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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMar 20 Déc - 13:11



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




Sibylle n'y connaissait pas réellement grand chose en relation que cela soit amical ou sentimental, elle était tellement dans le vrai qu'elle ne cherchait jamais à réfléchir à ce qu'il pouvait se passer autour d'elle et au fait que les gens ne soit pas toujours de bonne humeur ou près à supporter sa présence. Ayant un manque de confiance en elle assez important, elle avait même tout le temps peur de déranger et comprenait que les autres étudiants n'ai pas vraiment envie de passer du temps à ses côtés, elle n'était pas du genre très intéressante, pas autant que certaines filles de l'école du moins, oui même dans ses propres pensées, elle tentait de se reprendre pensant à la crise que son frère lui ferait si il la voyait et l'entendait parler d'elle de la sorte. Il ne pouvait pas aller dans sa tête, mais c'était un peu comme si tellement il la connaissait bien. Milo lui n'était peut-être pas totalement au point dans son manuel de comment comprendre une Sibylle en soixante mille étapes parce qu'il ne comprenait pas les messages subliminaux absolument foireux qu'elle tentait de faire passer. Hé oui parce qu'en plus d'avoir failli passer l'arme à gauche la brune avait décidé que c'était le bon moment pour s'enticher d'un garçon, pas assez de problèmes avec les changements dans l'école non, il fallait en plus qu'elle veuille découvrir l'amour. Et pas avec un garçon facile en plus, son camarade avait bien assez de soucis comme cela sans qu'elle n'en rajoute surtout qu'elle n'était pas sûre que les sentiments soit partager. Débilité qu'étaient l'amour et les bons sentiments, elle ne comprenait réellement pas les autres adolescents qui adoraient parler de ce sentiment tout mielleux. " J'ai eu peur que tu trouves une fille pour me remplacer... Je n'aurais pas aimé te voir avec une autre fille alors que moi, je ne pouvais plus te voir" Et si là, il ne comprenait pas qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond chez sa camarade, elle n'avait plus cas sortir une pancarte lui disant tu ne veux pas m'aimer ? Tout en faisant ses yeux de chat battu, c'était son maximum possible pour le moment.

La brunette n'avait pas les mêmes soucis que son ami parce qu'elle n'avait rien fait pour être remarquée par les sbires de Blackman, étant une élève très discrète et qui ne cherchait jamais les ennuis, elle n'avait pas eu de soucis à se faire même si parfois, elle devait prendre sur elle pour ne pas crier à l'injustice et partir totalement en vrille. Son intelligence l'empêchait surement de foncer tête baisser dans le mur, pas que Milo ne soit pas lui aussi intelligent, mais il était plus jeune, un garçon en plus donc moins posé et moins dans la réflexion que la jeune fille qui se posait-elle beaucoup trop de question avant d'agir, il aurait fallu un mixte des deux pour que les choses se passent un peu mieux du côté du garçon, mais ce qui était fait ne pouvait pas être défait, et le Poufsouffle était surveillé ce qui devait être lourds et pesant à vivre, elle en avait bien conscience. Sibylle n'aurait pas aimé être à sa place ne supportant pas de se sentir observer seul son jumeau avait le droit de jouer à l'homme protecteur et avoir son mot à dire sur ses actions les autres, elles ne les écoutaient pas réellement prenant une part de leurs paroles. Peut-être pour cela qu'elle était toujours aussi naïve et idéaliste ne voulant pas voir la mocheté du monde même si tout le monde en parlait dans le château. " D'un côté, je te comprends, personne n'as envie de rester à sa place enfin à part les gens dans leur clan, mais il faut éviter les gros ennuis, je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose" Et oui, elle voulait qu'il se protège n'étant pas capable de le faire pour lui étant donné qu'elle n'était qu'une adolescente un peu cruche à son goût. " Un jour, nous serons en mesure de renverser le pouvoir mis en place, mais tous ensemble pas chacun de notre côté et ce jour-là, je serais là pour t'aider"Sib bien que très gentille ne se priverait pas si l'occasion se présentait, elle n'aimait pas la façon dont était traité les nés-moldus et elle le ferait savoir.

Ce fichu mot sur la main de son ami semblait lui empoisonner la vie, et elle ne voulait pas que les choses se passent ainsi, il n'avait pas à avoir honte de ceci parce qu'il était la preuve qu'il avait eu assez de courage pour se rebeller, oui le mot était sale de par sa définition et la manière avec laquelle il avait été infligé à sa peau, mais non, il ne devait pas sans cesse le cacher à tout le monde de peur d'être jugé ou regarder avec pitié ou méchanceté. La jaune et noir s'en fichait bien de ce mot, il ne représentait rien d'autre qu'une source de colère envers la personne l'ayant fait écrire ce mot alors elle prit sa main dans la sienne étant bien tactile aujourd'hui, c'était bizarre à faire maintenant qu'elle avait conscience d'aimer bien trop son ami pour qu'elle puisse le considérer seulement comme un bon copain, mais c'était aussi plaisant aller savoir pourquoi son cerveau lui jouait de tels tours, à moins que cela ne soit son cœur. " Ce n'est pas bien de s'éloigner de la sorte... Je n'aime pas te voir seul et déprimé et je dois bien avouer que tu me manquais un peu beaucoup, trop peut-être pour un ami mais bon, on ne contrôle pas ce genre de sentiments et puis j'y connais rien alors je me trompe peut-être. Maintenant, je vais te coller aux fesses et on va voir si tu veux continuer ta petite dépression dans ton coin non mais" Une fille gênée ça parle trop, et la brune ne faisait pas exception à la règle pour son plus grand désespoir, elle s'affichait et finissait comme aujourd'hui rouge comme une tomate bien mûr niveau discrétion, on repassera. Elle en parlerait avec January celle-ci pourrait bien rire de son côté misérable et cruche à souhait même si Milo semblait ne pas être d'accord sur le terme employé.

Elle-même c'était décrit comme naïve et cruche parce qu'elle savait l'être plus personne n'avait besoin de le lui dire, elle connaissait ses défauts mais l'un d'eux n'avait pas été validé par son interlocuteur qui s'était empressé de la reprendre, personne ici ne la laisserait s'auto critiquer en paix c'était désormais clair pour la brune, elle devrait apprendre à s'apprécier un minimum. " Je suis cruche Milo, je suis venue ici hier parce qu'on m'a dit que l'eau du lac changeait la couleur de la peau, c'était idiot et j'ai foncé sans réfléchir... Tu ne vas pas me perdre, mais tu devrais faire aussi attention à toi parce que si il t'arrive quelque chose, tu souffriras encore plus de ma crise de colère" elle-même n'étant pas parfaite, elle agissait parfois bêtement, mais sa vie comme pour beaucoup comptait moins que celle des personnes aimées, stupide raisonnement parfois, mais tout le monde pensait un peu pareil alors cela la rassurait. " Tu n'as rien à craindre oui, on est seuls ici et ce n'est pas moi qui irais te trahir. Et si cela peut te faire du bien, je suis prête à affronter le froid plus souvent" Un gros effort pour elle qui n'appréciait que le chaud, mais pour ses amis, on peut parfois faire des efforts.



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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMer 4 Jan - 18:11


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Mon coeur vient de rater un battement. Qu'est-ce que je viens d'entendre ? Ai-je bien entendu ? Je dois être en pleine hallucination, il n'y a pas d'autre explication. A moins bien entendu que je me fasse totalement des idées et qu'il n'y a aucun message de caché derrière les propos de Sibylle. Je suis totalement confus et un poil gêné aussi. Je rougis un peu malgré moi, me sentant immédiatement coupable de m'être rapproché de Hope. Pourtant je n'ai rien à me reprocher, je n'ai rien fais de mal, avec Sibylle ça n'a jamais été au delà de l'amitié et je n'ai jamais songé un seul instant qu'elle puisse être intéressée par moi. Pourtant, malgré tout, je me sens coupable et je dois bien avouer qu'en cet instant, je n'ose même pas regarder mon amie dans les yeux. Alors je fixe l'horizon, tentant de reprendre contenance. Sibylle peut-être maladroite parfois dans ses propos, elle n'a pas voulu dire ça, j'en suis sûre. Elle voulait certainement dire qu'elle ne voulait pas être remplacer en tant qu'amie, voilà tout, rien de plus. Il faut que je ralentisse mon coeur sinon je vais passer pour un parfait abruti. « Que je me trouve une fille ? Comment ça ? Personne ne pourra jamais te remplacer, ne t'inquiètes pas ! » Je ne prenais pas trop de risque en rebondissant sur ses propos. Pour le moment je me laissais un moment de répit, qui risquerait d'être de courte durée. Qu'est-ce que je vais lui dire si je ne me fais pas d'idée et qu'elle me parle vraiment de ma potentielle copine ? Avec Hope ce n'est pas encore très clair, mais l'idée était quand même qu'on se mette ensemble .... mais en même temps, je ne me vois pas lui dire ça. C'est vrai, pour de multiples raisons, je n'ai pas envie de le lui dire. Parce que si mon délire s'avère vrai - ce qui est fort peu probable, soyons honnête - ça voudrait dire que finalement la seule fille qui arrive à me mettre dans tous mes états est intéressée par moi et ça, ça ne risque pas de se reproduire. Si je lui parle d'Hope, alors elle changera d'avis et plus jamais je n'aurais une chance pareille se réitérer. En plus j'ignore comment ça va se dérouler avec Hope, il faut bien avouer qu'enfermée dans les cachots les trois quarts du temps et surveillé quand elle en sort, on ne peut pas vraiment dire qu'on va pouvoir vivre une histoire d'amour riche et saine. Mais en même temps, soyons honnête, si je ne lui parle pas de Hope, je lui fais un faux espoir et c'est manquer de respect et à Hope et à Sibylle. Et si je "roucoule" avec Sibylle, je passerais pour le parfait des salauds auprès de Hope et elle ne mérite pas ça .... Bref, il faut que je me calme sinon mon angoisse va recommencer et être dehors de suffira plus à me redonner l'air nécessaire pour bien respirer. Je suis en plein délire, ça ne sert à rien de me faire du mal pour ça.

Je savais qu'elle avait raison, que je n'étais pas le seul dans cette école à trouver cette situation malsaine et dérangeante. Il fallait que j'arrête de vouloir me prendre pour un super héros, je n'en suis définitivement pas un. J'avais envie de faire quelque chose, de changer les choses, c'était évident, mais je m'y prenais mal. Encore une fois, elle disait juste, ce serait ensemble et seulement ensemble qu'on pourra changer les choses, moi seul je ne parviendrais qu'à me faire tuer. Je suis si stupide parfois, Dan à raison de s'inquiéter pour moi, je cours droit à la catastrophe. Mais ça me ronge de l'intérieur de ne rien faire et j'ignore qui a envie d'agir contre le gouvernement mis en place. Est-ce qu'il y a une résistance ? Si oui comment l'intégrer ? Je caresse ma marque, souvenir d'une veine tentative pour contre carré les plans de Blackman. « Je sais ... je m'emporte trop vite ... j'agis bêtement et ça se retourne contre moi. Je sais que je suis un parfait idiot ... à croire qu'en fonçant dans le tas, j'arriverais à quelque chose ... Acacia, Dan, Billie et maintenant toi, vous êtes plusieurs à vous inquiéter pour moi et vous avez raison ... je suis inconscient ... mais .... ça part d'une bonne intention .... » Je crois que j'ai un besoin de montrer de quoi je suis capable. J'ai besoin qu'on me reconnaisse en tant que personne, qu'on se dise "Je ne pensais pas, mais Milo est courageux comme garçon". C'est un fantasme comme un autre mais voilà, j'ai envie qu'on change d'avis sur moi. Jusqu'à présent, j'assumais totalement ma lâcheté, mais maintenant elle commence à me peser. J'ai pas envie de me souvenir de cette période de ma vie et ressentir de la honte, je veux pouvoir en parler fièrement, dire que j'ai fais quelque chose. C'est un sentiment assez égoïste, je suis assez d'accord, mais j'aime à croire qu'il n'y a pas que ça qui m'anime, que je veux vraiment aider, sauver des vies, agir pour le bien commun.

De nouveau je me sens perdu, confus. Est-ce qu'encore une fois il y a un double sens aux propos de Sibylle ? Je sens sa peau contre la mienne et la sensation est étrange, agréable cela va s'en dire, mais perturbante. Je ne sais pas quoi dire ou quoi faire. Est-ce que je dois rebondir sur ses propos, comme tout à l'heure ou laisser couler ? Je la sens légèrement stressée ou un sentiment dans ce genre là, mais ce n'est peut-être rien, après tout elle se perd juste dans ses propos. Qu'elle s'inquiète pour moi et qu'elle n'aime pas me savoir loin d'elle, c'est plutôt cool et agréable, il faut bien l'avouer. J'aime bien l'idée qu'elle n'ait pas envie de passer trop de temps loin de moi, même si ce n'est qu'en amie. « Me coller aux fesses, carrément ? Je vais avor du mal à déprimer si tu es dans le coin, tu as l'art de rendre les gens de bonne humeur, je ne sais pas comment tu fais !! » Je passe sous silence la première partie, non pas que je n'aimerais pas en savoir plus sur ce qu'elle pense vraiment de tout ça mais j'ai peur de la rendre mal à l'aise pour rien. Elle va croire que j'attends quelque chose d'elle et elle va se sentir mal de ne pas ressentir la même chose. Alors que si je ne rebondis pas dessus, elle pourra se dire que j'ai compris ce qu'elle pensait, sans me faire plus d'idée. En même temps, peut-être aurais-je dû rebondir dessus, je n'en sais rien ... J'ai toujours été nul pour ce genre de choses, je ne sais pas ce que l'on est censé dire ou faire dans ce genre de situation. « En tout cas c'est gentil de t'inquiéter .... vraiment .... mais ça va aller, c'est juste un petit coup de mou, demain déjà ça ira mieux, j'en suis sûr ! » J'esquisse un nouveau sourire quand elle me dit qu'elle est prête à affronter le froid pour moi au besoin et qu'elle se mettrait en colère si jamais je faisais de nouveau un truc stupide. Mon sourire s'agrandit quand elle parla de cette anecdote sur l'eau. Je la reconnaissais bien là, naïve jusqu'au bout. « C'est bien ce que je dis, t'es naïve ... t'es prête à croire tout ce qu'on te dit parce que tu pars du principe que les gens sont gentils et tous bien intentionnés, alors que ce n'est pas le cas .... Ne change pas surtout ! » Lui dis-je sincèrement. Moi j'aimais son côté candide, même si ça pouvait lui jouer des tours et lui donner l'illusion d'être une cruche, moi je trouvais ça touchant et beau.
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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyJeu 5 Jan - 20:52



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




La petite voix dans l'esprit de la Poufsouffle était en train de l'incendier pour avoir trop parlé, pour avoir dit des choses qui n'avait pas lieu d'être dans une relation amicale, d'être assez ou trop stupide pour ne pas contrôler sa langue ce qui devait faire comprendre au plus jeune que quelque chose de bizarre se passait chez son amie. Normalement, Sibylle n'était pas comme cela et les personnes la connaissant assez bien comme Milo pouvaient voir les changements se produire dans son comportement parce qu'elle n'était pas assez forte pour jouer le jeu et ne pas montrer les choses sans le vouloir, soit dans ses expressions faciales, soit dans ses paroles, car bien souvent quand elle stressait, elle se mettait à trop parler ce qui la mettait dans l'embarras la plupart du temps. Mais pour le coup, elle se sentait réellement nulle ne voulant pas faire fuir son ami alors que celui-ci lui avouait ne pas avoir trop le moral, ce n'était donc pas le moment de l'embêter avec ses soucis de cœur, elle devait d'abord l'aider à retrouver un peu de joie et de bonne humeur. La mission s'annonçait complexe lorsqu'on savait comment étaient traités un bon nombre d'étudiants de ce château simplement à cause de l'impureté de leur sang. La jaune et noir ne comprenait pas ce principe n'étant pas de sang-pur, elle n'avait pas été élevée dans l'optique de toujours trouver les sangs les plus purs meilleur que les autres. " Je ne suis pas stupide Milo, vous les mecs, vous vous trouvez toujours une copine et vous oublier vos amies, ou alors votre copine est trop jalouse pour vous laisser les voir, ça se passe toujours comme ça et tu n'échapperas pas à la règle ou peut-être que je serais partie de Poudlard avant que cela arrive..."

C'était le lot de beaucoup, surtout que lui était plus jeune qu'elle alors d'une manière ou d'une autre à la fin de l'année leur amitié ne resterait surement pas intact, la distance jouerait sur leur lien quoi qu'ils en disent pour se rassurer et la Poufsouffle commençait déjà à s'y préparer mentalement pour ne pas tomber de trop haut une fois ses examens passer, heureusement qu'elle quitterait le château en compagnie de son frère sinon elle ne serait pas capable de le faire. Et puis au final devait-elle avouer à Milo qu'elle ressentait des choses beaucoup trop fortes pour lui ? Alors qu'elle ne serait bientôt plus là, alors qu'il pourrait sans doute avoir une fille beaucoup mieux pour lui, qui resterait à ses côtés durant sa scolarité. Sibylle était un peu perdue pour le coup.

Bon, ses dernières paroles n'aiderait surement pas le châtain à comprendre ce qu'il se passait dans le cerveau embrouiller de sa camarade, mais au moins elle avait lâché un peu ce qu'elle avait sur le cœur et ce n'était pas plus mal. Il lui fallait aussi se concentrer sur les propos de Milo qui était assez inquiétant non pas dans le sens qu'elle irait le trahir, mais plus pour lui qui semblait prêt à se mettre dans des situations compliqué et peut-être dangereuse pour améliorer les conditions de vie des nés moldu au château. Sib' était d'accord avec lui, il n'était pas tolérable qu'une personne puisse décider ainsi de parquer un groupe d'individus simplement en établissant des règles pour interdire aux autres de les approcher, surtout qu'il n'y avait aucune raison valable pour cela, ils n'étaient pas dangereux, pas malade non plus, mais il ne fallait pas se leurrer un adolescent seul ne pouvait rien faire pour aider tous ses étudiants bloqué la majeur partis du temps dans les cachots. Non pour pouvoir, faire bouger les choses, il fallait être en nombre, organisé quelque chose de sérieux et qui tenait la route, mais l'entreprise était compliquée personne ne pouvait réellement savoir à qui faire confiance, qui était avec Blakman ou qui ne l'était pas. " Tu n'es pas idiot Milo, tu es juste jeune et ton impulsivité te joue encore des tours... Mais tu souhaites agir pour tes amies et pour les autres, c'est une bonne action de départ, il faut juste trouver la manière de la réaliser qui ne te fera pas prendre des risques inutiles. Bien sûr que c'est une bonne intention, de vouloir sauver les autres, améliorer leurs conditions de vie, c'est totalement à ton honneur et nous sommes inquiet pour toi parce que tu veux agir seul sans prendre le temps de réfléchir a comment faire, c'est tout. Il te faut de l'aide pour réussir à atteindre tes objectifs"

Le Pouffy n'avait pas répondu à toutes ses paroles ce qui pour la brune était mauvais signe, soit il avait bien compris et c'était une manière de poli de lui faire comprendre que cela n'était pas son cas et donc qu'elle devait juste rester à sa place d'amie, soit il s'en fichait totalement et n'avait pas trouver ses paroles importantes, parce que oui Sibylle ne pouvait pas voir de tournure correcte au fait qu'il ne répond qu'à la dernière partie de sa phrase comme si de rien n'était. " Oui pour t'éviter les bêtises. Je ne sais pas non peut-être parce que je suis moi-même très souvent de bonnes humeur et que cela apporte des ondes positives à ceux autour de moi... Mais si tu restes en bonne santé et que tu ne déprimes pas alors je fais deux pierres de coup et c'est parfait" Il lui fallait garder son air enjoué pour ne pas qu'il remarque ses soucis suite à sa non-réponse, alors après une ou deux secondes ou son sourire avait disparut, il reprit place sur son visage, elle avait repris son masque de fille toujours heureuse pour ne pas qu'il remarque qu'elle était un peu blessée par son silence. Il n'avait surement pas la tête à ça et Sibylle n'était pas du genre à imposer ses problèmes aux autres. Et elle était venue là pour le jeune garçon qui avait des soucis en ce moment et qui se mettait un peu à l'égard ce qu'elle n'aimait pas beaucoup ayant peur pour lui. L'adolescente était même prête à venir ici dans le froid tous les jours si cela permettait à son ami d'aller un peu mieux et de ne plus avoir envie d'être seul devant un lac totalement inutile et calme. Pour le faire rire un peu, elle lui raconta même sa dernière bêtise, ou elle avait cru un élève d'une autre maison qui lui disait que l'eau du lac pouvait faire changer la couleur de la peau d'une personne. Bien cruche, la jeune fille tout de même, mais cela faisait sans doute partie de son charme.

" On s'inquiète toujours pour ses amis, tu sais même quand ils nous disent de ne pas le faire... J'attendrais de voir de mes propres yeux que tu vas mieux pour le croire et pour arrêter de m'inquiéter pour ta petite bouille" Parce qu'elle n'oubliait pas qu'il n'avait que quinze ans et qu'il n'aurait normalement pas dû avoir à faire face à de telles choses, ce n'était pas logique et normal et pourtant, c'était la vie que tous menait ici depuis quelque mois à cause d'un fou furieux qui décidait d'agir contre les nés moldu pour faire régner une dictature dans le château. Créant une vague de révolte chez les étudiants laissés libre, mais qui était impuissant face au changement. Et oui Sibylle savait bien qu'elle était naïve et cela l'énervait la plupart du temps, mais si cela pouvait faire un peu sourire le châtain alors elle pouvait l'être un peu. " Trop naïve surtout, le pire, c'est que je sais la plupart du temps qu'on me dit n'importe quoi, mais je ressens le besoin d'y croire et l'envie de vérifier tout ce qu'on me dit. Parce que je me dis que c'est pour rire qu'ils me disent tout cela et que rien ne pourra m'arriver de grave... Mais des fois, je me dis qu'il faut que je sois moins tête en l'air et naïve que cela me rend stupide" Parce qu'elle n'appréciait pas réellement d'être prise pour une quiche par d'autre gens et que cela pouvait parfois être à son désavantage.



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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyLun 9 Jan - 11:23


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Loin de Poudlard quand ça arrivera ... heureusement qu'il y avait un peut-être parce que sinon j'aurais pu me vexer. C'était amusant parce qu'actuellement j'étais envahie par plusieurs sentiments assez contraire. D'un côté j'étais un poil outré qu'elle pense que je ne serais pas capable de me trouver une copine maintenant, qu'il faudrait attendre longtemps avant que ça n'arrive et que ce serait certainement une pauvre fille désespérée qui accepterait de me donner ma chance parce qu'elle ne veut pas être seule... ou quelque chose dans ce genre là, en tout cas. Bon évidemment c'était mon interprétation de ses paroles mais je ne devais pas être si loin de la vérité. Après tout, qui voudrait d'un mec dans mon genre ? Alors certes je suis grand, c'est un avantage, mais je ressemble à un coton-tige. J'ai les traits fins, une tignasse dont je ne prends absolument pas soin, un goût approximatif pour la mode et un courage quasi inexistant. Non je n'avais définitivement rien d'un prince charmant, il était évident qu'on ne se tournerait pas vers moi pour me demander de l'aide. D'un autre côté, j'étais un peu gêné, mal à l'aise, parce qu'il y avait Hope et que je n'en avais rien dis à Sibylle. Bon je ne l'avais pas dis non plus à Billie, donc au final ça ne compte pas, mais quand même. Et puis que devrais-je lui dire ? Qu'on se tourne autour ? Qu'on s'est embrassé, à deux reprises ? Qu'on envisage de sortir ensemble ? ... Si McGo était toujours à Poudlard alors ça aurait été certainement déjà fait et Sibylle aurait été certainement au courant depuis longtemps. Sauf que dans la situation dans laquelle nous vivions, rien n'était simple. J'étais un sang mêlé et elle, une née moldue. Tout nous séparé et il était bien difficile de pouvoir nous voir. Alors sortir ensemble .... c'était encore plus compliqué. Pourtant je tenais à elle, c'était évident, mais je crois qu'au fond de moi, je me rendais bien compte que ce serait très difficile, voir impossible. Et peut-être qu'au fond, inconsciemment, ça m'arrangeais bien. Pourquoi ? Parce qu'il était évident que je ressentais des choses pour Sibylle et que je passais plus de temps avec elle qu'avec Hope. Par conséquent, je me sentais mal à l'aise de ressentir ce genre de chose pour mon amie, alors que j'étais promis à une autre. Enfin promis, c'est un grand mot, mais l'idée était là en tout cas. « Je suis un cas si désespéré à tes yeux pour penser que je ne trouverais pas quelqu'un avant ton départ ? » Demandais-je en plaisantant, n'osant pas avouer que c'était déjà le cas. Sauf qu'elle avait tort sur un point, le fait d'être proche de Hope ne m'empêchais pas de voir mes amies et jamais ça n'arriverait. Bon certes c'était une situation un peu exceptionnelle que nous vivions, mais je n'avais pas la sensation que ça pourrait m'arriver. Personne ne pourra jamais me séparer de Billie, ni une potentielle copine, ni son futur crétin de copain. « Et puis je ne suis pas d'accord, je n'oublierais jamais mes amies, jamais. Regarde, j'ai beau être séparé de Billie, ma meilleure amie, je me battrais bec et ongles pour la sortir de cet enfer ... alors si je suis prêt à me dresser contre un tyran, je serais capable de m'opposer à ma copine. » Oui bon ce ne sont que des mots, bien entendu, on sait tous qu'une copine dominatrice est beaucoup plus effrayante qu'un tyran, mais bon, j'aime à y croire. Et j'espère sincèrement que je ne serais jamais attiré par une fille qui pourrait m'empêcher de voir mes amis. C'est vrai, moi je ne l'en empêcherais jamais. Bon certes, j'ai un léger problème de jalousie et je suis un poil possessif, mais j'y travaille dessus et de toute façon les gens ont tendance à n'en faire qu'à leur tête et à ne jamais m'écouter, donc bon ça ne changera pas grand chose pour ma future copine.

Il était étrange de parler de ce genre de sujet avec elle. Je ressentais le même malaise que quand j'en ai discuté avec Dan. Mais avec lui ça avait été pire, parce qu'il a bien cru que j'étais gay et je suis persuadé qu'il le pense encore. Mais comment lui dire que je ne le suis pas, c'est vrai, si je le balance comme ça et qu'en fait je me suis fait des idées, le mec va croire que je pense que lui est gay et là, bonjour le malaise. Alors que je ne pense pas un instant qu'il le soit et que même s'il l'était, ça ne serait pas mon problème ... Et voilà, quand je pense à lui, tout se brouille dans ma tête, c'est une horreur. Je vais plutôt éviter le sujet et me concentrer sur la conversation actuelle, c'est mieux. « Ce n'est pas tant que j'ai vraiment envie d'agir seul, que surtout je ne sais pas trop vers qui me tourner ... Je sais que Dan ne fera rien, préférant rester neutre et à sa place. Il me l'avait dis dès le départ, le soir de l'attaque et sur le moment j'étais d'accord avec lui même si .... déjà vers la fin, j'avais déjà un peu changer d'avis. Mais aujourd'hui j'ai l'impression d'être bien différent du Milo d'il y a quelques mois. J'ai ... envie d'aider, de faire quelque chose, sauf que j'ignore comment m'y prendre. Je pensais qu'en parlant à Dan, il changerait d'avis ... mais il s'est braqué et on s'est pris la tête ... je sais que c'est de ma faute mais ... je n'arrive pas à comprendre comment on peut rester les bras croisés alors que se sont nos amis qui sont enfermés ... » Je n'avais encore jamais parlé de tout ça à quelqu'un ou plus spécifiquement, en dehors de Dan, je ne l'avais jamais fais avec quelqu'un d'autre. Ca n'avait pas été un grand succès avec le Poufsouffle, j'avais peur que ce soit pareil avec Sibylle. Et peut-être que c'est eux qui ont raison, je ne suis qu'un gamin de 15 ans, avec aucune possibilité pour réellement faire quelque chose, en dehors de me faire tuer, mais ... rester à ma place devient presque impossible, cela me rend malade.

J'ai senti comme un léger malaise entre nous, mais j'ignore pourquoi. Ai-je fais ou dis quelque chose de mal ? Est-ce que c'est parce que je n'ai pas rebondit sur le début de ses propos ? Mais que pouvais-je bien dire ? Je n'ai pas compris ce qu'elle voulait dire par là et je n'avais pas envie de la mettre mal à l'aise parce qu'elle a dis quelque chose qu'elle ne pensait pas forcément. Mais au lieu de revenir sur le sujet, je préfère continuer à faire l'autruche, me disant que je pourrais toujours prendre comme excuse que j'ai pas entendu ce qu'elle a dis ou pas compris. Ce ne sera pas totalement un mensonge, même si on est d'accord que ce ne sera pas non plus totalement la vérité. Un demi-mensonge, est-ce aussi grave qu'un mensonge ? Je tâchais de chasser tout ça de mon esprit préférant me focaliser sur ce qu'elle était en train de me dire, plutôt que de me faire des idées sur ce qu'elle avait dit et que j'avais cru comprendre comme une déclaration de potentiels sentiments à mon égare. C'est absurde, Sibylle ne peut pas avoir de sentiment à mon égare, je ne ressemble à rien. Elle est du genre têtue et tenace cette petite, à n'en pas douter. Elle ne me lâchera pas jusqu'à ce qu'elle voit de ses propres yeux que je vais mieux. Un sourire de temps en temps et éviter de trainer trop tout seul, ça devrait la rassurer, même si au fond je me sens toujours vide de sens, ça sera déjà un bon début. En plus si je traine trop tout seul, je ne trouverais jamais personne pour m'indiquer si révolte en cours il y a, donc il va falloir que je me resocialise un peu, histoire de me renseigner. Il va falloir que je me penche sérieusement sur la question, ça ne pourra que rassurer Sibylle si elle sait que je ne suis pas seul ... enfin j'espère. « Alors je vais tâcher de faire de mon mieux pour te montrer que tu n'as plus de raison de t’inquiéter !! » Lui dis-je en esquissant un sourire et en lui faisant un clin d'oeil. C'était toujours plus facile à dire qu'à faire, mais pour elle j'étais prêt à faire des efforts. Et puis de toute façon je n'allais pas passer l'ensemble de ma scolarité à errer seul au bord du lac, ça n'avait aucun sens. Déjà qu'on était enfermé ici, si en plus je finissais tout seul de m'isoler, je finirais par tourner de la carte, à coup sûr. « Moi, je ne te trouve pas stupide » Lui dis-je simplement en esquissant un sourire. Je le pensais vraiment, elle était vraiment loin d'être une fille stupide. Ashley ou Isobel étaient des filles stupides et des brutes, mais Sibylle était douce, sensible, naïve, mais persuadée que le monde était bon et ça, ça valait tout l'or du monde.
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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMer 11 Jan - 22:54



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




Sibylle était en train de se tourner en ridicule elle qui tentait de faire comprendre les choses à Milo avec subtilité se retrouvait telle une quiche à ne pas avoir de réponse à ses propos un peu hors du commun, oui, il ne devait pas avoir l'habitude de voir son amie agir de la sorte avec lui, mais ce n'était pas une raison pour simplement ignorer ses propos et faire comme si de rien n'était. Enfin cela n'aidait pas la brunette a savoir si elle intéressait le châtain ou non et ce n'était donc pas cool à vivre pour une adolescente qui n'était pas à l'aise dans ce genre de situation. Elle gardait la face bien entendue étant comme à son habitude souriante et agréable ne pouvant pas tout d'un coup se braquer ce n'était pas dans son caractère et sa nature elle qui n'était pas rancunière ou quoi que se soit dans ce genre-là. Mais bon, elle n'était pas venue jusqu'ici pour se prendre la tête avec son camarade celui-ci semblait avoir déjà assez de problèmes comme cela avec son envie de rébellion et le fait d'être surveillé par les hommes de Blackman tellement qu'il était tout le temps, tout seul, dehors à broyé du noir ce qui n'était pas bon aux yeux de Sibylle et en plus, il lui paraissait vachement sur la défensive comme là où il ne répondait pas à l'entièreté de ses propos et qu'il prenait ses paroles de la mauvaise façon alors qu'elle ne les pensaient pas ainsi. " Milo, tu comprends tout de travers là ! J'ai dit que j'espère que tu ne trouves personne avant mon départ ici pas que tu n'en n'était pas capable quand même, je veux bien que tu ne prennes pas la peine de répondre à tout ce que je te dis, mais comprends les choses correctement au moins" Elle n'aimait pas la tournure que les choses prenaient ce n'était pas assez joyeux pour elle et beaucoup trop prise de tête en plus.

La brune savait qu'après Poudlard elle allait être oubliée par le garçon qui aurait d'autre chat à fouetter, d'autres amis auxquels penser et ses études à géré et elle aurait sans doute aussi un tas de trucs à faire après l'école entrée dans le monde des adultes n'allait pas être simple tellement la jeune femme pouvait encore être immature et enfantine sur certains sujet, c'était difficile de grandir tout en conservant son innocence et en continuant à trouver le monde et les personnes l'entourant belles. Déjà ici, elle avait dû apprendre à comprendre que tout le monde n'était pas gentil et agréable à vivre, que les amitiés n'étaient pas toujours simple et qu'aucune relation humaine ne ressemblait à une autre, Poudlard l'avait grandir pas suffisamment peut-être, mais il lui restait encore un peu de temps devant elle pour prendre en maturité. " Ce n'est pas pareil Milo, Billie est toujours là dans le château moi, je n'y serais bientôt plus et cela compliquera les choses puis la routine prendra le dessus et c'est comme ça, tu réussiras à retrouver Billie parce que les monstres finissent toujours par perdre, par contre on ne peut pas lutter contre le temps ", C'était une chose qu'elle avait apprise ici, le temps passait à une vitesse folle et il n'était pas possible d'amoindrir ses effets de le ralentir non plus et encore moins de l'arrêter, cela ferait bientôt sept ans qu'elle étudiait ici elle avait l'impression que cela faisait deux semaines, c'était la vie et il fallait apprendre à accepter que même un être magique ne pouvait pas tout contrôler.

Ils avaient ensuite parlé de la tendance du plus jeune à foncer sans réfléchir lui qui voulait venir en aide à ses amis et aux autres personnes désormais enfermé dans les cachots agissait sans prendre garde à ce qu'il pouvait lui arriver à lui-même. Et cela était difficile pour Sib parce qu'elle n'aimait pas avoir à s'inquiété pour son ami quand elle savait qu'il était capable de faire tout et n'importe quoi pour faire entendre son avis, avis qui bien sûr ne passait pas pour tout le monde et l'avait déjà emmener à avoir une cicatrice qui le mettait mal à l'aise sur la main. Elle ne pouvait pas empêcher le blaireau d'agir et d'avoir des idéaux qui lui étaient propres et qu'elle comprenait elle-même avait beaucoup de mal à accepter qu'une partie des étudiants soit traitée de la sorte, mais elle voulait lui faire comprendre que sa façon d'agir n'allait pas aider, mais plutôt lui créer des soucis à lui en plus de ceux que pouvait déjà avoir les autres. "Parles-en a d'autre personne en qui tu as confiance tente d'en savoir plus sur leurs idées sans en dire trop sur les tiennes pour ne pas prendre de gros risque. On change tous avec le temps, tu vieillis Milo, c'est normal que ton caractère change un peu et s'affirme. Tu sais que l'instinct humain nous pousse a vouloir nous protéger nous-même avant de penser aux autres, il ne veut pas leur en vouloir pour cela pense juste à tes propres objectifs et entoure toi de bonne personne." Parce qu'il ne pouvait pas forcer les autres à bouger si il ne le voulait pas comme personne ne pourrait le forcer à rester les bras croisés à attendre que cela passe chacun avait sa façon de réagir et il fallait respecter le libre-arbitre des autres même si on n'est pas forcément d'accord avec eux.

" Je pense que tu as raison de vouloir agir, j'aimerais pouvoir le faire aussi, mais je sais aussi que nous deux seuls, nous ne pouvons arriver à aucun résultat concluant" Et cela ne servait à rien d'envenimer la situation, car cela aurait des retomber sur les nés-moldus. Il avait son soutien, mais cela ne serait surement pas assez, il lui fallait plus pour pouvoir faire quelque chose pour sa meilleure amie. La conversation avait à nouveau dévié et pas réellement de la bonne façon gênée par la situation Sibylle parlait trop et Milo lui ne répondait pas à tout laissant passer un message non-clair et non-joyeux à son amie qui ne savait plus comment réagir, elle n'était pas forte pour les relations comme celle-ci et pour pouvoir en savoir plus sur les sentiments d'un garçon n'ayant jamais tenté de le faire avant aujourd'hui et visiblement, elle ne s'y prenait pas bien. Surtout qu'il ne disait plus rien du tout ignorant totalement le sujet ce qui laissait à penser qu'il ne voulait pas en parler avec elle et donc n'était pas intéresser parce qu'elle pouvait bien dire à son égard la subtilité n'était donc pas à utiliser avec le Poufsouffle qui répondit à ses autres paroles comme si de rien n'était. Bon temps pis, elle devrait passer à autre chose et arrêter de se tourner au ridicule pour de rien, elle n'était pas faite pour vivre une histoire romantique de toute manière, elle était encore bien trop naïve et pensait encore pouvoir trouver le prince charmant ce qui n'arriverait jamais. Elle avait dit au plus jeune qu'elle lui collerait aux fesses temps qu'il n'irait pas mieux pour être sûr qu'il ne fasse pas de bêtises et pour l'aider à avoir un peu plus le moral et lui semblait décidé à ne pas passer trop de temps avec elle voulant faire tout plein d'effort pour aller mieux. " C'est une bonne chose" Que pouvait-elle dire de plus ? Qu'elle avait l'impression de le soûler. De toute manière, elle se sentait déjà stupide avant un peu plus ou un peu moins ne changerais rien. " Mon frère dis pareil pourtant, je suis certaine de l'être, c'est assez bizarre au final" Pensez être stupide n'était pas réellement une bonne chose. C'était son doute son manque de confiance en elle qui ressortait et qui la poussait à s'auto analyser de cette façon péjorative, mais elle n'y pouvait pas grand chose.



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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyVen 13 Jan - 16:20


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Un malaise s'installe entre nous et je sais que c'est de ma faute. Je ne comprends jamais rien à rien et surtout dans les moments où c'est important. Sibylle tente de me dire quelque chose, sauf que je ne comprends pas quoi et vu que je suis à côté de mes pompes, ben je ne cherche pas à en savoir plus, sauf que visiblement ça à quand même l'air d'être important pour elle. Que je ne prenne pas la peine de répondre à tout ce qu'elle dit ? Qu'elle espère que je ne trouve pas quelqu'un avant son départ ? Déjà pourquoi elle parle de son départ ? C'est pas maintenant à ce que je sache ? Et pourquoi ça la dérangerait tant que ça que je trouve quelqu'un ? C'est vrai, je suis assez intelligent pour faire la part des choses entre les demandes valables d'une potentielles petite amie et celles qui ne le sont pas. Je suis un peu perdu, qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Qu'est-ce qu'elle voulait m'entendre dire ? « Je suis désolé mais ... je suis un peu perdu là ... qu'est-ce qu'il se passe ? Visiblement tu veux me dire un truc alors vas-y. On sait tous les deux que la subtilité, c'est pas mon fort, je ne capte jamais les idées suggérées. Sur quoi j'ai pas répondu ? » Lui demandais-je déboussolé. Je n'avais pas envie qu'elle m'en veuille pour quelque chose que je n'avais pas fait ou pas correctement. Je cherchais donc dans ce que nous avions dis, pour voir sur quoi je n'avais pas rebondis. Je pouvais comprendre sa peur d'être remplaçait, même si j'essayais de lui faire comprendre que ça n'arriverait pas. Je n'avais pas répondu sur le fait que je lui avais manqué, plus que de raison ... mais qu'est-ce que je peux dire à ça ?? « Est-ce que c'est par rapport à ce que tu disais, sur le fait que je t'ai manqué ... ? » Oui bon je n'étais pas capable de terminer ma phrase, j'avais tellement peur de passer pour un idiot. Et puis si ce n'était pas ça, elle allait me prendre pour un pauvre type désespéré qui voulait la choper. Alors certes, ce n'était peut-être pas complètement faux mais je tentais de faire de mon mieux pour ne pas que ça se voit.

« Pourquoi tu dis ça ? J'veux dire, pourquoi tu parles de ton départ ? » Je me levais soudain, un peu excédé par la situation. J'étais conscient qu'elle était en 7ème année et qu'elle partirait à la fin de l'année, mais n'avait-on pas encore le temps ? Et le fait qu'elle quitte Poudlard signifierait forcément la fin de notre amitié ? Elle a donc une date de péremption ? Comment je suis censé prendre tout ça ? Elle m'en veut peut-être de ne pas répondre à tous ses propos mais là, actuellement, je lui en veux de mettre autant de distance entre nous et de mettre son départ sur le tapis, constamment. A croire qu'elle part demain et qu'elle n'ose pas me le dire. « J'ai l'impression quand tu en parles que tu pars demain ... C'pas le cas, si ? » Le début de ma phrase, je la dis en fixant l'horizon, debout, à quelques pas d'elle, les mains dans les poches. Quant à la question, je me tournais vers elle et baissait mon regard pour capter son regard. Je la fixe encore quelques instants avant de me tourner de nouveau vers le lac, le visage fermé, droit comme un i. « Alors nous ça sera fini une fois que tu auras quitté Poudlard ? C'est ce que je dois comprendre ? Plus de nouvelles ? Aucune chance de se croiser durant les vacances ? Tu disparaitras de ma vie aussi rapidement que tu y es rentrée ? Parce que si c'est ça, pourquoi t'es là ? Pour te donner bonne conscience ? Si c'est pour m'abandonner dans quelques mois, autant le faire maintenant, ça sera fait ... » Oui je ne comprenais peut-être rien à rien, mais si les gens étaient plus clair sur leurs propos, peut-être pourrais-je les comprendre. Je venais de passer d'un sentiment d'apaisement, avec sa présence, à une immense solitude. Alors c'était comme ça que ça allait se finir ? Elle allait juste, tourner les talons et s'en aller ? Me laisser seul, m'oublier, comme si je n'avais été qu'une simple distraction dans sa vie ? Je sentais mon coeur se serrer et me souffle devenir difficile et douloureux. Celle-ci, je ne l'avais pas vu venir, j'ai été stupide de croire qu'elle pourrait être là pour toujours ...

Oui les gens changent, mûrissent, grandissent et évoluent. Moi le premier et ça n'était pas passé inaperçu. Oh évidemment physiquement j'étais toujours le même, toujours aussi imberbe, toujours aussi juvénile, toujours aussi fragile, mais quelque chose avait changer en moi. J'étais toujours habité par la peur, je la sentais se nicher au fond de moi, mais elle ne m'envahissait plus, elle ne me guidait plus dans tous mes actes. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'étais capable de la contrôler ou de la faire taire, parce que ce serait totalement faux, mas parfois, j'étais capable d'aller au delà de la peur, affrontant en quelque chose mes démons. Mais ce n'était pas sans conséquence, je m'attirais des ennuis et j'avais l'impression que ça ne serait pas prêt d'arrêter. J'aimerais être raisonnable, être prudent, réfléchir avant d'agir, mais c'était comme si on appuyait sur le bouton OFF de mon cerveau pour l'éteindre et que je me mettais à faire n'importe quoi. Un coup de sang ou quelque chose dans ce genre là. Je savais qu'elle avait raison, comme tant d'autres avant elle, mais le moment venu, j'oubliais tout ça et fonçais dans le tas. Je vous rassure, moi-même parfois j'ai envie de me donner des claques. « Wouhai, je vais voir ... le problème c'est qu'il est bien difficile aujourd'hui de savoir qui sont les bonnes personnes ... » J'avais néanmoins quelques idées en tête. Je savais que je pourrais faire confiance à Chuck et peut-être que lui saurais vers qui se tourner. Je pourrais aussi en parler à Arabella, je doute fortement qu'elle adhère aux idéaux de Blackman. Je pourrais en parler à Acacia, mais elle a été très clair sur le sujet, il fallait que j'arrête avec cette histoire, que je rentre dans le rang et que j'obéisse, d'accord ou pas d'accord, c'était préférable pour tout le monde. Je pouvais oublier Dan, il avait été très clair sur le sujet ... il faudrait que je lui présente ma soeur, ils s'entendraient étrangement bien j'en suis sûr ... encore que je n'aimais pas vraiment cette idée maintenant que j'y pense. Etait-ce une bonne chose de la savoir de mon côté, prête à agir si je trouvais d'autres personnes ? Franchement je l'ignore, cette histoire de départ m'a un peu refroidit. Je suis conscient qu'elle part à la fin de l'année mais pourquoi mettre ça sur le tapis immédiatement ? Acacia aussi s'en va, mais elle a au moins le respect de ne pas me le rappeler. Fort heureusement Abel partira aussi, ce qui est une grande source de joie pour moi. Inconsciemment, j'étais content que Dan soit en 6ème année, son redoublement m'aura au moins permis de jouir de sa présence une année de plus, même si c'est en se faisant la tronche ....

La discussion dévia sur son inquiétude vis-à-vis de moi et du fait qu'elle se pensait stupide. Je n'avais rien à rajouter sur le sujet qui me concernait, après tout que pouvais-je bien rajouter d'autre ? Quant à sa stupidité, je n'étais pas du même avis et visiblement son frère aussi. « Dis toi que ton frère est celui qui te connait le mieux, s'il te dit que tu n'es pas stupide, c'est que tu ne l'es pas. Ne cherche pas plus loin. » Alors certes, il y a toujours le paramètre de l'amour qui rentre en compte et donc le fait de vouloir protéger l'autre, coût que coût, mais sincèrement, je ne pense pas que parce que je tenais à elle que je ne la voyais pas comme elle l'était.
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Zola Rylee Shaw
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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptySam 14 Jan - 23:00



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




L'ambiance n'était plus aussi agréable qu'elle ne l'était au début parce qu'elle avait tenté de faire une approche subtile envers le garçon, mais cela n'avait pas réellement marché et avait un peu plombé l'ambiance parce qu'elle n'arrivait pas à s'exprimer de manière directe, elle allait revenir sur ses paroles pour ne rien montré de trop important cela ne servait à rien, il ne semblait pas emballer par ses paroles, mais plutôt sur la défensive, alors, soit elle s'y était réellement mal pris soit il ne voulait pas d'elle. La jeune femme avait choisi de parler aujourd'hui parce qu'elle sentait son départ de Poudlard approcher à grand pas, même si il lui restait plusieurs mois avant de quitter Poudlard elle avait failli mourir le soir d'Halloween et cela lui avait fait assez peur pour la suite parce qu'avec Blackman l'école devenait encore moins sécuritaire et la brune n'avait pas beaucoup de confiance en elle si une nouvelle attaque venait à arriver. C'était assez difficile à expliquer, mais elle ne se sentait déjà plus réellement à sa place au château comme si un bout d'elle-même était déjà partie depuis un moment sans qu'elle ne le remarque sans doute était-ce parce qu'elle avait mûrit d'un coup et qu'il était dur de l'accepter. " Rien laisse tomber, j'ai été stupide une nouvelle fois, j'aurais dû rester sur mon idée de base et ne rien dire du tout cela aurait été bien plus simple pour nous deux, je ne suis pas faite pour ce genre de chose, c'est tout alors oublie juste" Si il ne voyait pas sur quoi il n'avait pas répondu, c'était que ses paroles ne l'avaient réellement pas marqué et donc qu'elle parlait un peu dans le vide ce qui était un peu blessant, mais en même temps bien, car il pourrait sans doute plus facilement lâcher l'affaire que si il s'était souvenu de ce qu'elle avait dit.

C'était assez difficile d'ouvrir un peu son cœur si en plus, elle n'était pas écouté correctement ou comprise, elle n'allait pas s'en sortir, elle aurait besoin de demander d'autre conseil à January afin de mieux sans sortir si elle retentait l'expérience une nouvelle fois après aujourd'hui, c'était peut-être parce que Milo n'était pas sur la même longueur d'onde qu'elle que cela ne passait pas après tout elle parlait, mais elle ne savait pas si il avait une fille en vue ou non si ça se trouve, il avait une copine et il ne lui disait pas parce qu'elle lui avait dit qu'elle avait peur d'être oublié, elle ne pouvait pas savoir le châtain était tellement distant ses derniers temps qu'elle pouvait tout imaginer sans avoir de certitudes. " Arrête de chercher cela ne sert à rien au final, c'est peut-être mieux comme ça, je n'aurais pas dû dire de telles choses, tu as bien assez de soucis sans gérer une amie un peu perdue" Parce qu'elle l'était totalement ne sachant plus quoi faire ou quoi dire pour ne pas passer pour une dingue et pour ne pas totalement se braquer non plus elle devait rester naturelle, mais c'était difficile tellement elle était dans le vague quant à la marche à suivre quand elle était en compagnie de Milo.

" Parce que j'ai déjà l'impression de ne plus être totalement ici, c'est assez bizarre partir me fait peur, mais en même temps, je ne me sens plus à Poudlard peut-être parce que l'école à trop changer d'un coup et que je ne m'acclimate pas à la nouveauté... Mais c'est plus chez moi" Cela couvait depuis quelque temps, mais elle n'avait jamais osé en parler que cela soit avec sa colocataire de dortoir ou à son frère qui se serait inquiété pour elle et Sibylle ne voulait pas inquiéter les autres d'ailleurs, elle parlait trop et Milo semblait se faire du souci pour elle ce qui n'était pas le but, elle n'appréciait pas de causer du souci à ses proches, c'était inconcevable pour la brune qui avait l'impression d'être un véritable boulet dans ce genre de situation. " Non, je ne pars pas demain enfin pas que je le sache..." Mais la fin de l'année serait si vite arrivée qu'elle aurait surement l'impression que cette conversation datait de la veille les jours s'écoulaient à une allure folle et lente à la fois drôle de paradoxe pour la jeune femme qui aimait les choses rationnellement et compréhensible n'aimant pas ne pas pouvoir comprendre une situation assez simple, elle n'était pas non plus un cerveau sur jambe étant assez bête par moment, mais elle passait beaucoup de temps à travailler ce qui remplissait sa tête de connaissance diverse et varié. " Ce n'est pas ce que je dis, je dis qu'après Poudlard cela sera plus compliqué pour se voir et qu'a force, on prend le risque de ne plus se voir, mais si tu veux que je parte maintenant, je peux aussi le faire ce n'est pas comme si je pensais être indispensable à ta vie de toute manière" Si il voulait qu'elle s'en aille, elle s'en irait parce qu'elle ne voulait pas se battre et qu'elle avait l'impression de ne pas être comprise aujourd'hui. " Je parle chinois où tu prends ce que je dis à l'envers aujourd'hui non parce que franchement, je ne comprends pas" Normalement, ils ne se prenaient pas la tête comme ça.

Sib tentait d'être une bonne amie en donnant de bon conseil pour lui éviter de se retrouver dans de nouvelle situation à risque, mais en même temps, elle n'était pas sa mère, elle ne pouvait pas contrôler ses faits et geste et son besoin d'agir pour aider ses amis, c'était tout à fait louable et elle comprenait dans un sens qu'il ai beaucoup de mal à rester en place et à faire confiance à d'autre personne étant donné que personne n'était fiable à cent pour-cent désormais, mais quand même, il ne pouvait pas foncer tête baisser au risque d'avoir de nouveau problème et elle ne voulait pas le voir revenir avec une nouvelle marque comme celle sur sa main alors elle faisait de son mieux pour l'aider, cela restait compliquer et elle se sentait un peu inutile. " Je te l'accorde, c'est pour ça que tu dois agir avec subtilité et pas foncé dans le tas sinon tu vas vite être remarqué. Mais si tu agis seul, tu finiras forcément par avoir de gros ennuis et ensuite, tu ne pourras plus rien faire" Et ce n'était pas ce qu'elle voulait pour son ami, mais au vu de la conversation, elle n'est pas certaine qu'il l'écoute beaucoup, elle avait l'impression que leur relation se dégradait alors qu'elle tentait de modifier les choses pour en faire quelque chose d'encore mieux et de plus sérieux ce n'était visiblement pas au goût du Poufsouffle qui n'avait rien relevé de bon dans ce qu'elle avait dit ne faisant ressortir que le négatif. Ce n'était pas dans les habitudes de Sibylle qui se trouvait normalement très positive comme fille toujours le truc joyeux à dire pour les choses soit mieux, mais aujourd'hui, elle n'y arrivait pas.

De toute manière, la jeune fille se trouvait stupide même si plusieurs personnes lui disaient le contraire, elle avait bien prouvé aujourd'hui qu'elle l'était et quand plus elle ne savait même pas rattraper les choses. Bon, la seule personne qu'elle écoutait en temps normal n'était pas de son avis, mais Maël avait tendance à la mettre sur un pied d'éstale. " Mon frère m'idéalise depuis toujours, je ne suis pas sûr que son avis soit totalement impartial, c'est ma moitié, il est normal qu'il me voie un peu mieux que je ne le suis" Parce qu'elle-même avait du mal à voir les défauts de son aîné.



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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMer 18 Jan - 11:46


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Comme je déteste quand les gens font ça, ça a tendance à me faire sortir de mes gongs. Bon, il est vrai que je veux bien vous accorder le fait qu'en ce moment, beaucoup de choses me font sortir de mes gongs, mais quand même, on ne peut pas balancer deux ou trois phrases comme ça et après se rétracter comme si de rien n'était. C'est interdit. Elle en a trop dit ou pas assez mais elle ne peut pas juste en rester là et espérer que j'oublierais. Parce que je ne vais pas oublier et que ça va me rendre dingue cette histoire. Les gens ne pensent pas que j'ai suffisamment de choses en tête pour trouver le temps de jouer aux charades ? Je peux concevoir que ce ne soit pas volontaire de la part de mon amie et qu'elle soit prise au dépourvu, mais quand même, elle ne peut juste pas s'arrêter là. Je la fixe sans comprendre et je crois que mon visage exprime très clairement que je suis déboussolé et un poil contrarié qu'elle réagisse de cette façon. Pas faite pour ce genre de choses, mais lesquelles choses ? De quoi ça s'agit ? Qu'est-ce que j'ai loupé ? J'ai l'impression qu'elle essaie de m'avouer un truc sauf que j'ai loupé le coche, du coup je ne comprend rien. Je suis conscient de n'être pas toujours une lumière mais là, très clairement, je me sens particulièrement con. «Tu ne peux pas me laisser dans le noir comme ça Sib' ... T'en as trop dis ou pas assez mais il est évident que là tu ne peux pas juste te rétracter ... » Je me rends bien compte qu'à la forcer à me parler, ça va la braquer plus qu'autre chose mais moi je fais quoi en attendant ? J'ai l'air d'un con et j'ignore pourquoi. Pourquoi est-ce si difficile l'adolescence ? Quand on était gamin, tout avait l'air si facile. Alors certes, j'ai eu une enfance un peu différente de la leur, parce que je n'avais pas particulièrement beaucoup d'amis, voir quasiment pas. Ca ne m'a pas empêcher d'avoir une enfance tout à fait correcte, juste un peu recluse dans notre manoir. On avait le droit de sortir, c'est pas le problème, mais quand on ne va pas à la même école que les autres enfants et qu'ils apprennent qu'on a un précepteur, là tout de suite ça jette un froid, c'est moi qui vous le dit. En plus j'ai toujours été un peu timide, pas très grand, gringalet, en dehors de me faire charrier quand je sortais en ville, il ne se passait pas grand chose de bien. Il y avait bien un ou deux gamins avec qui je m'entendais pas trop trop mal, mais on se voyait que quand je daignais sortir de mon manoir, ce qui n'était pas fréquent. C'est certainement pour ça que j'ai eu du mal au début à Poudlard, tout était si nouveau pour moi. Je découvrais les joies de la scolarité et de l'internat, les cours avec des élèves de mon âge, la magie, de nouveaux lieux, de nouvelles matières ... Trop de monde, trop de bruit, ça avait été effrayant. Mais avec le temps, on se fait à tout et je ne suis pas mécontent d'être venu maintenant, je me suis fais des amis et aujourd'hui je suis préfet, qui l'eus cru ? Pas moi en tout cas. Mais l'enfance est oubliée, laissant place à l'adolescence et aux problèmes qui vont avec. La découverte de l'autre, l'attirance, l'envie de plaire ... tout ça, ce n'est pas mon truc. Abel lui est doué, c'est naturel pour lui, tout comme Acacia. Moi, j'ai l'impression de me noyer dans tout ça. J'ignore ce que je veux, ce que je ne veux pas, draguer n'est pas envisageable, tout simplement parce que de base je suis déjà maladroit, alors si en plus c'est pour séduire, il n'y a plus personne. La preuve, je suis en train de me prendre la tête avec la fille qui me plait, tout simplement parce que je n'ose pas lui avouer mes sentiments pour elle, de peur qu'elle me rejette.

« Mais c'est peut-être ce qu'il me faut, gérer une amie un peu perdue pour oublier mes soucis ... Et puis l'amitié ça va dans les deux sens à ce que je sache, tu ne peux pas t'inquiéter pour moi et m'interdire de m'inquiéter pour toi. Moi aussi je veux le meilleur pour toi et ça ne m'enchante pas des masses de savoir que quelque chose te tracasse et que visiblement c'est de ma faute ... » J'étais un mauvais ami, il n'y avait pas à chercher plus loin. J'étais tellement obnubilé par ma soif de vengeance que j'en oubliais le reste. A trop penser à Billie, coincée dans les cachots, j'en oubliais ceux qui sont en haut, avec moi. Je me terre dans un coin, j'attends que le temps passe, je fais de temps en temps de la merde pour me donner bonne conscience et j'oublie que mes amis ne se limitent pas à ma meilleure amie. Je suis conscient que de ne pas penser à elle H24 ne va pas la faire disparaitre et que je ne la trahie pas, mais c'est plus fort que moi, j'ai déjà l'impression de la trahir, alors qu'elle sait très bien que je suis là pour elle. On a réussi à s'échanger une lettre et je sais qu'elle va bien, je sais qu'elle ne veut pas que je m'inquiète pour elle ou que je sois blessé pour l'aider, mais je crois que la culpabilité me fait perdre la tête. Mais tout ça, je n'y ai pas pensé jusque là, parce que j'avais la tête ailleurs. L'homme est égoïste par nature, ça se vérifie en ce moment avec moi. J'aimerais qu'elle me parle, qu'elle se confie à moi. Elle n'est pas la seule à pouvoir être une oreille attentive, je suis capable de l'être. Je sais que je ne l'ai pas montré jusque là, mais je suis capable de me rattraper. Faut-il encore qu'elle me donne une chance de le lui prouver. Sauf que voilà, la situation se détériore, encore une fois et c'est toujours de ma faute. Mais bon, c'est aussi de la sienne, parce que de parler de son départ toutes les trente secondes, ça devient blessant. A croire qu'elle ne rêve que d'un truc, se barrer loin et visiblement je ne suis peut-être pas complètement loin de la vérité. Elle a raison, bien entendu, cette école est très loin d'être celle que nous avons connu, mais n'est-ce pas normal ? On est sous un régime dictatorial, il est normal que l'on ne trouve plus vraiment sa place ici. Et si tout cela ne prend pas fin, pourra-t-elle s'en aller ? Il est évident que nous allons moins nous voir, mais que je sache, je ne vois pas souvent Liu Xi, pourtant ça fait des années que l'on se connait et on s'écrit toujours, aujourd'hui plus que jamais d'ailleurs. Alors quand on veut qu'une relation fonctionne, il faut savoir s'en donner les moyens. Je suis debout, face au lac et je n'aime pas ce que j'entends. Sur le bout des lèvres, j'ai les mots "Je préférerais que tu partes oui ..." mais je ne les prononce pas, parce qu'au fond je n'en ai pas envie. Ni maintenant, ni à la fin de l'année, je veux qu'elle reste, qu'on se voit aussi souvent qu'actuellement et que l'on passe un bon moment ensemble, ce qui n'est visiblement pas le cas. Parle-t-elle chinois ? Et ben peut-être bien ... « Et s'ils ne partent jamais ? T'y as pensé ça ? On est sous une dictature, c'est donc normal qu'on ne trouve plus vraiment notre place ici, parce que ce n'est pas notre mode de fonctionnement, comme ce ne sont pas nos idéaux qu'ils prônent. Mais s'ils ne partent jamais, tu penses vraiment qu'à la fin de l'année, ils vont vous laisser partir ? C'est vrai, ce serait prendre le risque d'ouvrir une brèche dans leur protection et de dévoiler le nombre exact qu'ils sont ... Parce que même s'ils vous oubliette, pour leur sécurité, il faut quand même qu'ils abaissent leur champ protecteur pour vous laisser sortir et il y a un risque d'une potentielle équipe de secours s'infiltre dans le château ... Ils ne nous ont pas laissé rentrer chez nous pour les vacances de Noël, qui est-ce qui nous dit qu'on pourra sortir de ce château un jour ... » Ce n'est peut-être pas ce qu'elle veut entendre, mais c'est pourtant ce que je pense et j'ai peur d'avoir raison. Ils sont très prudent, pourquoi prendraient-ils un risque ? Par contre, si les 7ème années actuels ne peuvent pas sortir, comment tout cela va finir ? Combien de temps cette mascarade va durer ? Vont-ils nous garder jusqu'à laver nos cerveaux ? Et une fois que ce sera fait et qu'on sera de leur côté, qu'est-ce qu'il va advenir de nous ?

Je n'ai plus trop envie de parler de ma capacité à me faire punir et mon incapacité à être prudent. Je crois que j'ai compris le message, tout le monde me le répète, à croire que même ceux qui ne sont pas là le savent que je suis un boulet. En plus là je ne vois pas trop ce que je pourrais lui répondre. Je pense qu'on a fait le tour de la discussion. Elle s'inquiète pour moi, elle n'est pas la seule et ils ont de bonnes raisons, c'est vrai, mais je ne suis plus un enfant, même si parfois je prouve le contraire. Je mets juste plus de temps à comprendre mes erreurs, je dois les répéter plusieurs fois pour savoir qu'il faut arrêter, voilà tout. Après ça me fait plaisir de voir qu'elle me soutient et qu'elle me veut du bien, bien évidemment, mais j'aimerais qu'on se souvienne de moi autrement que comme un boulet et là ce n'est pas gagné d'avance. Alors je reste silencieux et je fixe le lac. Si on oublie le contexte actuel, la vue est magnifique et apaisante. Et puis ce silence, seulement entrecoupé de nos voix et revigorant, tout comme le froid ambiant. J'espère qu'elle n'a pas trop froid, elle est assise au sol, ce n'est peut-être pas l'idée du siècle maintenant que j'y pense. Enfin elle est assez grande pour savoir ce qu'elle fait et se lèvera si vraiment ça ne va pas. Je repense à ce qu'elle me dit et je me rends compte qu'on est pareil tous les deux. On a une faible estime de nous même. On se croit en dessous de tout, même si les gens nous répètent le contraire. Et le pire c'est que même si on trouve ça agréable de l'entendre dire, on ne le croit pas une seule seconde. Pourtant je commence à bien connaître Sibylle et je sait qu'elle a beaucoup de qualités et de défauts, mais être cruche n'en fait pas parti. « Moi je ne suis pas corrompu par mon lien de sang avec toi, du coup tu peux me croire sur parole, tu n'es pas une cruche. Tu es un peu naïve, mais c'est tout. Je sais que j'ai tendance à faire pareil, me sous-estimer, mais crois moi, tu es loin de l'image que tu te fais de toi-même. T'as des défauts, comme tout le monde, mais ça ne t'empêche pas d'être une fille merveilleuse, j'espère seulement qu'un jour tu t'en rendras compte. » Si elle pouvait se voir à travers mes yeux, elle verrait qu'elle est vraiment différente de ce qu'elle pense. Malheureusement ce n'est pas possible, mais ça aurait été cool ... et je n'aurais rien eu besoin de dire, elle aurait vu ce que je ressentais pour elle ...
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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyMer 25 Jan - 23:31



“ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ”



Sibylle & Milo'




Sibylle ne pouvait pas se changer, elle ne pouvait pas être quelqu'un d'autre et clairement, elle ne pouvait pas dire clairement de but en blanc à Milo qu'il l'intéressait même si c'était ce que lui voulait qu'elle soit franche et direct sans savoir ce qu'il se tramait n'ayant rien compris aux sous-entendus de la jeune femme qui avait tenté de préparer le terrain en douceur, et en même temps, elle avait l'impression de ne pas réellement reconnaître son ami celui-ci était changé par son envie de se venger de sauver ses amis enfermée dans les cachots, c'était totalement perturbant pour la jeune Poufsouffle qui ne savait plus sur quel pied danser face au garçon, elle n'aurait rien dû dire cela aurait été tellement plus simple de simplement fermer sa bouche et attendre que cela passe, après tout, il aurait surement jamais rien su de ce qu'il se passait chez son ami vu qu'il ne comprenait pas le message qu'elle tentait de lui faire passer de manière subliminale. D'accord, c'était un gros défaut des filles de vouloir tout dire en tournant autours du pot, mais ce n'était pas simple de se dévoiler, il ne fallait pas non plus trop en demander et la jeune femme cessa de sourire, depuis le début de la conversation, elle alternait entre différent état d'esprit, mais elle n'arrivait plus à trouver quelque chose de positif dans le moment qu'ils étaient en train d'avoir ensemble comme si quelque chose était cassé entre eux sans qu'elle ne sache quoi. " J'ai dit ce que j'avais à dire, tu n'avais qu'à écouter et comprendre ce n'était pas bien difficile même de manière détournée, c'était compréhensible toi, tu as juste choisi de m'ignorer pour une fois que je tente de m'ouvrir un peu" Il n'était pas le seul coupable bien entendu, mais elle lui en voulait de ne pas avoir réagi sur le vif à ses paroles, il n'avait ouvert aucune porte comme si ce qu'il comprenait ne lui plaisait pas et qu'il ne voulait pas y prêter attention pour le moment.

Bien entendu, ce n'était que l'opinion de Sibylle qui ne pouvait pas savoir ce qu'il se passait exactement dans l'esprit du Poufsouffle n'y étant pas, mais c'était terriblement compliqué de savoir comment agir quand la personne en face n'envoyait pas de signaux, rien qui ne pouvait indiquer à l'étudiante ce qu'elle devait faire ou dire pour être comprise et que cela soit plus simple pour eux deux. Mais non-rien, elle devait jouer les devins pour savoir comment faire, avancer le reste de la conversation qui s'annonçait compliquer. " Je pense que ce n'est pas le bon moment pour me mettre à m'intéresser aux garçons, j'aurais dû ne rien dire désoler Milo" Elle s'excusait, d'avoir des sentiments naissant pour le garçon ou du moins, une attirance qui voyait le jour, c'était sans doute son inexpérience qui la rendait si peu sûre d'elle déjà qu'elle ne l'était pas en général alors en plus dans une situation qu'elle ne gérait pas, c'était la totale panique, il lui fallait vite changer de sujet et ne pas revenir là-dessus sinon tout allait partir de travers, car elle ne saurait pas gérez correctement elle n'avait pas la facilité de son frère pour ce genre de chose, il lui faudrait trouver une fille pour lui donner deux trois conseils pratique pour lui évité de se tourner une nouvelle fois en ridicule.

Lui pensait que l'aider dans ses soucis était une bonne chose pour oublier ses propres problèmes, mais Sibylle, elle n'était pas convaincue que lui parler de ses problèmes de cœur était une bonne chose pour le moment si le garçon ne partageait pas ce qui était en train de se passer en elle cela n'allait que lui ajouter un souci de plus à sa liste et c'était un peu égoïste de sa part de faire une telle chose, elle était donc le cul entre deux chaises à ne pas savoir ce qu'elle devait faire, parler sans tout dire, ne rien dire du tout ou tout balancer le choix était compliqué, mais elle devait en faire un choix assez rapidement, car le châtain n'apprécierait surement pas un long silence de sa part. " Non clairement, je ne peux pas t'interdire de t'inquiéter pour moi, mais il n'y a pas de quoi t'en faire, c'est juste mes hormones et mon cœur qui choisissent le mauvais moment pour se manifester ce n'est pas de ta faute, tu as la tête ailleurs et je le comprends, j'ai choisi le mauvais moment, encore une chose que je fais stupidement ", car oui, elle se sentait clairement stupide pour le coup, c'était terrible de ne pas savoir dialoguer avec les autres d'une manière simple. Dès que cela la touchait un peu trop, c'était la totale panique à bord et elle perdait tous ses moyens faisant n'importe quoi pour ne pas montrer ses faiblesses à d'autre et pourtant, elle aurait bien besoin d'aide et de conseil, mais est-ce que Milo était la personne à qui en parler ? Elle ne pouvait pas savoir et si elle parlait trop, elle risquait de tuer toute leur amitié et ce n'était pas ce qu'elle voulait.

Les choses se passaient tellement mal aujourd'hui qu'elle avait l'impression d'être maudite, comme si tout ce qu'elle disait était prit de travers par le garçon soit elle parlait dans une autre langue ou ses paroles étaient remixé soit ils n'étaient réellement pas sur la même longueur d'onde et tout cela allait devenir réellement difficile au point même qu'elle se demanda si elle ne devait pas plutôt partir au lieu de poursuivre leur discutions se prendre la tête n'avait pas de sens ce n'était pas une chose qu'elle appréciait faire au contraire, elle fuyait les conflits et les disputes qui n'étaient pas pour elle. Au départ, elle avait simplement livré un ressentit qui l'habitait depuis quelque temps son impression de ne plus être à sa place de ne plus réellement être à Poudlard mais déjà ailleurs, et cela avait déclenché une vive réaction à laquelle elle ne s'attendait pas oui elle avait pensé au fait qu'elle ne pourrait peut-être jamais quitter cette école correctement, elle n'était pas stupide, mais elle aimait espérer, pouvoir partir d'ici à la fin de l'année continuer sa vie et ne plus rester dans un tel climat, c'était son droit et il n'avait pas à la traité de la sorte pour avoir envie d'échapper à cette dictature qui était difficile à subir pour une personne n'ayant pas le caractère assez fort pour se rebeller, ce n'était pas parce qu'elle se taisait qu'elle ne ressentait rien bien au contraire, elle avait terriblement peur que les événements d'Halloween se reproduise, mais pour ne pas inquiéter les autres, elle gardait tout en elle. " Merci de détruire tout mes rêves, mes espoirs, c'est très agréable de ta part franchement, je veux bien comprendre que tu ne sois pas d'accord avec mon envie de me tirer d'ici le plus rapidement possible, mais tu n'es pas obligé d'agir de la sorte, je ne sais pas ce que je t'ai fait pour que tu soit autant en colère contre moi, mais je ne serais pas ton souffre douleur parce que j'espère avoir le droit à une belle vie un jour"Secouant la tête, la jeune fille détourne la tête, elle ne veux plus en entendre plus c'est bien trop pour elle.

Le silence s'installe entre eux, il est lourd et pesant et montre bien que la situation n'a rien de normal jamais les deux amis n'ont autant divergé d'avis sur un sujet, jamais la tension à été à se point présente entre eux et heureusement Sibylle n'aurait jamais pu supporter ce genre de conversation plusieurs fois, c'était compliqué pour elle qui était normalement toujours enjouée et souriante et qui ne savait pas se comporter quand elle était triste et en colère, c'était deux émotions qu'elle repoussait très souvent et qui ne lui étaient pas familière cela la perturbait donc beaucoup. Quand enfin, il reprit la parole, ce fut pour lui parler de sa stupidité tout ce qu'il pouvait dire ne changerait rien au fait que la jeune femme se dénigrait, c'était ainsi elle n'avait pas confiance en elle et personne à part elle-même ne pourrait changer se fait même si son frère faisait de son mieux pour la rassurer à chacune de leur conversation. " Un jour peut-être, mais pas maintenant en tout cas, je n'ai rien fait d'assez bien pour pouvoir croire en moi et peut-être que je ne ferais jamais rien de bien, croire en soit quelle belle blague..." Elle entendait bien ses paroles, mais elle ne pouvait pas simplement dire oui d'accord, tu as raison, j'ai désormais parfaitement confiance en moi cela serait mentir et elle n'était pas une menteuse. " Si tu fais pareil, tu ne peux donc pas me faire la morale, c'est une bonne chose, j'en ai assez qu'on me fasse la morale à se sujet là" Une personne ne pouvait vous reprocher quelque chose si elle agissait de la même manière.



par humdrum sur ninetofive
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Zola R. Shaw

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Message(#) Sujet: Re: (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? (Terminé) Milo - Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ?  EmptyJeu 2 Fév - 11:29


❝ Tu veux pas que je te remercie mais je peux te faire un câlin ? ❞Milo & Sybille
Je ne suis pas venu ici pour me faire engueuler ou pour me prendre la tête. Plus le temps passé et plus les choses se détériorent entre nous. Alors évidemment, je ne prétends pas ne pas avoir ma part de responsabilités dans cette histoire mais je ne pense pas être le seul non plus. Je le voyais bien que Sibylle tentait de me dire quelque chose, que ce n'était visiblement pas facile pour elle de se confier, mais ce n'est quand même pas de ma faute si elle n'était pas capable de trouver les bons mots pour que je comprenne. C'était bien joli de vouloir tourner autour du pot mais fallait-il encore le faire correctement. J'étais prêt à faire des efforts, à l'écouter se confier mais certainement pas à me faire engueuler parce que je n'étais pas foutu de la comprendre. C'était quand même le comble, j'étais venu ici pour fuir les gens, me retrouver un peu seul pour faire un retour sur moi et évier les conflits et ils arrivaient quand même à me retrouver par le biais de Sibylle. Je soupire, préférant porter mon regard sur l'horizon, je sens que ça ne va se terminer correctement cette histoire. Pourtant je laisse Sibylle continuer, même si j'avoue que l'entendre m'engueuler parce que je ne suis pas foutu de la comprendre, soit disant sous prétexte que j'y mettais de la mauvaise volonté, ça m'a un peu gonflé. Pourquoi j'y mettrais de la mauvaise volonté ? Il faudrait déjà que je sache de quoi il en retourne, avant d'y mettre de la mauvaise volonté et là, jusqu'à preuve du contraire, j'ignorais tout du sujet qui la tracassait. En tout cas jusqu'à présent, mais lentement, tout ce qu'elle était en train de dire commençaient à faire jour dans ma tête. Elle parlait de son intérêt pour les garçons, qui visiblement venait de naître en elle, de ses hormones, de son coeur qui choisissait le mauvais moment pour se révéler. Si j'avais envie d'être bête, je me demanderais pourquoi elle me dit tout ça ou alors, je pourrais seulement me dire qu'elle me raconte tout ça parce que je suis son ami et qu'elle cherche des conseils ou quelque chose dans ce genre là. Dans d'autres circonstances, je pourrais croire qu'elle a flashé sur quelqu'un, peut-être de ma connaissance et qu'elle recherche des conseils ou une potentielle aide de ma part. Mais actuellement, ce n'est pas vraiment ce que je pense. En fait, si elle me dit tout ça, si elle est si mystérieuse, c'est parce que oui, en effet, elle a flashé sur un garçon et que ce dernier, c'est moi. Vous n'imaginez pas le choc de la révélation. La fille qui me plait depuis si longtemps, que j'ai cru perdre à Halloween et dont je n'imaginais pas un seul instant pouvoir lui plaire, m'annonce aujourd'hui, lors d'une dispute, qu'en fait je lui plais... Je devrais être rassuré de voir que je ne suis pas le seul à ne pas être doué dans les sentiments amoureux, mais actuellement, ce n'est pas le cas. Pour le coup ça me coupe le sifflet. Qu'est-ce que je peux lui dire ? Trop cool, tu me plais aussi ? Je pourrais, parce que c'est vrai, mais Hope, j'en fais quoi ? Parce que c'est encore ma copine, aux dernières nouvelles. Même si je me pose beaucoup de questions quand à notre relation, on est encore ensemble jusqu'à preuve du contraire. Désolé mais je suis déjà en couple ? Je ne me vois pas trop lui dire ça, surtout que j'ignore si j'ai vraiment envie de rester avec Hope. En fait je crois que je retarde l'inévitable parce que je me sens coupable de la larguer alors qu'elle vit un des pire moment de sa vie. Non, en fait je n'ai rien à dire parce que je suis déjà suffisamment perdu dans mes sentiments à l'heure actuelle pour avoir envie d'en rajouter une couche. Je ne peux ni encourager Sibylle dans sa lancée, ni l'arrêter. Alors je ne dis rien, pour le moment.

Sauf que les choses ne s'arrangent pas entre nous et je commence vraiment à en avoir marre. Si elle veut passer ses nerfs, qu'elle les passe sur quelqu'un d'autre. Et si elle n'est pas capable de voir que ce que je dis est vrai et que ce sont de véritables interrogations, alors tant pis pour elle. Elle croit vraiment que ça me fais plaisir ? Que je sautille de joie à l'idée qu'ils ne pourront peut-être pas partir à la fin de l'année ? Ce n'est pas parce que je ne veux pas la voir partir, que je veux l'enfermer pour toujours au château, j'ai quand même mes limites. Alors je suis désolé si mes questions la dérangent et si son monde merveilleux vient de s'écrouler par ma faute, mais je pense qu'à son âge, il serait peut-être temps de grandir un peu et de commencer à voir la réalité en face. Oui elle est moche et elle ne nous correspond pas, mais c'est malheureusement notre réalité, actuellement et elle devrait bien s'en faire une raison. Je suis peut-être un conn*** à ses yeux mais ce n'est pas moi le responsable de tout ça. On a quand même certains de nos camarades qui sont enfermés dans les cachots et qui sont traités comme des esclaves, je suis désolé si ma priorité ce n'est pas de savoir quand elle pourra se barrer d'ici. Même s'il est évident que si on règle un problème, le second se règlera de lui-même. Enfin, ça ne fonctionne pas dans les deux sens, cela va s'en dire. C'est si on règle le problème des Nés-moldus que par conséquent on règlera son petit problème personnel. Je sais que je suis injuste avec elle, que là où je vois de l'égoïsme, c'est juste de l'inquiétude et que ça ne signifie pas qu'elle ne pense pas à nos camarades, mais c'est plus fort que moi. Actuellement, je suis en colère, donc je ne lui cherche pas d'excuses ou je ne tente pas de la comprendre. Je suis comme ça, c'est un de mes plus gros défauts. Et pour être honnête la fin de ses propos finissent de m'achever. Je tente de lui faire un compliment, je tente de lui remonter le moral, lui dire que non, elle n'est pas bête, juste un peu naïve et elle, tout ce qu'elle trouve à dire, c'est en gros de bien me la fermer, que j'ai pas à la juger ... Ben tu sais quoi, t'as bien raison, enfonce toi dans ton mal-être si ça peut te faire plaisir. Là, s'en est trop, j'en ai marre d'encaisser. Si elle veut qu'on se prenne la tête alors elle va être servie. J'ai été silencieux jusqu'à présent, mais j'en ai marre de me taire. «Je suis sincèrement désolé Sibylle .... vraiment ! » Dis-je en me retournant vers elle. Je suis debout, elle est assise et je trouve cette situation parfaite. Mon ton laisse clairement à penser que je suis énervé et franchement, je m'en fous si ça ne lui plais pas. De toute façon tout ce que je fais ou ce que je dis avec elle ne va jamais alors pourquoi ça changerait ? En dehors de me critiquer et de faire semblant de s'inquiéter pour moi, elle ne fait rien d'autres. Donc finalement si elle me fait la gueule ce ne sera pas un drame. Evidemment je dis ça maintenant sous le coup de la colère, je doute de le penser dans quelques heures ou jours. « Je suis vraiment désolé que tu te sois découvert, visiblement en tout cas, une attirance pour moi, un crétin qui ne fait jamais rien correctement, un pauvre minable qui tente de te remonter le moral et de te faire voir différente de ce que tu penses de toi. Je peux comprendre ta frustration, c'est vrai tu aurais pu tomber sur quelqu'un de bien, qui te mériterait vraiment, au lieu de ça, tu tombes sur moi, le mec qui rate tout ce qu'il entreprend et qui ne comprend jamais rien dans la vie. » J'ai l'art de savoir me découvrir, je m'épate moi-même « Et je suis vraiment désolé de briser ton monde si merveilleux ou tout est bien qui fini bien et où tu pourras fuir cet affreux château pour vivre enfin ta vie et être heureuse, pendant que tes camarades crèveront dans les cachots. Mais c'est pas grave, tant que toi tu peux être heureuse, c'est le plus important non ? Alors oui, j'ai été cruel de te confier mes craintes quand à la fin de l'année, j'en suis vraiment désolé, mais je suis sûre que tu seras faire en sorte de vite les oublier pour retourner auprès de tes licornes et de ta happy ending. » Bon, là j'y suis allé un peu fort, il faut bien l'avouer, mais elle me saoule aussi à toujours tout remettre en question dès que je dis quelque chose. Elle ne peut pas juste accepter le compliment que je lui fais, au lieu de le démonter pièce par pièce parce qu'elle ça ne lui va pas. « Et tu veux savoir ce qui est le plus drôle dans cette histoire. C'est que moi je t'ai toujours trouvé parfaite. Tu es magnifique, douce, souriante, pleine de vie ... Tu me rappelles beaucoup ma soeur et c'est un compliment quand je dis ça ... Ca aurait dû être un des plus beaux jours de ma vie d'apprendre que toi, la fille si inaccessible à mes yeux, puisse être intéressé par moi, un mec lambda .... mais au lieu de ça, on se prend la tête parce que je suis trop con pour pas comprendre ce qu'il se passe dans ta tête et trop con pour vouloir te remonter le moral. Alors oui, Sibylle, je suis désolé d'être si rabat-joie et terre-à-terre, mais visiblement tu sauras vite m'oublier ... » Je la fixe une dernière fois « J'ai des devoirs qui m'attendent, je dois y aller ... » Lui dis-je sans même lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit. Je n'ai pas envie qu'elle m'engueule de nouveau parce que je ne suis qu'une sous-merde et que je n'ai pas à lui parler comme ça. J'en ai marre des prises de tête, je veux juste qu'on me foute la paix et qu'on me laisse tout seul. C'est pour ça que je fuie, loin d'elle, loin de notre dispute et que je la laisse derrière moi. Je serais mort de honte demain, mais aujourd'hui, je suis en colère.
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Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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