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Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé]
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Message(#) Sujet: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyLun 14 Nov - 18:13


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

La salle commune des Poufsouffle était tout bonnement déserte ces derniers temps, et pour cause, ils avaient bien trop de nés-moldus dans leurs rangs. Et dire qu’elle avait passé des semaines voire des mois à prier pour que Callie disparaisse de son dortoir et qu’elle ne soit plus obligée de la croiser à chaque fois qu’elle rentrait pour rechercher un peu de tranquillité. Les choses étaient devenues extrêmement tendues entre elles depuis quelques temps, depuis la mort d’Asling en réalité et côtoyer celle qui avait été pendant si longtemps sa meilleure amie était très douloureux pour la jeune fille. January n’avait, certes, pas vraiment réussi à revenir vers elle mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’y était pas attachée et l’avoir constamment sous ses yeux lui rappelait forcément la trahison dont elle avait été victime. Sauf que même si elle avait souhaité ne plus voir Callie aussi souvent, elle n’avait pas non plus souhaité du mal à la jeune fille et voir que malgré son talent et son appartenance réelle au monde des sorciers, elle était traitée comme une moins que rien était particulièrement désagréable. Son ancienne meilleure amie ne méritait pas ça, personne ne le méritait en réalité, et revenir au sein de sa salle commune était devenu encore plus dur qu’avant pour la jeune fille. C’était la raison pour laquelle elle n’y passait pas souvent en ce moment, elle préférait largement passer du temps en-dehors avec ses proches et ceux qui, comme elle, déploraient la situation actuelle. Ça lui donnait l’impression d’être soutenue et même si elle ne voyait pas trop bien comment elle pouvait aider les victimes des idéologies stupides du professeur Blackman, elle essayait d’avancer et continuait à avoir l’espoir qu’un jour ils parviendraient à se retourner contre lui et à le faire tomber. Malheureusement, cette fois sa stratégie semblait bien rodée et January attendait celui ou celle qui aurait l’idée miracle qui les sortirait de là. Bien sûr, si cette personne miraculeuse pouvait être elle ça serait encore mieux mais elle doutait fortement d’avoir cette mentalité de leader que tous recherchaient, il fallait une personne influente et charismatique pour réunir tous ceux qui voulaient se dresser contre leur oppresseur et même si January avait toujours eu pas mal de succès face aux garçons, elle savait que c’était plus grâce à son physique qu’elle parvenait à les attirer et non pas par ses brillantes idées et son intelligence. Quant à la gente féminine, il n’était même pas utile d’en parler, elle ne faisait clairement pas l’unanimité parmi elles et January avait considéré que c’était tout simplement parce que les autres filles étaient jalouses de sa beauté et de son succès, faute de vouloir rechercher les vraies raisons. Et puis, ce motif était plutôt flatteur pour elle, raison pour laquelle elle s’en satisfaisait parfaitement, en tout cas pour le moment. Malheureusement, tout ça ne l’aidait pas à appartenir au futur mouvement de rébellion qui allait certainement voir le jour. Il y avait fort à parier qu’elle serait la dernière personne à laquelle les autres élèves penseraient à s’adresser, d’autant plus que même si elle n’en avait jamais été plus fière que ça, elle restait une sang-pur et ils pouvaient toujours craindre qu’elle se la joue à la Nathan et retourne sa veste pour des raisons complètement bidons.

Pour le moment, la vie continuait pour ceux qui avaient encore la chance, ou pas, de continuer à vivre une vie d’élève lambda et January se forçait un peu à aller en cours parce qu’elle savait que beaucoup d’autres auraient vraiment aimés être à sa place à l’heure actuelle. January avait donc pris son courage à deux mains pour se rendre à son cours d’astronomie ce soir-là. Ça la faisait chier d’avance car leur professeur était bien trop exigeant à son goût et pire encore, c’était le cours qui finissait au beau milieu de la nuit et lui donnait donc juste envie de dormir. Bon, il y avait Maël et c’était une motivation suffisante pour aller en cours mais puisqu’il avait loupé un certain nombre de cours ces derniers temps suite aux blessures de sa sœur, elle n’était pas franchement sûre qu’il soit là et sa motivation en était drôlement mise à mal. Mais January avait sa fierté, elle n’était jamais allée en cours pour un garçon et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer, elle s’était donc présentée en cours d’astronomie avec à peine une minute de retard ce qui était un grand exploit compte tenu de son incapacité à faire preuve de ponctualité quand elle n’était pas intéressée par quelque chose. Elle supporta les trop longues heures de ce cours en somnolant à moitié et lorsqu’en pleine nuit leur professeur leur donna enfin congé et leur permis de rejoindre leur dortoir, ce fut avec soulagement que la jeune fille prit la direction de la salle commune des Poufsouffle bien décidée à aller directement vers son lit en passant éventuellement par la case démaquillage si elle trouvait le courage. Sauf qu’en entrant dans ladite salle commune, elle tomba sur Dan et s’arrêta net, aussi surprise de le voir que de se souvenir de son existence. En vérité, ils n’avaient jamais été amis tous les deux mais ils avaient au moins entretenue une relation intéressée qui méritait qu’elle lui accorde un peu plus d’importance ce qu’elle n’avait pas franchement fait ces derniers mois. Si son béguin pour Asling ne l’avait pas éloigné véritablement du jeune homme car elle avait bien fait comprendre à son amoureux qu’elle comptait continuer à le voir, la mort du Serpentard avait, quant à elle, eut un impact bien plus catastrophique. January s’était laissée enfermée dans sa tristesse et quand elle en était enfin ressortie, elle n’avait pas franchement songé à contacter Dan ce qui n’était pas franchement correct. « Dan ! Qu’est-ce que tu fais debout à une heure pareille ?! » Lui demanda-t-elle, sincèrement surprise de l’apercevoir maintenant surtout compte tenu de l’atmosphère pesante qui régnait dans les couloirs en ce moment. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas croisé… Tu ne m’en veux pas, j’espère ? » January n’était clairement pas du genre à présenter ses excuses alors s’il ne l’y obligeait pas, elle ne le ferait certainement pas. « Je suis contente de te voir… Comment vas-tu ? » C’était un peu guindé et pas très naturel comme manière d’entamer une conversation mais franchement elle n’avait pas mieux en stock, il devrait donc se contenter de ça en espérant que ça lui suffise et qu’ils puissent vite passer outre ces quelques mois d’absence pour cause de dépression post-mort de son petit ami.

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Dernière édition par January H. Shiver le Dim 12 Fév - 22:42, édité 1 fois
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Arrivé(e) le : 03/06/2015
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Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)

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Statut Sanguin: Né-Moldu
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Poste de Quidditch: Aucun
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Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyLun 14 Nov - 20:54


bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé
January & Rioghbhardan

Aujourd'hui, il y a deux camps à Poudlard. Il y a ceux, les plus nombreux, qui espèrent se révolter contre l'oppression, et il y a ceux, comme Selwyn, qui ont prêté allégeance à l'oppresseur dès que l'occasion s'est présentée. Et il y a moi, au milieu de tout ça, qui ne sais définitivement pas comment me positionner, ni même s'il faut vraiment que je le fasse. Bien sûr, je ne suis d'accord avec rien de ce qu'il se passe ici. J'ai trop conscience que j'aurais pu être à leur place en bon môme de moldue que je suis. Si mon père n'avait pas été lâche (ou courageux, qu'importe) au point de mentir à ma mère pour ne pas la faire fuir ou de s'enticher d'une sans-pouvoir en dépit de l'éducation qu'il avait reçue, je serais enfermé dans les cachots au lieu d'être confortablement assis dans un des canapés de ma salle commune. Je n'ai jamais eu la moindre éducation magique. Je n'ai jamais eu l'habitude d'user de ma baguette au quotidien. Tout ce que prône la direction m'est inconnu et pourtant j'ai librement accès au château, comme un des leurs. Une faille de leur système, sans le moindre doute. Une erreur passée au travers des mailles de leur filet. Je ne suis sang-mêlé que par la force des choses et si j'ai tendance à le revendiquer par principe, parce que parler d'un père nationalement connu permet de briller davantage, je sais pertinemment que mon statut n'est qu'une usurpation sans nom. Aussi les difficultés à trouver ma place dans ce combat sont plus présentes encore. Trouver ma place... Une fois de plus. D'un côté, mon existence-même attend de moi révolte et rébellion, une histoire de fierté familiale, défendre des valeurs qui sont censées m'être proches, prouver au monde que ma famille vaut au moins autant que celle de tous les sang-purs de l'école quand bien même la magie n'y aurait pas sa place... Malheureusement, je ne suis même pas sûr de ce que j'avance. Ma famille, ma famille de sang, à l'heure actuelle, c'est ma mère, que je n'admire pas, et quelques mômes quasiment inconnus au bataillon. Et de l'autre, la peur m'ordonne de me soumettre docilement, de suivre ce qu'ils attendent pour me mettre à l'abri, quitte à renier ce que je peux bien être. Qu'est-ce que je suis, de toute façon ? Dans la cheminée, les flammes meurent lentement. Je ne sais pas. Comme l'autre soir, je ne sais rien. Je suis pris au milieu d'un conflit qui ne me concerne pas directement mais qui fait partie de moi en même temps. Ces histoires de sang m'ont toujours paru inutiles... Je me fiche de savoir si la fille avec que j'ai gonflé pendant deux heures a des parents sorciers ou non. Et pourtant, aujourd'hui, j'y réfléchis presque naturellement. Parce que c'est ce qu'ils me demandent et, qu'une fois encore, je suis doué pour obéir. Je l'ai toujours été...

Je repose les yeux sur les photos développées un peu plus tôt dans la salle sur demande. La destruction de nos vies, leur reconstruction branlante... Les élèves, les esclaves... J'étais censé les annoter mais je n'ai rien fait. Mon crayon a roulé le long de ma cuisse et s'est coincé depuis longtemps entre les coussins du canapé. Les flammes dansaient encore, à ce moment-là. Je repense malgré moi à Sucre d'Orge ondulant dans sa robe de princesse au rythme d'une musique quelconque. Je soupire et secoue la tête. Je ne sais même pas pourquoi je continue de l'appeler Sucre d'Orge. Elle n'est plus rien d'autre que Rosenbach, sang-de-bourbe parmi tant d'autres. Un parasite profitant du système trop laxiste de ce monde. Tout ça sonne faux. Ça ne vient pas de moi, qui serai-je pour penser ça ? Et pourtant, j'ai intégré cette leçon comme n'importe quelle autre. Je ne pensais juste pas avoir à le faire un jour. Une vie entière s'est enfuie depuis les vacances... J'en viens à regretter les minutes libres et les insomnies parce qu'elles m'offrent l'occasion de penser. « Dan ! » Je sursaute et mes clichés en profitent pour s'échapper. Je n'avais pas entendu la porte s'ouvrir ni même remarquer January. Un geste vague de la main, un sourire absent et sans un regard de plus dans sa direction, je ramasse les fugitifs. « Qu’est-ce que tu fais debout à une heure pareille ?! » Je fuis Morphée. Mais je ne me vois pas lui expliquer. Je ne me vois pas lui raconter que j'ai rêvé une fois de plus qu'ils me forçaient à assister au meurtre des mômes et de Milo. Je ne me vois pas parler de mon réveil en nage, de la vérification faite comme une mère inquiète dans le dortoir des cinquième année ni du soulagement indécent qu'a provoqué la vision de ce pauvre gamin endormi. Ce cauchemar est récurrent. Toujours plus réel, toujours plus vivant. Le sang, les larmes, la peur gravée sur chacun de leur visage... « Je n'arrivais pas à dormir alors j'espérais pouvoir ranger tout ça à la place mais... Raté. » Ma voix est assurée alors que je me redresse et pose sur la table basse les photos récupérées. Le jeu revient. Qu'importe ce que je peux bien ressentir, il faut que personne ne se doute de rien, comme si le destin tout entier ne m'atteignait pas. Je ne connais pas les opinions de chacun et n'ai pas assez de cartes en main pour m'adapter à chaque interlocuteur alors je feins l'indifférence et m'efforce de vivre comme je l'ai toujours fait. Je ne veux me mettre à dos ni la direction ni leurs opposants. « Je pourrais te retourner la question. Un rendez-vous secret à l'autre bout du château ? » C'est comme si la vie avait continué son cours, comme s'il n'y avait jamais eu d'attaque. Et je dois bien reconnaître que c'est pesant. Faire comme si tout allait bien alors que le monde entier se barre en ruines m'épuise mais je m'y accroche. Peut-être que ce sera provisoire. Et si ça ne l'est pas, je m'éloigne au moins des ennuis.

La présence de Shiver me renvoie à cette nuit maudite. Sybille, le bal, l'espoir aussi vain que bancal... Il n'y a pas eu de bal, je n'y ai jamais invité la brune et quand bien même il y en aurait un prochain, je pense que tout le monde le fuira comme la peste. Je m'y rendrai sûrement, moi. Pour que ma désertion ne soit pas prise comme une quelconque plainte. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas croisé… Tu ne m’en veux pas, j’espère ? » Mon sourire s'agrandit alors que je hausse les épaules en enfonçant discrètement les mains dans les poches de mon pyjama. Est-ce que je suis en mesure d'en vouloir à une fille qui m'oublie une fois qu'elle n'a plus besoin de moi ? Non, évidemment. Je me suis fait à l'idée de n'être là que pour ça alors, elle ou une autre, honnêtement, ça ne change pas grand chose. « C'était difficile de me passer de toi pendant tout ce temps, tu sais... » C'est un mensonge. Les gens vont, viennent, je m'en fiche. Ma vie est un moulin, chacun y fait ce qu'il veut sans que je ne m'oppose à quoi que ce soit. Je la déshabille du regard un moment et finis par plonger dans ses prunelles claires. « J'ose espérer que ça ne s'éternisera pas. » Nous ne serions plus à quelque jours près... ni même à quelques années, j'imagine. Elle s'en va bientôt si tout va bien, alors est-ce que ce serait dramatique de rester sur cette distance pendant huit mois de plus ? Après tout, l'intérêt a dû s'émousser avec le temps et, entre nous, il n'y a jamais rien eu d'autre. Elle fait (faisait ?) partie de mon quotidien parce qu'elle est belle, en dehors de ce physique plaisant il n'y a rien. Sa compagnie n'est pas désagréable mais elle ne me fait pas rêver et il n'y a pas le moindre sentiment pour nous lier. Pas même la plus petite trace d'amitié. Alors qu'elle fasse comme bon lui semble, une fois encore je me plierai docilement aux souhaites de Madame. « Je suis contente de te voir… Comment vas-tu ? » Sa question me surprend et il me faut une seconde de trop pour me défaire du choc qui doit se lire sur mon visage. Comment je vais ? On a traversé la guerre et la moitié de notre maison est enfermée aux cachots. J'ai perdu l'un de mes meilleurs amis et je mens éhontément à ma famille dans les lettres rares lettres que j'envoie. Je me perds un peu plus chaque jour et m'accroche avec désespoir à une sécurité qui n'existe pas. Je ne vais pas bien. J'ai peur, je me déteste plus encore que d'habitude. « Bien, écoute. Comme un élève au milieu de la routine scolaire, quoi. Et toi ? Tu as apprécié les merveilleuses vacances qu'ils nous ont offertes cette année ? » Mon ironie palpable et l'accent exagérément posé sur les merveilles estivales laissent largement penser que, moi, j'ai eu bien du mal à les supporter...
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMar 15 Nov - 14:27


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

January ne pouvait pas dire qu’elle était spécialement ravie de voir Dan, pourtant, elle l’aimait bien, c’était un chouette garçon et elle avait toujours aimé passer du temps avec lui, même si leur relation était purement intéressée à l’origine, mais là elle était un peu honteuse de l’avoir zappé pendant aussi longtemps et elle détestait de se retrouver dans cette position de faiblesse. Avec un peu de chance, ça ne durerait pas et elle pourrait se comporter normalement très vite, mais il était nécessaire qu’ils abordent son absence pour pouvoir réellement passer à autre chose. Sauf que ce n’était pas si facile, la Poufsouffle était passée maitre dans l’art d’éluder les sujets qui fâchent, notamment lorsqu’elle était en tort dans lesdits sujets. « Je n'arrivais pas à dormir alors j'espérais pouvoir ranger tout ça à la place mais... Raté. » Etrange… Un garçon qui rangeait lorsqu’il n’arrivait pas à dormir, ça ne devait pas l’aider à trouver le sommeil, bien au contraire. La jeune fille haussa négligemment les épaules, pas trop sûr de savoir quoi répondre à ça… Bien sûr qu’il n’arrivait pas à dormir, beaucoup d’élèves ne devaient pas en être capables en ce moment et elle-même avait beaucoup de mal à trouver le repos tant son niveau d’angoisse était élevé. C’était bien signe que quelque chose n’allait pas car la Poufsouffle ne loupait jamais une heure de sommeil en règle générale, d’abord parce qu’elle ne voulait pas avoir des cernes horribles sur son visage parfait, mais aussi car il n’était clairement pas dans ses habitudes de s’inquiéter pour les autres même si ça avait un peu changé ces derniers temps. « Je te conseille les tisanes, c’est idéal pour les problèmes d’insomnie, c’est apaisant et certaines ont également de super propriétés pour sublimer un visage, surtout au niveau du teint. » Bon, elle était en train de parler à un garçon et non pas à une de ses copines superficielles mais parfois le naturel revenait au galop, surtout lorsqu’elle n’était pas très à l’aise. Pour January, il était plutôt facile de se replier dans sa zone de confort lorsqu’un gros panneau danger apparaissait devant son visage et c’était ce qu’elle faisait actuellement. Le pauvre Dan n’allait pas être déçu de cette rencontre nocturne. « Je pourrais te retourner la question. Un rendez-vous secret à l'autre bout du château ? » Si seulement… La jeune fille leva les yeux au ciel, il supposait trop facilement qu’elle était allée retrouver un mec. En même temps, ça avait été le cas pendant tellement de temps qu’elle ne pouvait pas le lui reprocher. Ils avaient été pareils pendant une époque, butinant d’élèves en élèves à la recherche de la fortune à laquelle ils espéraient. Leurs méthodes étaient quelques peu différentes mais sur le principe, c’était la même chose. Mais un peu malgré elle, January avait évolué désormais et forcément, elle se rendait bien compte du gouffre qui les séparait désormais. Ça lui faisait mal au cœur, un petit peu seulement, mais quand même, elle avait la nette impression qu’une page se tournait. « Malheureusement non, j’avais cours d’astronomie… J’aurais largement préféré un rencard. » Mentit-elle sans le moindre scrupule à celui qui avait été son alibi pendant tellement de temps. « Mais j’espère être de retour dans la course très bientôt. » Elle s’en voulait un peu de parler de Maël de cette façon alors qu’elle l’appréciait bien plus que ce qu’elle voulait bien faire croire mais avec Dan, il était inenvisageable de parler de sentiments, en tout cas, elle ne se voyait pas le faire.

Il allait vraiment qu’elle lui parle de ce qu’il s’était passé pendant ces derniers mois et elle se lança plus rapidement qu’elle l’avait imaginé, probablement pour être débarrassée de ce sujet qui la gênait plus qu’autre chose. Au moins, ça serait derrière elle et la jeune fille mourrait d’envie de passer à autre chose, mais il fallait qu’ils soient sur la même longueur d’onde et ça, ce n’était pas gagné. « C'était difficile de me passer de toi pendant tout ce temps, tu sais... » January grimaça. En d’autres circonstances, cette révélation lui aurait fait plaisir, ça lui aurait permis de se sentir indispensable et la Poufsouffle adorait que sa présence soit importante, mais pour le coup, ça ne l’arrangeait pas. Elle avait pris ses distances avec son ancienne vie et donc avec Dan et il allait falloir qu’elle lui fasse comprendre d’une façon ou d’une autre. « Je sais… J’ai été pas mal occupée ces derniers temps. Je pense qu’on évolue tous à un moment ou à un autre et certains événements dans ma vie m’ont poussé à devenir quelqu’un d’autre. » Elle n’aurait certainement pas pu être moins claire même si elle l’avait voulu du plus profond de son cœur. Elle s’embourbait dans des explications qui n’en étaient pas vraiment histoire de ne pas trop blesser Dan alors que le jeune homme n’avait en théorie, aucune valeur à ses yeux. « Mais je ne t’ai pas oublié pour autant… Enfin, un peu, mais tu restes important, on a vécu plein de belles choses ensemble et j’aime toujours autant être ta cavalière attitrée, je doute simplement de notre crédibilité avec tout ce qu’il s’est passé. » Et autant dire carrément que c’était complètement de sa faute. Elle s’était entichée d’Asling, elle avait complètement grillée leur couverture, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps quand son petit ami était mort et pour finir elle n’était jamais revenue vers Dan par la suite, faisant sauter définitivement l’image du couple parfait qu’ils auraient pu vouloir renvoyer. Bref, un gros carnage. « J'ose espérer que ça ne s'éternisera pas. » C’était exactement ce qu’elle craignait. Que souhaitait-il au juste ? Qu’ils recommencent là où ils s’étaient arrêtés ? Qu’ils fassent croire à une rupture puis à un rabibochage express ? Etait-ce réellement possible ? January l’ignorait et en vérité, s’il n’y avait pas eu Maël elle aurait sûrement sauté sur l’occasion pour redorer un peu son image. Le problème, c’est que le Serpentard lui plaisait vraiment et qu’en faisant croire à l’école entière qu’elle était en couple avec Dan, elle risquerait fortement de réduire ses chances avec le jeune homme. Cette situation l’auto-énervait, c’était tellement chiant de devoir réfléchir par rapport à un mec qu’elle aurait d’ailleurs dû continuer à éviter comme elle se l’était promis dès le début. Les choses auraient été tellement plus faciles s’il n’était pas là… Et pourtant, maintenant qu’elle commençait à le connaitre, elle ne voulait plus qu’il reste éloigné. C’était bien trop compliqué. « Que ça ne s’éternisera pas ? Tu ne penses pas qu’on a un peu tout foiré ? Je veux dire, que j’ai un peu tout foiré… Je suis plus sûre d’en être vraiment capable. » La bombe était lâchée, elle allait peut-être mettre un terme à leur relation professionnelle mais du coup à leur pseudo relation amicale également, elle en avait conscience. Dan n’avait jamais exprimé le souhait d’être son ami, ils restaient ensemble parce qu’ils étaient beaux, côtes à côtes et que ça leur donnait un certain poids à l’intérieur de l’école, pour le reste, ils avaient leur propre cercle d’amis et pas grand-chose en commun, c’était tellement dommage d’en arriver là. « Bien, écoute. Comme un élève au milieu de la routine scolaire, quoi. Et toi ? Tu as apprécié les merveilleuses vacances qu'ils nous ont offertes cette année ? » Il n’avait pas l’air spécialement déstabilisé par les événements actuels mais peut-être ne souhaitait-il simplement pas lui en parler, chose qu’elle pouvait parfaitement comprendre, après tout, ils n’avaient jamais rien partagé à part cette escroquerie géante. « C’était horrible, je crois que cet été je me passerai de ce genre de trucs, d’autant plus que j’ai encore moins confiance maintenant… C’est dommage, je pensais que ma dernière année ici serait mémorable, mais peut-être que j’ai un peu trop espérée qu’elle soit extraordinaire, maintenant j’ai juste envie de retrouver ma routine. C’est un peu contradictoire. Tu as avancé dans tes projets ? » Après tout, leur ambition était ce qui les avait rapprochés au début, c’était donc un sujet à peu près normal entre eux. Ils ne parlaient clairement pas de sujets privés mais échangeaient au moins sur des sujets légers abordables en toutes circonstances. January ne se sentait toujours pas spécialement à l’aise en présence de Dan, elle savait qu’elle l’avait un peu trahi même s’il ne faisait pas partie de ses amis et elle n’en était pas fière du tout.

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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMar 15 Nov - 20:38


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Je ne sais pas trop comment réagir. Cette fille, elle n'est pas particulièrement désagréable mais elle ne m'a pas manqué. Je n'ai même jamais fait en sorte de m'inquiéter de son état après la mort de son copain, ni de lui dire avec une compassion probablement exagéré que j'étais là si elle avait besoin. Parce que dans ma vie, elle n'est rien. Enfin... Si. Une poupée vivante et attirante auprès de laquelle il fait bon être vu mais elle ou une autre du même genre, ça n'aurait rien changé. Je ne sais rien d'elle sinon qu'elle est en septième année, qu'elle est amie avec Mulligan et qu'elle a deux frères dans deux autres maisons. Ce que n'importe qui pourrait savoir en réalité. Je crois qu'on a jamais eu une véritable discussion, tous les deux. Enfin, rien de personnel en tout cas. Oh, bien sûr on a dû meubler pendant des soirées entières mais je n'en ai rien retenu. Elle ne m'intéresse pas. Elle m'est seulement utile. Elle me l'était ? Je n'en sais trop rien. Sûrement. « Je te conseille les tisanes, c’est idéal pour les problèmes d’insomnie, c’est apaisant et certaines ont également de super propriétés pour sublimer un visage, surtout au niveau du teint. » J'esquisse un sourire vaguement moqueur alors que je me laisse tomber sur le canapé. Je bouge un peu pour la voir, politesse oblige, et pose négligemment les pieds sur la table basse où j'ai posé mes photos un peu plus tôt. C'est exactement ce genre de conversations qu'on a toujours eu. Banales. Chiantes. Tout juste là pour donner l'impression qu'on avait une multitude de choses à se raconter. Les apparences, souvent... Toujours. Il était seulement question d'attirer les regards et nous le réussissions très bien. « J'imagine qu'avec un chat et un roman sentimental ça marche encore mieux ? » Manque de chance, je n'aime ni l'un ni l'autre. Les animaux me dérangent et la guimauve me donne la nausée. Pourtant, Dieu sait que j'en joue beaucoup. C'est tellement simple de verser dans le sentimental, de donner l'impression à une imbécile qu'on est l'homme le plus amoureux du monde pour qu'elle s'accroche... Je la regarde lever les yeux au ciel, me calant entre le dossier et l'accoudoir. « Malheureusement non, j’avais cours d’astronomie… J’aurais largement préféré un rencard. » Qui choisissait Astronomie après ses BUSEs ? Cette matière n'avait aucun intérêt. Et à bien y réfléchir, il faut bien reconnaître que ça ne m'étonne qu'à moitié. Pour un peu qu'elle soit également en Divination... « Mais j’espère être de retour dans la course très bientôt. » Je lui adresse un sourire encourageant. Je ne sais même pas de quelle course elle parle, en réalité. Pour mettre la main sur le plus beau parti de l'école ? Pour que n'importe quel garçon de l'école tombe à ses pieds ? J'en ai aucune idée. Dans les deux cas, je crois que personne ne concoure face à elle. Qui aurait envie de faire passer l'argent avant le reste, hein ? Non. Je ne compte pas. Ce n'est même pas une envie, c'est une évidence. Je suis plus doué pour ça que pour le reste, après tout. « Je te le souhaite. » S'il n'y a que ça pour lui faire plaisir...

C'est elle qui a abordé le sujet de notre éloignement mais elle semble pas très à l'aise, pourtant. Moi, ça m'indiffère. Comme je le disais à Milo, elle n'est pas ma copine. Elle ne l'a jamais été. Elle ne le sera jamais. Je n'attends rien d'elle. Notre accord était implicite, informel. Elle s'est barrée, écoute, ça ne me regarde pas. Elle fait ce qu'elle veut. Je ne lui ai rien demandé. Ni excuse ni retour. J'agis juste comme je l'aurais fait avec n'importe quelle jolie fille, tâchant d'user de la flatterie pour... J'en sais rien. Par habitude, probablement. Je n'ai aucun intérêt dans cette histoire. La seule chose que je pourrais obtenir est le retour de notre duo mais j'ai réussi à survivre sans pendant des mois alors je ne suis plus à quelques uns près. «  Je sais… J’ai été pas mal occupée ces derniers temps. Je pense qu’on évolue tous à un moment ou à un autre et certains événements dans ma vie m’ont poussé à devenir quelqu’un d’autre. » Je ne dis rien, me contentant de la fixer d'un air intéressé. Je ne le suis pas. Je ne comprends pas ce qu'elle raconte, je distingue seulement où elle veut en venir. C'est là que ça devrait se solder par un « non mais c'est pas toi, c'est moi ». Digne d'un beau navet à l'eau de rose, ça ! Je ne vois pas en quoi elle a changé, moi, en attendant. Elle ne me paraît pas moins superficielle qu'elle ne l'était. Probablement pas moins intéressée non plus. Si je veux bien admettre que le changement est possible, là, ce serait carrément un miracle, son truc. Et moi, aux miracles, je n'y crois pas. « Mais je ne t’ai pas oublié pour autant… Enfin, un peu, mais tu restes important, on a vécu plein de belles choses ensemble et j’aime toujours autant être ta cavalière attitrée, je doute simplement de notre crédibilité avec tout ce qu’il s’est passé. » Ses premiers mots me font ricaner un peu froidement. Elle a beau se reprendre, c'est juste plus ridicule ensuite. Je reste important ? Vraiment ? Est-ce que j'l'ai déjà été rien qu'une seconde ? Je ne crois pas. Et le flou pèse lourd sur « les belles choses » qu'on a vécu. J'ai juste l'impression qu'elle essaye de me la faire à l'envers, comme pour panser une blessure qu'elle ne m'a pas infligée. Qu'elle cesse son numéro, il ne prend pas avec moi. Elle oublie qu'on se ressemble plus qu'on aurait dû et que, dans le fond, je connais ses méthodes mieux que quiconque dans les environs. Et pour cause, ce sont les miennes aussi. Je ne sais pas ce qu'elle cherche à sauver. Une histoire qui n'existe pas ? Une amitié qu'on a jamais tissée ? Mon ego qui ne souffrira pas de tout ça ? Me faire jeter par quelqu'un qui m'intéresse, je ne dis pas, mais alors là... Elle se sert de moi, je me sers d'elle... Elle se sert plus de moi que moi d'elle, d'ailleurs, la preuve en est de toutes semaines sans contact. Fin de l'histoire. Mais je la laisse faire, parce qu'il y a un côté divertissant. Bien plus que le rangement de mes photos. « Que ça ne s’éternisera pas ? Tu ne penses pas qu’on a un peu tout foiré ? Je veux dire, que j’ai un peu tout foiré… Je suis plus sûre d’en être vraiment capable. » Je hausse les épaules alors que mes doigts repoussent une mèche tombée sur mon front. Je pense que rien est irrattrapable, en réalité. C'est vrai qu'elle a massacré son image avec cette histoire de deuil idiote mais après tout... Il doit bien y avoir un moyen de rebondir là-dessus. Elle ne semble seulement pas le vouloir et je n'ai aucun intérêt à le vouloir à sa place. « Très bien, alors. Restons-en là. » Qu'est-ce qu'elle veut que je lui dise, moi, cette brave fille ? Je ne vais pas la supplier de ne pas m'abandonner alors que ça fait des lustres qu'elle l'a fait et que je continuais de l'inclure dans mon existence par principe en même disant qu'elle finirait bien par y revenir un jour.

Je ne donne plus cher de notre conversation, désormais. Je pense que tout est dit et que ce qui viendra ensuite n'est là que pour lui donner bonne conscience. Histoire de ne pas me dégager comme un malpropre maintenant que le contrat est rompu. « C’était horrible, je crois que cet été je me passerai de ce genre de trucs, d’autant plus que j’ai encore moins confiance maintenant… » Je lève les yeux au ciel, un geste derrière lequel il est possible de comprendre que son inquiétude me semble de trop. On ne risque rien. Personne ne nous veut de mal tant qu'on ne leur donne pas de raison de le vouloir. Mais peut-être fricote-t-elle avec des sangs-de-bourbe, après tout ? Je ne l'espionne pas pour savoir. « C’est dommage, je pensais que ma dernière année ici serait mémorable, mais peut-être que j’ai un peu trop espérée qu’elle soit extraordinaire, maintenant j’ai juste envie de retrouver ma routine. C’est un peu contradictoire. » Qu'elle ne se plaigne pas, elle le sera. Qui oubliera cette année-là, hein ? On a déjà eu du mal à passer au-dessus de la dernière semblable... Je hoche seulement la tête à ses derniers mots sans chercher à relancer quoi que ce soit. Entre nous, je me fiche complètement de savoir ce qu'elle pense de tout ça. Pauvre petite sang-pur coincée au beau milieu d'un système qui lui veut du bien. Comment pourrions-nous ne pas compatir, hein ? « Tu as avancé dans tes projets ? » Je hoche la tête une nouvelle fois, un sourire satisfait aux lèvres. Dans le fond, je déteste ces « projets », je déteste d'y être parvenu aussi bien, je la déteste d'aborder le sujet et je me déteste d'en avoir dit quoi que ce soit un jour. « Mieux que j'aurais pu l'espérer. » Ma voix se fait hautaine alors que je m'étire paresseusement, un regard supérieur posé sur elle. Je me retrouve à mentir à ma famille pour prendre du bon temps avec une écervelée qui pourrait être ma mère... Oh, bien sûr, la compensation est présente mais je ne la crois pas à la hauteur du dérangement. Rien ne serait jamais à la hauteur du dérangement... Si je pouvais relativiser jusque là, parce qu'il s'agissait de pauvres désespérées de mon âge ou peu s'en faut, depuis six mois ce n'est même plus la peine. La vente est évidente et je l'assume en réalité bien moins que je ne l'affiche. Je me dégoûte et je regrette chaque jour un peu plus d'avoir été con à ce point. « J'imagine que la nouvelle January a abandonné les siens ? » La moquerie pointe derrière mes paroles balancées d'un sourire innocent. Mon bras s'abandonne sur le dossier du canapé et moi, je me demande ce que je fous encore là. L'intérêt est parti et je ferais bien d'en faire autant...
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMar 22 Nov - 11:59


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

Voir Dan était extrêmement étrange et même un peu dérangeant, c’était comme s’il appartenait à une ancienne vie lointaine dont elle n’avait pas franchement envie de se rappeler. Elle n’avait pas changé d’objectif avec le temps, elle voulait toujours être une fille riche avec une grande notoriété, mais elle avait changé sa manière de faire et sa vision des choses. Les événements avaient un impact sur elle, plus qu’elle ne voulait le faire croire en tout cas alors que Dan semblait figé dans le passé, comme si rien n’avait de prise sur son caractère et sa vision du monde. C’était un peu dérangeant, c’était comme voir l’ancienne January dans un miroir et elle n’aimait pas ça du tout. Cependant, elle savait que cette fois, c’était le destin qui les poussait l’un vers l’autre et elle ne voulait pas passer à côté d’une telle occasion de mettre les choses à plat. Certes, ils n’étaient liés par aucun serment ni contrat mais ce n’était pas pour autant qu’elle ne souhaitait pas rompre ce lien implicite de la bonne manière. Il n’en aurait peut-être rien à faire, ou peut-être pas mais au moins elle aurait la conscience tranquille. January avait souvent l’habitude d’agir plus pour elle que pour les autres et cette fois elle suivait ses habitudes sans le moindre scrupule, Dan n’était pas assez important pour qu’il en soit autrement. Bien sûr, elle avait des remords parce que la nouvelle January se souciait davantage des autres mais ça ne l’empêchait pas de suivre ses idées et d’aller au bout de ses rêves. Toutefois, aborder ce sujet délicat de but en blanc lui avait paru impossible et ils s’étaient lancés un peu malgré eux dans une conversation banale qui ne les intéressaient pas vraiment mais January était douée pour ça et ça ne la dérangeait pas le moins du monde. « J'imagine qu'avec un chat et un roman sentimental ça marche encore mieux ? » Une certaine ironie était perceptible mais elle choisit de ne pas en tenir compte, préférant très largement jouer le jeu de cette conversation soi-disant amicale. « Ça dépend, si tu trouves ce genre de lecture assommante ça ne peut que fonctionner, par contre le chat, je suis pas convaincue, tu en as un ? Je l’ignorais. Au pire, je peux toujours m’arranger avec mon frère pour te prêter Njut. » Encore une fois, c’était des paroles en l’air, elle ne parlerait jamais à Noel des problèmes de sommeil de Dan car ils lui importaient peu, c’était un peu comme si elle avait voulu simplement entendre le son de sa voix mais ça lui convenait très bien, elle ne cherchait rien de plus qu’à poursuivre cette conversation sans qu’un immense blanc vienne s’installer. Il l’aidait un peu mais elle voyait bien que ça ne le passionnait pas, il ne faisait pas franchement d’effort pour donner le change, pourtant elle avait pu constater sur le long terme qu’il était un très bon acteur, pas aussi bon qu’elle évidemment, mais franchement pas mauvais. « Je te le souhaite. » Vraiment ? C’était étonnant de voir qu’il pouvait avoir envie qu’elle se remette en selle et recommence à draguer les garçons de l’école mais pourquoi pas, elle chassa ses paroles d’un haussement d’épaule, balayant ce sujet de conversation dans lequel elle n’aurait pas été à l’aise, elle avait abandonné l’idée de draguer depuis un moment maintenant et même si elle envisageait de s’y remettre petit à petit, l’image de Maël et la peur de ne plus être aussi douée qu’avant l’empêchaient d’y parvenir.

Et puis, il avait fallu aborder le fameux sujet qui les avait rapprochés au départ. January avait fait les choses bien, elle y avait mis les formes et avait tenté au mieux d’adoucir ce qu’elle avait voulu lui annoncer mais Dan était resté de marbre et elle avait été bien incapable de percevoir la moindre émotion chez le jeune homme. Quoi de plus anormal ? Il allait quand même perdre une fille exceptionnelle et elle se doutait bien qu’il devait être plus que déçu car il avait besoin de sa présence pour acquérir une plus grande popularité. January s’en voulait presque de le lâcher de cette façon, mais elle n’avait plus la force de jouer à tous ces jeux. « Très bien, alors. Restons-en là. » Le verdict était sans appel mais elle savait qu’elle devait s’attendre à ce genre de réaction, il voulait faire le fier mais elle pouvait très nettement percevoir sa déception. Pauvre Dan, et lui qui venait de lui dire à quel point il espérait qu’elle reviendrait bientôt à ses côtés, il devait être très mal et elle pouvait évidemment le comprendre. « Je suis contente que tu le prennes aussi bien. C’est le moment où se serre la main pour sceller notre accord ? » Demanda-t-elle avec son plus beau faux sourire. Elle s’était sentie tellement mal de lui annoncer qu’elle quittait leur accord mais maintenant elle était vraiment soulagée, elle pourrait aller dormir sereinement mais bien sûr, elle ne se voyait pas arrêter la conversation ici, elle aurait l’air bien trop intéressée et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. January soignait son image, comme d’habitude et elle ne comptait pas faillir à sa réputation. C’est tout naturellement qu’elle questionna Dan sur la réussite de ses projets, il fut évasif ce qui ne la surprit pas mais sa brève réponse suffit à attiser sa curiosité. « Mieux que j'aurais pu l'espérer. » Ah oui ? Il avait trouvé chaussure à son pied alors ? Elle n’avait pas remarqué de différence particulière dans sa façon de se vêtir ou de se comporter mais en même temps ces derniers temps, elle lui avait prêté tellement peu d’attention qu’il n’aurait pas pu en être autrement. « Quelqu’un de l’école ? » Demanda-t-elle l’air de rien. Bon, bien sûr, ce n’était pas le genre de choses qu’elle pourrait faire circuler dans les rumeurs de l’école, elle savait qu’elle avait bien trop à perdre dans ce petit jeu, mais ça l’intéressait quand même d’en savoir un peu plus et elle n’allait pas cracher sur quelques informations supplémentaires. « J'imagine que la nouvelle January a abandonné les siens ? » Cette question demandait réflexion. January n’avait pas du tout l’impression d’avoir abandonné ses projets mais au moins d’avoir évolué ce qui avait nécessairement abouti à une évolution des dits projets. En revanche, elle poursuivait toujours les mêmes rêves, en tout cas elle en avait l’impression. « Pas du tout, j’ai juste change la manière d’obtenir ce que je voulais, mais je suis certaine d’y parvenir quand même. » Et elle ne demandait nullement confirmation au jeune homme, il avait sa manière d’agir et elle avait la sienne, elle n’avait jamais jugé la manière dont il menait ses affaires et elle ne s’attendait clairement pas à ce qu’il le fasse. C’était plutôt agréable en fait d’avoir quelqu’un à ses côtés qui ne lui donnait pas son point de vue.

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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMar 22 Nov - 20:36


bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé
January & Rioghbhardan

Je regarde sagement partir la tranquillité sans rien faire pour la retenir. Shiver est arrivée et, même si elle n'est pas la personne avec laquelle j'aurais aimé passer cette nuit, je n'ai pas l'intention de la virer. Je ne l'ai jamais fait jusque là parce qu'on comptait l'un sur l'autre pour renvoyer l'image d'un couple parfait quoi que souvent un peu trop libre alors je continue, par principe, parce que peut-être qu'il reprendra un jour. J'en doute, je ne suis pas certain de le vouloir mais qu'importe. Sauver les apparences et garder les atouts en main si jamais tout recommençait. J'espère juste qu'elle ne s'attardera pas trop. Après un interminable cours d'Astronomie, elle doit bien être fatiguée et vouloir retrouver son lit, non ? « Ça dépend, si tu trouves ce genre de lecture assommante ça ne peut que fonctionner, par contre le chat, je suis pas convaincue, tu en as un ? Je l’ignorais. » Je secoue la tête. Non, je n'en ai pas. Je n'aime pas les animaux et je n'ai pas envie d'avoir à m'occuper de l'un d'entre eux. Ce sont des contraintes supplémentaires et inutiles dont je me passe volontiers. Qu'elle l'ignore, en revanche, ne me surprend pas. Elle saurait si j'en avais un. Qu'ignore-t-on de moi, en même temps ? Il y a peu de choses qu'on ne sait pas, peu de choses que je n'ai pas rendu moi-même public durant ces dernières années. Parce que donner l'impression de n'avoir rien à cacher est le meilleur moyen pour qu'on y croie et qu'on oublie de fouiller le reste. La mort de mon père, le déménagement que j'ai mal vécu, le troupeau, la dépression de ma mère, mon redoublement, les relations conflictuelles que j'entretiens avec Patrick... Tout se sait. Je réponds facilement aux questions qu'on me pose. Et jusque là, ma stratégie a payé. « Au pire, je peux toujours m’arranger avec mon frère pour te prêter Njut. » Les enfants Shiver semblent avoir hérité du bon goût des parents si l'on en croit le nom du matou. Je secoue une nouvelle fois la tête, l'ombre d'un sourire plus moqueur encore sur les lèvres. Je n'ose pas imaginer les gosses, s'ils sont foutus d'en avoir un jour. « Sans façon, je laisse les puces à ton frère. » Je ne saurais pas quoi en faire, de toute façon. Il serait là, à miauler comme un abruti, sans être foutu de se faire comprendre... Comme un môme... Et j'en ai vu assez pour savoir que les premiers mois sont un enfer sans nom et que la seule chose qui compte à ce moment-là, c'est la fuite. Je n'ai jamais compris le regard attendri de Shawna devant la marmaille braillante qu'on nous a imposée. L'instinct maternel, sûrement... Pauvre fille.

Elle ne met pas longtemps à réduire à néant le vague espoir qu'il me restait quant à notre histoire. Dire que ça m'attriste serait mentir. Dire que ça me réjouit le serait aussi. Je pense surtout que c'était mort depuis assez longtemps pour qu'on le sache l'un comme l'autre. J'ai bien plus mal vécu le rejet de Sucre d'Orge que celui-là. Je ne suis pas émotionnellement impliqué, cette fois. Je ne prétends pas qu'il y avait une implication réelle avec la Serpentard, juste que, forcément, c'était plus difficile de la voir me rembarrer alors qu'elle commençait enfin à se laisser aller... Je ne sais pas pourquoi elle revient souvent dans mes pensées. Est-ce que son emprisonnement dans les cachots en fait une sorte de martyre personnelle ? Je n'ai pas l'intention de défendre sa cause pour autant. Pourtant, j'aurais des raisons de le faire. Et elle n'en est qu'une partie. D'autres sont plus personnelles encore. Ma famille, par exemple. Est-ce que si Jackson ou Brady s'étaient retrouvés à la place de tous les nés-moldus du château, j'aurais tenté de faire quelque chose ? Est-ce que j'aurais eu le courage de m'opposer qu'une quelconque manière pour sauver les miens ? J'aime à penser que oui, bien sûr, mais je n'en suis pas convaincu. Je me serais sûrement retranché derrière des excuses pour expliquer mon inaction. « Je n'ai pas le choix », « ça nous mettrait tous dans la merde », « ils s'en prendraient encore plus à vous s'ils l'apprenaient »... Je vois d'ici la liste à rallonge de phrases toutes prêtes à balancer pour tenter bêtement de me dédouaner. « Je suis contente que tu le prennes aussi bien. C’est le moment où se serre la main pour sceller notre accord ? » Je réponds à son sourire faux par un plus faux encore. Rares sont les fois où l'on voit à ce point mon hypocrisie. Normalement, il faut vraiment bien me connaître (et qui me connaît vraiment ici ?) pour soupçonner quoi que ce soit mais ce soir, le premier idiot venu remarquerait sans problème l'indifférence et la lassitude que je ressens face à tout ça. Je ne lui dois rien et il n'y a plus grand chose à préserver. Les faux-semblants maintenus pendant des années n'ont plus leur place. L'entente est rompue et il n'y avait rien derrière. « Je ne crois pas, non. » Je n'ai pas bouger d'un millimètre, laissant mon regard rivé sur elle, la détaillant sans un mot de plus. Il n'y a ni envie ni bienveillance dans mon observation, seulement de l'attente. Parce que je sais que ça va continuer un peu. Ce qui est particulièrement ridicule. Elle pense vraiment que je ne sais pas qu'elle se fiche de moi autant que je me fiche d'elle ? Et qu'en dehors de cette collaboration bancale, il n'y a rien qui nous lie ? Je ne veux pas de son amitié, parce que cette fille ne m'ennuie, et je suis quasiment certain que la réciproque est au moins aussi vraie. Pourtant, elle s'acharne à faire comme si de rien n'était.

Et autant dire qu'elle n'a pas choisi le meilleur sujet pour me rendre loquace et faire en sorte que notre discussion s'éternise. « Quelqu’un de l’école ? » Je ne me défais pas de mon sourire absent. Si c'était le cas, qu'est-ce que ça ferait ? Elle irait mettre cette charmante demoiselle au courant de mes habitudes ? Elle la préviendrait de la nature de l'intérêt que je lui porte ? Honnêtement, je l'imagine assez garce pour ça. Enfin... L'ancienne January l'était. Comme s'il y avait vraiment une différence entre les deux. Elle est idiote d'essayer de me faire gober ça. Certaines choses ne changent pas. Et je suis presque sûr qu'elle a trop donné toutes ces années pour renoncer aussi facilement. Ou alors, c'est que je l'ai surestimée pendant tout ce temps. J'aimerais que les choses changent chez moi, laisser tomber tout ça, retrouver l'existence interminable et normale d'un garçon de mon âge mais je refuse d'avoir fait tout ça pour rien, je ne veux pas être tombé aussi bas sans en tirer vraiment quelque chose. Tant que je n'aurais pas obtenu satisfaction et que tous les derniers objectifs de cette affaire ne seront pas remplis, je ferai ce qu'il faudra pour que ça continue. Qu'importe les dommages qu'il y aura par la suite... « Quelle importance ? » Si elle imagine que je vais me confier, elle se plante lamentablement. Je me redresse légèrement et étouffe un bâillement. Je ne sais pas si les romans à l'eau de rose sont une lecture assommante mais je commence à avoir une idée précise du genre de conversation qui l'est, en tout cas. Cette nuit n'aura pas été inutile, c'est toujours ça. Il y a une seconde de flottement après ma question et je n'ai aucun mal à imaginer qu'elle est en train de chercher un nouveau bobard à me servir. Quelque chose qui puisse tenir la route. La preuve irréfutable que le changement existe bel et bien. Si elle savait à quel point je m'en fiche ! « Pas du tout, j’ai juste change la manière d’obtenir ce que je voulais, mais je suis certaine d’y parvenir quand même. » Je hausse un sourcil intéressé et laisse mon sourire s'agrandir, devenir plus railleur. Puis je finis par hocher la tête sans jamais me défaire de l'intérêt nouveau qui brille dans mes yeux. « Oui... Je comprends. Et je n'en doute même pas. Se contenter de battre éternellement des cils pour maintenir un beau parti dans ses filets n'offre que peu de certitudes et de résultats, n'est-ce pas ? » Je n'ai jamais essayé, à vrai dire... Je suis tout de suite passé à l'étape supérieure sans vraiment réaliser l'erreur que j'étais en train de faire... Même si je suppose que je l'aurais faite, de toute façon... « Alors que l'assassinat est un moyen plus sûr de parvenir à toucher un héritage, surtout quand on est capable de jouer à la perfection les veuves éplorées... » Je guette sa réaction avec avidité alors que je m'assois sur le bord du canapé, retrouvant une attitude moins indifférente qu'elle ne l'était jusque là. « J'espère au moins que le jeu en valait la chandelle. » Après tout, ce serait tout de même dommage qu'elle m'ait abandonnée tout ce temps pour rien, non...?
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyJeu 24 Nov - 20:39


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

Cette nuit était plus qu’étrange pour January, elle commençait à avoir de plus en plus l’impression d’être face à un mur et elle avait du mal à saisir ce qui avait pu changer autant en si peu de temps. Certes, elle s’était montrée particulièrement absente ces derniers temps mais pas assez pour que Dan devienne complètement aigri et désagréable. Quoi que si, en réalité, en tout cas, c’était ce qu’il était en train de lui prouver mais ça ne l’atteignait pas en définitive. Elle avait été tellement dévastée lorsque Nathan était devenu le connard qu’il était à présent que rien ne pouvait l’atteindre à présent. En même temps, c’était sans doute parce que le jeune homme était son ami et que Dan ne l’avait jamais été, il pouvait changer de comportement, tomber amoureux, haïr la moitié de l’école, rejoindre le clan adverse ou encore devenir une femme, ça ne l’atteindrait jamais parce qu’elle ne tenait pas à lui et se fichait bien de savoir ce qu’il pouvait devenir plus tard. Bon, évidemment, elle ne s’en fichait pas non plus à cent pour cent car elle ne voulait pas que ses mauvaises actions rejaillissent sur elle à cause de leur relation passée mais tant qu’elle n’était pas impliquée, il pouvait réellement faire ce qu’il voulait de sa vie. « Sans façon, je laisse les puces à ton frère. » January ne put s’empêcher de sourire, c’était une réaction attendue et pas du tout étonnante. Dan se rendait-il compte qu’il était prévisible en fin de compte ? C’était un peu comme s’il criait au monde entier qu’il n’aimait rien ni personne et qu’il était seul au monde… En tout cas, ça avait été son attitude pendant toute la durée de leur fausse relation. Bien sûr, durant toute leur fausse relation, il avait été un faux petit-ami exemplaire, il souriait, l’embrassait au bon moment, la traitait comme une princesse et s’il n’avait pas eu ce comportement si distant en fin de compte dès qu’ils n’étaient plus en public, elle aurait pu croire que c’était vrai finalement, mais même si elle avait été à deux doigts d’y croire, il n’avait jamais tenu son rôle assez longtemps pour parvenir à la tromper. Mais était-ce l’objectif finalement ? Il voulait tromper le reste du monde mais pas elle, ou en tout cas, elle n’en avait jamais eu l’impression, il aurait certainement réussi à atteindre son but s’il l’avait vraiment voulu.

La nuit se poursuivait et la jeune fille commençait à se demander si elle avait bien fait de s’arrêter au lieu de partir directement dans son dortoir mais elle n’était pas vraiment du genre à regretter ses actes et elle était encore moins du genre à renoncer et à faire marche arrière lorsqu’elle avait amorcé quelque chose. Jamais elle ne s’abaisserait à ça. « Je ne crois pas, non. » Il l’envoyait clairement chier mais January ne se départit pas de son sourire, pas même un dixième de seconde, elle n’était pas spécialement étonnée par son attitude, il avait traité tout son joli discours avec une belle indifférence et ça lui prouvait non pas qu’il n’en avait rien à faire mais surtout qu’il était dégouté et ne voulait pas l’admettre. Tant mieux, c’était flatteur pour elle et elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle était de loin la fille la plus exceptionnelle du château alors forcément, sa prochaine fausse amoureuse serait mille fois moins bien qu’elle. « Tu t’en trouveras une autre, je ne me fais pas de souci pour toi, moins bien, certes, mais ça sera toujours mieux que rien. » Il allait forcément lui dire le contraire, juste parce que c’était un garçon fier qui voulait lui prouver qu’elle était insignifiante à ses yeux mais ils savaient tous les deux que ce n’était pas vrai. Elle l’avait quand même pas mal aidée dans sa quête de pouvoir et peut-être qu’il réalisait que depuis qu’elle n’était plus à ses côtés, il retournait dans l’ombre petit à petit. Bon, peut-être pas en fait mais ça lui faisait plaisir de l’imaginer. January aimait l’idée qu’elle était indispensable à quelqu’un et même si elle n’était absolument pas possessive avec Dan, l’idée qu’il galère à retrouver quelqu’un même un faux quelqu’un l’enchantait totalement. Bon, ce n’était pas très sympa de sa part de souhaiter le malheur d’un autre mais January n’avait jamais été très sympa de toute façon, elle servait d’abord ses intérêts et Dan n’en avait plus à ses yeux.

Etait-ce le bon moment pour mettre les voiles ? Certainement mais elle préférait entamer une conversation qu’elle redoutait pourtant plus qu’autre chose. Tant pis, elle était lancée et à moins qu’il prenne congé, elle savait qu’elle resterait un moment à ses côtés, déjà pour faire preuve de politesse, elle ne se voyait pas passer en coup de vent. « Quelle importance ? » Ca n’en avait pas effectivement, elle se montrait simplement curieuse. Cependant, le fait qu’il lui résiste et refuse de le lui dire prouvait certainement qu’elle avait raison de poser des questions. Que devait-elle faire maintenant ? Insister ? Ça prouverait simplement au jeune homme qu’elle était jalouse ou un truc du genre ce qui n’était absolument pas vrai en réalité. Mais alors laisser tomber ? C’était difficile de tout lâcher alors qu’elle voulait en savoir plus sur lui. « Je sais pas… Je m’intéresse à toi, c’est tout. » Crédible ? Pas trop, mais ça n’avait pas franchement d’importance, l’un comme l’autre savaient très bien de quoi il retournait donc elle jouait les hypocrites un peu pour la forme. Et puis, elle était contente au final, même si Dan s’était montré réticent depuis le début de la conversation, il lui posait enfin des questions et January commençait à se dire qu’il avait finalement un peu de considération pour elle. « Oui... Je comprends. Et je n'en doute même pas. Se contenter de battre éternellement des cils pour maintenir un beau parti dans ses filets n'offre que peu de certitudes et de résultats, n'est-ce pas ? » C’était le cas en effet et au final, battre des cils lui avait permis d’avoir une jolie garde-robe mais pas de trouver le mari idéal et elle avait dû se rendre à l’évidence, sa technique lui assurait un avenir sur le court-terme et non pas sur le long-terme. « Exactement, j’en avais marre de jouer à ce petit jeu, je voulais voir plus grand. » Lui assura-t-elle avec un sourire. Elle était January Shiver et non pas une pauvre cruche qui draguait tout ce qui bouge, elle méritait le meilleur et c’était ce qu’elle aurait, enfin, en tout cas, elle en était convaincue. « Alors que l'assassinat est un moyen plus sûr de parvenir à toucher un héritage, surtout quand on est capable de jouer à la perfection les veuves éplorées... J'espère au moins que le jeu en valait la chandelle. » Ouais, enfin l’assassinat c’était un peu excessif quand même, elle ne voyait pas trop de quoi il voulait parler en disant que le jeu en valait la chandelle, surtout qu’il semblait considérer que c’était quelque chose qu’elle avait déjà enté alors que même si elle y avait déjà pensé, elle n’était pas passée à l’acte. Ce n’était pas facile de rencontrer des hommes d’âge mûr en étant à Poudlard et puis les assassiner engendrerait forcément des problèmes qu’elle n’était pas prête à assumer. « Mouais, je suis sceptique, je suis pas sûre que ça soit mieux en termes de certitude de résultat et les risques sont bien trop grands. » Répondit-elle en faisant mine de réfléchir à sa proposition. « Je te laisse tester la technique en premier. » C’était amusant de se rendre compte qu’ils poursuivaient grosso modo le même objectif mais de manière totalement différente. January était persuadée d’arriver à ses fins de son côté et c’était tout ce qui importait.

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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyLun 28 Nov - 13:33


bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé
January & Rioghbhardan

Le temps a oublié de passer et les secondes s'étirent inlassablement. Depuis combien de temps est-elle là ? Depuis combien de temps la tranquillité de cette nuit déjà terminée m'a-t-elle échappé ? J'en sais strictement rien. Un soupir m'échappe alors que je laisse mon regard courir sur elle. Les reflets dans ses cheveux, ses ongles manucurés, les plis impeccables de sa jupe... Elle avait été une petite-amie parfaite. Ravissante, bien élevée, des airs de princesse à faire pâlir celles des contes de fée... Et j'ai espéré un moment que son statut de sang-pur lui ait offert la même chose qu'à bon nombre d'autres familles du même genre : la richesse et la notoriété. Mais j'avais bien dû me rendre à l'évidence, pour qu'on partage à ce point nos objectifs, c'est qu'elle était au moins tout aussi fauchée. La déception avait été grande, ce jour-là, je l'avoue. Je me voyais déjà jouer les princes charmants à tout va et réussir à la convaincre de l'évidence de notre amour. Sauf que je n'avais pas eu à tomber aussi bas. Elle n'était plus une proie potentielle, seulement une collègue. Et maintenant, elle n'est plus rien. L'indifférence qui nous lie la rend même moins jolie qu'elle ne l'était au début. La princesse a perdu sa couronne et c'était bien la seule chose que je pouvais vouloir chez elle. La fille en tant que telle ne m'a jamais intéressée. Je ne suis pas à une près. Dublin sait que j'ai eu le malheur de les collectionner ces dernières années. La question de Milo me revient et avec elle l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'essentiel : la découverte de l'amour et tout ce qui peut s'en suivre encore. Tout ça ne veut rien dire. Il n'y a qu'une notion charnelle évidente et l'espoir silencieux et effrayé d'y voir un jour autre chose. Le silence qui s'installe ne me dérange même pas. Je ne sais pas quand elle rejoindra son dortoir mais ça n'a pas d'importance. Qu'elle reste, qu'elle s'installe, qu'elle continue de faire comme si on avait encore quelque chose à partager... Je m'en fiche. Tout ça ne m'atteint pas. Ici comme ailleurs, j'ai l'habitude qu'elles fassent de mes nuits ce que bon leur semble. Une fois de plus ou une fois de moins... « Tu t’en trouveras une autre, je ne me fais pas de souci pour toi, moins bien, certes, mais ça sera toujours mieux que rien. » Je hoche la tête sans enthousiasme. Et si c'était déjà fait, hein ? Le sourire à la fois maternel et adolescent d'Helen s'impose et je n'ai même pas le courage de l'éloigner. C'est déjà fait... J'en ai trouvé une autre. Forcément mieux puisque capable d'assouvir mes désirs autant que j'assouvis les siens. Qu'importe si je ne l'aime pas, qu'importe si elle a l'âge de ma mère, qu'importe si je sais pertinemment que l'affection qu'elle me porte n'est pas sans lien avec celle que je m'efforce de lui offrir quand on se voit. Elle semble croire que je l'apprécie, peut-être même imagine-t-elle que les regards amoureux que je pose sur elle sont sincères. Peut-être que parfois je m'efforce d'y croire aussi pour oublier le dégoût que tout ça m'inspire. Mais ça n'a aucun sens parce qu'elle sait aussi bien que moi comment et pourquoi j'ai atterri dans sa vie. Pour la première fois depuis que notre collaboration a commencé, j'aurais aimé qu'il y ait autre chose que des apparences entre nous. Pouvoir me confier à quelqu'un qui, à défaut de comprendre totalement comment j'ai pu en arriver là, réussirait au moins à en saisir assez pour ne pas se contenter de me juger sans chercher plus loin. Shiver l'aurait certainement pu. Nos méthodes diffèrent (je l'espère pour elle) mais nos objectifs sont les mêmes. Sauf que je ne veux passer la bague au doigt de personne et que je tiens trop à ma liberté aussi relative soit-elle pour chercher à m'enchaîner au premier pigeon friqué venu. Je dis ça mais je ne sais pas comment je réagirai si l'Amour de ma vie commençait à parler mariage... Est-ce que ça me ferait fuir ? Est-ce que je finirai par réaliser que je ne suis de toute façon plus à ça près ? Je n'en sais rien...

Toujours est-il qu'une fois de plus, je tire un trait sur l'idée et l'envie de parler. Parce que si je n'ai pas peur de la décevoir, j'ai peur de lui donner matière à commérer. Ma vie s'étend dans les couloirs autant qu'on veut mais je contrôle encore ce qui s'en sait. C'est bien la seule chose que je contrôle encore d'ailleurs... Est-ce qu'elle a senti quelque chose ? Réaliser que j'ai plus à dire que je le laisse supposer ? Peut-être. En tout cas, elle tombe juste. Plus juste que je ne l'aurais souhaité. Ce qui ne me pousse pas à lui répondre, bien au contraire. La confiance n'existe pas et si je n'ai pas été assez idiot pour pleurnicher sur l'épaule de Bella, ça n'est certainement pas pour le faire sur la sienne. « Je sais pas… Je m’intéresse à toi, c’est tout. » Je ne peux m'empêcher de rire à cette excuse bidon. Elle s'intéresse à moi, sérieusement ? Elle n'a pas été foutu de se demander rien qu'une fois en près de deux ans comment je me dépatouillais sans elle et voilà que Madame prétend me porter de l'intérêt. C'est ridicule. Cette fille est ridicule. « J'avais oublié que tu avais le sens de l'humour. » L'intérêt qu'elle me porte vole sûrement aussi haut que celui que je lui porte, moi. Et autant dire que je m'en fiche carrément. Elle pourrait s'être fiancée et être devenue mère de dix enfants durant son absence que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Je rebondis malgré tout sur son supposé changement. Je vous ai déjà dit à quel point il était invisible à mes yeux ? J'ai toujours l'impression d'avoir en face de moi la même fille superficielle et égocentrique que celle que j'ai eu auprès de moi pendant des mois. Elle espère avoir changé, rien d'autre. Peut-être qu'elle s'est rendue compte qu'elle n'était qu'une peste comme les autres et aspire à davantage mais c'est peine perdue. On ne peut pas changer à ce point. Personne. « Exactement, j’en avais marre de jouer à ce petit jeu, je voulais voir plus grand. » Un sourire continue de flotter sur mes lèvres. J'imagine sans le moindre mal qu'elle dit vrai, cette fois. Voir plus grand... Jusqu'où ? Je pousse l'interrogatoire un peu plus loin et laisse des suppositions douteuses s'y mêler. Elle ne semble pas saisir l'allusion. Le regain d'intérêt que j'ai eu pour cette conversation meurt aussitôt et je me relaisse tomber contre le dossier du canapé que j'occupe. « Mouais, je suis sceptique, je suis pas sûre que ça soit mieux en termes de certitude de résultat et les risques sont bien trop grands. » Il n'y a vraiment rien à tirer de cette fille. Un soupir m'échappe et je passe avec ennui la main dans mes cheveux avant de jouer négligemment avec le cordon de mon bas de pyjama. « Je te laisse tester la technique en premier. » Je hausse les épaules et repose les yeux sur elle. Je ne sais plus quoi faire ni d'elle ni de notre discussion. Elle ne nous mènera à rien parce que mon interlocutrice n'est pas en mesure de comprendre les conneries sous-jacentes... C'est définitivement comme parler à une dinde. Je n'ai jamais essayé mais j'image sans trop de mal maintenant que j'ai Shiver en face de moi. « Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire... Oublier totalement ma vie pendant des semaines et feindre à ce point une tristesse que je ne ressens pas... Tout le monde n'a pas tes talents d'actrice, tu comprends. » Je ne sais vraiment pas pourquoi je m'acharne. Mon lit ne m'appelle pas mais j'ai presque envie de le retrouver pour écourter cette comédie...
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMar 29 Nov - 13:18


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

L’ambiance devenait de plus en plus pesante ou alors était-ce elle qui se faisait des idées ? Il fallait qu’elle arrête d’être complètement paranoïaque mais c’était plus fort qu’elle… En même temps, quoi de plus normal ? Dan était probablement l’un des seuls mecs qui n’était pas aisément manipulable et pour cause, ils jouaient sur le même terrain et avec les mêmes armes depuis toujours tout ça pour atteindre des objectifs très similaires. Alors forcément, January ne se sentait pas du tout en terrain conquis lorsqu’elle avec lui, il la connaissait trop bien, il connaissait son passé, ses secrets, ses objectifs et les efforts qu’elle avait fait pour les atteindre. Dans tout ça, il y avait pas mal de choses pas très glorieuses et elle pensait connaitre assez Dan pour savoir qu’il était un garçon vicieux et sans scrupule prêt à tout pour parvenir à son but. Jusqu’ici, ça ne l’avait jamais dérangé parce qu’elle faisait partie des personnes utiles au jeune homme et pour cette raison il la protégeait ou en tout cas il ne cherchait pas à lui faire du mal ce qui revenait au même compte tenu du côté un peu spécial du Poufsouffle. Mais maintenant, il y avait fort à parier que les choses seraient différentes. Il ne se donnait même plus la peine de faire preuve de gentillesse, de politesse ou de respect, c’était comme s’il avait tout effacé en un battement de cil. C’était effrayant de voir un garçon qui était si doué pour se faire aimer alors qu’il en était aussi peu digne. C’était comme un robot humain qui n’éprouvait rien mais arrivait à feindre toutes les émotions à la perfection. Elle n’était pas aussi douée que lui mais en toute honnêteté elle n’avait pas du tout envie de l’être. January se vantait d’être une bonne menteuse et une bonne manipulatrice et ce n’était pas bien mais c’était comme s’il y avait une limite invisible entre la manipulation acceptable et celle qui ne l’était pas. Dan avait franchi cette ligne rouge, celle qui était là pour préserver leur victime d’une souffrance qu’ils ne pourraient probablement pas supporter. Enfin, peut-être était-elle juste trop gentille finalement et assez naïve pour croire qu’elle pouvait retourner le cerveau des gens à son avantage sans que ça leur fasse véritablement du mal. Une chose était sûre, elle n’avait aucune envie de ressembler à Dan, il était trop froid, trop distant, trop imprévisible. Elle voulait conserver sa part d’humanité.

« J'avais oublié que tu avais le sens de l'humour. » La preuve était là, elle n’avait pas forcément plaisanté mais il semblait trouvé inconcevable qu’elle puisse s’intéresser à lui. Peut-être qu’il avait un problème affectif ? Que ses liens avec sa famille étaient tels qu’il ne pouvait pas croire qu’il puisse être important aux yeux de quelqu’un ? Oui, ça devait être ça, elle ne voyait pas d’autre solution. Cette réflexion lui faisait d’ailleurs réaliser qu’elle n’avait jamais vraiment parlé de sa famille à Dan. Certes, elle mentionnait ses frères pratiquement dans chacune de leur conversation et personne ne pouvait ignorer leurs liens de sang mais Dan, de son côté, était resté plutôt discret ce qui était un peu étonnant. Ça l’était d’autant plus que January était de nature extrêmement curieuse et elle était sûre qu’elle lui avait déjà posé des questions à ce sujet… Comme quoi, il était vraiment doué pour éluder, elle ne s’était jamais rendu compte qu’il ne lui répondait pas vraiment en réalité. « J’ai beaucoup de qualités. » Confirma-t-elle avec un sourire au lieu de jouer les psychologues pour un garçon qui n’en valait clairement pas la peine. « Mais pour le coup, je ne plaisantais pas, savoir ce que tu deviens m’intéresse, je veux au moins savoir quelle fille formidable va prendre ma place, histoire de voir si elle va être à la hauteur. » Elle ne le serait pas évidemment puisque Dan n’aurait pas pu avoir mieux qu’elle et il semblait en avoir parfaitement conscience. Cependant, January avait bien envie de connaitre sa remplaçante, au moins pour avoir un point de comparaison. Eventuellement pour lui souhaiter bon courage, aussi, Dan aimait les jeunes filles distinguées avec de bonnes manières et January s’était entrainée à jouer les princesses parfaites depuis sa plus tendre enfance, raison pour laquelle elle avait été absolument parfaite dans ce rôle-là, personne ne pouvait l’égaler. Ou peut-être une véritable princesse, mais bientôt, elle en serait une également et elle pourrait retrouver le monde dans lequel elle aurait dû naitre depuis le début.


La conversation se tourna presque naturellement sur leurs techniques pour séduire et garder auprès d’eux leurs sources de revenus. January savait qu’ils partageaient un objectif commun mais jamais elle n’avait imaginé qu’il serait du style de Dan de lui en parler à cœur ouvert. Il avait de bonnes idées mais la Poufsouffle était bien trop trouillarde pour les mettre en application. Elle tenait à conserver sa liberté et l’idée d’ôter la vie à quelqu’un pour parvenir à ses fins lui paraissait un peu excessif. Le jeune homme, quant à lui, semblait penser que ce n’était qu’un simple dommage collatéral ce qui était presque encore plus flippant au final. Mais bon, elle participait le plus naturellement du monde à la conversation, attendant bien sagement l’opportunité d’aller retrouver son lit au lieu d’écouter ses salades. « Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire... Oublier totalement ma vie pendant des semaines et feindre à ce point une tristesse que je ne ressens pas... Tout le monde n'a pas tes talents d'actrice, tu comprends. » C’était vraiment flatteur, elle aimait qu’il vante ses talents d’actrice de la sorte parce qu’elle savait qu’il était très bien placé pour savoir de quoi il parlait. Cependant, il ne devait pas ignorer qu’à ce petit jeu, il était largement meilleur. Au moins, il avait fait un effort pour être agréable avec elle, c’était plutôt sympa de sa part, peut-être que la roue était en train de tourner. « N’importe quoi ! T’es largement meilleur acteur que moi, tu le sais, tu m’as toujours bluffée à ce petit jeu-là. » Avoua-t-elle en souriant. « Mais tu as raison, ça doit être difficile à mettre en œuvre, feindre la tristesse n’est pas difficile mais sur le long terme ça doit être vraiment compliqué à tenir. Enfin, j’ai jamais eu ce problème alors je ne suis sûrement pas la mieux placée pour juger. Heureusement pour nous, il y a d’autres moyens bien plus recommandables. » Et qui ne poseraient pas de problèmes légaux parce que ça pourrait devenir un problème et que très franchement elle n’avait pas envie de finir ses jours derrière les barreaux, hors de question.

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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMer 7 Déc - 18:51


bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé
January & Rioghbhardan

Les gens vont et viennent dans ma vie sans que je ne cherche vraiment à les en empêcher. Et certains s'en sont même allés pour de bon. Rarement de leur plein gré, jusque là... Mon père. Soren... Qui n'a jamais cessé d'y faire des aller-retours jusqu'à ce qu'on décide à sa place qu'il était temps d'arrêter. Je m'attends toujours à le voir sortir de nulle part et se poser à côté de moi comme s'il ne m'avait jamais délaissé pendant des années mais il ne vient pas. Parfois, sa voix s'élève dans un couloir mais je suis forcé de constater que ça n'est que le fruit de mon imagination. Du désespoir peut-être aussi... On a jamais parlé de ce qu'il s'était passé, de ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'il m'ignore à ce point et maintenant, je ne le saurais jamais. Il ne s'est jamais excusé et je ne lui ai jamais demandé de le faire. J'avais juste cru garder mes distances, ne pas lui offrir une fois de plus ma confiance mais il faut bien admettre que j'ai probablement raté. Son absence ne fait que me le prouver un peu plus chaque jour. Il me manque affreusement. Son air pince-sans-rire, ses blagues vaseuses, les souvenirs idiots qu'on partageait... Tout me manque. Et dire qu'il est parti sur une rancune débile que je croyais vraie alors qu'elle était morte, elle, à partir du jour où il est revenu... Enfin bref, ça n'est pas le sujet. Il y a les gens qui sont partis sans que ça soit de leur plein gré, et les autres qui devaient sûrement attendre que ça. Shiver, par exemple. Revenue à mes côtés après une longue absence juste pour disparaître pour de bon. J'aurais préféré que le destin face l'inverse. Que la mort vienne la faucher, elle. Elle ne sert à rien, cette fille. La preuve encore ce soir, alors qu'elle s'acharne à me faire la conversation alors qu'on en a sûrement aussi peu envie l'un que l'autre. Elle m'ennuie mais elle continue. Elle s'ennuie sûrement mais elle continue également. Un sadomasochisme inattendu. Si j'avais su... « J’ai beaucoup de qualités. » Je n'ai jamais prétendu qu'elle n'en avait pas, je lui offre pourtant une moue dubitative alors que mes doigts pianotent distraitement sur le coussin à ma droite. En tout cas, la modestie n'en fait pas partie. L'altruisme non plus. « Mais pour le coup, je ne plaisantais pas, savoir ce que tu deviens m’intéresse, je veux au moins savoir quelle fille formidable va prendre ma place, histoire de voir si elle va être à la hauteur. » Tout s'éclaire. Ça n'est pas tant ce que je deviens qui l'intéresse, c'est surtout de savoir qui la remplacera. Ce serait dommage de montrer au monde qu'elle est aisément oubliable et, pire encore, qu'il est facile de trouver mieux. Pour la Reine des Pouffes qu'elle s'efforce d'être à tout va, le choc serait sûrement là. Au moins pour son ego. Pour sa réputation, peut-être aussi. Parce qu'on sait très bien tous les deux qu'il y a rien à oublier puisqu'il n'y a jamais rien eu tout court. « Tu n'as pas à t'inquiéter, elle le sera. » L'intérêt est au moins réel. Il ne s'agit pas seulement d'une question d'apparence et de célébrité adolescente. Je peux en profiter pour de vrai, chose qui n'était pas possible avec elle. « Mais, dans le doute, tu comprendras que je cherche à lui épargner les conseils d'une potiche, sans vouloir te vexer. Elle me remerciera, j'en suis sûr. » Surtout que je ne suis pas convaincu qu'elle aimerait que tout le monde sorcier finisse par apprendre qu'elle se tape un môme qui pourrait être son fils et que tout ça a commencé alors que je n'étais même pas encore majeur. Tout le monde sorcier dont son mari. Certes, tout n'est pas que rose entre eux, loin de là, mais l'idée d'être cocu ne doit pas le faire rêver. Et si je veux pouvoir profiter de tous les avantages de cette liaison, mieux vaut éviter qu'elle perde tout son blé dans un divorce difficile.

Notre discussion a depuis longtemps perdu son innocence ou ses faux-semblants. Je ne sais même pas pourquoi elle s'acharne tout comme je ne sais pas pourquoi je la laisse faire. Ma main vient se poser machinalement devant ma bouche alors que j'étouffe un bâillement. Plus utile que toutes les tisanes du monde, cette fille, c'est bien ! On peut au moins lui trouver une véritable qualité ce soir. L'appel de mon lit se fait sentir. Je ne suis pas certain que ce soit tant mon lit que la tranquillité de mon dortoir qui me manque, mais ça ne fait rien. Qu'importe tant que je me débarrasse de sa présence. Le sourire qu'elle affiche m'agace. Sa stupidité la rend imperméable à mes allusions. Pourquoi est-ce que je continuerais de parler à une idiote qui ne comprend rien, hein ? « N’importe quoi ! T’es largement meilleur acteur que moi, tu le sais, tu m’as toujours bluffée à ce petit jeu-là. » Je balaye son compliment d'un geste de la main. Une huître morte serait meilleure actrice qu'elle. J'exagère un peu. Elle a toujours été crédible dans son rôle de petite-amie parfaite quand bien même rien ne nous liait vraiment. Rien ne nous liait du tout, en réalité, il n'y a qu'à voir où on en est rendus aujourd'hui. Nulle part. C'est comme si on avait jamais collaboré, comme si on avait jamais passé des heures ensemble, collés l'un à l'autre pour donner l'illusion d'un plus merveilleux couple de l'histoire de Poudlard. « Mais tu as raison, ça doit être difficile à mettre en œuvre, feindre la tristesse n’est pas difficile mais sur le long terme ça doit être vraiment compliqué à tenir. » Un hochement de tête me sert de réponse alors que je laisse mon regard se promener dans la pièce. La nuit reprend ses droits maintenant que les flammes de la cheminée agonisent lentement, dessinant des ombres inquiétantes à chaque angle, derrière chaque meuble. Des ombres aussi inquiétantes que celles qui peuplent mes cauchemars. Ces silhouettes sans visage qui torturent chaque soir davantage mon préfet. « Enfin, j’ai jamais eu ce problème alors je ne suis sûrement pas la mieux placée pour juger. » Un fil s'échappe du coussin sur lequel mes doigts jouent depuis tout à l'heure. Je l'attrape et tire dessus, sans succès. Mon attention appartient à Shiver que par intermittence, quand je n'ai pas mieux à faire que de la lui accorder. J'enroule le fil autour de mon index et tire à nouveau. Une douleur légère, comme une brûlure, et le fil cède. « Tu as vraiment été assez bête pour te prendre au jeu, alors ? » Il n'y a plus de sous-entendus. Si elle ne comprend pas, cette fois-ci, j'abandonne. Je regarde mon doigt rougi à l'endroit du minuscule garrot et frotte discrètement la trace, comme si ce simple geste suffirait à la faire disparaître. « Heureusement pour nous, il y a d’autres moyens bien plus recommandables. » Je pose les yeux sur elle, surpris. Parce qu'elle imagine vraiment qu'il y a des moyens « recommandables » pour assouvir des desseins comme les nôtres ? Nos seuls objectifs nous éloignent de la case « recommandable ». Et puis la légalité... Aucune importance. Il faut qu'elle ouvre les yeux, cette pauvre fille, c'est tout.
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyDim 11 Déc - 20:58


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

La nouvelle petite-amie en carton de Dan sera sans nulle doute moins bien qu’elle mais January n’était pas capable de s’empêcher de se poser des questions à ce sujet. Elle avait franchement peur de voir arriver le jeune homme au bras d’une véritable bombe lors du prochain bal. Ce serait un véritable désastre pour elle et le Poufsouffle en avait certainement conscience. Certes, avec un peu de chance, elle ne serait peut-être plus seule mais certainement avec Maël vu la manière dont les choses évoluaient entre eux mais rien n’était sûr et même si elle adorait Noël, tout le monde se moquerait d’elle si elle venait au bal avec son frère alors que Dan afficherait officiellement la toute dernière demoiselle O'Callaghan. Il y a quelques semaines à peine, ça ne l’aurait pas du tout dérangé, bien au contraire, elle aurait trouvé absolument génial qu’il soit avec quelqu’un d’autre… Enfin, peut-être pas quand même mais au moins elle en aurait rien eu à faire. Maintenant qu’elle essayait tant bien que mal de récupérer sa réputation disparue, January avait besoin qu’on croit en elle et d’être perçue comme mieux que les autres. Bien évidemment, Dan en avait conscience, c’était une certitude et elle savait pertinemment qu’il allait prendre un malin plaisir à la narguer à ce sujet. Après tout, c’était de bonne guerre, elle venait de le lâcher comme une merde sans préavis après des semaines de silence, qu’il éprouve le besoin de se venger n’avait donc rien d’étonnant. En tout cas, elle estimait que pour le coup, c’était plutôt légitime de sa part. « Tu n'as pas à t'inquiéter, elle le sera. » Oh bien sûr, elle n’avait pas à s’inquiéter parce qu’au sein de l’école, il ne pouvait pas trouver mieux qu’elle mais elle était sûre que Dan allait s’arranger pour que ça la fasse bien chier. Bon, ce qui la rassurait était que cette fois, il y avait peu de chance qu’il parvienne à trouver quelqu’un qui, comme elle, accepte de jouer la comédie ce qui allait s’obliger à supporter une fille et à lui faire croire qu’il avait réellement de l’intérêt pour elle. Dan n’avait d’intérêt pour personne et il allait trouver ça chiant, c’était d’une telle évidence. Malheureusement, il était bon acteur et son ennui ne serait pas écrit sur son visage, elle ne pourrait donc même pas jubiler. Enfin, de toute façon, elle avait conscience que cette soirée ou plutôt cette nuit serait certainement la dernière où ils s’adresseraient encore la parole, après ça serait terminé entre eux, pour de bon et pour toujours. Ils n’avaient rien à partager. « Mais, dans le doute, tu comprendras que je cherche à lui épargner les conseils d'une potiche, sans vouloir te vexer. Elle me remerciera, j'en suis sûr. » Comme prévu, il y prenait un malin plaisir à la narguer et January ne put s’empêcher de sourire, heureuse d’avoir vu aussi juste. Finalement, elle commençait à le connaitre plutôt bien ce garçon mystérieux qui voulait se faire passer pour un bad boy, il n’avait rien de si impressionnant. « Qui a dit que je voulais lui donner des conseils ? Je ne crois qu’il n’y a rien à faire pour cette pauvre créature à part lui souhaiter bonne chance. » Elle ne plaisantait qu’à moitié mais elle savait que Dan n’en aurait rien à faire, il se fichait de son opinion autant qu’elle se fichait du sien, c’était à se demander ce qu’elle faisait là.

La suite de la conversation ne l’aidait franchement pas à avoir plus d’estime pour le jeune homme. Certes, ils parlaient de leurs objectifs communs ce qui en soit était plutôt un sujet simple à aborder pour eux sauf que la vision des choses de Dan ne lui correspondait plus vraiment. Elle ne se sentait pas à l’aise désormais et elle savait qu’elle trouverait la première opportunité valable de prendre la fuite. Il était vraiment trop étrange, à la limite du désagréable, chose qu’il n’avait jamais réellement fait avec elle, il s’était toujours montré plutôt correct en réalité alors se rendre compte qu’il pouvait ne pas l’être était un choc. Bien sûr, ils n’avaient jamais été amis donc elle ne s’attendait pas à ce qu’il pleurniche parce qu’elle mettait fin à cette mascarade mais elle avait au moins imaginé qu’ils seraient de bons camarades à défaut d’être de faux amoureux. Elle s’était trompée et elle en était désolée. « Tu as vraiment été assez bête pour te prendre au jeu, alors ? » De quoi parlait-il au juste ? D’Asling ? Du fait qu’elle se soit enfermée dans sa tristesse quand il était mort ? C’était fort envisageable et ça ne l’étonnait pas spécialement qu’il voit les choses sous cet angle. Elle avait été très surprise de la réaction des élèves à son égard lorsque ce drame s’était produit. Tous avaient considérés que c’était de sa faute si elle en était là et elle avait été la cible de nombreuses moqueries, une de plus ou de moins n’était pas ce qui la ferait flancher même si comme à chaque fois elle avait mal au cœur en constatant l’absence totale de compassion ou d’humanité venant de ses camarades. La fille joyeuse qui parlait assassinat à l’instant se renferma instantanément, il n’y avait plus aucune trace de joie sur son visage désormais, elle se laissa tomber dans un fauteuil, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien dire à Dan à ce sujet. « Je crois que oui. » Répondit-elle tout simplement. A quoi bon chercher à nier ? Elle était réellement tombée amoureuse de ce garçon, elle l’avait aimé plus que n’importe qui au monde, elle s’était imaginée faire sa vie avec lui, pour la première fois depuis sa naissance elle avait vu sa vie autrement qu’aux côtés de ses deux frères. La mort d’Asling avait été une épreuve extrêmement difficile à surmonter pour elle et elle l’avait fait seule à défaut d’être capable de faire autrement. Avait-elle était stupide ? Oh que oui, mais elle était devenue une autre personne et elle n’aurait pas choisi de revenir en arrière si on lui en avait donné l’opportunité. Elle n’ajouta rien, se contentant de rester assise là, attendant simplement que Dan vienne l’enfoncer davantage ou choisisse tout bêtement de prendre la fuite mais en tout cas cette fois elle ne serait pas celle qui choisirait de mettre les voiles, elle garderait la tête haute parce qu’elle en avait le droit.

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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyVen 6 Jan - 0:00


bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé
January & Rioghbhardan

Il n'y a plus rien à quoi se raccrocher ce soir. Ni amitié, ni collaboration, ni même intérêt. Que dalle. On s'enfonce à chaque seconde dans une conversation sans fin qui me désespère plus qu'elle m'occupe. Je ne lui ai rien demandé, moi. Elle aurait très bien dire bonsoir poliment en passant, comme on l'aurait tous fait, et monter dans son dortoir sans s'attarder. Je ne l'aurais pas retenue. Par principe. Parce que ça fait des mois que je ne la retiens plus. Tout le monde a dû penser que notre couple si parfait s'était séparé d'un commun accord, il n'y a eu ni cri ni larmes, pas de guerre ouverte ou de reproches abandonnés. Ça m'allait. Ça me va toujours. Seule l'incertitude me poussait à faire en sorte que ça se passe à peu près bien. Qui savait ? Après tout, elle aurait pu revenir un jour et mieux valait ne pas avoir fait de vagues jusque là. Maintenant que je sais que non, je ne prends plus la peine de jouer. Pourquoi faire ? L'ignorance ne me fait pas peur, pas la sienne en tout cas. On a pas grand chose en commun, il me semble. Enfin, je ne la connais pas vraiment non plus... C'est dingue comment on peut passer des heures collé à quelqu'un sans rien en savoir pour autant. J'imagine que je ne loupe pas grand chose. Le sourire de Shiver me laisse de marbre. Je ne sais pas si elle se fout de moi ou quoi. Ça ne m'intéresse définitivement pas. J'attends seulement qu'elle parte. Et elle doit le savoir, sans le moindre doute. Je n'ai aucun mal à imaginer que c'est pour ça qu'elle reste, d'ailleurs. Disparaître serait me faire plaisir, plutôt mourir que de tomber aussi bas. Quelque chose comme ça... « Qui a dit que je voulais lui donner des conseils ? » Je soupire bruyamment avant de hausser négligemment les épaules. Personne. Et quand bien même quelqu'un l'aurait fait, je n'aurais sûrement pas donné assez d'importance à la conversation pour le remarquer. Je réponds par principe. Qu'importe si ça ne lui va pas. C'est quand même incroyable qu'elle s'acharne à ce point. Est-ce qu'elle attend que je finisse par abandonner et prenne la fuite en premier ? Ça peut durer longtemps, dans ce cas. Parce que j'en ai pas l'intention. C'est elle qui est venue me faire chier, je n'ai pas à battre en retraite. C'est puéril mais j'étais là avant. « Je ne crois qu’il n’y a rien à faire pour cette pauvre créature à part lui souhaiter bonne chance. » Je ne peux m'empêcher de ricaner légèrement en l'entendant. Je ne crois pas qu'Helen soit à plaindre. Elle se complaît parfaitement dans la situation qui est la nôtre et l'a provoquée. Chacun y trouve son compte. Et quand bien même il y aurait une autre « January » dans les couloirs de Poudlard, je ne me ferais pas trop de soucis pour elle non plus. Je ne suis pas du genre à martyriser qui que ce soit. Elle semble l'avoir oublié. « Elle n'en a pas besoin. T'es bien placée pour savoir que je sais me montrer adorable quand il le faut. » Je lui offre mon plus beau sourire et finis par secouer la tête, ramenant sans un bruit l'un de mes genoux contre mon torse. Oui, j'ai toujours été doué pour ça... Qu'importe. Il n'y a pas de bonne chance à souhaiter, c'est tout ce qui compte.

Elle commence à prendre ses aises dans ma fin de soirée et ça me gonfle de plus en plus. Je fais ce que je peux pour la pousser à me foutre la paix mais rien ne marche. Je ne sais pas si c'est par bêtise ou par provocation mais elle ne comprend strictement rien et ne daigne pas me lâcher. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça, hein ? Mon réveil n'était pas assez désespérant comme ça, il faut qu'en plus on me colle une idiote dans les pattes pour bien pourrir ma nuit, c'est ça ? Génial ! Bah c'est réussi ! Il y a des tas de gens à Poufsouffle, même maintenant que la moitié de nos effectifs jouent les esclaves dans les cachots. Des tas de gens que j'aurais pu supporter sans trop de mal mais non, il avait fallu que ça tombe sur elle ! Finalement, sa stupidité semble se faner, tout comme son sourire. Ah ! Enfin ! Je commençais sérieusement à désespérer. Elle se laisse tomber sur un fauteuil face au canapé que j'occupe et j'ai clairement envie de la frapper. Ça n'était pas du tout avoir cet effet-là ! Tu devais me lancer un regard noir et prétentieux avant de me tourner théâtralement le dos et de foutre le camp ! Mais là encore, c'est trop demandé. La lassitude se fait vraiment sentir, et même voir alors que je m'avachis plus encore dans mon siège. Je ne sais pas exactement ce qu'on veut me faire regretter mais ça fonctionne pas trop mal. « Je crois que oui. » Sa réponse me laisse sans voix. Dans le fond, je m'y attendais un peu mais je crois que j'espérais surtout qu'elle se mette à ricaner en me reprochant d'être naïf à ce point. J'aurais aimé. Parce qu'on jouait dans la même cour, elle et moi, avec des armes similaires ou presque... Et si elle est capable de se faire avoir aussi bêtement, j'ai peur que ça puisse m'arriver aussi. Pas avec Helen, il y a bien peu de chance, mais qu'importe. Je refuse clairement de me faire avoir aussi bêtement ! « Je vois. » En réalité, ça n'est pas tout à fait vrai. J'imagine plus qu'autre chose mais ça ne me plaît pas davantage. Je ne suis même pas certain que rester sur mes gardes soit très efficace. J'ai beau dire ce que je veux, Shiver n'est pas la pire des idiotes. Pas sur ce terrain-là en tout cas... J'ai dû mal à croire qu'elle se soit laissée atteindre volontairement, sans la moindre lutte. Ni qu'elle ait pu accepter consciemment de prendre le risque de perdre son rôle au sein du château. Difficile de se jouer des gens sans les approcher. Oui, c'est particulièrement perturbant. « Et maintenant, alors ? » Il n'y a plus ni moqueries ni rien dans ma voix. C'est juste une vraie question. Loin d'avoir pour but de la pousser dans ses retranchements. J'attends juste une réponse. « C'est quoi tes plans ? Attendre que ça te tombe dessus une fois de plus en croisant les doigts pour que l'heureux élu soit plein aux as ? » Ce serait une technique ridicule, il faut bien avouer. Dans le genre incertitude et perte de temps, ça se poserait clairement là. Mais dans le fond, ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Elle sait que c'est possible et j'imagine que, par le plus grand des hasards, si Gallagher était à la hauteur de ses attentes, elle aura bien du mal à faire semblant des mois durant juste pour obtenir quelque chose. Comme toutes les filles de la planète, pauvres idiotes qu'elles sont, elle s'efforcera de suivre des sentiments trompeurs dans l'espoir de connaître à nouveau ce qu'elle a déjà connu une fois. Non, décidément, faut vraiment que je fasse gaffe...
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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptySam 14 Jan - 22:55


Rioghbhardan & January

Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé

Il fallait que cette conversation s’arrête, tout de suite, maintenant, elle était bien trop dérangeante et trop désagréable pour être poursuivie. Le bon sens aurait voulu qu’elle souhaite une bonne nuit à Dan avant de repartir se coucher le plus rapidement possible pour l’empêcher de répliquer, de la retenir ou d’être encore plus odieux qu’il ne l’avait été jusqu’à présent. Cependant, chez January, bon sens et fierté n’avaient jamais fait bon ménage et cette dernière avait tendance à prendre le dessus en permanence ce qui n’arrangeait rien. C’était la seule et unique raison pour laquelle elle était restée à entretenir une conversation minable avec un garçon qui l’était encore plus. Elle voulait avoir la satisfaction d’être passée par là, d’avoir supporté tout ce qu’il pourrait lui faire endurer mais aussi et surtout d’avoir le dernier mot. A ce petit jeu-là, ils étaient tous les deux de solides adversaires et January ne pouvait pas encore dire qui des deux parviendrait à prendre le dessus sur l’autre définitivement. Pourtant, plus il parlait et plus elle avait l’envie folle de le gifler, il se montrait poli et courtois tout en étant irrespectueux. Cette faculté n’était pas donnée à tout le monde et ça le rendait clairement encore plus écœurant qu’elle aurait pu l’imaginer. Comment avait-elle fait pour le supporter tout ce temps ? Pour entretenir l’illusion de leur fausse relation alors qu’elle le savait aussi vide d’émotions qu’une coquille d’œuf ? Peut-être justement avait-elle été attirée par sa capacité à savoir qu’il jouait un jeu alors que tout le monde dans la pièce serait dans l’ignorance. C’était stupide, puéril et complètement idiot au final mais elle avait eu l’impression d’être la seule à détenir le grand secret de Dan et ça avait très certainement flatté son ego. Et puis, il fallait le reconnaitre, elle était extrêmement différente à cette période, elle avait été aussi superficielle que lui et même si par certains aspects, cette superficialité restait ancrée en elle, January avait su réaliser qu’elle se montrait parfois extrêmement blessante envers des personnes qui ne lui avaient sans doute jamais rien fait et elle réservait donc son côté calculateur pour de grandes occasions.

Changer de comportement était difficile pour la jeune fille qui avait été habituée depuis longtemps à prendre part à diverses manigances et roulage dans la boue d’élèves en tout genre. Savoir que Dan allait la remplacer pour une autre qui aurait la joie de partager son secret et tout ce qui allait avec lui déplaisait très clairement même si elle allait se garder de le lui avouer. Elle n’avait aucun attachement particulier pour le Poufsouffle, c’était seulement son ego qui souffrait de la situation. Mais il n’y avait plus de retour en arrière possible à présent, les choses étaient ainsi et elle allait devoir faire avec. Il n’avait pas l’air en colère ou déçu par son changement de comportement et donc au changement qu’elle apportait dans leur relation ce qui était encore plus chiant en réalité. Elle aurait aimé qu’il fasse un scandale, qu’il avoue ne pas être capable de continuer sans elle ou tout un tas de conneries du genre. Enfin, elle n’aurait sûrement pas aimé que leur fausse séparation se passe mal non plus mais qu’il ait au moins une autre réaction que celle du garçon qui n’en a absolument rien à faire. Sa fierté en prenait un coup, une fois de plus. « Elle n'en a pas besoin. T'es bien placée pour savoir que je sais me montrer adorable quand il le faut. » Sa réflexion lui fit froid dans le dos. Alors comme ça, il avait conscience d’avoir un double visage ? En même temps, ce n’était pas spécialement étonnant puisqu’il en jouait constamment mais il était inquiétant de constater que sa manière d’agir semblait être tout à fait satisfaisante et même qu’il s’en amusait. Pourtant, c’était le genre de garçon qui n’était bon qu’à faire du mal autour de lui et il n’avait pas à être fier de son attitude. « Justement, elle va en avoir besoin lorsqu’elle va réaliser qu’il faut aussi regarder de l’autre côté du miroir. » Argumenta-t-elle sur un ton neutre. Tant de noirceur en une seule personne aurait dû être interdit et pourtant Dan existait ce qui en disait long sur la race humaine et les horreurs qu’elle pouvait parvenir à créer.

La conversation ne pouvait pas être pire, en tout cas c’était ce que January pensait jusqu’à ce Dan aborde le sujet d’Asling. Là, clairement, elle n’aurait pas pu tomber plus bas. Parler de son ex petit-ami décédé des mois auparavant avec le garçon qu’elle venait de laisser tomber à l’instant était juste une horreur. En plus d’être extrêmement déstabilisant, le Poufsouffle semblait prendre un malin plaisir à lui renvoyer ses erreurs et à lui faire remarquer à quel point elle avait changé, comme si elle avait besoin qu’une personne de plus la rabaisse en lui faisant comprendre qu’elle avait mal agi. Son frère avait été assez grand pour s’en charger tout seul et clairement le fait que Dan désapprouve son attitude ne lui ferait jamais autant de mal que lorsque Noel avait défendu Callie face à elle. A croire qu’il y avait une sorte de complot géant destinée à la rabaisser chaque jour encore davantage. Elle s’était blindée contre les mauvaises langues à présent et Dan pouvait dire ce qu’il voulait, il ne parviendrait plus à l’atteindre. C’était ça ou se laisser dépérir tout doucement et elle avait choisi une autre alternative que celle de céder aux médisances de ses camarades. « Je vois. » Non, il ne voyait pas du tout mais elle n’allait certainement pas le lui faire remarquer. Elle se fichait bien qu’il parvienne à la comprendre, ce garçon était sans doute très doué pour se servir de son corps, mais il l’était beaucoup moins lorsqu’il s’agissait de parler émotions, sensations et autres joyeusetés du même style. S’il avait été un robot, Dan n’aurait pas été très différent du garçon qui se trouvait en face d’elle et c’était bien malheureux pour lui mais elle avait arrêté de prendre les gens en pitié depuis bien longtemps. « Et maintenant, alors ? C'est quoi tes plans ? Attendre que ça te tombe dessus une fois de plus en croisant les doigts pour que l'heureux élu soit plein aux as ? » Que pouvait-il en avoir à faire, franchement ? Il était la dernière personne avec laquelle elle avait envie de discuter de son futur. Et pourtant, elle ne pouvait pas franchement laisser ses questions sans réponse ou alors ça finirait par lui retomber dessus. « Je ne sais pas, j’ai juste envie de faire les choses différemment. » Répondit-elle en restant la plus évasive possible. « J’ai juste appris que toutes nos actions ont un effet boomerang dont il faut se méfier. Tu verras, ça t’arrivera aussi, je ne sais pas quand, ni comment, mais ce sera le cas. » Affirma-t-elle comme si elle pouvait lire dans le futur. « Ne t’inquiètes pas, ce jour-là tu pourras compter sur moi pour te ramasser, personne ne l’a fait pour moi. » Et elle lui sourit de toutes ses dents, sachant pertinemment que ce n’était pas ce qu’il attendait mais aussi que sa dernière remarque n’avait pas été tout à fait honnête. Beaucoup de gens avaient tenté d’être là pour elle, mais elle n’avait juste pas été capable de l’accepter.

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Message(#) Sujet: Re: Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] Bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé - Rioghbhardan [Terminé] EmptyDim 12 Fév - 21:59


bon, j'avoue, je t'ai un peu zappé
January & Rioghbhardan

Plus les secondes passent et plus je me dis qu'il est temps de mettre fin à ce cinéma. Sérieusement, ça mène à quoi, hein ? Elle a dit ce qu'elle avait à dire, c'est bon. Ça suffit. J'en ai assez entendu. Et il faut bien reconnaître que je m'ennuie. Est-ce qu'elle était aussi chiante du temps de notre collaboration ou bien c'est le « changement » qui l'a rendue comme ça ? J'en sais rien et je m'en fous. Toujours est-il que si c'est le changement, ça me conforte dans l'idée de ne surtout pas vouloir changer ! Elle a beau essayé de faire bonne figure, plus ou moins, de s'acharner du moins, c'est d'une inutilité totale. Je soupire. Qu'elle comprenne qu'elle me fait chier et qu'elle se barre, s'il vous plaît ! Mais c'est probablement trop demander. Il faudrait que ses deux neurones soient assez performants pour capter l'information... Même si ça n'était pas dans mes plans, je crois que le seul moyen de me débarrasser d'elle, c'est de fuir moi-même. Ça m'embête, évidemment. Ce serait lui offrir une victoire qu'elle ne mérite pas. C'est elle qui est venue, je lui ai rien demandé, moi ! Ni qu'elle mette fin à notre comédie ni qu'elle me fasse la conversation. L'ignorance, dans le fond, m'allait mieux. N'allez pas imaginer que ça me fait de la peine ou quoi, quand on voit qui j'ai en face de moi, je suppose que je n'ai strictement rien perdu dans cette affaire. Sauf du temps, bien évidemment. Mais tout de même. Qui aime réaliser être facilement remplaçable, hein ? Elle peut dire ce qu'elle veut, il nous reste des points communs. Son intérêt soudain pour mon existence me laisse seulement imaginer qu'elle n'aime pas l'idée que je puisse m'en sortir sans elle, voire pire, que je n'ai pas attendu qu'elle tire sa révérence pour envisager une suite dont elle ne fait pas partie. Et quelle suite... Il n'y a rien d'enthousiasmant dans ce que je peux entrevoir. Tout comme il n'y avait rien d'enthousiasmant dans ce qu'elle me permettait d'avoir... Non, sérieusement, peut-être que les choses ont « changé » mais ça ne m'enchante pas davantage. Elle ne me manquera pas, c'est certain, mais le soutien faux qu'elle paraissait être, lui, en revanche, sera difficile à remplacer. Qu'importe les filles qu'il pourra y avoir sur mon chemin, elles n'auront ni sa superficialité ni sa faculté d'accepter si facilement d'être personne et tout le monde à la fois. L'amour de ma vie aux yeux du monde et pas grand chose aux miens. Au moins, ça avait été clair. Pas de mensonges entre nous. C'est foutu, maintenant. Il faudra que je sois le garçon idéal aussi bien en société que dans l'intimité et ça m'épuise d'avance. M'encombrer d'une idiote gloussante pour espérer mettre la main sur quelque chose d'intéressant. C'est ça. Une idiote gloussante et rentable. Voyons le bon côté, Shiver, elle, n'avait que le côté gloussant. « Justement, elle va en avoir besoin lorsqu’elle va réaliser qu’il faut aussi regarder de l’autre côté du miroir. » Je me contente de virer sa remarque d'un geste vague. Qui le ferait, sérieusement ? Quelle fille normalement constituée prendrait la peine de chercher les mauvais côtés du Prince Charmant s'il ne les lui montre pas de lui-même, hein ? C'est ridicule. Je me sais totalement en sécurité de ce côté-là. Et tant qu'elle ne cherchera pas à tout foutre par terre, je ne risquerai rien. Jouer la comédie pendant longtemps, ça ne m'effraie pas. Ça me fatigue déjà, oui, mais je n'ai pas peur de l'épuisement.

Enfin. Assez parlé de moi. Je n'ai aucun mal à renvoyer la conversation sur un terrain moins intéressant : son existence à elle. Il me faut du temps pour la faire réagir, pour lui faire comprendre ce que j'essayais de lui balancer à demi-mots. J'avais juste oublié à qui j'avais à faire, quoi. Dommage. Encore du temps de perdu. Elle finit par se laisser tomber dans le fauteuil en face de moi et le nouveau soupir qui m'échappe ne laisse aucune place au doute. Je n'ai pas envie qu'elle s'installe, je n'ai pas envie qu'elle s'incruste, je veux juste qu'elle dégage fissa et me foute enfin la paix ! Ça doit faire une bonne demi-heure qu'elle est là. Si ce n'est plus... Bien trop longtemps ) mon goût. L'envie de retourner me coucher se fait de plus en plus pressante. Pour lui échapper ? Peut-être. N'importe quoi serait mieux que d'avoir à la supporter encore et encore. Remonter jusqu'à mon dortoir, passer vérifier avant d'entrer si Milo va toujours bien et essayer de récupérer le peu de sommeil récupérable d'ici demain. Oui. Quelque chose comme ça. Même si je commence à désespérer. Elle n'a pas l'air décidé à débarrasser le plancher, elle. « Je ne sais pas, j’ai juste envie de faire les choses différemment. » Quoi ? C'est tout ? Elle compte pas rentrer un peu plus dans les détails ? Sérieusement ? C'est l'arnaque du siècle, cette fille-là ! Moi, sympa, je lui fais la conversation et voilà comme elle me remercie ! Tu parles ! Je lève les yeux au ciel, exagérant au maximum l'exaspération qu'elle peut m'inspirer et finis par reposer mon pied sur l'épais tapis de la salle commune. Si je n'obtiens rien de plus, je me casse. « J’ai juste appris que toutes nos actions ont un effet boomerang dont il faut se méfier. Tu verras, ça t’arrivera aussi, je ne sais pas quand, ni comment, mais ce sera le cas. » Madame Irma a parlé. Je ne peux m'empêcher de ricaner en m'étirant. Si c'est tout ce qu'elle a en stock pour me faire flipper, elle risque pas d'aller bien loin. Ça fait prédiction de fortune cookie son truc, c'est ridicule. Mais je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, en même temps. On parle de Shiver quoi... « Ne t’inquiètes pas, ce jour-là tu pourras compter sur moi pour te ramasser, personne ne l’a fait pour moi. » Je réponds à son sourire, faux au possible et me lève enfin. « M'en voilà ravi ! » Je ramasse distraitement les photos que j'ai laissé sur la table basse quand elle est arrivée et pose un regard indifférent sur elle. « Je crois que c'est là que nos chemins se séparent, il est temps pour moi de remonter me coucher. Je ne sais pas si tes tisanes sont aussi efficaces mais tu as un côté soporifique absolument incroyable. » Je lui souris une nouvelle fois, un peu moqueur, et prends le chemin des escaliers. Ce que j'aurais dû faire dès son arrivée, en réalité. Je pose le pied sur la première marche et lâche un soupir des plus audibles. « Bonne nuit. » Politesse oblige. Sur quoi je ne lui offre pas un regard de plus et disparais dans l'escalier. Espérons seulement que Morphée m'attende un peu plus haut...
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