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Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptySam 19 Nov 2016 - 19:59

Feat Les né-moldus
Votre cauchemar ne fait que commencer!
J'ai entendu du bruit, j'ai tenté de me battre, à l'infirmerie, j'ai réfléchi, beaucoup, j'ai écouté le discours dans la grande salle, je me suis laissé traîner jusqu'aux cachots, et maintenant, je comprends. J'en ais mis du temps à prendre conscience de ce qui m'attend, nous attend, et je mettrais sans doutes plus de temps encore à m'en remettre. Je ne pense pas à me libérer, à chercher une sortie, à leur cracher dessus non plus. Je suis juste assis à même le sol et l'immobilité me convient parfaitement, un comble. La faim qui m'a pris à l'infirmerie s'est effacée. Seul le froid compte pour l'instant. Mes entrailles s'agitent et mes dents se percutent à un rythme soutenu, des frissons désagréables me parcourent l'échine. Je suis conscient que mon corps déploie toute cette énergie pour combattre l'ennemi invisible qui gagne du terrain, envahissant mes pieds qui deviennent insensibles. Mais je ne bouge pas pour autant, trop sonné. Je pers la notion du temps, observant le spectacle qui s'affiche sous mes yeux mais bien incapables de me souvenir qui a fait quoi l'instant d'avant. Beaucoup s'activent, cherchent leurs affaires. Je le pourrais aussi, ma valise ne doit pas être bien loin et j'y trouverais certainement mon plaid, à moins qu'il n'ait finit à l'autre bout de la cave. Mais je me contente de lutter contre le sommeil, montrant la prunelle de mes yeux à qui le veut.

Une paire de jambe s'approcha et un bout de tissus vint s'agiter devant mes yeux. Tellement hypnotisant que je mis un moment à réagir et à lever les yeux. La personne avait déjà fini de dire ce qu'elle avait à dire visiblement et les informations mirent encore quelques instant à parvenir à mon cerveau. Il tenait à ce que je reste en vie et me tendais un plaid. Il, c'était un mec brun d'environ 15, 16 ans, sa maison, j'en savais fichtre rien mais je ne m’en foutais pas aussi bien que j'essayais de le faire croire, à moi et aux autres. Au final, je m'y étais bien plus attaché que je ne l'aurais voulu, à ce système dont on venait de nous exclure.

C'est cette pensée qui me ramena à la réalité et c'est avec un sentiment de colère, pas très fort mais présent, que je sortis ma main droite de la poche de ma veste, sa maigre protection, pour me saisir de ce qu'il me tendait. Bizarrement, ce soir je n'avais tellement l'intention d'envoyer bouler les gens autour de moi. Si la galère s'était légèrement agrandie, je n'étais plus seul dedans et c'est peut-être égoïste, mais j'apprécie.

- Merci. Je ne m'étendis pas davantage, me serrant encore plus, à la limite du possible et me recouvrais du cou aux pieds. Je le maintenait avec mes mains, elles-même à l'intérieur de l'étau. J'étais petit, le plaid était grand mais ce n'était pas une raison pour le gaspiller. Ainsi emmitouflé, je baissais la tête pour bailler et quand je la relevais, une fille avait débarqué et avait à présent la main dans les cheveux du mec. Momentanément sorti de ma torpeur, je dodelinais de la tête, mon regard vif, cette fois, allait de l'un à l'autre sans vraiment comprendre s'il y avait quelque chose à comprendre.

- Vous... Je laissais ma phrase en suspens. Je me serais bien aidé de mes mains mais dans la situation actuelle c'était compliqué. Ils étaient proche non ? Surtout au vu de la situation. C'était bizarre, enfin pas tellement, la fille, une serpentard, ça j'en étais certains, devait avoir le même âge que lui.

-Il y a de l'amour dans l'air ?

En vrai, le comportement de la fille m'avait troublé, remué. Elle semblait si détendue, au vu de la situation. Et en plus c'était une fille et elle parlait comme ça à un mec. Je ne suis pas un expert mais bon.

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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyDim 20 Nov 2016 - 19:49

    Keagan l'aida à se relever. Danni était complètement tétanisée de froid ! Cela rajouté au contrecoup du choc, du manque de sommeil et à l'angoisse, elle claquait des dents et réalisait enfin l'absence de confort que serait leur nouveau dortoir. Pas de douche chaude, pas d'intimité, pas de lits décents. Il allait falloir être fort, très fort pour supporter tout ça. Surtout s'ils devaient effectuer des travaux forcés pour le compte des mangemorts.

    Ce n'était pas possible que tout ça dure indéfiniment ! Le Ministère allait envoyer des Aurors, non ? Les gens à l'extérieur trouveraient un moyen de renverser Blackman pour venir les sauver ? A moins que le monde sorcier adhère aux idéologies de Blackman et que les nés-Moldus entrent dans une nouvelle ère d'esclavage généralisé ? Non, ce n'était pas possible... Elle devait garder espoir et avoir confiance. Et puis il n'y avait pas que des élèves coincés ici, les professeurs nés de parents moldus étaient là aussi et c'était rassurant. Keagan était parti vers les valises et Danni en profita pour chercher Fursy des yeux. Elle le trouva lui aussi près des valises en compagnie de Rosenbach. Encore elle... qu'est-ce qu'il pouvait bien lui trouver à cette fille ? M'enfin, au moins il n'était pas seul. Elle n'aurait pas supporter de le voir prostré dans un coin. Elle retournerait le voir dès qu'elle se serait réchauffée.

    En parlant de ça, elle se retrouva bien vite enveloppée d'une douce serviette tandis que Keagan lui frottait les épaules. Ça faisait du bien et Danni se laissa de nouveau aller contre l'épaule de son ami. Il était là et elle s'en sentait tellement soulagée... Il y avait eu des blessés et des morts, c'était tellement horrible... mais aucun de ses amis proches n'en faisait partie. Elle devait se reprendre et affronter ce qui allait se passer à partir de maintenant.

    "Merci Keagan..." dit-elle en déposant un baiser sur l'angle de sa mâchoire avant de s'avancer avec lui de nouveau vers les valises.

    Il y avait tellement de panique dans les affaires. Certaines valises étaient ouvertes et leur contenu renversé, les autres étaient entassées sans précaution. Ces gens n'avaient vraiment aucun respect pour eux. Danni soupira et partit à la recherche de sa valise. Au fur et à mesure qu'elle prenait une valise qui n'était pas la sienne, elle l'empila proprement sur une autre en essayant de ne pas rajouter de panique mais essayer au contraire de ranger en même temps. Elle finit par trouver la sienne, une mâle tout à fait basique de couleur marron. Elle la tira vers elle et la rangea dans un coin avant de l'ouvrir. Ses affaires étaient toutes là, toutes mélangées mais toutes là, même la pensine, soigneusement enveloppée dans ses vêtements. Leur projet devrait attendre... elle s'en voulait un peu car elle avait promis à Keagan d'aller jusqu'au bout mais c'était sans compter les évènements... Elle attrapa un pantalon, des sous-vêtements, des chaussettes, des chaussures et un gros pull puis fourra le tout sous son bras avant de se tourner vers Keagan.

    "Je... je vais essayer de trouver un endroit pour me changer, je reviens juste après..." dit-elle en offrant un sourire gêné à Keagan.

    Danni chercha les toilettes du regard puis s'y dirigea. Au passage, elle remarqua que Fursy était toujours en compagnie d'Ashley et les deux semblaient bien s'entendre. Elle ne les lâcha du regard que lorsqu'elle rentra dans les toilettes.

    Une fois à l'abri des regards, elle entreprit de se déshabiller, se sécher du mieux qu'elle put avant d'enfiler les habits qu'elle venait de prendre. Ses cheveux restaient humides mais elle devrait bien faire avec. Revenant près des autres, elle retourna auprès de Keagan car elle vit que Fursy était en conversation avec un plus jeune (et toujours en compagnie d'Ashley !). Elle reposa son pyjama mouillé dans sa valise puis vint se fourrer contre le torse de Keagan. Elle ne grelottait plus mais avait besoin de sentir sa chaleur rassurante.

    "Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?" murmura-t-elle.

    "Quand je me suis réveillée cette nuit, je t'ai cherché dans la Salle Commune mais je ne t'ai pas vu, j'ai compris que tu avais dû sortir mais je n'ai pas pu te rejoindre, les mangemorts étaient déjà là devant la Salle Commune... j'ai eu tellement peur... Et toi ? Tu n'as pas été blessé ? Tu n'as rien ?" demanda-t-elle en relevant les yeux vers lui à la recherche d'une éventuelle blessure.
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyLun 21 Nov 2016 - 14:07



« Running out of breath, but I got stamina »

Quand sa baguette lui a été prise dans un combat inéquitable, Octavia s'était rendue et avait été escortée jusque dans les cachots. Elle n'aimait pas les cachots à la base, mais à présent qu'ils avaient un couloir à leur sang, Octavia s'y sentait malade. Migraine, nausée, rongée par le froid et l'humidité, elle fermait les yeux, priant de rester en vie, en pensant à sa mère, à son père et à son beau-père. Pensant à son nom qui lui sera, au final, certainement fatal. Si elle s'était faite une joie de s'être défaite du sien, elle le voyait maintenant comme un présage de mort certain. Elle sera torturée, elle sera battue, à moins qu'ils jugent que vivre avec un nom de sang pur était une erreur impardonnable et qu'elle ne méritait tout simplement pas de vivre. Octavia était certaine qu'elle n'en avait plus pour longtemps. Elle avait résisté comme elle avait pu, d'abord en fuyant les combats, et en se réfugiant dans toutes les caches qu'elle connaissait dissimulées dans Poudlard. Mais elle ne se sentait en sécurité nulle part. Puis, une idée avait dérangé dans sa cervelle, le toit. Restant cachée, retenant sa respiration, elle gravissait les étages, évitant les Mangemorts et attendant de longues minutes dissimulée dans l'ombre des statues ou dans des petits placards. Elle arriva en sixième, quand elle croisa le traître qui donna l'alerte. Vite dépassée par leur nombre - et surtout par leurs qualités en termes de duel à la baguette - elle n'eut d'autres choix que de se rendre. La marche jusqu'en enfer sembla interminable. Elle observa le masque des mangemorts du coin de l’œil, terrifiée par le destin qui l'attendait. Qu'est-ce qu'on allait lui faire ? Elle sentit les larmes lui monter aux yeux et sanglota doucement, sans retenue.

Au rez-de-chaussée, elle fût mêlée à un groupe d'élèves. Tous avaient le tatouage sur la main droite, semblable au sien. Elle s'était calmée, comme l'un des hommes masqués lui avait ordonné avec agacement, se crispant sur sa baguette, prêt à toute éventuelle attaque surprise. Quand les grosses portes en fer se fermèrent dans un bruit sourd infernal, Octavia resta stoïque, comprenant les paroles de leur geôlier à retardement. Et maintenant ? Elle devait rester un numéro parmi tous les autres. Ne pas attirer l'attention. Rosenberg. Comment ne pas attirer l'attention avec un nom pareil ? Impossible, elle serait châtiée pour ce qu'elle était, une sang-de-bourbe ingrate volant le nom d'une famille ancestralement pure. Elle sentit ses jambes défaillir, son esprit en pleine implosion d'idées sur les centaines de moyens de torture qu'elle connaissait. Elle s'assit sur le premier matelas crasseux à sa portée et se roula en boule en position foetus. Elle se laissa aller et pleura à chaudes larmes.
Ce qui se passait autour d'elle ? Elle ne réalisait même pas. Égoïste, elle ne s'en préoccupait pas. Amourette, querelle, amitié, ... à quoi ça sert, si sa mort est programmée à demain ? Parcourue de spasmes, les larmes coulaient abondement, sans honte. Sonnée, épuisée, impuissante face à ses événements haineux et disproportionnés, Octavia ferma les yeux comme pour s'endormir, ou plutôt, comme pour se convaincre de se réveiller de cet affreux cauchemar. Bien que son cerveau était bien trop occupé à disjoncter. Papa va me sortir de là. Un frisson d'horreur ne voulait pas la laisser tranquille. Et si Papa ne pouvait rien faire ? Elle était redevenue une enfant de six ans.
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyMer 23 Nov 2016 - 19:41

Elena & les Nés-Moldus
"La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même."(Dumbledore)

Elena avait répondu à la jeune fille en la remerciant et disant qu'elle espérait que les autres de leur groupe aillent bien. Elle ne les connaissait pas personnellement mais elle avait remarqué que son interlocutrice semblait proche d'eux. Elena s'était ensuite remise à pleurer avant de partir, comme beaucoup, en quête de ses affaires qui lui manquaient.

Elle finit par les trouver, bien éparpillées partout. Elle prit sa valise, jeta ses affaires dedans et fila vers le lit où elle s'était installée. Autour d'elle, les gens pleuraient, les gens discutaient. Tous semblaient tristes et perdus. Ce qui paraissait parfaitement normal, dans ces circonstances. Elena attendait cependant que quelqu'un prenne les choses en main et leur disent que ça allait aller mieux, etc. Même s'il n'y croyait pas trop.

Mais personne ne le fit. En même temps, ça paraissait logique, non? Qui voudrait dire que tout allait aller bien dans ce genre de situation? tout allait aller mal, oui. Et ça se savait, ça se sentait, ça se voyait. Quelque soit l'âge ou l'ancienne maison des Nés-Moldus présents.

Elena ne savait pas quoi faire. Devait-elle prendre l'initiative d'être la "leader" du groupe, elle, la timide, la solitaire, etc.? Personne ne voudrait croire ça, non personne, c'était sûr et certain. Pourtant, voir les autres pleurer, se lamenter, être triste, ça lui rappelait que des mauvais souvenirs pour sa part car elle vivait ça depuis six ans et avait voulu que ça cesse cette année. Aussi elle cessa de pleurer et monta sur son lit. Puis elle dit:


-Ecoutez, je sais que la plupart d'entre vous ne me connaissent pas ou me connaissent comme la fille solitaire et timide qui pleure, s'habille mal, etc. Mais je voulais que les choses changent cette année et j'avais commencé à disons entamé une métamorphose. Et ce n'est pas cette situation qui va m'arrêter. On doit se serrer les coudes et être forts. Le jour, on doit faire nos corvées sans se plaindre et tout. Mais, le soit, on doit s'entraider. Parler entre nous, etc.

Elle marqua une pause et ajouta:

-Les Serdaigles pourront aider les autres à apprendre la magie sans baguette s'ils y arrivent. Les Gryffondor leur apprendront à être courageux. Les Poufsouffle leur apprendront à se faire des amis et à rester loyal. Les Serpentard leur apprendront à être forts si besoin. Et puis on a un professeur avec nous qui pourrait nous faire des cours le soir si besoin. Qui est avec moi?

Elena avait dit tout ça d'une voix assurée, bien qu'encore timide. Mais elle n'avait pas bafouillé ni pleuré... Espérons que les autres la suivent. Elle n'avait jamais envisagé d'être une leader mais, après tout, pourquoi pas? Si ça lui permettait de gagner en assurance et en confiance en soi...

Made by Neon Demon

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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyJeu 24 Nov 2016 - 21:37

    Sloane l'avait rassurée concernant Noel. Il allait sûrement bien ! Comme elle le disait, il avait de la ressource. C'était son super préfet après tout, il devait gérer la situation ! Laissant Sloane parler avec une amie à elle, Jo avait fait un câlin au professeur de sortilèges et s'était étonnée de le voir là tout en se sentant rassurée de sa présence. Visiblement les méchants ne faisaient pas de différence d'âge et même les adultes qui n'avaient pas de parents sorciers se retrouvaient aux cachots. Il lui assura qu'il ferait ce qu'il pourrait pour leur redonner un peu de confort.

    "Oui je suis sûre que vous pourrez nous aider ! C'est juste que ça risque de pas plaire aux autres là... les mangetrucs comme on les appelle." avait-elle dit en essayant de se rappeler le nom des mages noirs.

    Lui était alors venue l'idée d'écrire un message à Snow. C'était au sujet de sa capte d'invisibilité. C'était très important qu'il sache où elle était mais elle devait faire attention au contenu de sa lettre au cas où elle soit interceptée. Snow était intelligent et elle était sûre qu'il parviendrait à déchiffrer son énigme. La deuxième année s'était donc mise en devoir de chercher plume, parchemin et encre pour écrire son message. Rester le souci pour l'envoyer. Si le prof était capable de créer un hibou, le volatile devait être envoyé en toute discrétion. Le prof lui assura qu'il pourrait le faire mais il attendrait le moment propice.

    "Super ! Merci professeur ! C'est une lettre très importante, ça permettra peut-être à d'autres là-haut de nous aider." expliqua-t-elle en remettant la lettre au professeur. Il n'aurait plus qu'à choisir le bon moment pour l'envoyer. Joanne se permit un nouveau câlin au professeur, leur futur sauveur, puis regarda de nouveau autour d'elle. La copine de Sloane demandait aussi des nouvelles de Noel alors elle tendit l'oreille. C'est une fille de Serpentard qui lui répondit que Noel allait bien et qu'il était avec elle. Joanne s'interposa avec un grand sourire.

    "Je le savais ! Noel c’est le plus fort ! J'ai hâte de le revoir ! J'ai plein de questions à lui poser !" s'exclama-t-elle avant de suivre Ashley pour lui poser des questions.

    "Vous étiez où avec Noel ? Il s'est bien battu ? Il doit connaître plein de sortilèges. Et toi tu connais plein de sortilèges aussi ? Noel il protège tout le monde, c'est un super préfet. Pourquoi tu dis que ça a plus ou moins réussi ? Vous avez été blessés ? Moi j'étais à l'infirmerie pour aider et y'avait plein de blessés même que Billie elle avait une.. enfin elle avait une sacrée blessure." expliqua-t-elle en se retrouvant face à Anthony devant qui Ashley s'était arrêtée, à côté d'un rouquin qu'elle ne connaissait pas.

    Joanne vint s'asseoir tout contre Anthony et le regarda un peu.

    "Salut Anthony... je savais pas que tes parents étaient pas sorciers. Il fait un peu froid, on peut partager la couverture, tu veux bien ?" demanda-t-elle en regardant de nouveau Ashley et Fursy. Anthony avait posé une question et elle attendait visiblement aussi une réponse.

    Un peu plus loin une fille prenait la parole pour dire qu'il fallait se serrer les coudes. Ben oui... Ça on le savait et la plupart n'avait pas attendu son discours pour ça.
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyJeu 24 Nov 2016 - 22:34


Le cauchemar ne fait que commencer.
Les nés-moldus

C’était un véritable cauchemar. Ce n’était quand même pas possible de tomber si bas ! Cette façon de penser était carrément obsolète, qui pouvait juger le statut d’un sang et les parquer comme de vulgaires animaux incapables de penser ?! C’était totalement incompréhensible pour moi. Nous séparer de nos proches, c’était une solution ? Ils se mettaient vraiment le doigt dans l’œil ces crétins ! A croire qu’ils étaient encore plus idiots que ce qu’ils laissaient paraître !
Ce qui m’importait à l’heure actuelle était le bien-être de mes amis. Comment allaient Anoushka, Edward, et tous les autres ? J’avais l’impression de perdre deux de mes plus gros repères, et je n’arrivais pas à voir comment je pourrais faire quotidiennement sans eux. Et sans bien d’autres qui m’apportaient toute la stabilité dont j’avais besoin. Fort heureusement, ou plutôt malheureusement, Daniela se trouvait ici, elle aussi. J’aurai préféré qu’elle soit en sécurité là-haut, avec les autres, mais son statut ne permettait pas de la mettre à l’abri. Ce qui était une véritable torture pour moi ! Il m’était plus qu’important de la protéger, je n’avais que ça en tête une fois arrivé dans cet endroit glacial et sans aucune âme.

Rapidement, j’étais parti chercher une serviette pour Daniela. Que pouvais-je faire d’autre que tenter de la rassurer, autant que je puisse ? Je me sentais un peu démuni, je devais l’avouer. D’un geste doux, je posai la serviette sur ses épaules, lui souriant finement après son remerciement. Comme un commun accord, nous nous étions dirigés jusqu’aux valises afin de récupérer nos affaires et pour, surtout, que la Poufsouffle se change en vitesse. Il faisait un froid de canard ici, il ne fallait pas en plus qu’elle tombe malade dans cet endroit qui était plus que néfaste à notre santé, qu’elle soit physique ou mentale ! C’était un vrai bordel par ici, mais en même temps c’était le seul coin où nous pouvions retrouver un peu de chaleur grâce à nos affaires. Je soupirai en voyant tout cet amas de vêtements, me rendant vraiment compte que les jours et les nuits allaient être longs, très longs… Alors que j’étais en train de trier mes affaires, un peu éparpillées sur le sol, Danni m’informa qu’elle allait se changer, ce que j’approuvai d’un signe de tête avant de vérifier que rien ne traînait loin de ma valise. Je finis par la regarder s’éloigner, le cœur serré, ne supportant vraiment pas de voir cette personne tellement optimiste si mal. J’en voulais tellement à tous ces abrutis de la faire autant souffrir. Je ressentais une haine immense à leur égard, pour m’avoir séparé de mes repères. Mais qu’est-ce que ça changera ? Nous n’étions rien à leurs yeux, et peut-être que certains de nos amis en étaient venus à ces mêmes conclusions maintenant que nous étions mis en quarantaine… J’en venais à douter de tout ! Mais ce qui était sûr, c’était que je ferai tout pour la jolie Poufsouffle. Absolument tout !

Après avoir regroupé tout ce qui me raccrochait à ma vie à Poudlard, je m’étais relevé, observant d’un œil distrait mes camarades nés-moldus. Je n’avais jamais fait attention à ça. Je n’étais pas du genre à juger les gens en fonction de leur sang, alors pourquoi savoir leurs origines aurait un quelconque intérêt pour moi ? Enfin, j’en reconnaissais quelques-uns, ayant vécu la marque de Blackman il y avait peu de temps… Et nous voilà repartis pour un tour !
Plongé dans mes pensées, le regard dans le vague, je n’avais pas tout de suite remarqué le retour de Daniela. Ce ne fut qu’à son contact que je revins sur Terre, passant des bras protecteurs autour de ses épaules, de façon naturelle. Je la serrai tout contre moi, expirant en appréciant de la savoir tout de même en sécurité. A sa question, je baissai la tête vers elle, ne sachant tout d’abord pas quoi répondre. Je remarquai au passage Overton et Rosenbach, sûrement une très mauvaise alliance ! Mais je n’y pensais pas plus, portant mon attention sur la Poufsouffle. Je n’eus pas le temps de répondre quelque chose qu’elle me fit part de ses inquiétudes, m’expliquant comment elle avait vécu le début de l’assaut.
La gardant dans mes bras, craignant peut-être de la laisser seule, j’ouvris enfin la bouche, de façon posée mais affichant une fatigue plus que présente et un agacement certain, évidemment pas destiné à Daniela.

« Je t’ai cherchée aussi dans la salle commune, et j’ai voulu aller te chercher mais… ben, tu le sais, je n’ai pas réussi à te trouver. » Lui dis-je de façon gênée, comme si j’avais échoué dans la promesse que je m’étais faite de toujours la protéger. Ce que j’avais toujours promis à Anoushka aussi… je ne pouvais m’empêcher de ressentir une pointe de culpabilité à son égard. Je la lâchai un peu, voulant lui faire face pour scruter son visage. Non, elle n’avait rien… Enfin, mis à part des coupures un peu trop présentes sur sa peau à mon goût. Mais intérieurement, elle semblait détruite. « On a tous eu peur Danni. Le plus important est de ne pas être blessé, d’être vivant. Le reste… les… les images qu’on a en tête, et tout… tout… le reste, on va faire en sorte de les combattre… comme on pourra. » Je baissai légèrement le ton à la fin de ma phrase. Elle savait ce que cela voulait dire pour moi, je ne supportais pas l’injustice et je la combattais d’une façon assez… impulsive. La regardant toujours, je voulais tout faire pour la rassurer, quitte à broder un peu. Je cachai alors d’un geste maladroit quelques blessures, tentant de faire passer dans mon regard que toutes ces égratignures n’étaient que superficielles. « Ne t’en fais pas, pas de blessures pour moi. On va trouver un moyen, on va… »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’une voix venait de s’élever d’entre nos lamentations. Landsbury, que je connaissais car elle était de mon cursus, venant de prendre place sur son lit afin de « motiver les troupes ». Elle qui était toujours discrète, c’était une nouveauté ! A croire que tout ça changeait les gens… La première partie de son « discours » me parut motivant, elle avait raison après tout, même si pour le moment se lamenter faisait partie de la thérapie pour ne pas sombrer. La deuxième partie me plut beaucoup moins, et j’en vins à froncer les sourcils, croisant les bras en l’écoutant. Depuis quand on stigmatisait autant les maisons, pour de vrai, en disant que seuls les Serdaigle étaient intelligents, les Gryffondor courageux, les Poufsouffle loyaux et les Serpentard forts ? Elle était sérieuse ? Alors, ok, ce n’était pas le moment pour se prendre la tête, mais je ne pus m’empêcher d’intervenir.

« Tu crois vraiment qu’on agit juste par rapport à la maison dans laquelle on est ?! » Ca se saurait sinon… regardez Overton, ce n’était pas par l’intelligence qu’il brillait ! « Si on se sert les coudes, ce sera grâce à nos compétences propres, pas avec des stéréotypes à cause desquels nous en sommes là actuellement ! » Bon, ok, je m’agaçais pour rien, mais il y avait la fatigue, la colère, et tellement d’autres émotions qui s’entrechoquaient chez moi. Je n’arrivais pas à me contrôler et, pas de chance, ça tombait sur la Serdaigle. « On est tous dans la même merde, pas le choix de faire avec, mais hors de question de se rabaisser à ça… sinon c’est être en accord avec ces crétins qui nous ont foutu ici ! » Dis-je d’un ton cassant, envoyant un regard noir à Landsbury (Oui, c’était con, et alors ?! Je n’avais jamais dit être intelligent !) ayant bien conscience de me faire critiquer à l’heure actuelle mais je m’en foutais royalement. Tout ce qui comptait, ici, c’était Danni, les autres j’étais prêt à les aider et à m’allier avec eux, tant qu’ils ne racontaient pas des conneries ! Et voilà, l’impulsivité reprenait ses droits…



© EKKINOX
     

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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyVen 25 Nov 2016 - 23:23


votre cauchemar ne fait que commencer
Fursy & les nés-moldus

Qui aurait pensé que le réconfort se trouverait auprès d'Ashley ? Bien sûr, il l'appréciait, bien sûr, elle faisait partie de son entourage plus ou moins proche depuis qu'il était arrivé ici mais elle n'était pas celle vers qui il se tournait quand ça n'allait pas, elle n'était pas celle qui l'épaulait lorsqu'il le fallait. Elle était juste Rosenbach, l'insupportable enquiquineuse toujours là pour lui faire gentiment regretté d'avoir croisé son chemin ou de partager ses idées à la con. Et pourtant... C'était avec elle qu'il était aujourd'hui. C'était jusqu'à elle que le destin l'avait mené alors que Daniela préférait s'abandonner dans les bras d'un abruti. Comme si le hasard avait voulu qu'elle la remplace. Personne ne le pouvait. Cooper, aussi traître et décevante qu'elle pouvait être, n'avait pas d'égale dans ce monde et il savait d'avance que la place qu'elle laisserait vacante ne serait jamais véritablement comblée. Tout était de la faute de Fassbach, encore une fois ! Tout était toujours de la faute de Fassbach. Comme si son seul but dans la vie était de pourrir la sienne. Et il y arrivait bien. Très bien. Trop bien... Comment est-ce qu'il avait pu prendre autant d'importance dans la vie de sa meilleure amie ? Comment avait-il pu en prendre assez pour le remplacer aussi rapidement ? Aussi facilement...? Il ne se prétendait pas irremplaçable, loin de là, il avait vite compris qu'il n'y avait rien de plus faux au monde mais tout de même... Il n'avait fallu que quelques mois à peine. Dont la plupart composait les vacances. Est-ce qu'il comptait si peu ? Ça n'était pas impossible... « Le bisounours va t’étouffer dans un câlin si tu continues ! » Le rouquin délaissa ses pensées pour poser son regard clair sur la Serpentard, l'ombre d'un sourire amusé étirant imperceptiblement ses lèvres. « Même pas peur, Nounours. Même pas peur... » Il fallait bien dire que la menace qu'elle faisait planer au-dessus de lui n'était comparé à celles qui venaient de s'y écraser lamentablement. Qu'elle l'étouffe si le cœur lui en disait, il était prêt à mourir d'un câlin s'il le fallait ! Ça n'était pas pire que ce qu'ils avaient enduré et endureraient sûrement encore. Et puis ça ne pourrait que l'obliger à oublier tout ça. Rien n'allait depuis cette nuit. C'était de pire en pire. Il n'avait même pas eu l'occasion de revoir Thomas depuis le début de la bataille. Est-ce qu'il allait bien, au moins ? Il ne fallait plus penser à rien. Rien d'autre que Rosenbach et l'apparente normalité de leur relation. Rien d'autre...

Rosenbach et sa valise fonctionnait aussi. Faire quelque chose pour s'occuper l'esprit même si la chose en question n'était pas particulièrement utile. Les affaires d'Ashley n'avaient aucun intérêt mais ils constituaient un objectif suffisant pour l'instant. Il faudrait penser à chercher les siennes également, ce serait pas mal... Un objectif suffisant mais dont il se détourna rapidement malgré tout. La simple vision d'un gamin isolé et visiblement à moitié mort de froid lui fit oublier les bagages et les vêtements de sa camarade. « Merci. » Le Serdaigle lui adressa un sourire amical alors qu'il s'enveloppait dans la couverture. D'accord, ça n'était pas du grand luxe, mais il faudrait faire avec les maigres moyens du bord. C'était dégueulasse d'embarquer des mômes dans cette merde. Eux avaient déjà du mal à faire avec alors des gamins, sérieusement... Tu parles d'une super expérience à Poudlard ! Ils devaient regretter d'avoir quitté l'autre monde pour rejoindre celui-là ! Et il ne pouvait même pas leur en vouloir parce que lui aussi commençait amèrement à le regretter. Deux fois en six ans... Et c'était pire encore que la première. Certes on les avait marqués comme du bétail, on les avait stigmatisés pendant un an mais jamais on les avait arrachés à la vie qu'ils avaient réussi à construire à l'école. Comme si ça n'avait pas été assez difficile de recommencer à zéro, il fallait détruire tout ce qu'ils avaient pu connaître... Il n'eut pas le temps de faire demi-tour qu'une main venait se glisser dans ses cheveux, le faisant sursauter, prêt à dégager sans ménagement l'abruti qui osait pénétrer dans son espace vital. « Tu sais qu’tu peux presque être mignon toi ? Ma bisounours-attitude aurait-elle contaminé m’sieur l’insensible ? » Fursy leva les yeux au ciel et la repoussa d'un geste de l'épaule machinal. Il ne l'avait pas fait sèchement, rien du tout, il n'aimait juste pas beaucoup qu'on empiète sur son territoire et qu'on s'imagine que les contacts allaient pleuvoir seulement parce qu'ils étaient dans la même merde. « Ta gueule, toi. J'suis pas mignon, juste pas le dernier des connards, c'tout. » D'autant plus que la place était déjà prise par Fassbach. « ...acrée blessure. » Le bruit de fond auquel il n'avait pas fait attention venait de s'arrêter et ce fut seulement à ce moment-là qu'il réalisa qu'il venait d'une petite blonde. Une Gryffondor, si ses souvenirs étaient bons. La nouvelle attrapeuse des Rouges ou quelque chose comme ça... Il n'avait plus son nom en tête, en revanche, mais ça ne faisait rien. Ils ont cru qu'ils faisaient garderie ou quoi ? En réalité, la présence des enfants ne le dérangeait pas particulièrement. Au contraire. Qu'il aurait aimé avoir sa frangine à ses côtés ! Ou pouvoir voir le petit Kurt grandir... Juste le voir une fois aurait été pas mal, déjà... Est-ce que Sharon trouverait utile de lui envoyer des photos, de temps en temps ? Est-ce qu'il pourrait au moins les recevoir dans cette prison ? « Salut Anthony... je savais pas que tes parents étaient pas sorciers. Il fait un peu froid, on peut partager la couverture, tu veux bien ? » Elle s'était installée près du première année, Anthony d'après ce qu'elle venait de dire, et lui faisait la conversation comme si tout était normal. Sauf que tout ne l'était pas. Il faudrait vider toutes les valises pour essayer de trouver d'autres trucs chauds, au moins pour les filles et les plus jeunes. Faire un tas de ce qui pourrait être utile, histoire que tout le monde puisse en profiter. Ça n'était pas vraiment le moment de se la jouer solo... « Vous... » Le jeune homme haussa un sourcil interrogateur face à ce blanc inattendu. Ce serait pas mal d'avoir une suite. Quelque chose de compréhensible. « Il y a de l'amour dans l'air ? » La surprise lui fit ouvrir de grands yeux alors qu'il secouait la tête, enfonçant négligemment ses mains dans les poches de son bas de pyjama et s'éloignant d'un pas d'Ashley, comme pour bien appuyer l'absence de couple. « P'tain non ! 'Reusement, d'ailleurs ! S'tu la veux, t'peux l'avoir tranquille. C'est cadeau. J'sais pas si elle sait faire à bouffer mais elle doit t'nir chaud la nuit, c'toujours ça. » Un clin d'oeil taquin et entendu, comme s'il comprenait forcément l'intérêt de la pauvre brune, acheva sa phrase.

Ce fut ce moment-là que choisit Landsbury pour prendre la parole. Wow. Landsbury se manifestait sans qu'on ne lui ait rien demandé... À croire qu'elle s'était pris un sacré coup sur la tête. « Écoutez, je sais que la plupart d'entre vous ne me connaissent pas ou me connaissent comme la fille solitaire et timide qui pleure, s'habille mal, etc. » Eh bah... C'est que ça commençait bien, son histoire. Ça donnait pas du tout envie de la laisser parler dans le vide... « Mais je voulais que les choses changent cette année et j'avais commencé à disons entamer une métamorphose. Et ce n'est pas cette situation qui va m'arrêter. » Ok. Cool. Fursy n'était pas convaincu que son racontage de vie intéresse grand monde, lui, en tout cas, il s'en foutait royal. « On doit se serrer les coudes et être forts. Le jour, on doit faire nos corvées sans se plaindre et tout. Mais, le soir, on doit s'entraider. Parler entre nous, etc. » Ouais, 'fin c'était un peu ce qu'il se passait normalement dans la vie, non ? On allait en cours sans trop se plaindre et on retrouvait les gens après. Sauf qu'il n'y avait plus de cours et que c'était clairement la merde mais le principe restait le même... Le regard que le rouquin lança à Rosenbach en disait long sur l'impression que lui faisait le discours de sa camarade de maison. Enfin, ça faisait de l'animation. « Les Serdaigle pourront aider les autres à apprendre la magie sans baguette s'ils y arrivent. » C'était complètement con. Qui y arrivait à part Winslow ? Et au terme de combien d'années d'entraînement ? Elle qui semblait prôner l'intelligence bleue paraissait d'une bêtise à faire peur. La suite n'alla pas en s'arrangeant. « Les Gryffondor leur apprendront à être courageux. Les Poufsouffle leur apprendront à se faire des amis et à rester loyal. Les Serpentard leur apprendront à être forts si besoin. » Parce qu'il fallait être à Poufsouffle pour se faire des amis ? Ce qu'elle racontait n'avait aucun sens et plus il pensait qu'elle ne pouvait pas tomber plus bas, plus elle creusait. « Et puis on a un professeur avec nous qui pourrait nous faire des cours le soir si besoin. Qui est avec moi ? » Il s'apprêtait à retourner près des bagages pour continuer sa recherche sans faire de vagues, sans répondre quoi que ce soit à tout ça lorsque le pire blaireau de la Terre leur rappela son existence. « Tu crois vraiment qu’on agit juste par rapport à la maison dans laquelle on est ?! » C'était dur à admettre mais il n'avait pas tort sur ce coup-là. « Si on se sert les coudes, ce sera grâce à nos compétences propres, pas avec des stéréotypes à cause desquels nous en sommes là actuellement ! On est tous dans la même merde, pas le choix de faire avec, mais hors de question de se rabaisser à ça… sinon c’est être en accord avec ces crétins qui nous ont foutu ici ! » Il soupira et secoua doucement la tête. « La ferme Fassbach. » lâcha-t-il aussi froidement que le Poufsouffle s'était adressé à Landsbury. « C'est des stéréotypes, ok. Mais t'crois qu'on est répartis comment, hein ? Y'a une base d'vrai dans c'qu'elle raconte. Et c'est certainement pas à cause d'ces conneries-là qu'on est ici alors fous-lui la paix. » Sans faire de vagues, c'était raté, d'autant plus qu'il changeait clairement son discours juste pour pouvoir le contredire. Mais bon, c'était que Fassbach, ça comptait pas vraiment...
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptySam 26 Nov 2016 - 14:25

« Même pas peur, Nounours. Même pas peur... »

Je levais les yeux au ciel face au surnom ridicule qu’il m’infligea. Je ne sais pas si c’était mieux ou pire que le Sucre d’Orge de Rioghbhardan – qui ne devait certainement pas être prêt de le dire encore un jour – mais en tout cas, bizarrement, de la part de Fursy ça allait. De toute façon, je pouvais certainement trouver pire que « nounours », et sachant que Overton n’était pas une guimauve, ça n’allait pas lui faire plaisir.
Tiens, Guimauve, pourquoi pas !

« Tu devrais l’caïd, tu devrais ! »

Hm ? Oui je n’avais pas encore usé du merveilleux surnom de Guimauve, mais en même temps, il me fallait un bon prétexte pour l’appeler ainsi. Et pour le moment, il n’était pas franchement mignon. Non, le moment parfait pour sortir mon surnom fut lorsqu’il aida un jeune garçon dans le besoin en lui donnant une couverture, alors que nous étions censés partir à la recherche de mes vêtements. Oh bien sûr, je m’en fichais pas mal qu’il ne les cherche pas, je ne voyais pas quelle importance mes vêtements pouvaient revêtir (HAHA, jeu de mot ! /sort/) pour Fursy, alors qu’il soit si facilement distrait par un jeune homme – hein hein – ne me surprit pas. D’ailleurs, je le rejoignis bien vite après avoir donner de quoi avoir chaud à Sloane et avoir un minimum rassurée Callie, bien décidée à le faire chier avec son nouveau surnom. La main dans ses cheveux de rouquin, ce ne fut pas une surprise que monsieur dégage bien rapidement ma main pour retrouver son espace vital. Est-ce que je m’en offusquais ? Absolument que non, c’était bien trop Fursy-esque pour que je me formalise de quelque chose. C’est s’il s’était mis à réclamer d’autres caresses que j’aurais fuis le plus discrètement du monde.

« Ta gueule, toi. J'suis pas mignon, juste pas le dernier des connards, c'tout. »
« Meuh si, en vrai t’es juste une p’tite guimauve toute collante ! »

Bien évidemment que non – enfin, guimauve à l’intérieur mais mur en béton armé de piques à l’extérieur plutôt – mais j’aimais bien le faire chier, et si mettre en évidence sa guimauvité alors pour sûr que j’allais en profiter.
C’est alors qu’une petite tête blonde vint dans mon champ de vision pour déblatérer un flot de paroles continues au point où je me suis demandée quand est-ce qu’elle respirait cette petite. C’était pour me parler de Noel qu’elle était venue me voir, et sur le coup, je ne sus pas trop comment lui répondre. Je n’étais pas douée avec les enfants, sauf quand il s’agissait de leur faire peur.

« On était dehors. J’sais pas c’qu’il foutait dehors, moi c’était car j’arrivais pas à dormir mais bref. Il connait certainement plus de sortilèges que moi vu qu’il est en 7ème année, et il a fait de son mieux. Ca a plus ou moins réussi car quelqu’un est mort. »

Bravo Ashley, niveau tact, on y repassera. Surtout que c’était dit avec une certaine froideur, plus pour me protéger moi-même face à cette révélation qu’autre chose. Ne pas me sentir bizarre, paniquée, étrange face à cet évènement : une fille était morte. Je n’avais pas vu comment, mais j’avais vu son corps pendant qu’on me trainait à l’intérieur de Poudlard.

« Et... hm. Heureusement que tu n’étais pas dans les couloirs. Billie va bien ? »

La petite blondinette alla par la suite s’installer près du serpentard, certainement pour se tenir chaud et pour lui tenir la conversation. J’eus un petit sourire en voyant cette scène, la petite ne semblait pas être choquée le moins du monde par ce qu’il se passait autour d’elle. Quant au serpentard, certainement que cela lui ferait du bien de pouvoir avoir une discussion normale. Ça le rassurerait certainement.
Enfin, jusqu’à ce qu’il sorte que Guimauve et moi-même étions en amour.
La réaction de Fursy fut plus rapide que la mienne – trop choquée par ces dires pour réagir tout de suite. Tournant ma tête vers le rouquin, je croisais mes bras sur ma poitrine, un sourcil levé alors que je l’écoutais sortir le plus de conneries possibles. Et malheureusement, cela m’arracha un sourcil que je tentais, en vain, de réprimer.

« Ta gueule Guimauve, j’suis pas encore une cougar. Et pour ma part, j’suis allergique au roux. »

A ces mots, je ne pus m’empêcher de sourire, amusée. Possiblement que Guimauve n’apprécie pas, mais bon, il venait quand même de sous-entendre que j’allais réchauffer le serpentard avec une connotation assez perverse, et le pauvre bougre ne devait certainement pas avoir ce genre de pensées à son âge.
C’est alors qu’une voix s’éleva, un peu plus forte que les autres, et je me tournais tout naturellement vers elle. Une brunette commençait à s’étaler sur sa vie et sur des stéréotypes de merde, qui me firent boguer un long moment. Il me semblait la connaître mais sa tête ne me revenait pas, et j’étais plus choquée par le discours qu’elle tenait qu’autre chose. Keagan ne manqua pas de cracher sur elle, et Fursy s’attaqua à lui certainement plus pour des raisons personnelles que pour les paroles du jeune homme.
Je m’approchais alors de la brune dans l’intention bien évidemment, de lui parler. Et si possible, sans avoir un auditoire. Oh certainement que des personnes m’entendront, mais pas toutes, et c’était déjà ça de prit.

« Mais, t’es qui toi ? » commençais-je, assez surprise que sa tête ne me revienne pas. « Tu sais, ta vie on s’en cogne un peu, enfin certainement que tes potes non, mais le reste du monde c’pas trop le genre de chose dont on se soucie. Et j’vais t’apprendre un truc, on ne vit pas dans un joli monde où tout est rangé dans de magnifiques petites cases bien agencées. »

Bien malgré moi, je m’étais mise à mimer des petites cases avec mes mains. Je parlais d’une voix calme, mais la frustration et l’énervement pouvaient tout de même se sentir, ne serait-ce que dans mon regard, ou bien encore le fait que je sois trop calme.

« Les serdaigles n’ont pas la science infuse, pour commencer. La magie sans baguette est une discipline qui demande des années de travaille pour pouvoir réussir à la maitriser, et ce n’est pas en quelques mois ou le reste de nos années Poudlardriennes qu’on va réussir à quelque chose. De plus, imaginons on essaie de nous apprendre à maitriser cette technique un minimum, ce n’est certainement pas tout le monde qui va pouvoir réussir. Deux, trois personnes max, les plus âgés bien sûr, contre une armée de mangemorts, tu crois vraiment que ça va nous aider ? Mais poursuivons l’étude de ton discours fort galvanisant. Les gryffondors et le courage – tiens, je ne savais pas que si nous n’étions pas à Gryffondor, nous n’avions aucuns courages. C’est vrai que nous sommes tous lâches. Les Poufsouffles et l’amitié ? Oh, donc les Poufsouffles sont des bisounours fumeurs de marijuana et personnes à part eux n’ont d’amis c’est vrai. Les serpentards et la force ? De souvenir, ce qui caractérise les serpentards sont leur ambition, mais bon, prenons la force – je ne savais pas que le reste du monde était faible, hm hm. »

Les bras croisés sur ma poitrine, je pris un air faussement songeur, comme si je réfléchissais vraiment au faut que tout ce joli discours était véridique. Cela voudrait dire que je suis lâche, sans amie, idiote MAIS, je suis forte. C’est intéressant comme concept.

« Eh bien non, miss, ça marche pas comme ça dans la vraie vie. Dans la vraie vie, y’a pas de Héro qui s’élève vaillamment dans une minorité en panique, qui va bravement engager un combat sans merci avec les méchants et en sortir victorieux alors que rien n’aurait dit qu’on allait gagner. Dans la vraie vie, tu souffres. Tu as mal. Tes rêves se brisent, tes espoirs se brisent, jusqu’à ce que – ô joie – des gens très puissants viennent nous aider. Alors, en attendant, ouais, on va s’entraider, on va se réchauffer, bouffer c’qu’on peut, et survivre, pas car on est des petites boites bien rangées qui remplissent leur rôle, mais car on est humain. C’est tout. Alors merci pour cet incroyable discours pour dire à tout le monde ce qu’il savait déjà. »

N’ayant plus rien à ajouter, je n’attendis pas que la brune n’ouvre sa jolie petite bouche pour répliquer un truc que je partis sans demander mon reste. Que ce que je viens de dire en déplaise à certains, je m’en coutre-foutais.
Allant dans les douches, je m’approchais d’un lavabo pour me passer de l’eau au visage, histoire de calmer la rage bouillonnante qui m’assaillait. C’était avec ce genre de stéréotypes que des personnes se faisaient harceler psychologiquement. Et je détestais cela.
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2016 - 19:27

Elena & les Nés-Moldus
"La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même."(Dumbledore)

Elena avait fini son discours puis elle s'était apaisée, heureuse d'avoir dit tout ça. Mais c'était sans compter sur ses camarades, notamment trois d'entre eux. Le premier fut un Poufsouffle qui dit:

« Tu crois vraiment qu’on agit juste par rapport à la maison dans laquelle on est ?! »

Bien sûr que non mais elle avait juste essayé de motiver les troupes, bordel. Elle avait fait ce que personne d'autre ne faisait, elle, la fille timide, invisible et tout ce que vous voulez. Elle secoua la tête, histoire de dire "Non mais vraiment tu me prends pour qui?" puis il ajouta:

« Si on se sert les coudes, ce sera grâce à nos compétences propres, pas avec des stéréotypes à cause desquels nous en sommes là actuellement ! »

Elena répondit:

-Je n'ai pas dit le contraire, bordel. J'essayais juste de nous motiver, bordel!

Puis l'autre ajouta:

« On est tous dans la même merde, pas le choix de faire avec, mais hors de question de se rabaisser à ça… sinon c’est être en accord avec ces crétins qui nous ont foutu ici ! »

Ca commençait à énerver Elena, là. Elle allait hurler que, non, elle n'était pas comme eux et que chacun se battrait comme il pouvait tandis qu'il la regardait avec un regard noir. Mais Overton, un Serdaigle assez bizarre selon elle, dit:

« C'est des stéréotypes, ok. Mais t'crois qu'on est répartis comment, hein ? Y'a une base d'vrai dans c'qu'elle raconte. Et c'est certainement pas à cause d'ces conneries-là qu'on est ici alors fous-lui la paix. »

Étrange que lui dise ça, vraiment. Elena le connaissait peu mais elle ne l'avait jamais vu ainsi dans la salle commune ou en cours, loin de là. Elle se décida tout de même à le remercier en disant:

-Merci, Fursy.

Cette fois c'était dit d'une toute petite voix, pas comme son discours ou ce qu'elle avait répondu au Poufsouffle. Mais une autre fille, une Serpentard de mémoire, vint mettre le feu au poudre. Elle commença par dire:

« Mais, t’es qui toi ? Tu sais, ta vie on s’en cogne un peu, enfin certainement que tes potes non, mais le reste du monde c’pas trop le genre de chose dont on se soucie. Et j’vais t’apprendre un truc, on ne vit pas dans un joli monde où tout est rangé dans de magnifiques petites cases bien agencées. »

Alors, cette fois, Elena explora, pleine de rage, de colère, etc. OK, c'était pas cette fille qui avait déclenché toutes ces émotions mais elle avait besoin de lui répondre quand même:

-J'suis qui? J'suis Elena Landsbury. Mais, tu vois, si je dis ça, c'est que, "des potes" comme tu dis, j'en ai pas beaucoup. Et tu veux que je te dises? J'en ai sûrement aucun ici. Oh et je ne mets pas les gens dans des cases, j'essaye juste de motiver les troupes, bordel. Et, tu veux que je te dises, ma meilleure amie, une Sang-Mêlée, est dans le château. Et le garçon que j'aime en secret, un sang-Pur, aussi. Que deviennent-ils? S'allient-ils aux Mangemorts? Essaient-ils de m'aider? Je n'en sais rien et je risque de ne jamais rien en savoir...

La fille avait en plus mimé des cases avec ses mains, ce qui avait encore plus énervé Elena. Elle avait seize ans, pas six... Puis l'autre ajouta, après cette phrase d'Elena:

« Les serdaigles n’ont pas la science infuse, pour commencer. La magie sans baguette est une discipline qui demande des années de travaille pour pouvoir réussir à la maitriser, et ce n’est pas en quelques mois ou le reste de nos années Poudlardriennes qu’on va réussir à quelque chose. De plus, imaginons on essaie de nous apprendre à maitriser cette technique un minimum, ce n’est certainement pas tout le monde qui va pouvoir réussir. Deux, trois personnes max, les plus âgés bien sûr, contre une armée de mangemorts, tu crois vraiment que ça va nous aider ? Mais poursuivons l’étude de ton discours fort galvanisant. Les gryffondors et le courage – tiens, je ne savais pas que si nous n’étions pas à Gryffondor, nous n’avions aucuns courages. C’est vrai que nous sommes tous lâches. Les Poufsouffles et l’amitié ? Oh, donc les Poufsouffles sont des bisounours fumeurs de marijuana et personnes à part eux n’ont d’amis c’est vrai. Les serpentards et la force ? De souvenir, ce qui caractérise les serpentards sont leur ambition, mais bon, prenons la force – je ne savais pas que le reste du monde était faible, hm hm. »

Elena ajouta:

-Bordel, j'essayais juste de motiver les troupes. Je m'y suis peut-être mal prise mais, bordel, j'ai pas l'âme d'une leader à la fin...

L'autre commença à croiser les bras et à se mettre à réfléchir. Ou à faire semblant. Puis elle ajouta:

« Eh bien non, miss, ça marche pas comme ça dans la vraie vie. Dans la vraie vie, y’a pas de Héro qui s’élève vaillamment dans une minorité en panique, qui va bravement engager un combat sans merci avec les méchants et en sortir victorieux alors que rien n’aurait dit qu’on allait gagner. Dans la vraie vie, tu souffres. Tu as mal. Tes rêves se brisent, tes espoirs se brisent, jusqu’à ce que – ô joie – des gens très puissants viennent nous aider. Alors, en attendant, ouais, on va s’entraider, on va se réchauffer, bouffer c’qu’on peut, et survivre, pas car on est des petites boites bien rangées qui remplissent leur rôle, mais car on est humain. C’est tout. Alors merci pour cet incroyable discours pour dire à tout le monde ce qu’il savait déjà. »

Elena n'ajouta rien à l'intention de la fille si ce n'est:

-Bah voilà tu vois, c'est ce que je voulais dire. Comme quoi tu as compris...

Puis elle retomba sur son lit. Bordel, cette année allait être dure si les autres ne voulaient pas comprendre qu'elle voulait changer et qu'elle voulait les motiver. Dans ce cas, mieux fallait pleurer, ce qu'elle se remit à faire après avoir rangé un minimum ses affaires et déposé une couverture râpée sur elle.

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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyLun 28 Nov 2016 - 17:03

Feat Les né-moldus
Votre cauchemar ne fait que commencer!
Je ne peux pas dire que j'étais bien, assis contre le mur, mais j'étais déjà mieux qu'à mettre plus de bazars qu'il n'y en avait déjà dans les affaires des autres. Tentant de conserver mon énergie, je n'avais pas l'intention de bouger et encore moins de taper la discut' avec qui que ce soit dans le cachot, mais un gars m'a tendu un plaid alors, la moindre des choses avant de m'en emparer, était de le remercier. Je l'ai fait et je comptais bien retomber en transe juste après, mais, pas de chance, ou de la chance au contraire, une fille a débarqué. Les mains dans les cheveux du garçon, apparemment, elle le connaissait plutôt bien, mais ce dernier réagi rapidement à ce qu'elle venait de dire, s'éloignant en même temps qu'il lui disait de se taire. Il semblait gêné, mais elle, tout le contraire, continua sur sa lancée. Est-ce qu'il y avait un lien particulier entre eux ? Fin', je n'en étais pas sûr et certain. La seule fois où je suis tombé amoureux d'une fille, elle n'a pas voulu de moi. J'étais trop petit soi-disant. C'est bon, elle avait 11 ans, j'en avais 10, la même différence d'âge qu'entre elle et celui qu'elle avait préféré à moi mais lui était plus vieux qu'elle alors ça dans ce sens là ça marchait. J'avais été triste, pendant quoi, deux semaines, et après je ne lui avais plus jamais reparlé et pris un malin plaisir à la faire courir dans les cours. J'étais loin d'être un spécialiste dans la matière il n'y avait jamais eu rien de bien sérieux avec personne mais d'après mes cousins, c'était normal, à notre âge. Eux, ils devaient être dans les plus vieux de l'Académie donc c'était possible qu'ils soient ensembles.

Je n'eus pas vraiment le temps de poser ma question que je me retrouvais avec Joanne assise à côté de moi qui me parlait. Je n'avais pas vraiment suivi et je ne savais absolument pas d'où elle sortait. Enfin, je n'allais pas la laisser crever de froid non plus juste parce que mon cerveau tournait au ralenti. Je me démomifiait, le plus doucement possible et passait mon bras autour de sa tête pour que la couverture nous entoure tous les deux. J'en fais trop ? Peut-être, mais je m'en foutais. Ma tête se reposa contre le mur, emportant quelques cheveux de Joanne au passage sans doute et j'entrepris de lui répondre.

- Heu... Tu disais quoi ? À oui mes parents, je suis bien content qu'ils soient parfaitement normaux, même s'ils auraient pu avoir la gentillesse de souhaiter que je le reste aussi.

Je doute forts qu'elle ait compris ce que je voulais dire, mais tant pis, je m'expliquerais si elle le demandait, mais avant, il fallait que je pose la question que j'avais en tête avant qu'elle ne débarque. Même si elle n'était pas franchement existentielle, j'étais curieux. La réponse ne se fit pas attendre. D'après eux, j'avais tort sur toute la ligne, mais les doutes étaient encore là, bien présent dans mon cerveau. Même s'en être sûr d'avoir compris tout ce qu'ils voulaient dire, ça me semblait un peu surjoué leur histoire.

- Mouai, mouai. Ce n'est pas parce que la terre avait arrêté de tourner rond, que j'allais les croire si facilement et admettre que j'avais éventuellement tort par la même occasion. Et pas besoin de préciser, je me doute bien que t'es pas un genre de lynx du canada. Et c'est qu’au masculin, je crois, fin' je ne sais pas.

C'était bien ça un cougar, nan ? Ils tuaient même des gens quand ils avaient faim. Enfin, cette question ne me tortura pas l'esprit bien longtemps car la fille qui avait proposé ses vêtements en bandages avant de se mettre à pleurer me ramena la cruelle réalité que j'avais failli oublier. Elle était montée sur son matelas - ce qui n'avait à vrai dire aucune autre utilité que d'avoir un cousin au pied vu la hauteur du truck mais passons- et elle prononçait un discourt. Elle se présenta, sans pour autant dire son nom, et donna son avis sur le problème et, je n'étais pas franchement d'accord.

- Faire les corvée sans ce plaindre ça veux dire, ne pleurer comme elle viens de le faire et ne pas parler comme elle le fait ou comment ça se passe ? Glissais-je à Joanne. Faire ce qu'ils me commandent comme ça sans rien dire. Même pas en rêve. Continuais-je tout bas alors que la fille continuait. Elle aurait mieux fait de s'arrêter là parce que la suite était... Pire ? Ce n'est pas parce qu'un chapeau pensant m'a dis, le vert, ça ira bien avec tes yeux, que je suis perfide, rusé, malin, méchant et tous le bazar. Enfin, elle a parlé que de force et oublié le reste, mais bon, c'était le sens général qui compte. Et après tout le monde y été allé de son petit commentaire, plus ou moins long et hargneux. La fille ne se laissa pas faire et répondit de son mieux en se présentant enfin et je finis par croire qu'elle n'était pas la fille qu'elle s'était dit être, quand elle se remit à pleurer. Nan, elle étais fidèle à sa description. La métamorphose est en cours, un peu pathétique nan. Mais l'idée dans le fond n'était pas trop mauvaise - d'être soudé et tout je ne parle pas du reste - alors, j'élevais la voix.

- Oho ! On est obligé de s'énerver, et de faire pleurer les gens ? Nan, parce que si ça part en guerre civile, je vais pas avoir besoin de serdaigle pour faire de la magie. Je vais péter un câble et il y a quelque chose qui va voler en éclats et les mages noirs ne seront pas là pour voir le spectacle. Dommage.

J'avais commencé avec un ton exaspérer et veillé à ce que le maximum de personnes m'entendent mais après, j'avais baissé la voix. Pourtant, ce que je venais de dire était vrai. Je savais avoir la fâcheuse tendance à partir au quart de tour, fatigué ou pas, au bord de la déprime ou pas. L'avantage, si je m'énervais, c'est que j'aurais un peu moins froid mais je n'en voyais pas d'autres.

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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptySam 3 Déc 2016 - 20:08

    Elle avait enfin des nouvelles de son préfet préféré ! Et c'était grâce à cette jolie fille de Serpentard qui était avec lui lors de la bataille. Très intéressée, elle l'écouta expliquer plus ou moins rapidement ce qui était arrivé de leur côté.

    "Pourquoi t'arrivais pas à dormir ? Ça t'arrive souvent ? T'es somnambule ? Et pourquoi tu sors quand t'arrives pas à dormir ? Tu sors même quand il fait froid ? Même en pyjama ? Peut-être que Noel était dehors parce qu'il est préfet et qu'il faisait sa ronde ?" demanda-t-elle tout en la suivant. Oui c'était sûr qu'il avait fait de son mieux mais Noel était très fort et très intelligent. Malgré ça, la fille lui annonça que quelqu'un était mort. Le visage de Joanne se ferma un peu.

    "C'est triste ! Tu le connaissais ? Et Noel il le connaissait ? Celui qui est mort ? Noel est pas trop triste ? Et toi ça va ? C’est pas trop dur de voir quelqu'un qui meurt ? Moi j'aimerais pas... j'en ai pas vu... mais j'ai vu des trucs moches dans les couloirs et à l'infirmerie..." répondit-elle en grimaçant tandis qu'elle lui demandait des nouvelles de Billie.

    "Oh tu connais Billie ? Vous êtes copines ? Moi je l'aime bien, on explore le château ensemble des fois. Elle va bien.. enfin je crois. Enfin elle va mieux je pense. Elle avait... heu.. un truc... une lance d'armure je crois... pouf ! Dans le bide... c'était horrible ! Comme une brochette... et y'avait du sang partout... alors je suis allée vomir avant de revenir aider les autres et puis on a pu la soigner. Mais après les méchants sont venus nous chercher pour qu'on aille à la Grande Salle et j'en sais pas plus. Mais elle est forte Billie, je suis sûre qu'elle guérira vite. Enfin j'espère." ajouta-t-elle en frissonnant d'horreur tout en essayant de chasser les images difficiles.

    Tout en parlant, la fille de Serpentard s'était rapprochée d'un rouquin et d'Anthony à côté de qui Joanne vint s'asseoir. Elle était étonnée de le voir là. Elle ne savait pas que ses deux parents étaient moldus aussi. Mais en même temps, qu'est-ce qu'on s'en fichait de savoir qui avait des parents sorciers ou non ! Il y avait bien que les mangetrucs pour s'en soucier. Ce qu'ils pouvaient être bêtes !

    "Pourquoi normaux ?" demanda-t-elle à Anthony qui lui répondait. "Ça veut dire que nous on est pas normaux ?" Il n'y avait dans sa voix aucune agressivité, juste de la curiosité vis à vis de ce point de vue particulier. "Oh tu veux peut-être dire ordinaire... et nous, on est extraordinaires !" conclut-elle.

    Puis Anthony avait demandé à Ashley et Fursy s'ils étaient ensemble et la réaction du garçon la fit pouffer de rire, d'autant plus qu'Anthony ne semblait pas convaincu. c'était drôle. Tant mieux, ça faisait du bien de rire un peu dans ces circonstances. Mais tout ça ne dura pas longtemps. Le discours d'Elena souleva une polémique entre plusieurs personnes qui commencèrent à s'engueuler. Même Anthony n'avait pas l'air d'accord avec ce qu'elle disait. Joanne perdit son sourire et fit la moue. Mais quand le ton commença à monter, Joanne baissa la tête et se boucha les oreilles. Non non non il ne fallait pas que les gens se disputent. Joanne faisait beaucoup d'efforts pour rester positive en toute circonstance mais si les gens n'y mettaient pas du leur, elle n'y parviendrait pas longtemps.
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyDim 4 Déc 2016 - 0:08

    Désormais séchée et habillée chaudement, Danni se sentait un peu mieux et ne grelottait plus. Ses cheveux étaient encore un peu humides et elle espérait qu'ils sècheraient rapidement sinon elle était quitte pour attraper un rhume. Mais ce n'était pas parce qu'elle n'avait plus froid qu'elle n'allait pas chercher un peu de chaleur humaine. Aussitôt revenue dans ce qui était désormais leur dortoir, Danni vint se blottir dans les bras de Keagan et celui ci l'entoura de ses bras. Elle ferma un instant les yeux et profita de l'instant, s'imaginant très loin de ce cachot. Elle se laissa aller à quelques confidences sur comment s'était passé l'attaque de son côté et Keagan en fit de même. Ils s'étaient cherchés mutuellement sans se trouver et avaient été séparés par les différents groupes de mangemorts qui avaient investi tous les étages.

    Il recula légèrement pour l'observer et Danni comprit qu'il cherchait si elle était blessée. Elle n'avait rien à part de petites égratignures dut aux débris de murs cassés. Elle n'avait rien alors que ses trois camarades de combat avaient tous été gravement blessés. C'était tellement injuste pour eux. Elle espérait qu'ils avaient pu être soignés. Comment s'étaient débrouillés Dan et Milo avec Sybille ? Et William et Lorcan... étaient-ils sains et saufs à l'infirmerie. Les images des corps blessés de ses camarades la hanterait longtemps. Il semblait que Keagan comprenait ce à quoi elle était en train de penser car il lui parlait de combattre les images qu'ils avaient ne tête. C'était exactement. Il la comprenait si bien qu'un léger sourire étira timidement ses lèvres. Elle acquiesça. Ils les combattraient, chacun à leur manière.

    Keagan n'avait lui non plus pas de blessure grave. Une belle égratignure à l'épaule nécessiterait tout de même d'être nettoyée. Danni fronça les sourcils en l'examinant mais fut rassurée de voir que ce n'était pas profond. ¨Puis Keagan fut coupé dans sa phrase par la voix d'une fille qui prenait la parole. C'était Elena. Danni écouta son discours et parut quelque peu perplexe. Cependant, elle ne s'attendait pas à ce que Keagan réagisse de la sorte. Il n'était pas du tout d'accord avec ce qu'elle disait et le faisait savoir. Son ton était agacé et elle commençait à le connaitre assez pour savoir que l'accumulation des émotions de la nuit mettait ses nerfs à rude épreuve. Danni posa sa main sur le torse de Keagan en signe d'apaisement et le garda près d'elle.

    "Du calme Keagan... ce n'est pas grave... elle est juste un peu maladroite dans ses paroles mais il ne faut pas le prendre mal..."

    A vrai dire, elle était dans l'incapacité totale et manifeste de supporter dans l'instant une dispute. Elle, et sûrement beaucoup d'autres personnes aussi, n'aspiraient qu'à un peu de calme pour se remettre et reprendre des forces pour la suite. Beaucoup d'autres personnes sauf Ashley qui fonça dans le tas tel un taureau à la charge. Bon sang cette fille n'avait aucune finesse. Danni soupira, ne nouveau épuisée par cette tension.

    Pourtant c'est la voix de Fursy qui la choqua le plus. Elle savait que lui et Keagan ne s'aimaient pas mais ce n'était pas une raison pour le provoquer ici et maintenant. Elle n'avait pas besoin de ça. Et personne n'en avait besoin. Danni regarda Fursy avec insistance et secoua négativement la tête en fronçant les sourcils pour lui faire comprendre d'arrêter ce petit jeu.

    "S'il te plaît Keagan... n'entre pas dans son jeu..." murmura-t-elle au Poufsouffle. "Je n'ai pas la force de supporter une dispute maintenant.. je t'en prie..."
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyJeu 5 Jan 2017 - 18:42


Le cauchemar ne fait que commencer.
Les nés-moldus

La fille qui ne prenait jamais la parole avait tenté un rassemblement, et même si la décision n'était pas si mauvaise que ça, je ne pensais pas qu'on avait besoin de ça. Surtout avec des stéréotypes à la con à cause desquelles nous étions dans cette put*** de situation. Ok, je ne pris pas de gant pour lui dire ma façon de penser, mais m****, nous venions de nous faire enfermer comme des animaux dépourvus de cervelles, nous n'avions pas en plus besoin d'un acte moralisateur à deux balles ! Je n'étais pas pour ce genre de discours, surtout quand il était erroné et qu'il était censé nous faire croire que nous étions tous amis ici bas. Ce n'était pas le cas et ça ne le saura jamais. La suite me le confirma rapidement...
La fin de mes mots fit place à une voix qui me hérissa le poil. Et en plus pour me dire de me la fermer... il cherchait vraiment – encore – la merde cet idiot ! Je soupirai de lassitude à ses paroles qui m'ennuyèrent autant qu'ils m'agacèrent. Il ne pouvait pas appliquer ses propres conseils et se la fermer ? Ce mec m'insupportait toujours autant, qu'on soit dans la même m**** ou non ! J'étais prêt à lui cracher mon venin en pleine face (et encore, je préférerais lui balancer mon poing) quand l'intervention de Rosenbach auprès de la Serdaigle m'interpela. Je tendis l'oreille et me rendis compte que, sûrement pour la première fois depuis que je la connaissais, j'étais en accord avec elle. Hors de question de le dire, mais je ne pouvais que conforter ce qu'elle avançait, avec une mauvaise foi incontestable.
Landsbury s'exprima de nouveau et, pour vous dire la vérité, je ne l'écoutai pas vraiment, partant un peu dans mes pensées et me disant que le pire ici serait sûrement de côtoyer des crétins. Quotidiennement. H24. Faire des corvées avec certains. Je soupirai une nouvelle fois, un peu pour moi, me disant que les choses ne devraient pas durer indéfiniment ou sinon les choses finiraient sûrement par dégénérer. Je n'entendis même pas le petit Serpentard jouer le médiateur. Et heureusement. Ce genre de gamin, j'en avais horreur... Et d'autant plus un jour comme aujourd'hui où je ne supportais que personne ne me fasse la morale. Ou tout du moins presque personne.

La seule chose positive ici était la présence de Daniela. Enfin non, j'aurai préféré la savoir là-haut, mais rien que de la savoir à mes côtés m'apaisait. Et ce fut exactement ce qui se produit lorsqu'elle posa une main rassurante sur mon torse, me conseillant de me calmer, n'attendant qu'un mot déplacé de la part d'Overton pour déverser toute ma colère et ma frustration. Les mots de la jeune fille avait le don de me calmer. Je ne pensais pas que c'était possible mais... Si, elle avait réellement un contrôle sur moi. Et elle avait raison. Il faisait exprès de me chercher, il voulait que je perde mon sang froid, et il savait que c'était très facile à faire. Je pris alors une grande inspiration et reposai mon regard sur la Poufsouffle, pinçant doucement mes lèvres. « Moui... Tu as raison... Mais y a un moment où faudra bien le remettre à sa place ce crétin ! » Dis-je froidement en lançant un regard dédaigneux au Serdaigle, avant de prendre la main de Danni qui était sur mon torse et de lui dire : « Il faudrait qu'on choisisse nos lits. J'pense que tu devrais te reposer un peu, on n'sait pas ce qu'ils nous réservent après. Mais ça le fera, crois-moi ! » Lui lançai-je avec un mince sourire que je voulais rassurant, mais même moi je n'y croyais pas.



© EKKINOX
     
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Message(#) Sujet: Re: Votre cauchemar ne fait que commencer – SUJET COMMUN Votre cauchemar ne fait que commencer  – SUJET COMMUN - Page 2 EmptyVen 6 Jan 2017 - 0:08


votre cauchemar ne fait que commencer
Fursy & les nés-moldus

Fursy finit tout de même par délaisser son repère inattendu, sans véritablement y penser. Il y avait un môme abandonné dans un coin et, contre toute attente, ça lui parut plus important que la présence rassurante de son amie. Il n'était pas réputé pour faire dans le social ni même être l'ami du peuple, certes, mais il y avait des moments où c'était instinctif. L'égoïsme ne faisait pas parti de ses défauts, quoi qu'on puisse en dire, et voir ce gamin mal ne pouvait pas le laisser indifférent. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, Ashley débarqua à nouveau. À croire qu'elle était perdue sans lui. Au moins autant qu'il risquait de l'être sans elle...? Probablement pas. Elle avait Sloane, elle. Elle pourrait très certainement s'en sortir sans lui. Lui, en revanche... Il n'avait pas des amis à la pelle et les rares qui lui restaient vraiment continueraient leur vie en dehors des cachots pendant qu'il y serait coincé. Enfin, encore fallait-il qu'ils aient survécu. Comment est-ce qu'il pourrait le savoir, dans les heures à venir ? Questionner tous les nés-moldus de Poudlard pour savoir s'ils étaient en mesure de donner des nouvelles ? Et s'ils ne l'étaient pas ? Après, si Fassbach s'en était sorti, il pouvait sûrement craindre que ça ne soit pas le cas de tout le monde... Vu l'inutilité de ce gars-là, il avait sûrement dû y en avoir pour se battre à sa place. « Meuh si, en vrai t’es juste une p’tite guimauve toute collante ! » Le regard qu'il posa sur elle laissait voir tout le désespoir du monde. En vrai, la petite guimauve toute collante allait lui mettre son poing dans la tronche, ouais ! Mais il n'eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit.

Une gamine sortit de nulle part pour faire la conversation à la brune. Et autant dire qu'elle avait de la tchatche ! Et même si elle n'y mettait pas vraiment les formes, elle lui répondait. C'était toujours ça. À croire qu'Ashley elle-même savait faire une trêve et s'ouvrir un peu aux gens. Gentiment. Sans les envoyer chier ou leur donner envie de déguerpir. « ...Ca a plus ou moins réussi car quelqu’un est mort. » Ou presque... Le rouquin ne put s'empêcher de grimacer. Il ne savait pas exactement combien il y en avait mais ils étaient nombreux, forcément. Et sûrement que des blessés y resteraient aussi. Le nombre de lits occupés qu'il avait aperçus à l'infirmerie ne mentait pas. Qui est-ce que c'était ? Qui avait fini par tomber aux côtés de Rosenbach ? Il ne connaissait pas vraiment ses proches mais l'espace d'un instant, il eut peur pour Carter. Ils se connaissaient forcément, maison et année obligent. « Et... hm. Heureusement que tu n’étais pas dans les couloirs. Billie va bien ? » Au prix de gros efforts, il se détacha de la conversation. En fait, il ne voulait rien savoir. Pas maintenant. Il voulait d'abord digérer un minimum les chocs successifs avant de s'en infliger de nouveau. Accepter la défaite, l'enfermement, l'esclavage... Il verrait pour la mort ensuite. Il ne souhaitait pas le moindre mal à Atwood, ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde mais c'était une fille cool malgré tout. Il ne restait plus qu'à croiser les doigts pour que, demain ou plus tard, les nouvelles soient bonnes. « Heu... Tu disais quoi ? » C'est sûr qu'avec tant de mots balancés à la seconde, on perdait du monde. Anthony, par exemple. « Ah oui mes parents, je suis bien content qu'ils soient parfaitement normaux, même s'ils auraient pu avoir la gentillesse de souhaiter que je le reste aussi. » Le Serdaigle fronça légèrement les sourcils en l'entendant, une lueur surprise brillant dans le regard qu'il posait sur lui. « Pourquoi normaux ? Ça veut dire que nous on est pas normaux ? » L'interrogation était légitime. Et finalement la réponse plus difficile qu'elle n'en avait l'air. Ils n'étaient à leur place nulle part. Ni ici où on leur reprochait leurs origines, ni là-bas où on leur reprocherait sûrement leurs pouvoirs. Ils ne semblaient normaux ni pour un monde ni pour l'autre, dans le fond. Personnellement, il n'en savait rien. La normalité était sûrement relative. Il n'était pas certain que son géniteur soit plus « normal » qu'il ne l'était lui-même... Mais c'était peut-être une tare familiale. Une de plus... Il n'était plus à ça près. Et visiblement, la prochaine en date serait le choix désastreux des femmes qui prenaient place dans leur existence. Enfin... D'après le gamin qui le voyait un couple dans son duo avec Ashley. L'ambiguïté n'avait jamais eu sa place entre eux. Elle était le bon pote, celle avec qui il pouvait oublier plus encore des manières qu'il n'avait jamais eu parce qu'elle ne paraissait pas les avoir non plus. Rien ne la choquait jamais et elle avait tendance à renchérir à chaque fois. « Ta gueule Guimauve, j’suis pas encore une cougar. Et pour ma part, j’suis allergique au roux. » Il ne put s'empêcher de ricaner en l'entendant. « J'viendrai m'frotter à toi la nuit, c's'rait dommage d'pas voir les réactions qu'tu peux nous pondre. » Il lui offrit un sourire moqueur et finit par secouer la tête. « Et pas besoin de préciser, je me doute bien que t'es pas un genre de lynx du canada. Et c'est qu’au masculin, je crois, fin' je ne sais pas. » Un genre de lynx du Canada ? Qu'elle soit un homme, il voulait bien le croire, qu'elle soit un animal, à la limite pourquoi pas – une sale petite cochonne, ça lui irait à merveille – mais alors un lynx... Nope. Impossible. C'était pas trop mal ces bestioles-là, rien à voir avec Rosenbach !

Malheureusement, la légèreté retrouvée ne dura pas. Landsbury l'assassina sauvagement et cet abruti de Fassbach prit un malin plaisir à cracher sur le cadavre. Triste fin. « Merci, Fursy. » Il haussa les épaules et finit par détourner les yeux du spectacle qu'elle leur offrait. Manque de chance, ce fut pour les poser sur Daniela, un air réprobateur accroché au visage. Quoi ? Il fallait pas s'en prendre à son sacro-saint Keagan, c'est ça ? Qu'elle aille se faire foutre. Au pire, elle serait là pour le consoler, qu'elle arrête son cirque. Si son regard avait pu parler, il lui aurait certainement dit de lui foutre la paix et de garder ses remontrances débiles mais à défaut de le pouvoir, il était tout de même assez explicite pour qu'elle puisse le comprendre sans un mot. Un soupir lui échappa et il finit par lui tourner le dos, préférant l'ignorer totalement plutôt que d'avoir à se rendre compte davantage qu'elle avait choisi son camp. Elle avait raison ! Qu'elle reste avec lui ! Il était si parfait, son bouffon, ce serait dommage de louper ça ! Quand il reporta tant bien que mal son attention sur les gamins – la lutte fut courte mais terrible – la fille semblait bien mal. La tête baissée, les oreilles bouchées, comme pour tenter d'échapper à tout ça. Il n'eut aucun mal à imaginer America à sa place et s'accroupit face à elle. Il posa sa main sur son genou pour garder l'équilibre et la força doucement à relever la tête de l'autre. « Eh... T'mets pas dans d's'états pareils. » souffla-t-il avec un sourire qu'il espérait un peu rassurant. « C'est rien, ça va aller. C'est l'contre-coup d'cette nuit, ça va passer vite. » Enfin... Il fallait l'espérer...
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