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Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella
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Message(#) Sujet: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyDim 3 Juil - 10:37


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



18 août 2022.
« - Mais c’est pas mon petit ami, n’importe quoi !
- Il ne l’est pas. Mais il pourrait le devenir.
- Oui… Non ! Enfin oui pour ‘il ne l’est pas’…. Et non pour la suite. Bon… quelqu’un me transplane jusque là-bas sans poser de question ou on reste là toute la journée… ? »

Allez-y, foutez-moi la honte en réunion ! Papa venait de passer la porte rejoignant bien vite maman, Faust et Wilhelmina - tout juste arrivée à la maison – dans un interrogatoire destiné à savoir où j’allais. Je me retrouvais donc comme une minable petite chose, le sac sur l’épaule, à devoir répondre aux questions de ma famille et à supporter leurs petits regards intéressés (et légèrement moqueur, si vous voulez mon avis). Quelque chose avait dû les frapper chez moi, un petit changement, une attitude… car dans un sens, ils étaient dans le vrai, le petit ami en question existait réellement ; mais d’un autre côté, ils se plantaient royalement sur mes intentions de fin de vacances. Le prénom de Maximilien n’avait pas encore traversé mes lèvres et je n’avais cessé de penser à la manière de le faire pendant les 2 jours que j’avais passés à la maison, après la sortie de Poudlard… Finalement, je me gardais les jours restants avant la rentrée pour trouver une façon de leur dire. Pour l’heure, il était question de Dan et j’avais toujours été bien loin de me poser ce genre de questions à son égard : « Je vais chez Dan ! Il a plein de frères et sœurs on va s’amuser… » Je m’interrogeais toute seule sur le dernier mot, incertaine de la véracité de mes propos. Nous amuser, c’était possible mais je ne savais pas si les frères et sœurs de mon ami allaient entrer en ligne de compte….
Ils avaient finalement daigné cesser les questions et maman m’avait conduite en Irlande, dans la jolie petite ville de Lucan ! Dan, dans ses moments grognons aurait sûrement prétendu que cette ville n’avait pas d’intérêt, mais les quelques pas que je fis à l’intérieur de la ville avec maman, en attendant qu’il soit l’heure de rejoindre le domicile de Dan, me laissèrent à penser qu’il s’agissait de la plus jolie petite ville que je n’avais jamais vue (sans doute parce que je n’avais pas vu grand-chose). Il y avait parfois des façades rouge vif, bleues et des drapeaux arborant les couleurs de l’Irlande… des petits cafés sympas et beaucoup d’arbres. J’étais fan ! Dan avait de la chance d’être ici. Je forçais ensuite maman à me laisser au coin d’une rue – non sans lutter pour qu’elle daigne partir – lui indiquant que mon ami allait venir me chercher et qu’il n’était pas chez lui tout de suite. Mensonge ! Je n’en savais rien, mais je voulais qu’elle me foute un peu la paix. Dan viendrait vraiment me chercher, certes, mais je ne savais pas ce qu’il avait fait juste avant, ni où il se trouvait.

***

Des petites retrouvailles (nous nous étions quittés il y a deux jours, à la fin de la sortie de l’école) et j’avais suivi sans broncher mon ami en direction de l’appartement qu’il occupait avec sa famille. Pas certaine de mon coup, je lui avais quand même donné avec optimisme mon avis sur la ville, ajoutant même que le temps étant clément et que nous allions pouvoir nous y promener….c’était sans compter les gros nuages gris qui se rapprochaient dangereusement d’au-dessus de nos têtes. J’étais ravie de le retrouver. Ravie de le voir dans sa ville et d’être, une fois encore, éloignée un peu du monde magique.

Arriver à bon port ne nous pris pas beaucoup de temps. Dan m’emmena directement dans sa chambre où je posais mon sac contre le mur, dans un coin avant de dire : « Heum… j’ai dit à maman de venir me rechercher dans plusieurs jours, je pensais rester un peu mais si… » Toujours aussi claire dans ma façon de m’exprimer. Je voulais dire par là que s’il n’y avait pas de place pour moi, je pouvais partir dès ce soir, mais il fallait encore que je parvienne à terminer une phrase convenablement : « …S’il n’y a pas de places pour moi, je pars… » Je terminais quand même ma phrase avec un regard dont lui seul ( et peut-être Knoxslay) pouvait avoir droit. Celui qui consiste à lui faire comprendre ‘je suis polie, mais fais un effort, quand on cherche une solution, on la trouve’. Je m’approchais du lit le plus proche de moi (sans savoir à qui il appartenait) avant de m’asseoir dessus et de sortir quelque chose de mon sac. Je m’exclamais, à l’adresse de Dan : « J’ai un truc pour toi, viens voir ! » J’attendis qu’il se rapproche avant de dire subitement : « Pas trop près, hein ! Ma mère pensait que tu étais mon petit ami ! » Je le détaillais avec insistance des pieds à la tête avant de grimacer. Impossible de rester sérieuse une seconde de plus, je lâchais un petit rire avant de reprendre sérieusement : « Sérieux. J’ai trouvé un truc pour toi. Elle est inédite, celle là… je ne sais pas si elle est sortie dans les journaux à l’époque mais en tout cas elle est là.. Un peu défraîchie certes, mais j’ai trouvé ça sympa. » Je lui tendis une petite photo animée sur laquelle on pouvait y voir une équipe d’hommes, plus joyeux qu’il était possible de l’être et tenant dans leurs mains (les deux, pour certains) des bouteilles de bièraubeurre (ou autre chose ?!) dont la moitié du contenu s’était déjà renversé sur le sol. Ils trinquaient et avaient l’air de chanter une chanson en chœur et à tue-tête, le sourire jusqu’aux oreilles. L’endroit où se trouvait ressemblait – de près ou de loin – à un vestiaire. J’attendis que Dan ait regardé avant de retourner la photo pour lui montrer les inscriptions qui s’y trouvaient. Je pointais du doigt le « C. O’Callaghan » écrit à l’encre légèrement effacée parmi tous les autres noms des hommes présents sur la photo. Je retournais une nouvelle fois la photo qui répétait inlassablement la scène et la laissait entre les mains de Dan avant de dire : « Il fêtait ses victoires… un peu comme toi quand tu arrives au bout d’un parchemin de 50 centimètres…pas vrai ? » Je le poussais délicatement pour le taquiner avant de reporter mon attention sur la chambre. « Ne me demande pas comment je l’ai eu, je pense être dans l’illégalité. » Je haussais les sourcils pour moi-même avant de sourire. C'était bien sûr une photo de son père que je lui ramenais. Mon but n'était pas de le rendre nostalgique, mais je trouvais idiot de ne pas lui remettre la trouvaille que j'avais faite...




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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyDim 3 Juil - 15:53


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

La porte claque alors que je me dépêche de rejoindre la ruelle déserte à quelques mètres de là, d'où j'ai pris l'habitude de transplaner. Je suis en retard, comme souvent, sauf que cette fois ça n'est pas vraiment de ma faute. Les minauderies d'Helen m'ont retenu plus longtemps que prévu, me poussant même à lui promettre que je reviendrai la voir avant de repartir pour l'école. Je ne sais pas si je le ferai vraiment, en réalité, mais je m'en fiche, il fallait juste qu'elle me laisse partir et si de faux espoirs lui suffisent à me rendre ma liberté, ça n'est pas tellement mon problème. Je n'ai pas été vache et ai filé chez elle à peine le voyage terminé, sans même prendre la peine de passer rien qu'une heure à Lucan mais ça n'a pas eu l'air de lui suffire si on en croit les reproches à peine voilés que je me suis pris dans la tronche pendant deux jours. J'avais été cruel de l'abandonner ainsi, elle n'aurait même pas le temps de profiter de ma présence avant que Poudlard ne m'arrache à elle, elle avait l'impression que je ne l'aimais pas... Qu'est-ce que vous voulez que je lui dise, moi ? Non, je ne l'aime pas. Mais je ne fais rien pour le lui rappeler, évidemment. Elle semble s'attacher de plus en plus et oublier, parfois, que les cadeaux et l'argent qu'elle me file sont la seule raison qui me pousse à l'apprécier. Elle me ferait presque pitié, dans le fond. Le jour où elle arrêtera de me payer pour venir, elle comprendra que les sentiments qu'elle se laisse imaginer n'existent que dans son monde à elle, certainement pas dans le mien. Alors j'ai reconnu d'une voix faussement gênée que j'étais désolé, que j'aurais dû penser à elle d'abord mais qu'on s'écrirait. Parce que je fais tout de même les choses bien et que j'entretiens cette relation intéressante même lorsque je ne suis pas en Irlande. Histoire qu'elle ne m'oublie pas. Et qu'elle prenne la peine de joindre à ses lettres tout ce que je pouvais innocemment mentionner dans les miennes. Elle n'a pas eu l'air très enthousiaste, se contentant d'un « mais c'est pas pareil » avant de m'attirer contre elle. Evidemment. C'est bien moins physique comme relation. Mais moi, ça m'arrange bien. Non pas qu'elle n'est pas adorable, hein, mais elle est plus vieille que ma mère quand même... Sans vouloir me vanter, j'aspire à mieux. Plus fraîche, plus sexy... Mais difficile de trouver le même compte en banque sur une fille de mon âge.

J'arrive derrière le supermarché de Patrick, que je contourne aussi vite que possible. Je suis vraiment à la bourre. Je détache la montre que m'a achetée l'amour de ma vie en guise de cadeau de retrouvailles (j'ai bien conscience qu'on pourrait nourrir la famille toute entière pendant un bon mois juste avec ça) et la fourre dans mon sac alors que la silhouette d'Arabella se dessine un peu plus loin. Je ne mets pas longtemps à la rejoindre et l'embarque presque aussitôt en direction de la maison pendant qu'elle s'extasie à moitié sur la ville. Je hausse les épaules sans conviction mais n'ai pas le cœur à détruire son enthousiasme. Après tout, il vaut mieux qu'elle soit contente d'être là, non ? Mais si un jour elle voit Ballycastle, je suis certain qu'elle reverra son jugement presque aussitôt. « S'il fait beau, on ira jusqu'à la plage. Ce sera sûrement mieux que de rester là. » Et puis ça éviterait les ragots et les regards bourrés de sous-entendus que je préférerais qu'elle ne remarque pas. Je ne sais vraiment pas comment ma mère et Patrick font pour être au courant de rien. Ce sont sûrement les seuls à des kilomètres à la ronde, ou peu s'en faut. Sûrement qu'ils ne doivent pas vouloir comprendre quoi que ce soit, en réalité, et font la sourde oreille à ce qui peut se raconter dans les parages. Tant mieux. Jackson aussi semble être à côté de la plaque. Pourtant, dès que ça parle de filles, c'est le premier au courant. Enfin, je ne vais pas m'en plaindre. Je lui tiens la porte de l'immeuble. J'ai plutôt de la chance, on habite un endroit plutôt sympa. Trop petit pour le troupeau qui crèche à l'intérieur mais le quartier, le bâtiment comme l'appart' ne laissent pas à désirer. Quelques secondes plus tard, nous entrons à la maison. « T'étais où ? » La voix de ma mère me fait soupirer. Pendant ce temps, elle salue tout de même mon amie, rapidement imitée par la moitié de la meute vautrée dans le canapé. « Chez un ami. » J'intercepte le regard réprobateur et dubitatif de Shawna et pousse gentiment Arabella dans le couloir, jusqu'à ma chambre. Je n'ai aucune envie de subir un interrogatoire maintenant, et encore moins devant elle.

Je la regarde poser ses affaires avant que j'envoie mon propre sac sur mon lit. Il racle le plafond et s'écrase contre le mur, la collision est amortie par les couvertures en vrac. Heureusement, comme il est en hauteur, on ne voit pas trop le champ de bataille que c'est. « Heum… j’ai dit à maman de venir me rechercher dans plusieurs jours, je pensais rester un peu mais si … S’il n’y a pas de places pour moi, je pars… » Un « tsss » désespéré passe mes lèvres alors que je détache mes chaussures. Elle en a de bonnes, elle, tiens ! Si je lui avais proposé de venir, c'est certainement pas pour changer d'avis au bout de trois secondes. Tout le monde est au courant, tout le monde est d'accord, il n'y a aucune raison pour qu'elle ait à faire demi-tour. « Tu peux rester aussi longtemps que tu veux ! Aoibheann te laisse son lit, elle dormira avec Shawna. » En apprenant qu'elle venait, Jackson s'était proposé pour partager le sien avec notre invitée, mais je ne trouve pas ça très utile de le préciser. « J’ai un truc pour toi, viens voir ! » Je balance mes chaussures dans un coin et m'approche du lit sur lequel elle s'est installée. « Pas trop près, hein ! Ma mère pensait que tu étais mon petit ami ! » Sur quoi elle me détaille littéralement avant de grimacer. Eh ! Mais elle se mouche pas du coude, sérieux ! Je lève le nez avec prétention (difficile de savoir si c'est feint ou pas et même moi j'ai quelques doutes sur le sujet) et m'assois tout en gardant mes distances. « Garde tes grimaces Churchill, je peux avoir beaucoup mieux que toi. » Je la suis dans son rire. De toute façon, c'est pas aussi vrai que j'aimerais le laisser croire. Que j'aimerais y croire moi-même, en fait... « Sérieux. J’ai trouvé un truc pour toi. » Je fronce légèrement les sourcils et oublie les exigences précédentes en me rapprochant davantage, poussé par la curiosité. « Elle est inédite, celle là… je ne sais pas si elle est sortie dans les journaux à l’époque mais en tout cas elle est là... Un peu défraîchie certes, mais j’ai trouvé ça sympa. » Elle me tend une photo que je prends d'un geste machinal.

Pas besoin de la moindre explication pour comprendre de quoi il s'agit. Le premier regard suffit à repérer le visage de mon père, visiblement aux anges. Le mien s'assombrit légèrement. Je ne le fais pas exprès mais c'est toujours un peu étrange de se rendre compte que je ne sais pas grand chose de lui, moins que la plupart des gens qui l'ont connu. De faire sa connaissance au travers de vieilles photos et d'articles datés. Elle retourne la photo et m'indique son nom au milieu des autres. Si l'encre est un peu délavée, c'est encore tout à fait lisible. Je reste interdit un instant, lisant encore et encore ces quelques lettres. Mon trouble est peut-être visible puisqu'elle retourne une fois de plus la photo, l'abandonnant entre mes mains, avant de plaisanter discrètement. Pour détendre l'atmosphère, peut-être ? « Il fêtait ses victoires… un peu comme toi quand tu arrives au bout d’un parchemin de 50 centimètres…pas vrai ? » Je m'arrache à la contemplation de la scène répétitive que m'offre la photo, laissant le papier glacé retomber sur mes genoux alors que je recule pour m'adosser au mur derrière nous. « Fêter la fin de cinquante centimètres ? Tu parles, je peux en faire trois mètres quand je veux. » Je pouffe en secouant légèrement la tête. Au bout de trois lignes, je ne sais déjà plus quoi écrire, en général. Je suis même étonné d'avoir réussi à obtenir suffisamment de BUSEs pour passer en sixième année. Je dois bien reconnaître que si j'avais dû redoubler la cinquième année, en plus de la quatrième, j'aurais sûrement jeté l'éponge et aurais supplié Patrick de me faire bosser avec lui, histoire de plus refoutre les pieds à l'école de mon existence. « Ne me demande pas comment je l’ai eu, je pense être dans l’illégalité. » Je ne peux m'empêcher de rire plus franchement en l'entendant mais intéressé par cette histoire malgré tout. « C'était justement la question que je comptais poser, quelle coïncidence ! Vas-y, raconte. » Mon regard se pose une nouvelle fois sur ces hommes chantant silencieusement en fixant d'un air aussi heureux qu'absent l'objectif et je finis par plaquer un baiser sur la joue de ma meilleure amie. « Merci, en tout cas. Compte sur moi pour t'apporter des oranges si jamais tu finis en prison. » Arabella Churchill dans l'illégalité, c'est sûrement le truc le plus étrange que j'ai jamais entendu de ma vie...
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyMer 6 Juil - 12:20


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



Retourner en Irlande ne me dérangeait pas le moins du monde, surtout quand il était question de rejoindre mon ami. Etre en compagnie de Dan était toujours une bouffée d’oxygène pour moi, mais j’étais bien incapable d’expliquer pourquoi… sûrement parce qu’il était l’une des seules personnes à ne pas me juger, et aussi parce que nous nous étions entendus dés le premier échange de paroles. Maman était sceptique quand à ma venue ici, pas à cause de Dan, mais j’étais sûre qu’il imaginait la présence d’un garçon et d’éventuelles conneries que je pouvais être amenée à faire, maintenant que j’avais 16 ans et que j’avais de plus en plus besoin d’indépendance. Elle avait donc une merveilleuse et absolue confiance en moi –ironie- mais elle se trompait sur toute la ligne, je n’étais pas du genre irresponsable, ni même à ne pas réfléchir avant d’agir. Je profitais simplement des vacances…en plus de ça, je n’étais absolument pas malade et entre de très bonnes mains en compagnie de Dan ! Ce dernier était bien vite venu me chercher à l’endroit prévu et nous avions commencé à marché tout en échangeant quelques banalités. Sa presque-promesse de m’emmener à la plage ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, j’étais partante pour toutes les aventures possibles et imaginables, tant que nous profitions du reste de nos vacances. Je ne demandais qu’à connaître un peu mieux cet endroit, et je ne voyais pas meilleur accompagnement que celui de Dan. Il ne restait plus qu’à prier pour qu’il fasse beau mais…l’un dans l’autre, je me voyais quand même partie, quelque soit le temps ! Le trajet ne dura pas longtemps et il me montra au bout d’un moment l’immeuble que nous visions. Parfait ! J’étais contente d’arriver, mais aussi angoissée à l’idée de voir sa famille que je savais nombreuse.

J’entrais en sa compagnie dans l’appartement et je répondis poliment aux salutations de la famille de Dan (pas si effrayante que ça, au final) qui semblait très occupée à ne rien faire dans le canapé. Pourquoi pas ! C’est comme ça les vacances, après tout….
Bien sûr, j’avais remarqué le regard curieux qu’avait posé sa sœur sur Dan. Quelque chose n’allait pas ? Je levais un sourcil discret avant de dire à mi-voix : « Je suis la seule qui t’aime ici ou quoi ? » Je ne comprenais pas vraiment, mais le temps d’essayer de le faire, nous étions déjà dans la chambre où mon esprit fut accaparé par autre chose. Je posais bien vite mes affaires, observant avec un petit sourire mon ami faire comme chez lui (heum) et l’écoutant me dire que je pouvais rester, même si visiblement, il y avait déjà beaucoup de monde dans l’habitation. « Ta sœur ne part pas en vacances ? Le reste de ta fratrie non plus ? Où il est, son lit ? » L’interrogatoire en bonne et due forme. Pauvre Dan, mais j’étais contente d’être là et j’avais, comme souvent, des tas de choses à lui dire, prenant beaucoup de plaisir à ne pas être trop timide, à ne pas réfléchir à ce que je dis et à ne jamais véritablement rougir. Il s’approcha bien vite, sans doute prêt à voir ce que j’avais ramené pour lui. Comme je m’y attendais, il eut une réaction à ma petite taquinerie gratuite et je m’exclamais, faisant semblant de bouder, mais aussi souriante qu’au début, voire même presque sur le point de rire de bon cœur : « Saleté ! Moi aussi figure-toi ! » J’ajoutais en baissant la voix, bien décidée à le taquiner une dernière fois : « Minus ! » En réalité, je n’étais pas certaine d’avoir autant d’assurance que j’en donnais l’impression. Je doutais toujours et n’étais pas certaine qu’un garçon comme lui – si tant est qu’il n’apparait pas à mes yeux comme un frère – ait un jour pu s’intéresser un minimum à moi. Il avait donc raison, il pouvait avoir mieux, largement mieux et j’espérais que quelque chose comme ça lui arriverait. Je lui montrais ensuite la photo, le laissant réagir après lui avoir fait part de mes observations. Je scrutais sa réaction du coin de l’œil, ayant suffisamment vu la photo pour avoir envie de la détailler encore. Il fronçait les sourcils et pendant un instant, je doutais que celui lui fasse réellement plaisir. Heureusement, il eut une réaction relativement positive lorsque je le taquinais sur ce qu’il était capable d’écrire sur un devoir. L’imitant en m’adossant au mur à mon tour, je lui répondis : « Fais attention à ce que l’envie ne me prenne pas de te mettre au défi… Bon, je ne suis pas là pour ça et tu m’as promis la plage, donc tu échappes à tout ça…. » J’ajoutais, réalisant soudain : « Et c’est les vacances, en plus ! » Il me demande juste après, sans grande surprise, que j’explique mon cas d’illégalité et c’est avec un petit sourire que je lâchais le morceau : « On me traite en esclave et le lendemain de notre retour de la sortie de Poudlard, j’ai dû aider papa à trier des trucs au Ministère …enfin allez, j’admets que je me suis proposée parce que j’avais envie d’aller faire mon petit tour au Ministère de la Magie. J’avais donc des caisses et des caisses remplies d’archives de tout plein de choses ! Autant te dire qu’il en reste à trier pour plusieurs années entières….J’ai trié par ordre alphabétique et j’ai lutté pendant… allez quoi… une heure - ?! – avant d’aller regarder à la lettre C pour Churchill…puis à la lettre B pour Baxter et enfin à O pour O’Callaghan. J’ai résisté pour Maximilien seulement… Autant te dire que je n’ai rien trouvé ni pour moi, ni pour Baxter… mais toi, j’ai trouvé ça ! Alors je me suis d’abord dit que ça n’avait aucun rapport avec toi avant de bien regarder la photo. Je pense qu’elle vient de l’ancien tableau d’affichage du hall du Ministère. Ils ne font plus ça maintenant alors tout ce qui y a un jour été affiché a été foutu dans des caisses. L’illégalité, c’est sans doute d’avoir glissé la photo dans ma poche sans rien dire à personne. J’avais l’impression que tout le monde voyait que j’avais piqué quelque chose quand on est sortis. » Je haussais les épaules, souriant ensuite à sa dernière réplique qui suivait mes explications Visiblement, il appréciait un minimum, j’espérais que c’était le cas ! Je roulais les yeux à la remarque sur les oranges
« Tu es un sorcier, tu te débrouilleras bien pour glisser 2-3 pièces dans une orange, histoire de pouvoir au moins m’acheter une pince à épiler…. J’pense que le confort de vie n’est pas gratuit quand on a des co-détenus. Je savais que je pouvais compter sur toi ! » Je terminais ma phrase par un haussement de sourcil, destiné à lui faire comprendre qu’il était quand même un idiot de laisser planer l’idée que je puisse aller en prison mais…. Je n’avais pris qu’une petite photo et sa façon de se foutre de moi me plaisait bien.

Nous étions sur la même longueur d’onde et je repris la parole avec un petit sourire au coin des lèvres pour lui dire : « Bon alors, tu as adoré la sortie de Poudlard n’est-ce pas ?! Figure-toi que j’attendais qu’elle soit terminée pour t’avouer quelque chose mais… voilà, j’ai attendu d’arriver ici pour éviter de le faire par lettre. Rien de bien extraordinaire hein ! Relax. » Je lui adressais un petit sourire : « Je t’en parle tout de suite ou on peut réserver ça pour le moment où tu m’inviteras à manger quelque chose qu’on ne fait qu’à Lucan ?! » Je tournais le regard vers la porte avant de dire : « Y’a pas d’oreilles indiscrète par ici, au moins ? » J’étais certaine que toute sa famille était cool. Sa grande sœur avait l’air de l’être, malgré le curieux regard qu’elle lui avait lancé un peu plus tôt. J’attendis sa réponse, on ne peut plus contente d’être là et satisfaite de passer ces quelques futurs jours avec lui.





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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyMer 6 Juil - 20:24


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

Arriver à la maison nous prend cinq minutes, dix à tout casser, et je dois bien avouer que ça m'arrange. J'ai toujours autant de mal avec cette ville. Je n'aime pas le coin et pas franchement les gens qui y vivent d'ailleurs. C'était mieux à Ballycastle. D'accord, je n'en garde que des souvenirs de gamin, la dernière fois que j'y ai foutu les pieds, je devais avoir dix ans, mais il n'empêche que je reste convaincu que c'est plus beau et plus agréable qu'ici. Même Dublin est mieux qu'ici. Tout est mieux qu'ici. Sauf le trou qui nous a servi de camp de vacances. Je ne sais vraiment pas où ils ont été le trouver, celui-là, mais c'est décidément le coin le plus désagréable de l'Irlande toute entière. Et pourtant, je l'aime, mon Irlande ! Mon retour n'est pas accueilli dans de grandes effusions de joie, à croire qu'ils n'ont pas apprécié que je les plante sitôt rentrer. Qu'ils sont rancuniers, parfois ! C'était pour la bonne cause, en plus... Je ne peux retenir un soupir. Si j'avais su, je serais pas rentré du tout. Le regard de Shawna est suffisamment insistant pour qu'Arabella remarque quelque chose. « Je suis la seule qui t’aime ici ou quoi ? » A moins que ça soit la coïncidence. De toute façon, l'un ou l'autre, je m'en fiche un peu. Ca n'est certainement pas elle qui irait balancer. Elle a des défauts à la pelle mais je lui fais confiance. Tout comme j'ai confiance en Bella, d'ailleurs. Mais c'est pas pareil et si elle pouvait éviter de récupérer les soupçons constants (et fondés) de mon aînée, je reconnais que je n'aurais rien contre. La seule idée potable qui me passe en tête est la fuite, je prends même pas la peine de faire les présentations. De toute façon, vu le nombre et les noms de merde, elle en aurait oublié la moitié d'ici le dîner. Et personne ne pourrait lui en tenir rigueur, en plus. « Faut croire. » Je ne suis pas sérieux pour un sou, et ça se voit clairement. Malgré le bonjour pourri que je viens de me taper, mon sourire ne disparaît pas.

Je suis content de la voir et j'ai envie de lui faire passer un bon moment. Même si j'ai définitivement une famille de merde. Enfin, c'est pas totalement ma famille mais manque de chance je peux pas m'en débarrasser pour autant. Je suis pas sûr que je le ferais, en même temps. Ils sont pas si mal que ça. Parfois. Pas aujourd'hui, évidemment, ça se saurait si les familles donnaient le meilleur d'elles-mêmes lorsqu'on reçoit des amis à la maison... « Ta sœur ne part pas en vacances ? Le reste de ta fratrie non plus ? Où il est, son lit ? » Je hoche machinalement la tête, conscient qu'il va falloir m'étendre davantage en explications. « Mes frangins sont partis à la campagne, chez leurs grands-parents. Et les trois autres ont passé trois semaines ou un mois chez leur mère, je sais plus. » Leurs grands-parents, leur mère... Et après, on me demandera pourquoi j'ai du mal à me voir comme faisant vraiment partie de tout ça. Je sais très bien que je fais toujours un peu exprès de montrer qu'ils ne sont pas vraiment mes frères et sœurs tous autant qu'ils sont mais dans le fond, je n'y suis pour rien s'ils ne le sont vraiment pas. « Et le lit bah... Il est dans l'autre chambre. En face. » Je me penche légèrement pour voir si on l'aperçoit d'ici mais la porte à moitié fermée me donne juste vue sur le mur alors je me redresse en haussant les épaules. « Tu peux pas le louper, y'a une licorne géante en peluche posée dessus. » Une horreur rose et violette à paillettes. Je comprends pas comment on peut offrir ça à ses enfants pour leur anniversaire, à moins de vraiment pas les aimer. Ca expliquerait bien des choses... « Et si c'est une façon discrète de me faire remarquer que j'ai vraiment pas bien fait les choses en te faisant même pas visiter, sache que j'm'en fiche, y'a rien à voir. » Ce qui n'est pas si faux que ça. En dehors de la chambre des filles et de la salle de bain, on a fait le tour puisqu'on a tracé du salon jusque là. La légèreté de notre conversation ne faiblit pas. Ca me plaît. C'est toujours chouette de la voir à l'aise, prête à m'en foutre gentiment plein la tronche. « Saleté ! Moi aussi figure-toi ! Minus ! » Je lève les yeux au ciel et finis par la rejoindre. Evidemment, qu'elle aussi. Je n'en ai jamais douté. Elle est jolie, drôle, gentille, attentionnée... De quoi faire tomber les gars comme des mouches ! Elle n'a juste pas conscience. Et c'est dommage. Enfin, plus ou moins. Parce que si c'était pour qu'elle devienne Shiver II, je crois qu'elle est mieux dans l'ignorance.

Mon regard se pose une nouvelle fois sur la photo, toujours abandonnée sur mes genoux. Les reliques commencent à s'accumuler. Parfois, c'est attristant de ne rien pouvoir partager avec ma mère. Patrick, Jackson et Shawna sont toujours là pour jeter un œil à mes découvertes mais ils ne m'apprennent rien et, moi, je n'ai pas vraiment de souvenirs de lui. « Fais attention à ce que l’envie ne me prenne pas de te mettre au défi… Bon, je ne suis pas là pour ça et tu m’as promis la plage, donc tu échappes à tout ça… Et c’est les vacances, en plus ! » Je reporte mon attention sur elle en souriant, amusé. Le rôle du tyran, ça ne lui va pas vraiment. Pas du tout même. « J'ai rien promis du tout, j'ai juste émis vaguement l'idée. » Je hausse les épaules en signe d'innocence et sourit de plus belle. Je me fais pas d'idées, si elle veut aller à la plage, on ira à la plage. Je suis même certain qu'on aura de la compagnie, si jamais on bouge jusqu'à là-bas. Je ne sais pas si ça lui plairait, en revanche, d'être suivie par une demi-douzaine de mômes. A voir. Au pire, on fuira discrètement. Je pourrai toujours prétexter n'importe quelle autre sortie, personne n'ira vérifier. « On me traite en esclave et le lendemain de notre retour de la sortie de Poudlard, j’ai dû aider papa à trier des trucs au Ministère …enfin allez, j’admets que je me suis proposée parce que j’avais envie d’aller faire mon petit tour au Ministère de la Magie. J’avais donc des caisses et des caisses remplies d’archives de tout plein de choses ! Autant te dire qu’il en reste à trier pour plusieurs années entières….J’ai trié par ordre alphabétique et j’ai lutté pendant… allez quoi… une heure - ?! – avant d’aller regarder à la lettre C pour Churchill…puis à la lettre B pour Baxter et enfin à O pour O’Callaghan. J’ai résisté pour Maximilien seulement… Autant te dire que je n’ai rien trouvé ni pour moi, ni pour Baxter… » Je bois littéralement ses paroles, attendant avec l'impatience d'un gamin de voir où était l'illégalité dans tout ça.

Je ne comprends pas pourquoi elle s'est retenue pour Maximilien. Je crois qu'à sa place, ça aurait été la première personne que j'aurais stalké dans les archives du Ministère. Si jamais son mec a fait un truc de louche une fois dans sa vie, lui ou sa famille d'ailleurs, je trouve qu'elle est en droit de le savoir, qu'importe la manière. Mais elle a sûrement pas la même vision des choses, malheureusement. « …mais toi, j’ai trouvé ça ! Alors je me suis d’abord dit que ça n’avait aucun rapport avec toi avant de bien regarder la photo. Je pense qu’elle vient de l’ancien tableau d’affichage du hall du Ministère. Ils ne font plus ça maintenant alors tout ce qui y a un jour été affiché a été foutu dans des caisses. » Je hoche la tête plus par principe qu'autre chose. Je ne savais même pas qu'il y avait eu un panneau d'affichage au Ministère. Je n'y ai jamais foutu les pieds, en même temps. Je ne sais même pas où il est. A Londres, comme la plupart des trucs sorciers importants, mais ça s'arrête là. Je doute d'en avoir besoin, en même temps. « L’illégalité, c’est sans doute d’avoir glissé la photo dans ma poche sans rien dire à personne. J’avais l’impression que tout le monde voyait que j’avais piqué quelque chose quand on est sortis. » Je ris en entendant son ignoble délit. « Tant de risques pris pour moi, je suis touché. » Et malgré mon sourire taquin, je le suis vraiment. En la voyant rouler des yeux, j'affiche un air innocent. On me donnerait le bon Dieu sans confession, je vous le dis ! Ce qui serait une grossière erreur, j'imagine. « Tu es un sorcier, tu te débrouilleras bien pour glisser 2-3 pièces dans une orange, histoire de pouvoir au moins m’acheter une pince à épiler…. J’pense que le confort de vie n’est pas gratuit quand on a des co-détenus. Je savais que je pouvais compter sur toi ! » Une moue exagérément dubitative se dessine sur mon visage. Les résultats des examens n'ont pas franchement paru de cet avis. Je suis un sorcier, peut-être, mais j'en ai visiblement pas les compétences. Toutes les matières comportant une partie pratique nécessitant une baguette magique ont été une catastrophe ou presque. Pas de quoi se réjouir, ni d'espérer des miracles avec des gallions et une orange. « Hmm... Je suis pas sûr... Je verrai ce que je peux faire pour toi. » Je la pousse gentiment du coude mais n'ai pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu'elle reprend.

« Bon alors, tu as adoré la sortie de Poudlard n’est-ce pas ?! » Je ricane. Toute la mauvaise foi du monde ne suffirait pas à donner l'illusion que j'ai apprécié ce calvaire. « Figure-toi que j’attendais qu’elle soit terminée pour t’avouer quelque chose mais… voilà, j’ai attendu d’arriver ici pour éviter de le faire par lettre. Rien de bien extraordinaire hein ! Relax. » Relax ?! Plus facile à dire qu'à faire ! J'ai une sainte horreur des cachotteries (difficile à croire, n'est-ce pas ?) et des « il faut que je t'avoue un truc », tous ses dérivés compris. Je veux savoir. Et elle le sait. Et elle en joue sûrement, laissant ce suspense stupide me rendre dingue. « Je t’en parle tout de suite ou on peut réserver ça pour le moment où tu m’inviteras à manger quelque chose qu’on ne fait qu’à Lucan ?! » Je secoue la tête en me redressant, abandonnant momentanément le mur. Elle va cracher le morceau, oui ?! « On ne fait strictement rien à Lucan, pas besoin d'attendre. » Je n'avais rien contre l'idée de l'inviter à manger mais s'il fallait attendre ce moment pour avoir le fin mot de cette histoire, on allait déjeuner sur le champ et qu'importe s'il était trop tôt, trop tard ou qu'elle n'avait pas faim. « Y’a pas d’oreilles indiscrète par ici, au moins ? » Mon regard suit le sien jusqu'à la porte et je ne peux m'empêcher de rire. Si elle savait... A dix dans l'appartement, il y a toujours des oreilles indiscrètes, partout. L'intimité, on ne connaît pas trop à la maison. « Nooon, du tout ! Aucune oreille indiscrète. » Je ris de plus belle avant de reprendre, légèrement plus fort. « Surtout pas celles de Brady planqué dans le couloir dans l'espoir d'avoir un truc à cafter à Maman ! » Une voix marmonne quelque chose d'incompréhensible avant de s'éloigner avec une discrétion inexistante. « Eh, ferme la porte avant d'aller chouiner. » Il revient sur ses pas, passe la tête dans la chambre avant de me tirer la langue en gnagnatant avec maturité et de claquer la porte. « Merci ! » Mais il est sûrement trop vexé pour y faire attention. « Confesse-toi, ma chère enfant, rien ne sortira d'ici à présent. » Je lui adresse un sourire faussement diabolique et m'assois en tailleur au milieu du lit. Je suis tout ouïe !
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyJeu 7 Juil - 18:48


Good Morning Ireland !
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Je n’étais pas là pour sa famille, mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il avait de la chance d’avoir une telle fratrie, revenir pour profiter d’eux devait être un plaisir ! Pour ma part, j’étais toujours toute seule, Faust ne se préoccupait pas vraiment de moi, tout comme sa petite amie qui était juste polie. Ici, il avait l’embarras du choix : des filles, des garçons, des jeunes et des moins jeunes. Une équipe de Quidditch était facilement envisageable – si tous les membres de la famille n’étaient pas des moldus – et Dan n’en profitait sans doute pas suffisamment, à mon humble avis. Nous nous étions très vite retrouvés dans sa chambre, nos affaires abandonnées dans un coin pour nous affaler sur le lit à nous parler de choses et d’autres. Personne n’avait encore pris la peine de nous interrompre et j’écoutais ce qu’il me disait sur les prévisions de ses frères et sœurs. Avec un petit sourire, je répondis à Dan en lui disant : « Quelle famille ! Et vous n’allez nulle part tous ensemble ? Pour changer un peu de Lucan… ? » Puis, je tentais ensuite d’apercevoir le lit qui serait le mien, gentiment prêté par l’une de ses sœurs qui dormirait ailleurs. Sympa, et la licorne géante aussi, d’ailleurs. « Chouette…. Et est-ce qu’Aio …Aoib... ta sœur sait que nous, on a vu de VRAIS licornes ? » Je lui lançais un sourire tout en haussant les épaules avant de rire de bon cœur quand il me fit remarquer qu’il était en tort puisqu’il n’avait pas pris la peine de me faire visiter : « Hey ! Dois-je te rappeler que tu dois encore te faire pardonner pour avoir oublié mon anniversaire ? Je méritais tout de même une petite visite des lieux ! » Je terminais par un regard qui voulait dire ‘nan, en réalité, c’est très bien comme ça’, mais rien de tel que le charrier un peu en lui rappelant son oubli impardonnable !

Je tâchais du mieux possible de ne pas lui faire oublier les petites idées qu’il avait émises (surtout qu’elles étaient tentantes), notamment celle de la plage. Il était évident que je voulais me promener, faire des choses et nous trouverions forcément un lieu où nous balader pour occuper tout notre formidable temps libre ! J’adorais ne pas avoir à sortir de livre, de plumes et de parchemin… J’avais beau aimer Poudlard, là nous étions dans la vraie vie ! « Mmh… Et quelles sont tes autres vagues idées de choses à me faire découvrir dans cette belle Irlande ? Ne me sors pas l’idée du campement, de la forêt et des parcours d’obstacles, j’ai déjà donné ! » Je lui adressais un petit regard complice, attendant de voir s’il avait d’autres propositions à me faire. Il avait intérêt !
Mon petit récit sur l’obtention de la photo m’amusait toute seule. Personne ne m’en voudrait vraiment d’avoir jeté un petit coup d’œil dans un carton qui n’intéressait pas grand monde. Quant à Maximilien, il avait une histoire particulière et je ne voulais absolument pas qu’il m’en veuille pour avoir découvert des choses. Il y avait de très fortes chances pour que je n’y trouve rien, mais je ne voulais pas risquer… c’était désormais trop tard et je n’avais aucun regret là-dessus. Dan se moqua légèrement de moi quand je lui racontais mon « délit » . Il y avait de quoi rire, c’était minime, mais le plus important pour moi était qu’il soit satisfait de ma trouvaille. Visiblement, je filais un mauvais coton et ça ne me déplaisait pas ! Un peu d’adrénaline ! Et heureusement que j’avais un ami comme lui prêt à trafiquer les oranges pour mon confort de détention.

Évidemment qu’il n’avait pas aimé la sortie de Poudlard ! Son expression de visage quand je lui posais la question ne me trompait pas. Encore une fois, elle ne nous donnait pas une impression de vacances, mais nous avions pu profiter d’un environnement différent de celui de Poudlard, c’était déjà ça ! J’avais ensuite mentionné quelque chose que je peinais un peu à raconter à qui que ce soit. Knoxslay ne serait pas assez objective, mais il fallait que je demande un avis éclairé et extérieur. Dan était la personne parfaite pour ça ; je savais qu’il ne me jugerait pas, comme toujours. Certes, je roulais quand même les yeux quand il prétendit que rien n’était possible à Lucan. Mmh, c’était parce qu’il ne faisait pas beaucoup d’efforts, j’allais lui trouver des trucs, moi ! Et puis j’étais persuadée que c’était sa curiosité qui parlait : il voulait savoir ! Avant de lui dire – et pour faire durer le suspense – j’avais demandé s’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes. La scène qui s’en suivit me fit écarquiller les yeux, mais je ne pus m’empêcher d’en rire (discrètement quand même, ne donnons pas raison aux oreilles indiscrètes) et j’attendis patiemment que les pas du dénommé Brady se soient éloignés. Quand Dan m’encouragea à parler, je le regardais lui et la porte d’entrée de manière successive avant de dire : « Waouh ! J’espère au moins qu’il se fait payer quand il parvient à chopper un secret… Bon, peu importe. C’est au camp que je me suis dit qu’il fallait que je te le dise. Tu connais Hugo Weasley ? » J’écarquillais les yeux pour la seconde fois avant de baisser les épaules, enchaînant tout de suite : « Oh….. bon sang, t’étais avec lui dans la tente…. ! En fait…je crois que j’ai…légèrement menti à Maximilien en lui disant – enfin, je crois que c’est ce que je lui ai dit – que je n’avais jamais embrassé de garçon… bref je crois que…que tu as compris que c’est avec Hugo que c’est arrivé un jour, mais c’était y’a longtemps ! Et puis c’était de sa faute, moi je ne voulais pas !! Tout ça pour dire qu’il n’hésite pas une seule seconde à jouer le jeu du rapprochement, quand il en a l’occasion. C’est pas là le problème, c’est que je l’aime bien ! » Je lançais injustement un regard noir à Dan avant de poursuivre : « Pas comme tu le penses ! Je l’aime beaucoup et je suis incapable de lui dire « arrête ton cirque » parce que c’est un garçon gentil, il est sympa, drôle… En plus j’ai Maximilien et… ce que je trouve étrange c’est qu’il a deux ans de moins que moi ! Bizarrement, j’ai l’impression qu’il drague les filles plus vieilles que lui ; tu ne vas pas me dire qu’il n’y a pas suffisamment de filles de son âge pour qu’il aille se rapprocher de celles qui sont dans les années supérieures ?! Je trouve ça bizarre… » Je haussais les épaules avant de lui dire : « Je ne sais pas si tu vois où je veux en venir mais il me rend mal à l’aise parfois… » J’interrogeais Dan du regard, espérant qu’il me dise enfin quelque chose et qu’il me donne son avis. Comme je lui avais dit, ça n’était presque rien, mais j’avais confiance en lui et il n’allait pas balayer d’un revers de main ce que je lui disais, même si c’était insignifiant.





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Arrivé(e) le : 03/06/2015
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Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
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Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyMar 12 Juil - 19:21


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

Notre fuite a porté ses fruits et en moins de temps qu'il nous en aurait fallu pour le dire, on se retrouve tranquille dans ma chambre. Adieu les remarques désagréables (j'exagère à peine) de ma mère sur mes sorties constantes et les regards bourrés de reproches de Shawna sur ces mêmes sorties. Je suis grand. Presque majeur. J'ai tout de même le droit d'aller où je veux quand je veux, non ? Je ne vois pas en quoi ça dérange. Et je n'ai pas spécialement envie de poser la question, sûrement trop inquiet à l'idée de comprendre qu'ils en savent plus que prévu. « Quelle famille ! Et vous n’allez nulle part tous ensemble ? Pour changer un peu de Lucan… ? » Quelle famille, ouais, comme elle dit ! Un famille à rallonge et imposée, que j'ai absolument jamais demandé mais que je me farcis quand même plusieurs fois par an. J'aurais préféré qu'il y ait que Maman et moi pour toujours. Qu'elle ne rencontre jamais Patrick, qu'on ne vienne jamais ici et qu'elle ne ponde pas un mioche par an ou presque... « Si, normalement on va chez les grands-parents en question. Mais comme les trois se barraient cette année, j'ai pas eu envie de jouer les baby-sitters. C'est la première fois que ça se passe comme ça, si ça peut te rassurer. » Je hausse les épaules avec une certaine indifférence qui n'en est pas vraiment. Je regrette d'être parti avec l'école. C'était nul. Et je leur en veux de m'avoir abandonné pour une génitrice qui n'en a jamais rien eu à cirer d'eux avant ça. C'est surtout pour ça, que je suis parti. Pour pas voir qu'ils étaient pas là. Mais n'espérez pas que je l'avoue à qui que ce soit, je le reconnais silencieusement, c'est déjà largement suffisant ! « Avant on allait à Ballycastle, mais on y a plus foutu les pieds depuis la naissance de Gally. C'est dommage, c'était bien. » Mais je pouvais comprendre que traverser le pays à dix, ça pouvait être problématique. Aussi bien nerveusement que financièrement parlant. Ce qui ne m'empêche pas de m'en plaindre tous les ans. C'est pas juste, on pense qu'aux plus petits, blablabla. « Chouette…. Et est-ce qu’Aio …Aoib... ta sœur sait que nous, on a vu de VRAIES licornes ? » Je secoue la tête. Ce sont des choses dont on ne parle pas, à la maison. Tout le monde sait que je suis un sorcier et Patrick me harcèle pour tout savoir sur le chemin qui me ramène à la maison, parfois Jackson et Shawna feuillettent mes livres ou mes cours le temps que je range mes affaires, mais ça s'arrête là. Ma mère a dû mal avec ma condition et on préfère éviter de remuer le couteau dans la plaie. Aoibheann a été le témoin du premier sortilège de ma vie mais elle n'a jamais rien su de plus. Pas sûr qu'elle s'en souvient, d'ailleurs. « Elle harcèlerait ses parents pour en avoir une, si elle savait. Et franchement, j'vois pas où on la caserait, la licorne. Y'a pas de place sur le balcon. » Je lui adresse un sourire taquin, même si ça ne m'amuse pas autant que ça. J'aimerais leur raconter ma vie à Poudlard, leur montrer des sorts maintenant que j'ai l'âge d'utiliser ma baguette en dehors de l'école, leur montrer les photos de tout ce qui fait ma vie là-bas. Mais non...

« Hey ! Dois-je te rappeler que tu dois encore te faire pardonner pour avoir oublié mon anniversaire ? Je méritais tout de même une petite visite des lieux ! » J'affiche un air choqué que je tiens pendant au moins trois secondes avant de pouffer de rire comme un blaireau. « J'ai rien oublié ! J'ai juste eu un peu de retard ! C'est pas du tout la même chose ! » Le principal, c'est d'y avoir pensé, non ? Je lui ai même dit que j'étais désolé, tout ça tout. Quant à sa visite, je lui offrirai sur le chemin du retour. Elle pourrait voir son lit, la merveilleuse peinture jaune des toilettes et les dessins placardés sur le frigo. La mention de la plage n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde, malheureusement. Enfin, malheureusement ou pas, parce que je n'ai rien contre l'idée dans le fond. J'aurais juste dû tenir ma langue, par principe. « Mmh… Et quelles sont tes autres vagues idées de choses à me faire découvrir dans cette belle Irlande ? Ne me sors pas l’idée du campement, de la forêt et des parcours d’obstacles, j’ai déjà donné ! » Franchement, je ne savais même pas qu'il y avait une torture pareille dans les environs. Je ne sais toujours où ils ont été nous le chercher, ce truc-là ! Je hausse les épaules une nouvelle fois. « Ca dépend de ce que tu veux faire. Y'a pas mal de trucs à Dublin. Genre le château, la maison d'Oscar Wilde ou une ancienne distillerie de whiskey... A moins que tu préfères la bière... On a aussi. » Je lui adresse un clin d’œil taquin et reprends. « Le troupeau aime bien Dublinia, un truc historique viking moyen âge et tout le tralala, si jamais on passe devant, ça peut valoir le coup de le faire. Et on ira se goinfrer de gâteaux, y'a plein de pâtisseries trop bonnes ! Sans quoi, y'a les montagnes de Wicklow pas loin. Ou les trucs archéologiques un peu partout. Genre à Newgrange ou à Tara... Mais bon, le grand air, j'crois qu'on a eu notre dose... » Je lève les yeux au ciel au simple souvenir du voyage avant lui sourire d'un air innocent. « Y'a un guide sur une étagère du salon, je crois. On pourra jeter un œil à ce qu'il y a dans le reste du pays. S'il faut, on transplanera. » Le tourisme et moi, hein... Bien sûr, j'ai visité des trucs en Irlande, mais on a pas des masses bougés de Dublin. Et même à Dublin, on s'est pas tapé tous les musées non plus... Les seules choses qui, à mes yeux, valent vraiment la peine, c'est la galerie photo et les archives, alors le reste euh... Voilà quoi. Je suis pas expert en la matière. Après, je suis prêt à faire preuve de bonne volonté et à bouger à là où ça lui fait plaisir. Je veux bien faire n'importe quoi pour qu'elle rentre chez elle en ayant passé un chouette séjour ici. Et si elle pouvait avoir envie de revenir, je dirai pas non !

Après le récit de l'impensable délit qu'elle avait commis pour moi (il est d'ailleurs étonnant qu'elle n'ait pas été arrêtée entre temps avec un tel crime !) vient le temps de parler plus sérieusement. Et je dois bien reconnaître que l'idée ne m'enchante pas tant que ça. Je ne sais pas ce qu'elle veut me dire mais j'appréhende malgré tout. Son « relax » est totalement passé à la trappe. Brady ne change pas ses mauvaises habitudes et se poste discrètement à deux pas de la porte pour écouter ce qui se raconte. Si ça avait été la première fois, il aurait sûrement eu gain de cause mais il nous fait le coup dès qu'on fait un truc sans lui et vu la pleurnicheuse qu'est ce chieur, autant dire qu'il peut nous faire le coup souvent. Heureusement, Arabella n'a pas l'air de mal le prendre ni même de craindre qu'il y ait d'autres espions dans les parages. « Waouh ! J’espère au moins qu’il se fait payer quand il parvient à chopper un secret… » Je ricane malgré moi. C'est pas impossible. C'est peut-être quelque chose de famille de se faire payer pour de la merde. « Bon, peu importe. C’est au camp que je me suis dit qu’il fallait que je te le dise. Tu connais Hugo Weasley ? » Je hoche la tête juste au moment où elle réalise que j'ai passé un mois à partager ma tente avec lui. Qu'est-ce qu'il a fait ? « Oh….. bon sang, t’étais avec lui dans la tente…. ! En fait…je crois que j’ai…légèrement menti à Maximilien en lui disant – enfin, je crois que c’est ce que je lui ai dit – que je n’avais jamais embrassé de garçon… » Je comprends pas où elle veut en venir. Il n'y a rien de dramatique jusque là. Ni d'avoir menti à son copain (c'est pas bien mais y'a pas mort d'homme non plus, ils s'en remettront) ni d'avoir visiblement embrassé un autre garçon avant. C'était avant. « bref je crois que…que tu as compris que c’est avec Hugo que c’est arrivé un jour, mais c’était y’a longtemps ! Et puis c’était de sa faute, moi je ne voulais pas !! » Si j'ai hoché la tête à ses premiers mots, je me fige presque littéralement à la suite. Comment ça « elle voulait pas » ? Ce débile l'avait embrassée de force ? Je n'ai rien contre lui, il était pas si désagréable que ça. Mais s'il commence à lui tourner autour alors qu'elle le souhaite pas, mon jugement va changer bien vite à son sujet. « Tout ça pour dire qu’il n’hésite pas une seule seconde à jouer le jeu du rapprochement, quand il en a l’occasion. C’est pas là le problème, c’est que je l’aime bien ! » Je fronce légèrement les sourcils. Plus ça va, moins je comprends. Il cherche à se rapprocher d'elle mais c'est pas grave, ce qui est grave, c'est qu'elle l'aime bien. Elle se rend compte que c'est tordu son histoire ?

J'ouvre la bouche mais je n'ai pas le temps de prononcer le moindre son qu'elle me fait taire d'un regard assassin. J'ai rien dit ! « Pas comme tu le penses ! » Dis tout de suite que j'ai les idées mal placées, j'te dirai rien. En même temps, si elle prend la peine de préciser, c'est qu'elle voit bien que c'était pas clair. « Je l’aime beaucoup et je suis incapable de lui dire « arrête ton cirque » parce que c’est un garçon gentil, il est sympa, drôle… En plus j’ai Maximilien et… » Qu'est-ce que vient faire Clewstone dans l'équation ? Je veux dire, qu'elle ait Maximilien devrait suffire à dire à Hugo d'arrêter. Je dois bien reconnaître que, moi, je ne le vois pas le problème. « ce que je trouve étrange c’est qu’il a deux ans de moins que moi ! Bizarrement, j’ai l’impression qu’il drague les filles plus vieilles que lui ; tu ne vas pas me dire qu’il n’y a pas suffisamment de filles de son âge pour qu’il aille se rapprocher de celles qui sont dans les années supérieures ?! Je trouve ça bizarre… » Et là, c'est le drame. Je m'efforce de garder l'air naturel mais je ne peux m'empêcher de le prendre pour moi. Je hausse les épaules comme si tout ça ne m'atteint pas directement. « Je ne sais pas si tu vois où je veux en venir mais il me rend mal à l’aise parfois… » J'attends une seconde pour m'assurer qu'elle a bien fini et appuis mes mains derrière moi sans la lâcher des yeux. « C'est pas une impression mais y'a rien de bizarre. Je veux dire, c'est courant comme truc. Y'a pas que lui, et y'a pas que les gars, d'ailleurs. Le fantasme de l'expérience, ou j'en sais rien, j'y connais rien en psychologie. C'est un peu comme Rosenbach qui essayait de se faire Winslow, tu vois le genre ? Désolé pour l'exemple pourrie, mais j'ai que celui-là en stock au niveau de Poudlard... » Inutile de lui dire que ma propre « copine » (même si elle est loin de l'être en réalité) a une vingtaine d'années de plus que moi... Si elle trouve ça étrange pour vingt quatre pauvres mois, elle essayera sûrement de me faire interner dans la seconde. « Ou comme Jackson qui tente de séduire les copines de Shawna quand elles viennent. Bon, il se prend des vents mais il s'accroche. Comme Weasley, j'imagine. » Je ne peux m'empêcher de rire légèrement, peut-être un peu nerveusement, et finis par hausser les épaules une fois de plus. « Et tu peux très bien lui expliquer que son attitude te dérange, comme tu l'as fait là. Ça veut pas dire que tu l'apprécies pas ou quoi, juste qu'il faut qu'il comprenne que ça te met mal à l'aise et qu'il t'intéresse pas. Et puis, s'il insiste, menace-le de ruiner ses chances avec Llewellyn. » Déjà qu'il en a sûrement pas beaucoup, le pauvre, si en plus il les voit s'échapper... À sa place, ça me calmerait direct.
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyMer 20 Juil - 21:59


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



J’étais bien contente d’être arrivée dans sa chambre, prête à débuter la longue conversation sur des tas de sujets qui nous attendaient. Je n’étais pas certaine que l’ambiance au sein de la famille soit la meilleure possible, mais Dan n’en parlait pas vraiment et moi, je n’osais pas trop le questionner sur sa famille…sur sa mère, notamment. Je connaissais évidemment toute l’histoire concernant son père et je ne me gênais pas pour en faire quelques allusions, parfois. Dan serait largement capable de me dire de la boucler s’il était dérangé par ça. J’avais tout de même fait une tentative pour m’intéresser à la ‘petite’ famille, essayant de savoir s’ils partaient en vacances en famille. Je lui lançais un petit sourire en comprenant qu’habituellement, ils partaient tous ensemble…excepté cette année. Pas certaine de la réaction qu’il aurait, je tentais quand même de lui donner le fond de ma pensée : « Tu as une sacré chance d’avoir autant de frères et sœurs. Tu te rends compte de l’ennui à mourir quand je rentre chez moi… Faust qui ne me prend pour rien d’autre qu’une gamine et les parents qui ont des activités de…. parents ? » Je grimaçais légèrement avant d’écouter ce qu’il avait à me dire sur Ballycastle. Sa ville natale, si j’avais bien compris ? Même s’il ne l’exprimait pas vraiment, j’avais l’impression qu’il appréciait l’idée de pouvoir retourner dans cette ville, il devait y avoir des souvenirs. A tout hasard, je lui demandais : « Tu veux qu’on y aille ? » Je n’avais pas la moindre idée d’où c’était et si l’idée était réalisable, mais j’avais simplement voulu lui faire plaisir en disant ça. Le pire était que j’étais partante pour tout !
Quant au sujet de la licorne, je finis par rire suite à sa réaction. Il ne dévoilait pas les secrets de notre monde à sa famille et de toute façon, l’argument du balcon était parfaitement louable.

Pour plaisanter, j’avais remis le sujet de mon anniversaire sur le tapis, mais je le taquinais simplement ! Je gardais mon air de celle qui ne croit pas à l’excuse quand il tenta de me dire que le retard était seulement en cause. Bien sûr ! On trouve toujours une excuse, quand on cherche bien et je fis tout pour lui faire comprendre que la sienne ne fonctionnait pas du tout. Mais je m'arrêtais là, voyant qu’il était amusé aussi par la situation (et heureusement). Je m’installais ensuite confortablement, écoutant toutes les options qu’il y avait pour nos petites excursions Irlandaises. Et je pouvais dire qu’il y avait du choix, des choses tentantes et d’autres sûrement un peu moins, mais je le laissais finir avant de lui donner mon point de vue : « On ressort dans quel état dans tes trucs de bière et de whiskey ? » Je lui posais la question en riant, avant de m’intéresser à ses autres propositions. « Mon père nous prend la tête avec Oscar Wilde depuis des lustres, ça lui ferait plaisir que je lui dise que je suis allée voir sa maison mais…allez, soit honnête, c’est ennuyeux et chiant ? On n’a pas le droit de faire quelque chose qui ne nous fasse pas marrer un minimum. Le sérieux, c’est pour le 1er septembre prochain. Moi, je veux faire ce que tu préfères, je te suis et je te fais confiance. » Je penchais la tête, dans une expression qui voulait dire ‘waouh, suicidaire la petite’, mais c’était pour rire, une fois encore. Mais tout ça me donna une idée que je ne gardais pas pour moi : « Attends, si on peut transplaner, on peut le faire jusqu’à Ballycastle, nan ? » Il allait dire que je ne lâchais pas l’affaire, et il avait entièrement raison ! Mais ce que je voulais, c’était lui faire plaisir et qu’il n’oublie pas mon petit passage… pas pour ma personne nécessairement, mais pour qu’il ait en tête un bon moment.
L’un des frères de Dan était venu jouer les espions et je trouvais ça amusant. Qu’allait-il bien pouvoir faire des infos que j’allais dévoiler et qui, la majeure partie du temps, concernaient Poudlard et des personnes qu’il ne connaissait vraisemblablement pas ? Sans doute pas grand-chose, c’est pourquoi je ne pris pas mal sa petite intervention, bien au contraire.

L’intrus parti, j’avais fini par me lancer, lui expliquant que j’étais légèrement gênée par certains comportements d’Hugo, mais j’avais réussi à garder pour moi l’aspect le plus dérangeant, à savoir celui qui me laissait toujours penser que le futur 4ème m’avait toujours plu. Dan était un mec comme un autre… il ne trouverait pas les petits aspects cachés de la conversation, bien que d’un autre côté, il était proche de moi et parfaitement capable de découvrir mes mensonges ou mes ‘omissions’. Au moins, il m’écoutait jusqu’au bout sans m’interrompre même si je pouvais voir sur son visage quelques unes de ses réactions…. Certaines me donnèrent envie de rire franchement, mais je poursuivis mon récit jusqu’à ce que le moment soit venu d’entendre ce qu’il avait à me dire. Il a l’air de ne pas trouver ça trop grave, ni trop dérangeant, mais moi… j’avais vite réalisé combien j’avais du mal à regarder Hugo dans les yeux.

Je fermais les yeux un instant, fronçant les sourcils en secouant la main tout en disant : « Rosenbach…. Winslow…attends attends… mes oreilles innocentes n’ont pas eu vent de ce genre d’histoires… » J’ouvris un œil avant de passer au deuxième, consciente que j’allais forcément rire en redécouvrant son visage : « Parce qu’on te parle de tout ça, toi ?! J’suis pas étonnée, je suis sûre que tout le monde a déjà dû te pervertir…. Tu n’as pas assez traîné avec moi… » Je haussais les épaules, en revenant au sujet de notre conversation, un petit sourire malicieux était toujours coincé sur mes lèvres : « Bon, bref, pour en revenir au sujet… tu trouves ça bien toi le…. ‘fantasme de l’expérience’ ? Nan pis il faut dire que je n’ai rien pour plaire… Il m’a dit qu’il en pinçait pour Phoebe, je ne le savais pas… » Je lui lançais un petit regard qui voulait dire ‘mais toi visiblement, si !’ avant de finir par un autre qui était beaucoup moins accusateur. Pour lui, tout était normal et je devais simplement dire à Hugo que quelque chose n’allait pas et que j’étais mal à l’aise. Oui, mais comment ? En croisant les jambes, je demandais à Dan : « Je suis nulle pour ce genre d’explications… tu sais comment ça va finir, nan ? J’vais rougir, être incapable de dire ce que j’avais prévu de dire et finalement, c’est lui qui va parler et on en sera au même point. J’ai l’impression de mentir à Maximilien. » Je haussais les épaules une nouvelle fois, ne sachant pas quoi ajouter de plus… « Bon, tu ne trouves pas ça bizarre, ok, soit, je dois être trop vieux jeu …. Tu t’es déjà intéressé à quelqu’un de plus vieux toi ? Ou plus jeune ? » Je l’interrogeais du regard après avoir tourné les yeux un instant, posant mon regard sur le vide et réfléchissant à tout ça. Peut-être n’aurais-je pas dû lui raconter tout ça, mais le faire avec Maximilien impliquerait une petite révélation que j’avais honte de faire…de même pour Knoxslay qui aurait un avis très tranché sur la question. Dan était la personne parfaite pour ça. Plus âgé, sûrement un peu plus clairvoyant quand il était question de moi que les autres…. Et bienveillant, surtout.





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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyLun 25 Juil - 21:47


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

L'interrogatoire ne met pas longtemps à démarrer. Dans le fond, ça me dérange pas. Je n'ai pas grand chose à cacher sur mes habitudes familiales en général et auprès d'elle encore moins. Je ne suis pas particulièrement secret, comme garçon, si on me demande, je réponds. Après, de là à en parler de mon plein gré, c'est une autre histoire. C'est tout ce qu'il y a de plus banal : une famille recomposée dans laquelle j'ai du mal à me placer. Je pense pas que je sois le seul à vivre ça. Et je reconnais que je n'y mets pas beaucoup du mien, en réalité. Parfois, je me rends compte que je suis chez moi, ici, mais ça n'arrive pas souvent. Je ne dois pas vraiment vouloir m'en rendre compte. Parce que c'est plus simple d'être enfant unique et de me plaindre de ce qu'on m'a imposé. « Tu as une sacré chance d’avoir autant de frères et sœurs. Tu te rends compte de l’ennui à mourir quand je rentre chez moi… Faust qui ne me prend pour rien d’autre qu’une gamine et les parents qui ont des activités de… parents ? » Je ne peux m'empêcher de rire en entendant la fin accompagnée de sa grimace. Mais je secoue la tête. Non, je ne m'en rends pas compte. Quand je rentre, y'a du monde. Partout, tout le temps. Même si on s'ennuie parfois, on s'ennuie à plusieurs et c'est forcément moins ennuyant. Et je ne visualise pas bien les activités de parents, non plus, parce que ma mère est avec les petits et qu'elle m'a toujours donné l'impression d'avoir que ça dans sa vie. Quand Patrick ne la sort pas le soir ou qu'ils ne vont pas voir je ne sais quels amis un week-end, il n'y a que les mômes qui comptent. Toujours. Et le ménage, bien sûr, mais on file tous plus ou moins un coup de main. Surtout Shawna. Elle en fait plus que Maman, parfois. « Je te laisse ma place quand tu veux ! Les sorties aux parcs ou les ateliers pâte à modeler, je pense que je devrais pouvoir m'en passer ! » C'est sûrement normal de m'en plaindre, j'ai toujours connu que ça. Enfin, toujours ou presque. Mais si on me les retirait maintenant, je le vivrais sûrement très mal. Là encore, gardez votre langue, si jamais on vous demande, j'ai rien dit du tout. « Tu veux qu’on y aille ? » Je relève les yeux vers Bella, presque en sursautant. Y aller ? À Ballycastle ? Je reste hébété, sans trop savoir quoi répondre à sa question. D'un côté, bien sûr que j'ai envie d'y aller, dire bonjour à mes grands-parents, revoir la maison et essayer d'en apprendre davantage sur mon père mais... Je ne suis pas certain d'avoir envie de l'embarquer là-dedans. Niveau vacances, y'a sûrement mieux. Je me contente de hausser les épaules en espérant qu'elle finira par abandonner l'idée d'elle-même. Je ne suis pas sûr qu'elle le fasse mais rien ne m'empêche d'espérer.

La voir se moquer de mon oubli (qui n'en est vraiment pas un !) m'amuse. Avec quelqu'un d'autre, j'aurais sûrement fini par prendre la mouche mais là, il n'y a rien de plus normal. Le jour où elle arrêtera de me taquiner, ça me fera tout drôle ! Et je suis pas pressé que ce jour arrive. « On ressort dans quel état dans tes trucs de bière et de whiskey ? » Un sourire innocent étire mes lèvres alors que mes doigts jouent avec la photo qu'elle m'a ramenée. J'ai du mal à en détacher les yeux bien longtemps, comme à chaque fois que je « croise » mon père quelque part. « Oh, bah complètement bourré, tu te doutes bien ! » Après tout, autant respecter les clichés que certains semblent avoir de nous. Je ne garde pas mon sérieux bien longtemps et lui adresse un sourire gentiment moqueur. « Mon père nous prend la tête avec Oscar Wilde depuis des lustres, ça lui ferait plaisir que je lui dise que je suis allée voir sa maison mais…allez, soit honnête, c’est ennuyeux et chiant ? » Je hausse les épaules une nouvelle fois, en riant. Bah comme à peu près tous les trucs à faire dans le monde. Je ne suis pas chiant, je suis facilement les gens dans ces trucs-là, mais il faut bien reconnaître que ça ne m'intéresse pas. Il n'y a pas beaucoup de trucs culturels qui trouvent grâce à mes yeux. Ma mère dit toujours que j'aime rien. Et il doit y avoir une part de vrai, là-dedans. « On n’a pas le droit de faire quelque chose qui ne nous fasse pas marrer un minimum. Le sérieux, c’est pour le 1er septembre prochain. » Une expression exagérément dubitative se pose sur ma tronche en l'entendant. J'aime beaucoup sa conception des vacances mais je vois pas trop comment la mettre en application. « Eh mais si tu voulais rien faire du tout, fallait le dire tout de suite ! » C'est peut-être un peu généralisé mais il faut bien reconnaître que je ne me marre pas des masses (pas du tout même) en visitant des musées et des trucs touristiques. « Moi, je veux faire ce que tu préfères, je te suis et je te fais confiance. » Je tendais distraitement le bras pour remettre correctement le bas de mon jean mais je m'arrête net en l'entendant. « Ah. » Ça résume bien ce que je pense de son choix. Je vais devoir trouver des trucs potables et en plus prétendre que ça me plaît. Elle m'en demande beaucoup cette petite. J'interrogerai discrètement Jackson et Shawna tout à l'heure, pour avoir des idées qui se tiennent. Je sais pas ce qu'on a envie de voir ici, moi. J'ai envie de rien voir, perso. Et je connais plus facilement les bars de Dublin que les bidules bien notés dans les guides touristiques. « Attends, si on peut transplaner, on peut le faire jusqu’à Ballycastle, nan ? » Je lève les yeux au ciel en soupirant, faussement las. Elle sait sûrement que ça n'est pas vrai, de toute façon. « Sur le principe, oui, on peut. Mais j'ai jamais transplané aussi loin, donc à voir si t'as pas peur de perdre un bout en route. » C'est la pure vérité. Depuis que je suis sorti de l'école, je n'ai eu l'occasion de faire que des aller-retours Lucan/Dublin, et c'est qu'à quelques kilomètres. J'imagine que ça doit être dans mes cordes de pousser à l'autre bout du pays mais je n'en suis pas non plus certain à 100%. C'est bizarre de voir que j'ai eu aucun mal à obtenir mon permis de transplanage alors que la plupart de mes BUSEs ont été une véritable catastrophe n'empêche. « Et puis, y'a rien à faire là-bas. J'aime bien parce que c'est mon enfance et qu'il y a mes grands-parents, mais ça s'arrête là. » Si on oublie qu'il y a sûrement quelque part dans le coin les locaux de l'équipe de Quidditch dans laquelle jouait mon père, que sa famille ne doit pas habiter extrêmement loin et qu'il y a forcément des gens qui l'ont connu dans les parages... Et je suis pas certain d'être prêt à faire face à tout ça. S'il n'était pas du tout comme je l'imagine jusque là ? J'ai déjà dû me construire une toute autre image paternelle lorsque je suis entré à Poudlard, je n'ai pas envie de recommencer une troisième fois...

Je croiserais presque les doigts pour qu'elle laisse tomber. On trouvera des choses à faire sans avoir à aller là-bas. Dans le fond, je lui en suis reconnaissant, bien sûr, je sais que c'est pour moi qu'elle veut y aller mais je n'ai pas le courage de lui expliquer que je ne le veux pas vraiment parce que j'ai peur de ce que je pourrais y trouver. « Rosenbach…. Winslow…attends attends… mes oreilles innocentes n’ont pas eu vent de ce genre d’histoires… » La voir fermer les yeux en secouant la main comme pour éloigner d'elle l'information me fait partir dans un fou-rire que je peine à calmer. Qu'elle est bête ! Je repars de plus belle en la voyant ouvrir un œil après l'autre et finis par lui balancer l'oreiller posé au bout du lit dessus, mais viser en riant c'est dur. « Parce qu’on te parle de tout ça, toi ?! J’suis pas étonnée, je suis sûre que tout le monde a déjà dû te pervertir…. Tu n’as pas assez traîné avec moi… » Je secoue vaguement la tête. Non, on me parle de rien, mais il n'y a pas besoin qu'on me raconte tout pour remarquer certains trucs. « Elle est dans notre classe, Bella, sérieux ! T'as pas vu comment elle se tortille sur sa chaise et minaude comme une désespérée pour attirer son attention ? » Et autant dire que le désespoir féminin, je commence à le connaître un peu trop bien. Quoi que Rosenbach est juste ridicule, ça n'est pas bien méchant. « Pas assez traîné avec toi ? Tu parles ! C'est toi qui as mal fait ton job et a laissé tout Poudlard me pervertir, ouais ! » C'est pas vrai, bien sûr, mais qu'importe. Elle aurait eu trop de boulot, la pauvre. Et puis Poudlard n'y est pas pour grand chose. C'est sûrement l'endroit le moins pervertissant que j'ai fréquenté ces dernières années. « Bon, bref, pour en revenir au sujet… tu trouves ça bien toi le…. ‘fantasme de l’expérience’ ? Nan pis il faut dire que je n’ai rien pour plaire… Il m’a dit qu’il en pinçait pour Phoebe, je ne le savais pas… » Une fois encore, je hausse les épaules. Est-ce que c'est bien...? Elle a de ses questions, elle ! J'en sais rien. J'me le suis jamais demandé. Je me suis jamais entiché d'une vieille, en plus. C'est purement professionnel, rien de personnel dans l'histoire. Je dis pas que je me suis pas retourné sur quelques filles plus âgées dans les couloirs (Wotton et Levinson, par exemple) mais j'ai jamais prétendu que j'en étais amoureux ou que je voulais qu'il se passe quoi que ce soit. « Je crois que c'est la première chose dont on a parlé quand on s'est rencontrés. » Je ne peux m'empêcher de sourire un peu bêtement à cet aveu. Pourquoi on passe, sérieusement ? « Mais j'sais pas où t'avais rien pour plaire. Ce serait presque dommage que tu sois juste ma meilleure amie, si tu vois ce que je veux dire... » Le regard que je lui offre n'a rien d'innocent. J'aimerais dire qu'il ne m'est pas naturel mais ce serait mentir. Heureusement, s'il n'a rien d'innocent, il n'a rien de vrai non plus. L'ambiguïté n'a pas sa place entre nous mais rien ne m'empêche de remarquer qu'elle est ravissante, drôle, intelligente, attentionnée... Bref, qu'elle a tout un tas de choses pour plaire, contrairement à ce qu'elle a l'air de croire.

Ça me fait bizarre de la voir se prendre vraiment la tête pour cette histoire avec Weasley. Je vois pas le problème, pour être tout à fait honnête. « Je suis nulle pour ce genre d’explications… tu sais comment ça va finir, nan ? J’vais rougir, être incapable de dire ce que j’avais prévu de dire et finalement, c’est lui qui va parler et on en sera au même point. J’ai l’impression de mentir à Maximilien. » Je me contente tout d'abord de hocher la tête. Je ne peux m'empêcher de la fixer, attendant presque qu'elle reprenne. Ça me paraît pas insurmontable comme situation, personnellement. Y'a bien pire dans la vie qu'un môme collant. À mes yeux en tout cas. « Écris-lui. » J'avoue que je lui ai lâché ça comme si c'était une évidence. Parce que si la seule chose qu'elle craint, c'est de ne pas réussir à dire à Hugo tout ce qu'elle a à lui raconter, c'est quand même la solution idéale. « Tu rougiras pas, pourras recommencer plusieurs fois s'il faut et il risque pas de t'interrompre ou de parler à ta place. » Le silence s'installe un instant. J'ai l'impression de passer totalement à côté d'un truc sans réussir à savoir quoi. Pourquoi tout me semble aussi simple alors qu'elle a l'air vraiment dérangée de son côté ? « Tu mens à Maximilien ? Pour cette histoire de premier baiser ? Qu'est-ce que ça change que ce soit le premier ou pas ? C'est lui que t'embrasses, maintenant, non ? Ça changera pas le cours de sa vie qu'il y en ait eu un autre avant, tu sais. » Je lui adresse un sourire rassurant sans vraiment savoir si ça peut la rassurer. Je suis à côté de la plaque, non ? Je sais pas. Probablement. On est pas sur la même longueur d'ondes sur ce coup-là mais je vois pas ce que je peux dire de mieux. Elle se prend la tête pour rien, c'est pas plus compliqué que ça. Enfin... Je crois. « Bon, tu ne trouves pas ça bizarre, ok, soit, je dois être trop vieux jeu …. Tu t’es déjà intéressé à quelqu’un de plus vieux toi ? Ou plus jeune ? » Et voilà qu'elle remet le sujet sur le tapis ! Et c'est directement pour ma tronche, cette fois-ci. Sa question me met un peu mal à l'aise. Elle met les pieds dans le plat sans le savoir. Enfin, normalement elle ne le sait pas. Je hausse les épaules et prends un air détaché auquel je m'accroche de toutes mes forces. Normalement, je sais plutôt bien faire semblant mais elle finit par me connaître mieux que n'importe qui dans notre maudite école alors je ne suis pas sûr qu'elle gobe le truc. Mais avec un peu de chance, elle ne me fera aucune remarque, elle se contentera de faire semblant de croire qu'elle ne vient pas du tout de mettre le doigt sur un truc potentiellement dérangeant. « Plus ou moins. Ça dépend de ce que t'entends par là, en fait. » Ma voix est calme, comme si j'avais eu cette conversation des dizaines de fois, mais intérieurement je n'en mène pas large. Il est hors de question de lui mentir, bien sûr, je l'ai jamais fait jusque là, mais hors de question de lui dire l'exacte vérité en même temps. « Et puis, franchement, il suffirait que j'aie des vues sur une fille de la classe pour que ça rentre dans ta case de « plus jeune », j'te rappelle que j'ai deux ans de plus que vous tous, ou presque, hein. » C'est une tentative désespérée de éloigner rien qu'un peu le sujet du problème véritable, après tout c'est moins gênant de faire des hypothèses bancales sur les possibles relations que je pourrais avoir que d'avouer à demi-mots sur celle que j'ai déjà. Et il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour qu'elle fonctionne...
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyJeu 28 Juil - 10:39


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



Je ne savais pas réellement si Dan appréciait parler de sa famille ou non, mais je ne me sentais pas gênée à l’idée de lui poser quelques questions (pour une fois !). Après tout, je comptais sur la transparence qu’il y avait entre nous pour qu’il me dise d’arrêter si cela l’embêtait. Je ne cachais pas non plus que je l’enviais beaucoup d’avoir des frères et sœurs, plein de personnes à qui parler, avec qui passer du temps et présentes en cas de besoin. Ma situation était tellement différente que j’idéalisais beaucoup la sienne. Forcément, sa mention de la pâte à modeler me fit sourire et je lui répondis en disant : « Hmm… laisse à Shawna le plaisir de l’atelier pâte à modeler… mais c’est elle qui deviendra ‘la sœur préférée’, je te préviens. Toi, tu seras au second plan ! » Je roulais les yeux… humour..humour….
J’avais ensuite proposé le voyage à Ballycastle, en toute innocence, histoire de voir si c’était ce qu’il voulait faire, et désireuse d’en apprendre plus sur lui. Il me répondit avec un haussement d’épaules, ce à quoi je répondis par un autre ; mais le mien avait sûrement une toute autre signification, il voulait dire ‘bah quoi ?! Pourquoi pas ?!’. Toute idée était bonne à prendre et je ne voyais pas pourquoi nous ne passerions pas un bon moment.

D’ailleurs, il me proposait tellement de choses que nous avions l’embarras du choix… du moins, c’était pour le moment où nous serions décidés à bouger du lit ! J’étais prête à le suivre n’importe où, je me sentais libre et bien contente de n’avoir aucun parent dans les pattes ! Cette nouvelle liberté me faisait bizarre…ne pas passer mes vacances à la maison ou pire, allongée la plupart du temps était quelque chose que j’avais fini par ne plus espérer du tout. Un réel bonheur ! Et l’idée de pouvoir apprendre à transplaner (encore un an !) me trottait désormais dans la tête comme jamais. De même que celle de passer un an ) Poudlard sans me soucier d’un examen important… J’étais complètement déchaînée ! Je ne pus m’empêcher de rebondir sur sa proposition de distillerie et ce qu’il me disait à ce propos : « Complètement bourrés… intéressant. Et tu vas nous transplaner jusqu’au fin fond de la Nouvelle-Zélande après ça… ! J’sais pas si c’est une bonne idée… mais c’est une idée. » Ca ne m’était surtout jamais arrivé de ma vie d’en arriver là et j’étais plutôt effrayée à l’idée de boire, d’en être malade et de devenir quelqu’un d’autre, un peu à l’image de la soirée d’Halloween que je n’étais pas prête d’oublier pour maintes et maintes raisons. Je lui tirais la langue quand il commença à se plaindre du fait que je ne voulais rien faire. Il avait tort, et il ne doutait pas à quel point j’avais de motivation pour que nous passions de super bons moments. Et j’étais persuadée que cela était faisable quel que soit l’endroit que nous choisirions pour passer notre temps. Il pouvait gérer le lieu, j’allais gérer l’activité annexe ! Sans problème ! Cela ne me ressemblait pas et je m’étonnais encore moi-même quand j’avais ces nouveaux accès d’entrain qui….il y a quelques temps encore, n’existaient pas. J’avais repris l’idée de Ballycastle, bien décidée à y mettre les pieds si c’était ce qui pouvait lui faire plaisir ! Après tout… je n’avais pas d’exigences, je ne connaissais pas les lieux et je vivais plus pour son propre bien-être que le mien.
Je le regardais un instant, fixement, quand il me fit comprendre que passer un moment à Ballycastle n’était pas forcément ce qu’il souhaitait faire. Je commençais à ouvrir la bouche pour lui faire remarquer qu’il pourrait prendre la peine de me faire rencontrer ses grands parents, mais je me ravissais, refermant la bouche avant de lui adresser un petit sourire… en finissant quand même par dire : « Ca va finir à la distillerie tout ça… si on choisit la bière plutôt que le whiskey est-ce qu’on a des chances de se souvenir un peu plus longtemps de notre prénom ? » Je roulais les yeux avec humour. Le truc, c’était que j’étais parfaitement bien là où nous nous trouvions à l’instant présent et faire des plans pour plus tard m’amusait beaucoup. Sa présence me faisait tellement de bien… Avec un air toujours plus malicieux, je repris la parole pour lui demander : « Attends attends…je reviens sur ton idée de château. Il est hanté ? Style vieilles légendes de la Cabane Hurlante. Pour que je puisse avoir un éternel souvenir mémorable de toi t’accrochant à moi comme aux jupes de ta mère ?! » Je pinçais les lèvres pour ne pas rire, mais c’était impossible, je lui donnais un très léger coup de coude avant de rire. « Sérieusement, on verra où le vent nous portera. J’suis contente d’être avec toi, c’est tout ce qui compte ! » Rien n’était plus vrai.

La discussion nouvellement entamée sur Ashley Rosenbach me faisait rire… rire jaune en réalité. J’avais horreur de cette fille qui prenait un plaisir non dissimulé à m’emmerder. Dan me fit remarquer qu’elle était dans notre classe…chose que je savais parfaitement et que j’avais toujours regrettée. « T’as pas vu comme elle me fait chier quand elle ne trouve rien d’intéressant à faire ? Je fais tout pour ne pas la regarder en cours, justement mais…. J’te crois sur parole quand tu me racontes ce qu’elle fait. Et ça fonctionne ? » Winslow ne marchait quand même pas dans cette combine ? En cours, mon esprit était souvent accaparé par ma réussite (ou plutôt mes possibles échecs…) … pas par l’idiote de Rosenbach. D’un air taquin, j’ajoutais d’un air faussement détaché : « Tu ne veux pas faire pareil avec Lacroix ? Bon…j’aurais bien dit Burgess, mais suivre son cours serait un bon point de départ… » Je lui lançais un petit clin d’œil, avant de reprendre mon sérieux pour dire : « Nous n’avons ni BUSES, ni ASPICs en fin d’année…ce qui signifie que tu vas pouvoir traîner avec moi ….enfin, je vais te faire traîner avec moi ! » Une idée me vint en tête et je m’exclamais, une fois encore en lui attrapant le bras : « Hey !! Il faut qu’on soit préfets, tous les deux ! » Cette perspective, à laquelle je venais tout juste de penser, était super intéressante et je me voyais bien traîner avec lui en prétextant des rondes tout en lui faisant part des choses que je remarquais sur les autres (chose que je ne faisais avec personne d’autre).
Je le regardais d’un air interrogateur quand il me parla de Phoebe, Hugo & co. Visiblement, le jeune rouge et or n’avait pas caché son attirance pour Phoebe à Dan… sans doute s’en était-il donné à cœur joie au camp, dans leur tente, mais résultat des courses, j’avais payé les pots cassés de toute cette histoire, au beau milieu de la forêt. Je baissais les yeux sur mes mains pour m’intéresser – faussement - à une des bagues que je portais tout en lui disant : « Ca ne lui réussit pas du tout, d’être amoureux d’une fille…. Surtout quand elle ne veut pas de lui ; il s’en prend à la terre entière. » Je n’ajoutais rien sur la question, fatiguée de parler de tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à Hugo. Par contre, je relevais les yeux à ses paroles suivantes. « Presque dommage que je sois juste sa meilleure amie » ; je lui lançais le regard le plus interrogateur et ahuri possible avant de lui dire : « Fous-toi de moi… ! Je ne suis pas JUSTE ta meilleure amie… » je plissais les yeux pour me donner un petit air mystique avant de poursuivre : « …je suis ta conscience ! » Je terminais en tapotant mon épaule pour une référence moldue qu’il ne connaissait peut-être pas. Il avait néanmoins raison, nous étions amis et je tenais énormément à cette amitié qui, selon moi, ne pouvais absolument pas se solder par une ambiguïté quelconque.

Malheureusement, la conversation sur Hugo n’était pas terminée (c’était entièrement de ma faute, certes) et il me suggérait de lui écrire…chose que j’avais pensé à faire, mais je n’avais pas mentionné le fait que j’avais décidé d’attendre que ce soit lui qui m’écrive en premier. Ma fierté parlait et je voulais pouvoir lui reprocher ce qu’il m’avait reproché lui-même, à savoir quelque chose du style ‘tu vois que toi aussi, tu m’oublies’, des futilités qui n’avaient rien d’intelligentes, j’en avais pleinement conscience. Je hochais la tête à la suggestion de Dan… Il avait raison, écrire me rendait toujours plus à l’aise et au moins, je serai la plus intelligente des deux en enterrant la hache de guerre et en lui disant ce que je pense, non ?
Quand il parla de Maximilien et du fait que je lui mentais, je ne pus cacher mon air agacé, mais je lui répondis quand même assez simplement : « Oui… tu dois avoir raison… » Nous verrions plus tard, je ne voyais pas l’intérêt de poursuivre sur le sujet, il fallait que j’y réfléchisse. Je profitais de l’occasion pour rebondir sur autre chose et l’interroger un peu sur ses propres relations. Bah quoi ? Il fallait bien que je sache …
Je m’approchais de lui d’un air intéressé (et surtout comme une royale emmerdeuse) en lâchant un petit « Hum hum. Alors allez, c’est le moment où tu m’avoues qui t’intéresse dans la classe ou en dehors…tu ne vas pas me dire qu’il n’y a pas une fille qui double un peu les autres ? » Je me plaçais, attendant sa réponse avec un air malicieux, je ne pouvais m’en empêcher.






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Poste de Quidditch: Aucun
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Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyMar 2 Aoû - 18:55


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

Je ne parle pas souvent de ma famille. Bien sûr, si on me pose des questions j'y réponds (je ne vois pas l'intérêt de faire des secrets inutiles) mais je suis le premier à prétendre que je n'aime pas m'étendre sur le sujet. En réalité, je n'aime pas ça parce que ça me rappelle qu'ils ont une vie dont je ne fais pas partie. Une vie tous les neuf, sans moi. Je vous entends déjà ricaner que je veux être le centre du monde, blablabla, mais c'est même pas vraiment le cas sur ce plan-là. Ça doit être beaucoup plus facile pour un gamin qui vient d'une famille sorcière, tous ses frères et sœurs se barrent un jour ou l'autre pour Poudlard, c'est normal. Mais chez nous, y'a que moi. J'ai passé six ans à essayer avec plus ou moins de succès de prendre mes marques à la maison tout ça pour en partir tout de suite après. J'y reviens jamais. Deux mois par an, un peu moins cette année. Je suis exclu de tout sans que personne n'y soit pour rien. Que je sois là ou que je n'y sois pas, ça ne change pas grand chose. Ma mère et Shawna râlent par principe parce que je suis trop souvent dehors mais dans le fond, je ne suis pas certain qu'elles voient une véritable différence. Tout le monde s'est habitué à mon absence. Et quand je suis là, parfois, j'ai l'impression de ne pas être à ma place. Leur monde tourne sans que j'en fasse partie. Tout le monde a ses habitudes, ils rient de choses que je ne comprends pas, font allusion à des moments que je n'ai pas vécus. Je suis là sans y être. C'est très perturbant. « Hmm… laisse à Shawna le plaisir de l’atelier pâte à modeler… mais c’est elle qui deviendra ‘la sœur préférée’, je te préviens. Toi, tu seras au second plan ! » Et sans le savoir, Bella met les pieds dans le plat royalement. Je hausse les épaules mais le détachement n'y est plus. Je n'ai même pas le courage de le feindre. Ciara a eu un mouvement de recul quand je me suis approché pour lui dire bonjour, quand je suis rentré en Juillet. Comme si elle ne savait pas exactement qui j'étais. La première année, elle s'était carrément mise à pleurer. Je peux vous dire que ça fait un choc. De toute façon, il faut bien être honnête, que ce soit elle ou Mal, je n'ai pas vraiment l'impression d'être de leur famille. Je les ai vu moins d'un an dans leur vie. « Fichtre, comment pourrai-je survivre à ça ? » Je ricane mais c'est nerveux. J'espère malgré moi qu'elle ne réalisera pas d'elle-même le problème et qu'elle continuera à envier ma famille à rallonge. Qu'elle ait envie de revenir, d'essayer d'y trouver une petite place pour quelques jours une autre fois. J'ignore son haussement d'épaule en faisant semblant de ne pas l'avoir remarqué. On trouvera de quoi s'occuper sans aller à l'autre bout du pays. Ballycastle attendra.

La première chose qu'elle relève de la liste d'idées que je lui ai proposée (il y a sûrement bien mieux mais mes connaissances en la matière sont plus que limitées) est la distillerie. Les. Bref. Ce qui ne peut que me tirer un sourire amusé. Et après elle jouera les enfants sages et innocentes ! Ben voyons ! « Complètement bourrés… intéressant. Et tu vas nous transplaner jusqu’au fin fond de la Nouvelle-Zélande après ça… ! J’sais pas si c’est une bonne idée… mais c’est une idée. » Je ris en secouant la tête d'un air faussement désespéré. C'est une idée, ouais, tu m'étonnes ! « Je suis partant. Pour tout. La distillerie, la cuite et la Nouvelle-Zélande. » Je hoche la tête pour appuyer mes paroles. « Mais je ne promets pas de ne pas me montrer trop entreprenant avec toi, Belle Blonde. Une jolie fille et du soleil, ça détourne vite de ses objectifs, tu vois le genre. Enfin, au moins, ce serait des vacances inoubliables. Les meilleures de ta vie, même, j'en suis convaincu ! » Je lui adresse un clin d'oeil aguicheur et remonte machinalement ma chaussette droite à l'aide de mon pied gauche. En réalité, y'a peu de chance. Déjà, finir bourré, c'est vraiment pas mon délire, et en plus je doute franchement de prendre le risque de transplaner avec elle au bout du monde. Tout seul, je dis pas, peut-être que mon cerveau serait trop bourré pour voir le danger mais pas avec elle. Je me fais totalement confiance sur ce point, et c'est assez rare pour le préciser. Après, je crois que je préfère encore ça à Ballycastle, qu'elle remet sur le tapis. Je sais que c'est pour me faire plaisir et j'apprécie sincèrement le geste mais qui sait sur quoi je pourrais tomber ? Et puis si je finissais par tomber sur de la famille ? C'est pas impossible du tout, ça, après tout mon père est originaire de là-bas. Et s'ils me détestaient ? J'ai cru comprendre qu'ils étaient du genre sang-pur et compagnie alors ils seraient sûrement pas ravis de voir débarquer un môme à moitié moldu dans leur vie. Surtout un môme dont on leur a caché l'existence pendant six ans. Et je regretterais d'y aller sans même prendre la peine de chercher quoi que ce soit. Mieux vaut éviter de m'infliger ça. « Ca va finir à la distillerie tout ça… si on choisit la bière plutôt que le whiskey est-ce qu’on a des chances de se souvenir un peu plus longtemps de notre prénom ? » D'un geste du menton, je lui désigne le bureau qui traîne à l'autre bout de la chambre, encombré de fringues abandonnées, de bouquins en tout genre et d'une armada de feutres et de crayons de couleur. « Si t'as peur, je t'écrirai ton prénom sur ta main avant qu'on parte. » Je lui souris avec fierté, comme si je venais de trouver la solution à tous les malheurs du monde.

Si elle attend vraiment après moi pour un possible programme, ça se fera au jour le jour. Je ne suis pas doué pour faire des plans. J'aime pas. J'aime pas les tenir, non plus. Parce que généralement, j'ai changé d'avis entre le moment où ça me branche et le moment où faut le faire. « Attends attends…je reviens sur ton idée de château. Il est hanté ? Style vieilles légendes de la Cabane Hurlante. Pour que je puisse avoir un éternel souvenir mémorable de toi t’accrochant à moi comme aux jupes de ta mère ?! » Je lui tire la langue avant de lever le nez d'un air boudeur tandis qu'elle se met à rire. « Non. Il l'est pas. » Son rire est communicatif mais je tiens bon. Je mérite pas un tel traitement quand même ! Je suis gentil, j'essaye de lui trouver des trucs pour qu'on s'occupe et voilà comme elle me remercie ! Ayez des amis qu'ils disaient ! D'un autre côté, maintenant qu'elle en parle... « À Malahide, y'en a un. De l'autre côté de Dublin, près de la mer. Enfin, il paraît qu'il l'est. Lord JeSaisPlusQuoi qui se serait fait tuer le jour de son mariage, un truc du genre. Si j'me plante pas. Y'a un crétin de l'immeuble qui s'est vanté l'été dernier, ou y'a deux ans, de pas avoir flippé en y allant. Je crois que c'était ça. » On vient de passer de la Nouvelle-Zélande à un château hanté quand même. Je suis pas sûr d'apprécier le changement. On passe de la plage et des filles en bikinis à la plage et la pire expérience de ma vie. Youhou... Après, j'avoue que le sourire qui est revenu sur mes lèvres me fait moi-même douter du fait que j'aie pas envie. « Tu voudras qu'on aille voir ? » Si on doit passer un moment sur le sable, ça nous coûte rien de prendre le temps de visiter le château. Et puis, au moins, là on risquerait de rigoler. Bon, pas trop tout le temps mais dans l'ensemble, ça devrait aller. Encore faut-il que ce soit fantômes gentils style Poudlard. « On pourrait même regarder si y'a pas moyen de dormir sur place, histoire de flipper un bon coup. J'sais qu'ils le font parfois en Grande-Bretagne, peut-être que là aussi. » Malgré mon air innocemment convaincu, je reconnais que je n'en mène pas large en proposant cette idée stupide. Mais en même temps, ce serait le genre de trucs que je ne vivrais jamais une deuxième fois, et tout seul plutôt mourir que de tenter. Non, sérieusement, ça pourrait être drôle. Et niveau « souvenir mémorable de moi m'accrochant à elle comme aux jupes de ma mère » y'a des chances qu'elle soit servie ! « Sérieusement, on verra où le vent nous portera. J’suis contente d’être avec toi, c’est tout ce qui compte ! » Elle n'a pas tort. On trouvera forcément de quoi nous occuper. « Et je suis content que t'y sois. » Je ne peux retenir un sourire immense et ravi qui trahit sans mal ma sincérité.

Peut-être que de parler de Rosenbach n'était pas une idée brillante mais il fallait bien reconnaître que des gens qui s'entichaient de « beaucoup » (sérieusement...) plus vieux qu'eux à Poudlard, ça ne coure pas franchement les couloirs. « T’as pas vu comme elle me fait chier quand elle ne trouve rien d’intéressant à faire ? Je fais tout pour ne pas la regarder en cours, justement mais…. J’te crois sur parole quand tu me racontes ce qu’elle fait. Et ça fonctionne ? » Je secoue la tête. Je n'ai aucune preuve de rien, de toute façon. Et puis je m'en fiche un peu. Contrairement aux apparences là maintenant tout de suite, je ne suis pas la Reine des Commères. Il y a des choses que je sais parce qu'elles se passent sous mon nez et d'autres que je sais parce qu'on est venu m'en parler. Du reste, je ne sais pas grand chose. Je n'écoute pas ce qui se raconte dans le dos des gens. Même si je sais par expérience qu'une part de vrai se cache derrière chaque rumeur fausse. « Non. Enfin... J'crois pas. » Il ne laissait rien paraître en cours, en tout cas. Je ne l'ai jamais entendu la recaler non plus, en même temps. Peut-être que ça lui plaît ? Ce que je peux comprendre. C'est flatteur de voir une idiote s'évertuer à attirer votre attention. Surtout si elle a une vingtaine d'années de moins, j'imagine. Là encore, ça ne sont que des suppositions, j'ai jamais testé. Faudrait que je m'intéresse aux maternités, et c'est pour l'instant pas dans mes plans. « Tu ne veux pas faire pareil avec Lacroix ? Bon…j’aurais bien dit Burgess, mais suivre son cours serait un bon point de départ… » Je lui réponds par une grimace exagérément dégoûtée. Est-ce que je le pense vraiment ? Non. Est-ce que je serai capable de fricoter avec si j'y avais vraiment un intérêt ? Probablement. Mais elle n'est pas obligée de le savoir. C'est même mieux pour nous deux qu'elle ne sache rien. Je vois d'ici sa surveillance suspicieuse à chaque heure de cours, s'assurant sans un mot qu'il n'y a ni jeu de séduction ni regards bourrés de sous-entendus. « Au choix, j'aurais préféré Pweets. L'ancienne ancienne prof de potions. Elle était sacrément mignonne ! » Et semblait avoir notre âge, même si on savait tous pertinemment que ça n'était pas le cas. « Nous n’avons ni BUSES, ni ASPICs en fin d’année…ce qui signifie que tu vas pouvoir traîner avec moi ….enfin, je vais te faire traîner avec moi ! » Son enthousiasme fait peur à voir. Je ne sais pas ce qu'elle m'a réservé ou ce qu'elle me réservera mais je crains le pire. « Comment entrer dans les ordres en dix mois par Arabella Churchill » quelque chose dans ce goût-là. Je lui donne pas trois jours pour me crever les yeux histoire que j'arrête de me retourner sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à une femelle. Avant que je n'ai eu le temps de me plaindre pour la forme, elle m'attrape le bras en haussant la voix. « Hey !! Il faut qu’on soit préfets, tous les deux ! » Je sursaute violemment, tant pour son geste qui m'a surpris que pour ce qu'elle me raconte.

Préfet ? Moi ? Vraiment ? Jamais ils ne tomberaient si bas. Elle se rend compte que j'ai des notes limite limite depuis toujours et que j'ai déjà retapé une année ? Sans compter que mes BUSEs ont été catastrophiques dans les trois quarts des matières et pas brillantes dans le quart restant ? Sans compter que niveau leadership et compagnie, c'est pas trop ça. Qui serait assez débile pour m'écouter, hein ? Et puis, sauf erreur de ma part, faut quand même avoir un peu envie d’œuvrer pour la communauté. Et la communauté, moi, j'ai un peu de mal. Je ne dirais pas que je ne pense qu'à ma petite personne, parce que c'est pas vrai, mais je pense pas vraiment non plus qu'au groupe, surtout quand y'en a 90% dont je me fous royalement. « En fait, tu veux ma mort, c'est ça ? » J'ai du mal à envisager qu'elle ait pu être sérieuse rien qu'une seconde mais elle n'a pas l'air de plaisanter. J'aurais clairement préféré qu'elle finisse par ricaner, un brin moqueuse. Mais non... Heureusement, on ne s'attarde pas davantage sur le sujet. Merci bien ! Je n'ai pas envie d'imaginer une horreur pareille. Si elle me porte la poisse, je la noie dans le lac noir dès la rentrée. « Ça ne lui réussit pas du tout, d’être amoureux d’une fille…. Surtout quand elle ne veut pas de lui ; il s’en prend à la terre entière. » Je fronce les sourcils et me redresse légèrement. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Il avait paru un peu indécis, changeant d'avis tous les cinq minutes, mais pas forcément agressif, méchant ou quoi que ce soit. Juste un gamin paumé à cause d'une fille quoi. Comme il doit y en avoir des tas et comme il y en aurait encore beaucoup. S'il commence à faire chier son monde pour un râteau, j'ose pas imaginer ce que ce sera pour la rupture ou le divorce ! « Il s'est passé quoi ? » Ça m'intéresse, forcément, puisque ça la concerne. Heureusement, l'atmosphère se détend presque dans la seconde suivante, et je n'en suis pas peu fier ! Son regard ahuri me fait glousser bêtement alors que je ramène mes genoux contre mon torse. « Fous-toi de moi… ! Je ne suis pas JUSTE ta meilleure amie… » Le suspense est à son comble et elle en joue. Je hausse un sourcil interrogateur en attendant la suite. Quelle bêtise elle va me sortir...? « …je suis ta conscience ! » Je ris de plus belle et secoue la tête. Elle se mouche pas du coude, elle ! Ma conscience, rien que ça ! « Bah vu comment elle fait son travail, ma conscience, j'ai dû l'avoir dans une pochette surprise ! » Je la taquine, évidemment. Même si je suis bien content qu'elle ne soit pas là pour voir ce qu'il se passe dans ma tête (et dans ma vie en règle générale), l'ignorance lui va bien...

Manque de chance, ça ne dure pas bien longtemps et je n'ai pas trop de mal à remarquer que quelque chose lui déplaît. Je n'arrive pas à savoir quoi, en revanche. Je me contente de tenir la discussion qu'elle a elle-même lancé, après tout, non ? « Oui… tu dois avoir raison… » J'ai dit un truc qu'il fallait pas ? J'ai pas eu l'impression d'avoir raconté une connerie pourtant. Je n'aime pas la voir comme ça, surtout quand je n'arrive pas à cerner d'où ça vient. Une histoire de garçon, visiblement, mais ça reste flou. Maximilien à qui elle ment à moitié et Hugo qui la gonfle. Peut-être que j'ai une vision trop simpliste de la situation mais je ne vois rien d'insurmontable. Si elle pense s'en sortir aussi bien, elle se fourre le doigt dans l'œil ! Je reviendrai à la charge après mais elle va finir par m'expliquer clairement ce qui cloche. Et tant pis si je dois lui faire cracher qu'elle a trompé son mec ou qu'il y a embrouille avec Weasley. Je ne la jugerai pas, quoi qu'il arrive. Et ça me rassurerait un peu de réaliser qu'il n'y a rien de dramatique dans cette affaire. En attendant, elle s'approche de moi avec un air que je n'aime pas beaucoup. Il n'annonce rien de bon. Mon regard suspicieux est là pour lui prouver que je vois clair dans son petit jeu. Enfin... Plus ou moins, en tout cas. « Hum hum. Alors allez, c’est le moment où tu m’avoues qui t’intéresse dans la classe ou en dehors…tu ne vas pas me dire qu’il n’y a pas une fille qui double un peu les autres ? » Je lève les yeux au ciel et hausse négligemment les épaules avant de m'étirer. Je profite d'avoir le bras tendu pour la pousser légèrement en riant. Elle a de ces questions, elle, vraiment. « Tout le monde sait que j'attends que Shiver se rende enfin compte qu'elle est dingue de moi pour la demander en mariage. » Si on traîne souvent ensemble lorsqu'il y a des bals et autres soirées, elle et moi, c'est purement intéressé. Elle est jolie, élégante, elle attire les regards et ressemble à une aristocrate perdue au milieu de la populace. J'imagine qu'elle doit y trouver son compte, elle aussi. Sans vouloir me vanter, on forme le plus beau couple de l'école. Même s'il n'est pas réel et qu'il ne le sera jamais. On est trop semblables pour se supporter en dehors de ce petit arrangement, je suppose. Enfin, pour l'heure, elle endosse à la perfection le rôle de dulcinée inaccessible et c'est bien tout ce que je lui demande...
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyDim 21 Aoû - 18:07


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



Je n’étais pas certaine que le sujet famille soit franchement une bonne idée, mais il fallait bien pouvoir parler de tout, non ? Dan me répondait depuis le début, ce qui prouvait qu’il n’était pas totalement fermé à cette conversation…D’autant que je venais de croiser une petite partie de la famille sans avoir vraiment eu l’occasion de leur adresser la parole, voire même de prendre un peu la température. Le contexte changeait tellement de celui de Poudlard que s’en était un peu déconcertant, mais je retrouvais tout de même l’ami que j’avais à l’école, en encore mieux ! Ce que je lui disais n’était que plaisanterie, il ne me montrait rien, mais j’espérais que tout ça n’était pas trop sérieux pour lui… Heureusement, je trouvais une idée pour rattraper un peu celle où il était relégué au second plan dans le tableau des « frères et sœurs préférés » pour les petits, et je lui en fis part en disant : « Tu trouveras un atelier qui déchire pour remonter !! Mais tu le proposeras à un moment stratégique…quand les gosses auront quelques années de plus et après avoir une idée de leurs aspirations ! » Je lui lançais un clin d’œil avant d’ajouter à mi-voix, comme s’il s’agissait d’un secret : « Là, ce sera trophée du frère préféré pour l’éternité… » J’espérais secrètement avoir rattrapé un peu ma bêtises, sans pour autant être certaine d’en avoir commise une…

Fort heureusement, nous en étions arrivés à parler des idées de choses à faire, ce qui laissait de côté la famille, les frères et les sœurs. Je lui avais vite fait part de mon intérêt pour la distillerie, bien que je n’étais absolument pas du genre à agir de la sorte. Je n’avais jamais bu quoique ce soit, et seule la potion versée dans les boissons du bal d’Halloween m’avait rendue complètement dingue. Il allait bien falloir que j’en fasse une réelle expérience un jour, mais je craignais la réaction de maman qui viendrait me ramasser, à la fin (voire celle de Faust qui avait déjà eu des éclairs à la place des yeux à de nombreuses reprises, pour mes idées). Sa première réaction me donna le sourire et je pris un air assuré en hochant la tête de la même manière que lui, faisant mine de trouver le programme extraordinaire et d’être partante, sans aucune appréhension. Ça n’était pas le cas, et j’étais persuadée que Dan le savait, connaissant mon assurance inexistante et mon manque de courage. Puis, j’écoutais le reste en écarquillant progressivement les yeux. Je lui donnais un bon coup de coude, incapable de me retenir de rire à ce qu’il venait de dire sur son côté entreprenant. « Ça s’appelle profiter de la faiblesse d’autrui, ça ! Je serais plutôt tentée de croire que c’est l’alcool qui te détournerait de tes objectifs... pas la jolie fille… ni le soleil ! » Je secouais la tête, lui jetant un regard en coin tout en me retenant de continuer à rire puis j’ajoutais : « Tu sais ce que je crois ? Que tu m’abandonnerais pour te trouver une VÉRITABLE jolie Néo-Zélandaise. Moi, j’attendrais patiemment et gentiment dans un coin que tu aies complètement désaoulé ! » Je roulais les yeux tout en continuant à rire. Super… nous allions bientôt avoir une trame pour une nouvelle pièce de théâtre ou un roman, à l’allure où allait notre imagination. Je continuais d’ailleurs de rire quand il trouva l’idée d’écrire mon prénom sur ma main pour éviter que je n’oublie complètement mon identité après la sortie de la distillerie.

Pour continuer sur notre lancée, j’avais demandé à Dan si une petite perspective du style « films d’horreur moldus » ou « cabane hurlante hantée » pouvait secouer notre après-midi si nous visitions le château dont il m’avait parlé. Je ne manquais pas de le taquiner, ce qui me fit mourir de rire lorsque je le vis me tirer la langue. Il était adorable et moi, j’étais cruelle d’une certaine manière car je prenais beaucoup de plaisir à l’attaquer gentiment, lorsque je le pouvais. Mon sérieux se pointa de nouveau quand il m’expliqua autre chose et je me redressais en entendant son explication. J’écarquillais légèrement les yeux, dans une attitude de peur lorsqu’il me parla de mort le jour d’un mariage… Déchaînée à l’idée de faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire (et d’un peu irresponsable), je m’exclamais, répondant à sa question : « Ouais Il faut qu’on aille là !!! » Je me levais presque, emballée à l’idée même si évidemment, en bonne trouillarde que j’étais, j’avais peur d’avance : « Je te parie que tu vas flipper avant moi… Je te payerai un remontant à la distillerie APRES…enfin si t’es encore vivant, on verra… On peut dormir là-bas aussi… si on arrive à dormir ! » Ne tenant pas en place, je m’approchais de lui pour lui dire un peu plus sérieusement cette fois, mais sans perdre mon excitation : « Sérieusement, tu es cap ? » Je l’interrogeais du regard, espérant qu’il me réponde que oui et que nous nous mettions en route tout de suite après ! L’idée était bonne, de fil en aiguille, nous avions trouvé quelque chose qui n’était pas commun et qui allait nous faire marrer, je n’avais pas le moindre doute.

Il fallait que je me calme…et entendre parler de Rosenbach m’aidait largement à le faire. Je haussais les épaules en apprenant les petites rumeurs la concernant. Cette fille, je ne l’aimais pas et c’était à juste titre ! J’espérais secrètement que Dan ne soit pas super copain avec elle…voire même « en devenir » car j’étais prête à parier qu’elle se foutrait de lui ou qu’elle en profiterait de la mauvaise manière. Je roulais les yeux d’un air franchement amusé quand il me fit par de sa préférence concernant une ancienne prof de potions. Ben voyons ! J’étais sûre et certaine que les mecs ne se gênaient pas pour regarder les profs assez jolies !

L’idée de le voir préfet en même temps que moi venait tout juste de me traverser l’esprit et c’était une idée du tonnerre ! Cela le forcerait un peu à faire un effort et au moins, je ne serais pas obligée de faire la conversation avec l’autre préfet … Absolem étant parti pour d’autres aventures, les ASPICS en poche (enfin je crois). Tout le monde avait droit à une super chance, non ? Il avait redoublé certes et alors ?! C’était le moment de prouver sa bonne foi, d’assurer là où ça n’avait pas été le cas auparavant. Comme je m’y attendais, il ne prenait pas ça au sérieux et n’était pas emballé, mais j’insistais légèrement, prenant un air légèrement innocent : « Bah quoi… On ne sait pas ce que ça peut donner, l’association d’un glandeur… » je roulais les yeux ayant envie de rire de l’accusation aussi naturellement sortie çà son encontre : « … et d’une coincée ! J’te parie que ça peut être génial… Bon tant pis, ça ne te plaît pas, on verra, les insignes ne sont pas encore envoyés ! » En lui disant ça, je le taquinais largement et j’adorais ça ! Malheureusement, j’avais laissé trop d’indices dans la conversation qui suivait pour qu’il ne soit pas tenté d’éliminer le sujet Hugo. Je haussais les épaules, tournant la tête en réfléchissant à une manière simple de lui expliquer : « Il… Il a joué les incompris en plein milieu de la forêt du camp…. S’en prenant à la terre entière parce que Phoebe lui avait, je cite « brisé le cœur »… Il m’a cité toutes les choses que je ne savais pas à son propos pour finalement prétendre que je ne me préoccupais pas de lui, blablabla… Rien de bien passionnant à raconter ! Je vais juste avoir besoin d’un dictionnaire pour vérifier la définition du mot ‘lunatique’… ou ‘bipolaire’ peut-être… » Je haussais les épaules avec un léger sourire. Si Hugo n’était pas content, tant pis pour lui ! Je me fichais complètement de ses humeurs, je n’en étais pas responsable et je n’avais rien à me reprocher. La plaisanterie suivante, avec Dan était quelque chose de beaucoup plus sympa et je ne me fis pas prier pour rire avec lui sur la question de « la conscience »… L’entendant dénigrer ladite conscience, je m’exclamais tout de suite après : « Hé ! La question, c’est surtout de savoir si tu l’écoutes, cette conscience… » Je haussais les épaules avant d’ajouter : « T’as plutôt intérêt ! »

Le rêve de pouvoir changer la conversation et la tourner à mon avantage. Il n’était pas utile de parler d’Hugo encore longtemps, j’étais toujours fâchée contre lui, cela ne me plaisait pas (tout comme ce qu’il m’avait dit) mais je me refusais à donner le détail de cette après-midi à qui que ce soit… J’attendais la rentrée pour démêler un peu tout ça… Au lieu de ça, questionner Dan sur ses goûts en matière de nanas était une perspective beaucoup plus sympa. J’estimais avoir réussi mon entrée en matière et je ne pus que rire quand je vis mon ami en faire de même. Je pensais, souriant toujours de plus belle : « Tu peux rire, tu n’échapperas pas à l’interrogatoire ! ». Quand il mentionna Shiver (je comprends tout de suite January), je lui lançais un regard mi-interrogateur, voulant en même temps signifier quelque chose comme « attends, tu te fous de moi, là ? ». Sincèrement, January Shiver ? Elle était assez particulière non ? Son choix ne me plaisait pas, mais je n’avais rien à dire sur le sujet, à part laisser sortir ma surprise et continuer à lui poser quelques petites questions, bien contente de jouer les curieuses. « Mmh, si tu te fous de ma tronche, tu t’en sors plutôt pas mal. Tu me diras qui je dois remercier pour t’avoir aussi bien entraîné. » Je continuais avec un petit sourire en plus sur les lèvres : « January ? Malheureusement, je ne serais jamais assez bien à son goût pour être demoiselle d’honneur au mariage mais… je serai dans la salle, un petit coucou de ta part me suffira. » J’agitais la main, plaisantant de la situation mais angoissant quand même à l’idée que tout ça soit vrai. January Shiver était relativement sympa avec moi, arrangeant même, parfois… Mais je voyais clair dans son petit jeu puisqu’il avait bizarrement commencé quand j’avais obtenu mon insigne de préfète. Inutile d’entrer là-dedans, je ne lâchais pas l’affaire avant de lui dire, d’un air malicieux : « Tu ne préfères pas Daniela Cooper ? Plus authentique… peut-être un peu plus honnête aussi… » Et je pouvais jouer ce petit jeu avec de nombreuses autres filles, mais je savais que mon petit numéro aurait une fin. Pour cela il fallait qu’il me donne une VRAIE info qui allait pouvoir me contenter pendant un certain temps.







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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyJeu 25 Aoû - 14:44


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

J'ai une famille étrange. Trop grande, trop recomposée, trop pas à moi. Mais ça reste ma famille et réaliser sans le vouloir à quel point j'en suis loin (et pas que physiquement) n'est jamais très agréable. Mais j'ai fini par apprendre à ne rien montrer. Ça leur ferait sûrement trop plaisir de remarquer que j'y suis plus attaché que prévu ! Et ça, plutôt mourir. C'était en partie pour ça que Patrick a convaincu ma mère de m'envoyer à Poudlard. Parce qu'il pensait que le fait de me retrouver, moi, me permettrait de les retrouver, eux. Finalement, j'ai perdu tout le monde dans cette histoire mais j'ai réalisé que je n'étais pas si à plaindre que ça. Peut-être que cette famille n'est pas parfaite mais elle est présente, aimante et tout ce qu'on peut souhaiter encore. « Tu trouveras un atelier qui déchire pour remonter !! Mais tu le proposeras à un moment stratégique…quand les gosses auront quelques années de plus et après avoir une idée de leurs aspirations ! » Elle m'en demande un peu trop, là ! Dans quelques années, je serai loin j'espère. Je ne sais pas où ni pourquoi mais je ne vais certainement pas m'amuser à croupir à Lucan. Pas même dans les environs ! Je rêve d'ailleurs, un coin plaisant et que j'aurais choisi tout seul. Alors, je risque pas de les voir souvent, les mômes. Pas plus que je les vois là en tout cas. Je serai le frangin de l'ombre jusqu'à la fin des temps. Il faut croire que j'ai fini par m'y faire. « Là, ce sera trophée du frère préféré pour l’éternité… » Je ne peux m'empêcher de rire à nouveau. J'imagine la petite coupe posée sur l'étagère au pied de mon lit pour toujours et je souris de plus belle. J'y crois pas, bien sûr, mais c'est plaisant quand même. « Tu viens de donner un but ultime à mon existence, j'sais pas si tu te rends compte ? » Ou pas. Les enfants, de toute façon, c'est pas trop mon truc. Jusqu'à Gally, ça va à peu près, je supporte. Mais après... Mal et Ciara, sérieusement, je suis bien content quand j'ai pas à les surveiller. Ca piaille, ça chouine, c'est jamais content de rien... Non, vraiment, j'y arrive pas.

La voir hocher la tête à mes mots me donne envie de dévier légèrement pour lui faire regretter d'acquiescer aussi facilement pour des bêtises. Il me faut qu'une seconde, le temps de reprendre mon souffle, pour mettre mon projet à exécution et sa réaction est juste brillante. Son regard trahit sa surprise et son coup de coude m'arrache un hoquet douloureusement amusé. « Aïe ! » C'est tout ce que je parviens à lâcher tant je galère à me retenir de rire. C'est difficile. Et l'entendre rire, elle, ne m'aide pas à garder mon sérieux, évidemment. N'empêche, j'aurais dû filmer ce moment. C'était juste génial. J'espère que ma mémoire restera intact et que je pourrai le revoir mentalement encore et encore. Jusqu'à la fin des temps. « Ça s’appelle profiter de la faiblesse d’autrui, ça ! Je serais plutôt tentée de croire que c’est l’alcool qui te détournerait de tes objectifs... pas la jolie fille… ni le soleil ! » Je n'ai pas besoin de boire pour être détourné, parfois, de mes objectifs. De jolies courbes font tout aussi bien le travail. Je suis sûr que, dans le fond, elle le sait. Je n'ai pas pour habitude de détourner les yeux quand une jolie fille passe près de moi à Poudlard et j'ai plaqué ce que je faisais plus d'une fois pour aller roucouler... On ne se refait pas, je crois. « Tu sais ce que je crois ? Que tu m’abandonnerais pour te trouver une VÉRITABLE jolie Néo-Zélandaise. Moi, j’attendrais patiemment et gentiment dans un coin que tu aies complètement désaoulé ! » Je prends un air faussement choqué. Outré même. Au comble du désespoir. « Comment oses-tu penser ça de moi ? C'est ça, l'image que j'te renvoie, alors ? Le pire ami du monde, prêt à te laisser te débrouiller pour prendre du bon temps ? Vraiment ? » Je renifle comme si j'allais me mettre à pleurer tout en réprimant tant bien que mal un sourire taquin. « Et puis faiblesse, tu parles ! T'es aussi faible que moi, fais pas genre ! Et t'admets que t'es jolie, en plus. Prétentieuse. » Je finis par rigoler à nouveau. D'un côté, elle peut. Sûrement l'une des plus belles demoiselles de nos rangs. En compétition directe avec Shiver. Version moins prout-prout. Heureusement d'ailleurs. Je ne suis pas certain de pouvoir supporter une chieuse H24, même si elle est diablement sexy.

La suite de la conversation nous offre un programme plus crédible. Mais moins enthousiasmant. Quoi que... Elle semble s'être prise au jeu et prête à affronter tous les fantômes de l'univers. Si une pointe de fierté enfantine s'installe quand elle paraît avoir peur l'espace de trois secondes (comme quand avec Jackson on racontait des histoires de fantômes à Brady et qu'il filait en chouinant dans les jupes de ma mère) elle disparaît aussitôt quand je vois l'appel du danger dans son regard. Quelle connerie je viens de dire, moi, hein ? Cette histoire, je la sens mal d'avance. « Ouais ! Il faut qu’on aille là !!! » Ouaiiiis, faut qu'on aille làààà. Génial. Depuis le temps que j'en rêve. Je me déteste. Vraiment. J'avais juste à me taire et j'aurais évité ça. Mais non. Ça aurait été trop beau, bien sûr. « Je te parie que tu vas flipper avant moi… Je te payerai un remontant à la distillerie APRES…enfin si t’es encore vivant, on verra… On peut dormir là-bas aussi… si on arrive à dormir ! » Son enthousiasme est surprenant et malheureusement communicatif. On va jamais s'en sortir. Je vois d'ici les nuits sans sommeil et les regrets s'accumuler. Mais c'est tentant. Vraiment tentant. Parce que j'aurais jamais pensé le faire un jour et que c'est probablement l'idée la plus stupide qu'on aurait jamais pu avoir. Rien que pour ça ça doit valoir le coup de le faire. Elle se rapproche de moi tout-à-coup, ce qui me fait avoir un mouvement de recul à peine perceptible. Limite si j'ai pas l'impression qu'elle va me traîner de force dans ce château de malheur sur le champ. « Sérieusement, tu es cap ? » Je la fixe un instant, sans trop savoir ce qu'elle attend de moi. Un petite voix me hurle de refuser. De dire que je suis la plus grosse poule mouillée de l'univers (même si je me suis rendu compte cet été que je n'étais pas la seule) pour échapper à ça. Mais elle a vraiment l'air de vouloir le faire. Et plus les secondes passent plus j'ai envie de la suivre. Je hoche lentement la tête puis je m'arrête avant de reprendre avec plus de convictions. « Sérieusement, je suis cap. Quand tu veux. »[/b] Mon cœur bat un peu plus fort à cette phrase. L'appréhension est bel et bien là. On va avoir la peur de notre vie, c'est évident. Mais j'ai un peu hâte quand même. Le plus tard serait le mieux, même si je sais très bien que ce sera pire si on attend. Notre imagination se mettra vraiment en marche et on flippera plus encore que si on y va dans les heures qui viennent. Elle me fait vraiment faire n'importe quoi.

Je vois bien qu'elle n'est pas ravie de voir Rosenbach se pointer dans notre conversation. Je sais bien qu'elles ne sont pas les meilleures amies du monde et que la Serpentard est une vraie garce avec Bella. Mais moi, j'ai rien à lui reprocher en dehors de ça. On se connaît pas vraiment, même, en réalité. C'est une fille de ma classe. Plutôt jolie (et plus que ça même). À qui je n'ai jamais vraiment adressé la parole. Et à qui je ne l'adresserai sûrement jamais d'ailleurs. On a pas les mêmes amis et si on a jamais trouvé l'occasion de parler en quatre ans, vous vous doutez bien qu'elle va pas nous tomber dessus comme par magie. Elle restera à tout jamais l'insupportable beauté qui fait désespérément chier ma meilleure amie. « Bah quoi… On ne sait pas ce que ça peut donner, l’association d’un glandeur… » Déjà, qu'elle m'imagine préfet, j'adhère pas franchement (imaginez qu'elle me porte la poisse et que ça arrive vraiment ?) mais alors si elle commence en plus à m'insulter à moitié, ça va pas le faire du tout ! Bien sûr, je sais qu'il n'y a rien de vraiment sérieux et je ne le prends pas mal. Il manquerait plus que ça ! J'aimerais seulement qu'elle dise vrai. Parce que même si j'aime pas bosser, on peut pas nier que je fais tout ce que je peux pour réussir. Ce qui est un échec lamentable à chaque fois. Qu'est-ce que j'envie ceux qui foutent rien à longueur d'année et qui s'en sortent brillamment ! Manque de chance, c'est pas mon cas. « … et d’une coincée ! J’te parie que ça peut être génial… Bon tant pis, ça ne te plaît pas, on verra, les insignes ne sont pas encore envoyés ! » Je lève les yeux au ciel. Je ne vois pas ce qu'il y aurait de génial là-dedans. Elle trouverait sûrement meilleur partenaire que moi. Les responsabilités et compagnie, c'est pas mon domaine. Après, bien sûr, être à la tête de la maison et jouir des droits de petit chef, c'est pas rien, mais ça suffit pas à me donner envie de tenter. Les réunions, les rondes, blablabla... Non merci, très peu pour moi ! C'est moins gênant de l'écouter parler de ses histoires avec Weasley. Histoires qui me dépassent un peu, je dois bien l'avouer. J'ai l'impression d'avoir un truc juste sous le nez et d'être aveugle au point de passer bêtement à côté. Les filles, c'est décidément trop compliqué. « Il… Il a joué les incompris en plein milieu de la forêt du camp…. S’en prenant à la terre entière parce que Phoebe lui avait, je cite « brisé le cœur »… Il m’a cité toutes les choses que je ne savais pas à son propos pour finalement prétendre que je ne me préoccupais pas de lui, blablabla… Rien de bien passionnant à raconter ! Je vais juste avoir besoin d’un dictionnaire pour vérifier la définition du mot ‘lunatique’… ou ‘bipolaire’ peut-être… » Je ne peux m'empêcher de hocher distraitement la tête. C'est vrai qu'il ne m'a pas fait la meilleure première impression du monde, ce gamin. Tout allait bien avant qu'il ne se mette à avoir l'air à moitié dépressif pour une raison que j'ignore encore. Il semble changer d'avis comme de chemise, mais en dehors de ça, il avait l'air plutôt sympa. Pas du genre à s'en prendre à n'importe qui pour n'importe quoi, en tout cas. À croire que je me suis planté sur son compte. « T'as pas pris la peine de répondre à des bêtises pareilles, j'espère ? » Dans le fond, je vois très mal Arabella planter quelqu'un de la manière la plus naturelle du monde. Mais bon. Avec un peu de chance, sait-on jamais...

Visiblement, ma conscience n'aime pas qu'on critique son travail ! C'est bien dommage parce que j'ai bien l'intention de continuer. Est-ce seulement de ma faute si on m'a attribué la seule qui soit incapable de bosser correctement ? Non Madame ! « Hé ! La question, c’est surtout de savoir si tu l’écoutes, cette conscience… » Je secoue la tête avec un sourire gentiment moqueur. D'accord, j'exagère un peu. Si je ne l'écoute pas toujours toujours, ce qu'elle me dit fait souvent mouche. Je ne l'avouerai sûrement pas, par principe, mais elle me force à réfléchir un peu plus que je le ferais tout seul. C'est pas un mal. « T’as plutôt intérêt ! » Comme si elle me fait peur, sérieusement ! C'est pas la plus grosse méchante que la Terre ait portée, cette petite ! La suite de notre discussion ne me plaît pas vraiment. Si jamais envie de me confier sur une potentielle vie sentimentale, je l'aurais fait depuis longtemps. Si je ne dis rien, c'est qu'il n'y a rien à dire. Enfin... Plus ou moins... Sa réaction à la mention de mes indomptables sentiments pour Shiver ne se fait pas attendre. Elle s'attendait à quoi ? Elle me pose une question stupide, j'y réponds de la même manière. Même si en réalité, quelqu'un qui me connaît moins qu'Arabella peut tout à fait tomber dans le panneau. Elle a tout ce qui peut plaire à un garçon et me voir régulièrement en sa compagnie peut laisser penser que je lui tourne autour depuis des mois. « Mmh, si tu te fous de ma tronche, tu t’en sors plutôt pas mal. Tu me diras qui je dois remercier pour t’avoir aussi bien entraîné. » Mais il s'agit de ma meilleure amie et le doute qu'elle émet ne me plaît pas vraiment. Je hausse les épaules. « January ? Malheureusement, je ne serais jamais assez bien à son goût pour être demoiselle d’honneur au mariage mais… je serai dans la salle, un petit coucou de ta part me suffira. » J'étouffe un hoquet de surprise. Demoiselle d'honneur ? Mariage ? Wow, wow, wow ! On se calme tout de suite, là ! Ces choses-là, je ne les envisage pas. Jamais. Quelle horreur de se retrouver lier à la même femme jusqu'à la fin des temps (soi-disant) ! Je vaux mieux que ça. Néanmoins, je décide d'entrer dans son jeu et rougis comme une adolescente prise en flagrant délit de rêverie. Je sais que je suis plutôt crédible, jouer la comédie ça finit par être une première nature chez moi. « J'en sais rien... Mais de toute façon, si je me marie un jour, je te demanderai d'être mon témoin, alors que tu sois assez bien ou pas, elle fera avec. » Il y a une part de vérité là-dedans. Qui d'autre qu'elle pourrait remplir ce rôle ? « Mais c'est une chouette fille, elle est moins prétentieuse qu'elle en a l'air quand on la connaît un peu. Je pense que tu te fais des idées et qu'elle serait contente que tu sois dans les parages. » Ma voix se remplit presque d'espoirs et c'est particulièrement pathétique. Heureusement que rien n'est vrai, je me serais baffé depuis longtemps sans quoi ! « Tu ne préfères pas Daniela Cooper ? Plus authentique… peut-être un peu plus honnête aussi… » Je ne peux m'empêcher de rire en secouant la tête. Cooper ? Et puis quoi, encore ?! « Sérieusement ? Elle est vraiment bizarre cette fille. C'est drôle d'essayer de la décoincer mais franchement c'est surtout peine perdue ! Je m'ennuierai tellement avec une fille comme elle... » Et puis, ça serait la guerre dans mon dortoir si j'arrivais à mes fins. Je n'ai aucune envie de me mettre Keagan à dos, c'est un garçon sympa et je compte bien faire en sorte qu'il le reste...
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyDim 4 Sep - 19:39


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



Dan m’avait invité à venir chez lui. L’un dans l’autre, c’était déjà un pas énorme, une preuve d’amitié et de confiance. J’abusais peut-être en lui posant des questions et en insistant un peu sur sa famille, mais j’avais visiblement hérité du syndrome de mon père, celui qui le poussait constamment et naïvement à mettre les pieds dans le plat sans réfléchir. Dan avait déjà la solution dans la poche car il me répondait à peine, et il gagnait donc l’assurance de me voir renoncer à mon petit objectif de départ qui était celui d’en apprendre des tonnes sur lui. Haussant les épaules d’un air assuré (mais qui ne l’était pas particulièrement), je lui répondis : « J’ai toujours su que j’aurais un super rôle à jouer dans ton existence. Tu me remercieras plus tard ! » Mouais bon, je suis tout sauf vantarde, mais c’est plus facile que de dramatiser la situation. C’est vrai qu’il y en avait…des gosses ! De quoi se payer la migraine dès 7h du matin. Être à Poudlard toute l’année ne devait sûrement pas l’aider à mieux supporter la situation, mais soit, on a tous un rôle à tenir au sein d’une famille. Et pas notre mot à dire.

A mon plus grand plaisir, nous avions démarré nos petites conneries et mon envie de rire n’alla pas à s’améliorant quand il exprima sa ‘douleur’ après mon PETIT coup de coude. Croiser son regard était mortel car je pouvais voir qu’il se retenait de rire, chose que je n’étais moi-même pas capable de faire. Comment en étions-nous arrivés à nous marrer comme ça ? Je n’en savais plus rien, mais j’attendais vraiment à ce qu’il craque enfin, ce qui ne tarderait sans doute pas à arriver.
Son air choqué me fit pincer les lèvres. Il était hilarant et ne savait sûrement pas à quel point. Dans le fond, nous avions une conversation masquée sur l’amitié et très franchement, je ne doutais pas une seconde du fait qu’il ne m’abandonnerait pas, même si les tentations étaient fortes…. J’espérais avoir raison sur toute la ligne ! M’empêchant de rire et prenant un air faussement sérieux, je m’exclamais : « Bah quoi ?! Figure-toi que je sais me débrouiller toute seule… et c’est moi qui deviendrai une amie horrible si je ne t’encourageais pas à aller prendre du bon temps, nan ? » Je l’interrogeais du regard, une pointe de fou-rire encore bien présente dans l’œil. Je haussais les épaules avant de reprendre : « Bon, en réalité, je voulais juste t’entendre me dire que tu ne m’abandonnerais jamais… pas même pour une super nana ! » Je haussais un sourcil qui l’encourageait directement à faire ce que je venais de lui dire. Puis, concernant la suite, je lui tirais la langue avant de formuler avec mes lèvres, sans laisser passer un seul son : « Va te faire voir ! » Je terminais évidemment en riant, détournant les yeux pour ne pas être tentée de me marrer encore plus. Je n’admettais pas être jolie… pas du tout….Je me comparais souvent à d’autres filles de Poudlard et il n’y avait pas photo ! Je n’étais pas jolie comme certaine !

L’idée de visiter un château hanté, d’y passer du temps et d’entrer dans une expédition connerie me plaisait. Parce que nous étions en vacances, parce que pour une fois, j’étais libre de faire ce que je voulais avec une personne qui ne me jugeais pas négativement… qui ne me jugeait pas tout court et qui cherchait à comprendre avant d’avancer un avis, la plupart du temps. Dan était la personne avec qui j’étais prête à faire quelque chose de puéril mais qui nous permettrait de profiter du temps libre que nous avions. Ni lui ni moi n’étions vraiment assurés d’avoir l’idée du siècle avec ce château mais….. C’était ça qui me donnait envie de m’y lancer, justement. Il m’affirma être cap et je lui adressais quand même un petit œil douteux, me retenant tout juste de le charrier en lui disant quelque chose du style « Sérieusement ? Une poule-mouillée comme toi ?! ». Je le laissais tranquille pour le moment, estimant que j’avais déjà donné sur les taquineries, je pris le parti de lui dire plutôt, en guise de conclusion et me retenant de rire en sachant que j’étais plutôt à l’origine de tout ça : « Tu me fais vraiment faire n’importe quoi…. »

Dan ne prit pas la peine de faire plus de commentaires sur Ashley et je l’en remerciais intérieurement. J’avais d’ailleurs trouvé quelque chose qui le faisait réagir et je m’étonnais toute seule de la bonne idée que je venais d’avoir. Lui et moi, préfets ! L’idée était juste super même si elle ne lui plaisait visiblement pas beaucoup. Tant pis pour lui, il reniait mon idée alors il subirait une taquinerie sans limites ! Je commençais en le traitant de glandeur avant de partager largement le déshonneur, me qualifiant moi-même de coincée. Ce terme, un peu facile à l’usage m’avait blessé à plusieurs reprises et les personnes qui l’utilisaient le savaient parfaitement. Je l’interrogeais finalement du regard, voyant qu’il ne disait rien, avant de lui faire passer du mieux que je pouvais ce petit message, d’un simple regard : « Non ? Bon ! On attendra les lettres qui ne devraient pas tarder à arriver… n’oublie pas de trembler un peu avant de l’ouvrir ! ». Moi, j’avais hâte de commencer notre 6ème année pour de très nombreuses raisons. La lettre était donc largement attendue.
Parler d’Hugo me fit tout de suite regretter la pensée que j’avais eue et l’envie de retourner à Poudlard. L’idée était de l’éviter et de le laisser regretter tout seul, dans son coin, ce qu’il m’avait dit à tort. Je ne parvenais pas à m’exprimer et à faire comprendre à Dan ce qu’il en était réellement… J’avais donc laissé tomber assez rapidement, lui expliquant vaguement ce qu’il s’était passé dans la forêt, omettant certains détails dont l’intervention de Noel et l’état final d’Hugo. S’il l’apprenait autrement, j’assumerai l’omission ! Je répondis à sa question, accompagnant mes propos d’un léger sourire : « Non. Miss faiblesse et prétention a tenu bon et n’a pas répondu à Hugo ! Fier de moi ou… tu gardes cette appréciation secrète ? » Je lui adressais un sourire sincère. J’avais dit vrai, je n’avais pas répondu à Hugo et cela me rendait fière, je n’avais pas cédé à l’énervement, ni à l’envie de me faire pardonner quelque chose que je n’avais pas fait, ce qui me ressemblait beaucoup.

J’avais ensuite réussi mon petit coup en le questionnant sur ses flirts du moment. Mes réponses viendraient bien assez tôt, avec Poudlard…. Il était hors de question que je ne l’observe pas un peu, à l’occasion. Quoiqu’il me dise, ma petite enquête serait menée et pour ça – pour lui - , je n’avais besoin de personne !
Avec un sourire en coin et ignorant son haussement d’épaules, je lui demandais, style de rien : « Tu crois que tu auras ton mot à dire avec January ??! » Je lui donnais un petit coup de coude avant d’ajouter : « Je te taquine. J’accepterai sûrement d’être ton témoin. Et j’accepte même ton explication sur January. Je trouvais juste bizarre qu’elle ait eu de l’intérêt pour moi dès le moment où je suis devenue préfète mais… » je haussais les épaules : « Peu importe, choisis une fille bien, c’est tout ce que je te demande… et si tu fricotes avec quelqu’un comme Ashley, je ne veux rien savoir ! » Je lui lançais un regard en coin, bientôt remplacé par un nouveau sourire. Je lui avais proposé Daniela, qui était sans doute plus honnête que January, à mon avis, mais j’acceptais l’idée de me tromper également. Clairement, il n’en voulait pas et sa réaction me déclencha une petite crise de rire. Et d’un autre côté, j’avais parfois le sentiment d’avoir de nombreux points communs avec Danni ; s’il reniait ma copine de dortoir, j’avais de bonnes chances de me sentir visée, mais le tout était fortement accentué par sa réaction qui m’amusa jusqu’au bout : « J’étais sérieuse en plus ! Tu la juge mal arrête…. Est-ce que le courage est une qualité qui est encore considérée chez les mecs ou… ? Nan parce qu’elle l’est ! Elle bosse beaucoup, c’est une super joueuse de Quidditch et … plein d’autres trucs ! » Ne manquant pas d’ajouter un petit air de reproche qui m’amusa toute seule, j’ajoutais bien vite : « Finalement, on se ressemble, elle et moi ! » Clin d’œil, clin d’œil… Sous entendu « ne critique pas les jeunes filles qui ne sont pas exubérantes ! » Je terminais en lui disant, sûre de moi : « Bon, quoiqu’il en soit, je n’en ai pas fini avec les interrogatoires, tu ne me diras rien si je ne te questionne pas, pas vrai ? » Et j’avais envie de savoir… Tout ce qui avait trait à Dan m’intéressait…et m’inquiétait, parfois. Je me levais, me dirigeant rapidement vers la fenêtre pour observer ce qui se passait à travers la vitre, mais surtout pour assouvir mon envie de bouger. Je me retournais vers lui après quelque secondes avant de demander : « Alors, on bouge ou tu attends de prendre racine ? On doit …visiter un château ! » Je roulais les yeux. Nos prévisions passées s’orientaient vers autre chose, mais il ne s’agissait que de détails. Nous nous enfoncions probablement dans de belles conneries, mais était-ce si grave ? Dan était le seul avec qui j’étais aussi franche et malgré ce que je pouvais lui dire pour le taquiner, j’avais la certitude qu’il ne me laisserait pas, en dépit de la frousse qu’il avait visiblement et qu’il s’évertuait à me cacher !




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Arrivé(e) le : 03/06/2015
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Points : 8
Crédit : (c)
Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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D'autres comptes ?:

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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyDim 11 Sep - 21:18


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

Dans le fond, ses questions ne me dérangent pas. Et le simple fait de ne pas y répondre lui offre certainement la meilleure réponse qu'elle aurait pu obtenir de moi. Je ne fais pas semblant, je ne prends pas la peine de sur-jouer quoi que ce soit. Et puis, pourquoi est-ce que ça me dérangerait ? C'est Bella ! Je crois qu'il n'y a rien de ma vie familiale qu'elle ne sache pas déjà. Le mal que j'ai à trouvé ma place, la dépression de ma mère, son internement, l'entente approximative qui règne entre Shawna et moi... Si je ne la juge pas, je sais qu'elle ne le fait pas en retour. Et la confiance que je lui porte m'a toujours plus ou moins poussé à me confier. Quand quelque chose ne va pas, c'est instinctif d'aller la trouver. Elle. Juste elle. Bien sûr, ça ne signifie pas pour autant que mon existence n'a aucun secret pour elle, je n'ai jamais pris la peine de reconnaître que j'ai du mal à accepter de passer à la trappe dans cette famille que je n'aime soi-disant pas, ni que je ne suis peut-être pas aussi innocent qu'elle le pense (si tant est qu'elle puisse le penser rien qu'une seconde). Du reste, je crois lui avoir tout confié et elle me connaît suffisamment, j'espère, pour deviner ce que je n'explicite pas. Un partie, en tout cas. Les non-dits les plus évidents. « J’ai toujours su que j’aurais un super rôle à jouer dans ton existence. Tu me remercieras plus tard ! » Son assurance m'amuse alors que je souris. Ça fait prétentieux, dit comme ça, c'est clair, mais Merlin qu'elle a raison ! Elle a un super rôle à jouer dans mon existence. Et je suis prêt à parier que, même si je ne sais pas encore pourquoi, je la remercierai plus tard. Ne serait-ce que d'être là. C'est quand même un sacré exploit, non ? Je ne suis pas véritablement proche d'assez de monde pour savoir si me supporter est une chose facile ou non mais je ne suis pas sûr que j'y parviendrai, moi... Je suis même plutôt convaincu que je n'aimerais pas (que je n'arriverais pas serait plus juste) à être mon ami si l'occasion se présentait. « On sera morts avant qu'une telle chose arrive, Churchill. » Je lui tire gentiment la langue et laisse le sujet dévié. Si on peut parler autre chose que du fait que Shawna est la sœur parfaite tandis que la moitié de ma fratrie ne me voit même pas comme faisant réellement partie de la famille ou peu s'en faut, je n'ai absolument rien contre.

Et il faut bien reconnaître que j'ai eu raison de laisser fuir le sujet chiant tant il est agréable de rire bêtement pour pas grand chose. Comme si on allait vraiment partir en Nouvelle-Zélande sur un coup de tête, comme ça, juste parce qu'on aurait un peu trop forcé sur la bière... Je n'ai jamais foutu les pieds là-bas. Ni là-bas ni nulle part en réalité. Ma vision du monde se limite à Ballycastle, Lucan, Dublin, Londres et Pré-au-Lard. Rien de plus. Bon, j'exagère, j'ai fait quelques coins d'Irlande, bien sûr, pas bien loin de chez moi mais tout de même. Mais l'étranger, le bout du monde, tout ça, je ne connais pas. Et honnêtement, l'idée de partir avec elle pour l'inconnu juste parce qu'on en parle, elle me déplaît pas. Un peu plus et je serais presque à lui proposer d'organiser ça pour les vacances prochaines. Je serais majeur même chez les moldus, ce qui faciliterait sûrement les choses. Sans forcément fuir à l'autre bout de la planète. La France, l'Espagne, j'en sais rien moi. Juste partir. Comme des grands. Reste à voir si elle (et ses parents surtout) serait d'accord. En attendant l'été prochain, j'ai une fausse dispute à continuer, moi. Et mon honneur d'ami à venger, peut-être aussi ! « Bah quoi ?! Figure-toi que je sais me débrouiller toute seule… et c’est moi qui deviendrai une amie horrible si je ne t’encourageais pas à aller prendre du bon temps, nan ? »[/color] Je hausse un sourcil dubitatif. Parce qu'elle m'encouragerait à prendre du bon temps si on était seuls au moins dans un coin inconnu et potentiellement bourrés en plus ? Ça ne serait pas une amie horrible de m'en empêcher. Juste une amie. Enfin je crois. M'arrêter avant de faire des trucs que je pourrais potentiellement regretter par la suite, tout ça tout ça... Même si je pense difficilement que je serais en mesure de regretter véritablement une histoire d'un soir avec une jolie néo-zélandaise. Pas plus que tous les autres, en tout cas. « Bon, en réalité, je voulais juste t’entendre me dire que tu ne m’abandonnerais jamais… pas même pour une super nana ! » Malgré l'amusement, je suis touché. C'est ridicule, bien sûr, mais c'est toujours plaisant d'entendre quelqu'un avouer qu'il ne veut pas qu'on l'abandonne. Surtout quand il s'agit de sa meilleure amie. « Bah si je pouvais trouver mieux que toi, j'dis pas, mais en attendant tu vas devoir faire avec mon non-abandon. » Je ne dis pas forcément ça dans le sens où elle serait la plus jolie fille de la Terre (elle se défend, c'est certain, mais je suis convaincu qu'on peut forcément trouver plus jolie) mais plutôt dans celui où toutes les jolies filles possibles ne suffiraient pas à lui arriver à la cheville. C'est une chose de passer du bon temps avec une crétine tout juste bon à rouler délicieusement des hanches mais c'en est une autre de pouvoir s'oublier avec une personne de confiance et juste profiter, sans se demander si l'image qu'on renvoie est la bonne, si on ne fait rien de travers... Et au choix, aussi difficile que ce soit à imaginer, je crois que je laisserais de côté ces demoiselles pour rester avec elle. Je prends un air choqué à son « va te faire voir » silencieux et affiche un air boudeur pas crédible pour une mornille.

Finalement, le château hanté semble être validé. C'est la pire idée de l'univers, on va flipper tous les deux comme deux vraies mômes mais je dois bien reconnaître que j'ai hâte. Rien qu'un peu. C'est stupide, personne de censé nous connaissant nous aurait laissé faire un truc pareil mais j'approuve à cent pour-cents. Même si mon estomac se noue dans l'espoir de me faire renoncer pendant que je le peux encore. Je ne l'écoute pas. Si elle veut vraiment qu'on fasse ce château, on le fera. Et si elle veut qu'on y passe la nuit, on la passera. À son regard, je hausse les épaules l'air de dire « j'suis courageux, qu'est-ce que tu crois ? » mais on sait aussi bien l'un que l'autre que ce n'est pas le cas. Je n'ai pas peur de tout, je suis pas tombé aussi bas, mais il y a pas mal de choses avec lesquelles j'évite de composer trop souvent. Notamment les trucs méchants que je ne vois pas, comme les esprits frappeurs. Peeves compte aussi, évidemment. Je ne l'aime pas beaucoup. « Tu me fais vraiment faire n’importe quoi…. » Je reste interdit une seconde, clignant des yeux avec l'air sûrement idiot, sous le choc d'une accusation aussi fausse balancée avec un culot aussi grand. Je n'ai rien fait d'autre que de rendre aussi réels que possibles les désirs de Madame, moi ! Je ne suis pas coupable, je suis victime. Et elle doit le savoir autant que moi. Cette fille, elle me mène vraiment par le bout du nez, vous voyez ? Elle n'a qu'à demander pour que je m'exécute et en plus elle trouve le moyen de me mettre nos erreurs sur le dos, comme si j'en étais l'unique instigateur. Ce qui n'est évidemment pas vrai, bien sûr. Je suis trop sage pour ça, tout le monde le sait. « Dit-elle alors qu'elle a lancé l'idée. » Je laisse un « tsss » exagérément réprobateur s'échapper. « Tu pensais juste pas qu'on finirait par dire qu'on le ferait et plutôt que de me laisser la possibilité de te le reprocher plus tard, tu préfères me faire passer pour le grand méchant de l'histoire. » Je hoche la tête, comme si je ne faisais que relater des faits d'une évidence rare. « Je vois clair dans ton petit jeu mais si tu crois que je renoncerai aussi facilement, tu te mets le doigt dans l'oeil ! On va y aller dans ce maudit château et en plus on restera jusqu'à la fin, voilà, t'as tout gagné ! » Tout comprenant, bien sûr, ma possible mort sur la conscience.

Je ne m'étends pas davantage sur cette histoire de préfets. Je ne veux pas de ce rôle-là, je ne veux pas avoir à me farcir des trucs chiants en plus dont l'humanité toute entière se passerait bien. Keagan serait sûrement un préfet digne de ce nom, pas moi. Je lui laisse volontiers la place. À lui ou à n'importe qui d'autre d'ailleurs. Tant que c'est quelqu'un de cool qui fait son job, histoire que Bella n'ait pas à tout se coltiner toute seule, ça va de soi. N'empêche, elle me donne l'impression de s'en sortir correctement, voire même de prendre un peu confiance en elle de jour en jour avec cette histoire. Qui aurait parié que la gamine timide qu'elle était aurait réussi à prendre la tête d'une maison toute entière ? Peut-être que sa première année de règne n'était pas parfaite mais personne ne trouvera rien à lui reprocher. Elle a géré. Et ça ne m'étonne même pas, dans le fond. Elle est pleine de ressources et rien n'aurait pu me faire plus plaisir que de la voir l'exposer aux yeux du monde. Peut-être que je vois que le bon côté de la chose, peut-être même que je l'idéalise un peu mais ça ne fait rien. Elle s'égare un peu plus sur les chemins de sa relation avec Weasley si bien que je l'écoute presque religieusement. Je veux comprendre le nœud du problème, celui-là même qui ne m'apparaît pas vraiment (à moins qu'elle ne l'ait pas exposé clairement ?) mais ça ne m'aide pas. « Non. Miss faiblesse et prétention a tenu bon et n’a pas répondu à Hugo ! Fier de moi ou… tu gardes cette appréciation secrète ? » Je prends sa main dans la mienne et la serre tendrement alors que je lui adresse un sourire aussi sincère que fraternel. « Fier de toi. » Je finis par rendre à ses doigts leur liberté mais ne me défais pas de mon sourire pour autant. « Mais j'suis pas d'accord. Prétention, j'dis pas, ça te ressemble plutôt bien mais alors faiblesse, connais pas chez toi. » La prétention non plus, en réalité, mais ça ne fait rien, c'est juste pour l'enquiquiner et je suis sûr qu'elle ne le prendra pas mal. Il est temps qu'elle s'affirme. Et pas seulement avec moi. Ça, elle sait faire depuis longtemps (ce qui est une source de fierté supplémentaire d'ailleurs). C'est une fille absolument géniale et je trouve ça dommage qu'elle ne donne pas aux gens autant de façon de le voir qu'elle m'en donne à moi. Bon, d'accord, elle est un peu chiante parfois, mais c'est une fille alors difficile de lui en vouloir pour ça, et puis j'imagine que ça fait partie de son charme.

Malheureusement, au petit interrogatoire que je lui ai fait passer à propos d'Hugo succède celui qu'elle m'impose sur ma vie sentimentale. Autrement dit : le sujet qui fâche. Et qui me fait culpabiliser un peu, aussi. J'aimerais être honnête et lui avouer que si je me tiens à l'écart des histoires de couple et tout ça pendant l'année, c'est que j'ai assez à faire pendant les vacances. En soi, je flirte outrageusement, bien sûr, mais c'est un jeu, rien d'autre. Je n'ai aucune envie de foutre dans mon lit la moindre de mes camarades de classe, quand bien même elles ne sont pas toutes affreuses, et encore moins de m'encombrer d'une idiote gloussante histoire de dire « j'ai une copine ». « Tu crois que tu auras ton mot à dire avec January ??! » Je hoche la tête, comme si j'y croyais vraiment. Je crois que je commence à cerner le personnage (probablement parce qu'on se ressemble plus que prévu) et je sais pertinemment qu'elle n'est pas du genre à obéir docilement. C'est elle qui décide, tout, tout le temps, et sûrement en faisant attention à ce que ça ne se remarque pas tant que ça. Un peu comme je peux bien le faire avec Helen. Obtenir ce que je veux grâce à des moues évidentes et des remarques innocentes. Je ne supporterai pas de faire ma vie avec une fille comme ça. Une princesse capricieuse et égoïste. « Je te taquine. J’accepterai sûrement d’être ton témoin. Et j’accepte même ton explication sur January. Je trouvais juste bizarre qu’elle ait eu de l’intérêt pour moi dès le moment où je suis devenue préfète mais… Peu importe, choisis une fille bien, c’est tout ce que je te demande… et si tu fricotes avec quelqu’un comme Ashley, je ne veux rien savoir ! » Je souris à nouveau, un peu mal à l'aise. Un peu triste, peut-être aussi. Une fille bien... Il faut reconnaître que je ne mériterais pas une telle fille. Jouer avec les sentiments de la première andouille capable de s'attacher à moi pour mettre la main sur tout ce que mes parents seraient incapables de m'offrir, je ne suis pas certain qu'on puisse qualifier ça de « bien ». Et elle reverrait sûrement son discours si elle le savait. Voire son avis sur moi... Et je ne suis pas prêt à la perdre, elle, pour des histoires du genre. « Comment ça « t'accepterais sûrement » ? Tu serais capable de me faire ça ? De m'abandonner le jour le plus important de ma vie ? » Jouer qui resterait au stade d'hypothèses jusqu'à la fin des temps. Je ne me marierai pas. Ni maintenant ni jamais.

« Par contre, je vois pas ce que je foutrais avec Rosenbach, sérieusement. On se calcule pas, y'a pas de raison que ça change. Et puis, il me manque au moins vingt ans pour l'intéresser ! » Je ris distraitement et secoue légèrement la tête. Elle a des idées bizarres, parfois. Je dis pas qu'elle est pas à mon goût, loin de là, juste qu'il y a des gens dont je reste loin, par principe. Et son bourreau en fait forcément partie. Le hasard serait le roi des cons s'il la foutait un jour sur mon chemin, celle-là. Mais y'a peu de risques. Aucun, même, pour être exact. Mais bon, si je devais choisir entre Cooper et Rosenbach, je pense que je m'approcherai quand même plus facilement de la seconde. Le peu de choses que je sais à son sujet me laisse penser qu'il y en a d'autres que je pourrais découvrir avec plaisir, ce qui n'est pas le cas chez la Poufsouffle. Six ans qu'on se connaît, qu'on se parle plus ou moins, et bien deux qu'elle me rembarre dès qu'elle en a l'occasion. C'est lassant, à la longue, vraiment. « J’étais sérieuse en plus ! Tu la juge mal arrête…. Est-ce que le courage est une qualité qui est encore considérée chez les mecs ou… ? Nan parce qu’elle l’est ! Elle bosse beaucoup, c’est une super joueuse de Quidditch et … plein d’autres trucs ! » Je ne peux m'empêcher de rire en l'entendant. C'est quoi ce portrait, franchement ? Est-ce qu'elle imagine une seule seconde que « courageuse », « bosseuse » et « bonne joueuse de Quidditch » font partie de la liste des qualités que je cherche chez une fille ? Je ne sais pas ce que je chercherai si je voulais trouver la femme de ma vie mais j'imagine que le fait qu'elle sache jouer au Quidditch me passerait largement au-dessus. « Je préférerais qu'elle sache faire à manger et qu'elle arrête de me regarder comme le plus gros pervers de Poufsouffle dès que je l'approche, tu vois. » Je hausse les épaules. Dans le fond, je m'en moque pas mal. Elle ne m'aime pas particulièrement et, moi, je la vois juste comme une distraction. Chacun son truc. « Finalement, on se ressemble, elle et moi ! » Je grimace. Elle n'a pas vraiment tort. Mais elle reste quand bien un million de fois mieux que cette sainte-nitouche de Daniela ! « Bon, quoiqu’il en soit, je n’en ai pas fini avec les interrogatoires, tu ne me diras rien si je ne te questionne pas, pas vrai ? » Nouveau haussement d'épaules. « Bah, si je dis rien c'est qu'il y a rien à dire, c'est tout ! » Ou que l'ignorance a décidément du bon parfois...

Je la regarde se lever et s'approcher de la fenêtre tout en m'étirant une fois de plus. J'étouffe un bâillement et je me frotte l'oeil sans y faire particulièrement attention. Le week-end n'a pas été très reposant, il faut bien le reconnaître. Certes il y a des avantages mais également des inconvénients, malheureusement... Et les nuits trop courtes en font partie. Je suis en train de me dire que ça sera sûrement différent lorsque j'aurais quitté Poudlard, parce que je serais là plus souvent ce qui l'empêchera de vouloir rattraper le temps perdu lorsque Bella se tourne vers moi. L'espace d'un instant, mon regard se perd dans le sien et j'attends simplement la suite. « Alors, on bouge ou tu attends de prendre racine ? On doit …visiter un château ! » Je lui offre un sourire taquin alors que je me lève et vais récupérer mes chaussures. Ça n'était pas la peine de les retirer, mais j'avais pas pensé qu'on aurait trouvé si rapidement une mauvaise idée à suivre. « On bouge, évidemment. » J'attache mon lacet droit et recommence aussitôt l'opération avec le gauche avant de me relever et de remonter légèrement mon pantalon. « Je te laissais juste la possibilité de te défiler, gamine, mais puisque tu insistes ! » J'aimerais me dire que les fantômes n'existent pas mais je vis à Poudlard depuis six ans alors je sais bien que ce serait un énorme mensonge. Enfin... C'est trop tard pour faire machine arrière maintenant. Je grimpe sur le lit de Brady pour avoir accès à mon sac, balancé sur le mien, et tâtonne quelques secondes pour récupérer mon porte-feuille que je glisse dans ma poche avant de redescendre. « C'est bon, on peut y aller ! » Mes doigts s'enroulent autour de la poignée de la porte et finissent par l'ouvrir en grand. Le bruit de la télé nous parvient, ainsi qu'une conversation sûrement sans importance entre ma mère et Jackson. « Après toi, charmante demoiselle ! » Ou comment se jeter joyeusement dans les bras de l'effroi...
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyJeu 13 Oct - 18:25


Good Morning Ireland !
Dan & Arabella



Était-il infatigable en matière de taquinerie ? Je n’avais pas encore cette réponse malgré le fait qu’il soit mon meilleur ami et j’étais bien contente de me poser la question. Je me posais la même me concernant, d’ailleurs. Je répondis au « tirage de langue » de Dan par un autre. Il ne l’avouait pas, mais j’avais un rôle à jouer dans son existence…du moins je l’affirmais, je le souhaitais sans savoir si j’en étais réellement capable ou digne. Nous avions terminé la discussion sur sa famille, mais je n’excluais pas l’éventualité que ce sujet revienne un peu plus tard. L’avantage (ou pas) était que je n’avais rien à lui dire de mon côté ; excepté le fait que j’avais un père, une mère, un frère tous aussi intelligents et sûrs d’eux, qualités que je ne partageais pas !

Nous avions fini par nous marrer comme deux imbéciles sur une question de Nouvelle-Zélande, ce qui semblait bien nous convenir à tous les deux. Tout cela resterait sûrement dans notre imagination, mais j’avouais quand même avoir parfois envie d’être courageuse et de me lancer dans des choses presque irréalisables, rien que pour me dire que j’étais capable de faire des choses dont personne ne me croit capable. Cela n’avait rien d’une réflexion de préfète, mais j’étais fatiguée d’avoir peur de tout et de trop réfléchir avant d’agir. Après tout, j’avais 16 ans…ce qui voulait dire, presque 17 ! Je ne voyais pas pourquoi il me serait interdit de profiter un peu de la liberté. Personne ne saurait rien de ce que je déciderais de faire. Je finis par lui sourire après avoir entendu sa réponse. Je manquais de peu de lui dire – pour rire, encore une fois – qu’il ne pouvait pas trouver mieux que moi, mais j’optais pour le silence, plutôt satisfaite de « devoir faire avec son non-abandon », comme il le disait si bien. La présence de Knoxslay en plus de la sienne m’était capitale ! Le départ de Faust pour l’Université avait été un moment difficile à passer car j’avais craint de ne jamais pouvoir y arriver, mais force était de constater que mes amis étaient là. J’abordais même les choses d’une manière bien différente qu’avec mon frère ce qui me laissait beaucoup de perspective pour espérer changer… ou au moins évoluer !

Je l’avais accusé injustement de me faire faire n’importe quoi, mais dans l’histoire, j’étais plutôt à l’origine de l’idée du château hanté. Dan allait-il cracher sur une opportunité d’avoir un peu d’adrénaline et d’une distraction qui sortait de l’ordinaire ? Nous étions pile dans le modèle de l’idée totalement puérile et c’était justement ce qui me poussait à la garder. Ce qui était le plus drôle, c’était l’estimation de courage que nous nous donnions tous les deux. Je prétendais être partante et totalement à l’aise avec l’idée, ce qui était faux. J’étais persuadée que Dan en faisait de même ce qui me donnait envie de rire comme jamais. Quand il formula à voix haute la vérité vraie, je roulais les yeux tout en haussant les épaules. Qui peut prouver que j’ai lancé l’idée, maintenant ?! Mais le reste de ses paroles me fit réagir : « Hé hé attends, bien sûr que je pensais qu’on allait vraiment le faire. Tu n'avoueras pas que tu as les jetons, pas vrai ? Tout comme moi…. Alors voilà, on y va ! Très bien ! Et si tu oses me reprocher quelque chose plus tard, je te rappellerai ton acceptation explicite et ta détermination à y aller. » Le regard que je lui lançais était rempli de malice. Je jouais la fille assurée qui avait vraiment cru que l’idée allait être menée à son terme, mais c’était faux, il avait raison en grande partie. Quoiqu’il en soit, nous allions sûrement trouver une idée con à faire dans les minutes qui serait à venir, ce qui allait nous donner bien vite une idée du tableau …

J’abandonnais assez rapidement l’idée de le voir préfet, du moins, je ne la mentionnais plus mais pour moi, cela restait une très bonne idée. Le meilleur de tous les amis de ma maison qui se promène dans les couloirs avec moi en toute impunité. J’en rêvais ! La réponse allait bientôt tomber et j’attendais avec impatience de savoir avec qui j’allais devoir gérer les choses pour ma 6ème année. La conversation avait dévié d’elle-même vers Hugo Weasley avait qui j’avais un peu de mal, depuis la sortie d’été de Poudlard. Inutile de s’attarder pendant des heures sur le sujet. Je m’étais un peu pris le chou avec le jeune Weasley et cela m’embêtait pas mal ! Dan n’y pouvait rien et à vrai dire, je me disais qu’il valait mieux profiter de l’occasion et de ma présence pour ne pas trop y penser et m’occuper l’esprit autrement. Visiblement, il était fier et son geste me décrocha un petit sourire. Dan savait parfaitement que je n’étais pas à l’aise dans ce genre de situations et je réalisais que j’avais peut-être eu la meilleure des réactions face à Hugo : ne rien dire. Dan semblait penser que c’était le meilleur à faire, je l’avais fait et ce tout petit rien me contentait. Sa petite attaque me reboosta même à 100% et j’attrapais un coussin en entamant le geste pour le lui lancer lorsqu’il me traita presque de prétentieuse. Je lui lançais un regard qui voulait dire « Tu vas voir ce qui va t’arriver ! » mais je gardais le coussin à la main, prête à attaquer à la moindre occasion. Pour toute réponse, je lui glissais à mi-voix : « J’ai été à bonne école ! », sous entendu il était à l’origine de mes actes de prétention. Pourquoi ne l’accepterais pas volontiers dans mon petit panier, hein ? En tant qu’amie, il faut savoir partager.

Secrètement, j’adorais lui poser des questions sur sa petite vie privée. Pour une fois que je ne me sentais à l’aise en posant ce genre de questions à quelqu’un, je n’allais sûrement pas m’en priver ! Je ne croyais pas vraiment à son histoire avec January. Même s’il valait mieux que je garde ça pour moi, je trouvais le « couple » assez bizarre…et je ne voyais pas January avec un mec comme Dan ! J’étais incapable de m’expliquer pourquoi, mais mon avis personnel me poussait à dire qu’ils n’allaient vraiment PAS ensemble. S’en était suivie une histoire de mariage qui était franchement ridicule, mais nous aimions visiblement nous enfoncer dans des petites inventions…. Jusqu’à ce qu’elles deviennent vraies, comme le château hanté ( !!). En roulant les yeux, je répondis à sa question en disant : « T’abandonner le jour le plus important de ta vie ? Évidemment que non, mais te faire croire que ça peut être le cas oui ! Il faudra bien te donner un peu d’excitation avant que tu ne te prépares à vivre avec la même personne toute ta vie ! » Je terminais par une grimace. L’idée n’était pas super tentante pour moi non plus, j’imaginais qu’il en pensait de même. Quant à Ashley Rosenbach, cette affreuse vipère insupportable, il m’affirmait ne rien avoir à faire avec elle, ce qui était une excellente réponse à laquelle je hochais la tête vivement. Sa précision sur son goût pour les plus vieux me fit rire. Ashley avait une réputation avec les profs qui allait sûrement la mener à sa perte et je l’espérais largement. Quand il me parla de Daniela, j’écarquillais les yeux en lui demanda aussitôt qu’il eut fini : « Hein ? Attend, pourquoi elle te prendrait pour le plus gros pervers de la maison ? » Un sourire taquin se dessina sur mon visage avant que je n’ajoute : « Tu as dû faire quelque chose pour qu’elle pense ça. Quoi ? » Je l’interrogeais du regard, bien fière de profiter de ses réponses pour l’interroger encore une dernière fois.

Il m’affirma ensuite qu’il n’y avait rien de spécial à ajouter sur le sujet. Je lui lançais un petit coup d’œil qui signifiait « ouais, on ne me la fait pas ! » mais je fis en sorte de clore le sujet des filles pour le moment. Nous étions là pour profiter à fond des vacances et de l’un de l’autre. Pas question de s’encombrer de sujets qui ne revêtaient pas de réelle importance pour nous.

****
Juste avant de partir, je l’avais défié du regard en lui lâchant un simple : « Dans tes rêves ! » lorsqu’il m’avait dit que je pouvais encore me défiler. J’étais bien tentée à l’idée de le faire, mais il fallait bien jouer un peu les braves pour espérer en devenir une un jour, non ? J’attrapais mon sac avec entrain, lui lançant encore un regard défi, mais clairement amusé tout en passant la porte. Qu’est-ce qui allait bien pouvoir nous arrêter maintenant, hein ? Dan donna une petite excuse à sa famille quant à notre fuite et quelques instants après, nous étions dehors, prêts à transplaner. Je lui demandais : « C’est quoi déjà ? Malahade ? Mal… C’est à côté de Dublin quoi… » Je haussais les épaules : « On verra ! A toi de jouer, grand trouillard ! » Je m’accrochais aussitôt à son bras. J’avais déjà transplané auparavant, avec Faust et mon père…Bref, je connaissais l’effet de la chose et j’y étais un peu habituée. J’y voyais peut-être une chance de passer le permis un peu plus facilement que les autres, sans stresser un max quand le moment serait venu ? Quoiqu’il en soit, je fermais tout de même les yeux, m’autorisant à les ouvrir une fois sur place, histoire de découvrir l’endroit et voir la tête que faisait mon meilleur ami. Nous pouvions apercevoir le château en question et la seule chose que je fus capable de dire c’est un simple : « Waouh ! » Mouais…enfin, c’était un château quoi, je n’étais pas particulièrement sensible aux châteaux, sauf un seul : Poudlard. D’un air sceptique, mais surtout un peu moqueur et toujours plus amusé que jamais, je lui demandais : « T’es sûr que c’est bien ce château là ? Nan parce qu’il ne m’a pas l’air si…flippant qu’il y paraissait quand tu m’as expliqué le truc… » Je pinçais les lèvres. Je ne savais toujours pas vraiment ce que nous faisions là, mais l’inconnu était vraiment le plus excitant.





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Arrivé(e) le : 03/06/2015
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Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella Good Morning Ireland ! Rioghbhardan & Arabella EmptyVen 6 Jan - 0:00


good morning ireland
Arabella & Rioghbhardan

Cette histoire de château hanté va certainement avoir ma peau. Notre peau. J'en sais rien. Mais l'idée qu'on y reste à deux est plus plaisante. Et puis, c'est de sa faute, à elle aussi, alors autant qu'elle en subisse les mêmes conséquences que moi, non ? Je ne sais pas dans quoi on va se lancer mais, si pour l'instant ça passe à peu près, ça va pas mettre longtemps à ne pas me plaire du tout, du tout, du tout […] du tout. Un château hanté ! Avec des fantômes qu'on connaît pas ! Rien à voir avec le moine gras quoi ! Vous imaginez, vous, un truc rempli de Peeves invisibles et potentiellement méchants ? Bah moi oui, très bien, et j'aime pas ça ! « Hé hé attends, bien sûr que je pensais qu’on allait vraiment le faire. » Je hausse un sourcil dubitatif. Elle pensait qu'on allait le faire, sérieusement ? Parce que moi, en tout cas, je ne le pensais pas. Et même encore maintenant, j'ai un peu de mal à réaliser qu'on projette vraiment de le faire. C'est une bêtise. Une sacrément grosse bêtise. Je vois d'ici notre nuit de merde. À tous les coups, je vais finir par faire semblant d'être intéressé par un documentaire interminable juste pour pouvoir m'endormir devant la télé et rester avec la lumière le plus longtemps possible. Je suis d'accord, le courage, il n'y a que ça de vrai. Pourtant, j'étais presque partant y'a trois minutes, quand ça n'était pas encore tout à fait certain. Maintenant... Maintenant quoi. « Tu n'avoueras pas que tu as les jetons, pas vrai ? » Je secoue la tête, le nez en l'air, prétentieux. Évidemment que non. C'est que je n'avoue pas des choses fausses. En réalité, je suis pas sûr de pouvoir prendre sur moi longtemps. Je sais faire semblant de tout plein de choses et cache à merveille mes émotions quand il le faut mais alors là... Je vais me mettre à chouiner en appelant ma mère à la première trace de fantôme. Et ça, elle le verra bien assez tôt. J'espère seulement qu'elle me suivra dans l'humiliation totale. « Tout comme moi… Alors voilà, on y va ! Très bien ! » Parle pour toi ! Je ne trouve pas ça « très bien » du tout. Mais je ne peux pas nier que c'est un peu excitant malgré tout. Complètement stupide mais j'ai hâte. Un peu hâte. Pas beaucoup. C'est mon inconscience qui attend avec impatience qu'on y aille enfin. Tout le reste de moi aimerait plutôt se mettre en boule dans un coin et ne plus jamais en bouger pour être plus sûr. « Et si tu oses me reprocher quelque chose plus tard, je te rappellerai ton acceptation explicite et ta détermination à y aller. » Son regard m'arrache un sourire amusé. Elle craint cette fille ! Elle craint mais je l'aime et je suis prêt à la suivre dans la gueule du loup juste parce que ça semble lui faire plaisir. Elle m'encourage clairement à faire n'importe quoi, c'est mal. « Et après, ça se dit mon amie ! » Je ne sais pas ce que je préfère : avoir des idées pourries qui nous mèneront à notre perte ou la voir mal en parlant de Weasley. Sûrement la première, quand même. Alors quand l'occasion de détendre rien qu'un peu l'atmosphère se présenter, je n'hésite pas longtemps à la saisir. « J’ai été à bonne école ! » Je hoche la tête, non sans une certaine satisfaction sur-jouée. « C'est que l'élève a dépassé le maître depuis un bail ! » Heureusement, non. Et elle a même encore de la marge. Une fois encore, le sujet change. Après sa vie sociale, ma vie sentimentale. Ça ne me semble pas plus brillant, si vous voulez mon avis. « T’abandonner le jour le plus important de ta vie ? Évidemment que non, mais te faire croire que ça peut être le cas oui ! Il faudra bien te donner un peu d’excitation avant que tu ne te prépares à vivre avec la même personne toute ta vie ! » Au début de sa tirade, j'affiche un air choqué. Comment peut-elle oser me faire quelque chose d'aussi cruel ?! Mais la suite change la donne et j'ai l'air clairement dégoûté. Vivre avec la même personne toute ma vie... Brrr. Ça fait froid dans le dos. J'ai même pas encore dix-huit ans, les engagements, c'est pas pour maintenant. Je ne suis même pas certain qu'ils arriveront un jour. Je ne suis pas certain d'être capable de jurer fidélité à qui que ce soit. Ça me paraît un peu... en totale contradiction avec ma vie actuelle. Non pas que j'ai envie qu'elle dure éternellement mais tout de même. Non, vraiment, c'est probablement mort. Malheureusement pour moi, j'ai le malheur de laisser passer une info capitale dont j'étais pourtant sûr qu'elle avait déjà connaissance. Ce sur quoi elle ne manque pas de rebondir. « Hein ? Attend, pourquoi elle te prendrait pour le plus gros pervers de la maison ? » J'ouvre la bouche, hébété, et la referme sans avoir prononcé le moindre mot avant de ricaner un peu nerveusement. La boulette ? Peut-être. « Tu as dû faire quelque chose pour qu’elle pense ça. Quoi ? » Je finis par hausser les épaules et affiche un air de môme fier de sa bêtise. « J't'ai dit que c'était drôle d'essayer de la décoincer... Bah on va dire que je m'amuse souvent. » Je hoche la tête, amusé. « très souvent. Trop souvent... » Un rire m'échappe. « Dès que je la croise, même. Et elle me dégage aussi souvent, évidemment. » Je finis par hausser les épaules. Ça n'est pas vraiment de ma faute si elle n'est pas réceptive. Enfin, tant mieux, d'un côté. J'aurais eu l'air stupide si elle l'avait été... Vous imaginez, sérieux ? Collé H24 par une chieuse pareille ? Rosenbach est vraiment préférable. Je suis sûr qu'avec elle, y'a moyen de s'amuser. Plus qu'avec Cooper, c'est certain. Dans le genre « je sers à rien » elle se pose clairement là, celle-là. Même si elle est « courageuse, travailleuse et douée au Quidditch ».

En moins de temps qu'il nous en faudrait pour le dire, on est dehors. Officiellement, on va faire un tour à Dublin, histoire de visiter, tout ça tout ça. Ce qui n'est pas totalement faux. On va juste vaguement plus loin. Pour une visite de la mort, au sens propre. Ça va être drôle. J'essaye de m'en convaincre mais ça ne donne rien de bien concluant. « C’est quoi déjà ? Malahade ? Mal… C’est à côté de Dublin quoi… » C'est l'Enfer, ouais. Mais bon, inutile d'en rajouter. On est partis, on est partis. Faire marche arrière, ce serait lâche. Je pense pouvoir faire avec. Une fois de plus ou une fois de moins, j'ai envie de dire... La fuite, ça me connaît. Je suis passé maître dans l'art de m'éclipser quand ça commence à me déplaire un peu trop fortement. Pourtant, je n'ai pas le temps de proposer quoi que ce soit qu'elle reprend. « On verra ! A toi de jouer, grand trouillard ! » Sur quoi je la sens s'accrocher à moi. Ok, c'est visiblement foutu pour rentrer à la maison ou changer nos plans. Je ne suis pas habitué à jouer les taxis, et j'avoue que j'ai un peu peur que le transplanage se passe mal. Pourtant, ça n'est pas le moment de se poser des questions. Je pense très fort à notre destination et laisse le monde disparaître autour de nous. En un rien de temps, le sol réapparaît sous nos pieds et le château se dessine pas bien loin. Je ne peux m'empêcher de jeter un œil un peu inquiet à Bella, mais elle a l'air en un seul morceau. Tout va bien. Soulagement intense. « Waouh ! » Je fixe le monument, presque avec défi. Maintenant qu'on est là, à deux doigts de la plus grosse bêtise de notre existence (pas de la mienne, malheureusement) l'appréhension se dissipe un peu. C'est complètement foireux, comme réaction. Je devrais être en panique totale mais non, ça va un peu mieux, au contraire. Les gens vont et viennent à l'intérieur. C'est touristique, à la base. Avec un peu de chance, il y a une visite « chasse aux fantômes » mais j'y crois moyen. Je nous vois déjà faire faux-bond aux autres visiteurs pour nous enfoncer illégalement au cœur du problème. Au point où on en est... On dira qu'on s'est perdus. Ça passera, non ? Non. Tant pis. « T’es sûr que c’est bien ce château là ? » Je l'attrape par le bras en hochant la tête et la tire vers l'entrée. Puisqu'on a fait le voyage jusque là, autant aller jusqu'au bout à présent. Ce que je compte bien faire, contre toute attente. Elle a une très mauvaise influence sur moi, je trouve. « Nan parce qu’il ne m’a pas l’air si…flippant qu’il y paraissait quand tu m’as expliqué le truc… » Je ne peux m'empêcher de lui donner raison. Avec un peu de chance, il n'y a rien du tout, là-dedans, et on aura juste visité un château au hasard. Est-ce que ce serait grave ? Je ne pense pas. On vivrait sûrement très bien de ne pas avoir la frayeur de notre vie. Et puis... Je suis sûr qu'on peut l'avoir malgré tout. Si dans notre tête, on a décidé qu'il est hanté, alors je suis certain que notre imagination fera tout ce qu'elle peut pour qu'il le soit ! « Attends d'être face à un fantôme, tu tiendras plus le même discours, Churchill ! » Je lui offre un sourire machiavélique, qui irait très bien avec un « mouahahahaha » en fond, et finis par m'arrêter au bout de la queue d'entrée. Ça devrait aller vite. J'espère juste que ça n'ira pas « trop » vite... On est pas non plus à deux minutes. La crise cardiaque peut bien attendre un petit peu...
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