What do you think you are doing ? [Absolem]

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

What do you think you are doing ?
ft. Absolem & Lisbeth

Le soleil était à peine levée quand Lisbeth émergea du sommeil. Elle traîna dans la douche jusqu'à ce que sa voisine de dortoir ne s'impatiente et mit une éternité à se préparer. Elle suivit d'autres élèves de sa maison jusqu'au rez-de-chaussée, faisant toutefois un crochet par le hall pour vérifier le panneau d'affichage. Une feuille de couleur lui rappela les portes ouvertes de l'université. Avec les récents et tragiques événements, cette histoire lui était complètement sortie de la tête. Elle n'était pas sûre de vouloir y aller. Elle savait déjà ce qu'elle voulait faire, elle n'était qu'en sixième année et si la visite serait assurément intéressante, elle lui prendrait un temps conséquent. Et en fin d'année, lorsque les examens approchaient, avoir du temps se révélait plus précieux qu'un coffre rempli de gallions à Gringotts.

Lisbeth prit quand même le temps de jeter un coup d’œil aux noms inscrits. Et puis elle vit son nom. L'espèce de sale petit... Aucun mot assez fort pour exprimer le fond de sa pensée ne lui vint. La colère lui fit serrer les poings. Elle glissa la feuille dans sa poche et tenta de se rassurer en marchant vers la Grande Salle. Il n'allait peut-être pas en droit après tout. Ses espoirs s'envolèrent avec l'arrivée d'une lettre de son père. Lord Mycroft lui disait avoir été informé des portes ouvertes de l'université et lui demandait si elle comptait y aller. « Si ton frère a suivi mes recommandations, il sera je l'espère inscrit pour visiter le département du droit ». Lisbeth froissa la lettre sans lire la fin. Ce n'était pas son frère, quoique son père puisse écrire, et elle ne laisserait pas ce méprisable et insignifiant bon-à-rien la déposséder sans rien faire.

Lisbeth mourrait d'envie d'aller le confronter immédiatement. Au lieu de céder à ses pulsions, elle serra la mâchoire et se força à garder le nez baissé sur ses toasts. Il ne manquerait plus qu'elle fasse un scandale devant la moitié du château. Voulant se changer les idées, elle tenta de s'intéresser à ce que disait son voisin. Ce dernier prenait bêtement des paris sur le prochain match de son équipe préférée. N'aimant pas spécialement le Quidditch, Lisbeth finit par repousser son assiette sans avoir touché à quoique ce soit et partit vers sa salle de classe, non sans couver la table des Poufsouffles d'un regard mauvais.

Elle s'aperçut avec humeur qu'elle n'avait cours avec son demi-frère qu'en fin de mâtinée. Tant pis, elle allait devoir se montrer patiente. Le double cours d'histoire de la magie passa avec une lenteur exaspérante. Lisbeth décrocha rapidement et son esprit divagua plaisamment vers les différents moyens de rayer Absolem de la surface de la terre. Elle se demandait s'il était plus douloureux de se noyer après avoir été entraîné au fond du lac par des strangulots ou d'être piétiné par un hippogriffe. Ou alors elle pouvait aussi demander un dragon pour son anniversaire et lui jeter un certain blaireau en pâture. Quoique la pauvre bête en serait sûrement malade. Enfin, l'interminable monologue du professeur sur une énième révolte des gobelins prit fin.

Ce fut donc en ressassant de joyeuses pensées que Lisbeth se rendit au quatrième étage pour assister à son cours de sortilèges. Elle prétexta un mal au crâne pour couper court à toute conversation avant l'arrivée du professeur. Cette fois, Absolem était présent. Assise comme d'habitude à l'opposé de la classe, Lisbeth l'observa avec amertume. Elle ne se rappelait que trop bien le nombre de fois où il avait sournoisement prétendu ne pas vouloir du cabinet Henderson. À l'entendre, on aurait presque pu croire que la chance d'avoir un avenir aussi prestigieux le répugnait. Quel hypocrite. Mais s'il avait réussi à convaincre Catherine, la pauvre étant d'une naïveté ahurissante dès qu'il s'agissait d'Absolem, Lisbeth ne s'était pas faite avoir aussi facilement. Elle s'en voulait d'ailleurs de ne pas avoir vu le coup venir. Sa mère l'avait pourtant prévenue qu'il sauterait sur la moindre occasion.

Ses amis la sortirent de ses pensées en lui faisant remarquer que le cours venait de se finir. Plusieurs élèves partaient déjà déjeuner. Lisbeth les laissa partir devant en leur racontant qu'elle devait d'abord passer à la bibliothèque. Elle attendit appuyée contre le mur qu'Absolem sorte. Il ne tarda pas. « Hé toi, viens ici il faut qu'on parle, l'apostropha-t-elle froidement » Elle se planta devant lui pour prévenir toute tentative de fuite et lui brandit sous le nez la feuille d'inscription. Explique moi ça immédiatement » fulmina-t-elle.

code by lizzou × gifs by tumblr

What do you think you are doing ?
ft. Absolem & Lisbeth

Les jours se succédaient et se ressemblaient. J'avais la triste sensation de vivre dans un rêve éveillé, que tout cela n'était que le fruit de mon imagination et que bientôt on viendrait me réveiller. Je n'attendais que ça, qu'on me réveille, qu'on plaisante sur ma capacité à dormir profondément, qu'on m'annonce que j'allais finir par être en retard en cours ou n'importe quoi dans ce genre là. Le sourire serait sur les lèvres de mes colocs, toujours présents à Poudlard et non disparu dans la nature. Légèrement paniqué, ne sachant plus si c'était encore le rêve ou la réalité, je me précipiterais dans la grande salle et je les verrais, là, assis en train de manger, entourés de leurs amis. Marlow serait avec Siobhan, encore à moitié endormie. Asling serait entouré de ses potes serpentard, riant aux éclats et certainement yeutant à notre table sa copine. Et Sunny ... en fait je m'en fous de ce qu'elle pourrait bien faire de sa vie, faire chier quelqu'un serait certainement une bonne option pour elle. Je ne l'aimais pas et je ne l'apprécie pas mieux aujourd'hui, pourtant, malgré tout, je n'aspirais pas à la savoir morte. Même elle ne le méritait pas. Mais voilà, chaque matin je me réveille et je fais face aux lits vides de Keith et Chang, partis tous les deux après le tragique événement. Leurs parents sont venus les chercher, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Leur lit vide est un bon indicateur de temps, s'ils ne sont pas là, les trois autres non plus. La tristesse, la peur ou la lassitude se lient sur le visage de ses camarades et Absolem sait que quand il se rendra dans la grande salle, son meilleur ami sera absent et ce pour toujours. Alors il ne s'y rend plus ou plutôt de moins en moins. Ce matin il devait discuter avec Ceyan, il ferait donc une exception, mais il n'appréciait plus autant qu'avant d'être entouré de ses camarades .... enfin plus autant qu'avant .... il n'a jamais aimé ça, mais avant ça ne le rendait pas malade.

Ceyan ne connaissait pas forcément Asling, mais il connaissait Marlow et sa copine était la meilleure amie de cette dernière. Siobhan était au fond du trou, n'arrivant pas à croire ce qu'il venait de se produire, pleurant beaucoup. Cela ne devait pas être facile pour Ceyan qui n'était pas très expressif dans ses sentiments, mais voir la fille que tu aimes aussi triste, ça ne devait pas être très agréable. J'imaginais mal devoir supporter de voir Yasha en pleure ... mais j'avais la chance - si on peut dire ça comme ça - d'être séparé d'elle de centaines de kilomètres. Elle vivait à l'USL et moi à Poudlard, notre relation était donc assez particulière. J'ignore combien de temps cela durera, parfois j'aimerais que ça s'arrête maintenant, non pas que je n'éprouve plus rien pour la belle brune mais parce qu'être loin d'elle devient difficile à vivre. Et parfois j'aimerais que cette histoire ne se termine jamais. Je ne savais plus trop où j'en étais et ce que je voulais. Je ne savais plus si j'avais envie de rester ici ou si je voulais partir loin. J'ignorais si je voulais couper les ponts avec mes proches ou me rapprocher d'eux. J'ignorais si j'avais envie d'être en couple ou célibataire. J'avais la sensation de vivre une belle mascarade, me trouvant injuste de pouvoir penser aux bras réconfortant de ma copine alors qu'Asling ne pourrait plus jamais se réfugier dans ceux de la sienne. Je n'avais pas envie de penser à January. Je n'imaginais pas ce qu'elle vivait en ce moment, d'un côté je savais qu'il serait quand même sympa de ma part de prendre de ses nouvelles, mais en même temps, à l'instar de Sunny, je ne l'aimais pas vraiment. Que faire ? Que dire ?

Une fois ma rencontre avec Ceyan faite, nous sommes partis à nos cours. Soin aux créatures magiques me ferait un bien fou, j'aimais vraiment ce cours et c'était agréable de ne plus penser à rien sauf à l'animal en face de qui on était. Les deux heures passèrent sans problème et ce ne fut qu'à regret que je dus m'en aller pour rejoindre mon cours suivant. A son prochain cours, Absolem devait supporter la présence de sa chère demi-soeur. Un regard dans sa direction quand elle arriva ne lui donna plus du tout envie de réitérer la chose. Comme toujours elle avait l'air peu ravie de le voir, même en colère. Cela n'étonna pas réellement Absolem qui ne l'avait jamais vu autrement qu'en constante colère contre lui. Il se disait que ça devait être fatiguant de toujours être comme ça, que ça devait demander beaucoup d'énergie, pour rien au final. Lui l'ignorait royalement et il le vivait parfaitement bien. Quand leur chemin n'avait pas à se croiser, il ne pensait même pas à elle. Il fallait croire qu'elle faisait une fixette sur lui. Le cours se déroula lentement, Absolem ne resta pas attentif bien longtemps, préférant gribouiller sur son parchemin. Là où n'importe qui aurait fait un dessin bateau, sans intérêt, Absolem créé de l'art. Son talent était sans conteste, cela lui venait de sa mère et il avait envie de le pousser au maximum. Le cours se termina, Absolem rangea lentement ses affaires et s'en alla. Ce fut là qu'elle lui tendit un guet-appan.

« Vas t'faire foutre ! » Furent les premiers mots qu'Absolem daigna lui accorder. Il détestait quand elle prenait ses grands airs et parti du principe que ses propos étaient paroles d'évangiles. Non il ne lui obéirait pas bien sagement juste parce qu'elle lui en avait donné l'ordre. Il se moquait bien de savoir ce qu'elle lui voulait, le simple fait qu'elle prenne cet air et ce ton avec lui ne le rendait réellement pas docile. Malgré ses propos plus que directs, Lisbeth décida de se mettre en travers de son chemin. Elle ne le laisserait pas s'en aller, ce qui était bien dommage. Elle lui colla une feuille devant le visage. « Hé ben quoi ? » demanda Absolem assez agacé. Attrapant la feuille des mains de sa demi-soeur, il la parcourut rapidement. « C'est la feuille d'inscription pour les portes ouvertes de la fac et alors ? Qu'est-ce que tu veux que ça me foute ? Ecoute si tu sais pas lire, c'pas mon problème, mais débrouilles toi autrement. » Lui plaquant la feuille contre son plexus solaire, Absolem se dédouana de cette histoire et passa à côté de Lisbeth, prêt à reprendre son chemin en tentant d'oublier comme elle pouvait être casse-couille quand elle le voulait.

code by lizzou × gifs by tumblr

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

What do you think you are doing ?
ft. Absolem & Lisbeth

Forcément, il ne pouvait pas ouvrir la bouche sans être vulgaire. Absolem avait beau vivre chez les Henderson depuis ses 13 ans, il avait toujours des manières aussi épouvantables. C'était bien la preuve que ce garçon n'était pas de ce monde et que jamais il ne le serait. Si seulement les autres avaient été aussi lucides que Lisbeth, les choses auraient été bien plus simples. Lisbeth décida donc d'ignorer ses propos et de le forcer à lui faire face. C'était un peu trop facile de prendre la fuite. Et puis elle détestait sa manière de la traiter comme s'il se fichait complètement d'elle, comme si elle était n'importe qui. Elle avait pensé qu'il serait au moins intéressé par ce qu'elle avait à dire. Ce n'était pas tous les jours qu'elle lui adressait volontairement la parole. Et au lieu de ça il lui tournait le dos. Ce fut donc avec un ego froissé qu'elle lui brandit la feuille sous le nez et lui demanda des comptes.

Bien évidemment, Absolem décida de jouer les innocents et lui plaqua la feuille entre les côtes avant de faire mine de s'éloigner. Elle le tira sèchement par le bras pour l'empêcher de filer en douce et se planta une nouvelle fois devant lui. « Arrête de te défiler, tu as bien quelques secondes à m'accorder. De toute façon ce n'est pas comme si tu faisais grand chose de ton temps » commenta-t-elle avec dédain. Il avait décidément un don incroyable pour la mettre hors d'elle, à croire que c'était un talent inné chez lui. Ç’aurait d'ailleurs été son seul et unique talent. Lisbeth ne se rappelait pas avoir déjà eu un échange courtois et pacifique avec Absolem. Il suffisait qu'elle le voit pour que l'envie de lui lancer des piques surgisse. Et il ne se faisait pas prier pour lui rendre la pareille. Lisbeth évitait de le provoquer devant ses parents qui ne supportaient pas leurs incessantes disputes. À Poudlard en revanche, il n'y avait personne pour l'en empêcher. « Je te parle de ton nom, juste là. Je sais que tu es idiot Absolem mais pas au point d'oublier que tu t'es inscrit. Mais bien sûr, je suppose que c'est un pur hasard si tu t'intéresses au cursus de droit. Ou alors c'est Père qui t'a forcé à t'inscrire et tu n'es, comme à l'accoutumée, qu'une pauvre victime de ses ambitions ? »

Lisbeth n'avait jamais pu supporté cette manière qu'il avait de reporter la faute sur les autres. Comme si c'était leur père qui voulait lui forcer la main ! Comme si c'était les Henderson qui le forçaient à rester chez eux ! S'il voulait vraiment plier bagage, il l'aurait fait depuis longtemps. Loin de l'en empêcher, Lisbeth et Miranda auraient été les premières à soutenir son initiative. Lisbeth aurait même joyeusement vidé son compte à Gringotts pour s'assurer qu'il ne revienne pas. Mais non. Au lieu de ça, il restait sous leur toit, profitait de tous les privilèges qui venaient avec et se plaignait ensuite. Il était très convaincant pourtant. Lisbeth aurait presque pu le croire quand il racontait avec son air misérable qu'il ne voulait rien de tout ça. Mais sa mère avait pris soin de la mettre en garde et son nom sur la feuille confirmait ce qu'elle suspectait depuis déjà longtemps. Absolem n'attendait qu'une chose : suivre les traces de son père et voler à Lisbeth ce qui lui revenait de plein droit.

code by lizzou × gifs by tumblr

What do you think you are doing ?
ft. Absolem & Lisbeth

Absolem n'avait déjà pas envie d'être ici, il voulait juste qu'on lui foute la paix et qu'on l'oublie, ne serait-ce qu'un moment. Il n'avait pas envie de partager sa peine avec quiconque, il ne voulait pas en parler, il voulait juste oublier. Son meilleur ami venait de mourir, ce ne serait pas en discutant avec de parfaits étrangers que ça allait changer quelque chose. Marlow était la seule personne qui savait par où il était passé avec son don et ce qu'il avait dû traverser. Aujourd'hui, il était seul. La dernière chose dont il avait envie, c'était de supporter le caprice de sa demi-soeur. Elle avait l'art de toujours mal choisir son moment, à croire qu'elle le guettait pour voir quant il était au plus mal afin de lui tomber dessus. Lisbeth n'était pas connue pour laisser sa proie sans aller si facilement, cela n'empêchait pas le jeune Moriarty de vouloir se défiler. Il n'avait pas envie de parler et certainement pas à elle. Ses premiers mots furent une insulte, pour le mettre en jambe et démontrer à Lis' que non, ce n'était pas le bon moment. Cela ne l'était jamais quand ça la concernait, certes, mais aujourd'hui plus encore. Il ne voulait pas entendre le son de sa voix, ni savoir ce qu'elle avait de si important à lui dire. Il voulait juste fuir, l'oublier. Visiblement c'était trop demander à l'ainée des Henderson qui s'acharna jusqu'au bout. Pas démontée pour un gallion, elle se remit sur son chemin et continua à parler, l'obligeant à s'arrêter.

« Pour toi ? Jamais »

Au moins le message était clair et direct. Non pour elle, jamais il n'aurait du temps à lui accorder. Il préférait encore passer sa journée avec les meurtriers de son meilleur ami plutôt que de supporter sa voix stridente. Mais elle avait l'air de s'en moquer, elle avait une idée en tête et n'était pas prête à l'abandonner de sitôt. Elle lui remit le bout de papier qu'elle lui avait tendu tout à l'heure, sous les yeux afin d'obtenir des infos. Il y avait son nom d'inscrit dessus, au dernière nouvelle ce n'était pas un crime, mais il fallait croire que pour l'héritière Henderson, ce n'était pas concevable.

« Oui merci je vois bien qu'il y a mon nom inscrit dessus puisque c'est moi qui l'est inscrit. Aux dernières nouvelles ce n'était pas un crime, je ne savais pas qu'il fallait te demander ton autorisation pour se rendre aux portes ouvertes de l'USL, mille excuses ... »

Absolem usait de cynisme par plaisir. Il trouvait toute cette histoire ridicule. Lisbeth ne se départie pas pour autant. Elle lui parla du cursus droit, ce qui étonna grandement au jeune homme. Mais qu'est-ce qu'elle va encore chercher celle-là ? Il va falloir qu'elle arrête son obsession. Il n'y avait que les Henderson qui voulait devenir avocats, le reste du monde s'en moquait éperdument. Elle parla également de Mycroft et étrangement tout se fit jour dans son esprit. Visiblement leur père n'avait pas perdu de temps, derrière son dos, il avait encore frappé, à croire qu'il ne le lâcherait jamais, comme si cet harcèlement constant allait changer quelque chose.

« Va falloir que vous arrêtiez votre délire, ça commence à être fatiguant à la longue. Je ne vois absolument pas où tu vois marqué que je m'intéresse au cursus de droit. J'ai marqué que j'aimerais assister à des cours types, ça ne veut pas dire automatiquement Droit bordel ! » Ils allaient vraiment le rendre dingue avec leur délire.

code by lizzou × gifs by tumblr

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Contenu sponsorisé** À SAVOIR DETAILS EN PLUS