[GRYFFONDOR] Troisième épreuve. (1ère salle)

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Grand calme d'un jardin japonais

En débouchant dans ce nouveau lieu, la brise légère qui s'y fait sentir vous indique un parcours en extérieur. Comme quoi, même sans la vue on peut faire des déductions utiles. Retourner en arrière vous est impossible, derrière vous se trouve bien une porte coulissante mais même en forçant vous ne parviendrez pas à l'ouvrir. Vous ne le savez pas encore mais votre épreuve commence ici tout en douceur, vous devriez en profiter pour vous décontracter un peu, le jardin japonais dans lequel vous vous trouvez sans le savoir est le calme avant la tempête... Quoique, faîtes attention où vous mettez les pieds, avancez doucement sinon vous risquez de tomber à cause des deux marches se situant à quelques pas de la porte. La chute ne serait pas bien grave mais pour les malchanceux, vous risquerez de vous faire une petite entorse, ou plus... Ce premier obstacle passé, vous vous retrouverez sur un petit chemin constituées de petits galets blancs. Attention à ne pas s'en éloigner, votre odorat étant attiré par le doux parfum des fleurs plantées un peu partout dans le jardin. Il serait alors compliqué de retrouver le bon chemin de galets. Ce dernier ce disperse en plusieurs embranchements. Ce serait plus pratique de suivre toujours la direction la plus au Nord à partir des marches pour arriver plus vite jusqu'au pont rouge qui surplombe le petit cours traversant l'intégralité de la propriété et qui vous permets de traverser sans avoir à vous mouillez. Si jamais les fleurs vous ont éloignées du chemin de galets, vous vous rendrez bien compte qu'il est plus que compliqué de le retrouver en étant aveugle, par contre en avançant dans l'une des directions, le bruit de l'eau vous guidera. Vous connaissez le principe n'est-ce pas. Peut-être retrouveriez-vous le pont ? Dans le cas contraire, vous n'aurez qu'à traverser l'eau qui vous arrive jusqu'aux chevilles. Ce n'est pas très long mais l'eau est froide. De l'autre côté, quelque soit votre moyen de traverser, il n'y aura plus de galets pour vous guider dans la voie à suivre, seulement de l'herbe sur une grande surface. Si vous êtes attentif et curieux, vous sentirez une nouvelle odeur, différente de celle des fleurs et vous déciderez de la suivre, elle s'amplifiera au fur et à mesure que vous vous rapprocherez. Dans le cas où vous déciderez de ne pas vous préoccupez de cette odeur étrange ou que vous ne parveniez pas à la sentir tout de suite, vous risquez de vous perdre jusqu'à tomber sur la fin du jardin délimité par des planches de bois et sur une petite cabane dont la porte ne s'ouvrira pas et à côté de laquelle vous ne trouverez pas de mystérieux objets. Quelque soit votre choix, vous finissez par vous heurtez à des barrières. A cet endroit, l'odeur est forte mais impossible pour vous de deviner ce que c'est, peut-être est-ce votre sixième sens qui vous indique que vous devez absolument trouver de quoi il s'agit, en tout cas vous faîtes le tour des barrières sur une desquelles, en fouillant bien, vous trouvez un verrou facile à pousser qui vous permet d'entrer. A l'intérieur, surprise, des grains de sables se faufilent dans vos chaussures quand vous marchez. Ce n'est pas la sensation la plus agréable qui soit mais en marchant tout droit par défaut vous vous approcherez de votre but. Attention à ceux qui auraient peur de s'écarter des barrières et de perdre tout repère, en partant à droite pour rester avec un appui un de vos pieds ou celui de votre partenaire se posera sur les trois fourchettes d'un râteau ce qui aura pour conséquence de faire monter le manche qui vous arrivera en pleine figure. Gros risques de tomber et d'entraîner votre camarade avec vous. En plus, ce sera l'occasion au sable de se faufiler encore plus loin que vos chaussures et que c'est désagréable d'avoir du sable dans ses vêtements, c'est comme quand on est à la plage. Sauf qu'en général, là-bas vous disposez de la vue. Rassurez-vous, si vous avez eu la bonne idée d'aller tout droit, une statue vous indiquera le bon chemin sans embûches. Encore faut-il comprendre que le bras de la statue indique la bonne direction à suivre. Quatre statues agiront dans ce sens, arriver à la cinquième vous arriverez devant un grand temple au cœur du jardin. Vous pouvez également arriver devant sans suivre les statues mais ces dernières sont un petit jeu pour ceux qui se croient les plus malins en cherchant toujours midi à quatorze heure. Quoiqu'il en soit, le temple est assez grand pour que vous tombiez dessus. Enfin une issue ? En tâtonnant vous finirez par tomber sur deux nouvelles marches qu'il vous faudra monter puis sur une porte. Ne soyez pas pressé, vous n'oubliez rien ? La forte odeur de tout à l'heure est un indice, il vous faudra le comprendre pour ensuite vous en rapprochant en allant à droite de la porte. Au milieu de la table que vous trouverez au bout se trouve un sac. Il vous faut le prendre puis l'ouvrir...

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Bon! Quand on m’avait dit, Jamie tu vas voir ça va être sympa un parcours à l’aveugle, j’avais pensé direct à mauvais plan. Mais bon, les Gryff avaient besoin de moi, et je savais que j’assurerai un point s’était tout. J’avais compris que je ferai équipe avec Élé, mais depuis l’incident, parce que je n’étais pas assez soul pour l’oublié, j’avouais sans trop de mal que j’aurais préféré faire équipe avec quiconque autre qu’elle. J’avais jeté un dernier regard sur la belle avant d’avaler la potion cul sec et de commencer à perdre l’usage de mes yeux. «Bordel, je sens déjà que ça va être l’enfer.» Et puis, on nous avait menottés avant de nous faire passer une porte qui s’était coulissé derrière nous.

J’haussai le sourcil pour moi-même avant de porter ma seconde main sur l’anneau de métal qui encerclait mon poignet. «J’ai jamais attaché ou été attaché à une fille, comme tu trouves ça, bella ?» ris-je doucement. Après tout, valait mieux essayer de détendre les choses. D’avoir perdu la vue, même magiquement, me donnait l’impression que mes autres sens s’étaient légèrement décuplés, d’ailleurs je n’avais pas vraiment de choix sur ce fait. Je reniflai, sentant un léger parfum fleuris, alors que je commençais à sentir un brise effleuré mes joues. «Bon. Un peu de sérieux.» Dit de ma bouche, j’avouai que ça sonnait un peu bizarre; mais je savais l’être quand c’était nécessaire et aujourd’hui, on avait besoin que j’arrête de déconné. «Allons-y tranquillement. Sait-on jamais. Qu’en dis-tu ?» Je cherchai à prendre sa main dans la mienne, question de savoir quel était le jeu réel dans nos mouvements, mais je ne fusse pas très surpris de la très courte distance. «Moi je sens du vent et je sais pas trop, on dirait des bégonias, et ta main. Vaut mieux se tenir d’une manière ou une autre, on a pas vraiment de jeu, et c’est plus facile de tenir ou de retenir quelqu’un dans son mouvement, si on se tiens déjà.» Je passai ma main libre dans mes cheveux, un peu mal à l’aise de penser qu’il pourrait nous arriver quelque chose de grave, mais d’un autre côté, j’étais assez conscient que ça ne serait pas forcément pas une partie de plaisir. «Correct pour toi ?»

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Pourquoi avait-il fallu que je sois une bonne préfète? Pourquoi avait-il fallu que Jamie soit le seul à se proposer pour cette 3ème épreuve? Il faut dire que je n'étais pas vraiment fière de mes Gryffondors, n'étions-nous pas censés être les plus courageux? Les plus vaillants? J'avais donc du prendre le relais pour cette épreuve tout en sachant que je voulais absolument faire la dernière épreuve; il y aurait forcément des mauvaises langues qui diraient que j'avais fait 2 épreuves de suite. Au moins, j'avais un argument irréfutable pour taire les mauvaises langues: elles n'avaient qu'à se proposer à la 3e épreuve! Je faisais cette épreuve UNIQUEMENT parce que personne d'autre ne s'était proposé. D'autres mauvaises langues diraient que je m'étais inscrite à l'épreuve parce que je voulais passer du temps avec Jamie... Juste à y penser, je rageais! Je n'avais pas désiré ce baiser! En plus, ce n'était pas vraiment un baiser qu'on avait échangé... Il s'était arrêté assez vite. Je n'avais toujours pas compris ce qui s'était passé avec Jamie, à la fête de Mathilda. On riait ensemble et le moment d'après, ses lèvres étaient sur les miennes. Mais j'y avais mis fin assez vite. Enfin, inutile de repenser à ce moment. D'ailleurs, Jamie ne m'avait pas écrit par la suite et je n'avais pas cherché à en reparler. Fin de l'histoire.

Pour la troisième épreuve, parcours à l'aveugle à deux, nous devions traverser différents décors en étant privé de notre sens de la vue et en ayant les poignets menottés ensemble. Au moins, on avait des vêtements décents, moulés sur notre corps tout en étant confortable. On avait même une poche pour mettre notre baguette au niveau de la poitrine. Après avoir été menotté, on avait bu, avec notre main valide, la potion qui nous rendrait aveugle. J'aurais préféré de loin un bandeau mais la magie étant ce qu'elle est, j'avais du boire la potion, en espérant qu'il n'y aurait aucun effet secondaire ou permanent.

«J’ai jamais attaché ou été attaché à une fille, comme tu trouves ça, bella ?» Je roulai les yeux en me rappelant qu'il ne pouvait me voir le faire. Je décidai de garder le silence, boudeuse, lui en voulant toujours pour ce qui s'était passé à la fête de Mathilda. J'étais ici uniquement pour faire honneur à ma maison et j'avais aucune envie de me réconcilier avec Jamie. Il dut sentir ma résistance puisqu'il rajouta: «Bon. Un peu de sérieux.» . Cette dernière m'arracha un sourire avant d'essayer de rire silencieusement, sans succès. Je toussa pour me donner un peu de contenance. Après tout, je venais de décider que je n'étais pas prête à lui pardonner son geste, il ne devait pas penser que je le trouvais drôle.

On nous fit franchir une porte coulissante. Aussitôt, je sentis des odeurs de fleurs plutôt exotiques. Une légère brise m'apprit qu'on était à l'extérieur. J'entendais les fleurs ou les feuilles frémir sous la caresse du vent. Être privée de ma vue avait augmenté mes autres sens et j'avais l'impression que mon ouïe me serait très utile. Il proposa de marcher doucement, ce que je trouvais judicieux. " Bonne idée, allons-y doucement. " Je sentis qu'il chercha ma main et, avec réticence, je lui accordai. Pas par plaisir, évidemment, mais parce que je souhaitais éviter de m'écorcher le poignet avec les menottes. «Moi je sens du vent et je sais pas trop, on dirait des bégonias, et ta main. Vaut mieux se tenir d’une manière ou une autre, on a pas vraiment de jeu, et c’est plus facile de tenir ou de retenir quelqu’un dans son mouvement, si on se tiens déjà.» J'hochai la tête, puis me rappelant à nouveau qu'il ne pouvait me voir, j'ajoutai: " Tu as raison, on va éviter de s'écorcher le poignet pour rien si on se tient la main. Je sens la même chose que toi, des fleurs. Avançons doucement. Garde ton pied au sol et glisse le seulement, ça diminue nos chances de chutes. "

J'entrepris de glisser mon pied droit lentement vers moi et j'entendis qu'il fit la même chose. Soudain, je sentis un angle droit et du vide. " Attention, il y a une marche je crois. Il va falloir descendre en même temps. Je vais faire un décompte de trois, et à chaque fois, on descend un pied. Prêt? "

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J’étais assez contente savoir que la belle voulait y allé aussi prudemment que moi. D’un autre côté, je n’aurais pas vraiment pu l’empêcher de piquer une course sans être littéralement trainé derrière elle. Elle n’avait pas répondu à ma blague mais intérieurement, je me disais qu’actuellement ça ne changerait absolument rien à ce stade-ci et qu’il valait mieux se concentrer sur la tâche en question. J’espère qu’elle ne me ferait pas la tête parce que sérieusement, elle l’avait un peu cherché. J’avouai que jouer les victimes innocentes me faisait un peu marrer, mais dans cette situation, j’étais prêt à gager qu’il y avait bel et bien un fond de vérité dans ces paroles. Ma main dans la sienne, sensation un peu étrange pour moi, je m’étais convaincu que c’était la meilleure méthode pour éviter de se casser la figure et j’étais un peu soulagé de voir qu’elle ne cherchait pas à s’en défaire. On était attaché quand même, ça n’aurait rien servi d’une manière ou une autre. Elle ne pouvait pas me fuir et j’osais espérer qu’elle ne pensait pas que ça aurait pu être possible. «Uhm.» Fis-je comme réponse pour laisser glisser nos pieds sur le sol, alors que je faisais comme elle disait, jugeant cela comme une bonne tactique.

Elle annonça sa sensation de vide et je levai les yeux au ciel pour moi-même. «J’espère que ce n’est pas un gros précipice sinon, autant dire qu’on se lance dans le vide. Vas-y je te tiens, du coup, s’il y a un problème, je pourrai te remonter.» J’étais pleinement conscient qu’elle pourrait très bien me juger et me traiter de pleutre, dans j’étais pour dire que à cet instant, je cherchais beaucoup plus à la protéger que moi-même. Alors que la fille descendit le pallier sans trop de problème, j’attendis ma main toujours dans la sienne, d’avoir l’impression qu’elle serait sur quelque chose de stable avant de moi-même descendre le pallier. «On fait, la même chose, d’accord, bella ?» Sentant à mon tour, mon pied glissé vers du vide devant eux. Et ils descendirent la seconde marche en rappel en cas de problème. L’impression sous mes pieds étaient différents, voire légèrement instable. Je bougeai mon pied sur place, encouragé par le son distinct de roche qui se frotte les uns sur les autres.

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

Voilà, Jamie et moi venions d’arriver au bord d’un… précipice? D’une marche? En premier lieu, j’avais pensé que c’était une marche puisque l’angle était assez droit mais… il se pouvait que ce soit un piège et qu’en fait c’était un précipice? Jamie semblait le penser et était encore plus prudent que je ne l’étais. « J’espère que ce n’est pas un gros précipice sinon, autant dire qu’on se lance dans le vide. Vas-y je te tiens, du coup, s’il y a un problème, je pourrai te remonter. » Ah d’accord, c’était moi la sacrifiée? D’un autre côté, je cherchais probablement juste une autre excuse pour continuer à lui en vouloir parce que le cas contraire, j’aurais été incapable de le retenir lui s’il y avait eu une chute. Du coup, je me mis en position de « rappel » et commença à descendre la jambe lentement. « La marche, pas le précipice, la marche, pas le précipice » eus-je le temps de penser 2 fois avant de sentir quelque chose… une marche! Il dut sentir la balance de poids dans sa main puisqu’il déposa avec précaution ses pieds sur la première marche. On répéta ainsi l’exercice une autre fois avant de finalement atteindre un sol moins stable… des roches? Je baissai ma main valide et me mit à tatêr le sol, prenant quelques galets dans ma main avant de finalement conclure: « Je crois qu’on est sur un sol constitué de galets. J’imagine qu’on a qu’à suivre le chemin? »

Je me mis en marche lentement, réalisant qu’il était trop difficile de glisser son pied sur une surface non-lisse. Je me mis alors à faire de petits pas. On avançait très lentement, c’était un peu frustrant. J’entendais un bruit lointain qui se précisait de plus en plus. On aurait dit un petit ruisseau. Je m’en ouvris à Jamie: « Entends-tu ce que j’entends? On dirait un cours d’eau… Il se rapproche de nous. J’espère qu’il y a quelque chose pour le traverser. » J'espérais que l’école s’en était tenue au pont classique et qu’on aurait pas à imiter Tarzan avec des lianes.

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Fini les marches, au moins j’étais satisfait que Élé n’ait pas fait la tête lorsque j’avais proposé un autre plan; d’ailleurs c’est plus par crainte qu’elle se blesse ou de devoir annoncer à Matt qu’il avait littéralement lancé sa copine dans un ravin, que j’avais pris cette décision. Elle avait suivi ma suggestion sans plus de commentaire. Me jugeait-elle trop prudent, qu’en avait-elle pensée? J’étais dans le néant ne pouvant pas me fier à un sourire ou une expression sur son visage pour me guider. Ça m’agaçait un peu, habitué à prendre certaine décision sur la réaction corporel des autres. Je sentis mon bras tiré vers le bas alors qu’elle descendait vers le sol. «Qu’est-ce que…» Alors qu’elle complétait, je hochai la tête pour moi-même avant de lui répondre. «C’est aussi mon impression.» Alors qu’elle se redressait, je fis de même. «Une idée de quelle direction prendre, parce que je t’avoue que sans le voir, ce n’est pas nécessairement facile de suivre un sentier…En considérant que s’en soit un.» Mais nous avancions tranquillement, et je faisais des pas courts de peur de tomber sur un autre pallié comme plus tôt.

Elle avait raison, maintenant que j’arrêtais d’entendre que mes pensées moi aussi je l’entendais. «Ouais, je l’entend aussi.» Miss avait peur de se faire mouiller ? Je souris. «Ça serait l’idéal. Encore faut-il le trouver s’il y en a un.» Énonçait tout haut. «Dans le pire des cas, on finira tremper. À moins que tu acceptes que je te porte.» Je haussai des épaules comme si ça ne me dérangeait pas vraiment, et c’est par après que je réalisai que je tirais sur sa main dans la mienne. « Désolé. Je ne suis pas vraiment habitué à être ainsi lié. » J’affirmai ma prise dans sa main. J’avançais avec elle en essayant de garder un cap, ce qui n’était pas évident, outre le crissement des galets sous nos pieds, je n’avais pas vraiment de repaire, l’eau semblait venir de partout alors que nous avancions.

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'Le Hasard' : 2

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

Cette balade aurait pu être romantique si ce n’était qu’on ne voyait absolument rien et qu’on avait les mains menotées. Sans oublier le fait que j’étais en couple. Pour Jamie, j’en savais rien, je suivais pas vraiment sa vie. J’aurais pas été surprise d’apprendre qu’il avait quelques aventures par-ci par-là, comme Matthew dans le temps. Malgré moi, je continuais à me demander ce qui lui avait pris de m’embrasser comme ça devant son meilleur ami. On passait un bon moment, on riait ensemble et je n’avais pas le souvenir d’avoir flirté ni rien. Peut-être qu’il faudrait régler ça, non? Je sais que je suis ultra butée dans mon genre, mais on était tout seul tous les deux en ce moment. Et le fait qu’il ne puisse voir mes réactions me réconfortaient, sans que je puisse m’expliquer pourquoi.

M’enfin, nous marchions depuis un petit bout, même si je n’aurais pas su dire combien de temps. Le sens de temps qui s’écoule m’était plus difficile depuis que je n’avais plus la vue. Malgré cela, j’entendais de l’eau qui se rapprochait de nous et j’avais l’impression qu’elle était droit devant. J’en fis part à Jamie qui était d’accord. Restait à trouver ce cours d’eau. S’il fallait le trouver. Comment savoir où aller quand la seule indication qu’on avait était qu’il fallait qu’on trouve des objets!? Je formulai à voix haute mon espoir de trouver un pont. «Dans le pire des cas, on finira tremper. À moins que tu acceptes que je te porte.» Je restai silencieuse à sa proposition, la considérant franchement. J’avais aucune envie d’être mouillée, mais être dans ses bras frôlait l’ironie. « Nous verrons d’ici là » dis-je simplement. « Jamie, as-tu cru que je flirtais avec toi à la soirée de Matthew? » demandais-je brutalement. Inutile de tourner autour du pot, de toute façon, on était lié ensemble pour un petit bout, il ne pouvait s’enfuir. Autant régler les choses d’un coup! Soudain, je sentis qu’on était arrivée au bord du ruisseau. J’entendais l’eau qui semblait s’écouler à mes pieds.

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'Le Hasard' : 1

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Nous avancions tranquillement mais surement. J’étais bel et bien décidé à procéder avec minutie pour une fois et de prendre le temps qu’il fallait. Ne rien voir ouvrait de nouvelle perspective et je devais orienter ma concentration pour me fier à mes autres sens. C’était une première et bien que les choses semblaient se déroulé avec aisance depuis qu’on nous avait mis dans cette, enfin dure à dire, salle ? Je considérais qu’il pouvait probablement nous arrivez pas mal de chose, voir même des accidents. Avec le son du cours d’eau, j’avais même proposé le porter Éléonore si elle ne voulait pas finir tremper, quoi j’étais un parfait gentleman qui savait se contrôler et dire les bons mots à la bonne personne, mes gestes reflétant ma pensée ou les demandes de la gentes féminines avec lequel j’agissais avec le plus de courtoisie et de classe possible. On me connaissait pour ma grand gueule et de ne pas avoir à peur de dire ce qui me venait à l’esprit s’avérait utile pour savoir exactement ce que je pensais d’une situation ou d’une personne.

À la question d’Éléonore, je ne sais pas trop si je voulais rire ou tout simplement trouver la situation ironique. J’allais lui dire exactement ce que je pensais malgré tout que ça lui plaise ou non, mais avec des pincettes pour ne pas heurter ces sentiments de jeune femme. «T’entend souvent quelqu’un te dire comme quoi tu t’ennuies du fait que son mec n’est plus aussi viril à titre informatif ?» Je lançais la question en l’air avant de continuer. «Bien sûre que je croyais que tu flirtais avec moi.» Ma réponse se fit plus calme. «T’es une belle nana, Élé, clair que je l’ai cru. Sinon, tu penses réellement que j’aurais cherché à te mettre dans une telle position ?» Je levai les yeux au ciel, avant de poursuivre. «On ne se connait pas assez, c’est bien ce que je comprends actuellement. Avec un verre dans le nez, j’ai un peu perdu le cap, et je t’avoue que si j’aurais pu te faire plaisir, je n’aurais été absolument pas contre.»

Je sentais une pente montante et pour une fois moins mouvante que les galets. «Ça monte, attention.» Question de l’avertir pour éviter qu’elle se frapper les orteils sur la pierre. «D’autres questions? Si ça peut te faire sentir plus à l’aise, j’aime autant mieux. On en as pour un petit moment à rester accrocher l’un à l’autre.» J’esquissai un sourire alors que je savais très bien qu’elle ne pouvait pas le voir, mais le ton de ma voix était doux et gentil. Elle n’avait rien à craindre de moi. «Ça descend.» Je resserrai ma prise sur sa main. Le sol devint plus mou alors qu’ils finissaient de descendre le pont. «Tu sens ça?» J’étais pas vraiment certain, mais ça n’avait absolument aucun rapport avec l’odeur des fleurs qui nous entouraient plus tôt.

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'Le Hasard' : 4

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

«T’entend souvent quelqu’un te dire comme quoi tu t’ennuies du fait que son mec n’est plus aussi viril à titre informatif ?» Je soupira bruyamment, consciente qu’il avait en partie raison. Non que je voulais flirter avec lui, bien sûr, mais que j’avais été un peu naïve de lui dire ça et de penser qu’il prendrait cela comme une confidence amicale et rien de plus. Après tout, j’aurais dû me rappeler que je parlais à Jamie. « Je suis désolée de t’avoir laissé cette impression. Vraiment, ce n’était pas mon intention… » J’allais lui demander s’il en avait reparlé avec Matthew lorsqu’il me devança à nouveau pour me dire que j’étais belle et que c’était vraiment ce qu’il avait cru. « Merci du compliment, mais même si tu pensais que je flirtais avec toi, t’avais pas peur de te mettre dans le trouble avec ton meilleur ami en tentant de m’embrasser? » Il relança le sujet avec un commentaire qui me troubla grandement. Je ne savais pas trop comment le prendre; ainsi, il aimerait me faire plaisir? Mon ton se teinta légèrement d’humour avant que je ne lui demande à mon tour: « Serais-tu en train de flirter avec moi en ce moment même? »

La discussion maintenant engagée, je n’avais pas remarqué la distance parcourue mais je sentis que le sol montait et redescendait en même temps que Jamie me le faisait remarquer. Puis, le terrain redevient plat et je sentis aussitôt qu’on marchait sur du gazon, de l’herbe ou quelque chose de très similaire. Puis, une nouvelle odeur, très attirante, me parvint au nez. « Hmmm…. Ça sent vachement bon. Tu crois que c’est de l’Amortentia, mais en très grande quantité? Suivons l’odeur. » Il m’en fallait plus, j’avais vraiment envie d’arriver à la source de l’odeur, il me semblait qu’aucune respiration ne serait suffisante à taire mon envie de respirer l’odeur. Sans s’en rendre compte, on avait accéléré le pas et… BAM! « Aooouuu…. » me lamentai-je. Je venais de me cogner le genou sur une… barrière? Tuyau? En étant plus prudente, je tâtai les poteaux de ma main valide. « Bon… J’imagine qu’on doit traverser cette grille. On pourrait la longer, on finira bien par trouver une ouverture. »

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'Le Hasard' : 3

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Son soupir signifiait assez pour moi, elle comprenait peut-être mon point de vue si je le disais aussi clairement. Sinon, elle n’aurait qu’à penser que je voulais délibérément que ça ne fonctionne pas entre mon pote et elle et ce n’était pas la réalité. Je n’avais rien contre leur couple, quoique je le trouve un peu étrange; après tout Matt, bah, c’était Matt, le pauvre devait avoir l’impression d’être attaché dans une cage depuis qu’Éléonore lui avait mis la corde au cou. « Ça n’aurait pas été la première fois que les mêmes filles s’intéresse à lui et à moi. Tu penses réellement qu’on met des étiquettes sur chacune de nos conquêtes pour pas que l’autre y touche ? Dans ta situation, c’est un peu différent, je l’avoue, mais ça ne serait pas la première fois que ça arrive et dans les deux sens. N’essaie même pas d’imaginer avec Nathaniel dans le portrait! Bien content qu’il soit parti celui-là. C’était la galère… » J’étais franc, parce que c’était beaucoup plus simple d’être direct et je sentais qu’elle voulait avoir l’heure juste. Je pouvais le comprendre et j’étais bien satisfait de m’en arranger. Certes, elle n’avait pas nécessairement besoin d’avoir les histoires de Matt et ces potes pour tout comprendre, mais je n’avais pas non plus besoin de m’abstenir de lui dire. «Ah non. Pas encore, bella. Et puis, je doute que tu veilles retenter l’expérience. Mais tu ne sais pas ce que tu manques.» Je riais pour moi-même, car je savais que malgré tout, je restais quand même assez mystérieux pour elle pour qu’elle ne sache pas vraiment à quoi s’attendre et d’un autre côté, flirter avec elle maintenant quoique plaisant n’était pas idéal.

J’avais annoncé notre montée et notre descente, avenant avec la préfète et lui avait aussi permis de me poser des questions si elle avait d’autres points desquelles elle ne se sentait pas à l’aise. Tout pour faire que ça soit plaisant pour elle. Revenu sur le sol mou, j’annonçais une odeur capté me demandant si elle aussi la sentait ou si c’était mon imagination. Elle voulait suivre l’odeur et pensait que c’était de l’Amortentia. « Sérieusement, s’il faut le boire. Et que c’est bel et bien cette potion, je garanti pas de bien me tenir. » Dit-je en riant. J’avais un peu ralenti mon élan, mitigé entre le fait de vouloir se lancer sur l’odeur comme des fou déchaîné et celle de trouver quelque chose d’autre. J’entendis le bruit métallique et stoppai directement; en entendant la brune se plaindre, je serai des dents, fâché de ne me pas être moi-même frappé. « Sans blague… » D’un ton hargneux, je rajoutai. « Ça va beauté, tu t’es cogné ou ? » Je franchis en un peu ma seconde main tendu vers le mur pour finalement la poser sur la barrière qui était d’une bonne hauteur. J’attendis une réponse et qu’elle soit bien avant de continuer. À tâtons les mains contre le mur, j’essaie de toucher quelques choses ou plutôt l’absence de chose pour délimité la fin de la barrière. Rien à première vue, mais au passage, je décelai une forme un peu sous élevé et elle y insérant deux doigts, j’entendis quelque chose cliqueter avant de s’ouvrir. De mon bras droit, je tirai le battant. «J’ai trouvé une porte et voilà …» Je finissais de l’ouvrir. «… complètement ouverte maintenant!»

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'Le Hasard' : 6

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

Tout en marchant sur le terrain plat, nous avions débuté une discussion qui, je l'espérais, finirait sans malentendu et rétablirait un climat amical entre Jamie et moi. Il faut dire que ce qui s'était passé à la fête de Mathilda ne devait plus jamais se reproduire et j'essayais donc de comprendre ce qui s'était passé pour que Jamie comprenne que je voulais un baiser. Je venais donc de comprendre ce que je croyais être une confidence amicale avait été pour lui du flirt. C'était noté, je devrais faire attention dans l'avenir. Cependant, lui aussi devait savoir qu'il en fallait plus, pour ma part, pour lancer un signal à un garçon quand je voulais être embrassé. Il m'annonça cependant, tout bonnement, que c'était pas rare que les filles que lui réussissaient à avoir finissaient souvent par se retrouver dans le lit de Matthew également. Enfin, ça c'était avant qu'il soit en couple avec moi, on s'entends. J'eus l'image dans ma tête de Matthew et Jamie en train de comparer des trophées et je fus bien heureuse que Matthew soit désormais en couple avec moi. Inutile de vous préciser que j'étais bien heureuse de ne pas faire partie de ce genre de filles qu'on s'échange d'une semaine à l'autre. Je lui demandai en blaguant s'il flirtait avec moi présentement, juste pour savoir différencier le flirt et le non-flirt de Jamie Alexander, auquel quoi il répondit que ce n'était pas le cas et que je manquais quelque chose. « Je ne doute pas de tes qualités... sexuelles, mais crois-moi, je suis trèèès satisfaite avec Matthew et je ne désire personne d'autres que lui pour le moment. D'ailleurs, as-tu eu la chance de reparler avec Matt' de ce simili-baiser? »

On évoqua ensuite l'odeur de plus en plus alléchante, suggérant que c'était peut-être de l'Amortentia, blaguant sur le fait qu'il vaudrait mieux ne pas boire cette potion avant que soudainement, je ne me cogne le genou solidement sur quelque chose de métallique. Je n'avais pas remarqué qu'on avançait beaucoup plus rapidement, impatients de découvrir la source de l'odeur alléchante. « Oui oui, ça va... donne-moi 1 minute le temps que la douleur disparaisse. » Je fis de petit mouvement avant ma jambe, la pliant et la dépliant, jusqu'à ce que la douleur soit supportable. « Ok » dis-je simplement, marchant à nouveau avec précaution, longeant la barrière vers la droite. Jamie finit par trouver un espèce de verrou et réussit à ouvrir une porte. « Yyeahh....ERRRKKK! » m'exclamais-je, car je venais de mettre les deux pieds dans le sable. Être en dehors de l'épreuve, j'aurais volontiers retirer mes souliers et mes bas pour laisser glisser mes orteils dans le sable, mais dans une épreuve, cette attitude aurait été très stupide. « Bon... à partir d'ici, j'imagine qu'on va tout droit encore? Ça nous a bien réussi depuis tantôt. »

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Si j’avais reparlé à Matt, pas vraiment, les choses s’étaient déroulés rapidement. Mais je n’étais même pas sûr qu’il veuille systématiquement en parler avec moi. Je ris. «Tu dis ça comme si j’avais eu en tête de te ramener dans ma chambre après. L’ironie c’est que je sais que tu y es déjà allé. Ne fais pas ta prude quand même. Je ne t’aurais jamais forcé à faire quelques choses contre ta volonté. Je n’ai pas que des qualités… sexuelles. Sérieusement, ça se dit ça ?» J’eus un rire léger.

Elle se cogna et je me sentis un peu protecteur; attendit dans l’incertitude alors que ces yeux ne pouvaient vraiment pas m’aider pour pouvoir faire quoi que ce soit. Une fois mieux, nous longèrent le mur et je trouvai le verrou que j’ouvrai avant de faire coulisser la porte. Je sentais les grains de sable entrer par les interstices de mes souliers et j’étais plus en train de grincer des dents parce que cette sensation était vraiment désagréable sur ma peau, car, sans grand étonnement, ils s’étaient faufilés dans mes bas aussi. «De l’eau, du sable… on est à la plage ? J’aurais enfilé mon maillot.» Dis –je ironique. Je touchai le mur avant de finalement traverser la pièce main dans la main avec ma comparse.

Tranquillement mais surement. Je sentais mes pieds se renforcer dans le sable et plus nous avancions plus j’avais la pénible impression que le chemin était long. C’était peut-être le fait que nous ne voyions rien qui rajoutait de la lourdeur. «On va bien tomber sur quelque chose…» Encore plusieurs pas dans le sable, mais toujours rien. «Ta jambe, ça va toujours ?» Elle ne le savait pas probablement, mais la simple idée qu’elle pouvait s’être fait réellement mal, me dérangeait beaucoup, et je me sentais responsable. Nous n’étions pas ensemble, ne nous connaissions pas vraiment beaucoup, mais j’avais toujours ce sentiment omniprésent de devoir protégé chaque filles dans ma vie de près ou de loin, et sa main dans la mienne actuellement, je me sentais vraiment idiot de ne pas m’être fait mal à sa place. C’était stupide, mais elle devrait se taper mon air protecteur tant que je n’aurais pas chassé le son et l’image dans ma tête de la belle gryffonne souffrant de la douleur moins forte mais toujours présente à sa jambe. Ne pas voir augmentait mon agitation à ce propos et je n’en pouvais absolument rien. C’était gravé à même mon ADN.

Je sentis cognai rapidement sans force le rebord d’une marche, c’était assez difficile d’avancer avec j’étais déjà ralenti dans mes mouvements. «Une marche.» Alors que je venais de passer mon bras de libre pour ne toucher rien devant moi. Je levai exagérément le pied pour suivre le mur montant avant de poser mon pied sur la surface plane. « Elle n’est pas très haute. En même temps, bella. Si ça te fait mal de lever la jambe, dis-le, j’ai aucun mal à te monter, je ne voudrais pas que tu te fasses mal plus par orgueil.» Avant qu’elle ne se fasse des idées. «Je veux juste pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, fais-toi pas des idées, d’accord.» J’eus un sourire en coin pour moi-même, mais mon ton était gentil et nullement séducteur, j’espérais qu’elle capterait.

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«Tu dis ça comme si j’avais eu en tête de te ramener dans ma chambre après. L’ironie c’est que je sais que tu y es déjà allé. Ne fais pas ta prude quand même. Je ne t’aurais jamais forcé à faire quelques choses contre ta volonté. Je n’ai pas que des qualités… sexuelles. Sérieusement, ça se dit ça ? » Je rougis à l'évocation du fait que j'étais déjà aller dans sa chambre, ce qui était parfaitement vrai. Il faudrait que j'aie une petite conversation avec Matthew pour qu'il évite de raconter les détails de nos ébats intimes à Jamie. Heureusement qu'il ne pouvait me voir rougir, ce qui aurait encore plus gênant. « J'imagine que ça se dit si je l'ai dit! Mais tu n'as pas à répondu à ma question. » rajoutais-je, désireuse de savoir si Matthew et Jamie étaient maintenant en froid ou pas.

Commença alors une marche longue et pénible dans le sable. Le sol glissant entravait notre progression et j'avais ainsi l'impression que la marche durant une éternité. Jamie semblait trouver ça long lui aussi car il finit par dire qu'on finirait bien pas tomber sur quelque chose. « Ta jambe, ça va toujours? » J'en étais pas sûr, car je ne pouvais pas la voir, mais la douleur était quasiment partie. « Oui oui, ça ne me fait plus mal. Je vais juste avoir un bleu. » J'étais aussi concentrée sur la présence de sa main dans la mienne. Je n'étais pas très à l'aise et parfois, je le sentais serré un peu plus, comme s'il voulait me protéger ou quelque chose du genre. Je le sentis soudainement buté contre quelque chose. Il m'annonça que c'était une marche et qu'il pouvait très bien me porter, que je n'avais pas à être orgueilleuse et cacher le fait que j'avais mal. Je secoua la tête en soupirant, amusée par son sens de la protection extrême: « Haha! Je t'assuuuuree, je n'ai plus mal. Montons ensemble. À 3. 1...2...3! »

Je ne saisis pas trop ce qui se passa mais l'instant d'après, j'étais entraînée à la renverse dans le sable, à moitié sur Jamie. « Ça, c'est ce que j'appelle une tentative de séduction extrême, mon cher! » fis-je en riant. On se releva tant bien que mal, s'accrochant l'un à l'autre tout en riant. « Bon, on réessaie plus prudemment. » On grimpa un pied à la fois pour finalement se retrouver sur une espace de terrasse - enfin, je croyais - . Je tâtonnai une main devant moi et réalisa qu'il y avait une porte... Pourtant... « Hmm... Je sais qu'il y a une porte, mais... Enfin, j'ai l'étrange impression que cette fois-ci, il faut suivre l'odeur. À moins que ce soit un leurre? Mais bon, mon instinct me dire de suivre l'odeur. Que veux-tu faire? »

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Si elle y tenait tant. «Non. Mais depuis le temps, si ça l’aurait énervé, je l’aurais su. On a pas le luxe de pouvoir s’éviter éternellement. On dors dans la même chambre.» En espérant que ça la rassurerait. D’un autre côté, je me demandais exactement ce qu’elle voulait savoir. Si Matt allait jouer les jaloux et vouloir me foutre un droit ? S’il était possessif ? Ah pour ça, il faudrait qu’elle le découvre par elle-même. J’avais aucune envie de m’envoyer au pilori pour si peu. Et puis, je savais pertinemment qu’il ne m’arriverait rien, car dieu sait que je m’en sortais toujours dans ces histoires.

La suite des évènements s’enchaîna calmement, et alors que nous avancions dans le sable, j’étais un peu inquiet pour la princesse dont je tenais la main dans la mienne. Les filles étaient des petites choses fragiles et je ne pouvais absolument pas m’empêcher de m’en faire pour elle. Un bleu, juste ça. J’étais sidéré, même une égratignure m’énervait. «Une fois qu’on pourra revoir, je tiens absolument à y jeter un coup d’œil.» Au moins, je pourrais soulager ma conscience qui m’harcelait de blessure et de mauvaise pensée. Elle n’était peut-être pas si fragile, mais je n’arrivais pas à correctement me concentré sur la tâche avec cette arrière-pensée.

D’ailleurs, je ne sais pas exactement ce qui se passa mais nous tombâmes tous les deux dans le sable. Sa faute à elle, à moi, au sable. Sa remarque me fit rire et j’accompagnais le son charmant qui s’écoulait au travers de ses lèvres. «Tu me résistes, j’ai pas trop le choix…» Je levai les yeux au ciel. «Je te renvoie la balle, ça se fait pas de continuer à vouloir m’aguicher.» Je sentais son corps à demi sur le mien. Bizarrement, c’était comme si la sensation du toucher était décuplé. Je ris. Au moins, pour une chose c’état qu’on commençait à ne plus trop s’en faire pour ce genre de détails, et j’aimais bien ce genre de petit jeu. À défaut de se réaliser, il occupait un peu mon esprit à travers cette joute verbale. Je réussi à me relever d’une main et la hissai de l’autre pour lui donner une chance de ne pas retomber dans le sable. Avec un bras ce n’était pas vraiment une tâche aisée. «Oui. Avec prudence, ma belle.» Une marche puis un autre, et puis, plus rien. J’étais plus qu’heureux d’arrêté de mariner dans le sable.

La belle m’avisait qu’elle voulait suivre l’odeur et j’étais aussi intrigué qu’elle quoique la porte signe probablement la fin de ce parcours. «On suit ton instinct. Pour le moment, ton instinct et le mien nous ont toujours mené vers des choses intéressantes.» Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, mais je ris doucement avant de l’encourager. «Allez, on y va.» Je me mis à renifler moi aussi, avant de me laisser guider vers la droite. Je heurtai la table de mes hanches avant de pouvoir me rendre compte que l'odeur devait y être. Tendant mon bras valide, je captais un sac de toile. «Y'a des cordons, prend's en un. C'est dans un sac! »

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"Gryffondor: Troisième épreuve"

«Non. Mais depuis le temps, si ça l’aurait énervé, je l’aurais su. On a pas le luxe de pouvoir s’éviter éternellement. On dors dans la même chambre.» Je restai silencieuse, étant à moitié convaincue des paroles de Jamie. Non que je remettais sa parole en question; je le croyais s'il me disait que Matthew et lui n'en avait pas reparlé. Mais j'étais quand même intriguée de l'attitude de mon copain face à la question. Ainsi, il n'avait pas reproché à Jamie son geste? Ça me blessait un peu, en fait. Était-il indifférent que je me sois fait simili-embrassée par un de ses meilleurs potes? Je n'aurais pas la réponse à cette question tout de suite, il faut croire. Valait mieux rester concentrée sur l'épreuve pour le moment. J'ignorais encore comment les vainqueurs étaient désignés, mais je commençais à me faire une petite idée. Ça devait probablement être le temps que l'équipe prenait avant de trouver... trouver quoi au juste? J'en savais trop rien. C'était véritablement une épreuve à l'aveugle, dans tous les sens du terme! Jamie fit de nouveau référence à mon genou, disant qu'il souhaitait absolument jeter un coup d'oeil quand il aurait la chance. Je levai les yeux au ciel et soupirai tout en disant: « Vraiment, ce n'est qu'un bleu, rien de grave. Je ne sens même pu de douleur. »

Par la suite, nous avions monté des marches - plutôt essayer de les monter - avant de se retrouver à terre, moi à moitié par-dessus lui. Je plaisantai en lui faisant remarquer qu'il avait des méthodes de séduction directes, auxquelles il répondit: «Tu me résistes, j’ai pas trop le choix… Je te renvoie la balle, ça se fait pas de continuer à vouloir m’aguicher.» Je ris, retrouvant l'humour de Matthew que j'aimais bien à travers Jamie. « Crois-moi, si je voulais t'aguicher, je m'y prendrais autrement que de te sauter dessus sans prévenir! »

On finit par monter les marches et on décida de suivre l'odeur alléchante plutôt que de franchir la porte. Ça nous faisait peut-être faire un détour mais mon instinct me soufflait que l'odeur était la clé. Jamie finit par buter sur une... table?... et finit, en tâtant avec ses mains, par toucher un sac de toile. Je l'imitai et bientôt, on toucha des cordes. Jamie me passa un cordon et ensemble, on défit le noeud et ouvrit le sac. Même si j'avais qu'une envie: plonger ma main pour découvrir ce qui sentait aussi bon, j'étais quand même une sorcière qui avait passé 6 ans à apprendre à ne pas mettre la main aveuglement dans une potion ou quoique ce soit de similaire. « Hmm... J'ai un peu peur de mettre ma main à nue dans le sac. Je suggère d'utiliser Accio? » J'étais pas trop certaine si le sort fonctionnerait en ne sachant pas ce qu'on appelait.

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«Autrement…» Dis-je d’un ton amusé. «Voilà qui est très intéressant, Mlle Brooks.» Je ne pouvais pas trop m’empêcher à cet instant, et puis ça ne servirait à rien d’être aussi guindé l’un avec l’autre. Ça nous servirait bien pour une fois, d’être pris avec quelqu’un pour le connaître mieux. «Vous ne devriez pas tenir des propos de cette sorte, ça pourrait me donner le goût de vous voir essayer.» Je ris. Ça n’avait rien de mal, de jouer. Et j’avais déjà dit à la belle que je n’avais pas l’intention de faire quoi que ce soit contre sa volonté. Le bon point était que si nous en étions déjà à nous faire des blagues à ce sujet, c’était que la chose était déjà probablement oubliée et pardonné. J’étais assez content si c’était le cas. J’aurais du mal à vivre avec la copine de mon pote sur le dos.

Nous avions fait un bon bout de chemin avant de passer par la porte, Éléonore fût attirée par sa curiosité. Je la suivi tout simplement. Après avoir heurté la table, je trouvais le sac en son centre. Sans trop de mal, nous arrivâmes à l’ouvrir bien que nos mains étaient toujours autant liées. J’étais embêté par mes grandes mains, mais j’arrivais à faire quelque chose assez conséquent quand même. Je ris. La crainte de la préfète était un peu insolite. Je levai les yeux en l’air pour moi-même. «Super pratique d’utiliser Accio sur un objet inconnu…» J’ironisai en riant. «J’y vais alors.» Effleurant le rebord du sac, je glissai ma main. L’espace était bien assez grand pour qu’elle puisse aussi y passer le poignet. J’essayais de mettre ma main sur l’objet en question dans il me glissait des doigts alors qu’il se mettait à faire le tour du sac. «J’vais avoir besoin que tu l’empêche de bouger. Allez princesse, y’a pas de dragon dans le sac.»

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