[FINI] - Retour vers le futur

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17 ans. Une dernière année à Beauxbâtons et Louis pourrait enfin vivre de sa passion. Le soleil du sud de la France descendait doucement sur la campagne. Dans son dortoir, il regardait les rayons de soleil. Le lendemain, il serait en Ecosse, avec pas mal de ses camarades pour le Tournoi des Trois Sorciers. Louis pensa finalement qu’il avait déjà fini sa scolarité ici. Jamais il ne reviendrait dans ce manoir comme un élève. Sa dernière année, il la passerait donc avec des personnes inconnues. Par chance, il n’avait même pas eu besoin de défaire ses valises. Son furet, Marty, était en boule sur le lit. Il viendrait lui aussi en Ecosse, il n’avait pas pu se résigner à le laisser chez ses parents. Après tout, un voyage ne lui ferait certainement pas de mal. Lui aussi découvrirait un nouvel endroit. Louis repassait rapidement en revu tout le matériel dont il aurait besoin durant l’année. Ses livres, son chaudron, ses plumes. Rien ne manquait. C’était très rare qu’il oublie des choses. Il avait beaucoup de défaut pas celui-ci. Une grande mémoire et c’était très certainement pour ça qu’il était aussi fort en histoire de la magie. Avec une main, il ferma le sac à dos qui se trouvait devant lui. Relevant ses yeux bruns, il tomba sur un bout de bois au pied de son lit. Pas n’importe quel bout de bois. Un balai, son balai. Celui qui lui avait permis d’avoir un boulot à coup sûr en sortant de l’école. Quelques mois avant les recruteurs des Tapesouafles de Quiberon étaient venus en personne pour lui demander s’il comptait faire carrière. Sa réponse avait été positive. Le seul compromis, c’était qu’il obtienne ses diplômes de fin d’étude. Il savait que ça serait un peu plus dur que prévu puisqu’il ne serait pas avec ses professeurs habituels mais Louis n’avait pas peur de ça. Le manche de son balai lui rappela aussi qu’il ne jouerait pas au quidditch cette année. Il devrait donc s’entrainer tout seul. Il savait par contre que Poudlard était une école où les joueurs étaient très talentueux. Tous les joueurs britanniques étaient passés dans l’école écossaise. C’était pour lui un encouragement, il pourrait très certainement s’entrainer avec des joueurs de son niveau. Son Eclair de Feu II était presque une partie de lui, c’était donc impossible qu’il ne fasse pas le voyage.

La nuit fût longue mais très calme pour Louis. Il ne fût réveillé que part les ronflements de son voisin et ami d’école, Basile Lecas. Comme la veille, c’est le soleil qui rythma le réveil du jeune Deslestrat. Son ventre vide et ses cheveux en batailles, il descendit les marches jusqu’au grand réfectoire où tous les mondes semblaient sur le pied de guerre. Louis, avec calme, se posa sur un banc et commença à manger des tartines au beurre avec un café. Les yeux grands ouverts, il lut une dernière fois le journal sportif moldu qu’il recevait tous les jours de la part de son voisin moldu. Ignorant qu’il était sorcier, son voisin Kader avait eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi c’était un hibou qui venait prendre le courrier. Les parents de Louis avaient inventé une chose étrange, disant que Louis était écologiste et que pour protéger la nature il préfère utiliser d’anciennes méthodes. Plus les mensonges sont gros, plus les moldus les croîts. A cette pensée, Louis eu un sourire qui se dessina sur son visage. Après quelques minutes passées devant sa table, il se leva, ses couverts et son bol disparaissant par magie. De nouveau dans son dortoir, il vit une nouvelle robe de sorcier posé sur son lit. Au contraire de l’école où il allait, les élèves de Beauxbâtons portaient tous la même tenue, d’un bleu gris. Louis et ses amis s’étaient accordés à dire dès la première année que les couleurs avaient été choisi pour les filles, le vert ou le rouge étant mieux pour des garçons. Il avait même essayé de faire changer ça auprès de Madame Maxime, leur directrice. La réponse fût négative même si cela amusa beaucoup la géante. Sur la poitrine de la robe était cousu l’emblème de Beauxbâtons. Il l’enfila en gardant un jean et une veste à capuche. D’un coup de baguette, il fit descendre ses bagages vers le carrosse volant qui leurs servirai de transport. 2 jeunes filles de quatrième année avaient du mal avec leur bagage. Par pur gentillesse, Louis les aida aussi. L’une des deux demoiselles rougit quand Deslestrat lui adressa un sourire. Il avait l’habitude. Beaucoup de fille le trouvait mignon, avec le fait que c’était la grande star de quidditch de l’école. Marchant vers la cour, beaucoup de gens le saluait lui demandant ce qu’il avait fait de ses vacances. Certains même étaient étonnés de le voir ici, croyant qu’il avait commencé sa carrière pro. Dehors, ses yeux s’arrêtèrent sur une belle rousse. Ronde aux yeux verts, Melinda était le fantasme ultime de Louis. Seulement voilà, c’était aussi sa meilleure amie. Jamais il n’avait eu le courage de lui avouer quoi que ce soit. C’est donc le ventre noué qu’il s’avança vers le groupe d’ami, attendant le départ.

Après un voyage long et peu mouvementé et alors qu’il commençait doucement à piquer du nez, c’est le carrosse qui sembla prendre une trajectoire descendante. Regardant par la petite fenêtre, Louis ne vit qu’un grand espace d’eau. Le soleil laissant tomber sa lumière à la surface, le lac semblait accueillant. Poussant son regard au long, il vit sur un pic rocheux, une bâtisse énorme. Magnifique et imposante, c’était Poudlard. Il avait bien sûr pu voir des photos mais il n’aurait jamais pensé que cela pouvait être aussi grand et beau. Lui qui aimait les forêts et les lacs, il aurait été bien mieux ici que proche de la mer et du soleil de Beauxbâtons. Un petit choc se fit sentir, la main de Melinda vient serrer la sienne. Il se tourna pour lui faire un sourire et la rassuré. Quelques secondes plus tard, tout le monde senti la terre ferme. Rapidement les gens étaient sortis. Tous avaient envie de marcher, de prendre l’air. Louis sorti dans les derniers. Sur une grande esplanade, il pouvait aussi voir en contre bas, dans le lac, un énorme navire, celui de Durmstrung très certainement. Un peu plus loin, il pouvait voir des centaines de tête qui semblait les observés. Les élèves de Poudlard très certainement. Tout le monde fût regroupé puis ils avancèrent tous ensemble vers des grandes portes massives. Louis pouvait entendre des remarques qui le faisaient rire. Certains trouvaient le château très effrayant, d’autres aimait le côté médiéval. Ce qui était sûr, c’est que les élèves de Poudlard devaient presque parler tous la même langue. Le jeune français lui devait parler avec des gens qui venaient d’Italie, d’Espagne ou encore du Portugal. Les grandes portes s’ouvrirent pour laisser place à un hall magnifique. Au loin, il entendait des bruits, des paroles qui venait derrière deux autres grandes portes. C’était la fameuse Grande Salle. Son père lui en avait déjà parlé et il l’avait lu dans l’Histoire de Poudlard. Un cadeau de son oncle. En y repensant, Louis se demanda si son oncle n’avait pas prévu la venue de son neveu. Lorsque les portes s’ouvrirent, tous s’exclamèrent avec envie et surprise. Le ciel étoilé et les bougies qu’il avait pu voir dans le livre étaient vraiment là. Marchant doucement, les gens assis autour des tables applaudissaient l’entrée des deux autres écoles. Après quelques discours de bienvenue et avec un sortilège, les tables et les bancs s’étaient agrandit pour que tout le monde puisse s’y asseoir. Basile toujours avec lui, ils décidèrent de s’asseoir à la table des Gryffondor. Il pourrait donc comme ça porter du rouge ironisa Basile. Après un bon dîner et des bonnes discutions, tous les monde se dirigea vers leur lit. Attendant Basile, Louis vit Melinda en train de rire avec un groupe de garçon. Le ventre de Louis se noua de jalousie.

Le premier mois de cours fût assez drôle. Beaucoup de langues différentes étaient parlé. L’avantage d’être sorcier c’est que des sorts permettaient donc la compréhension. Louis, lui, avait eu envie de parler anglais. Il ne pouvait que profiter de cette expérience. Il n’aurait peut-être plus jamais l’occasion de vivre et de parler dans ce pays. Comme à son habitude, il était très fort en histoire de la Magie, matière que tous le monde semblait haïr. Après un mois, il avait compris pourquoi. Le professeur Binns était un fantôme tellement ennuyant et qui ne donnait pas envie de savoir plus sur les révoltes des gobelins. Même Louis s’était surpris à s’endormir un jour. Il s’était noué d’amitié avec le garde-chasse, un grand demi-géant du nom d’Hagrid. Il parlait de temps à autre avec lui. Il avait même pris l’habitude de passé prendre un thé, culture anglaise oblige, après chaque entrainement qu’il se fixait. Un jour froid de novembre, alors que la neige commençait doucement à faire son apparition, Louis décida d’aller faire quelques arrêts en compagnie d’un roumain de Dumstrung, de Basile et d’une Serdaigle du nom de Skye. Après plus d’une heure et demie d’intense entrainement où Basile s’était cassé une dent, les quatre jeunes décidèrent donc de rentrer. Comme à son habitude, Louis avait quand même décidé d’aller voir son ami, en compagnie de Basile cette fois-ci. Balais sur l’épaule, les deux amis marchaient à vive allure, le froid se faisant de plus en plus persistant. Au détour d’un bosquet d’arbre, il vit un couple s’embrasser. Rien de dérangeant en sorte mais le ventre de Louis, lui faisait mal. Terriblement mal. Et pour cause. Melinda était en train d’embrasser avec fouge et passion ce garçon. Basile, au courant de ce qu’il se passait entre Louis et Melinda, le prit par l’épaule en le fit sortir du champ de vision. Avec un réconfort, Basile dit à Louis qu’il y avait d’autres demoiselles et que le bal qui arrivait pour Noël lui ferrait oublier un temps Melinda. Le jeune français n’en était pas sûr mais il avait trop mal pour ne rien faire. Après tout, il pourrait peut-être trouver une jolie demoiselle avec qui s’amuser. Dans les jours qui suivirent, Skye fût invité par Basile. Louis n’avait demandé à aucune demoiselle. Aucune d’entre elle ne semblait lui intéressé. Mais cela serait triste d’être seul au bal. Plusieurs fois, pour manger, il s’était retrouver avec un petit groupe d’ami où se trouvait une demoiselle qu’il appréciait bien. Même s’il ne se parlait pas ou peu, Louis aimait bien Suzanelle. Son prénom faisait très français, c’était d’ailleurs ça la première chose qu’il avait pu dire.

Alors que tout le monde semblait déjà à fond sur le bal de fin d’année et la fameuse danse, Louis prit son courage à deux mains. La jolie demoiselle était en train de parler avec ses amis. Il était à quelques mètres d’elle. Il la regardait. D’un regard, son corps senti une chaleur passer en lui. Elle était belle, ses cheveux bruns, ses yeux gris. Il se demandait s’il ne tombait pas amoureux, un coup de foudre, en un seul regard. Louis secoua la tête. C’était simplement que cette demoiselle était agréable à regarder et à entendre. De plus son cœur était brisé et c’était une personne qu’il aimait bien entendre. Pas de l’amour, juste une attirance. Le jeune français engagea alors le pas. S’avançant avec assurance, il posa sa main sur l’épaule de Suzanelle puis il lui dit calmement :

« Salut … Sue. On se connait, Louis, de Beauxbâtons. Pas très bien. Je voulais savoir, enfin si tu es d’accord hein, si tu voulais venir avec moi au bal ? En ami bien sûr. Rien que ça, enfin pas que je ne trouve pas attirante au contraire. Après, tu as peut-être quelqu’un … Ou peut-être que tu ne vois pas vraiment qui je suis, et je comprendrais hein… Enfin, tu veux bien venir avec moi ? »

Pire, ça aurait été dur, pensa-t-il. A dire vrai, jamais il n’avait demandé à une fille si elle voulait sortir avec lui. Il n’avait jamais eu besoin, lui l’homme populaire. Regardant droit dans les yeux la demoiselle, il lui fit un grand sourire.

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Retour vers le futur

Cette année était plein de rebondissement et Suza était en pleine extase devant la nouvelle! La coupe des trois maisons, quoi de mieux ? C’était une tradition qui avait tout fait de la rendre estatique au point ou quand les portes s’ouvrirent pour laisser passer les membres des deux autres écoles, elle en était presque déçu pour en avoir rêvé pendant une bonne heure pendant qu’elle attendait patiemment que Professeur Dumbledore ait terminé son discours qui prenait de ces propension. Elle avait envie de bouger à en sentir des fourmis dans ces jambes. Se fit retenir de se lever par sa copine à côté d’elle qui la connaissait, oh combien trop bien. Elle regarda les uns après les autres, défilés. Les jeunes filles de Beaubâton étaient si belles dans leurs robes qu’elle en crevait de jalousie, et un certain nombre de garçon qui les suivaient en arrière. Et les garçons de Durmstrang, oh combien virile! À en oublier complètement son petit ami. D’ailleurs, elle détourna la tête un bref instant pour savoir où il était, et s’il n’avait pas la bouche grande ouverte au passage d’un blondinette, c’était peu dire. Elle pouffa et détourna les yeux vexés pour continuer à s’extasier tout sauf sur son copain.

La coupe avait été installée dans la grande salle et elle tenait dans ces mains son nom plié rapidement, alors qu’elle se demandait si elle le mettait ou non dans le récipient. Regardant les deux frère Weasley s’essayer avec une potion, elle ne put que se mettre à rire après les voir se couvrir d’une épaisse pilosité blanchâtre. Non, les potions, ça n’y ferait pas, miss Granger les avait bien prévenu pourtant. Mais pour ces deux-là, impossible de passer par-dessus, il fallait qu’ils essaient. Elle en profita pour aller mettre son nom dans la coupe pendant que tous les regardait se rouler au sol en criant et s’injuriant l’un et l’autre, et pourquoi pas ? N’était-elle pas une jeune fille doué et avec de force qualité magique. D’ailleurs, ça plairait bien à ces parents qu’elle participe, les deux seraient aux beaux mots, fou de joie qu’elle l’emporte. Elle était forte et s’en gardait bien de le crier à tout le monde, c’était un fait et personne n’arrivait à la convaincre du contraire. Et puis, si elle n’était pas choisi, elle en profiterait tout autant d’assister et d’encourager dans l’assistance; comme elle le faisait pour le Quiditch.

Dans une discussion très animé après la première épreuve, Su et Kate échangeait sur les pronostics de Potter de survivre à la seconde. Personne n’avait eu le courage encore de s’avancer et le pauvre Gryffondor subissait encore les contrecoups d’avoir été choisi comme 4e. C’était assez désespérant et elle hésitait souvent entre rire de la situation, ou tout simplement se choqué contre les élèves qui étaient tous simplement bête. Certains s’était même mis en tête qu’il pouvait discrédité la fière maison de Gryffondor, et elle notait leur nom pour se venger dès qu’elle aurait une bonne opportunité. Remarquant que la conversation avec sa meilleure copine était sur écoute, elle sourit gentiment aux garçons de Beaubâton qui était assis avec elle. Elle ne les connaissait que de vue, et encore. C’était un peu bizarre de les voir à leur table mangé tranquillement leur toast. Bon, il fallait s’y faire et puis ce n’est pas comme s’il allait être méchant, non ? Des garçons de Beaubâton, ça vient avec le qualificatif gentil inclus, non ? Kate se fit invité sous ces yeux par un beau jeune homme bruns aux yeux verts, et de son côté Sue finit son assiette avec une vague impression que cette fête qui s’annonçait lui donnerait plus de fils à retordre qu’autre chose. Encore seule et invité par personne. Elle regardait Damien, assis de l’autre côté de la salle et qui n’avait toujours pas daigné prendre la parole pour l’inviter. Non! Ne fais pas! Ca! Elle regardait son petit-ami aller voir une jeune fille de Beaubâton avait un air choqué, et baissa le regard. Lui, il allait le payer au centuple. Maintenant, elle était au plus mal. Et Kate qui revenait lui voler son bacon. «Non mais! Kate, t’exagère!» Je pouffai de rire alors qu’elle le faisait absolument exprès pour me distraire de la situation qui venait tout juste de se dérouler sous mes yeux beaucoup trop attentifs. « T’es la meilleur! Sérieusement… » Et elle roula des yeux.

OH! La pratique de danse fût mémorable! McGonagall les avait tous soufflé et les garçons avaient fait une de ces têtes en apprenant à danser qu’elle en avait encore pour des heures à se marrer avec ces copines. D’ailleurs, elle avait dû éviter un bon nombre de pied qui allait pour se buter contre les siens pendant près de deux heures de pratique et elle avait une petite idée de qui éviter le plus possible au courant de cette soirée. Du moins, pour ceux qui voudraient danser avec elle. Quoiqu’elle était toujours seule et délaissé. Optimiste comme toujours, il lui était impossible de penser qu’elle devrait quémander un partenaire pour cette soirée et depuis quelques jours, elle offrait un profil de guerre froid à cet idiot de Damien. C’était fait, et il ne pouvait pas vraiment allé voir l’autre fille pour retirer son invitation. Quoique Suza aurait adoré savouré cette déconfiture, elle devait considérer qu’actuellement rien de bougeait de son côté à lui. Autant l’éviter et s’assurer qu’il s’en souvienne pour un bon moment. Et dire que la Directrice des Gryffondor avait prévu une autre période de pratique demain après le repas du midi. Les jeunes filles de Gryffondor échangeaient sur les pires et les meilleures performances. « Quoi, Londubat ? » Et elle apprit comme quoi qu’il n’avait absolument pas besoin de leçon celui-là. C’était assez surprenant! D’un autre côté, il n’était tellement pas son type, qu’elle n’était que paresseusement intéressé. Disons un peu plus haut que Damien, mais au bas de la liste. « Mélo… On a quoi après, j’arrive plus à très bien pensé. Je ne fais que revoir la face du pauvre Weasley qui a été pris pour faire les démonstrations avec Directrice McGonagall… » Finit-elle en riant.

Elle sentit une main sur son épaule et se retourna, pour tomber sur un des garçons de Beaubâton, auquel elle sourit. Elle fit signe de la main à ces copines, d’y aller. Non mais, ce qu’elle pouvait être voyeuse. Elle le laissa parler parce que ça aurait été très impoli de le couper, et puis parce qu’un garçon qui se présente seule à cette période de l’année, ne pouvait qu’être de bonne nouvelle pour elle. Sa bonne étoile était toujours là quelque part, mais elle avait toujours cru en sa chance et elle était maintenant prête à la capter. Elle rit doucement parce qu’il était mignon dans son approche et qu’elle en était très touché. « D’accord. En ami. » Elle lui sourit. « Désolé si j’ai ri. Je ne t’avais jamais entendu réellement parler, tu es assez calme au déjeuné. » Elle pencha la tête sur le côté, alors que sa crinière de cheveux brun-noir se déplaçait vers son épaule penché en souriant. « Tu viens, qu’on aille se balader un peu, Louis de Beaubâton. » Dit-elle en riant doucement. « Tu dois bien avoir une nom de famille que je puisse écorcher avec mon français complètement nul. » Et sans vraiment se poser de question, elle agrippa le bras du garçon pour le trainée dans l’espace herbé au centre de la cour. Question de ne plus se faire autant de formalité et se connaître un peu, c’était bien un des objectifs de cette visite. Apprendre à se connaître ?

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Tiré par le bras, Louis se laissa faire. Le contact de la main de Sue était vivifiant pour lui. Malgré le fait qu’il était passé pour un stupide homme qui ne sait pas parler, il était plutôt content de lui. Si elle ne lui avait pas dit non, c’est bien qu’elle aimait ça. D’ailleurs, tout le long de l’année, il l’avait vu certaines fois avec un garçon. Ils semblaient très proches. Il faut croire qu’ils ne sont plus ensemble pensa Louis. Il l’espérait tout du moins. Il n’avait pas envie d’avoir de problème avec un autre garçon :

« Deslestrat. Mon nom c’est Deslestrat. Mais ça me ferais grandement plaisir que tu écorches mon nom »

Un grand sourire se dessina sur les lèvres sèches de Louis. Il avait retrouvé tous ses esprits. Après tout, il pouvait bien flirter. Certes, ils ne se connaissaient pas mais n’est-te-ce pas le meilleur moyen que d’apprendre à connaitre à fond une personne que de la chercher ? En plus, Sue semblait ouverte. Elle ne semblait pas réfractaire comme pouvait l’être plusieurs personnes dans ce château. Le français aimait les personnes qui avaient envie d’apprendre. Il estimait que la vie ne valait rien si on n’allait pas vers l’autre, si on ne faisait pas un pas puis un autre et encore un autre pour comprendre et découvrir des nouvelles cultures. Il y avait quand même une grande différence culturelle entre les français et les anglais, bien qu’ils soient voisins. Et ça, Louis, il devait forcement en savoir plus. Avant toute chose, Louis ouvrit la bouche et bien plus calmement que dans le hall, il dit :

« Tu ne m’avais jamais entendu parler et la première fois où je parle, je passe pour un abruti. Il faut savoir que je n’ai pas vraiment l’habitude d’aborder une fille. Disons que c’est toujours les filles qui viennent vers moi. Ne crois pas que je suis égocentrique et narcissique mais dans mon école je suis quelqu’un de très populaire, grâce au quidditch, donc ça aide. »

Les deux continuaient d’avancé. Même s’il faisait froid, Louis était bien. Il avait l’impression de retrouver le climat de Saint-Etienne, sa ville d’enfance. Il avait vécu pas mal d’hiver là-bas et il faisait très froid. Il était donc habitué. Louis regardait Sue avec amusement. Elle ne semblait pas perturber par la franchise du jeune français. Beaucoup de fille l’aurait certainement giflé après qu’il eut dit qu’il avait les filles à ses pieds. Mais c’était vrai. Il n’aimait pas forcément ça d’ailleurs. Même s’il n’était pas timide, Louis aimait bien être seul, dans l’ombre. C’était raté. Et il savait que si sa carrière serait grande, il n’aurait plus vraiment d’endroit pour vivre caché. Les stars du balai sont aussi grandes pour les sorciers que les footballeurs pour les moldus :

« Oh et si on veut y aller en ami au bal, faut que je sache aussi ton nom de famille. Je pense que ça serait un très bon début. En tout cas, ton école est vraiment fantastique. La nôtre est au soleil, j’aime pas trop ça. En plus votre garde-chasse, Hagrid est vraiment très gentil »

Qu’est-ce qu’on pouvait dire pour un premier « rendez-vous » ? C’est vrai, généralement avant de passer du temps seul avec une personne, on la voit avec d’autres gens, on apprend à la connaitre grâce à des amis ou de la famille. Là, ils se retrouvaient cavaliers et cavalière pour un bal alors qu’il n’avait parlé ensemble que 5 minutes en 4 mois. Louis était très bavard, peut-être même trop. Il pouvait parler de tout et de n’importe quoi avec n’importe qui. C’était une force mais c’était aussi la source de certains problèmes. Par exemple, il s’était retrouvé dans un duel de sorcier à cause d’une discussion sur les sang-purs et la supériorité que leur accordent certains sorciers. Il ne pouvait pas être d’accord bien entendu, il avait parlé, fort, très fort. L’autre personne avait rapidement sorti sa baguette et s’était suivit des échanges de sort. Louis avait fini avec des pieds de singe. Parler, c’était une force pour lui. Parler ou écrire d’ailleurs :

« Désolé si je me trompe mais j’ai toujours cru que tu avais un petit ami ? Il me semblerait bizarre que tu me dises oui pour le bal alors que tu es encore avec mais on sait jamais »

Les deux connaissances arrivèrent vers une arche couverte. Les deux s’assirent l’un face à l’autre. D’ici, Louis avait une vue plongeante sur le lac et sur l’immense foret interdite. L’air soufflait doucement remplissant les poumons de Louis. Sue lui ferait certainement oubliée Melinda. Mais il savait aussi que Sue deviendrait une amie et non une bouche trou. Il avait trop de respect pour les personnes pour les traiter comme ça. Louis avait connu ça. La célébrité à l’école lui avait fait rencontrer des personnes qui l’utilisaient. Certains faisaient croire qu’il était leur ami, des filles disaient qu’elle sortait avec lui. Et il n’aimait pas ça. Il ne voulait donc pas que Sue soit juste de passage, il voulait que cette rencontre soit un souvenir fort, une personne qui lui rappelle sa jeunesse, sa dernière année d’étude et l’Angleterre.

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Retour vers le futur

Au bras de Louis, Su était assez contente d’avoir accepté de l’accompagner. Ça lui semblait la meilleur décision et puis elle était beaucoup plus limité dans ces choix maintenant que le jour J arrivait à grand pas. Gentiment, elle lui demanda s’il avait un nom de famille, vu qu’il lui semblait plus qu’improbable qu’il ait été adopté par la Directrice de l’école de Beaubâton. Elle ne put que sourire en le voyant si enclin et joueur avec elle. « Delestrat, donc. Ça ne sonne pas trop bizarre ? » Dit-elle avec une mine navré, un peu rieuse. Elle savait pourtant qu’elle n’avait absolument aucun talent pour cette langue qu’elle trouvait, oh combien compliqué! Tant qu’il ne s’en sentirait pas offusqué, elle irait très bien. « Corrige-moi, s’il le faut. Pitié, je n’aimerais pas avoir l’air d’une parfaite abrutie. » Elle haussa les épaules, avoua à forfait qu’elle préférait qu’il lui montre que de rester dans le déni et de continuer à croire qu’elle n’était pas une empotée sur le sujet. D’ailleurs, elle appréciait de connaitre les différences de langage et différent accent de ceux qui venait étudier à Poudlard, ça l’intéressait beaucoup. Après tout, elle rêvait de voyage après sa scolarité, peut-être irait-elle en France. Une mise à jour de français ne serait pas pour lui déplaire, à cet instant même.

Joueur de Quiditch, noté, et populaire dans son école, oh qu’elle était contente d’y aller avec lui à ce bal. Mais si c’était le cas, ça faisait d’elle une petite chanceuse malgré son malheur; peut-être même assez pour ne pas vouloir torturer Damien indéfinitivement après le départ des deux écoles à la fin de cette année scolaire. « Oui tu as raison. C’est vraiment être un abruti de m’inviter au bal. Je vais finir par me considérer comme ton dixième choix. » Elle rit doucement, en lui jetant un regard faussement outré. « Quiditch. Voyez-vous dont! Quelle position ? » Suza ne jouait pas, mais allait encourager dans les estrades surtout par soucis d’encourager les leurs, elle n’en tirait que moyennement de plaisir. Par contre, elle devait s’avouer que les sportifs souvent était beaucoup plus mignon que les intélo et inconsciemment, elle en vient à transposer les qualités de Damien et le physique de Louis l’un sur l’autre à se demander si elle avait une préférence quelconque.

Il lui demandait son nom, ce qui n’était pas vraiment compliqué en soit. « Pelvenche. Suzanelle Pelvenche. Mais tu peux m’appeler Sue, Suza, Suzie ou ce que tu veux, mes amis me nomme un peu n’importe comment. » Elle avait une mine songeuse un bref instant. « Oui, c’est vrai qu’Hagrid est très gentil! » Elle ne connaissait le Garde-Chasse que de vue et depuis quelques années ils donnaient quelques cours sur les Créatures Magiques. Ce n’était pas une de ces matières forte depuis les BUSES et donc, elle n’assistait pas à son cours. Elle en avait toutefois entendu parler avec beaucoup d’entrain ceux qui y allaient; à croire que la crainte qu’il inspirait, il y avait quelques années, s’effaçait peu à peu. Ce n’était pas pour lui déplaire. Ça pourrait un chartier qui donnerait les cours, Sue trouverait un moyen de le comprendre et en bonus, se marrerait assez pendant au beau minimum une heure; ce n’était pas qu’elle n’était pas difficile, mais surtout parce qu’elle s’adaptait à tout et se faisait très rarement décontenancé.

Ouf. Il avait tiré une mauvaise pioche et elle fit une moue incertaine alors qu’il lui demandait si Damien était son copain, car il passait beaucoup de temps ensemble. Serait-il mal à l’aise d’être classé beau second, si elle répondait favorablement à sa question, après tout, il n’était pas habitué à être en arrière, ce joueur de Quiditch de Beaubâton. C’était une question assez délicate, mais il méritait quand même une réponse adéquate. « Celui qui me suit partout en classe ? » Afin de s’assurer qu’on parlait bien de la même personne. « Disons qu’il a décidé que je n’étais plus sa copine la journée ou il a invité une fille de votre académie pour le bal. Cela fait-il une grosse différence ? Moi qui croyais qu’on y allait en ami. » Elle avait un petit air de défi, à croire que le décision lui revenait beaucoup plus à lui qu'à elle.

Ils avançaient tranquillement et arrière à une ouverture. Il s’assit en premier et elle prit place devant lui, les jambes repliées sous elle, comme une demoiselle de bonne famille qu’elle était. Elle trouvait cela intéressant d’échanger avec le Français et ne pouvait que se dire que son action lui rajoutait un chouïa de charme de plus; bien sur un fait qu’il ne pouvait pas considérer dans sa propre position. « Je n’aime pas trop être le second choix. Je pense que c’est le cas de plusieurs filles. Il a fait son choix, et ce n’était pas moi. Je le bouderai l’an prochain pour lui rappeler qu’il ait choisi une autre que moi. Mais c’est un sujet des plus ennuyants! » Elle déplaça une mèche de ces cheveux derrières son oreille droite. « Si as la cote, pourquoi pas une des habituelles filles qui soupirent et qui rêvent de toi, pour t’accompagner ? J’espère que tu sais que je ne suis pas comme cela, moi. » Elle lui sourit malicieusement, tout en fixant son regard dans le sien. Bon, elle pourrait rêver de lui plus tard, en secret, mais cela il n'avait pas besoin de le savoir et puis elle le tairait très forcément.

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Bizarre ? Et puis quoi encore ? Louis savait très bien que les anglais avaient un drôle d’humour. Il l’appréciait voire, il l’aimait. Pince sans rire, subtil, fin. Une chose que les français n’avaient pas forcément selon lui. Deslestrat, ce nom facile à prononcer, difficile à lire. Ses professeurs n’avaient pas eu beaucoup de mal à le lire, à le comprendre. En effet, c’est Emilie, sa grande sœur qui avait eu ce problème. Première Deslestrat à l’école de magie de Beauxbâtons depuis un bout de temps, beaucoup des professeurs en place prononçaient toujours le « s ». On disait « dé » pas « dès ». Cela avait le don de mettre en rage la grande sœur de Louis. Elle n’avait qu’un an de plus que lui, il avait donc pu passer toute sa scolarité à l’école de magie française avec son aînée. Elle avait toujours été une sœur cool, loin d’être protectrice, elle l’avait quand même aidé dans certains cas. Malgré une grande beauté, ressemblant comme deux gouttes d’eaux à sa grand-mère Jo, Emilie était une teigne, un caractère bien trempé. Ce qu’elle avait fini par transmettre à Louis qui lui aussi été devenu têtu. Mais son plus gros défaut, c’était sa jalousie. Au contraire de son aînée, Louis voulait garder ses petites sœurs à l’abri. Le rôle du grand frère chiant en sommes. Ce rôle lui collait totalement à la peau. Un grand garçon aussi musclé ne pouvait que faire peur aux petites têtes qui voulaient faire certaines choses avec ses petites sœurs. Il n’avait qu’un petit frère, avec qui il s’étendait très bien, mais c’était avec ses sœurs qu’il était le plus sévère. Toujours à vouloir les aider dans leurs travaux respectifs, il pouvait vite devenir envahissant. Quand l’une d’entre elle n’allait pas le voir quand elle avait un problème, ça l’énervait. Encore plus si c’était pour demander de l’aide à grand et beau garçon. Surtout qu’à l’école, il était plus que connu. Même s’il était bien trop jaloux et possessif, il avait eu quand même raison sur quelques garçons qui avaient des dessins assez malveillants vis-à-vis d’une de ses petites sœurs. En effet, un garçon très gentil, premier de la classe et ouvert sur le monde avait approché Lys, sa deuxième sœur. Il était gentil et pour une fois, même Louis semblait bien l’apprécier, du moins, sur le peu qu’il le connaissait. Pendant près d’un an, ils avaient été ensemble, Lys étant vraiment tombé amoureuse de ce gars. Lors d’un week-end en dehors du manoir de l’école, Louis avait entendu Ian parler de la vraie raison de sa relation avec Lys : rentrer plus facilement dans l’équipe de quidditch de l’école. Baguette à la main, Louis ne s’en était pas servi à cause du règlement des sorciers de premier cycle. C’est donc un coup de tête bien placé au niveau du nez qui était venu s’abattre sur le visage de Ian, sans même qu’il eut le temps de faire quelques choses. Le lendemain, Ian avait tout avoué à Lys, tout était rentré dans l’ordre et Louis avait gagné encore un peu plus le respect de tout le monde. Ce nom de Deslestrat s’était donc lié plus ce jour-là dans l’école de Beauxbâtons. Sa directrice d’école, Mme Maxime, avait très bien su le prononcé quand elle avait mis huit heures de retenues à Louis :

« Bizarre ? Non. Enfin si tu le vois écris, je pense que oui, mon nom est bizarre. »

Les yeux de la demoiselle regardaient ceux de Louis. Pour ses yeux là, Louis serait prêt à beaucoup de chose. Même de la corriger. Mais elle ne faisait pas de faute. Et puis, l’accent faisait tout le charme, après tout, ce partage culturel était bien, même au niveau des accents. De plus, il était sûr qu’il avait un accent anglais bien plus déplorable que Sue pourrait avoir en français :

« T’en fais pas, je te dirais si jamais tu te trompes, mais une britannique qui parle français, je trouve ça bien. »

Un grand sourire s’afficha sur le visage du français. Il commençait une chose qu’il n’avait pourtant pas forcément l’habitude de faire : flirter. Les mots français sortaient de la douce Sue. Elle était drôle et directe, Louis aimait beaucoup ça. Une fille avec de l’esprit c’était le pied. Avec son humour, elle s’était présumé dixième choix de Louis. Finalement, le français n’avait eu aucune autre chose. Bien sûr, il aurait très certainement demandé à Melinda de venir. Quoi qu’il n’en était plus très sûr. Après tout, il ne l’avait jamais invité en tête à tête en six ans et demi qu’il se connaissait. S’ils n’étaient pas dans les bras l’un de l’autre en ce moment même, c’était que Louis n’avait pas su bien faire les choses. Ou peut-être que tout simplement, ça n’aurait jamais pu arriver. Melinda le considérant comme son ami et rien d’autre. Maintenant qu’il regardait Sue, il se disait que c’était une bonne chose. Il n’aurait jamais pu la connaitre certainement, à part de vue, le matin, devant un café ou un jus de citrouille :

« Oui, un abrutit qui t’a choix en onzième choix en fait. Mais je me suis dit que ça serait mieux pour moi de venir au bal avec une fille jolie et qui a de l’esprit, c’est toujours mieux pour mon image de marque tu comprends »

Louis fit un geste comme si il enlevait de la poussière sur son épaule puis il fit un autre sourire à la demoiselle qui continua sur un sujet bien plus passionnant et où Louis s’y connaissait bien plus. C’était à dire le Quidditch. Ce sport qui l’avait fait découvrir bien des choses. De la peur, de la tristesse mais surtout de la joie. Il n’avait pas bien eu le choix. S’il était devenu gardien, c’est à cause de son physique. Grand et fort, il prend de la place devant les buts. Mais il avait aussi travaillé sa vitesse pour faire de lui, un gardien parfait :

« Je suis gardien. Et je compte en faire mon métier. Pas que je n’aime pas d’autres choses mais ça me tiens vraiment à cœur. Je sais qu’ici, vous avez vu passer et que vous avez aussi de très bons joueurs. Dommage qu’on ne puisse pas faire de match école contre école, ça aurait été très drôle. En tout cas, j’ai un maillot de mon école, si tu connais quelqu’un qui serait prêt à me l’échanger, ça pourrait être cool. »

Louis avait failli faire de l’humour à la française, de l’humour grivoise quand Sue lui avait demandé quelle position. Il l’aurait très certainement faire fuir. Il était vrai qu’à première vue, Louis ne semblait pas ce genre de personne. Il semblait calme et réfléchi et il l’était. Pas tout le temps, il savait très bien s’amuser aussi et rire. Même si ses blagues n’étaient pas drôles, Louis en faisait souvent à ses amis. Certains lui disant de devenir humoriste chez les moldus plutôt que joueur de quidditch. L’anglais avait continué de parler et elle s’appelait donc Suzanelle Pelvanche. Son nom ne faisait pas du tout britannique. Peut-être même qu’elle avait de la famille en France :

« Pelvanche ? Tu as des origines françaises ? Parce que ça ne sonne pas très anglais. Enfin si tu es anglaise bien sûr. »

La discussion continuait doucement. Le temps frais ne gênait pas le français et ne semblait pas non plus affecter la demoiselle. Tant mieux, Louis se sentait bien ici. Ils étaient au calme même si des têtes passaient à côté d’eux. Certains de son école le saluaient de loin. Proche d’eux s’étaient arrêté un groupe composé d’élève de Poudlard et de Beauxbâtons. Ils devaient certainement déjà être en train de composé des ragots sur une histoire amoureuse entre Sue et Louis. Ne prêtant pas attention tout de suite à eux, Louis pu entendre une chose étrange. Celui qui le suit partout ? On aurait dit qu’elle parlait d’un animal de compagnie. C’était pour le moins direct dans le genre mais ça plaisait bien à notre français encore une fois. C’était donc bien son copain et d’après ses dires, il était en passe d’aller danser avec une française. Cela ne l’étonnait pas. Ils avaient entendu dans beaucoup de couloirs que les filles de Beauxbâtons étaient bien plus jolies. Louis n’était pas forcément d’accord, sachant que beaucoup d’entre elle avait une descendance de vélane. Son école était d’ailleurs réputée pour cela. Mais il n’aimait pas trop les filles bien sages. C’était ennuyant à souhait. Lui qui aimait beaucoup de chose, vivre et connaitre d’autres horizons, il se voyait mal avec une fille qui n’aurait que pour premier principe de plaire et d’être belle. Même s’il y avait des exceptions, à l’image de Fleur Delacour. Fleur avait toujours été très belle à son souvenir mais elle était aussi et surtout très intelligente. Le français s’entendait très bien avec elle. Il trouvait ça totalement normal qu’elle soit la championne de Beauxbâtons alors que certains gros bras se voyait déjà représenté l’école. Certains lui avait même demandé pourquoi il ne s’était pas présenté. Et il n’en savait absolument rien. Sue avait aussi continué à lui lancé un petit pic. Il se demandait donc s’il était le seul à flirter ou si sa future cavalière n’était pas en train de faire de même avec lui. En ami. Bien sûr. Rien d’autre :

« Ami, oui. Seulement, je me vois mal face à un garçon jaloux. Je serais obligé de lui montrer pourquoi je mérite de t’avoir à mon bras pour le bal et ça risquerait de lui faire mal. Ou aussi parce que j’ai un cœur et que je ne veux pas faire rompre un couple pour une danse. Enfin, pour une belle anglaise comme toi, c’est différent »

Le groupe qui s’était rapproché d’eux comme pour écouter leur conversation. Encore une fois, Deslestrat ne dit rien tout de suite. Il se tu et continua d’écouter Sue :

« Je comprends. En tout cas, tu n’es pas du tout un second choix. Je suis vraiment venue parce que tu me plais. Je ne parle pas physiquement hein. Tu es drôle, tu as de l’esprit. Si je veux passer une bonne soirée, c’est une demoiselle comme toi avec qui je devais aller c’est sûr. »

Sue posa la question fatidique. Celle qu’il n’avait pas envie d’entendre. Pourquoi pas une fille de son école. Il ne savait pas s’il devait lui parler de Melinda. Louis n’était pas du tout doué pour les mensonges et à dire vrai, il n’en avait jamais utilisé. Il avait des fois omis certaines choses mais il n’avait jamais rien transformé dans ses paroles. Quand il y réfléchissait, il avait beaucoup de raison de ne pas aller voir une fille de son école. Premièrement, il ne partagerait pas sa culture avec une personne d’un autre pays. Ensuite, aucune des filles de son école n’avait fait le premier pas. Il l’avait démontré qu’il n’était pas doué pour parler aux filles la première fois. En plus de ça, il aimait les filles entreprenantes. Si c’était Sue et pas une fille de son école, c’était aussi à cause des ragots. Il savait que si le grand joueur Louis sortait avec une fille de son école, le lendemain, toutes les personnes seraient au courant. Et puis aussi, parce que Sue lui plaisait assez simplement :

« Comme je te le dis, parce que tu me plais. Je ne retrouve pas ça avec les filles de mon école. Mise à part … Melinda, ma meilleure amie dont j’ai été ou je suis amoureux. Je ne sais plus trop. Et c’est aussi pour ça que je suis venu vers toi. Tu n’es pas une midinette hystérique. Et je t’en remercie »

Louis avait dit ça en tenant ses deux mains l’une contre l’autre, comme s’il priait Sur son visage s’était dessiné un faux désarroi pour que Sue le comprenne. Le groupe de jeune fille s’était mise à rire. Elles avaient certainement tout entendu. Le lendemain, tout le monde sauraient que Louis aime les filles simple, drôle et anglaise. Dans un élan d’amusement et d’énervement, Louis prit la main de Sue puis il se leva. Il s’éclaircit la voix pour que le groupe l’entende bien :

« Viens, on va dans un endroit plus tranquille. Certaines personnes pourraient être en train de nous écouter »

Il lança d’un coup un regard noir en direction du groupe de fille qui le fixait toute. Elles semblaient gênés de la situation ce qui fit rire intérieurement notre français. Lâchant la main de Sue, ils marchèrent vers l’intérieur du château. Tournant la tête pour voir si on les suivait, Louis dit à Sue :

« Désolé de t’avoir pris la main mais j’en pouvais plus d’avoir ce groupe qui nous écoutait. Il y avait des gens de Poudlard aussi, j’imagine que demain, tu vas avoir le droit à quelques ragots sur nous. »

Il en avait l’habitude lui mais ça ne serait peut-être pas le cas pour Sue. Marchant assez rapidement, Louis trouvait un petit coin tranquille, non loin de torches en feu. A l’intérieur, il se remit presque dans la même situation qu’avant. Contre une fenêtre, il s’assit puis il demanda à Sue :

« Bref, au final, que veux-tu faire de ta vie plus tard toi ? Mise à part tomber amoureux d’un français »

Un clin d’œil, un sourire. La classe à la française de la part de Louis.

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Retour vers le futur

Suza était un peu rassuré, qu’il lui dise qu’elle se débrouillait bien, après tout, ça l’aurait heurté de ne pas savoir. Et puis, c’était rassurant car il ne semblait pas se choquer de son accent. C’était quand même sa fierté qui était en jeu. Elle lui rappela vaguement qu’elle devait être un de ces tous derniers choix avec humour et lui il confirma avec autant d’humour qu’elle était onzième. Un air vaguement étonné et choqué sur le visage prit place, et puis quand il lui dit qu’elle avait de l’esprit et qu’il la trouvait jolie. « Merci, tu n’es pas mal non plus. » Dit-elle gentiment. La conversation bifurqua vers le sport qui le passionnait et elle écouta sagement, heureuse de pouvoir apprendre des choses sur lui, d’un autre côté, il semblait si passionné qu’il aurait pu parler de n’importe quoi, la Gryffonne en aurait probablement tout aussi été captivé. S’il comptait en faire son métier, c’était vraiment quelque chose d’important pour lui et lui qui disait être triste de ne pas faire de match contre les joueurs d’ici, je lui souris malicieusement. « Si tu veux, je te présente Olivier Dubois, qui est capitaine habituellement chez Gryffondor. Disons demain matin pour déjeuner, s’il est là. Appart Harry, qui est très occupé par le Tournois, je suis sûr que les autres seraient intéressés à remonter sur leurs balais. Ça te dit ? Sinon pour ton maillot, et bien, je suis assez certaines que tu pourrais trouver des fan dans les élèves de notre maison. Le Quiditch est presqu’une religion, depuis l’arrivée de Potter comme attrapeur. » Elle lui sourit simplement, le bras toujours accroché au sien.

Effectivement, Pelvenche ne sonnait pas très français. « Oui, je suis anglaise. Mais mon grand-père paternel était français, ma grand-mère est allé habiter quelque années en France à cause de son travail. Et elle est revenue avec un mari au bras. À la grande surprise de ces parents. » C’était une de ces histoires favorite que sa Tati lui racontait. Une belle histoire d’amour avec un beau jeune homme et elle tout jeune finissant ces études et qui tombe dans les bras de cet homme. « Il est mort quand j’étais très petite. Je n’ai malheureusement pas appris le Français. Mais ça me semble assez compliqué et pour le moment je me concentre sur mes études en magie, plus qu’ajouter l’apprentissage de cette langue sur ma longue liste de travaux. » Elle trouvait sa compagnie fort plaisante et la discussion très joyeuse, ce n’était pas pour lui déplaire, absolument pas. Elle jeta un regard sur la troupe d’étudiants et finalement hésita à lui demandé si c’était toujours comme cela, quand il parlait à une fille…

Elle reporta son attention sur le garçon qui lui posait des questions sur Damien, et elle y répondit avec charmes, mais surtout avec l’impression flagrante qu’elle en était fort blessée. D’un autre côté, elle n’aurait jamais eu la chance de rencontre Louis si ce n’avait été de ces évènements. «Pour une belle anglaise comme moi…» Elle répéta sa phrase comme si elle appréciait le compliment avec beaucoup d’ampleur avant de poursuivre avec une réponse plus complète. « J’espère qu’il sera jaloux. Mais je t’avoue que je n’ai pas l’intention de jouer les fleurs bleues. Je le verrai mal m’en faire le reproche, alors qu’il est le premier à avoir fait le pas. Et puis, c’était déjà il y a une semaine. Tu n’y es absolument pour rien. Je suis plus qu’heureuse et choyé d’y allé à ton bras. Je te promet que tu n'auras pas à te prouver envers quiconque. » Elle se demandait encore pourquoi ça rendait les choses différentes, mais ne poursuivit pas dans ce sens.

De la manière qu’il disait cela, c’était comme s’il l’avait choisi seulement sur son esprit et non son physique, du coup, elle espérait qu’il lui plaisait tout autant. Elle aurait vraiment eu l’impression d’être une espèce de monstre très spirituel sur le coup. Il lui avait dit plus tôt qu’il la trouvait belle, hors donc, elle n’avait aucune crainte à se faire inutilement. « Merveilleux! Il est clair que passé du temps avec moi, n’est pas forcément ennuyant. Je suis contente que ça te plaise. J’imagine que nous aurons tous autant de plaisir au courant de la soirée organisé. » Mais passé du temps avec lui s’avérait être scruté à la loupe. D’ailleurs plusieurs filles étaient de Beaubâton dans le lot et elle osa une question à Louis, sur sa prise de décision. Elle rit. Effectivement, elle n’avait rien d’une ‘’midinette hystérique’’. Son expression et ces gestes ne rajoutaient qu’à ces paroles ce qui la fit encore plus rire. « Pas de mal. Je ne suis que moi. »

Il se leva rapidement et lui prit la main, tout en annonçant aux groupies que le spectacle était fini. C’était tellement drôle dans un sens, et en même temps, elle le comprenait d’être un peu énervée. Elle le suivit à l’intérieur du château et alors qu’il s’assurait que personne ne les suivait, il s’excusa de l’avoir touché sans son consentement et rajouta qu’il y aurait surement des ragots; choses plus que certaines vu les circonstances. « Oh ça va! Je vais y survivre, bien que je n’aime pas vraiment avoir ce genre d’attention. Qu’il parle, ça leur donne une vie. Moi je préfère la vérité ou vivre réellement. Comme actuellement. Et oui, j’ai vu. » En parlant du groupe qui s’était dispersé. « C’est toujours ainsi? Il te suive au pas ? Du coup, je te plains, ton fan club personne. Ce que j’aurais du mal moi, avec cela! » Elle le suivit et il la mena dans un petit coin tranquille, plus ou moins dans l’ombre.

Louis lui demanda ce qu’elle avait l’intention de faire plus tard, en soulignant qu’elle avait l’intention de tomber amoureuse d’un français, ce qui la fit sourire. «Je compte probablement débuter un cursus en Magie Avancé à l’Université, mais sinon, je ne sais trop, voyager probablement. » Elle avait encore un an pour y songer, beaucoup de chose pouvaient encore se passer dans sa vie. « Comme ma grand-mère, tomber amoureuse d’un français ne me semble pas si mal. S’il en vaut le coup! » Elle lui retourna son clin d’œil. « Tu n’as pas l’intention de me faire prendre votre carrosse quand même ? Et m’enlever à la fin de l’année, parce que si oui, je ne tiens pas à être proche d’aucune fenêtre, j’ai un peu le vertige. » Son expression était amusée et elle s’adossa contre le mur, l’un de ces chaussures poser à plat sur le mur et le même genou relevé. Elle ne savait pas trop si elle devait s’asseoir ou non, peut-être que les groupies reviendraient à la charge rapidement. Elle n’avait jamais vécu ce genre de situation, y-avait-il une minuterie avant de les revoir semi-gloussante dans le couloirs ?

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La Magie Avancée, ça devait être très dur. Du moins, l’intitulé l’était. Louis se savait assez intelligent pour faire des études mais jamais il n’avait su exactement ce que voulais dire la magie avancée. Il imaginait bien qu’il devait y avoir des cours plus dur et poussé en défense contre les forces du Mal ou encore en sortilège. Du coup, si Sue voulait y aller, c’est qu’elle devait être très forte en magie. Une raison de plus de ne pas la décevoir et de se servir d’elle. Sans même qu’il sache pourquoi, Louis prit un malin plaisir à voir l’ex copain ou copain par intérim de Sue. Il l’imaginait bien danser avec une belle de Beauxbâtons et se transformer en doucement en cochon. Il ne connaissait pas Sue mais le français savait qu’elle serait capable de faire ça si une chose la mettait vraiment en colère, il le sentait :

« Au fait, oui, c’est toujours un peu comme ça à l’école. On me suit pour diverses raisons. Certains fans, même si je n’aime pas trop ce mot, sont vraiment cool. Ils me saluent, on parle quidditch, me souhaitent bonne chance et c’est bon. D’autres sont plus … collant. Et je te laisse imaginer le fait que je sois célibataire. Heureusement que toutes les filles ne sont pas vénale et qu’il y a des garçons plus intéressant que moi »

L’endroit où les deux amis étaient posés, était étrange. Bien qu’il soit beau, il se trouvait quand même dans une légère pénombre. D’un côté la chaleur des piliers où se trouvait du feu apportait une fine chaleur très agréable en hiver. De l’autre côté, la fenêtre, elle, apportait de la froideur. Un mélange étrange et qui ne va pas ensemble. Un peu comme ce que vivait actuellement Louis. Si d’un côté il commençait doucement à apprécier Sue, et pas que physiquement, une autre partie de lui le freinait dans son flirt. Sa raison était loin d’être plus fort que son cœur. Quoi qu’il arrive, il ne voulait rien regretter. Il ne voulait pas rentrer en France à la fin de l’année scolaire sans avoir eu un réel échange. La France qui était donc un lieu des origines de la belle demoiselle qui se trouvait face à Louis. Il se demandait bien d’où son grand-père pouvait venir. Pelvanche, ça ne lui disait rien. Jamais dans sa région, il n’avait entendu un tel nom. Il n’avait même pas la moindre idée d’où, en France, il avait pu venir. Sue ne devait peut-être pas savoir elle non plus. En revanche, elle voulait voyager. C’était un point qu’elle partageait avec le français. Bien qu’il aime sa ville et son école, Louis avait toujours eu envie d’aller faire le tour du monde. Sa famille n’avait jamais eu assez d’argent pour pouvoir partir bien loin. Il n’avait donc vu que la Belgique et maintenant l’Angleterre. Si jouer au quidditch était vraiment sa passion, il espérait au fond de lui que ça pourrait lui apporter bien plus. Il se voyait déjà jouer des matchs de coupe d’Europe voire même du Monde. Il avait hâte. La prochaine coupe du Monde se ferait dans quatre ans. Son égo était gonflé à bloc à cette idée. S’il pouvait jouer avec la tunique bleue de l’équipe de France en Coupe du Monde. Des étoiles dans les yeux, Louis secoua sa tête pour revenir sur Terre :

« La Magie Avancée, ça doit être dur. Tu dois être très forte en sortilège. Tu sais transformer des gens en cochon, je suis sûr. Et pour le voyage, tu n’es pas la seule. J’ai terriblement envie de voyager aussi. Le Royaume-Uni est seulement le deuxième pays étrangers que j’ai pu visiter. Pour l’instant. Le quidditch va certainement m’aider à en voir d’autres. »

Louis regarda à travers la fenêtre, d’un air pensif. Sue parlait aussi de sa grand-mère. Heureuse de trouver un français ? Louis savait très bien qu’elle n’était pas l’amour de sa vie, que ce Français en question, ça ne pouvait pas être lui. Mais l’espace d’un instant, il en eu envie. Il ne savait pas si c’était la chaleur ou le froid mais il se sentait bizarre. De plus en plus. Et cet homme que Sue pourrait avoir, il devrait en valoir le coup. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Le modèle de l’âme sœur est différent chez tous êtres. Louis commença donc à imaginer ce que Sue aimerait avoir comme petit ami. Il devrait avoir premièrement de la curiosité. Elle l’était aussi et semblait vouloir s’intéressé à plein de chose. Il devait être aussi confiant en elle. Sa réaction face à son petit copain montrait bien qu’elle était une fille avec de la poigne et qu’elle n’aimait pas qu’on la rabaisse. Louis pouvait savoir qui portait la culotte dans le couple au final. Surtout, il devrait avoir comme passion numéro une, l’envie de tout faire pour Sue. Le français sentait que Sue avait envie d’être vraiment aimé, non pas par orgueil ou égocentrisme, non par besoin. Et c’était là où Louis n’aurait jamais pu être l’âme sœur pour Sue. Le quidditch, c’était sa passion, sa vie. Depuis qu’il était petit, il faisait tout pour devenir joueur. Il savait qu’un jour, il pourrait changer. Mais à 17 ans, il ne voyait pas quoi pourrait lui faire changer d’avis. Une fille ? Impossible, il y en avait plein. Un enfant ? Louis n’en voulait pas et s’il en avait un, il serait certainement mauvais père. Non rien, même pas sa famille. Et pour le coup, c’était vraiment de l’égoïsme :

« Je ne suis pas sûr que moi j’en vaux le coup, du moins, pas pour toute la vie »

Le français plongea dans les yeux de Sue. Etrange sensation. C’est comme si le quidditch n’avait plus rien à faire dans sa vie quand il la regardait. Il était amoureux ? Non, c’était impossible. Pas lui, pas un coup de foudre en seulement une heure. Il était malade ? Non plus, il se sentait plutôt bien. Mais pourquoi Diable avait-il une envie de passer des heures à la regarder ? Tout simplement parce qu’au fond de lui, Deslestrat avait besoin d’amour. Il avait besoin d’être aimé. Ce n’était pas Sue qui voulait, c’était lui. Il ne s’en rendait pas forcément compte. Tout ce qu’il voyait c’était de l’attirance pour une jeune et belle anglaise. La chaleur montait doucement en lui :

« Si je t’emmène. Mais le carrosse c’est nul, j’ai un balais volant moi. On pourrait aller vivre tous les deux, autour du monde. Je jouerais dans une équipe différente chaque année, toi tu pourrais enseigner dans une école différente … »

Tout en continuant de parler, la tête de Louis s’approchait doucement vers le visage de Sue. Il allait l’embrasser, il voulait. La chaleur était plus grande, le bien-être. Plus il s’avançait, plus ses paroles étaient étrange. Il voulait Sue, il la voulait. C’était elle sa raison de vivre maintenant depuis qu’il l’avait vu, encore ce matin, en buvant son :

« CAFÉ ! Qui m’a servi mon café ce matin ? Il était tellement bon surtout en te regardant »

Il secoua la tête et regarda dans le couloir. Le groupe de demoiselle l’avait suivi. Il les regarda d’un air noir. L’un d’elle la fixa avec un grand sourire. Il s’en souvenait maintenant. C’était cette fille qui lui avait apporté son café. C’est pour ça qu’elle essayait de le regarder dans les yeux, c’est pour ça qu’elle le suivait. Son café avait dû être trafiqué avec un philtre d’amour. Il n’avait pas dû être totalement réussi puisque Louis était en train de jeter son dévolu sur Sue. Ce qui n’était pas plus mal. Sue le regardait d’un air plus qu’étrange. Il l’aimait quand même, il voulait quand même l’embrassé. Passer sa vie avec elle, oublier le quidditch :

« Je crois que la demoiselle m’a refilé un philtre d’amour. Mais tu es tellement belle que c’est toi que j’aime »

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Retour vers le futur

Elle l’écoutait dire que les fans ce n’était pas si grave et même qu’il y en avait des sympas, cela la fit sourire. Au moins, il n’en était pas constamment embêté et donc, elle n’aurait pas besoin de s’enfuir pour discuter plaisamment avec le Français si certains avaient la décence d’être encore poli et … pas collant comme il semblait nommé les autres. Elle pouvait s’entendre à penser que effectivement, vu qu’il n’avait pas de copine les filles intéressés devaient vraiment posés problème à l’occasion; ce qui n’était pas son cas, n’étant ni une groupie, ni une folle hystérique. Elle exposait les raisons de son nom peu commun français et vaguement l’histoire de sa grand-mère, tout en lui expliquant ces plans pour le futurs qui n’avait rien de bien compliqué.

Voyager avait toujours été un rêve et ces parents n’avaient rien contre, tant qu’elle continuait ces études et se perfectionnait à l’Université. Elle hocha la tête, il avait raison, le Quiditch allait lui ouvrir des portes et des endroits auquel il ne pensait même pas. « Je ne suis pas mauvaise en métamorphose. » Ce qui était peu dire, car elle était aussi doué en Sortilège qu’en Métamorphose, deux disciplines pointus et qui nécessitait un parfait contrôle de sa baguette. « J’aime mieux les lapins, c’est plus duveteux. Les cochons ne m’intéresse que moyennement. » Ria-t-elle détendue. « Je n’ai jamais quitté l’Angleterre pour le moment. J’irai bien en Irlande et en France. Je verrai après mes études. Mes parents ne me permettront pas de tous simplement quitter la maison sans rien dire. On a beau avoir beaucoup de sous, il ne tienne malheureusement pas à ce que je me transforme en fainéante. Ce qui ne m’intéresse pas aussi. J’ai envie d’étudier! » Ce qui était plus que flagrant avec toute l’excitation qui vibrait dans sa voix.

La conversation tourna et il sembla alors plus pensif, à observer l’extérieur, elle parlait peu mais assez pour continuer à l’observer. En lui disant qu’il n’était pas sûr d’en valoir le coup, elle haussa les épaules, comme si ce n’était pas vraiment quelque chose auquel elle pensait réellement. Et comme il changeait vaguement d’idée elle rit. Ciel pas un balai, elle allait faire une crise cardiaque. C’était un conte à dormir debout qu’il lui racontait et pourtant c’était une proposition alléchante. Elle sourit ne sachant que dire, et pour exacerbé la situation profita pour glisser sept petit mot en riant en se faisant le tableau dans sa tête, oh combien improbable. « Tout ce que tu veux mon chéri ! » Elle aimait bien l’ironie, et alors qu’il s’approchait inéluctablement d’elle, avec le regard fiévreux, elle se demandait ce qui n’allait pas. C’était passé de strictement amical à cette impression qu’il voulait littéralement la dévorer. C’était grisant, et alors qu’il s’écriait que son café goûtait vraiment très bon en la regardant, elle ne put que rire d’autant plus. Suza fixait Louis d’un regard étrange, et alors qu’il lui donné le fin mot de ce qui était en train de se passer, elle hésita entre profiter de cette situation ou aider le pauvre Français.

« Je te donnes deux choix Louis. Soit je te donne le plus grand moment d’extase de toute ton existence, soit je te prépare un antidote. » Et elle s’approcha doucement pour poser ces lèvres sur sa joue, amicalement, en prenant le temps de faire délicatement roulé ces lèvres pulpeuses sur sa joue avant de les retirer. Elle se doutait que ça devait être très agréable pour lui, et d’une main, elle lui caressa les cheveux, en le regardant. «L’Amortentia est vraiment sensas quand on veut avoir des sensations particulièrement forte. » Sa seule crainte était qu’il s’en veuille de faire quelques chose par la suite, et c’était bien pour cela qu’elle lui avait proposé de lui monter un antidote pour contre l’effet de ce philtre d’amour. Elle ne l’avait pas prévu au programme et elle n’était en rien coupable à sa situation à lui. La seule chose qu’elle pouvait faire c’était de l’encourager à prendre une décision, qui serait somme toute la sienne. « À moins que ça soit ta première expérience du genre… » Ce qu’elle commençait en fait à se douter. Damien et elle avait déjà expérimenté la potion en début de relation et c’est sans surprise qu’elle avait perdu toute inhibition devant le Serdaigle; et oui, ce qu’elle s’était éclatée.

Elle retira sa main droite de ces cheveux à lui et lui sourit tendrement. « Et puis, ça sera quoi pour toi aujourd’hui ? » Son regard lui renvoyait le sien, et elle pensait avec amusement que c’était une des rencontres la plus atypique et la plus chaude qu’elle n’ait vécu. D’autant plus que les effets de philtre faisaient dire absolument n’importe quoi à l’élève de Beaubâton.

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Chaud, froid, chaud, froid. Le cœur et le corps chaud, la tête froide. Ou pas, ou plus. Tout ce qui savait, c’est que le sang qui coulait dans ses veines ne voulait qu’une seule et unique chose : Sue. Il ne la connaissait pas mais elle était tout. Elle n’avait jamais pris une seconde pour lui parler avant, il voulait lui donner l’éternité. C’était sa muse, son envie, son espoir. C’était tout, le reste n’était rien. Il la dévorait des yeux comme il l’aurait réellement dévoré. Il voulait son corps, son cœur et son esprit. Louis ne savait plus quoi faire. Transpirant, il avait froid et chaud en même temps, son cœur était très rapide. Il regardait le groupe de fille. Ils les maudissaient puis il aimait Sue. C’était insupportable. La robe de Sue s’envolait, son esprit l’imaginait dans le plus simple appareil, lui aussi. Louis n’avait pas l’habitude de laisser ses sentiments de côté, les bons, comme les mauvais. Il vivait à fond dans certains cas. Il était difficile de crois qu’une potion puisse le mettre à genoux devant une demoiselle mais c’était pourtant bien le cas. Le corps de Louis recevait toutes les pulsions qu’ils avaient déjà vécues jusqu’ici. Il n’avait jamais eu de fille dans son lit, il n’avait jamais touché une fille. Et le philtre continuait son effet sur le jeune français qui peinait de plus en plus. Il ne tenait presque plus debout. Il entendait juste la voix suave de Sue. Aucune lucidité et pourtant il entendait bien certaines choses. Il n’était pas sûr que ce fût la vérité mais il les entendait bien. Le sourire de Sue lui faisait du bien et du mal en même temps. Le peu d’esprit clair qui lui restait ne comprenait pas le comportement de la demoiselle. Elle jouait avec lui, avec ses nerfs ? C’était très étrange mais dans le reste de son esprit ne demandait qu’à jouer avec elle. Dans un acte plus que charnelle et fusionnel. Les mots qui sortaient de la bouche de Sue ne faisaient qu’accentuer les effets. Les secondes semblaient être des journées entières. Un lion rugissait dans son ventre, déchirant ses abdominaux. Il voulait faire l’amour. De suite. Pourtant, il voyait les filles derrière qui semblaient maintenant en colère, qui avait peur. Les deux genoux par terre, il semblait demander la main de Sue. Pourtant maintenant que l’amour pour Sue était là, il sentait doucement un mal de tête arrivé. Il tremblait de plaisir, de désir mais d’autre chose. Il savait pas ce qui se passait, il ne savait pas si c’était normal. Puis il regardait Sue. Les mains de celle-ci dans ses cheveux, c’était le paradis sur Terre. Les anges n’étaient rien à côté d’elle. Il partait dans un voyage, une danse nuptiale où les deux corps n’était qu’un. Puis le mal de tête le faisait revenir sur le sol froid. Il se releva doucement s’approcha de Sue puis il lui dit à l’oreille :

« Donne-moi le plus grand moment d’extase du monde »

Il prit la main de la demoiselle puis il tomba raide sur le sol. Sa tête tapa contre le froid. Il était au lit, seul, plus personne autour de lui, plus rien. Rien, le vide, le noir puis le blanc, le rouge sang qui venait taper sa tête. Il avait une colonie de pivert dans la tête. Il était mal, il avait envie de vomir, il avait envie de faire l’amour, il avait envie de mourir, il avait envie de partir, il avait envie de refaire l’amour. Il voulait Sue, il voulait plus avoir mal à la tête, il voulait boire, de l’eau, de la bière. Il voulait dormir. Il en avait marre, il ne savait pas où il était. Il était en train de dormir debout, allongé dans un lit. Il était mort. Il était là puis l’instant d’après il était dans un autre monde puis il fut :

« Qu’est-ce qui m’arrive !!! »

Debout sur un lit de l’infirmerie, Louis ouvrit les yeux. Un mal de crâne pas commun. Une tempête dans la tête, une chose horrible que Louis n’avait pas l’habitude d’avoir. Il était très peu souvent malade. Cette fois-ci, il sentait son corps étrange. Touchant l’arrière de sa tête, il senti une grosse bosse. Sur la table de chevet, un verre d’eau, face à lui, Sue. Soudain, tout lui revint à l’esprit. Il ne savait pas quoi dire. Il aurait aimé se cacher, s’enterrer très profond sous Terre. Il se sentait terriblement honteux. Il ne se souvenait pas de tous les détails mais il savait qu’il avait déclaré sa flamme à la jeune française. Avec un souffle court, un regarde inquiet et une voix basse, il lui dit :

« Désolé … Je … J’en … Je sais pas ce que je t’ai dit. Je sais juste que je t’aimais. Un philtre, les filles. Et trou noir. Je t’ai embrassé ? Ou autre chose ? Je n’ai pas été violent j’espère ? Sinon, je suis vraiment désolé… Je ne sais pas, j’ai dû être allergique à un truc dedans. Désolé. Si je t’ai dit des choses désobligeante, je suis terriblement désolé »

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Retour vers le futur

Les choses se déroulèrent rapidement. Louis s’était agenouillé au sol et elle attendrait de savoir ce qu’il voudrait qu’elle fasse pour l’aider. Elle peignait vaguement ces cheveux avec ces doigts, tout ou moins consciente des pensées que son futur cavalier étaient hantés, mais elle en devinait les teneurs de ces pensées, et elle n’avait pas vraiment l’intention d’abusée de cette situation de faiblesse de sa part. Elle eut un sourire alors qu’il lui disait de lui donner le plus grand moment d’extase du monde. Avant de s’écrouler devant elle. Oula. Rien n’allait plus. Elle cria après la gamine qui continuait à regarder leur duo avec beaucoup trop d’attention. « Cours, va chercher Pomfresh, sinon je fais de ta vie un enfer! » Sur un ton vraiment autoritaire et menaçant. Cette dernière déguerpit et elle s’occupa du jeune homme qui était au plus mal. Elle s’assura qu’il était toujours avec elle, même si inconscient et fit léviter son corps tout en l’trainant avec elle sur son sillage jusqu’à l’infirmer. Mis chemin, elle croisa l’infirmière qui s’enquit de la situation. Et malgré son air inquiet, la gamine se tenait non loin. Elle laissa le corps de l’athlète au bon soin des infirmiers, et alors qu’elle prenait un peu plus de temps pour rentrer dans l’infirmerie. Laça un sortilège informulé, sur cette greluche, avant de rangé sa baguette dans sa poche intérieur de sa cape. Déjà, Suza expliqua les détails aux infirmières qui s’occupèrent de préparer un antidote qu’ils lui firent avaler contre son gré.

Sue attendait assise sur la chaise, en songeant à la conséquence qu’elle ferait subir à cette folle hystérique comme elle avait commencé à les appeler dans sa tête. La voix de l’élève de Beaubâton la tira de ces pensées. Elle avait perdu un peu le cap du temps, mais elle s’était dit qu’il aimerait avoir un visage qui ne lui serait pas hostile en se réveillant. Elle était toute sa vie quelques heures plus tôt, il n’allait pas lui faire la tête alors qu’elle n’y était pour rien. Elle se redressa, avant de s’approcher du bord du lit, sur lequel elle posa ces fesses, lui faisant signe de baiser le ton, en lui souriant gentiment.

Elle s’approcha du garçon et posa tendrement son doigt sur ces lèvres pour le faire taire, après tout il n’avait rien faire de grave et il n’avait pas besoin de la couvrir d’excuse. « Tchut, chut. » Fit-elle avec un sourire tendre et le ton de la voix suave. « Bois. » Et elle lui tendit le verre d’eau sur la table de chevet. La demande était assez systématique mais elle savait que ça l’aiderait à chasser le goût du philtre ou encore de l’antidote qui devait encore trainer en arrière-gout dans sa bouche. Ils pourraient parler par la suite. Elle prit une fiole fermée contenant un liquide ambré, qu’elle ouvrit avant de sentir. « Prend ça aussi. » Voyait son air inquiet, Suza leva les yeux aux ciels. « Pomfresh, notre infirmière, veut aussi t’avoir pour le bal ? » Dit-elle en riant doucement avec ironie. « C’est pour la douleur, Louis. » Elle l’avait porté sa main sur sa tête et avec toute la prévenance du monde l’infirmière avait avertie Sue qu’il aurait probablement mal, après tout sa tête avait fait un bruit assez sec et heurtant le sol.

Le regardant procédé, elle fût assez satisfaite pour discuter avec lui. « Appart me dire que tu voulais coucher avec moi, tu n’as rien dit ou fait de désobligeant alors arrête de te faire des peurs. Ce qu’on peut dire comme chose sous l’Amortentia! » La jeune fille penchait la tête sur le côté. « J’imagine que ça doit être aussi le philtre qui t’a fait m’inviter. Je suis un peu déçue, mais tout bien considéré, je veux bien te libéré de ta demande considérant l’état dans lequel tu étais. » Elle sourit un peu triste avant de reprendre une expression plus douce. « Je te laisse te reposer, après tout tu ne dois pas te sentir trop bien. » Elle descendit du lit, avant de passer encore une fois ces doigts dans ces cheveux à lui. « Repose-toi. J’irai chercher une fille de ton école en essayant que ça ne soit pas une de tes groupies diaboliques, d’accord ? » Elle s’approcha et posa un baiser sur sa joue. « Je reviendrai plus tard te voir si tu veux. » Elle pencha sa tête sur le côté, le tout accompagné avec un sourire des plus doux.

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Le soleil était doux en cette journée d’hiver. Et pourtant Louis avait chaud. Il se sentait bien alors que paradoxalement, il sentait l’intérieur de son corps complètement malade. Il sentait que la mal l’avait rongé, il ne savait pas pourquoi. Il n’avait jamais pris de philtre d’amour avant cela. Il ne recommencerait pas bien que pour ce coup, il ne l’avait pas du tout choisi. Le jeune français avait toujours pensé que le sentiment d’amour était une chose difficile à comprendre, ce qui le rendait beau. Qu’on soit sorcier ou moldu, il était impossible de faire en sorte qu’une personne nous aime vraiment. C’était la plus belle et la plus puissante des magies. Il espérait qu’un jour cette magie puisse le toucher. Louis se souvenait seulement de certaines choses de son périple amoureux. Il se voyait regarder Sue dans les yeux. Il se souvenait mal mais il était presque sûr que Sue l’avait dragué. Il pensait se tromper, après tout, il pouvait comprendre ce qu’il voulait sous l’emprise de cette drogue. Sue parlait, Louis buvait quand même ces paroles. Il n’était plus sous l’effet du philtre et pourtant, il se sentait quand même attiré par Sue. C’était peut-être la fatigue. La demoiselle lui avoua qu’il l’avait invité à une danse nuptiale. Le visage de Louis devint totalement rouge de honte. Elle ne le prenait pas mal mais Louis ne savait plus où se mettre. Maintenant qu’il était totalement normal, il voyait quand même un côté très attirant chez Sue. Il ne savait pas ce que ça pouvait être. Après tout, il l’avait vraiment remarqué avant le matin même. Ce n’était pas dû qu’au philtre s’il avait invité la jeune anglaise. Les discutions qu’il avait entendu et le physique de celle-ci l’attirait vraiment. Pas autant que sous la potion mais il l’appréciait vraiment. Sans que Louis dise un mot, la jeune fille continua de parler. Souffrant sur son lit, le français avait entendu une chose qu’il n’aimait pas. Elle pensait qu'elle n’était donc qu’un choix dû à la potion. Louis avait peur qu’elle pense ça. Elle semblait déçue. Même si c’était mal, Louis était content qu’elle se sente déçu, cela voulait dire qu’elle avait vraiment envie de venir avec lui au bal. Cela voulait dire qu’elle n’avait pas jeté son dévolu sur le français uniquement parce que son copain l’avait lâché pour un pseudo vélane française. Un doux sourire se dessina sur le visage fatigué du français. Sue allait partir lui promettant de revenir le voir. Il ne voulait pas qu’elle revienne le voir. D’une parce qu’il voulait sortir de l’infirmerie le plus rapidement possible et de deux parce qu’il ne voulait pas qu’elle parte. Il voulait la garder à côté de lui. Finalement, c’était elle qui l’avait sauvé. Si jamais il avait été tout seul, il ne serait peut-être plus en vie. La pensée de voir Sue crier sur le groupe de fille était drôle pour le français. Selon le caractère de l’anglaise, elle aurait bien été capable de jeter un sort à la fille de Beauxbâtons qui avait déposé le philtre dans le café noir de Louis. Alors qu’elle se levait pour partir, elle déposa ses douces lèvres sur la joue de Louis. C’était la meilleure des potions, le meilleur remède pour sortir rapidement de son lit. L’idée d’être avec Sue pour le bal. Il tendit la main alors que l’anglais tournait les talons pour partir. La grande main de Louis pris celle de Sue. Se retournant, la demoiselle entendit Louis lui dire :

« Pars pas s’il te plais. J’ai beau avoir été sous l’influence d’un truc étrange, c’est bien avec toi que je veux aller au bal. Et personne d’autre. Non pas une fille de mon école ou de Durmstrung, toi. En plus tu m’as sauvé la vie. Je me souviens de ce dont à parler. On se ressemble et j’ai vraiment envie de te connaitre encore plus. Et puis, tu vas devenir folle hystérique de moi, tu vas voir. Je t’aime bien Sue et je veux y aller avec toi, point à la ligne. Sauf si tu ne veux pas bien sûr »

Se relevant doucement, il déposa un baiser sur la joue de Sue avant de retomber comme une pierre sur le lit. Il avait des courbatures mais il savait qu’il serait avec l’une des plus belles filles de l’école au bal.

Deux semaines étaient passées depuis le problème du philtre. C’était le jour J. La neige avait totalement envahis Poudlard. Il était très difficile de marcher dehors. Louis avait quand même pris le temps d’aller voir Hagrid en ce grand jour. Comme à son habitude, le demi-géant lui proposa un grand thé. Il n’était pas très bon mais Louis avait appris que l’important était de partager un moment avec son nouvel ami. Il sentait doucement le stress du grand soir arrivé. Il ne serait pas des premiers danseurs puisqu’il n’était pas champion mais il avait quand même peur de danser. Il ne l’avait jamais fait de sa vie. Il ne savait même pas danser un slow. Pourtant, il voulait savoir. Durant les deux dernières semaines, il avait beaucoup parlé avec Sue. Ils avaient travaillés ensemble et même partager deux ou trois repas. Basil, son meilleur ami était d’ailleurs sous le charme de Sue. Il l’était sous le charme de toute les demoiselles pensa Louis. Après une bonne grosse heure dans le chaud de la cabane d’Hagrid, le français sorti dans le parc. La neige continuait de tomber et il ne lui restait que quelques heures avant d’aller retrouvent la belle anglaise. Seul avec Basil, les deux amis se changèrent assez tôt. Louis se trouvait dans un beau smoking ceinturé de couleur blanche. Sa cravate noire ressortait vivement. Il se sentait très peu à l’aise, lui était habitué à porter des jeans ou des sweats à capuche. Il ressemblait au héros des comics moldu qu’il lisait, un certains Tony Stark. C’est d’ailleurs dans une BD moldu que le français se plongea pour oublier le stress qui se faisait de plus en plus présent. Le soleil laissait ses dernières lueurs derrière lui, laissant place à la belle grande lune. Il était un peu moins de vingt heures quand Louis se décida à descendre de sa chambre. Avec un pas assuré alors qu’il ne l’était pas, il se dirigea dans le château pour trouver sa cavalière. Attendant au pied d’un escalier, il la vit descendre. Arrivée au pied, il lui dit :

« Vous êtes magnifique Mademoiselle Pelvanche, vous me faites l’honneur de venir au bal avec moi ? »

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Retour vers le futur

Depuis que Suza s’était rendu à l’infirmerie, elle attendait son réveil. Après lui avait fait avaler tous les potions et prit quelques gorgées d’eau, elle lui annonça son départ, tout autant que son obligation à aller au bal avec elle. Elle savait que ce philtre faisait dire tout bonnement n’importe quoi à la personne qui le buvait et donc, aurait vivement compris qu’il décide de portée son choix sur une de ces condisciples de Beaubâton maintenant qu’il n’en subissait plus les effets. Certes déçue, ça ne l’empêchait pas de rester optimiste et la tête haute pour attendre le prochain qui viendrait lui demander. Elle glissa ces doigts dans ces cheveux en lui disant de se reposer et qu’elle s’occuperait de lui envoyer quelqu’un qu’il connaissait réellement, avant de poser un baiser sur sa joue et s’apprétté à quitter l’infirmerie pour son dernier cours, après tout, il était resté inconscient un moment déjà. Elle serait facilement dispensée de son autre cours mais Kate allait avoir du mal à ne pas s’inquiéter de son absence.

Elle put à peine faire un demi pas, car sa main restait prisonnière de celle du garçon, auquel cas, elle se retourna pour le regarder en face. Elle le regardait avec un sourire doux alors qu’elle prenait un petit trou pour poser ces fesses sur le lit. Attentive, elle l’écouta et ne put que rire lorsqu’il lui dit qu’elle allait devenir une folle hystérique rien que pour lui. « Faut croire que Mme Pomfresh a pas fait l’antidote assez forte.» Le charriant un peu, alors qu’un sourire restait toujours sur son visage. Il se releva juste assez pour poser sur sa joue un baiser, avant de retomber sur le lit. Il n’avait pas besoin de faire ceci et bien qu’elle appréciait l’attention et les paroles, elle le regarda se les traits un peu tiré par la douleur d’un air compatissant. « Parfait alors, nous irons ensemble à ce bal, mais d’ici là… » Et elle posa sa main sur le combiné de leur deux mains. « … tu te reposes. Je resterai avec toi, comme tu le demande avec autant d’éloquence.» Elle sourit tendrement au beau joueur de Quiditch qui avait eu le malheur de passer une très mauvaise journée. « Dors, Louis. Je reste avec toi. » Mais déjà la potion contre la douleur devait faire le travail, car elle le voyait combattre et puis ces paupières se fermèrent. Au final, elle s’endormit elle aussi. Ne voulant pas quitter le jeune homme qui avait tellement tenu à ce qu’elle reste avec elle, elle s’endormit en position semi-assise, les jambes à demi battantes en bas du lit avec que sa tête posé sur l’abdomen du second élève.

Depuis cet évènement, elle se surprit de jour en jour à voir combien le français semblait bel et bien s’intéressé à elle. Invitant à l’occasion un ami à lui, qui se nommait Basil et qui semblait tout autant l’apprécié. Jumelé avec Kate, les quatre prenaient à l’occasion un repas complet ensemble. Elle s’était surprise à expliquer quelque chose à Louis sur une incantation ou encore de bosser sur un travail ensemble. Elle n’était pas trop sûr de savoir qui aidait qui, mais leur entente était des plus saines.

Depuis la matinée, toute l’école était fébrile et les dortoirs des filles de Gryfondor étaient en plein ébullition. Kate s’acharnait sur sa coiffure alors que Sue venait tout juste de finir de sécher sa longue chevelure qui semblait plus noire que jamais. Elle avait décidé de les laisser retomber sur ces épaules et qui bouclait naturellement à la hauteur de ces épaules. Enroulée encore dans sa serviette, elle se rendit avec dans sa main le support de sa robe, derrière un paravent dans le fond de la chambre pour se changer. La salle de bain était plus qu’occupé; il avait presque fallu qu’elle se batte pour prendre le temps de prendre une petite douche rapide question de se laver la tête pour la soirée. Elle l’enfila, le bout de tissu qu’elle porterait ce soir. Simple et de bon goût, la robe tombait à merveille sur son corps, découvrant intégralement son dos jusqu’au haut de ses reins. D’un couleur écrue, elle n’avait rien d’extravagante, outre que ces épaules et ces longues jambes étaient presque totalement dénudées. Elle sortit de derrière les panneaux et tourna sur elle-même, comme lui demandait si gentiment sa meilleure amie. « J’aurais dû choisir une robe à volant ? » Cette dernière lui fit un grand sourire. « La bleu ? Nah, elle te va comme un gant celle-là. Damien va être furax et ton français va être raide dingue. » Elle leva les yeux au ciel tout en riant. « Grouille, sinon on vas être en retard toutes les deux! » Finis-je par dire alors qu’elle continuait à arranger ces cheveux. Après finalement avoir assister à la construction de sa masse de cheveux bond en une coiffure haute un peu trop complexe pour les deux demoiselles qu’elle était, elles furent finalement prête toute les deux à descendre aller à la rencontre de leur cavalier respectif. Papotant en chemin, elles furent arrêtées par le cavalier de Kat qui avait décidé de l’attendre en haut de l’escalier. Suza embrassa rapidement sa meilleur copine sur les deux joues avant de l’abandonner à l’élève de Dumstrang qui semblait très heureux d’avoir la plus petite des deux copine Gryffonne à son bras.

L’anglaise posa son regard sur Louis qui l’attendait en bas de l’escalier et qui la regardait descendre aussi rapidement que lui permettait ces chaussures à talon haut. Elle n’était pas habituée à en porter à l’école, mais c’était autre chose à la maison, en famille ou encore en société. Après tout, Sue était une sang pur et bien que ces parents ne s’étaient jamais situé aux travers des pros ou contre moldu, elle restait précieuse pour toutes les familles qui voulait garder leur sang le plus pur qui soit. Une vraie petite sorcière! Elle sourit à Louis, alors qu’il lui redemandait si elle acceptait encore qu’il l’accompagne. «L’honneur sera tout à moi.» Et alors qu’elle se retrouvait à sa hauteur, l’embrassa sur les deux joues avant de glisser son bras au sien avec le même naturel que la première fois qu’il s’était rencontré. « Tu es très élégant. Tes hystérique, vont être morte de jalousie, j’aurais peut-être dû trainer ma baguette en cas de problème. » Dit-elle en riant doucement. Elle savait par contre qu’au moindre problème les enseignants assureraient la suite des actions. Pour l’heure, elle n’avait qu’à se tenir avec le bel élève de Beaubâton et continuer à sociabiliser. «Prêt?» Ils pénétrèrent ensemble la Salle de Bal, avant de se mouvoir dans la foule de gens.

Robe de Su:

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Louis avait certainement l’une des plus belles demoiselles de la soirée à son bras. Même si toutes les filles et même tous les garçons semblaient avoir fait un maximum pour être le plus élégants possible, Suzanelle était vraiment rayonnante. Bien qu’elle fût déjà ravissante tous les jours, sa robe mettait son corps en valeur d’une telle façon. Quand ils étaient rentrés dans la Grande Salle plusieurs regards s’étaient posés sur eux. Louis savait que ce n’était pas pour lui mais bel et bien pour sa cavalière. La Grande Salle avait été entièrement décoré pour l’occasion. Les grands sapins étaient toujours présent mais avait été poussés encore plus contre les murs. Les grandes tables avaient laissés place à des tables rondes. On semblait entrer dans un glacier. Pourtant, il faisait très bon. Des stalactites tombaient du plafond pour former un gigantesque lustre. Tout au fond, en face de la porte se trouvait une grande scène où des instruments étaient posés n’attendant que leurs musiciens pour jouer. Devant celle-ci, une grande place avait été laissé pour que tout le monde puisse dansé après avoir mangé et bu. Ce soir-là, le monde de Poudlard était totalement différent. Les garçons semblaient tous courageux d’avouer leurs sentiments, les filles semblaient plus enclin à écouter les garçons. Les professeurs eux même se montrait sous un autre jour. Madame Maxime, la directrice de Louis, semblait rayonnante. Du moins autant qu’on puisse l’être quand on était une géante. Elle s’était accommodé à venir avec Hagrid qui lui aussi semblait très heureux. Louis avait l’habitude de voir le garde-chasse avec un sourire, c’était quelqu’un de joyeux à son habitude mais ce soir-là, il semblait heureux comme il ne l’avait jamais été. Il semblait s’être coiffé avec du gel ce qui laissa un sourire s’afficher sur le visage de Louis. Le français, toujours la belle anglaise à son bras, répondit à Sue qui venait de s’exprimer par rapport à sa baguette :

« Merci de me trouver charmant. Sinon, dans mes poches intérieures de veste j’ai tout ce qu’il faut. Celle de gauche j’ai ma baguette au cas où je dois t’arrêter ou si ton ex-petit copain veut me faire la peau. Dans l’autre j’ai deux fioles de potion : une potion au cas où une hystérique veuille encore me faire boire un philtre et une autre potion qui se trouve être un philtre d’amour si jamais c’est toi qui viens hystérique d’un autre garçon. »

Regardant Sue droit dans les yeux, il lui fit un sourire accompagné d’un clin d’œil. Cette fois-ci, son flirt était bien réel, aucune potion ne lui avait été administrée. Il était sobre en quelques sortes et il voulait profiter au maximum de soirée qui commençait. Certaine demoiselle de Beauxbâtons semblait regarder d’un œil méchant Sue alors que les deux avançaient au travers de la foule. Louis reconnu l’une d’entre elle, c’était celle qui avait failli le tuer. Il changea directement de cap dans l’espoir que Sue ne la voit pas. Il s’était passé déjà quelques temps depuis l’accident mais le français soupçonnait toujours Suzannelle de vouloir le venger de son empoissonnement. Même s’il était très en colère, Louis n’avait aucun désir de vengeance, certes, lui et l’autre fille ne serait jamais ami mais il ne voulait pas la détester et il savait très bien pourquoi. Son acte complètement fou avait permis à Louis d’être avec Sue, ici, ce soir mais ça lui avait permis de vraiment la connaitre et de passer du temps ensemble. Il n’en était que plus heureux même s’il avait dû passer quelques heures assez horribles allongées sur un lit d’infirmerie. Alors que les gens continuaient d’arriver, Louis fit signe à Sue en lui montrant une table vide au fond de la salle. Avec un peu de mal, les deux amis arrivèrent tant bien que mal à destination. Tirant une chaise, il fit signe à Sue de s’asseoir, il fit de même sur la chaise sur à sa droite :

« C’est très drôle de voir les gens très bien habillé. Personnellement, j’ai pas du tout l’habitude de porter un costume mais j’étais obliger d’être présentable pour être aussi beau que ma partenaire. Tu es vraiment … »

Louis n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que quatre personnes s’étaient rapprochées d’eux. Le français ne savaient que trop bien qui ils étaient et il n’avait pas envie de les voir maintenant. Il y avait deux filles et deux garçons, tous les quatre en 6ème année à Beauxbâtons. Emilie, Louane, Quentin et Charles étaient les plus grands fans de Louis à l’école, ils avaient même créé un fan club qui comptait évidement quatre adhérents. Ils étaient toujours très gentils et le français aimait bien parler avec eux mais ce soir, il aurait voulu qu’ils le laisse tranquille. Seulement Louis était beaucoup trop gentil pour leur dire quelques choses :

« LOUIS ! Tu es super. C’est cool d’être ici. Louis, on a reçu un rapport des Phénix de Turin, ils veulent aussi t’avoir l’année prochaine. Giuliano Parmani part à la retraite et tu es le premier sur la liste. C’est génial et en plus …

-Quentin ? Désolé Quentin, c’est très gentil de ta part en j’en suis heureux mais ce soir je vais penser à autre chose qu’à l’année prochaine. Et je ne pense pas que Sue, ma cavalière, ai très envie de parler de quidditch

-Une cavalière ? Louis, tu as réussi à parler avec une fille ! C’est génial, je vais tout de suite le mettre sur le prochain Fan Louis Mag. »

Les quatre compères firent un grand sourire au français et partirent dans la direction opposé. Louis avait du devenir totalement rouge. Il n’osait même pas regarder Sue. Pas par honte mais il savait que l’anglais allait le charrier toute la soirée maintenant. Sans même attendre qu’elle dise quelques choses, Louis se tourna vers elle. Elle semblait contenir un fou rire. Avec beaucoup d’humour, Louis lui dit :

« Voilà. Oui j’ai un fan club et oui, j’ai du mal à parler aux filles mais ça tu le sais déjà. Et arrête de te retenir de rire. Tu es tellement plus belle quand tu as le sourire aux lèvres »

Encore une fois, il n’eut le temps de rien dire de plus quand il eut une acclamation général. Suzanelle se leva tout comme Louis. Les quatre champions venaient de rentrer dans la salle accompagné de leurs cavalière ou cavalier. Louis croisa le regard de Fleur qui passait juste devant lui. Elle lui fit un sourire que Louis lui rendit. Il était très fier et heureux de voir Fleur représenté son école. C’était une camarade de classe très gentille et très intelligente. Et malgré les apparences, c’était l’une des personnes les plus courageuses qui lui avait été donné de rencontré. Elle était avec un Serdaigle que Louis ne connaissait pas même de vu. Derrière elle, c’était le Poufsouffle Digory avec sa compagne. Louis n’avait jamais parlé ni à l’un ni à l’autre mais il semblait que Sue avait une sourire aux lèvres et il ne comprenait pas trop pourquoi. Elle devait encore penser à son fan club. Krum était le troisième a arrivé. Un garçon que Louis respectait beaucoup. Les deux avaient eu l’occasion de parler un peu et le bulgare était même au courant que Louis serait pro l’année suivante. Il lui avait souhaité bonne chance avec l’espoir qu’il puisse être adversaire un jour ou l’autre. A son bras se trouvait une quatrième année qui semblait resplendissante aussi. Pour finir la marche, Harry Potter. Louis avait de l’empathie pour Harry. Sue lui avait présenté le Gryffondor pour parler de quidditch. Il avait eu la chance de jouer avec lui et de voir qu’il était vraiment très fort. La musique de bal se fit alors entendre, une valse que Louis ne voulait pas du tout danser. Prenant la main de Sue, il reparti assez rapidement vers leurs tables qui était à présent investi par d’autres personnes. Les deux s’assirent quand même l’un à côte de l’autre :

« On dansera plus tard. Pour le moment, je vais chercher à boire et on va parler de ta coiffure qui doit tenir que par magie »

Le français se leva est déposa un baiser sur la joue de Sue. Tournant le regard, il fit qu’en face de lui se trouvait Damien, l’ex-copain de Sue qui le regarda d’un air noir. Le français lui fit un grand sourire provocateur. Le pas rapide, Louis se dirigea vers le bar pour prendre deux cocktails de jus de fruit. Il voulait revenir au plus vite à la table pour voir comment aller se passer le reste de la soirée et de plus il commençait vraiment à apprécier Sue. Rien n’était donc mieux que de voir celui qui l’avait laissé lâchement se trouver en face d’une personne qui voulait vraiment du bien à l’anglaise. Les fesses à nouveau posé sur la chaise, il regarda Sue, posa les deux verres, puis il dit :

« Alors tu m’expliques pour ta coupe de cheveux ? C’est encore un de tes nombreux sortilèges trop fort que tu sais faire et pas moi ? »

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Retour vers le futur

Suza apercevait les regards qui étaient posé sur le duo qu’elle composait avec Louis. Elle se demandait vraiment pourquoi certaine semblait si surpris, elle faisait toujours de son mieux pour être bien mise, mais il fallait le dire, comme Kate lui avait souligné cette robe lui allait comme un gant. Elle porta son attention sur le garçon, ça serait de bien courte durée, quand les champions arriveraient, ils auraient bien sur autre chose à parler qu’elle et lui. La pièce était impressionnante et alors qu’elle souriait bêtement, le regard remplit d’étoile, elle ne put que rire, réponse aux discours que lui portait le garçon. «Ce soir, c’est toi mon petit-copain, Louis. Je veux bien lui foutre une gifle s’il pense qu’il peut encore m’avoir. Ça lui ferait une belle tête tiens!» Elle sourit, rieuse. Il lui avait avoué avec sa baguette, un antidote et un philtre, avait fini avec un clin d’œil alors qu’il la regardait droit dans les yeux. «Ah, c’est cela que tu voulais dire quand tu m’as dit que tu voulais que je devienne une folle hystérique de toi ?» Elle rit. « Tu te prépares déjà des plans de fin de soirée? » Elle lui renvoya un regard plein de sous-entendu.

La Gryffonne se laissa mener dans la foule, distraite par la conversation et l’échange qu’elle avait avec son français d’un soir. Là, il était clairement en train de la draguer, elle en était assez sûre. Ça ne la dérangeait pas le moindre du monde et elle était ravie. Elle appréciait sa compagnie et les échanges avaient été assez platonique durant les dernières journées ce qui lui avait vraiment fait songé que toutes l’attirance venaient de la potion qui l’avaient rendu malade, et non de quelque chose de réel entre eux deux. Ce soir, c’était autre chose, et s’il avait envie d’entrer dans les sous-entendue, elle serait clairement de la partie. Il la menait vers la table au fond de la salle, après avoir évité des couples qui semblaient vouloir leur barrer le chemin de leur destination. Dans pas très long, cette salle allait être bondée, c’est plus que certain! Alors qu’il lui tirait une chaise et l’invitait à s’asseoir, elle procéda avec un : «Gallant, appart ça.» Avec un sourire, satisfaite. Il se joignit à elle.

Le coude posée sur la table, elle souriait à Louis, alors qu’il lui expliquait qu’il n’avait pas l’habitude de ce genre de soirée, ce qui n’était pas tout à fait le cas de la jeune fille de bonne famille. Porter des robes, des talons haut, danser, être une potiche parfaite, c’était plus une habitude pour elle que de faire du sport. Un peu plus puis elle s’attendait à un mariage arrangée. Les sangs pures étaient sélectifs, quoiqu’elle-même ça ne l’intéresse pas trop. Elle était plus intéressée par ces propres projets que par ceux des autres sur ce sujet. Elle n’était pas un cheval racé, ni à vendre, ni à acheter. Elle tourna la tête pour suivre le regard alors qu’il s’en allait clairement lui faire une belle liste de compliment qu’elle recevrait avec plaisir. Ça parlait Quiditch, et Suzie asséna un beau grand sourire à ceux qui venait déranger le tête à tête qu’elle avait avec Louis, pendant que ce dernier les envoyait très gentiment valser. Elle leur asséna un «Bonsoir.» comme pour leur faire remarquer sa présence à ces côtés. Était-elle devenue transparente au courant des dix dernières secondes ? La suite la fit très rire et pour ne pas se défaire de son sourire aimable, elle essaya de le contenir du mieux qu’elle pouvait. De la manière que le garçon avançait les choses, le fait qu’il ait décidé de lui parler était un véritable miracle, et plus elle allait être cité quelque part dans un magazine par le fait même. Elle trouvait la situation terriblement comique. Alors qu’il lui énonçait les faits avec la plus grande légèreté et humour qui soit, elle éclata de rire brièvement, avant de se lever comme tout l’assemblé attiré par les champions qui rentrait dans la salle avec leur compagne.

Ils arrivaient en couple, deux par deux, très élégants et élégantes autant les garçons que les filles. L’ambiance était très festive et c’est avec beaucoup de plaisir que savoura le spectacle. Elle n’avait rien à n’envier à personne, pas même à Kate, son cavalier était très beau et alors qu’elle jetait des petits regards discrets en sa direction à la dérober elle fut surprise par ces doigts qui s’enlaçaient dans les siens alors que la musique débutait. C’était un sentiment étrange, parce que malgré le rapprochement et les fréquentations, elle n’avait jamais eu personne qui avait recherché à la tenir par la main. C’était peut-être que les anglais avaient un peu peur de se toucher… L’aristocratie était comme cela, les sorciers pouvaient probablement l’être tout autant. Il l’entrainait avec elle à retourner à la table. Ah pas de dance pour elle. Notre joueur de Quiditch avait-il deux pieds gauches ? Peut-être pas, elle lui sourit alors qu’ils s’asseyaient à leur table qui était devenu bondée. Sa chevelure par magie ? Elle n’avait pas fait grand-chose, en comparaison à Kate. Elle lui jeta un regard intrigué et poursuivit : « Je prendrais bien quelque chose à boire. C’est gentil. » Il la surprit d’un baiser sur la joue avant de se diriger vers le bar pour se procurer des breuvages pour eux deux. Son champs de vision tomba sur Damien, qui ne semblait pas vraiment apprécié les attentions que Louis lui portait. Elle le nargua d’un sourire, tout en reportant son attention vers le beau brun qui était son cavalier ce soir. Il l’avait cherché, et elle n’avait aucun problème à le rendre jaloux. Dommage pour lui, il l’avait loupé cette fois, et elle s’était promis qu’elle lui en ferait mordre la poussière. Qu’il aille retourner à sa blondinette et qu’il lui foute la paix avec son air rageur! C’était assez pour elle!

Ce fût assez long pour lui donner envie de vouloir lancer un sort dans la face de son ancien petit-ami, et trop court pour lui donner vraiment l’envie d’aller chercher sa baguette et d’en découdre avec lui, mais Louis revint avec les breuvages et lui posa une question qui la fit un peu rire. Elle n’avait pas vraiment fait quelque chose de particulier. «Moi ? En fait, rien de particulier, j’ai lancé un Curlahair. » En y repensant bien, elle utilisait souvent ce sort mais rarement à l’école. «En y repensant bien. C’est vrai, que je ne le lance pas souvent ici… » Elle avait un air songeuse, avant de repenser à Kate. « Si tu trouves que j’ai une coiffure élaborée, t’a pas remarqué la tête de Kate. Elle a presque d’autant de métal pour lui tenir les cheveux que moi j’ai de paillette sur ma robe. Ça nous a pris une éternité à finir de la coiffer! » Elle la pointa du doigt qui était avec un Bulgare, des boudins et des tresses un peu partout, joliment assemblé en une coiffure haute. «On a passé à deux doigts de ne pas descendre et devoir tout recommencer.»

Elle lui sourit avant de prendre son verre et le soulever à son intention, il fit de même et elle le cognait doucement. « À nous. » Tout en le fixant dans les yeux, tout en prenant une gorgée. «T’a mis quelque chose dedans, question que je ne regarde pas ailleurs.» En petit rappel de sa menace de mettre du philtre d’amour dans son verre. Elle laissa un petit temps s’écouler, malicieuse, avant de devenir un peu plus sérieuse. «Tu peux t’assurer que mon nom ne soit pas écrit dans ton magazine ? J’aimerais ne pas recevoir de beuglante de tes petites chéries hystériques.» Alors qu’elle repensait à la chose. «Ils ont l’air quand même gentils. Assez pour comprendre que j’aurais des petits problèmes qui ça arriverait. Et puis, ce n’est qu’une soirée. Je ne suis pas ta petite-amie, ils n’ont pas à en faire un numéro spécial quand même.» Elle disait cela avec beaucoup d’humour avant de reprendre une gorgée de son breuvage. Elle et la popularité c’était pas un très bon duo.

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Le verre que Louis avait posé devant Sue avait l’air du lui faire plaisir. Le français savait bien qu’avoir son ex en face n’était qu’un plus pour elle. Durant les derniers jours, il avait très bien compris comment fonctionnait la jeune demoiselle. Il est difficile de connaitre réellement quelqu’un aussi rapidement, et Louis ne pensait pas connaitre Sue parfaitement, mais il avait appris beaucoup en peu de temps. Cela lui faisait bien plaisir. Sue été finalement comme Louis pensait. Très gentille, qui a peur de peu de chose et surtout qui est très doué. Pendant des heures de révision, c’était souvent Sue qui donnait des réponses à Louis. Il était dépassé et cela le faisait grandement rire. Dans certains cas, c’était le contraire. Louis n’arrivait pas à comprendre comment on pouvait mémoriser autant de sorts à la perfection et être incapable de retenir une centaines de dates historiques. Plusieurs fois, les deux compères s’étaient d’ailleurs fait jeter en dehors des salles d’étude à cause de leurs fous rires. Et ils étaient assez nombreux. Louis avait apprécié la grande balade sous la neige, autour du parc avec Basile et Kate. Ils avaient eu la vraie sensation d’être avec des amis. Bien que les sentiments de Louis en vers Sue devenait de plus en plus étrange, il arrivait à la voir comme une amie. Elle lui avait fait totalement oublier Melinda. Le français avait bien essayé de reparler à son amie française mais elle avait été trop occupée avec des garçons « plus intéressants » comme elle lui avait répondu. Louis n’était pas méchant et il n’avait répondu qu’une chose à Melinda : « Dégage ». C’était un mot que le français n’utilisait jamais, surtout pour une personne qui lui était proche. Mais elle avait dépassé les limites. C’était donc Sue qui l’avait récupéré assez triste, c’était encore l’anglais qui lui avait proposé cette balade. Bien qu’ils aient 17 ans, Basil et lui-même n’avaient pas résisté à la fameuse bataille de boule de neige. Comme des enfants de 6 ans, les quatre compères s’étaient lancés de la neige à la figure. Cette journée resterait gravée dans la mémoire de Louis. Tout comme cette soirée, il l’espérait. Alors que le français pensait à des sortilèges impossible à retenir, Sue lui en dit un qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Il avait bien compris que c’était pour faire tenir les cheveux mais il s’était demander qui avait bien pu inventer un sortilège pareil :

« Curlahair ? Un sort inventé par une fille évidement. Ou un hippie. Ou un punk, ça marche aussi »

Cette image fit rire Louis. Dans sa tête, il se vit alors avec des cheveux de hippie ou une crête de punk, baguette en l’air pour essayer de faire tenir ses cheveux. Et si le sort avait été un échec, il perdait tous ses cheveux. Sue continua de parler de son sort. Effectivement, Louis ne l’avait jamais vu coiffé comme ça. Elle était encore plus belle qu’à son habitude. Tout comme Kate. Louis voyait bien les deux filles bataillés pour avoir une coiffure parfaite. Le regard tourner vers la jeune amie de Sue, Louis vit effectivement une coupe bien plus élaboré et plus original. Elles avaient dû prendre beaucoup de temps pour le faire. Basil et lui-même n’avait pas de problème. Ils avaient enfilé leurs costumes assez rapidement, rien de plus facile après pour se coiffer les cheveux en brosse. Regardant de haut en bas Sue, Louis se dit aussi qu’elle n’avait pas mis beaucoup de temps à enfiler sa robe. Il se disait même qu’elle pourrait mettre peu de temps pour l’enlever. Louis secoua la tête pour enlever la dernière pensée qu’il avait eu de sa tête puis il répondit à Sue :

« Oui je vois ça. C’est très … original. En tout cas, elle est très belle. Mais si tu me dis qu’elle a failli me couté ma soirée avec la plus belle fille qui se trouve ici ce soir, je vais lui en vouloir. »

Pour rien au monde, il n’aurait voulu que Sue arrive en retard. Il était trop impatient de vivre ce moment pour qu’une coiffure puisse mettre en retard sa cavalière. Avec un large sourire charmeur, Sue leva son verre. Louis fit de même fixant les yeux de son anglaise préférée. Ses grands et beaux yeux qui le faisaient frémir depuis des jours maintenant, et sans philtre d’amour. Louis bu doucement le jus de fruit. Il était bon mais il aurait préféré avoir du rhum dedans. Il n’était pas partisan des grosses soirées très arrosés mais le rhum était une boisson qu’il aimait vraiment beaucoup. C’était pour lui un véritable philtre d’amour, bien moins dangereux. Ce philtre qui n’était pas sorti de la tête de la jeune Sue comme elle venait de le faire remarquer à Louis :

« Non, je n’ai mis que le plaisir que j’ai d’être avec toi et l’envie de boire un bon verre. Même si ça manque cruellement de rhum »

Le français bu une grande gorgée. Alors qu’il allait poser son verre l’anglais continua de parler. C’est aussi ça qu’il aimait chez elle. Sue avait de la conversation, elle n’avait pas peur de parler, elle aimait parler et elle parlait bien. Tout ce que Louis appréciait chez une femme. Le coup du journal l’avait aussi perturbé. Bien qu’elle rigole sur ce fait, Sue n’avait absolument rien à craindre. Ce journal était plus l’occasion de parler de quidditch qu’autres choses. Quentin, qui était le président du fan-club, était un passionné de quidditch, presque autant que Louis. Il connaissait tout sur tout, c’était assez impressionnant. Louis savait qu’il avait déjà du soutien pour le début de sa carrière et cela lui donnait chaud au cœur :

« T’en fais donc pas. Mes fans, même si ça me fait bizarre de dire ça, sont normaux. Il m’apprécie pour le quidditch. Je les aime beaucoup aussi, ils sont très gentils et ne m’envahissent pas à la normal. Et puis, ce n’est pas un véritable journal, c’est plus une page qu’ils font tous les mois pour mes statistiques et tout ça. Je m’aide beaucoup de leur travail pour m’améliorer. Et puis comme tu le dis, c’est pour un soir. Enfin, pour l’instant »

Il fit un clin d’œil plein de sous-entendu à sa cavalière. Il finit d’une traite le verre qu’il avait pris. Alors que la soirée continuait, la musique se fit un peu plus douce, le chanteur du groupe appelant les gens à venir danser un slow sur la piste de danse. Bien qu’il n’aimait pas du tout dansé, et surtout qu’il ne savait pas du tout faire, Louis se leva, déboutonna sa veste de costume puis il tendit la main à Sue :

« Tu m’accordes la prochaine danse, partenaire d’un soir »

L’anglaise se leva. Louis tourna doucement la tête pour voir la mine complètement décomposé de Damien. Il ne pensait pas que ça lui arriverait un jour, mais il appréciait de voir quelqu’un assez mal. De nature gentille, Louis n’aurait jamais souris de ça. Seulement, il savait comment avait agi le garçon et surtout, contre qui il avait agît. Le français trouvait, finalement, Damien assez stupide. Il avait eu la chance d’être avec Sue mais n’avait pas su l’aimer vraiment et l’apprécier. Louis ne voulait pas faire une erreur pareille. La main de l’anglais était douce et Louis l’emmena au centre de la piste où les gens étaient peu. La musique avait tout juste commencé lorsque Louis déposa ses mains sur les hanches de Sue. Le bout de ses doigts touchant le dos nu de la demoiselle. C’était un rêve. La regardant dans les yeux et se souvenant de ce que Suzanelle lui avait dit avait d’arriver dans la salle, il lui dit :

« Et pour ta gouverne, je n’ai pas besoin de philtre d’amour pour mes plans de fin de soirée, j’ai juste besoin d’une fille magnifique qui veut bien danser. Ah ! Je l’ai déjà tiens »

Louis déposa un baiser sur la joue gauche de Sue. Les deux tournaient doucement, profitant totalement du moment. Aux travers des vitres, on pouvait voir la neige tombé. A un moment, un autre couple vint se mettre à côté d’eux. Albus Dumbledore et Minerva McGonagall dansaient. Ils semblaient heureux. Louis vit un petit geste de la tête pour montrer ça à Sue. C’était assez drôle de voir les professeurs aussi cool. Au loin, il voyait aussi sa directrice, Madame Maxime. C’était assez difficile de la raté sachant qu’elle était plus grande que tout le monde d’au moins un mètre cinquante. La chanson se termina, trop rapidement au gout de certains. Louis n’en faisait pas parti. Retournant à leur place, Louis vit Basil en train d’embrasser à pleine bouche sa cavalière qui semblait tout aussi heureuse que lui. Il éclata de rire ce qui fit se retourner Sue :

« Je crois que Basil a fait tomber une demoiselle sous son charme. Sacré français, n’est-ce pas ? »

La soirée continuait. Les deux compères parlaient de tellement de chose. Ils mangeaient. Louis adorait mangé de la dinde, il en prit plusieurs fois :

« C’est tellement bon. Vous avez de la chance ici, vos elfes font très bien la cuisine. Nous, en France, on a des sorciers qui cuisinent mais ils ne sont pas top. C’est un comble. »

Alors que tout le monde étaient dans ses affaires, le groupe qui étaient en place commença à jouer des musiques beaucoup plus rock. Louis avait grandi avec un père moldu qui était que du hard rock. C’était pour lui un grand moment d’extase à chaque fois qu’il pouvait écouter de la musique. Une chose très rare puisque le château n’accordait pas le fonctionnement des objets moldus. Alors que Sue et Kate s’étaient retrouvées dans la foule, Basil avait rejoint son ami. Tous les deux, ils commencèrent une danse totalement ridicule. Elle avait le mérite de faire rire totalement Sue. Deslestrat et Basil était amis depuis tellement longtemps qu’il ne leur été pas difficile de se comprendre en un instant. L’atmosphère était plus chaude, la veste de costume en moins la cravate lancé, les deux s’amusaient. Sue semblait elle aussi s’amuser avec Kate juste derrière eux. Au bout de vingt grosses minutes, Louis pris la main de Sue :

« Désolé j’avais besoin de me défouler. Et super coiffure Kate au fait. »

Le souffle court, Louis fit un large sourire à Sue. La chemise mouillé, la cravate détaché, il sorti de la Grande Salle. Sue l’avait suivi :

« Sue, j’espère que tu t’amuses parce que moi oui. Au final, on peut dire merci à cette petite peste de m’avoir empoisonné, sinon on ne serai pas là tous les deux. Les derniers jours étaient vraiment cool et j’espère que les autres le seront encore plus. Tout ce que je sais, c’est que je t’apprécie vraiment beaucoup »

Louis fit un grand sourire à l’anglaise, prenant ses mains dans les siennes. A ce moment-là, rien ne pouvait le rendre triste.

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Retour vers le futur

Suza avait toujours été versé en Sortilège. Dès le moment où elle avait pu en tenir une dans ces mains, elle s’était lancée en pleine lecture pour en apprendre un maximum, alors elle n’était pas particulièrement sortie qu’un garçon, qui plus est, ne connaisse pas de sortilège assez simple pour s’occuper de boucler ces cheveux sans contrecoup et sans problème d’outil. Elle voyait encore sa grand-mère avec ces bigoudis, chose qu’elle se refusait à mettre dans ces cheveux depuis la découverte de ce sort dans une livre en 2e année. Elle avait reporté son attention sur sa meilleure amie qui flirtait outrageusement avec le garçon de Durmstrang un peu plus loin. Elle n’était pas la seule, Louis semblait vouloir aussi flirter assez outrageusement lui-même. «Un petit retard, juste pour te faire languir. J’en vaux un peu la peine, non?» Finit-elle avec un clin d’œil, consciente de son charme et de sa beauté, sans pour autant être hautaine. Elle savait pertinemment qu’il serait d’accord.

Elle leva son verre et plongea son regard dans celui du garçon alors qu’elle prenait une gorgée, avant de réaliser de remarque qu’il lui avait dit plus tôt. Elle rit alors qu’il songeait à vouloir y ajouter du rhum. «Du rhum ? Moi j’opterais pour de l’amaretto par contre. L’orange se marie mieux, je trouve.» Elle lui fit part de ces inquiétudes parce qu’au final, elle n’aimait pas vraiment cette attention qu’on aurait pu lui porter. Être amie avec lui avant de ces désavantages, peut-être que lui ne s’en rendait pas compte, mais alors qu’il travaillait, plusieurs les épiait ce qui gâchait sa concentration, au final, elle était si distraite qu’elle semblait devenir pour elle-même beaucoup moins doué que ce qu’elle était réellement. Bien qu’il n’en ait vu que du feu, elle était assez déçu lorsqu’il lui avait été possible de montrer ces forces. «Tu me rassures un peu.» conclut-elle avec un sourire, alors qu’il lui envoyait un clin d’œil réconfortant. Il finit son verre et Sue en profita pour faire de même, avant de le poser délicatement sur la table.

Elle le regarda se lever, l’air d’attendre qu’il lui fasse part de ces plans, la tête de cotée, souriante. Elle s’était dit qu’au final, elle n’aurait peut-être pas la chance de dansé; d’un autre côté, elle n’avait pas une robe très élaboré pour être jolie en mouvement, et donc, ça ne lui changeait pas grand-chose, mais lorsqu’elle se fit invité par le français qui venait tout juste de déboutonné son veston en lui tendant la main, elle la prit et son sourire s’élargit. «Ça me ferait grandement plaisir. Je ne voulais pas d’obliger à danser…» Avoua-t-elle, en suivant Louis sa main dans celle de son beau cavalier. Elle savait que Louis devait surveiller du regard Damien. Mais pour elle, ce soir, elle s’en foutait. Elle avait bel et bien l’intention de donner toute son attention au français, quitte même à le faire sentir comme la personne la plus importante dans sa vie à cet instant. Au centre du la piste de danse, il s’arrêta et alors qu’une nouvelle musique débutait, elle sentit ces mains se poser sur ces hanches et ces doigts se glisser doucement à l’orée de son dos nu. Elle lui fit un sourire entendue, comme si elle s’y était attendue, et qu’elle avait conscience de l’ouverture complète faite sur son dos et sur ses reins. «Tes plans de fin de soirée?» Dit-elle d’un air un peu malicieuse. «Qu’avez-vous en tête, M. Delestrat? Je jure ne pas avoir lancé un quelconque sortilège. » Il avait déposé un baiser vierge sur sa joue et elle continuait à lui jeter des regards, rempli de sous-entendue.

Son attention fût dirigée ailleurs, alors qu’il lui faisait signe de tête de regards autours, les autres couples qui dansaient aussi. Elle n’avait jamais remarqué de rapprochement entre les enseignants, pas que les ragots à leur propos auraient intéressé quiconque mais surtout parce qu’il pouvait bien faire ce qu’il voulait de leur vie privé tant qu’il ne s’occupait pas de la sienne, elle en était parfaitement heureuse. « Oui, je sais. Ils sont mignons. » Elle avait profité du moment pour glisser ces mains doucement sur le buste du jeune homme avant de les poser sur ces épaules. « S’ils sont heureux… Pourquoi pas.» Se faisant pleinement à l’idée, aussi rapidement que celle de l’analyser dans sa tête. La musique se termina trop tôt, mais comme elle l’avait dit précédemment, elle était prête à considérer que son cavalier n’aimait peut-être pas la danse. Il lui fit remarquer son ami Basil, qui avait pris avantages sur sa belle de ce soir. Elle leva les yeux au ciel avant de rire doucement. «Si vous aviez l’intention de ramener autant de fille dans votre pays, il aurait fallu prévoir un plus gros carrosse.» Faisant référence à d’autre discussion qu’ils avaient eue quelques jours plus tôt.

Elle se laissa guider vers la table ou ils reprirent leur place pour manger. Elle ignorait que les français n’utilisaient pas d’elfe de maison pour leur cuisine, ça l’étonnait assez en fait. Elle se dit qu’il ferait passé le message jusqu’en cuisine. Ces petites créatures appréciaient très certainement cette attention de la part d’un de leur invité. Pour sa part, Sue avait toujours considéré qu’il était normal d’avoir des elfes de maison. Il en avait toujours eu à la maison et ça allait de soi. En plus, ça évitait de devoir mettre les mains à la pâte, tâche qui l’aurait très fortement déplu au final, elle en était presque certaine. «C’est vrai qu’on mange bien ici, j’ai presque l’impression d’être à la maison.» Elle lui sourit. «Tu es affamé?» Rit-elle joyeusement, en le voyant se faire resservir une pleine assiette de souper.

Elle avait fini son assiette, et alors que la musique virait, se fit emporter par miss cheveux de métal qui venait, excité la voler à son cavalier. Sacré Kate, elle avait toujours un timing d’enfer. Elle avait à peine eu le temps de poser son verre sur la table, qu’elle était déjà en plein milieu de la foule à se trémousser au son de la musique qui se déchainait. Les bras dans les airs, à sautiller, alors qu’elle jetait un regard pour voir ou était son cavalier un bref instant. Elle porta sa main à sa bouche en pouffant de rire devant la danse plus que particulière dans lequel s’était lancé Louis et son ami Basil. Ces garçons! Elle les pointa pour que la seconde Gryffonne ait droit aussi au spectacle et échangea un regard amusé. Elle se lâchait un peu, alors que ces boucles brunes allaient de gauche à droite et qu’elle bougeait les bras dans tous les sens en suivant le rythme. Elle avait un peu chaud et la masse de danseur grossissaient à vue d’œil. Elle sentit une main se glissé dans la sienne, avant de tourner le visage vers un Louis souriant. Ça commençait à devenir une habitude pour lui. Ce n’était pas pour lui déplaire mais ça lui faisait un peu étrange encore.

Sa manière de se défouler était un peu particulière. « Tu m’étonnes, je suis presque sûr que tu as mangé la dinde au complet. » Et elle échangea un regard sur Kate qui était fière et qui lui souriait grandement. Il n’avait plus sa cravate et elle voyait qu’il avait dépensé beaucoup d’énergie dû à la danse. Sa main dans la sienne encore, elle le suivit, en haussant les épaules et jeta un regard à Kate qu’elle laissait et qui déjà repartait en direction de son cavalier pour s’assurer qu’il n’allait pas l’échanger contre une fille de Beaubâton. Cette Kate! Toujours autant décidé.

Sorti de la Salle de Bal, elle fit le tour de Louis qu’elle avait suivi. Ces mains avaient pris les siennes, et soudaine ça avait une mesures presque romantique alors qu’il lui disait combien il était content finalement des évènements. Pourquoi était-elle si nerveuse ? Elle lui échangea un sourire doux. «Moi aussi Louis. Je passe un très bon moment ce soir grâce à toi. Elle doit être verte de penser que finalement tu aies quand même décidé de venir avec moi. Je ne me sens même pas coupable. » Elle sourit fixant son regard dans celui du garçon.

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Les yeux de la jeune anglaise semblaient transmettre une réelle émotion. Louis savait très bien que ce n’était pas de l’amour. Il voyait que ce n’était pas non plus que de l’amitié. C’était cette sensation étrange qui nous habite quand on s’entend très bien avec une personne. Ce sentiment qui nous prend totalement au cœur alors même qu’on connait à peine la personne qui vous regarde. Le français ne connaissait pas la couleur préférée de Suzanelle pourtant, il ressentait des choses qui lui faisait penser tout connaitre d’elle. Du moins son corps le poussait à tout connaitre d’elle. L’alchimie entre deux êtres était la plus puissante et la plus curieuse des magies. S’il était facile de donner la mort ou apporter un désir partiel, la magie n’apportait jamais un réel amour. Pourtant, il était impossible d’explique par la science l’attirance entre deux personnes. Les scientifiques moldus voulaient expliquer ça grâce à la transpiration, aux hormones. Mais ils auraient été complètement déboussolés en apprenant qu’un balai pouvait voler. Ces moldus n’arrivaient donc pas à voir que l’amour était de la magie. Même si Louis se persuadait du contraire, c’était de l’amour qu’il éprouvait pour Sue. Pas le grand amour, celui qui dure à tout jamais mais c’était bel et bien de l’amour. Il n’avait pas besoin de philtre, c’était de l’amour. De l’attirance physique bien sûr mais pas que. Dans les yeux de Sue, il trouvait de l’amitié, une forte amitié qui se dessinait. Il y trouvait aussi un côté de famille, comme si Louis se devait de protéger Sue de quiconque, bien que ça aurait été elle qui aurait été en passe de protéger assez facilement notre français. Il y avait aussi cette attirance, cette envie de Sue. Louis n’avait jamais eu de relations charnelles avec une fille. Par choix. Il avait toujours eu en tête que si ça devait arriver un jour, ça serait par une fille qui lui fasse un vrai effet. Et c’était pour ces trois raisons, ensemble, que ce que vivait actuellement Deslestrat pour Sue, c’était de l’amour. Les paroles que lui avait répondues Sue ne faisaient que réchauffer son cœur. A ce moment-là, il se sentait invincible. Ce genre de moment qu’on ne connait que rarement. Ces moments où la vie nous parait plus que belle. Même si Sue avait ajouté sa pointe d’humour habituelle, Louis voyait qu’elle était touché par ce qu’il venait de lui dire. Il en était heureux. A ce moment précis, il aurait même eu envie de rentrer dans la Grande Salle, trouver la petite fouineuse qui lui avait fait boire cet ignoble breuvage et de l’embrasser. Nul ne doute que Sue ne l’aurait pas très bien pris. Secouant doucement la tête pour revenir sur Terre, Louis enleva sa veste puis il la déposa sur le dos de Sue :
« Allons faire un tour dehors. Tu es très sexy avec ta robe mais il serait bête que tu prennes froid »
Louis passa son bras sous celui de Sue. L’air était très frais. Il avait très chaud pour diverse raisons, il se sentait donc très bien. La neige continuait de tomber. Un peu plus loin dans la cour, Louis vit Krum en compagnie de sa cavalière. Ils semblaient être en pleine conversation. C’était donc la soirée de l’année pour les couples. Louis n’en formait pas un avec Sue. Il ne savait même pas s’il aurait vraiment en formé un. Mais il suffisait de la regarder pour lui affirmer le contraire. Lui qui n’avait jamais eu l’habitude de parler avec une fille de son propre chef, il se trouvait au bras d’une des plus belles filles de l’école. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Après tout, ce qu’il ressentait en ce moment même, Sue ne le ressentait peut-être pas. C’est vrai, elle avait été avec ce Damien et elle n’en avait presque rien à faire qu’il est pu la laisser tomber. Louis s’en plaignait pas mais dans les discutions qu’il avait pu avoir avec sa cavalière, il n’avait jamais vraiment parlé des sentiments que Sue avait pu avoir pour Damien ou même un autre homme. Louis se faisait peut-être des idées. Cette pensée lui faisait un peu mal au ventre. Il ne savait plus si c’était d’avoir trop mangé ou si finalement c’était l’idée de ne pas pouvoir un résultat à ce flirt. Le français prenait tout en « résultat ». Il l’avait toujours fait mais là c’était bien différent. Et puis quand bien même elle partagerait des sentiments à l’égard de notre français, ils ne vivaient pas dans le même pays. Louis se voyait l’année suivante. C’était la preuve qu’il n’avait jamais réellement aimé. Il voyait toujours en grand, il était toujours déçu. Regardant le sourire de Sue alors qu’ils marchaient silencieusement sous la neige, il pensa que pour une fois, il ne fallait peut être pas pensé mais agir. Il écoutait trop souvent sa tête et pas assez son cœur. Après tout, il n’avait rien à perdre. Louis s’arrêta à côté d’un carrosse qui avait emmenez les élèves de Durmstrung et de Beauxbâtons jusqu’aux portes de Poudlard. Ils seraient bien mieux dedans. Regardant par la fenêtre, il ne vit personne à l’intérieur. Pareil aux alentours. Sortant sa baguette, il ouvrit la porte :

« Après toi. On sera mieux là-dedans »

Il ne savait pas du tout ce qu’il faisait. Il était comme sous l’effet de l’alcool ou d’un charme. Effectivement, il était sous l’effet d’un seul et unique charme, celui de Sue. Le jeune français trouvait ça étrange de demander à Sue de monter dedans, il aurait très certainement eu peur il y a quelques semaines mais maintenant qu’il connaissait un peu mieux l’anglaise, il savait qu’elle ne dira pas non. Bien qu’il lui ait promis de venir qu’en ami, Louis n’avait plus vraiment envie d’être qu’un simple ami. L’intérieur de carrosse était bien plus grand qu’on ne pouvait le penser. Alors que de l’extérieur, seulement 4 personnes pouvaient y entrer, l’intérieur pouvait contenir une bonne douzaine de personnes sans qu’il n’y a aucune gênes entre celles-ci. Les banquettes rouges en daim étaient tellement confortables que Louis aurait pu facilement s’y endormir après avoir mangé et danser autant. Pourtant, il n’avait aucune envie de danser. S’approchant de Sue qui s’était mis en face, il passa ses mains dans la veste que Sue avait encore sur elle. Elle avait dû être surprise de l’acte de Louis. Le français avait même eu peur une seconde que celle-ci lui donne une gifle. Il sorti de sa poche intérieur deux mini-bouteille :

« Voilà ma potion secrète, de la bièraubeurre. Ce flacon se remplis tout seul, comme par magie. Il y en a donc une pour toi. Bon, désolé de te faire le coup du mec qui veut absolument s’isoler mais j’ai envie de passer du temps rien qu’avec toi. J’adore Kate et j’aime Basil comme mon frère mais on n’a jamais eu vraiment un moment pour être que tous les deux. Je sais, c’est étrange. C’est clairement fou mais … »

Louis bu d’un trait sa fiole qui se remplis toute seule. Alors qu’il baissait sa fiole pour finir sa phrase, il eut une fraction de seconde qui lui parut être une heure entière. Même une journée. Dans sa tête, il voyait le soleil se lever, être à son zénith puis retomber dans la nuit. Cette pensée allait très certainement changer ses prochains jours ou même avant ses prochaines heures. A cet instant précis, il ne savait pas ce que sa bouche allait laisser sortir. Depuis quelques minutes, il était en proie à des pensées sur ses sentiments, il ne savait pas comment son cœur allait pouvoir formuler ça. Depuis très longtemps, il allait parler avec son cœur. Il allait faire ce qu’il n’avait pas eu le courage de faire devant Melinda. Pour une fois, il voulait savourer l’instant présent, il voyait sur une semaine et non sur des années. Il avait des sentiments pour Sue, il ne savait pas si c’était entièrement de l’amour mais il voulait lui dire, il voulait lui avouer. Il sentait que c’était le bon moment pour le faire, il savait aussi que s’il ne le faisait pas, il allait le regretter durant un long moment. Une soirée parfaite pour l’instant, cette fraction de seconde allait lui dire si elle serait encore mieux :

« … je crois que j’ai des sentiments pour toi. Je sais, deux semaines, on se connait à peine. Mais je ressens un truc pour toi. Et puis, ajouter à ça que tu es tellement belle, je me lance »

S’avançant assez rapidement, Louis vint déposer un baiser sur les lèvres de Sue. Le contact entre les deux fut un moment d’intense bonheur pour Louis. Il l’avait pensé toute la soirée et il le faisait. C’était la première fois de sa vie qu’il embrassait une fille avec qui il ne sortait pas. Bien sûr, ses ex avaient toute fait le premier pas mais il savait qu’il allait vivre quelque chose avec ces demoiselles. Or là, il n’avait aucune idée de comment Sue allait réagir, il ne savait même pas si elle n’allait pas le jeter. S’éloignant à nouveau de l’anglaise, Louis déposa ses yeux sur le visage de Sue. A ce moment-ci, la peur devint bien trop forte. A cet instant-ci, il regrettait son geste. Elle ne semblait pas vouloir la même chose que lui, il se sentait tellement gêné. Avec un souffle cours, il ouvrit la porte puis il dit à Sue :

« Désolé »

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Retour vers le futur

Les mains dans les siennes, c’était légèrement cérémonieux comme approche et bizarrement, actuellement, elle se sentait un peu gêné de cette attention toute particulière que lui donnait le jeune homme. Elle appréciait et même aimait cette situation, mais en le regardant aussi sérieux et cérémonieux, les choses la laissaient légèrement muette. Elle avait quand même parlé pour répondre à Louis, avec le même ton et réfléchissant des sentiments semblable aux siens. Il avait retiré son veston et le posa sur ces épaules avant de l’inviter à marcher tranquillement dehors. Il était plus grand qu’elle, et beaucoup plus large d’épaule, lui donnant l’impression de flotté dedans, et en même temps, elle n’avait pas besoin de passer ces bras dans les manches dû à ces épaules minces qui y cadrait sans mal. C’était la première fois qu’il lui disait qu’il la trouvait sexy et non jolie ou belle. Hors donc, il la trouvait plus que désirable et intérieurement, elle était presqu’aussi flatté par ce commentaire qu’excité de cette considération particulière qu’il lui portait. Bon, elle l’avait un peu cherché cette réaction, sinon elle aurait mis une robe jusqu’au cou, la couvrant totalement de la tête aux pieds… Mais elle avait voulu être sensationnelle et faire en sorte que le garçon n’ait qu’elle dans son champ de mire, aussi joli pour ses yeux, qu’intelligente et drôle. Pour l’heure, elle avait bien réussi son coup.

Il passa son bras dans le sien et elle se lova contre lui dans les limites que la couverture de son veston lui permettait. Suza leva les yeux vers le ciel observait les flocons gentiment descendre tranquillement à l’orée de sa vision. C’était calme et beaux comme paysage autour d’elle. Ils n’étaient pas les seuls à profiter du retrait, car quelques couples semblaient avoir eu la même idée qu’eux. Quoiqu’elle ne savait pas exactement pourquoi il voulait spécialement s’isoler avec elle. Bon, elle le voyait bien allé, à la draguer, et c’était une attention plaisante, elle-même aimait beaucoup se lancer à ce genre d’échange, mais ils s’étaient entendus à y allé en tant qu’amis, du moins au moment où il avait bu ce philtre. Ils étaient tous les deux calmes. Elle ne savait pas si c’était parce qu’il n’avait rien à lui dire ou s’il était nerveux ou quoique ce soit, elle ne pouvait pas le deviner sur son visage. Il l’amenait tranquillement vers le carrosse qui était très beau vu de l’extérieur. Elle ne s’en était jamais réellement approché, pas que l’idée ne lui avait pas passé par la tête, mais parce qu’au final, elle n’avait guère et le temps depuis le début de l’année. C’était un peu ironique dans un sens, pensait-il réellement qu’il pourrait la voler comme dans leurs précédents échanges ? Elle lui sourit alors qu’il l’invitait à monter en soulignant qu’il serait mieux à l’intérieur. Elle hocha la tête, doucement avant de grimper à bord.

Elle fût surprise de voir tout l’espace qu’il y avait à l’intérieur. Avec des sorciers ce n’était guère étonnant, mais quand même, elle ne s’était pas imaginé ces bancs, ni encore la proportion interne du carrosse, un sourire amusé perça sur ces lèvres alors qu’elle observait autour le temps que le garçon lui aussi grimpe dans le véhicule. «Pas mal, le carrosse.» Elle se retourna vers lui et alors qu’il glissait sa main vers sa poitrine, bifurqua vers la poche interne de son veston. Elle aurait presqu’eu le souffle coupé pendant un moment. Pas qu’elle n’aimait pas qu’on soit directe avec elle, nullement, mais c’était surtout que ce geste semblait sortir de nulle part. Elle restait interdite, le souffle un peu court alors qu’elle le regardait sortir deux petites bouteilles.

Elle le regarder faire un discours après lui affirmer ce que contenait la fiole qu’il but d’un trait, avant de poursuivre. Après les choses allèrent si vite qu’elle ne put pas réellement parler, d’ailleurs, ça lui semblait plus qu’impossible parce que leurs lèvres s’étaient fusionné, suite à l’action que Louis avait décidé d’entreprendre. Elle n’avait pas répondu à son baiser, peut-être est-ce simplement parce qu’elle ne s’y attendait pas ou parce qu’il avait été trop bref, mais après tout, il était en train, il y avait un moment à peine, de lui dire qu’il avait des sentiments pour elle. Certes c’était court deux semaines, mais assez long pour savoir si elle était attiré ou non par le jeune homme de Beaubâton. Autant la remarque salace qu’elle lui avait fait avant de s’évanouir et devenir malade dû à la potion lui semblait lointain, autant à ce moment-ci ça n’avait guère d’importance. Elle hésitait entre le fait de lui dire qu’elle partageait son attirance, voir même ces sentiments ce qui était clairement la réalité actuelle, ou tout simplement lui mentir pour l’éviter qu’il s’attache pour une si courte durée avec une fille qu’il pourrait très bien ne plus jamais revoir après la fin de l’année scolaire. Des garçons, elle en connaissait des tonnes, mais c’était surtout le fait de ne pas le blesser dans ces sentiments qu’elle voulait éviter. Il avait tellement de chose dans l’avenir qui se présentait pour lui! Elle ne tenait pas vraiment à ce qu’il s’agrippe à elle comme à un artéfact si ça aurait l’effet de nuire à son envoler. Elle-même retomberait sur ces pattes, elle était comme ça, toujours. Bon, elle était rancunière, et elle serait probablement jalouse de quiconque qui toucherait à ce qu’elle considérait comme devant lui revenir, mais elle finissait toujours par passer par-dessus et prendre une position confortable.

Il ouvrait la porte pour lui permettre de sortir comme s’il venait de faire une grosse bêtise. Son désolé sonnait plein de malaise. Ce qui lui donnait un signal que Delestrat ne cherchait pas systématiquement à n’être que son ami. Ils avaient flirtés, ils avaient dansés, il avait bu un peu, et voilà c’était le résultat. «Tu n’as pas besoin de t’excuser Louis…» Dit-elle d'une voix calme en penchant la tête doucement sur le côté. «… tu ne voulais pas m’embrassé? C’est ça ?» Elle recula d’un pas pour refermer la porte qu’il venait d’ouvrir. Elle n’avait aucune envie d’avoir froid, déjà que marché en talon-haut n’était guère plaisant pour les orteils, elle ne tenait pas à rendre l’intérieur du carrosse comme s’il avait déneigé dedans. Elle le regardait comme si elle essayait de juger sa prochaine réaction, malgré que pour le moment, il restait des plus fermés. L’avait-elle blessé réellement, ou c’était-il infligé cela à lui-même. Bougeant les épaules gracieusement, elle fit tomber son veston, une épaule à la fois, ce dernier glissant son long de sa robe pour finir au sol. Elle fixait son regard dans le sien, avec intensité. Elle n’était pas à sa première expérience. Damien et elle avait fait assez de bêtise par le passé pour en écrire un roman. Elle savait pertinemment qu’elle était désirable. « Je te laisse ton veston, vu que tu veux que je m’en ailles. Après tout c’est le tien… » Elle replaça ces boucles brunes sur ces épaules. «À moins que ce ne soit pas cela que tu veuilles… » Elle attendait une réaction, mais elle se faisait tardé. «Bon, alors. Je vais devoir aller retirer cette robe toute seule…» Ce qu’elle ne pouvait pas dire pour déclencher une réaction vers quelqu’un. Elle s’approcha du garçon, avant de poser une baiser à la commissure de ces lèvres, quelques millimètre et ils s’embrassaient de nouveau, pressant son corps doucement contre le sien. S’il ne réagissait pas, il ne la méritait tout bonnement pas.

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Sa veste venait de tomber sur le siège à côté de lui. Son visage devait être assez étrange à voir à ce moment même. Pourquoi s’excuser ? Il le voulait ! Ce simple désolé, ce mot si stupide. Il était lui stupide, c’était un abrutit fini. Elle croyait vraiment qu’il ne voulait pas d’elle, qu’il venait de faire ça sur un coup de tête. En somme, c’était vrai, il n’avait pas réfléchi, du moins pas autant qu’il n’aurait pu le faire. Ce coup de tête, il en avait vraiment envie et elle, elle ne semblait pas vraiment dans l’envie. Ou alors elle cachait son jeu. Louis ne savait pas quoi penser, ces secondes semblaient encore une fois des heures. Pourquoi elles n’auraient pas pu être des jours quand ses lèvres étaient ensorcelées par celles de la jeune anglaise. Cette veste qu’il lui avait donnée pour qu’elle n’ait pas froid était maintenant un souvenir mauvais. Il ne voulait plus la voir, il ne voulait plus le porter. Cette veste symbolisait le refus de Sue et surtout, sa plus grande stupidité. Pourquoi il avait assumé avant d’embrasser Sue et qu’il s’était complètement fait dessus après s’être éloigné de la demoiselle ? Il n’avait pas l’habitude, c’était normal. Non ! Il avait juste peur, il n’avait rien dans le caleçon. Louis s’énervait intérieurement contre lui-même. Il devait être en train de devenir totalement rouge au niveau du visage. Les mots de Sue venaient lui planter un couteau dans le cœur. Il ne pouvait pas du tout lui en vouloir, après tout c’était lui-même qui était en train de la repoussé après avoir complètement avoué, à cœur ouvert, ses sentiments. Elle devait le prendre pour une fois. Il n’avait jamais eu confiance en soi, en rien du tout, même pas en quidditch. Ce n’était pas ce soir, seul avec une fille plus que magnifique que ça pouvait commencer. Dans son esprit, le français venait de décider une chose à ce moment même. Plus jamais il n’aurait peur. Il ne voulait pas sentir encore une fois cette sensation totalement désagréable qui le mangeait totalement de l’intérieur. Il se haïssait, il n’avait même pas envie de parler, il ne pouvait même pas de toute façon. Les dents serrées, il avait même envie de casser la porte et de s’insulter lui-même. Il entendit alors la douce voix de Sue. Oui il savait bien qu’il avait fait une connerie, et non, ce n’est décidément pas du tout ce qu’il voulait. A ce moment, alors qu’il était prêt à exploser contre lui-même, la douce bouche de l’anglaise vint déposer un baiser sur le coin de la lèvre de Louis. D’un seul coup, le « désolé » n’était plus là. Elle voulait Louis, c’était sa réponse. Elle était déçue de la dernière réponse du français et elle voulait absolument le faire savoir. Un ascenseur d’émotion forte pour Louis. Cette colère se transforma en excitation. Il n’avait jamais ressenti ça. Une monté d’adrénaline extraordinaire. Même si un balai, il n’avait jamais eu de sensation aussi forte. Ce n’était pourtant qu’un baiser, mais un baiser qui voulait dire beaucoup pour Louis. Et ce n’était pas tout, le corps de déesse de la demoiselle vint se coller contre celui de Louis. Il ne s’était jamais retrouver dans une telle position et son corps commençait doucement à lui faire savoir. Il avait tellement chaud qu’il aurait cru être en plein été. Sans même penser, Louis déposa un baiser doux sur les lèvres de Sue. Puis un autre et il l’embrassa avec fougue et passion. Les mains du grand français passèrent dans le dos nu de Sue. Sa peau était tellement douce. Il voulait toucher chaque centimètre, il ne voulait rien laisser. Il savait qu’elle était à lui. Il se donnerait aussi totalement à elle, sans pensée, avec juste du désir. Les flocons tombaient de plus en plus en dehors du carrosse. Non, les deux amants pouvaient entendre des pas et des paroles des autres couples qui devaient rentrer dans le château à cause de la neige. Louis n’avait aucune envie de sortir d’ici. A ce moment-là, il était plus qu’heureux. Les baiser se faisaient de plus en plus langoureux, les mains de Louis descendirent au niveau des fesses de Sue. Avec des frissons, il passa doucement dessus. Il sentit le frisson traversé aussi sa partenaire. Il profitait de chaque seconde. Il faisait glisser ses doigts dans toute la longueur du dos de la demoiselle. Durant des minutes, ils ne se lâchèrent pas. Au bout d’un moment, ils entendirent des bruits de pas dans la neige. Se décalant doucement, Louis regarda à travers la vitre. Il ne voyait rien du tout avec le givre qui s’était installé. Les bruits de pas se faisaient de plus en plus proches. Alors qu’il collait sa tête contre la vitre, la porte s’ouvrit d’un grand fracas. Louis failli même tomber du carrosse. Les mains tendu vers le sol, Sue toujours sur ses jambes, il leva doucement la tête. La chose qu’il ne voulait pas voir se trouvait là. Severus Rogue les regardait d’un air totalement pervers. Le professeur de potion devait être très heureux de pouvoir retirer des points à Gryffondor et mettre une heure de colle à Louis. Rogue ne l’aimait pas vraiment depuis le jour où des fans avaient interrompu son cours pour avoir des autographes. Le teint cireux de l’homme réprimanda assez fermement les deux amants. Comme il l’avait pensé, le sablier qui comptait les points des Gryffondor s’était vu retirer 30 points et Louis venait de gagner le droit d’avoir 3 heures de colle. Ce n’était pas les premières qu’il avait eu dans sa scolarité. Avec un grand et large sourire, les deux amants se dirigèrent donc vers l’entrée du château, mains dans la main. Ils n’avaient même pas parlé, ils s’étaient juste embrasser. A vrai dire, ça suffisait mais Louis ne savait pas trop quoi penser. Ils étaient ensemble ? Ils sortaient ensemble, ce n’était pas que pour le soir même. Il regarda les yeux de Sue :

« C’était drôle. Sue, j’ai encore envie de t’embrasser »

Puis il déposa un gros baiser sur les lèvres de Sue. Beaucoup de personne se trouvait dans le hall à ce moment-là. Il ne savait pas qui y était et il s’en fichait. Tout ce qu’il voulait à ce moment-là, c’était de profiter de Sue et de leur nouvelle relation :

« Tu as un endroit tranquille où on pourrait être seul sans qu’un prof vienne nous déranger »
lui dit Louis à l’oreille et en la regardant ensuite avec un sourire charmeur. Il ne savait pas ce qu’allait donner le reste de la soirée mais il avait envie qu’elle reste inoubliable. Et la demoiselle et la soirée.

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Retour vers le futur

Suzanelle venait à peine de poser un baiser au creux de la joue du Louis. S’il avait cru un seul instant qu’elle le laisserait en plan, alors qu’il sentait si mélangé entre ces actions, ces paroles et ces pensées. C’était qu’il ne la connaissait pas assez. C’était un baiser simple, rien de très outrageant, mais elle s’était collé contre lui, question qu’il puisse sentir la courbe de son corps contre le sien. Alors qu’elle libérait ces lèvres de sa joue, le garçon en prit immédiatement possession. Valait mieux tard que jamais! Par petite bourrade, comme pour tester sa réaction, puis de plus en plus profond, délicieux et passionné. La brunette sentait les mains du garçon exploré son dos dénudé. Elle commençait tranquillement à se dire que c’était la plus chouette des robes qu’elle ait jamais acheté alors qu’elle sentait doucement le frisson et la caresse passer en toucher léger. Elle s’en foutait un peu ce qui se passait ailleurs, intéressé seulement par cette bouche qui avait pris possession de la sienne et de ces mains qui osaient finalement la toucher sans contrainte. Elle avait pleinement conscience qu’il n’avait jamais voulu qu’elle parte. Il semblait peut-être moins confiant qu’elle ne l’était et c’était pour cette raison qu’elle avait agi si ouvertement. Il l’a désirait, son subconscient le savait, mais lui il avait du mal à tout combiné. Elle l’aurait presque trouvé mignon d’être si perdu, même si elle avait eu à prendre les devants pour déclencher sa réaction positive. Et pour une réaction, c’en était tout une.

Avait-elle oublié à quoi ressemblait le début d’une histoire ? Avec Damien c’était rendu calme, il se connaissait depuis deux ans, et donc, il savait comment la faire réagir, si ce n’avait pas été de sa stupide idée de courir après une de ces blondasses, elle n’aurait jamais été là. Suza glissa sa main dans le cou du jeune homme, il était brûlant sous ces doigts. En réponse, elle sentit une main aventureuse frôlé ces fesses et fût secoué d’un frisson d’excitation. Elle sentait le frisson allée et venir tout comme ces doigts qui glissaient le long de sa colonne vertébrale. Se pendant à son cou et plus précisément à ces lèvres, elle se laissait prendre de la passion de leur échange. Son corps semblait vouloir devenir en fusion alors qu’elle le pressait toujours autant contre le garçon de Beaubâton. Il lui donnait l’impression de vouloir le dévorer toute entière et elle était bien déterminé à rendre ce plan une réalité s’il voulait bien se rendre jusque-là avec elle.

Elle tomba des nues lorsque son regard tomba sur Rogue qui semblait vraiment se plaire du spectacle. Le Professeur avait un malin plaisir à retirer des points des Gryffondor et à ce moment, elle le maudit très profondément dans sa tête. Elle aurait bien aimé avoir sa baguette à cet instant précis pour s’assurer d’avoir une bonne colle pour des gestes outrageants qu’elle pensa très fortement dans sa tête. Après qu’il les ait sévèrement réprimandés pour les comportements outrageux en public. Bah oui, le pervers trouvait l’intérieur du carrosse comme un milieu public, ironique elle se dit qu’il n’avait aucune raison d’agir ainsi. Sue leva les yeux au ciel et alors qu’il quittait direction du château pour s’enfuir de cette scène des plus déplaisante, main dans la main avec le brun qui avait enlacé ces doigts dans les siens.

Entraîné par lui, elle rit doucement. Elle avait du mal à marcher un tant soi plus vite que lentement dû à ces escarpins. À l’intérieur, elle se colla contre lui, légèrement frigorifié alors que le froid avant mordu son dos et ces épaules, pendant que le veston du français était demeuré dans le moyen de transport de Beaubâton. Elle se lova contre lui, pour lui voler un peu de chaleur, alors qu’il lui disait qu’il avait encore envie de l’embrasser, elle ne put que répondre tout sourire. Elle s’en allait lui dire, qu’elle aussi était assez fâchée d’avoir été interrompue, quand il déposa un gros baiser sur ces lèvres. Ça l’avait pris un peu de court, mais elle savoura brièvement avant qu’il se penche à son oreille pour lui demander où il pourrait être tranquille.

Elle avait bien sûr une petite idée… Elle retira rapidement ces escarpins avant de se pencher pour les attraper d’une main. «Viens.» Dit-elle avant de le traîner avec elle à la course, en riant. Elle échangeait un regard amusé alors qu’elle montait avec entrain un escalier et un autre. La ramenant à lui un bref instant, elle posa sa main sur son torse avant de lancée : «J’ai l’endroit parfait. Il est juste au 6e. Patience.» Dit-elle en lui fichant un baiser fort bref, avant de la coincée de nouveau dans ces bras, en baiser pour passionné. Elle rit. «Patience...» Elle passa doucement ces mains en remontant de ces pectoraux vers ces clavicules, avant de continuer à monter les étages en riant. Si elle n’avait pas eu chaud avant, les 6 étages l’avaient bien préparé. Elle attendit un bref instant, avant de la salle sur demande s’ouvre pour elle, avant qu’elle attendait main dans la main avec le français, dont elle s’était fait prisonnière de ces bras. Une porte brune apparaissait quelques instants plus tard. « À toi l’honneur.» Elle se demandait ce que la salle avait de prévu pour Louis. Ce qu’il s’imaginait comme endroit tranquille.

Elle était habitué de venir se recueillir ici et avec Damien qui n’habitait pas la même maison qu’elle se retrouvé seule était assez complexe. Mais la salle sur demande, venait combler ces petits problèmes de logistique. Tout comme, elle et Louis avait besoin d’un endroit bien à eux pour les accueillir pour le temps qu’il y resterait tous les deux.

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Les deux amants parcourent une belle partie du château. Ils montèrent assez rapidement les marches. Louis était plus qu’heureux, il se sentait totalement libéré. Ces baisers lui avaient donné une confiance absolue en lui-même. Le contact de sa peau contre celle de Sue était plus qu’un plaisir. Ce soir, il ne savait pas ce qu’il allait se passer. Il ne pensait même pas au lendemain. Il s’en fichait un peu, il ne voulait que profiter de la soirée. Cela ne lui était jamais arriver mais il avait envie de Suzanelle. Jamais il n’avait eu envie de donner son corps à une personne, ce soir-là c’était différent. Ce n’était pas que physique mais à ce moment ci, son cœur parlait plus que son cerveau. Vu l’envie que l’anglaise mettait pour trouver un endroit esseulé, elle en avait aussi. Après plusieurs volés de marches, Louis et Suzanelle arrivèrent au 6ème étage d’une des plus hautes tours du château. Louis avait l’habitude de venir ici, c’était dans cette tour qu’il avait la plus part de ses cours. Il ne comprenait donc pas vraiment ce qu’ils pouvaient bien faire ici. Alors qu’il pensait continuer sa marche vers un endroit qui lui était totalement inconnu, la jeune demoiselle qui était pendue à son bras s’arrêta net. Le français fut assez surpris. Elle ne voulait quand même pas qu’ils passent les prochaines heures ici, en plein milieu de ce couloir. Il faisait froid et humide, pas du tout ce que Louis avait pensé comme endroit romantique. Alors qu’il allait dire quelques choses à son compagne, il vit que le regard de Sue était plongé dans des pensées. Cela lui faisait un peu peur. C’est à ce moment que grand mur vide en face d’eux se mit à bouger. Il n’avançait pas, ni ne reculait. Il laissait juste une chose se dessiner dessus. Une porte en bois semblait sortir de nul par, écartant les pierres massives pour se faire une grande place. Louis était bouché bée. Depuis des mois, il passait presque une fois par jour devant se mur et il n’avait jamais vu cette porte. Elle ne lui était jamais apparue. Sue avait tourné la tête vers lui avec un large sourire. Elle semblait lui inviter à ouvrir la porte lui-même. Qu’avait-il derrière cette porte ? Avait-elle prévu quelques choses ? Alors qu’il s’avançait doucement vers l’entrée en bois, Louis commença à s’imaginer ce qui pouvait bien y avoir à l’intérieur. Il se prenait à rêver. Il voyait une grande pièce avec une seule grande fenêtre donnant sur le parc. A l’intérieur, la pièce serait baignée dans la lumière de la lune et par des bougies flottantes comme dans la Grande Salle. En entrant, il aurait un parterre de pétales de roses rouges et blanches. Ce chemin menant vers un grand lit couvert de coussins et de couverture. Un grand miroir se trouverait au-dessus du lit. Louis espérait pouvoir trouver du champagne et des fraises. Il voulait trouver aussi tous les nécessaires pour pouvoir faire des massages. Il voyait dans sa tête une pièce totalement romantique, parfaite pour une soirée qu’il voulait passer. Il posa alors la main sur la poignée. Ces pensées n’étaient qu’un rêve mais par chance, il pourrait peut-être trouver un peu de ça. Il tourna la tête vers Sue, avec un grand sourire aux lèvres puis il lui dit :

« C’est déjà une surprise de voir ça, j’espère que ça sera tout aussi surprenant dedans »

La main toujours sur la poignée, il tendit l’autre main pour que l’anglaise vienne contre lui. Fermant les yeux, il ouvrit la porte. Sans les ouvrir, il passa la porte, attendit que Sue soit rentrée puis il ouvrit à nouveau les yeux. Sa main lâcha celle de Sue. Il était dans ses pensées. Il était dans la pièce qu’il avait pensé, qu’il désirait. La bouche grande ouverte, il ne savait pas quoi dire. C’était tellement beau la magie. Secouant la tête, il vit que Sue s’approchait déjà du lit. Il n’avait pas besoin de philtre d’amour pour être de Sue à ce moment-ci. Les yeux du français regardaient le dos nu de Suzanelle puis ses fesses. Louis ne réalisait pas encore qu’il était avec l’anglaise. Avec une envie décuplé, Louis s’approcha de Sue. Il la prit dans ses bras, le dos de la demoiselle contre son torse. Tout en la serrant contre lui, il commença à embrasser le cou de la jeune fille. Son parfum enivrait totalement le français. Les lèvres de Deslestrat embrassaient chaque centimètre de peau dans le cou de Sue. A un moment, la demoiselle se retourna pour prendre les lèvres de Louis avec fougue et passion. Les mains de Louis s’en allèrent dans le dos de Sue. Elles voulaient ne rien raté, elles descendaient doucement sur le bassin de la demoiselle puis revenait vers la nuque. Avec une grande force, Louis passa ses mains sous les cuisses de Pelvanche puis il la porta. La demoiselle passa ses jambes autour du bassin du français. Un long baiser langoureux se faisait entre les deux corps des amants. La chaleur et l’excitation prenait le pas de plus en plus. S’approchant doucement, Louis fit tomber Sue sur le dos, dans le lit aux couvertures de soie. Se relevant un peu, il fit partir sa chemise et se trouva torse nu face à sa cavalière :

« C’est exactement un endroit comme ça que je voulais. Tu sais vraiment y faire avec les hommes. D’ailleurs j’aimerai que tu me montres ça »

Louis fit un clin d’œil à la demoiselle. En face de lui, il pouvait voir la neige continuer à tomber au dehors. Finalement, heureusement que Rogue était venu pour les envoyer ailleurs. Louis senti le désir de Sue de s’enlever. Il bascula sur le dos pour laisser la demoiselle faire ce qu’elle voulait. Le français en profita pour servir deux verres de champagnes qu’il déposa sur une table de chevet juste à côté du lit. Il avait maintenant la plus belle fille de l’école face à lui, désireuse de le dévorer. Son corps lui faisait savoir que lui aussi la désirait.

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Retour vers le futur

Suza regardait son cavalier bouche-bée devant la Salle sur Demande qui apparaissait tranquillement sous leurs yeux. Elle s’était attendu à ce genre de réaction, après tout, le Français ne connaissait pas vraiment complètement le château et il lui restait encore beaucoup de chose à voir. Le laisser ouvrir la porte signifiait beaucoup de chose pour la demoiselle; ce qu’elle trouverait dedans, lui en dirait beaucoup sur le jeune homme avec qui elle allait avoir une aventure. Car c’était bien ce que c’était; du moins pour le moment pour elle. Elle avait du mal à comprendre ce qu’elle pouvait ressentir pour lui, mais une chose était assez certaine, s’il voulait d’elle, et elle lui, elle n’allait pas s’entêté à briser cette soirée si plaisante en sa compagnie en le repoussant comme une jeune fille prude. D’ailleurs à ce stade, elle aurait bien cherché cette situation et elle lui avait aussi donné toute les armes pour que cette soirée, cette nuit, soit plaisante pour tous les deux. D’ailleurs, Suza ne se serait pas tenu devant cette porte si l’idée ne lui avait pas plu. Elle avait encore une tension dans tout son corps qui n’attendait qu’à être relâché depuis le moment ou Louis avait investi de la caresser. Elle l’intima à ouvrir la porte par lui-même et avec un sourire complice, attendis que celui-ci daigne faire les premiers pas pour le suivre dans son avancé devant cette porte qui était apparu devant lui comme par magie. Le regard malicieux, et un sourire doux sur les lèvres, elle attendait avec impatience qu’il procède. Elle dût se réfréné pour ne pas prendre action, mais en même temps, elle était beaucoup trop excité de voir la suite des évènements pour prendre le pas sur les actions de l’élève de Beaubâton. «Ouvre et tu verras.» Elle prit la main qu’il lui tendait et se lova contre lui, alors qu’elle le voyait fermé les yeux. Quelque pas et ils étaient tous les deux à l’intérieur.

Il lâcha sa main au moment où s’est yeux s’ouvrit à nouveau, et contemplant sa réaction, Sue était aux anges. «C’est comme tu le voulais ?» Et déjà, sans crainte, elle franchit en quelque pas l’espace qui la séparait du lit. Alors qu’elle laissait tomber ces escarpins au sol. Le regard de Sue se posa aux alentours. C’était très beau comme salle. Elle posa le regard sur le sol alors qu’elle remarquait les pétales. Ces pieds nus caressés par la douceur des fleurs. Ah ça, elle s’en était pas vraiment attendue. La poisse, elle avait affaire à un romantique. Ça ferait très changement de Damien, comment était-elle sensé faire cela. Probablement de la même manière qu’elle faisait habituellement; quoiqu’elle se dise que les choses seraient probablement très différentes. D’ailleurs les bras de Louis l’encerclait et elle fermi les yeux pour savourer la chaleur de son corps contre le sien. Elle sentit les lèvres de son amant sur son cou, chaude et douce qui semblait ne vouloir en laisser aucune parcelle vierge de ces baisers, et elle rit, chatouilleuse, avant de glisser un bras derrière elle pour poser la main sur son épaule à lui. Elle appréciait ces baisers, gémissait un peu, les lèvres closes. C’était bon et doux.

Elle se retourna après un moment à savourer ces caresses, avant de prendre possession des lèvres de son amant. Pressé contre lui, elle porta ces deux bras autour du cou du garçon, avant de faire doucement coulissé sa main de l’omoplate à son cou, alliant ces gestes de passion et de sa bouche désireuse d’en avoir toujours plus. Elle avait envie d’en avoir le souffle coupé, elle avait envie d’aller plus loin, mais attendait sagement sachant de son excitation ne serait que plus forte en attendant. Les mains du garçon parcouraient son dos nu et des frissons de plaisir la parcouraient suivant le long de sa colonne vertébrale. Soudain c’est pied perdirent le sol alors qu’il la soulevait, un sourire dans son baiser sur ces lèvres et glissant ces jambes autour de la taille du garçon. Elle aimait cette démonstration de force et ça l’excitait profondément de le voir agir et prendre ce qu’il voulait d’elle. Grimpé sur lui dans ces bras, elle pressa ces lèvres contre les siennes avec langueur alors que ces mains se perdaient dans les cheveux de son amant.

Son dos tomba sur le lit, ou de la soie l’accueillait. On était loin des draps de coton, c’était tellement doux et lisse qu’elle se surprit à tirer sur le drap alors qu’elle observait avec envie Louis retiré sa chemise. Elle rit, elle savait y faire avec les hommes, en voilà une information. Elle sourit d’un air entendu à son clin d’œil. «Je sais surtout que …» Alors qu’elle l’observait versé tranquillement quelque chose à boire. «… cette pièce en dit beaucoup sur toi.» Elle se redressa avant de le regarder à côté d’elle. «Mais j’ai…» Elle se colla contre lui, et un doigt sur le menton, elle le mena à la regarder alors qu’elle approchait ces lèvres des siennes doucement. «… soif de toi.» Avant de poser ces lèvres sur les siennes et de monter à califourchon sur lui. Elle prolongea son baiser avec de se redresser sur lui, son épaisse chevelure découlant du côté de son épaule droite. «Et toi ? Tu veux toujours à boire ?» Il y avait un éclat dans son regard de désir, et qu’elle glissait doucement ces paumes de ces pectoraux à sa clavicule. Le français se redressait sous elle, et elle en profita pour reprendre ces lèvres sur les siennes. Elle sentait sa robe remonté le long de ces cuisses afin de lui permettre de rester par-dessus lui. Tôt ou tard, il faudrait qu’elle songe à s’en départir. Mais pas maintenant. Pour le moment, elle ajoutait à leur échange; juste assez provocateur, et juste assez sexy.

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Le champagne serait pour lui une très bonne chose. C'était la première fois qu'il se trouvait dans cette position avec une fille. Et quelle fille ! Louis se sentait très bien, il savait qu'elle ne serait pas méchante avec lui, qu'elle ne le jugerait pas s'il n'était pas à la hauteur. Mais à vrai dire, Louis n'avait aucune envie de ça. Il avait toujours été bon dans ce qu'il avait entreprit depuis qu'il était petit. Le français pensait que s'il était doué avec son corps sur un balai, il serait certainement aussi doué au lit. Il n'en était pas vraiment sur et c'est pourquoi l'alcool l'aiderai. Si le jeune homme avait eu plusieurs copines, il n'avait jamais sauté le pas. Ses deux dernières petites amies en date n'avaient d'ailleurs pas beaucoup aimées cela. La première l'avait jeté dès le moment où le gardien de quidditch lui avait fait part d'être totalement sur de ses sentiments envers elle pour pouvoir se mettre à nu dans le sens propre du terme. Sanction rapide et immédiate : une gifle qui avait rougit la joue de Louis et une belle rupture devant son équipe de quidditch. Pour sa dernière copine en date, la chose avait été tout autre. C'était en toute fin de 6ème année. A l'école de sorcellerie française, il était de tradition pour les 7 ème années ainsi que quelques 6 ème années, de faire le mur juste avant les vacances pour se donner à une grande soirée de débauche. Alors qu'il était seul avec son ex, Louis l'avait repoussé lui disant qu'il voulait que sa première fois avec elle soit encore plus belle. A vrai dire, les deux amants s'étaient retrouvés dans une tente alors que pleins de gens tournaient tout autour en faisant la fête. Encore une fois, la réaction de son ex n'avait pas été bonne du tout pour notre français. Elle était sortie de la tente sans rien dire au gardien. Le lendemain, elle tenait la main et la bouche d'un autre garçon. Louis avait donc passé un été assez étrange, surtout qu'il l'avait passé avec Melinda pas très loin, la seule fille qu'il avait réellement aimé jusque-là. La lune qui éclairait le visage angélique de Sue faisait dire au Français que cette nuit serait celle de sa première fois. Il avait trouvé la fille pour. Le champagne devait l'aider aussi dans la mesure où Suzanelle avait eu plus qu'une aventure et qu'elle semblait avoir connu beaucoup de chose dans sa vie sexuelle. Louis voyait qu'elle savait s'y prendre avec lui. Il était couvert de frisson quand l'anglaise lui dit qu'elle avait soif de lui-même. Elle savait lui parler. En une fraction de seconde, Louis se demanda même s'il ne voulait pas se laisser faire, se laisser être un jouet. Mais il n'était pas de nature à être dominé. Les lèvres de nos deux amants s'entrelaçaient avec fougue. Comment pouvait-il faire ? Que faire d'ailleurs ? Il se demandait comment s'y prendre. Puis il pensa assez rapidement à ce qui l'avait mené ici même, à cet instant. Il n'avait pas pensé, il avait agi avec ses envies. Les grandes mains de Louis se mirent à nouveau à visiter le dos de Sue puis avec une envie provoqué par un baiser dans le cou de Sue, elles se dirigèrent vers les cuisses nues de la demoiselle. Ses caresses se faisaient plus fortes, remontant ses mains doucement jusqu'aux fesses de la brune. Les frissons qu'il venait de provoquer chez la fille ne fit qu'amplifier son envie :

"J'ai plus que soif de tout, je te veux totalement et je vais t'avoir"

Il sorti cette phrase comme un homme très sûr de lui, comme s'il savait exactement ce qu'il allait faire. Bien sûr, ce n'était pas du tout le cas mais cela lui donne encore plus confiance en lui. Sa main gauche remontât le dos nu de la demoiselle pour venir décrocher le haut de la robe. La bouche douce et humide de Louis descendit au niveau de cou, puis l'épaule, faisait doucement tomber les attaches de la robe de Sue. Avec vigueur et force, il se mit sur la demoiselle qui se trouvait maintenant presque nu. Les baisers du français parcouraient maintenant le dessus de la poitrine chaude de Sue. Ses mains quant à elles faisaient doucement tomber la robe. Louis ne pensait pas, il agissait et il le faisait bien au vu des réactions de Sue. Il fit descendre le seul vêtement de la demoiselle jusqu’à ses hanches. Le français pouvait maintenant avoir le haut du corps de Suzanelle entièrement nu, sans aucune forme de barrière entre les peaux des deux sorciers. La passion prenait corps entièrement dans le corps du gardien de quidditch. C’était tout simplement du jamais vu. C’est à cet instant même qu’il pouvait voir qu’un philtre d’amour n’était rien face à l’envie réelle. Jamais la magie ne pouvait remplacer vraiment le désir, l’envie et l’excitation provoquée par une personne. Jamais la magie ne serait aussi forte et puissante. Après tout, l’amour était la plus puissante des magies. Et encore, c’était un amour petit et naissant, ce n’était pas le grand amour éternel. La lune continuait de laisser sa lumière courir sur le dos nu du français. Ses baisers se faisaient cours sur tout le torse de la demoiselle, passant entre la poitrine de celle-ci, dessus, descendant sur le ventre, à la limite du bas ventre pour remonter doucement vers la poitrine de la demoiselle. La bouche dans le coup de la fille, Louis laissa ses mains tombées sur la poitrine de celle-ci, la massant avec envie. L’entre jambe du jeune homme lui faisait comprendre l’excitation qui l’animait, il avait hâte que la jeune anglaise en profite aussi. Le Français se décida à se relever doucement, ses mains enlevant totalement la robe de la demoiselle. Il pouvait voir le corps de déesse qu’elle avait, son excitation ne fut que plus grande. Sans même comprendre ce qu’il se passait, le bas de costume de Louis tomba en bas de ses jambes. Avec le sourire de Sue et le regard de braise qu’elle lui offrait, Louis se recolla contre le corps chaud de la demoiselle. Cette fois ci, les baisers de l’homme descendirent à l’intérieur des cuisses de la demoiselle, ses mains profitant aussi du corps nu. Relevant la tête, Louis regarda Sue, lui fit un clin d’œil et lui dit :

« Je dois donc tout faire »

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Retour vers le futur

Suza adorait instiguée autant de feu chez son amant que lui-même lui donnait. Ainsi à califourchon, elle avait bel et bien l’intention de s’assurer qu’elle ne serait que la seule chose qui le sustenterait. Elle avait guidé ses lèvres et sa bouche à la sienne et savourait baiser et caresse. Ces mains remontant le long de ces cuisses et doucement sur ces fesses étaient un délice qui se suivit d’un frisson familier d’excitation. Elle sentait l’excitation de l’homme sous elle, bien installé pour sentir les pressions exercés sur son pantalon dans cette position. Il dit quelques mots et les yeux fermés d’avoir abandonné brièvement ces lèvres, se muèrent en un sourire, leurs fronts pressé l’un contre l’autre. Ces mains s’attelèrent à défaire les agrafes de sa robe au niveau de son cou, et alors qu’elles les sentaient cédé; trois minuscules attache. Le pan de tissu révéla alors son corps et elle se sentit basculé alors que le français décidait de faire ces marques sur la peau nouvellement découverte.

Caressant, embrassant, palpant et massant son propre corps qui subissait avec délice les attentions de son amant. Elle jeta un regard brûlant transitoire entre la tête de ce dernier qui descendait encore et encore vers son bas ventre. Mordant ces lèvres, elle fermi les yeux pour se consacrer son attention complètement sur chacune des petites sensations que Louis provoquait chez elle. Décollant les hanches, Suza, porta ces mains de chaque côté de sa taille pour extraire le vestige que ce qu’avait été sa robe tout comme sa culotte, et la fit coulisser assez pour qu’elle puisse l’expédié loin du bout de son pied. Redressé un peu, elle en profita pour glisser ces mains pour détacher le pantalon de ce dernier avant de glisser ces mains de chaque côté et de lui retirer l’excédent des vêtements qui lui tombaient sur les hanches. Il n’en aurait plus besoin pour un moment. Elle lui sourit en lui renvoyant un regard brulant de désir. Il reportait son attention vers le haut de ces cuisses et alors qu’il disait quelque mot, elle rit, avant de lui refuser l’intérieur de ces cuisses plus longtemps. «J’étais trop occupé à savourer. Tu m’excuseras.» Elle fit un clin d’œil, elle aussi. Avant de se redressé sur ces genoux, l’obligeant à changer aussi sa position.

Face à face leur corps brûlant, elle en profita pour embrasser à son tour son amant et lui imposer la pression de son corps nu contre le sien. Elle passa ces mains sur ces hanches avant de les faire tranquillement glissé le long de ces fesses, avant de les englober les pétrissant un instant. Elle laissa glissé un doigt le long de sa colonne verticale, savourant sa réaction alors qu’elle prolongeait son baiser et qu’elle glissait laissait remonter sa seconde main sur son flanc. Elle l’obligea à s’étendre à son tour, ou du moins ne plus être par-dessus elle. À quatre pattes par-dessus lui, alors qu’il semblait vouloir observer ce qu’elle faisait, elle commença par délaisser sa bouche pour embrasser le creux de son cou puis le creux juste au-dessus de sa clavicule gauche, ces mains savourant le contact de ces épaules, puis de ces biceps. Puis avec de léger baiser, elle suivit le chemin la menant à son bas-ventre, jusqu’à un certain point à la basse de son pubis. Elle releva un regard amusé vers lui avant de glisser ces mains vers son entre-jambe, apportant caresse et attention de ces mains douces et habiles. Elle mordilla sa lèvre inférieure. «Plus ?»

Elle savait pertinemment qu’il devait déjà beaucoup aimer, mais avait bel et bien l’intention d’élevé son jeu d’un cran. Après tout, la fin serait quand même la même. Autant lui donner le plus de plaisir possible ? Non ? Elle posa alors ses lèvres sur la tension qu’elle continuait à développer entre ces mains, s’alliant avec sa langue pour procurer de merveilleuse sensation à son amant. Petite gâterie pour elle et pour lui, car elle adorait faire ce genre de chose. Elle avait l’impression d’avoir plein contrôle, ça lui avait paru bizarre à prime abord, mais maintenant, elle s’y était habitué au point d’aimer cela. Elle ne voulait pas systématiquement s’attarder, elle savait que ça pouvait être particulièrement excitant et elle n’en avait pas fini encore avec Louis pour lui donner ce moment de grâce qui viendrait très certainement si elle continuait ainsi beaucoup plus longtemps. La langue remontant de la base vers le bout, elle finit par se redresser avant de glisser son corps le sien et finir par l’embrasser langoureusement sur les lèvres. «C’est qui qui savoure maintenant ? Je dois tout faire, c’est ça?» Dit-elle en séparant ces lèvres des siennes, le fixant du regard, un sourire amusée sur les lèvres. Il n’aurait beau lui dire le contraire, elle était plutôt certaine qu’il aurait peut-être même préféré qu’elle continue.

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Le jeune homme ne savait plus quoi faire, plus quoi penser. Il sentait les frissons faire de lui un simple pantin. Elle pouvait jouer avec lui, lui faire faire ce qu’elle voulait. Les mains de la jeune anglaise agissaient sur notre français d’une façon assez spectaculaire. Il ne savait pas si c’était dû au fait que c’était la première fois qu’il était dans cette position ou si c’était tout simplement toujours comme ça avec Sue. L’acte charnel de Suzanelle était plus puissant qu’un sortilège d’Imperium : il lui était sous les ordres. Le doux va et viens de la main de Sue était un délice, un nirvana. Sans se mentir, il l’attendait depuis un petit moment déjà. A vrai dire, il attendait cela dès le lendemain de l’aventure « Philtre d’Amour ». Louis voyait doucement la bouche de l’anglaise se dirigée vers son bas ventre. Il sentait déjà le sang ne faire qu’un tour. Le souffle de Sue ne faisait qu’accentuer l’excitation qui était encore plus fort quand elle effleura pour la première fois le sexe de Louis. Sue jouait avec sa bouche, Louis était son instrument. C’était d’un bonheur pour notre français. Il sentait chaque centimètre de son corps prendre vie, l’acte de Sue était un délice. C’était bien la première fois et il avait eu peur un cours instant de ne pas être à la hauteur, de ne pas être capable de se retenir pour passer à un acte encore plus puissant après. Ce n’était pas le cas. Même si son envie était de plus en plus pressante, Deslestrat ne semblait pas fléchir. Il lui semblait sentir un grand plaisir chez Sue, elle était en fusion. Louis voyait qu’elle prenait autant de plaisir qu’elle lui en donnait, ça n’ajoutait que plus à son envie. Les douces lèvres de l’anglaise accompagnaient sa langue avec un délice extrême. Cinq minutes passèrent, elles avaient semblées bien plus importes et grandes pour Louis, le visage de Sue fit chemin inverse pour venir lui demander si elle voulait tout faire et qui prenait du plaisir. Pour la première question, Louis hésita un centième de seconde. Elle était tellement forte pour ça qu’il lui aurait bien laissé tout faire. Ce n’était pas vraiment dans sa nature, il préféra donc répondre par un simple sourire et un clin d’œil. En revanche, la deuxième question, Louis lui répondit :

« Il me semble que tu prends beaucoup de plaisir. Attend donc de voir ce qui va suivre »

Encore une fois, les corps des deux amants se tournèrent sur la soie qui commençait à être chaude. La marque des deux corps était en train de s’imprimer dessus. Sentant le plaisir que le cadeau de Sue lui avait provoqué, il l’embrassa avec une plus grande passion encore. Passant sa main dans les cheveux puis dans la nuque de sa belle, il faisait danser sa bouche avec celle de Sue. Elles semblaient être dans un balai féérique. Descendant doucement, les lèvres du français se trouvaient maintenant dans le cou de son amante. Ses mains quant à elles se frayaient un chemin vers les hanches fines de Sue. Ses doigts commencèrent à explorer la peau de Sue passant doucement sur le haut des fesses puis les cuisses. Louis se décida à descendre encore plus, approchant ses baisers de la poitrine de Sue. Il commença à nouveau à explorer la poitrine de la demoiselle. Une de ses mains vint en aide à la bouche, dans le but ultime de donner un plaisir énorme à Sue. Il sentait les frissons envahir le corps magnifique de Sue, plus les frissons étaient fort, plus il continuait son jeu avec la poitrine de la demoiselle. Des baisers déposés jusqu’au bas ventre, les deux mains de Louis se concentrèrent sur les seins de Sue. Sa bouche quant à elle commença doucement à déposer des baisers sur le sexe de Sue. Il sentit alors les muscles de la demoiselle se raidir de plaisir. Il commença une valse avec sa langue. Les mains du jeune homme prenaient place sur chaque centimètre de peau que Sue lui laissait. Son travail d’excitation était parfait, il lui semblait en tout cas. Les doigts de Louis vinrent doucement se lier avec la bouche de celui-ci. Il commença un doux va et vient, sentant la chaleur humide de Sue. Cela ne faisait qu’accentuer son acte. Bientôt, il senti les deux mains de l’anglaise dans ses cheveux. Elle serrait de plus en plus, laissant son corps gémir de plaisir de temps à autre. Louis ne savait pas si c’était réel, si c’était bien lui qui avait le plaisir de Sue entre ses mains. L’alcool lui faisait doucement mal à la tête, l’excitation ne l’aidait pas. Il aimait cette sensation. Avec fougue, il sentit les mains de Sue lui serrés les cheveux. Le gémissement qui avait suivi ne faisait que confirmer qu’elle avait pris beaucoup de plaisir. Remontant ses baisers jusqu’à la bouche de Sue, il la regarda dans les yeux avant de se faire embrasser d’une force étonnante. Sans lâché la bouche de la demoiselle, Louis tendit la main pour attraper un préservatif. Il ne savait pas si les sorciers l’utilisaient mais lui oui. C’était bel et bien un domaine où les moldus étaient plus prévoyant et performant :

« C’est préférable qu’on se protège à la méthode moldu »

Il se trouvait totalement ridicule après avoir dit ça. Il le serait très certainement encore plus s’il n’arrivait pas à mettre le préservatif juste après. Sue se releva un peu. Elle venait de l’aider pour se protégé. La main de celle-ci n’avait été que mieux. Surtout pour l’excitation qu’elle venait de lui provoquer. Avec une fausse assurance, il fit à nouveau totalement basculer Sue sous lui. Le français était beaucoup plus gros et il eut peur un moment de faire mal au corps de Sue. Une idée totalement stupide. Guidée une nouvelle fois par la main salvatrice de l’anglaise, Louis commença un doux va et vient. Une sensation totalement inconnue. Un frisson entier lui avait pris le corps. Il sentit ses muscles se raidir. Il plongea son regard dans celui de Sue qui semblait heureuse puis il l’embrassa. Avec un peu de peur, il commença un mouvement plus rapide et fort. Il ne savait pas si elle aurait mal ou s’il pourrait tenir longtemps. Même si Louis faisait savoir à sa partenaire son plaisir, il n’avait en tête que le plaisir de Sue. C’était une sorte de compétition qui venait de s’instaurer entre son corps et sa tête. Ses yeux tombèrent doucement vers la poitrine de Sue, accentuant de plus en plus son mouvement. Les bras de la demoiselle passèrent derrière la nuque du jeune homme. Ils prenaient tous deux un grands plaisir. Comme pour affirmer sa supériorité, Sue se cambra un peu, comme si elle cherchait à prendre le contrôle. Louis la laissa faire et dis un souffle totalement cours :

« Mademoiselle Pelvanche, vous voulez prendre le dessus »

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