Classe de 5e Année - Silencio 2.0

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Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Sunny & La Classe de 5e

Classe de 5e - Silencio 2.0

Les élèves prenaient place en classe et Sun était plus ou moins présent dans sa tête. Ça ne servait à rien d’une manière ou une autre. Mais elle était là, et elle ne pouvait pas rester le restant de ces jours enfermés dans les cachots. Elle faisait des efforts et aujourd’hui, c’était Sortilège qui lui donnait du fils à retorde, au moins ça s’annonçait une classe pratique, alors elle n’aurait pas trop besoin de penser. Son regard par en avant, en attente que le cours débute et se termine, elle repéra Rafael qui lui souriait. Ils n’avaient pas eu beaucoup de temps pour reparler suite à cette situation dans le parc, d’autant que ça ne serait pas plus le cas aujourd’hui; trop ailleurs pour penser aux garçons. Le seul qu’elle voulait penser, était Asling, et c’était pour lui voler un câlin dès qu’elle le verrait. Elle l’aimait toujours, même si c’était un con de première et qu’il l’avait si blessé. Mais au moins, il ne s’obstinait plus avec elle et c’était déjà un pas pour éviter la catastrophe. Elle avait besoin de ces bras qui se refermerait sur elle, et ce même si elle devait s’attirer les foudres de January. Elle avait pas trop le moral à s’en faire. Elle ne voulait avoir que ce petit moment de paix avec le Serpentard, et faire défaut au reste du monde.

Elle n’avait pas remarqué, mais Franz s’était rendu jusqu’à elle, et s’était installé à ses côtés. Il avait l’air sincère et Sunny reçu ces condoléances avec un sourire triste avant de parler tout bas. «Merci.» Elle déglutit. «C’est gentil. » Rester forte lui semblait presqu’incommensurable, mais elle ne s’était pas transformé en bloc de poussière, alors il fallait croire qu’elle n’en mourrait pas. «On se voit plus tard.» Car après tout, elle le reverrait dans la salle commune tout probablement ce soir. Il était du genre à squattez les divans et elle avait pris la même habitude depuis son arrivé. S’attirant les foudres d’une 6e, dont elle se foutait actuellement, si éperdument. Il partit presque qu’aussitôt et la Milbury échangea un bref regard avec Emrick sans un mot.

Elle était dans un bulle de chao dans sa tête et elle sursauta quand Callie remit un bout de parchemin sur son pupitre, plié en deux avec son nom écris dessus. Elle le prit, avant de porter son regard sur la calligraphie qu’elle ne reconnaissait pas. Il faut dire qu’elle ne connaissait pas vraiment l’écriture de ces nouveaux camarades de classe depuis le début de l’année. Peut-être Catalina un peu plus parce qu’elle était habitué de travailler en binôme avec la Gryffone. Elle déplia le mot. Resta un peu surprise, avant de prendre sa plume et de songer à ce qu’elle pouvait bien écrire. C’était plaisant de voir la sollicitude de ces camarades de classes qui étaient conscient de sa situation. À voir, les Serpentards semblaient beaucoup plus prompt à lui donner leur condoléances que les autres, est-ce parce qu’il avait mieux connu Sky et qu’elle habitait avec eux maintenant ? C’était tout de même un peu blessant de voir les autres qui semblaient soit ne pas savoir quoi dire ou s’en foutre carrément. En marge, elle griffonna quelque chose pour Aldreda, avant de tendre déranger à son tour Callie. Un sourire très faible sur les lèvres. «S’il te plait. Callie.»

Petit Mot:

(c) crackle bones

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Derniers cours de la journée, dernier jour de la semaine. Ça faisait du bien à Catalina de pouvoir se dire que le lendemain il n'y avait pas d'école ! D'autant plus que le cours où elle se rendait était celui de sortilège et que ce serait un cours pratique. Ce n'était pas sa matière préférée, mais elle trouvait ce cours facile et elle aimait bien l'enseignante. Bon, elle pouvait être sévère quelque fois, mais Catalina n'oubliait pas comment elle avait déjà remis à leur place quelques Serpentards. De plus, c'était la directrice de sa maison et elle s'impliquait vraiment dans ce qu'elle faisait, par exemple elle venait voir les pratiques de Quidditch de l'équipe de la maison. C'était des petits détails de la sorte qui faisaient qu'elle l'appréciait, même si ça ne paraissait peut-être pas. Elle n'était pas vraiment du genre à être proche des professeurs.

Malgré tout, ce n'était pas en débordant d'enthousiasme qu'elle se rendait à son cours. Il lui manquait quelqu'un, Alexanne... Son renvoie et les changements que ça apportait la bouleversait énormément. D'autant plus qu'elle ne savait plus vraiment quoi éprouver... Avoir été renvoyée était une chose, mais on aurait dit que son amie voulait complètement couper les ponts. Plus aucun signe de vie de sa part... Ça la mettait en colère qu'elle ne prenne même pas la peine d'écrire une lettre, mais en même temps elle était rongée par l'inquiètude. Elle s'inquiètait surtout de la réaction que son père avait pu avoir, il était vraiment très dur et la situation de sa meilleure amie était peut-être plus grave que ce qu'elle s'imaginait... Puis son renvoie n'avait pas non plus été pour une cause "banale", mais bien parce qu'elle avait été acusée de meurtre... Du meurtre de Sky, pour laquelle Catalina se sentait hypocrite de penser. Ce n'était pas comme si durant les derniers mois elle l'avait aimé, au contraire, mais sa mort lui avait tout de même fait quelque chose. C'est donc toutes ces pensées en tête qu'elle rentra dans le local de sortilège, saluant l'enseignante d'un sourire ainsi que Nathan qui était avec ses amis, mais se dirigea tout de même directement à l'arrière, puisque Alycia s'y trouvait et qu'elle ne semblait vraiment pas bien aller. Si Catalina était certaine d'une chose, c'était que jamais au grand jamais elle ne voulait perdre son amitié avec elle. En plus qu'elles vivaient ensemble maintenant, ça n'avait fait que renforcer leur amitié !

« Et moi qui croyait que la bibliothèque arrivait à rendre heureux les intellos à coup sûr ! »

C'était une vague tentation de plaisanterie, car au fond Catalina savait exactement pourquoi Alycia était ainsi...

Spoiler:

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"Time for a class !"

~ Je m'étais installée seule dans la rangée du milieu, au fond. Mes pensées allaient vis-à-vis Alexanne qui avait commis l'irréparable. Cataline et moi-même étions triste de toute cette histoire, surtout que nous la connaissions presque par coeur. Jamais je n'aurais pensé qu'elle aurait fait ce genre d'action. Depuis, nous n'avions plus de nouvelle d'elle. Aucune réponse ou lettre. Moi, je ne savais pas quoi faire à ce niveau-là. Surtout que j'habitais désormais chez ma meilleure amie où Alexanne aurait pu venir souvent faire des tours. On se serait amusées, toutes le trois. Mais non. Ça n'aura jamais lieu. On semblait effacées de sa vie, la Kaligaris et moi-même... C'est pourquoi j'étais déprimée aujourd'hui. J'allais tenter de ne pas porter attention à Frowein et compagnie. De toute façon, toute la classe ou presque, m'ignore... J'avais la tête à l'intérieur de mes bras, sur mon bureau. Je ne pleurais pas mais je restais triste et pensive. J'espérais que Catalina décide de s'asseoir avec moi. J'avais besoin d'elle tout comme elle avait besoin de moi afin de surmonter l'épreuve d'Alexanne... Tout cas, mes pensées revinrent au présent au moment où j'entendis des bruits de pas approcher. J'ai levé la tête. Sans que ce soit volontaire, j'ai croisé le regard de Peter, me forçant afin de ne pas rougir puisque je le trouvais beau mais que j'oserai jamais lui parler seule à seul où il m'insulterais probablement vu mon sang. Je pouvais aussi voir qu'il y avait de l'action avec mes amis de Serdaigle, lui, Frowein et Peter. J'étais impuissante dans cette situation... Et la personne que j'avais entendue n'était nulle autre que Catalina. Voir son visage me faisait du bien. Nous partagions le même dortoir pour ce mois-ci mais peu importe le moment, j'aimais la voir et sa présence me rassurait. La blonde me lâcha, en s'asseyant à ma gauche :

« Et moi qui croyait que la bibliothèque arrivait à rendre heureux les intellos à coup sûr ! »

~ Je me suis tournée vers elle, avec un petit sourire. C'est sûr que la plaisanterie est toujours mieux qu'être constamment pessimiste. Je lui ai dit, en prenant une bonne posture : « Même les intellos peuvent venir à bout de souffle là-dessus ! » J'ai mis mes bras sur le bureau, jetant un coup d'oeil à Emily et Emrick mais celui-ci était trop absorbé par Callie pour me remarquer. Il n'y avait eu que Peter qui avait semblé me remarquer. Néanmoins, je pouvais aisément voir que Catalina jetait quelques regards à son Nathan. La chance qu'elle avait. Il semblait très bien pour elle et je souhaitais toujours le meilleur pour la blonde qui méritait tout ce qui avait de meilleur en ce monde. Je me suis de nouveau tournée vers elle en lui chuchotant : « J'ai été à la bibliothèque afin de chercher un livre sur les effets des ingrédients de potions que j'avais pas en ma possession. Je pourrai ainsi débuter ma démarche quant à tu-sais-quoi, espérant que ça marche ! » Lui avouais-je. Je parlais de la fameuse potion qui cesserait mon mal de transport pour ainsi être en mesure de voler sur un balai ou encore m'asseoir dans une voiture sans soucis...

fiche par century sex.

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C'est avec une pensée positive que Dylan se rendit à son cours. Bien qu'il eut trouvé la semaine interminable et qu'il se sentait fatigué, il se disait qu'au moins le dernier cours avant la fin de semaine passerait vite. Il aimait les sortilèges et en plus le cours serait pratique, alors il y avait deux options. Soi son esprit ne vagabonderait pas et il réussirait à se changer les idées, soi il aurait tellement la tête ailleurs qu'il ferait tout foirer... Il préférait de loin la première option ! En même temps, personne ne lui en aurait trop voulu s'il ratait tous ses sortilèges, ils auraient mis cela sur le compte du décès à sa soeur... Et c'était justement ce qui le dérangeait. Il n'avait pas envie que les autres le voient différement à cause de cela, que soudainement tous se mettent à être gentil avec lui, d'avoir la pitié des professeurs... Il voulait seulement que tout redevienne comme avant, exactement comme avant. Il avait donc tendance à agir comme si tout était normal, alors qu'au fond ça n'allait pas du tout. Néanmoins, cela ne changeait rien au fait qu'il aimait bien le cours de sortilège. Comme la majorité de tous les cours qu'il prenait en fait... Mais bon, il ne fallait pas oublier qu'il adorait apprendre et surtout, qu'il était né-moldu. En quoi ça changeait quelque chose ? Et bien ça le rendait beaucoup plus impressionable que quelqu'un qui avait baigné dans cet univers depuis petit, il était donc facilement émerveillé par toutes les matières.

Alors qu'il s'engouffra dans la classe, il n'eut aucun mal à retrouver ses amis assis au premier rang. Il balaya tout de même la classe du regard pour voir qui s'y trouvait déjà. Il repéra le trio de Jess, Morgane et Kendrick, les Serpentards dans un coin, puis Sunny à qui il fit un petit signe. Il put aussi constater que Rhiannon n'était pas encore arrivé. Depuis le dernier cours il lui parlait beaucoup plus, mais apparément les équipes ne seraient plus tout à fait les même puisque Albus s'était assis à côté d'Emily et que Nathan et Rafael semblaient avoir réservé une place pour lui. Bon ben ce serait pour une prochaine fois, de toute façon ça ne l'empêchait pas de lui parler en dehors de la classe. Il les salua et posa ses choses sur le bureau à côté de Rafael quand il vut que celui-ci venait de casser son crayon à cause de sa nervosité.

« Ben dis donc, pas la peine de t'acharner sur ce pauvre crayon ! » Dit-il en s'asseyant pour détendre un peu son ami.

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Une fois installée à ma place, j'avais écrit un petit mot à l'attention de Sunny, afin de lui faire savoir que j'étais de tout cœur avec elle. La pauvre venait de perdre sa sœur, et pourtant, elle se montrait relativement forte pour l'épreuve qu'elle venait de traverser. Sunny était placée un peu plus loin dans la salle de classe, alors je me retournai vers ma voisine de derrière pour qu'elle lui transmette le message. Par la même occasion, j'en profitai pour me présenter à mes deux voisins de derrière. Je ne les connaissais que de vue, et c'était dommage quand même. Depuis le début de l'année, je n'avais sympathiser qu'avec un nombre réduit de cinquième année. Je devais pourtant m'y faire, c'était ma nouvelle classe, et je passerais encore trois ans de ma vie avec eux. Je n'étais pas obligée de les apprécier tous, mais je pouvais au moins connaître leur nom, c'était déjà ça.

« Voilà, le message est transmis. Je m'appelle Callie et lui c'est Emrick. Dis, pardonne mon côté direct mais tu as redoublé ? »

Callie et Emrick. Ma connaissance des Poufsouffle de cinquième année venait de tripler tout à coup. En effet, à par Sunny je ne connaissais aucun Poufsouffle de cinquième année. Et encore, elle a sauté une classe, donc elle ne devrait pas se trouver dans cette classe. Tout comme moi d'ailleurs... Mais bon, ce n'était pas si important. Oui, j'avais redoublé, mais ce n'était pas la fin du monde. Et puis, on ne pouvait pas vraiment dire ça puisque j'avais fait une année quasi sabbatique l'an dernier. Ce n'était pas comme si j'avais vraiment redoublé une année. C'était la première fois que je la faisais.

« Enchanté. » Répondis-je avec un sourire sincère. « On peut dire ça comme ça, oui. »

Sunny repassa le bout de parchemin à la dénommée Callie. Je le récupérais et l'ouvris sans prendre la peine de me retourner vers ma place. De toute façon, une table me séparait de Callie, alors elle ne pouvait pas voir ce qu'il y avait écrit dessus. J'étais peinée de lire le message de Sunny. Pas parce que je voulais absolument lui changer les idées aujourd'hui, mais plutôt parce que, à sa place, je ne serais même pas sortie de mon lit ce matin. Je ne savais pas comment elle faisait pour côtoyer le reste de Poudlard, ça me dépassait. J'attrapai ma plume en me retournant vers ma table, et je griffonnai quelques mots sur le parchemin.

Pas de problème, on en discutera ce soir.
Prends soin de toi d'ici là =D
Aldreda

Je refermai le bout de papier et me repassai à Callie. Elle devait en avoir marre de jouer le hibou.

« Tiens s’il-te-plait. Promis, c'est la dernière fois. »

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« Enchanté. On peut dire ça comme ça, oui. »

La réponse restait vague mais Callie ne chercherais pas à fouiller dans la vie de sa camarade, déjà elle n'était pas très douée pour ça et si cette dernière n'avait pas été claire dès le début, c'était qu'elle ne le saurait pas forcément plus par la suite et qu'il était possible qu'elle n'en ait pas envie non plus. La Poufsouffle respectait l'intimité dont certaines personnes avaient besoin, c'est pourquoi elle ne releva pas, ça ne la concernait pas et énervait sa nouvelle connaissance n'était pas une bonne idée. Pour une personne aussi peu habituée des relations sociables et avec un vilain caractère comme le sien, ça ne changerait pas la vie mais depuis que sa relation avec Emrick avait évolué, Callie essayait de faire des efforts sur ses relations avec les autres. Même si cette dernière arborait l'insigne de Serpentard. Aux premiers abords, Aldreda s'était montrée sympathique, ce serait méchant de ne pas lui laisser une chance. Et s'arrêter aux couleurs des robes c'était agir comme la majorité des élèves de ce château et la rousse ne voulait pas, elle cultivait sa différence et continuerait de le faire, ce n'était pas un mouton. Un peu prise sur le coup par la réponse, c'est finalement sa voisine de derrière qui la sauva en rendant le petit morceau de papier. La jeune fille obtempéra et le tandis à la vipère. Quelques secondes après, un schéma similaire au premier se renouvela.

« Tiens s’il-te-plait. Promis, c'est la dernière fois. »

Même si Callie n'était pas la factrice de Poudlard, cela ne la dérangeait pas dans le sens où elle trouvait ça adorable que des gens prennent des nouvelles de sa camarade de derrière qui venait de perdre sa sœur. Bien sûr, ça pouvait être lourd mais si c'était le cas, l'échange ne se poursuivrait plus. Si ça ne gênait pas la principale intéressée et que ça lui plaisait, la rouquine ne voyait aucun problème à leur rendre ce petit service. C'est vrai qu'en tant normal, qu'on lui demande sans cesse d'agir ainsi aurait pu l'agacer, mais là, le contexte était tout à fait différent, bien sûr elle comprenait et agissait sans se départir d'un petit sourire qui se voulait amical pour l'une et encourageant pour l'autre. C'était pas grand chose mais elle ne voulait pas rompre de suite le contact entre les deux filles. Même si ce n'était que par des mots écris à l'encre sur des morceaux de feuilles qui jadis étaient pendus aux arbres sous une forme plus naturelle, il existait bel et bien. C'était aussi le temps pour Callie de trouver comment se rattraper pour son manque de tact, parfois elle craignait quand elle agissait comme ça. Heureusement que Aldreda ne s'était pas vexée.

« C'est un peu tard pour te souhaiter la bienvenue dans ta nouvelle classe mais je te souhaite quand même une bonne intégration parmi nous. Tu n'as pas eu trop de mal à te faire à la classe ? On ne mord pas tous. »

Cette classe était remplie de personnalités diversifiées, un peu comme toutes mais quand on connaît ces personnes depuis quelques années, on est habitué. Quand on change d'entourage d'une année sur l'autre, il faut en quelque sorte reprendre le travail depuis le début. Callie n'aurait pas aimé être à la place de la vipère.

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Devoir assister à tous les cours pour éviter que les foudres parentales s’abattent de nouveau sur elle était assez difficile pour Rhiannon qui estimait que la plupart des enseignements qu’elle avait à suivre ne lui serviraient pas pour plus tard. Il aurait été plus utile de leur apprendre à se servir de leurs cerveaux plutôt que de les obliger à apprendre des pages entières de bouquin qu’ils oubliaient dès que l’interrogation écrite était derrière eux, ils n’apprenaient pas à débattre de sujet d’actualité et ne s’intéressaient pas aux problèmes actuels ayant lieu dans le monde magique et dans le monde moldu. C’était une véritable catastrophe et la vipère aurait aimé pouvoir prendre la parole pour dire haut et fort ce qu’elle pensait tout bas. Il fallait agir vite, le monde était en danger et rester assis correctement sur sa chaise pour écouter des inepties n’était pas ce qui allait le sauver. Toutefois, depuis la beuglante de sa mère, Rhiannon avait dû revenir à des préoccupations d’adolescente, à savoir ses notes, les examens de fin d’année et surtout son assiduité qui laissait de plus en plus à désirer. Elian n’était plus là pour la forcer à mettre un pied devant l’autre en direction de la salle de classe et lorsqu’elle avait la possibilité de sécher, elle ne se privait pas. Ça arrivait donc de plus en plus souvent et, forcément, ses résultats scolaires commençaient à en pâtir, elle devait se reprendre vite et savait que tout était une question de volonté. Cependant, elle avait bien du mal à trouver la motivation nécessaire.

Mais elle était courageuse et refusait de laisser tomber une fois de plus, elle avait promis à sa mère qu’elle ferait des efforts et même si elle ne portait pas la jeune femme dans son cœur, elle comptait bien se bouger pour tenir sa parole. Elle avait trop l’habitude de se faire reprendre par sa génitrice pour laisser une énième dispute bousiller leur quotidien. Qui plus était, elle savait pertinemment qu’il était possible que son père s’en mêle et elle ne supporterait pas qu’il joue les moralisateurs, question d’éthique il était bon dernier et même si Elian lui avait fait promettre de ne rien dire de ce qu’ils avaient découverts, elle ne se sentirait probablement pas capable de se taire s’ils se retrouvaient face à face en train de s’engueuler. La seule solution était d’éviter les disputes raison pour laquelle elle franchit la porte de la classe de sortilèges, pas forcément très heureuse d’être là mais avec la conviction qu’elle faisait les choses correctement. Sans trop réfléchir, elle alla prendre place au dernier rang, à côté d’une Gryffondor qui se prénommait Catalina, si ses souvenirs étaient exacts. Elle se garda de lui adresser la parole puisqu’elle ne semblait pas avoir une envie folle d’engager la conversation. A la place, elle se contenta de sortir son livre de cours, sa baguette et de quoi écrire et de tout poser sur sa table, attendant les instructions du professeur pour pouvoir commencer à écrire ou à pratiquer suivant la leçon qui allait commencer. A dire vrai, elle ignorait même le sujet de la classe d’aujourd’hui, elle était pourtant présente la semaine précédente mais les informations refusaient de rester ancrée dans sa tête.

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Le dernier cours de sortilèges n’avait pas été une franche réussite pour la jeune fille qui s’était retrouvée au cœur d’une dispute avec les filles les plus ringardes de Poudlard. Ces cruches trouvaient toujours judicieux de passer leur temps à attaquer Pearl, Eris et elle-même, probablement plus par jalousie qu’autre chose. Cependant, la Poufsouffle n’adorait pas spécialement se faire remarquer pendant les cours, elle craignait constamment que la direction informe ses parents de son mauvais comportement et l’idée de voir sa famille mettre son nez dans ses agissements à l’intérieur de l’école ne lui plaisait que très moyennement. January aimait son petit monde parfait pour la simple et bonne raison qu’il tournait perpétuellement autour d’elle et c’était tout ce qui importait vraiment à ses yeux. Divulguer des rumeurs plus ou moins véridiques sur ses camarades et être belle, voilà les deux occupations majeures de son quotidien, une vie d’adolescente bien compliquée donc. La jeune fille souhaitait obtenir la popularité plus que de bons résultats scolaires et elle s’appliquait à soigner sa vie sociale du mieux qu’elle pouvait.

Elle n’avait donc plus qu’à faire en sorte de ce tenir loin de Catalina, Alycia et Alexanne et tout se passerait bien. Pour cette dernière, ce ne serait pas bien compliqué puisqu’apparemment la petite Gryffondor avait quitté Poudlard. Elle en ignorait complètement la raison et ne cherchait pas trop à la connaitre puisqu’elle ne portait pas la jeune fille dans son cœur, ses amies semblaient dévastées – pauvres petites choupettes, quelle tragédie – et avec un peu de chance, ça suffirait pour qu’elles la laissent tranquille au moins pendant ce cours. Elle rêvait probablement, mais heureusement ce n’était pas interdit. Toutefois, elle savait également que c’était à elle de choisir correctement sa place en classe pour éviter les conflits et ce ne fut pas une mince affaire puisque lorsqu’elle débarqua dans la salle de cours, de nombreux élèves étaient déjà présents et les places libres n’étaient pas franchement nombreuses. Il y avait bien toute une rangée au milieu de la pièce mais hors de question qu’elle se mette toute seule, elle préférait s’ouvrir les veines plutôt que de se placer à côté d’Alycia et pour Sunny, elle avait déjà donné il y a peu de temps. En plus, Albus avait pour une fois délaissé Scorpius et laissait une place vacante à côté de lui, super. La jeune fille échangea un clin d’œil complice avec Nathan en passant à côté de lui et ignora délibérément Emily alors qu’elle passait derrière elle pour rejoindre le Serpentard.

« Salut. » Commença-t-elle alors qu’elle posait ses fesses sur sa chaise et commençait à sortir ses affaires. « Je te cherchais justement, ça fait longtemps que je ne t’ai pas croisé, tu m’évites ? »

Ils n’avaient probablement juste pas eu le temps de se poser pour discuter un peu et January n’avait pas non plus cherché à le voir ces derniers temps, mais elle aimait bien le chercher pour rien et l’hypothèse de l’évitement pour coup de foudre amoureux potentiel lui plaisait bien. Elle aimait beaucoup taquiner Albus pour une raison qu’elle ignorait d’ailleurs, il était juste parfait pour ça et elle n’avait pas fini de l’embêter pour rien.

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S'il y avait bien une chose en trop dans cette école, c'était les cours. Bien sûr, Noel savait bien qu'il était là pour apprendre tout un tas de choses grâce à ces dits-cours et qu'on ne l'aurait très certainement pas envoyé à Poudlard s'il n'avait pas été question d'étudier mais plus les années passaient plus il se rendait compte de l'inutilité totale de ce qu'il apprenait. S'il comptait réellement rester jusqu'à la fin de ses jours au sein du cirque familial, ça n'était pas une potion d'enflure, ou un sortilège pour faire bouger un arbre qui lui seraient d'une grande aide, d'autant plus qu'il ne pourrait même pas les utiliser tranquillement à cause de la présence de moldus tout partout autour de lui. Résultat, il était en train de gâcher ses plus belles années. Manque de chance, personne ne voyait les choses de cette manière et il était bien obligé de rester au château. Bon, d'accord, il n'avait qu'à moitié envie d'en fuir, il y avait January et Snow ici, et juste pour ça, tout abandon lui semblait purement impossible. Si seulement ils avaient pu se faire la malle avec lui... A chaque rentrée, il avait toujours ce mince espoir que ses rêves deviennent enfin réalité et que le reste de sa fratrie lui annonce avec un sérieux merveilleux qu'ils ne repartaient pas cette année, qu'il était temps de rester auprès de leurs parents et de continuer ce qu'ils avaient commencé, à savoir une vie totalement décousue mais ô combien plaisante. Ca n'était jamais arrivé jusque là, mais il restait encore deux ans. Deux autres rentrées. Rien n'était perdu. Sauf peut-être cette cause...

Un soupir désespéré passa ses lèvres alors qu'il pénétrait dans la salle de classe, saluant d'un vague signe de tête son enseignante. Comme toujours, à peine venait-il de mettre un pied dans la pièce qu'il n'attendait plus que d'en être libéré. La classe était déjà bien remplie à son goût, et les deux coins tout au fond étaient déjà pris. Adieu mur de soutien. La poisse. January qui était entrée juste avant lui par le plus grand des hasards s'assit au premier rang. Il grimaça discrètement et traça son chemin sans demander son reste. Il se traîna jusqu'au fond, adressa un sourire épuisé – la simple idée de ce qu'il l'attendait lui donnait envie de faire la sieste – à Rhiannon qui se trouvait sans surprise sur la même ligne puis se glissa tant bien que mal entre les sièges. Il prit place à côté de Sunny, une fille de Poufsouffle qui avait sauté une classe, et qu'il connaissait de vue. Son sac s'écrasa lamentablement sur le sol alors qu'il se laissait lourdement tomber sur sa chaise. On l'aurait envoyé à l'échafaud qu'il n'en aurait pas été moins enthousiaste. Que la personne qui avait inventé les heures de cours soit maudite. Le Gryffondor soupira une nouvelle fois avant de se tourner vers sa voisine, à laquelle il n'avait même pas demandé si la place était libre ou si elle avait envie de le supporter.

« Salut. » souffla t-il d'un air amical alors qu'il s'adossait négligemment au dossier de sa chaise. « Ca devrait être interdit, les cours si près du week-end. »

Il lui sourit doucement et étouffa un bâillement avant de remarquer avec désespoir que Mulligan se tenait juste devant. Son sourire s'effaça alors qu'il s'avachissait sur sa table, posant son menton dans sa main sans la moindre classe tout en fixant sa meilleure amie de l'autre côté de la rangée. Tout était mieux que d'admettre avoir remarqué que cette enquiquineuse était là. Et dire qu'il avait déjà envie de se pendre alors que le cours n'avait même pas officiellement commencé...

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Classe de 5e Année - Silencio / 2.0

L’accueil des élèves se faisaient bien. Tous arrivaient, prenaient place auprès de leurs camarades. Je les regardais déambuler avec un regard amusé. Ça serait une belle expérience une bataille en pleine classe qu’elle devrait superviser. Il allait sans dire que j’allais m’assurer que tous se passe correctement et selon les règles, mais c’était surtout le fait de se défouler en ce vendredi après-midi et l’aspect du jeu qui semblaient comme élément de motivation. Certains avaient l’air content, d’autre moins, mais je ne m’en souciais de moyennement car après tout, une fois le jeu partie, je savais que j’entendrais des éclats de joie et liraient sur leur visage un bel esprit de compétition du moins c’était ce que je croyais.

Le flot d’élève s’interrompu brièvement pour laisser passer le professeur d’Arithmancie qui me jetai un regard assez grave. Je lui renvoyai son regard plein d’interrogation avant d’entamer le pas dans sa direction. «Un problème?» Il me fit signe de son regard, qu’il valait mieux quitter la classe et intérieurement j’étais anxieuse de savoir ce qui valait la peine que je ne débute pas ma classe aujourd’hui. Mais bon, sans information, je n’étais malheureusement pas à même de prendre une décision à savoir de laisser mes élèves seuls pendant un bref ou long instant. M’avançant vers la porte, j’affichais une mine sévère et grave, avant de brusquement me rappeler qu’il valait donner quelques directives à la classe et ce même si je ne quittais que pour quelques secondes. «Manuel page. 81 à 84, tout le monde. Faites la lecture et puis si je ne suis pas revenu d’ici la fin de la lecture, formez des équipes de trois pour l’exercice d’aujourd’hui.» Il allait devoir faire la lecture sur le Stupéfix, qu’il verrait lors de leurs prochaines classes. «Personne ne quitte la classe, c’est compris ?» Lança-t-elle très clair, avant de franchir les derniers pas vers la porte et la refermer derrière elle. «Qu’est-ce qu’il…» Alors qu’on entendait que le bruit de ces talons claqués contre le parquet du couloir.

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" Un vendredi après-midi... "

" EN CLASSE ?!?!"

Vendredi après-midi, qu'elle espèce de débile donnais un cours dans cette place horaire là? Bien sûr, ma favorite, madame la prétentieuse Pelvenche. La professeur qui m'avait attaché les pieds au sol afin que je ne quitte pas la classe. Je ne crois même pas que ce soit légal, je devrais peut-être en parler avec la directrice, même si s'était une idiote amoureuse de sang-de-bourbe. Bref, puisque le cours était un vendredi après-midi, j'avais pris tout mon temps pour manger sur l'heure du déjeuner et puis ensuite, j'étais aller refaire mon maquillage dans la toilette des filles. J'avais un rouge vif sur mes lèvres, du mascara et crayon noir. Ce qui faisait ressortir mes yeux bleu saphir et ma chevelure blonde, qui devait m'arriver ou niveau de la poitrine. Puis, je me trouva la motivation de me rendre en classe. J'allais retrouver Aniek et Franz afin de vivre un cours de sortilège, pratique je crois. À vrai dire, je m'en foutais un peu. Je n'avais pas envie d'aller à ce cours, mais je n'étais tout de même pas pour arrêter de me présenter à mes cours sans raison simplement parce que l'enseignante était une incompétente.

Je n'allais tout de même pas faire l'effort d'être à l'heure. De plus, je portais les couleurs jaunes et noir et le blason de la maison des faibles et des lâches de Poufsouffle, alors je ne crois pas qu'elle allais m'enlever des points, ce serait pour la mauvaise maison. C'était ma seule joie d'être chez les imbéciles pour ce mois-ci. J'avais décider que pour ce cours, j'allais mettre de côté ma peine du décès de ma meilleure amie pour aller faire enragé cette enseignante un peu. Lorsque j’arrivai près de la porte, je vie la professeur quitter la classe avec le professeur Arithmancie dans le couloir, dans le sens inverse de moi. Jen profita donc largement pour me glisser dans la classe tout sourire, rejoindre Franz, Aniek et Peter et leur lancer, avant de jeter mes livres sur la table à côté de la leur...

« La chance me sourie, vous avez vue! Je suis désormais à l'heure. »

Puis, je me tourna pour voir la table derrière eux et ajouta avec un air de dégoût en regardant les trois Serdaigle assis derrière mes trois amis...

« sauf que tout comme vous j'ai eu la poise de me retrouvé avec de la vermine de merde derrière moi... »

Puis je regarda droit dans les yeux Aly-Garou avec toujours du dégoût dans les yeux et lui dit, alors que je prenais place à ma chaise. Je passa un main sous mon nez, comme pour ventiler.

« Étonnant qu'il te laisse encore te pointer en classe avec ton odeur de pot pourris. »

Sans même attendre de réponse je me retournais vers mes amis et demanda...

« Qu'est-ce que j'ai manquée? »

Spoiler:

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Non seulement la jeune fille n’avait pas la moindre envie d’être ici mais en plus le cours se trainait en longueur… Enfin, il ne pouvait pas vraiment se trainer puisqu’il n’avait même pas encore commencé et c’était bien ce qui embêtait Rhiannon. Certes, il était louable de la part du professeur d’attendre cinq petites minutes histoire qu’un éventuel retardataire puisse venir sans avoir loupé le début mais là elle avait l’impression d’attendre depuis des heures probablement parce qu’elle savait que ce qui l’attendait n’allait pas franchement lui plaire. Rhiannon s’ennuyait toujours beaucoup en cours de sortilèges, la théorie l’embêtait plus qu’autre chose et bien qu’elle apprécie tout de même les exercices pratiques, son absence totale d’assiduité en théorie rendait forcément les choses plus compliquées. Qui plus était, aujourd’hui ils devaient théoriquement continuer d’avancer sur le sortilège Silencio qu’ils avaient déjà commencé avoir il y a un certain temps et la vipère n’avait pas franchement eu le temps de travailler ce sort si bien qu’elle savait déjà à l’avance qu’elle serait un peu en retard par rapport à ses camarades de classe, idée pas forcément enthousiasmante.

Heureusement, l’arrivée de Noel dans la salle de classe lui remonta un peu le moral. Elle savait que le Gryffondor aimait à peu près autant ce cours qu’elle et le simple fait qu’il arrive dans les derniers avec la tête de celui qui venait d’apprendre le décès d’une personne proche dans son entourage lui laissait effectivement entendre qu’il aurait très largement préféré être ailleurs. Alors qu’il lui adressait un bonjour pas forcément enthousiasme, mais elle ne pouvait que le comprendre et ne lui en tenait pas rigueur, elle mima une corde fictive qu’elle enroula autour de son cou pour lui faire bien comprendre qu’elle aussi détestait à l’avance l’heure qu’ils allaient devoir passer dans cette salle de classe. Ses deux voisines ne semblaient pas non plus très concentrées sur l’heure qui allait suivre mais malheureusement, elles ne lui avaient toujours pas adressé la parole et Rhiannon craignait de devoir rester silencieuse et attentive durant toute la leçon. C’était bien dommage, elle aurait peut-être dû aller s’asseoir sur une table vide pour que Noel vienne la rejoindre directement, elle aurait au moins eu un compagnon de galère, mais le point fort de la vipère n’était probablement pas la réflexion et elle avait pensé avant toute chose à aller au fond de la classe, ça lui avait semblé primordial.

Enfin, leur professeur se décida à commencer le cours… Enfin, c’est ce que crut la jeune fille alors que cette chère Pelvenche prenait la parole mais ce fut finalement pour leur dire qu’elle devait s’absenter, qu’ils devaient lire une page de bouquin – ô joie – et qu’ils n’avaient pas le droit de quitter la salle de classe avant son retour. Super, très encourageant pour la suite des événements. D’ailleurs, le professeur qui attendait visiblement celle qui devait théoriquement leur faire cours était un parfait inconnu, probablement l’enseignant d’une matière qu’elle ne suivait pas. Loin d’être particulièrement curieuse, surtout lorsque le problème concernait deux professeurs de l’école, la jeune fille feuilleta les pages de son manuel avec une lenteur exagérée, ne souhaitant pas spécialement lire quoi que ce soit. Elle finit tout de même – bien trop vite à son goût – par arriver à la page demandée et fut surprise de voir qu’il s’agissait d’une explication du stupéfix, sortilège qu’elle connaissait au moins de nom même si elle ne le pratiquait pas très régulièrement. Alors là, elle avait probablement loupé un épisode, elle ne se souvenait pas que ça soit l’objet du cours et bien qu’elle ait vraiment l’habitude d’être perdue parce qu’elle n’écoutait rien en classe, elle avait eu l’impression d’être assez concentrée pour comprendre le déroulement de ce cours. Visiblement, elle s’était trompée.

« On ne devait pas étudier le Silencio ? » Demanda-t-elle à sa voisine. « Je crois que j’ai loupé un truc. »

Si au moins son intervention pouvait leur permettre de briser la glace et de discuter un peu, ce ne serait pas une conversation perdue même si elle devait avoir l’air ridicule à ne pas savoir quel sortilège ils allaient étudier à ce cours. Tant pis, le ridicule ne tuait pas et Rhiannon en avait totalement l’habitude, elle ne se formalisait pas pour si peu.

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Déjà, un cours, c'était chiant. Un cours juste avant le week-end, c'était à la limite de l'illégalité. Mais alors un cours juste avant le week-end alors que la prof se barrait pour aller faire causette, c'était purement et simplement du foutage de gueule. Noel se redressa brusquement en l'entendant donner ses directives et ouvrit grands les yeux et la bouche en la voyant quitter la classe. Il fixa la porte de longues secondes pendant lesquelles ses camarades commençaient à ouvrir leur bouquin, espérant qu'elle allait finir par revenir pour faire le cours mais en vain. Non mais c'était du délire quand même ! Elle était payée pour ça, non ?! Ca servait à rien de les retenir prisonnier dans cette maudite pièce à lire un truc qui ne les intéressait pas le moins du monde pendant qu'elle se tapait la discut' dans un autre couloir, genre normal ! On les forçait à renoncer à leur week-end pour ça, c'était la plus grosse blague de l'année ! Il y avait fort à parier qu'il passe sa soirée à écrire une lettre à sa mère juste pour se plaindre de l'injustice du système scolaire, tout en sachant pertinemment que ça ne servirait à rien d'autre qu'à calmer ses nerfs... Il finit par reprendre ses esprits et lâcha la porte des yeux, l'air boudeur, et se laissa tomber contre le dossier de sa chaise, refusant catégoriquement d'ouvrir son livre. Il était hors de question qu'il fasse le cours tout seul, il manquerait plus que ça !

Au bout de quelques secondes, il consentit tout de même à bouger et à faire quelque chose. Il attrapa un parchemin et en déchira un petit bout, fouillant dans son sac pour récupérer un stylo – c'était quand même bien plus pratique que les plumes et les encriers, il n'y avait pas à dire – avant de se mettre à griffonner quelques mots. Il avait toujours cette même écriture brouillonne et enfantine qui lui donnait l'air, à la lecture, d'avoir sept ou huit ans. Il s'en fichait éperdument, ses professeurs parvenaient à le relire et personne ne l'avait jamais engueulé à cause de ça, juste une ou deux réflexions quant aux efforts qu'il pourrait faire tout au plus, alors inutile de se prendre la tête pour ça...

Envie de me barrer. Elle est loin, tu crois ? J'suis sûr, juste j'me lève elle rentre. >_< J'la déteste +++. #PAN#

Le Gryffondor fit une petite boulette avec son mot et l'envoya en plein sur le livre de Rhiannon, sur la table de l'autre côté de l'allée. Bien sûr, c'était d'une inutilité tout particulière, mais s'il ne pouvait même plus râler et faire des trucs qui servaient à rien avec sa meilleure amie, autant se pendre tout de suite. Ce fut seulement après ça qu'il consentit à ouvrir son bouquin à la page 81, avant de se coucher à moitié dessus, la tête sur son bras et ses mèches décolorées pendant lamentablement devant ses yeux. La prof bossait pas, et bah lui non plus, il n'y avait pas de raison. Déjà que ça l'enquiquinait d'être là alors si en plus c'était pour s'enquiquiner tout seul... Fallait pas rêver non plus.

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La question de la vipère resta sans réponse, mais elle ne s’était pas attendue à ce quelqu’un ait la gentillesse de venir lui expliquer ce qui devait être une évidence. Elle se contenta donc de soupirer, laissant la flemme l’envahir comme à chaque fois qu’elle se retrouvait en cours ce qui n’arrivait pas si souvent que ça, il fallait bien le reconnaitre. Elle tenta bien évidemment de lire les deux pages de cours qui leur avaient été données à lire mais les mots s’emmêlaient dans sa tête et Rhiannon se rendit compte au bout d’un paragraphe qu’elle ne lisait pas vraiment, elle se contentait simplement de parcourir les mots sans vraiment les comprendre ce qui ne l’aidait pas du tout, il fallait bien le reconnaitre. Soupirant, la Serpentard s’obligea à reprendre depuis le début non sans jeter un coup d’œil vers son meilleur ami qui était un peu dans le même cas qu’elle, sauf que de son côté, il avait vraisemblablement décidé de ne même pas essayer de faire illusion puisqu’il n’avait pas fait l’effort d’ouvrir son bouquin. Il avait eu raison, autant être honnête, Noel retiendrait certainement autant d’informations qu’elle sans même avoir pris la peine de lire quoi que ce soit, ce qui confortait la jeune fille dans l’idée que s’abstenir aurait été bien plus intelligent.

Toutefois, maintenant qu’elle avait fait l’effort de commencer à travailler, la jeune fille ne voulait pas baisser les bras aussi rapidement. Au moins, si leur professeur revenait en leur posant des questions sur la lecture, elle saurait répondre, une grande première dans la vie d’élève-insupportable-sans-le-vouloir de Rhiannon. Elle n’était simplement pas faite pour les études, il n’y avait rien de plus à comprendre et elle avait bien du mal à se comporter en élève assidue et heureuse d’être assise sur sa chaise. La Serpentard n’avait jamais réellement tenu en place et ce n’était pas aujourd’hui que ça commencerait, ses parents continuaient à penser qu’elle avait sa place à Poudlard et qu’elle devait aller jusqu’au bout de sa scolarité si elle voulait pouvoir faire ce qu’elle voulait de sa vie par la suite. Sauf que non, ce n’était pas vrai du tout, Rhiannon estimait qu’elle pouvait totalement se passer de cours qu’elle ne suivait de toute façon pas. C’est donc avec beaucoup de difficultés qu’elle parvint enfin à se concentrer sur son bouquin. Mais c’était sans compter une boulette de papier qui atterrit pile sur son livre, rompant la magie qui s’était opérée il y a seulement quelques secondes.

Envie de me barrer. Elle est loin, tu crois ? J'suis sûr, juste j'me lève elle rentre. >_< J'la déteste +++. #PAN#

Déplier et lire le mot, envoyé par son meilleur ami, achevèrent définitivement de déconcentrer la Serpentard qui lui tira la langue, geste totalement mature, alors qu’elle déchirait un bout de parchemin pour lui répondre également. C’était toujours agréable d’être en cours avec Noel parce qu’au moins il ne pouvait que la soutenir moralement. Il savait très bien ce qu’elle ressentait tout simplement car il voyait les choses exactement de la même façon. Si elle s’ennuyait à mourir durant une leçon, il y avait toujours Noel pas très loin derrière elle pour l’empêcher d’agoniser doucement au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Et le pire était que dans ces moment-là, les secondes passaient à une lenteur affligeante, à croire que le temps s’amusait à la narguer parce qu’il savait que les cours n’étaient pas du tout sa tasse de thé. Son meilleur ami venait encore une fois de la sauver et elle ne pouvait réellement que lui en être reconnaissante. Avec beaucoup plus de motivation que lorsqu’elle avait à lire son bouquin, la jeune fille entreprit de répondre à son ami, heureuse de pouvoir s’amuser un peu.

Au pire si elle arrive, je te couvre ? J’aurais adoré t’accompagner, franchement je me fais chier mais je pense que si je sèche encore ma mère vient me chercher et me scolarise à domicile… La tuile. Pourquoi tu t’es pas mis à côté de moi ? Je m’ennuie sans toi.

Pourquoi ? Très certainement parce qu’elle n’avait pas eu l’intelligence de lui laisser une place mais peu importait. A son tour, elle plia le parchemin de manière à faire une jolie boulette et ce servit de sa plume comme batte, n’oubliant pas sa passion pour le Quidditch même pour envoyer un simple mot. Son lancer fut plutôt réussi puisque le précieux petit mot atterrit sur la table de Noel et roula simplement sur quelques petits centimètres avant de s’immobiliser. Parfait.

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"Classe de 5e Année - Silencio 2.0"

"Damnit, why are we losin' our time..."

~ Il y avait déjà des tensions entre nous, Serpentards, et les Serdaigles juste derrière nous. Il y avait de petites victimes complètement inintéressantes dont un que je n'aimais particulièrement pas avec qui je m'étais déjà battu. Fall, le cousin de mon meilleur ami, Derek. D'ailleurs, il était où ce crétin ? Tout cas, pour le moment, j'étais assis avec ma copine où personne n'est au courant de notre relation, ainsi que Peter. En avant, il y avait cet idiot de Potter et Emily. Peu importe, ils ne m'intéressaient pas en ce moment-même où je préférais me concentrer derrière. En plus, le professeur Pelvenche était tellement dans la lune qu'elle ne voyait absolument rien. Je ne sais pas comment ce genre de prof' peut enseigner à Poudlard, surtout vu son incompétence à gérer une classe. Elle finira probablement par démissionner. Cette femme est aussi utile qu'une Poufsouffle. Du coup, on pouvait bien profiter sur nos petites victimes derrière nous. Je m'étais littéralement amusé, en me moquant de la garce de Smith où j'ai mis en avant le fait qu'elle avait "blessé" Peter. Je me suis ensuite moqué de ce crétin de Fall. Je n'avais aucune pitié pour le cousin de Derek et que celui-ci ne se mette pas au-travers de mon chemin dans ce genre de moment. En Allemand, j'avais dit à Aniek qu'elle pouvait s'amuser elle aussi ! C'était justement à son tour de se moquer d'eux. N'empêche que j'aimais bien la voir s'en prendre aux autres. Ça lui donne un autre charme que j'apprécie bien que pour moi, elle n'a pas besoin de faire grand chose pour me faire effet. Elle s'en est pris à Smith en jouant avec la pièce de Peter pour ensuite se moquer de Worcestershire et sa dentition de cheval. Il est vrai qu'elle ressemble à une extra-terrestre, cette fille. Quand Schöna s'adressa à moi, je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire amusé où elle parla ensuite qu'ils n'avaient aucun courage, en mettant sa tête sur ses mains, où je l'ai regardé de côté. C'est alors que j'entendis la voix de l'inintéressante de Worcestershire parvenir à mes oreilles. Je me suis calmement tourné vers elle où je lui ai dit, avec un sourire malicieux :

« Arrête de hennir, sinon on va devoir te mettre une selle. Et oh, ferme ta bouche, tu pues l'halène de cheval mais ça doit être de famille, j'imagine... » Il y avait aussi Fall qui avait ajouté de trucs stupides auparavant dont j'avais ignoré où j'avais simplement roulé des yeux. Le crétin de cousin à Derek commença à traiter Peter d'âne, moi de merlan et Aniek de culotte de cheval. En tant que copain, je n'apprécias guère qu'elle ne se fasse traiter de la sorte mais je sais très bien qu'elle sait se défendre. Je me suis de nouveau tourné vers Fall pour lui dire : « Je ne savais pas que tu vivais dans une ferme, le bâtard. Ça doit être pour ça que Derek a si honte de toi. T'as dents de cheval pour te réchauffer la nuit c'est ça ? » J'eus un sourire mauvais, me tournant de nouveau la tête vers l'avant, avec un sourire amusé. Décidément, on avait vraiment du plaisir dans ce cours.

~ Alors que je ne m'y attendais pas, je reçus un coup de parchemin derrière la tête, gracieuseté de Fall. Je pris ma baguette, en lui disant, me tournant : « C'est tout ce que tu sais faire ? Pathétique. T'es aussi minable que les deux petits calinours de Kavanagh et Mulligan. » J'ai discrètement pointé ma baguette vers lui. « Legi... » Mais je n'eus pas le temps de rien faire, je me suis aussitôt tourné pour déposer ma baguette en avant de moi. Le professeur Pelvenche quitta la classe en nous disant de lire dans le bouquin. J'ouvris le livre à la bonne page mais bien sûr, je ne lis aucunement. Je vis Jennifer entrer peu après dans la classe, comme si de rien n'était. J'ai lâché un sourire malicieux mais au fond, je me sentais mal vis-à-vis elle, qui n'était pas au courant pour ma relation avec Aniek comme personne ici dans la classe. Je me devais de lui écrire, pas lui dire face à face. Bref, je la vis s'en prendre à la peureuse de Underwood jusqu'à ce qu'elle se tourne vers nous pour nous demander ce qu'elle avait manqué. Je lui répondis :

« Ça dépend dans quel sens mais avec la bande de joyeux lapins crétins derrière, on a eu du beau plaisir. Pas vrai Fall ? » Je me suis tourné vers Fall, encore une fois, pour lui cracher au visage, me tournant une nouvelle fois. J'avais un sourire malicieux. Je ne portais nullement attention au restant de la classe, même pas Potter. Pelvenche était sortie, ce qui était l'occasion. Je me suis donc enfin tut.

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Sortilèges : Silencio

Kendrick et les 5ème année

Alors que Kendrick passait un très bon moment en compagnie de ses amies Morgane et Jessica, le temps semblait vouloir se gâter. Le nid de couleuvres qui s’était formé juste devant leur table de travail ne faisait qu’assombrir le ciel bleu du garçon. Il n’avait absolument rien contre les Serpentard en général, il n’était pas du genre à catégoriser les gens bien que cette école semblait tout faire pour encourager les préjuger. Par contre, il était allergique aux idiots et devant les trois énergumènes qui prenaient plaisir à se moquer des Aiglons, il commençait à sentir des démangeaisons. Comme à leur habitude, ils avaient traité Momo de jument avec ses grandes dents. Le blond ne comprenait pas où ils allaient chercher pareilles insanités. Morgane avait un très joli sourire et elle ne méritait aucune insulte. Pour rester calme et détendu devant la nuée de méchancetés qui s’abattait sur eux, Ken se remémorait les paroles de ses parents. Il faut être bien petit et bien bas pour avoir besoin d’écraser les autre pour se remonter. Dans le fond, les trois vers de terre qu’ils avaient devant eux faisaient pitié. Aussi, le jeune homme avait décidé de répondre à leurs inepties du tac au tac. Il restait souriant et drôle, ridiculisant leurs insultes plutôt que de s’insurger comme ils devaient sans doute le chercher. Plutôt que de les calmer, les trois idiots continuèrent de plus belle. Ils ne se rendaient même pas compte que les Serdaigle se moquaient d’eux aussi. Il était vrai que les trois Bleu et Bronze étaient plus subtils et plus spirituels, alors il était normal que les ridicules Tout-Vert ne comprennent pas leurs mots d’esprits.

Alors que les insultes fusaient de toutes parts, dérivant sur la ferme des animaux, Franz suggéra que Kendrick devait fort probablement vivre dans ce genre d’habitat. Ce commentaire n’avait rien pour faire sourciller l’Africain, mais le terme qu’il utilisa eut tôt fait de faire grimper les frissons le long de sa colonne. Il y avait belle lurette que le jeune homme ne se formalisait plus de se faire traiter de bâtard, jusqu’à l’année précédente. De son statut d’unique sang-mêlé d’une lignée de sang-purs, ce surnom avait été utilisé jusqu’à plus soif. Habituellement, lorsqu’on le nommait ainsi sous le règne du directeur Blackman, le mot ‘’bâtard’’ s’accompagnait de coups de poings et de pieds et Ken avait dû se rendre à l’infirmerie plus souvent qu’à son tour. En entendant Franz le traiter ainsi, son cœur s’était mis à battre la chamade et ses muscles s’étaient crispés, comme s’il se préparait à recevoir une raclée. Dans sa grande intelligence, le Serpentard avait ensuite proposé que les Aiglons allaient les attaquer à coup de parchemin. Peut-être, en d’autres circonstances, n’aurait-il rien fait de tel, mais la Serpent l’avait cherché, encore une fois. Aussi, sous cette invitation voilée, Kendrick avait roulé un parchemin pour frapper l’Allemand derrière la tête, espérant que cette simple baffe allait être assez pour défouler sa colère. Ce ne fut pas le cas. De plus, après lui avoir craché un peu de son insipide venin, le traitant de calinours, Franz avait sorti sa baguette qu’il pointa discrètement sur Ken. Il ne prononça que la moitié d’une formule, mais ce fut assez pour que le jeune homme la reconnaisse. Il s’apprêtait à utiliser la légilimancie, en pleine classe. Mais il n’avait aucune conscience!

Fort heureusement, son geste fut interrompu par l’enseignante qui leur donna une lecture à faire pendant qu’elle quittait la classe. L’enseignante allait sortir de la classe… Elle ne voyait donc pas ce qui se passait à l’arrière? Elle ne voyait pas que le moment était extrêmement mal choisi pour sortir? Les sourcils froncés, tentant de faire fit du sortilège qui avait failli le heurter de plein fouet, Kendrick sortit son manuel de Sortilège et l’ouvrit à la plage demandée afin de débuter sa lecture. C’est à ce moment que Jennifer entra dans la classe, profitant de l’absence temporaire du professeur pour se glisser subtilement à une table sans se faire punir pour son retard. C’était pitoyable. Le jeune homme l’avait discrètement suivi du regard pour finalement lever les yeux au ciel en soupirant. Il retourna donc à sa lecture, espérant qu’un peu de théorie calmerait la colère qui montait en lui. Il entendit Jennifer demander à Franz ce qu’elle avait manqué. Il ne fit que lui parler des Serdaigle qu’il qualifia de crétins. Puis, il l’interpella. Instinctivement, le jeune Fall leva la tête pour regarder Franz, mais tout ce qu’il vit, ce fut la salive du Serpentard qui lui arriva en plein visage. Franz venait littéralement de lui cracher à la figure. Non, ça ne faisait pas mal, non, ça ne détruisait rien, mais se faire cracher dessus, c’était probablement le geste le plus insultant qu’on puisse faire. Pourquoi l’enseignante était-elle sortie…

Les poings de Kendrick se serrèrent jusqu’à ce que ses jointures en deviennent blanches. Il fixait Franz d’un regard si sombre et si glacial qu’un détraqueur se serait senti mal. Sa mâchoire était serrée et tous les muscles de son corps étaient bandés. Il n’avait même pas eu le réflexe de s’essuyer le visage. À ce moment précis, il n’entendait plus les murmures des autres élèves de la classe qui bavardaient entre eux. Il n’entendait pas Morgane qui le sonnait de se calmer. Il ne voyait plus rien et n’entendait plus rien d’autre que Franz. Puis, le moment, la seconde arriva. Celle où toute la force se déchaine d’un seul coup. Cette seconde où l’on relâche la tension de la corde d’un arc pour laisser filer la flèche. Cette seconde où on ne contrôle plus rien. À cette seconde précise, Kendrick se leva d’un bond. Il ne prit même pas le temps de faire le tour de sa table tellement le désir de frapper Franz était fort. Il ne pouvait se permettre de perdre une seule milliseconde. Il sauta littéralement de l’autre côté de sa table, faisant tomber au passage son manuel de sortilège et les affaires de Morgane. À peine les deux pieds posés au sol qu’il s’élançait déjà. En moins de temps qu’il ne le faut pour réaliser ce qu’il se passait, Kendrick abattit son poing sur la joue gauche de Franz. Si Ken n’était pas du genre violent, il était tout de même très fort pour un sorcier de son âge. Franz ne s’en tirerait pas sans une bonne blessure. Ça, il pouvait le jurer…

À PARTIR DE CE POST, UNE BATAILLE ÉCLATE ENTRE FRANZ ET KENDRICK, DANS LA CLASSE. PRIÈRE D’EN TENIR COMPTE DANS VOS POSTS.

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Les secondes passaient sans que Pelvenche ne revienne, créant dans la classe un univers parallèle étrange et inhabituel dans lequel tout le monde pouvait en faire qu'à sa tête sans que ça ne choque personne. Ca parlait, ça bougeait, ça faisait n'importe quoi d'autre que ce qui était demandé. C'était rassurant de voir qu'il n'y avait pas que lui qui s'ennuyait à mourir ou qui n'avait aucune envie de coopérer avec un prof absent ! Il regrettait un peu de ne pas avoir pu s'installer directement à côté de Rhiannon, ça aurait été sûrement plus amusant. Il n'avait rien contre la Poufsouffle qui lui servait de voisine, loin de là, mais jusque là, elle ne lui avait pas été d'une compagnie merveilleuse... C'était dommage. Elle n'avait pas l'air désagréable comme fille, loin de là. Enfin, du peu qu'il la connaissait en tout cas... C'était bizarre parce que, de ce qu'il en savait vaguement, ce n'était pas les grands amours entre elle et sa frangine. Bon, certes, January n'était pas la fille la plus facile à supporter mais tout de même... Alors qu'il comatait péniblement sur sa table, fixant un point invisible sans vraiment y faire attention, attendant simplement que le temps accepte de passer vite, une petite boulette atterrit non loin de lui et roula sur quelques centimètres avant de s'arrêter totalement. Il se redressa difficilement et entreprit de déplier le papier. Il n'avait aucun mal à savoir d'où ça venait. Sa meilleure amie avait simplement décidé de ne pas l'abandonner dans son ennui mortel. Ca, c'était une vraie amie !

Au pire si elle arrive, je te couvre ? J’aurais adoré t’accompagner, franchement je me fais chier mais je pense que si je sèche encore ma mère vient me chercher et me scolarise à domicile… La tuile. Pourquoi tu t’es pas mis à côté de moi ? Je m’ennuie sans toi.

Son petit mot le fit sourire bêtement. Noel tendit le bras vers son parchemin et en déchira un nouveau morceau avant d'attraper son stylo. Il n'eut cependant pas le temps d'écrire quoi que ce soit qu'un bruit monstre s'éleva de l'autre bout de la salle, le faisant sursauter et tourner brusquement la tête. Kendrick venait de sauter littéralement sur Clewstone, faisant tomber au passage quasiment tout ce qu'il y avait sur sa table. Le Gryffondor en oublia totalement sa correspondance inutile et s'élança jusqu'à eux, se glissant rapidement derrière Rhiannon pour ne pas avoir à traverser toute la classe, puis il essaya tant bien que mal d'éloigner son ami du Serpentard.

« P'tain, arrête Ken' ! Il en vaut pas la peine ! »

Tout le monde, un jour dans sa vie, avait eu envie de taper cet imbécile, mais c'était lui donner trop d'importance. Il valait tellement mieux l'ignorer et attendre qu'il ait terminé de parler dans le vent...

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" Un vendredi après-midi... "

" EN CLASSE ?!?!"

Je venais tout juste d'entrer en classe, puisque l'enseignante m'avait fait le plaisir de s'absenter. Vous parlez d'une chance pour moi qui était en retard. De la chance, il faut savoir que ce mois ci, c'était quelque chose de bien rare pour moi. En effet, j'avais été envoyée chez les Poufsouffle pour commencer. Je devrais donc, pour le mois en entier, porter du jaunes et du noir. Vraiment pas dans mes couleurs. Puis, le plus triste, mes collègues Serpentard et moi même avions été mis au courant de la terrible perdre de notre capitaine de Quidditch et pour moi, presque une sœur, Sky Milbury. J'avais été bouleverser par la nouvelle. Or, j'étais une sang-pur, une noble et de plus une McDell... il m'étais donc interdit de perdre la face devant les autres. Je devais rester droite, fière d'apparence, la tête haute et ne pas démontrer ma peine à un publique.

C'est donc la tête haute que j'étais arrivé pleine d'arrogance et prête à lancer une phrase banal à la professeur madame Pelvenche sur la raison de mon retard, lorsqu'elle à décidée par elle même de simplement sortir de la place et me laisser le champs libre, démontrant une fois de plus son incompétence monumental. Puis, j'avais immédiatement sauté sur l'occasion pour insulter le groupe de Serdaigle déjà en jute de mots avec les autres vert et argent de la place. Ils semblaient que Kendrick le cadavérique, car son teint de peau en était maladif, et sa gang de fillette pleurnicharde avait décider d'embêter mes amis. Puis, j'en avait profiter pour saluer ma victime favorite, Aly-Garou, cacher sous ses soucils sans fin. J'avais définitivement une belle place pour suivre mon cours de sortilège.

Puis, Franz me répondit, « Ça dépend dans quel sens mais avec la bande de joyeux lapins crétins derrière, on a eu du beau plaisir. Pas vrai Fall ? ». Je rie et allait répondre, lorsque nous furent sûrement tous pris par surprise par ce qui allait suivre. Certes, j'avais vue Franz cracher, je n'étais pas aveugle, mais en même temps pourquoi donnerais-je une raison au blond pour ce qu'il allait faire. Bref, il ce leva d'un bon, bien sec, avant que je puisse répondre et sauta de l'autre côté de la table. Puis, son poing s’abattit sur la joue gauche de mon meilleur ami d'enfance. J'en avait les yeux rond de surprise, mais il venait d'éveiller en moi un instinct qui surpassait tout. Mon instinct de la bagarreuse. J'avais toujours été très forte à me rendre à la force physique, ma grande taille me le rendant plus simple. Je vie ma chance de saisir une occasion en or. Il m'offrait une bagarre dans le cours à Pelvenche sur un plateau d'argent, comment ne pas le joindre.

Je me levais d'un bon à mon tour, certaine qu'Aly-Garou devait avoir reculer pensant que je venais pour elle, puis je fit d'un pas la distance entre ma table et celle ou ce trouvait Franz et Kendrick. Je ne voyais en rien mon geste comme un acte héroïque dans le but de défendre mon ami. Non, il m'avait assez fait de mal à la fin du mois précédent me rejettant, moi Jennifer McDell, sang-pur et métamorphomage, que je l'aurais regarder ce prendre une racler volontaire... non, je voyais mon geste, ici posé, comme étant une chance de me libérer de ma douleur intérieur, une opportunité d'évacuer ma peine d'avoir perdu ma meilleure amie, mon mal de vivre depuis qu'elle était partie, mon dégoût d'être dans la maison des faibles, Poufsouffle et mon cœur brisé. Je voyais Kendrick comme étant la punching-ball qui me servirais de thérapie et d'évacuation émotionnelle.

Bref, j'étais donc rendu rapidement à leur hauteur je poussa le Gryffondor qui semblait avoir eu la même idée que moi d'intervenir dans la situation. Elle le tassa sans difficulté, le reconnaissant comme étant Noël. Puis, reporta son attention sur le Serdaigle qu'elle dépassait un peu, ce qui était un avantage. Elle dépassait d'ailleurs un bon nombre de garçon, ce n'étais donc pas très étonnant. Elle prit le bleu et bronze par les épaules, étant dans son dos et ayant très certainement fait reculer la table encore plus sur les deux filles derrière qui criait au blond de ce calmer, le relevant juste assez pour ensuite lui balancer ensuite un coup dans les côtes de droite. Elle lui dit ensuite...

- Ça va pas le demeurer?

Elle ce retourna de nouveau vers le rouge et or qu'elle venait de pousser, tenant encore Kendrick par la main gauche sur le tissus recouvrant son épaule droite, afin qu'il ne ce retourne pas sans qu'elle ne le sente et lança au rouge et or...

- Et toi, de quoi tu te mêle d'abord?

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"Classe de 5e Année - Silencio 2.0"

"Damnit, why are we losin' our time..."

~ C'était rare que je m'en prenais autant à ces Serdaigles-là mais actuellement, c'était plus fort que moi. J'y ai été de manière impulsive où habituellement, je préfère analyser plutôt qu'agir dans la seconde. L'occasion avait été si parfaite, surtout que j'avais ma copine, Aniek, ainsi que Peter à mes côtés. On pouvait largement s'amuser sur ces pathétiques intellos de pacotilles. Je m'étais mis à traîter Fall de bâtard puisque Derek m'en avait parlé de tout ça. Je pouvais aisément voir qu'il n'avait pas apprécié ces paroles-là et c'était plutôt amusant. Je n'avais strictement rien contre le fait qu'il soit sang-mêlé. J'avais quelque chose contre la personne elle-même... J'avais aussi insulté Worcestershire et sa dentition sur-présente dans sa bouche. Affreuse cette fille, elle mériterait de se retrouver dans un zoo...

~ Donc, le crétin de Fall m'avait donné un coup de parchemin, ce qui me surprit. Je m'étais tourné vers lui, de manière impulsive (ce qui était tout le contraire de moi), sortant discrètement ma baguette pour vouloir lui lancer un Legilimens. Peut-être une mauvaise idée. La sortie soudaine de Pelvenche m'avait stoppé dans mon élan où je me suis aussitôt tourné vers l'avant. Peu après, je vis Jennifer entrer dans la classe, prenant place à la table voisine, en avant de Underwood, Kaligaris et la hippie de Serpentard (Rhiannon). Son uniforme aux couleurs des blaireaux lui faisait terriblement mal et je pouvais aisément voir qu'elle détestait ces couleurs-là. Je la comprends. La majorité des Poufsouffles n'ont que peu d'utilité dans le château, Kavanagh, par exemple. Bref, ma meilleure amie avait demandé ce qu'elle avait manqué. Je me suis empressé de lui dire qu'on avait du plaisir avec les crétins de derrière...

~ Comme Pelvenche était toujours partie, je m'étais ensuite tourné vers Fall pour faire un des gestes les plus insultants qui existe sur la terre. Je lui avais craché au visage, avec un sourire malicieux. Je ne m'attendais pas à ce qui allait se passer par la suite. J'entendis des bouquins tomber sur le sol derrière où je me suis tourné pour voir le Serdaigle passer au-dessus de la table, en même temps. Je n'eus pas le temps de réagir que je reçus un violent coup de poing sur ma joue gauche, me faisant tourner la tête. Je mis ma main sur ma joue, fronçant les sourcils de colère. Un mal de tête me vint aussitôt. Je me tenais la joue avec ma main, qui devait être rouge à l'heure actuelle mais peu importe. J'étais un peu sonné, à vrai dire. J'entendis, cependant, ce crétin de Noel Shiver disant à l'autre vermine d'arrêter. J'ai vaguement tourné la tête pour voir Jennifer se ruer sur le Gryffondor en le tassant pour prendre le Serdaigle par les épaules. Je la vis lui balancer un coup dans les côtes droites. Elle demandait au lion de quoi il se mêlait. Je me suis donc levé, profitant de l'instabilité de Fall grâce à Jennifer pour lui donner un coup de poing directement sur le nez. Je ne souriais plus du tout, en tout cas. Je me suis tourné vers Noel Shiver, faisant simplement :

« Mmmmh... Pathétique... » Ensuite, je me suis adressé à Fall, à voix basse : « Tu vas me le payer sale rat. » J'ai frotté ma joue, toujours douloureuse. « Jenn' pourrait t'envoyer à l'infirmerie en un clin d’œil. Je la trouve plutôt douce en ce moment, tu ferais mieux d'en profiter. » J'ai lancé un clin d’œil à Jennifer. « T'es aussi pathétique que ton copain, le bâtard. » Je me suis lentement retourné afin de retourner m'asseoir. La table derrière avait bougé et on pouvait voir Worcestershire et Smith, tassées derrière. Je m'en fichais. Moi, j'avais un de ces mal de crâne à cause du coup de poing de Fall... Qui sait, cette petite bataille n'était peut-être pas terminée...

fiche par century sex.

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Dorénavant, la jeune fille essayerait de faire un effort envers les nouveaux, elle irait plus tôt vers eux parce que faire leur connaissance en plein milieu de l'année, ça craint un peu. Certes, Aldreda ne s'était pas présentée à tout le monde mais il fallait trouver un juste milieu, elle avait sa part de choses à faire et le reste de la classe, la sienne. La Poufsouffle s'était abstenue de toutes actions sympathiques visant à aider la nouvelle élève à s'intégrer, c'était vraiment nul et maintenant que le pas avait été sauté – et ce n'était pas par son initative – elle commençait à le regretter. Toutes les filles n'étaient pas des copies conformes, la plupart dans la classe l'était mais il devait bien y avoir des exceptions. Peut-être. Il fallait savoir laisser des chances aux autres, c'était un principe que l'on rappelait souvent à Callie et pourtant elle avait beaucoup de mal à l'appliquer.

Alors que la conversation se poursuivait calmement, les derniers élèves arrivèrent pour combler les places vacantes un peu partout dans la salle. La jeune fille ignora superbement le Gryffondor qui s'installait sur la rangée juste derrière, il était bien trop compliqué à suivre pour qu'elle tente de l'aborder. Déjà, elle avait mieux à faire puis de deux, le cours n'allait pas tarder à commencer. Du moins, c'était le déroulement logique qui aurait du suivre mais un autre professeur en décida autrement en demandant à Pelvenche de lui accorder quelques minutes au sujet d'un sujet dont les élèves n'entendirent rien, ce qui n'était pas grave dans la mesure où Callie se fichait royalement des affaires de profs. La seule chose qui ne lui échappa fût la consigne et la jeune fille râla à l'idée de trois-quatre pages à lire. Pour montrer sa bonne volonté à son petit ami, elle ne mis pas des plombs à ouvrir son manuel à la bonne page, en revanche elle ne commença pas à lire tout de suite. Et ce n'était même pas de sa faute mais celle de quelques abrutis qui trouvaient intelligent de se bagarrer en cours.

Pelvenche ne devait pas être très loin, pourtant elle ne sembla pas entendre le bruit anormal de leur salle classe bruyante. Ils étaient censés travailler, donc des voix aussi fortes ne devraient pas avoir à se faire entendre. Aucune personne qui passait par là ne semblait non plus alertés. A moins qu'il n'y est personne mais alors là, c'était encore moins normal. Peu encline à faire le gendarme ni à regarder quelques idiots à se bagarrer, Callie allait se reconcentrer sur la consigne donnait par le professeur quand un mouvement derrière elle lui fit revoir légèrement sa décision. Noel venait de se lever pour s'interposer. Jennifer, en bon chien de garde, protégea son imbécile de meilleur ami qui ne bougea pas d'un pouce pour défendre son honneur. Si ça c'était de l'amitié, il allait falloir que les deux serpents revoient la définition du dictionnaire parce que Callie n'avait ce genre de comportement avec aucun de ses meilleurs amis. Même avec personne d'autres puisqu'elle préférait toujours se débrouiller seule.

« Avant de parler tu devrais te poser la question à toi-même Jennifer. Certes, Noel n'est pas concerné par cette bagarre mais il en va de même pour toi. Autrement dit, si tu acceptes la possibilité de t'interposer alors que ce ne sont pas tes affaires, tu n'as absolument rien à reprocher aux autres si ils le font. »

La Poufsouffle n'avait rien à gagner en prenant la défense du rouge et or mais sa prise de parole n'avait rien avoir avec cette idée. Depuis leur première année, elle ne pouvait pas s'encadrer Jennifer alors toutes les occasions étaient bonnes pour l'enfoncer un peu plus.

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Une fois son petit mot envoyé à son meilleur ami, la jeune fille s’était laissée agoniser sur sa chaise, attendant simplement l’heureux moment où il lui répondrait pour pouvoir rigoler un peu et rédiger de nouveau un petit mot histoire de le dérider un peu. Ils s’étaient quand même bien trouvé tous les deux, certainement pas pour l’assiduité scolaire puisqu’ils s’entrainaient dans leurs délires respectifs sans être capables de résister ni l’un ni l’autre, mais au moins pour tromper l’ennui qui était assez fréquent lorsqu’on enchainait plus de cinq heures de cours dans une même journée. Sa mère n’aurait certainement pas été ravie d’apprendre qu’elle sympathisait avec un garçon qui n’était pas beaucoup plus sérieux qu’elle… Encore moins si elle pouvait se douter que ce fameux jeune homme n’était autre que celui avec lequel elle avait bien rigolé lors de sa balade sur le Chemin de Traverse. La vipère savait pourtant que sa maman n’avait pas eu le sourire lorsqu’elle avait découvert ce qu’ils manigançaient et le reste de ses vacances d’été n’avait pas été une partie de plaisir. Sa génitrice pouvait être assez rancunière lorsqu’elle considérait que Rhiannon avait dépassé les limites et il fallait bien le reconnaitre, ça avait été le cas cette fois-ci.

Malheureusement, la verte et argent n’eut pas vraiment le loisir de voir Noel rédiger de nouveau son petit mot puisqu’au même moment de l’autre côté de la salle de classe, Franz et Kendrick se jetèrent l’un sur l’autre pour se battre. La jeune fille leva les yeux au ciel, atterrée par la stupidité que pouvaient avoir les garçons qui ne pensaient qu’à régler leurs problèmes à l’aide des poings. D’autant plus que tout le monde savait que le Serpentard était un abruti fini, surtout elle qui avait le malheur de partager sa salle commune au quotidien avec lui. C’était le genre de garçon sans cœur et sans morale qui s’en prenait à n’importe qui quand il le souhaitait et se croyait au-dessus de tout le monde, Kendrick avait tort de vouloir lui faire entendre raison par la force, il n’était pas capable d’une quelconque évolution. Sauf que même si Rhiannon n’aurait eu aucun scrupule à se coucher sur sa table pour dormir un petit peu malgré le conflit, elle fut bien obligée de s’intéresser à l’altercation car Noel trouva judicieux d’intervenir, passant rapidement derrière elle pour essayer de retenir son ami qui faisait à son avis – et il n’avait pas tort – une grosse connerie. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, Jennifer intervint aussi, repoussant Noel ce qui fit lever la vipère par réflexe et Rhiannon se précipita vers son ami, déjà pour lui éviter de s’étaler de tout son long mais aussi parce qu’il était hors de question qu’elle laisse cette idiote traiter son meilleur ami comme elle le souhaitait. Callie avait manifestement la même opinion qu’elle puisqu’elle prit la défense de Noel, approuvée par la vipère qui fit également entendre le ton de sa voix.

« Mais t’es une grande malade. » Lui envoya-t-elle, moins diplomate que la Poufsouffle. « Rassure-moi, la connerie chez toi elle est innée ou t’y travailles, parce que putain t’es douée ! »

C’était sans doute le bon moment pour que Pelvenche daigne revenir assurer son cours, elle aurait certainement des problèmes si les élèves s’entretuaient en son absence et qui plus était, Rhiannon n’était pas franchement certaine de la tournure qu’allait prendre cette bataille rangée, surtout si tout le monde se mettait à intervenir… Connaissant les deux Serpentard, ils devaient s’amuser comme des petits fous et ne pas réaliser du tout à quel point ils étaient stupides.

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On devait les supporter ces Serdaigle qui se croyaient plus malins que les autres… bon, au moins, ils avaient le mérite de croire en quelque chose ! Enfin, c’était surement la seule chose que je pouvais leur trouver de bien. Ils étaient d’un ennui mortel et, de plus, ils n’avaient que très peu de répartie… c’en était désolant !
Enfin, à ce moment-même, les aiglons me firent mentir, prenant surement leur courage à deux mains pour dénier se manifester face à nous. Tiens donc, cela allait devenir intéressant, j’adorais voir ces petites choses se rebeller. Alors que la jument ouvrit la bouche, je me tournai d’avantage pour lui faire un peu plus face. Le cours n’avait pas commencé, autant voir dans les yeux de Worcestershire (ce nom était tellement étrange… il lui allait bien !) si elle assumerait son hennissement. Aujourd’hui, j’avais décidé de laisser un peu tranquille Underwood, j’étais suffisamment à ses basques et, il fallait l’avouer, j’avais envie de m’en prendre un peu à d’autre. Le changement ça faisait du bien !
Avant de s’exprimer, la Serdaigle avait baissé les yeux, cachant sa dentition… pauvre petite, avoir honte de soi, c’était tellement malheureux ! La voir faire me fit sourire, c’était très satisfaisant comme spectacle !
L’intelligence d’un Serpentard ne comprendrait pas la plus petite insulte venant d’un Serdaigle ? Vraiment ? C’était tout ce qu’elle avait en stock… oh pauvre petite, tu aurais mieux fait de laisser cette langue derrière tes si grandes dents ! Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel, soupirant. Elle ajouta alors que nous devions être bien mal dans notre peau pour insulter autant et je me mis à rire, posant mes coudes sur sa table, la regardant droit dans les yeux : « Ecoute ma chérie, ce n’est pas parce que tu es censée être intelligente que tu l’es… regarde-toi, dès que l’on s’en prend à toi, tu rêves de faire l’autruche. C’est tellement triste. Alors à ton avis, qui de nous deux est mal dans sa peau ? » Je me redressai alors, fièrement, enlevant mes coudes de sa table et souriant sarcastiquement : « Pas moi en tout cas, c’est certain ! ».

Rapidement, Fall tenta de défendre sa camarade. Je tournai alors la tête vers lui, levant un sourcil suite à ses paroles. Il tentait de faire une basse-cour, et cela devenait vraiment très minable. Il se plaignait que nous, avec Peter et Franz, nous les insultions mais… c’était très simple pour eux d’en faire de même apparemment. Tout à fait charmant ! Je ne lâchais pas mon sourire moqueur, tout ça m’exaspérait mais après tout il tentait de se défendre comme il le pouvait, même si tout ça ne l’aidait pas, pauvre petit ! « Quelle imagination Fall, je suis impressionnée ! » Dis-je en roulant des yeux. Je ne pus en ajouter plus, Franz avait repris la parole, s’en prenant au Serdaigle, accentuant mon petit sourire. Je m’étais mise de nouveau face à l’enseignante, écoutant les paroles des garçons mais appliquant tout de même les demandes de Pelvenche. J’ouvris mon bouquin et tentai de commencer la lecture. Alors que je pensais le « débat » clos, Fall infligea un grand coup de parchemin derrière la tête de Franz. Oula, ça allait partir en cacahuète cette histoire… j’étais adepte de la violence psychologique, mais absolument pas de la violence corporelle. Autant dire que je trouvais ça plus que désolant et je savais que Niedi ne serait pas en reste.
Je tournai un regard curieux vers la scène, m’attendant à une réponse immédiate du serpent. Il prit alors sa baguette, se tournant de façon vive vers le Serdaigle. Je les observais. Il était prêt à l’attaquer mais s’abstint alors que la prof quitta la salle de cours. Bonne initiative, pas de mérite à prendre pour un crétin pareil. Voyant que Franz avait eu l’intelligence de s’arrêter à temps, je détournai mon attention de ces idiots. Jennifer venait de faire irruption dans la classe et je la suivais du regard. A ses mots, je souris, les accentuant par un : « On va te donner une médaille Jenni ! ». Elle alla alors s’installer non loin de nous et je reposai mes yeux sur le manuel, alors que Jennifer et Franz échangeaient sur les Serdaigle dernière nous.

Prise dans ma lecture, je ne réalisai pas immédiatement ce qu’il venait de se produire. J’avais fait volte-face pour assister à l’assaut de Fall sur Franz. Nan mais qu’est-ce qu’il lui était passé par la tête celui-là ? Cet idiot venait de frapper violemment Niedi… quel manque de contrôle, tout ça devenait tellement ridicule ! Vraiment, il ressemblait à un animal fou qui ne pouvait plus se maîtriser, je fixai le Serdaigle les yeux écarquillés, étant tellement surprise par son acte que j’en perdais les mots. Oui oui, moi… j’ouvris la bouche mais rien n’en sortit. Je secouai alors la tête pour me remettre les idées en place et fronçait les sourcils, prête à incendier Fall. Je n’eus pas le temps de dire quelque chose que la situation prit une toute autre ampleur. Je dis à Peter, dans un murmure : « Tu voyais le cours de Sortilèges comme ça toi ?! ». J’étais totalement exaspérée, ces gens n’avaient-ils aucune tenue ?!

Le frère de Snow et January tenta de s’interposer et cela n’allait surement pas aider. Surtout que Jennifer avait, elle aussi, fait un bon jusqu’aux deux garçons pour s’en mêler. Quand Jenni s’intégrait dans une bagarre, ce n’était jamais bon pour l’autre. Elle était vicieuse, fourbe et adorait blesser physiquement… c’était une teigne et, même si je n’étais pas pour, la voir faire me faisait rire. Je la regardai faire, souriant en la voyant bondir sur Fall. Elle poussa Shiver et essaya de faire reculer le Serdaigle, s’agrippant à son dos. J’avais l’impression de voir une pièce de théâtre, c’était assez étrange. Ca se bougeait de partout et les élèves s’intéressaient de plus en plus à ce qu’il se passait. Je posai alors mes bras croisés sur la table, fronçant de nouveau les sourcils en observant l’altercation. Nan mais vraiment, tout ça juste pour une connerie…
Jennifer frappa Fall dans les côtés et incendiait tous ceux qui tentaient de s’interposer. Elle était forte dans ce domaine la vipère, mais pas dit que c’était une merveilleuse idée de s’en mêler aujourd’hui, en pleine classe. Franz rétorqua et donna un magnifique coup de poing dans le nez au Serdaigle. Oh nan… la violence, c’était tellement pas lui. Mais bon, je comprenais qu’il rende le coup, maintenant il devait s’arrêter là, se disant que la vengeance était un plat qui se mangeait froid… j’adorais cette expression et lui faisais souvent honneur ! Il l’affligea de quelques paroles cinglantes, là où je le retrouvais plus. Cependant je ne souriais plus, la scène ne m’amusait plus et je trouvais ça pathétique, comme Franz venait si bien de le dire. Les gens s’en mêlaient et tout ça commençait sérieusement à m’agacer, si peu de tenue ! Même si je ne supportais pas que Fall ait frappé Franz, il fallait leur prouver que les Serpentard valaient mieux que ça !
Ces petits héros commençaient à me souler et quelque chose me disait que ce raffut allait faire revenir rapidement un prof dans la classe. Il fallait donc empêcher qu’un serpent se fasse prendre. Je haussai alors la voix, regardant les protagonistes d’un regard froid.

« Oh ! Put*** mais vous vous voyez ! On dirait des gamins là ! » Je me tournai rapidement vers le Serdaigle. « Va falloir que tu prennes des cours pour le contrôle de soi Fall, y a qu’un idiot comme toi pour penser pouvoir faire face à Franz ! » Je lui murmurai alors, le fixant : « T’es vraiment qu’un crétin… » Puis j’ajoutai à l’adresse de mes amis : « Si vous voulez qu’ils paient, ils paieront, mais pour le moment évitez de vous faire prendre ! Vous êtes plus intelligents que ces idiots ! » Je jetais un regard glacial à ceux qui avaient cru bon de s’en mêler puis je lançai d’un ton sec, agitant ma main droite : « Allez voir ailleurs, vous avez rien d’autre à foutre ?! » Puis je me tournai vers Franz, m’adoucissant légèrement : « Ca va ? T’inquiète, il n’en sera pas en reste… »

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