Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – ...
Voir le deal

Partagez
 
[LEMON] Our First Christmas Together [Janing]
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyJeu 5 Mar - 1:29

Ce réveil relevait des moments utopiques que je parvenais à passer avec January. Pour être honnête je n’ai jamais connu rien de meilleur que mon présent à ses côtés, ma vie est aujourd’hui totalement de celle que je menais dans le passé mais je dois dire que je ne regrette rien car elle a changé pour le meilleur. J’ai appris à aimer et je ne regretterais jamais d’avoir pris cette décision. Encore aujourd’hui certaines personnes pensaient que January faisait une erreur en décidant de me faire confiance mais la vérité c’est que je ferais tout ce que je peux pour la rendre heureuse. Alors certes je ne suis pas du genre facile à avoir et il se peut que de temps en temps elle ait des doutes sur ma fidélité mais jusqu’à présent je crois que je m’en sors plutôt bien si on regarde d’où je viens. C’est vrai quoi, il s’était passé quoi ? Un baiser ? Complètement sans importance, qui avait d’abord eu lieu parce que Sunny m’avait mis au défi. Forcément je n’allais pas reculer devant une telle invitation. Bon, j’aurais peut être dû mais le fait qu’il n’ait jamais eu aucune espèce d’importance ne prouvait qu’une chose : Je n’avais aucun désir de tromper Jan d’une quelconque manière qui soit.

Quand elle me demanda qu’elle heure il était, elle s’étonna d’être restée endormie aussi longtemps, émettant la possibilité qu’elle ait été une marmotte dans une autre vie. Je riais légèrement en la voyant se cacher sous la couette, probablement ayant envie de prolonger ce moment de repos des plus parfaits. Je ne me lassais pas de sa présence à mes côtés, c’était probablement ce que j’avais de plus précieux à l’heure d’aujourd’hui et jamais je ne pourrais m’en plaindre. Certes il nous arrivait d’avoir quelques désaccords de temps à autres mais d’un autre côté, quel couple n’en a pas ? Cela montre simplement que nous sommes prêts à nous affronter pour créer le meilleur pour notre couple alors que si tout irait parfaitement bien, selon moi il faudrait s’inquiéter parce que je ne vois pas très bien comment tout pourrait aller merveilleusement bien vu nos deux personnalités parfois explosives. Dans ce cas-là si nous ne connaîtrions jamais de dispute, cela voudrait dire que nous avons abandonné le combat que nous menions jusqu’à présent pour notre avenir commun et c’était quelque chose à quoi je refusais de penser. J’avais envie de faire fonctionner cette relation sinon je n’aurais pas pris le risque de l’engager.

Alors forcément, même si l’idée de passer toute ma vie à ses côtés me paraissait très alléchante, je n’avais pas très envie de prendre les risques qui venaient avec cette décision et je lui avais donc dit tout simplement que je préférais largement être vivant, sous entendu ici que je préférais pouvoir profiter de notre relation à long terme que de prendre un risque comme celui-ci à durée limitée et avec des conséquences désolantes pour nous deux, puisque nous pourrions plus profiter de notre relation.

Disons qu’il ne s’agit pas d’un sentiment de peur, et je fais même presque confiance à Snow mais je suis pratiquement sûr qu’ils m’ont déjà dans le collimateur alors je n’ai aucune envie de leur donner une véritable raison de m’en vouloir. Quant à passer du temps avec eux … Hum, on verra, un jour peut être. Bon d’accord, je doutes que les jumeaux Shiver soient plus motivés que moi à l’idée de passer un moment ensembles mais qui sait ce que l’avenir nous réserve. Quand elle me dit qu’elle aussi me préférait vivant je partageais complètement le sourire dont avait pris possession ses lèvres. Tu ne sais même pas à quel point je suis soulagé de savoir ça ! Riais-je.

Par la suite je m’étais levé pour m’habiller, me préparant pour entamer cette journée. Ma mère était probablement déjà partie mais cela n’empêche que je préférais être présentable, que ce soit pour les autres –c'est-à-dire en fait juste pour Jan- ou pour moi-même. J’avais profité de cette occasion pour expliquer le programme de la journée à la jolie fille toujours allongée dans mon lit, aussi connue comme ma petite amie, et même si ce programme était très flou, elle savait en tout cas que nous ne risquions pas de nous ennuyer et je lui avais déjà donné un indice, à savoir qu’ils s’agissait d’activités à l’extérieur. Quand elle me dit que j’en faisais trop je arquais un sourcil, pensant que c’était totalement faux. Elle me demanda également comment elle était censée faire si je mettais la barre aussi haut et je lui expliquais mon point de vue en essayant d’être le plus clair possible.

Je n’en fais pas trop, c’est juste que je veux que tout soit parfait pour ton premier weekend ici, premier d’une longue série de suivants j’espère. Et pour que ce soit le cas je n’ai pas d’autres choix que de t’en mettre pleins les yeux tu ne penses pas ? Je souriais puis ajoutais : Plus sérieusement, c’est surtout que j’ai l’impression que j’ai la sensation qu’en ayant une fille comme toi à mes côtés, c’est moi qui doit être à la hauteur et t’avoir est déjà on ne peut plus suffisant, tu peux me croire. Ah ces chères habitudes de grand dragueur, quand on en est doté vous pouvez me croire s’en débarrasser est plus facile à dire qu’à faire : Chassez le naturel il revient au galop comme on dit. Eh bien en ce qui me concerne il s’agissait d’être capable de tenir de belles paroles sans avoir rien prévu, en totale improvisation. D’un autre côté dans la situation actuelle ce n’était pas bien difficile puisqu’il me suffisait de dire ce que je ressentais. Un défi personnel en quelque sorte.

Je la rejoignais ensuite et ne pu m’empêcher de lui faire un nouveau compliment, à croire qu’ils sortaient de ma bouche plus rapidement que n’importe quel autre mot. Peu après elle avait rapidement passé son pyjama et avait rabattu son côté de la couette sous mon regard attendri par autant d’attention de sa part, elle n’était pas obligée de faire des taches aussi ingrates mais d’un autre côté j’aimais avoir droit d’assister au naturel dont elle pouvait faire preuve. Beaucoup de personnes pourraient penser que January n’est qu’une pimbêche de plus à l’enveloppe vide mais à vrai dire il se passe bien plus que ça derrière ces grands yeux bleus et cette jolie frange brune. Voir à quel point elle pouvait être attentionnée était pour moi une première et pourtant je ne pouvais qu’ajouter ça à la liste des choses qui font qu’elle est le centre de mon univers. Une liste plutôt longue, et dont la plupart des personnes n’aimeraient pas entendre parler, de peur de trouver ça bien trop mielleux venu de ma part. Evidemment il ne s’agissait pas d’une véritable liste papier mais plutôt de petits détails que je m’amusais à remarquer de temps à autre, quand ils se présentent à mes yeux. Comme par exemple la joie à l’état pur que j’avais pu lire dans ses yeux lors de la rentrée de septembre, un moment de pur bonheur parmi tant d’autres quand nous étions ensembles mais à vrai dire non, c’était bien plus, c’était la première fois que je le constatais quand son regard était porté sur moi.

Par la suite je l’avais regardée s’éloigner pour aller prendre une douche après lui avoir rendu un baiser tendre mais toujours bienvenu et j’avais décidé d’aller vérifier si les elfes de maisons avaient terminé de tout préparer pour le petit déjeuner de ce matin qui allait pouvoir être servi dans quelques minutes, selon le temps que January prendrait à la salle de bain. A vrai dire on aurait pu penser que j’avais l’habitude d’attendre qu’une fille se prépare pour pouvoir partager ce premier repas de la journée mais en fait je n’avais qu’une référence en la matière, qui n’était autre que ma meilleure amie, qui dans son genre mettait environ une vingtaine de minutes, parfois trente, et c’est donc le temps que j’étais prêt à attendre pour voir descendre les escaliers. En attendant j’avais pris soin de vérifier moi-même que tout était parfait, que ce soit les muffins ou les scones, je ne laisserais rien au hasard, ayant toujours ce même et unique but en tête, satisfaire January pour son premier séjour ici. J’avais présumé qu’elle apprécierait un petit déjeuner plutôt sucré mais si elle préférait quelque chose de salé pour commencer la journée il serait le devoir des elfes de maison de faire ça tout aussi rapidement. Je leur avais déjà indiqué de préparer un thé écossais comme à mon habitude et un thé anglais parce que je ne savais pas si January était habituée au côté fort de celui que j’avais personnellement l’habitude de boire le matin.

Finalement il se trouve que January était bien plus longue que Chloé quand il s’agissait de se préparer le matin mais quand je découvrais qu’elle était toujours aussi parfaite que d’habitude, j’en arrivais à la conclusion que j’aurais dû m’en douter. Forcément arriver à un tel résultat ne prenait pas quinze minutes, à quoi est ce que je pensais. En attendant son arrivée j’avais fini assis au piano, laissant courir mes doigts sur les touches noires et blanches sans but précis en tête, jusqu’à ce que je joue l’accord de Adore You de Lil Rain, sans même m’en rendre compte au début et finissant par la jouer en entier, ou presque vu que je m’interrompis quand January me rejoignis.

Elle me demanda si elle n’avait pas été trop longue et je caressais doucement sa joue, plongeant mon regard dans le sien quand je lui répondis que même si c’était le cas le résultat valait largement l’attente.

Le petit dej n’attend plus que nous, je t’ai fais servir du thé anglais parce que je ne sais pas si tu as l’habitude du thé écossais mais si jamais tu as envie de tenter l’expérience tu pourras toujours goûter le mien.

Nouveau petit sourire, croyez moi d’ici demain soir j’aurais forcément eu des crampes aux zygomatiques à un moment ou un autre, et je me levais ensuite, lui tendant la main pour se lever pour la simple et bonne raison que je ne pouvais m’empêcher de vouloir ressentir sa chaleur. Cette journée s'annonçait véritablement comme une des meilleures que j'avais passé avec elle jusqu'à présent.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyJeu 5 Mar - 18:34

Parler de ses frères avec son petit-ami était toujours un peu étrange, elle adorait les deux autres membres de la fratrie Shiver et voulait forcément qu’ils apprécient le garçon qui était amené à partager sa vie. Cependant, elle n’était pas certaine que la réputation que s’était donné Asling durant ces longues années passées à Poudlard puisse jouer en sa faveur. Beaucoup de ses proches l’incitait à se montrer méfiante et bien qu’elle ait conscience du danger auquel elle s’exposait, January était passée au-dessus de ça il y a bien longtemps désormais. Elle voulait forcément que Noel et Snow en fassent de même, qu’ils soient capables de voir au-delà des apparences et permettent au Serpentard de s’intégrer doucement à leur famille, il était là pour rester, elle en était convaincue alors mieux valait que les choses se passent correctement plutôt qu’elle soit obligée de forcer la main à tout le monde ou pire, de mettre de la distance entre elle et sa propre famille parce qu’ils refusaient d’accepter son choix. Malheureusement, Asling ne semblait pas non plus y mettre beaucoup de bonne volonté, c’était plutôt normal vu qu’il ne devait pas avoir l’habitude d’être rejeté, mais la Poufsouffle attendait beaucoup de lui et elle n’allait pas laisser tomber le sujet jusqu’à ce qu’ils soient parvenus à faire un pas en avant. Le moment n’était peut-être pas forcément bien choisi mais peu importait.

« Tu joues au Quidditch avec mon frère, non ? Vous devriez bien vous entendre rien que pour ça, c’est un sacré sportif. » Déclara-t-elle avec une lueur de fierté non dissimulée dans les yeux. « Et tu peux me le dire à moi, que tu as la trouille, ça se voit à des kilomètres, je croyais que les relations entre garçons étaient plus simples ? J’ai dû me tromper. »

Aucun scrupule, January ne comptait pas ménager son petit-ami simplement parce qu’il l’était, justement. Toutefois, elle savait qu’elle devait se montrer compréhensive, la mère du jeune homme avait été adorable avec elle et pourtant la Poufsouffle avait été angoissée toute la journée avant de la rencontrer. Alors elle se doutait bien que savoir qu’on ne serait pas forcément bien accueilli par quelqu’un ne devait pas inciter à aller vers cette personne, il leur faudrait certainement un peu de temps pour réussir à se côtoyer sans aucune appréhension mais elle voulait que ça arrive et pour cela, elle devait forcément les secouer un peu. Et puisque le moment était bien choisi pour parler à Asling des sujets qui pouvaient fâcher, elle en profita pour aborder ses cadeaux exubérants. January ne pouvait pas nier qu’elle aimait particulièrement être gâtée et l’idée de ressembler à une véritable princesse lui plaisait fortement. Elle se sentait exceptionnelle à travers les yeux du Serpentard et c’était une sensation dont elle ne se priverait pour rien au monde, toutefois elle ne voulait pas qu’il se sente obligé d’être quelqu’un d’autre pour lui plaire. S’ils s’aimaient, et c’était le cas, ils devaient être capable de se montrer sous leur vrai jour, sans en faire trop, juste en étant eux.

« Mais justement, tu n’as pas besoin d’être parfait, je préfère que tu sois toi-même plutôt que tu te donnes beaucoup de mal. » Affirma la jeune fille avec sérieux. « Je ne vais pas dire que tes surprises ne me font pas plaisir, ce n’est pas le cas, mais je préférerais vraiment que tu sois simplement à l’aise et naturel à mes côtés plutôt que tu te donnes en permanence du mal pour ne laisser ressortir aucun de tes défauts, ça deviendra usant à la longue et tu finiras par ne plus avoir envie de me voir. Ce serait affreux. »

Dire qu’elle n’était pas touchée par ses délicates attention serait mentir, chaque délicate attention lui prouvait qu’Asling tenait à elle et qu’il avait fait en sorte de trouver comment lui faire plaisir. Si elle avait craint durant une période assez longue de passer après Chloé, il n’en était rien désormais. Elle ne portait toujours pas la jeune fille dans son cœur et espérait qu’elle reparte d’où elle venait le plus rapidement possible, mais elle ne représentait plus une menace pour elle parce que la Poufsouffle savait qu’il ne comptait pas la délaisser pour retourner avec son ancienne conquête. Enfin, c’était les conclusions qu’elle avait tiré de son comportement et rien ne lui disait que ça ne finirait pas par changer, mais elle avait besoin de se convaincre que c’était vrai pour ne pas devenir complètement dingue. Heureusement, ses pensées sur la Serdaigle se tarirent bien vite et c’est une January très enthousiaste qui rejoignit son petit-ami qui avait profité de son absence pour travailler son piano. Aucun doute, il était vraiment beau à voir, jouant de l’instrument ou pas d’ailleurs mais le piano lui donnait un certain charme et un sérieux qu’elle n’avait pas forcément remarqué chez lui auparavant. Le garçon volage était donc plein de secrets et elle était pressée de tous les découvrir.

« J’aime bien les deux, je te rappelle que je ne reste jamais bien longtemps au même endroit avec ma famille, je pense que culinairement parlant, j’ai à peu près tout testé. » Expliqua la jeune fille avec un sourire. « Tu ne cuisines jamais toi-même ? »

La question valait le coup d’être posée. Non pas qu’elle n’appréciait pas l’idée d’avoir des domestiques mais elle avait la nette impression que se faire servir en permanence entrainait un cruel manque de débrouillardise. Au cirque, ils n’avaient jamais pu se payer un tel luxe et January avait bien souvent abimé ses jolies mains aux fourneaux, l’idée de ne plus jamais avoir à le faire dans un futur plus ou moins proche et de vivre dans une grande maison où elle serait une petite reine l’enchantait. Rien ne lui disait que ce serait avec Asling, bien entendu, mais elle aimait plutôt bien l’idée et n’envisageait son avenir avec nul autre que lui. Tout en réfléchissant à son futur doré, la Poufsouffle se laissa entrainer vers la salle à manger dans laquelle elle découvrit un déjeuner gargantuesque. Elle se retint de justesse de demander si dix autres personnes n’allaient pas se joindre à eux et prit place lorsque son petit-ami lui indiqua une chaise. January faisait attention à sa ligne et n’avait pas l’intention de manger beaucoup, aussi se contenta-t-elle donc d’une tartine lorsque le Serpentard l’invita à se servir. Revenir à Poudlard avec un kilo supplémentaire était inconcevable.

« Alors, ce fameux programme. » Demanda-t-elle entre deux gorgées de thé. « J’ai le droit d’avoir un indice ? »

La jeune fille ne perdait pas le nord et elle avait envie de savoir ce que signifiait cette sortie en extérieur. Allaient-ils simplement faire le tour du domaine ? Elle était sûre que cette balade leur prendrait la journée et l’idée de découvrir l’immense parc la séduisait, toutefois connaissant Asling et son intérêt très modéré pour la simplicité, il y avait de fortes chances pour que ce soit encore autre chose et elle voulait savoir de quoi il s’agissait au juste.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyVen 6 Mar - 2:06

Vraiment je n’avais aucune envie de tenter l’expérience avec les jumeaux Shiver. Et pourtant je voyais bien que c’était une des choses qui pourraient rendre January heureuse. Evidemment c’était ce que je désirais au plus profond de mon être mais à quel point ? Je sais qu’à la limite Snow n’est pas le problème, on se fréquente souvent, d’abord parce qu’on est dans la même maison, donc on est obligés de se croiser de temps à autres dans la salle commune, mais aussi parce qu’il fait partie de l’équipe de Quidditch. Jusqu’à présent nous nous sommes plutôt bien entendus. Pourrait-on dire que nous sommes amis ? Jusqu’à juillet dernier. Depuis on ne s’est pas vraiment parlé, je ne sais que trop bien à quel point il m’a dans le collimateur depuis que je suis avec Jan. Est-ce qu’on pouvait dire que j’avais peur de lui et de son frère ? Non, mais disons que je me méfie. Je préfère ne pas m’attirer de problèmes, ça fait partie de qui je suis. J’ai bien trop d’expérience de ce côté pour savoir qu’un ami, ou un frère, méfiant ou menaçant peut être une sacré épine dans le pied. Et pourtant, Jan semblait être déterminée à ce que l’on s’entende.

Oui effectivement Snow est dans l’équipe et il arrive qu’on se parle de temps en temps. Mais de là à dire qu’on est amis, tu sais c’est un bien grand mot. Oui j’étais pensif, mais personne ne pouvait m’en vouloir, il en va de ma survie là ! Bon d’accord, peut être pas quand même mais qu’importe. Mais comment pourrais-tu penser que le grand Asling Gallagher a peur de quelque chose ? Lui demandais-je, sur un ton faussement outré. Disons que je pense qu’ils se passent autant l’un que l’autre de ma présence, que ce soit avec eux ou simplement à tes côtés. Maintenant je ne dis pas qu’il serait sympa que cela change … Oui penser que même la famille de Jan avait du mal à accepter notre relation me dérangeait. Enfin, ses frères en tout cas. Mais d’un autre côté c’était de ma faute, c’est moi qui me suis bâtis cette réputation de dragueur. Et on a beau dire tout ce que l’on veut, j’ai beau voir qu’aujourd’hui cela à tendance à me créer des problèmes, je crois que si c’était à refaire je le referais pour la simple et bonne raison que jusqu’à ce que les choses deviennent sérieuses avec January c’était un mode de vie qui me plaisait totalement, et qui me satisfaisait.

Je lui avais ensuite expliquer qu’elle n’avait pas besoin d’être à la hauteur, qu’au contraire c’était moi qui essayais de faire des efforts parce que je m’estimais chanceux de l’avoir. Dans mon esprit il était clair que je devais lui montrer par de petites attentions chaque jour que j’étais possiblement parmi les hommes les plus heureux sur terre parce qu’elle avait choisi de me faire confiance. Quand je pense que je l’avais déjà trahie une fois, c’est dans ces moments-là que je ressens d’avantage encore le besoin de faire tout ce que je fais au quotidien pour elle. Cependant voilà qu’elle me disait qu’elle voulait que je sois moi-même. Avais-je loupé un épisode ? Est-ce qu’une relation entre deux individus n’était pas faite pour faire ressortir le meilleur de chacun d’eux ? D’un autre côté j’avais tellement sauté les bases de ce genre de relation que cela ne m’étonnerait pas que je fasse légèrement fausse route. Tant pis, jusqu’à présent gâter ma princesse m’avait jamais dérangé, autant que je continue à le faire de temps en temps …

Hum, je tacherais de m’en souvenir à l’avenir. Est-ce que j’allais vraiment changer quoi que ce soit ? Seul l’avenir nous le dira parce que personnellement je n’en suis pas convaincu. Si ça peut te rassurer, même si j’ai tendance à te gâter dès que l’occasion se présente je n’ai jamais été aussi à l’aise avec une fille. Même avec Chloé ? Oui. Parce qu’avec Chloé j’avais parfois l’impression lorsque nous étions enfants qu’il y avait quelques non dits planant entre nous, non-dits toujours aussi secrets que dans le passé à l’heure actuelle. De plus, tu pourras toujours essayer de me repousser je crois que je ne me lasserais jamais de t’avoir à mes côtés. Dans quel univers une telle chose serait-elle envisageable ?

Alors que January m’avait abandonné le temps d’aller prendre une douche, je m’étais assis au piano, sans vraiment réfléchir au morceau que je jouais, la plupart du temps ça se passait comme ça : Je n’avais pas de morceau particulier en tête mais une fois que j’avais commencé à jouer un accord je le continuais, jusqu’à jouer une chanson complète. Dans ce cas Adore You s’était fait entendre entre les murs du manoir et je ne m’étais pas arrêté avant la fin, ou plutôt je m’étais arrêté quand j’avais remarqué que January m’avait rejoint. Je lui avais alors signalé que j’avais fait servir du thé anglais pour elle étant donné que je n’étais pas tout à fait sûr de ses goûts en matière de thé. Elle me rappela qu’elle avait probablement tout testé étant donné son mode de vie itinérant. Oui, il est vrai que je n’avais pas pensé à ce détail. Qu’importe, ce qui est fait et puis de toute façon chacun de ces deux thés ont un goût appréciables, ils sont différents voilà tout.
C’est vrai que j’avais pas pensé à ce détail. Elle me demanda ensuite si je ne cuisinais jamais moi-même et je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit rire face à cette éventualité. Non et tu peux me croire ça vaut mieux. Je crois que je ne serais même pas capable de réussir à faire cuire des spaghettis, c’est te dire … Est-ce que j’avais déjà essayé ? Oui, une fois, je l’avoue. Mais vu ce que ça avait donné j’avais ensuite accepté que l’on me cuisine mon repas quand j’étais à la maison. Non parce que franchement, c’est bien plus pratique et bien moins pénible.

Nous nous étions ensuite installés à table et j’avais choisi de prendre un muffin avec mon thé, pour la simple et bonne raison parce qu’étant donné qu’ils venaient d’être cuisinés, ils avaient un goût divin, celui qu’ils ont à la sortie du four et qui vous donne immédiatement le sourire parce que vous avez goûté à quelque chose d’incroyablement délicieux. Alors que je venais d’en prendre une bouchée, elle me rappela de lui parler du programme de la journée, me demandant si elle avait droit à un indice.

Hum, ça dépend, je pourrais te donner un indice mais ça ne veut pas dire que ça t’avancerait. Par exemple si je te dis que je suis presque sûr que ça va te plaire c’est un indice et pourtant tu n’en sais pas plus … Quoi ? On a plus le droit de faire des surprises de nos jours ? Bon d’accord, puisque c’est comme ça je vais ajouter autre chose. Hum .. Réflexion … Je dirais que le second indice est que tu as eu raison de t’attacher les cheveux, avancée hein ? Dis-je avec un grand sourire pour la taquiner parce que oui, cela fait partie de mes activités favorites en sa compagnie. Quoi c’est pas une activité ? Mais si ! Mais tout à fait !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyLun 9 Mar - 21:56

La jeune fille avait bêtement pensé que la présence des deux garçons dans la même équipe de Quidditch suffirait à les rapprocher. Elle ne s’y connaissait pas franchement mais savait qu’ils avaient de nombreux entrainements tous ensembles et donc l’occasion de se voir relativement souvent dans une même semaine. De plus, ils étaient toujours dans la même maison, ne partageaient pas le même dortoir mais au moins leur salle commune. Pour la Poufsouffle, il était impossible qu’ils gardent leur distance de cette manière, c’était y mettre sacrément de la mauvaise volonté. Qui plus était, Snow était probablement le plus compréhensif de ses deux frères, celui qui se fichait bien de ses relations amoureuses du moment que personne ne la faisait souffrir. Il n’était de toute façon pas en reste lorsqu’il s’agissait de jongler avec sa vie amoureuse, il avait pas mal de succès parmi les demoiselles de Poudlard et elle se demandait s’il parviendrait un jour à être en couple avec qui que ce soit, il semblait être bien trop attaché à sa liberté pour parvenir à quoi que ce soit mais elle s’amusait de le voir avec une fille différente quasiment tous les mois et n’hésitait pas à le taquiner gentiment à ce sujet.

« Oh mais je ne te demande pas d’être vraiment leur ami. » Reprit la jeune fille, consciente qu’elle s’était sans doute mal exprimée. « Je sais que je ne peux pas choisir à ta place les personnes pour lesquelles tu as des affinités et si mes frères n’en font pas partie tant pis. Je voudrais juste que vous appreniez à vous connaitre et à vous apprécier un minimum. C’est faisable, non ? Je ne veux pas insister, je vois bien que t’es réticent mais ça serait tellement génial… »

C’était bien la première fois qu’elle voyait Asling lui dire non pour quoi que ce soit, en général il était toujours partant lorsqu’elle proposait quelque chose et semblait prendre son partie dans n’importe quelle situation. Toutefois, ça ne la dérangeait pas, elle trouvait même plutôt sain qu’il soit capable d’exprimer son opinion même si celle-ci était différente de la sienne, ça prouvait qu’ils étaient assez bien ensemble pour ne pas tenter de se plier toujours à l’avis de l’autre sans que ça provoque une dispute monstrueuse. Certes, ce n’était pas toujours le cas, il y avait bien un sujet qu’ils devaient se garder d’aborder s’ils voulaient rester en bons termes : la pureté du sang. January peinait à concevoir son point de vue sur ce sujet pourtant très important à ses yeux, elle essayait vraiment de comprendre ce qu’il pouvait bien avoir en tête et même de voir les choses avec ses yeux mais rien à faire, elle n’y parvenait pas. Callie revenait toujours dans sa tête, la douce et adorable petite Poufsouffle qui était une sorcière talentueuse qui ne méritait aucunement de telles discriminations. Asling avait eu la bonne idée de ne jamais s’en prendre à elle et la jeune fille ne savait pas ce qu’elle ferait si une telle chose devait se produire.

« Ça me rassure et ça me fait même super plaisir. » Avoua la Poufsouffle avec un grand sourire qui ne trompait pas. « Je ne te repousserais jamais, tu le sais n’est-ce pas ? Je ne veux être avec personne d’autre que toi. »

C’était une évidence mais ça lui faisait plaisir de le lui répéter, ils formaient un duo étonnant et January ne cessait de regarder en arrière pour se souvenir de tout le chemin qu’ils avaient eu à parcourir jusqu’ici. Au départ, leur couple n’était pas forcément très solide mais avec le temps ils avaient réussi à consolider les bases de leur relation qui était désormais faite pour durer. Asling s’était amusé à faire quelques petits trous dans cette base et il était vrai qu’elle peinait parfois à maintenir les choses comme il le souhaitait mais ils apprenaient de leurs erreurs et avaient tous renoncer à leur ancien mode de vie pour réussir à être heureux ensemble. Aussi étonnant que ça puisse sembler, ça fonctionnait. Ils parvenaient à composer et ils entretenaient même une relation fusionnelle désormais, January se sentait parfaitement bien avec le Serpentard et elle détestait même ne pas l’avoir à ses côtés, ressentant comme un vide lorsqu’il s’absentait un peu trop longtemps. Ils ne suivaient pas les mêmes cours et n’avaient pas les mêmes amis, mais ils parvenaient tout de même à se croiser durant la journée et elle avait besoin de ces petits moments de complicité pour rester de bonne humeur.

« Oh, comme c’est mignon. » Le charria-t-elle gentiment. « Finalement, tu n’es peut-être pas doué dans tous les domaines… Un mythe s’effondre. »

January avait beau se moquer, elle était en effet très heureuse de constater que son parfait petit-ami n’était pas infaillible. Lui aussi avait des domaines de prédilections et d’autres dans lesquels il était certainement bien moins à l’aise, elle n’avait peut-être simplement pas eu l’occasion de les découvrir jusqu’ici. Toujours était-il qu’elle aurait bien aimé le voir en train de cuisiner rien que pour rigoler un petit peu, le voir galérer devait être assez drôle et elle aurait apprécié pouvoir venir lui prêter main forte. D’habitude, c’était toujours lui qui volait à son secours lorsqu’elle était face à une difficulté, jamais il n’avait eu à l’appeler à l’aide pour quoi que ce soit. En même temps, il avait tout de même deux ans de plus qu’elle, les cours qu’elle suivait n’avait donc plus de secrets pour le Serpentard qui pouvait l’aider dans toutes les matières ou presque. Pour January, les cours niveau ASPIC étaient encore du chinois et elle était loin de briller en cours, de toute façon. Ses résultats se maintenaient tant bien que mal et elle savait qu’elle devrait aller jusqu’au bout de ses études si elle ne voulait pas risquer la flagellation parentale mais elle n’était que très peu intéressée par sa scolarité et l’idée de perdre Asling à la fin de l’année scolaire l’incitait encore moins à vouloir continuer après ses BUSEs.

« Hum… C’est sûr que ça ne m’avance pas des masses, à part que ça doit être une activité en plein air mais ça tu me l’as déjà dit. » Réfléchit-elle à voix haute, tournant sa petite cuillère dans son thé sans prendre véritablement garde à ce qu’elle faisait. « Du sport ? Pas un truc où on vole, hein ? Non pas que j’ai le vertige mais je suis bien trop jeune pour mourir. »

Elle le savait passionné par le Quidditch, mais devoir s’assoir sur un balai faisait vraiment horreur à la jeune fille. Elle n’avait rien contre l’idée de le soutenir dans ce qu’il faisait, mais elle pouvait très bien être la meilleure des pompom girl en restant à bonne distance du terrain, soit dans les gradins en train de sautiller sur sa chaise en applaudissant ses actions. Certes, elle ne pouvait pas trop se le permettre à l’heure actuelle puisqu’il ne faisait pas partie de sa maison mais le cœur y était et elle n’hésitait pas à le féliciter lorsqu’il avait fait un très bon match. Elle espérait que ça lui suffise.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyMer 11 Mar - 21:50

Pour l’instant je ne voulais rien promettre à January pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas lui donner de faux espoirs quant à une éventuelle fréquentation de ses frères. Je ne doutais pas que ça pourrait lui faire plaisir et pourtant je ne sais pas pourquoi j’avais l’impression que le courant ne passerait pas. Pourquoi ? Bon, les frères Shiver n’avaient encore jamais rien tenté de négatif envers moi et pourtant je me méfiais de Noel. Quant à Snow, j’avais un peu moins de méfiance. J’étais presque persuadé que tant que je lui étais utile dans l’équipe de Quidditch il m’aurait à la bonne. Parce que soyons lucides, s’il m’avait à la bonne, tant que je remplissais correctement mon rôle de poursuiveur alors il avait tout intérêt à entretenir des relations positives avec ses joueurs. C’est pour cette raison que j’avais plus d’espoir le concernant que concernant Noel. Bizarrement je ne l’avais jamais apprécié et je sentais que c’était totalement réciproque. La plupart du temps nous nous évitions, je n’étais pas persuadé que nous serions capables de nous entendre. Même pour January ? Il faut voir. Rien n’était moins sûr et pourtant je savais qu’il tenait à sa sœur autant que je tenais à elle. Peut être serions nous en mesure de faire des efforts chacun de notre côté ? L’avenir nous le dira.

Nous nous étions installés à table et avions entamé le petit déjeuner, alors que Jan me demandait si je parvenais quand même à cuisiner malgré le fait que nous étions servis par des elfes de maison. A ce moment là j’avais bien été obligé d’admettre que j’étais incapable de cuisiner quoi que ce soit. Sauf qu’elle en avait profité pour me charrier, me disant qu’un mythe s’effondrait en n’étant pas doué dans tous les domaines. J’arquais un sourcil après avoir bus une gorgée de mon thé et lui dis avec un sourire en coin :

Oh mais tu sais, personne n’est parfait ! Et maintenant que tu connais l’un de mes défauts, à ton tour ! Dis moi un domaine pour lequel tu n’es pas douée. J’ajoutais, la voyant déjà venir : Ah et n’essaye pas de me faire croire que tu sais tout faire, tout le monde a un talon d’Achille. Sa réponse m’intéressait, comme si elle était la seule à avoir le droit de se moquer de mon incroyable talent pour la cuisine.

Par la suite nous avions abordé la question de savoir ce que nous allions faire après le petit déjeuner. J’avais dit quelques mots qui n’avaient pas une énorme importance puisqu’elle savait déjà tout ce que je venais de lui dire mais qu’importe. J’aimais être capable de lui faire une surprise de temps en temps. Bon, évidemment ce weekend en était rempli puisque ça avait déjà commencé hier soir quand je lui avais fait découvrir mon talent pour le piano que je pense pouvoir considérer comme l’une des choses qui font partie de mon éducation de noble si l’on peut dire. En effet dans la communauté magique, les sangs purs font généralement partie d’une certaine aristocratie et personnellement je suis persuadé qu’il faut être capable d’assurer en tant que sorcier de ce rang parce qu’il en va de notre image. C’est ainsi qu’étant enfant j’avais tenu à savoir faire telle ou telle chose, parce que cela faisait partie de mon éducation. Jouer du piano, être doué au Quidditch avant même de commencer ce sport à Poudlard ou encore, et cela était la surprise d’aujourd’hui, savoir monter à cheval. Au début ma mère tenait à ce que je monte en classique et mon moniteur était plutôt satisfait de moi mais en ce qui me concerne, je ne trouvais pas que ce genre d’équitation me correspondait réellement. C’est lorsque j’avais une dizaine d’années que j’ai commencé à pratiqué l’équitation Western ainsi que l’éthologie et je crois que commencer ces deux pratiques avaient été l’un des meilleurs choix que j’ai jamais fait. Si je préférais ce type d’équitation c’est parce que j’avais l’impression de ressentir la même liberté que je ressentais lorsque je vole sur un balais. Alors forcément quand j’ai goûté à cette expérience complètement différente, je suis rapidement devenu accroc. Si bien qu’il a fallut que l’on change de moniteur puisque celui que nous avions engagé jusqu’à présent était bien plus doué en CSO ou dressage.

Peut être bien oui. Confirmais-je. Quand elle s’assura qu’il ne s’agissait pas d’un « truc où on vole » je laissais échapper un petit ricanement, c’était peut être bien ça le domaine où elle n’était pas douée. Tu sais très bien que tu ne risquerais rien si tu t’essayais au Quidditch avec moi. Mais quoi qu’il en soit ce n’est pas la surprise que je te réserve, rassures-toi.

Bon, c’est bien beau tout ça, on discute on discute, mais en attendant j’avais hâte de lui montrer l’extérieur du manoir qui valait le détour. Je pense qu’elle ne l’a qu’aperçus hier en arrivant puisque je me suis légèrement empressé de la prendre dans mes bras mais maintenant que nous en avions parlé je devais avouer que j’avais hâte de voir sa réaction quand elle découvrait ce que cachait le domaine derrière le manoir. Ma mère y avait mis sa petite touche personnelle ce qui fait que le jardin n’était que le contraire de ce que l’on pourrait imaginer. Vivant, lumineux, clair, c’était un de mes endroits favoris de cette demeure.

Une fois que nous terminions le petit déjeuner j’allais donc me brosser les dents puis je redescendais, attendant que January ne termine ses dernières retouches avant de sortir. Je souriais quand je la vis descendre les escaliers et, entrelaçant mes doigts aux siens, je la menais vers la deuxième entrée du manoir qui donnait directement vers le jardin.

Prête ?

J’ouvrais alors la porte fenêtre de la véranda, révélant une vue d’ensemble du domaine extérieur. Je pointais du doigt la fontaine que l’on pouvait déjà apercevoir et je la présentais à January :
Cette fontaine a été dessinées par ma mère, une de ses passions est la décoration extérieure. Je la menais jusqu’à l’endroit extérieur, bordé par un bassin de koi, des poissons japonais d’extérieurs. Personnellement ils n’auraient pas été là ça aurait été pareils mais après tout chacun a ses petites envies. Je continuais ensuite d’avancer, une fois que nous ayons observé un instant la fontaine, et nous arrivions à petit coin terrasse, où nous mangions parfois en été, quand l’envie nous en prenait. Je lui expliquais donc la fonction de cet endroit. Il arrive que l’on mange dehors de temps en temps, quand il fait suffisamment chaud ou que nous avons des invités mais l’endroit que je préfère du jardin pour décompresser c’est le salon de jardin qui se trouve juste ici. Désignais-je, alors que nous continuions notre progression. Avec un petit sourire en coin je lui demandais : Comment tu crois que je suis arrivé à avoir une peau si parfaitement bronzée ? C’était vraiment un endroit sympa et c’était en été que nous pouvions le plus en profiter.

Heureusement grâce à un sortilège toutes ces installations étaient protégées des intempéries parce que sinon il aurait été bien trop pénible de devoir tout déplacer à chaque saison.

Enfin, nous arrivions aux écuries et déjà l’odeur familière des chevaux me parvenait. Et voilà la surprise. Lui dis-je, pointant l’entrée de l’écurie du doigt. Elle était bordée d’un paddock et d’un rond de longe qui me servait à entraîner Aslo ainsi que mes chevaux quand il faisait suffisamment beau, sinon ils avaient la chance de pouvoir se reposer soit au paddock, soit au box en fonction des températures.

A quoi ressemble l’extérieur du domaine ?:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyJeu 12 Mar - 21:20

Avoir une discussion simple autour d’un petit-déjeuner avec une des personnes qui comptaient le plus dans sa vie était tellement facile et tellement agréable à la fois. C’était ce genre de petits instants dont elle se souviendrait longtemps après ce week-end. Pas une seule seconde elle ne regrettait d’avoir accepté l’invitation d’Asling et si elle avait pu appréhender au début de leur première soirée en tête-à-tête, ce n’était plus le coup maintenant, elle se sentait simplement sereine et émerveillée par tout ce qu’elle découvrait. January était heureuse et ça se lisait certainement sur son visage. Les deux amoureux avaient tourné une nouvelle page dans leur relation pour débuter un nouveau chapitre qui serait certainement aussi merveilleux que les précédents. Certes, il y avait parfois des disputes ou des incompréhensions qui lui sapaient le moral mais en ce moment précis, elle était convaincue que ça en valait vraiment la peine. Elle avait longtemps critiqué les relations amoureuses et les guimauves que devenaient ses camarades vivant ce genre d’histoire, maintenant qu’elle en faisait partie, la Poufsouffle avait du mal à voir ce qu’elle avait bien pu critiquer quelques mois auparavant, c’était tellement génial d’aimer quelqu’un.

« Si, toi tu es parfait. » Affirma la jeune fille avec un sourire. « Je dirais que je ne suis pas douée pour le sport en général… A part la voltige, la gymnastique et peut-être la danse du coup… Mais mets-moi un ballon entre les mains et je suis sûre que les catastrophes vont s’enchainer. Ce n’est qu’un exemple bien sûr, il y a plein de domaines qui ne font pas partie des choses que j’affectionne. »

Parfait, peut-être pas mais parfait pour elle, c’était une certitude. January n’aurait pas pu rêver mieux comme petit-ami, il avait déjà la situation à laquelle elle avait toujours aspiré, mais également un caractère qui lui correspondait tout à fait. Asling était le genre de gentil garçon qui ne se laissait tout de même pas marcher sur les pieds, était capable de déplacer des montagnes pour lui faire plaisir et ne passait pas inaperçu dans un groupe. La Poufsouffle savait qu’elle aurait détesté être avec un garçon complètement transparent, incapable de s’affirmer et toujours à se cacher dans les jupes de sa mère. Mais à l’inverse, le stéréotype du macho qui roulait des mécaniques et montrait ses muscles ne la branchait pas non plus. Alors oui, elle considérait qu’Asling était tout simplement parfait, pile poil entre les deux. Elle aimait tout chez lui, ses défauts et ses qualités et considérait qu’elle n’aurait jamais pu avoir un petit ami plus merveilleux. Alors bien sûr, c’était sans doute l’amour qui parlait et elle n’était pas follement objective mai sa vision des choses lui convenait pour le moment.

« Je ne risquerais rien à part de mourir. » Plaisanta-t-elle. « Je préfère te regarder voler et vivre toutes ces sensations par procuration. »

Elle avait beau adorer Asling et comprendre parfaitement que le Quidditch pouvait être sa passion parce qu’elle en entendait assez parler son frère pour savoir que c’était un sport qui demandait implication et rigueur, elle n’était pas prête à prendre sur elle pour tenter de le partager avec lui. Elle ne connaissait les règles évidemment et elle suivait la saison entière pour être capable de se réjouir avec ses camarades lorsqu’une équipe gagnait ou perdait mais ça s’arrêtait là, elle ne pratiquerait pas, même s’il la suppliait à genoux. Et heureusement, ce n’était pas à l’ordre du jour, Asling avait prévu de l’emmener à l’extérieur et c’est donc avec enthousiasme que la jeune fille remonta les escaliers pour passer dans sa chambre, se brossa les dents et attrapa son manteau avant de redescendre aussi vite qu’elle était montée. Son petit-ami l’attendait déjà en bas et lui attrapa la main alors qu’ils passaient par la véranda pour commencer la visite. Instinctivement, la jeune fille resserra ses doigts autour des siens, rassurée par ce contact qu’elle appréciait toujours autant et écoutant avec plaisir ses explications enthousiastes sur l’agencement de la maison.

« Mais quel prétentieux, c’est incroyable. Mais oui, je sais que tu es beau. » Le taquina-t-elle en souriant. « Cet endroit est magnifique, ta mère a vraiment fait un travail fantastique, il faudra que je pense à le lui dire si on la recroise. Ça ne m’étonne pas que tu y passes beaucoup de temps, tout semble si tranquille ici. »

Ce jardin était presque paradisiaque. Evidemment, comme tout le reste de la maison il était démesurément grand et elle aurait probablement mis la journée à en faire le tour en longeant les extrémités de la propriété mais en plus il était sacrément bien entretenu. Avec une telle surface de terrain, on aurait pu croire que les propriétaires auraient choisi de laisser l’herbe pousser faute de temps et de moyens, ou alors qu’ils auraient sélectionné une partie qu’ils occuperaient en abandonnant le reste à l’état sauvage. Mais non, tout était pensé et réfléchi pour que l’intérieur et l’extérieur du manoir soient totalement irréprochables. January était clairement admirative et elle écarquilla les yeux lorsqu’ils arrivèrent devant ce qui semblait être une écurie. Le Serpentard s’était bien gardé de lui dire qu’ils avaient des chevaux chez eux ou alors elle avait oublié mais la jeune fille doutait que ça soit possible. C’était génial, vraiment génial. Elle n’aimait pas spécialement les animaux mais pour les chevaux c’était différent, elle en avait eu un à elle depuis qu’elle savait marcher ou presque et se sentait particulièrement à l’aise en leur compagnie, savoir que la famille Gallagher partageait un minimum sa passion était donc un réel plaisir.

« Waw ! Des chevaux ?! Vous avez des chevaux ? » S’exclama-t-elle soudain très enthousiasme, lâchant la main de son petit-ami pour courir vers les écuries. « J’adore les chevaux ! »

Pas sûr qu’il ait entendu la fin de sa phrase puisqu’elle l’avait tout simplement laissé sur place, rentrant à l’intérieur de l’écurie sans trop lui demander son autorisation. Et effectivement, les chevaux étaient bien la surprise qui l’attendait. Elle se sentit tout de suite bien avec eux, elle les laissa lui renifler la main tour à tour, flattant leur encolure sans se départir de son sourire, oubliant presque la présence de son petit-ami qu’elle avait lâchement abandonné pendant quelques instants. Elle ressentait toujours la même chose lorsqu’elle était proche d’un cheval, il renvoyait toujours cette chaleur caractéristique qui l’aidait à se sentir apaisée et en sécurité. Lorsqu’elle avait un coup de mou au cirque, c’était dans le box de Flake qu’elle allait trouver refuge, profitant de cet instant d’isolement pour réfléchir et se ressourcer. Alors bien sûr, elle en avait pas besoin à l’heure actuelle, mais elle avait l’impression d’être projetée dans son univers à elle et c’était vraiment génial. Le souvenir de son petit-ami fini d’ailleurs par revenir à la surface, il fallait qu’elle le remercie. Sans plus attendre, elle fit demi-tour, et courut en sens inverse pour ne s’arrêter que dans les bras d’Asling, passant les bras autour de son cou, les joues rosies et un sourire qui ne trompait pas.

« Je les adore, c’est trop génial ! » S’exclama-t-elle joyeusement. « Tu sais monter ? »

Bien sûr qu’il savait, c’était une évidence mais elle voulait tout de même être sûre. Est-ce qu’il allait l’emmener se promener ? Probablement puisque son indice était qu’elle avait bien fait de s’attacher les cheveux. La surprise était vraiment superbe et January ne s’en remettait pas. Non seulement elle passait un week-end de rêve en excellente compagnie mais en plus il savait trouver les activités qui lui conviendraient le mieux. Lui avait-elle précisé qu’elle faisait de l’équitation depuis toute petite et qu’elle avait son propre cheval ? Elle n’en avait pas du tout l’impression. Comment avait-il sur que cette surprise lui ferait plaisir alors ? La jeune fille l’ignorait complètement mais ce n’était pas très important, le principal était qu’il avait réussi à faire mouche, comme toujours. Comme quoi, January se trouvait vraiment chanceuse, elle avait le petit-ami le plus parfait qui puisse exister et elle n’en aurait échangé pour rien au monde.

« Merci pour la surprise, c’est la meilleure de toutes. »

La jeune fille ponctua ses paroles d’un baiser, emprisonnant les lèvres de son petit-ami entre les siennes durant de longues secondes. Elle réalisait pleinement la chance qu’elle avait depuis qu’elle avait mis les pieds chez les Gallagher, tout était absolument parfait. Asling avait placé la barre vraiment très haut, heureusement qu’il n’était pas prévu qu’il vienne tout de suite dans sa famille.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyVen 13 Mar - 8:28

Pour l’instant ce weekend était aussi parfait que j’aurais pu l’espérer et j’étais presque sûr qu’il allait continuer avec la surprise que je prévoyais à January. Pourquoi étais-je convaincu qu’elle allait lui plaire ? Peut être parce qu’elle m’a déjà parlé de son rôle au cirque et du fais qu’elle réalisait des numéros de voltige à cheval ? Ainsi je savais que la présence des cinq équidés dans l’écurie devrait lui plaire. Bon, je ne savais pas comment elle allait prendre le fait que l’un de ces chevaux appartenait à Chloé mais en même temps il n’y avait rien de mal à ce que Aslo soit dans nos écuries, pas vrai ? Il s’agissait simplement d’un service que nous avions rendu à Chloé quand elle était partie en France avec sa mère. Evidemment certaines responsabilités se sont ajouter à celles que nous avions déjà mais avec les moyens que nous avons il n’avait pas été bien compliqué d’en être responsable. Depuis Chloé n’avait même pas eu la réelle occasion de venir voir son cheval puisque quand elle avait passé une semaine ici cet été nous avions été occupés à droite à gauche et je n’arrive même pas à croire que nous n’avons pas trouvé une seconde à lui consacrer. En même temps à cette époque il pouvait apprécier l’existence du paddock comme bon lui semble alors je doute que ça l’ait vraiment dérangé qu’on le laisse profiter de sa liberté.

J’avais rappelé à January que personne n’est parfait et pendant un seconde j’avais douté du fait que j’avais bel et bien compris ce qu’elle venait de dire. Moi ? Parfait ? Hum, je parie que certains se montreraient volontaires pour contrecarrer tout ses arguments sur ce sujet. D’un autre côté, mon égo ne se plaignit pas le moins du monde de son compliment et c’est avec le même sourire que je lui avais répondu avant de l’écouter m’expliquer que son point faible était peut être le sport. Ah oui ? Pourtant je connais bien un sport où elle a été prodigieuse hier soir …

Je vois. Bon, si ça peut te rassurer tu peux ajouter le sport en chambre à la liste des choses pour lesquelles tu es douée. Lui dis-je avec un clin d’œil. Eh ne me regarde pas comme ça je ne fais que dire la vérité ! Riais-je quand je remarquais son petit air suspicieux. Quand elle m’avait dit au début de notre relation que ce serait elle qui déciderait du moment où sa première fois aurait lieu j’avais pensé que résister serait carrément un supplice et pourtant si on me posait la question aujourd’hui, avoir été patient valait largement le moment que nous avions partagés hier soir.

Elle me demanda ensuite de nouveaux indices quant à la surprise mais tout ce que je fis était la rassurer sur le fait qu’il ne s’agissait pas de Quidditch. Si je me fiais à ce qu’elle venait de me dire ça ne faisait pas partie des sports qu’elle apprécie particulièrement et comme cette surprise avait pour but d’améliorer ne serait-ce qu’un peu plus notre weekend alors forcément je n’allais pas la forcer à monter sur un balais si elle n’en avait pas envie. Je ne dis pas que je ne la défierais jamais de me montrer ses talents en vol, sous mes conseils attentifs bien sûr, mais ce matin n’était pas le moment opportun pour ça. J’eus un petit sourire amusé quand elle me dit qu’elle ne risquait rien à part de mourir et je lui dis :

Mais pourquoi être aussi dramatique voyons ? Tu ne risques rien ! Bon, je me suis peut être cassé la jambe une fois, et également l’avant bras par la même occasion mais regardes moi, je suis toujours là ! Dis-je le plus sérieusement du monde, en tout cas en apparence, puisque je savais que cela n’avait absolument rien de rassurant. Mais je ne poussais pas plus le sujet quand elle m’avoua qu’elle préférait vivre ces sensations par procuration. D’ailleurs je me demande bien pour quelle équipe tu seras quand nous affronterons les Poufsouffles… Hum, ta propre maison ou ton frère et ton petit ami ? Choix difficile … Est-ce que j’avais un doute quant à sa réponse ? Non. Bon d’accord, un petit. Mais j’étais presque convaincu qu’elle se rallierait à notre cause.

Enfin était venu le moyen où j’avais pu l’emmener dehors et il est vrai que je n’étais pas peu fier de ce que j’avais à lui montrer. Bien sûr l’intérieur de la demeure était imposant et carrément magnifique mais le jardin était bercé dans une toute autre ambiance. C’est là que je viens pour me ressourcer et j’avoue que c’est également là que je passe la plus grande partie de mes vacances d’été quand je suis chez moi. En même temps, qui voudrait s’enfermer à l’intérieur quand on à un tel espace à sa disposition ? Ce n’est pas mon genre, vous pouvez me croire. Et d’ailleurs je confiais à January que j’en profitais pour venir bronzer ici quand il faisait suffisamment beau et chaud, qu’on arrive pas avoir une peau aussi parfaitement bronzée sans rien faire. J’avais ris légèrement quand elle m’avait traité de prétentieux alors que je lui répondis du tac-au-tac : Dit celle qui vient de me dire il y a à peine quelques minutes que j’étais parfait… Je déposais un baiser sur sa joue, souriant quand elle me dit que cet endroit était magnifique. Oui, je suis complètement d’accord. Et il est vrai qu’on avait facilement tendance à vouloir échapper au monde extérieur quand on a un tel berceau du calme et de la tranquillité à disposition. T’inquiète pas va, je pense que tu auras la possibilité de la croiser ce soir quand on rentrera … Et voilà, un nouveau détail sur la surprise en question. En même temps vu qu’on approchait des écuries je n’avais plus grand-chose à lui cacher. Je ne savais pas exactement quelle allait être sa réaction mais une chose est sûre, j’ai hâte de la découvrir. Personnellement j’avais appris à m’habituer à cette chance que nous avions de posséder un tel trésor mais ça continuait encore de me remplir de bonheur.

Je me serais attendu à tout sauf à ça. En général January faisait preuve de restreint mais là il n’en avait plus été question et je l’avais regardée courir vers les écuries, un sourire attendri sur les lèvres. Comment réussissait-elle à faire ça ? A passer de la fille que tout le monde pensait prétentieuse et dont le monde ne tournait qu’autour de sa petite personne à cette fille simple et rayonnante de bonheur à l’idée de découvrir des créatures que beaucoup considèrerait comme puantes ? Je crois que je peux largement ajouter ce nouveau détail à la liste des faits pour lesquels je craque totalement pour elle. Jamais je ne l’avais vue aussi heureuse mais une chose est vraie, ça fait terriblement plaisir à voir. Je ne me lasserais jamais d’entendre sa voix sonner de manière aussi enthousiaste, ni de voir cette expression de pur bonheur sur son visage.

Je la suivis à l’intérieur, plus calme cependant, et essayais de couvrir le sourire que j’avais actuellement. Non mais sérieusement, j’allais finir par avoir des crampes aux zygomatiques si je continuais comme ça ! Personne n’avait jamais dit qu’une dose de bonheur trop importante d’un coup pourrait être dangereuse pour la santé ? Non parce que moi je vous le dit quand elle va repartir je crois que je sa présence va me manquer un peu plus que nécessaire … Mais pour l’heure, apprécions l’instant présent si vous voulez bien !

Elle fit demi-tour et passa ses mains autour de mon cou, alors que j’entourais sa taille de mes bras, plongeant mon regard dans le sien. Déposant un baiser sur ses lèvres, je souriais tendrement avant de laisser reposer mon front contre le sien, pendant qu’elle me demandait si je savais monter. Eh bien je crois que ça va être à toi de le découvrir … Elle me remercia ensuite de cette surprise, me volant un nouveau baiser, et j’enchaînais : Suis moi, il y a quelqu’un que j’aimerais te présenter.

Oui il m’arrivait d’avoir des habitudes légèrement mystérieuses mais elle n’avait encore rien vu de ce que je lui réservais. J’enlaçais mes doigts aux siens et la menais au dernier box occupé. Là se tenait un cheval à la robe isabelle, mais il avait quelque chose de bien plus que ça puisque ses crins étaient à la fois noirs et à la fois blancs, une surprise que nous avions eu alors que nous l’avions vu grandir.

January laisse moi te présenter Garrett. C’est un hongre de 4 ans et il est à la fois à ma mère et moi. Il a été débourré en classique et même si je monte en Western cela me permet de regoûter de temps en temps au saut ou au dressage. Mais aujourd’hui, si ça te dit, il est à toi pour une ballade qui devrait durer un petit bout de temps … Je caressais doucement le chanfrein qui était venu saluer l’étrangère, c’était une de ses qualités, le fait qu’il soit aussi affectueux. Regardes moi ça il te fait déjà du charme ! Je me demande bien de qui il a hérité ça… Dis-je alors que le cheval s’amusait à doucement pousser Jan de sa tête, tout ça pour recevoir les caresses qu’il mérite.

Attendant sa réaction avec impatience, j’observais du coin de l’œil le regard que Jan jetait à l’équidé, essayant de déchiffrer l’émotion de sons visage. Serait-ce de la fascination ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyVen 13 Mar - 22:58

Pour le coup, la jeune fille ne s’était absolument pas attendue à ce que son petit-ami tienne à lui rappeler la nuit qu’ils avaient passé ensemble. En plus, ce n’était pas vraiment du sport à proprement parlé, January ne classait dans cette catégorie que les disciplines ennuyeuses où il était nécessaire de courir ou voler après une balle pour la faire passer dans des buts et marquer des points pour son équipe, le reste ne pouvait pas être considéré comme un sport, ou en tout cas pas dans son esprit et ce dont parlait le jeune homme l’était encore moins. Evidemment, la Poufsouffle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, ravalant non sans mal un éclat de rire. C’était rassurant en un sens, au moins cette nuit passée en sa compagnie l’avait marqué et il ne semblait pas avoir oublié ce qu’il s’était passé. Qui plus était, January avait conscience que le Serpentard disposait d’un certain nombre de points de comparaison, détail qu’elle préférait feindre d’ignorer pour ne pas céder à la jalousie. Pour le moment, cette technique marchait parfaitement bien et elle comptait la conserver encore un moment.

« Voyons, Asling ! » S’écria-t-elle en prenant l’air choqué de la maman qui gronde son gamin de trois ans parce qu’il a eu le culot de voler un bonbon chez la boulangère. « Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler. »

Rien à voir avec le fait qu’elle n’assumait pas ce qu’il s’était passé entre eux, elle avait largement pris le temps d’y réfléchir et était absolument convaincue qu’elle avait choisi le bon moment et la bonne personne, mais elle ne s’était pas attendue à ce que le Serpentard y fasse allusion aussi librement sans la moindre gène. Elle-même sentait que ses joues avaient légèrement rosies et même si elle ne peinait pas spécialement à dissimuler son trouble, elle espérait qu’il éviterait ce genre de remarques en publique, principalement lorsque sa mère ou tout autre membre de leur famille respective se trouverait dans les parages. Toutefois, January savait qu’elle n’avait pas besoin de lui faire une telle recommandation à voix haute. Asling n’était pas fou, pas stupide et encore moins suicidaire, il savait parfaitement bien comment se comporter en société et la jeune fille n’avait jamais eu à rougir de son comportement depuis qu’ils étaient ensembles et il y avait fort à parier que ce ne serait jamais le cas. Seule ombre au tableau, son côté coureur mais la Poufsouffle continuait à espérer qu’il saurait y renoncer sans trop de peine.

« Et après ça tu oses me dire que je ne risque rien ? Je tiens à garder chacun de mes membres intacts si tu n’y vois pas d’inconvénient. » Rétorqua-t-elle avec un sourire. « Et contrairement à ce que tu penses, la question est plutôt facile. Ça fait déjà quelques années que nous restons à la première place de la coupe des quatre maisons, il est grand temps que la victoire nous revienne au Quidditch également et je serais plus que ravie de voir notre équipe vous coller une raclée. »

La jeune fille était une compétitrice, elle aimait être la meilleure et se sentir au-dessus et plus importante. C’était sans doute pour cette raison que ses résultats scolaires se maintenaient un minimum au-dessus de la moyenne alors qu’elle savait pertinemment que les cours ne lui serviraient à rien plus tard. Cependant, l’idée même de redoubler et donc d’échouer lors d’une année scolaire la terrifiait, l’échec était pour les faibles et elle n’était pas faible. C’était probablement pour cette raison que January avait toujours été la grande supportrice de sa maison. Certes, elle ne s’impliquait pas forcément beaucoup pour Poufsouffle puisqu’elle préférait tout de même s’appliquer pour sa propre personne avant tout, mais elle gardait cette envie que sa maison surpasse les autres et brille davantage parce qu’elle en faisait partie et qu’elle avait besoin d’être fière de cette appartenance. Tant que ce n’était pas une mauvaise compétition, elle pouvait se le permettre et l’idée de taquiner une fois de plus ses deux frères parce que Poufsouffle aurait devancé Serpentard et Gryffondor l’enthousiasmait plutôt. En revanche, il était vrai que pour le Quidditch, son frère Snow avait toujours de quoi fanfaronner et Asling ou pas Asling, elle espérait que la tendance serait inversée cette année.

« Hum… Je crois que je vais retirer ça, mon compliment te fait bien trop plaisir, c’est louche. »

C’était en toute sincérité que la jeune fille avait avoué à son petit-ami qu’il était parfait à ses yeux mais sa réaction suffit à la faire froncer les sourcils. Oh, elle plaisantait bien sûr, January n’était pas du genre à se fâcher parce que quelqu’un faisait preuve d’un peu de prétention, elle en était elle aussi totalement capable et ne tarissait pas d’éloges sur sa propre apparence physique. D’ailleurs, elle avait tendance à estimer que ce n’était pas de la prétention de sa part ni de celle d’Asling, mais simplement une capacité à faire preuve de réalisme et à ne pas se voiler la face quant aux atouts que leur avait gentiment fournis dame nature. Bien sûr, beaucoup de ses camarades de classes ne semblaient pas aptes à comprendre une telle chose mais la jeune fille s’en fichait bien, elle ne vivait pas pour les autres mais pour elle-même et temps qu’elle se sentait parfaitement à l’aise dans sa peau elle ne cherchait à rendre de comptes à personnes. Encore moins maintenant alors qu’elle faisait la découverte des splendides écuries des Gallagher, son petit-ami lui avait fait une surprise formidable et lorsqu’il l’entraina découvrir un cheval au fond de l’écurie, ses yeux pétillèrent de plus belle, effet de l’excitation du moment.

« Bonjour Garrett. » Dit-elle simplement, laissant le hongre lui renifler la main. « Ça te dirait de partir en promenade ? »

Si le cheval avait compris ses paroles, il n’en laissa rien paraitre, se contentant de secouer légèrement la tête lorsqu’elle remonta sa main le long de sa tête pour lui gratouiller les oreilles. Effectivement, il semblait avoir l’habitude des caresses et n’était absolument pas sauvage. January ne craignait de toute façon pas de monter de nouveaux chevaux, cavalière depuis sa plus tendre enfance, elle savait être à l’écoute de sa monture, ne paniquait pas lors d’une situation critique et savait s’adapter à de nouveaux chevaux sans trop de difficultés. Pour ce dernier point, c’était peut-être un peu compliqué parfois pour la bonne raison qu’à part son cheval, elle n’avait pas trop l’habitude de monter d’autres chevaux à part quelques-uns du spectacle du cirque lorsqu’il n’y avait vraiment personne pour s’en occuper, cependant elle s’en sortait tout de même très bien et savait à l’avance qu’elle serait à l’aise avec celui-ci aussi. Résister à la tentation de sauter de nouveau dans les bras d’Asling alors qu’elle se tournait vers celui-ci pour lui parler fut difficile, mais elle finit tout de même y parvenir, gardant malgré tout ce sourire jusqu’aux oreilles, signe évident qu’elle était absolument ravie.

« Il a l’air d’accord et je le suis aussi. » Finit-elle par répondre. « Ça fait bien longtemps que je ne suis pas partie en balade, j’évite d’emmener Flake à l’extérieur, je dois toujours éviter qu’il se blesse, ce serait dramatique pour les représentations. »

Ils allaient monter à cheval, c’était vraiment génial. La question désormais était : quel type de monte ? January avait un peu tout fait dans sa vie, de l’amazone à la monte classique en passant par l’équitation western qu’elle n’affectionnait pas particulièrement parce qu’elle la trouvait moins belle et plus bourrin que les autres, même si en terme de dressage de l’équidé, c’était franchement fantastique. Toutefois, alors que d’habitude elle aurait harcelé Asling avec ses questions, elle le laissa simplement voir de lui-même quelle serait la suite des opérations. La Poufsouffle était simplement heureuse d’être là avec lui et étrangement son envie de tout contrôler s’estompait progressivement, elle était prête à se laisser vivre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyLun 16 Mar - 18:13

Je n’avais eu aucun mal à dire à January qu’elle était au moins douée pour le sport en chambre, me délectant de sa réaction lorsqu’elle avait lever les yeux au ciel, feignant d’être choquée par mes paroles. De mon côté je trouvais ça juste drôle qu’elle ait cette réaction. Bon, ça ne m’étonnait pas puisque ce n’était peut être pas une chose dont elle avait l’habitude d’en parler mais en tout cas sa réaction n’avait pas de prix. Elle ajouta même qu’elle ne voyait pas du tout de quoi je voulais parler et je hochais la tête pour dire Oui oui, je te crois … Je m’amusais à la taquiner bien sûr mais cela n’empêche que la nuit que j’avais passé en sa compagnie avait été parmi les meilleures. Et savoir que ce n’était que la première d’une longue série faisait que j’avais hâte de vivre l’avenir qui nous attendait. Comment pourrais-je un jour m’habituer à l’avoir à mes côtés ? Peut être était-il encore un peu tôt pour penser de cette façon mais quelque chose au fond de moi me disait que si nous y mettions tous les deux du nôtre alors notre relation pourrait marcher, et déboucher sur quelque chose de vraiment positif pour nous deux. Le plaisir que j’avais ressenti en la voyant rougir à l’évocation de cette nuit n’était qu’un bref aperçu de la joie que je vivais en ce moment mais je sentais que c’était le début d’une excellente journée.

Puis était venue la question du sport que nous allions pratiquer aujourd’hui. Elle m’avait avoué n’avoir aucune envie de s’essayer au Quidditch et pour l’embêter je lui avais dit que même si je m’étais peut être fait mal quelques fois cela ne veut pas dire qu’elle risque quelque chose –évidemment c’est un raisonnement caduque. Je me doute bien que le Quidditch est un sport dangereux mais le meilleur moyen d’être en sécurité est de ne pas surestimer ses propres capacités. Si on prend le temps de faire les choses à son rythme c’est déjà le début d’un bon fonctionnement sur un balai. Parce que quoi que je pourrais dire pour essayer de la rassurer d’un point de vue objectif c’est une pratique assez dangereuse mais de vous à moi qu’est ce qui n’est pas dangereux dans la vie ?

Pourtant ça n’a jamais été une raison pour s’empêcher de vivre, sinon on ne fait rien, même sortir de chez soi peut être dangereux à ce compte-là ! Il faut simplement savoir prendre des risques, tout en restant maître de soi pour être en mesure de réagir quelle que soit l’évolution de la situation. Alors certes cela demande des efforts, mais le jeu en vaut la chandelle.

Non … Dis-je, faussement attristé. Tu rigoles, n’est ce pas ? Tu sais, tu me brises le cœur. Comment pourrait-on imaginer Poufsouffle battre Serpentard ? Pour moi cela était une histoire de capacité à gagne la coupe. L’équipe était, en partie grâce à Sky, probablement au meilleur de sa forme, alors de ce fait il ne nous était pas difficile d’enchaîner les victoires. Mais quand j’entendais January dire qu’elle serait ravie d’assister à notre défaite je ne manquais pas de me dire que sa propre défaite viendrait aussi, d’une manière ou d’une autre …

Quand nous étions sortis dehors j’avais montré à January l’endroit que je préférais en été et qui me permettait, entre autres choses, de pouvoir profiter à fond du soleil. Je m’étais alors vanté de ma peau bronzée et quand January m’avait traité de prétentieux je lui avais répondu qu’après tout elle m’avait confié me trouver parfait. J’avais donc le droit de me vanter, non ? Sauf que selon elle son compliment semblait me faire bien trop plaisir.

Mais non, rien n’est louche là dedans, qu’est ce que tu vas t’imaginer voyons ? Non, disons que j’aime me reposer sur mes lauriers, voilà tout ! Lui dis-je avec un grand sourire.

Je l’avais ensuite emmenée dans nos écuries et lui avais présenté Garrett, un hongre que ma mère et moi avions l’habitude de monter de temps à autre et puisque nous avions tous les deux une façon bien différente de monter, il se trouve que c’est un cheval très polyvalent, qui sait tout faire, ou presque. L’avantage étant qu’il se montrait très volontaire, quelle que soit l’activité qu’on lui propose et j’avais déjà vu ma mère l’essayer sur un parcours de CSO. Pour ma part je le montais quelque fois en Western mais c’était un jeu d’enfant puisque cela coulait dans son sang. Niveau agilité et équilibre rien à dire, on ne peut pas faire mieux. Il fait peut être partie des meilleurs chevaux que j’ai eu l’occasion de monter. J’avais donc regardé January le saluer et lui demander si ça lui dirait de partir en ballade.

Tu parles si ça lui dit, je suis sûr qu’il attend que ça, pas vrai toi ? Dis-je en regardant l’équidé.

Il secoua la tête quand January le gratifia d’une douce caresse et j’étais resté là, un instant, à assister au lien qui commençait tout juste à se créer entre ces deux-la. Garrett ne manquait jamais de faire son petit effet. Non seulement il était magnifique mais en plus il avait un mental exceptionnel. Il était le cheval dont tout cavalier qui se respecte pourrait se vanter et nous ne manquions pas de le faire mais pour l’avoir il fallait le mériter. C’est pour cette raison que la plupart du temps, lorsque le climat extérieur le permettait, et qu’il ne travaillait pas, il était dans le paddock, à pouvoir profiter de sa semi-liberté.

Finalement quand January se tourna vers moi le sourire qu’elle avait sur les lèvres ne mentait pas et montrait qu’elle était ravie d’avoir une telle opportunité se présenter à elle. Ca ne m’étonne pas, après tout qui se plaindrait qu’on lui fasse une proposition comme celle-ci ? Elle me dit qu’elle était tout aussi d’accord que l’équidé pour le monter en ballade et je hochais la tête, souriant, avant de l’écouter me dire que ça faisait longtemps qu’elle n’était pas montée en ballade. Hum, tout ça me donne une petite idée …

Je comprends. Répondis-je simplement quand elle me dit qu’elle ne pouvait pas réellement sortir son cheval de spectacle, risquant une blessure. Du coup qu’est ce que tu dirais de monter en licol éthologique ? Je ne savais pas si elle avait déjà essayer ce genre de monte et dans le cas échéant si elle l’appréciait mais en ce qui me concerne il est vrai que cela faisait partie de mes habitudes et j’adorais ça. Si tu préfères monter en classique évidemment je comprendrais et il a ses affaires, c’est comme toi qui vois.

C’est vrai que je ne savais même pas quel genre d’équitation elle préférait dans la vie de tous les jours, hum il va falloir que je change ce point, et vite. Mais en attendant, et laissant réfléchir January, j’avais réfléchi et m’étais dit que puisque la dernière fois que j’étais monté j’avais fait travailler Ezhno je pourrais monter Hateya. Je me tournais donc vers elle –son box est juste en face- et quand elle vit que je m’intéressais enfin à son cas elle s’approcha doucement, respirant la paume que je lui présentais.

Alors dis-moi ma belle, comment tu vas ? Ca te dit une petite promenade ? Dis-je, caressant doucement sa tête. J’enchaînais, pointant January du regard : Tu vois cette jolie demoiselle ? C’est January, ma petite amie. Et aujourd’hui toi, moi, Garrett et elle allons partir en ballade, ça t’intéresse ? Ses oreilles étaient pointées vers l’avant, signe du fait qu’elle était attentive et cette fois ne fut qu’une des multiples occasions où je regrettais qu’on ne puisse pas « réellement » communiquer avec les chevaux, des créatures qui pourtant le mériterait largement. Plus que certaines personnes si vous voulez mon avis. Mais c’est autre chose…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyLun 16 Mar - 22:59

La conversation était aussi simple qu’amusante avec Asling, ils pouvaient parler de tout ou presque tout sans qu’aucune ombre ne vienne assombrir le tableau et c’était ça aussi qu’elle appréciait dans cette relation. Pourtant, les choses promettaient d’être extrêmement compliquées entre eux, il y avait leurs trains de vies respectifs qui auraient pu devenir un véritable obstacle à leur histoire d’amour mais également l’opinion des autres élèves qui avait commencé par vraiment blesser la jeune fille au point qu’elle n’ait pas vraiment envie d’afficher leur amour au grand jour alors qu’elle était pourtant ravie de la tournure que prenaient les choses. Il avait donc fallu du temps pour que les choses finissent par se tasser et qu’ils puissent enfin vivre leur histoire sereinement, Asling avait eu la patience qu’il fallait pour la rassurer et la convaincre de s’accrocher à ce petit bout de bonheur qu’ils étaient en train de construire et elle devait bien reconnaitre qu’il avait eu totalement raison. Certes, leur couple ne plaisait pas au plus grand nombre mais ils étaient heureux ensemble et après tout, c’était bien tout ce qui comptait.

« Oh pauvre petit chou, il est tout vexé. » Plaisanta la jeune fille en faisant mine d’essuyer une larme fictive qui roulait sur sa joie. « Je suis désolée de te briser le cœur, tu peux me croire mais même mon amour pour toi ne pourrait pas m’inciter à défendre l’équipe de Serpentard, ce serait une trahison ! J’ai donc particulièrement hâte de voir qui sortira en tête de la compétition cette année, vous avez sûrement pris confiance en vous avec les années de victoire que vous avez derrière vous, il serait grand temps de vous rappeler qui sont les numéros uns. »

January ne pouvait pas dire sans mentir qu’elle était une grande supportrice du Quidditch, loin de là. Si encore il y avait eu des pom-pom-girls peut-être aurait-elle tentée une participation, elle aurait trouvé ça amusant et voir tous les regards braqués sur elle alors qu’elle aurait été à moitié nue sur un terrain de sport était plutôt enthousiasmant. Qui plus était, pour ce qui était de la danse et de la souplesse, elle était déjà plutôt douée, elle n’avait aucun problème pour effectuer des pirouettes, salto, vrilles et autres joyeusetés puisqu’elle y était entrainée depuis le plus jeune âge pour amuser adultes et enfants qui venaient assister aux représentations du cirque. Elle avait même eu un peu de chance grâce à dame nature qui lui avait octroyé une certaine grâce qu’elle pouvait mettre à profit lors de ces mêmes spectacles. Bien sûr, il lui fallait toujours travailler et January devait être la seule fille de son dortoir à s’étirer matins et soirs pour parvenir à conserver sa flexibilité. Parfois c’était lassant, et elle en avait tout simplement marre, mais s’il y avait bien une chose qu’elle aimait dans sa vie au cirque, c’était son numéro et le plaisir qu’elle avait à entrer en piste tous les soirs durant l’été, elle faisait donc tout pour conserver son rôle.

« Et tu en es fier en plus ?! » S’exclama la jeune fille, prenant un air outré totalement feint pour l’occasion. « Tu devrais avoir honte ! »

Quoi qu’il fallait bien le reconnaitre, Asling avait beau ne pas beaucoup en faire, il s’en sortait tout de même très bien et la jeune fille était assez fière de l’avoir comme petit-ami. Il avait pas mal de facilités, c’était une évidence que ce soit sur un balai comme un cours et il devait être très content de pouvoir se la couler douce sans avoir besoin de plonger le nez dans ses bouquins tout en parvenant tout de même à obtenir largement la moyenne. Ce n’était pas donné à tout le monde et January aurait grandement apprécié avoir son cerveau pour certains cours tel que l’astronomie qui ne l’intéressait absolument pas et lui donnait simplement envie de dormir à chaque fois qu’elle s’asseyait dans une salle de place ou encore les potions qui la dégoutaient tout simplement, lui donnant envie d’être tout simplement ailleurs. Malheureusement, étant en cinquième année, elle avait encore beaucoup trop de cours à suivre de manière totalement obligatoire, elle pourrait choisir seulement l’année prochaine les cours qu’elle voulait vraiment poursuivre et elle avait vraiment hâte que ce jour béni arrive parce que pour le coup, elle en avait vraiment marre de son emploi du temps inutilement surchargé.

« Hum… Je dirais classique si ça ne te dérange pas, je préfère. Ça fait très longtemps que je n’en ai pas eu l’occasion et c’est tout juste si je n’en rêve pas la nuit. »

January était vraiment impressionnée par les splendides écuries que lui faisait découvrir Asling, décidément cette propriété avait tout pour plaire et elle s’y sentait particulièrement bien. C’était plutôt une bonne chose finalement, ça voulait dire qu’elle se sentait à l’aise dans l’univers du Serpentard et même si elle s’y voyait rester dans son monde encore un long moment, elle savait qu’il était certainement encore trop tôt pour se projeter réellement dans le futur. En toute honnêteté, il n’était pas facile pour January de ne pas se laisser aller à faire des plans sur la comète, elle avait toujours envie d’imaginer son futur en compagnie du Serpentard alors elle essayait de se forcer à ne pas trop en faire pour s’empêcher de se donner de faux espoirs mais c’était tellement évident et tellement facile avec lui que parfois la raison ne parvenait pas à être au-dessus du reste. En tout cas, l’idée de pouvoir remonter à cheval l’enchantait, il était vrai qu’elle avait eu l’occasion de sortir Flake pendant tout le reste des vacances d’hiver mais l’équitation était probablement ce qui lui manquait le plus lorsqu’elle était à Poudlard, pouvoir pratiquer le sport qu’elle aimait et se sentir vraiment libre. Asling devait la comprendre mieux que personne.

« Elle s’appelle comment ? »

La jeune fille s’était approchée doucement de son petit-ami qui parlait à une jument magnifique non loin du box de Garrett. Elle n’avait vu personne d’autre que les chevaux depuis qu’elle était entrée dans les écuries mais il y avait de fortes chances pour que les Gallagher aient des employés qui viennent s’en occuper durant l’année scolaire, sa mère ne pouvait certainement pas accomplir cette tâche toute seule, un cheval demandait un travail quotidien et beaucoup d’attention, avec son travail elle avait l’air de partir assez tôt le matin mais également de rentrer tard le soir, une telle tâche devait être très fatigante quelle que soit sa santé de fer. Mais pour le coup, January n’avait pas spécialement envie de poser la question, elle ne voulait pas avoir l’air de s’intéresser de trop près à la fortune de son petit-ami. Etrangement, alors que c’était quelque chose qu’elle avait toujours recherché la fortune chez un homme, l’argent que pouvait bien posséder Asling n’avait rien à voir avec leur couple, elle l’aimait pour un tas d’autre raison et même si c’était un bonus ce n’était pas grâce à ce critère qu’elle l’avait finalement choisi. Au lieu de jouer les curieuses, elle se contenta de se rapprocher pour passer les bras autour de sa taille et se rapprocher de son oreille pour lui murmurer quelques mots.

« J’espère que tu as conscience qu’une balade à cheval est une proposition affreusement romantique. » Lui fit-elle remarquer en le taquinant gentiment. « Tu deviens un vrai Bisounours, dis-moi. »

Titiller Asling allait sûrement bientôt rentrer dans le top cinq de ses occupations favorites, elle adorait l’embêter un peu et il le lui rendait bien de toute façon, s’ils pouvaient se moquer gentiment l’un de l’autre de cette façon, c’était qu’ils étaient assez complices et c’était plutôt rassurant. January adorait ses vacances, c’était définitif, elle avait la chance de passer les plus belles journées de son adolescence et le devait au Serpentard, elle n’allait pas s’en plaindre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyMar 17 Mar - 1:49

Forcément quand j’avais demandé à January quelle équipe elle allait encourager quand Serpentard allait affronter Poufsouffle pour le prochain match de Quidditch et qu’elle m’avait dit qu’elle resterait fidèle à son équipe j’avais fait semblé d’être achevé par cette « trahison » alors qu’à vrai dire il était tout à fait normal qu’elle supporte sa propre équipe. Du coup, quand elle me dit que j’étais « tout vexé », je hochais la tête, lui disant : Oui, tu n’imagines même pas à quel point ! J’essayais de rester sérieux un instant puis finalement j’éclatais de rire, je n’arrivais même plus à feindre la tristesse tellement j’étais heureux à ce moment-là. Il s’agissait d’une joie simple, à l’état pur, celle qui nous donne envie de sourire sans jamais s’arrêter, celle qui donne envie de vivre, celle qui nous fait croire en nous bref, la Joie avec un grand J. C’est néanmoins avec un petit air de défi que je lui dit, pour conclure cette conversation : C’est ce qu’on verra, mais en attendant l’équipe de Serpentard a d’excellents batteurs … La modestie et moi on ne s’est jamais vraiment entendus, bon j’avoue c’est pas comme si j’y avais mis beaucoup d’efforts mais pour ma défense je ne faisais que dire la vérité.

Est-ce que j’étais fier de me reposer sur mes lauriers ? Hum, je ne sais pas si on peut appeler ça une fierté. Mais si une chose était sûre c’est que je n’ai absolument pas honte d’assumer le fait que physiquement je n’ai pas un seul défaut. Eh oui, que voulez-vous, ça demande du travail mais c’est possible ! Bon, il faut dire que cela m’a permis d’avoir du succès auprès des filles pendant toutes ces années mais aujourd’hui il n’y avait qu’une seule fille à qui je voulais plaire et elle se trouvait avec moi, chez moi plus précisément. Alors je crois que jusqu’à présent je m’en sors plutôt bien, vous ne trouvez pas ?

Quand je lui avais présenté Garrett, j’avais remarqué qu’un lien avait commencé doucement mais sûrement à se créer entre January et lui. Ca ne m’étonnait pas plus que ça vu leurs caractères respectifs mais cela n’empêche que ça restait tout aussi agréable à regarder. Par la suite j’avais demandé à January si elle préférait monter en classique –même si pour ma part je préférais la monte éthologique- et ça avait été son choix aussi. Je hochais la tête quand elle me demanda si ça ne me dérangeait pas et l’écoutais me dire qu’elle en rêvait presque la nuit.

Va pour le classique avec Garrett alors.

Pour ma part, alors que ces deux-la étaient encore en train de faire connaissance, je m’étais tourné vers Hateya, ma jument du jour, qui était encore toute jeune. Le fait est que j’étais encore en train de perfectionner son débourrage et la sortir en ballade ne pouvait que l’aider à s’améliorer. Oh bien sûr elle n’a jamais été véritablement peureuse, plutôt curieuse d’ailleurs, mais cela n’empêche qu’elle a besoin comme tout jeune cheval de sortir le plus tôt possible. Après tout elle avait tout juste trois ans et même si elle acceptait d’être montée je ne l’avais pas encore familiarisée avec une selle, bon c’est vrai que c’est pas exactement comme si ça me dérangeait puisque la plupart du temps je préférais monter à cru, c’est pour cette raison que je vais continuer à faire de cette façon pour aujourd’hui, même si Jan monte en classique. De toute façon je ne vois pas pourquoi cette différence entre nous deux poserait problème.

Alors que j’étais encore en train de saluer ma jument, January s’approcha de nous, me demanda comment elle s’appelait. Hateya. Lui répondis-je, regardant la jument avec un sentiment … d’adoration ? Que voulez-vous pour son jeune âge je la trouvais exceptionnelle alors forcément ne pas me laisser attendrir aurait été difficile. Et pour la petite histoire c’est un prénom amérindien qui signifie plus ou moins « trace de pas dans le sable ». Me demande pas comment c’est ce prénom qui est venu, il se trouve que quand on a fait faire la saillie à un élevage j’ai fais des recherches sur des prénoms amérindiens –je trouvais que pour une appaloosa rester fidèle à ses origines serait une bonne idée- et c’est celui-là qui est resté.

Je m’étais tourné vers elle et quand elle s’était rapprochée de moi je l’avais enlacée à mon tour, souriant quand elle m’avait fait remarquer qu’une balade à cheval était une « proposition affreusement romantique ». Quoi ? C’est si horrible que ça ? Souriais-je. Elle ajouta que je devenais un vrai ‘Bisounours’ et je arquais un sourcil, pas très certain d’être d’accord avec cette affirmation. Hum, tu es sûre de penser ça ? Lui demandais-je avec un regard sans équivoque sur ce que je sous-entendais. Embrassant son cou, je déposais ensuite un baiser le long de sa machoire avant d’embrasser ses lèvres avec passion, pendant que mes mains caressaient sa taille, titillant le bas de son manteau, laissant mes doigts effleurer sa peau sous sa chemise. Alors que je mordillais doucement sa lèvre inférieure, je lui demandais : Alors, toujours aussi sûre de toi ?

J’étais parfaitement conscient de l’effet que je lui faisais mais évidemment ce n’était pas à sens unique et mon propre rythme cardiaque s’était légèrement accéléré après ce petit moment de chaleur entre nous. Je ne savais toujours pas comment j’avais fait pour mériter une petite amie comme elle mais savoir que nous étions aussi complices ne faisait que me donner envie de continuer pour encore un bout de temps en sa compagnie. A l’heure actuelle, même si penser de la sorte lui donnait raison sur mon côté mielleux, elle est tout ce que je désire et je ne serais jamais assez reconnaissant de la savoir à mes côtés au quotidien. Je parie que nombre de mecs ont dû rêver de l’avoir pour eux seuls et pourtant c’est moi qui l’ai eu. Je suis parfaitement conscient de la chance que j’ai et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’essaye de la traiter au quotidien comme une Princesse, tout simplement parce qu’elle le mérite.

Tiens je vais te montrer la sellerie, tu pourras voir ses affaires de cette façon et les brosses s’y trouvent aussi. J’avais pris sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts alors que je la menais dans le fond de l’écurie dans une petite pièce où se trouvait ma selle Western, que j’utilise pour Ezhno, la selle de Chloé, celle de ma mère et celle que nous utilisons pour Garrett. En somme tout était rangé ici, des tapis aux amortisseurs, en passant par les guêtres, nous prenions soin de demander à Simon, notre palefrenier, de vérifier une fois par jour que tout était en ordre. En général le fait que nous n’ayons que cinq chevaux fait que je ne le croisais pas souvent étant donné que souvent il était déjà reparti quand j’arrivais aux écuries mais quand je le croisais je prenais le temps de lui adresser un tant soit peu la parole. Je crois que ma mère l’a embauché parce que c’est un sang-mêlé – mise à part le fait qu’il soit qualifié pour le poste bien sûr- nous ne pouvions pas engagé un moldu, nous ne fréquentions absolument pas de nés-moldus et je ne pense pas qu’elle aurait accepté de donner cette tâche ingrate, il faut le dire, à quelqu’un qu’elle considère comme son égal. Alors c’est une vision des choses peut être un peu prétentieuse mais si vous voulez mon avis c’est comme ça qu’elle s’est décidé. Néanmoins contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, quand je monte je préfère m’occuper moi-même du pansage de mes chevaux puisque j’estime que c’est un moment qui fait part intégrante de la détente et pour l’instant, même si ce n’est pas le moment le plus intéressant de la journée, c’est pour ça que nous étions partis.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyMar 17 Mar - 17:58

Le petit-déjeuner s’était terminé dans la joie et la bonne humeur, January avait même réussi à oublier qu’elle était en train de se priver de tous les excellents plats préparés par les elfes de maison pour conserver sa superbe ligne enviée par bon nombre d’élèves de l’école. Elle haussa les épaules lorsqu’Asling renchérit en lui parlant du niveau élevé que possédait son équipe, feignant de ne se sentir absolument pas en danger face aux verts et argents. De toute façon, c’était un sujet sur lequel ils ne seraient jamais d’accord, la jeune fille souhaitait rester fidèle à ses couleurs et c’était forcément le cas de son petit-ami également puisqu’il s’agissait quand même d’une équipe dont il faisait partie, sans un minimum d’implication il ne serait probablement pas allé loin. Mais pour le coup, rien à voir avec leur conflit sur la pureté du sang, c’était une compétition plutôt saine qui ne serait pas le sujet de disputes mais plutôt de taquineries entre eux, ce n’était donc pas follement désagréable. La journée commençait donc de manière excellente et la visite aux écuries la rendait encore plus merveilleuse, il était même possible que January finisse par prendre goût aux surprises finalement, celles du Serpentard en valaient la peine.

« Eh bien, j’espère que tu n’auras pas autant d’imagination pour tes enfants plus tard, parce que les pauvres… » Plaisanta-t-elle gentiment avant de reprendre son sérieux. « Je te taquine, j’aime beaucoup Hateya, ça lui va très bien. »

La jeune fille était incroyablement fière d’elle, elle avait réussi à ne pas parler de leurs enfants en commun mais uniquement de ceux du Serpentard et heureusement, ça l’aurait probablement fait carrément flipper et elle aurait dû lui expliquer qu’elle avait du mal à ne pas se projeter dans un futur en commun. Elle connaissait parfaitement le passé d’Asling et savait que mieux valait ne pas le brusquer, être dans une véritable relation exclusive était aussi nouveau pour lui que pour elle et bien qu’il semblerait s’en contenter pour le moment, rien ne lui disait qu’il ne finirait pas par se lasser d’être l’homme d’une seule femme. A elle, donc, de faire en sorte que la situation lui convienne à cent pour cent et qu’il n’ait pas à regretter sa proposition. January restait plutôt confiante à ce sujet, elle savait comment séduire et n’ignorait pas que même si elle avait réussi à obtenir une attention particulière de la part du jeune homme, ce n’était pas gagné pour autant, ce weekend était aussi un moyen d’affirmer la place privilégiée qu’elle avait dans son cœur. S’ils pouvaient continuer à être aussi heureux ensemble alors il n’y avait pas de raison pour que leur histoire s’arrête.

« Oui, oui. » Affirma la jeune fille avec un large sourire. « Je dirais même que le mot est faible. »

Elle ne se doutait pas qu’il mettrait une telle énergie à lui prouver qu’elle avait tort. Pourtant, c’était plutôt mignon un Bisounours mais manifestement, Asling n’aimait pas du tout la comparaison et comptait bien le lui faire savoir. Alors qu’elle avait innocemment passé ses bras autour de sa taille, le jeune homme en profita pour la titiller, passant ses mains sous son manteau alors que ses lèvres rejoignaient les siennes pour un baiser passionné. Evidemment, la Poufsouffle ne put pas lui résister bien longtemps, elle ne tenta même pas de le faire d’ailleurs, cédant tout simplement à ses baisers et ses caresses qui étaient devenus sa drogue depuis un moment déjà et l’étaient encore plus en ce début de weekend passé à deux. Le vert et argent savait ce qu’il faisait, elle ne pouvait pas le nier et il était même très doué pour ça, lorsqu’enfin il daigna la relâcher, pour son plus grand déplaisir d’ailleurs, il la défia le plus naturellement du monde, lui demandant si elle était toujours convaincue par ses paroles. Après un tel moment, la jeune fille aurait été bien du mal à être convaincue par quoi que ce soit, c’était tout juste si elle parvenait à se rappeler son propre prénom, il avait une manière bien déloyale de prouver son point de vue.

« Hum, je ne sais pas. » Hésita-t-elle un moment. « Je dois admettre que tes arguments sont très pertinents. Mais nous nous écartons de notre objectif, je te rappelle que nous avons une promenade à préparer et à ce rythme-là nous ne serons pas à cheval avant ce soir, ce serait quand même dommage de en pas profiter de cette belle journée. »

Difficile de choisir entre les bras de son petit-ami et une balade à cheval, mais apparemment elle pouvait avoir les deux aujourd’hui et elle ne comptait pas bouder son plaisir. La jeune fille rejoignit la sellerie qu’elle trouva tout à fait en adéquation avec le reste des locaux que lui avait fait découvrir le jeune homme. A croire que c’était un support d’exposition et qu’en réalité, personne ne vivait réellement ici. Après tout, ça aurait pu être possible, tout était tellement à sa place et bien rangé qu’ils auraient pu manger à même le sol, sans prendre la peine d’utiliser des couverts ou des assiettes. Bon, l’idée était fort étrange et January ne comptait pas la mettre en application, mais elle reconnaissait tout de même que la maniaquerie des Gallagher était assez évidente. Le Serpentard était-il comme ça à l’école ou profitait-il de pouvoir simplement se faire servir lorsqu’il était chez lui pour être affreusement exigeant ? Quoi qu’il en soit, il était plutôt agréable pour la jeune fille de découvrir que son petit-ami, contrairement aux autres garçons de son âge attachait un minimum d’importance au rangement et à l’hygiène. Encore une qualité, donc, elle en découvrait sans arrêt.

« Aussi propre et bien rangée que le reste, on se croirait dans un de ces magnifiques haras prestigieux, c’est la classe. » Commenta la jeune fille sans se départir de sa bonne humeur. « Je crois que je saurais me repérer, ne t’inquiètes pas, j’ai l’habitude. »

Bien sûr, elle écouta tout de même les explications du jeune homme pour éviter d’emprunter par mégarde le matériel non utilisé pour Garrett, elle s’en serait probablement voulue de piquer quelque chose à la mère d’Asling, cette femme avait beau l’air particulièrement agréable, January restait encore un peu intimidée, chose certainement normale vu que c’était leur première rencontre. Une fois toutes ses interrogations éclaircies, elle entreprit de faire plus ample connaissance avec sa future monture, attrapant les brosses une par une bien que le cheval ne semble pas particulièrement avoir besoin de soins. Le bouchon ne montrait pas le moindre grain de poussière et le peigne glissait dans ses crins sans heurter le moindre nœud. C’était assez impressionnant et ça la confortait dans l’idée que les Gallagher embauchaient bel et bien quelqu’un pour s’occuper des écuries lorsqu’ils n’en avaient pas la possibilité. Seuls les sabots semblaient avoir besoin d’être curés et January s’appliqua à la tâche en chantonnant, retrouvant des automatismes qui ne la quittaient plus depuis l’enfance. Seller fut donc extrêmement simple d’autant plus que Garrett ne rechigna nullement à attraper le mord, et il fut sanglé en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, seules ses oreilles témoignaient de son déplaisir à l’idée d’être enfermé dans cette lanière de cuir. Il s’y habituerait vite, de toute façon. Avant de sortir du box pour voir où en était Asling, la Poufsouffle entreprit de régler les étriers à sa taille, s’aidant de ses bras pour trouver les bonnes proportions, astuce utilisée par de nombreux cavaliers. Enfin, elle alla trouver son petit-ami, non sans avoir refermé le loquet derrière elle pour éviter que Garrett en profite pour la planter là.

« Bientôt prêt ? »

La question était toute simple mais en réalité la jeune fille trépignait d’impatience, elle avait un petit pincement au cœur parce que ce cheval n’était pas celui qu’elle montait habituellement et qu’elle avait presque l’impression d’être infidèle à Flake, cheval qu’elle possédait depuis de longues années maintenant, mais le plaisir qu’elle avait de retrouver ces sensations qu’elle aimait tant surpassait de loin tout le reste, elle avait hâte de voir le monde de plus haut.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptyMar 17 Mar - 20:13

J’avais expliqué l’origine du prénom de ma jument et je dois vous avouer que pendant l’espace d’une seconde, mon cerveau s’est mis à tourner à l’heure, au moment où elle avait mentionné l’existence future de mes enfants. Alors qu’elle avait ajouté que finalement ce prénom lui allait très bien, je n’étais là que physiquement. Parce que mon esprit lui était parti loin, très loin, lorsque j’aurais ma propre famille, et que j’aurais une vie stable. Il est vrai que lorsque j’avais mentionné ce futur avec Chloé j’avais dit que January serait la mère de mes enfants mais maintenant qu’elle mentionnait le sujet je me posais des questions, surtout pourquoi avait elle dit « tes » enfants et pas « nos » enfants. Est-ce que j’étais le seul à me faire des idées ? Si oui devrais-je essayer d’éviter de penser à l’avenir ? Comment étais-je censé connaître son point de vue sur le sujet ? Non parce que de vous à moi c’était quand même une question qui me semblait importante. Est-ce que je devrais lui demander ce qu’elle en pensait ? Si elle envisageait notre futur commun ou non ? Peut être, oui. Mais je crois bien que maintenant n’était pas le bon moment. Alors qu’une telle bonne humeur s’était installée entre nous je ne voulais rien gâcher parce que je me ferais des idées. C’est pour ça que je dis la première chose qui me passa par la tête :

Tu parles, me connaissant je laisserais la mère choisir les prénoms si je les trouve à mon goût.

Je n’étais même pas convaincu que cette réponse soit la bonne car, comme elle, je ne précisais pas avec qui je me voyais passer ma vie. Mais qu’est ce qu’elle penserait du fait que je ne prenne pas plus de risques qu’elle ? Espérons qu’elle ne m’en tienne pas rigueur. D’un autre côté, si elle ne se projetait pas autant que moi alors il valait mieux que je reste dans le vague, je ne voulais pas l’effrayer en lui laissant penser que je me voyais vieillir à ses côtés. Je ne parvenais pas à penser à une autre fille avec qui j’imaginais passer ma vie alors comment étais-je censé gérer une telle situation sans trop faire de gaffe ? Il m’était arrivé, dans le passé, d’être trop franc et que ce soit une erreur. Mais aujourd’hui je ne la commettrais pas à nouveau, je voulais que cette journée soit la meilleure que nous ayons passé ensemble, alors même si pour cela il fallait que je m’adapte à telle ou telle situation, je le ferais.

Puis mes questions avaient disparues quand elle avait dit que j’étais un « Bisounours ». Sauf que je refusais ce qualificatif. Certes j’étais amoureux mais je ne ferais pas partie de ces mecs-là qui sont aux pieds de leur petite amie obéissant à tous ses désirs. Non, je voulais le meilleur pour nous deux et si cela voulait dire faire son possible pour faire coïncider nos envies respectives, et même si je m’autorisais quelques déclarations mielleuses de temps à autre je ne serais pas un « Bisounours » comme elle dit si bien. Non et puis quoi encore ? J’avais donc pris plaisir à l’embrasser avec passion pendant un instant, lui montrer que je pouvais être bien plus qu’un mec tout mignon et complètement obnubilé par sa petite amie. Même si, je vous l’accorde, il arrive que ce soit le cas. Mais non, la réponse est non, je refuse catégoriquement cet adjectif.

Après ce baiser quand j’avais plongé mon regard dans le sien j’avais constaté avec plaisir que j’avais parfaitement atteint son objectif, à savoir lui montrer que je n’étais pas tout à fait d’accord, parce que de vous à moi je ne sais pas si je me serais comporté de la sorte si j’avais été un satané Bisounours. Je lui avais donc demandé si elle était toujours convaincue des paroles qu’elle avait tenu et elle m’avait répondu qu’elle ne savait pas, ce qui me procura un sourire victorieux ! Ha, fallait pas me provoquer ! Je hochais la tête quand elle dit que mes arguments étaient très pertinents. Oui, il semblerait que je sois tout à fait conscient de l’effet que je peux avoir, il faut simplement savoir utiliser ses talents …

T’inquiète pas Princesse, je t’en veux pas si t’es trop troublée pour pouvoir répondre. Dis-je sur un air provocateur. Elle me rappela ensuite que nous étions en train de nous éloigner de notre objectif. Eh c’est toi qui a commencé à me distraire ! Souriais-je, alors qu’elle confirmait ce que je pensais actuellement, à savoir qu’il serait dommage de ne pas profiter de cette journée.

J’avais donc finit par lui laisser découvrir la sellerie, lui montrant où se trouvait les affaires de Garrett, ainsi que les différentes brosses qu’elle pouvait utiliser si besoin. Elle me fit remarquer la propreté de l’endroit et c’est à ce moment que je mentionnais l’existence de Simon : Il faut dire que Simon a des ordres bien précis –c’est notre palefrenier. Il n’a pas énormément de boulot vu que nous n’avons que cinq chevaux mais ça signifie que quand il repart d’ici tout doit être rangé pour que nous n’ayons aucun problème à trouver ce que l’on cherche quand on en a besoin. En même temps vu que c’est un sorcier la tâche n’est pas très difficile il lui suffit d’utiliser le sortilège de récurage. Elle ajouta qu’elle était sûre de pouvoir se repérer étant donné qu’elle en avait l’habitude et, incapable de m’en empêcher après avoir pris les brosses dont j’aurais besoin je déposais un baiser sur ses lèvres, avant de lui dire : Ca devrait être plutôt rapide vu l’état dans lequel ils ont l’air d’être. C’est-à-dire parfaitement propres.

J’avais donc rejoint ma jument dans son box, toujours avec ces milliers de questions à l’esprit, il m’arrivait parfois d’ignorer complètement ce que January avait en tête et je dois dire que c’est une situation très inconfortable pour la simple et bonne raison que je ne sais jamais comment me comporter dans ces moments. Bon la plupart du temps je finis par n’en faire qu’à ma tête et ça n’a pas l’air de la déranger mais que serait-il arrivé si j’avais évoqué notre avenir à deux toute à l’heure ? Cela l’aurait-il réjouie ou au contraire aurait-elle pensé que je voulais déjà lui passer la bague au doigt ? Evidemment cette seconde option serait peut être un jour le cas mais pour l’heure je trouve que nous avons tout le temps du monde devant nous pour envisager notre avenir à deux.

Une fois que j’eus terminé de lui curer les pieds j’avais utilisé le licol éthologique que j’utilisais encore pour la monter, ainsi que les rênes qui vont avec –effectivement c’est plus simple pour se faire comprendre, après tout elle n’a que trois ans. Je lui avais donc enfilé cet harnachement si on peut dire, puisque comparé à la monte en classique c’est plutôt léger.

Alors que je terminais tout juste de préparer Hateya, January me demanda si j’étais bientôt prêt. Oui, on peut y aller. Lui dis-je avec un sourire ravi. Par la suite je sortais ma jument de son box, la menant vers l’extérieur même si je n’allais pas bien loin, m’arrêtant près du rond de longe sur le chemin de terre qui menait à la forêt qui bordait la propriété. J'immobilisais Hateya, prenant soin d'avoir un contrôle sur les rênes au cas où elle déciderait de ne pas rester en place pendant que je sautais sur son dos -eh oui, il n'y a pas que des avantages à monter à cru- et finalement quand je fus installé je la gratifiais d'une caresse sur l'encolure. Maintenant nous n'attendions plus que January et Garrett pour nous rejoindre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 EmptySam 21 Mar - 23:07

La conversation actuelle était on ne pouvait plus étrange et January regrettait presque de l’avoir lancée. Certes, parler enfants avec son petit-ami n’était certainement pas le sujet le plus évident à aborder surtout lorsqu’on ne voulait pas montrer une trop grande implication tout en voulant ne pas avoir l’air trop détaché non plus et elle n’était pas sûre d’être ravie de constater que, comme elle, Asling n’avait pas fait l’effort de prendre un risque quelconque. Toutefois, même sans sauter de joie, elle comprenait pourquoi il avait agi de la sorte et ne pouvait que l’accepter. Et puis, elle ne pouvait pas laisser passer une occasion pareille de charrier le Serpentard, c’était trop beau pour être vrai, il reconnaissait enfin qu’il n’était pas infaillible et que pour certaines décisions, mieux valait qu’il se réfère aux autres. Magnifique. January commençait à connaitre le jeune homme, peut-être même mieux qu’elle se connaissait elle-même, ils parlaient beaucoup et pouvaient avoir des conversations simples comme des discussions plus profondes et plus introspectives, la Poufsouffle aimait ces deux aspects de leur relation comme tous les autres, bien sûr. Sauf qu’elle savait aussi qu’Asling était quelqu’un de très confiant qui connaissait ses capacités et ne cherchait pas à le cacher, il était donc encore plus amusant de le voir perdre de sa superbe.

« Oh j’aime beaucoup l’idée. » Répondit-elle avec un petit rire moqueur. « De toute façon les femmes font toujours de meilleurs choix que les hommes, c’est bien connu. »

Féministe ? Non, pas du tout, January n’avait jamais demandé à être l’égale des hommes, elle n’avait pas besoin de prendre toutes les décisions administratives, bancaires et autres, elle voulait simplement pouvoir être accompagnée d’un homme qui disposait d’une fortune assez conséquente et en profiter un maximum… Enfin, ça c’était le futur idéal qu’elle envisageait avant de connaitre Asling, maintenant qu’elle était amoureuse, elle voyait son avenir d’une façon totalement différente. Bien sûr, elle s’imaginait toujours vivre dans une grande maison, ne pas faire d’études dont elle n’aurait pas besoin et évoluer dans les plus hautes sphères sociales, mais elle avait également conscience que l’amour était important. Avoir le Serpentard à ses côtés était précieux pour elle et January s’investissait à deux cent pour cent dans cette relation qui la comblait de bonheur, il n’y avait plus que lui à ses yeux et dans un coin de sa tête, elle avait envie de croire que c’était pour toujours parce qu’elle ne pouvait pas imaginer que tout ça s’arrête, elle l’aimait trop pour le laisser partir. S’il y a quelques mois on lui avait dit qu’elle pourrait penser de cette manière, elle ne l’aurait pourtant pas cru.

« Moi ? Troublée ? C’est totalement faux, je proteste ! » S’exclama-t-elle, vaguement outrée alors qu’en réalité, elle était plus que perturbée par ce baiser. « Je suis juste une fille particulièrement intelligente qui sait reconnaitre lorsqu’elle a eu tort, c’est aussi simple que ça. »

January avait toujours beaucoup apprécié se lancer des fleurs mais pour le coup, le jeune homme lui avait vraiment tendu une perche, voire même un tronc d’arbre et elle l’avait saisi sans la moindre hésitation, profitant de cette occasion pour rappeler à son charmant petit-ami qu’elle n’était tout de même pas n’importe qui. Toutefois, la Poufsouffle était quand même assez douée pour dire tout et son contraire, elle venait tout de même de nier avoir été troublée par le comportement du vert et argent alors qu’elle était toujours effroyablement troublée lorsqu’il rompait la distance qui les séparait pour la toucher. Oh bien sûr, ça n’était pas inscrit sur son visage et elle n’allait pas non plus tressaillir de plaisir uniquement lorsqu’il lui tenait la main, mais ça lui faisait toujours quelque chose, un peu comme si un grand huit s’était momentanément installé au creux de son ventre et que les petits wagons qui le traversaient enchainaient des loopings sans pouvoir s’arrêter. Etonnamment, la jeune fille s’était habituée sans aucun problème à cette sensation et elle appréciait ces petits moments qu’eux seuls pouvaient partager, oubliant le reste du monde l’espace d’un instant. Asling n’était pas seulement le garçon charismatique que tout le reste de Poudlard connaissait, il était bien plus que ça.

« Mais je rêve ! En plus tu rejettes la faute sur moi, tu étais quand même bien content d’avoir réussi à me faire oublier où on était l’espace d’un instant, ne le nie pas, c’était écrit sur ton visage. »

Par cette simple phrase, elle avouait qu’elle venait de lui mentir quelques secondes auparavant mais ça n’avait pas la moindre importance à ses yeux puisque de toute façon, Asling était bien trop sûr de lui pour avoir cru ses paroles, il savait très bien l’effet qu’il pouvait avoir sur elle et ne tenait pas à s’en cacher. January se rassurait en se disant que la réciproque était toute aussi vraie, mais elle devait bien reconnaitre qu’il était toujours assez effrayant de se rendre compte qu’une seule et même personne pouvait avoir autant d’emprise sur elle. Heureusement, la Poufsouffle évitait d’y penser la plupart du temps et aujourd’hui encore puisqu’elle préféra, à la place, aller préparer le hongre qu’elle emmènerait en promenade dans quelques instants. L’idée de monter à cheval l’enthousiasmait vraiment et elle était très heureuse de pouvoir partager sa passion pour l’équitation avec Asling, c’était quelque chose dont elle ne pouvait pas franchement parler avec a meilleure amie ou ses frères qui n’avaient pas franchement des âmes de cavaliers. Oh, bien sûr, elle ne leur en voulait absolument pas, chacun devait avoir ses propres loisirs et c’était bien normal mais pouvoir parler pendant des heures de chevaux et des numéros qu’elle préparait lui manquait de temps en temps et avec le Serpentard, elle était certaine de trouver une oreille attentive. Sur cette agréable conclusion, la jeune fille grimpa sur Garrett et sortit des écuries pour rejoindre Asling.

« Le bonheur. » Déclara-t-elle simplement alors qu’elle rejoignait son petit-ami déjà à cheval. « Vu que tu vas jouer les guides pour cette balade, je préfère te prévenir que si tu essaies de me perdre, je risque de bouder. »

Un cheval retrouvait toujours le chemin de la maison et c’était ce qui la rassurait lorsqu’il lui arrivait, à de rares occasions, de partir explorer les environs avec Flake. En règle générale, January ne connaissait pas vraiment l’endroit où ils s’établissaient et elle devait tout découvrir. Le risque de ne pas retrouver son chemin était donc relativement important. La Poufsouffle n’avait pas franchement le sens de l’orientation, d’où son avertissement mais en réalité, s’ils pouvaient se perdre et passer toute la journée à cheval rien que tous les deux, sa journée ne serait que plus merveilleuse.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty
Message(#) Sujet: Re: [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] [LEMON] Our First Christmas Together [Janing] - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[LEMON] Our First Christmas Together [Janing]
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Sauter vers: