(Terminé) Foulard et mitaines sont nécessaire quand on a personne pour nous réchauffer

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C’était une de ces journées maussades, une qui était grises du matin au soir et qui débutait par un léger brouillard le matin qui semblait vouloir s’inviter dans les couloirs de l’école. L’air avait déjà débuté de se rafraîchir et elle portait maintenant en continue son pull au couleur de sa maison pour se garder bien au chaud. Elle avait l’habitude d’avoir toujours plus froid que tout le monde, comme si elle avait vraiment besoin de quelque chose d’autre pour se sentir spéciale. Depuis le matin, elle frottait frénétiquement ces mains ensemble sentait ces dernières phalanges complètement glacées. Elle ne dirait pas non à une paire de gant. Elle se sentait si confuse, et se demandait vaguement comment les autres faisaient pour endurer cette température. Après tout, ce n’était pas encore l’hiver! C’était peut-être cela aussi cela le problème, personne n’avait encore décidé de partir le feu dans le cheminé pour s’assurer d’une chaleur décente dans toute l’école. Elle roulait des yeux, son cour de Botanique était à mourir. Elle avait l’impression d’être clairement dans un congélateur au lieu d’être dans une serre et elle ne pouvait que se demandé comment la végétation pouvait tenir le coup alors que elle non. Et puis, des gants pour jouer avec des plantes, ce n’était pas toujours l’idéal. Encore dix minutes et elle pourrait réintégrer les couloirs de Poudlard qui serait probablement un peu plus chaud. Juste un peu, c’était déjà un luxe. Un gros luxe!

Deux, une! Ouais. Ces effets étaient déjà dans son sac, alors qu’elle courrait presque pour sortir de ce bloc de glace qu’était la verrière de la serre. À peine dehors, qu’elle s’arrêta pour resserrer sa cape contre elle. L’absence de soleil présent dans le ciel, plus la brume, plus le froid… ouah… et elle remarqua son souffle qui se condensait en fumée blanche. Il faisait vraiment très frais aujourd’hui. Elle venait à peine de franchir la porte que son nez semblait s’être glacé aussi vite que si elle l’aurait collé direct sur un cornet de glace à la framboise. Elle fit les pas la séparant de l’école assez rapidement, n’attendant personne, trop préoccupé par son état personnel. Son sac en bandoulière battait sur ces hanches à la vitesse de ces pas. De ces mains libres, elle se faisait un masque devant sa bouche pour souffler sur ces mains. Le peu de chaleur qu’elle pourrait obtenir était clairement une bonne chose.

Elle déboula vers l’école, fit la distance vers son dortoir pour récupérer mitaine et fouloir qui trainait sur le dessus de son coffre. Elle avait longtemps hésité ce matin avant de les prendre avec elle, et puis s’était encouragé se disant combien il serait improbable qu’il fasse aussi froid. Et bien non, elle aurait dû s’écouter pour une fois au lieu de se prendre pour un bonhomme de neige. Elle enroula son foulard autour de son cou, camouflant jusqu’à son nez qui était toujours aussi glacé, traumatisé par son contact de l’air extérieur. Enfila ces mitaines et se mit à frotter ces mains ensemble alors qu’elle sortait de derrière la porte de sa salle commune. Elle se rendit un peu plus loin, s’adossa au mur. Il lui resterait encore pas mal de temps avant le prochain cour. Astronomie. Elle entendit quelqu’un rire. Elle jeta un regard à gauche puis à droite, alors qu’elle remarquait pour la première fois quelqu’un, probablement avait-il tout simplement tourné le couloir avant de tomber sur elle qui semblait être prête à braver la prochaine chute de neige. Elle se contenta de lui faire une petite grimace toute amicale et de rouler les yeux. Tant qu’il n’avait pas en tête de se ficher d’elle… « C’est pas drôle, j’ai l’impression d’être au pôle Nord et on n’est qu’en octobre. »

Les journées commençaient à se raccourcir, lentement mais surement la nuit serait bientôt à leur porte dès 4h de l'après-midi - ou peu s'en fallait tout du moins. C'était une période qui déprimait beaucoup de gens. Ils commençaient à faire plus froid, le soleil se faisait plus rare - ce qui était presque du domaine de l'exploit vu qu'il n'était pas des plus présents les autres périodes de l'année - il arrivait par moment qu'il neigeait, mais ce n'était pas un spectacle des plus courants dans cette partie du monde, tout du moins, pas autant qu'il pourrait le voir à Stockholm. Beaucoup de gens déprimaient, en manque de soleil, voulant retourner avec désespoir sur les beaux jours, mais pas Absolem. Non Absolem aimait bien cette période de l'année. Quand il neigeait, s'il fermait les yeux, il pourrait presque encore se croire en Suède. Absolem aimait bien la nuit, elle était plus paisible, plus agréable, source de mille et une merveilles si on savait où regarder. Le jeune Préfet adorait se promener dans le parc à la tombée de la nuit, quand il n'avait pas cours ou après mangeait, quand il n'avait pas envie de se plonger tout de suite dans ses devoirs. Absolem adorait trainer au bord du lac, à observer les étoiles - quand celles-ci étaient visible - qui se reflétaient sur la surface de l'eau sombre. Oui, Absolem aimait cette période, c'était presque Noël certes - moment qu'il détestait par dessus tout - mais tout ce qui entourait cette période maudite était apprécié.

Noël, moment tragique dans la vie du jeune homme. Pourtant comme tous les enfants de son âge, il avait toujours adoré ce moment. Faire le sapin, se promener dans la neige, voir les gens heureux. Sa mère était très productive à cette période de l'année et souvent de très bonne humeur. Rare étaient ses moments de crises. Ils déambulaient dans les rues de Stockholm, main dans la main, emmitouflés dans leur manteau d'hiver à observer les boutiques décorées, à écouter les conversations animées, à observer les gens tout simplement. Les Moriarty étaient connus dans leur quartier, les bohèmes des temps modernes. Absolem savait que parfois, on pouvait critiquer sa mère, mais tant qu'on ne le faisait pas devant lui, il s'en fichait. Elle, s'en fichait tout le temps, c'était quelque chose qu'admirait beaucoup son fils, lui qui était bien incapable de gérer sa colère. Jusqu'à ses 12 ans, Noël était un moment qu'Absolem aimait, un moment particulier, comme une pause dans la maladie de sa mère. Mais vint le jour où son paternel débarqua et gâcha ce moment. Sa mère n'est plus, elle vit enfermée dans un asile, seule, loin de son fils, et Absolem est obligé de vivre dans une famille qu'il n'aime pas et n'a pas choisi, tout ça pour quoi ? Pour complaire aux caprices d'un homme qui se prétend être son père, rien de plus.

Mais pour le moment, pas de Noël, pas de pensées néfastes, rien, Absolem était de bonne humeur ces derniers temps, il fallait en profiter. Le jeune homme avait bien changé depuis son arrivée au château. Fuyant, sauvage, il avait refusé d'adresser la parole à qui que ce soit les premiers temps. Puis il s'est laissé amadoué par certaines personnes, qui sont aujourd'hui appelé des "amis", ce qui est un pas énorme pour le jeune Suédois. Aujourd'hui, cela fait sa deuxième année qu'il est préfet et il commence à se faire à cette idée, ce qui serait bien le moment. Il accepte de parler aux autres, sans les envoyer chier - enfin pas toujours tout du moins. Bref, Absolem a grandi, il a changé et ce n'est pas forcément plus mal. Evidemment, il a toujours un gros problème de contrôle de sa colère, il dit toujours tout ce qu'il pense et il lui arrive parfois de juger trop rapidement une personne, sans lui laisser la chance de pouvoir lui démontrer qu'il a tort. Avec Absolem, il faut toujours être en rapport de force, il faut toujours insister, se battre pour exister. Si on s'en fout, on passe son chemin, mais certains ont voulu absolument exister à ses yeux et il y a peu de chance aujourd'hui qu'ils le regrettent. Absolem est quelqu'un de bien, même si peu s'en rende vraiment compte et tant mieux, selon lui tout du moins.

Son cours de Botanique vient de se terminer à l'instant. Comme toujours, le jeune homme a été attentif, appréciant cette matière. S'il était capable de se concentrer autant pour les potions, le monde serait merveilleux, mais ce n'est pas le cas. Trop de précision, trop de choses à retenir, trop de chance de se planter ... non, vraiment, ce n'était pas fait pour Absolem. Une fois sortit du cours, le jeune homme ne rentre pas tout de suite au château, il prend un moment pour lui. Il évite deux ou trois premières années de sa maison, ne voulant pas être dérangé. Absolem ignore s'ils voulaient lui parler ou pas, mais il ne prend pas le risque en tout cas. Il marche sans but, se retrouvant rapidement au bord du lac. Il observe la surface lisse de cette grande étendue et rêvasse quelques instants. Mais l'immobilité n'a pas que des avantages, le froid commence à le gagner. Le froid n'est pas mordant, le jeune homme le supporte sans trop de problème, mais ne voulant pas tenter le diable, il préfère rentrer et se poser vers le feu. Il ne fait pas très chaud aujourd'hui, mais le temps n'est pas trop humide, ce qui est une véritable chance. En route, le jeune homme se souvient que les cheminées ne sont pas encore allumée, il est encore trop tôt dans l'année. Dommage, la marche devrait lui faire circuler le sang et le réchauffer. Au détour d'un couloir, il voit quelqu'un qui a l'air d'attendre déjà l'hiver, le défiant de venir maintenant, l'attendant visiblement de pied ferme. Absolem rit, pensant que c'était Siobhan, la sud africaine des Gryffondor. Cette fille était cool mais parfois un peu étrange. Elle ne supportait pas le froid et on avait l'impression que chaque année, elle se transformait en bonhomme de neige. Mais la voit qui émane de la personne n'est pas celle de Siobhan, c'est une autre fille, de sa maison, une de ceux qui ont sauté une classe.

"De loin j'ai cru que tu étais Siobhan Buckley ... elle aussi se prépare déjà à l'hiver ..." Dit-il en pointant du bout des doigts l'amas de vêtements qu'elle portait.

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Sunny était clair occupé à frotter ces mains l’une contre l’autre question de ne plus avoir cette impression d’engourdissement et de froid qu’elle y sentait depuis le moment où elle était dans la serre de Botanique. Au moins maintenant, elle avait ces mitaines qui aideraient grandement à garder la chaleur et elle sentait furtivement la base de ces doigts reprendre leur droit à la chaleur. Mais lorsqu’elle entendit quelqu’un rire, elle fût distraite dans sa tâche. Elle avait remarqué le préfet qu’il ne s’était pas caché de rire de la situation. Il venait déjà vers elle et lui expliquait pourquoi il riait. Mais elle n’avait aucune idée s’il lui disait n’importe quoi car elle ne connaissait pas cette Buckley. « Qui c’est ? Je ne la connais pas. C’est une Pouffsoufle au moins ? » Alors qu’elle portait clairement l’écharpe de sa maison au cou et les mitaines agencées. S’il y avait une Siobban, elle devait être plus jeune ou beaucoup plus vieille qu’elle pour qu’elle n’ait aucune idée de qui le garçon lui parlait. Mais elle n’avait pas la connaissance infuse bien que certain jeune Serdaigle le pensait. Mais elle ne tarderait pas à savoir si elle avait manqué une autre fille comme elle. Du moins, si c’était le cas, elle pourrait clairement faire pression pour qu’il parte ces maudits feux. Plus qu’on était, plus qu’on avait de la chance de faire avancer les choses. Une pétition, peut-être ? Nah, ce n’était pas son genre, elle se contenterait d’avoir l’air un peu idiote, après tout le ridicule ne tuait pas et elle préférait pallier à son problème qu’enquiquiner quelqu’un avec; les feux finiraient bien pas être allumé bientôt.

Elle continua à frotter ces mains l’une contre l’autre avec beaucoup d’espoir de ressentir ces derniers phalanges encore stupidement gelées. « Je sens même plus le bout de mes doigts… » Dit-elle tout haut pour s’insurgé de ce fait, plutôt que dans l’objectif de s’en plaindre au garçon.

Mais elle avait beau aimé l’automne, voir l’hiver, elle détestait le froid. C’était tellement une contradiction en soi, s’en était tout simplement ridicule. La neige, la luge, Noel, la St-Valentin, elle pouvait nommé plein de chose en série tout si peu relié encore avec la température actuelle, mais qu’elle attendait avec impatience, et d’autre dans un sens il y avait la diminution des orages qui calmait ces angoisse et sa phobie, qui était en soi un vrai répit. Mais avant ça, il y avait l’automne avec l’Halloween, les feuilles qui changeaient vers le rouge, l’orange et le jaune qu’elle adorait regardé lentement se transformer et allumer de feu la forêt.

Mais d’ici là, elle se devait de régler ce petit problème de température. D’ailleurs, c’était probablement la dernière journée qu’elle oublierait ses mitaines et son foulard sur son lit, elle pouvait toujours les ôté si elle avait trop chaud, mais elle n’aurait pas toujours la chance de courir vers son dortoir pour aller les chercher entre les classes. Dorénavant, elle allait aussi enfiler son pull en plus pour s’assurer de garder aussi pleinement la chaleur au niveau du haut de son corps. C’était stupide, mais depuis qu’elle avait commencé à porter des soutiens-gorge, l’an passé, elle avait l’impression d’avoir un capteur de froid branché direct sur sa poitrine et ça la dérangeait beaucoup. Mais bon, c’était un autre problème ça ! Pour le moment, elle portait toute son attention sur ces mains. « J’ai l’impression d’avoir des glaçons à la place des doigts, qu’est-ce que je déteste ce moment de l’année ? ‘bsolem,, tu penses qu’il vont réglé le chauffage quand ? Sérieux, j’vais commencer à devoir mettre le feu à mes bouquins pour survivre et pas finir congelé. » Dit-elle à la blague. Elle n’oserait jamais.

Nouvellement débarquée en cinquième année, Sunny n'avait pas l'air de connaître la jeune Siobhan. En même temps, pourquoi la connaitrait-elle ? Elles sont dans deux maisons différentes et elles ont deux ans d'écart. Certes, dans la vie deux ans ce n'est rien, mais ici, à Poudlard, ça représentait quand même un grand écart. Absolem pouvait le confirmer, lui qui avait flashé sur une fille qui avait 2 ans de plus que lui et qui était aujourd'hui à l'université, à des centaines de kilomètres de lui. Ils avaient beau s'écrire et tenter de se voir de temps en temps, ça ne serait jamais pareil et Absolem ne savait pas du tout comment allait évoluer leur relation. C'était déjà inespéré que Yasha puisse être attirée par lui, mais être si loin l'un de l'autre, ça n'allait pas vraiment arranger leurs affaires. Mais ce n'était pas le sujet pour l'heure, Absolem venait de parler de Siobhan à cette fille et il allait devoir expliquer qui elle était car elle avait l'air d'hésiter entre le croire ou le traiter de menteur.

"Non, c'est une Gryffondor de 6ème année, ce qui explique certainement pourquoi tu ne la connais pas."

Siobhan étant quelqu'un de très sociale, si Sunny débarquait vers elle pour vérifier les propos d'Absolem, elle serait l'accueillir avec le sourire, certes un brin étonnée, mais amicale, comme toujours. Siobhan était un vrai rayon de soleil, quelqu'un qu'on avait envie de protéger et avec qui il était agréable de discuter. Loin d'être vilaine, il était amusant de voir Ceyan perdre totalement la face devant elle. Grandir pouvait parfois être bien perturbant et Ceyan ne dirait pas le contraire. Lui qui avait l'habitude de sortir avec des filles rien que pour le plaisir, sans aucun sentiment, se retrouvait devant une situation qui le déstabilisait totalement. Mais ce ne serait pas Absolem qui lui lancerait la première pierre, au vu de sa situation actuelle avec son amie Yasha.

"Ben t'as qu'à porter des gants, au lieu de mitaines, t'aurais pas froid aux doigts."

Absolem n'allait pas aller jusqu'à dire qu'il faisait chaud, ce serait totalement faux, mais de là à se recouvrir d'une dizaine de couches, il y avait quand même une marge. Le temps s'était adoucit et on ne pouvait plus se balader dans les couloirs du château ou dehors sans pull, mais c'était encore suffisant. Le lit était bien apprécié le soir, certes, mais les nuits étaient plus froides, ce qui était normal. Absolem trouvait que Sunny exagérait un peu, si elle avait du mal avec l'automne, comment allait-elle s'en sortir en hiver ? Certes il y aurait les feux dans les cheminées, mais les couloirs eux n'étaient pas chauffés, elle n'allait pas pouvoir passer d'une salle de cours à une autre sans passer par les couloirs ...

"Il s'est radoucie, d'accord, mais il ne fait pas si froid que ça, exagères pas non plus. Tu ne survivrais pas trente secondes en Suède toi !" Dit-il en plaisantant. Il ne connaissait pas le prénom de la fille qu'il avait en face de lui mais elle connaissait le sien, ce qui n'était pas anormal en soit, non qu'il était particulièrement populaire, mais parce que cela faisait la deuxième année qu'il était préfet. "Chai pas quand ils comptent allumer les cheminées ... peut-être début Novembre ... A mon avis t'as encore quelques jours à tenir avant de devoir brûler la moitié de ton lit pour te tenir chaud." Il imaginait bien la jeune fille, sortir une hache pour couper le baldaquin de son lit et ceux de ses voisines pour pouvoir faire un bon feu dans la cheminée.

Zola Rylee Shaw
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Alors qu’il lui expliquait, version résumé, de qui elle parlait. Elle lui fit une moue renfrognée, avant d’ajouter un : « Ah! » tout simple. Comme si cela avait échappé à sa culture mais qu’elle n’y portait pas réellement un grand intérêt. Après tout, elle ne pouvait pas connaître tout le monde. Son monde n’était pas composé des amis d’Absolem, après tout, il avait 2 ans de plus qu’elle, normal qu’elle ne connaisse pas les gens qu’il fréquentait. De plus, appart le fait qu’il était son préfet, elle n’en connaissait pas vraiment beaucoup plus de lui, et actuellement, elle ne pouvait pas dire que c’était important. En plus, elle était assez réglo comme fille et ne s’attirait rarement des ennuis alors le fait qu’il ne se connaisse pas beaucoup était aussi un déterminent vu qu’il se devait d’assurer un minimum des règles de l’école auprès des autres élèves.

Frottant mes mains recouvertes de mes mitaines avec un entrain presque euphorique. Je les regardais et relevait la tête pour répondre au garçon qui lui conseillait des gants au lieu de mitaine. « Tu penses que ça va faire une grosse différence ? » Les yeux remplis de point d’interrogation. « Si c’est le cas, je vais devoir retourner à Pré-au-lard lors de la prochaine fin de semaine… j’ai juste des mitaines. » Dit-elle d’un air un peu exaspéré.

C’était bien parce qu’il plaisantait, parce que sinon, elle lui aurait décoché un de ses regards furax. « J’aime pas le froid. J’ai toujours détesté. Du coup, je me demande bien pourquoi j’irai en Suède. » Dit-elle alors qu’un sourire en coin faisait place dans le creux de sa joue. « Je risque pas de m’y perdre, c’est clair! » Elle songea un instant qu’il devait y avoir une sorte de référence, ce n’était pas dans les tops endroit à visiter. « Tu viens de là ? » Pensant que cela devait être pour cela qu’il y faisait référence. Sinon, elle voyait mal pourquoi il en parlait. D’un autre côté, elle avait déjà du mal à pouvoir imaginer un endroit plus froid, n’ayant pas fait beaucoup de voyage de sa petite vie. Autant considéré que le cercle polaire débutait à la hauteur de Poudlard.

Encore au moins un mois. Horreur. « Brûler mon lit ? » D’un air interrogateur avant de se mettre à rire. «Je vais commencer par le haut, du coup. » Dit-elle en souriant, à la blague. «Non, j’en ait besoin pour dormir. J’ai déjà assez de mal avec mon changement de dortoir, si je suis pas pour découper mon lit, mes nouvelles colocs risque de me fuir, comme si j’étais une folle furieuse. » Cela faisait un petit moment qu’elle riait et elle ne pouvait que sourit en se disant qu’elle avait un peu plus chaud. Ces mains se lâchaient et de sa main droite, elle desserra son écharpe qu’elle avait au cou. « Du coup, tu as des gants que je pourrais t’emprunter ? » Qui ne tentait pas sa chance, les perdaient toutes. Elle pourrait tester la théorie du garçon du coup.

HJ:

La réponse de Sunny fut courte mais claire. Ce "Ah!" pouvait vouloir dire beaucoup de choses cela dit. Il pouvait dire qu'elle ne connaissait pas Siobhan et pour cause, elle n'était ni de sa maison, ni de son année. Cela pouvait vouloir dire aussi que toutes ces infos lui passaient totalement au dessus et qu'au final, ne pas expliquer qui était Siobhan aurait été une bien meilleure idée. Ou alors un ah du genre "je m'en tape, ferme ta gueule". Dans tous les cas, il fallait dire ce qu'il était, Absolem s'en moquait. Que cela l'intéresse ou pas, elle lui avait posé une question, il s'était contenté de lui offrir une réponse, si cela lui plaisait, tant mieux, sinon tant pis pour elle. De toute façon, qu'elle la connaisse ou pas ne changeait pas réellement la vie du jeune homme, Absolem se moquait de savoir qui côtoyait Siobhan, il la trouvait sympathique mais ne la considérait pas vraiment comme une amie. De toute façon le nombre de personne qu'il considérait comme des amies n'était pas très élevé et cela lui convenait parfaitement. Il connaissait beaucoup de monde, mais peu représentait réellement quelque chose à ses yeux. Certains le considéraient comme sauvage, d'autres comme totalement asocial, mais il fallait avouer une chose, depuis 1 an maintenant, le jeune suédois avait fait beaucoup d'efforts et avait pris sur lui même pour laisser les gens l'approcher. Pour beaucoup ce n'était qu'un petit pas vers eux mais pour lui c'était un bon énorme.

"Ben ... t'as le bout des doigts avec les gants ... c'est ça la différence. Si tu veux, dis toi que les mitaines, c'est les gants des pauvres ..."

Absolem ne comprenait pas trop comment on pouvait demander quelle était la différence entre des mitaines et des gants. Après il ignorait d'où venait Sunny, si elle était d'un pays chaud, cela pouvait expliquer pourquoi d'une part, elle supportait difficilement le froid et d'autre part, pourquoi elle ne connaissait pas la différence entre des gants et des mitaines. Il ne la jugeait pas, mais il ne pouvait s'empêcher de trouver ça comique comme question. Le jeune homme ne resta pas focaliser sur cette histoire de mitaine, il ne voyait pas l'intérêt de la railler pour si peu. Certains se seraient fait un plaisir de la rabaisser mais ce n'était pas son genre. Lui s'en fichait des gens, à la rigueur il ne leur parlait pas ou les envoyait chier, mais sans plus. Il restait éloigné des gens que pour pouvoir quitter Poudlard sans regret, à l'instar de la Grande Bretagne, pas parce qu'il avait réellement quelque chose avec les gens en général. Il n'était pas de nature à être asocial, juste un peu différent, rien de plus. Il avait appris à se méfier des autres certes, mais cela venait essentiellement de ce qu'il avait pu vivre avec sa mère et son handicap et avec son don de voyance. Mais voilà, aujourd'hui ses plants étaient mis à mal par Yasha, Ceyan et les autres et Absolem ne savait plus de quoi allait être fait son avenir.

"Wouhai, je suis né à Stockholm."

Cela lui faisait un peu bizarre de parler de sa ville natale, surtout à une parfaite - ou presque - inconnue. Mais en même temps cela n'avançais guère Sunny de savoir où il était né. Ce n'était pas un secret non plus qu'il était suédois, il ne l'avait jamais caché, il évitait juste d'en parler, voilà tout. Il n'entrait jamais dans les détails de sa vie, mais si on lui posait une simple question qui ne lui demandait pas trop de révélation, Absolem y répondait. Il était clair en tout que Sunny ne ferait pas de vieux os en Suède, surtout dans des endroits reculés. Cela dit, elle serait beaucoup plus habillé et les maisons seraient chauffées, ce n'était quand même pas des primitifs ou des tarés.

"Prends une hache pour couper des morceaux et brûlent les dans la cheminée, tu verras, tu te feras des amies ... bon au départ elles vont peut-être te trouver étrange et folle mais après elles trouveront ton idée géniale ! " L'idée était un peu brutale mais en soit, ce n'était pas forcément une si mauvaise idée que ça. Après elle n'avait qu'à connaître un sort pour faire brûler un feu de façon magique dans la cheminée si elle voulait moins se casser la tête. "Mes gants ? Ben ... wouhai j'en ai mais pas sur moi ... il ne fait pas assez froid pour que je me balade toujours avec ..." Petit pique de rappel pour signifier qu'elle est la seule à avoir froid à l'heure actuelle.

Zola Rylee Shaw
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Non mais. Il pensait vraiment qu’elle idiote ou quoi ? Elle savait qu’est-ce que c’était des gants, mais ne voyait tout simplement pourquoi il serait mieux que des fichues mitaines. Elle s’esclaffa un bref instant parce que c’était vraiment très drôle, puis sourit joyeusement. « Je voulais savoir pourquoi des gants plutôt que des mitaines, mais ce n’est pas très grave! » Ces yeux riaient encore comme si le fait qu’il ait vraiment pensé qu’elle ignorait ce qu’était des gants était la chose la plus drôle qu’elle avait entendu depuis le début de la journée. « S’pas très grave. »

C’était plus par curiosité qu’elle lui avait demandé pourquoi la Suède. Et elle eut rapidement sa réponse. Il était né à Stockholm. Elle ne connaissait pas, du coup, il lui faudrait une mappemonde pour avoir une meilleur idée de ou ça pouvait bien se situer. Elle n’avait, pour ainsi dire, presque jamais voyager. Elle n’en avait que moindrement le goût et puis elle détesterait se rendre quelque part complètement seule et désemparé. Y allez avec son frère ou sa sœur, plutôt mourir à moins qu’il y aille tous les trois ensembles! Sinon, elle aurait l’impression de se faire chaperonner et elle détestait le concept. Bon, elle était quand même assez jeune, et malgré qu’elle venait d’avoir tout juste 15 ans. Ça ne signifiait pas pour autant qu’elle ne restait pas le bébé des Milbury. On la couvait à l’excès à l’en rendre malade quelques fois! Sky pouvait aller presque ou elle voulait, mais pas Sunny. Non, il fallait qu’elle se conforme à la règle non écrite. Bon, elle râlait tous le temps et finissait par obtenir ce qu’elle voulait. Mais un chaperon, ça serait toujours non!

Elle se mit à rire. « Et moi je dors ou après ? » Dit-elle le sourire en coin. « T’es certain que c’est pas contre le règlement de détruire des objets qui ne nous appartienne pas ? Du coup, si je le fais et que je dis que c’était ton idée, c’est toi ou non qu’on va gronder ? » Elle rit. «Comme cela, si je fais une incartade et que je viens découper l'ancien lit de Clydwyn ou pour y dormir, fais pas le saut, t'aurais été prévenu. » Du coup, si un préfet avait donné son Ok, elle voyait mal comment elle pourrait avoir des problèmes. C’était eux qui étaient sensé représenté l’ordre et la discipline, non ? Bah, il fallait dire qu’elle ne le connaissait pas beaucoup son préfet, peut-être se moquait-il tout simplement d’elle. Il avait gagné parce qu’elle était assez convaincu du plan actuel, quoique il lui restait encore à déterminé. Elle se voyait presque déjà dans le bureau de McGonnagall a lui expliqué le plan génial qu’ils avaient élaboré! Pourquoi, elle continuait à voir le visage défait de la Directrice alors qu’elle vantait les mérites du lit de chauffage…

« T'accepterait que je te les emprunte pour quelques jours, le temps de tenir jusqu’au prochain week-end de Pré-au-lard ? » Dit-elle d’une mine joueuse et suppliante. Qu’y perdrait-il ? Il n’en avait pas besoin. C’était bien ce qu’il était en train de lui dire. « Tu me rendrais vraiment un gros service. Tu sembles être plus à l’aise avec le froid que moi… » Une dernière tentative. « S’il te plait ? »

Décidément il ne comprenait vraiment pas cette fille. C'était un peu stupide de demander pourquoi il valait mieux des gants plutôt que des mitaines alors que l'explication était justement dans la différence entre les deux. Les gants protégeaient tous les doigts, les mitaines non, alors c'était évident qu'il valait mieux porter ce qui permettait de garder au chaud l'ensemble de la main plutôt que ce qui offrait des courants d'air. Absolem arqua les sourcils, tentant de garder son calme. Sunny avait l'air de bonne humeur et d'humeur joyeuse, ce qui donnait envie à Absolem de ne pas s'emporter inutilement mais si elle continuait à ne rien comprendre, elle risquait de véritablement lui taper sur le système.

"Ben ... parce que ça te tient au chaud toute ta main ... j'vois pas ce que je peux te dire en plus pour t'expliquer le pourquoi des gants plus que des mitaines ..."

Sourire ne suffisait pas à se protéger de la tempête que pouvait être Absolem. Il était encore calme maintenant, mais il pouvait exploser d'un moment à l'autre. La discussion continua néanmoins et ce fut sur cette histoire de lit à démembrer pour se réchauffer. Une plaisanterie, rien de plus, même si l'idée en soit amusée beaucoup le jeune Moriarty. Si Sunny s'y prenait bien, elle pouvait et chauffer la pièce et dormir dans son lit, après tout c'étaient des lits en baldaquin, pas besoin de l'ossature d'en haut pour dormir, n'est-ce pas ? C'était visiblement un détail qui échappait encore à la jeune fille, à croire qu'ils n'avaient pas du tout la même logique. En soit, ce n'était pas étonnant, chacun avait sa façon de penser, mais quand même, avec un brin de logique, il était facile à comprendre qu'en détruisant que le haut du lit, on pouvait continuer à s'en servir.

"Dans ton lit ... si tu t'attaques qu'au haut de ton lit, tu peux toujours y dormir dedans, ça ne sera juste plus un lit en baldaquin mais un lit classique." commença-t-il a expliquer. "Et si, c'est totalement contre le règlement de détruire le bien du château ... si on te prend à le faire, tu seras certainement puni et si tu m'accuses, je me contenterais de dire que je n'y suis pour rien, qu'il te manque une case et que tu as eu l'idée toute seule !" continua-t-il en souriant. Aucun doute à avoir dessus, Absolem ne se mouillerait pas dans cette histoire, voyant déjà la jeune Sunny se décomposer devant leur directrice quand Absolem démentirait son implication. Evidemment, il fallait encore déterminer qui on croirait, la jeune étudiante modèle ou le petit voyou ... encore qu'Absolem c'était un peu calmé depuis qu'il était préfet, ça pouvait jouer en sa faveur et il avait sauvé leur directrice, peut-être que ça aiderait à le faire passer pour l'ange qu'il n'était pas, à voir ... "Et si tu vas dans le dortoir de Clydwyn, tu seras très certainement doublement punie puisque tu n'as pas le droit d'y aller et que tu détruis les biens du château ... Je sens que tu as de l'avenir pour te ramener des ennuis toi !" dit-il en plaisantant.

"Et j'y gagne quoi à te prêter mes gants ? Qui te seront trop grands soit dit en passant " En soit, Absolem n'avait rien contre l'idée de prêter ses gants à Sunny, il n'en avait pas besoin, mais il ne la connaissait pas et l'idée que quelqu'un d'inconnu porte ses affaires le dérangeait un peu. Il n'était pas un garçon très généreux quand il s'agissait de ses biens personnels. Il ne devait rien à personne et certainement pas à cette fille. Il était préfet certes mais ça ne faisait pas de lui le dindon de la force pour autant.

Zola Rylee Shaw
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Elle venait juste de lui dire que ce n’était pas grave mais il voulut quand même poursuivre, et elle l’écouta plus par politesse, vu qu’elle avait clos ce sujet dans sa tête. Il avait l’air de la prendre pour une folle, et elle n’appréciait aucunement cette expression sur son visage. Mesurant la discussion par la suite, se demandant pourquoi il semblait ne pas l’apprécier.

Et c’était ça son préfet. Elle arqua à son tour le sourcil, un peu décontenancé et vraiment en train de se demander si elle n’irait pas directement voir sa directrice de maison. Elle eut un petit rire nerveux, essayant de contrôler son envie de se moquer de lui. Elle dénoua son écharpe, très dérangé par l’attitude d’Absolem. « C’est clair qu’on sait exactement qui lui manque une case actuellement… » D’un ton très déplaisant et qui annonçait son changement d’humeur, mais aussi qu’elle n’appréciait pas son attitude. « Dommage que tu me prennes pour une idiote. » Elle rit doucement, couteau à double tranchant. C’était une erreur assez commune, elle était assez habituée qu’elle la considère ainsi, mais elle aurait cru qu’un préfet saurait s’en tenir à avoir de bonne relation et de guider les élèves au lieu d’essayer de les piéger. Il continua les éléments possibles de la réprimander. Ce n’était pas plus si elle ne se mettait pas à rire en se rendant compte combien ce préfet n’en avait que le titre, enchainant les mauvais plan et en l’invitant à les exécuter. Si elle avait du talent pour s’attirer des ennuis, très certainement, mais elle n’avait pas vraiment de problème à se sortir des situations embarrassante. Qui ne croirait pas l’étudiant modèle par excellence ? Elle voulait faire comprendre un petit détail à Absolem, de 1, elle brisait le règlement, mais de 2, elle ne se faisant jamais prendre. Pas comme cette histoire de bois de chauffage. « Tu sais que tu devrais pas laissé traîner ton livre de Botanique sur le plancher ? Du coup, je l’ai pris pour celui de Clyd, la dernière fois. Une lecture, fort intéressante ! » Elle le fixait, en attente de sa réaction. Serait-il furieux ? Serait-il vindicatif ? Pensait-il qu’elle lui mentait tout simplement ? Tant de possibilité. Elle lui sourit, angélique, en plaisant à son tour, se demandant s’il pigerait le piège qu’elle lui tendait. Après tout elle n'avait aucune preuve et lui non plus n'en aurait aucune. C'était encore sa parole contre la sienne.

Elle lui avait demandé si elle pouvait emprunter ces gants le temps qu’elle puisse aller en chercher une paire, mignonne comme tout, afin de rediriger la conversation ailleurs. Intérieurement, elle se demandait s’il essayait tout simplement en train d’essayer de digérer l’information qu’elle venait de lui lancer. Ce qu’il y gagnait. Une élève heureuse qui arrêterait de se moquer de lui dans sa tête à cet instant, et qui pensait peut-être à lui accorder un minimum de mérite et effort. Mais elle n’était clairement pas pour lui dire cela. Elle fermait frénétiquement les mains, cherchant à augmenter la circulation dans ces mains. « Une élève reconnaissante ? » Du coup, elle se disait que s’il n’était pas pour lui donner, elle pourrait très bien lui chiper pendant qu’il n’était pas dans le coin pour aller les chercher dans son dortoir. Il aurait une de ces têtes, le cas échéant. Mais elle aurait une preuve entre les mains, choses qu’elle ne pouvait pas vraiment risquer. Des incartades pour discuter, c’était correct, ça ne laissait pas de traces, mais allé chercher un objet donné serait vraiment embêtant par la suite. « Si tu veux, je peux aller les chercher moi-même, mais ça serait pas très gentil. » Dit-elle d’un air un peu malicieux et contre l’autorité. « Du coup, je préfère te le demander directement, et gentiment. Si tu as une paire, tu me rendrais vraiment service. » Elle sourit un peu plus gentille. Le simple fait de pensée à faire des mauvais coups, détruisait toutes ces intentions de nuire. « J’imagine. » Dit-elle en prenant le poignet d’Absolem, pour mettre sa main contre la sienne de l’autre main. « C’est que pour quelques jours. Si tu veux quelque chose en échange, il va falloir me le dire directement. Je suis ouverte aux propositions. » Elle avait un air franc sur le visage, un peu calculatrice, en train de déterminer ce qu’elle pourrait et ne pourrait pas accepter pour ce service. Elle retira sa main de celle du garçon, qui ne devait pas s’être attendu à ce qu’elle le touche auparavant, replaçant ces bras le long de son corps.

Cela avait l'air de la déranger qu'Absolem la prenne pour une idiote, ce qui en soit était normal, personne n'aimait être pris pour quelqu'un de stupide. Mais on ne pouvait pas reprocher à Absolem de la prendre pour une gourde alors que ses réflexions laissaient à penser qu'elle avait dû mal à connecter ses petites cellules grises entre elles. Absolem ne savait pas grand chose de cette fille et sincèrement, ça lui passait un peu au dessus. Les élèves de cette école ne l'intéressaient pas outre mesure et il n'était ici que par obligation. Il n'avait rien contre eux, à proprement parler, mais il s'était toujours abstenu de se lier d'amitié avec trop de monde. Depuis quelques temps, il avait lui même enfreint sa règle, mais il ne comptait pas sympathiser avec l'école dans son entier pour se faire bien voir. Il n'était pas préfet par vocation, on lui avait attribué ce rôle l'an dernier et visiblement, l'administration avait paru être satisfaite de son implication pour reconduire le poste cette année. Absolem ne comprenait pas trop pourquoi, il n'avait rien fait de particulier pour obtenir ce privilège et il pouvait comprendre que certaines personnes ne l'apprécient pas à ce poste et souhaitent le voir s'en aller.

"C'est bien toi qui le cherches, moi je ne fais que me fier à ce que je vois et tes questions étranges ne jouent pas en ta faveur. Mais est-ce que ça importe vraiment ce que je peux penser de toi ? "

Après tout, ils ne se connaissaient pas, dans quelques heures, Absolem aura oublié cette conversation et Sunny retombera dans l'anonymat. Evidemment, il n'était pas atteint d'Alzheimer, il se souviendrait d'elle s'il advenait à l'avenir de la croiser, mais ça n'aurait plus aucune espèce d'importance, pour lui tout du moins, elle pourrait très bien lui garder rancune que ça lui passerait un peu au dessus. Beaucoup de gens ne l'aimaient pas, elle se rajouterait simplement à cette longue liste. Quand elle parla de son livre de Botanique, Absolem ne comprit pas trop où elle voulait en venir. Il n'y avait rien d'intéressant à un manuel de Botanique et certainement pas de quoi se vanter. Elle lui aurait dit qu'elle avait vu le dessin sur lequel il planchait pour le moment, peut-être que ça aurait pu avoir de l'importance - assurément même - mais il était peu probable, même si elle s'était réellement rendue dans son dortoir, qu'elle puisse l'apercevoir vu qu'il était rangé dans sa malle, fermée à clé et que si on ne savait pas ce qu'on cherchait, on ne pouvait pas y tomber dessus par hasard. Absolem garda le silence quelques instants, arquant le sourcil sans savoir ce qu'il allait bien pouvoir lui dire.

"Et ?" commença-t-il par dire avant d'enchainer "Admettons que tu te sois vraiment rendu dans mon dortoir, je ne vois pas en quoi mon manuel de Bota est d'un intérêt quelconque et si tu veux tout savoir, je m'en tamponne la nouille avec une pelle du fait que tu te sois rendue dans le dortoir des garçons."

Absolem n'a jamais été le genre de préfet à courir voir la directrice pour dénoncer un de ses camarades. La dernière fois qu'il a croisé Alexanne Higgs dehors, au milieu du parc, en pleine nuit, quand il faisait sa ronde, il s'était contenté d'aller la voir pour savoir ce qu'elle faisait là. Ils avaient discuté un petit moment avant que chacun reparte de son côté, faisant confiance en Alexanne pour qu'elle retourne seule dans son dortoir. Il ignorait si elle l'avait fait ou si elle avait fait semblant pour revenir dans le parc après son départ et sincèrement, il s'en moquait, il avait gardé cette rencontre pour lui, ne voulant pas particulièrement attirer des problèmes à l'ancienne verte et argent. Si Sunny cherchait désespérément de l'attention, elle allait devoir trouver un autre pigeon pour ça, parce qu'elle ne parviendrait pas à ses fins avec lui. La discussion dériva vers les gants du jeune homme. Sunny les voulait en attendant de pouvoir s'en acheter. En soit, ce n'était que des gants, rien de bien grave de les lui prêter, seulement c'était Absolem et la notion de "partage", surtout avec des inconnus, ne faisait pas parti de son vocabulaire. Non, elle pourrait lui offrir tout l'or du monde, il ne les lui prêterait pas. Elle devait avoir des amis qui étaient prêt à l'aider et le fait de passer pour un enfoiré lui passait totalement au dessus. Absolem ne prêtait pas ses affaires, ne touchait plus les gens de peur d'avoir des visions et se passaient bien de ce genre de jeu car sa patience était de courte durée.

"Très bien on va mettre les choses au clair tout de suite avant d'aller plus loin." Commença-t-il par dire d'un ton froid et sans aucun sourire s'affichant sur son visage. "Je n'apprécie que moyennement qu'on touche à mes affaires. Je ne prête jamais rien aux gens que je ne connais pas, qu'ils soient reconnaissants ou non. Je ne veux rien de ta part sauf que tu me foutes la paix. Je m'en fous que tu te sois introduite dans un des dortoirs des garçons et je m'en tamponne du pourquoi. Je ne suis pas un gars chiant, mais y'a des limites à ne pas franchir. Je ne frappe jamais les filles mais y'a un début à tout ... alors restes loin de mes affaires et de moi et tout ira bien, provoques moi et j'vais m'énerver ... et crois moi, je suis très facile à énerver !" Elle avait paru sympathique au premier abord mais les choses avaient bien changé au fil du temps. Il n'avait rien contre elle, mais si elle s'amusait à vouloir vérifier ses limites, elle risquait de le regretter.

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Si ça importait? Elle considérait que peu importe qui se tenait devant elle pouvait ou non avoir une bonne image d’elle, cela ne changeait pas vraiment sa manière d’être; par contre, elle détestait que quelqu’un la prenne pour une idiote, c’était de un, une très grosse erreur, et de deux, une offense pour la Milbury. « T’inquiète, je vais survivre si tu me déteste, mais j’avoue que ça m’aurait bien plus de ne pas me prendre la tête avec toi. Je déteste qu’on ne m’apprécie pas, mais pour toi, je ferai une exception. » Elle cherchait à déclencher une réaction cher le Pouffsoufle, et elle finit bien pas y arriver, sans trop de problème. La seule chose qu’elle réalisa c’est qu’il n’avait pas l’intention d’agir et comptait plus s’en ‘’battre’’ quoi déjà? Peu importe. Elle le trouvait assez étrange ce préfet en fait. Elle ne voulait qu’une chose, un coup de main, et il n’était pas à même de lui accorder un petit coup de main. Vivat le préfet de l’année! S’il n’avait pas l’intention de la punir ou encore de l’aider, quelqu’un pouvait expliquer à Mlle Sunny, ce qu’il faisait à ce poste. Elle ne rajouta pas grand-chose, et continua à lui demandé son aide, pour le seul résultat négatif. Décidément.

Était-il vraiment en train de lui dire qu’il allait la frapper et qu’elle serait la première à y goûter. Elle le dévisagea comme si c’était un extra-terrestre. Elle prit un grand respire pour tenter de ne pas le frapper elle-même. « Hey le Préfet de l’année! Frappe si ça te démange, mais j’avoue que Directeur Fitzsimmons va la trouver très drôle avec moi et toi dans son bureau, quand je vais lui dire que je t’ai demandé de l’aide et que tu n’es pas foutu d’aider un membre de ta maison, et que tu m’as frappé en bonus. Va t’enfermer dans ton terrier, et restes-y, espèce de sauvage! » Là, elle était assez remontée, elle se dégagea du garçon pour prendre chemin vers le prochain couloir se retournant vers lui elle lui lança : « J’m’en vais trouver le prochain préfet. Tu sais ton remplaçant, celui qui aide les gens ! Quand tu es trop occupé pour n'être utile qu'à toi-même. » Et elle s’en alla. Elle n’avait plus rien à faire ici. Elle était furax, et la prochaine fois, s’il ne la frapperait pas, elle, elle le ferait; s’il ne finissait pas par s’excuser de son comportement exécrable.

Elle était tellement énervée, qu’elle avait beaucoup plus chaud que prévu. Se choquer contre Absolem avait du bon, elle n’était plus glacée, par contre, elle ne donnerait pas de chance au prochain qu’elle croiserait et qui la mettrait en boule. Elle en ferait des miettes justes bonnes à jeter. En espérant que ça soit pas un autre préfet, sinon elle se mettrait à croire à la tyrannie. Il faudrait qu’elle parle un peu avec Emily, après tout, elle le voyait plus souvent Absolem, était-il tout le temps comme ca ? Sérieux, elle ne comprenait même pas ce qu’il faisait là.

END ? :

La détester ? Elle était sérieuse ? Se rendait-elle compte qu'il fallait de l'énergie et une certaine envie pour détester une personne ? Il fallait le vouloir et sincèrement, Absolem n'en avait aucune envie. Il ne comptait pas la détester tout simplement parce que pour ça, il faudrait qu'il ait envie qu'elle existe dans son monde et ce n'était pas le cas. Cette fille pouvait être la prochaine ministre de la magie que ça ne lui ferait ni chaud, ni froid. Elle ne lui inspirait que de l'indifférence. Il les connaissait ses filles, trop grandes gueules pour leur bien être, qui ne cherchait que de l'attention et qui se la pétait. Elles étaient vexées quand elles n'obtenaient pas ce qu'elle voulait. Seulement Absolem il s'en foutait qu'elle soit en manque de reconnaissance, qu'elle soit la dernière de sa famille ou au milieu, qu'elle vive dans l'ombre d'un grand frère ou d'une grande soeur et qu'elle est besoin d'exister, d'être enfin reconnue comme une personne et non comme la soeur d'untel. Il se moquait bien de savoir s'il l'avait blessé ou énervé, ça lui passait totalement au dessus.

"Ravie pour toi. Quant à moi, je ne te déteste pas, pour ça il faudrait que je me souvienne de toi dans 10 minutes et c'est pas gagné d'avance !"

C'était méchant, gratuit et pas totalement vrai mais ça Absolem s'en foutait. Il faisait sa mauvaise tête, il était connu pour être un bourrin et un connard fini par moment. Même les gens auxquels il tenait en avait goûté l'amer réalité, Yasha par exemple avait dû endurer ses paroles saignantes juste parce qu'ils étaient en froid et que la seule chose qu'Absolem voulait, c'était la blesser et dieu sait qu'il y était arrivé merveilleusement bien. Aujourd'hui c'était du passé, mais Absolem le regrettait toujours, il n'aimait pas l'idée de l'avoir blessé, surtout elle. Elle lui avait pardonné, le jeune Moriarty le savait mais au fond, elle n'oublierait jamais ce qu'ils s'étaient balancés par la gueule et ils savaient que ce genre de choses planaient toujours au dessus de leurs têtes. Absolem était un garçon imprévisible, habité par la peur, la crainte et la colère, un rien pouvait le faire partir en live, même des gants...

"Suis-je censé avoir peur de notre directeur de maison ? Tu t'attends à quoi ? Que je m'excuse parce que je ne suis pas rentrée dans ton petit jeu ? Ma pauvre fille !"

Absolem n'y allait pas de main morte avec Sunny, cela ne devait pas lui arriver souvent mais en tout cas, niveau méchanceté, elle était servie. Etait-ce un mauvais jour pour Absolem ? Même pas, il n'avait pas cette excuse, juste que visiblement, entre eux, ça ne fonctionnerait jamais. Ils étaient bien trop différent et elle avait le don de lui taper directement sur le système. Il n'aimait pas les gamines insolentes qui se pensaient plus intelligentes que les autres, qui se croyaient meilleures, plus belles alors qu'au fond, elles n'avaient rien de plus, en dehors d'une grande gueule et certainement d'un gros problème d'amour propre.

"C'est ça, fait donc ça et reviens pas envie de le trouver surtout !" Ce genre de choses ne touchaient absolument pas le jeune Moriarty. Lui n'avait aucune vocation à être préfet, on l'avait projeté à ce poste sans vraiment lui demander son avis et il n'éprouvait aucune plaisir à aider les gamines dans son genre qui se croyaient tout permis. Détournant son regard, il s'en alla de son côté, préférant oublier cette histoire et priant pour ne pas tomber sur un autre casse-bonbon de service qui risquait de prendre cher.

HJ:

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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