[DILEMME] PARTY TIME!!! :D

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Le grand soir était finalement arrivé: la fête organisée par Éléonore allait avoir lieu ce soir dans la salle commune de Gryffondor. Elle s'était donné à fond afin d'organiser cette fête et avait essayé de penser à tout afin que toutes les filles présentes puissent passer un bon moment. Exceptionnellement, elle avait eu l'autorisation de donner cette fête et de pouvoir inviter des filles de d'autres maisons ainsi qu'à l'extérieur de l'école. Elle avait donc envoyé des lettres à toutes ses amies et aux personnes qu'elle appréciait afin de faire une fête réussie et géniale! C'était également l'occasion de récupérer le bal d'Halloween, qui avait été une catastrophe totale, que personne n'avait aimé et qui avait déçu tout le monde. L'occasion également de festoyer avant les BUSE's pour la plupart d'entre eux, parce qu'après cette soirée, Éléonore se replongeait d'aplomb dans ses études et ses travaux et ce, jusqu'à la fin de l'année. Bon, peut-être ferait-elle une exception pour la St-Valentin? M'enfin, c'était pas le moment d'y penser, ce soir, c'était une soirée qu'entre filles, interdiction de penser aux garçons. Elle se demandait si son amie Hailey y penserait. Après tout, c'était aussi l'occasion pour Hailey de s'amuser avec ses amies afin d'oublier Alekseï, ce faux-jeton. C'était aussi l'occasion pour Taylor de passer un bon moment suite au décès de son père. Bref, chacune des filles réunies ce soir avait une raison de fêter.

Quelques heures avant le début de la fête, Élé avait redécoré la salle commune de Gryffondor. Elle avait premièrement fait le ménage de fond en comble - même si elle devait avouer que les elfes de maison faisait une très bonne job - et essayé de rembourrer les coussins et sofas comme elle pouvait. Elle avait replacé les meubles de façon à ce qu'il y ait un coin "discute et détente" et un coin "danse". Elle avait installé des fauteuils confortables un peu partout autour de la pièce, afin que chacun ait le loisir de s'asseoir à l'endroit qu'il voulait. Contre un mur, elle avait installé une table rectangulaire, l'avait recouvert d'une nappe, destinée à accueillir l'alcool clandestin que Taylor et elle étaient supposées aller chercher dans pas long. À côté, une autre table elle aussi rectangulaire et recouvert une nappe allait servir à la nourriture. Elle avait aussi installé un système de son dans la Salle, se servant du peu de prise électrique dont elle disposait. Il y avait donc plusieurs speakers un peu partout dans la Salle, exceptée proche du coin détente. À l'aide de sa mère, moldue experte en décoration, elle avait réussi à mettre la main sur des projecteurs de plusieurs couleurs, ainsi que sur une boule disco qu'elle avait accroché au plafond, le tout donnant un style très "party" à la Salle.

Spoiler:

L'heure de rendez-vous avec Taylor était arrivé. Avant de partir vers les cuisines, elle placarda une affiche à l'entrée de la salle commune, dans le couloir, qui disait ceci:

À tous les garçons de Gryffondor,

Vous en avez probablement entendu parler, une fête aura lieu ce soir à 20h dans la salle commune de Gryffondor, et elle est réservée aux filles. Je vous prierais donc de vous diriger directement vers votre dortoir et de n'en sortir que demain matin. Une soirée ne vous tuera pas. Plusieurs précautions magiques ont été prises afin que tout le monde puisse passer une bonne soirée, autant les filles que les garçons. Ainsi, si vous vous attardez trop longtemps dans la Salle commune afin de profiter de la fête, un sortilège se déclenchera automatiquement et vous risquez de ne pas apprécier les effets sur votre corps. Par souci pour votre tranquillité, un sortilège d'assourdissement a également été lancé sur vos dortoirs et il durera jusqu'aux petites heures du matin, ainsi si la fête s'éternise, vous pourrez dormir en paix et dans le silence.

Merci de votre compréhension, Éléonore Brooks

Satisfaite, elle descendit rejoindre Taylor aux cuisines. Celle-ci se chargeait d'apporter les breuvages illicites pour la fête, elle lui avait affirmé qu'elle avait des contacts lui permettant de le faire. Afin de préserver l'anonymat de ses contacts, elles avaient convenus qu'Élé l'attendrait dans le couloir menant aux cuisines et que Taylor la rejoindrait-là afin qu'elle puisse l'aider à transporter les sacs lourds. Elle n'eut pas à attendre longtemps: Taylor était à l'heure, ce qui soulagea Élé. Elle n'avait effectivement pas le temps de prendre du retard dans son organisation, puisque les invités arrivaient à 20H. Elles se saluèrent en silence et se dépêchèrent de remonter à la salle commune de Gryffondor en essayant de faire le moindre de bruit possible pour ne pas se faire prendre. Elles arrivèrent sans encombre à la Salle et retrouvèrent avec joie leur amie Siobhan, qui installait des sucreries, gâteries et plusieurs hors-d'oeuvre qui avaient l'air tout très appétissants.

" Wow, beau travail Sio! Je te revaudrai ça! "

Taylor et Élé installèrent alors les bouteilles d'alcool sur une table et Taylor entreprit de faire un punch alcoolisé, alors que Siobhan installait des assiette et ustensiles. Élé sortit les verres et les installa sur la table à alcool. Elle alla ensuite mettre le dispositif de sécurité à la porte de la salle commune. C'était un dispositif très simple, qui garantissait qu'aucun intrus ne viendrait gâcher la fête - du genre un certain Ryan -. Il suffisait de glisser sa lettre d'invitation dans la fente prévu à cet effet et l'accès à la salle était ouverte si le dispositif reconnaissait la lettre d'invitation. Élé l'avait ensorcelé pour qu'il reconnaisse son écriture et certains mots-clés qu'elle avait écrit dans toutes ses lettres d'invitation. Cela le garantissait aussi une certaine tranquillité d'esprit en ce qui concernait l'alcool. En plus d'être un dispositif de sécurité, la "machine" renvoyait à la personne le nom d'un invité sur un bout de papier.

Tout était près. Élé partit la musique et la chanson "Timber" de Ke$ha commença à jouer alors que les premiers invités entraient. Une fois qu'ils furent tous arrivés, la plupart avec un verre ou une assiette en main, Élé réclama l'attention en baissant la musique pour leur expliquer son jeu.

" Merci à tous d'être venus à ma fête! Je vous explique rapidement le jeu que j'ai mis sur pied pour ce soir! Vous avez en main un papier contenant le nom d'un invité. C'est très simple comme jeu, vous devez allez voir la personne dont le nom apparaît sur votre papier et lui attribuer une action qu'elle devra accomplir, une conséquence si on veut! Attention, la conséquence devra se réaliser ici à la fête. Ça va vous permettre de mieux vous connaître, parce que je pense que c'est pas tout le monde qui se connaît ici! Voilà, c'est tout, amusez-vous comme des petites folles! ", s'exclama-t-elle joyeusement avant d'aller se chercher un verre d'alcool, de remonter le volume de la musique et de se mettre à danser. La fête pouvait commencer!

Spoiler:

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C’était ce soir. Je n’en revenais d’ailleurs toujours pas. Le temps était passé si vite ces dernières semaines que je n’avais pas eu le temps de me faire à l’idée. Et pourtant, c’était ce soir que la fête d’Eléonore avait eu lieu, et bien entendu, je devais m’y rendre. Certes je l’avais cherché, j’avais répondu oui à son invitation mais j’aurais pensé avoir un peu plus de temps pour m’y préparer moralement. Cette soirée me faisait peur, si peur que j’en tremblais en y pensant. Le dernier essai que j’avais effectué pour me sociabiliser avait été un véritable échec puisque je n’avais même pas franchi les portes. Aussi je craignais un second échec en cette soirée, même si cela ne devrait pas l’être. C’est vrai, j’avais tenté de renouer avec Taylor par lettre, les choses s’étaient plutôt bien passées. Disons que ça réaction ne m’avait pas surprise mais je m’y attendais pas. Ou alors pas à un tel niveau. Enfin, nous avions renoué c’était déjà un bon début. Ceyan et moi recommencions à nous parler, il m’avait plus ou moins pardonné, aussi, j’espérais que ce soir les choses continueraient sur cette lancée. Même si j’allais être mélangée avec des filles de toutes maisons et surtout de toutes années et que certaines allaient certainement venir me poser quelques questions mal placées. Enfin, je savais pour qui j’allais à cette fête et ce n’était pas pour elle. Si ce soir je m’y rendais, c’était avant tout pour discuter avec Taylor, essayer de me détendre en compagnie d’Eléonore et montrer aux gens que même si je reste dans mon coin, je suis capable de sortir de mon dortoir et de me montrer en soirée.

Alors que je tentais de me préparer dans mon dortoir, étrangement vide ce soir, j’entendis qu’en bas Eléonore arrangeait la salle commune. J’aurais voulu aller l’aider, mais elle avait refusé mon offre m’affirmant qu’elle était déjà bien entourée pour cela. Aussi n’avais-je pas trop insisté. Cependant ce soir je m’en voulais un peu, à cause de moi elle était seule à aménager la salle et je ne pouvais le supporter. Aussi décidai-je de descendre un peu en avance, sans être prête pour l’aider quand même quoiqu’elle dise. Hélas, je ne la trouvais pas dans la salle commune et je remarquais qu’il ne rester quasiment plus rien à faire. De ce fait, je remontai aussi vite dans ma chambre, terminer l’opération maquillage. Mais avant tout, il y avait l’opération habillage et lorsque, comme moi, vous n’étiez pas plus motivé pour vous rendre à une soirée, cela devenait fort compliqué. Premièrement, j’avais longtemps hésité à y aller avec mon uniforme, basique et surtout sans prise de tête. Sur place je n’aurais qu’à prétexter que je révisais à la bibliothèque et que je n’avais pas vu l’heure. Malheureusement, je me suis souvenue que ce genre d’excuse passée mais qu’avec certaines personnes et comme je ne voulais pas attirer l’attention, j’avais opté pour une autre solution. La robe basique et passe partout. Il m’en restait une que j’avais gardée malgré la mort de maman. Pour éviter les souvenirs, Aenor avait eu la judicieuse idée, ou pas, de me retirer toutes les robes que maman m’avait offertes en seize ans. Ainsi il espérait que je remonte la pente sans pour autant replonger dans ma tristesse. Cela avait fonctionné mais je m’étais vite retrouvée en panne. Aussi avais-je réussi à marchander une seule robe, toute simple, kaki, qu’elle m’avait offerte quelques jours avant sa mort. Même si je n’avais jamais osé la porter avant, je l’avais gardé en me disant qu’un jour j’aurais bien une occasion. Et ce jour-là était arrivé.

Je voyais là, en la mettant, un signe qu’elle m’encourageait de là où elle était à me reprendre en main. Qu’elle m’ordonnait de revivre enfin comme je n’aurais jamais dû cesser. Cela me donnait du courage et un court instant j’en oubliais ma peur. Une fois habillée, je filais dans la salle de bain retoucher mon maquillage, même s’il y en avait que très peu et ma coiffure, simple elle aussi. Je conservais les cheveux lâchés. Puis une fois prête, je redescendis afin de me rendre à cette fête. Lorsque j’arrivais je fus surprise d’y voir déjà beaucoup de monde. Montrant mon invitation je récupérais un morceau de papier avec un nom écrit dessus : Zora. Bon…et bien…très bien mais c’était qui Zora ?! Y avait-il une Zora au moins parmi nous ? Je n’en savais rien. Et puis, si ma mémoire était bonne, il y a deux ans, notre préfète s’appelait Zora, mais était-elle là aujourd’hui ? Je n’en savais rien. Et puis surtout, la question qui demeurait c’était à quoi servirait ce petit morceau de papier ? Quel en était l’intérêt. Alors que je me posais tout un tas de question seule dans mon coin, la fête avait commencé depuis longtemps et de ce fait, Eléonore pris la parole. Ah, j’allais peut-être avoir une explication.

En effet l’explication ne tarda pas et j’en fus verte. Comment ça on devait attribuer une action à la personne dont le nom était noté sur ce morceau de papier ? C’était une blague ? Je n’avais aucune envie de donner une action à qui que ce soit et je ne voulais pas en recevoir non plus. Tout ce que je souhaitais, c’était resté dans mon coin en attendant de trouver un moment propice pour discuter avec Taylor et Eléonore. M’amuser à donner des actions à des gens que je ne connaissais pas ou plus, ne m’enchantait guère. Surtout que je ne me souvenais même plus à quoi ressembler cette Zora. Alors que je vis Eléonore partir se servir un verre tout en s’apprêtant à aller danser, je réussi à l’intercepter afin de lui dire quelques mots.

- Tout d’abord laisse-moi te féliciter pour l’organisation de ta soirée, c’est très bien. Seul bémol, tu ne m’avais pas parlé de jeu…Moi qui voulais me mettre dans un coin et attendre cela ne m’enchante guère. Tu sais que je suis sauvage ! souris-je avec un peu d’amusement dans ma voix. Enfin, je vais essayer de jouer le jeu. Dis-moi, j’ai tiré Zora, tu sais qui c’est ?

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¤ Gentille soirée en vue, ce soir. Taylor était revenue de la France il y avait quatre jours environ. Ça n'avait pas été plus mal que ça, même si elle avait dû fréquenter Willow pendant ce séjour. M'enfin, ce n’était pas plus pire que ça. Ce n'était pas McDermott tout de même alors elle ne s'en était pas faite là-dessus. Peu importe, elle raconterait son voyage une autre fois. Elle devait aller dans les cuisines avant toute chose, chercher de l'alcool pour les filles qui venaient à la fête. Elle allait devoir assurer pour apporter tout ça ! L'Australienne avait pris deux sacs en y jetant un sortilège d'Extension indétectable afin d'y mettre tout ce dont nécessaire. Le bordel était de se rendre aux cuisines. À cette heure-ci, c'était quand même un peu calme et elle aurait l'aide de Faust pour dégager l'entrée des cuisines. Elle avait bien dit à son copain qu'un petit party entre filles avait lieu à la salle commune. C'était vraiment dommage que Ceyan ne puisse pas y pénétrer, le pauvre, il va être gentiment enfermé dans son dortoir. Elle pourrait rire de lui ensuite.

¤ Taylor venait de descendre toutes les marches, manquant de trébucher pour la millième fois. Bordel, il faudrait vraiment qu'ils arrangent cette foutue marche ! Que ce soit en montant ou descendant, elle manquait constamment de trébucher. Maladroite comme elle est, ce n’est pas étonnant quoi. Là elle dut marcher jusqu'à ce stupide tableau représentant la coupe de fruit, en espérant ne pas croiser McDermott qui lui ruinerait le moral. Non, que dalle et une bonne chance. Elle arriva alors dans un couloir non loin de l'endroit visé, y croisant son Faust qu'elle serra dans ses bras, naturellement. Il surveillait l'endroit afin qu'il n'y ait pas de personnes suspectes dans le coin. Par contre, Taylor dut le quitter rapidement étant donné qu'elle avait convenu un rendez-vous avec Eleonore, celle qui organisait la soirée. L'embrassant sur la joue en le remerciant, elle prit une marche rapide vers les cuisines. C'était désert, tout ça à cause de Faust ! C'était merveilleux quand son copain faisait partit de la BSPB non ? M'enfin, personne le savait sauf Judith mais elle a quitté l'école, peu importe.

¤ La lionne pénétra alors dans les cuisines, à l'aide du tableau qui montrait une coupe de fruit. Elle chatouilla la poire avant d'y entrer. Les elfes étaient là, comme à leur habitude. Ils avaient déjà croisé la jeune fille et l'avaient même accueillie avec un sourire. Taylor leur demanda le plus d'alcool possible, leur prouvant qu'elle était majeure. Ils obéirent sur le champ, apportant du Whisky Pur Feu et de la bieraubeurre en grande quantité. Peut-être qu'un punch pourrait être bon ? Elle prit aussi un peu de fort pour ce liquide. Elle avait déjà eu l'expérience d'être une barmaid, l'été dernier quand elle a voyagé en Australie alors elle se débrouillait un peu dans ce domaine... Une fois le sac bien remplit (à cause du sortilège, il prit relativement du temps), elle prit le deuxième sac et demanda de la nourriture, sachant que Siobhan en amenait aussi. En fait, plutôt des sucreries, genre des éclairs de chocolat, tartes à la mélasse. Pourquoi pas profiter de l'occasion pour manger cela plus tard, ou demain quoi ! Quand on vient aux cuisines, il faut largement profiter. Une fois l'autre sac bien remplit également, la jeune Williams sortit de la cuisine. Sans le sortilège, les sacs pèseraient une tonne. Une chance qu'elle y avait pensé ! Donc, elle aperçut Eleonore qui l'attendait en-dehors. La saluant d'un coup de tête, elle lui confia le sac remplit de boisson en gardant celui de bouffe pour elle. C'est en silence que les deux filles arrivèrent à la salle commune où l'Australienne fut surprise du look que donnait l'endroit. On aurait presque dit une salle de disco ! Danse et tout ! M'enfin, si Taylor se mettait à danser, elle aurait l'air d'un pingouin qui essaye de voler. Elle félicita la Canadienne :

« Nom d'une baleine, t'as fait fort Ele' ! Chapeau ! Pauvre petit Ceyan, encabané dans son dortoir. J'aurais pas dit non qu'il vienne faire la fête mais je pourrai gracieusement me moquer de lui demain ! » Dit-elle, amusée. « Super Sio' ! Je suis contente de te voir ! » Elle avait cela d'un grand sourire en direction de la Sud-Africaine, observant les victuailles qui étaient forts intéressants. « Bon, Ele', vidons le sac, je vais préparer un petit punch, ça pourrait être bien. »

¤ En se dirigeant vers la table qui était proposée pour les boissons, Taylor et Éléonore entreprirent de vider le sac de Whisky Pur Feu et de bieraubeurre en disposant bien l'alcool. Grâce à la magie, l'Australienne put faire une espèce de punch avec un bol qui se tenait sur la table avec l'alcool fort qu'elle a réussi à dénicher. Parfait ! Bon, la lionne venait de regarder sa montre et il serait 20h00 dans 20 minutes alors il lui restait un peu de temps pour se changer et se préparer pour la soirée.

« J'vais me changer, je suis à vous dans un instant. »

¤ Rapidement, laissant son autre sac remplit de nourriture (non, elle n'est pas gourmande) près d'un canapé avant de monter au dortoir. Ce qui était triste était que Judith aurait été invitée par la jeune Williams si ça n'avait pas été de ses insultes à son égard et de sa fugue. Tant pis ! Et qui sait si elle pouvait renouer avec son ancienne sœur de cœur. Les deux s'étaient échangées quelques lettres où Taylor lui a dit qu'elle serait prête à lui reparler normalement mais pas à lui pardonner de suite. C'était une position délicate. Ayant perdue sa meilleure amie du jour au lendemain, c'était peut-être ce qui était de mieux... Seule dans son dortoir à cette heure-ci, la brune entreprit de mettre la robe noire que lui avait offerte Faust à Noël, soit celle qui a appartenu à sa mère. L'ayant trouvé jolie, pourquoi ne pas saisir l'occasion ce soir ? Dans la salle de bain, elle entreprit la mission maquillage mais pas beaucoup quand même. Une fois le tout arrangé à son aise, elle laissa ses cheveux lâchés, comme à son habitude. Au moins, ce soir, Ceyan ne s'amuserait pas à jouer dedans, ce sale vaurien. Prête ! À temps en plus, il était 19h58...

¤ En descendant, la musique était partie et les invitées avaient commencé à arriver lentement. Quelques visage familiers mais sans plus, dont l'ex préfète de Gryffondor, Zora Austid. Ah bien sûr, Hailey ! La fête était un peu en son honneur ce soir afin de lui faire oublier ce qu'Alekseï Marakov lui a fait subir. C'était bien. Peut-être que ça serait fun malgré l'absence de Ceyan. Par contre, elle ne connaissait pas la moitié des filles présentes ce soir et certaines, juste de vue. Personne de son année donc c'était un peu normal... Éléonore se mit alors à expliquer des trucs, dont un certain jeu avec un papier contenant le nom de quelqu'un dans la salle. L'Australienne entreprit de regarder sur le sien en y apercevant "Éléonore Brooks". Oulà, si c'était un truc de conséquence, elle pouvait être bien chiante ! Au vu des récentes rumeurs, elle pouvait bien faire un truc. Du coup, l'Australienne resta immobile en observant l'organisatrice partit danser où elle aperçut Alasteia lui parler. S'approchant à son tour, de l'autre côté d'où se tenait Teia, Taylor donna deux petites claques amicales sur une des joues de la Brooks en disant, montant le ton à cause de la musique :

« Pas de chance ma grande ! Il se trouve que c'est moi qui aie pigé ton nom. J'aurais tellement de truc à te faire-faire mais je me sens généreuse c'soir ! Je sais pas c'est qui dans la salle mais je te laisse aller donner un gros baiser à Molly tout en dansant avec elle, telles deux amoureuses. Amuse-toi ! Viens pas piger dans ma réserve de bouffe par contre hein ! J'vais paresser sur le canapé ! » Elle devint un peu mal à l'aise en croisant le regard d'Alasteia qui était de l'autre côté d'Éléonore.

¤ C'est à ce moment pile qu'elle quitta la place à danser pour se servir du punch en prenant plusieurs friandises ainsi qu'un bon morceau de tarte à la mélasse. Elle n'a pas osé faire le premier pas afin de discuter avec Teia , c'était à elle de le faire. Du coup, elle s'assit sur un canapé près du feu, prenant son sac remplit de nourriture dont personne n'allait toucher. Croisant les jambes, elle observa un peu le mouvement de la salle, s'imaginant vivre un moment du genre avec Faust ou encore avoir du plaisir avec Ceyan. C'était bien différent comme soirée pour elle. Justement, elle était venue sur le canapé dans l'espoir de créer une ouverture à Alasteia qui pourrait la rejoindre. Qui sait si les deux parvenaient à avoir l'amitié qu'elles ont jadis entretenue ? M'enfin, pour le moment, l'Australienne prit une bonne gorgée de son punch, remarquant qu'elle avait un peu abusé de la vodka mais il restait très bon, tout en mangeant un morceau de tarte. Puis, bordel, à bien y penser, elle ne connaissait qu'Hailey, Alasteia, Éléonore et Siobhan ! D'ailleurs, elle a perdu Sio' de vue. Sûrement en train de s'empiffrer de bouffe... Allez Teia, bouge-toi !

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En y mettant un peu de bonne volonté, on peut venir à bout de beaucoup de choses. Gaïa avait déjà expérimenté cette règle mais cette fois encore elle voyait là qu'il était bon de l'écouter et de ne pas baisser les bras trop vite. Avec ou sans ce petit conseil, elle ne l'aurait pas fait de toute manière, ce n'était pas du tout le genre de la maison. Une caractéristique de famille qui lui réussissait bien puisque enfin, la jeune femme voyait porter les fruits de son travail acharné. Ses notes étaient revenus à un niveau correct à ses yeux et ainsi, elle sentait qu'elle pourrait enfin s'attarder à mener la vie d'une jeune de son âge, se départageant entre plusieurs activités qu'elle aimait bien mais qu'elle ne s'autorisait pas vraiment puisqu'elle était trop concentrée sur le travail. Mais ça allait changé, on lui avait ouvert les yeux et elle ressentait à présent le besoin de souffler, de se détendre et de s'amuser au lieu de passer toutes ses soirées le nez plongé dans ses notes de cours.

Pour débuter cette sorte de renouveau, une nouvelle façon de voir sa vie d'étudiante, Gaïa avait eu l'heureuse surprise de voir un hibou lui apporter une lettre d'une jeune élève de Poudlard qu'elle connaissait à peine mais qui se montrer très aimable et gentille, surtout par son action de l'avoir inviter à une fête qu'elle organisait dans son dortoir. La latine avait trouvé cette attention touchante bien qu'elle avait mis pas mal de temps à savoir si oui ou non elle se rendrait à cette fête qui promettait d'être un bon moment à passer mais surtout une occasion à elle de faire connaissance avec d'autres gens, peut-être de conseiller certains élèves ou alors d'en apprendre plus sur ceux d'entre eux qui faisaient partit de la nouvelle AD dirigée par son amie Zora. Longtemps elle s'était posée des questions mais ne pas y aller sous le prétexte de ses cours ce n'était pas très honnête vis-à-vis des efforts qu'elle s'était promis de faire. Puis, elle en avait véritablement eu envie de venir et pourquoi ne pas s'y rendre alors ? Elle comprimait déjà bien assez ses envies comme ça pour continuer encore de le faire.

Vendredi soir c'était détente assurée et jusqu'au bout. Hors de question de faire autre chose, Gaïa était déterminée. Au moment même où ses affaires furent ranger dans son sac, elle se promit qu'elles ne ressortiraient que le lendemain ou au pire le Dimanche mais pas ce soir, en aucun cas. En cette occasion spéciale, pas la peine de se dépêcher de rentrer à la maison pour travailler, au contraire, la jeune femme commença d'abord par feignanter un peu à la cafétéria avant de rentrer chez elle mais à pied, sa baguette resterait hors d'usage, du moins pour l'instant. Ainsi, l'occasion d'aller acheter un petit quelque chose à la lionne qui l'avait invité se fit voir et Gaïa entra se dépêcha donc de la saisir parce qu'elle ne se voyait nullement débarqué les mains vide mis à part son sac qui cacherait à l'intérieur sa tenue de nuit. Ne connaissant pas trop la demoiselle Brooks, l'étudiante ne savait trop quoi choisir mais elle finit par faire un choix puisqu'elle n'allait pas rester des heures et des heures à parcourir des magasins, elle finirait sinon par se mettre en retard et ce n'était pas du tout ce qu'elle souhaitait.

Le cadeau en main, la latine pût tranquillement repartir chez elle où elle passa quelques heures à faire ce qu'elle avait à faire sans se soucier de ses devoirs. Balayage, nettoyage et regarder la télévision furent une partie des choses qu'elle fit durant son temps libre avant de songer à se préparer pour partir. Il était encore tôt pour manger, mais elle se devait de partir tôt puisque ce ne serait pas facile pour elle de monter jusqu'au septième étage de Poudlard en partant du Hall et tout en restant discrète pour que personne ne la voie. De toute façon, en prévision de la fête et de ce que avait écrit l'organisatrice, il était inutile de se goinfrer avant d'arrivée. C'est donc avec le ventre vide que Gaïa quitta la maison, juste après s'être changé, elle avait pris une tenue très festive mais en prévision du froid à son retour, elle ne voulait surtout pas risquer d'attraper froid, elle avait donc troqué ses affaires contre d'autres plus propice à rentrer sans attraper un rhume.

La première direction fût le Chaudron Baveur, à l'entrée du Chemin de Traverse. Comme c'était assez loin de la maison qu'elle occupait avec sa mère et qu'après avoir regarder le cadran sur sa poignée, elle avait compris qu'elle était un peu plus en retard que ce qu'elle avait prévu, elle décida de transplaner directement devant le Pub dans lequel elle fît quelques minutes après, une entrée plutôt discrète afin de rejoindre le passage secret qui avait été aménager pour permettre aux étudiants membres de l'AD de pouvoir assister aux réunions de l'organisation. Comme elle ne connaissait pas d'autres moyens d'entrer discrètement à l'intérieur du château, c'est ce passage pour lequel elle décida d'opter et en moins de deux elle fût dans la salle de réunion de la nouvelle armée de Dumbledore. Pour s'être déjà attardé sur les détails une fois, elle ne prit pas la peine de le faire une seconde fois et franchit directement la porte qui la laissa sortir de la salle aménager en dessous des escaliers.

Là devenait la partie la plus compliquée mais loin de se laisser démonter sans avoir essayer, l'étudiante progressa avec silence et prudence. Plusieurs fois elle dût s'arrêter en en entendant des voix, elle vit même la préfète de la maison dans laquelle elle avait rendez-vous. Rapidement, elle pensa qu'elle aurait pu lui procurer une certaine aide mais encore fallait-il qu'elle soit également inviter à la fête. Au cas où, la latine continua son chemin seule et finit avec soulagement par atteindre le portrait de la tour des Gryffondor. A ce moment-là, elle compris qu'elle avait oublié de demander le mot à souffler pour pouvoir entrer, encore, pour elle qui n'avait pas étudié au château, il était admissible de commettre un tel oubli mais pour son hôte, ça l'était beaucoup moins. Elle se retrouvait dans de beaux draps, où alors il ne s'agissait là que ce dont la jeune fille lui avait parlé à propos de la lettre.

En s'approchant un peu plus du tableau, Gaïa put apercevoir une fente dans laquelle il fallait apparemment glisser l'invitation, au lieu de patienter comme une cruche pour rien, la jeune femme tenta et vit quelques secondes plus tard l'entrée à la salle commune des lions se dévoilait. A son grand étonnement, elle s'aperçut qu'elle était une des première arrivée, elle s'installa alors dans un fauteuil de la salle commune en notant que le décor était beaucoup trop vif pour être véritablement joli. Elle ne fît pourtant pas la remarque et attendit un peu avant de finalement se lever pour aller offrir son cadeau à la brune. « Bonsoir Eleonore, je suis ravie d'avoir été invité, en guise de remerciement je tenais à t'offrir ce cadeau. J'espère qu'il te plaira. » Avec un sourire, elle termina sa phrase avant de la laisser tranquille puisqu'elle commençait par être assaillie par sa foule d'invitée.

Un peu plus tard, quand tout le monde fût arrivée, la cinquième année pris la parole en annonçant un jeu pour tout le monde. Gaïa n'avait pas été mise au courant mais comprenait donc la raison pour laquelle elle avait reçu un papier avec un prénom inconnu dessus. Une fois que la brune ait fini de parler, la latine se dirigea dans un coin à la recherche de la jeune fille qui lui avait été désignée par la hasard. « Hum, excusez moi les filles ? L'une de vous se nomme Hailey ? Oùu alors dîtes moi qui c'est, je la cherche s'il-vous-plaît. » Quand la concernée se montra devant elle, l'étudiante lui fît un sourire tout en se présentant. « Salut, je suis Gaïa, une étudiante qui as croisé la route de ton amie par hasard. C'est ton prénom qui m'as été donner sur le papier, donc je suis obligé de te donner une action. Je dois avouer que je ne suis pas très inspirée, mais je vois une fille qui à l'air de vraiment aimer ce qu'elle mange, tu pourrais lui piquer la nourriture sous le nez. » Dans un signe de tête, la latine montra une fille particulièrement intéressée par les assiettes qu'elle tenait dans la main.

Spoiler:

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-"et quelqu'un peu me dire qui est Lily, pour commencer?"

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Ce soir allait être une soirée mémorable dans l’histoire de Gryffondor. On allait organiser une petite fête réunissant certaines filles de l’école dans notre salle commune. Le génie qui y avait pensé n’était personne d’autre qu’Éléonore. J'avais été très agréablement surprise qu'elle m'y invite car je n’avais pas beaucoup de contact avec elle. On était toutes les deux occuper et ne partageait pas de classe ensemble. Je pense même que je suis la seule 4ème année à avoir le plaisir d’être invité à cette fête qui se révélait être une réussite. Les filles s'étaient pomponnées pour l'occasion et tout le monde semblait s'amuser. Éléonore avait même trouvé le temps d'organiser la salle commune pour qu'on puisse danser et parler entre nous, surtout considérant la charge de devoirs qu’elle avait, que tout le monde avait. Ça faisait du bien de se réunir et d’avoir une soirée pour s’amuser, et surtout pour le faire seulement entre filles. Je reconnu quelques filles de d'autre maison, notamment une fille de Serdaigle, à qui je n'avais jamais parlé, et certaine de ma propre maison que je n'avais jamais abordé; mais ce soir était l’occasion parfaite pour justement rencontrer de nouvelles têtes et me faire des amies qui ne sont pas à Gryffondor. Le début de la soirée se déroulait sans encombres, jusqu’à ce qu’Éléonore fasse un discoure et nous expliqua les règles du jeu qu’elle avait préparé. Donner une conséquence à une inconnue et en recevoir une… Je n’étais pas très imaginative pour ce genre de chose mais je trouverais bien quelque chose en discutant avec ma victime. Pour ce qui est de faire quelque chose de complètement fou je n’avais aucun problème, autant s’amuser. Je pensais un peu aux garçons, enfermer dans leur dortoir. Ils allaient surement rater une soirée de folie.

Le nom qui m’avait été attribué ne m’aidait pas, je ne reconnaissais pas le nom que j’avais reçu en arrivant dans la salle. J’essayais de m’imaginer à quoi elle pouvait bien ressembler ou plutôt à qui. Pas grave, je la trouverai bien durant la soirée. Prend garde à toi Gaïa une conséquence t’attend. Je mis le morceau de parchemin dans ma poche et me dirigea vers la table où était mis les boissons et la nourriture. Je me servir un verre de punch fait maison tout en me demandant ce qu’elle avait mis dedans pour qu’il gout ainsi. Le gout était subtil et ne se sentait pas trop, le dosage avait été fait avec précision. Je dois avouer qu’Éléonore avait été ingénieuse pour faire passer de l’alcool en douce dans l’enceinte du château et cela pimentait agréablement le punch. Je ne pus m’empêcher de prendre une petite poignée de friandise pour toutes les mettre dans ma bouche, mélangeant les saveurs. Je partis aussitôt pour m’éloigner de la tentation de toutes les manger.

Je me dirigeai vers le coin plus « discussion » de la salle commune, section mis à l’écart et remplis de coussins confortable et de canapés moelleux, espérant pouvoir parler avec quelqu’un et trouver la fameuse Gaïa. Je m’accota contre un mur et regardait la scène tout en sirotant le punch que je m’étais servis. La plus part des filles parlaient entre elles ou dansaient sur le rythme de la musique. Tout le monde cherchait quelqu’un du regard et cela me surpris un peu. Je pensais que plus de monde ce connaissais ici, bien sur tout le monde connaissais Éléonore puisqu’elle nous avait toutes invité. Au moins je n’étais probablement pas la seule à me sentir seule et un peu perdu au milieu de ces visages étrangers.

Après quelques minutes de solitude passé à écouter la musique, je me tourna vers la personne qui se trouvait le plus proche de moi et commença à me présenter et entama la conversation. Je n’allai pas non plus rester toute la soirée dans mon coin. J’essayai d’être amicale et ne pas avoir l’air mal à l’aise de parler avec une inconnue.

- Salut moi c’est Rachelle… Ça va?

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J'étais enfin prête à aller à la soirée organisée par l'amie de ma soeur Hailey, Éléonore. Je l'avais toujours trouvé très sympathique, quoique je trouvais malheureux pour elle qu'il y ait toujours plusieurs rumeurs qui courent à son sujet. Elle semblait très... ouverte d'esprit sur ses relations amoureuses et elles semblaient nombreuses, d'ailleurs, ses relations. Même si je trouvais Éléonore très gentille, elle me tombait sur les nerfs des fois. Par exemple, lors de ma première année, Hailey m'avait présenté à ses amies, dont faisait partie Éléonore, et celle-ci s'était exclamée "Oohhh! Regardé comme elle est mignonne! ", ce qui m'avait un peu désarçonné. Je n'aimais pas attirer l'attention sur moi. C'est d'ailleurs pour cette raison que ce soir, je m'étais habillée de façon sobre et pas trop tap-à-l'oeil afin d'éviter le genre de commentaire " Regardez comme elle est cuuuute ". C'était bien pour ma soeur que j'y allais, à cette soirée. Elle m'avait invité, me disant que ça serait agréable et tout, et j'avais décidé d'y aller. Normalement, j'évitais les bains de foule, mais puisque ma soeur passait des moments difficiles ces temps-ci - surtout avec notre grand soeur qui avait recommencé à créer des ennuis à nos parents -, j'avais accepté de m'y rendre. Je ne savais pas trop à quoi pouvait ressembler une fête: les seules auxquelles j'avais été remontaient à plusieurs années et étaient constituées de toutous et de jeux. Peut-être que les filles se mettraient du vernis à ongle et s'échangeant des secrets avec des chandelles allumées et une musique de détente? Ça serait bien, ça! Sous les consignes de ma soeur dans sa dernière lettre, j'amenai avec moi l'invitation, puisqu'il serait nécessaire à ce que je puisse entrer dans la Salle Commune des Gryffondors. J'avais très hâte d'y aller, de voir à quoi ressemblait la Salle Commune de ma soeur. Elle m'en avait beaucoup parlé, mais l'accès m'avait toujours été refusée, n'était pas une Gryffondor. Eh oui, même si ma soeur étudiait à Gryffondor, l'accès m'était interdit. Jusqu'à ce soir.

Rendue devant le cadre qui permettait de rentrer, je vis une sorte de fente dans laquelle j'insérai l'invitation. Elle me revient presque aussitôt, un peu comme un guichet de banque, en plus d'un petit parchemin avec le nom d'Alastéia d'inscrit dessus. Mystère. Je pus enfin entrer dans la Salle Commune des Gryffondors et... Ooohh. L'atmosphère est très différente de ce à quoi je me serais attendue! Une musique entraînante résonnait dans plusieurs hauts-parleurs, plusieurs filles dansaient en-dessous d'une très jolie boule disco alors que plusieurs autres étaient assises un peu plus loin sur des canapés qui avaient l'air très confortable et discutaient entre elles. Malgré la décoration spéciale pour la fête, Phoebe pouvait voir un peu à quoi ressemblait la Salle Commune des Gryffondors. Ça avait l'air très chaleureux, et très rouge! Très confortable aussi. Elle était un peu similaire à celle des Serdaigles, sauf que celle des Serdaigle faisait un peu plus "propre et calme". Certaines filles se servaient à boire et à manger. Curieuse, je m'approchai des tables et me prit une assiette, en me mettant des croustilles, des beignets et des biscuits dedans. Il y avait plusieurs sortes de jus que je ne connaissais pas... Par exemple, du "Jack Daniel's", je n'avais jamais entendu parler de cette sorte de jus! Et il y avait un gros bol rempli de jus qui avait l'air délicieux. Tout en ignorant qu'en fait ces jus étaient un peu particuliers, je me servis un verre et commença à boire le punch de Taylor... Délicieux, avec un petit quelque chose que je n'arrivais pas à identifier. Éléonore prit la parole pour souhaiter la bienvenue à tout le monde et expliqua à quoi serait le bout de parchemin avec le nom inscrit dessus que nous avions tous reçu. Ahh....tout s'explique! Et bien, j'étais un peu désorientée d'avoir pigé une inconnue. Je n'avais aucune envie de socialiser avec des filles qui semblaient toutes plus vieilles que moi, ce qui était logique, puisque c'était toutes des amies à Éléonore, mais malheureusement, je n'aurais pas vraiment le choix puisque je devrais donner une action/conséquence à quelqu'un que je ne connais pas. Ce serait difficile de savoir quoi lui donner. Je regardai autour de moi: certaines avaient l'air perplexes aussi quant au nom inscrit sur le bout de parchemin, ce qui signifiait que je n'étais pas la seule à ignorer qui était la personne que j'avais pigé. Heureusement, je savais que mon amie Candlynn serait ici. Elle s'était elle aussi fait inviter par Siobhan, que j'appréciais beaucoup. Je finirais bien par apercevoir l'une ou l'autre bientôt, la Salle n'était pas si grande, tout de même. J'aperçu en premier ma soeur, vers qui je me dirigea avec empressement.

" Soeurette! ", m'exclamai-je avant de l'enlacer en essayant de ne pas renverser mon verre qui était rendu à moitié vide. " Elle est très belle ta salle commune! J'ai pigé le nom d'une certaine Alastéia pour le jeu! Et toi? " Nous fûmes interrompues par une autre jeune fille qui s'avançait vers Hailey et qui lui annonça qu'elle l'avait pigé. " Ohh, tu me le diras plus tard. ", lui dis-je, puisqu'au même moment, j'aperçus Candlynn et Siobhan un peu plus loin. " Tu m'excuseras, je vais aller dire bonsoir à mes amies. J'espère que tu t'amuses ", enchaînais-je avec un sourire avant de m'éloigner en buvant une nouvelle gorgée dans mon verre. Décidément, ce jus avait quelque chose de spécial puisqu'il me réchauffait l'intérieur du corps et me donnait du courage pour aller vers les autres, ce qui était assez rare chez moi.

" Bonsoir Candlynn, bonsoir Siobhan! Contente de vous voir ce soir. Tu as une très belle Salle commune. D'ailleurs, est-ce que tu sais c'est qui, Alastéia? ", dis-je en m'adressant à Siobhan. " Comment tu la trouves, la salle commune, Candy? "

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Edit:

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J'étais toute excitée à l'idée de cette fête, j'adorais les fêtes, on pouvait s'amuser, faire de nouvelles rencontres, manger et se coucher tard. Je n'étais pas franchement le genre de personne à faire le mur tous les soirs - comme certains - pour me rendre à Pré-au-Lard ou je ne sais où pour boire de l'alcool, prendre de la drogue, fumer ou je ne sais quoi encore. Je suis - et j'espère le rester encore longtemps - une fille sage, qui évite les ennuis au maximum et suis les règles. Pour certains je suis ennuyante, d'autres une chieuse, mais moi je pense que je suis juste quelqu'un qui aime faire les choses bien et qui n'a pas besoin d'alcool ou d'une quelconque substance illicite pour bien m'amuser. Je n'ai pas besoin de fuir dans un autre monde pour être heureuse ou me sentir bien, j'aime ce monde et je n'ai besoin de rien d'autre. Peut-être que je changerais, beaucoup de gens me disent que je vais changer, que c'est obligé, que c'est limite une étape pour devenir une adulte. Seulement, ce qu'ils ne savent pas c'est que je n'ai pas forcément envie de devenir une adulte. J'aime bien être une enfant, être naïve, candide, m'amuser comme une folle, m'endormir n'importe où parce que je n'ai plus la force de garder les yeux ouverts, rire sans me soucier si mon rire est joli ou non. Alors certes beaucoup de choses ont commencé à changer en moi, je suis plus grande qu'avant, j'ai un début de poitrine et j'ai l'impression que mes seins grossissent chaque jour, ce qui m'effraie un peu. J'ai écris à ma mère pour en savoir plus sur .... "la féminité", je me voyais mal en parler à mon père et elle m'a dis que tout été normal chez moi, que je n'avais pas besoin d'avoir peur. Elle m'a dis que tout les mois j'allais devoir "apprécier d'être une femme", mais moi je n'ai pas envie de ça, j'ai l'impression que je vais mourir à chaque fois. Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai beau envie de rester une enfant, je crois qu'il y a en effet des étapes inévitables pour une jeune fille avant de devenir adulte, qu'elle le veuille ou pas. Mais ce soir je ne pense plus à tout ça, il faudra bien que j'en parle à Marlow, Eléonore ou Taylor, pour voir les conseils qu'elles peuvent me prodiguer, mais pas ce soir, ce soir j'ai envie de rire et de faire la fête et Hailey & Taylor en ont besoin et je serais là pour mes amies.

J'ai promis à Eléonore que je m'occupais de la nourriture et c'est ce que je fis. J'étais allée les voir quelques jours avant la fête pour leur demander si ce serait possible de nous préparer des entrées et des desserts pour la soirée. Je ne reçue pas un accueil exceptionnel mais j'obtins quand même ce que j'étais venue chercher. Je leur promis que c'était exceptionnel, qu'on ne leur demandera pas ça toutes les semaines et que j'arrêterais de venir leur réclamer du rab pendant 1 mois entier. Pour ceux qui me connaissent savent que c'est une promesse qui va être très dure à tenir mais j'y parviendrais. Quand le jour J arriva, je partie vérifier en cuisine que tout était prêt, puis je rejoins Eléonore dans la salle commune pour les derniers préparatifs et Taylor vint nous rejoindre pour les boissons. "J'espère bien, j'ai promis que je ne viendrais pas les déranger durant 1 mois entier .... va falloir que vous supportiez ma mauvaise humeur pendant cette longue agonie parce que moi, sans mon surplus de nourriture, je ne sais pas comment je vais tenir !" Mais c'était pour la bonne cause, j'en étais bien consciente, c'est bien pour ça que mon ton était plus tourné vers le outré amusé, que réellement outré. Je n'en voulais à personne, je pense que les propos de cet Aleksi ont fait plus de chemin que je le pensais et qu'il est peut-être temps pour moi de voir s'il a raison de penser que je serais incapable de me retenir de manger. Est-ce que je compense quelque chose en mangeant ? Peut-être, mais quoi ? Les filles installèrent des bouteilles d'alcool sur la table et même si je n'avais strictement rien contre le fait qu'elles boivent, moi je n'en ferais rien, je me contenterais de mon jus de citrouille ou jus de citron, à voir. Une fois que tout le monde était arrivé, Eléonore commença son discours et je découvris en même temps que ses propos le nom de la personne que j'avais sur mon papier. Taylor ... je sens que j'allais bien m'amuser. Pour le moment je l'avais perdu de vu, ce n'était pas bien grave en soit, je lui donnerais son défi un peu plus tard dans la soirée. Je vis Phoebe arriver, elle avait visiblement pioché le nom de sa soeur et elle lui proposa de chanter a capela sur une chanson qu'elle connaissait. J'aimais bien l'idée et ça m'en donna une autre pour Taylor. Le sourire aux lèvres, j'allais la rejoindre quand j'entendis quelqu'un s'adresser à moi. Une certaine Rachelle, une fille de ma maison a qui je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de discuter. J'esquissais donc un sourire, ravie de pouvoir faire connaissance. "Salut Rachelle, je suis Siobhan, je crois qu'on a encore jamais eu l'occasion de discuter toutes les deux !" Commençais-je par lui dire, trop contente de pouvoir rattraper cette erreur. Pauvre Rachelle, si elle n'était pas très bavarde, elle allait devoir me supporter ! "Je vais très bien, ravie d'être ici et ravie de pouvoir faire la fête ... et toi ? " A peine j'eus le temps d'achever ma phrase que deux petites bouilles que je connaissais très bien vinrent me rejoindre. Cela me faisais étrange de voir Candy et Phoe' dans ma salle commune mais c'était tellement excitant et plaisant "Bonsoir les filles, je suis TROOOOP contente de vous voir ici ! Bailee n'a pas voulu venir Candy ?" Ce qui ne m'étonnais pas en soit, c'était Bailee tout craché. J'espérais par contre que Marlow pourrait venir, je n'avais pas envie de passer la soirée sans elle, ce serait vraiment dommage !

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J’attendais une réponse d’Eléonore, malheureusement, elle ne me vint pas rapidement. En effet, nous fûmes coupées par Taylor, qui venait féliciter à son tour Eléonore mais aussi lui donnait une action. Apparemment, elle avait tiré le nom de ma meilleure amie. Souriant à l’écoute de ladite action, je ne pus m’empêcher de penser qu’il vaudrait mieux pour d’être loin d’elle quand elle commencera. Je ne pus m’empêcher de rajouter que Taylor n’avait pas changé d’un iota, toujours aussi excentrique. Et affamée. Apparemment, elle avait pris une réserve personnelle de nourriture qu’elle n’allait pas partager, même sous la torture. Je souris intérieurement, c’était bien Taylor ça. Lorsqu’elle partit, nos regards se croisèrent et je ne pus m’empêcher d’être mal à l’aise. La honte certainement… Comme à chaque fois que je croisais une ancienne amie, la honte s’emparait de moi et je baissais automatiquement les yeux. C’était plus fort que moi, je ne pouvais supporter d’avoir lâcher mes amis comme je l’avais fait. Enfin, depuis le temps j’avais fait pas mal de chemin, remontant doucement la pente et tentant de reprendre contact. Chose que j’avais réussi à faire avec Ceyan, Eléonore et bientôt Taylor. Même si pour la dernière, les choses s’annonçaient compliquées.

Je n’avais pas aimé le ton de sa dernière lettre. Elle était en colère et elle me le faisait clairement ressentir. Je n’aimais pas savoir les gens en colère contre moi, cela me brusquait. Même si je savais la mériter, ma fierté et surtout mon orgueil avaient du mal à l’entendre. Aussi, cette discussion me faisait peur. Malheureusement, je ne pourrais pas m’y défaire ainsi. Espérant encore un peu qu’Eléonore me réponde, je regardais du coin de l’œil Taylor s’éloignait. Peut-être devrais-je la suivre afin de lui parler. Peut-être était-ce l’heure. Baissant les yeux sur le pipier noircit du nom de Zora, je le fis tourner autour de mes doigts quelques minutes supplémentaires avant de laisser tomber et de m’adresser à nouveau à ma meilleure amie.

- Elé, je vais aller voir Taylor…Je crois que nous devons parler toutes les deux. Je reviendrais te voir dans la soirée. Bon courage pour ton action. Souris-je avant de m’éloigner d’elle.

Me faire un passage jusqu’au canapé où s’était assise Taylor ne fut pas des plus simples. Les filles dansaient, rigolaient et bavardaient entre elles, sans se soucier du peu de passage qu’elles laissaient pour se déplacer. Cela m’agaça un peu, mais je ne dis rien. Ce n’était pas le moment de faire une esclandre pour si peu. Surtout que si j’étais un peu sur les nerfs c’était uniquement parce que je mourrais de peur à l’idée d’adresser la parole en direct à une fille que je considérais comme une sœur l’année dernière. Une sœur que j’ai lâchement rejetée sans donner une seule explication. Je l’avais tout simplement oublié, effacé de mon esprit et ignoré. Cela ne se faisait pas et je l’avais compris bien trop tard. Et lorsqu’enfin je voulais lui reparler, il était trop tard, elle m’en voulait à mort. Aussi redoutai-je la confrontation. Je craignais que les choses ne partent dans un bain de sang. Peut-être devrions-nous attendre ? Peut-être devrais-je me concentrer sur la recherche de cette Zora ? Non, c’était une mauvaise idée. De un parce que je n’avais pas d’idées d’actions, de deux parce que je ne voulais pas faire amie-amie avec une autre personne ce soir, et de trois parce que Taylor allait encore plus m’en vouloir. De plus, je venais de croiser à nouveau son regard, elle savait que je venais vers elle, je ne pouvais plus fuir. Prenant mon courage à deux mains, je parcourais les derniers mètres me séparant d’elle et me retrouvai bien vite devant elle, trop vite même. Gênée et mal à l’aise, j’entamais la discussion de la plus banale des façons.

- Salut Taylor, je peux m’assoir ?

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¤ La fête était bien sympa' ce soir. À voir des visages, inconnus comme la moitié des filles invitées par Éléonore. Taylor n'a pas du tout les mêmes fréquentations puisqu'elle est plus vieille. Il n'y a que Ceyan quoi. Mais comme il ne pouvait pas être là ce soir, c'était différent. Il y avait l'ancienne préfète des lions, une étudiante inconnue, une Serdaigle du nom de Molly qui faisait objet de rumeur avec Éléonore et à qui elle s'est amusée à donner une action gênante ainsi qu'une petite fillette qui devait être la sœur d'Hailey. Concernant elle, l'Australienne s'est amusée à la voir prendre son punch alcoolisé. Qu'elle en reprenne, ce serait encore plus drôle et ce n'est sûrement pas elle qui allait l'en empêcher ! Ça doit être marrant de voir une gamine saoule non? Peu importe, ça allait l'être plus tard.

¤ Pour le moment, la musique énervait un peu la brune de manière à ce qu'elle ne pourra pas discuter tranquillement avec Alasteia si celle-ci avait le courage de venir vers elle. Pour le moment, elle était seule, sur le canapé, à se goinfrer. Bien entend, elle aurait pu aller vers Siobhan et discuter un peu de tout et de rien mais c'était ce soir ou jamais pour son ex sœur de cœur. Qu'elle ne fasse pas sa lâche en face d'elle. La lâcheté c'est pour les minables et les faibles. Taylor veut qu'elle lui prouve qu'il lui reste encore une once de courage en elle. Elle est beaucoup en colère mais ne sera aucunement en mesure de lui crier dessus ce soir ou encore de la frapper. Et oui, elle en a pleinement envie de lui donner une grosse baffe méritée après l'avoir lâchée ainsi. La jeune Williams a eu à subir le décès de son père, dans ses bras en plus d'avoir frôlé la mort quelques fois dans son passé. Pourquoi ne serait-elle pas en mesure de comprendre ce qu'elle avait eu à subir ? Pourquoi ?

¤ Le regard de Taylor continuait de parcourir la salle, en buvant et mangeant de temps à autre. Quelques filles dansaient et d'autres discutaient tranquillement. Il n'y avait qu'elle, qui était prise dans sa solitude à attendre Alasteia. D'ailleurs, c'est à ce moment qu'elle l'aperçue s'approcher. Ses pas étaient lents, comme si elle hésitait à venir parler à l'Australienne. Elle redoutait ce qu'elle allait dire probablement. Si elle veut que leur relation reprenne comme elle l'a été jadis, c'était à Alasteia de faire le premier pas. C'est elle qui a abandonné la brune et pas le contraire bien que Taylor ait décidé de couper les ponts ensuite. Quand elle a reçu sa lettre, ses sourcils s'étaient levés de surprise. Quand elle a ensuite rédigé sa réponse, elle n'a pu s'empêcher de laisser sa haine guider ses mots. C'était normal quoi, il fallait la réveiller. Taylor lui avait clairement dit qu'elle aurait voulu la frapper mais n'en serait pas capable. Avoir abandonné ses meilleurs amis au profit du chagrin ne se fait absolument pas. Ceyan, Éléonore et elle. Surtout elle qui aurait mieux compris que quiconque et qui l'aurait aidée à toute épreuve. C'était juste trop mystérieux. Puis, la voir en face faisait étrange, pas comme avant...

¤ Calmement, la lionne déposa son verre de punch sur la table ainsi que son morceau de tarte, s'assoyant normalement, sans lâcher son ex sœur de cœur du regard. Elle semblait hésiter à s'asseoir en face d'elle, restant debout. Par le passé, c'était à côté d'elle sans aucune hésitation mais ça avait bien changé depuis le temps... La bouche de Taylor avait la forme d'un sourire neutre, ne sachant pas comment réagir à la situation. Est-ce que ça allait être une discussion au langage de signe ? Ou simplement de silence ? C'était à ce moment précis, où les yeux émeraude de l'Australienne ne lâchaient pas ceux de sa vis-à-vis où celle-ci commença les politesses :

« Salut Taylor, je peux m’assoir ? »

¤ Pourquoi le demandait-elle ? Elle était dans sa maison, ce n'était pas une salle de congrès... Du coup, la brune répondit aussitôt :

« Alasteia ! Tu n'as pas à me le demander. Ça doit te rappeler un certain temps, ces canapés non ? » Dit-elle, sans ciller. « Tu ne te prends pas un truc à manger ou boire ? Mais pas de ma réserve, j'en prête à personne, je mords si on le fait. » Son ton était mi-amusé et mi-sérieux.

¤ Elle se pencha en avant pour terminer son verre de punch qu'elle a bu avec une incroyable vitesse. La "vraie" discussion n'avait pas encore commencé. Malgré sa colère, la jeune fille trouvait quand même un truc idiot ou amusant à dire. Peut-être que cela manquait à Alasteia ? Ces fous rires avec Ceyan et elle... Ça devenait nostalgique. Et ça manquait à l'Australienne qui a perdu sa meilleure amie à cause de sa relation avec Faust. Y avait-il une lueur d'espoir qu'elle puisse revenir celle qu'elle était auparavant ? Elle lui a dit qu'elle allait la réunir, elle, Éléonore et Ceyan afin de parler de ce qui lui était arrivée, dans la dernière lettre. Si seulement elle arrivait à le faire... C'est d'un ton sérieux que la brune brisa de nouveau la glace :

« Bien, j'imagine qu'une petite discussion doit s'imposer entre toi et moi. Tu es supposée me connaître ou plutôt, tu me connaissais. Je suis à la fois fâchée et contente de te voir. Je ne vais pas, aussi, te demander ce qui t'est arrivée puisque tu m'as dit que tu voulais attendre de nous réunir, moi, Eleonore et l'imbécile de Ceyan. » Elle passa vaguement sa main dans ses cheveux, s'imaginant Ceyan jouer avec comme d'habitude, toujours en conservant son air sérieux qui lui était rare. « On ne s'est pas parlées face à face depuis ce jour. Tu sais, mon père est mort dans mes bras y a un mois en plus que j'ai eu à perdre Judith pour des raisons dont je ne suis pas prête de te dire encore. Ça n'a pas été facile mais désespérer dans un coin à attendre le jugement dernier, c'est pas mon truc. Ceyan m'a aidé dans ce chemin, après la fugue de Judith, et je n'ai pas l'intention de changer pour autant. Je ne veux pas devenir ce que toi tu es devenue. Tu n'es plus que l'ombre de toi-même, T-Tei-Teia... » Elle avait une soudaine envie de pleurer...

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La soirée avait très bien commencé. Les invités étaient impressionnés pour la plupart de la décoration, ce qui enchantait Élé. Taylor lui avait d'ailleurs fait remarquer avec sa charmante expression "Nom d'une baleine!", ce qui l'avait beaucoup fait rire. Elle allait d'ailleurs devoir penser à comment rendre la pareille à Sio, qui allait devoir se priver de gâterie pendant un bout de temps à cause du service qu'elle avait demandé aux elfes. Elle aurait tout le temps d'y penser après la fête. Sa meilleure amie avait été la première à venir la voir. Il faut dire qu'elle était très très belle dans sa robe pâle.

- Tout d’abord laisse-moi te féliciter pour l’organisation de ta soirée, c’est très bien. Seul bémol, tu ne m’avais pas parlé de jeu…Moi qui voulais me mettre dans un coin et attendre cela ne m’enchante guère. Tu sais que je suis sauvage ! Enfin, je vais essayer de jouer le jeu. Dis-moi, j’ai tiré Zora, tu sais qui c’est ?

Élé sourit, se souvenant parfaitement de ne pas avoir choisi de prévenir son amie à propos du jeu. En fait, elle n'avait prévenu personne, mais cette idée de jeu lui était venu après avoir envoyé les invitations à tout le monde, aussi avait-elle décidé d'en faire une surprise pour les inviter et de rajouter ainsi du piquant à la soirée.

" Téia, merci beaucoup pour le compliment! Tu es ravissante, très chère! Je suis vraiment contente que tu aies pu venir! Désolée de ne pas t'avoir parlé du jeu, j'en avais parlé à personne... Mais bon, tu ne crois pas que ça va t'aider justement à ne pas faire la sauvage dans ton coin en fusillant ceux qui osent t'approcher? Je te connais bien, mais n'essaie pas de te dérober ce soir, tu es très belle et la soirée te sourit! ", lui dit-elle avec un clin d'oeil. "Oh et en passant, Zora, c'est la jeune femme là-bas, elle étudie à l'Université", rajouta-t-elle en lui pointant la dite personne. Au même instant, Taylor surgit à côté d'elles:

« Pas de chance ma grande ! Il se trouve que c'est moi qui aie pigé ton nom. J'aurais tellement de truc à te faire-faire mais je me sens généreuse c'soir ! Je sais pas c'est qui dans la salle mais je te laisse aller donner un gros baiser à Molly tout en dansant avec elle, telles deux amoureuses. Amuse-toi ! Viens pas piger dans ma réserve de bouffe par contre hein ! J'vais paresser sur le canapé ! »

Et elle repartit en coup de vent. Chouette. Un baiser pour Molly. Élé regarda d'un air inquiet vers l'aiglonne qui elle-même regardait son bout de papier d'un air interrogateur. Probablement qu'elle avait pigé quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Merci beaucoup Taylor! Évidemment, celle-ci n'était sûrement pas sans ignorer qu'il y avait eu des rumeurs de bisous-bisous dans le passé entre Élé et Molly, mais ça n'avait été que des rumeurs, et ces rumeurs avaient semé un froid entre Sunny et Molly. Génial, c'était certain qu'après la fête, toute l'école allait savoir qu'Éléonore Brooks avait embrassé Molly Auberdeen. Bon, évidemment, c'était juste dans le cadre de son action, c'était pas un geste "volontaire".

- Elé, je vais aller voir Taylor…Je crois que nous devons parler toutes les deux. Je reviendrais te voir dans la soirée. Bon courage pour ton action.

Elle se retourna vers Téia et lui adressa un sourire encourageant. Ces deux-là avait beaucoup à se dire. Elle allait se diriger vers Molly lorsque Gaïa se présenta à elle et lui donna un cadeau: un bouquin de sorts défensifs avancées.

" Wow, Gaïa! C'est vraiment très généreux de ta part, merci beaucoup! Je suis vraiment contente que tu aies pu venir! J'espère que tu vas t'amuser ce soir! ", lui dit-elle avec un sourire éclatant, vraiment émue d'avoir reçu un cadeau. Elle se dirigea par la suite vers Molly, avant que quelqu'un d'autre ne vienne l'accaparer. Aussi bien se dépêcher de faire son action pour s'en débarrasser le plus vite possible.

" Quelqu'un peu me dire qui est Lily, pour commencer?"

Éléonore rit de bon coeur et lui prit les mains pour danser. Elle ignorait un peu comment débuter la chose, parce qu'elle n'avait jamais embrassée une de ses amies avant. Clydwin serait sûrement déçu (à moins que ça l'excite?) mais il comprendrait rapidement le pourquoi de son geste. Elle arrêta alors de danser, entraînant son amie avec elle dans l'arrêt de mouvement. Elle lui prit le visage à deux mains et lui dit:

" Molly, je suis vraiment désolée, mais je dois faire ma conséquence de ce soir. " Et elle plaqua ses lèvres rapidement sur celles de l'aiglonne, pendant deux secondes, avant de relâcher une Molly abasourdit. " Vraiment désolée, c'est Taylor qui m'a pigé et m'a donné cette action! Ohh et en passant, Lily, c'est la rousse aux cheveux longs là-bas. Je te conseille de boire pour oublier. Encore désolée! "

Et elle s'éclipsa parmi la foule. Elle préférait s'éloigner, avant de recevoir une claque ou quelque chose du genre.

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Hailey n'était pas des plus heureuses en cette après-midi. On pouvait dire que ces derniers temps, elle se sentait horriblement seule et désemparée. Avec tout ce qui lui était tombé dessus ces derniers temps, elle trouvait normal d'être triste, de mauvaise humeur et un peu déconnectée du monde. Entre l'internat de sa cousine à Ste Mangouste, son petit ami qui avait quitté Poudlard sans un mot et les tensions entre sa grande sœur et ses parents, la jeune préfète de Gryffondor avait de quoi se sentir mal. Elle avait essayé d'être seule le plus possible pendant un certain temps histoire de s'en remettre dans son coin mais, voyant que ça ne marchait pas, avait changé d'avis en se disant que ce n'était pas la peine de plomber le moral de tous ses proches en tirant une mine de chien battu à longueur de journée. Aussi, leur rabâcher ses problèmes ne ferait que les agacer à la longue ! Bref, depuis quelques jours elle avait décidé d'afficher un sourire en prétendant aller bien alors qu'au fond d'elle-même, elle savait très bien que c'était tout le contraire. Il lui arrivait de se lever du pied gauche, c'était d'ailleurs le cas ce jour-là... Cependant elle tentait de rester positive et calme parce que ce soir, une petite fête était organisée par Éléonore. C'était une fête exclusivement entre filles, ce qui n'était pas plus mal ainsi. La blondinette pourrait peut-être se confier pour, qui savait, se sentir mieux ? Elle ne voulait pas fondre en larmes non plus ou encore gâcher la fête... Ce serait bien stupide de sa part et elle ne se le pardonnerait jamais. Elle se sentait déjà assez mal pour commettre une gaffe en plus, une de ce genre qui plus était.

En fin de journée, la jeune fille se pressa dans son dortoir pour chercher de quoi se maquiller et des habits un peu chouettes parce que ça serait dommage d'être fringuée très simplement si les autres portent de beaux vêtements chics. Elle prit donc une robe blanche certes banale mais pas moins jolie, qu'elle rehausserait avec quelques bijoux argentés. Aux pieds, elle mettrait de simples ballerines rose pastel qu'elle trouvait très confortables. Avec le tout en main, Hailey alla se réfugier dans un toilette pour se changer. Elle souhaitait que personne ne la voit et voulait rester un peu au calme – elle se doutait que d'autres étaient en train de s'y habiller et ne voulait croiser personne avant le début de la fête, ne savait pas vraiment la réelle raison. Enfin soit, une fois sa tenue enfilée, elle s'occupa de son maquillage qu'elle voulait des plus simples : elle travaillerait juste son teint et un peu ses yeux avec une touche de mascara, sans grand plus. Ce n'était pas non plus les Oscars, elle n'avait pas besoin de venir avec la face pleine de maquillage. Quand elle eût fini, elle sortit des toilettes et se dirigea d'un pas rapide vers sa salle commune. Quand elle arriva enfin, elle remarqua que pleins de filles étaient déjà là, elle était alors peut-être la dernière ? Quelle honte, franchement ! Bon, elle n'allait pas se laisser abattre par un petit retard, aussi c'est le sourire aux lèvres qu'elle s'approcha de ses amies. Elle allait passer un bon moment, malgré sa mauvaise humeur. Si elle se forçait, elle finirait bien par changer d'humeur non ? Elle s'approcha des filles qui avaient formé comme une semblant de groupe avant de s'annoncer.

« Hey les filles ! J'suis vraiment désolée de débarquer un peu en retard, j'ai pas trop regardé l'heure... Ca m'apprendra de pas avoir de montre ! »

Elle rit doucement avant de se prendre le temps d'observer la salle qui avait été aménagée spécialement pour l'occasion. C'était beau, par ailleurs on se sentait tout de suite à l'aise ! Il y avait des fauteuils qui n'attendaient plus qu'on s'y assoit ou encore des petits biscuits très appétissants... Mais avant que la jeune Rosebury n'ait pu faire quoi que ce soit, Éléonore annonça qu'elles feraient un petit jeu pour appendre à se connaître. Après avoir rapidement regardé qui était présent, elle se dit qu'elle connaissait à peu près tout le monde mais pas spécialement profondément... Qui savait, ce serait peut-être l'occasion de se faire de nouvelles amies – ou moins. La blonde piocha alors un nom comme Élé l'avait demandé et surprise ! elle tomba sur sa sœur.

« Soeurette! Elle est très belle ta salle commune! J'ai pigé le nom d'une certaine Alastéia pour le jeu! Et toi? Ohh, tu me le diras plus tard. Tu m'excuseras, je vais aller dire bonsoir à mes amies. J'espère que tu t'amuses »

Avant que la préfète n'ait eu le temps de dire un mot, Phoebe s'en alla. Elle avait l'air contente d'être ici et heureusement ! C'était la plus jeune alors Hailey avait peur qu'elle se sente un peu seule, mais visiblement elle avait trouvé ses amies donc elle n'avait pas de soucis à se faire. Sa sœur laissa alors place à une grande fille qui devait être à l'Université. Il lui semblait l'avoir déjà vue d'ailleurs... Il lui semblait que c'était à l'AD. La jeune femme était très jolie et grande, ce qui était assez intimidant. La mauvaise humeur de la blondinette avait l'air d'avoir disparu et tant mieux ! Elle en avait presque oublié ses tracas, ne voulant que s'amuser.

« Salut, je suis Gaïa, une étudiante qui as croisé la route de ton amie par hasard. C'est ton prénom qui m'as été donner sur le papier, donc je suis obligé de te donner une action. Je dois avouer que je ne suis pas très inspirée, mais je vois une fille qui à l'air de vraiment aimer ce qu'elle mange, tu pourrais lui piquer la nourriture sous le nez. »

La jeune fille sourit avant de se dire que Gaïa ne l'avait pas reconnue. Elle ne l'avait pas vu à la réunion de l'AD ou bien ? C'était plutôt vexant mais soit, la brune ne se souvenait sans doute pas d'elle, tout simplement. Quel dommage parce que la blondinette se souvenait bien d'elle ! Enfin bon, ce n'était pas si dramatique non plus.

« Oh ben c'est pas si mal comme action, j'aurais pas trouvé mieux ! Je vais aller faire ce que tu m'as demandé alors, en plus j'ai super faim ! Au fait, il me semble qu'on se connaît non ? On s'est vues à l'AD je crois... j'pense que tu te souviens pas de moi, y'avait quand même un peu de monde ! Bref, je vais te laisser, d'accord ? Je ne résiste pas à l'appel de mon ventre et de ces petits fours qui n'attendent que moi ! »

Hailey alla vers la table qui faisait office de buffet avant de se souvenir de la petite action que Gaïa lui avait confié. Elle regarda qui avait une assiette ou bien de la nourriture dans les mains et vit Taylor assise seule. Elle voulu la rejoindre mais Teia la devança, aussi elle trouva judicieux de les laisser seules. Bon, qui avait à manger en mains ? Elle ne voyait personne en particulier... Tant pis, elle le ferait plus tard alors ! La blonde se servit un jus de citron et alla s'asseoir pour observer ce qui se passait. Dans un coin, elle aperçut Éléonore avec une fille que la Rosebury ne reconnu pas... et étrangement, sa camarade embrassa cette inconnue ! Ciel, elle ne pouvait laisser passer ça, il fallait absolument qu'elle voit son amie pour qu'elles discutent de ça ! Elle ne se fit pas prier prit quelques biscuits avant de se lancer à la poursuite d'Élé et de la prendre par le bras pour l'interpeller.

« Mon dieu Élé, j'ai bien vu hein, hein ? La brune là-bas, tu l'as embrassée... ! J'arrive pas à le croire. Moi qui pensais que tu en pinçais pour Cly' ! Ohlala, excuse-moi de te tomber dessus de la sorte et d'avoir l'air toute excitée mais c'est juste trop intéressant ce qui vient de se passer. Bref, explique-moi cet acte, je veux tout savoir, des détails croustillants aux trucs les plus insignifiants ! »

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L'année précédente, jamais Gaïa n'aurait pu penser être inviter à ce genre de fête par une élève de Poudlard. Déjà, elle n'aurait jamais pu soupçonner le fait qu'elle aurait à a disposition un passage secret pour se rendre au château, ni qu'elle aurait un rôle dans la nouvelle Armée de Dumbledore qui élargirait son cercle de relations. Encore aujourd'hui, elle trouvait ça incroyable même si elle ne se sentait pas des plus à l'aise comparer à Zora et Alexander qui connaissaient certains des autres membres de l'association, eux avaient été à Poudlard, elle non. L'année précédente elle n'avait qu'un bref séjour, pas de quoi faire des rencontres. Si, il y avait eu Erwan mais c'était lors du bal et ce n'était pas aller plus loin. Flynn aussi, mais là c'était durant leur séjour dans le futur, et là aussi, il ne s'était pas passé grande chose, juste une expédition catastrophe. Les deux faisaient partis de l'AD mais cela ne l'aidait en rien ce soir puisque la soirée était interdite aux garçons, heureusement que Zora serait de la partie. Elle n'était pas encore arrivée mais au moins sa présence la ferrait-elle sentir moins étrangère parmi cette foule de jeunes.

Après, dire que toute la foule de personne lui était inconnue, ça serait mentir, quelques têtes lui revenaient parce qu'elles les avaient vu lors d'une réunion de l'AD, cependant, elle ne faisait pas particulièrement attention, peut-être parce que toutes personnes se connaissant la faisait sentir un peu à part. C'est donc avec un soulagement qu'elle tomba sur la dénommée Hailey qui au bout de quelques secondes lui rappela une membre de l'association secrète. Le seul problème est qu'elles n'étaient pas censés se connaître, après tout, tout le monde n'avait pas forcément connaissance de l'AD. La latine joua donc la parfaite étrangère qui avançait comme dans l'inconnu. « Oh ben c'est pas si mal comme action, j'aurais pas trouvé mieux ! Je vais aller faire ce que tu m'as demandé alors, en plus j'ai super faim ! Au fait, il me semble qu'on se connaît non ? On s'est vues à l'AD je crois... j'pense que tu te souviens pas de moi, y'avait quand même un peu de monde ! Bref, je vais te laisser, d'accord ? Je ne résiste pas à l'appel de mon ventre et de ces petits fours qui n'attendent que moi ! » Un peu surprise par la manière de réagir de la blonde, Gaïa mit un temps avant de réagir. Elle s'en allait déjà. Elle l'avait évoqué le groupe dont elles étaient membres toutes les deux, ne se préoccupant qu'une oreille indiscrète puisse les entendre. Grâce à la musique et aux conversations il y avait peu de chance mais sait-on jamais, la prudence est de mise quant à cette organisation. Dans une tentative un peu tardive, elle essaya d'informer Hailey du fait qu'elle préférait rester prudente mais que oui elle l'avait reconnue. Après un petit bout de temps certes, mais elle l'avait reconnue. C'était pas chose très facile, elle avait autre chose en tête, comme les affaires de sa mère, ses cours, et plusieurs d'autres choses. Il y avait eu plusieurs têtes à la réunion qu'il était compliqué pour elle de se souvenir de tout le monde d'un coup.

Mais enfin, elle finit par regarder la jeune fille s'éloigner en haussant les épaules, finalement pas très inquiète que son action soit réalisée ou non puisque elle avait cru comprendre qu'elle avait bien l'intention de la faire. Elle chercha donc une autre occupation, et manger des petits fours semblèrent être une bonne option. Ils étaient à son goût, quoique le dernier ne lui plût pas vraiment et qu'elle s'empressa de prendre la première bouteille qui passa sous sa main pour oublier bien vite cet immonde goût. Salut moi c’est Rachelle… Ça va? Une jeune fille venait de s'approcher et de lui adresser la parole. Ravie, l'étudiante releva la tête tout sourire en prenant soin de réfléchir à si oui ou non elle avait déjà vu cette jeune fille. Le résultat fût négatif, la brune ne risquait pas de croire que sa tête ne revenait pas à son aînée alors qu'elles s'étaient pourtant déjà vu. « Salut, je suis Gaïa, une connaissance d'Éléonore, on a fait connaissance à Pré-Au-Lard. C'est gentil de demander, je vais bien, merci, et toi ? » Dés sa première prise de parole avec la dénommée Rachelle, Gaïa mentait déjà mais elle n'y pouvait rien, c'était la seule raison qu'elle avait trouvé avec l'hôte de la soirée pour expliquer sa présence et le fait qu'elles se connaissent.

« Tu veux boire ? » Heureuse que quelqu'un vienne lui parler, l'étudiante n'était pas décidé à la laisser partir comme ça, et quoi de mieux qu'une proposition des plus sympathique comme celle-ci ? Sauf qu'elle n'avait pas pris la peine de regarder l'étiquette sur la bouteille, elle ne voulait pas proposer n'importe quoi. Ce qu'elle lu la fît sa satisfaction. « C'est de la Bierraubeurre, tu en veux ? » Heureusement qu'elle ne s'était pas servi n'importe quoi puisqu'elle avait déjà rempli son verre, mais avant de reposer la bouteille elle attendait la réponse de Rachelle. Si elle avait soif, elle penchait pour une réponse affirmative, c'était la boisson populaire auprès des jeunes de Poudlard à cette époque, mais avant de prendre des décisions, elle préférait avoir confirmation.

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Le temps de retrouver sa montre qui s'était cachée elle ne savait comment dans le panier de Kolia, son boursouflet bleu, Candlynn était déjà en retard pour la fête. Elle accéléra donc la cadence et enfila une affreuse robe rose pleine de froufrous qui n'allait pas avec la montre bleue et jaune Batman qu'elle venait de retrouver et qui pendait fièrement à son poignet. Une fois prête, elle quitta son dortoir sans un regard derrière elle puisque Bailee ne partageait plus son dortoir depuis le début du mois... D'ailleurs, elles ne partageaient plus énormément de choses depuis qu'elles étaient séparées, à part les cours et quelques moments de retrouvailles bien mérités. Elle lui avait bien proposer de venir avec elle à cette soirée mais elle avait refusé... Elle pouvait comprendre, c'était un peu bizarre d'être invitée par une amie à la fête de quelqu'un d'autre qu'elle ne connaissait même pas, c'était ce qui lui était arrivé étant donné que c'était Siobhan qui l'avait invitée, elle. C'était dommage quand même, ça aurait été chouette de vivre ça avec elle et de visiter à deux une nouvelle salle commune. Bien sûr, elle pouvait voir la salle des Poufsouffle, elle, mais c'était égoïste de s'en contenter...

L'excitation fut à son comble lorsqu'elle entra dans la salle commune des Gryffondor, ouvrant de grands yeux pour tout voir. C'était pas aussi joli qu'à Serdaigle mais c'était quand même très bien ! Si elle avait pensé à prendre son carnet à dessin, elle se serait installée dans un coin et aurait passé sa soirée à tout refaire mais bon, ce n'était pas dans le but. Rapidement, et après avoir tiré le nom de la jolie Buckley dans le tas de noms qu'on lui présenta à son arrivée, elle retrouva Phoebe et Siobhan. Au moins, même s'il n'y avait pas Bailee, elle ne serait pas toute seule ! Heureusement qu'elle avait de super copines tout de même. Tout en réfléchissant à l'action qu'elle allait devoir lui donner, elle les écouta prendre la parole chacune leur tour.

« Bonsoiiir ! » s'enthousiasma t-elle avec la pointe d'hystérie qui la caractérisait. « Elle est bien cette salle ! Les canapés ont l'air trop trop moelleux ! Après, j'préfère la nôtre hein, mais ici, ça a pas l'air aussi calme que chez nous, j'sais pas, j'ai pas l'impression qu'si on fait du bruit on va recevoir des chuts énervés en retour, vous voyez c'que je veux dire ? Et non, Bailee a pas voulu... Je lui ai demandé mais non... C'est pas très étonnant. Si jamais elle avait encore été dans mon dortoir, j'l'aurais enquiquinée jusqu'à ce qu'elle dise oui mais là je pouvais pas trop... C'est dommage. J'suis sûre qu'elle aurait bien aimé malgré ce qu'elle peut dire. J'suis pas très douée dans les soirée entre filles non plus, mais j'me fais pas de soucis, ça va être bien. Du moment où y'a des copines et des trucs à manger, ça peut que être bien. D'ailleurs Sio', j'dois te donner une action je crois. Alors... Hmm... Tu vas devoir faire un compliment à chaque personne qui participe à la fête. Ca te va ? C'est une bonne idée ce jeu, j'aime bien avoir des actions stupides à faire. Quand j'étais petite, Jeremiah m'a demandé de grimper à l'arbre devant la maison pour rentrer dans ma chambre par la fenêtre. J'ai failli tomber mais c'était trop drôle. Mes parents étaient pas trop contents par contre... T'as déjà eu une action Phoebe ?»

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Plus la soirée avancée, plus je me sentais mal à l’aise. Toutes les filles présentes riaient et s’amusaient sans aucuns complexes, alors que moi, j’essayais de passer inaperçu autant que possible. Malheureusement, les choses n’allaient pas se dérouler comme je l’aurais voulu. En effet, ma meilleure amie avait organisé un jeu consistant à donner une action à la personne dont le nom était marqué sur le morceau de papier distribué un peu plus tôt. J’avais tiré le nom de Zora et j’ignorais qui cela pouvait être. Aussi m’étais-je approchée d’Elé afin de lui poser quelques questions mais aussi de lui donner mon point de vue quant à son jeu. Chose que je suis allée faire et alors que je désespérais d’avoir une réponse, elle me répondit enfin. Elle commença par me complimenter et me remercier d’être venue. C’était la moindre des choses, après tout ce qu’elle avait fait pour moi, je me devais d’être présente. Aussi dur que cela puisse être pour moi. Puis elle m’expliqua qu’elle n’avait jamais parlé à personne du jeu en question et qu’au contraire, elle le trouvait bénéfique pour moi. M’affirmant que rester dans mon coin en fusillant toutes les filles m’approchant n’était pas la meilleure méthode pour remonter la pente. Elle n’avait pas tout à fait tort. Puis ce fut au tour de Taylor de s’approchait. Elles échangèrent quelques mots avant que Taylor donne son action à Elé, action que jamais je n’aurais osé faire au jour d’aujourd’hui, puis elle s’en alla vers un canapé avec tout un tas de nourriture. Je ne me souvenais pas qu’elle soit aussi gourmande…C’était particulier à voir. Suite à cela, je pris congé d’Eléonore lui expliquant que Taylor et moi devions avoir une discussion et que de ce fait, je ne pouvais pas rester avec elle. J’irais la revoir après. Ce fut donc la boule au ventre que je me dirigeais vers elle. J’arrivai bien trop rapidement à mon goût auprès d’elle et mon premier pas fut extrêmement pathétique. Si bien que Taylor me regarda avec un air dubitatif et me dit tout en gardant cet air, que je n’avais pas à demander car au fond, ces canapés devaient me rappeler certains souvenirs. Certes, on en avait passé du temps ici à discuter de tout et de rien, à rigoler comme des bécasses et à en faire des bêtises. Mais c’était loin tout ça, beaucoup trop loin. Les souvenirs n’étaient pas clairs. Par la suite, elle me demanda si je voulais prendre quelque chose à boire ou à manger mais attention, j’avais interdiction de piquer dans sa réserve. Je souris en lui répondant.

- Tu sais les souvenirs sont un peu lointains pour moi, je n’arrive pas à me rappeler du passé…mais oui, on en a passé du temps dessus. Dis-je au sujet des canapés, Non merci, je ne veux rien. J’ai l’estomac noué. Et bien dis-moi, je ne te savais pas si gourmande…souris-je.

Après ça, je pris place à ses côté sur le canapé, le regard dans le vide. Je ne savais comment aborder la discussion, je ne savais pas quoi lui dire. Je ne voulais pas en dire trop, ou pas assez. Je voulais qu’elle comprenne que son histoire était à l’opposé de ce que j’avais vécu. Que son passé ne regroupait pas assez d’horreur pour arriver à la hauteur du mien. En une soirée, j’avais assisté au pire spectacle de toute ma vie. Et cela, je ne pensais pas qu’elle puisse le comprendre. Ses lettres ne m’avaient montré aucune empathie, aucun geste de sympathie. Juste des remontrances pour m’être laissées aller. Cela faisait mal, surtout venant d’elle. Elle devait comprendre que tout le monde n’avait pas sa force de caractère. Alors que je m’apprêtais à commencer la discussion en lui disant le fond de ma pensée au sujet de ses lettres, elle entama à son tour la conversation. Elle me confia qu’elle était fâchée et contente de me voir. J’eu du mal à comprendre pourquoi elle était fâchée et puis je me souvins qu’elle aussi je l’avais lâchement abandonné. J’allais devoir porter cette crois jusqu’au bout….Enfin, je la méritais amplement. Puis elle me rassura à m’assurant qu’elle ne demanderait rien au sujet de mon « accident », préférant attendre la discussion commune que j’aurais avec le groupe. Très aimable à elle, car je n’aurais la force de conter mon histoire qu’une seule fois. J’appréciais le geste. Par la suite, elle aborda de nouveau la mort de son père, la disparition de Judith. Que tout cela n’a pas été facile pour elle, mais qu’elle n’avait pas déprimé seule dans son coin et envoyé bouler ses amis. Oui, en effet, elle était forte. Mais la mort de son père, elle s’y était préparée. Oui c’est dévastant, mais pas traumatisant. La fuite de Judith peut faire mal, mais les amis ça se retrouve toujours. Il n’y avait pas de quoi finir comme moi dans ce qui lui était arrivé. Quoique, si. Je retire. La mort de son père peut mettre dans un tel état. M’enfin, la réaction dépend d’abord du choc subit. Plus il est grand, plus tu déprimes. Les dernières paroles de mon amie me touchèrent énormément. Elle me dit qu’elle ne voulait pas devenir comme moi, que je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Je le savais déjà mais l’entendre dans la bouche d’une personne que je considérais comme ma sœur me toucha plus que je ne l’aurais cru. Surtout que je sentis la détresse de Taylor dans ses paroles et que je cru apercevoir des larmes dans ses yeux. Coupable à mon tour, je sentis les larmes montaient et sans attendre je la pris dans mes bras.

- Je suis désolée d’être devenue ce que je suis aujourd’hui. Je suis désolée de t’avoir fait autant de mal. De tous, je pense que tu es celle qui fut la plus touchée et je m’en voudrais toujours pour ça. Comment ai-je pu te faire ça ? On ne fait pas ça à sa sœur, je suis vraiment désolée Taylor.

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¤ Comment devait-on se sentir quand on se trouvait en compagnie de celle qui nous a abandonné et réciproquement ? C'était difficile à déterminer. Oublier avait été la meilleure solution à l'époque. Ce soir, malgré la fête qui se produisait actuellement, Taylor n'avait pas beaucoup le cœur pour fêter. C'était depuis qu'elle avait vu celle qu'elle considérait comme sa sœur de cœur, approcher. Ça faisait si drôle d'entendre sa voix. Des souvenirs nostalgiques vinrent hanter les pensées de l'Australienne qui se souvenait des bons moments passés en sa compagnie, avec elle et Ceyan. Les discussions qu'elles avaient eues ou tout simplement les bêtises qu'elles aimaient bien faire... Tout a si changé depuis. En plus, Alasteia avait dû reprendre son année ce qui l'avait encore plus séparée de Taylor. Elle était celle qui avait le plus mal pris son changement, si on la compare à Ceyan ou encore Éléonore. La jeune Williams ne l'a jamais avoué à personne mais il lui est arrivée de pleurer quand elle était seule, depuis qu'Alasteia l'avait envoyée promener ailleurs, méchamment, clamant de la laisser seule. Pour elle, c'était comme perdre la sœur dont elle n'a jamais eu. Mais Taylor n'est pas le genre de personne à se laisser abattre par ce genre de situation et abandonner par la suite. C'est ce qui fait sa force... Qui sait si cette soirée avait le pouvoir de les rapprocher un peu plus ? Voir les autres filles danser ou encore discuter ne l'importait pas vraiment actuellement. Régler une partie des problèmes avec Alasteia était plus important bien que l'Australienne ne voulait pas y aller de main morte afin de montrer à quel point elle a souffert. En commençant la discussion, elle avait vaguement évoqué que ces canapés rappelaient un certain temps avant de parler de son sac de nourriture qu'elle voulait garder pour plus tard sans partager. Se faire des réserves est un truc important non ? Le sourire de Teia l’a surprise et pas qu'un peu. Elle savait encore sourire ou bien c'était un faux ? Elle lui répondit :

« Tu sais les souvenirs sont un peu lointains pour moi, je n’arrive pas à me rappeler du passé… mais oui, on en a passé du temps dessus. Non merci, je ne veux rien. J’ai l’estomac noué. Et bien dis-moi, je ne te savais pas si gourmande… »

¤ Elle était vraiment malade, surtout ne pas se souvenir que Taylor était une gloutonne. Elle ne se souvenait pas des dîners où l'Australienne mangeait comme pas possible ? Son père a toujours été étonné de la voir autant manger sans même grossir ne serait-ce qu'un seul kilo. Vraiment, elle était devenue amnésique... Quand on s'éloigne de nos proches, c'est ce qui se passe, l'on oublie les bons moments et on se souvient des mauvais. Ça paraissait dans son visage qu'elle était absolument détruite de l'intérieur. L'observant s'asseoir à ses côtés, ce qui faisait étrange, Taylor ne put s'empêcher de répondre :

« Je croyais que tu me connaissais par cœur. Mon accent ne te donne aucun souvenir nostalgique ? » Dit-elle, en haussant les épaules.

¤ La suite, par contre, fut beaucoup plus émouvante dans sa tête. Cette fois-ci, le sérieux était embarqué. Taylor lui avait avoué que malgré le décès de son père et la perte de Judith ne la changerait jamais. Elle refuse de devenir ce qu'Alasteia est devenue, soit aussi anéantie. La vie est précieuse et la gâcher en se cachant dans sa propre conscience est quelque chose de très malheureux et triste. Devenir l'ombre de soi-même... Ce qu'était désormais Alasteia qui avait une grande joie de vivre autrefois... La voir dans cet était fait beaucoup souffrir la jeune Williams qui a toujours refusé de l'admettre... Les yeux verts de la lionne, présentement, étaient sur le bord des larmes tellement ses dernières paroles la frappa elle-même. La meilleure présence pour la consoler depuis le mois passé était-elle... Ceyan n'avait pas ce pouvoir ou encore Faust. Seule Teia l'avait... Taylor ne pouvait se retenir dans le moment présent. Ce qui l’a surpris plus que tout fut le geste que posa celle qui avait été considérée comme sa sœur de cœur, elle la prit dans ses bras... Elle se laissa faire, sans se débattre, se rappelant de la façon dont son père était mort, c'est-à-dire de cette façon où sa fierté était sans merci pour sa fille...

« Je suis désolée d’être devenue ce que je suis aujourd’hui. Je suis désolée de t’avoir fait autant de mal. De tous, je pense que tu es celle qui fut la plus touchée et je m’en voudrais toujours pour ça. Comment ai-je pu te faire ça ? On ne fait pas ça à sa sœur, je suis vraiment désolée Taylor. »

¤ Ce n'était pas le fait d'être désolée qui allait arranger la situation des deux filles. Comme elle le disait, Taylor avait vraiment été la plus touchée, celle qui a le plus souffert de sa "disparition" même si elle disait que c'était chose du passé. Alasteia avait raison sur toute la ligne. L'abandonner sans ne rien lui dire alors qu'elle aurait tout fait pour la soutenir... Que s'était-il passé dans sa vie afin qu'elle change ainsi ? C'était la question que se posait l'Australienne depuis ce fameux Noël où elle a été rejetée en revenant de Wolverhampton. Pourquoi décider de perdre une amitié aussi forte au profit de la solitude ? Pourquoi ? Pardonner était encore un grand mot et Taylor était encore loin d'être rendue à cette étape-là. Il devait y avoir d'abord des explications... Quand on a le loisir de considérer une personne comme étant sa sœur ou son frère, on souhaite la garder pour toujours. Étant enfant unique, Alasteia est rapidement devenue comme telle bien qu'à la base, elle se moquait souvent (gentiment) de son accent australien... Deux enfants disait-on ? Sans compter les folleries qu'elles ont pu faire en compagnie de Ceyan. La tête de la lionne bourdonnait de tous ces souvenirs, présentement... Les yeux de l'Australienne pétillaient, tellement elle avait envie de se laisser au chagrin mais le thème de cette soirée était loin de l'être. Voir Siobhan discuter avec des fillettes inconnues ou encore Hailey qui semblait parler à une étudiante inconnue... Ça ne l'importait nullement, en ce moment. Cherchant quoi dire, Taylor mit quelques secondes en cherchant ses mots. Tentant de se calmer, elle répondit :

« Je... je ne suis toujours pas prête de te pardonner... Tu me manques vraiment même si je ne l'ai jamais dit... J'ai eu mal, très mal. Je revenais juste des vacances de Noël quand tu t'es mise à m'ignorer après, tu voulais que je disparaisse de ta vie alors que tu aurais aisément pu te confier à moi... Au début, j'ai pensé que je t'avais fait du mal mais j'étais innocente sur toute la ligne... Je n'ai plus personne à qui me confier vraiment... Même si j'adore Ceyan comme mon petit frère, ce n'est pas la personne idéale à ce niveau-là. C'était ton rôle... S'il te plait, Teia, reviens-moi... » Dit-elle, en sentant quelques larmes couler sur ses joues. « Je ne peux plus en rajouter. Je pense même aller me coucher mais ce serait un peu impoli pour Eleonore, sachant que je n'ai pas encore subi mon action... Tu sais, j'aimerais tant te parler d'un tas de truc mais je ne pense pas être prête encore... »

¤ L'Australienne recula vaguement d'Alasteia en séchant ses larmes. Un moment très difficile pour elle. Elle ne lui avait pas adressée la parole depuis l'année passée, ayant ressenti un gros manque en elle. Cependant, elle n'osait pas lui parler de Faust ou encore de son voyage en France. De toute façon, elle n'allait pas s'y intéresser puisque plus rien ne l'intéresse. Taylor était devenue secondaire dans sa vie. Qui sait si elle peut redevenir la même qu'avant ? C'est ce qu'elle souhaite plus que tout. Qu'elle retrouve sa joie de vivre... Taylor est prête à l'aider mais en retour, Teia devra mettre de l'effort de son côté, lui expliquer ce qu'elle a à dire. En attendant, personne n'est venue les déranger encore. Qui avait pigé l'Australienne ? Peut-être n'allait-elle pas tarder à le savoir ?

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" Molly, je suis vraiment désolée, mais je dois faire ma conséquence de ce soir. "

" Vraiment désolée, c'est Taylor qui m'a pigé et m'a donné cette action! Ohh et en passant, Lily, c'est la rousse aux cheveux longs là-bas. Je te conseille de boire pour oublier. Encore désolée! "

-Comment j'explique ça moi, maintenant

-Alors, s'est toi Taylor. J'espère que tu es fière de toi de faire de la merde autour de toi.

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"Bonsoir les filles, je suis TROOOOP contente de vous voir ici ! Bailee n'a pas voulu venir Candy ?"

Je trouvais cette fête très agréable finalement. Normalement, la grosse musique comme ça et les bains de foule dans un endroit restreint, ce n'était pas mon truc, mais ce soir, je m'y sentais à l'aise. Probablement parce que j'avais des amies comme Candy et Sio qui étaient présentes, ce qui me garantissait de ne pas me retrouver toute seule au milieu d'inconnues. Qui plus est, le jus que je buvais me réchauffait étrangement le corps et me donnait le courage d'aller vers les autres et de me laisser un peu plus aller. Pourquoi est-ce qu'il n'en servait pas à la Grande Salle? Ça aurait été super d'avoir ce jus miracle lors des repas, j'aurais alors la chance de me dé-gêner et d'oser aborder les autres avec plus de confiance.

" Moi aussi je suis très contente de te voir, Sio! Bonsoir, je m'appelle Phoebe ", enchaînais-je en me tournant vers une Gryffondor avec qui parlait Siobhan avant de l'interrompre. " Je suis la petite soeur à Hailey, tu dois la connaître, c'est votre préfète. Comment tu t'appelles? ", rajoutais-je pour situer l'inconnue. À ce moment, Candlynn se mit à faire un de ses monologues dont elle avait le secret:

« Elle est bien cette salle ! Les canapés ont l'air trop trop moelleux ! Après, j'préfère la nôtre hein, mais ici, ça a pas l'air aussi calme que chez nous, j'sais pas, j'ai pas l'impression qu'si on fait du bruit on va recevoir des chuts énervés en retour, vous voyez c'que je veux dire ? - J'hochai vigoureusement de la tête, me rappelant m'être fait la même réflexion un peu plus tôt - [...] J'suis pas très douée dans les soirée entre filles non plus, mais j'me fais pas de soucis, ça va être bien. Du moment où y'a des copines et des trucs à manger, ça peut que être bien. - " J'suis d'accord avec toi ", rajoutai-je, comprenant son sentiment. - D'ailleurs Sio', j'dois te donner une action je crois. Alors... Hmm... Tu vas devoir faire un compliment à chaque personne qui participe à la fête. Ca te va ? C'est une bonne idée ce jeu, j'aime bien avoir des actions stupides à faire. [...] T'as déjà eu une action Phoebe ?»

Je regardai à nouveau le nom sur mon bout de papier - je l'avais déjà oublié -: " C'est une bonne idée ton action, Candy! Pour ma part, j'ai pigé une certaine Alastéia... Est-ce que tu sais c'est qui? ", demandais-je à nouveau tout en espérant que Sio entendrait ma question cette fois-ci.

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Quelle soirée. Vraiment, elle était presque surréaliste pour moi. Tout d’abord parce que c’était la première vraie soirée depuis la mort de maman et que j’avais perdu l’habitude de m’amuser à ce genre d’évènements. Avant, je me serais jetée sur le bar avec avidité, buvant et surtout rigolant de tout et de rien avec mes amis, notamment Taylor, mais ce soir-là, je m’étais contentée d’un vulgaire bonsoir à Eléonore, d’un verre de jus de citrouille puis j’étais partie m’asseoir aux côté de ladite Taylor. Cette dernière était d’ailleurs le second point rendant cette soirée irréaliste. Comme je le disais, avant on aurait rigolé ensemble, fait les quatre cents coups et surtout on se serait bien amusée. Ce soir, c’était différent. Nous étions toutes deux assises sur le canapé, le regard gêné, espérant que ce mauvais moment passe plus vite. Lorsqu’on nous voyait il y a un certain temps, jamais on aurait pu croire qu’on puisse en arriver là. Moi-même j’avais du mal à croire ce que je vivais avec mes amis. Mais avec Taylor cela me semblait plus dur, j’avais l’impression qu’elle ne me comprenait pas, qu’elle ne se mettait pas assez à ma place. Elle avait souffert, je le savais et je venais de m’excuser mais elle ne semblait pas réceptive à mes excuses. Je ne la comprenais plus. Avant j’aurais sans doute pu. Mais aujourd’hui, j’avais l’impression d’avoir à faire à une inconnue qui m’énervait fortement. Cependant, ma colère s’effaça aussi vite lorsque j’entendis les paroles de mon amie. Pour la première fois, elle se confia. Je ne pensais pas lui avoir fait si mal et je m’en sentis encore plus coupable. Que pouvais-je y faire désormais ? Je ne pouvais être que présente, tenté de regagner ma place aussi bien en vrai que dans son cœur et je sentais que le chemin allait être long et très difficile. Enfin, lorsque j’aurais enfin parlé, Taylor pourrait certainement mieux comprendre ce que j’ai ressenti et pourquoi j’avais réagis comme je l’avais fait. J’espérais qu’elle puisse me comprendre et ainsi me pardonner. Avoir son pardon était primordial pour moi.

- Je comprends que tu ne puisses pas me pardonner, moi-même à ta place je ne le ferais pas. J’espère qu’un jour tu le pourras et je pense qu’une fois que la vérité aura été dite, tu comprendras mieux pourquoi j’ai agis comme cela. Dis-je tristement. Je te l’ai expliqué, j’avais besoin de me protéger, d’oublier. Le choc fut trop grand et le seul moyen que j’ai trouvé pour ça, c’est le repli, l’exil. J’aurais pu tout te dire dès le début, mais j’en étais trop bouleversée…Je n’arrivais pas à croire ce qui m’étais arrivée et surtout, je ne pouvais pas en parler. Cela me faisait trop mal. C’est pour cela que je perdis la parole, ça a été un mécanisme de défense, encore une fois pour me protéger. Sans parole, impossible de parler, aussi pas de douleur…C’est flou, et tu n’avais pas envie d’entendre ça ce soir, mais je tenais à te le dire. M’expliquai-je. Ma Taylor, j’ai mis du temps et du temps il en faudra davantage pour qu’on redevienne comme avant, mais crois-moi, je ferais tout pour revenir vers toi, pour regagner ma place. Sèche tes larmes ma belle, je suis en route pour revenir. Et là, tu pourras tout me dire. Souris-je en la reprenant dans mes bras. Comme je te comprends, je voudrais faire pareil…mais par respect pour Elé je vais devoir rester. Dommage, j’aurais voulu échapper à mon action et à celle que je dois donner.

Alors que le silence retombait, une fille un peu saoule se présenta à nous. Je ne la connaissais absolument pas, apparemment Taylor non plus et en plus, elle ne venait pas de notre maison. Surprise et surtout inquiète de savoir pourquoi elle venait nous parler, j’attendis qu’elle parle. Chose qu’elle fit sous peu et ses mots m’agacèrent. Elle venait de subir l’action d’Eléonore et apparemment les choses ne lui avaient pas beaucoup plus. Quelle mauvaise joueuse. Ce qui m’énerva encore un peu plus fut qu’elle vienne interrompre une discussion sensible juste pour venir se plaindre. Et bien, elle n’était pas gênée cette fille.

- Et toi, tu es fière de venir foutre ton nez là où il ne devrait pas être ? répondis-je amère Sois pas mauvaise joueuse. C’est une action, rien de plus. N’en fais pas tout un fromage, tu gâches l’ambiance. Au fond, celle qui fout la merde c’est toi, pas elle. Bref, sois gentille, va cuver ta vinasse ailleurs, tu déranges. L’envoyais-je bouler, amère.

Oui j’avais été dure, mais elle le méritait. J’avais horreur des mauvaises joueuses. Et peut-être qu’ainsi Eléonore me laisserait aller me coucher afin de sauvegarder sa bonne ambiance…

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¤ Soirée très émotionnelle pour l'Australienne, ce soir. Jamais elle n'aurait pensé avoir les larmes aux yeux en face d'Alasteia envers qui elle était toujours en colère depuis qu'elle l'a abandonnée au profit de la solitude. Taylor avait vidé son cœur, un peu comme lors de leurs quelques échanges de lettres où elle a exprimé ses pensées à son égard. Ce n'était plus de l'amusement mais un truc qui était très important pour elle. La brune avait besoin de Teia plus que jamais. Elle a beau passé beaucoup de temps avec Ceyan, Siobhan ou encore Hailey mais aucun d'eux ne peut équivaloir ce que sa sœur de cœur était pour elle. Jamais... Tant de nostalgie revenait ce soir. L'Australienne avait l'impression que cela faisait une éternité depuis leur dernière conversation même si cela faisait un an... En fait, elle était heureuse de lui parler malgré le fait qu'elle ne pourra pas lui pardonner aussi facilement pour cette ignorance qui l'a bien fait souffrir même si elle a toujours prétexté le contraire, jugeant qu'Alasteia ne méritait plus son amitié la plus profonde. Heureusement qu'à cette époque, la blonde n'a pas insulté ses origines comme l'a si bien fait, Judith. Ça ne lui dérange pas du tout qu'on s'en moque, comme l'accent, par exemple, mais insulter, elle ne le prend pas... Bref... Tellement cette discussion l'affectait, Taylor n'avait qu'une seule envie, rejoindre son lit mais par politesse pour Éléonore, elle ne le fit pas. C'était très perturbant actuellement. Une discussion aussi sérieuse pendant que toutes les autres filles de la salle commune s'amusait, que ce soit danser, discuter ou encore manger... En plus, elle aimerait lui conter son voyage à Paris ainsi que sur son premier petit ami, qu'elle n'a dit à personne jusqu'à présent...

« Je comprends que tu ne puisses pas me pardonner, moi-même à ta place je ne le ferais pas. J’espère qu’un jour tu le pourras et je pense qu’une fois que la vérité aura été dite, tu comprendras mieux pourquoi j’ai agis comme cela. » Les larmes de l'Australienne continuaient de couler. « Je te l’ai expliqué, j’avais besoin de me protéger, d’oublier. Le choc fut trop grand et le seul moyen que j’ai trouvé pour ça, c’est le repli, l’exil. J’aurais pu tout te dire dès le début, mais j’en étais trop bouleversée…Je n’arrivais pas à croire ce qui m’étais arrivée et surtout, je ne pouvais pas en parler. Cela me faisait trop mal. C’est pour cela que je perdis la parole, ça a été un mécanisme de défense, encore une fois pour me protéger. Sans parole, impossible de parler, aussi pas de douleur…C’est flou, et tu n’avais pas envie d’entendre ça ce soir, mais je tenais à te le dire. Ma Taylor, j’ai mis du temps et du temps il en faudra davantage pour qu’on redevienne comme avant, mais crois-moi, je ferais tout pour revenir vers toi, pour regagner ma place. Sèche tes larmes ma belle, je suis en route pour revenir. Et là, tu pourras tout me dire. » Taylor se sentit de nouveau attirée vers les bras d'Alasteia où elle se laissa complètement faire, séchant lentement ses larmes à l'aide de ses mains. « Comme je te comprends, je voudrais faire pareil…mais par respect pour Elé je vais devoir rester. Dommage, j’aurais voulu échapper à mon action et à celle que je dois donner. »

¤ Trouver les mots justes était particulièrement difficile. La comprendre, c'était tellement chose impossible pour Taylor, tant qu'Alasteia ne lui dise pas les véritables raisons de ce changement de comportement. Ça comptait pour elle... Revenir comme avant, ravoir ces moments d'amusement avec Ceyan qui lui semblaient un peu trop loin... Ce qu'elle fait n'est synonyme que de lâcheté... Cette discussion lui avait fait complètement oublié les bienfaits de la tarte qui se trouvait en face d’elle. Teia était beaucoup plus importante que cette pointe si délicieuse...

« C'est justement quand l'on est bouleversée que l'on doit se confier sinon on souffre trop longtemps... » Dit-elle, en reniflant. « J'aurais pu t'aider à te protéger. N'est-il pas le rôle d'une sœur ? Se protéger et s'aider mutuellement... Ne gâches pas ta vie en t'enfouissant au plus profond de toi-même. Tu sais, quand mon père est décédé, je me suis mise à me voir dans la même position que lui, des années plus tard où personne ne venait me voir... Si tu continues sur ce chemin, c'est ce qu'il t'arrivera. Maintenant que je te vois, j'ai envie de t'aider à revenir aussi joyeuse qu'auparavant... Revoir ma petite Teia est important pour moi... Reviens vers moi, je t'en supplie... » Répéta-t-elle, encore sur le bord de pleurer mis se retint. « Tu pris qui ? Pas moi j'espère. Pour ma part, j'ai eu Eleonore et je lui ais pas donné un truc net... »

¤ L'Australienne n'a pas eu le temps de terminer, une brune venait d'apparaître. Elle ne la connaissait pas du tout. Par contre, elle ne semblait pas très bien vu sa démarche plutôt croche lorsqu'elle s'approchait en lui disant, d'un ton agressif, qu'elle ne faisait que de la merde autour d'elle. Comme si c'était le temps de lui dire cela. Elle venait tout juste de retrouver sa Alasteia que cette garce vienne lui dire cela. Ça suffisait ! C'était peut-être cette Molly... Alors qu'elle s'apprêtait à faire une action que la Serdaigle aurait regretté, Alasteia intervint en lui disant qu'elle gâchait l'ambiance et tout, ce qui était particulièrement vrai. Taylor l'approuva totalement sur toute la ligne. Qu'elle dégage et surtout que le moment n'est pas vraiment opportun pour recevoir ce type de parole. La lionne avait envie de lui sauter dessus en la frappant sauvagement mais après les paroles de Teia, elle se leva afin de lui faire face. Reniflant à cause des larmes qui ont coulé sur ses joues tout à l'heure, de son accent australien, elle lui dit :

« Tu ne l'as pas entendue, sale dill (idiote) ? Tu gâches ma soirée à cause d'un p'tit jeu. Dégage... »

¤ Frustrée, elle leva sa main et lui donna une gifle sur la joue, quand même assez forte. Ça lui apprendra. Après cette action, elle se laissa de nouveau tomber sur le canapé, fixant Alasteia, un peu gênée de la situation où elle resta sans rien dire.

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« Salut, je suis Gaïa, une connaissance d'Éléonore, on a fait connaissance à Pré-Au-Lard. C'est gentil de demander, je vais bien, merci, et toi ? » Gaïa, voilà que je tombe sur elle du premier coup sans le vouloir. J’aurais préféré parler avec elle un peu avant de devoir lui donner une conséquence qui allait surement ruiner mon élan de courage que je venais d’avoir pour parler a une inconnue. Gaïa était une grande brune aux yeux incroyablement beaux venait de se retourner pour me parler. « Ça peut aller, je suis moi aussi une connaissance d’Éléonore, malheureusement je ne connais pas beaucoup de monde ici. » Je regardais la salle qui c’était animer en quelques minutes. Les défis avaient commencé, et moi j’avais trouvé ma victime sans vraiment savoir quoi lui faire faire. Je ne voulais pas paraitre méchante et lui donner quelque chose de difficile ou de paraitre trop coincer pour trouver une conséquence intéressante.

Elle m’invita à se rendre au « bar » pour boire avec elle. Invitation que j’acceptai volontiers, je voulais profiter de cette soirée pour rencontrer du monde et me faire des amies au passage. Gaïa semblais plus âgée que moi ainsi que les autres filles ici, plus âgé même que les élèves de dernier cycle de l’école même. J’imagine qu’Éléonore à des amies de tous les âges, mais qu’elle puisse les faire entrer au château est impressionnant.

« C'est de la Bierraubeurre, tu en veux ? » Je hochai la tête et pris un verre qu’elle me tendait gentillement. Je pris une gorger et sentis ma gorge se réchauffer doucement, cela me fit rire un peu car cela ressemblait a la sensation qu’on a quand on bois de l’alcool. La Bierraubeurre est une boisson très populaire, surtout en hivers quand la température est froide et qu’on a besoin de se réchauffer. Je buvais ma boisson tout en regardant Gaïa, me demandant quoi lui dire.

« Tu as dit que t’avais rencontré Éléonore à Pré-au-Lard, es que t’y va souvent?? » Je ne savais pas comment commencer la conversation avec elle, je commença alors avec quelque chose de simple. Pré-au-Lard est une ville très fréquenter par les élèves de l’école et très populaire pour ses boutiques en tout genre. Facile donc de parler de ses endroits favoris de la ville. Personnellement j’aime la boutique de farces et attrape ainsi que la confiserie.

La musique commença à jouer une chanson que j’aimais et cela me donna envies de danser un peu sur la piste. Je suivais le rythme tout en écoutant Gaïa parler, ce qui me donna une idée. « En fait, j’ai reçus ton nom en arrivant à la fête, lui dis-je en lui présentant le morceau de parchemin. Alors, pour ton action tu devras choisir ta chanson préféré et danser sur la table » dis-je en désignant une table situé au milieu de la salle. Ce n’était très embarrassant car je ne lui dit pas combien de temps elle devait rester percher sur la table, quelques secondes pouvaient suffire. L’important n’était pas vraiment le défis mais plutôt de s’amuser, et moi je voulais m’en débarrasser au plus vite. Dès qu'elle partit pour faire son défis, une autre personne vint me parler.

"Salut Rachelle, je suis Siobhan, je crois qu'on a encore jamais eu l'occasion de discuter toutes les deux !" En effet je n'avais pas eu encore l'occasion de lui parler mais tant qu'a faire pourquoi pas prendre le temps ce soir. "Salut Siobhan, tu t'amuse bien? Ravie de te rencontrer." Siobhan semblais être de très bonne humeur et d'être excité par l'ambiance.
"Je vais très bien, ravie d'être ici et ravie de pouvoir faire la fête ... et toi ? " Comme je le pensais elle était du type a aimer faire la fête et très sociale, un peu le contraire de moi en faite. Je n'était pas toujours comme ça mais lorsque je ne connais personne j'ai tendance a me tenir à l'écart. Mais heureusement il y a des personne comme Siobhan pour me parler et m'introduire dans la fête car quelques secondes plus tard, deux autres personnes vinrent vers nous et commençaient a discuter avec elle. "Bonsoir les filles, je suis TROOOOP contente de vous voir ici ! Bailee n'a pas voulu venir Candy ?"

" Moi aussi je suis très contente de te voir, Sio! Bonsoir, je m'appelle Phoebe ", dit la dite Phoebe en se tournant vers moi. Je la salua brièvement tout en essayant de savoir si je l'avais déjà vu quelque part. Elle ne semblait pas être de Gryffondor car je ne me souvenais pas l'avoir déjà vu dans la salle commune. " Je suis la petite soeur à Hailey, tu dois la connaître, c'est votre préfète. Comment tu t'appelles?

"Moi c'est Rachelle. Ravie de vous rencontrez." dis-je en parlant aux deux filles qui venais de nous rejoindre. La deuxième fille commença à parler et ce fut alors que je compris qu'elles venaient toutes les deux d'une autres maison. Elles semblaient ce connaitre mais ne pas connaitre tout le monde ici car Phoebe demandait si on connaissais une certaine Alastéia. Je ne fut d'aucune aide car les seules personnes que je connaissais étaient celle qui venaient de se présenter a moi.

"Non désoler je ne connais pas Alastéia. D'ailleurs es que vous avez déjà fait vos actions?" J'espérais que je n'allais pas tarder a avoir la mienne.

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Alors qu’elle se faufilait parmi les invites pour s’enfuir de Molly, elle se trouvait un peu lâche. Certes, elle avait probablement évité la claque monumentale de sa vie, mais d’un autre côté, planter Molly là juste après l’avoir embrassé… C’était pas très digne d’elle, ça. M’enfin, elle irait la voir un peu plus tard dans la soirée, afin de savoir comment avait été… l’expérience… pour elle. Enfin, elle était sûrement partie voir la dite Lily pour lui donner son action. Ou peut-être était-elle allé boire un coup, comme lui avait conseillé Élé. En tout cas, elle n’avait pas hâte d’entendre les répercussions de ce baiser après la fête, dans le reste du château. Elle s’imagina soudain la scène si Sunny avait été présente… Ouf. Elle était finalement soulagée que celle-ci n’ait pu venir. Sacré Taylor, il avait bien fallu que son nom soit pigée par cette dévergondée! Soudain, elle sentit quelqu’un lui prendre par le bras et se retourna pour voir Hailey, quelques biscuits en main, lui dire :

« Mon dieu Élé, j'ai bien vu hein, hein ? La brune là-bas, tu l'as embrassée... ! J'arrive pas à le croire. Moi qui pensais que tu en pinçais pour Cly' ! Ohlala, excuse-moi de te tomber dessus de la sorte et d'avoir l'air toute excitée mais c'est juste trop intéressant ce qui vient de se passer. Bref, explique-moi cet acte, je veux tout savoir, des détails croustillants aux trucs les plus insignifiants ! »

Élé partit d’un rire franc avant d’empoigner son amie et de l’amener un peu à l’écart. Pas de doute, celle-ci se faisait de fausses idées sur ce qui venait de se passer et Éléonore était certaine que c’était probablement le cas de tout le monde. Elle allait en entendre parler longtemps de celle-là, clairement que tout le château serait au courant d’ici la semaine prochaine.

« Non non! Tu te fais de fausses idées! En fait, c’est Taylor qui m’a donné cet action... C’est elle qui m’a pigé! Tu parles d’une action à me donner, toi… En plus, - et elle se rapprocha un peu plus de son amie, comme deux confidentes, et lui chuchota avec empressement - … Je crois que Sunny, chez Poufsouffle, en pince pour Molly! Ouuiiii j’te jure! En plus, elle m’a répondu assez froidement à mon invitation pour la fête ce soir… t’imagine si elle avait été là! Et oui, bien sûr, j’ai un œil sur Cly.», conclut-elle avec un clin d’œil.

Elle s’excusa auprès de son amie et alla se chercher une nouvelle consommation avant de repérer sa proie pour son action. Comme c’était la seule personne qu’elle ne connaissait pas dans la Salle Commune, Éléonore se douta que c’était Candlynn. Elle la vit d’ailleurs en pleine conversation avec Siobhan, Phoebe et son amie Rachelle. Elle était contente pour cette dernière qu’elle ait des personnes avec qui parler. Élé s’avança vers Candlynn et lui dit :

« Salluuut! Moi, c’est Éléonore, mais tu dois t’en douter! Enchantée de faire ta connaissance, Candlynn. C’est moi qui t’a pigé pour le petit jeu ce soir! Désolée pour l’action, mais comme moi je viens d’en avoir une difficile, j’ai décidé de m’amuser un peu et de t’en donner une corsée également! Tu vas devoir aller voir Zora, la grande fille avec des yeux bleus incroyables là-bas, et lui dire que tu es attirée par les filles et qu’elle te plaît vraiment beaucoup! Et bien sûr, interdiction de lui dire que c’est faux juste après, tu vas pouvoir lui dire seulement demain ou si tu la revois un jour… Bonne chance», lui dit-elle avec un clin d’œil.

Au même moment, elle vit Taylor et Alastéia en larmes dans les bras l’une de l’autre sur les sofas. Bien qu’Éléonore trouva que ça gâchait un peu l’ambiance de sa fête, elle était contente que ces deux-là soient en train de se réconcilier, jusqu’à temps qu’elle vit Molly se diriger vers elles et leur dire quelque chose de pas très gentil. Élé ne pouvait entendre, à la place qu’elle était, mais clairement que Taylor et Alastéia n’apprécièrent pas ses paroles car elles l’envoyèrent balader et Taylor lui assainie une claque en plein visage. Éléonore se dépêcha de se rendre sur les lieux du « drame » pour essayer d’éviter une guerre ou une bagarre à sa fête.

« Ohhh laaa… Qu’est-ce qui se passe ici? Pourquoi tu l’as giflé? Molly, j’espère que ce n’est pas à cause du baiser? Vraiment, c’est juste un jeu, il n’y a pas de quoi en faire un drame, les amies…», dis-je en essayant de calmer les choses. Soudain, une idée me passa par la tête. D'un coup de baguette (ben oui, je l'avais toujours sur moi, même en robe sexy), des oreillers de plumes apparurent à mes pieds. J'en lançai un à Taylor et un autre à Molly. « Voilà, si vous voulez vous défoulez l'une contre l'autre, faite une bataille de polochon! » Puis, après une hésitation, j'en fis apparaître une dizaine d'autre dans un coin de la salle. Peut-être que d'autres filles auraient envie de faire une bataille d'oreiller? Après, je me croisa les bras et regarda Molly et Taylor, bien décidé à ne pas m'éloigner tant que cette situation ne serait pas réglée.

Spoiler:

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Faire la fête c'est bien, mais c'est mieux quand on a des connaissances qui sont autour de nous, pas quand on va à droite et à gauche pour échanger quelques mots avec une personne puis une autre et ainsi de suite. Si Zora devait venir, Gaïa espérait qu'elle le fasse bientôt car cette fille avait un véritable talent pour communiquer avec les gens, du moins, avec elle ça semblait si facile. Comme si aborder des inconnus dans la rue était l'un de ses passes-temps préféré. Ce n'était bien sûr pas le cas, la latine connaissait déjà assez bien l'autre jeune femme pour le savoir, mais c'est vrai que sa facilité à aborder les gens pouvait quelque fois rendre envieux Gaïa. Non qu'elle ne soit jalouse de l'ancienne Gryffondor, loin de là, mais sa provenance d'un autre pays la bloquait bien souvent, pourtant elle devait se sentir chanceuse, la barrière de la langue n'était pas un obstacle pour elle, elle n'avait jamais eu de problèmes, sans doute grâce à ses origines.

« Ça peut aller, je suis moi aussi une connaissance d’Éléonore, malheureusement je ne connais pas beaucoup de monde ici. » Gaïa pensa brièvement que Éléonore avait invité pas mal de gens, parfois même de simple connaissances, mais pas qu'à elle, ce qui faisait plusieurs personnes à errer un peu comme des brebis perdues parce qu'elles ne connaissent personnes. La latine était compatissante envers Rachelle, elles pouvaient, d'une certaine manière, comprendre la situation de l'autre. Comme elle n'avait rien de mieux à faire et qu'elle n'allait pas planter là, la jeune fille qui l'avait poliment abordé un peu plus tôt, l'étudiante lui proposa de prendre un coup avec elle. A vrai dire, elle ne savait trop quoi dire à la jeune sorcière, et boire lui permettrait de gratter un peu de temps pour trouver quoi dire par la suite, histoire qu'un blanc ne s'installe pas entre elles dès le début de leur conversation.

« Tu as dit que t’avais rencontré Éléonore à Pré-au-Lard, es que t’y va souvent?? » Finalement, ce n'avait pas été la jeune femme qui avait du partir sur autre chose. Elle accueillit les paroles de Rachelle avec un petit soulagement avant de s'apercevoir que la question, simple en apparence ne l'était pas vraiment. C'est tellement pas bien de mentir, elle se sentit coupable, mais c'était sa seule option. « Assez, j'aime bien y aller, c'est agréable. En plus, certaines boutiques sont très attirantes. »D'après ses quelques petits souvenirs et de ce qu'elle avait entendu dire, car pour dire vrai, Gaïa connaissait mieux le plan de Pré-au-Lard version futuriste que le plan du petit village sorcier à l'heure actuel. Bon, au moins sa réponse semblait correspondre parce que la fille en face ne broncha pas quand elle lui répondit, à la place, elle se contenta de l'écouter puis à faire quelques pas de danse au rythme de la musique. Après un instant, l'étudiante pensa qu'il fallait mieux l'imiter. « En fait, j’ai reçus ton nom en arrivant à la fête. Alors, pour ton action tu devras choisir ta chanson préféré et danser sur la table » Gaïa s'arrêta de danser immédiatement, cherchant tout d'abord de quoi voulez parlez Rachelle. En fait, la jeune femme avait complètement oublié qu'elle aussi avait tiré un nom et qu'elle avait donné à la personne correspondante une action à faire.

Danser, ça ce n'était pas un problème, la jeune femme aimait bien ça mais de là à se placer sur une table pour danser, ça lui faisait drôlement bizarre. Mais dans un sens, si elle se lâchait, ça pouvait donner une bonne impression aux membres de la nouvelle Armée de Dumbledore présents, il pouvait la voir comme une fille qui se laisse aller, pas qui reste dans son coin en étant coincée. Soit, elle allait le faire, c'est ce qu'on lui avait donné à faire de toute façon. Et apparemment, c'est ce qu'elle devait faire de suite. « Oh, je vois. Et bien merci, je suppose que je dois y aller de ce pas. Désolée. » Quelque chose lui disait que quand elle reviendrait, la jeune fille ne serait plus seule et qu'elle serait de nouveau à errer dans l'espoir d'attraper quelqu'un avec qui converser un peu. Peut-être qu'elle trouverait quelqu'un quand elle irait danser. La latine croyait peu qu'on la sorte de cette action en lui parlant, elle était bien bonne pour environ trois minutes de danse non-stop sur une table. Il fallait se dire qu'elle ne connaissait de toute façon pas grand monde, et qu'au pire, les seuls qu'elle connaissait un peu étaient seulement membres de l'AD, pas le genre de personnes qu'elle voyait au quotidien.

D'un pas qui se voulait assuré, Gaïa se dirigea dans la direction d'où provenait la musique. Elle s'excusa auprès des filles à côté en leur expliquant que c'était une action, puis changea la musique. Elle ne connaissait pas le disque, alors elle pris la première qui venait, c'est à dire la suivante puis monta sur la table la plus près. De suite, elle se sentit plus au centre d'attention mais elle espérait que ça ne soit pas vraiment le cas, que d'autres élèves étaient tellement plongés dans leur conversation pour qu'ils ne la voient pas. « C'est parti pour une petite danse. » Ses paroles murmurées étaient censé lui donné du courage. Heureusement, elle venait de tomber sur une musique au rythme entraînant, elle commença à bouger un peu et se mit réellement à danser en imitant des pas que l'on faisait en Amérique du Sud, dès que des paroles se firent entendre. Maintenant, elle n'avait pas intérêt à s'arrêter sinon elle savait qu'elle ne reprendrait pas.

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Une soirée à laquelle nous étions censées nous amuser tourner à la confession et à l’émotionnelle pour moi et Taylor. Afin, j’aurais dû m’en douter. Depuis l’échange des lettres, cela nous pendait au nez. Une confrontation dans laquelle on serait touchées toutes les deux était à prévoir et comme les occasions ne se présentaient pas souvent, c’était lors de cette fête qu’on devait la faire. Je m’en voulais un peu de gâcher ainsi la fête d’Eléonore en me montrant si émue, mais on n’avait pas le choix. Je n’avais pas le choix. J’avais décidé de remonter la pente et cela passait par renouer avec mes amis chers. Ce que je faisais actuellement. Ma meilleure amie ne pourrait rien me dire, j’étais persuadée qu’elle était heureuse pour nous. D’ailleurs j’ai cru le comprendre lorsqu’elle me sourit tout à l’heure. Jusqu’à maintenant la discussion avait été plutôt « agréable » même si les reproches de Taylor m’avaient touché et qu’apparemment mon comportement lui avait plus de mal que prévu. Elle avait d’ailleurs fondu en larmes et je l’avais prise dans mes bras quelques instants avant de lui expliquer, encore une fois et en choisissant bien mes mots le pourquoi du comment, en prenant garde de ne rien laissait échapper au sujet de la mort de maman. Après tout, deux boulettes m’avaient suffi. Taylor répondit à ma tirade par un autre monologue dont certaines paroles me heurtèrent. Je n’avais pas spécialement vu que jusqu’ici mon comportement aurait pu me couper de tous mes amis pour la vie entière et que j’aurais pu mourir seule. Je n’en avais pas conscience jusque-là. Aussi, mis-je un certain temps avant de digérer l’information. Puis, une fois ceci fait, je lui répondis à mon tour :

- Tu as raison, à cause de mon silence, un an après, je n’ai toujours pas dépassé ça. J’aurais dû réagir différemment c’est vrai, mais pour moi et sur le moment, cela me semblait être la meilleure des solutions. Dis-je, Tu sais quoi, je n’avais pas conscience de m’éloigner autant des autres, maintenant, j’ai envie qu’on m’aider à repartir de zéro. Aussi, j’accepte ton aide et comme je te l’ai dit, je suis en route pour redevenir celle que j’étais. J’ai eu Zora Austid, l’étudiante brune aux cheveux longs là-bas. Je ne sais pas quoi lui donner comme action. Tu n’aurais pas une idée ?

Alors qu’elle me parlait de l’action qu’elle venait de donner à Elé, à savoir embrasser une autre fille sur la bouche, ladite fille, apparemment, vint nous hurler dessus. Elle n’avait pas apprécié l’action dirait-on. Quelle mauvaise joueuse. Je ne supportais pas ça. Elle faisait partie des gens qui acceptent de donner des actions mais qui ne supportent pas d’en recevoir ou d’être une action en elle-même. Ils détestaient tellement ça, qu’ils ne pouvaient pas s’empêcher de venir hurler leur colère sur le soit disant responsable, l’accusant d’avoir mis la merde. Alors que les seuls à foutrent la merde, c’était eux. Cela m’énervait les gens comme ça. Si bien que je pus m’empêcher de lui dire ce que je pensais en face et cela d’une manière nettement plus agressive que ce que j’avais prévu. Suite à cela, Taylor en rajoutant un coup en l’insultant de je ne sais pas quoi et en lui donnant une baffe. Pardon ? J’avais bien vu ? Elle l’avait frappé pour si peu ? Mais…Lorsqu’elle se rassit et me regarda d’un air gêné, je ne pus m’empêcher de la regarder dubitative. Je ne savais pas comment réagir face à ce geste. Peut-être aurais-je dû lui dire que c’était exagéré pour si peu, mais il n’en fut rien. A la place, j’éclatai de rire.

- J’avais oublié que tu étais si impulsive ! dis-je une fois que mon calme fut revenu ! Merlin, je suis chanceuse que tu ne m’en as pas encore mise une. Plaisantai-je.

A peine eu-je prononcée ces paroles qu’Eléonore, qui avait dû voir l’échange, arriva en courant, intervenant à son tour. Tiens, elle aussi trouvait que réagir ainsi pour une simple action était démesurée. Dommage pour toi, mauvaise joueuse, pensais-je. Puis soudain, Eléonore eu une solution dès plus singulière… Elle proposa un combat d’oreiller. Avalant ma salive face à ce jeu inapproprié, je décidai de m’éclipser afin de donner mon action à Zora. Mais avant ça, je répondis quand même à Eléonore.

- Si, si. Le sujet de cet échange était bien ton action. Apparemment, miss Molly n’a pas apprécié et en mauvaise joueuse est venue râler. Sachant que Taylor et moi étions en pleine discussion, nous avons réagi un peu brutalement. Mais nous n’aimons pas être interrompues pour une chose aussi puérile qu’une réclamation pour un jeu. Sur ce, j’ai une action à donner. Et je ne pense pas rester après, je suis fatiguée. Désolée Elé’. Souris-je chaleureusement à son intention. Taylor, n’hésite pas à venir me voir avant que je ne parte, j’ai encore un petit truc à te dire.

Puis je filais. J’essayai de me frayer un passage jusqu’à l’étudiante, quand j’en aperçus une autre en train de danser sur une des tables. Et bien, il y en avait qui été complètement dans l’ambiance. Finalement, cette fête serait une réussite. Souriant au passage car par le passé, j’en aurais certainement fait de même, je continuais mon chemin jusqu’à atteindre finalement Zora. Essaya de me montrer gentille, je l’interceptai et commençai à lui parler.

- Salut ! Je suis Alastéia, une amie D’Elé. Tu es au courant pour le jeu ? Et bien, j’ai eu ton nom, du coup, ben je vais devoir te donner une action. Bref, tu vois les oreillers là-bas, dans le coin de la pièce ? Tu vas devoir t’y jeter dedans, t’y allonger et prévenir tout le monde que si jamais quelqu’un t’en prend un, tu le transforme en crapaud. A toi de trouver une raison pour expliquer ce geste par la suite. Souris-je. Ne m’en veux pas, je n’avais absolument aucunes idées.

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J'étais vraiment contente d'être ici, j'aimais voir des gens, parler à des gens, savoir qu'on aidait des personnes à oublier leurs malheurs, ne serait-ce qu'un instant pour pouvoir sourire et rire de nouveau. J'étais bien consciente que cela ne durerait certainement pas pour Taylor et Hailey, mais au moins durant un moment, elles pourront s'amuser sans penser à autre chose. J'étais au milieu d'un petit groupe, je venais d'aborder la jeune Rachelle, qui avait plus ou moins mon âge mais avec qui je n'avais jamais vraiment pris le temps de discuter. "Salut Siobhan, tu t'amuse bien? Ravie de te rencontrer." J'aimais bien faire de nouvelles rencontres, écouter les vies des gens, pouvoir raconter la mienne, rire, sourire, m'amuser, c'était ça la vie idéale à mes yeux, même si c'était superflu et enfantin, moi ça me correspondait bien. "Pour le moment la fête est parfaite. Mais rien d'étonnant, Eléonore est douée pour faire ce genre de chose." Phoebe et mon amie Candy étaient venues nous rejoindre. J'étais tellement contente de les voir et elles avaient l'air contente d'être ici. C'était l'occasion parfaite de leur faire visiter notre salle commune, j'étais amusée de les voir ici alors qu'en général elles ne peuvent pas y accéder. J'ignorais à quoi ressemblait leur salle commune, mais j'étais persuadée qu'elle était aussi bien que la notre. Candy parla de la différence entre nos salles communes avant de me donner une action. Devoir faire un compliment à tous les gens présents ? Ca va en faire des compliments, mais pourquoi pas, après tout ce n'était qu'un jeu. "D'accord, pourquoi pas. Alors je vais commencer par vous avant de circuler parmi les gens. Candy tu es adorable. Phoebe, tu es trop mimi. Rachelle ... tu as de magnifiques yeux ... "

C'est avec le sourire aux lèvres que je continuais mon chemin vers les gens. Je me dirigeais d'abord vers Gaïa, étudiante que je ne connaissais pas encore, mais à qui je devais faire un compliment. "Bonjour, je suis Siobhan, mon amie Candy m'a donné comme action de devoir faire un compliment à tous les participants de la fête. Et sincèrement, je te trouve magnifique, je rêverais pouvoir avoir ta grâce quand j'aurais ton âge. " J'étais sincère, je trouvais l'étudiante vraiment magnifique et même si j'étais encore bien au dessus de tout les soucis de beauté, je me dis que ça pourrait être sympa d'être aussi belle qu'elle quand je serais grande. Je lui offris mon plus beau sourire avant de continuer mon petit bout de chemin. Je tombais sur Zora, une seconde étudiante. "Bonjour, je suis Siobhan, mon amie Candy m'a donné comme action de devoir faire un compliment à tous les participants de la fête. Je ne te connais pas mais j'ai entendu dire que tu étais très douée en métamorphose. Désolée c'est pas top comme compliment, mais vu que je ne suis pas extrêmement douée avec une baguette, je trouve ça trop classe de pouvoir maîtriser aussi bien une matière !" Un nouveau sourire avant de me diriger vers Molly "Candy m'a donné comme action de faire un compliment à tout le monde. Tu as des grands yeux bleus magnifiques !" Et voilà, un nouveau compliment de donner, je pouvais continuer mon petit bout de chemin. J'allais vers Hailey "Haileyyyyy ! Tu es magnifique ce soir !" Pas besoin d'expliquer ma démarche, je trouvais de toute façon mon amie toujours belle et le fait qu'elle est le coeur brisé me chagrinais beaucoup. Je la pris dans mes bras pour un petit câlin avant de l'abandonner pour finir mon gage. Je me retrouver au milieu d'un champ de bataille, ou à la fin je l'ignore. Je ne savais pas ce qui s'était passé et sincèrement je m'en moquais. Je me tournais d'abord vers mon amie Elé "Elé ta fête est super, tu es vraiment douée pour organiser des soirées. Alesteïa tu as des cheveux somptueux, j'aimerais bien que les miens soit aussi disciplinée que les tiens ! Taylor, j'adore ta franchise et ton courage ... Bon ben je crois que j'ai fini de faire mon gage, tout le monde a obtenu un compliment. Bon Taylor, ma belle, c'est moi qui est tirée ton nom, tu vas devoir faire un câlin à quatre personnes ici ... je sais que tu ADORES en faire ..." Plaisantais-je, amusée déjà de la voir faire !

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