Rosée matinale (Poppy & Senna)

Rosée matinale

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Aucune raison particulière pour que Senna ait grimpé en haut de cet arbre, si ce n'est la curiosité et l'aventure. Ne tenant jamais en place, la jeune femme aimait se balader dans le château, se perdre dans les couloirs, et admirer les moulures, ainsi qu'observer les fantômes qui erraient, et les animaux qui courraient partout. Mais en ce début de matinée, l'air était frais, et Senna voulait profiter de la brise légère qui rafraîchissait l'air. Aux abords de la forêt interdite, à la lisière de la cabane des soins aux créatures magiques, quelque chose avait attiré l'attention de la blonde. Quelque chose de brillant au sommet d'un arbre. Cela ressemblait à l'artéfact magique de quelqu'un, ou alors pire, un objet précieux qui avait été mis là. Senna resta quelques secondes à essayer de deviner ce que c'était, mais c'était trop haut, et elle ne maîtrisait pas encore le sortilège d'attraction, n'étant que troisième année. Sans réelle hésitation, elle se mit donc à grimper à l'arbre. La curiosité de cet objet, et de l'histoire que contenait sa présence ici était trop grande. Et la soif d'aventure de Senna l'était d'autant plus. Alors elle retira sa cape de sorcier aux couleurs bleues, et se mit à escalader les branches. Elle l'avait déjà fait plusieurs fois, et puis, elle aimait les actions périlleuses. Elle savait faire attention dans tous les cas, elle veillait à bien accrocher les branches pour s'y hisser, et à vérifier qu'elles ne craqueraient pas sous son poids. Senna y était presque, l'objet scintillant à bout de bras, mais il se mit à pleuvoir. Et les branches pleines de mousses devinrent glissantes quasiment instantanément.

Le danger imminent, Senna préféra redescendre plutôt que de tenter d'aller encore plus haut. Sa baguette était restée dans sa cape de sorcier, au sol, alors elle ne pouvait même pas l'essayer pour tenter de lancer un sort pour sécher les branches. Mais ce qui devait arriver, arriva. En voulant redescendre doucement, sa chaussure glissa contre une des branches et Senna tomba immédiatement. Elle atterri sur le dos, l'impact lui coupant le souffle quelques instants. Elle prit presque une minute à récupérer son souffle, et elle tenta de s'asseoir. Sa tête ne tournait pas vraiment, elle voyait quelques étoiles cela dit, mais cela semblait aller. Elle attrapa sa cape, et essaya de se relever. Mais elle se rendit vite compte que ses hanches lui faisaient mal. Ou c'était peut être son dos? C'était bien sa veine... Si sa mère avait été là, elle aurait probablement soufflé que c'était mérité. Ce qui était vrai. Mais Senna n'avait pas envie que sa mère sache qu'elle avait encore pris des risques inconsidérés à l'idée de ressentir quelques gouttes d'adrénaline. Toujours sous la pluie, Senna tenta de rentrer au château. Marcher lui faisait mal (comme tenir debout) mais elle était sûre que ce n'était rien de grave. L'infirmière saurait surement la soigner en un rien de temps. Senna avait déjà entendu des histoires comme quoi l'infirmière savait soigner des petits bobos d'un coup de baguette, et des plus grosses blessures en quelques cuillères de potions, et elle espérait que ces rumeurs soient vrai. Avec une certaine lenteur, elle atteint enfin l'infirmerie, encore complètement trempée, car elle était trop occupée à encaisser la douleur pour se sécher. Et elle fit quelques pas, timide. "Excusez-moi?" Tenta-t-elle d'appeler.

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avec @Senna Clerc-Griffith

Mars 2030

Le visage tourné vers les grandes fenêtres de l’infirmerie, Poppy observait le temps qui se jouait à l’extérieur. Le ciel obscure d’un bleu nuit et striés les traits blancs à peines visibles des éclairs qui les traversaient occasionnellement. Les volets avaient beaux ne pas avoir été encore ouvert pour accueillir les jours plus doux et pourtant au grondement de tonnerre, la pluie battante et le vent lui donnait l’impression qu’elle y était presque - tant l’infirmerie, presque vide, était une large caisse de résonnance. Il ne manquait plus que l’enchantement comme dans la Grande Salle et elle n’y verrait presqu’aucune différence. Observer le ciel était quelques chose qui lui avait toujours plu. Non pas du fait qu’elle se sentait plus naturellement proche de l’affolement des éléments que les autres sorcier, mais parce qu’elle les associait aux cycles de la vie végétal avec leur ultime nécessité et ces jours d’orages ou son père, jadis, rentrait tôt dans la maisonnée. C’était comme si la nature elle-même lui accordait un petit répit. Comment aurait-il réagit en la sachant entre les murs de Poudlard a observé le ciel sombre, avec ce gout de nostalgie dans l’air et cet air de désarroi ? Surtout que son retour, il y a de cela très longtemps avait été particulièrement difficile. Certes, elle avait grandi, et ce vestige appartenait à un passé bien lointain. Poudlard resterait toujours pour elle un lieu empli de large péril, le mieux qu’elle pouvait encore faire était de le rendre un peu plus sécuritaire pour tous ces jeunes candides et impétueux.

L’une des doubles portes de l’infirmerie s’ouvrit avant de cogner contre le mur dans son élan, nullement arrêté par le geste de celle qui tentait d’y accéder. Le coup lui fit tournée la tête, sans pour autant la faire sursauter. Après tout, elle entendait depuis maintenant plus d’une trentaine de minute le vacarme causé par le tonnerre. Debout, sous une masse de vêtement informe, une petite personne tentait de pénétrer les lieux. Une longue masse de cheveux blonds collés au visage dans une étrange de position et ces traits légèrement distordu par ce qu’elle connaissait très bien; la douleur. C’était peut-être trivial, mais sa baguette levé dans les airs, elle commença par tracé le sort de chauffage sur la jeune fille. Quelques secondes plus tard, une belle bulle brillante et chauffante irradiait dans l’entrée suspendu dans les airs. Elle finit son enchantement en la liant à la demoiselle mouillée, en signifiant qu’elle l’avait bien entendu cette fois d’une manière beaucoup plus audible.

Dé 1
Bulla Caloris - Informulé
Échec Critique -1 - La bulle dégage une onde glacial, pendant quelques tout le post de Senna
Échec – 2 - La bulle se manifeste mais disparait instantanément que Poppy lance le second sort
Réussite – 4-5-6 La bulle se manifeste et suit la jeune fille dans son déplacement vu qu’elle l’a lié à elle. Ça sèche tranquillement ces vêtements et ça fait du bien.
Réussite critique – 3 – La bulle est surpuissante au premier instant. Séchant complètement les vêtements de Senna en quelques secondes. Il faudrait peut-être prévoir un baume hydratant pour son visage et ces mains en revanche. C’était un peu intense.

Pauvre chaton, vous avez pris la pluie, on dirait. Vous devez être gelée.

Malgré son sourire un peu triste, les paroles de Poppy étaient empli de douceur et d'empathie. L'eau était assurément le moindre des maux, sinon, elle se serait dirigée vers son dortoir pour se changer, plutôt de cogner à sa porte pour obtenir de l’assistance. Dans le doute, ça ne fait aucun mal, et tout en marchant, elle lança un Revigor en silence d’une main habile alors qu’elle arrivait à sa hauteur. Ça ne soulageait pas les douleurs, mais en général, ça permettrait de redonner un peu d’énergie à une personne repu et qui toute trempe comme elle était devait se sentir un peu affaiblie par la monté des escaliers et à trainer sa carcasse de vêtement mouillé comme les lambeaux d’un animal mort sur ces épaules.

Dé 2
Revigor - Informulé
1-2- Échec
Reste - Réussite

À moins que vous ayez été frappé par la foudre? Vous semblez avoir mal quelque part. Venez, on va jeter un œil là-dessus.

Elle l’aide à rentrer, laissant la porte ouverte pour l’instant, en tenant à l’apporter clopin-clopant vers le premier lit à sa gauche. Si elle a monté toute ces marches, ça ne sera pas quelques pas de plus qui vont l’achever se dit-elle. Quoiqu’elle ne serait pas contre lui retirer sa douleur si elle a bel et bien quelque chose de coincé ou de briser. La bulle les suivait dans leur sillage, et Poppy n’hésitait pas à prendre du poids sur elle pour essayer d’éviter un grimace dès qu’elle en voyait une apparaître sur les traits de la jeune fille.

Quel est ton prénom ?

Le nom de famille, ça irait par la suite, pour quand elle devrait sortir le dossier, valider les allergies, ajouter ces notes, et peut-être aviser la famille si elle était encore trop jeune, comme le voulait les règlements médicaux auquel elle se devait de se conformer même si elle était à Poudlard. Passé treize ans, c’était bon, ni papa et maman ne serait avisé si elle en manifestait la demande, autrement, sa missive sur l’incident partirait avec le courrier le lendemain matin, avec, espérait-elle le réconfort de savoir que ça serait déjà une histoire du passé.

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'Le Hasard' : 5, 3

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La pluie battait son fort, encore plus fort qu'initialement prévu. Le temps que Senna rejoigne le château en boîtant difficilement, la petite pluie qui l'avait fait glisser de l'arbre, s'était transformée en vraie tempête. Et si la douleur irradiait lentement et de plus en plus intensément dans son dos, la blonde se disait déjà qu'elle avait eu de la chance, car elle aurait pu subir bien pire qu'une petite chute. C'était l'optimisme de Senna qui parlait pour elle, bien sûr, car la chute n'était pas si petite que cela. Après tout, elle avait réussir à se hisser d'au moins cinq mètres avant de tomber. Mais si elle y pensait trop, elle ne réussirait plus à marcher, et commencerait réellement à s'inquiéter de sa santé, et de ce qu'il pourrait arriver si jamais sa mère venait à la voir comme cela. Senna profita donc de sa remontée d'adrénaline pour remonter les escaliers du château, mais l'infirmerie était loin, et il lui faudrait du temps, et assez de force mentale pour ne pas demander à quelqu'un de l'aider. C'est donc après une bonne demie-heure à marcher lentement, et discrètement dans les couloirs, qu'elle finit par ouvrir la double porte, un peu trop fort, c'est vrai. Le bruit lui fit peur, et elle observa l'infirmière qui se trouvait au bout de la salle. D'une voix un peu faible, elle tenta de l'appeler. Pas réellement sûre qu'elle soit entendu, elle hésita à appeler une nouvelle fois, mais elle vit une grande bulle se diriger au dessus d'elle. C'était chaud, agréable, et c'était en train de la sécher. Senna ne s'était même pas rendu compte qu'elle devait être d'une présentation désastreuse. Les cheveux plaqués contre son visage, ses vêtements trempés. Au moins, comme ça, personne n'aurait pu reconnaître ses traits comme ceux de la professeur de botanique. Toujours silencieuse, Senna se laissa sécher sous la bulle chaude, et observa l'infirmière marcher vers elle. Elle en était reconnaissante, car elle n'était pas très sûre de pouvoir faire quelques pas de plus, ou même l'appeler encore une fois.

De façon une nouvelle fois inattendue, Senna fut frappée par un sort revigorant. Elle n'avait pas entendu l'infirmière le lancer, et fut donc à la fois impressionnée et soulagée. "Merci." Arriva-t-elle alors à formuler, alors qu'elle utilisa ses dernières forces pour s'asseoir sur le premier lit qui venait. La blonde ne se retint pas de former une grimace en le faisant. Elle avait mal aux hanches, au dos, ou aux côtes. Elle ne savait pas vraiment, mais dans tous les cas c'était dans cette zone, et elle s'était probablement cassé un os. "Je m'appelle Senna." Elle formula avec un sourire poli, espérant de tout cœur que la jeune femme ne connaissait pas assez sa mère pour faire le lien avec elle. "Je ne me suis pas pris la foudre je... je suis tombée d'un arbre." Elle avoua. C'était vrai que cela pouvait paraître complètement débile et irresponsable. Et ça l'était. Mais Senna était comme ça, elle aimait bien bouger, elle était curieuse et déterminée. Et cela lui revenait souvent en mauvaises conséquences. Elle était prête à l'assumer. Ce n'était évidemment pas la première fois qu'elle se faisait mal. Mais depuis qu'elle était arrivée à Poudlard en deuxième année, c'était la première fois qu'elle se retrouvait à l'infirmerie.

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Mars 2030

Pas à pas, Poppy guidait la jeune fille vers le premier lit propre et fait de draps blanc immaculé. C’était peut-être idiot mais elle se sentit presque dans l’obligation de répété pour s’assurer qu’elle avait bien compris.

Un arbre ? – Petit silence, avant de poursuivre, sans l’ombre d’une réprimande. – D’accord.

Les rideaux d’un turquoise pâle se refermèrent sur elles dès qu’elles eurent entrée dans l’espace circonscrit. Dehors le vent continuaient de faire vibrer les carreaux, le ciel bleu nuit toujours menaçant couvrant d’ombre l’infirmerie. Seul un éclair déchira le ciel et de cette bulle de lumière dorée qui flottait diffusant sa chaleur, apportait à lui-même un peu plus de lumière à l’ambiance tamisé. Ses mains et ses bras aidant la demoiselle, Poppy attendit de l’avoir posé le bout des fesses contre le matelas avant de faire le tour du matelas rebondi pour allumer la lame de chevet à l’apparence vieillotte posé sur le petit meuble en bois peint en blanc pour s’accorder au décor d’une main tendu à la chaînette métallique.

C’est votre dos, Senna, si je ne me trompe ?

Après tout, elle avait pu apercevoir sa première réaction quand la première fois elle y avait glissé sa main pour l’aider avant de se raviser soigneusement pour éviter la zone. Le sort lui avait peut-être accordé un peu de courage pour se rendre ou elle était, mais l’effet ne perdurerait pas éternellement. La femme tendit les doigts vers la blonde, avant d’hésiter un instant. Si elle lui retirait son manteau qui lui collait à la peau, peut-être le mouvement compliqué lui déclencherait plus de souffrance vu qu’elle compensait par sa position pour éviter de souffrir. C’était un réflexe naturel; rien de sorcier; juste le corps qui se protégeait par instinct.

Vous avez aussi mal à un autre endroit ? On va vous enlever cela.

Sa baguette s’agita pour trouver une solution à son problème, pendant que de l’autre main, elle détachait ce qui maintenait le manteau fermé, alors qu’elle posait une main rassurante: – Ne bougez pas. On va y aller doucement. - Le vêtement s’élargit peu à peu, au point ou il ne collait plus comme une seconde peau toute mouillé sur la jeune étudiante et elle renvoyait le vêtement tombé par en arrière et mouillé sur les draps sans plus d’arrière-pensée, en l’aidant en sortant avec un minimum d’effort ces bras de celui-ci. Son sort malléable de chaleur vint se placer temporairement au-dessus du lit, la réchauffant et séchant aussi au passage la masse agrandis de vêtement imbibé de pluie. La médicomage récupéra les mains de la jeune fille pour les poser sur ces cuisses avant de prendre un air résolu et méthodique, mais prenant le temps qu'il fallait pour ni brusquer l'enfant. Le pire étant largement passé, soit son ascension jusqu'ici.

Je commence par vos mains. - Des égratignure mineurs. Probablement causé par le frottement de l’écorce dans sa monté ou à se retenir dans sa chute. Et la baguette de Poppy sans un mot émit un éclat de lumière autant jaune que bleu alors qu’elle la passait au-dessus des paumes de la Serdaigle. – Je vais devoir examiner directement votre dos. Un instant, je jette un coup d’œil et je vous aide. On va essayé de minimiser vos douleurs, tant que je ne sais pas exactement si vous vous êtes brisé quelques choses. – Rapidement la baguette se rangea alors qu’elle sortait une sorte de petite lunette au verre très ronds et au milles et une lentille multicolore. Elle remonta à peu près toute les branches vers le plafond, sauf celle de gauche à l’aspect rosé et l’orange à droite, lui donnant un air vaguement curieux. Ses lèvres s’incurvèrent d’un sourire satisfaite alors qu’elle pouvait noter visuellement le réseau sanguin d’un cœur et le positionnement osseux de l’autre. Du moins, de face, tout semblait être ou et de la manière qu’il se devait.

Dé 1 - Amplificatum – Informulé (Si Échec pas de second sort)
1-2 Échec
Reste – Réussite. Agrandit son manteau pour lui enlever plus facilement.

Dé 2 - Epiksey – Informulé
Reste – Soigne les blessures mineurs, lacération sur ces mains.
4-5 - Échec de sort

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'Le Hasard' : 4, 6

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L'infirmerie était un lieu bien curieux. C'était une salle dans les hauteurs du château, immense, pleine de grosses vitres carrelées, presque lugubre à cette heure-ci de la journée. Et pourtant, l'endroit se ressentait comme intimiste, doux, chaud et tranquille. Peut-être que c'était dû au silence, au fait qu'elles n'étaient que deux dans cette salle, ou alors à cette boule de chaleur réconfortante qui lévitait au dessus de leurs tête. Dans tous les cas, il y avait une aura rassurante, aussi bien entre ces rideaux qu'émanant de Poppy. Et Senna se sentait rassurée, elle savait qu'elle irait mieux en sortant d'ici, peu importe le temps que cela prendrait. "Oui, un arbre..." Senna confirma. Et le fait qu'elle se sentait en confiance ici la poussa à expliquer un peu plus. "Je grimpais pour récupérer quelque chose, et la pluie m'a surprise. Quand j'ai voulu descendre... j'ai glissé." C'était la pure vérité, encore une fois, même si ça semblait complètement stupide. Senna avait l'habitude. Elle avait de drôles de lubies et elle l'assumait d'une certaine manière.

Assise, presque confortablement sur le lit, la blonde se montrait patiente. Elle observait même avec attention la médicomage l'osculter. C'était un métier qu'elle connaissait forcément, mais qu'elle n'avait jamais vu en action. Et ça la rendait curieuse. "Oui, le dos. Je suis tombée sur le dos." Même si Poppy l'avait déjà deviné. Cela se voyait dans sa façon de marcher, ou dans la façon où elle était assise actuellement, Senna essayait de ressentir le moins de douleur. Et puis, c'est vrai, dès que Poppy avait effleuré sa colonne vertébrâle, Senna avait eu un mouvement de douleur incontrôlé. "Je pense que c'est tout." La blonde répondit d'un sourire poli encore une fois, plutôt optimiste. Elle n'avait pas l'impression de s'être fait mal autre part, mais peut être que la douleur de son dos était trop présente pour lui faire ressentir autre chose, c'était très probable. La preuve en était qu'elle n'avait même pas remarqué les égratignures sur ses mains. Senna observait toujours avec une certaine admiration l'infirmière de l'école s'occuper d'elle, et la dextérité avec laquelle elle avait élargi sa cape de sorcier pour pouvoir la lui retirer, puis guéri ses petites griffures, sans même prononcer le nom des sorts, l'impressionnait. Elle avait l'impression que c'était un grand niveau de magie, tout en étant modeste. "Merci." Senna remercia Poppy en bougeant ses doigts guéris.

Un peu plus étrange au regard, cependant, furent les lunettes que Poppy avait sorti de sa poche. Elles semblaient avoir des dizaines de lentilles différentes, et les branches qui remontaient vers le haut, ne laissant que des couleurs bizarres sur les yeux de la médicomage lui donnait une apparence presque rigolote. Mais Senna ne sourit pas, elle se contentait d'observer encore une fois cet ustensile qu'elle n'avait jamais vu. Elle ignorait même qu'elle en était l'utilité, même si elle se doutait bien que cela devait servir à observer des choses plus en détails. C'était rassurant si rien ne semblait cassé de face. Mais de profil, il était évident que des vertèbres avaient été déplacées, peut être un peu irritées aussi. Ce n'était peut être pas aussi grave que Senna aurait pu l'imaginer, par chance. Mais elle ne s'en inquiétait plus vraiment maintenant. "Est ce que... Est ce que je pourrais essayer vos lunettes, après?" La blonde demanda sans grande gêne. Elle était curieuse, c'était peut être un défaut, dans tous les cas, c'était ça qui avait dû l'emmener à Serdaigle, et heureusement. Mais les fonctions de ces lunettes l'intéressaient, et puis, c'était peut être aussi pour combler ce silence à l'attente du verdict.

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avec @Senna Clerc-Griffith

Mars 2030

Précautionneuse, Poppy avait commencé par guérir les blessures superficielles avant de s’attaquer au réel problème. Elle bougeait, respirait, marchait avec difficulté mais seule, alors le temps n’était pas compté en seconde. Toucher son dos avait déclenché plusieurs réactions et, bien qu’elle n’aurait pu ne pas le confirmer verbalement, elle était du genre à discuter avec ses patients pour essayez de les rendre plus à l’aise à tout ce qu’elle aurait besoin de faire par la suite. Ça créait de la proximité, et elle aurait besoin qu’elle lui fasse assez confiance pour se découvrir; chose qui n’était pas forcément aisé pour n’importe quel jeune fille en plein puberté. Si la température n’était pas vraiment le problème alors que la bulle calorifique continuait à diffuser sa chaleur, c’était surtout la pudeur qui risquait de causer peut-être des problèmes. Elle lui offrit un sourire de réponse à son remerciement, sachant pertinemment que sous la barrière de la toile, le risque qu’une garçon n’en soit affecté alors que l’infirmerie était presque déserte était quasi nul.

De face, la vision de la médicomage derrière ces verres colorés ne lui donnait pas une image bien clair de la colonne de la jeune fille. Les côtes et le sternum semblaient intacts. L’important était qu’elle ne voyait aucun déversement sanguin d’un œil, ce qui la rassura grandement Elle hocha imperceptiblement, pour elle-même, avant que son œil de vision du squelette remonte vers son visage pour lui donner l’impression de voir qu’à demi son crâne. Le maxillaire inférieure de la jeune personne s’articulait de bas en haut pour former ces paroles.

C’est vrai qu’elles sont très spéciales. - La curiosité était quelques chose qu’elle appréciait beaucoup chez autrui. Même si au fond, elle avait quelques craintes que la jeune fille sorte perturbé de ce qu’elle verrait avec elles. Os, réseau sanguin, aura, ombre de malédiction, etc, comme des filtres découpant celui ou celle sur qui elle posait le regard. – Je vais y songer. – Un sourire en coin, avant de relever l’un des verres qui lui permettait de voir le sang circuler, laissant son œil bleu étrangement à vue sans verre.

Peux-tu sortir ton chemiser de ta jupe, Senna? Je vais devoir regarder directement l’état de ton dos.

Elle chemina contournant le bas du lit, pour passer derrière ses paumes se frictionnant l’une à l’autre pour y apporter un peu de chaleur et éviter que le contact ne lui procurer mille et un frisson qui n’aurait pas été très aidant vu la douleur. Quelques pas, c’est tout ce qu’elle eut besoin de faire, avant de tendre ces mains vers la bulle chauffante un très court instant. Son œil n’avait cessé de suivre la vision de ces côtes jusqu’à ce que sa colonne lui soient visible. Sans voir les contusions, elle pouvait néanmoins voir qu’elle n’était pas tout à fait aussi droit et à leur place qu’elle n’aurait dû l’être. Elle lâcha un hum observateur, avant de tendre sa main pour soulever le chemiser pour y noter les traces de l’impact et ecchymose. Elle agita à nouveau sa baguette avant de la maintenir dans dans le bon axe pour laisser au sort le temps de travailler.

Essaie de ne pas bouger, s'il te plait. Ça peut prendre un peu de temps. Il se peut aussi que ça picote, un tout petit peu.

Avec sa lentille en place, elle pouvait assister à l'effort du sort tranquillement. Si en premier lieu, ça s'attaqua à la rougeur qui lézardait sa peau, il ne lui restait qu'à attendre que l'onde pénètre dans les couches plus profondes de la peau jusqu'à ces vertèbres à repositionner.

Epiksey – Informulé - Blessure au niveau du dos
1-2 Guérit toute les blessures au dos (Interne et Superficiel), dureras les trois prochains post de Poppy
3 – Guérit les ecchymoses et contusion au niveau de la peau. Instantanné
4 – Guérit les blessures internes, dureras les deux prochains post de Poppy
5-6 Échec

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'Le Hasard' : 2

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Drôle d'impression, que celle de découvrir les employés du château que tard dans son éducation. Senna avait l'air de découvrir Poppy. Beaucoup de gens diraient que c'était une bonne chose. Être familier avec un médecin signifiait souvent lui rendre visite, et suggérait donc une santé peu fiable. Mais Senna le voyait d'un autre œil. Elle avait vécu sa première année magique à Beauxbâtons, et n'avait déménagé à Poudlard qu'à sa deuxième année. Et maintenant qu'elle avait entamé sa troisième année, et qu'elle commençait à mieux connaître le château, ainsi que les adultes qui y travaillaient sans y être professeurs, elle avait l'impression d'enfin s'intégrer. Ce n'est pas qu'elle se sentait comme un alien, car ce n'était pas le cas, elle avait le rythme des cours, et avait des amis. Mais Senna avait toujours vu Poudlard comme un passage temporaire, comme un échange scolaire. Elle avait toujours du mal à digérer son déménagement hors de son pays natal, alors qu'elle était partie pour y passer au moins cinq ans de plus. Alors, ces petits moments, où elle se sentait accueillie et confortable dans cette école, l'aidaient à accepter que sa destinée était ici, et la rendaient un peu plus forte pour le supporter.

Sourire innocent, Senna hoche la tête lentement. Elle est plutôt heureuse que Poppy ne lui ait pas reproché sa curiosité. C'était même complice de voir qu'elle reconnaissait l'excentricité des lunettes qu'elle portait. Mais la jeune femme savait très bien ce que la réponse voulait dire. Elle n'aurait pas l'occasion de les tester. Et elle pouvait comprendre, si c'était un équipement médical cher et précieux, qu'il aurait été dangereux de le prêter à un élève inexpérimenté. Bien sûr, ignorant la réelle fonction des lunettes, elle ignorait que cela pouvait être aussi intime, et que ça soit une raison de ce refus poli. Senna dans tous les cas ne le prenait pas mal, au contraire, cela renforçait le sentiment d'aise qu'elle ressentait aux côtés de Poppy. Et c'est pour cela qu'elle s'exécuta quand celle-ci lui demanda de retirer sa chemise de sa jupe. La blonde était loin d'être à l'aise, c'était certain. Son corps était en train de se transformer, et elle commençait aussi à développer de la pudeur par rapport à cela. Les joues virant au rouge, qui ressortait forcément entre sa peau pâle et ses cheveux blonds, Senna s'exécuta. Elle savait que personne ne pouvait la voir, et elle était assez en confiance avec Poppy pour le faire, mais il fallait avouer qu'elle était consciente de son corps et que ça lui apportait beaucoup de gêne. Elle commençait à se comparer aux autres, à constater qu'elle n'avait pas encore de forme; ce qui était tout à fait normal, mais ce qui la dérangeait.

Une fois le chemin libéré, Senna regarda droit devant elle, fixant son regard dans le sol, alors qu'elle sentait les mains de Poppy observer la peau de son dos, et probablement ce qu'il y avait en dessous. C'était une étape à passer dans tous les cas, et elle savait que c'était pour qu'elle aille mieux. Le bruit interrogateur de Poppy inquiéta un peu Senna, mais comme elle ne vit pas que l'infirmière avait encore une fois lancé un sort informulé, elle fut surprise d'entendre que cela pouvait picoter. Elle n'était pas consciente de ses vertèbres déplacées, ou des ecchymoses qui parsemaient son dos. "Qu'est ce que j'ai alors?" Demanda-t-elle d'une petite voix, brisant le silence qui s'était confortablement installé, alors qu'elle commençait à ressentir de drôles de sensations. C'était comme si une barre descendait et remontait le long de son dos, grattant ou déplaçant des choses. C'était lent, pas forcément désagréable, mais très étrange. Et tant que c'était en surface, cela ne faisait pas mal. Mais le plus cela allait en profondeur, et le plus Senna sentait ses os bouger, elle sentait des piques de douleur et tressaillait légèrement. Tout ce qu'elle espérait encore une fois, c'était que cette affaire puisse tranquillement se régler, et qu'elle n'ait pas à le déclarer à sa mère.

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Mars 2030

À peine avait-elle contourné le bout du lit que la jeune fille s’était attelé à sortir son chemiser à demi-froissé du bas de sa jupe pour la laisser le soulever. La marqueur bleuté d’une ecchymose sur sa peau, la fit soulever son regard vers le profil de la jeune fille un court instant notant un cours moment l’effort que ça devait lui avait pris de faire quelques soit la distance entre les portes de l’école jusqu’à l’infirmerie, et encore plus de la porte extérieur de l’école à on-ne-sais-ou dans le parc. Ce qui l’étonnait était surtout qu’elle n’avait pas demandé de l’aide à quiconque. Soit elle était du genre à vouloir régler tout par elle-même, soit elle avait des craintes des réactions diverses qu’auraient pu avoir l’un ou l’autre de ces camarades, voir même du personnel. Ça lui semblait une très longue marche pour une si jeune fille qui devait se résoudre à n’en tenir qu’à ses propres moyens. La queue de chemise dans les mains soulevé et de l’autre sa baguette, la médicomage prenait le temps de bien lui prodiguer les soins requis, et ce espérait-elle dans le minimum d’inconfort possible.

Ta colonne a subi principalement le choc. Trois de tes vertèbres ont bougé un peu de leur axe. Ça sera un peu douloureux quand elle se réaligneront. Ça et quelques ecchymoses et froissement de muscles.

Et quand on dit que ça chatouille, c’était surtout pour ne pas dire que ça claquerait quand ça se replacerait, comme un élastique distendue qu’on relâche d’un coup sec. Les yeux de la dame redescende alors qu’elle la vois tranquillement se glisser. Jusqu’à ce que ça fasse un premier clac audible. Vive fût la douleur avant de se diffuser dans une sorte de vague de chaleur plaisante.

Plus que deux. Je suis navré. – Suivi du silence passible. Elle notait le mouvement de la prochaine vertèbre et essaya de discuter pour diluer l’attention de la demoiselle vers autre chose. – Quand j’étais plus jeune, je cherchais les botrucs dans les arbres, à peu près à ce moment de l’année. Il s’assure que tous les bourgeons de leur arbre soient prêts à éclore. C’est un moment plutôt spécial pour eux, après l’hiver froid et rigoureux. - N’avait-elle pas dit qu’elle cherchait à voir quelques chose dans l’arbre ou attraper quelque chose. Et puis quand il pleuvait, les petites créatures allaient se cacher, pas à cause de la pluie mais pour éviter de tomber au sol. – Était-ce que tu cherchais à voir ? –Le second claquement arriva presqu’aussi brutalement que l’autre, replaçant la vertèbre du bas cette fois, avant qu’elle ne s’attaque à la médiane.

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Casse-cou, Senna avait donc souvent l'habitude que ses aventures se retournent contre elle. C'est pour ça qu'elle apportait une attention particulière aux cours de sortilèges. Déjà, c'était un cours pratique, ce qui l'aidait forcément à y être intéressée, mais elle souhaitait aussi maîtriser le plus possible les sorts qui lui permettraient de vivre un peu plus sereinement. Personne ne l'obligeait à se débrouiller seule, et Senna avait des amis dans tous les cas, mais c'est vrai qu'en tant qu'enfant unique, élevée en partie par un couple divorcé, elle avait appris à s'occuper seule. Demander de l'aide n'était pas son premier réflexe, car elle savait qu'elle cherchait parfois les catastrophes, et elle n'avait ni l'envie qu'on l'en empêche, ni celle qu'on lui reproche. Est-ce que cela témoignait d'une force de caractère, ou simplement de l'ignorance? La limite était fine, et il était encore trop tôt pour pencher d'un côté ou de l'autre. "Oh, d'accord." Senna répondit alors, le regard toujours sur le sol alors qu'elle sentait le sort réparer son dos. Ce n'était pas si grave, du moins pour elle. Les choses rentreraient rapidement dans l'ordre, et tout irait bien. Senna se convainquait de cela, surtout que le sort n'était pas si désagréable que cela. "Aah!" Gémit-elle de douleur dans un sursaut, sa vertèbre se remettant en place dans un claquement audible et pénible lui prouvant immédiatement qu'elle était trop naïve.

Encore deux. La douleur s'apaisait vite par une chaleur irradiante dans le long de son dos, mais Senna ne s'était pas attendue à tel saisissement. Elle ferma les yeux, tentant de se concentrer pour supporter les deux autres claquements qui viendraient après. Ce n'était pas la faute de Poppy, évidemment, mais Senna avait du mal à suivre la conversation qu'elle tentait de maintenir, tant elle avait peur de la sensation qu'elle à nouveau subir. Elle n'eut même pas le temps de répondre, que la sentence tomba une deuxième fois. Senna garda sa peine pour elle même, mais elle fronça les yeux un peu plus, tentant de se concentrer sur la sensation après le coup, plutôt que le mal qu'elle ressentait pendant. "N-non. J'avoue que je n'ai pas vu de botrucs, j'aurais peut être du regarder mais... je n'aime pas trop les animaux." Senna tenta de répondre, son appréhension pointant avant chaque mot. "Il y avait quelque chose de-" La troisième vertèbre claqua pour la troisième fois, qui était certainement la pire, et Senna attendit quelques respirations avant de continuer. "Il y avait un objet brillant, en haut de l'arbre, et je voulais voir ce que c'était. Peut être le récupérer." Senna rouvrit les yeux. Le sort faisait toujours effet dans son dos, des picotements et une sensation d'irritation, mais c'était nettement plus supportable que le déplacement de ses os dorsaux. Alors, elle respirait un peu mieux. "Peut-être que la pluie le fera tomber." Senna dit d'une voix innocente et positive, malgré tout. Elle n'avait pas vraiment envie d'entendre que sa quête était irresponsable, même si elle savait que ça l'était.

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avec @Senna Clerc-Griffith

Mars 2030

Navré. Je sais que ça surprend et que ce n’est pas très agréable, mais ça sera vite terminer. Attraper l’oreiller et serrer la fort, ça peut aider à gérer la douleur.

Elle aurait pu aussi désensibiliser la zone mais au vue de l’endroit où elle était blessée la coucher exactement sur sa blessure ou la maintenir assise le temps que la potion fasse effet aurait pris quatre fois plus de temps que le sortilège qu’elle venait tout juste de lancer. Quatre fois plus de temps pour souffrir ou qu’elle ne risque de se déplacer encore plus à l’Ouest et créer d’autre ravage. C’était le pragmatisme qui avait gagné finalement, à défaut du confort. La seconde claqua aussi vif, et les épaules tendus de la jeune fille lui annonça son appréhension de cette troisième qui semblait tardé à se replacer et dont elle voyait bel et bien le léger mouvement tremblant dans sa lentille.

Voilà, c’est terminé; pour les vertèbres. – Arguai-je dès qu’elle eu annoncé la raison de sa monté dans l’arbre. Pour autant ma baguette continuait à pointer dans son dos, les muscles froissés se faisant chouchouter pour les détendre dans un mélange causé par la blessures sur le choc, le déplacement et le stress avec lequel elle avait dû composer.

Un objet brillant vous dite. Brillant métallique ?

Il aurait pu être possible qu’il s’agisse d’un œuf d’une créature que la jeune demoiselle ignorait l’origine. Rare était les choses qui trainaient en haut des arbres sans avoir a) été laissé par un animal ou créature b) perdu en vol c) ou littéralement une protubérance du même arbre. Après, avec la course dont elle avait entendu parler lors de l’évènement organiser par le Ministère et qui s’était déroulé en plein orage sur le dos de multiple hippogriffe qu’un objet ait été perdu et non récupéré par un participant pouvait être tout à fait logique.

Avec le printemps, il est possible que ça soit un œuf. Il serait fâcheux de le faire tomber et risquer qu’il ne se brise. Peut-être tenté une approche aérienne sur balai ?

La médicomage rangea sa baguette dans la poche de ces jupes, avant de relever les verres devant ces yeux jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le cadre posé sur le bout de son nez et les broches sur ces oreilles. Elle posa ces fesses de biais dans le lit, écartant son visage de la bulle de chaleur toujours au-dessus de la cape de Senna qui était en mode séchage et dont les racines de cheveux semblaient largement beaucoup plus sec que les points dû à son positionnement.

Vous me dites si ça fait toujours mal ?

Elle attendit une seconde avant de poser sa main tiède dans son dos vérifiant la zone suivant les ecchymoses qui viraient au jaune, jusqu’à la colonne, passant de vertèbre en vertèbre.

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Cela aurait pu être utile de s'agripper à un coussin, c'est vrai, mais trop tard. Une fois que la première vertèbre avait claqué, Senna n'avait qu'une envie, et c'était que les autres claquent aussi rapidement. Et ça l'avait empêché de se concentrer autre part que sur son appréhension. Mais c'était terminé maintenant. Elle avait entendu, et surtout senti, trois coups dans le dos, et maintenant, tout ce qu'elle sentait, c'était l'irradiation d'une chaleur agréable, accompagné de petits picotements presque anecdotiques. Elle se sentait beaucoup mieux, et savait déjà que sa colonne vertébrale n'était plus bloquée. "Merci." Senna souffla alors, avec soulagement et admiration. Poppy était redoutablement efficace, et ça l'avait assez détendue pour tout raconter sans appréhension. "Je ne sais pas si c'était métallique. L'objet avait une couleur argentée, c'est tout ce que j'ai pu voir..."

Encore une fois, Senna était plutôt surprise que l'adulte responsable ici présente ne se soit pas moquée d'elle, ou lui ait fait des reproches pour cette quête futile. Au contraire, même, Poppy semblait ne pas la dissuader de réessayer de ce rapprocher de cet objet mystérieux coincé dans l'arbre. La blonde écouta avec attention les suggestions de l'infirmière. En effet, cela aurait pu être un oeuf, mais Senna ne croyait pas en la théorie. "J'avais imaginé que l'objet appartenait à un élève, à qui quelqu'un avait peut être voulu jouer un tour. Mais peut être qu'il est plus probable que ça soit un oeuf, effectivement..." L'arbre était proche du bosquet de la forêt interdite. Un animal aurait pu pondre là pour être tranquille, mais Senna n'avait pas vu de nid. Ce n'était pas vraiment le sujet. "Je ne pense pas être autorisée à utiliser mon balais hors du terrain de vol..." C'était une façon polie et détournée pour dire que Senna retournera probablement grimper à l'arbre quand la météo sera plus clémente.

La jeune fille secoua la tête, souriant finalement, maintenant que la douleur était passée. "Je ne pense plus avoir mal. J'ai l'impression que mon dos se porte même mieux qu'avant d'avoir escaladé les branches, merci beaucoup." Senna se montra encore une fois reconnaissante envers Poppy. Mais elle commençait à se demander si c'était vraiment fini. Allaient-elles en rester là, ou est ce que Senna allait devoir laisser ses informations et accepter que sa mère soit prévenue?

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Assise sur le lit, Poppy inspectait les derniers bleus sur la peau de la jeune fille en tâtant pour s’assurer de sa colonne mais aussi de son seuil de douleur. Elle retira sa main après avoir décelé le positionnement correct avant de descendre à la verticale le dos du chemiser lentement en le déroulant dans son dos.

Avec plaisir, Senna.

Poppy rapporta ces mains sur ces cuisses posément, l’air de prendre son temps alors qu’un nouvel éclair zébrait le ciel orageux d’un gris de plus en plus foncé. Son oreille attendit le bruit du tonnerre, invariablement consécutif.

À moins que le règlement ait changé, c’est de voler dans l’école qui était interdit aux règlements.

Il y avait quelques chose de fascinant quand les éléments se déchainait, quelques chose qui lui avait toujours invariablement plu. L’inconstante des cliquetis du grain sur les carreaux et l’immense sensation de bien-être qui accompagnait les changements barométrique au fur et à mesure qu’il perdait de son poids. Comme des tonnes se retirant des ces épaules.

Mais disons que je vous le déconseille par ce temps. À moins d’un bon imperméable ou de doublé votre cape d’un sortilège.

Elle attira justement l’étoffe à ces mains pour tranquillement la soulever pour but de la mettre plus directement vers la bulle chauffante. La cape semblait de bonne facture et elle la secoua un coup pour en ramener toute la longueur de l’autre côté du lit de matière méthodique. Avant de placer sa main dans sa poche, pour en sortir à nouvelle fois sa baguette, au vu de la longueur encore surdimensionné du vêtement. De quoi, habillé un jeune demi-géant ou quelqu’un de particulièrement grand.

Reducio (Informulé + 1 échec)
1-2 Échec
Reste - Réussite

En quelle année, es-tu ?

Le vêtement difficile à tenir à une main la faisait forcer pendant qu'elle essayait de le maintenir hors du lit pour aider aussi les draps à sécher. Eux aussi, même sans être sorti dehors avait pris la flotte sans avoir rien demander. Le vêtement commença à reprendre sa forme et la respiration de Poppy se fit tranquillement moins difficile au fur et à mesure. La demi-vélane était surtout à se demander si la demoiselle avait le niveau pour exécuter l'Impervius. Au premier coup d'œil, non; mais les Serdaigles étaient généralement très précoce en matière de sortilège - du moins l'était il dans son temps.

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'Le Hasard' : 3

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Bien que Senna se sente en confiance avec Poppy, et enfermé entre ces rideaux verts un peu démodés, elle était beaucoup plus à l'aise maintenant que son dos était couvert; son chemisier remis parfaitement le long de sa peau. Mais pour une première fois dans l'enceinte de l'infirmerie, Senna en garderait vraiment un bon souvenir. La douleur était déjà une histoire ancienne, et elle se sentait plus en confiance, et moins anxieuse à l'idée de potentiellement revenir ici. Car Senna était certaine que d'autres de ses aventures la mèneraient sur l'un de ces lits. Peut-être un jour se crasherait elle en balais, c'était fort probable. Malgré ce qu'elle laissait croire, Senna était parfaitement au courant qu'il était autorisé de voler hors du terrain. Mais elle faisait exprès, c'était pour brouiller les pistes. Elle ne voulait pas que quiconque la voie voler sur un balais en dehors des cours de vol. Elle ne voulait pas qu'on l'interroge sur cette passion, car cela monterait forcément jusqu'à la comparer avec sa mère. Senna, qui se refusait déjà le Quidditch, n'avait aucune envie de devoir arrêter de voler pour ne pas qu'on pense à sa mère si on la regardait faire. "Ah bon?" Dit-elle donc d'un air innocent, avant de hocher la tête simplement. "Oui, il serait dans tous les cas imprudent d'essayer maintenant."

La bulle de chaleur toujours présente était tout aussi agréable, mais Senna se sentait légèrement coupable à la vue de Poppy tenant son vêtement au dessus d'elle. "Madame, vous savez, ce n'est pas grave si ça ne sèche pas tout de suite. Je les laisserai dans ma chambre et prendrait une cape de rechange..." Se fatiguer inutilement n'était pas nécessaire quand Senna avait la chance de pouvoir posséder plusieurs exemplaires d'uniforme, justement dans ce genre de cas là. "Je suis en troisième année." Elle répondit poliment à la question. "Vous... Vous n'allez pas reporter ma chute à mes parents?" S'inquiéta-t-elle finalement, pensant que la question était posée dans ce dessein.

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Poppy sourit, le vêtement toujours dans ces mains. Ce n’était qu’une question de temps avec la bulle calorifique pour que la pluie ne soit qu’un vieux vestige sur celui-ci, aussi sec et chaud que si avait été suspendu sur une corde à linge sous un soleil rayonnant d’été.

Je m’assure toujours que vous quittez l’infirmerie dans des conditions optimales. Coups de froid, aussi exclus.

Elle eut un sourire chaleureux avant de tâter le textile pour évaluer combien de temps elle devrait encore le suspendre pour qu’il soit pleinement sec vu qu’il était presque deux fois moins long maintenant que sous l’élargissement. C’était qu’une question de temps et cela aussi lui donnait un peu de temps pour discuter avec elle dans le but de documenter le tout dans son dossier. Elle n’avait pas utiliser de potion, donc n’avait pas eu besoin de valider ces allergies potentiels, mais il faudrait qu’elle passe à la plume avant de chlore l’incident. Elle ne savait peut-être pas les barèmes concernant la communication parentale, alors elle ne fit que lui répondre aussi simplement que possible.

En troisième, ça te fait 13 – 14 ans ? - En s’attendant à ce qu’elle la corrige, question de statuer mais dans les deux cas, la réponse serait la même, et elle enchaîna son regard posé toujours sur la cape. – À moins d’incident obligeant que tu restes à l’infirmerie sur longue durée, non. Tu auras ton congé de l’infirmerie dans quelques minutes. À moins que tu désires t’allonger un peu jusqu’à la fin prochain cours pour te remettre de tes émotion. – Certains élèves étaient largement enchanté d’avoir droit à un passe-droit pour les trois prochaines heures, signé de la main de l’infirmière. Mais tous n’avaient pas la même réaction face aux imper de leur quotidien. Il aurait pu être tout à fait logique que l’inconfort du sortilège lui donne envie de se reposer, chose qu’elle permettait dans une certaine limite, tout de fois. Ses yeux bleus finirent par faire son chemin vers la demoiselle pour la sonder, avant de poursuivre. – Je vais avoir besoin de ton nom de famille pour que l’elfe de l’infirmerie me sorte ton dossier, s’il te plait. L’infirmière a chignon tiré ne pouvait pas passer devant l’annotation de l’incident; ça n’était pas très professionnel, et jamais elle ne s’était jamais permise de camoufler un fait ou une intervention au dossier médicale. Ne pas aviser ces parents passaient, mais ça non. Elle aurait tout dans les trombinoscopes, mais le plus rapide était toujours de demander directement.

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D'un hochement de tête lent et résigné, Senna laissa tomber le sujet. Tant pis alors, elle attendra que sa cape soit sèche, même si ça la gênait. Elle ne voulait pas faire perdre le temps de Poppy, et encore moins la forcer à tenir son vêtement en hauteur pour l'aider. Mais elle ne pouvait rien faire de plus. Et d'un côté, c'était touchant qu'elle en soit si dévouée. Senna s'assit alors un peu plus confortablement sur le lit. "Treize ans." Elle répondit d'un sourire poli. Elle était née en Novembre, ce qui faisait qu'elle n'atteindrait pas ses quatorze ans avant sa quatrième année. Ce qui était pratique pour s'en souvenir.

Après la proposition de rester potentiellement à se reposer quelques instants de plus, Senna ne prit pas très longtemps pour réfléchir et finir par secouer la tête de droite à gauche. Elle ne souhaitait pas rester plus longtemps que cela. Le sort de réparation l'avait secouée, mais moins que la chute en premier lieu. Et puis, malgré son côté aventureux, Senna était une Serdaigle, et elle ne voulait pas rater les cours, surtout pour une maigre blessure qui venait d'être parfaitement réparée. "Non, je vais bien grâce à vous, je veux retourner en cours." Elle dit alors avec un sourire convaincu. Elle allait bien, et elle n'allait surtout pas se laisser atteindre par ça. Le retard était déjà bien assez, pas besoin de rater tout un cours. Senna leva ses propres yeux bleus sur l'infirmière. "Clerc. Senna Clerc." Annonça-t-elle son nom. La blonde omettait régulièrement de rajouter celui de sa mère, cela ne servait pas à grand chose de le dire dans tous les cas. Son dossier serait facilement trouvable avec son premier nom de famille. Et ça lui suffisait. Ce n'était pas de sa faute, après tout, si sa mère avait tenu à y greffer le nom de Griffith. Senna tourna la tête sur le côté, espérant apercevoir l'elfe. Elle n'avait pas eu l'occasion d'en voir souvent.

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Poppy secoua la tête pour confirmer son âge, considérant toujours qu’on lui disait la vérité. Voir qu’elle était partante pour retourner tout de suite en cours ne l’étonna guère d’une Serdaigle; elle aurait probablement fait pareil – sauf pour le volet de grimper dans un arbre à main nue. À peine avait-elle signifié son nom qu’un elfe apparu aux côtés de Poppy. À défaut de porter un sac de jute, celui-ci semblait avoir enfiler une taie d’oreiller blanche toute propre.

La cape, s’il te plait.

Et l’elfe leva la main qui fit léviter celle-ci pendant que Poppy prenait le petit fardeau de document tout juste déposer sur un coin de draps sec, avant de le tirer à elle sur ces genoux. Elle ouvrit le document, commençant par la section des allergies et des antécédents grave, sans dire un mot. C’était écrit en jolie lettre noire sur blanc, l’intégralité de tout son nom de famille, et même si elle leva ses yeux imperceptiblement du parchemin pour lui sourire, l’information ou les questions ne franchirent pas le cadre de ces lèvres naturellement rosés. Si elle ne voulait pas dire qu’elle était une Griffith, c’était son choix le plus strict; mais ces géniteur inscrit en haut des pages administratives étaient là pour attester qu’elle était bien la fille de l’actuel Directrice de Poufsouffle.

Bien.

Si elle s’attendait à ce que ces lèvres s’entrouvrent de question, ça n’était absolument pas le cas. Il n’y avait aucun mystère médical au fait que Monsieur Clerc et Mme Griffith ait eu une fille, alors aucune raison de gratter plus au fond la question ou de rendre mal à l’aise la troisième. À ce yeux, c’était comme si elle se présentait comme étant Valéria; ce qui été tout aussi juste que le fait qu’elle se prénomme Poppy.

Vous êtes autorisée à sortir une fois que vous serez sec. Ça ne devrait plus tarder, maintenant. – Ajouta-t-elle avant de regarder l’orage qui sévissait dehors. Un petit rappel météo que les éléments étaient du genre furieux aujourd’hui. Elle ignorait si ne pas avisé l’enseignant la mettrait dans une pareil humeur mais au fond, c’était une question bien trivial, vu qu’elle n’avait, par le règlement médicale, aucune réel raison de le lui rapporter. Mlle Clerc était saine, sauve et encore un peu mouillé, mais les indices sur l’incident était bien preuve du passé. - Je préfèrerais que vous n’attrapiez pas un coup de froid à la suite de cette aventure. Ce serait quand même dommage de revenir pour une dose de Pimentine. – Elle tourna la tête pour lui faire un clin d’œil avant de refermer son dossier complètement. L’elfe était déjà disparu mais la cape continuait à flotter comme sur un crochet imaginaire.

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Presque aussi fascinée par l'elfe de maison que Senna l'était par Poppy, elle fixait le petit être apporter les documents puis lever sa cape vers la bulle de chaleur afin de le sécher. Senna n'avait pas pu apercevoir beaucoup d'elfes de maison dans sa vie, mais c'était la première fois qu'elle en voyait un aussi propre. Le vêtement qu'il portait était d'une blancheur immaculée. La jeune fille en oubliait presque que Poppy était en train de lire son dossier. Alors, elle reprit vite ses esprits et se tourna vers celle-ci, bien appréciative qu'elle n'ait pas fait de commentaire sur ses liens de paternité. Senna n'aimait pas être reconnue comme la fille de Jack Griffith parce qu'elle nourrissait une colère presque maladive envers elle, mais il fallait avouer aussi qu'elle ne voulait pas écoper de traitement de faveurs. Les remarques étaient déjà difficiles à supporter, elle n'avait pas envie d'être traitée encore plus différemment juste parce qu'elle était la fille d'un professeur. Et d'une professeur connue pour être sévère et pour le moins imprévisible, qui plus était.

L'orage faisant toujours rage, avec ses gouttes de pluie frappant les vitres de l'infirmerie, Senna n'eut aucune peine à se rappeler de la tempête qui avait toujours lieu dehors. Mais elle se sentait plus rassurée maintenant qu'elle était au sec, et complètement remontée. Elle avait Poppy à remercier pour ça, ce qu'elle avait déjà fait bien sûr. Et là la voir lui faire un clin d'oeil comme cela, Senna lui offrit un réel sourire. "Je le conçois. Mais je dois avouer que vous me donnez presque envie de revenir ici. Je me sens beaucoup mieux, et puis... on est bien ici." Senna continua donc, après que l'elfe ait disparu de la salle. La blonde se sentait assez bien pour se remettre sur pied, et elle tendit les mains vers sa cape, tâtant pour savoir si elle était sèche. Ce qui était quasiment le cas. Elle pourrait partir, et vaquer à ses occupations, le coeur rempli d'une certaine attention.

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Un regard au temps qui se déchaînait avant de revenir vers Senna, Poppy l’encouragea a rester un bref instant, avant de s’aider d’une de ces mains à plats sur le lit pour se remettre sur ces pieds. Elle capta le dossier aussitôt, le plaquant contre son buste. Elle était contente de savoir que ce lieu était accueillant pour les élèves, après tout la dernière chose qu’elle espérait était qu’il le fuit de crainte d’être juger ou repousser en riant au porte. Elle ignorait comment fonctionnait son prédécesseur, mais elle n’était pas comme cela. L’avantage des petits problèmes étaient qu’il se réglait rapidement, elle n’en banalisait aucun.

Restez autant que vous en aurez besoin, Senna. Ma porte vous sera toujours ouverte. – Elle porta une main sur la cape, sèche qui flottait dans les airs, suspendue. Il ne restait plus que ce qu’elle porte le soi aussi avant de pouvoir quitter l’enclave du rideau verdâtre les isolant du monde. Elle jeta un dernier regards vers la jeune fille avant de descendre l’allée des lits de manière machinale. Assise à son bureau pendant qu’elle terminait d’apposer ces notes dans le dossiers de la jeune fille, elle en profita pour faire sortir le dossier de l’enseignante de Botanique pour valider les informations qu’elles étaient bel et bien parentes, avant de faire classer les deux par son elfe. Quelques minutes plus tard, la jeune fille quittait derrière d’un pas de voleur la pièce. Elle ne savait si c’était parce qu’elle ne voulait pas déranger ou pour avoir attirer l’attention, mais ça lui tirait un sourire amusé sur les lèvres. Le rideau se rétracta aussitôt avant que les draps virevoltent dans les airs pendant que l’elfe y mettait de l’ordre et changeait la literie pour le prochain patient. Ça lui faisait quand même très étrange de la savoir fille d’enseignant et chercher à le cacher. Quoique elle aussi cachait bien qui était sa vrai mère à l’ensemble du monde, alors… peut-être avait-elle toute les deux un peu honte d’en être la progéniture….

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