Hier était la dernière journée des inscriptions pour le Club de Duel. Dernière, pas tout à fait, après elle accepterais les candidats sur rencontre de motivation, ce qui rendrait la tâche un peu plus longue mais qui déterminerait s’il avait vraiment envie de joindre ou juste parce qu’il avait du temps à tuer. La note avait passé bien assez de temps disponible à tous, et bien qu’elle ne voulût pas vraiment faire une sorte de club élitique, elle appréciait les gens qui avaient assez de motivation pour agir au moment qui était opportun.  Quelques inscrits, ce n’était pas plus grave. Après tout, peut-être était-ce même mieux leur permettant de s’entraîner plus souvent sur la piste de duel et on acquérait et on maîtrisait beaucoup plus à grand coup de pratique qu’en ne misant que sur la chance.

Ces mains s’étaient refermées sur la feuille de papier jaunis, qu’elle avait par la suite roulé jusqu’à en faire une sorte de tuyau, l’esprit bien concentré sur sa tâche. Puis, elle allait poser un nouveau message sur le babillard avant de l’agrafer exactement à un autre endroit plus loin sur le babillard, question de s’assurer que les élèves remarquent le nouveau message.  Elle contourna quelqu’un qui se tenait devant à lire un message, en effectuant un pas de reculons.  

C’est le papier de l’asso des élèves ?

Elle pencha la tête sur le côté avant de soulever la bande de tissus qui refermait son sac en bandoulière et y mettre le rouleau dedans avec son manuel de Défense ainsi que tout le nécessaire pour la période d’ici le prochain repas. Elle avait porté une attention à tous ce qui se tenait sur le babillard depuis la rentrée, incluant les mots plutôt mesquins qu’elle avaient en quelques sortes traduits à Nikita qui semble-t-il avait quelques fois des difficultés avec une bonne partie des expression écossaise et anglaise. Le dernier comportant une traduction pour même une expression qu’elle n’avait absolument pas comprise elle-même. Un pote en compote, ou quelques choses du genre. Vraiment, il y avait des personnes particulièrement extravagantes!  Quand il lui avait demandé ce que c’était de twerker … et les messages allaient et venaient, donnant du boulot à son hibou.

Debout avant un chat qui roulait entre ces pattes, se tenait un garçon dont le même profil s’animait dans l’encadré du groupe pour les élèves. Nom inscrit, elle n’avait pas vraiment eu besoin de chercher qui était cette tête, ce qui l’étonnait était plus son retour vu qu’il avait été assez absent au courant de la dernière année. Des gens en fauteuil, il y en avait pas des masses dans l’écoles, alors il va sans dire qu’elle avait pu le voir se démené à la vue des escaliers les année antérieurs ce qui avait vivement attiré son regard. Pour autant, il ne s’était jamais vraiment parlé pour autant.

Beaucoup d’inscrit ?

Quitte à casser la glace, autant le faire doucement, non ? Dans tous les cas, elle obtiendrait quelques réponses, c’était à n’en pas douter. Car elle obtenait presque toujours les réponses quand elle se mettait à gratter un peu. Sans le regarder, il était évident qu’elle s’adressait à lui vu qu’il n’était que tous les deux à cet instant. Elle sorti un carnet de son sac, avant de l’ouvrir à l’exacte endroit ou elle avait insérer le nouveau mémo, avant d’en refaire la lecture rapide pour s’assurer qu’il était impeccable.

Wingardium Leviosa.

Débuta la blonde en faisant léviter la feuille dans les airs jusqu’à son chemin sur la surface de liège au ton de terre, d’un air paisible.

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Wingardium Leviosa
1- Raté
Reste - Réussite

L’annonce s’éleva élégamment avant de se ficher juste en haut de l’annonce du Club de danse, qu’avait décidé de lancer le jeune Yagga. Il avait eu beau l’inviter à se joindre, avec ces autorisations et son planning, ce n’était tout simplement envisageable. En dernière année d’ASPIC, il lui faudrait prendre un peu plus de temps pour gratter en profondeur le sujet de ces thèses et son accès à la réserve un Jeudi sur deux ne lui permettait pas d’être disponible à chacune des rencontres.

C’est pas important ?  - Elle fronça les sourcils, avant de glousser un coup, mue par la surprise d’un si profond désintérêt pour un projet ou un plan qu’il voulait lancer. C’était purement illogique. À quoi bon se lancer dans un projet si c’était pour juste l’abandonner sur le babillard ? – Eh bien. Je m’attendais à tout sauf à ça. – Conclut-elle sur un ton plus neutre. – Tu n’aimerais pas que les gens s’intéressent plus à ton projet ?

Mais déjà, il prenait la tangente vers la Grande Salle. Ça ne la choquait pas outre mesure. La majorité des gens avaient tendance à s’enfuir dès qu’elle montrait de l’intérêt et pourtant c’était bien bête à ces yeux. Elle avança un pas avant de poser la punaise se fichant au centre de son message avant de se tourner vers celui qui boitait en marchant. Il irait pas bien loin, en vrai. Trois pas normal de blonde, équivalant largement à cinq avec un chat dans les pattes; ou les pattes sur jambes, bref vous voyez l’image. La fuyait-il ? Parce qu’en vrai, elle avait à peine ouvert la bouche et c’était peut-être justement parce qu’il avait ce genre de comportement s’il n’était qu’un peu moins des doigts d’un main à soutenir son projet. C’était loin d’être charismatique que de s’en aller alors qu’à la place il aurait pu essayer de la recruter. Si personne n’aimait le projet et personne ne le soutenait, peut-être venait-il tout bonnement de la personne qui le représentait. Après, y assister, c’était pas non plus une grosse histoire. Elle tritura dans son sac pour une plume auto-encré, avant de finalement, la faire tourner entre ces doigts. À penser se débarrasser d’elle ainsi, c’était largement la pire erreur qu’il aurait pu commettre.  Secrétaire… ah bah voilà. C’était parfait et elle aurait accès à la com, tout comme elle avait les notes de cours les plus impeccables et les plus complète jamais créer.

Vous cherchez toujours une secrétaire ? Hey. Attends!

Mais finalement, il ne filerait pas plus loin, car elle avait fait quelques pas avant de marcher à côté de lui et son air de molosse boudeur. Tendre son esprit vers lui, c’était peut-être pas légitime. Mais elle avait besoin de comprendre son mutisme, alors la 7ème sourit avant de se mettre devant lui pour lui barrer à demi la route. Peut-être serait-il plus loquace en ayant l’impression qu’elle avait un réel intérêt pour quelque chose qui lui était cher, ou peut-être qu’il continuerait à voir que l’expression de sa réputation.

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Legilimancie
1-3 - Réussit
Reste - Échec

Et pif! Paf, Gwendolyn l’avait rejoint en moins de deux. Son esprit tendu vers lui, alors qu’elle essayait vaguement d’analyser la situation dans un angle beaucoup plus intime que ne l’aurait pu le faire la majorité des élèves de Poudlard. Il avait l’air non seulement furieux, mais en plus il lui prêtait vraiment des intentions qui n’était pas tout à faire réelle. Et protégez quelqu’un d’elle, c’était tout bonnement absurde, d’autant qu’elle n’avait aucune mauvaise intention réelle. Elle ne releva pas l’insulte, trop concentré à suivre le flot mental alors qu’il ignorait tout bonnement qu’elle y avait accès.

Moi, hypocrite ?  - Ah celle-là cependant, elle était très bonne. – C’est bien une des choses que je suis pas.

Mais les gens s’en balançaient de lui coller le mauvais rôle parce que ça les chantaient, ça elle était habituée depuis très très très longtemps. Qu’avait-elle dit à Bailey, qu’il pouvait bien s’imaginer ce qu’il voulait sur elle, tous étaient bien loin de la réalité ? Elle aurait pu ouvrir sa bouche et lui lancer tout de qu’elle percevait de ces pensées. Ce besoin de protégé quelqu’un d’elle – qu’il aimait de surcroit, le fait qu’elle pouvait vouloir savoir ce qu’il avait foutu de cette dernière année d’absence – valider ou non les rumeurs, ou encore le fait qu’elle percevait que cette très courte chasse dans le couloir avait mené à une colère sourde ou encore le coma de sa mère et des problèmes face à un retour à la maison.

Tu t’imagines beaucoup de chose, Jorgensen. - Et tu en penses, encore plus. Dit-elle d’un ton particulièrement serein. -  Alors à défaut de me répéter. Vous cherchez toujours une secrétaire, ou non ? Après, vu ton intérêt marqué pour me faire fuir, j’ai plus l’impression que c’est toi qui en a rien à foutre des droits des élèves! C’est postiche cette histoire ? Si c’est pas le cas, descend de ta montagne d’indignation et reviens sur terre.  – Toujours sur un ton particulièrement calme, elle en coiffa sa main au front tenant sa plume auto-encrante. – Ah! Je vois. – Ce sont des pièces de puzzle enchâssé dans son esprit, mené de sentiment trop vif et aigu ou ne pas les apercevoir. Elle n’avait même pas besoin de gratter, ça criait dans sa tête, comme si c’était un refus au monde que ces cauchemars soient finalement sa réalité.  – T’a peur de moi. – Elle baissa la tête pour regarder le chat qui grognait entre ces jambes, avant de relever la tête avec un sourcil dubitatif.  – Tu devrais pas. – Elle haussa les épaules. –Les seules personnes qui devraient avoir peur de moi sont les menteurs et ceux qui cachent des choses horribles à la face du monde. T’a quelque chose à te reprocher, à me reprocher? Ou t’es juste à cran ?  - Parce de l’un à l’autre, c’était tout à fait possible avec ce qu’elle avait vu. Et même cela, elle le garderait bien pour elle.

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Legilimancie
3 -6 Réussit
Reste - Échec

Je vois ta manière de me regarder, c’est bien assez pour m’imaginer ce qu’il se passe quelque chose dans ta tête.  – Compléta-t-elle avec une pointe d’exaspération.  C’était quoi cette question, déjà ? Elle avait besoin de se prendre pour quelqu’un pour lui adresser la parole ? Fichtre qu’il y avait des gens mal fagotés dans cette école, c’était presque pas croyable. Il voyait le mal absolument partout. C’était à croire qu’il fallait naturellement que tous le monde ait de mauvaise intention. – Clairement quelqu’un qui a l’air de te faire chier, bien que j’aie aucune idée précise pourquoi. - N’avait-elle pas poser sa question clairement ? Honnêtement, elle pouvait pas l’avoir été plus. Après peut-être qu’il était aussi sourd qu’il n’en bavait à avancer deux pas sur un plancher tout ce qui avait de plus droit.  – Alors tu peux me dire pourquoi tu sors ta baguette ? T’a besoin de te défendre de quoi au juste? De l’indignation de mon intérêt à vouloir te filer un coup de main pour ton asso? - Elle était toujours aussi calme et détendue, et ça l’agaçait visiblement qu’elle ne soit même pas ébranlée. Vraiment ? Ta baguette ? Tu crois faire peur avec qui avec cela ? Dans une école de sorcellerie?  C’est pas un quatrième qui allait lui faire quoi que ce soit de bien grave. Des pustules, vraiment ? Même si elle savait bien qu’il était à deux doigts de se lancer. C’était ce qu’il avait trouvé le plus judicieux à lui lancer comme menace. Il était pas plus avancé qu’Evans celui-là.  Il méritait bien d’être aussi seul que crésus et d’être démoli à grand coup de blague dégueu; il lui inspirait surtout très peu d’estime à ce juste instant.

Elle secoua sa main d’un coup de vent avant de s’écarter pour lui laisser tout le passage qu’il voudrait, absolument plus intéressé à cette discussion qui n’en était finalement pas une. C’était des reproches sous un couvert d’attitude désagréablement toxique pour rien, pour sa part à lui, pour une question et proposition légitime. Bref, c’était comme lui confirmé que ça servait tout simplement à rien ce plan qu’il avait mis sur le panneau d’affichage. Elle sentait son esprit se tendre en sachant qu’elle avait touché pile toujours sous chacun de ces paroles; c’était tout aussi désagréable pour elle qui zieutait dans son crâne, mais même si elle aurait eu des paroles gentilles ça n’aurait pas vraiment changé son attitude.

J’irai pas jouer les malins contre moi. C’est un pari qui coute plus cher pour toi que pour moi. Vas-y, balance ton sort. Mais, s’il le faut! Vas-y! Ça s’ajoutera aux rumeurs sur toi.

C’était tellement détachée et mécanique dans sa tête. Elle avait eu l’info qu’elle voulait, et c’était pas particulièrement glorieux. N’empêche qu’il réagissait au quart de tour en mode atomique, à croire qu’il cherchait plus à s’auto-détruire que vivre sa vie d’étudiant. Il avait mangé du chiendent matin-midi et dîner; et la sommes de tous ces problèmes personnels le forçaient un peu à chercher noise pour évacuer sa colère. Il la prenait pour une pétasse et elle n’avait nulle envie de s’abaisser à lui faire manger ces bas pour lui faire comprendre à quel point elle ne l’était absolument pas; elle n’était loin d’être un outil jetable, indigne et dégoutant. D’autant, elle lui offrait même son dos, alors qu’elle s’en allait, avant de lancer un sort de protection sur sa personne; plus précisément un bouclier réfléchissant, après une deux pas derrière lui. Tous sorts qu’il lancerait contre elle lui reviendrait directement sur la gueule comme ce que méritait tous les bourrins de service – à trop foncer on mange sa propre médecine. Le désavantage de ce sort était vraiment du fait qu’il cessait de fonctionner dès le ricochet fait, tout comme elle ne pouvait pas le maintenir à comparer à un Protego normal, mais ça n’avait pas besoin d’aller plus loin que cela, si ? Il était si bouillant, que s’il ne continuait pas son chemin, c’était clair qu’il allait chercher à se prouver.

Speculutis protego

Ce babillard était presque plus intéressant que lui maintenant.

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Speculutis protego - Protection miroir valide seulement pour le prochain post, efficace contre les maléfices.
5-6 Échec
Reste : Réussite.

Je voulais te parler, pas t’harceler, ni te maltraiter. Ça semble si déraisonnable que cela de devenir devant toi au lieu de parler à ton dos ?

Comme si c’était logique de juste lui hurler après par derrière. C’était une fleur qu’elle lui avait fait en le suivant, elle lui évitait de revenir sur ces pas, lui qui avait visiblement de la difficulté à cheminer sur ces pieds dans l’école, tout comme il avait l’assurance de lui parler face à face. Elle n’avait jamais connu ou même perçu l’hostilité des autres de la manière qu’il semblait la vivre. Ça ne lui faisait aucun sens dans sa tête. Cependant, elle ne se braquait pas devant chaque personne en ne voyant que l’ennemis; son comportement amenait aussi à cette violence des autres. S’il avait été plus aimable, elle n’aurait même pas eu une seule pensée négative à son endroit. Mais c’était bien raté, et cette vision de lui-même et de comment il voyait les autres n’aidaient plus à malléer cette nouvelle perception acquise.  Après, c’étaient ces problèmes, elle n’irait pas les régler pour lui. Déjà, il ne voulait pas d’aide. Et elle était allée lui en offrir à deux reprises déjà. Ce qui se passait dans les couloirs ce qu’il en était dit de lui, elle en était clairement au courant. S’il préférait avoir l’air de cela, c’était son choix. Elle n’y ajouterait pas d’eau, sauf que les couloirs ne resteraient pas vides éternellement, et s’il fallait qu’elle se défende contre lui, il était assuré que la 7ème en connaissant un rayon beaucoup plus vaste en sort de combat qu’un redoublant de 5e année. Non, c’est vrai. Il avait juste raté la dernière année, d’où son absence l’an passé. Les pièces s’emboitaient. Non certaines d’y voir mieux dans le grand mystère de la souffrance personnel de Jorgensen. N’empêche qu’elle lança se sort de protection avant de filer plus loin, visiblement navré de son attitude.

Penses-y à tête reposée. Ma proposition tient toujours.

Il préférait qu’elle lui gueule de loin, bah voilà c’était fait. Dix pas, ça lui calmait les neurones, peut-être ? Trois pas de plus, et elle était devant le babillard, à remettre droit le papier du Club nouvelle posé sur la surface de liège. Il pourrait bien s’inventer tout les drama du monde, elle ne s’était pas pour autant moquée de lui; et ses intentions étaient honnêtes. Cela étant, ce qu’il en ferait, c’était son histoire. À elle aussi on lui faisait mauvaise presse et pour autant, elle ne fixait pas des cibles sur leurs têtes, ou presque; il y avait une seule exception. Et pour des raisons bien évidentes, elle détestait les gens qui était complètement faux. Au moins Jorgesen était à l’image de ce qu’il était à l’intérieur; torturée, inquiet et en souffrance. Elle pouvait vivre avec cette image qu’il retournait au monde. Même si le monde méritait mieux et que lui aussi.

S’il aimait pas sa manière d’agir c’était son problème, pour autant, elle était loin de l’avoir balancer contre le mur ou même démontrer quelconque geste de violence. S’il en voyait partout, c’était le psy qu’il fallait voir, pas se plaindre aux autres des projections des comportements qu’il se faisait. Elle avait pas vraiment de temps à perdre avec ces troubles de perception, mais une chose était certaine, elle aspirait bien à démystifier ce qui en était de ce groupe qu’il voulait composer. Après, c’était peut-être pas trop mal de demander des trucs de complément d’information pour certaines situations des plus adolescentes. Elle voyait bien comment agissait sa petite sœur et chose était certaine qu’elle n’aurait pas voulu qu’il ait un mec comme Leo pour lui faire découvrir ces grandes lignes de la vie sans filet. Ça n’aurait pas été bon pour elle, mais elle reconnaissait que ça pouvait l’être pour d’autre.  Le voilà avec toute l’espace qu’il désirait, même si elle zyeutait le tableau et lui visiblement le fond du couloir. Faut dire que niveau com’, y’avait mieux! Mais il aimait pas les com’ standard, aurait-elle pu se répondre mentalement. Même en ayant un ton plutôt

J’suis pas là pour gérer tes traumas, Jorgensen. J’suis là pour t’offrir mon soutien. Après, si t’en veux pas...  C’est ton choix, pas le mien. Je présente les choses tel quel. Si t’a besoin d’une pastille de sucre pour croire à la vérité, j’en offre pas, désolé.  -  Le papier bien droit, lui assura un sourire sur les lèvres, avant qu’elle recule de deux pas pour visualiser le portrait global du babillard, avant de filler sa main à la recherche d’un sac de dragée.  - Je cherchais pas à te faire peur. C’est clairement pas mon but dans la vie. Déjà d’y avoir pensée, j’trouve cela plutôt troublant. – C’était dit d’un ton plus calme, mais après, il y avait aucune raison pour qu’elle règle ces problèmes, ni même qu’elle s’implique outre mesures dans sa vie personnelle. Elle avait entrevue une face de son existence et bien qu’elle aimait bien gratter, il n’avait rien de plaisant à regarder une vie de souffrance. Il avait des problèmes avec ces parents, tchek! Il voulait protéger un de ses potes et avait des sentiments pour lui! tchek! Il détestait ce qui se disait sur lui! Tchek! Mais elle n’était aucun de ces problèmes. – C’est pour cela que tu as voulu créer l’Asso ?

Après, les motifs, elle pouvait les envisagés. À quelques parts, ça semblait très logique. Défendre ceux qui n’y arrivait pas, peut-être avait-il voulu un moment dans sa vie ne pas avoir besoin de continuellement se battre pour lui-même, que quelqu’un joue les remparts pour ne pas tant en baver. Le but de L’asso et les motifs derrières n’avaient pas besoin forcément d’être les mêmes, mais ça semblait logique qu’il y ait une corrélation d’histoire vécue.  Ce qui lui donnait l’impression finalement qu’elle n’en avait pas fini de gratter dans l’esprit du bleu, finalement.  Elle aimait pas la sensation pour autant, c’était comme entrée dans une marre de goudron avec des roches qui lui déchiquètent les jambes. On pouvait largement trouver mieux comme vacances au soleil. Pour contrer les asperges qui s'en prenne aux autres ? Et qui disent rien ?

Gwendolyn n’était pas vraiment une personne dupe. Le sujet de la première rencontre de quoi que ce soit, n’était rien comme le motif général de celui-ci. Ainsi bien qu’il indiquât deux points, ça n’allait pas vraiment s’arrêté qu’à cela. Après tout, sinon, à quoi bon vouloir lancer une association ? Une pétition aurait été largement plus que nécessaires. Globalement, elle lisait entre les lignes, protéger les étudiants contre les abus discrétionnaires des dirigeants ainsi que les protéger les éduquer contre les impératifs de la vie. Mais l’idée général était la protection. Comme si au final, il essayait de créer un voile protecteur. Alors, pourquoi cela s’arrêtait-il qu’à ces deux points. Voudrait-il lutter par la suite à l’intimidation, dont entre autres il était victime ?

Tu sais que logiquement la seule manière de prévenir un Sorensen, c’est d’avoir une tête au conseil administratif de l’école ?

Gwen était une vipère, assez mouillé pour n’avoir été ni pénalisé par Sorensen, ni pour avoir bénéficier de ses avantages. Elle avait voulu savoir un peu plus sur le dortoir, et elle avait aussi croisé une élève qui essayait de briser le règlement en sortant du dortoir commun. Elle aurait pu la dénoncer, mais comme personne ne lui avait posé de question, elle n’en avait rien fait. Pouvait-elle sincèrement dire que la prise d’action pour des comportement catastrophique ne méritait pas nécessairement sanction ? Pouvait-il même dire que les élèves qui était allée bénéficier n’avait pas eu tout aussi mal quand cette tour avait explosé ? C’était un peu délicat de dire que toutes les actions de Sorensen avaient été mauvaise. Il y avait une certaine impression de corruption, d’une idée de fond peut-être peu nette.

Après, avoir du sérieux c’est probablement le seul point qui aura jamais du poids face à eux, si c’est de se faire entendre que tu vises. Avoir l’oreille du Directeur maintenant, le poids des élèves en préventif; mais pas juste pour l’opinion qui compte pour toi, mais aussi les opinions qui te dérangent aussi et qui ne vont pas dans ton sens. J’espère que tu t’en souviendra le temps venu.

Et honnêtement, il était tellement sur la défensive qu’elle voyait mal comment il pourrait y arriver. La journée ou l’un de ces détracteurs, un de ces bully viendraient quérir l’Association, il se devrait d’accepter d’aider; sinon ça ne serait qu’un groupe d’amis avec des idées uniques.

Parce qu’à vouloir mener la voix de tous, il faut être prêt aussi à oublier la tienne.

Elle s’était retournée pour observer son profil, toujours à bonne distance. Il semblait peut-être un peu moins contraint dans son attitude, mais elle n’était pas dupe, il n’était pas ouvert non plus. Elle le voyait vraiment pas être capable de la représenté, elle. Alors qu’il répondait émotivement aussi abruptement quelques secondes plus tôt; elle se questionnait même sur sa capacité à être la bonne personne pour porter son projet. Il était tout sauf flegmatique.

Gwendolyn continuait à discuter sans arrière-pensée, simplement parce qu’elle s’informait et qu’elle cherchait à ce qu’il diminue son agressivité face à elle; chose qui semblait pas être gagné. Le serait-il un jour ? Probablement pas, passé un stade ou elle valida bien tout ce qu’elle voulait, elle finit par se passer une nouvelle dragué surprise en bouche, prélevé dans le sac qu’elle tenait depuis un moment dans sa main. Elle n’avait aucune idée de ce que ça donnerait cette association, ni même pouvait prévoir la réaction de l’école à moins d’écouter un peu aux portes, mais déjà elle savait qu’elle finirait par passé pour voir ce qu’il en retournerait. Ça se passerait probablement aussi mal qu’à cet instant ou il s’agaçait de tout et de rien. Mais qui n’était pas généralement agacé par son comportement, rare était ceux qui ne prenait pas mouche.

Super.

Elle n’avait nullement l’intention de le retenir plus amplement. D’ailleurs, elle parlait, mais elle n’était clairement plus dans son chemin depuis un moment-là. Elle devint soudainement très mutique, observant un papier déposé par l’Administration de l’école sur la première sortie de Pré-au-Lard avant de se demander si elle y irait ou non. Elle n’avait rien prévu pour cette fin de semaine et elle avait bien envie d’une sortie autorisée sans flafla son stock de bonbecs diminuant rapidement depuis la rentrée. Et puis, il faudrait qu’elle décide de ce qu’elle mettrait pour Halloween qui arriverait relativement bientôt. Était-il parti ? Peut-être. Elle avait pas continué à discuter avec lui. Libre, il était. Et c’était pas trop tard. Elle tourna la tête, dans sa direction en se rappelant soudainement qu’il était du Club qu’elle s’occupait.

On devrait se voir au Club de Duel ?

Mais peut-être en avait-il profité pour filer. Après tout, il n’avait guère cherché à poursuivre la conversation et elle l’avait laissé couler. D’un regard amusé, d’un sourire en coin et une nouvelle dragée, elle en quitta le tableau d’affichage.

Fin ? :