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Not your project ft. Eléonore
Bailey Dawson

Bailey Dawson



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Message(#) Sujet: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptySam 2 Sep - 20:31




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La douceur d’une journée d’automne. Un château majestueux dressé fièrement contre le ciel, des arbres arborant une palette de couleurs éclatantes. Une douce brise automnale transportant l’odeur des feuilles mortes, créant une atmosphère chaleureuse et apaisante. En cet après-midi, les élèves profitaient du temps clément pour se pavaner dans la cour, pour se détendre et se socialiser. Tandis que certains se prélassaient sur les bancs en pierre, d’autres avaient pris le chemin du terrain de quidditch pour s’entrainer. Un après-midi emprunt de douceur et de magie avant que l’hiver ne vienne s’emparer du château d’ici quelques mois, voir quelques semaines. Le climat semblait propice à la légèreté, alors que les restes d’été se faisaient encore ressentir pour chacun.

Loin des rires, Bailey se tenait debout, dans un coin désert du château, tenant une lettre entre ses mains. Ses doigts tremblaient d’anticipation. Il semblait perdu dans ses pensées, les yeux fixés sur l’horizon, probablement en train d’imaginer ce que l’avenir lui réservait. Il ne reconnaissait pas l’écriture qui ornait l’enveloppe. Et pourtant, il ressentait une mauvaise impression. Il l’ouvrit finalement. Ses yeux parcoururent le bout de parchemin. Ses doigts se crispèrent autour du papier. Son regard intense ne pouvait se détacher de la lettre qu’il tenait, ses yeux parcourant frénétiquement chaque mot écrit à l’encre noir. Il murmura un juron à voix basse, incapable de contenir sa frustration. Son corps s’était tendu tel une bombe qui s’apprêtait à exploser. Il souffla, essayant de garder un certain contrôle, essayant de se calmer. Il sentait son cœur s’accélérer. Et il reprit la marche. Il se sentait désormais enfermé dans le château, comme si les couloirs se refermaient petit à petit sur lui. Il avait besoin d’air, besoin de sortir, de sentir la brise fraiche contre ses joues, de s’éloigner du château et de ses habitants. Alors il dévala les escaliers pour se retrouver dans le hall d’entrée. En passant, il bouscula quelques camarades. Les jurons qu’il entendit semblaient être en arrière-plan dans sa tête. Il passa la grande porte. Mais même l’air de l’extérieur ne semblait toujours pas assez frais pour lui. Bailey se retrouvait comme coincé dans son propre corps, comme s’il se trouvait être comprimé de l’intérieur.

Et il marchait d’un pas actif sans prêter attention à ceux qui l’entouraient. Au milieu des élèves, il ne remarqua pas immédiatement la jeune fille qui arrivait en face de lui. Et dans sa précipitation il la bouscula brusquement. Il se tourna vers elle, son visage toujours en proie à un mélange de colère et ce sentiment d’enfermement. Sa chevelure blonde et son regard perçant ne pouvait pas le tromper. Il ne s’agissait pas de n’importe quelle fille de Poudlard mais bien de Eléonore, celle qu’il pouvait sans doute le plus considérer comme une amie, ici au château. Et pourtant, son regard ne fut pas suffisant pour le calmer. Elle représentait son bon côté. Par le passé, il avait toujours eu des moments très agréables en sa compagnie. Il ne l’associait pas à des sentiments négatifs. Et le fait qu’elle apparaisse devant ses yeux dans un mot aussi emprunt à la colère ne pouvait que le déstabiliser.

Il lui lança un regard noir. Injustement. Elle n’était pas responsable de son coup d’émotion. Pour être totalement honnête, il n’était même pas sûr qu’elle ait eu l’intention d’ouvrir la bouche. Mais si tel était le cas, il n’en lui laissa pas le temps avant de répliquer.

– Je vais très bien. Trouve toi un autre projet à aider pour la journée.

Froid. Injuste. Méchant. Un ton glacial qu’il n’avait jamais utilisé envers Eléonore auparavant. Et il tourna les talons, se dirigeant encore plus rapidement vers le lac. Cette excès de colère envers la poufsouffle signait peut-être la fin de son amitié avec celle-ci (amitié qui avait d’ordinaire beaucoup d’importance pour le garçon), mais il ne pouvait penser plus loin que son propre mal être à ce moment précis.

Il arriva devant le lac. Face à lui cette étendue d’eau paisible qui n’était absolument pas en adéquation avec le bouillonnement intérieur qu’il ressentait. Sa respiration était saccadée. Chaque inspiration semblait être un effort surhumain comme si l’air lui manquait. Ses épaules se soulevaient et s’abaissaient brusquement à chaque tentative. Il cherchait désespérément un moyen de calmer la tempête en furie à l’intérieur de lui mais la colère le maintenait dans un étau implacable.

Elle avait du faire du bruit en arrivant parce qu’il se retourna d’un mouvement sec, presque trop rapide. Il posa son regard sur elle, un instant, avant de secouer sa tête, alors qu’elle s’avançait vers lui.

– Lâche moi.

Ajouta-t-il comme si le message n’avait pas été compris quelques minutes plus tôt après la bousculade.


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Eléonore G. Wright

Eléonore G. Wright



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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptySam 2 Sep - 21:05



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Eléonore était heureuse. La rentrée à Poudlard s’était bien déroulée et elle avait eu l’immense plaisir d’avoir été nommée préfète. Elle avait épuisé sa famille à force de parler de ce nouveau poste et depuis son retour, elle prenait son nouveau rôle à cœur, essayant de faire de son mieux. C’était d’ailleurs plutôt pas mal qu’elle se donne du mal puisqu’à l’inverse, son binôme, Baby, ne semblait pas au maximum de sa forme. Mais bon, il allait sans doute retrouver un peu de bonne humeur dans les jours à venir et surtout, il était toujours aussi gentil avec elle. Suffisait de voir son courrier pour se rendre compte que c’était un gentil garçon. Charles avait été un idiot de la mettre en garde contre le joueur de Quidditch. Preuve encore que le garçon était étonnant.

Bref maintenant que tout s’était un petit peu décanté, elle était partie dans le château à la recherche de visages amicaux pour une petite session de retrouvailles et de papotage sur les vacances. A cette heure-ci, elle avait toutes les chances de tomber sur Gwen ou sur Bailey, ce qui était parfait. Elle aurait été absolument ravie de voir les deux. D’ailleurs, il lui sembla voir un peu plus loin la silhouette du Serpentard. Elle se mit sur la pointe des pieds pour lui faire un coucou, mais il ne parut pas la voir, concentré sur sa trajectoire. Elle accéléra donc le pas pour se trouver en face de lui tout en chantonnant

- Saluuuut Louv…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il la dépassa en la bousculant. Elle vacilla. Il ne lui avait pas réellement fait mal, mais elle ne s’y attendait tellement pas qu’elle n’avait pas envisagé devoir retrouver son équilibre ou amortir un choc. Elle lui lança un regard chargé d’incompréhension. Ils avaient passé plein de moments des vacances ensemble. Ils s’étaient quittés bons amis. Alors peut-être qu’il était juste myope comme une taupe ?

Sauf que cette explication rationnelle l’était manifestement un peu trop. Il la fusilla du regard avant de l’envoyer paître. Si ses yeux avaient pu tuer, Léo était persuadée qu’elle se serait écroulée sur le champ. Quant à se faire envoyer balader, elle comprenait le principe, mais c’était bien la première fois que cela lui arrivait par anticipation. Elle n’avait même pas eu le temps d’ouvrir la bouche ! L’incompréhension céda la place à la colère. Elle n’avait rien fait pour mériter cela, il n’avait pas à la bousculer, même involontairement, et elle n’était pas une carpette qui allait se laisser faire. Voilà pourquoi au lieu de le laisser, elle lui emboîta le pas jusqu’au lac. Il allait s’excuser, cet abruti ! Puis sinon, elle pourrait toujours le noyer. Elle dut presque trottiner pour le suivre, ses jambes à elle étant plus courtes que les siennes et elle finit enfin par le rattraper quand il s’arrêta près du lac. Toujours aussi désagréable, il lui demanda de le lâcher mais elle continua à marcher vers lui à grandes enjambées, jusqu’à le bousculer à son tour.

Elle y avait mis une bonne partie de son poids et de sa force, certainement poussée par l’agacement. Cependant, elle n’avait pas prévu que le choc lui ferait plus mal à elle qu’à lui. Elle restait un petit gabarit, tandis que le garçon avait quand même bien grandi. Il n’était pas du genre bodybuildé, mais il était tout de même joueur de Quidditch et il devait y avoir plus de muscles que de gras. Le choc résonna dans son épaule et elle serra les dents. Hors de question d’admettre qu’elle allait avoir un bleu demain pour se l’être jouée caïd. Fallait sauver l’honneur.

- On se tape maintenant pour se dire bonjour ?

Elle plissa les yeux d’un air mauvais et, se massant inconsciemment l’épaule, décréta

- Je te lâche quand tu te seras excusé d’être injuste ou que tu m’auras expliqué ce que j’ai fait de mal.


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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptySam 2 Sep - 21:42




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Lâche moi. Parce que la demoiselle semblait avoir à tord pris son agression pour une invitation à le suivre. Et la dernière chose dont il avait envie était qu’Eléonore ne le suive et continue d’envahir son espace. Techniquement le château ne lui appartenait pas, pas plus que le parc d’ailleurs. Elle pouvait aller et venir au gré de ses envies. Mais Bailey ressentait un besoin impérieux de solitude. Ses yeux voilés par une lueur d’irritation cherchaient désespérement un moment de répit. Il souhaitait ardemment que la poufsouffle comprenne enfin son désir sans qu’il n’eut besoin de l’envoyer paître à nouveau. Il la connaissait souriante, joyeuse, parfois même joueuse. Il l’avait vu énervé, légèrement agacé un jour, lors du voyage scolaire. Mais sa mauvaise humeur semblait déteindre sur son interlocutrice. Elle ne se plantait pas devant lui à attendre ou chercher une explication à ce comportement plutôt surprenant. Au contraire, elle choisit l’action en lui fonçant dedans pour le bousculer à son tour. Bailey en fut surpris, ne s’attendant clairement pas à ce qu’elle lui fasse goûter son propre comportement. La demoiselle ne pesait sans doute pas assez lourd pour lui faire réellement du mal mais il haussa un sourcil, laissant apparaitre son étonnement pendant quelques secondes. Il lisait dans son regard une incompréhension mêlé à ce qui était probablement une profonde vexation. Le serpentard ne l’avait pas habitué à un tel comportement, la rendant sans doute fortement confuse.

Il planta son regard perçant dans le sien l’espace d’un instant avant de détourner à nouveau le regard. Son poing se refermait. Il le serrait presque assez fort pour en couper sa circulation, dans un effort de contrôler sa respiration maintenant qu’il se trouvait devant témoin. Il n’avait jamais démontré de grandes qualités pour se contenir lorsqu’il avait atteint ce point auparavant. Bailey ne perdait pas forcément facilement patience. Son enfance, son adolescence, sa vie de famille, lui avait appris à garder ses sentiments enfouis à l’intérieur, à créer une sorte de mur pour ne pas réagir aux attaques extérieures. Mais parfois, il paraissait impossible d’enfouir ce tourbillon d’émotions … une vague qui prenait tout sur son chemin. Cet été, il avait échoué. Aujourd’hui encore, tout lui indiquait qu’il ne pouvait plus rien contenir. Eléonore se trouvait être bien la dernière personne devant laquelle il voulait se laisser aller à ses émotions. Encore moins après tous les doutes qu’elle avait sur lui et sur son contexte familial. Il ne tenait pas à qu’elle le pense instable en plus de ça. Tout paraissait insurmontable pourtant. Etre seul marchait toujours. Il pouvait se calmer dans sa solitude, dans un monde où personne ne pouvait être témoin de ses colères. Mais il n’était pas seul. Et elle ne voulait pas partir.

Elle lui lança une phrase d’un ton glacial, accompagné d’un regard mauvais. Il la vit masser son épaule, preuve qu’elle s’était sans doute fait mal en lui fonçant dedans quelques secondes plus tôt. Il reçut ses paroles sans rechigner. Il aimait beaucoup cette fille. El’ était quelqu’un de bien, d’agréable. Mais à ce moment précis, il ne pouvait pas la gérer elle, et se gérer en même temps. Il ne pouvait pas faire face à sa colère et à la sienne. Il avait la sale impression qu’elle ne partirait pas de si tôt. Et lui ignorait s’il pouvait se retenir.

– La terre ne tourne pas autour de toi.

Piquant, peut-être même cinglant, comme si son but restait de lui faire du mal pour qu’elle s’en aille, pour qu’elle l’abandonne ici, et qu’il retrouve cette solitude qu’il semblait tant vouloir retrouver. Il s’attrapa la tête un instant, comme pour occuper ses mains. Ce sentiment d’être coincé, d’être compressé intérieurement ne voulait définitivement pas le quitter. Et même s’il tentait de la cacher, on pouvait légèrement entendre cette respiration sacadée. Pourquoi diable se mettait-il dans des états pareils ? Et pourquoi Eléonore devait-elle être témoin d’un spectacle autant pathétique qu’affligeant. Il passa ses mains sur son visage. Et il reposa son regard sur elle pendant un instant, avant de se retourner vers le lac … cherchant un point à l’horizon pour se calmer, pour peut être essayer de gérer sa respiration, et faire ralentir son cœur.

– Ca a rien à voir avec toi.

Lâcha-t-il. Parce que ce morceau de phrase sous-entendait une vérité. Son comportement était injuste, en effet, mais Eléonore n’avait absolument rien fait de mal. Il n’y avait aucune corrélation entre son comportement et les actions de la jeune femme.

– Putain … qu’est-ce que tu comprends pas El ? Laisse moi tranquille. Je peux pas gérer ce que t’es en train de me faire là et moi en même temps.

Il sentait cette rage en lui, incapable de sortir, obligé d’être contenu, sans rien ne pouvoir y faire, lui coupant la respiration seconde après seconde. Et il se sentait impuissant.

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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptySam 2 Sep - 22:14



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Au début de la conversation, elle avait été déboussolée par la manière d’être de Bailey. Elle l’avait toujours connu plutôt paisible. Parfois, il était comme tous les adolescents et il était plus prompt à la bêtise qu’au calme, mais dans l’ensemble, il était d’une nature conciliante. Elle aurait même dit que dans sa volonté de passer inaperçu, il était généralement dans une logique d’évitement du conflit qui promettait des relations pour le moins apaisées. Voilà pourquoi ce brusque changement d’humeur et de comportement l’avaient laissée sans voix. C’était comme faire la connaissance d’une autre personne avec la voix et l’apparence d’un ami.

Puis il y avait eu la colère. Elle ne supportait pas l’injustice et elle était rancunière. Peut-être qu’une autre aurait compris qu’il valait mieux laisser le garçon tranquille jusqu’à ce qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Elle, elle avait toujours tendance à foncer dans le tas sans aucun tact. Plutôt que de se draper dans sa dignité, elle avait donc préféré la stratégie char d’assaut consistant à rentrer littéralement dans le Serpentard. Sur le moment, cela lui avait paru être une bonne idée parce qu’elle n’imaginait pas que les remarques acerbes du garçon auraient un autre effet que de renforcer son agacement. Puis il lui balança avec tout le mépris dont il était capable que le monde ne tournait pas autour d’elle. Et bizarrement, la pique lui fit plus mal qu’elle ne l’aurait dû. Elle était bien consciente que le monde ne lui était pas dédié. Parfois, elle avait du mal à se rappeler qu’elle n’était pas le centre de l’attention parce qu’elle l’avait bien trop été dans son enfance, mais elle le savait. Elle l’avait même eu en piqure de rappel express quand elle avait compris que si Charles avait été le centre de son monde à elle pendant un temps, elle avait été loin d’être le sien. Mais avec Bailey, il y avait toujours eu la certitude tacite que quand ils étaient ensemble, ils étaient là l’un pour l’autre, non ? Il avait partagé ses secrets avec elle, elle l’avait soigné, il l’avait écoutée parler de sa rupture, elle de Jin … Ils étaient proches non ? Alors pourquoi brusquement, elle aurait dû compter pour du beurre. Et pourquoi ça lui faisait de la peine ? Une lueur de tristesse passa dans ses yeux et elle secoua légèrement la tête

- Et la terre ne tourne pas autour de ta mauvaise humeur.

Est-ce qu’il sentit qu’elle était triste ? En tout cas, il tenta de l’apaiser vaguement en lui disant que cela n’avait rien à voir avec elle. Mais le mal était déjà fait, en un sens

- Alors pourquoi c’est moi que tu agresses ?

Loin de lui répondre, il commença cette fois à jurer, tout en continuant comme si tout était de sa faute à elle. Comme si elle aurait dû s’écraser et partit en s’excusant de s’être faite maltraitée. Mais il croyait qu’elle était quoi au juste, une carpette ?

- Et pourquoi moi je devrais être capable de gérer ton agressivité envers moi ?

Ils s’affrontèrent du regard et elle tenta plus doucement

- Qu’est-ce qu’il se passe Louveteau ?

Peut-être que l’utilisation de son surnom l’adoucirait. Lui rappellerait qu’ils étaient


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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptySam 2 Sep - 22:48




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La terre ne tournait pas autour de sa mauvaise humeur. Et pourtant il se retrouvait coincé dans cette vague de sentiment sur laquelle il n’avait aucun contrôle. Tel un mari naufragé dérivant sur une mer agitée d’émotions incontrôlables. Des vagues de sentiments qui semblait vouloir le submerger, le tirant chaque instant un peu plus profondémment dans les abysses de son propre esprit. Lorsque son calme disparaissait pour laisser cette colère l’envahir, il avait cette insupportable impression d’être en guerre avec lui-même. La colère surgissait soudainement, faisant bouillir son sang et obscurcissait son jugement. L’anxiété était une autre bête féroce qui habitait son esprit. C’est elle qui l’empêchait de dormir lorsqu’il revenait à Poudlard, mais aussi quelques jours avant de devoir à nouveau quitter le château, son esprit tourbillonant d’inquiétudes et d’anticipations effrayantes pour l’avenir. Et il se sentait impuissant face à ses émotions. Lorsqu’elles devenaient un trop plein et qu’il semblait incapable de les contenir. Aujourd’hui en était la preuve, alors qu’il montrait une facette honteuse de sa personne à Eléonore. Il aurait aimé qu’elle ne voit jamais ça. Il aurait préféré ne jamais la croiser aujourd’hui. Parce qu’il aimait cette image qu’elle avait de lui (du moins avant). Parce qu’il avait souvent ressenti cet optimisme qu’elle avait et cette confiance en lui qu’elle laissait parfois transparaitre. Peut-être avait-il définitivement cassé cette image qu’elle s’était construite pour ne laisser qu’un goût amer dans sa bouche.

Il ne répondit rien, plantant son regard dans le sien, coincé dans un mutisme presque insupportable. S’il ne savait contenir sa colère, il éprouvait visiblement des difficultés à l’exprimer, et de ce fait à s’expliquer sur ses réactions. Posté devant lui, la poufsouffle n’attendait que des réponses, pour qu’enfin cette situation ne fasse sens. Elle se perdait dans le flou face à une personne qu’elle pensait connaitre digéreant difficilement la réalisation des parts d’ombres dont elle n’avait jamais été témoin auparavant. Il cherchait à la blesser, et en même temps, une part de lui ne voulait pas non plus. Tout semblait confus. Cela ne venait pas d’elle. Sa colère ne trouvait pas sa source en Eléonore. Mais il semblait tout à fait incapable de gérer ses émotions en même temps que les interrogations de la jeune fille. Dans son monde de solitude, la parole n’avait que peu de place. A la maison, il ne parlait que très rarement aussi. Se retrouver à devoir verbaliser cette situation lui était inconfortable, voir presque impossible.

– Tu devrais pas gérer ça. Je voulais pas que tu me suives.

Parce qu’il ne tenait pas à être comme ça avec elle, parce qu’il ne retirait absolument aucun plaisir à lui montrer son agressivité, à avoir cette attitude avec elle, devant elle. Les deux adolescents se fixaient dans un silence presque étouffant.

Il fut surpris d’entendre la poufsouffle utiliser le surnom qu’elle lui avait elle-même attribué un an plus tôt. Il ne s’attendait pas à autant de douceur alors qu’ils se retrouvaient dans une impasse. Elle remarqua sans doute son étonnement se dessiner sur son visage. Elle l’avait pris de court. Il se trouvait bête, et injuste évidemment. Pourquoi passer sa colère sur une personne comme elle, qui lui avait démontré malgré lui être de son côté et ce depuis des mois maintenant. Et en même temps, prisonnier de sa propre frustration, il se retrouvait à l’attaquer. Il prit une inspiration, l’oubliant juste un instant. Parce que c’était ce qu’il avait appris. Se concentrer sur sa respiration. Il inspira profondemment puis expira lentement, essayant de relâcher quelque peu la tension qui avait envahi son corps.

– Je suis épuisé.

Répondit-il finalement avec une touche de sincérité. Physiquement et mentalement probablement. L’été avait cette conséquence amère sur lui. Evidemment rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de rentrer à Poudlard, mais les premiers jours, voire semaines étaient compliquées d’une manière qu’il avait du mal à expliquer, comme si ça ne faisait pas totalement sens, ni pour lui, et forcément ni pour les autres. Mais exprimer de la sorte, en entendant ses propres paroles, il anticipait que cela sonnait stupide. Ce n’était pas une raison suffisante à elle-même pour en vouloir à la terre entière. Eléonore ne s’en satisferait surement pas.

– Je dors mal, je vais surement me faire tej de l’équipe vu que Jin est capitaine, ma mère qui m’écrit à Poudlard maintenant, c’est pas contre toi, je suis désolé, j’ai du mal à gérer.

Débita-t-il assez rapidement, comme pour lui offrir un semblant de réponse, et en même temps espérer que son débit soit trop rapide pour qu’elle ne puisse entendre et comprendre tout ce qu’il disait.

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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptySam 2 Sep - 23:45

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Bailey n’aimait pas parler. Eléonore l’avait toujours su, le garçon était extrêmement secret. Néanmoins, quand il se crispa, serrant le poing et luttant contre une force invisible, elle comprit que ce n’était pas seulement qu’il n’appréciait pas cela, c’était que se dévoiler semblait lui faire physiquement mal, comme si elle le torturait. Elle aurait pu en ressentir de l’empathie. Mais elle était encore trop agacée pour n’être que compassion. Quand on ne voulait pas s’exprimer, alors il fallait être bon acteur et ne pas avoir à s’expliquer. Lui voulait qu’elle le laisse tranquille, mais toutes ses tentatives de la repousser étaient si incongrues qu’elles ressemblaient presque à des appels au secours.

[color=#ff9966]- Oui mais toi tout seul, tu ne gères pas.


Constatation piquante, mais pas dénuée de sens. Tous deux restèrent silencieux. Il ne savait plus quoi dire, elle estimait que ce n’était pas à elle de prendre la parole et de prendre le risque de raviver son courroux. Après plusieurs inspirations profondes, il finit par lâcher qu’il était épuisé. Léo l’observa. Effectivement, il avait des cernes et était plutôt pâle. Quant à sa crise de nerfs, elle semblait l’avoir laissé à plat. C’était un début d’explication. Mais elle n’était pas assez bête pour croire qu’il n’y avait que cela et il ne lui fit pas l’injure de faire mine de s’en tenir à cette information parcellaire. Il commençait à comprendre qu’elle était tenace et pas stupide.

Brusquement, il choisit de déballer tout ce qu’il avait sur le cœur, laissant les paroles se précipiter hors de sa bouche à toute vitesse, tellement qu’elle n’en comprit qu’une partie. C’était suffisant pour avoir l’idée générale néanmoins. Elle avait eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment ce qui avait quelque chose de rassurant. Il ne lui en voulait pas et elle n’avait rien fait, exactement comme elle le pensait. Le problème était que ce n’était pas une conclusion entièrement apaisante. Plutôt que de lui dire calmement qu’ils se verraient plus tard ou de se confier, il s’était moqué de lui faire de la peine. Alors oui, elle comprenait que l’on puisse dire ou faire des choses qui dépassaient la pensée lors de phases de colère. Mais il avait été injuste. Et il ne s’était absolument pas excusé. Ce n’était pas le moment de lui faire remarquer ni de réclamer le moindre geste de contrition de sa part. Mais s’il recommençait une deuxième fois, elle tournerait les talons. Parce qu’elle était assez équilibrée pour savoir qu’elle ne méritait pas cela et que plus encore, elle n’avait pas à le subir.

- Je vois. Mais tu me parles plus comme ça.

Le ton était définitif sans être froid, comme si elle énonçait une vérité générale. Elle s’assit ensuite dans l’herbe sous le regard étonné du Serpentard et tapota l’espace près d’elle, comme pour lui indiquer de s’asseoir. Puis, sans vérifier s’il s’exécutait ou non, elle embraya sur ce qu’elle avait réussi à comprendre ou entendre de son discours.

- Pour le fait de mal dormir, tu peux aller à l’infirmerie. Sinon, je te conseille la valériane. On m’en a donné quand j’étais plus jeune. Pour l’équipe de Quidditch, il y a toujours eu une priorité aux anciens, si Jin ne la suit pas, tu pourrais saisir le directeur. Il passerait pour un con et ça te ferait plaisir. Après j’ai compris qu’on t’avait écrit, mais j’ai pas saisi le reste.

Elle supposait que l’expéditeur était un membre de sa famille et il n’avait jamais parlé que de sa mère mais elle ne voyait pas en quoi cela serait une mauvaise nouvelle. C’était toujours agréable de recevoir du courrier. En plus, la rentrée était trop proche, donc elle ne pouvait pas l’engueuler pour une mauvaise note ou un truc du genre. Où était donc la difficulté ?

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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptyLun 11 Sep - 18:46




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Pourquoi s’était-elle sentie obligé de le suivre ? A bout, le garçon ne désirait qu’une seule chose : se perdre dans sa solitude pour pouvoir contrôler le feu qui brulait en lui, pour pouvoir libérer ses poumons de l’asphyxie dont il semblait être la victime. Mais il se retrouvait coincé devant l’incapacité de gérer ses nerfs, de réussir à se calmer, parce qu’il ne pouvait être seule, parce qu’Eléonore avait pénétré son cercle. Face à elle, il ne tenait pas à montrer cette face insupportable de sa personnalité. Il ne désirait que trop peu qu’elle soit le témoin d’une scène aussi pathétique et honteuse. Planté là, ses pieds bien enfoncés dans le sol, il pouvait lire dans son regard qu’elle ne tournerait pas les talons. Pas maintenant. Pas comme cela. Il essaya pourtant d’être explicite en lui annonçant qu’elle n’avait aucunement besoin de gérer ça, autrement dit qu’elle pouvait quitter les lieux et lui ficher la paix. Une nouvelle fois, campé sur ses positions, elle constata qu’il n’était pas non plus en mesure de se gérer seul. Et comment lui hurler le contraire alors que tout dans son comportement criait qu’il ne contrôlait absolument rien. De son regard, à sa position, à sa respiration saccadée, et même son cœur qui semblait battre plus vite qu’à l’ordinaire. Il éprouvait de nombreuses difficultés à faire redescendre cette tension qui s’était créée en lui.

Il inspira profondément puis abandonna. Elle tenait tant à savoir ce qui se passait dans sa tête ? A quoi bon y résister. Il était épuisé. Physiquement, mentalement, moralement. Son été avait été extrêmement long, malgré la pause pendant les vacances avec l’école. Il avait passé les quinze premiers jours coincés dans une maison avec sa mère et son mec du moment, et cette nouvelle lubie de jouer à la famille parfaite … ce qui avait mené à une explosion … résultant en son déboitement d’épaule dont beaucoup d’élèves avait vu le résultat lors du voyage. Puis à nouveau quinze jours au retour de la sortie scolaire. Deux semaines qui avaient parus interminables. Certes, ils n’avaient plus besoin de faire semblant de jouer à la famille parfaite, mais à l’inverse, le mec de sa mère le prenait maintenant pour un adolescent colérique à qui il fallait apprendre les bonnes manières. Et alors qu’il avait juste simplement rêvé de s’échapper de cet enfer, maintenant qu’il se trouvait à Poudlard, il se retrouvait à nouveau dans des problèmes anxiogènes. Alors il déballa une liste de problèmes à la jeune fille pour lui expliquer que ce n’était en effet pas contre elle. Son débit était rapide, surement pour ne pas s’attarder sur la question, mais son ton, sa voix, son attitude dépeignait un gamin qui en gardait clairement un peu trop pour lui et qui menaçait d’exploser tôt ou tard.

Elle lui ordonna de ne plus lui parler de la sorte. Il ne répondit rien, sachant qu’il n’avait aucunement l’intention de recommencer, en la mettant encore une fois malgré elle au cœur de ses soucis. Puis elle prit place dans l’herbe. Bailey n’eut pas l’occasion de cacher sa surprise en la voyant s’installer. Elle lui indiqua de venir se placer près d’elle, avant d’enchainer en réaction à ce qu’il venait de lui dire. Il hésita un instant, ne sachant pas réellement comme réagir. Puis il s’assoit à son tour, près de la demoiselle, les genoux remontaient alors que ceux-ci bougeaient sans arrêt, preuve du fait que tout était encore à cran dans son métabolisme. Pas facile de redescendre une fois que l’on se fait emporter par ses émotions. Il écouta néanmoins ce que la poufsouffle avait à dire. Elle lui apportait des solutions. Et il avait l’impression de passer pour un gamin ridicule qui faisait un caprice. Parce qu’elle n’avait complètement tort. Avant de s’emporter de la sorte, il pouvait également demander un peu d’aide : comme par exemple une potion pour mieux dormir. Ce n’était pas la première fois, et il ne l’avait jamais fait. Parce que Bailey avait cette fâcheuse manie de vouloir absolument se sortir de tout, tout seul.

– El.

Commença-t-il avant de se stopper presque immédiatement. Tout était confus et compliqué. Et Eléonore s’était imposé dans sa vie d’une manière qu’il n’aurait sans doute pas pu deviner une année plus tôt. Elle était désormais surement l’une des personnes dont il était le plus proche dans le château. Et se retrouvait tiraillé entre la personne qu’elle était et qu’il appréciait et la nécessité de continuellement lui mentir.

Alors il lui tendit la lettre.

Il pense que tu es un danger pour les autres et veut contacter un avocat.
Je l’ai convaincu de ne pas le faire.
Continue à m’attirer des problèmes comme ça, et tu finiras en foyer ou dans la rue.
Tiens-toi à carreau.


Il ne savait pas vraiment mettre le doigt sur la raison qui l’avait poussé à mettre ce bout de papier, désormais fortement chiffonné, dans sa main. Parce qu’il avait ce sentiment d’incompréhension, de n’être compris de personne, et d’être coincé dans un monde où il devait avancer seul. Cette solitude qu’il aimait tant, en théorie, mais dont elle lui avait montré les limites.

– L’été était compliqué.

Dit-il en prenant une grande inspiration.

– Et le cauchemar se finit jamais vraiment.

Il ne savait pas décrire ce qu’il ressentait à cet instant. Comme une brise qui vient lui caresser la joue avant de s’embraser presque immédiatement. Un sentiment de soulagement puis d’anxiété intense. Peut être était-ce l’épuisement d’un côté, et la nature de sa relation avec Eléonore de l’autre, qui l’avait poussé à un semblant d’aveu, un court partage sur sa vie en dehors de Poudlard auprès de la jeune fille. Mais le vent de la panique le fouetta ensuite en plein visage.

– Je suis désolé. Je … ça arrivera plus en tout cas pour … pour tout ça. C’était juste une perte de contrôle, à tout point de vue, momentanée.

Puis il reprit un air masqué, comme pour balayer d’un revers de main tout ce qui venait de se passer, comme s’il avait décidé de la fin de cette conversation.

– C’était comment la fin de tes vacances ? Prête à faire regretter Charles toute l’année ?

Etrange. Pas la question, en soit, cela était quelque chose qu’il aurait pu lui demander en temps normal, mais le revirement était bien trop brusque pour être naturel. Le serpentard n’était pour autant pas stupide, connaissant son interlocutrice, il devinait que la conversation ne pouvait pas s’arrêter là, mais il avait besoin de redescendre sur un sujet plus léger pour continuer de calmer ses nerfs, mis à rude épreuve aujourd’hui.

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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptyMar 12 Sep - 22:16



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Bailey ne lui promit pas de ne plus lui parler ainsi, ce qu’elle ne releva pas. Elle ne lui aurait pas demandé, après tout, les promesses n’engageaient que ceux qui y croyaient et en l’occurrence, elle ne croirait que ce qu’elle verrait. Et s’il recommençait, elle tournerait les talons à regret, mais sans hésitation. Alors ses paroles importaient peu. Elle avait déjà une ligne de conduite bien établie. Toujours en silence, il finit par s’exécuter et s’asseoir près d’elle, ce qu’elle estima être une réussite. Elle voyait bien qu’il était toujours agité, il suffisait d’observer les mouvements aussi saccadés qu’inconscients de son corps. Il n’arrivait pas à rester immobile, comme si un mouvement perpétuel allait finir par chasser ses problèmes. Une stratégie étonnante. Elle avait toujours été plutôt du genre à foncer dans le tas, sans aucune logique, mais avec un courage indéniable.

- Bailey.

Elle lui avait répondu sur le même ton, ne sachant pas où il voulait en venir avant qu’il ne lui tende une lettre. Elle se saisit du parchemin, avec autant d’appréhension que de curiosité. Ca devait être moche pour le mettre autant en colère. Ses yeux parcourent rapidement les mots sur le papier avant de revenir sur le Serpentard, incrédule.

- C’est … Ta mère qui a écrit ça ?

Cela n’avait aucune logique à ses yeux. D’abord parce qu’une mère se devait de protéger son enfant et que ce n’était manifestement pas le cas. Et ensuite, la seule qui pouvait expliquer cela aurait été que son ami soit particulièrement instable ou violent, ce qu’elle n’avait jamais constaté. Elle regarda à nouveau le bout de papier alors qu’il lui parlait, sans qu’elle ne l’entende vraiment. Elle avait des soupçons depuis un an et elle l’avait laissé retourner dans sa famille cet été. Sa bouche s’assécha et elle lui rendit le papier sans rien dire. Parce qu’elle ne savait pas quoi ajouter.

Léo haussa les épaules à sa question sur ses vacances. Elles avaient été clairement meilleures que les siennes ce qui n’était pas très compliqué au regard de ce qu’elle venait d’apprendre. Mais elles avaient été un peu moins agréables qu’à l’accoutumée. Sa rupture avec Charles lui avait mis un coup moral, même si elle avait évidemment fini par remonter la pente, sa mère l’avait trouvée un peu éteinte. Elle avait aussi constaté que Léo avait un appétit d’oiseau et en avait nécessairement conclu que c’était sa santé le problème et non une peine de cœur. Elle avait eu beau essayer de lui expliquer, elle n’avait pas compris. Son père avait été plus fin et avait bien essayé de tempérer son épouse, mais elle s’était emballée, si bien que la Poufsouffle avait eu droit à un check up complet, ce qu’elle détestait profondément. La journée à l’hôpital avait été horrible. Louise avait boudé, lassée que le monde entier ne tourne qu’autour de sa sœur, ce que Léo comprenait. Elle-même aurait préféré qu’on l’oublie. Et même si comme prévu tout allait parfaitement bien, les relations s’étaient crispées suite à cette étrange journée.

- Je doute qu’il me regrette beaucoup, je ne l’ai même pas vu depuis la rentrée.

De toute façon, est-ce qu’elle avait vraiment envie de le faire regretter ? Ca avait semblé être une idée brillante pendant les vacances, là un peu moins. Elle était censée survivre à son année d’ASPIC, ce qui était déjà pas mal. Puis de toute façon, ce n’était pas comme si les candidats se bousculaient au portillon, non ?

- De toute façon, je suis mieux seule. Enfin, je crois.

Un léger silence s’installa entre eux qu’elle décida de briser brusquement, ramenant la conversation sur le vrai sujet.

- Faut en parler au directeur. Tu peux pas rentrer chez toi aux vacances. C’est pas normal ce qui s’y passe.

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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptyMer 13 Sep - 20:26




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Il ne put s’empêcher de détourner le regard lorsque la jeune femme attrapa la lettre pour la parcourir et en prendre connaissance. Jamais auparavant il n’avait donné une telle information à quelqu’un. Simplement quelques mois griffonnés sur un bout de parchemin. Quelques mots aussi rapide, efficace que tranchant. Il savait au fond de lui qu’il n’aurait pas dû s’emporter pour si peu. Car ce n’était certainement pas la première fois. Mais l’accumulation de sentiments et pensées de ces derniers jours avait approché un débordement avec cette lettre. Il avait ressenti une sombre injustice dans ces mots. Cet homme qui s’était invité dans leurs vies quelques semaines auparavant et qui le voyait désormais comme un danger pour lui, potentiellement pour les autres … quelle ironie. Il lui en voulait. Pas pour son épaule, il savait que cet épisode n’était qu’un accident, mais pour ce jugement. Pire il s’en voulait à lui-même. Si cet homme avait tiré ces conclusions, cela était de sa faute : le résultat de ses propres actions. Il l’avait vu perdre patience, perdre son calme, s’énerver plus que nécessaire, et en avait déduit qu’il trainé surement des problèmes de gestion de sa colère. Il savait néanmoins, et malgré les paroles de sa mère, qu’elle se positionnerait de son côté. Elle ne le laisserait pas se rapprocher de la justice, ni même d’un avocat. Elle allait le rassurer (si cela n’était pas déjà fait) sur la situation. Il ne pensait pas non plus qu’elle lui demanderait un jour de quitter le foyer, pas maintenant, pas tant qu’il était mineur. Après tout, elle l’aurait fait depuis longtemps si elle en avait l’attention, n’est-ce pas ? Mais Bailey ne tenait tout de même pas à tester son hypothèse, et il ne s’amuserait certainement pas à jouer avec les limites et la patience de sa mère. Il l’avait bien trop fait dernièrement. Et cela ne tournait définitivement jamais en sa faveur.

La voix d’Eléonore le ramena sur terre, l’arrachant presque brutalement à ses pensées. Surprise, dans l’incompréhension, elle posa son regard sur lui, en lui demandant si cela venait de sa mère. Etait-ce le moment où elle changerait l’avis qu’elle avait sur sa personne ? Qu’elle le regarderait avec un autre œil ? Et s’il espérait que ça ne soit pas le cas, il avait tout de même conscience lui avoir donné une information qui aurait forcément un impact sur sa perception de son environnement. Son jugement, contre toute attente, avait une certaine importance pour le serpentard. Il ferma un instant les yeux, encore dans l’indécision quant à la suite de cette conversation. Il ne tenait et ne pouvait pas tout dire à la poufsouffle. Pas qu’il n’ait pas confiance … le fait même qu’elle ait cette lettre entre les mains prouvait le contraire, mais il craignait une quelconque action de sa part. Il voyait en elle quelqu’un qui préférait l’action. Et dans son cas bien précis, il ne voulait aucunement agir.

– Oui … surement sous le coup des nerfs.

Finit-il par déclarer en haussant les épaules, reprenant son rôle de garçon nonchalant à la perfection. Ca y est, il était temps de s’éloigner de ce partage pour partir sur des nouvelles différentes. Maintenant, Eléonore savait que son coup de nerf n’avait rien à voir avec elle. Elle savait qu’il passait un moment difficile. Et il avait simplement besoin d’un peu de temps pour remettre sa vie et ses pensées en ordre. Simplement quelques jours, quelques semaines pour calmer son anxiété maintenant qu’il était de retour à Poudlard.

Alors il enchaina sur une discussion tout autre, dans l’espoir qu’ils puissent enterrer son aveu. Qu’y avait-il de plus à dire de toute façon. Ni lui, ni elle ne pouvaient refaire le monde, ne pouvaient changer cette situation. Autant ne pas trop s’y attarder. Il lui demanda comment avait été la fin de ses vacances et enchaina sur Charles en hypothétisant la possible envie d’El de le faire regretter cette année. Après tout, elle était plutôt jolie, elle ne devrait pas avoir de mal à retrouver quelqu’un si elle le désirait. Elle haussa les épaules. Et Bailey eut la sale impression qu’il l’avait perdu. Était-elle en train de remettre en question tout ce qu’elle savait sur lui ? Après tout, il était clair en lisant la lettre que l’homme pensait qu’il puisse être un danger, s’interrogeait-elle donc là-dessus ? Sur sa possible violence ? N’avait-elle pas été le témoin de l’un de ses coups de sang quelques minutes plus tôt ? Mais elle lui répondit tout de même. Il souffla intérieurement.

– Il est stupide alors.

Dit-il en haussant les épaules. Eléonore était une fille bien, impossible de ne pas la regretter. Mais après tout Bailey n’y connaissait pas grand-chose en relations, il aurait été très mal placé pour donner ne serait-ce qu’un conseil là-dessus.

Le vrai sujet fut remis sur la table. Comme il pouvait sans doute s’en douter, Eléonore ne paraissait pas prête à lâcher l’affaire et passer à autre chose.

– Non.

Répondit-il presque automatiquement et catégoriquement. Non, ce n’était sans doute pas normal. Mais il n’était pas question d’en parler au directeur. Il n’y tenait absolument pas. Son corps s’était tendu presque instinctivement.

– Elle me mettra pas dehors, tu sais, c’est des paroles en l’air.


Ajouta-t-il. Il le pensait réellement. Du moins la première partie. Sa mère avait de toute manière l’art de se montrer convaincante dans ses menaces la plupart du temps.


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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptyMar 2 Jan - 22:13



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Si elle avait réfléchi cinq minutes à ce qui était en train de se passer, peut-être que léo aurait dû se rendre compte que le geste de Bailey valait toutes les excuses du monde. Lui, si secret, lui confiait l’équivalent d’une bombe. Non seulement, il lui fournissait des éléments sur sa famille, mais il lui donnait sans doute les pires. Il lui donnait un secret. Un secret dont il ne parlait à personne et qui devait nécessairement chez lui générer une forme de malaise. Si elle avait été attentive à cette information, elle aurait donc dû faire preuve de douceur, de tact. D’un caractère moins abrupt que sa personnalité réelle. Peut-être que c’était ce côté trop franche qui avait fait fuir Charles d’ailleurs. Ou pas. Elle ne saurait jamais, mais elle n’arrivait pas à s’adapter à cette idée. Comme toujours avec lui, un pas en avant lui en valu deux en arrière et il répondit immédiatement d’un air faussement détaché que si c’était effectivement sa mère qui avait écrit cela, cela devait être sous le coup de la colère. Elle ne put retenir une grimace qui, sans qu’elle ne dise mot, dévoilait tout le contenu de ses pensées. Aucun coup de sang ne justifiait de parler ainsi à son enfant. Mais surtout, le fait de prendre le temps d’écrire une lettre de coucher les mots sur le papier, puis ensuite faire l’effort de les envoyer … Ce n’était pas un mouvement d’humeur. C’était un acte qui s’inscrivait dans un temps long. Elle comprenait qu’il ne veuille pas le voir. Mais ça ne changeait pas la réalité. Sa mère n’était pas une personne sanguine, elle était malsaine, selon la Poufsouffle. Et elle, elle était bien désarmée parce qu’elle ne voyait pas comment on pouvait dire à un ami que sa mère était folle sans passer soi-même pour une sacrée garce.

Le temps qu’elle rassemble ses idées, elle babilla du bout des lèvres sur Charles. Elle n’avait pas nécessairement de mal à lui en parler à lui parce qu’elle savait que Bailey ne jugerait pas. Il n’avait jamais été dans cette dynamique là. Elle n’avait juste pas grand-chose à dire sur le sujet. Elle redressa seulement la tête quand son interlocuteur lui opposa avec une conviction qu’il était stupide. Elle haussa les épaules et finit par marmonner

- Pourquoi il regretterait ? Je suis …

Trop fine, trop agitée, trop têtue, trop jalouse, pas assez douce, pas assez intelligente ... Trop ou pas assez. C’était le drame résumé en une poignée de mots, mais une synthèse trop intime pour être dite alors, elle laissa les mots mourir sans terminer sa phrase. Il y eut une seconde de flottement où Bailey attendait qu’elle finisse sa phrase et où elle resta muette avant d’embrayer à nouveau sur le sujet du jour. Il refusa tout de go de prévenir le directeur et elle grimaça. Est-ce qu’elle devait passer outre son refus ? Avant, elle ne l’envisageait pas. De plus en plus, elle craignait de devoir arriver à cette solution. Mais égoïstement, elle n’avait pas envie de perdre son amitié et elle savait très bien ce qui allait se passer.

- Et si elle le fait pour de vrai … ?

Ils s’affrontèrent du regard, chacun campé sur ses positions.

- Viens passer Noël chez moi, sinon.

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Message(#) Sujet: Re: Not your project ft. Eléonore Not your project ft. Eléonore EmptyMer 3 Jan - 21:47




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Il considérait Charles comme étant un imbécile, le genre de type qui ne se rendait pas compte de ce qu’il avait sous les yeux. Il ne pouvait décemment comprendre qu’on puisse avoir l’envie de se moquer d’une fille comme Eléonore. Mais le serpentard ne se trouvait pas être objectif lorsqu’il s’agissait de la poufsouffle. Elle représentait pour lui une personne solaire, de confiance, une fille au grand cœur qui aimait particulièrement aider son prochain. Et surtout elle faisait parti des rares personnes en qui le garçon avait confiance. Parce qu’elle avait su la gagner, parce qu’elle prouvait chaque semaine qu’ils avaient formé une réelle amitié. C’est pourquoi, honnêtement, Bailey trouvait impossible que Charles ne regrette pas de l’avoir laissé tomber. Il se rendrait compte tôt ou tard qu’il se trompait. Eléonore ne semblait pas comprendre. Elle reprit son affirmation sous forme de question avant de laisser mourir sa phrase en taisant ses insécurités. Lui resta silencieux un instant. Il ne tenait pas réellement à forcer la jeune femme à lui confier quelque chose dont elle n’avait pas envie.

Mais malheureusement pour lui, ce silence qui s’installait entre eux, ne pouvait durer. Le virage sur Charles ne fut qu’une tentative vaine d’écarter Eléonore de leur discussion qui précédait. Il aurait néanmoins pu se douter qu’elle ne se laisserait pas démonter aussi facilement. Tenace et têtu, elle reprit la conversation en main. Lui qui avait balayé d’un revers de main ses doutes, lui qui lui avait énoncé que ces paroles n’étaient que des mots, rien de concret. La jeune fille s’interrogeait, doutant surement de la légèreté des menaces.

Impossible pour lui d’imaginer en parler au directeur. Parce qu’il savait que cela ne lui apporterait que des problèmes. Catégorique, et sûr de lui, il se tendit légèrement, peu à l’aise face aux idées que cela pouvait entrainer chez la jeune femme. Il aimait beaucoup El’ mais elle devait comprendre que ceci était une limite qu’il ne pouvait et ne voulait pas franchir. Il avait également conscience qu’elle puisse s’interroger, qu’elle puisse ne pas comprendre ses réactions, ses envies, ses refus. Pourquoi diable ne voulait-il rien faire ? Eléonore n’avait pas toutes les informations. Et heureusement. Il se doutait que si elle détenait quelques secrets en plus sur cette histoire, elle se trouverait déjà devant le bureau du directeur. Lui ne pouvait se justifier. Pas auprès d’El. Parce qu’elle ne comprendrait pas. Parce que parfois lui-même avait du mal à comprendre. Dans tous les cas, ceci était une affaire entre lui et sa mère, et il pouvait la gérer. Cela n’avait pas besoin de sortir de son cercle.

Il releva la tête. Il faisait face à la Eléonore têtue, celle qu’il avait souvent du mal à convaincre. Mais Bailey était tout aussi borné qu’elle, surtout sur ce sujet bien précis.

– Je sais allumer un feu de camp.

Dit-il avec un léger rictus, une tentative vaine de faire redescendre la pression de cette conversation. Mais Eléonore ne semblait pas avoir envie de rigoler, et certainement pas sur ce sujet. Un instant, il se demanda s’il ne venait pas de faire une grande erreur en laissant la jeune femme mettre un pied dans ce pan de sa vie si longtemps resté secret. Il ne lui dirait sans doute pas, il ne l’assumerait pas à voix haute, mais cela l’effrayait au plus haut point. Et cette peur se mélangeait avec une sorte de soulagement de savoir qu’il n’était pas obligé d’entièrement se cacher au monde entier. Il fit néanmoins disparaitre son sourire sous le poids de son regard.

– J’aviserai au moment venu. Mais crois-moi si elle voulait me virer, elle l’aurait fait depuis bien longtemps maintenant.

Répondit-il en haussant les épaules. Rien de ce qui s’était passé cet été ne méritait de le virer de la maison, du moins, lui qui connaissait les réactions de sa mère, ne le pensait pas. Il n’avait jamais été un enfant facile, et elle lui avait toujours offert le gîte et le couvert, tout irait bien. Les inquiétudes d’Eléonore n’étaient pas fondées.

Mais elle ajouta ensuite une proposition, qui le prit de court. Sa surprise pouvait certainement se lire assez clairement sur son visage. Il la fixa un instant. Venait-elle réellement de lui proposer de passer les vacances avec elle ? Oui ils se connaissaient. Oui ils s’appréciaient. Oui, il la considérait comme une amie. Mais la demeure familiale était un lieu très personnel, n’est-ce pas ? Encore plus lors des traditionnelles fêtes de fin d’année. Il aurait pu être touché par cette offre, avant de faire le lien avec leur conversation. Elle l’aimait bien oui, mais elle ne l’invitait pas parce qu’elle appréciait sa compagnie, elle l’invitait parce qu’elle avait peur de le voir rentrer chez lui. Était-ce de la pitié ? Il l’ignorait.

– On verra ça.

Dit-il avec un sourire. Mais ils savaient sans doute tous les deux que cette proposition ne se réaliserait jamais dans le monde réel. Parce que Bailey n’aurait pas la force de se battre contre sa mère pour s’extirper des vacances avec elle, elle aurait le dernier mot, et cela impliquait forcément de rentrer. Et parce que pour un garçon qui ne connait que la solitude de s’occuper soi-même de sa personne et de ses problèmes, il ne pourrait pas accepter une main tendue, même si cette main était celle d’Eléonore.

– Je pense que je vais suivre ton conseil et aller voir ce que l’infirmière peut me proposer pour mon manque de sommeil … On se voit plus tard ?

Finit-il par dire. Il ne pouvait rester là en sa compagnie. Parce qu’il savait qu’elle ne pourrait s’arrêter, et lui n’avait plus la force de se battre contre vents et marées. Il cherchait à fuir cette conversation, et à retrouver un semblant de contrôle sur sa personne. Et la vérité était qu’il avait grandement besoin de sommeil aussi. Sa question se transformait en affirmation alors qu’il lui accorda un sourire avant de se retourner en direction du château. Il voulait un sommeil profond, sans passer par la case : pensées intempestives avant de s’endormir … et il espérait grandement que l’infirmière accepte de le shooter avec une potion.



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