Il y a dans ce monde des gens qui aiment se salir et voyez-vous, à moins d’une excellente raison, je n’en fais vraiment pas partie. Ça se voit à ma manicure impeccable, à la coupe des mes vêtements hautes factures, à la manière dont je tiens mon verre à la main, alors que je m’allonge sur le travail que quelqu’un d’autre à parachevé je ne sais quand et qui laisse à penser un des deux transats de feuille de palmier. La structure tressée donne sous ma main une impression rêche et j’y étend ma serviette moelleuse couleur crème. Parce qu’il n’y a que les porcs qui prennent des serviettes foncées pour cacher leur manque de classe, voir le fait qu’ils se sont essuyés le coin de la bouche avec. Quand ils ont appelés ce midi pour fabriquer les huttes, j’ai bien fait part de mon manque d’intérêt avant de décider de je devais parfaire mon bronzage. Alors je suis ici, en maillot, le corps huilé, étendu sur le dos, avec un livre sous la main et mon thermos d’eau fraîche que j’ai mélangé avec de la menthe et du citron que j’ai reçu par hiboux ce matin. Mon verre à cocktail dans les mains, je sirote l’infusion dans ce verre à l’allure triangulaire dont les petits zestes et les feuilles flottes doucement sur le dessus du breuvage, avant de dégager d’une main, à entendre des bruits de pas, l’arc du bord de mon chapeau de paille très grand format qui plie un peu par en avant.

Ah, c’est que toi.

En même temps, est-ce que ça m’étonne que Nella n’ait pas envie de finir aussi sale qu’un gnome qui refait sa déco, pas vraiment. En revanche, ce qui m’étonne c’est qu’elle a l’air d’avoir décidé que cette place était la sienne avant même de me poser la question, à savoir si j’attends quelqu’un.

Les cabanes c’était sympa?

Le programme avait été énoncé pendant le petit déjeunée, hutte et en après-midi les participants seraient initiés à un sport local, impliquant un poisson volant qu’on devait… dans tous les cas, je n’avais pas écouté, vraiment pas intéressé à poser mes mains sans gants sur des écailles poisseuses. Déjà que j’avais payé quelqu’un pour faire mon tour de cuisine hier, et ma corvée de vaisselle aujourd’hui! Toucher un poisson pour un sport, c’était comme apprécié la sueur qui nous dégoulinait dessus quand on faisait du Quidditch. Or cela, c’était absolument pas discutable. Je penche ma tête, sirote le mélange dans mon verre sans bruit, avant de replacer mes lunettes de soleil qui baye sur mon nez. J’en profite pour utiliser le petit bâtonnet de verre, pour dégager les feuilles de menthe sur le rebord du verre, avant d’augmenter le goût à chaque gorgée.

Ou toi aussi tu n’y es pas allé ?

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Dé 1
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Être ici, c’était profité autant de la plage et du soleil que du son apaisant des vagues qui nous berçait l’oreille. J’avais été on ne peut plus stresser avec la fin de l’année. Pas par les examens, ceux là j’avais fait un carton! Non c’était la rencontre avec grand-père qui m’avait laissé stressée comme un fil à couper. Les dosages étaient vraiment quelques choses que Norine possédait naturellement contrairement à moi, et même malgré ses aptitudes personnelles, elle était si peu sérieuse que grand-père ne misait rien sur elle. Après tout, si elle était destinée à tenir un rôle, ça serait de reprendre la tête du commerce familiale en Allemagne; or vous la voyez tenir une boutique ? Elle la mettrait assurément sens dessus dessous en aussi peu de temps que dévorer son toast le matin. Quand il m’avait demandé de trouver la concentration pour le bronze, j’avais était enchanté de travailler pour une des premières fois sur un métaux, mais mes expériences à l’écart m’avait finalement fait comprendre que ça ne serait pas une réussite dans une claquement de doigt. Eu été étonnant d’ailleurs, l’alchimie était un art complexe dont ma famille détenait de grand savoir mais n’était pas à la portée de tous en général. Les matériaux onéreux n’encourageait pas les essaies et erreurs, tel que je m’étais appliqué à faire; mais en vrai, c’était une somme dérisoire et particulièrement minuscule que j’ai gâché en comparaison au montant de ma rente personnelle mensuelle.  Alors autant essayé de décompresser au soleil, le travail à main nue pour ses habitations de fortune ne m’intéressait vraiment pas; déjà que j’étais forcé d’y rester quelques jours, les construire étaient totalement hors de propos.

C’est clair qu’elle était ravie de me voir, entre la racaille du coin en pagne tressé et ma sublimissime personne, aucune comparaison n’aurait pu faire le poids. D’ailleurs, mon regard détailla sa silhouette, analysa du même coup ce qu’elle portait avec un œil plutôt critique. La coupe lui allait pas trop mal, mais la couleur… la couleur avait beau être assez tendance, elle ne lui saillait pas vraiment au teint. Peut-être avec quelques jours de bronzage intensif, elle pourrait chasser le teint de lait qui n’allait pas avec ce maillot ou tout simplement, il lui en faudrait un autre sous peu. Peut-être avait-elle juste passé trop de temps à faire des corvées ? D’ailleurs, ce fût la pensée que l’effort physique de la journée avait l’avantage d’être en extérieur qui me poussa à adresser la question, avant de sourire en supposant qu’elle aurait profiter de la vue des 7èmes en sueurs en train de monter les murs et les toits. Les mecs qui travaillent dégageait assurément une vision des plus agréables… mais pour l’odeur, c’était tout autre. Elle préférait largement regarder les sportifs qui gardaient au minimum 20 pas de distance avec elle ou encore mètre de hauteurs sur un balais.

Ça doit être ou est partie No; je crois qu’elle a un nouveau fixe sur l’un des terminal.

No, étant Norine, la seule de mes vraies cousines qui fût autorisé à venir se perdre sur une île déserte avec moi. Rozé et ces sœurs passaient quelques temps dans la famille de son père les Netaniev alors que lui-même avait des journées de vacances. Elle lui reviendrait avec un anglais étrange à demi-cassé par les réflexes de Biélorussie dont ces autres cousins la forçait à bien épeler pour la comprendre.  -  Le beau, grand et blond de Serpentard.  – Je pose ma tête contre le haut du transat, permettant au soleil d’effleurer la peau de mon cou, avant de tourner la tête vers Nella.

Je préfère qu’on sache que je regarde. Agir à la dérobée, enlève largement au charme. – Mais regarder était intéressant, mais beaucoup moins qu’être un sujet d’attirance. Être regarder, le centre du monde, faire disparaître tous les autres autour de moi, c’était surtout cela qui était digne que moi. – Surtout qu’ils vont sentir comme un mauvais mélange de musc, de solvant et de glaise rouge.  –  Ce qui n’avait rien d’attrayant en vrai. Tout comme il y avait des risques qu’il ne désirent s’amuser en osant tâché mon maillot de Capaldi couleur rose crème de la collection privé de 2019, un véritable outrage à la haute couture à éviter.  – Tu as l’air épuisée, Nella! – Tout le monde avait l’air épuisé à côté de moi qui n’acceptait aucun caprices des professeurs; les tâches, et puis quoi encore, la majorité étant facilement faite pour des elfes de maisons. S’il abusait, j’en appellerait à Sylvy qui trouvait le temps très long dans la hutte qui m’avait été attribuée. Sans elle, autant dire que ça n’aurait pas été un endroit acceptable à habiter. Comme Davenport devait être enchanté de m’avoir, moi, pour rendre son quotidien des plus agréables. J’avais agréer à ce que notre elfe s’occupe aussi de prendre soin d’elle; parce que je n’aurais nullement toléré vivre dans un désordre complet de la Gryffondor, quand bien même elle était une sang-pur comme moi. – Et surtout déshydrater. – J’eut simplement à songer à elle que la petite elfe de maison apparu avec un verre du même breuvage à tendre à ma compagne de fortune. La petite tête aux grands yeux verts portaient un large chapeau dont le tour avait été ceinturer de fleur locale. – Mademoiselle. – Dit-elle de sa petite voix.

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Tresser des feuilles de palmier ? J’avais déjà bien du mal à considéré que mes mains puissent faire quelques choses de si rustique. Si ces feuilles étaient aussi jaunes et sèches, autant dire que Nella devait en avoir des cals aux mains, les aspects rugueux ne m’avait que trop gravement effleuré l’esprit depuis mon arrivée. Ces cabanes de pailles et de glaise donnaient l’impression d’être revenu à un air néolithique.  C’est leur enseignante d’histoire qui devait apprécier! Je préférais beaucoup plus le côté rustique des îles grecques ou j’avais passé de superbes vacances avec mère l’an passé. Là, c’était juste un rappel que le sorcier pouvaient descendre bien bas. Très bas. Trop bas. Mère m’avait dit que les communautés shamaniques principale, dont sa branche familiale provenait était des communautés sorcière évolués par rapport à certains endroits sur le globe. Cela devait être… d’ici qu’elle voulait m’avertir. Si l’Angleterre était terne et pluvieuse, ici c’était le soleil presqu’en permanence; alors même si Sylvy n’avait dit mot quand elle était entrée dans la hutte, le mobilier et les ajustements qu’elle avait apportés étaient digne d’une rénovation majeure. Père m’avait quand même remis une boule météo pour le voyage, corrigeant les écarts de température dans un rayon autour d’elle m’assurant un sommeil confortable. Le fait que sa cousine était probablement là-bas n’était que pour souligner qu’elle n’était tout simplement pas à sa place sur ce transat à ma droite; ce qui permettait à Nella d’y prendre place sans même demander. Je m’enquit de son état trouvant son teint un peu… mal travaillé. Après tout, ça s’entretenait une peau hâlée! Bien que j’eusse des prédispositions des plus enviable face à elle. J’étais faite pour être au soleil et en maillot!  

Je suis surprise que tu aies tout simplement pas trouvé un remplaçant.

Après tout, c’était bien ce que j’avais fait. Il ne manquait pas de petit et petite sorcière qui étaient dans des conditions financière épouvantable et qui accepterait une somme totalement dérisoire en songeant pouvoir se remplir la panse de sucrerie pendant toute l’année scolaire. Je n’avais eu qu’à choisir une petite tête brune dans la foule, sortir un très grand et beau sourire, avant de lui vendre l’idée d’un ton charmeur. C’était presqu’aussi facile que compter jusqu’à trois.

Il va te falloir un masque hydratant pour les mains. Et une nouvelle manucure, assurément!

Ce détail me poussa à regarder mes propres ongles qui ceinturait mon verre qui eut été tout simplement impeccable. Sylvy apparut au côté de Nella, réservé toujours, un breuvage dans les mains à son attention. Si je la voyais disparaitre plus tard dans la journée, ce serait assurément pour venir appliquer un masque sur les mains de ma cousine éloignée. Personne qui pouvait se prétendre être de ma famille n’aurait pas pu prétendre à ce que mes souhaits soient exaucés par notre elfe de maison en vacances avec moi. L’elfe fut remercié et alors que mon regard se portait maintenant sur la vue des vagues qui chatouillait sous les rayons du soleil, la Serpentard en vacances lui souligna avoir noté la tenue de son elfe chérie.

Sylvy.

L’elfe se téléporta instantanément à mes côtés, à défaut de contourner et me faire de l’ombre; se positionnant à l’exact endroit le plus propice. Ces mains l’une dans l’autre, le chapeau qui glissait un peu vu qu’il était assurément un peu trop grand pour elle. Elle me toisait de ces yeux globuleux se tenant droite avec un air particulièrement motivé. Peux importe ce que je lui demanderais, elle saurait y faire face et son estime d’elle dégageait tant elle en était convaincue.  - Oui, Mademoiselle? – me répondit-elle en clignant des yeux, sans pour autant redresser son chapeau qui finalement glissait vers la pointe de son nez.  - Répond à Nella. Je t’en prie. – C’était manifeste et ça semblait même lui faire vraiment plaisir de lui raconter cette incartade dans son quotidien. - Oui mademoiselle. La maîtresse m’a fait choisir un chapeau au magasin avant de partir. La maîtresse est trop bonne avec moi. Elle a dit que c’était mode. – Mais objectivement, bien qu’heureuse, elle ne sait vraiment pas ce que ça veut dire. Je le sais, j’ai dû faire un pré-tri avant de voir le désastre arrivé. Après, l’elfe était libre depuis que Père avait compris qu’il y avait des avantages politiques à s’attirer des regards positifs de la part de certaines personnes du Ministère. Mais l’elfe n’était pas du genre à en parler outre mesure. Elle était juste si contente d’avoir un chapeau à elle sur sa tête qu’il fallait bien peu pour la motiver à me préparer des breuvages, s’assurer que toutes mes choses soient en ordre et que mes souhaits deviennent réalité. Nous étions une bonne famille après tout. Mais cela, Nella ne le savait pas, qu’elle était libre. Du moins, c’est ce que sa réponse me laissait croire, je n’allais pas lui en dire plus. – Ça sera tout pour le moment, Sylvy.

Et vlam! L’elfe claqua des doigts justes après avoir relevé son chapeau pour le remettre en place, avant de disparaitre aussi vite qu’elle n’était arrivée. Je souris, satisfaite, avant de prendre une nouvelle gorgée de mon breuvage. Et puis, il y avait quand même peu de personne qui avait le luxe d'avoir un elfe en vacance; je n'étais pas très partageuse.

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