Cette ombre, oui, c’était bien celle-là, alors qu’elle la cherche dans le couloir avec une impression d’un mirage. Mais elle marche, marche encore comme s’il n’y avait aucun but, et l’ombre l’entoure comme une couverture se refermant sur elle duveteuse et fraiche. Mais les yeux d’Azure ne perce pas le voile de l’obscurité, même si depuis qu’elle descend les marches il lui semble qu’elle peut de mieux en mieux percevoir les contours des murs rocheux. Si elle ne vient pas souvent ici, c’est parce qu’outre ses classes de Potions, c’est surtout le repaire des rats et des serpents; deux dont elle ne fait aucunement partie. Qui a-t-il dans ce néant qui lui semble infinie, si seulement elle avait le temps de s’y rendre – d’explorer ? Mais pour l’heure, elle pense profiter d’une courte fenêtre pour fuir la soirée qui se joue la Grande Salle. Après avoir récupéré son sac, elle n’a jeté un regard derrière elle, ni même s’assurer qu’aucun regard des tableaux sur son chemin ne la suive. Son objectif est devant. Droit devant, et elle avance rapidement avec ces talons qui claques sur le dallage. Campé contre le mur, la voilà qui tire sur une de ces chausses à talon haut avant de réussir à en sortir le pied, la changé de main et recommence son manège; avant de les glisser dans son sac dont elle l’ouverture est déjà béante. Cette pause lui fait réaliser qu’elle n’a jamais l’habitude de circuler sans sa baguette dans la presque pénombre. Au coin, une lumière plus loin.

Nox

Mais si elle la voie, c’est que d’autre pourrait la voir elle, alors elle recule d’un pas, tentant de percevoir d’où provienne les bruits dans le couloir. Pour autant, elle ne regarde pas derrière. Non, son objectif est droit devant, dans le bureau du professeur de Potion – un tableau qui est sien et qu’elle doit récupérer. Ne lui a-t-il pas dit que ça le rendrait heureux ? La créature l’aime… et elle ne l’a jamais oublié elle. Pas comme certains sorciers. Pas comme son petit cœur qui s’est meurtri d’un regard posé sur la compagnie de Shayne, une si jolie rousse auquel elle ne ressemblera jamais à moins de le duper. Mais elle est plus importante qu’une tromperie, et elle mérite et est beaucoup plus d’égard. Et son sourire s’étire, un peu fourbe et un peu dément. Pas plus que Maxton qui ignore même son prénom, et qui n’a même pas laissé entendre qu’il serait accompagné pour le bal. Vaux mieux sans elle, c’est cela ? Quel idiot! Des conséquences ? Quelle conséquence ? Les seuls qu’elle projette sont ceux lié à leurs ignorances! Quels risques ?  Rien ne peut lui arriver, elle est forte et fantastique et si personne ne le voit, ils finiront tous par se mesurer à son courroux et sa toute-puissance! Parce qu’elle peut être immensément vengeresse si son cœur éclate. Mais ils sont niais et si petit, si microscopique, que ça ne lui importe qu’à moitié.

Son geste se fait sur, alors que la chuintement des plis de sa robe de bal aux nombreux jupons frôle maintenant le bout de ces orteils nues. Elle la tire cette cape, d’un lourd tissu qui ne ressemble à rien, et elle la passe sur ces épaules alors que les derniers pans finissent de recouvrir le pourpre de sa robe. Puis plus rien, car elle est magique et si d’aventure on la croise, ce ne sont pas nos yeux qui nous le prouve.  Il y a des pas, d’autre pas qui avance. Oui, elle les entend, une personne tout ou plus, près ou loin, elle n’en sait rien après tout ce n’est certes pas son domaine les sous-sols, mais ce n’est pas important d’autant que le pas ne semble pas coulant ou rigide comme celui du professeur van Aken.

Alohomora. Chuhote-elle en agitant sa baguette devant la serrure. Du moins, c’était l’idée, si ce n’est que la voilà qui fait volteface contre la porte déverrouillée pour laisser passer quelqu’un dans le couloir. À croire que c’est trop facile! Vraiment trop facile de pénétrer dans la classe de potion; du moins c’est la première porte qu’elle imagine prendre pour se rendre jusqu’à son antre. Si peu, pour une belle récompense. La porte craque et grince un peu sur ces gonds. Espérant qu’autrui de reste pas, Azure décale ces pieds pour rejoindre le mur. Il ne manquerait plus qu’il décide de reverrouillé la porte en lui lançant un sortilège dessus…

---

Dé 1
Vu pas vu : Tableau menant vers les sous-sols : Oui.

Dé 2 - Nox.
1 : Échec
Reste : Réussite

Dé 3 (Présence)
Pair : Tombe sur quelqu’un
5 : Tombe sur un groupe
1-3 : Tombe sur personne.

Dé 4 Alohomora
1-2-3-4-5 Réussite
6 Échec

Dé 5 Quelqu’un remarque quelque chose d’anormal malgré la cape d’invisibilité
1-2-3 : Non
4-5-6 : Oui

Si son corps a rejoint le mur froid en pierre, son esprit est bien chaud à jeter un regard de travers à Matthew qui ne devrait même pas être ici. S’il avance dans la classe, c’est bien pour l’agacer, bien malgré lui. Elle aura ce soupir qui s’étouffe par l’étoffe qui la couvre alors qu’elle glisse son pied nue d’une roche à l’autre en suivant les interstices jusqu’à se déplacer à gauche de l’entrée de la porte une fois l’avoir traversée. L’ensemble est bien rangé et particulièrement opaque et sombre. C’est comme avancé dans de la purée de pois, de la gelée de canneberge ou quoi que ce soit d’autre – mais elle continue en ne longeant pas le mur pour éviter d’accrocher quelques choses sur les étagères et remonte entre deux rangés de tables hautes de travail dont le seul froissement de sa cape au sol arrive à signaler sa présence au Gryffon. D’un coup, elle tire dessus, ce qui balance le surplus de longueur contre un le bureau de van Aken. Ça roule doucement comme au ralentis, la fiole à demi-remplie qui tournoie sur elle-même en direction du bord du bureau. Qu’est-ce que sait ?

Mais Azure est bien trop concentré sur sa tâche, elle doit aller plus loin dans l’ombre, devenir l’ombre pour reprendre son pouvoir et son amour-propre qui a été bafouée. Les hommes, ils sont tous pareils, mais lui, lui n’en ait pas un; il l’aime correctement et n’a définitivement pas d’attente face à elle, si ce n’est que de partagé son amour et se rendre service mutuellement. Alors, elle avance dans le noir, comme une ombre, sans un regard en arrière alors que la fiole finit par tomber et se briser sur le sol. Et le fracas attire l’attention, voir une personne en tête de réponse. Elle touche à tâtons la porte du bureau de van Aken en pensant avoir rejoins le mur du fond.

---

Roule-Roule-Petite fiole (Veritaserum-Prise par Inhalation)

Dé 1
Matt entend la cape qui frotte par terre
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 2
Azure accroche quelque chose dans son déplacement.
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 3
Azure doit allumer les lanternes pour avancer sans se faire mal
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 4
Azure allume les lanternes
Pair :Oui.
Impair : Non.

Dé 5
Azure ne se fait pas prendre à allumer les lanternes.
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 6
La cape d'Azure s'accroche quelque part
Pair: Non
Impair : OUI.

Les effluves se diffusent dans l’air, alors qu’elle avance de plus en plus dans l’ombre. La seule chance d’Azure reste finalement le fait que c’est parce qu’elle se soient écartés qu’elle ajustements accrochés avec le bureau du professeur de potion, menant à la chute d’une de ces précieuses fioles. Roule, roule, petites fioles jusqu’à s’éclater au sol; au moins, bien loin des pieds nues de la jeune fille. Ou devait-elle passé ? Son regard cherchait, en se contrefoutant du Gryffondor qui lui semblait bien décidé à la trouver. Son objectif était là, à sa portée, un peu plus loin. Si proche et si loin, maintenant qu’elle devait faire attention à la compagnie d’un intru.

Oui. Y’a quelqu’un! Non. Fiche le camp.

Mais pourquoi elle parle, là. On s’entend que c’est pas subtil, mais c’est plus fort qu’elle, c’est comme si elle ne pouvait que faire cela, répondre. Azure pose sa main sur sa bouche, choquée avant de juste se dépêché à rejoindre le mur le plus près et la bibliothèque qui s’y trouve. Elle espère juste qu’il n’aura pas compris au son de sa voix qui elle est; après tout, y’a tellement de personne à Poudlard. Mais elle sait qu’elle est tant formidable que c’est sur qu’il sait; doper par l’énergie du mystérieux tableau. Quand elle arrive, à la porte adjointe au local de potion à droite des tables, elle se rend compte qu’elle ne voit pas le contour de la porte; comme si quelqu’un l’avait effacé. Ça ne lui avait même pas traversé qu’on puisse appliquer un sortilège pour en bloquer l’accès complètement. Et puis, zut. Elle glisse ces mains sur le mur, comme si elle cherchait des fissures, laissant ces mains vaquées de pierre en pierre, comme s’il fallait y trouver un mécanisme. Mais rien. Ça devait bien être quelques parts. De quelle main tenait-il déjà sa canne, elle essaya de figurer avec techniquement la main valide de l’aînée potionniste, sans guère plus de résultat. Elle pouvait pas décemment pas s’arrêté là. Elle savait que la porte devait y être. Et si elle … faisait exploser le mur.

Mais elle l’entend déjà derrière qui cherche encore des réponses. Et s’il assiste à cela, elle s’en sortira pas aussi puissante qu’elle le souhaite. Juste avec plus des problèmes nuisibles. C’est lui qui est nuisible, alors que son expression se change tranquillement de l’agacement à des intentions très nette de le sortir du tableau.

Vas-t-en. Prend ce que tu veux. Je le répéterai pas.

Mais tant qu’il ne s’approchait pas d’elle et la porte; qu’elle n’avait pas l’impression qu’il venait aussi chercher le pouvoir pour Lui. Alors il avait assurément beaucoup plus de chance de sortir d’ici sans être blessé, la mémoire effacer ou tout ce qu’elle jugerait nécessaire. Le pouvoir, ça la fait friser Azure, ça la rend un peu dingue; mais surtout très dangereuse.

Mais pourquoi elle parlait! Son esprit confus notait néanmoins qu’au lieu de parler, ses lèvres auraient dû rester closes. C’était largement sensé pour une opération du genre. Ça lui démange de lui répondre, même c’est impulsif. Il le faut. Si son corps s’est déplacé, c’est finalement pour se rendre compte qu’il essaie de l’attraper. Et ça, ça commence à l’agacer qu’il ait eu même l’idée de penser l’intercepter de cette manière! Non seulement, elle n’y est plus, mais de penser qu’il puisse l’empêcher, la démasquer, ça l’agace grandement. N’eut été de son mouvement de bras qui fait un gros bruit en se refermant sur du vide, elle ne s’en serait probablement jamais aperçu, mais là, au fond de la pièce à tâter les briques magiquement repositionnés.

Non, mais je rêve!

Elle plisse ses yeux, sous l’effet de l’inflexion et la confiance que lui procuré le tableau avec ces douces paroles et ces attentions sirupeuses. C’est qu’elle y carbure, Azure, à cette attention que personne d’autre au monde semble avoir pour elle. Elle l’aime et la créature l’aime aussi, c’est normal, elle est y génial, si brillante, si parfaite. Oui, c’est cela. Elle est parfaite, en tout point. Et lui, là-bas c’est une coquerelle qui manque pas de culot de penser qu’elle ait besoin d’aide.  Pourquoi la porte était ouverte ? Ça sonne comme une question et l’envie pressante, la force à ouvrir encore sa bouche.

Parce que je l’ai ouverte.

Alors deux points pour la confidentialité de l’action, mais le pauvre il s’en sort avec si peu d’information, alors qu’elle reporte son attention vers les roches. Ça devrait être là. Elle en est convaincue! Et puis merde, elle a pas de temps à perdre à papoter, c’est lassant à la fin. Elle attrape sa baguette à sa cuisse, avant de la pointé vers le mur après l’avait fait passer entre les deux pans de la cape. Peut-être est-elle au mauvais endroit ? Mais quelque chose lui dit que ça se trouvait ici. Oui, c’était bien là. À moins que ce n’eut été un tableau…

Magicae Ostendum.

---

Sort : Dé Magicae Ostendum
4-5 : Réussite
3 : Réussite du sort, mais mauvais endroit, les particules du sort ne collent pas au mur
2-6 : Échec tout bonnement.
1: Échec: les particules s'agrippent à la cape d'Azure.

---

Mais rien ne sortit du bout de sa baguette, lui créant encore plus d'agacement alors qu'elle se déplaçait vers un autre pan de mur plus loin. Peut-être était-ce derrière cette armoire ? La déplacer, ça semblait logique quand on voulait barrer le chemin à quelqu'un.