Après avoir entamé une journée de travail en cours, Wenceslas était désormais libre pour le restant de l’après-midi ; son emploi du temps était respectablement peu chargé, assez peu pour qu’il puisse s’accorder un peu de temps de préparation et de correction, sans empiéter sur les travaux qu’il menait encore au ministère. Il fallait reconnaître qu’une carrière de professeur, lorsqu’elle n’était pas menée de front avec d’autres occupations comme il le faisait pourtant, pouvait être une bonne manière de terminer une vie. Sur le papier, cela semblait infiniment plus reposant que des recherches au département des mystères... si l’on en oubliait peut-être les explosions et autres meurtres que Poudlard s’évertuait à offrir à ses occupants.
Toujours était-il que pour l’heure, et depuis quelques semaines, il bénéficiait d’un cadre de vie plus reposant que ce qu’il avait connu ces dernières années. Les tracas des adolescents faisaient bien pâle figure comparés à la morosité et aux soucis des langues-de-plombs, toujours plus prompts à se montrer déprimant et ennuyeux... il n’avait jamais trop fait exception à la règle de la profession cela étant, se montrant peut-être même plus désagréable que nombre de ses anciens collègues. L’école l’avait un peu radouci à ce point de vue, ou du moins l’avait-elle un peu déridé. Comble de la transformation, il arrivait même à s’amuser de ce que ses élèves pouvaient trouver comme idiotie pour attirer l’attention des plus âgés, même si pour l’heure, la copie qu’il s’évertuait à corriger prêtait plus à pleurer qu’à rire.

Comme pour lui offrir un instant de répit, quelques coups contre le battant de porte de son bureau vinrent rompre le silence monotone. « Entrez. » Sa voix porta jusque l’autre côté du mur, alors même qu’il n’avait pas levé les yeux vers l’entrée, toujours penché sur son parchemin. La plume parcourait le papier d’un geste vif, traçant des mots destinaient à un élève, dont le devoir se révélait fort peu satisfaisant. Comme pour implorer la bienveillance à l’égard du malheureux qui avait bâclé son travail, un de ses congénères poussa la porte de la pièce, le forçant à s’interrompre dans son labeur. Rien de bien grave en soi ; il ne lui faudrait guère de temps pour se remettre pleinement dans sa tâche, et ça n’était pas comme si une concentration maximale était requise pour lire les inepties d’un gryffondor un peu fainéant. « Monsieur Lewison. » répondit-il d’un ton posé, en guise de salutation. Un serpentard plus futé que nombre de ses camarades, pas mauvais en cours et même plutôt sérieux. Il était sans nul doute un élément qui valait la peine d’y attarder un peu de temps supplémentaire. Chose peu coutume depuis le début de l’année, son visage était strié d’un cache-œil, là où il favorisait d’ordinaire un œil de verre plus discret. Cela semblait presque souligner ce que Wenceslas percevait comme un échec. Il n’était certes pas médicomage, et encore moins formé aux sortilèges de premiers secours, mais comme professeur il voyait comme une faillite de ne pas être parvenu à mieux prendre en charge le jeune homme. En cela, il lui devait bien une aide plus attentive qu’à d’autres de ses comparses. « Bien sûr. Asseyez-vous, je vous prie. » La question avait le mérite d’éveiller sa curiosité. Il n’était pas le premier à venir le requérir pour un projet quelconque, ou à laisser entendre qu’il nourrissait quelques projets magiques qui dépassaient un peu de ce que l’on attendait usuellement de jeunes gens préparant leurs ASPIC. L’ancien langue-de-plomb appréciait ces démarches inventives et il était prêt à parier que chacun de ceux qu’il avait eu dans son bureau ou à tout le moins conversé magie avec eux se préparaient à devenir d’excellents sorciers.

D’un geste de la main, il retira la copie qui occupait son bureau et la lâcha en l’air, celle-ci allant sagement voleter jusqu’à un petit tas de feuilles. « Mon attention est vôtre. De quels types d’enchantements parlez-vous ? » Il croisa ses mains sur la table devant lui, signe qu’il se montrait attentif au jeune homme qui se tenait devant lui.

Lewison n’était pas l’un de ces étudiants qui venait facilement déranger un professeur sans une bonne raison ; garçon toujours relativement travailleur et sérieux, il savait être à la fois suffisamment discret et présent pour attirer la sympathie des adultes. Un bon élément, en sommes, qui donnait une plus grande envie de lui consacrer du temps. Ce fut donc sans la moindre hésitation que Wenceslas relégua à plus tard sa correction des devoirs pour autoriser l’adolescent à prendre place et expliquer la raison de sa présence. Le jeune homme sembla hésiter un peu avant de s’asseoir mais lorsque ce fut fait, il entamait sans plus tarder ses explications.

L’adulte le laissa parler sans faire mine de le couper, un peu amusé – sans lui montrer – par la tournure de ses paroles. Il laissait à penser qu’il avait une idée très claire de ce qu’il recherchait, mais sans encore avoir les connaissances suffisantes pour le décrire de manière plus scientifique. Un sourire ne fendit son visage qu’à la fin du monologue du serpentard, lorsque celui-ci, pris par son propre cheminement de pensée, vint à s’exclamer de façon un peu plus exubérante. « L’exemple des plumes à papote est en effet très bien choisi. » confirma-t-il d’un ton paisible, comme s’il commentait un exposé oral que venait de conclure le borgne. Il n’était pas bien difficile de comprendre de quoi il retournait, quand bien même il n’avait pas encore de détails très précis... et mine de rien, ça insinuait en lui une grande curiosité. Quelles motivations pouvaient bien se cacher dans la caboche de son élève ? « Comme vous l’avez déjà deviné, il est effectivement faisable de donner des propriétés nouvelles à un objet par le biais d’enchantements. » La première question n’en était pas vraiment une, puisque le jeune homme en avait lui-même trouvé la réponse au travers de ses exemples, mais ça ne faisait jamais de mal de répéter parfois ce qui était évident. « Comme vous pouvez vous en doutez, la difficulté varie en fonction de l’objet lui-même et des propriétés que vous souhaitez lui attribuer. » Le professeur de sortilèges se leva de son fauteuil et alla ouvrir une armoire ; pendant qu’il fouillait dedans, son corps cachait en grande partie la vision du meuble à Artemis. Lorsqu’il revint à son bureau, il tenait une grande plume aux couleurs chatoyantes dotée d’une pointe en métal brillant. Les fabricants de plume à papote se plaisaient à les faire toujours plus visibles, ce qu’il avait lui-même toujours trouvé très kitsch. La sienne ne semblait guère avoir été grandement utilisée ; en réalité, le nombre de fois où elle était de sortie se comptait sur les doigts d’une main.

Toujours debout, l’enseignant lança un regard à Lewison, guettant ses réactions. « Reprenons votre exemple... l’enchantement qui se cache derrière cette plume est d’un niveau intermédiaire. Avec un peu de pratique, je ne doute pas que vous puissiez réussir à le faire vous-même. Il a fallu non seulement lui donner la capacité d’entendre ce que l’on dit, mais également une forme d’intelligence primitive afin qu’elle puisse traiter l’information et la retranscrire plus ou moins fidèlement. » Certains exemplaires avaient tendances à se montrer un peu trop libertin sur ce dernier point. Cela relevait le plus souvent d’un choix du producteur qui visait un public particulier, comme des journalistes qui aimaient à donner un genre un peu plus incisif à leurs textes. « Pourtant, elle n’a a proprement parlé ni cerveau ni oreilles... d’ailleurs, métamorphoser une plume pour lui donner une oreille ne ferait pas pour autant d’elle une plume à papote. » Et ça n’était pas faute d’avoir vu des gens s’essayer à de telles pratiques. Il passa ses doigts dans le duvet de l’objet. « Ici, l’on a utilité deux procédés. Le premier est facilité par la matière qui la constitue, la kératine, que l’on retrouve d’ailleurs dans le corps humain. C’est une matière très légère, ce qui en rend l’application des sortilèges plus simple. » Wenceslas s’arrêta un instant, conscient de s’épancher un peu trop sur certains détails qui n’éclaircissaient guère le serpentard. Décrire le procédé d’enchantement n’était pas si aisé : il pouvait paraître assez intuitif pour qui l’avait déjà expérimenté, mais il n’était pas évident au premier regard. C’était là toute la difficulté de se discipline : la métamorphose était infiniment plus visible et donc saisissable que ne l’étaient les enchantements. « En somme, l’on a ensorcelé la barbe – il montra les minces filaments doux de la plume – pour qu’elle capte les vibrations de la voix. L’idée étant d’utiliser les propriétés naturelles de l’objet pour simplifier au maximum le fonctionnement : la plume est sensible à l’air, donc aux vibrations. » Il déposa l’objet sur le bureau. « Plus vous allez chercher à vous éloigner de l’objet d’origine, plus le sortilège sera complexe et soumis à des aléas. La conscience primitive relève d’un second sort que l’on retrouve dans presque tous les objets ensorcelés, comme le choixpeau magique par exemple : l’animus emendo. » Après Roxy Reid, il emmenait Artemis sur le chemin des créations hasardeuses... si Poudlard explosait de tous les côtés, il n’aurait pas à se demander d’où ça pouvait bien venir, cette fois-ci. « En revanche, l’animus emendo n’est pas utile pour tous vos exemples puisqu’il sert ici à donner une parodie d’intelligence humaine. Si vous souhaitez induire un simple fonctionnement mécanique à l’objet, il ne sera pas utile. » L’adulte reprit finalement place dans son fauteuil, laissant un temps de répit au damoiseau.

L’élève l’écouta sans broncher durant toutes ses explications, attentif et sage comme on pouvait l’espérer de quelqu’un venant s’enquérir d’informations extrascolaires. L’excitation qui avait été un temps la sienne, au début de leur entretien, semblait s’être suffisamment amenuisée pour qu’il se montre plus posé lorsqu’il reprit la parole afin de donner un résumé de ce qu’il avait compris. « En l’espèce, j’aurais tendance à dire que le choix était avant tout commercial, les sorciers utilisant majoritairement des plumes pour écrire, et non des stylos comme les moldus. Si cela était susceptible de devenir lucratif, je ne doute pas qu’un inventeur aurait proposé un prototype de stylo à papote. » La production serait sûrement plus complexe et le prix en conséquence, moins abordable mais de nombreuses fabrications avaient déjà été ensorcelées, ce ne serait donc pas très surprenant. « Mais vous avez saisi l’idée générale. Plus vous vous éloignez de l’objet initial, plus le sortilège en deviendra complexe... sans être pour autant impossible » confirma-t-il comme il le ferait face à un exposé d’un élève. Fidèle à lui-même, Lewison comprenait rapidement ce dont il était question : c’était un garçon plutôt futé et fort attentif. Wenceslas ne refusait jamais de donner une aide extrascolaire à ses élèves, mais il se montrait parfois plus avare avec ceux qui ne faisaient pas suffisamment d’efforts, selon lui. Les gens comme Reid ou le serpentard étaient inventifs et studieux, ce qui rendait l’enseignement beaucoup plus appréciable qu’un adolescent distrait et moyennement impliqué dans ce qu’il faisait. Cela ne tenait d’ailleurs pas tant à un quelconque talent inné qu’aux motivations : certains manquaient manifestement d’autonomie et avaient besoin d’être pris par la main à chaque étape, tandis que d’autres, pourtant plutôt bon en magie, étaient dissipés et peu scrupuleux des instructions les plus élémentaires.

Et en parlant d’étape... le jeune homme semblait être venu avec un panel de questions relativement étendu, ou à tout le moins en trouvait-il d’autres à chaque explication de l’enseignant. Celui eut un vague mouvement du chef, hochant lentement la tête comme pour approuver la nouvelle demande, relativement pertinente. « Il y a en réalité une pléthore d’options différentes pour vérifier la réussite d’un enchantement. Gardez toutefois en tête qu’il y a toujours des aléas. » La magie était une science parfois capricieuse ; cela était d’autant plus vrai qu’elle pouvait également être perfide et donner tous les signaux de réussite jusqu’à ce qu’elle explose – métaphoriquement ou non – au visage du sorcier. Un département au ministère avait d’ailleurs pour rôle principal de s’occuper de ces cas... mais la précision lui paraissait superflu, d’autant qu’il avait bien noté que le préfet était assez proche de la fille de Karl Strauss, le directeur dudit département. « Un procédé souvent utilisé dans la confection à grande échelle d’objets magiques est celui de l’amplification. » Il ne s’agissait pas d’une discipline particulièrement simple à appréhender, mais elle était d’une grande efficacité, autant pour ce dont il était question actuellement que pour d’autres projets. « Dans le cas de votre plume, le sort qui lui permet d’entendre est adapté à la dimension de l’objet : ainsi, elle entend sans que des signes extérieurs puissent nous avertir de cette fonction. En revanche, si vous amplifiez le sort momentanément, les effets deviendront visibles. Voyez par vous-même. » L’adulte tendit le bras pour prendre un petit étui qui reposait sur le côté de son bureau et en sortit sa baguette d’aubépine, dont il posa le bout sur la plume à papotte qui lui servait d’exemple depuis le début de leur entretien. « Magicus extremos » La pauvre plume sembla se trémousser quelques secondes sous l’effet de la magie avant de se calmer. Et d’un coup, sans prévenir, Wenceslas donna trois coups sur la table du bout de l’articulation interphalangienne. Immédiatement, la barbe de l’objet se mit à s’agiter, comme prise de violent soubresaut, au rythme des percussions que faisait l’adulte. « Finite. » Il avait préféré ne pas parler lorsque le sort faisait encore effet afin d’éviter que la plume ne se mette à écrire sauvagement ce qu’il disait. « Si vous souhaitez utiliser un procédé moins violent, le sort “ magicae ostendum ”, qui révèle la trace de magie, permet de vérifier à chaque étape que l’enchantement est bien imprégné à l’objet. Il est moins utilisé dans les fabrications à la chaîne puisque trop de magie est souvent employé au même endroit, et sur le même objet, sans laisser de temps entre chaque manipulation. » Le temps était une valeur importante dans le domaine : trop souvent, les mages avaient tendance à oublier cette variable pourtant capitale. À l’instar des potions, il était parfois nécessaire de laisser la magie faire doucement son œuvre sans intervenir, comme lorsque l’on laisserait un ingrédient macérer quelques heures avant d’ajouter le prochain. Cette fois-ci, il n’y eut nulle démonstration : puisque leur exemple était déjà parfaitement opérationnel et la cible prolongée de plusieurs formes de magies, il serait absurde de vouloir tenter un tel procédé. « Mais dites-moi... toutes ces questions n’ont-elles qu’un but pédagogique, ou vous avez autre chose en tête ? » La question était en partie rhétorique : il n’avait pas donné de devoirs qui nécessitent de savoir tout ce qu’il venait de lui expliquer et même s’il reconnaissait que Lewison était susceptible de chercher à élargir ses connaissances, il n’était pas dupe au point de croire qu’un adolescent pouvait le faire sans arrière-pensée.

Lewison était vraisemblablement venu avec des idées bien précises en tête et il était clair que derrière ses questions se cachait un projet particulier dont il taisait pour l’heure les détails les plus intéressants. Wenceslas sentait poindre une certaine curiosité chez lui ; que pouvait bien avoir en tête le jeune élève ? Il l’écoutait avec attention, résumant quelques fois les paroles de l’enseignant pour montrer qu’il avait compris l’essentiel – ce à quoi l’adulte répondait d’un simple hochement de tête approbateur – mais demeurant toutefois avare quant à ce qui lui avait mis en tête toutes ces questions.

Comme professeur, il lui était difficile de trop s’immiscer dans les intentions du serpentard sans le brusquer : il pouvait parfois être difficile à un adolescent de venir vers leurs enseignements et il avait bien conscience de ne pas être le plus jovial et donc celui vers lequel il était le plus simple de chercher des réponses. Pourtant, il était venu à lui : cela témoignait d’une forme de certitude. Artemis avait dû réfléchir en amont à ce qu’il allait lui demander et bien avant cela, avait dû faire ses premières recherches afin de savoir exactement quelle direction devaient prendre ses questions. D’un naturel fort généreux quant aux indications qu’il pouvait donner à ses élèves, il se faisait un plaisir de brosser un portrait plutôt global des possibilités qui se présentaient au jeune homme : les deux avaient des avantages et des inconvénients, il convenait de savoir ce que l’on recherchait réellement afin d’opter pour la meilleure, ce à quoi le préfet sembla se prêter sans souci. Il n’était pas vraiment étonné compte tenu de la tournure de leur discussion. L’enseignant opina sobrement du chef avant de finalement s’autoriser une petite infiltration dans les motivations du garçon.

Wenceslas se retint de lever les yeux au ciel. Il lui tenait un discours presque parfait, présentant tout ce qu’un professeur pouvait apprécier entendre dans la bouche d’un de ses étudiants... et c’était justement là que le bât blessait. Pensait-il qu’il soit suffisamment naïf pour croire qu’une telle réponse n’ait pas été réfléchie à l’avance ? Il ne doutait pas qu’il y ait du vrai dans ce qu’il disait, surtout venant de quelqu’un comme lui, mais il avait passé l’âge de croire que seul son avenir universitaire l’intéressait. Par expérience, il savait qu’il valait toujours mieux être mû par d’autres choses pour réussir. Lui, ç’avait été l’orgueil. Il n’était pas un ancien serpentard pour rien, après tout. Il crut lire un bref instant comme un tressautement dans le regard du benjamin, avant que celui-ci ne rajoute une dernière justification, déjà plus honnête. Bien, la mélodie était déjà plus authentique. « Il y a toujours de la place pour innover... » commença-t-il en croisant les doigts, l’air pensif. « Et une chose est certaine : Poudlard est l’endroit idéal pour que vous puissiez expérimenter certains sortilèges. Ici, vous ne risquez pas des dégâts qui attireraient l’attention des moldues... » Il marqua une pause, ses lèvres se fendant d’un sourire amusé. « Sans compter qu’il y a des professeurs pour vous guider et encadrer vos expériences. » Il avait déjà perdu un œil, il vaudrait mieux pour lui ne pas pousser ses limites plus loin.

Peut-être n’était-ce pas très professionnel, mais l’ancien langue de plomb avait ses petits favoris, parmi les élèves. Il tâchait de ne pas trop le montrer mais cela le rendait naturellement plus bienveillant à leur égard ; c’était le cas de Lewison qui cumulait d’excellentes aptitudes avec un drame dont il se sentait en partie responsable. Il se sentait naturellement le devoir d’être plus attentif à ce qu’il pouvait bien vouloir faire... de fait, être dans ses bonnes grâces n’était peut-être pas toujours une bonne chose pour les élèves. « Je ne pose pas ces questions par plaisir de m’immiscer dans vos affaires... mais comprenez qu’il est de mon devoir de veiller à ce que vous ne fassiez rien qui puisse se révéler dangereux pour vous ou vos camarades. »