DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (1070/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Fergal, Prof Grant
(#) Sujet: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Lun 5 Sep - 9:15
« Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? »
Les sélections m’ont prouvées deux choses, la première que le quidditch, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. La seconde, c’est que pédaler et gagner la course, ce n’est pas exactement la même chose et que ça ne risque pas d’arriver sans remise à niveau. Ma performance n’était pas déplorable, mais ce n’est pas avec ça que je serais au top de mon niveau. D’autant moins en tant que remplaçante : un entraînement par semaine et sauf bras cassé ou grippe, pas de match pour jouer en conditions réelles. Alors autant profiter de mon emploi du temps plutôt light pour faire les choses correctement, et corriger les premiers points faibles révélés par Misha. Après tout, je n’ai pas conservé beaucoup d’option, mon temps libre est partagé entre les projets de fabrication d’objets ensorcelés et le quidditch. Je pourrais aussi m’en foutre : après tout, je ne suis que remplaçante. Mais quand je fais les choses, je les fais jusqu’au bout.
Pour commencer, j’ai décidé de m’entraîner au tir au but : sérieusement, zéro souaffle dans les anneaux c’est la honte. Ok, j’ai jamais joué poursuiveuse, mais c’est pas une raison. Ensuite, je ferais quelques envois de précisions avec les cognards, parce que c’était vraiment pas brillant pour une batteuse. Je sors le matériel sur le terrain. Il n’y a pas de gardien, mais vu le massacre, on va déjà s’entraîner à viser, ce sera pas mal.
Je fais quelques enchaînements de figure souaffle en main pour me donner un peu d'élan et de désorientation, et me présente devant les anneaux. Toujours viser un point plus petit que la cible pour gagner en précision. Contre toute attente, je marque. Je poursuis mon ballet et je m’en sors plutôt bien. Je commence à bien avoir le poids de la balle en main, à mieux affirmer ma prise. Je ne loupe aucun essai. Un sourire satisfait se peint sur mon visage. Bon. Je ne suis pas complètement manchote. On va pouvoir passer à la phase 2, avec quelques cognards d’entraînement ensorcelés, ça devrait pimenter l’entraînement, à défaut d’un gardien ou de partenaire. Encore que, j’aperçois une silhouette qui sort des vestiaires avec un balai. Je ne la reconnais pas tout de suite. Je pers un peu en altitude et fait un signe de la main au nouveau venu. Il s’agit de ce mec qui est arrivé en cours de route à Poudlard, dans notre maison. Il en a bien chié aux sélections le pauvre.
« Salut… » comment il s’était présenté déjà Baby ? Je vais pas appeler un mec que je connais depuis 3 secondes Baby quand même ?! Je crois que son prénom c’est Willow. « Willow ? ou Baby ? » dis-je avec un sourire. Baby et Roxy sont sur un balai, si Roxy tombe à l’eau qui reste ? Je ne peux pas vraiment juger, moi c’est mon vrai prénom. « Ça va, tu t’es remis des sélections ? » je demande sans l’ombre d’une moquerie. « Tu as une idée du poste sur lequel tu aimerais jouer ? ». Tout en parlant, j’ouvre le coffre aux cognards. Ils bondissent aussitôt dans leurs sangles. « Tu veux t’entraîner avec moi ? J’étais partie pour faire encore une session de tir aux buts. J’ai vraiment fait de la merde aux sélections. Tu pourrais faire le gardien ou me bombarder de cognards. En tant qu’ex-batteuse, je te dirais que les cognards, c’est quand même plus fun que le gardiennage, mais c’est toi qui voit. » dis-je avec un petit sourire taquin. Et puis c’est toujours mieux de les envoyer que de les recevoir.
S'il y avait bien une chose qui avait changé en arrivant à Poudlard, c'était le calme des dimanches. La dernière colonne de son emploi du temps restait désespérément vide et, sauf cas exceptionnel, le resterait jusqu'à la fin de l'année. Baby en avait presque oublié ce que ça faisait d'avoir tant d'heures à tuer. À Ilvermorny, les choses avaient fini par être différentes : il rentrait tous les week-ends et n'avait finalement que très peu de temps libre, toujours embarqué ici ou là pour des engagements que d'autres avaient pris pour lui... Le tout premier, il l'avait passé à traînasser sur son lit ou dans la salle commune, regardant l'horloge égrainer les minutes dans une hébétude ennuyée. Et puis il y avait eu les sélections et, enfin, ses dimanches avaient commencé à prendre un sens : si Quidditch il devait y avoir, il fallait en maîtriser les codes. Il savait voler, là n'était pas le problème, mais il ne gérait rien de cet environnement nouveau. Ni les règles du jeu, ni les réflexes presque innés pour ses camarades... Il apprendrait, bien sûr, mais le retard accumulé sans le savoir était tellement énorme qu'aucune minute ne serait de trop pour essayer de le rattraper. C'est ainsi qu'il prit, ce jour-là, le chemin du terrain. De ce qu'il avait vu sur le planning, personne ne l'avait réservé. Aucune équipe, du moins. Aussi espérait-il être à peu près tranquille. Casque sur les oreilles, balai sur l'épaule, l'adolescent venait à peine de poser le pied sur la pelouse que, déjà, ses espoirs vacillèrent. Quelqu'un était là, dans les airs. De loin, il ne distinguait pas grand chose, sinon que la silhouette semblait féminine. Ils pourraient sûrement partager le terrain sans trop se marcher dessus. Enfin... Si Madame y consentait, en tout cas, puisqu'elle était là la première... Et puis, en se rapprochant, les traits d'une des filles de sa maison se dessinèrent plus précisément. Elle s'était présentée aux sélections, elle aussi. Roxy, si ses souvenirs étaient bons. Il n'avait aucune idée de son nom, il n'était plus certain qu'elle l'ait dit, ni même de son année... cinquième ou septième, au choix... Celle-ci sembla le remarquer à son tour. Elle perdit en altitude et lui adressa un signe de la main alors qu'il laissait le vieux casque qu'il avait emprunté à Danielle Tasker une vie plus tôt retomber autour de son cou. Ses doigts tâtonnèrent près de sa ceinture et finirent par se poser sur le bouton stop qui émit un cliquetis reconnaissable entre mille lorsqu'il y appuya, puis lui rendirent son salut.
— Salut… Willow ? ou Baby ? — Tout dépend si tu veux que je réponde ou pas répliqua-t-il dans un sourire semblable au sien alors qu'il s'arrêtait à sa hauteur.
Les anglais étaient décidément bien prudes, non ? Comme si un simple surnom les mettait tellement mal à l'aise qu'ils voulaient s'acharner à l'appeler autrement... Ça n'avait jamais été comme ça de l'autre côté de l'océan ! Il n'y avait qu'à voir la facilité avec laquelle la Kline avait adopté ce surnom avant même que l'Amérique ne voit en eux l'un des couples les plus prometteurs du pays pour le comprendre ! Après, si elle s'acharnait à l'appeler par son prénom, il s'abaisserait à répondre malgré tout... mais... tout de même... Un peu d'effort, que diable !
— Ça va, tu t’es remis des sélections ?
Le jeune homme hocha la tête, quelques pointes bleues s'agitant devant ses yeux du même ton. Il avait connu pire. Du moins, les souvenirs qu'il avait de quelques chutes avaient l'air pires que ça.
— J'en ai l'impression oui ! Mais j'ai loupé la mention « attention : danger de mort » sur l'affiche ou bien Misha a oublié de l'ajouter ?
Peut-être que, s'il avait pris la peine de se tenir informer de ce qui l'attendait, il n'aurait eu aucun mal à réaliser à quel point ça pouvait être un sport violent... mais il ne l'avait pas prise et les restes des rares contacts qu'il avait eu avec le Quidditch n'avaient pas été suffisants pour le lui rappeler. Enfin... au moins, maintenant, il savait à quoi s'attendre ! Il l'observa mettre pied à terre et s'approcher de la malle où étaient rangées les balles.
— Tu as une idée du poste sur lequel tu aimerais jouer ? — Franchement, peu importe. Je m'y connais pas assez pour avoir une vraie préférence.
Il avait connu ça lorsqu'il avait décidé d'entrer dans l'équipe de Quodpot des Oiseau-Tonnerre. L'indifférence était telle que tout lui allait. Ça ou autre chose... Mais comme son nom – celui de son père, en réalité – était associé au poste d'ailier, on l'y avait collé par mimétisme... Là, au moins, où qu'on le mette, si on le mettait quelque part, les attentes ne seraient pas les mêmes. Personne n'avait jamais entendu dire que Bobby Gillespie était un brillant attrapeur, gardien ou peu importe.
— Tu veux t’entraîner avec moi ? J’étais partie pour faire encore une session de tir aux buts. J’ai vraiment fait de la merde aux sélections.
Le sourcil que Baby haussa face à cet aveux qui n'avait, à ses yeux, rien d'objectif ne laissait aucun doute quant à ce qu'il pouvait bien en penser. Si, elle, elle avait fait de la merde aux sélections, qu'est-ce qu'il devait dire ?! Elles étaient à l'image de l'implication qu'il avait mis dedans avant d'y aller ! Il avait à peu près gérer ce qu'il savait déjà faire et avait montré à qui voulait bien le voir qu'il n'avait même pas cherché à tenter ce qu'il ne connaissait pas... Sans être la pire des catastrophe, ça n'avait clairement pas été brillant... et comparé aux filles... Mieux valait ne pas trop y penser.
— Tu pourrais faire le gardien ou me bombarder de cognards. En tant qu’ex-batteuse, je te dirais que les cognards, c’est quand même plus fun que le gardiennage, mais c’est toi qui vois. — Va pour les cognards, alors, décida-t-il en suivant ses conseils avant de se baisser pour ramasser la batte qui traînait près de la boîte où les balles s'agitaient toujours. Mais autant prévenir tout de suite, mes espoirs de percer au baseball sont morts hyper vite. Ça va pas être brillant.
Un rire amusé lui échappa avant qu'il ne prenne de la hauteur. Le poids de l'arme avait quelque chose d'inhabituel, d'assez perturbant mais bon, puisqu'il fallait en passer par là... Les balles furent finalement lâchées et sa camarade remonta en selle à son tour. Son regard clair observa les boules de métal s'éloigner dans les nuages, disparaissant momentanément de son champ de vision.
— Au fait, c'est indiscret de demander pourquoi t'as arrêté de l'être, batteuse ?
Oui, sûrement que ça l'était... mais de toute façon, la question venait d'être posée quoi qu'il en soit. C'était quelque chose qui n'avait intéressé personne quand il avait voulu, lui, mettre la clé sous la porte... Ni ses amis qui s'étaient contentés de dire que ça passerait, ni son père qui... enfin, peu importe... L'ombre d'un des cognards finit par fendre le ciel et, avec une maladresse débutante, le jeune homme arma cette batte nouvelle.
1 & 2 – Contre toute attente, il parvint à frapper en plein dans le cognard et même à l'envoyer droit sur Roxy ! Dommage qu'il n'ait pas tenté cet exercice durant les sélections...
Le dé:
1 & 2 – Contre toute attente, il parvint à frapper en plein dans le cognard et même à l'envoyer droit sur Roxy ! Dommage qu'il n'ait pas tenté cet exercice durant les sélections... 3 – S'il parvint à renvoyer le cognard, il va falloir apprendre à viser parce que sa trajectoire passa à deux bons mètres de sa camarade... C'est toujours mieux que rien. 4 & 5 – Frapper, c'est bien... frapper la balle, c'est mieux... On dira que c'est le temps de prendre ses marques, voilà tout... 6 – Non seulement il ne parvint pas à le renvoyer mais il ne parvint pas à l'esquiver non plus... En plein dans l'épaule... Vraiment, il va falloir envisager d'abandonner à ce train-là !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (1070/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Fergal, Prof Grant
(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Ven 16 Sep - 12:58
J’observai Willow ou Baby, tout en lui parlant. Il était armé d’un casque – choix d’accessoire peu répandu à l’école mais néanmoins compréhensible – et avait un look qui détonnait avec les habitudes de Poudlard. Un peu sombre et destroy, contrastant avec ses manières de beau parleur. Il était intrigant. « Alors va pour Baby je suppose, ça fera la rime. A moins qu’on te trouve quelque chose d’autre au prochain match. » Après tout, il se ferait peut être un nouveau nom ici !
Je ris quant à la mention danger de mort, tu m’étonnes : « A mon avis, il voulait décourager personne, mais c’est clair qu’il faut être prêt à subir des dommages collatéraux. Je pense que Misha est soulagé que je ne postule que remplaçante, ça m’arrive d’assommer aussi les coéquipiers. » Je remarque néanmoins qu’il est bien équipé et qu’il n’a pas vraiment l’air novice sur un balai, même aux sélections, il était plutôt à l’aise malgré les coups pris. « Tu voles drôlement bien pour quelqu’un qui n’a jamais fait de quidditch ceci dit. » J’espère qu’il ne pense pas que ma cicatrice est dûe au quidditch, je m’en voudrais de faire fuir une potentielle recrue de Misha. Il serait probablement un peu fâché après moi.
« Je comprends. C’est pour ça que je trouve l’idée d’être remplaçante sympa : pas de poste en particulier et entraînement sur tout. Bon, je ferais peut être un peu l’impasse sur le rôle d’attrapeur, parce que franchement, je pourrais y passer l’année sans avoir ce mix de chance et de talent qu’on les bons. Ça se travaille pas en si peu de temps. » dis-je songeuse. Je crois que j’ai une nature trop hésitante ou je ne sais pas. Encore faudrait-il que je le vois. Il accepte la proposition de me bombarder. Oui, je sais, je fais des propositions étranges mais c’est ça aussi le quidditch. « ça tombe bien, ça n’a pas grand-chose à avoir avec le base-ball, l’espoir est permis ! » Le poids du cognard, sa taille, et sa volonté d’en découdre rendent la manœuvre bien plus savoureuse que de s’engager sur un home run. On s’essouffle un peu moins aussi.
Avant de m’élancer, je réponds à sa question sans embarras: « J’ai quitté Poudlard en cours d’année, mes parents voulaient que je les suive en voyage autour du monde. Je suis beaucoup restée aux Etats-Unis et en Turquie. Quand je suis partie, l’ambiance était miteuse dans l’équipe, des gens qui jouent les uns avec les autres mais pas ensemble. Du coup, quand je suis revenue l’année dernière… J’ai préféré voir ce que ça donnait de loin. J’ai bon espoir que ça soit cool cette année ! » Je me garde néanmoins d'ajouter que je suis une grande stressée de la vie et que ça me déprime de faire perdre mon équipe quand je perds mes moyens et que je joue comme une tanche.
Je monte vers les buts et entend le son mat caractéristique de la batte qui s’écrase sur le cognard. Je tente une vrille pour l’éviter, mais il percute ma cuisse. Je sers les dents sans tomber de mon balai. Bien joué Bébé.
A moi de briller, malgré le cognard, je parviens à lancer le souaffle vers les buts, mais sans grande surprise, c'est loin de rentrer dans l'anneau.
« C'est bien, même pas besoin d'un gardien avec ce genre de tir.» dis-je sarcastique. « Alors, plus satisfaisant que le baseball?»
---
3-6 : tir réussi le reste : échec
Si réussite :
Pair : ça passe dans l'anneau Impair : c'est pas cadréééé, c'est quoi cette chèvre. :gah:
Dernière édition par Roxy M. Reid le Ven 16 Sep - 13:02, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13693 Points : 36 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Ven 16 Sep - 12:58
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(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Sam 17 Sep - 14:55
Finalement, Baby dut revoir ses plans. Pas d'entraînement tranquille pour aujourd'hui puisque quelqu'un avait eu la même idée... mais peut-être que ça n'était pas si grave que ça étant donné que Roxy n'avait pas l'air particulièrement dérangée par son arrivée... bien au contraire. Un signe amical et quelques mots du même ton l'accueillirent chaleureusement. Il abandonna sa musique et retira distraitement son casque. Ça n'était pas le moment de jouer les asociaux, pas alors qu'une des filles de sa maison semblait prête à sympathiser. En réalité, il n'était pas trop à plaindre, ici. Les gens n'avaient pas l'air désagréable... et s'il y avait toujours une différence de culture évidente et un certain mal du pays, ça n'était pas trop compliqué de s'intégrer. Tant qu'on était prêt à revoir ses espérances à la baisse... Les anglais avaient beau être bien élevés, ils n'avaient clairement pas inventé l'eau chaude. Pas étonnant que la société sorcière américaine ait eu si peu de mal à dépasser le modèle dont elle s'était inspirée.
— Alors va pour Baby je suppose, ça fera la rime. A moins qu’on te trouve quelque chose d’autre au prochain match.
Des prénoms qui rimaient...? C'était presque romantique ! Durant une seconde, il se demanda si toutes les filles d'ici étaient du genre à rêvasser en accolant leur prénom au nom de famille du premier garçon à leur adresser la parole... Il était à peu près convaincu que c'était le cas de Rosalie. Heureusement qu'elle était jolie...! Il ne fit néanmoins pas la moindre réflexion sur ce point et se fendit d'un sourire à mi-chemin entre l'amusement et le désespoir en entendant la suite.
— Vu le niveau pour l'instant, je serais pour qu'on attende un peu avant de trouver quelque chose de nouveau, si tu veux bien, suggéra-t-il d'un ton léger.
Ce serait dommage de ruiner sa vie ici pour une histoire de surnom pourri. Et puis, il allait vraiment falloir trouver quelque chose de génial pour remplacer celui qui lui collait à la peau depuis le jour de sa naissance. Ça n'était même pas comme s'il l'avait choisi, de toute façon, ça avait juste été comme ça... Une journaliste avait un jour décidé de rappeler au monde entier qu'il était le bébé de ses parents, comme si ça n'était pas assez évident, et la machine s'était lancée sans que personne ne cherche vraiment à l'arrêter. Il n'était pas convaincu d'avoir envie de tenter l'expérience avec l'imagination de mômes un peu idiots.
— A mon avis, il voulait décourager personne, mais c’est clair qu’il faut être prêt à subir des dommages collatéraux. Je pense que Misha est soulagé que je ne postule que remplaçante, ça m’arrive d’assommer aussi les coéquipiers. — Sérieux ? Et ils t'ont pas reniée pour un truc comme ça ?
C'était vraiment un sport bizarre, quand même... Gêner ses adversaires, pourquoi pas... essayer de les assommer, en revanche... C'était une coutume qui lui échappait encore totalement.
— Tu voles drôlement bien pour quelqu’un qui n’a jamais fait de quidditch ceci dit.
Le jeune homme ne put retenir un rire un peu surpris en l'entendant, un brin satisfait peut-être aussi. Évidemment qu'il volait drôlement bien ! On l'avait mis sur un balai avant même qu'il apprenne à marcher et il y passait l'essentiel de ses journées depuis l'âge de sept ans, le contraire aurait été déprimant ! Du reste, en revanche, ça l'était, déprimant... L'anonymat avait quelque chose de déplaisant.
— J'espère bien, répliqua-t-il dans un nouveau rire, j'ai fait partie de l'équipe de Quodpot de ma maison pendant quelques années et je prépare les qualifications pour les championnats du monde de vol acrobatique... alors ça m'aurait fait un peu chier de ne pas savoir tenir sur un balai, je t'avoue.
Si son ton se voulait détaché, comme si tout ça n'était que des banalités sans importance, une pointe de fierté brillait derrière son sourire amusé.
— C'est bien anglais de penser qu'il n'y a que le Quidditch comme raison de voler !
Ce n'était rien d'autre qu'une plaisanterie un brin chauvine, drapée dans toute la vérité du monde, il espérait qu'elle ne le prendrait pas mal. Il ne savait pas vraiment si les gens d'ici étaient du genre susceptibles ou non... Ils n'en avaient pas vraiment l'air mais après... qu'en savait-il vraiment ? Ça faisait à peine plus de deux semaines qu'il était là ! En tout cas, ça n'empêcha pas la conversation de se poursuivre dans la même ambiance tranquille.
— Je comprends. C’est pour ça que je trouve l’idée d’être remplaçante sympa : pas de poste en particulier et entraînement sur tout. Bon, je ferais peut être un peu l’impasse sur le rôle d’attrapeur, parce que franchement, je pourrais y passer l’année sans avoir ce mix de chance et de talent qu’ont les bons. Ça se travaille pas en si peu de temps. — C'est le truc avec la petite balle, là ? Y'a trop de trucs en même temps sur un même terrain, je te jure. Vous arrivez à vous concentrer juste sur votre tâche ? C'est pas hyper déconcentrant d'avoir dix balles et quinze milles rôles ?
Parce que l'avantage du Quodpot c'est qu'il fallait se focaliser sur le Quod et puis voilà. Pas la peine de vérifier toutes les trois secondes si une balle tueuse était pas renvoyée par un psychopathe ni croiser les doigts pour qu'une balle-oiseau ne nous coupe pas la route avec deux abrutis à ses trousses. Il fallait vraiment tout reprendre depuis le début, récupérer de nouvelles habitudes, de nouveaux réflexes. C'était à la fois grisant mais aussi épuisant d'avance. Il n'avait plus l'âge pour ces bêtises ! Et puis contre toute attente, Roxy lui proposa de partager non pas le terrain comme il l'avait espéré en l'apercevant mais sa séance d'entraînement tout entière. C'était surprenant mais loin d'être une idée déplaisante !
— Ça tombe bien, ça n’a pas grand-chose à avoir avec le base-ball, l’espoir est permis !
Alors, sur ses conseils, il s'arma de la batte qui traînait à côté de la boîte de rangement des balles avant de jeter un œil aux cognards qui disparaissaient derrière les nuages et de l'interroger sur son parcours. Elle n'était pas obligée de répondre, il s'attendait bien à ce que les gens aient envie de garder une part de leur existence pour eux – sûrement qu'il en aurait fait autant si l'occasion s'était présentée un jour – mais puisqu'ils avaient convenu de passer une partie de ce dimanche ensemble, autant essayer de faire un tant soit peu connaissance. À sa grande surprise, elle ne parut pas dérangée par son indiscrétion :
— J’ai quitté Poudlard en cours d’année, mes parents voulaient que je les suive en voyage autour du monde. Je suis beaucoup restée aux Etats-Unis et en Turquie. Quand je suis partie, l’ambiance était miteuse dans l’équipe, des gens qui jouent les uns avec les autres mais pas ensemble. Du coup, quand je suis revenue l’année dernière… J’ai préféré voir ce que ça donnait de loin. J’ai bon espoir que ça soit cool cette année ! — C'est la meilleure des raisons pour quitter l'école ! Pas trop dur de reprendre ? Ni de revenir ici après avoir connu les États-Unis ? Tu peux l'avouer tranquille, t'inquiète, je comprendrai tout à fait, lui assura-t-il avec un air de connivence. Donc c'est pas miteux cette année ? Et le capitaine...? Il est comment ? On s'est pas vraiment croisés, je sais pas trop quoi en penser pour l'instant.
Et puis il fut finalement l'heure de s'entraîner pour de vrai. Baby grimpa sur son balai et frappa dans le premier cognard qui passa près de lui. Contre toute attente, il parvint à viser puisque sa pauvre camarade se reçut la balle en plein dans la cuisse. C'était à la fois satisfaisant et un peu malaisant. Elle ne lui avait rien fait, cette fille-là, alors risquer de la blesser pour le simple plaisir de le faire... mais sûrement que ça aussi, c'était un coup à prendre... sans mauvais jeu de mot ! En attendant, ça n'empêcha pas la jeune femme de tirer en direction des buts, comme si elle ne venait pas de se faire frapper par une balle folle. Malheureusement, elle ne marqua pas.
— C'est bien, même pas besoin d'un gardien avec ce genre de tir. Alors, plus satisfaisant que le baseball ? — J'imagine que ça dépend de ma victime. Assez maso pour apprécier ça...?
Sûrement qu'elle y trouvait son compte, après tout... elle ne l'aurait pas proposé, sans quoi... Mais il fallait être un peu sadique pour avoir envie d'envoyer ses camarades à l'infirmerie juste pour un match.
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(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Jeu 6 Oct - 13:48
Baby, puisque c’est ainsi qu’il faut l’appeler, semble plutôt une personne…amusante. Ou en tout cas de bonne composition. Même s’il ne m’autorise pas immédiatement à le rebaptiser, ce que je peux comprendre. Quelque part, ça m’arrange, je n’ai pas d’idées dans l’immédiat.
« - T’inquiètes, c’est pas les occasions de te démarquer qui vont manquer. Evite juste de battre le record d’os cassé dans une chute et tout ira bien. » Je marque une pause avant de préciser : « Je plaisante hein, je crois pas que quiconque tienne le score. Peut-être l’infirmière et encore. On se casse pas des os à chaque match. » Mais je ne pense pas qu’il fera demi-tour : les sélections sont passées, et j’ai comme dans l’idée qu’il n’aimerait pas qu’on accole dégonflé à son nom de star. « Non, ça va, je me suis platement excusée, j’ai bouffé mon lot de cognard aussi pendant le match et les entraînements qui ont suivi m’ont bien mis la pression. » dis-je avec sérieux.
Alors qu’il se met à rire suite à mon compliment, je me sens un peu stupide. Mais je ris de moi avec lui. « Ah bah c’est sûr que vu comme ça, il manquerait plus que tu voles comme une autruche. Désolée, c’est à toi qui faut que je demande un cours du coup ? » En vrai, je ne vois pas bien l’intérêt du vol acrobatique, j’ai la grâce d’un hippopotame et la prestance d’un criquet, mais il faut bien faire amende honorable. « J’avoue. Pourtant, je crois que j’ai vu des gens jouer au quodpot sur la plage quand j’étais aux Etats-Unis… C’est bien avec une balle explosive ? Mais bon honnêtement, ça ressemblait plus à une balle au prisonnier ou à des enfants qui jouent au quidditch dans le jardin qu’à un vrai match. Comme j’étais pas dans une école, j’ai pas vraiment eu l’occasion de me familiariser avec les coutumes sportives locales. » Et si mes précepteurs étaient adorables, on ne peut pas dire qu’ils aient montré un grand intérêt pour la musique sorcière en vogue ou les résultats du quidditch. Je crois que c’est aussi pour ça qu’ils ont eu à cœur de me renvoyer un peu avec des gens de mon âge.
Je réfléchis à sa question… Il n’a pas tort… Il se passe beaucoup de choses, ça demande une concentration maximale pour éviter les coéquipiers et les balles, mais c’est aussi ce qui rend le jeu aussi prenant. On n’a pas le temps de respirer. Et pourtant le match peut s’éterniser si le vif d’or fait des siennes : « Oui et non. Les entraînements permettent en général de se faire une idée du rythme, d’apprendre à se concentrer sur ce qu’on fait tout en étant perturbé par les mouvements des autres. C’est parfois compliqué mais ça rend vraiment le jeu dynamique et imprévisible. Avec l’habitude, on finit par entendre le sifflement particulier des balles même si elles ne sont pas dans notre champ de vision, les joueurs les plus doués arrivent aussi à déterminer la stratégie des adversaires pour ajuster leur propre placement en temps réel. En attendant d’atteindre le niveau, on assiste à quelques carambolages et on mange quelques cognards. C’est pas un sport très délicat. »
Mais bon, s’il veut de la délicatesse, je suppose qu’il peut essayer l’escrime ou la danse. Je rigole quand il me demande si les Etats-Unis ne me manquent pas. « Mmmh laisse-moi réfléchir : non pas vraiment. Je ne connaissais pas grand monde, alors je me suis un peu emmerdée. » Et le peu de rencontres que j’ai faites n’ont pas vraiment été très…positives dirons nous. « Mais ça a quand même été dur de reprendre, c’est pas comme si les gens m’attendaient vraiment ici et pas mal de mes amis ont aussi quitté Poudlard par la suite. Mais bon, je m’adapte. Et toi ça va, tu fais pas une overdose de plat à la menthe et d'accent au choix trop guindé ou complétement bourré d'irlandais?» En vrai, je crois que c’est bien le truc qu’on est tous obligé d’apprendre assez vite ici si on veut survivre ! Mais je ne veux pas le désespérer tout de suite, il verra par lui-même, c’est un grand garçon. « Non, ça va être cool je pense. Misha…a du caractère, si tu l’emmerdes pas, il est pas chiant. Et il est fun, on s’entend bien quand il s’agit de faire des conneries. » Je glisse sur le ton de la confidence. Bon, notre cher capitaine abuse sûrement un peu plus que moi en ce qui concerne l’autorité et ce genre de choses, mais on n’est pas les derniers fêtards.
En attendant, je le laisse tester la batte et il s’en sort plutôt bien. Mieux que moi qui ne parvient ni à esquiver, ni à marquer. Je suis bonne pour un bon bleu je suppose. Je rigole quand à sa réplique : « Alors je t’avoue que je préfère quand j’arrive à esquiver, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même je suppose. » Je vais récupérer le cognard, avant de lui tendre le souaffle et de me saisir de la batte : « Allez on échange, champion de voltige et de lancer de quod, sauve l’honneur des blaireaux et marque nous un but, j’en peux plus de moi ! »
2-4-6: Le cognard touche Baby 3-5 : Le cognard passe à côté 1 : le cognard me revient en pleine poire
Dernière édition par Roxy M. Reid le Jeu 6 Oct - 13:49, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Jeu 6 Oct - 13:48
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(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Sam 8 Oct - 17:04
Il fut convenu qu'on ne le renommerait pas dans l'immédiat, ce qui était des plus rassurants. Il fallait bien reconnaître que, s'il ne lui semblait pas avoir fait trop mauvaise impression au cours de ses premiers pas dans cette nouvelle école, il était évident qu'il ne fallait pas trop se focaliser sur les sélections qui n'avaient pas donné grand chose de bon... Elles avaient été à la hauteur des compétences qu'il avait su acquérir au fil du temps mais étaient loin de convenir à ce qu'on pouvait attendre pour le Quidditch. C'était comme tout, ça s'apprendrait... mais en attendant, c'était assez pitoyable au regard de ce dont étaient capables les autres.
— T’inquiètes, c’est pas les occasions de te démarquer qui vont manquer. Évite juste de battre le record d’os cassé dans une chute et tout ira bien.
Son conseil lui arracha un rire amusé avant qu'elle ne reprenne :
— Je plaisante hein, je crois pas que quiconque tienne le score. Peut-être l’infirmière et encore. On se casse pas des os à chaque match. — J'imagine que l'avance que j'ai pu prendre avant d'arriver aurait pas été comptée ?
Parce que si elle pensait l'inquiéter en lui parlant d'os brisés et de séjours entre les mains des infirmières, elle se plantait lamentablement. Il ne comptait plus les chutes qu'il avait pu faire ces dernières années, les remontrances paternelles sur les lits d'hôpitaux. C'était les risques du métier, qu'on lui avait toujours répété... Il fallait bien reconnaître que l'inattention était rarement sans conséquence et que l'épuisement auquel on l'avait parfois contraint dans l'espoir d'en tirer toujours plus n'avait jamais été d'une grande aide... Mais la magie avait quelque chose de merveilleux qui pouvait réparer les pires cassures en un coup de baguette magique là où la pauvre Danielle Tasker mourrait d'inquiétude rien que d'entendre l'un de ses enfants tomber dans les escaliers. Sa camarade se fendit de quelques confidences sur ses exploits passés et les risques qu'il y avait à jouer en sa compagnie. Au moins, il était prévenu !
— Non, ça va, je me suis platement excusée, j’ai bouffé mon lot de cognards aussi pendant le match et les entraînements qui ont suivi m’ont bien mis la pression.
Tous les sports avaient leur part sombre, bien sûr... Combien de brûlures à cause d'une explosion de Quod au mauvais moment ? On parlait même, dans les légendes d'Ilvermorny, de doigts arrachés, de joueurs défigurés... Mais aux yeux de Baby, il y avait quelque chose d'un peu dérangeant à écouter parler d'attaques délibérées de la part d'une équipe ou d'une autre, comme si c'était parfaitement naturelle, dans une école, de laisser des enfants se balancer des coups qui pouvaient faire beaucoup plus de dégâts que la légèreté de sa voix ne le laissait entendre. La suite le conforta dans l'idée qu'ils n'étaient pas capables, ici, de voir au-delà des habitudes barbares et sans âge dans lesquelles ils se complaisaient. Il n'y avait rien au-delà de Poudlard, rien au-delà du Quidditch. Le monde était petit, fermé, ils se cantonnaient finalement à ce qu'ils connaissaient. Elle eut au moins le mérite de rire avec lui en réalisant que, oui, il y avait des choses qui n'étaient pas Quidditch.
— Ah bah c’est sûr que vu comme ça, il manquerait plus que tu voles comme une autruche. Désolée, c’est à toi qui faut que je demande un cours du coup ? — Oh bah si tu veux que je te montre des choses qui ne te serviront jamais à rien sur votre terrain, surtout n'hésite pas ! répliqua-t-il sans se défaire ni de son sourire ni de son air amusé.
Parce qu'il fallait bien être honnête, tout ce qu'il avait appris à faire au cours de ces dix dernières années était d'une inutilité désespérante dès les portes du stade passées.
— J’avoue. Pourtant, je crois que j’ai vu des gens jouer au quodpot sur la plage quand j’étais aux Etats-Unis… C’est bien avec une balle explosive ? Mais bon honnêtement, ça ressemblait plus à une balle au prisonnier ou à des enfants qui jouent au quidditch dans le jardin qu’à un vrai match. Comme j’étais pas dans une école, j’ai pas vraiment eu l’occasion de me familiariser avec les coutumes sportives locales. — Une balle au prisonnier...? Mais, malheureuse, on a condamné des gens pour moins que ça !
En réalité, il se fichait éperdument du Quodpot et n'avait intégré l'équipe qu'en guise de pied de nez à son père qui avait été obligé d'abandonner la sienne. Il n'avait jamais été brillant, il n'avait jamais été intéressé... Il avait trop baigné dedans tout au long de son existence pour pouvoir s'en approcher sans en sentir les relents nauséabonds de la comparaison. Mais il n'était plus vraiment question de ça, maintenant. Personne n'y jouait, même Bobby s'était mis aux coutumes locales en faisant l'acquisition prétentieuse d'une équipe mal en point... Il l'achèverait tout à fait, l'adolescent en était certain ! Il ne restait qu'à savoir quand. Bon élève, il l'interrogea sur les subtilités des rôles, sur le mélange étourdissant des balles et des particularités.
— Oui et non. Les entraînements permettent en général de se faire une idée du rythme, d’apprendre à se concentrer sur ce qu’on fait tout en étant perturbé par les mouvements des autres. C’est parfois compliqué mais ça rend vraiment le jeu dynamique et imprévisible. Avec l’habitude, on finit par entendre le sifflement particulier des balles même si elles ne sont pas dans notre champ de vision, les joueurs les plus doués arrivent aussi à déterminer la stratégie des adversaires pour ajuster leur propre placement en temps réel. En attendant d’atteindre le niveau, on assiste à quelques carambolages et on mange quelques cognards. C’est pas un sport très délicat.
Le regard qu'il lui adressa à cette dernière phrase hurlait des « j'avais pas remarqué » plein d'une ironie taquine.
— J'ai hâte de voir ce que donneront les entraînements, alors ! On a un calendrier, pour les matchs ou quelque chose comme ça...? Juste histoire de voir si j'aurais l'occasion d'assister à quelques carambolages chez les autres avant de risquer d'en être la cause chez nous ?
Et voir, au passage, ce qu'on était vraiment censé y faire. Il avait bien compris les règles, dans les grandes lignes, mais il imaginait – à juste titre – qu'il y avait un fossé entre ce qu'on plaquait sur le papier et ce qui se passait réellement sur un terrain. Et puis le hasard le poussa à apprendre qu'elle s'était perdue sur leurs terres, entre autres. Le mal du pays se faisait parfois sentir depuis la rentrée. Tout était si semblable avec ce qu'il connaissait mais en même temps si différent... Ça faisait remonter tous les souvenirs, tout le manque, et les repoussait en même temps.
— Mmmh laisse-moi réfléchir : non pas vraiment. Je ne connaissais pas grand monde, alors je me suis un peu emmerdée.
Pauvre fille, elle ne savait pas ce qu'elle disait... Quand on avait connu cet endroit misérable, comment la grandeur des États-Unis pouvait être propice au moindre emmerdement ?! Pour toute réponse, il lui adressa un sourire désolé et haussa discrètement les épaules comme pour lui assurer que c'était dommage, qu'elle était passée à côté de quelque chose.
— Mais ça a quand même été dur de reprendre, c’est pas comme si les gens m’attendaient vraiment ici et pas mal de mes amis ont aussi quitté Poudlard par la suite. Mais bon, je m’adapte. Et toi ça va, tu fais pas une overdose de plat à la menthe et d'accent au choix trop guindé ou complètement bourré d'irlandais ? — Honnêtement...? Y'a des gens, je comprends à peine quand ils parlent. Entre vos accents et votre prononciation déjà bizarre de base... Je hoche la tête en mode « ouais ouais c'est cool » mais si ça se trouve je me fais insulter depuis la rentrée et je suis toujours pas au courant.
Le jeune homme laissa échapper un rire innocent, qui semblait se moquer finalement plus de lui et de son incapacité à comprendre que de ses interlocuteurs... même si, au fond, cette école ressemblait au festival des bouseux. S'il avait été parfaitement objectif, il aurait admis qu'Ilvermorny n'échappait pas non plus aux représentants des campagnes les plus reculées et les moins éduquées mais... Quand on voyait ce qu'on avait ici, ça n'était pas les habitants du fin fond du Texas qui arpentaient les couloirs qui avaient à rougir de quoi que ce soit.
— Non, ça va être cool je pense. Misha…a du caractère, si tu l’emmerdes pas, il est pas chiant. Et il est fun, on s’entend bien quand il s’agit de faire des conneries. — Parce que tu fais des conneries ? Par pitié, initie-moi, j'en suis réduit à passer mon temps libre à la bibliothèque en ce moment, c'est un cauchemar !
C'était presque un mensonge... Il avait bien dû y aller une heure ou deux... mais quelle importance ? Il voulait voir l'envers du décor, ce qu'il y avait à voir et à connaître, ici, qui ne se montrait pas lors de la visite officielle qu'on proposait aux nouveaux arrivants. Finalement, l'entraînement reprit, Roxy acceptant de le partager avec lui. Elle lui laissa sa batte, il se révéla plus précis que prévu... assez, même, pour lui faire manquer son titre. La fierté était teintée d'un peu de culpabilité. C'était sadique, comme poste, vraiment.
— Alors je t’avoue que je préfère quand j’arrive à esquiver, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même je suppose.
Son rire était la preuve qu'elle ne souffrait pas le martyr. Sûrement qu'on s'habituait, en réalité... Il savait de quoi il parlait. Elle récupéra la batte qu'elle lui avait confié et laissa, en échange, le souafle entre ses mains.
— Allez on échange, champion de voltige et de lancer de quod, sauve l’honneur des blaireaux et marque nous un but, j’en peux plus de moi ! — Non mais la pression quoi, s'offusqua-t-il dans un énième sourire alors qu'il s'éloignait.
Penser à s'approcher assez des anneaux pour pouvoir cadrer, regarder de tous les côtés pour s'assurer qu'il n'y avait pas de balles folles à l'approche... Hmm... non... la voie semblait libre... Il se plaça correctement, arma son bras pour jeter correctement le souafle... et un impact violent le fit partir un peu en avant dans un gémissement douloureux. Si la balle partit bien plus ou moins en direction des buts, ne fit pas dix mètres avant de tomber lamentablement dans le vide. De sa main gauche, il massa maladroitement son épaule droite qui avait eu le malheur de rencontrer le cognard lancé par sa camarade.
— Ok, je te rejoins à 100%, c'est mieux d'être de l'autre côté de la batte. Mais vas-y, on réessaye. L'honneur est amoché mais pas totalement mort encore !
Tant qu'ils tenaient encore sur leurs balais, ils pouvaient encore réussir à marquer au moins une fois... non ?
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (1070/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Fergal, Prof Grant
(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Dim 6 Nov - 20:57
Je hausse les épaules amusée quant à la remarque de Baby sur les os qu’il s’est déjà cassé en volant… « Je suppose qu’on peut aussi créer un trophée du plus grand nombre d’os cassés sur une carrière… » Moi ça m’est égal, mais je me demande s’il y a réellement un grand nombre de joueurs qui seraient ravis de participer à la compétition. Je ne me suis jamais rien cassée au quidditch. J’ai déjà été blessée, mais sans bris, maintenant que j’y pense. C’est peut-être pour ça que ça ne m’effraie pas vraiment ?
La conversation dériva quelques instants sur mes mauvais matchs, avant d’aborder la question des sports qu’il avait pratiqués. Pensait-il réellement que ça lui serait inutile ? J’ai du mal à imaginer qu’une expérience professionnelle sur un balai ne soit d’aucun secours au quidditch, c’était manquer d’imagination. « Je suis toujours prête à apprendre des trucs inutiles, la preuve, je me fan toujours le cours d’arithmancie, ça ne peut pas être pire. » dis-je en ne plaisantant qu’à moitié. Le quodpot… un sport étrange auquel je n’avais pas vraiment été présentée. Le sport n’était pas vraiment présent dans le pays de Levant, de ce que j’avais compris le sport le plus populaire était une version du jereed, du lancer de javelot à dos de cheval ailé et il ne s’y intéressait que de loin. Aldonias quant à lui, tout américain qu’il était ne se mêlait jamais aux conversations sportives. Il reconnaissait néanmoins que l’exercice physique était un bon moyen d’entretenir son intellect, à condition de ne pas finir demeuré en ayant mangé un cognard. J’avais donc assez rapidement parlé d’autres choses à mes professeurs.
Je me cache, faussement penaude derrière mes mains : « Toutes mes excuses…Je ne voulais pas offenser la Grande Nation du Quodpod, je me repentis ! » De toute façon, à part lui, personne ne m’avait jamais vraiment demandé mon avis sur la question quand j’étais aux Etats-Unis. Il faut dire que les projets que nous menions étaient bien plus palpitants qu’une course à la balle explosive. A défaut d’avoir des camarades et une culture populaire développée, j’avais appris des milliers de choses sur l’ingénierie et l’architecture, et mon moteur pour survivre à Poudlard n’était que la perspective d’y retourner.
« D’abord, ce sera Serpentard contre Serdaigle, puis Poufsouffle contre Gryffondor ! Je suis curieuse de voir ce que le capitaine des bleus a sous le capot : il avait l’air de vouloir redynamiser l’équipe. Quant aux verts…je pense qu’ils n’ont pas trop envie de contrarier Mills. Ça devrait être intéressant à regarder ! » dis-je pensive.
Il a l’air déçu que je n’ai pas apprécié plus que ça son pays, et quelque part je comprends : « Je me rattraperais une fois mes Aspics en poche ! » Le contexte sera différent, déjà parce que je n’aurais plus mes parents sur le dos, ensuite parce que je serais majeure et avec un travail, et ce sera plus facile de rencontrer des gens. Même si je ne serais qu’apprentie, c’est autre chose qu’élèves ou stagiaire ou en voyage avec ses parents. Et surtout, je ne referais pas les mêmes erreurs. Je ris quand à sa remarque : « J’avoue. Malheureusement, je peux pas vraiment t’aider, j’ai toujours pas le décodeur. » Est-ce que je faisais beaucoup de conneries ? Pas vraiment, surtout l’année dernière, il fallait pas trop trop la ramener… maiiis c’était tout de même tentant ? « J’ai voulu faire une soirée l’année dernière, j’ai réussi à faire rentrer une bonne quantité de vin sans me faire repérer – et crois-moi, c’était chaud, le précédent directeur avait les yeux partout – tout ça pour ce que ce soit le professeur Aymler qui se pointe par le plus grand des hasards dans la salle. Bon ça va, j’ai juste eu une bonne retenue. » dis-je amusée. « J’attends de voir si mes préfets se motivent pour la rentrée, ou si j’embarque Misha pour lancer les festivités. Mais clairement, s’il y a un endroit que tu dois connaître ici c’est la salle sur demande, t’en as déjà entendu parler? Sinon évidemment, tout château a ses passages secrets. Si tu t’ennuies à la bibliothèque tu devrais regarder dans l’histoire de Poudlard. L’édition toute miteuse qui part en charpie. Quelqu’un les a notés à la fin sur le plan. » Nous reprenons l’entraînement, et mon cognard ne le loupe pas. Toujours pas de but marqué. La frustration commence à me gagner, et je ne peux que le rejoindre. « Il est hors de question que je me laisse abattre par un putain d’anneau sans gardien. Changement de tactique, je me charge de repousser les cognards vers les cibles » dis-je en laissant deux balles aller à leur guise. « et tu te charges de marquer. » Je lui passe le souafle.
Dé: 2 - 4: Le premier cognard touche la cible. Reste à espérer que le deuxième laisse mon co-équipier en paix 1 - 3 : Les cognards ne touchent pas la cible 6 : Les deux cognards touchent la cible 5 : Je renvoie un cognard droit sur Baby
Dernière édition par Roxy M. Reid le Dim 6 Nov - 20:58, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13693 Points : 36 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: « Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow Dim 6 Nov - 20:57
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« Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » Roxy et Willow