Le meilleur des anniversaires ?

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

En soit, ce n’était pas tant une question de progression mais que le malaise d’être vu ensemble passe. Gwendolyn avait vu Jasper plus souvent fuir les rassemblements que s’y glissé comme une couleuvre. Il lui semblait hors de tout doute que venir vers elle devant les autres seraient complexe particulièrement parce que ça ne lui serait pas naturel. Mais elle ne voulait pas non plus qu’il la fuit parce qu’elle avait habitude d’être avec autrui. Le fait qu’il soit ensemble n’était pas censé être un élément qui lui pousserait à s’éviter encore plus de crainte qu’il ait pour l’autre un mouvement qui attirerait l’attention. C’était bel et bien cela le problème. Il lui signifiait qu’il essaierait et elle le croyait capable d’aller de l’avant pour autant qu’il en ait l’envie.

La question la prit un peu de court, mais finalement, c’était elle qui avait dressé la table quant à la localisation possible des baisers. C’était un peu drôle de repenser au monolithe alors que tous les deux avaient été assis l’un contre l’autre en sous-vêtement plus tard pendant l’après-midi à cause de la chute qu’il avait fait dans l’eau froide d’Écosse. Comme si le simple fait que ce soit elle qu’il ait glissé ces doigts sous son polo était vivement pire que de la voir se baladant en boxer sur la plage. Car nul doute, ce n’était pas une tenue de baignade qu’il avait eu sur le dos à cet instant-là. D’ailleurs, ni lui et ni elle.

Te dire non, serait te mentir. En revanche, j’ai surtout eu envie de glisser mes doigts dessous et non te l’enlever si mon souvenir est assez exact. Tu as cru que je voulais tout bonnement l’enlever, c’est pour cela que tu… ?

Décidément, cette situation l’amusait de plus en plus. Qu’il y ait pensé laissa poindre une touche de surprise à la fois qu’il la croit aussi audacieuse et une touche de curiosité de voir que son imagination était allée bien au-delà de ce qu’elle avait vraiment fait. Il l’avait stoppé à cet instant-là, tous les deux pantelant et essoufflés par des baisers et des sensations toute nouvelle échangée. ‘’…au final, c’est toi-même qui l’a enlevé tellement qu’il était trempé.’’ Gwen se dit que le mieux serait pour autant procédé par étape question qu’il se sente autant à l’aise de la toucher qu’elle de savoir ou elle pourrait vouloir ou penser que les baisers et leurs doigts pouvaient s’autoriser. Après un baiser particulièrement profond prit fin, Gwen avait tout le luxe d’observer de haut Jasper qui reposait les yeux fermés et le visage particulièrement détendu jusqu’à ce qu’il ose une question à l’encontre de ce qu’elle venait tout juste de lui proposer.

Ça donne que l’on devrait se trouver un endroit beaucoup plus tranquille que les jardins. Un endroit ou personne ne pourrait arriver à l’improviste. Tu as une idée en tête ? Car je ne me vois vraiment pas t’enlever ta chemise sur la pelouse; pas avec ta mère qui rôde et qui peut débarquer n’importe quand.

Amusée, Gwen vint caresser le bas de la nuque de Jasper qui avait toujours les yeux fermés. Elle ne savait pas trop s’il transitait les informations qu’elle lui avait dite ou s’il savourait uniquement le soleil et l’impression du gazon sous sa tête. Dans tous les cas, elle pouvait se satisfaire de le regarder détendue.

À quoi penses-tu, les yeux fermés ?

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La phrases prononcée par Gwendolyn avait donc été légèrement mal comprise par Jasper. Quelle idée de s’imaginer qu’elle puisse vouloir embrasser son torse ou son ventre. Son imagination était allée lui jouer des tours avait-il l’impression. Pourtant, elle affirmait voulait glisser ses doigts sous son haut, mais pourquoi faire alors ? Si ce n’était pas ses lèvres c’était ses mains, est-ce que cela ne revenait pas au même au final ? Après tout elle venait de faire glisser un de ses doigts le long de sa jugulaire jusqu’à ses lèvres puis en avait fait autant avec ses lèvres. Jasper était toujours autant dans l’inconnu avec tout cela, parfois il se sentait même pris de malaise de se sentir aussi si inexpérimenté à ses côtés, elle qui semblait connaître tant de choses. Sa phrase resta en suspens, néanmoins Jasper avait compris ce qu’elle avait voulu demander. Si c’était pour cela qu’il avait mis un terme à leurs échanges.

« Et bien… oui. » autant être honnête, cela ne servirait à rien de lui mentir. « Ne m’en veux pas, c’est encore difficile tout ça. Mais tu sais maintenant qu’on a été en sous-vêtements collés l’un à l’autre…je crois que je peux te laisser glisser ta main dessous. »

Après ce petit moment de chaleur qu’ils avaient eu aux monolithes, ils avaient fini par tomber ensemble dans l’eau tout habillés. Ce qui les avait conduit à devoir enlever la quasi intégralité de leurs vêtements pour les faire sécher et s’abriter sous la couverture de Gwen qu’ils avaient dû partager. Autant dire que Jasper n’avait pas trop eu le choix à ce moment là que de coller son corps à celui de l’adolescente. Cela ne lui avait pas déplu, toutefois, il avait tout de même été mal à l’aise. Et apparemment, ils pensaient tous les deux à la même chose étant donné ce qu’elle lui faisait remarquer.
Tête contre le sol, attendant les prochaines gestes de Gwendolyn, tachant d’essayer d’imaginer, d’anticiper ce qu’ils pourraient être, il écoutait sa douce voix lui parvenir. Ses yeux s’ouvrirent assez rapidement lorsqu’elle prononça le mot ‘mère’, suffisamment pour casser le flux de chaleur qui était monté en lui. Sa main remontait dans le dos de Gwen comme par réflexe.

« En théorie nous sommes suffisamment avancés dans le jardin, elle ne passe quasiment jamais ici. En outre, elle va probablement bientôt s’occuper des préparatifs de ma soirée d’anniversaire, je suis sûr qu’elle tient à ce que tu restes. Elle voudra que ce soit parfait et n’aura pas le temps de s’aventurer si loin. Alors … profites-en. »

Gwendolyn avait réussi à le mettre d’humeur à gérer ces contacts, elle avait même réussi à lui en donner envie. Il déposa un furtif baiser sur ses lèvres avant de se rallonger les yeux fermés.

« J’essaie d’imaginer ce que tu vas faire. Ça me permet d’éviter une mauvaise réaction ou quelque chose de trop vif. »

Le principal risque était de la repousser comme en Ecosse. Sauf que là il était allongé et elle était sur lui, s’il souhaitait se dégager, le risque était de lui faire mal. Ce n’était pas du tout ce que Jasper voulait. Il se sentait tellement bien en la sentant près de lui, quand ses lèvres parcourent les siennes ou son cou. Des heures pouvaient passer qu’il ne s’en rendrait même pas compte.

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C'est vrai qu’après la plage. Il restait plus grand-chose à enlever.

Ce qu’il pouvait être mignon, là étendu sur le dos. Gwendolyn répondait avec sagesse à chacun de ces questions puis glissa même l’information comme quoi elle trouverait malaisant pour lui et pour elle de se retrouver prit en train de faire quelques choses d’outrageant dans le jardin entre les rubans d’eau, les roses et les menthes des bois. Il lui lança un de ces regards qui ne laissait aucun doute être trouvé par sa mère était plus ou moins une option envisageable mais quand il lui adressa qu’elle serait peut-être trop occupée par la préparation du souper et qu’elle ne s’aventurait pas si loin habituellement dans le jardin, Gwendolyn se sentit finalement un peu fouetté d’oser quelques choses de nouveau avec lui, balancé avec le fait qu’il semblait intéressé et celui qu’elle en mourait d’envie. Elle se voyait très calme, posé même, mais à l’intérieur, elle se sentait comme un torrent de lave, prête à tout consumer sur son passage.

Je peux te dire étape par étape ce que je fais si ça t’aide.

Elle préférait définitivement la surprise et de se laisser aller à ces sensations mais elle avait vite compris que Jasper ne ressentait pas les choses de la même manière ou, tout simplement, qu’il avait besoin de découvrir avant d’apprécier. Je vais détacher ton col. Dit-elle avant de s’attaquer à la chemise verte qu’il portait sur le dos. Les trois premiers boutons ne résistèrent pas dévoilant un peu plus de la peau du bas du cou du garçon. Je vais toucher ton cou, puis ton épaule. Dit-elle en glissant ces doigts fins sur la peau du jeune homme. C’était un mouvement plutôt indolent et caressant. Elle pressa à nouveau ces lèvres sur les siennes, douce et chaude, tentant délicatement de caresser ces lèvres de sa langue, jusqu’à ce qu’il s’ouvre un peu à elle, sans s’introduire. Elle n’était pas pressée, ni intense dans son approche, ça se voulait progressif accompagné de sa main droite qui glissait doucement vers son épaule en le massant. Je vais poser mes lèvres ici et ici. La Serpentard pointa deux points précis sur la peau, le premier au niveau de sa clavicule et le second à la base de son cou du même côté. Elle posa ces lèvres et quand elle les retira doucement, elle souffla à l’endroit qu’elle venait de quitter. Ça lui faisait assez drôle de dévergonder Jasper petit à petit. C’était à peu près pareil contre éplucher un oignon. Enlever tranquillement couche par couche, ces craintes et ces appréhensions. C’est désagréable? Question de tâter le pouls. Elle serait bien mortifiée s’il lui disait oui. Elle releva la tête pour jeter un vif coup œil autour avant de le regarder à nouveau. Toujours personne.

Le seul défaut de cette situation c’était qu’en robe, elle ne pouvait pas faire autre chose que la garder. Le tissu couvrait ces épaules, son dos et n’avait même pas de décotée. Une tenue toute adapté pour une visite chez un ami qui invitait pour la première fois une fille. Pas pour faire des galipettes dans les massifs de fleurs. Ce n’était certes, pas impossible, mais ça demandait une dextérité et une connaissance assez aigu pour que les vêtements restent en place. Non, cet exercice n’était certes pas pour un débutant. Il lui faudrait prendre son mal en patience, penser à ce que lui pouvait éprouver et s’assurer que lui passe un moment agréable. La suite finirait par venir par elle-même en temps et lieu.

Illimité, c'est beaucoup. dit-elle en riant doucement.

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Qu’il ne reste presque plus à rien à enlever quand ils étaient à la plage était presque un euphémisme. Tous deux n’avaient plus que leurs sous-vêtements sur le corps et si l’un d’entre eux avait eu la bonne idée de les avoir de couleur blanche ils auraient été complètement transparents. Rien que d’y penser Jasper frissonnait. En aucun cas il ne lui passait par la tête de se mettre nu devant elle, pour quelconque raison que ce soit.
Elle lui proposa de lui indiquer chacun de ses gestes, étape par étape. Jasper ne savait pas si cela arrangerait son cas, mais il se laissa faire silencieusement. Le col de sa chemise était la première cible de Gwen, les boutons commencèrent à être défaits. Rien que ce geste lui semblait tellement différent que si c’était lui qui l’enlevait. Il ne put réprimer un frisson sous ses doigts qui venaient effleurer sa peau pour enlever les attaches. Le baiser qu’elle vint lui donner le distraya suffisamment pour ne plus se focaliser uniquement sur ce qui se passait avec son haut. C’était probablement une bonne manière de faire en sorte qu’il se laisse aller, distraire son esprit par des d’autres gestes avec lesquels il était désormais plus à l’aise. Ses lèvres commencèrent à descendre plus bas qu’elles ne l’avaient jamais été, la base de son cou, sa clavicule. Jasper respirait déjà fortement sous l’effet de la chaleur qui lui procurait ces gestes. L’une de ses mains vint se glisser sur la nuque de la jolie blonde pour caresser au même rythme que ses baisers et ses gestes. Son souffle vint lui donner un nouveau frisson, ses yeux étaient complètement clos, n’ayant plus rien d’autre en tête que les sensations que ses actions lui donnaient.

« Pas du tout. » répondait-il d’une voix suave.

Seulement, il sentait également que ses limites n’étaient pas loin. Si elle commençait à descendre sur son torse, il serait à la fois profondément gêné et aurait beaucoup trop chaud, il n’avait pas envie de sombrer dans cette même chaleur qu’en Ecosse bien qu’elle soit extrêmement agréable. Jasper n’avait plus été maître de ses gestes et il n’en avait pas tellement envie.

« Autant que tu veux alors ? » tandis que sa main continuait à doucement caresser sa nuque, le bas de sa chevelure, descendant un peu jusqu’au en haut de son dos, au bord du tissu de sa robe sans pour autant faire mine de vouloir l’enlever.

Elle voulait lui faire plaisir en offrant ces baisers en tant que cadeaux, il n’allait pas la freiner et pour le moment il appréciait beaucoup ce qu’elle faisait. Ensuite, il ne manquerait pas de reprendre possession de ses lèvres, elles lui manquaient déjà. Après ce mois entier sans se voir, il avait du mal à s’en passer. Définitivement il n’était pas possible qu’ils s’évitent autant à Poudlard sinon ce serait des journées entières de câlins et de baiser dont il aurait besoin pour compenser.

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QQuand il confirma que ce qu’elle avait fait était bien, voir bon, elle sourit tout bonnement contre ces lèvres alors qu’il l’avait attiré vers lui pour l’embrasser à nouveau. Elle se laissa faire, étirant le baiser par des plus petits et un outrageusement long par la suite qui les laissa tous deux à bout de souffle. Elle avait beaucoup trop chaud et son corps ne cessait de lui réclamer beaucoup plus que ce qui était normal dans le confins d’un jardin. Elle poussa sur ces bras, se releva à califourchon sur lui, donnant une chance de ne plus souffrir de son poids sur son corps. C’était assez de se titiller l’esprit, il fallait faire quelques choses d’autre, sinon, elle ne finirait plus par répondre de ces actions. Elle fit glisser en zig zag son index d’un bouton à l’autre jusqu’à sa taille pudiquement par-dessus sa chemise.

Je pourrai descendre jus … qu’en … bas.

Pas dans le jardin. Pas quand on pourrait lui poser des questions lors d’un potentiel souper à table avec les Bellingham. Elle voyait la scène dans sa tête. Qu’avez-vous fait de votre après-midi ? Euh a profité des jardins. Malaise commun entre elle et Jasper, car personne ne se risquerait à être exhaustif sur leur activité, non ? Oui, belle-maman, j’ai volé l’innocence de votre garçon dans votre jardin, j’espère que vous n’êtes pas trop fâchée. Non, ça n’arriverait pas. Elle ne se mettrait pas dans l’embarras pour son premier souper de famille avec Jasper.

Mais pas aujourd’hui.

Ça lui laisserait beaucoup à penser et imaginer. L’imagination et le temps était beaucoup plus pervers que si elle se serait lancée à s’y appliquer toute suite. L’attente, pensait-elle, le rendrait désireux de découvrir un peu plus. Elle remonta ces mains pour replacer ces cheveux derrière ces oreilles tout en l’observant, consciente qu’il allait soit être terriblement mal à l’aise ou effroyablement intéressé. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et ferma les yeux pour humer l’odeur des fleurs. Le soleil lui éclairait le visage et elle en savoura la chaleur, clairement satisfaite de la suite des évènements depuis son arrivée. Cela lui changeait de l’odeur de sel et du vent perpétuel sur la côte.

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Comme elle semblait s’être arrêtée dans sa quête, Jasper l’attira vers lui afin d’en profiter pour l’embrasser, peut-être même autant dire dévorer ses lèvres. Le garçon devenait plutôt un jeune homme en cet instant aux côtés de Gwen tant ses baisers devenaient sulfureux. Sans même savoir vraiment ce qu’il faisait avec ses lèvres, il se laissait aller à ses instincts, mordillant par moments les lèvres de la blonde lorsque les baisers se faisaient moins longs. Ses mains se remettaient à parcourir le corps de Gwen de caresses, par-dessus le tissu de sa robe, descendant de sa nuque jusqu’à ses fesses. Le bleu et argent découvrait petit à petit les plaisirs apportés par une relation, toute proportion gardée évidemment. Mais oui quelqu’un de si peu expérimenté que lui, c’était déjà beaucoup.
Alors qu’elle n’avait finalement retiré que les boutons de son col, elle se mit à parcourir le reste de sa chemise avec son doigt, indiquant qu’elle pourrait tout ouvrir d’une voix qui n’était pas pour faire garder la raison à l’adolescent. Cependant, elle ajouta rapidement qu’elle ne le ferait pas en ce jour. Jasper ne comprenait pas pourquoi. Il en avait envie, maintenant qu’il se l’était imaginé il voulait savoir ce que cela faisait de ressentir ses baisers sur son torse. Elle ne pouvait pas laisser les choses ainsi.

« Non… vas-y. Je veux… je veux sentir tes lèvres plus bas. »

Ses propos pouvaient potentiellement être mal interprétés par la jeune femme. Lui ne faisait mention que de les sentir plus bas que sa clavicule, là où elle s’était arrêtée pour le moment. Au moins cela. Pour le reste, l’embrasser lui suffisait amplement, mais il avait vraiment envie de savoir ce que cela faisait. Saurait-il vraiment s’en contenter ? C’était une autre histoire. Mais il en avait envie et ne souhaitait pas la laisser s’en tirer à si bon compte après avoir fait germer de telles idées dans son esprit.

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Quand elle baisa la tête après la parole de Jasper, ces résolutions se furent très difficile à garder. Assise sur lui, n’offrant qu’un poids sur le basin du jeune homme, Gwen avait savouré les rayons de soleil contre sa peau constellé de tache de rousseur. Elle reconnaissait ce ton comme étant celui du désir et celui de la curiosité. Même si elle essayait de se convaincre de rester sage, c’était beaucoup plus difficile avec un Jasper sous elle qui lui en redemandait encore. Beaucoup plus difficile mais pas impossible. Elle testerait sa tolérance sans pour autant opter pour l’y toucher pour autant. Elle se repencha, tenant d’un main ces cheveux à demi qui venait doucement chatouiller la peau nue de son cou. Elle l’embrassa longuement à nouveau, en profitant pour faire sauter les deux prochains boutons. C’était ce qu’il lui avait demandé non? Elle glissa sa main sur l’étoffe, sentant le rythme sous ces doigts.

‘’Ton cœur bat si vite, Jasper. Je vais ...’’

Et sa paume se glissa à plat sous la chemise sur sa peau nue. Elle était convaincue que le sien battait encore plus fort et plus vite, mais étrangement c’était du sien qu’elle s’inquiétait. Elle reposa un baiser à la base de son cou, sur sa clavicule et puis un dernier, après avoir retirer sa main. ‘’Ici.’’ Expliqua-t-elle tout en retirant sa main et en lui indiquant. ‘’Ce n’est toujours pas désagréable?’’

Elle ne s’attendait à une réponse positive, ni négative, après tout c’était la première fois qu’elle s’immisçait aussi loin sur sa peau et lui donnant la conscience de ces gestes. Elle savait déjà ce à quoi il ressemblait sans et pourtant c’était quelque chose de complètement nouveau que de s’accorder l’autorisation de toucher que ça soit de ses lèvres ou des doigts. Le chemin parcouru était quand même immense si on considérait que les premiers baisers datant de la fin d’année scolaire. Elle passait de surprise en surprise, autant qu’il en ait envie que du côté d’un lien qu’elle avait consenti à lui offrir. Devenait-elle plus mature ? Ou simplement désirait-elle vraiment plus que tous que cette relation, toute nouvelle, ait sa chance ?

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Gwendolyn l’embrassa à nouveau, enlevant deux nouveaux boutons comme il le lui avait demandé. Dans des circonstances plus normales, jamais Jasper n’aurait demandé à Gwendolyn de faire ce genre de choses. Seulement, cela ne pouvait pas être aussi facile. La jolie Serpentard avait des effets complètement incompréhensibles sur lui. Elle réussissait à lui faire demander à ce qu’elle commence à le déshabiller et dépose des baisers sur son corps. Encore quelques mois auparavant, jamais il n’aurai pensé demander ce genre de choses à la jeune femme, jamais il n’aurait pensé avoir autant envie d’embrasser ses lèvres, potentiellement de lui demander d’embrasser encore plus de choses. Pourtant il venait de le faire. Comme elle le disait, son cœur battait à un rythme absurde, c’était n’importe quoi, il n’arrivait pas plus à se maîtriser.

« Oui…je… » il n’arrivait pas à en dire plus, à la fois il était extrêmement bouleversé par tout ce qui se passait, à la fois il appréciait extrêmement la situation.

Sa main se déposa sur son cœur, il aimait beaucoup ce contact, sentir sa main sur la peau nue de sa poitrine. Ce contact faisait d’autant plus battre son cœur, est-ce que c’était ça l’amour ? Ou bien était-ce une réaction normale de son corps face à ce contact qu’il sentait lui plaire énormément. Elle alla jusqu’à embrasser l’endroit où était sa main et Jasper frissonna fortement. Ses mains entourèrent le corps de la jeune femme pour la serrer contre lui afin de montrer qu’il avait apprécié ce geste.

« Toujours pas. » c’est à ce moment que son ventre se mit à gargouiller suffisamment fortement pour qu’ils l’entendent tous les deux. « On devrait peut-être manger, non ? »

Jasper se redressait doucement en le tenant contre lui. Même s’ils se mettaient à manger, rien ne les empêchait de rester collés à se câliner. Ils pouvaient même continuer à se donner à manger l’un à l’autre. Cela l’avait beaucoup amusé d’amener ce morceau de tarte aux lèvres de la Serpentard.

« Par quoi veux-tu commencer ? » demandait-il a Gwen en relevant les couvercles de chacun des plats. « Encore merci pour ce merveilleux cadeau d’anniversaire. » rajoutait-il en déposant un long baiser sur sa joue pour montrer à quel point il avait apprécié ce qu’elle avait fait.

Pour autant, il n’avait pas reboutonné sa chemise, Jasper demeurait avait quelques boutons en moins, sans se préoccuper des conséquences que cela pouvait avoir. Une chose était certaine, Jasper ne regrettait pas du tout ce qu’elle avait fait, ce qu’il lui avait demandé.

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Gwendolyn était très précautionneuse mais surtout très attentive aux réactions de Jasper. Qu’elle pourrait faire quelque chose qui lui aurait déplu l’aurait mis très à mal, alors elle se contrôlait méthodiquement. Trop méthodiquement. Elle avait certes chaud et chaque baiser la laissait toujours un peu plus alanguie et vivante mais elle ne pouvait pas se lâcher complètement, le jeune homme aurait pris peur, elle en était certaine. En fait, probablement n’importe qui avec qui elle n’avait jamais été aurait pris peur; pour les autres c’était littéralement beaucoup plus plaisant qu’une jeune fille pudique qui ne savait où mettre ces mains et que faire de sa personne. La serpentard avait beau n’avoir jamais eu de petit copain officiel, elle n’était clairement pas démunie en manière de connaissance en matière de garçon.

Quand elle entendit le ventre de Jasper gronder, elle ne put qu’avoir un sourire pincé et amusé sur les lèvres. Elle avait quand même pris une bouchée avant de partir, ne s’étant pas attendu à quoi que ce soit organisé par le Serdaigle, mais décidément lui avait ingurgité beaucoup moins en pensant à cet encas. Ces bras l’encourant depuis un moment, il se redressa pour s’asseoir. Si, on devrait. dit-elle suavement avant de lui donner un dernier baiser rapide puis s’écarter pour lui offrir plus d’amplitude de mouvement et s’asseoir à ses côtés.

Parce que tu préfères, peut-être ? On parlait bien de nourriture, non? Elle senti le baiser sur sa joue et rougit par toutes les autres pensées qu’elle avait eu au courant de ce moment délicieux; beaucoup de chose qu’elle ne pouvait faire, ni ne pouvait lui dire. Qui a dit que j’avais terminé? Mais déjà elle se penchait vers les plats pour essayer de deviner ce qui plairait le plus à Jasper. Celui-ci? Il secoua la tête, comme quoi elle avait mal choisi. Celui-ci, alors? Encore un non. Gwendolyn s’amusait et ce même si elle échouait à trouver le bon plat. Quand finalement, on lui indiqua le bon plat, Gwendolyn prit une part en même temps que Jasper. Les cogna l’une contre l’autre, comme si c’étaient des verres lors du banquets. À la tienne. Elle mordit dedans, puis s’essuya le coin de la bouche du bout de son doigts avant de finir par avaler la bouchée. Vu qu’on s’est à peine vu de loin, qu’as-tu fait de bon aux camps cet été? Puis elle continua à grignoter.

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Gwendolyn était désormais assise à ses côtés. L’un de ses bras ne la quittait pas et restait autour d’elle. Après plus d’un mois sans se voir, il n’arrivait plus à se passer d’elle, d’autant plus après tout ce qu’elle venait de lui faire découvrir de nouveau. La chemise à demi ouverte, la brise matinale s’insérait entre le tissu et sa peau, pour le moment il gardait suffisamment de traces de la chaleur qu’elle lui avait donné pour ne pas ressentir le froid.

« Pourquoi ce que je préfère forcément ? On pouvait aussi commencer par ton préféré. » répondait-il sur un ton amusé, appréciant tout de même ses petites attentions pour son anniversaire.

Elle le surprit encore plus en indiquant que son cadeau n’était pas terminé. Il avait hâte de voir ce qu’elle lui réservait par la suite. Sa tête se posa sur l’épaule de la blonde, attendant qu’elle réussisse à trouver le plat qu’il préfère. Cela l’amusait de la voir tâtonner pour le trouver. Les goûts qu’elle lui louait le faisaient légèrement rire par moments, jusqu’à ce qu’il lui indique directement, lui-même, quel plat était son préféré. Ce plat était un risotto, assez simple, sans fioriture, dans sa recette la plus ancienne. Ils cognèrent leurs petites assiettes, Jasper en riait.

« A la tienne ! »

Il porta une portion à ses lèvres se régalant de ce repas qu’il avait préparé à sa mère. La saveur était bien différente du fait d’avoir aidé à sa préparation, il en retirait de la fierté.

« Est-ce que c’est bon ? » demandait-il curieusement pour savoir si elle aimait ce qu’il avait préparé. « Le prochain ce sera ce que tu préfères parmi ce que j’ai préparé ! »

Elle lui demandait ensuite ce qu’il avait fait pendant son camp, il n’y avait rien eu de très passionnant.

« Oh bah… lire, me balader autour du lac et dans la forêt, participer aux ateliers. Je t’ai aperçue sur l’une des cibles. Tu étais avec qui déjà ? Moi j’étais avec Dmitri un Serdaigle un peu plus jeune, j’ai gagné de justesse, à un point d’écart ! » s’exclamait-il fièrement. « Et pendant que beaucoup d’élèves étaient à la soirée jeu, je me suis rendu au lac pour observer les étoiles. Là-bas je suis tombé sur Lilith, une Poufsouffle de mon année, on l’a aperçue au bal, apparemment elle avait eu la même idée que moi. On a passé la soirée à discuter de plein de choses. Et toi alors, racontes, tu t’es bien amusée à fuir ta colocataire ? » demandait-il en retour.

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La serpentard se trompait encore et encore sur les plats pour déterminer celui qui plaisait le plus à Jasper. Ça ne l’empêchait pas d’y prendre plaisir sans s’offusquer pour son manque d’efficacité. Quand finalement il lui désigna le risotto, Gwendolyn sourit préparant une part pour chaque puis cogna les deux assiettes avant de manger avec appétit. Entre la deuxième et la troisième bouché, Gwen hocha la tête pour dire qu’elle aimait bien le plat et une fois avalé répondit à la proposition de Jasper. Ça serait dur à faire, vu que je n’ai jamais gouté la cuisine de chez toi. Je ne peux qu’y aller à l’œil et à l’odeur. Elle questionna Jasper sur le camp, auxquelles elle écouta tout en continuait de prendre de petite bouchée rythmée de risotto. Ta cousine, Kathleen et … Elle essayait de se souvenir qui était la toute petite fille, puis quelques secondes après la réponse lui vint. …Sarah, je crois. Puis l’écouta attentivement lui parler de la suite des évènements, hochant la tête en se souvenant de la rousse au bal, jusqu’à ce qu’il énonce Cassi, ou finit d’avaler sa bouchée un peu gauchement. Ça aurait été plus simple si on aurait pas été dans la même cabine. J’ai fait de mon mieux, jusqu’à ce qu’elle quitte environ à moitié du camp. Cassi ne m’apprécie pas beaucoup. Ou plutôt elle n’apprécie pas que moi et son mec on se parle encore. Elle aurait vivement mieux apprécié qu’elle disparaisse ou que lui et elle s’ignore promptement depuis qu’il était ensemble. Mais ça n’était jamais arrivée et n’avait pas l’air de vouloir arriver; pour autant qu’elle sache elle n’était pas particulièrement à jour sur ce qui se passait dans la vie de Léopold; bien restait amis néanmoins.

Elle finit sa part avant de choisir un plat aux hasards les yeux fermés. Elle agita son doigt de gauche à droite jusqu’à finir par poser sa main sur un plat au hasard, dont l’odeur l’interpellait Celui-là? Peut-être? Elle tendit le plat à Jasper pour le lui montrer. Honnêtement, j’ai toujours cru que ça lui passerait mais je crois qu’elle est juste jalouse de quelque chose qui n’existe plus. Elle se redressa un peu. Je préfère me concentrer sur le présent. Dit-elle en fichant un baiser sur la joue de Jasper. En rajoutant un de plus sur le décompte des bisous donnés. D’ailleurs, tu avais bien raison, les jardins de ta famille sont vraiment très beau. Elle prit l’arum entre ces doigts qu’elle avait laissé sur la couverture un peu plus loin. Je suis un peu triste qu’on l’ait coupé. Elle va se faner.

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Jasper était d’autant plus content d’entendre dire que Gwen appréciait ses préparations. De quoi lui donnait envie de participer plus régulièrement à la cuisine. Des occasions de faire plaisir il y en avait des tas : les anniversaires de ses parents, de ses sœurs, de Kathleen et désormais de Gwendolyn. Une chose était certaine, il le ferait plus souvent. Le garçon avait prit du plaisir à cela et entendre dire que c’était bon le ravissait en plus que d’apprécier lui-même le plat.

« Eh bien dans ce cas vas-y, choisis ce qui te mets le plus en appétit. »

Alors comme ça Gwen avait partagé sa cible avec Kathleen. C’était intéressant. Il se demandait si elle avait réussi à supporter son flot de paroles incessant. Le garçon adorait la petite rousse et avait appris à apprécier l’écouter, à trier ses paroles pour ne retenir que le plus important. Pour quelqu’un comme Gwen qui n’y était pas habitué cela avait dû être surprenant.

« Ça a été, Kathleen n’a pas été trop bavarde ? Sarah… je suis désolé je ne crois pas la connaître. »

La Serpentard lui parlait beaucoup de sa fuite de sa colocataire et de sa relation avec elle, mais au final elle ne lui disait rien d'intéressant concernant ce qu’elle avait fait au camp. Il ne comprenait pas trop pourquoi cette élève lui en voulait à propos que Gwen parle encore à son petit ami à elle. Cela ne coulait pas encore de source dans l’esprit de Jasper toutes ces histoires d’adolescent, il n’avait pas fait le rapprochement avec le fait qu’elle puisse être jalouse, ce n’était pas un sentiment auquel il avait déjà été confronté. Il trouvait cela bête de pas apprécier quelqu’un parce qu’elle parle à son mec. De ce fait, Jasper se demandait si lui même pouvait ne pas apprécier ce garçon parce que Gwendolyn lui parle. Non, l’idée ne le gênait pas, ce n’était pas du tout pareil que l’idée qu’elle puisse l’embrasser, c’était encore bien différent.

« Ça ne me dit pas ce que tu as fait pendant ton camp tout ça. » son naturel direct reprenait le dessus et il n’avait pas pu s’en empêcher. « je trouve ça bête qu’elle ne t’aime pas parce que tu parles à son mec. »

Gwen lui avait assuré qu’elle n’avait pas embrassé de garçon depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il n’avait aucune raison d’être titillé par le fait qu’elle ait pu parler à des garçons.

« Alors racontes moi tes activités, ne penses plus à elle. Navré de l’avoir ramenée à ton esprit. »

Au lieu de choisir à l’aspect visuel ou olfactif des plat devant elle, la blonde décida de choisir au hasard, les yeux fermés. Cela amusait Jasper, c’était aussi une manière amusante de faire les choses. Elle avait mis la main sur une tourte de poireaux et de champignons. Jasper appréciait beaucoup ce plat aussi.

« Gardes les yeux fermés s’il te plaît. » indiqua Jasper tout en attrapant l’une des parts.

Il allait faire comme avec la tarte au citron mais cette fois elle aurait les yeux fermés. Jasper préfère ne pas écouter ce qu’elle ajoutait sur cette Cassi qui avait fait de la vie de sa petite amie un enfer. Le mieux était de ne plus penser à elle, de changer de sujet. Ce serait mieux pour Gwen. Elle déposa un baiser sur sa joue et il frissonna de nouveau à son contact, un énorme sourire fendant ses lèvres. Elle le faisait fondre quand elle faisait cela.

« Ouvre la bouche. » puis quand elle eut ouvert, il glissa doucement la part, pour qu'elle puisse croquer une petite bouchée de la tourte.

« Tu pourras le dire à maman si tu veux, elle sera ravie de t’entendre le dire, ce sera mieux que si moi je lui répètes. » répondait-il sincèrement à Gwen. Son commentaire sur la fleur lui donnait une idée. Il était certain qu’il pouvait demander à sa mère de lui donner un plant pour qu’il l’offre à sa petite amie à la rentrée.

« Je crois qu’il existe une solution pour rendre une fleur éternelle. Mais je m’y connais pas bien. On pourrait chercher la solution ensemble pour éviter que ton arum ne se fane. Qu’en dis-tu ? »

Il donnait la part de tourte à Gwendolyn et se servait à son tour un part. Il y avait certainement bien trop de plat juste pour eux deux. Tout ne serait pas mangé et serait certainement réutilise pour le repas du soir.

« Alors tu participes au sélections de quidditch ? Cela me fera une deuxième personne à aller voir jouer après Opal. D’habitude je ne regarde pas les matchs sauf ceux d’Opal. » disait-il après un moment.

Gwen & Jasper

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Si Kathleen avait été bavarde, pas particulièrement, en revanche, elle avait nécessité quelques ajustements et aider de la part de Gwen pour arriver à toucher la cible correctement. Après deux lancer, dont le second désastreuse, Gwen s’était sentie poussé de lui donner une chance de s’améliorer pour ne pas être un cas complètement désespéré. Une bonne victoire valait mieux que pas de défi du tout. Bavarde, pas trop. Par contre, j’ai pas trop eu choix de l’aider avec le sort, sinon ça aurait été une véritable saignée. Elle haussa les épaules à propos de Sarah. J’ai cru comprendre qu’elle était très contente de la voir. Elle lui a presque sauté au cou en la voyant. Au final, elle l’avait emporté individuellement sur les deux filles, mais pas de leur chiffre en commun; et la plus jeune des trois s’étaient beaucoup mieux débrouillé que Kathleen malgré son amélioration notable pendant les tirs suivants l’aide de Gwen.

La conversation tourna vers la situation avec Cassi et elle parla sans gêne de la situation à Jasper. Bien que selon son impression, la sœur aînée de Jasper devait avoir une petite idée de qui elle était, vu la relation qu’elle avait vu entre les deux filles de 7e. Si ce n’était pas venu encore aux oreilles d’Opal que Gwen tournait autour de son frangin c’était peut-être pour le mieux, elle n’était pas certaine qu’elle serait bien vue par elle de ces précédentes aventures avec Léopold et la tension qu’elle vivait en continue avec Cassi. Mais ce qui se passait entre elle et Jasper n’était pas à être géré par sa sœur, et n’était qu’à eux deux. Si l’opinion de la 7e étaient plus important que la relation qu’elle venait d’établir avec lui et leur confiance mutuelle alors dans tous les cas ça aurait été un échec avant même de commencer; mais comme elle était présente et elle verrait probablement toutes la famille Bellingham pour le souper, elle pourra jauger de l’état de la situation de ces propres yeux.

Y’a pas de mal. Honnêtement, c’est mieux que tu le saches. Surtout vu que de mon souvenir, ta sœur, Opal, et Cassi sont assez proche. J’avoue que j’ai quelques craintes qu’elles se soient déjà fait une idée sur moi sans même me connaître. J’ignore ce qu’elle lui aura raconté sur moi ou si même c’est le cas. Si au moins, je peux compter sur ta mère pour m’apprécie alors j’imagine que les choses pourront bien se passer malgré tout. Ce qui veut dire que si elle souhaite que je reste pour dîner, j’accepterai avec joie, surtout si c’est pour briser quelques mauvaises impressions sur moi et aussi, pour passer plus de temps avec toi.

Elle finit par choisir un plat à l’odeur et le tendit les yeux fermés à Jasper, comme il lui demandait en riant doucement. D’accord. Elle essaya de poser un baiser sur lui, mais les yeux fermés celui-ci atterrit sur sa joue. Elle entrouvrit les lèvres doucement appréciant avant tout l’odeur puis referma les lèvres pour croquer dans la part gouteuse de tarte salé. Hum. C’était peut-être un grosse bouchés après tout, elle posa sa main sur sa bouche, tout en mastiquant. Poireaux? Comme pour valider ce qu’elle avait goûté.

Ces doigts se tendirent vers la fleur que Lyra lui avait coupé suite à la demande de Jasper et elle prit le temps de commenter son impression sur ce qu’elle avait pu voir des rangées de fleurs, de plantes et d’arbuste dont l’étendue lui était encore de très loin connu totalement, ainsi que sa tristesse que la fleur se flétrisse rapidement. La solution de Jasper était très chouette, en plus ça lui offrait de faire quelques recherches avec lui ainsi que garder un souvenir de cette journée, elle hocha la tête. C’est vraiment une bonne idée. Tu as une idée ou cherchez ? Ou tu crois que ta mère saurait ?

Dans le fouillis des plats, Gwendolyn avala une seconde pointe de tourtes avant de faire signer qu’elle n’en pouvait plus. J’avais mangé un peu avant d’arrivée, je ne m’attendais pas à ce que tu aies prévu quelque chose, très honnêtement. Quoiqu’elle avait quand même reconnu à la longue que Jasper avait tendance à faire les choses par mimétisme, ce n’était pas une mauvaise pratique en soit sauf qu’elle ne s’était pas attendu à ce qu’il calque autant leur journée incognito à sa visite chez lui. Devait-elle éviter soigneusement un plan d’eau quelques parts pour ne pas finir tremper ? Un sourire stupide perla sur ces lèvres malgré que la conversation ne s’y prêtait pas vraiment et quand il lui posa quelque question sur les Quidditch, il enchaînait qu’il n’allait voir que sa sœur jouer habituellement et rajouta qu’il viendrait la voir si elle joignait l’équipe de Serpentard. Oui. Papa serait dévasté que je n’essaie pas. Savais-tu qu’il a passé beaucoup de temps à nous apprendre quand on était jeune à moi et Nat ? Elle avait un peu songeuse. Je crois qu’il espérait qu’on joue avec lui ou qu’on se passionne nous aussi pour le Quidditch. Maman et lui se sont connu à cause de cela. Il est venu de Durmstrang à Poudlard en espérant être plus remarqué par les recruteurs; mais il a manqué de chance et finalement a été mis de côté de l’équipe après une grosse blessures. Elle reporta son regard sur Jasper. Il sait que je ne veux pas devenir Pro comme Nat, mais n’empêche, il serait déçu que je n’essaie pas, d’autant que je suis quand même assez bonne. Elle connaissait sa valeur sur le terrain et n’était pas débordante d’optimiste mais savait que quand la confiance y était tous se passait naturellement mieux; ainsi donc, elle ne doutait pas de ces capacités. D’autant, Gwen continuait à s’entraîner depuis de nombreuses années sans jamais avoir fait l’équipe de Poudlard, se concentrant à priorité sur ces études. Ça te surprend que je veuille faire les qualifications?

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Le meilleur des anniversaires ?

Jasper fut surprit d’entendre Gwendolyn dire que sa cousine n’avait pas été bavarde. C’était tellement contraire à sa nature. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ce avec n’importe qui. En tout cas, il fut assez content de savoir qu’elle l’avait aidé pour les difficultés que Kathleen avait eues.

« C’est très gentil de ta part de l’avoir aidé, merci à toi. Je suis surpris qu’elle ne t’ait pas abreuvée d’un long flot de paroles, elle devait être trop concentrée sur l’atelier. » s’amusait-il. « Oh, alors peut-être que c’est l’une de ses amies que j’ai déjà vues, je ne sais pas trop, je ne fais pas très attention quand je suis avec elles. Peut-être que si je la voyais je te dirais que je vois qui elle est. »

En effet, il était régulièrement invité à se joindre au groupe d’amis de la petite rousse. Cela ne voulait pas nécessairement dire qu’il connaissait parfaitement chacun d’entre eux. En général, quand il était avec eux c’était surtout pour l’occasion de voir et être avec Kathleen plutôt que les autres. Le garçon gardait souvent le silence, écoutant ce qui se disait, suivant le groupe dans ce qu’il faisaient, sans plus s’en occuper que cela.

Opal et cette Cassi proches ? Cela ne parlait pas du tout au jeune Serdaigle. Il savait que sa grande sœur avait des amis, évidemment, mais il ne les connaissait pas tous, heureusement dans un sens, ils n’allaient pas avoir les mêmes amis. D’autant plus que malgré leur lien familial, le frère et la sœur avaient deux caractères bien différents. Malgré tout il restait persuadé que Gwen se faisait des idées en pensant que sa grande sœur pouvait déjà s’être fait un avis sur elle sans même vraiment la connaître. Quand bien même ce fut le cas, Opal n’avait pas à s’en mêler surtout pour des histoires aussi futiles que Gwen qui continuait à parler au petit-ami de la 7ème année. Jasper savait prendre la défense des gens auxquels il tient. Si cela devait être le cas pour Gwen face à Opal, il saurait faire preuve de diplomatie pour trouver un terrain d’entente entre les deux et surtout montrer à sa grande sœur que la Serpentard était loin d’être une mauvaise personne

« Opal n’est pas comme ça…enfin je crois. Je doute qu’elle puisse avoir un tel a priori te concernant, surtout si elle sait que tu es ma petite-amie. Il n’y a aucune raison qu’elle pense du mal de toi. » répondait-il en la prenant dans ses bras. « Je suis sûr que maman t’appréciera et Opal aussi. Et le plus important… » il déposa un baiser sur sa joue. « C’est ce que moi je pense, non ? Je suis content que tu restes. »

La journée avec Gwendolyn s’annonçait longue avant de reprendre l’école, ils pourraient largement profiter de la compagnie de l’un et de l’autre avant d’avoir un peu plus de difficultés pour se fréquenter à Poudlard. Bien qu’ils aient tous deux conclus qu’ils devaient se voir plus souvent une fois qu’ils seraient retournés au château.
Etant donné la réaction de Gwen quand elle commença à mâcher le morceau de tourte qu’il avait amené à ses lèvres, elle semblait apprécier le plat. Vraisemblablement, il avait peut-être mis une trop grosse quantité sans le vouloir, il n’était pas habitué à ce genre de gestes mais il était d’autant plus amusé de voir ces difficultés qu’elle avait.

« Oui, poireaux et champignons. Tu aimes ? »

Hormis le fait qu’elle n’aime pas le chocolat, il ne connaissait pas tant que cela les goûts de sa petite amie. Il avait bien comme indice ce qu’elle avait préparé quand il avait été en Ecosse avec elle, mais ce n’était pas forcément les mêmes plats que sa mère avait l’habitude de préparer.
Un sourire s’étendit sur ses lèvres en entendant que l’idée lui plaisait. Il ne savait pas trop comment ils devraient procéder, mais ils trouveraient bien.

« Je pense que oui on devrait commencer par demander à maman, si tu veux ça peut être notre activité de l’après-midi. Sauf si tu préfères que la seule activité soit de m’embrasser, les deux me vont. » riait-il. « Et papa en tant que maître des potions aura certainement quelques idées aussi je pense. Il doit bien y avoir quelque produits qui permettent ça. »

La fratrie Bellingham n’avait jamais vraiment eu besoin de rendre une fleur éternelle. Ils les avaient tellement à disposition dans les jardins de leur mère que ce n’était pas nécessaire. Pourtant, il croyait se souvenir que l’une de ses sœurs avait demandé que leur mère rende une fleur éternelle afin de l’emmener à Poudlard et de la garder près d’elle afin d’avoir quelque chose qui lui rappelait la maison.

« Ce n’est pas grave, je vois bien que j’en ai fait trop même si on n’avait pas mangé avant, on gardera le reste pour ce soir. »

Les plats n’avaient même pas été prévus pour deux parts, la plupart étaient faits pour un repas à plusieurs, comme en avait l’habitude la famille Bellingham. Alors qu’ils ne puissent pas tout finir ne le surprenait pas.
Il l’écouta attentivement lui raconter pourquoi elle avait envie de passer les sélections de Quidditch. Il adorait en savoir plus sur elle, sur ce que faisaient ses parents.

« Non je ne savais pas. Je ne savais même pas que tu avais un parent aussi doué pour le Quidditch. Ce serait super que tu sois prise alors. Enfin j’espère au moins que ça te plait aussi de jouer quand même, que tu ne fais pas ça uniquement pour son plaisir à lui. En tout cas, ça doit être amusant de pouvoir jouer avec ta sœur et ton père. Si tu es forte alors j’ai hâte de voir ton premier match. Peut-être que je t’encouragerai. » Il lui adressa un sourire franc posant. « Non, pourquoi cela me surprendrait ? Je ne savais juste pas tout ce que tu me racontes. Je serai content si tu réussis ! »

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La conversation tournait autour du camp d’été. La station de tir puis les raisons pour lesquels elle avait été quasi toujours sorti de la cabine dans les premiers temps. Elle ne savait s’il l’avait cherché mais au final elle avait eu l’impression d’être le premier levé pour éviter de la grogne non nécessaire. Si elle était particulière sans gêne avec Leopold devant Cassi, elle ne cherchait pas nécessaire à ce que sa matinée débute avec des regards remplis de sous-entendu. Elle n’allait pas s’empêcher d’être ami avec le 7e, même pour faire plaisir à la Serdaigle. En revanche, il y avait quand même un épineux petit problème dans l’histoire, et c’était concernant la sœur de Jasper qui était assez proche de l’amoureuse de Leo. Que pensait-elle d’elle ? Est-ce qu’elle était du genre à diminuer la colère de Cassi ou l’alimenter ? Un point qu’elle souleva alors qu’elle avait un moment de pure franchise avec Jasper. Il la serra un peu plus fort avant de souligner que l’important c’était ce que lui pensait; que ça plaise ou non à Opal cette décision ne lui revenait absolument pas. Il posa un baiser sur sa joue pour sceller ces propos. Je suis bien d’accord. Ce qui est important pour moi, c'est toi. Elle posa un baiser rapide sur ces lèvres.

Elle ferma les yeux après avoir tendu un plat inconnu à Jasper. L’odeur lui faisait vaguement penser à une croute au beurre salé et elle mordit dedans les yeux fermés à la demande de Jasper. Elle réussit à dire au moins un des composants de la recette. Oui c’est bon. Mais déjà, elle n’avait plus vraiment faim ayant déjà mangé avant son arrivé.

Jasper échangea quelques idées pour sauvegarder la fleur, en débutant par les connaissances de sa mère et son père. Si elle avait préféré trouver la réponse par elle-même elle serait quand même tentée de connaître les opportunités que les deux spécialités magiques pouvaient lui offrir. Quelques fois un problème pouvaient avoir plusieurs solutions, ce qui était probablement le cas dans cette situation.

Elle commença à remballer les plats non entamés alors que Jasper lui lançait à brûle pourpoint une question par rapport à ces intentions de faire les qualifications. Elle lui expliqua ces raisons ainsi que quelques brides de son histoire familiale. Elle avait continué vol parce qu’elle aimait la vitesse d’être sur un balai, la sensation d’ivresse et d’extase avec ou sans vif d’or; mais c’est vrai qu’elle n’avait jamais fait aucune qualification par le passé se concentrant sur ces études avec application. Oui, mais j’aime cela. Mais j’ai toujours placé mes études avant le Quidditch. J’aime surtout voler en fait; très vite. Faire des figures. Disons que ça se prête moins au Quidditch avec les souaffle et les cognards. Tu n’as pas classe de vol toi aussi ? Pourquoi tu n’essaies pas les qualifications ? On ne garde pas le cours jusqu’en 5e sans jamais penser à faire les qualifications un jour! À moins que tu l’aies abandonné cette année ? Les cours étaient si souvent combiné d'une année à l'autre qu'elle remarquait depuis longtemps ce genre de détails. Elle remettait plat après plats dans le sac à Jasper, à demi-prête à plier bagage. On devrait remettre la nourriture au frais, ça serait dommage de tout gâtée. Tu t’es donné tant de peine pour tout préparer!

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Lorsqu’elle lui répondit que ce qui était important pour elle était lui tout en enchérissant avec un baiser sur ses lèvres il ne put s’empêcher de rougir tout en souriant. Ces simples propos avaient fait rater un battement à son cœur et il posa sa tête sur son épaule.
L’entendre confirmer qu’elle appréciait la tourte le rendait encore plus content. Il faudrait qu’il apprenne à faire encore d’autre choses. Il lui fallait aussi connaître les plats préférés de la blonde pour pouvoir lui cuisiner ce qu’elle aime le plus.

« Tu sais que j’ai aidé maman à tout préparer ? C’était la première fois que je participais vraiment en cuisine. »

Le garçon commença à aider la Serpentard à ranger les plats dans son sac. Elle avait raison, s’ils voulaient que les plats se conservent, il valait mieux retourner à la maison pour les déposer au frais plutôt que les laisser au soleil. A ce moment-là, la chouette de Jasper vint se poser sur son épaule.

« Gwen, je te présente Wind. Wind, voici Gwen, c’est ma petite amie, sois gentille avec elle. »

La chouette répondit par un léger couinement tout en claquant du bec pour signaler à son ami qu’elle aussi voulait quelques attentions de sa part. Elle sentait que ses valises se remplissaient peu à peu et qu’ils retourneraient à Poudlard sous peu, cela signifiait également qu’il aurait moins de temps à lui consacrer, alors il était temps qu’il lui donne quelques caresses. Jasper s’exécuta en lui donnant quelques caresses sur le plumage tout en souriant. Comme pour beaucoup d’élèves, elle lui avait été offerte avant son entrée à l’école, ses parents avaient profité de son anniversaire à la fin du mois d’août juste avant la rentrée pour la lui offrir.

« Oh alors c’est parfait si tu aimes ça. J’espère que tu réussiras. » l’encouragea-t-il. « Tu sais, moi c’est comme toi, je garde les cours de vol car j’aime beaucoup sentir le vent sur mon visage quand on accélère, voir le paysage défiler sous mes yeux. Être sur un balai c’est une immense sensation de liberté. Mais non, je t’assure que je n’ai pas gardé vol dans l’espoir de faire du Quidditch, je n’ai jamais vraiment essayé de jouer ou m’entraîner. » Il repensa à cette petite compétition avec le professeur d’étude des moldus avant les vacances. « Bien que juste avant les vacances j’ai profité que les entraînements soient terminés pour demander à Monsieur Piers d’accéder au terrain pour voler librement et j’ai essayé d’attraper le vif d’or. Et le professeur d’étude des moldus est arrivé à un moment, il m’a proposé de faire une course à celui qui l’attraperai en premier mais je n’ai pas réussi. Alors tu sais, je ne pense pas que ce soit fait pour moi. Puis ça ne m’a jamais vraiment intéressé. »

Le professeur avait été beaucoup plus rapide et agile que lui dans cette course, en plus, c’était même lui qui avait repéré le vif d’or en premier. Ce n’était pas un sport fait pour Jasper.

« J’ai bien aimé préparer tout ça pour ta venue et surtout je suis vraiment content que tu aies aimé. »

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Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

Il avait l’air enchanté de savoir que tous avaient bon goût, d’autant qu’il, semblait-il, y avait contribué activement. Je suis sur qu’elle a été ravi d’avoir un assistant. Pour sa part, elle n’y était presque pour rien pour le repas qu’elle avait prévu lors de sa visite chez les Chastel, elle avait principalement pioché dans le garde-manger et dans le frigo. En revanche, contrairement à ce que lui disait, elle, elle était habituée d’aider pour les repas. D’ailleurs, c’était le cas de tout le monde à la maison; chacun avait certes ces forces mais finalement c’était dans une bonne ambiance et avec gaité que tous mettaient la main à la pâte. Elle remit referma soigneusement chaque plat et entama à remplir le sac dans lequel Jasper avait tout transporter, quand son attention fût attirée par Jasper sur la chouette qui se perchait sur son épaule. Salut Wind. Elle effleura son plumage d’une main assurée avant de bouclés le dernier plat. Ça lui faisait encore un peu étrange d’entendre Jasper souligné, cette fois à la bête ailée, qu’elle était sa petite amie. Il faudrait qu’elle s’y habitue car ça ne serait pas la première fois qu’elle l’entendrait le dire. Elle savait que Jasper n’était pas particulièrement démonstratif alors dans les premiers temps, ceux qui le saurait serait très limité.

Ils échangèrent quelques mots le Quidditch et à la fin de la conversation, Gwendolyn comprit que Jasper n’était pas particulièrement intéressé par ce sport. Il aimait comme elle la vitesse et le sentiment de liberté mais ça se limitait pas mal à cela. Tu sais tu n’étais pas obligé de préparer quoique ce soit. Je voulais simplement m’assurer que tu reçoives bien tout tes cadeaux le jour de ton anniversaire. En parlant de cela. Elle s’avança pour rattacher les boutons de sa chemise toujours entrouverte. Puis rendu au col, elle le ferma comme au départ avant de poser ces lèvres sur les siennes. Allons-y. Allons ranger tout cela. Après qu’il eut déplacé le sac, elle entreprit de plié avec lui la couverture. Lui avec le sac, elle avait la couverture et son arum en main, quittèrent le recoin caché dans le jardin des Bellingham.

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Jasper regardait Gwendolyn s’approcher afin de caresser Wind en souriant. La chouette se laissa faire sous le geste de la sorcière puis lança un nouveau léger couinement signifiant probablement qu’elle était ravie de ces attentions. C’était le premier animal de compagnie que le garçon avait eu, il était vraiment content que ses parents lui aient fait confiance pour s’en occuper. Il passait le plus souvent qu’il le pouvait la voir à la volière bien qu’il ne puisse pas la voir aussi souvent que quand il était chez lui.
« Tu sais… » Il n’eut pas vraiment le temps terminer sa phrase que déjà l’adolescente s’était avancée dans sa direction pour refermer les boutons de sa chemise. « Cela m’a vraiment fait plaisir de te voir apprécier tout ça. »
Puis, elle l’embrassa pour en rajouter à ces cadeaux qu’elle lui offrait. Depuis le début de la matinée il était vraiment gâté. Sans même se doute que Gwendolyn avait emmené autre chose avec elle qu’elle souhaitait lui remettre, un cadeau un peu plus matériel que des baisers qu’ils s’échangeaient.
« C’est parti. Tu sais à la maison on a plus de chances de croiser Emerald ou…Opal. Tout ira bien ? Je suis sûr qu’il n’y aura aucun problème avec Opal. Puis Emerald nous charriera juste, ce sera extrêmement gênant. »
Ils se dirigèrent tous les deux en direction de la maison. Comme elle avait les mains prises, il ne lui prit pas sa main dans la sienne et marchait tranquillement. Le reste de la journée se déroula aussi bien que son début. Ils arpentèrent tout le jardin tenu par la mère du jeune Bellingham. Ce dernier avait prévenu sa mère que leur invitée resterait pour le dîner prévu pour son anniversaire, Lyra en fut ravie. En fin de soirée, Jasper rejoignit son lit après avoir laissé Gwendolyn rentrer chez elle par le réseau de cheminée. Il s’endormit rapidement, heureux de cette journée.

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