Le meilleur des anniversaires ?

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Le meilleur des anniversaires ?

Cela faisait une dizaine de jours que Jasper était rentré du camp organisé par Poudlard afin de passer le reste des vacances en famille. Jusqu'alors, il n'avait pas osé parler à ses parents du fait qu'ils avaient convenu Gwendolyn et lui qu'elle viendrait au moins le matin de son anniversaire. D'une part, parce qu'entre le départ au camp, le retour, et le jour où ils s'étaient vus, il ne s'était pas passé beaucoup de jours où il était à la maison. En outre, ce n'est pas comme si c'était commun que l'un des enfants Bellingham amène des amis à leur maison, encore plus quand il s'agissait de Jasper. La seule personne qui y mettait les pieds c'était Kathleen, qui était plutôt considérée comme un membre de la famille.

Pendant le camp, les deux adolescents ne s'étaient pas vraiment côtoyés, notamment à cause de Jasper qui était toujours freiné à l'idée que d'autres les voient. Dans un endroit aussi restreint que le camp qui avait été monté pour eux, il n'était pas simple d'avoir un endroit privé où il pouvait embrasser la jolie blonde. Il savait qu'elle s'était rendue à la soirée clandestine organisée par une élève, mais il ne savait pas si elle avait côtoyé d'autres garçons. Elle lui avait demandé de lui dire s'il voyait d'autres filles mais qu'en était-il d'elle ? Le garçon ne savait pas vraiment ce que cela lui ferait si c'était le cas, ce dont il était sûr était qu'il n'avait pas envie que cela arrive.
Ce fut seulement deux jours auparavant qu'il en discuta avec sa mère quand il était tombé sur elle pendant qu'il se baladait dans le jardin. Il n'avait plus trop le choix, Jasper devait prévenir ses parents. Entre-temps, il avait pris la décision de la présenter comme une très bonne amie avec qui il travaillait régulièrement notamment en étude de runes. Même s'ils s'étaient plus ou moins dits qu'ils étaient comme des petits amis, le bleu et argent n'était pas encore prêt à ce que soit officiel au-delà de Gwen et lui?

Jasper avait demandé à sa mère de l'aider à préparer un petit-déjeuner qu'ils pourraient prendre tous les deux dans le jardin, un peu comme la Serpentard avait fait. Lui n'aurait pas vraiment su se débrouiller tout seul. Avec l'aide de sa mère, il pourrait s'en sortir pour que cela soit à la fois mangeable et que cela ait du goût. Le garçon avait préparé un sac où il avait mis un plaid sur lequel ils pourraient s'installer, bien qu'habituellement dans le jardin de sa mère il ne s'embêtait pas et s'asseyait voire s'allongeait à même l'herbe. Le jardin était entretenu à la perfection, il pouvait s'y poser sans se soucier d'être sale. Si Gwen préférait être sur du tissu qu'à même le sol, autant prévoir le coup et emmener quelque chose.

La veille, il lui avait envoyé un hibou pour lui indiquer comment se rendre chez lui via le réseau de cheminées, comme il l'avait fait pour venir chez elle en Ecosse. En attendant l'arrivée de son amie, il s'était installé dans le canapé, un livre dans les mains qu'il avait du mal à lire tant il était impatient de revoir la grande blonde. Le sac de provisions et avec le plaid était posé à côté de lui. Ses parents avaient tous les deux commencé à travailler, Opal et Emerald étaient occupées ailleurs. Le moment gênant des présentations serait pour plus tard, ce qui ne serait pas plus mal pour le jeune sorcier qui ne serait pas à l'aise dans cette situation.

KoalaVolant

@Gwendolyn A. Chastel

Gwen & Jasper

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Gwendolyn ne tenait plus en place depuis la veille. Une toupie, on aurait cru que la blonde s’était soudainement transformée en une toupie. Vous savez le mince objet de bois qu’on sert entre le pouce et l’index, qu’on incite à une rotation sur lui-même et qu’on regarde pendant un moment jusqu’à ce qu’il s’écroule ? C’était exactement comme cela que Gwen avait agi alors qu’elle se promenait dans la maison des Chastel après son retour de vacances scolaire. Quand le soir, elle était retombée dans son lit, elle s’était écroulée de fatigue. Si au départ ce n’était qu’un gage, elle avait presque cru que Jasper s’était désisté après ne pas avoir eu de nouvelle de lui de presque toutes les vacances scolaires et maintenant qu’elle était rentrée elle était clairement inquiète. Pourtant il avait eu l’air de passé un bon moment au début de l’été, cherchait-il à s’éloigner, à l’ignorer ? Tant de questions dans sa tête qu’elle avait refusé de coucher sur papier. Tant de doute qu’elle avait mal fait à quelques parts qui hantait sa tête. Ça n’aurait pas dû être compliqué de passer du temps avec un garçon qu’on appréciait sincèrement, qu’on trouvait tout simplement adorable et qui nous inspirait de joyeux sentiment, alors pourquoi avait-elle eu la nette impression qu’il l’avait fui de tout le voyage ? Lui avait-il poussé une seconde tête à l’allure féroce entre deux repas cuisinés sous les arbres trempés et la pluie Écossaise ? Quand elle avait reçu la note pour son anniversaire, son cœur avait fait un saut; de désir, de satisfaction et de reconnaissance. Il avait beau ignoré ce qui lui traversait l’esprit, et elle avait toujours des tonnes de chose qui la traversait continuellement, mais la lettre était arrivée à un bon moment. Il avait beau lui avoir dit qu’un baiser serait suffisant comme cadeau; elle n’avait pu se résoudre à ne rien emporter. Et puis, s’il avait voulu l’embrasser, dans les bois, ça n’aurait pas été plus facile que de l’inviter expressément à son anniversaire ? Elle était un peu déçue de ne pas avoir passé plus de temps avec lui sous le couvert des bois; mais ni l’un ni l’autre n’avaient finalement déterminé ce qui se passait avec l’autre et elle n’avait pas voulu l’embêter. S’il ne voulait pas la voir… c’était son choix, non? Mais après avoir demandé d’aller en voyage scolaire avec l’intention de passer du temps avec lui hors cadre scolaire et s’être retrouvé à habiter une maisonnette avec Cassi, la copine de Leo qui la détestait tout bonnement, ça ne lui avait finalement pas semblé comme la meilleur destination vacances; tant qu’elle restait l’ignorée dans cette histoire. Oui, elle avait eu beaucoup de bon moment et en garderait un souvenir amusant pour la plupart, surtout après le départ de Cassi, mais l’absence du jeune homme avait été notable dans son quotidien. Ils n’avaient pas l’habitude de s’ignore sciemment à Poudlard. L’avait-il sciemment ? Désirait-elle vraiment le savoir ? Non, pas vraiment. Alors couché dans son lit, le mémo sur son cœur, elle s’était endormie avec l’âme un peu plus paisible de savoir qu’il avait tenu parole.

Au matin, elle informa sa mère qu’elle allait chez un ami et qu’elle ne savait pas vraiment si elle serait là ou non pour le souper; mais qu’elle rentrerait à l’heure prévu pour dormir. D’un ton calme, elle ajouta que c’était son anniversaire, un peu comme si cela pouvait expliquer qu’elle ne rentre pas souper comme c’était habituellement la règle. Sa mère sourit avant de hocher la tête. Voilà qui n’avait pas été très compliqué. Elle ne voulait pas vraiment savoir les détails, juste s’assurer que sa fille rentrerait pour le couvre-feu. Elle attrapa un muffin qu’elle engloutit, bue une tasse de tisane d’ortie tout le pot était encore sur la table de la cuisine, puis fila se préparer dans sa chambre. Elle enfila une tenue, une robe simple fleuri, emportant son sac à main, ajouta son cadeau dans celui-ci puis descendit les escaliers avant de s’engouffrer dans la cheminée, les instructions à la maison et lancer la poudre en indiquant sa destination.

La blonde apparût dans un éclair vert dans la cheminée de Belligham, avant de poser ces mains partout sur son corps pour s’assurer qu’il ne lui manquait rien. C’était idiot, mais c’était un réflexe. Quand elle sortit la tête, Jasper était assis sur un fauteuil avec un livre. Il avait l’air parfaitement dans son élément. Elle sourit.

Que lis-tu ? mue par la curiosité, avant d’enchaîner avec un Salut.

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Jasper n’avait quasiment pas fermé l’œil de la nuit. Il ressentait un mélange d’angoisse, de stress et d’excitation à l’idée de la venue de Gwendolyn. Jamais il n’avait invité une amie. Là il en invitait une, mais cela ne s’arrêtait pas juste à une amie. Gwendolyn était une personne qui lui faisait ressentir beaucoup de choses différentes de ce à quoi il était habitué. De plus, ils s’étaient désormais embrassés à plusieurs reprises. Aussi, ce n’était vraiment pas n’importe qui. Il se demandait si sa mère avait compris ce qui se passait entre lui et la Serpentard. C’était une femme intelligente. De plus, il avait déjà évoqué avec Opal le fait qu’il y avait eu quelques baisers entre lui et la cinquième année. Rien que l’idée de croiser Opal en étant en compagnie de Gwen le faisait rougir et lui donnait envie de se cacher. Pourtant, ce n’était que son imagination et il était enfoui sous ses couvertures.

Habituellement, il passait cette journée en compagnie de ses sœurs. C’était l’avantage d’avoir sa journée d’anniversaire pendant les vacances. Au moins, il pouvait profiter durant toute la journée. Avec un peu de chance, Opal saurait que Jasper serait mort de honte si elle venait vers eux alors elle les laisserait tranquille. Mais qu’en serait-il de la plus petite ? Ce serait bien son genre de venir les espionner. Il finit par mettre tout cela de côté en se plongeant dans le sommeil pour les trois heures qu’il restait avant le lever du soleil.

Alors qu’il était en train d’essayer de lire, n’y parvenant pas vraiment, trop excité à l’idée de revoir la blonde. Il avait même un peu peur qu’elle ne vienne pas. C’était bête de sa part parce qu’il n’y avait aucune raison qu'elle ne fasse pas le déplacement alors que lui l’avait fait. Quand il entendit la cheminée faire le bruit caractéristique de l’utilisation du réseau de transport. Il sauta sur ses pieds en voyant le corps de la Gwen se matérialiser. Le livre était désormais le dernier de ses soucis et il le posa sur la table basse.

« Rien de bien intéressant, je n'arrivais même pas à lire. J’avais trop hâte que tu arrives ! Bonjour Gwen ! »

Un grand sourire un peu niais s’était étiré sur les lèvres et il avait envie d’aller l’embrasser mais c’était risqué de se faire voir.

« Tu me suis ? On va aller dans le jardin, comme ça tu pourras le visiter et voir de tes propres yeux. »

Il attrapait le sac qui était sur le canapé à côté de l’endroit où il était assis puis se dirigea vers la porte, attendant qu’elle le rejoigne.

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Gwen & Jasper

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Gwendolyn sortit de la cheminée avec sa robe sombre fleuri en jetant un coup d’œil que tout était toujours en place. Son sac était toujours accroché à elle; ce qui était bon signe, tout comme sa tête et ces jambes. Elle trouve Jasper assez facilement, car il était tout juste à la sortie de la cheminée assis au salon, car ça devait être un salon pensa-t-elle, avec un livre entre les mains. Jasper avec un livre, c’était une image qui lui allait très bien; à devoir faire un de ces portraits vivants, ça serait surement avec un volume qu’il serait immortalisé, elle en était plutôt certaine. Il le posa précipitamment sur la table basse; tout en soulignant qu’il n’était pas bien intéressant et qu’il ne servait que pour le distraire, résultat plutôt mauvaise à n’en pas douter, en attendant son arrivée. Il avait l’air heureux, et tac o tac, il la salua pour l’inciter à bouger. Elle leva un regard dans la pièce, curieuse, comme toujours. Le cadre et les couleurs étaient complètement différentes de chez elle, lui faisait vaguement pensée à la maison des grands-parents Chastel, très vaguement en fait.

Elle hocha la tête. Éprise d’un malaise qu’elle ne doive se précipiter aussi rapidement à l’extérieur. C’était à croire qu’elle n’était pas vraiment attendue, mais le voyant avec un sac, les signaux lui disaient bien tout l’opposé. Elle aurait aimé le saluer comme il le fallait; un câlin, même un bijou maladroit sur sa joue, mais il était déjà parti vers la porte. C’était une course-poursuite? Elle finit de jeter un coup d’œil en faisant un tour sur elle-même, paisible et peu pressée, puis s’arracha à la pièce pour le suivre. Oui. Allons-y.

Car elle avait souhaité voir les jardins; c’était indéniable. Jasper lui en avait parlé sommairement sans pour autant arriver à lui donner beaucoup de détail. La seule chose qu’elle savait c’était que sa mère travaillait avec les simples et les plantes, les fleurs et les herbes, les cultivaient en prenaient soins dans le cadre de son travail. Qu’elle pousse son intérêt hors des plantes qui avaient des vertus n’étaient pourtant guère étonnant. On était un mordu ou on ne l’était pas. Il avait évoqué une serre et un jardin, vaste, de son souvenir. Tu as l’air pressé. Je suis en retard? Après tout, elle n’avait pas traîné ce matin pour autant. Peut-être cela faisait-il longtemps qu’il l’attendait dans le salon des Bellingham et qu’il n’avait eu qu’une envie, bouger pour se mettre au programme de la journée ? Quel programme au fait ? Après tout c’était la fête de Jasper, il n’aurait pas eu à organiser quelques choses, il aurait dû tout bonnement profiter de ce que les autres organisaient pour lui, ça lui faisait un peu étrangement à penser maintenant. Elle joint les mains derrières son dos, ne sachant pas si elle pouvait ou non le toucher.

Il avait l’air content de la voir et pourtant elle ressentait toujours cette tension et ce mur bien dressé entre eux deux, invisible. Ne sachant trop quelle réaction qu’il aurait. Elle finit par se dire qu’elle ne devrait pas avoir toutes ces pensées et que dès qu’ils seraient sorti, elle y remédierait. On dirait que tu cherche à me faire disparaître le plus vite possible. dit-elle avec un sourire aux lèvres, en riant doucement mais en le précédant tout de même. À la différence de sa visite à l'île d'Arran, la sienne aurait dû être connue, du moins de ces parents à lui.

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Comme à son habitude, Gwen était élégamment vêtue. Cette robe lui allait à merveille, Jasper aimait beaucoup sa manière de s’habiller. De son côté, il restait foncièrement attaché aux couleurs sombres malgré la saison estivale. Jasper arborait un pantalon bleu marine avec une chemise vert foncé. Il avait fait l’effort de porter une tenue comme il pouvait mettre pour les soirées dans lesquelles le traînaient parfois ses parents. Le garçon n’avait aucune idée si cela plairait à son amie, en général il se fichait du regard des autres concernant ses vêtements, mais entre sa mère qui lui avait dit de se faire beau, et l’idée de voir Gwen, il s’était posé quelques questions. Sa mère avait-elle compris directement qui était Gwen pour lui ? Opal le lui avait-elle dit ? Il espérait que non, sinon il ne lui confierait plus jamais aucun secret.

Jasper ne pensait même pas à mal en la traînant en direction du jardin. Elle avait émis l’idée qu’elle aimerait le voir, alors c’était sa destination. Le serdaigle ne s’imaginait pas qu’elle puisse vouloir visiter la maison. Et c’était un risque de tomber sur Emerald. Tomber sur n’importe qui d’autre qu’elle lui allait. Même son père, ce qui n’était pas peu dire. En plus, en allant dans le jardin il pourrait rapidement présenter l’adolescente à sa mère, ils la croiseraient rapidement.

« Pas du tout, non. Pourquoi dis-tu cela ? Tu voulais voir les jardins, et puis je pense que c’est mieux si je te présentes à maman rapidement, elle m’en voudrais si je l’évitais toute la journée. On va juste se balader et on tombera sur elle à un moment. » achevait il en haussant les épaules.

Le problème étant qu’en allant dans le jardin il n’avait aucune idée à quel moment il pourrait se rapprocher de Gwendolyn. A tout moment, il pouvait tomber sur sa mère, sur Emerald ou même Opal. Si la dernière était au courant pour les baisers entre les Serpentard et le serdaigle, ce n’était pas le cas des autres.

« Non je ne veux pas te faire disparaître. On sera mieux dans le jardin que dans la maison. Il fait super beau, autant en profiter. Et puis… »il faisait une pause pour se retourner vers elle avec un léger sourire. « Ce sera plus facile pour avoir mon cadeau. » disait-il pour faire référence à celui dont ils avaient parlé quand ils étaient en Ecosse.

Une fois à l’extérieur et un minimum éloigné de la maison, il hésitait fortement à prendre sa main. S’ils se baladaient main dans la main et tombaient sur sa mère, il n’y aurait plus de mystère pour elle. Gwendolyn était-elle d’accord ? Jasper l’était il lui-même ? Il n’en savait absolument rien.

« Tu… tu m’as manqué tu sais ? » disait-il en parlant évidemment plutôt du manque de sa présence plutôt que d’un réel sentiment.

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Gwen & Jasper

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La blonde suivit Jasper, un peu intrigué par son attitude. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il ait changé en quoi que ce soit, juste qu’il avait l’air heureux, heureux et pourtant distant, et aussi pressé. Oh! Bien sûr. J’imagine que ça serait déplacé de ne pas me présenter. C’est déjà très gentil d’avoir accepté que je passe, de la part de tes parents. Je suis bien consciente que je m’incruste dans une journée que tu as l’habitude de passé uniquement en leur compagnie. Elle lui fit part qu’elle lui donnait l’impression de vouloir la faire disparaître; mais au moins, lui avait-il confirmer qu’il voulait aviser sa mère qu’elle était là. Elle n’aurait pas à s’imaginer à se cacher complètement ou s’enfuir en courant pour ne pas être vu de personne ici. Il énonça son cadeau et elle sourit radieuse; alors on n’avait pas tout à fait perdu de son intérêt. Il voulait encore qu’ils s’embrassent. Oh. Oui. Ton cadeau. Elle passa une main dans ces cheveux pour replacer une mèche derrière son oreille avant de le devancer pour pousser la porte menant vers l’extérieur, après tout c’était lui qui avait quelques choses dans les mains, autant l’aider. À peine les doigts sur la poignée, qu’elle l’entendit timidement lui dire qu’elle lui avait manqué. Elle poussa la porte sans porter une attention au décors juste pour sortir, se dégager et l’observant alors qu’il sortait à sa suite, elle lança : Tu m’as manqué aussi. Bien que j’ignore qui de nous deux à fuit l’autre pendant le camp scolaire.

Et c’était vrai, ils n’avaient pas trouvé moyens de se retrouver. La perspective de l’école dans quelques jours ne présageait rien de bon. Ils recommenceraient à avoir des cours, elle aurait les qualifications de Quidditch pour lesquels elle avait déjà confirmé à Murphy qu’elle se joindrait, il y aurait facilement dix fois plus d’élève dans l’école qu’au camp, alors s’il pensait qu’éviter les milieux ou ils ne se feraient pas choper étaient possible, autant dire que c’était une illusion. Car quand bien même, elle n’avait pas l’habitude de se faire perdre avec un garçon, il n’y avait aucune garantie que ça ne le soit pas. La majorité s’en foutait, tant qu’elle et lui n’en parlait à personne; et les tableaux, ils n’étaient certes pas intéressés par les couples qui se cajolaient, sauf en cas de bris de règlement ou du couvre-feu. Je suis navré, si c’est moi. Ce n’était pas voulu. Prenant une part de responsabilité de ne pas s’être donné la peine et d’avoir échoué à ce qu’il se voit. J’essayais de fuir, Cassi. Et c’était assez vrai, en soit. Avec elle comme coloc, ça vie avait été particulièrement difficile. Elle avait fui aussi vite qu’elle pouvait la cabine qu’elle partageait avec elle et une autre fille, pour ne pas qu’elle lui tombe sur la tête. De ce fait, elle était toujours sortie, toujours à chercher la compagnie des autres. Chose qui était clairement l’opposé de Jasper. Pour oublier son malheur, elle avait même un peu trop parlé lors de la soirée de Roxy; elle était bonne joueuse, mais personne n’avait été aussi jasant qu’elle-même à son grand désarroi de pêcher des nouvelles infos sur des élèves.

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« Oh elle ne t’en voudrais pas. En revanche à moi oui. C’est à elle que j’ai demandé si tu pouvais venir, il y a seulement trois jours… je crois qu’elle n’était pas très contente que je lui annonce ça aussi peu de temps avant. » disait-il avec légèreté. « En ce qui concerne la journée, non ils travaillent, ils finissent un peu plus tôt, c’est tout. D’habitude je suis plutôt avec mes sœurs ou Kath, voire les trois. » disait-il en haussant les épaules.

Cela lui faisait du bien d’entendre la voix de sa partenaire d’étude de runes. Il avait l’impression que cela faisait longtemps. Alors qu’auparavant ils passaient largement plus que l’été sans se voir. Maintenant, il aurait du mal à s’imaginer sans la voir pendant plus d’un mois. Bien que pendant le camp il n’ait pas vraiment fait d’effort à ce sujet. Jasper savait qu’il avait sa part de responsabilité à ce sujet.

« Ah, tu t’en souviens. »

Il souriait face à sa réponse. Au moins, elle ne l’envoyait pas balader lorsqu’il évoquait le fait de s’embrasser. Le garçon avait eu un peu peur qu’elle tombe dans les bras d’un garçon plus mature que lui pendant le camp. Cela lui aurait fait mal, mais il aurait fait avec et ne lui en aurait pas voulu. Bien que cela signifierai la fin de leur relation physique.
Elle fit remarquer qu’elle ne savait pas qui des deux avait ignoré l’autre. En soit, c’était plutôt vrai. Si Jasper n’avait fait aucun effort, il ne se rappelait pas avoir reçu d’invitation de la blonde à se balader en forêt. Évidemment, il n’avait rien fait non plus, mais les responsabilités semblaient communes. Il la laissa passer sans oser vraiment répondre à ce qu’elle disait. Quand elle s’excusa pour sa part, Jasper était d’autant plus perturbé. Il ne saurai dire s’il avait voulu l’éviter. Probablement pas à ce point, mais il n’était pas vraiment allé vers elle non.

« Je … tu n’as pas à t’excuser. » répondait-Il dans un premier temps. « J’ai pas fait beaucoup d’efforts non plus… je suis désolé si tu as cru que je t’ignorais ou t’évitais. Ce n’était pas vraiment ça. Disons que je n’osais pas venir vers toi avec tout ce monde autour. On ne sait même pas si on est amoureux ou petits amis. » sa dernière phrase avait été prononcée à voix basse pour s’assurer que personne n’entendrai.

Il se sentait un peu mal qu’elle puisse penser qu’il l’avait évitée ou ignorée. Jasper n’avait pas envie qu’elle ait l’impression qu’il ne voulait d’elle que quand ils étaient seuls. Bien que c’était en quelque sorte le cas vu qu’il n’osait pas se montrer au public.

« Est-ce que tu as vu d’autres garçons ? » demandait-il timidement afin d’être rapidement fixé. Ce n’était certainement pas la meilleure question à poser en début de journée. Cela risquait de tout gâcher si la réponse était positive. Mais il avait besoin de savoir.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

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Elle s’excusait de ne pas avoir vraiment cherché à le trouver. D’ailleurs, étant quelqu’un qui ne se tenait pas en groupe, il aurait déjà été assez difficile de le trouver dans le camp, sans s’organiser un rendez-vous. Elle avait fui sa cabine comme la peste. Cassi et elle dans la même cabane, c’était un champ de guerre que l’école avait prévu pour elle ? Elle n’avait rien contre Cassi; faut le fait qu’elle ait accroché le cœur de Leo à sa jolie tête blonde. Par contre, Cassi avait clairement une aversion pour elle; de l’ordre de t’approche pas de lui et tu m’énerve royalement. Pourtant ce n’était pas comme si elle avait fait quelques choses d’outrageant avec lui dans les derniers mois et année. Ils étaient encore pote, mais fallait quand même qu’elle décroche de sa rancune un jour, non ? Au moins, se disait-elle, elle n’aurait pas toute sa vie à l’avoir sur le dos; tout comme elle espérait grandement qu’un jumelage de la sorte ne soit plus jamais fait. Quand elle avait quitté en cours de voyage scolaire, elle avait pu souffler un peu; mais le voyage était déjà bien avancé pour qu’elle expulse sa coloc et se fasse un rendez-vous avec Jasper dans la maisonnette de bois de fortune.

Navré; sortir et voir du monde a été la seule chose qui m’a sauvé de perdre la tête dans la cabine. Et… je ne savais pas que cela t’empêchait de … venir me voir pour autant. Ce n’était pas comme s’il ignorait à l’école. Il passait même du temps ensemble pour leurs travaux. Quel était le problème de lui demander de la voir ou l’emprunter aux quelques élèves avec qui elle était à ce moment-là. Pourquoi on chuchote au juste ? Dit-elle tout bas, elle aussi.

Elle tenait la porte pour le laisser passer et la question la choqua un peu. Par vu, tu veux dire… Elle laissa la porte retomber avant de le suivre du regard. Seul ? Elle secoua la tête, tout en zyeutant sa réaction curiosité. Elle avait vu des garçons, plusieurs, mais c’était général dans un groupe avec plusieurs autres personnes. Entre fuir la cabane et trouver un endroit pour écrire un article, elle avait eu peu de temps, d’autant qu’il n’y avait personne avec qui elle était particulièrement proche au campement scolaire. Mais il n’avait pas à savoir avec qui elle passait son temps habituellement, d’autant qu’elle songeait que ça le rendrait suspicieux.

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Jasper allait rarement vers les gens. Même s’il s’agissait d’Opal, si elle était entourée de ses amis, en général il évitait d’aller vers elle. Alors pour Gwen, c’était à peu près la même chose. Il n’était pas allé la voir notamment parce qu’elle était entourée. Et elle savait bien qu’il ne voulait pas avoir de contacts physiques en présence d’autres personnes. Le garçon avait déjà beaucoup progressé en matière de relation intime avec une fille mais il ne fallait pas trop lui en demander.

« Et bien. Tu sais, tu étais avec tes amis alors je ne voulais pas te déranger. Mais, ce qui compte c’est qu’on se voit maintenant. Pour le camp… je m’excuse si tu aurais préféré que je vienne te voir. Mais tu pouvais aussi venir, enfin j’imagine. Surtout si tu avais envie de fuir quelqu’un. On aurait au moins pu se balader ensemble pendant les quartiers libres. »

Jasper avait simplement murmuré quand il évoquait le fait d’être amoureux. Qu’elle souligne qu’il murmure le fit sourire d’un air amusé. « Non rien, tu peux parler normalement. » avait-il répondu.

Il passait la porte, lui adressant un hochement de tête au passage pour la remercier, et vérifiait qu’elle le suivait en allant dans le jardin.

« Oui… je me demandais… comme tu m’as demandé pour les filles de te prévenir, je me demandais si tu me préviendrais si ça t’arrivais aussi de voir un garçon seule. » son rythme cardiaque accélérait un peu à l’idée qu’elle en voit d’autres. Sans aller jusqu’à éprouver des sentiments, le garçon s’était attaché à la blonde.

Ils commençaient à s’enfoncer dans le jardin. La maison n’était plus vraiment en vue et Jasper glissa timidement sa main dans celle de son amie. Si sa mère les voyait, il trouverait bien une excuse à lui donner. De tout sens, le serdaigle était certain qu’elle se doutait de quelque chose. Depuis trois jours elle lui jetait des regards différents de d’habitude et lui avait posé quelques questions qui donnaient l’impression qu’elle essayait de lui tirer les vers du nez. Comme à son habitude, il avait tout nié en bloc. Mais il sentait bien qu’elle n’était pas dupe. Première fois qu’il amenait une personne chez eux, c’était une fille le jour de son anniversaire. C’était suffisamment significatif pour qu’elle se doute de quelque chose.

« Est-ce qu’il y a un coin que tu préfères visiter ? Par là, il y a les serres. » disait-il en indiquant une direction avec le doigt. « Je pense que maman est là-bas. Sinon on peut juste se balader dans tout le jardin, je te laisse choisir. Ensuite on trouvera un endroit pour s’installer, j’ai prévu à manger moi aussi. » disait-il pour montrer qu’il s’était inspiré de la manière dont elle l’avait reçu en Ecosse.

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Son l’excuse de Gwen était qu’elle avait cherché à trouver de la compagnie le plus rapidement possible une fois hors de la cabane, celle de Jasper était tout bonnement l’inverse; il l’avait trouvé trop occupé pour oser venir l’emprunter. L’image avait quelques choses de loufoque en soit. La Serpentard n’étant pas particulièrement seule en général à l’école, que ferait-il face aux élèves dans les couloirs. Certes, elle s’était toujours retrouvée avec lui, plus souvent sur rendez-vous, mais ça lui semblait si peu naturel qu’il s’empêche de venir la voir et discuter avec elle s’il y avait absolument des gens autour. En soit, elle avait bien raison, ils n’avaient pas cherché aucun des deux à faire planer un doute ou un malaise, mais n’avait pas non plus contribuer à rectifier le tir pendant les vacances sous les grands arbres d’Écosse.

Ça lui semblait étrange de devoir des comptes à Jasper; d’autant qu’il avait été assez clair tous les deux sur le fait qu’il n’avait rien d’un couple amoureux. Il partageait certes des moments agréables, et elle avait voulu ne pas entraver Jasper dans une relation avec une futur élue de son cœur, mais n’avait pas vraiment envisagé être dans les mêmes tranchés que lui. Il faut dire qu’elle avait toujours été plutôt libertine à ce sujet, d’autant qu’elle n’avait aucune relation sérieuse et qu’elle était assez discrète et secrète pour que personne ou presque soit au courant des ces rencontres. Certes, elle n’avait vu personne pendant les vacances avec qui elle passait de tendre moment, et ce n’était pas plus mal, mais elle voyait bien mal pourquoi Jasper cherchait à obtenir la faveur de son exclusivité.

On est clair sur le sens au moins. Une personne pour laquelle on pourrait avoir des sentiments amoureux. Parce que je vois mal comment repousser la moitié de mes binômes et mes amis. Je ne suis pas la seule de tes amies qui est une fille, déjà il y a Violet… Elle essayait de se souvenir de la rousse qu’il les avait rejoints au bal et avec laquelle elle avait été au stand de tir pendant les vacances. … Kathleen, je crois. Et probablement d’autres. Elle voulait que ça soit clair qu’il n’avait pas à lui faire un rapport ni à les éviter sciemment. Sinon, ça serait interminable et l’idée d’être tant contrôlé la révoltait. Tu n’es pas obligé de me faire un rapport à chaque personne; juste m’aviser si … bref. Tu vois. Elle se sentait un peu maladroite de devoir expliquer ne pas vouloir finir comme roues de secours au carrosse. Avec les autres gars qu’elle voyait à l’école, c’était assez clair qu’il n’y avait rien de sérieux. Elle disparaitrait de leur vie et n’étant pas particulièrement amis à la base, elle n’en souffrirait pas trop. Mais Jasper, c’était Jasper. Dur d’imaginer qu’elle pourrait se retrouver dans une situation ou l’éviter aurait été la meilleure chose pour tous les deux.

Elle sentit ses doigts se glisser dans sa main et quelques choses, probablement une certaine nervosité, s’estompa graduellement. Qu’il l’ait fait par lui-même la rendait étrangement beaucoup plus heureuse que si elle avait pris les devants. C’était un geste tout simple, mais elle appréciait beaucoup. D’autant qu’elle savait que Jasper n’aimait pas vraiment toucher les autres; ça avait déclenché tout un débat sur le bord du lac; finalement il avait l’air de s’y faire beaucoup mieux que ce qu’il lui avait dit. Il proposa de visiter les serres ou le jardin, tout en soulignant que sa mère devrait être dans la cage de verre en train de travailler. N’avait-il pas dit qu’il ferait aussi bien d’aller la voir tout de suite ? Avait-il changé d’idée ? Elle se mit à serrer sa main un peu plus, clairement inconsciente du mouvement.

Ta mère. Elle suivit docilement Jasper jusqu’à la serre, tout en regardant de gauche à droite clairement impressionné par le décor. Il lui mordait l’envie de poser tant de question sur les plantes et les fleurs qu’elle voyait de pars à gauche et à droite d’elle. Ça aurait été embêtant qu’elle lui demande de lui donner une leçon s’il ne s’y connaissait pas vraiment; après tout c’était le travail de sa mère pas sa vocation à lui. Elle tendit une main vers une plante à large corolle blanche, incertaine de ce que c’était, mais la trouvant fort belle. Navré. Je te suis. J’aurais des millions de questions à poser mais je m’en voudrais de t’embêter avec cela. C’est vraiment très beau. Il avait parlé des vastes jardins, elle était à peine avancé dans sa découverte des lieux que la suite lui semblait impossible à réellement imaginer.

Maman Bellingham nous trouve.

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Le meilleur des anniversaires ?

Apparemment Gwen n’avait pas vraiment compris ce que Jasper voulait dire quand il parlait de voir d’autres garçons. Il ne lui disait pas de repousser tous ses amis loin de là. Et il voyait encore moins ce que Violet venait faire là. Ils avaient à peine fait un devoir de métamorphose ensemble et il l’avait aperçue au bal de fin d’année. Elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler une amie. Et Kath, c’était complètement différent. Mais elle ne pouvait pas forcément le savoir.

« Je ne te dis pas de repousser tes amis Gwen. Je parlais de… enfin tu sais… » Jasper avait beau avoir fait des progrès, c’était toujours difficile pour lui d’évoquer ce genre de choses. « Embrasser d’autres garçons.Comme tu me dis de t’aviser comme à l’instant. La même chose quoi. »

C’était tellement maladroit se disait-il. Seulement dans sa tête, il n’était pas vraiment possible qu’elle puisse embrasser plusieurs garçons. Il ne connaissait pas ce type de relations libertines alors il avait dû mal à imaginer qu’elle puisse en avoir. D’autant plus qu’il sentait bien ce que son absence lui faisait. Tout comme le fait de la voir le rendait vraiment content. Jasper était attaché à elle. Il était déjà content de la voir en général avant qu’ils ne s’embrassent, mais il avait senti que c’était maintenant exacerbé. Le garçon vivait avec elle ses premiers contacts physiques, cela laissait forcément une marque.

« Oh et tu sais Violer je ne la connais pas vraiment et Kath c’est ma cousine, je la connais depuis tout petit. C’est encore différent. » lui répondait-il sur un ton explicatif, comme s’il donnait un cours.

En avançant dans le jardin, la main tenant celle de Gwen, il se sentait bien. Le garçon s’était habitué à ces contacts et même il en redemandait. Il n’aurait jamais pensé que ce serait le cas. Gwen choisir d’aller à la rencontre de sa mère. Cela lui allait sans problème. Chose surprenante, il ne lâchait même pas sa main à l’idée d’aller la voir, il pourrait la lâcher avant d’entrer dans la serre.
Son amie l’attira vers une fleur qui semblait lui avoir tapé dans l’œil. Il sourit en l’entendant et déposa un chaste baiser sur sa joue.

« Tu ne m’embêtes pas. » répondait-il. « C’est un Arum. Je les aimes bien moi aussi celles-ci. On pourra demander à maman si tu peux la prendre. »

Dans leur dos, la personne intéressée s’éclaircit la gorge.

« Tu peux le faire dès maintenant si tu veux. » disait-elle pour s’annoncer.

La mère de Jasper avait très bien vu son fils embrasser la joue de cette jeune fille tout comme elle voyait bien leurs mains l’une dans l’autre. Jasper s’empressait de la lâcher. Les joues teintées de rouge. Il se retournait mais n’arrivait même pas à parler sous l’effet de la gêne. Aucun doute pour lui non plus, elle avait vu le baiser et la main.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

Ah! dit-elle en riant, c’était définitivement beaucoup plus clair comme cela. En revanche, ça la mettait dans une posture assez délicate à son retour de l’école. Qu’est-ce qu’elle était censée faire au juste ? Repoussé tout ceux qu’elle avait l’habitude de voir alors que ni Jasper, ni elle était fixée ? Il venait de lui dire qu’il n’avait pas oser de tout le voyage scolaire venir la voir parce qu’elle était avec des copains. Il était certes adorable, mais ça équivalait à un sacrifice pour une relation à demi-complète dans tous les sens du terme. Voulait-elle y songé aujourd’hui ? Non. Elle était là pour son anniversaire. Mais il faudrait qu’elle traite cet épineux problème avec beaucoup de sérieux en prévision de son retour à Poudlard. C’est beaucoup plus clair. Il était en train de lui expliquer ses impressions face à Violet, face à Kathleen; un peu comme s’il devait se justifier de sa position face à elle. Elle trouvait cela particulièrement troublant qu’il pense devoir lui rendre des comptes; mais l’écouta tranquillement question d’engranger les informations dans sa mémoire.

Mains dans la main, les deux adolescents avançaient dans les jardins dans l’optique de rejoindre la serre et annoncer son arrivée. C’était une balade indolente, car ni l’un ni l’autre n’était pressé de se rendre nulle part. Ils étaient tous les deux et à quelque part c’était assez pour la combler, d’autant qu’elle savait que ça avait beaucoup de valeur d’être présente chez lui et aussi à son anniversaire. Il lui avait avouer n’avoir jamais vraiment invité d’amis à la maison, excluant de se fait la rousse qu’il avait confirmé comme sa cousine. Elle s’arrêta pour observer une jolie fleur blanche, les pétales s’arquant joliment en une cloche peu profonde avait quelques choses de très atypique à son décor personnel. Les plantes sur l’ïle d’Arran n’avait pas cette délicatesse ni cette couleur de pure blancheur. Sur une longue tige avec de longue feuille effilé, la fleur trônait souveraine bien perché. C’était délicat et si jolie! Et dire qu’il y en avait probablement une très grande variété la ravi. Elle se rendit compte qu’elle retardait le plan initial et osa lui expliquer ce qui la retenait à cette observation méticuleuse. En même temps, jamais elle n’aurait pensé que Jasper soit particulièrement doué en horticulture. C’était probablement idiot, vu son cocon familial, mais elle n’y avait jamais pensé par le passé. Elle sentit plus que ne vit le baiser se poser sur sa joue, encore le regard en train de détaillé la fleur. Gwendolyn porta sa main sur sa joue avec l’impression d’avoir rêvé, puis elle tourna un regard vers Jasper qui lui expliquait qu’il n’était nullement embêté par ces questions, suggérant qu’elle pourrait peut-être la cueillir.

Puis, il eut un moment ou le charme se leva très rapidement. Un son de gorge pour signaler sa présence, suivit d’une voix très féminine ainsi que la main de Jasper qui déserta la sienne comme s’il avait été à prime abord dans l’illégalité, et bien sûr, Gwen sursauta surprise alors qu’elle retournait la tête puis le corps vers cette voix n’était nul autre que la mère de Jasper, supposa-t-elle. On pouvait compter sur Jasper pour disparaître comme un fantôme lorsque quelqu’un était présent; mais Gwen n’était pas si effrayée, nerveuse, mais pas effrayé.

Bonjour dit-elle, presqu’autant curieuse d’avoir découvert la mère de famille que de voir les jardins pour la première fois. Je suis Gwendolyn. Jasper était-il disparu dans un habit de camouflage comme les caméléons, quelques parts dans les longues feuilles des Arum ? Ou se tenait-il toujours à côté d’elle. C’était à proprement parler un mystère. On aurait dit qu’il s’était fait voler la langue et qu’il espérait disparaitre sous la végétation. Merci d’avoir accepté que je passe pour l’anniversaire de Jasper. Était-ce un concours de qui garderait le malaise le plus longtemps ? En tout cas, Jasper avait toutes ces chances. Elle tourna le visage vers le garçon, définitivement d’habitude plus sociable que lui, elle lui sourit essayant de l’encourager à faire face à Maman-Dragon-Bellingham qui semblait lui avoir scié les deux jambes après l’avoir surpris à tenir la mains d’une fille, déposer un baiser sur la joue et lui offrir peut-être une fleur de son magnifique jardins.

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Le meilleur des anniversaires ?

Gwen ne répondit pas vraiment à sa question. C’était plus clair oui, mais lui n’avait pas de réponses et avait tendance à se faire tout un tas de scénarios dans la tête. Décidément, c’est vraiment trop compliqué les relations. Le garçon décida de passer outre tout cela et de se sortir de ses pensées qu’elle ait pu voir un autre garçon sans le lui dire. Bien qu’il ne comprenne pas pourquoi elle ne veuille pas lui dire alors qu’elle lui demande de la prévenir s’il tombe amoureux d’une autre. Il ne voyait même pas comment c’était possible. Gwen était une personne différente de toutes les autres aux yeux de Jasper. Premièrement, elle était la première personne avec qui il se liait en dehors de Kath et de ses sœurs, sa première amie. C’était déjà quelque chose qui signifiait beaucoup pour le garçon qui pour ainsi dire n’avait que Gwen comme réelle amie. Avec leurs baisers, ses émotions en sa présence évoluaient très rapidement. Forcément, avec une personne qu’il connaît depuis quatre ans, avec qui il est à l’aise, lorsque la relation évolue vers quelque chose de physique, difficile de réprimer certaines émotions. Finalement, il en était arrivé lui-même à la conclusion qu’il s’attachait à elle. Pour le moment, il n’avait pas pris la décision de s’éloigner d’elle pour cette raison, il avait encore envie de laisser les choses évoluer. Peut-être que si cela évoluait trop il serait effrayé et voudrait y mettre un terme, pour le moment cela n’allait pas dans cette direction.

Jasper n’avait pas eu l’impression de lui rendre des comptes en indiquant qui étaient Violet et Kathleen à ses yeux. Il lui avait simplement expliqué, pour corriger ce qu’elle pensait. Difficile de considérer Violet aussi intelligente soit-elle comme une amie alors qu’ils n’ont partagé qu’un petit devoir. C’était complètement différent de l’amitié qu’il avait avec Gwen sans compter les baisers.

Le jeune Bellingham n’était pas un passionné des fleurs et des plantes comme pouvait l’être sa mère. Seulement, il aimait apprendre des choses alors il avait appris à reconnaître celles qu’il trouvait les plus jolies dans le jardin. Ce serait difficile de connaître absolument toutes les espèces qu’il y avait, seule sa mère en était capable. Il se sentait tellement bien avec elle que ce baiser sur sa joue lui avait paru complètement naturel, pourtant totalement à l’opposée de son comportement de base. Quelque part, il avait eu envie d’appuyer le fait qu’elle ne l’embêtait pas avec ce petit bisou sur sa joue.

Malheureusement, sa mère était derrière et elle se manifesta quand il proposa de lui demander de cueillir cette fleur. Le jeune sorcier était complètement perturbé par la présence de sa mère qui cette fois, à n’en point douter, devait savoir qu’il y avait quelque chose entre les deux adolescents. Aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche. A ses côtés, Gwen se présentait d’elle-même sans qu’il n’ait besoin de dire quoique ce soit. Son regard était ancré sur ses chaussures, ses joues étaient en feu.

« Ravie de te rencontrer Gwendolyn. Je m’appelle Lyra, je suis là maman de Jasper. » elle souriait à la petite blonde face à elle qui semblait avoir un caractère complètement différent de celui de son fils, elle paraissait bien moins bouleversée que lui par la situation. « Ravie de rencontrer celle envers qui Jasper a plus de contacts en quelques minutes qu’il n’en a eu avec moi depuis cinq ans. N’est-ce pas Jasper ? » disait-elle pour faire référence à la main et au bisou sur la joue de l’adolescente.

« Euh… je…oui… » Jasper balbutiait tout en remontant son regard vers sa mère. « Je pensais que… tu serais à la serre alors on venait te voir. Est-ce que … tu veux bien lui donner la fleur ? »

Lyra regardait son fils en souriant, il avait bien grandi depuis son arrivée à Poudlard. Elle était contente qu’il ait une petite amie, bien qu’elle n’ait aucune idée que leur relation puisse être aussi complexe.

« Ah oui ? Vous veniez me voir ? Toi, Jasper, tu venais me voir main dans la main avec une fille ? » elle rit légèrement avant de se diriger vers la fleur, de la couper comme il fallait pour s’assurer d’une bonne repousse, et elle l’a tendit à la camarade de son fils. « Aller, allez-y maintenant, filez. »

Elle reprit sa marche en direction d’un lot de plantes plus proches de la maison dont elle souhaitait s’occuper.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

La blonde avait pris le devant. Plus vieille, plus mature et plus à l’aise avec les autres, elle ne manqua pas d’assurance pour se présenter à Lyra, la mère de Jasper. Enchanté, aussi. Elle n’avait certes pas besoin de sa main pour affronter la situation mais en fût quand même un peu peiné qu’il la soustrait aussi rapidement. D’ailleurs, Lyra ne prit pas de pincette avec son fils en lui soulignant les faits qu’elle avait eu devant les yeux. Les parents étaient-ils tous malaisant ? Ou était-ce simplement la situation qui l’était ? Dans tous les cas, Jasper était clairement la personne ciblée de cette pointe d’humour. Son comportement semblait amusé Lyra tout comme le précieux malaise dans lequel elle le plongeait. Gwendolyn en vint à se demander si ces propres parents seraient autant malaisant dans ce cadre et la réponse fût particulièrement positive en songeant au carnage que se faire une joie son père a intimidé n’importe quel garçon qu’elle ramènerait à la maison. L’homme costaud, d’humour caustique et peu bavard saurait très surement intimidé n’importe quel adolescent.

Le Serdaigle réitéra sa question à sa mère, soit de récolté la fleur pour Gwen, et sous l’œil des deux adolescents tout en soulignant une demi-surprise que leur première escale était de venir la voir. Ça semblait l’étonnée. D’autant qu’elle continuait à rendre mal à l’aise Jasper en soulignant qu’il lui tenait la main quelques secondes plus tôt. Vous aimez le torturez ? Décidant de changer d’humeur, ne pouvant retenir un sourire amusé puis ébloui lors qu’elle put finalement tenir la tige de la fleur dans le creux de sa main. Merci. Elle les invita à filer et il n’en fut pas plus pour qu’elle se dégage de la situation malaisante. Tout bas, elle lança à Jasper. Allez. Allons-y. Avant qu’elle te fasse un interrogatoire en règle. Elle se doutait qu’il n’allait pas survivre à une longue série de question de plus en plus pointilleuse. Sachant qu’il avait lâché sa main, elle se dirigea vers le premier sentier qu’elle vit sans savoir ou elle allait. Après tout, elle n’était pas chez elle. Elle espérait que Jasper ne resterait pas derrière à se confondre dans le décor comme une statue décorative. Elle fit un demi-tour, faisant virvolter le bas de sa robe, et lui indiqua d’un coup de tête rapide de s’en venir. Lyra n’avait pas l’air particulièrement méchante, ni même dure. Elle était intriguée, surprise et assurément curieuse de ce qui se tramait entre elle et Jasper. Même Gwendolyn était aussi un peu surprise à chaque fois qu’il se passait quelque chose de nouveau entre eux deux. Même pour elle, tout ces moments étaient nouveaux; d’autant que Jasper continuait à sous-entendre qu’il était peut-être des petits amis ou des amoureux. Il faudrait peut-être revoir le lexique quant à ce que l’un et l’autre impliquait, mais ça aussi elle le remettrait à plus tard. Aujourd’hui c’était la fête de Jasper et l’important c’était qu’il passe un moment agréable ensemble. J’ai aucune idèe ou je m’en vais comme cela. Plus pour encourager à bouger Jasper que réellement troublé de ne savoir quel chemin choisir.

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La mère de Jasper fut assez surprise de la plaisanterie de Gwendolyn sur ce qu’elle disait à son fils. Au moins, elle avait un humour intéressant. Sans vraiment la connaître, elle disait qu’elle pouvait peut-être être une bonne personne pour son fils. En tout cas, elle semblait être une personne calme mais qui avait un minimum de répartie, une fille correspondant à Jasper qu’elle se disait. Lyra se contenta d’adresser un sourire amusé à la petite blonde et de hausser les épaules. En effet, elle s’amusait bien à embêter son fils qui pour la première fois ramenait quelqu’un à la maison. Surtout qu’il semble qu’il ne s’agit pas de n’importe qui pour lui.

« A tout à l’heure. Gwendolyn, tu restes combien de temps ? » demandait la maman à la personne qui semblait être la petite amie de son fils.

Ce n’était peut-être pas une bonne idée de l’inviter à dîner avec tout le monde. Jasper n’était probablement pas prêt à cela. Pourtant, elle serait vraiment heureuse que sa camarade reste pour son dîner d’anniversaire. Du moins, si elle n’avait pas prévu de rentrer très tôt.

Jasper se retourna vers Gwendolyn quand elle lui murmura à l’oreille et hocha la tête positivement. Il n’avait quasiment pas prononcé un mot depuis quelques minutes. Le garçon ne s’était tellement pas attendu à se faire surprendre ainsi. Le serdaigle la suivit en direction du chemin qu’elle avait choisi sans vraiment trop comprendre comment elle allait se diriger mais pour le moment le chemin qu’elle avait choisi lui allait, il s’éloignaient à la fois de la maison et de la serre. C’était le meilleur choix pour éviter d’être surpris de nouveau. Maintenant que sa mère les avait vus, il n’y avait plus beaucoup de choses à cacher. Mais si au moins ils pouvaient se passer de la compagnie d’Emerald, Jasper s’en porterait mieux.

« C’est la bonne direction, par là normalement personne ne passe. Sauf maman de temps en temps évidemment. Et ce n’est plus si grave si elle nous voit, si ? » demandait-il timidement à la blonde.

Certes, c’était lui qui avait rompu le contact de leurs mains, mais il ne savait même pas comment elle avait vécu le fait de se faire surprendre main dans la main. Est-ce que c’était quelque chose qui ne lui plaisait pas ? Peut-être pas sinon elle n’aurait pas serré davantage sa main en parcourant le jardin, le risque de croiser quelqu’un n’était pas nul.
Après une vingtaine de mètres et si Gwen répondait que ce n’était pas très grave, Jasper reprenait sa main, moins timidement, la serrant un peu plus dans la sienne. Ils finirent par arriver sous quelques arbres qui leur donneraient un peu d’ombre pour ne pas être éblouis par le soleil. L’endroit était calme.

« On peut s’asseoir ici si tu le souhaites ? On peut aussi continuer l’exploration du jardin. Tu choisis ! »

KoalaVolant

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

LLa question de Lyra la prit de cours, mais finalement, elle ne lui revenait pas vraiment. Elle était là pour passer la journée avec Jasper, mais combien de temps qu’elle resterait dépendait à beaucoup plus de lui que d’elle. Elle aurait des points à éclaircir avec la rentrée et cette conversation allait probablement devenir très complexe à gérer. Ça lui faisait même un peu mal de penser qu’elle pourrait le décevoir le jour de son anniversaire alors qu’elle était si bien quand il était tout les deux. Voulait-elle gâché cet instant ? Après tout c’était sa fête ? D’essayer de lui faire comprendre qu’elle se sentait mal qu’il ait du mal à assumer sa proximité devant sa mère, qui, malgré tout avait tout vu, la rendait très mal à l’aise.

Cela dépendra de combien de temps que Jasper veuille que je reste, j’imagine.

Elle sourit au garçon avant de le laisser à sa mère et tenter une sortie vers l’un des sentiers. Elle n’avait aucune idée de la direction qu’elle prenait mais sachant qu’elle n’y était pas encore passé, elle se dit que ce n’était probablement pas un problème en soi. Quand elle l’encouragea à la suivre, il sembla s’animer.

Ça dépend.

Et comme cette conversation prenait un tour particulier, Gwen jeta son nez dans la fleur un peu mal à l’aise de ce qu’elle allait finir par lui dire.

Moi, je n’ai aucun mal à ce que ta mère nous voit. Ni quiconque en fait, mais toi…

Et c’était vrai. Elle ne cherchait à se cacher que parce que lui avait du mal avec cela; pas parce qu’elle en avait un besoin maladif. Ce qui l’amena à une situation mentale bien épineuse. Si sa mère le terrorisait et qu’il avait du mal à l’aborder quand elle avait une personne avec elle, qu’arriverait-il à l’école ? Ils ne se verraient que sur rendez-vous ? Comme il aurait dû faire au camp selon leur précédente discussion. Ça lui sonnait beaucoup plus ces coups avec les garçons pour lesquels elle ne passait des moments plaisant que tous ce que lui présentait de sa relation avec elle. Il avait beau parlé de petit ami et d’amoureux; les notions et ces actions donnaient plutôt l’impression de quelqu’un qui voulait la voir en douce tard le soir dans une salle vide à l’abri de tout regards.

Mais toi, si.

Il reprit sa main après quelques pas puis proposa de continuer ou de s’arrêter. Elle aurait préféré vivement parler de manière calme et probablement lui donner son baiser avant qu’elle ne lui adresse ces craintes face à la rentrée. Car elle se sentait un peu entre l’écorce et l’arbre et plus les conversations allaient dans un sens, plus rien ne se consolidaient dans sa tête. Jamais personne ne lui avait demandé de ne pas voir d’autre garçon. Ils n’étaient même probablement pas au courant les uns les autres de leur existence et assurément ils n’en seraient pas très surpris ou mal à l’aise pour autant que lorsqu’elle était avec eux, elle était entièrement présente. Elle aidait Jasper à étendre la couverture après lui avoir annoncé qu’il pourrait se poser ici et que ça lui allait très bien. Le sac posé sur la couverture et les mains libres tous les deux, elle prit le pas sans crier gare et embrassa Jasper en se lovant contre lui.

Joyeux anniversaire Jasper!

Même pour cela, elle ne craignait pas d’être vu. Et lui ? Lui préférerait-il encore la repousser pour s'assurer que sa mère ne les voies pas ? Elle ne savait pas trop quoi s'attendre, mais savait qu'elle était au mieux de débuter par son cadeau avant d'avoir une conversation beaucoup plus grave.

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Gwen remit la décision sur Jasper pour répondre à sa mère combien de temps elle comptait rester. Le jeune sorcier l’avait prévenu que sa mère risquait de l’inviter à dîner. Au moins, cela lui laissait le choix sur le fait qu’elle reste ou non. Il avait déjà eu du mal à tenir sa main face à sa mère, alors manger à ses côtés avec toute sa famille, c’était encore une étape supplémentaire.

« On verra ? » proposait-il en haussant les épaules timidement.

De cette manière, il ne fermait les portes à aucune solution. La blonde pourrait rester manger si vraiment sa mère insistait et qu’il s’y sentait plus à l’aise.
Ils recommencèrent à marcher dans le jardin, Jasper un peu plus détendu désormais. Maintenant que sa mère les avait vus, il n’y avait plus aucun mystère. Surtout avec ce qu’elle avait dit, Lyra avait compris ce qu’il y avait entre eux. Quand Gwen lui répondit que cela dépendait, il tournait le regard vers elle, cherchant à comprendre de quoi cela dépendait. Ce qu’elle dit ensuite le dit se retourner et regarder droit devant lui. Il se sentait mal pour plusieurs raisons. Cela semblait peu plaire à Gwen qu’il ait autant de difficultés à assumer la relation. C’était encore assez compliqué et nouveau tout cela pour lui. Le garçon peinait à se sentir à l’aise face au regard des autres.

« Je… tu t’en fiches vraiment qu’on nous voit ? »

Il était tout de même assez surpris. Si on les voyait cela signifierait qu’ils n’étaient plus seulement amis aux yeux des autres. Mais bien en relation, pourtant Gwen était celle qui était restée la plus évasive concernant ce qu’ils étaient.

« Tu es vexée que j’ai retiré ma main ? » demandait il timidement.

A voir le visage de son amie, il lui semblait que la discussion était tout autant difficile pour chacun d’eux. Fatalement, cette discussion devait arrivé à un moment ou un autre. Il n’aurait pas vraiment pensé qu’elle arriverait le jour de son anniversaire. Bien entendu, il ne lui en voulait pas. Ce n’était pas une bonne raison pour lui en vouloir et comme toujours il n’avait pas envie de se disputer ou de se prendre la tête avec elle. Jasper préférait une relation simple, sans dispute, seulement il avait l’impression que cela n’existait pas.
Gwendolyn opta pour s’arrêter et ils déplièrent ensemble la couverture sous les arbres pour s’installer. Une fois assis, il fut assez surpris par la venue de l’adolescente contre lui et son baiser. L’un de ses mains se logea sur l’épaule de la blonde et il répondait à son baiser en fermant les yeux. Son cœur s’était mis à battre rapidement, notamment sous l’effet de la surprise. Quand elle se recula pour lui souhaiter joyeux anniversaire il avait les joues toutes rouges et pour toute réponse il l’embrassa de nouveau pendant un court instant.

« Merci Gwendolyn. » lui dit-il après.

Son deuxième bras entoura la blonde pendant quelques instants tandis qu’il réfléchissait à ce qu’elle avait dit concernant le fait de se cacher. Il se remémorait également la discussion avec Kathleen concernant les sentiments.

« Si tu n’as aucun mal, c’est que tu as des sentiments ? » demandait il a son amie.

Lui concernant les sentiments il restait toujours perdu. Il était attaché, c’était certain. En revanche, est-ce que c’était de l’amour, il n’en était pas sûr encore.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

Jasper n’avait rien choisi. Il avait repoussé à plus tard à savoir si Gwendolyn resterait ou pas. Ce n’était pas très grave vu qu’elle avait aussi repoussé la question de Lyra, sa mère. Au moins, il n’y aurait aucune obligation quand au temps qu’elle resterait et cela convenait à la Serpentard. Elle prit un chemin suivit par le brun qui semblait confirmé qu’elle ne se dirigeait pas d’un mauvais côté. En même temps, quel côté aurait été réellement mauvais ? Elle en avait si peu du jardin que tous les côtés lui semblaient resseller de nouvelle et plus merveilleuses fleurs et plantes. Quelques pas, sa main fût récupérée par Jasper suivi d’un moment de discussion qu’elle ne pourrait pas différer éternellement. Il lui demanda si elle était vexée qu’il ait retiré sa main et elle engouffra son nez dans la fleur.

Disons que depuis que je suis arrivée, la conversation tend vers le fait d’être fidèle à l’autre, être amoureux ou en couple. Si c’est vraiment cette direction que l’on souhaite, ça ne serait pas logique de ne pas avoir à se cacher ? Au cas contraire, se voir en cachette, s’embrasser ou se toucher sans que personne ne nous voit, c’est exactement ce que j’avais comme lien avec plusieurs garçons à l’école; sauf que personne ne m’a jamais demandé de n’être disponible que pour lui. Ça me semble impossible de consolider se cacher et n’être qu’avec une personne. Je ne suis pas vexé; juste que je ne comprends pas tout à fait ce que tu veux, du moins complètement. Je comprends tout à fait que tu n’es pas du genre à t’exposer et que tu n’es pas à l’aise à … me toucher devant les autres, ça ne change pas que ça me rend perplexe.

Pourquoi avait-elle réussi à parler d’un trait ? Jasper s’était-il évaporé à la seconde ou elle avait parlé qu’elle avait vu plusieurs garçons en même temps sans s’obliger d’être dans une relation pour autant ? Était-ce le fait qu’elle n’aurait pas tendance à vouloir se cacher qui l’embêtait ? Elle ne tenta pas de regards avant qu’il ne l’informe si elle voulait ou non s’asseoir ici. Elle étira la couverture avec lui avant de se coller et l’embrasser sans gêne. Il retourna son baiser, puis elle sentit le deuxième bras de Jasper qui l’encerclait. Avait-il pris tout ce temps à mûrir une réflexion ? Quand elle releva sur lui pour répondre à sa question ?

On a tous des émotions les uns pour les autres, Jasp. Je suis pas un monolyth de pierre. Elle rit doucement. Je ne t’ai jamais détesté et tu ne m’as jamais laissé indifférente, encore moins maintenant. Était-ce cela aimé quelqu’un? Exclure les options négatives et neutre ? Non, ça n’était pas cela. Elle n’avait jamais été dans la position à se dévoiler aussi ouvertement, alors dire Je t’aime, à quelqu’un, ça n’allait clairement pas se faire sur commande. D’autant qu’elle n’arrivait pas à séparer les sentiments tendres d’affection, d’attirance et d’amour, n’ayant de comparatif que sa famille. C’était particulièrement difficile d’en parler à voix haute. Dans le domaine charnel, c’était beaucoup plus simple pour elle de gérer; on se plaisait mutuellement et voilà c’était tout, personne ne se posait des questions à savoir si l’un aimait l’autre. Ça s’arrêta là. Elle glissa une main sur son torse, frottant doucement cherchant à faire quelques choses pour s’occuper alors que ça tête travaillait très fort. Se rendant compte que ce contact pourrait peut-être ne pas lui plaire, elle retira doucement sa main. On s’assoit ?

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Jasper ne s’attendait pas du tout à ce long monologue de la part de Gwendolyn. Elle lui révéla tellement de chose qu’il eut beaucoup de mal à tout encaisser et gérer chacune des informations. La plus grosse information était concernant le passé relationnel de Gwendolyn. Elle avait déjà eu ‘plusieurs’ garçons. Jasper je pu s’empêcher d’être un peu touché par cette remarque. Cette fois il avait une information un peu plus claire sur son expérience et cela lui faisait un peu peur. D’autant plus si aucun d’entre eux n’avait voulu être réellement avec elle. Déjà qu’il ne savait même pas que c’était possible. Soudainement, il se sentait parfaitement mal placé pour lui demander ce genre de relation. Il se sentait incapable d’être à la hauteur. Cela s’était déjà vu lors de leurs baisers, Jasper n’y connaissait absolument rien. Si Gwen avait connu plusieurs garçons, ne risquait-Elle pas de s’ennuyer avec lui ? Tout d’un coup il se sentait un peu mal, comme pris d’un vertige.
De plus, elle proposait ouvertement de ne plus se cacher du tout. Jasper n’aimait pas du tout se donner en spectacle. Et quand il voyait les couples s’embrasser dans les couloirs, il avait l’impression que c’était se donner en spectacle. Serait-il capable de le faire ? Jasper ne s’en sentait pas vraiment apte à le faire. Il garda le silence longuement, si bien qu’ils en étaient venus à s’installer et Gwen lui offrit son cadeau d’anniversaire d’une excellente manière. L’adolescente était lovée dans ses bras et lui avouait avoir toujours eu comme un charme pour lui. Jasper en était profondément surpris. Tout ce qu’avait dit la Serpentard avait laissé le serdaigle sans voix et profondément touché. Il la tenait toujours dans ses bras mais ne bougeait plus vraiment et ne savait absolument pas quoi dire. Sa main sur son torse ne provoqua même pas de réaction tant son cerveau était actif à trouver quoi répondre.
Elle proposa finalement de s’installer et il hocha la tête, déposant son sac sur la couverture, commençant à sortir ce qu’il avait préparé avec sa mère pour le disposer sur la couverture. Jasper savait qu’il devait parler, répondre, dire quelque chose. Son cœur ne cessait de battre la chamade.

« Je veux… je veux… je ne veux pas qu’on soit simplement amis. Si… je dois apprendre à avoir des gestes envers toi en public… ce sera dur mais je le ferai, si c’est ce que tu veux. » Jasper ne balbutiait pas, mais cela se sentait qu’il n’était pas habitué à évoquer ce qu’il ressent. « Je m’attache beaucoup à toi. Bien plus qu’à des amis. J’aime te voir, encore plus qu’avant, j’aime quand tu es dans mes bras… » et évidemment il adorait qu’elle l’embrassait.

Le garçon avait bien compris qui décrit faire des concessions ainsi que des efforts. Mais Gwendolyn n’en valait-Elle pas la peine ? Leur amitié durait depuis quatre ans. Ce n’était pas rien. Il sentait bien qu’elle prenait une place particulière dans son esprit. Jasper lui tendit la main pour l’attirer vers lui si elle la prenait. Quitte à lui avoir avoué tout cela, autant la sentir près de lui, la câliner. Jasper n’avait jamais vraiment vécu d’être repoussé. La jolie blonde allait-Elle le faire ?

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

Le mutisme de Jasper ne l’avait jamais dérangé par le passé. C’était le cas tout autant aujourd’hui. Elle était habituée d’observer les rouages dans la tête des gens sans pour autant se sentir le besoin de meubler continuellement la discussion, ni même forcer le jeu pour avoir le dernier mot. C’était plus difficile pour elle de s’ouvrir réellement de son ressentie que de parler d’une myriade de chose. Elle parlait sans gêne à tous, et de sujet divers, mais rien que de penser à devoir quantifier ce qu’elle ressentait la rendait profondément mal à l’aise. Elle n’avait jamais eu besoin d’accorder une attention au stéréotype, ni au ragot se tenant habituellement loin des regards incompris des autres quand il s’agissait d’un sujet d’ordre privé. Elle n’avait jamais été pris la main dans le sac ou mal à l’aise comme le spectacle qu’elle avait vu entre Skyler et Rosalie au feu cet été. Sauf, Cassi. Cassi savait quel genre de relation elle avait entretenu avec son mec avant qu’elle ne devienne sa copine et ça l’ulcérait tout bonnement de la voir dans les parages; d’autant que les deux Serpentards avait gardé une certaine camaraderie au grand dam de la Serdaigle. D’essayer d’expliquer à Jasper qu’elle avait un peu de mal à combiné le fait qu’il veuille être ensemble, avec une certaine fidélité, et en même temps qu’il avait du mal à ce qu’on les voit comme tel le perturbait. Dans sa tête, c’était tout l’un ou tout l’autre. Il n’y avait pas de demi-mesure envisageable.

Elle l’embrassa comme promis comme cadeau de fête, sourit contre ces lèvres alors qu’il lui rendait un baiser puis sentit ces bras se refermé autour d’elle. Au moins, ça ne lui donnait pas l’impression complète d’avoir été un mufle, bien qu’elle se doutât qu’elle lui avait donner plus matière à penser sur le sens d’une relation avec elle que jamais auparavant. Les jours se comptaient au calendrier pour leur retour à Poudlard. Déjà les listes d’effets scolaires avaient été reçue avec l’annonce du nouveau Directeur, en Monsieur Armitage. Elle ne pouvait pas laisser la situation errée aux confins de son esprit sans savoir ce qu’elle ferait à la rentrée. Elle voulait surtout ne pas blesser Jasper; c’était actuellement ce qu’il y avait de plus important. D’autant que c’était sa fête. Elle se serait sentie cruel de devoir le forcer à prendre une décision sur ce qu’il voulait faire d’elle.

À quelques parts, elle s’était toujours douté qu’elle n’aurait pas pu continuer d’entretenir des relations sans conséquence avec autrui si elle désirait se rapprocher de lui, et puis d’autre part, les autres garçons qu’elle fréquentait n’avait pas non plus donné matière à imaginer qu’elle serait le genre de fille qu’il finirait par rapporter chez eux pour un souper d’anniversaire ou même se faire présenter à leurs parents. Et bien qu’elle eût eu des relations très physique et complète avec eux, rien ne sembla bouger l’image qu’il s’était fait d’elle tout comme aucune évolution de la relation envisagé. C’était plaisant, libre de contrainte et consensuelle. Ça lui avait plu jusqu’à ce que Jasper arrive avec son air candide qui la mélangeait beaucoup trop de ces cartes. Les repères habituels n’étaient nulle part. On aurait dit que quelqu’un avait changé un chiffre de son travail d’arithmancie et qu’elle ne reconnaissait absolument pas l’ordre de pensée qu’elle pouvait détailler si nettement habituellement.

Elle voulait signifier qu’elle ne se foutait pas de lui, lui exprimer qu’elle appréciait passer des moments avec lui, qu’à bien penser, ses sentiments lui importaient et que s’il ne se sentait pas assez à l’aise de se lancer et se retirer de cette situation était toujours possible. Pour autant qu’il puisse rester amis, sans confusion ni malaise. Tout le monde avait un ressenti, un sentiment pour autrui, négatif, positif ou neutre : une perception de l’autre qui teintait nos échanges avec eux. Celui qu’elle avait de Jasper était positif, même harmonieux sur beaucoup trop de plan pour prétendre à une once d’indifférence et de mépris. Gwen suggéra qu’il s’assoit après tout, ce n’était pas quelques choses de facile à discuter et malgré tout le tact avec lequel elle essayait de se défendre, le blessé ou lui donner l’impression d’avoir été abusé par un idéal d’elle restait possible; bien que ça n’avait jamais été son intention. Elle se sentait penaude, mal à l’aise, comme si elle avait littéralement apporté un gros nuage de pluie sur l’anniversaire du garçon à peine arrivé, puis l’avoir embrassé pour le pousser à confusion. Elle avait beau de défendre et dire que ces intentions n’étaient pas de le pousser à ces retranchements, c’était bel et bien dans cette voie que la discussion tournait. Elle restait mutique, sachant qu’il fallait qu’un jour il puisse intervenir sur ce qu’elle avait dit. Quand elle perçut le son de sa voix, elle ne leva pas le regard pour affronter ces paroles mais plutôt continua à étaler les plats qu’il venait de sortir sur la couverture. Il fallait qu’il puisse parler sans dire uniquement ce qu’il s’attendait être une bonne ou une mauvaise réponse pour elle. Quelque chose d’honnête et senti. Peu importe ce que c’était.

Elle releva le regard beaucoup plus rapidement qu’elle n’avait escompté au départ, notant par le fait même qu’il lui confirmait n’avoir aucune envie de revenir à un lien plus platonique comme avant. Elle déposa le plat sans trop noter son emplacement avant de prendre la main qu’il lui tendait, puis se sentit tirer doucement vers lui et n’opposa aucune résistance. Elle eut un rire mutique ne sachant pas trop comment elle allait tomber sur le Serdaigle, finissant par se glisser contre lui, assis, son dos contre son torse. Allait-il continuer à l’enchanter de jolie parole et l’abreuver des raisons qui le poussait à ne pas être que ces amis ? Elle l’ignorait, mais elle n’allait pas le couper pour autant dans son élan. Tout ce qu’il disait, elle le ressentait aussi. Finalement, elle n’avait pas chuté en le suivant et ces paroles s’était transformer en geste pour lesquels elle demeurait une bénéficiaire particulièrement étonnée. Après un moment de silence à savourer l’instant présent, Gwendolyn réalisa qu’elle n’avait aucune envie de bouger d’ou elle était lové.

Il ne faut qu’on ne recommence pas ce qui s’est passé au camp cet été. S’éviter, je veux dire. J’essaierai de ne pas être trop exigeante.

Mais la définition de trop étant variante pour tous, peut-être les mèneraient à des frictions malgré tout. Elle préférait ne pas y penser pour le moment.

J’ai l’impression que ton cadeau est plus gros que le mien. Car, je le prend pour cela. Il va me falloir combien de baiser pour équivaloir tu crois? Que je commence à payer mon dû. Souriante mais toujours le dos coller contre lui.

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Gwendolyn avait réussi à lui offrir un merveilleux cadeau. A la fois en le surprenant avec le moment à laquelle elle le faisait. Alors qu’il était en proie à un profond questionnement intérieur, elle avait pris l’initiative de lui offrir ce cadeau. Il devait l’admettre il l’avait beaucoup attendu tout au long de l’été. Son baiser avait été d’une grande aide également dans son questionnement. Cela lui avait permis de s’assurer de ce qu’il ressent au travers des sensations que lui procuraient ce baiser. D’autant plus avec ce qu’elle lui avait dit sur les autres garçons. Jasper n’arrivait pas à imaginer voir Gwen dans les bras d’un autre que lui. C’était un comportement égoïste mais c’était réellement ce qu’il pensait. Rien qu’avoir l’image en tête ne lui plaisait pas du tout. Pourtant il n’a jamais été jaloux ou possessif, est-ce qu’il l’était ? Lui-même avait plein de doute concernant son propre caractère. Gwen avait clairement embrumé son esprit de garçon candide. Ce n’était pas nécessairement une mauvaise chose, cela lui permettait de grandir, de basculer vers le monde des adultes, bien qu’il ait encore tant de choses à découvrir. Notamment pourquoi elle avait essayé de lui enlever son tee-shirt en Ecosse.

Il réussit enfin à lui dire ce qu’il avait sur le cœur, bien que les mots utilisés lui semblaient énormément manqué de puissance, de profondeur en comparaison avec ce qu’il ressent réellement. Comme il l’avait dit au cours de sa discussion avec Kathleen, c’était tellement difficile de mettre des mots sur ses ressentis. Jasper ne sait pas vraiment le faire et de tout sens il n’aime pas vraiment le faire.
Gwendolyn accepta sa main en la prenant et il l’attira près de lui pour l’entourer aussitôt de ses bras. Les gestes seraient beaucoup plus significatifs que ses paroles, il en était persuadé. Le garçon posait sa tête au creux du cou de l’adolescente, venant déposer un doux baiser sur son cou.
Elle se mit alors à parler, répondant enfin à ce qu’il lui avait avoué. Vraisemblablement, c’était tout aussi compliqué pour elle de verbaliser ses émotions. La blonde ne dit pas concrètement qu’elle voulait qu’ils soient ensemble et exclusifs l’un envers l’autre. En revanche, elle ne voulait pas qu’ils s’évitent pendant de longues semaines. Là-dessus, Jasper était assez d’accord. Cependant, cela ne signifiait toujours qu’elle se réserve pour lui.

« Ça doit être faisable. Je ferai des efforts pour te tenir la main en présence d’autres personnes. Ou de t’embrasser si ce n’est pas suffisant. »

Embrasser Gwen devant d’autres serait tout de même une très grosse étape pour lui. Il espérait que son amie le savait et qu’elle n’exigerait pas trop rapidement beaucoup de sa part. Sa remarque sur les cadeaux le fit rire et il embrassa de nouveau son cou.

« Autant que tu veux ! Tu n’as aucune limite de baisers à me faire. Mais… ça veut dire que… on est officiellement petits amis ? » demandait-Il timidement.

En matière de relations sociales, Jasper ne savait pas tellement lire entre les lignes. Si le Serpentard pensait qu’avec ce qu’elle avait dit il aurait pleinement compris la direction que prenait leur relation, ce n’était malheureusement pas le cas. Les deux adolescents semblaient peu à l’aise pour ces affaires. Mais cette fois la perspective de retourner à Poudlard en ayant clairement en tête qu’il pourrait retrouver Gwen et avoir ce genre de contacts avec elle. De tout sens, ils n’avaient jamais vraiment eu pour habitude de se retrouver en compagnie d’autres personnes. Pourquoi est-ce cela devrait nécessairement changer ? Jasper ne voyait pas l’intérêt de se mettre tout d’un coup à fréquenter d’autres personnes. Il ne pensait que Gwen soit ainsi.

Sans repousser Gwen, il attira la tarte au citron vers eux, il avait fait en sorte de la pré-découper dans le plat pour qu’il soit plus facile de se servir. Il posa celui-ci entre leurs jambes et prit une part qu’il porta aux lèvre de Gwen, cela l’amusait de faire ce geste qu’il n’avait absolument jamais fait avec personne. L’adolescent ne savait même pas d’où lui venait cette idée.

« Un peu de tarte ? » demandait-il sur un ton amusé à la blonde.

Sa seconde main vint se glisser dans ses cheveux, à l’arrière de son crâne, commençant à parcourir celui du bout de ses doigts.

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

Gwendolyn n’avait pas d’attente particulière face au comportement attendue par Jasper, juste qu’elle voulait s’assurer qu’il ne s’évite plus sans but. Car elle avait bien compris que tous les deux avaient plus ou moins attendues l’autre pendant l’été et cela n’avait apporté rien de bon. Elle voyait bien le mal qu’elle aurait à s’empêcher de l’approcher ou même dominer ses envies d’être proches de lui, d’autant qu’il serait le seul phare auquel elle se rattacherait à sa demande. Ça lui faisait encore très étrange de penser qu’elle allait essayer. Elle se sentait redevable, elle en vint à sous-entendre qu’elle devrait peut-être s’atteler à lui remettre son dû en baiser. Il déposa un baiser dans son cou et elle coinça délicatement la tête, chatouilleuse, elle rit. Elle l’entendit lui demander s’ils étaient officiellement ensemble. Oui. Oui.

Positionné contre lui, elle ne pouvait pas noter trop son expression et lui pouvait clairement pas voir les idées qui perçaient le tréfond de ces prunelles. Aucune limite ? Ou je veux ? Quand je veux ? C’était un pari dangereux que lui ne comprendrait pas mais qui l’avait beaucoup amusée. Plongé dans ses pensées profondes, elle ne réalise qu’à moitié l’action de Jasper d’attirer le plat. Elle avait la pointe de tarte à proximité de ces lèvres. Elle mordit dedans, après s’être assuré qu’il n’y avait rien de chocolaté et puis il lui semblait que c’était la seule chose à faire aussi prêt de ses lèvres. Elle gémit, satisfaite du gout et de l’acidité; puis lécha ces lèvres pour enlever l’excédent. Elle poussa doucement le bras de Jasper vers lui, incertaine de la direction qu’elle lui faisait prendre, mais dans l’optique qu’il puisse aussi prendre une bouchée. À toi. Je vais pas tout manger le dessert quand même ? Déjà, elle trouvait l’idée de débuté avec le sucré assez comique, tout comme l’action qui avait amené la part de gâteau si proche ainsi que cette main qui jouait des ces cheveux lui laissant que très peu d’option possible.

Ça ne devrait pas être moi qu’on gâte aujourd’hui. Elle se dégagea légèrement pendant qu’il s’occupait de sa portion de part de tarte pour jeter un coup d’œil de gauche à droite au plat sorti. Tout en zyeutant et en ouvrant et refermant les plats pour noter leur contenu, Gwendolyn observait à la dérober le jeune homme particulièrement amusé par le retournement de situation. Rien ne lui faisait plus envie que ces lèvres à lui; ainsi donc une fois qu’il eut terminé d’avaler et de l’observer, elle se jeta sur lui pour l’embrasser, passant ces bras de chaque côté de son cou sans même se questionner à savoir si elle le ferait tomber à la renverse ou pas. Elle voulait goûter ces lèvres qu’elle s’imaginait encore parfumé à la tarte au citron. Ça serait leur premier baiser officiel en tant que petits-amis et elle comptait bien lui en faire voir de toutes les couleurs. Elle avait le cœur en liesse alors qu’elle n’estimait pas en mériter tant. Elle n’avait rien fait de particulier, outre être elle-même, et il semblait que c’était exactement ce qu’il fallait pour qu’ils soient tous les deux heureux et unis. Certes, il y avait toujours quelques ombres au tableau, mais rien d’insurmontable; du moins, rien qu’elle ne croyait l’être pour l’instant. Tu goûte bon. Dans un souffle, question de respirer après lui avoir prodigué un long baiser, sur un air particulièrement joyeux.

Globalement, elle savait qu’il faudrait qu’elle soit un minimum patiente; car il ne viendrait pas de ci-tôt le jour ou Jasper se sentirait complètement à l’aise en public avec elle; mais c’était le prix à payer pour essayer d’être dans une relation avec lui. Et pour le moment, elle voyait mal comment elle aurait pu dire non. Pour autant qu’il accepte ces termes à elle, elle pouvait bien considérer les siens. C’est stupide si je dis que j’ai plus envie de t’embrasser que de manger le goûter? Car c’était bel et bien ce qu’elle ressentait : une certaine euphorie mélangée avec un bien-être doux et chaleureux. Puis après chaque baiser, elle n’avait qu’une seule envie, recommencer. Par parce que ça avait besoin d’être parfait, mais plutôt parce qu’elle y prenait plaisir et que son cœur battait très fort dans sa poitrine, tout comme tous ces sens et son désir qui s’éveillait. Elle en venait presqu’à oublier belle-maman, juste ciel, qui pouvait potentiellement les retrouver en plein milieu de son jardin. Mais honnêtement, pour autant qu’ils avaient décidés ce qu’il en était de leur relation, elle n’avait vraiment plus aucun scrupule à s’accrocher à ces lèvres avec véhémence.

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Gwendolyn lui confirma qu’ils étaient petits amis et inconsciemment il ressera ses bras autour d’elle. Son cœur se mit d’autant plus à battre rapidement. C’était la première fois que Jasper avait une petite amie. Il nicha sa tête dans son cou, respirant son parfum à plein nez tout en la serrant contre lui. L’adolescent avait bien compris que cela n’irait pas sans qu’il fournisse des efforts mais au moins, il avait une définition de ce qu’ils étaient. L’étape était franchie et sa mère les avait vus avant même que cela ne soit officiel, cela avait quelque chose d’amusant.

« Et bien… tant qu’on est ici en tout cas… oui ! » répondait il a celle qui était désormais réellement sa petite amie.

En revanche, le fait qu’elle lui dise où elle voulait et quand elle voulait générait quelques images dans sa tête. Gwen qui lui volait un baiser au détour d’un couloir alors qu’ils se croisaient entre deux cours. Des baisers en plein milieu du parc ou du hall. C’était déjà beaucoup pour lui et il ne savait pas trop s’il en était capable.

« Pour Poudlard… tu me ménageras quand même, dis ? »

Le Serdaigle savait qu’il pouvait avoir confiance en elle et qu’elle ne dépasserait sûrement pas ses limites. Mais valait mieux le repréciser étant donné l’enthousiasme avec lequel elle lui avait posé la question.
L’adolescente mordit dans la tarte. Jasper avait bien précisé à sa mère pendant les préparatifs qu’elle n’aimait pas du tout le chocolat. Aussi, cet ingrédient ne faisait partie d’aucune des préparations qu’il avait faites. Étant donné sa réaction, il en avait conclu qu’elle avait aimé le goût de la tarte qu’il avait préparé. Évidemment, cela ne s’était pas fait sans l’aide de sa mère. Il n’était pas vraiment doué en cuisine, et c’était même probablement la première fois qu’il faisait réellement des préparations. Cela ne lui avait pas déplu, l’idée de préparer à manger pour son amie l’avait fortement motivé. C’était bien plus pour elle que pour lui qu’il avait préparé toutes ces bonnes choses.
Quand elle repoussa son bras pour qu’il mange à son tour, il ne se fit pas prier pour mordre dedans. Jasper n’avait pas pour habitude de manger après quelqu’un. D’habitude cela l’aurait même rebuté. Pourtant il ne s’était même pas posé la question. Il avait simplement mangé, sans même se dire que les lèvres de Gwen s’étaient déjà posées sur cette tarte.

“Ah oui ?” Faisait-il sur un ton amusé. Il se fichait d’être gâté tant qu’il passait un bon moment avec elle. Cela serait ça qui ferait de lui quelqu’un de gâté.

La Serpentard se dégagea de son étreinte et se jeta sur son cou pour l’embrasser. Il se laissa tomber à la renverse, dos contre le sol, amortissant la chose au passage pour Gwen. Ses mains se plaçaient sur les hanches de sa petite amie tandis qu’il répondait passionnément à son baiser. Ce premier baiser depuis l’officialisation de leur union. Les lèvres de Gwen aussi avaient le goût de citron rendant ce baiser encore plus agréable. Son cœur ne cessait de battre la chamade, encore plus secoué par cette embrassade. Il était vraiment content d’avoir osé poser la question sur les garçons qui avait amené à ce qu’ils soient vraiment des petits amis. Jasper se sentait presque plus heureux que jamais.

« Tes lèvres ont le goût de citron. J’en redemande ! » et il n’attendit pas pour reposer ses lèvres sur celles de la belle blonde. Osant même quelque chose qu’Il n’avait jamais fait, le garçon passa doucement sa langue sur la bouche de Gwen.
« Si c’est stupide alors je suis stupide aussi. » il passa doucement sa main sur la joue de son amie, replaçant une mèche au passage. Caressant doucement sa peau.

Les plats et les jus sur la couverture n’avaient plus aucune importance. Seule Gwendolyn comptait à ses yeux. De nouveau, le temps semblait comme s’être figé autour de lui et seule la jeune femme comptait.

« Profites de n’avoir aucune limite. » la défiait-ll sans se douter des intentions que pouvait avoir Gwendolyn ni même ce qu’elle pourrait comprendre dans ses propos.

Gwen & Jasper

LE MEILLEUR DES ANNIVERSAIRES ?

Lové dans les bras de Jasper, Gwendolyn posait des questions faces à ce qui avait attrait son nouveau statut avec Jasper. Elle le senti l’étreinte un peu plus forte tout en adressant quelque question amusée face à l’option aucune limite pour lequel Jasper avait souscrit. Finalement, ce n’était pas tant illimitée que cela. Elle s’en doutait un peu qu’il ne se sentirait pas à l’aise à l’école, mais elle comptait bien lui donner la chance de s’habituer petit à petit. En bonus, comme elle avait passé quelques années sans se faire prendre, elle avait déjà en tête quelques endroits à Poudlard ou elle pourrait le retrouver et ou il ne serait pas dérangé, en fonction des moments de la journée.

J’essaierai, bien que ce n’est pas l’envie qui me manquera.

Elle gouta la tarte, satisfaite, elle permit à Jasper de finir la part. Ça aurait dû être elle qui s’assure que Jasper passe un bon moment, pas l’inverse. Elle se redressa fouilla dans les plats à la recherche de rien en particulier puis finalement opta pour dévorer Jasper. Il était plus appétissant que ce qu’elle trouvait sous ces yeux, ou est-ce que c’était simplement parce qu’elle avait envie de rattraper tous les baisers qu’elle n’avait pas eu de lui pendant les vacances scolaires, dans tous les cas, elle s’élança sur lui, passant chacun de ces bras autour de son cou et le poussa à la reverse avant de l’embrasser. Le goût acidulé du citron se mélangeait dans sa bouche douce et caressante. Quand elle libéra un peu, juste assez pour entendre Jasper lui signifier qu’elle goutait elle aussi le citron et sentir sa langue sur ces lèvres. S’ensuivit des mots qui l’émoustillèrent beaucoup plus que la portée qu’en avait en tête le Serdaigle. Il y avait des limites, mais lui ne les connaissait pas. C’était surtout cela.

Quand je disais ou, c’était aussi concernant ta peau.

Elle se sentait un peu malicieuse, bien qu’à ce stade, elle optait d’y aller franc jeu question de ne pas le surprendre. Il avait posé un baiser dans son cou, il s’accordait des largesses que pour le moment elle n’avait pas osé vu ses réactions antérieures. Elle remonta un doigt le long de la jugulaire de Jasper, jusqu’à ces lèvres, attentive à sa réponse avant de l’embrasser à nouveau. Littéralement couché sur lui, Gwendolyn savourait le contact de son corps, habillé, sur le sien. C’était probablement le plus qu’elle pourrait tirer de lui pour le moment et quelques parts, bien que ça la chicotait un peu, elle se dit qu’elle devrait apprendre à s’y faire.

Allons-y par étape. Je n’embrasse que les endroits ou toi-même tu t’autorises à déposer des baisers. Comme… Elle pencha sa tête sur le cou de Jasper, lui laissant le temps d’analyser la situation du regard. …ici... Et elle posa doucement des lèvres chaudes dans le cou du garçon; un baiser plein sans pour autant être particulièrement humide. Elle-même étant particulièrement chatouilleuse à cet endroit, c’était certes très agréable mais comme plutôt, ça ne l’empêchait pas d’avoir ce tic de refermer l’espace de son cou pour limiter la sensation qui était trop prenante. Puis elle posa un baiser sur la joue de Jasper,…ici… beaucoup moins pieux que ce qu’il avait fait devant les magnifiques arums, pour terminer avec un baiser délicat sur ces lèvres. …et ici. Et puis c’était une manière aussi de contrôlé ses envies et de le respecter dans la découverte de ces propres sensations. Puis elle posa à nouveau ces lèvres sur les siennes avec beaucoup plus d’impétuosité. Elle avait envie qu’il ait aussi chaud qu’elle, bien que c’était plutôt improbable vu qu’il n’aurait pas su ou les baisers pouvaient les mener.

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« Je comprends. J’ai tout autant envie de t’embrasser tu sais ? Ça a été long un mois et demi sans le faire ! J’essaierai de progresser pour te donner plus de baisers. »

Et en lui donnant ces baisers, il en aurait également alors ce serait bénéfique de faire ces efforts afin de l’embrasser plus souvent et pas juste dans des situations où ils sont seuls comme celle-ci. Pendant le camps, être avec Gwen lui avait pas mal manqué. Surtout qu’à Poudlard, avant qu’ils ne commencent à s’embrasser, ils se voyaient tout de même de manière plus régulière. Jasper avait gardé cette peur que leur relation ait changée suite à ces baisers, qu’il ne pourrait pas la voir aussi souvent. Le fait qu’elle lui demande des efforts en ce sens lui était coûteux, mais au moins ils pourraient se voir plus régulièrement. De quoi le motiver pour s’habituer à l’embrasser autrement que seuls dans un endroit peu fréquenté.

Par la suite, Gwen lui demanda de confirmer si elle pouvait vraiment l’embrasser sans limite quand et où elle le voulait. Apparement Jasper avait vraiment un esprit bien trop candide pour comprendre tous les sens cachés des paroles de sa petite amie. Lui avait compris qu’elle parlait de lieux où elle pourrait l’embrasser, pas d’endroit sur son corps. L’idée qu’elle puisse déposer ses lèvres ailleurs que sur son visage ou son cou le fit rougir instantanément.

« Est-ce que c’était pour ça que tu as voulu enlever mon polo quand on était chez toi ? » demandait-il innocemment.

Il se rappelait parfaitement que quand ils étaient aux menhirs et qu’ils avaient commencé à s’embrasser avec passion assez inédite, ses mains à lui étaient allées se placer à un endroit un peu plus intime de la jeune femme tandis qu’elle avait commencé à essayer de lui enlever son haut. Sur le coup il n’avait pas tellement compris l’intérêt. Désormais, il semblait un peu mieux comprendre. Il laissa la Serpentard parcourir sa peau avec son doigt, restant attentif à ses gestes, plaçant ses mains autour de son corps à elle. Jasper aimait beaucoup sentir son corps entre ses mains. C’était ennivrant. Jamais il ne penserait lui-même a glisser ses mains sous ses vêtements afin d’améliorer le contact, peau contre peau. Bien qu’il l’ait désormais vue en sous-vêtements, une vision qui n’avait pas manqué de peupler les rêves de l’adolescent au cours de l’été.
Elle proposa de procéder par étapes concernant la pose de baisers sur sa peau et Jasper hocha la tête, restant silencieux. Le serdaigle ne s’était même pas rendu compte en embrassant le cou de la blonde qu’il s’agissait d’un droit qu’il s’était octroyé. Le geste avait été fait de la manière la plus naturelle qui soit. Pourtant ce n’était même pas à elle qui l’avait invité à le faire. À son tour, la jeune femme posa ses lèvres au creux du cou du garçon, le faisant frissonner et fermer les yeux. C’était un mélange de chatouilles et de chaleur, de quoi l’émoustiller assez rapidement. Les poils de ses bras se hérissaient sous l’effet plaisant que lui procurait ce baiser. Comme mécaniquement, ses mains commencèrent à caresser les hanches et le bas du dos de l’adolescente. Puis elle remonta vers sa joue, déposant un baiser qu’il sentait bien différemment de celui qu’il avait posé sur sa joue à elle un peu plus tôt. Et enfin elle captura ses lèvres pour un baiser doux, que Jasper appréciait beaucoup. Ses mains glissèrent lentement un peu plus bas dans le dos de sa petite amie pendant qu’il répondait à son baiser, les yeux toujours fermés. L’une de ses main remonta tout le long de son corps pour venir se loger dans ses cheveux, caressant doucement ceux-ci et l’arrière de sa tête, sa nuque. La chaleur commençait à s’emparer de lui comme cela avait été le cas au menhir. Les instincts prenaient le dessus. Avec ses yeux fermés il n’avait réellement plus aucune conscience du monde aux alentours, que sa mère pourrait les surprendre ou l’une de ses sœurs. Tout cela était repoussé au plus profond de son esprit. Ils finirent par reprendre leur souffle, Jasper reposa sa tête complètement sur la couverture, sans pour autant rouvrir les yeux, continuant à profiter du contact du corps de Gwen sous ses mains.

« Et… ça donne quoi si… tu ne te contentes pas des endroits où je t’ai embrassé ? » demandait-il d’une voix qui était échauffée par les gestes de la Serpentard, une voix qu’il n’avait jamais eue auparavant.

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