DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: un caracal Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Adventure Time ft. Eléonore Lun 18 Juil - 21:21
bailey dawson +eleonore wright
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
18 JUL. Quelques jours plus tôt, Bailey et Eléonore avait convenu de partir à l’aventure en chippant des bières dans le commerce du petit village non loin de leur campement. Il avait croisé la jeune fille un peu plus tôt dans la matinée. Mais ç ce moment-là, elle était entouré d’autres camarades, et lui n’avait pas eu envie de s’immiscer dans leur groupe pour la prendre à part. D’une pour ne pas la déranger, et de deux, parce qu’il n’avait pas envie de se sentir mal à l’aise et observé par les personnes qui l’accompagnaient. Ainsi, il avait donc préféré laisser un mot à l’entrée de sa cabane pour qu’elle le trouve plus tard … en espérant qu’elle retourne dans ce lieu avant l’après-midi évidemment. « 14h à l’entrée du sentier ? B. » Comme toujours, Bailey s’était contenté de peu mais pour lui tout était clair. Elle comprendrait surement en lisant de quoi s’agissait-il. Il n’avait signé que de son initiale, au cas où que quelqu’un d’autre ne tombe sur ce mot avant elle. Pourquoi ? Il n’en était pas sûr. Techniquement il avait le droit de proposer un rendez-vous à Eléonore si ça le chantait et les autres n’avaient rien à redire. Mais comme toujours, jamais très à l’aise dans ce genre de situation, et aimant préserver son intimité, il préférait faire les choses à sa manière.
Muni de son sac à dos, le garçon avait pris le chemin du sentier en ce début d’après-midi. Un peu en avance, il avait décidé de s’assoir contre un arbre non loin du lieu de rendez-vous avec un livre qu’il avait pris pour le voyage. Cela lui ferait passer le temps en attendant Eléonore … si elle avait vu son mot et qu’elle venait … sinon il était bon pour poireauter toute l’après-midi. Et au cas-où, en plus de son bouquin, il s’était muni d’une bouteille d’eau et d’une pomme récupéré pendant le déjeuner. Le temps était plutôt clément aujourd’hui. Le soleil était de sorti, et une légère brise rafraichissait l’air.
Bailey repensa à sa dernière discussion avec Eléonore. Il l’avait légèrement abandonné vers la fin pour regagner son dortoir, mais surtout pour s’éloigner de ses questions indiscrètes avec lesquelles il ne se sentait pas encore très à l’aise. L’avait-elle ressenti ou avait-elle pensé qu’il en avait juste eu marre de se sociabiliser et qu’il avait eu envie de rentrer ? Il lui avait laissé sa lampe de poche pour qu’elle ne s’amoche le moins possible sur le chemin du retour, et évidemment son pull qu’elle avait enfilé après être tombé dans la rivière …Allait-elle lui rendre ? Il ne l’avait pas réellement précisé a dernière fois … mais de toute manière pourquoi voudrait-elle le garder ? Il n’était que très banale, usé par les années, d’un bleu foncé légèrement délavé.
Le chemin pour se rendre au village n’était pas très compliqué. Il suffisait de suivre la route. Mais ils avaient tout de même une demi-heure de marche à faire. Et selon leurs professeurs en début de séjour, il n’y avait pas non plus grand-chose à faire là-bas. Ce n’était qu’un très petit village composé majoritairement de maison, d’un commerce, et d’un pub. On lui avait également dit que le cimetière était hanté. Rien de grandement intéressant en soit. Mais au moins, il pourrait y trouver ce qu’ils cherchaient.
– El.
Appela-t-il en faisant un signe de main en voyant la jeune femme arriver. Il plongea son bouquin dans son sac et se releva pour regagner la petite route. Il fut légèrement soulagé de voir qu’elle était là. L’après-midi qu’ils avaient prévu semblait bien plus sympathique que des heures seules à lire un livre qu’il avait déjà lu et relu par le passé. Mais maintenant qu’il la voyait, il se rendait compte qu’une demi-heure au moins séparait leur position de leur plan, et pendant ce laps de temps il faudrait surement communiquer un petit peu. Lui n’avait jamais été un grand bavard, et ne se souciait que très peu, d’habitude, de faire la conversation par pure politesse. En temps normal, s’il pouvait choisir le silence, il le faisait. Mais peut être qu’aujourd’hui, il était temps de faire un petit effort pour que la jeune femme ne subisse pas totalement ce trajet.
– C’est trente minute pas cette route pour accéder au village. Mais ensuite la cascade n’est pas très loin si jamais.
Expliqua-t-il tout en montrant la route de la main.
– La lampe t’a aidé pour rentrer ?
Le papotage n’avait jamais été son fort, et il n’était pas sûr de savoir qu’est ce qu’il fallait dire dans ce genre de moment. Il comptait secrètement sur la jeune femme pour prendre l’ascendant sur la conversation. Après tout, les filles étaient toujours plus bavarde, n'est-ce pas?
Si Léo se souvenait qu’il était relativement secret – cela ne la dérangeait pas d’ailleurs – il répondit sans hésitation sur son livre. Elle aurait aimé dire qu’elle connaissait autrement que de nom, mais il fallait admettre que les classiques, ce n’était pas vraiment son truc. De manière plus générale, cela ne la gênait pas de lire, mais ce n’était pas la première activité à laquelle elle pensait quand elle avait un moment de répit. Par contre, le titre de l’ouvrage était intéressant s’il avait du sens pour le garçon. Le chat noir. Est-ce qu’il se considérait ainsi ? Si c’était le cas, c’était peut-être le moment de le savoir avant de se lancer dans une aventure où la chance était une donnée importante de l’équation.
- Je ne l’ai jamais lu. Enfin, je lis des trucs plus … enfantins j’imagine.
Fantastique, science fiction, fantasy … Le but de la lecture était de s’évader. Evidemment, depuis qu’elle avait découvert qu’elle était une sorcière, certains livres moldus avaient perdu de leur superbe tant la réalité était mieux. Mais c’était ce qu’elle appréciait lire avec quelques mangas de temps en temps et un peu de bandes dessinées. Parfois sa mère marmonnait qu’elle aurait pu faire un effort pour s’élever un peu, mais cela ne dépassait jamais le stade de la récrimination. De toute façon avec sa mère, elle était rarement contrariée.
Un léger sourire s’afficha sur les lèvres de son comparse du jour quand elle lui rendit ses affaires et la blonde ne put s’empêcher de se demander s’il l’avait pensée capable de les conserver. Il fallait imaginer que oui, ce qui la vexait légèrement et d’un autre côté, pouvait-elle lui en vouloir ? Il était facile d’oublier un pull prêté pendant des vacances et elle n’était pas certaine que le garçon serait venu lui réclamer. Elle marcha sagement à ses côtés, savourant la sensation du soleil contre sa peau. Pâle comme elle était, elle rougissait généralement avant de bronzer, mais cela ne l’empêchait pas d’apprécier le beau temps. Ou juste d’être en extérieur et pas enfermée entre quatre murs. Elle le fixa pendant qu’il détaillait leurs options et réalisa qu’il était déjà bien plus avancé qu’elle dans sa réflexion pour chaparder, ce qui lui reposa avec plus d’acuité la question de savoir s’il faisait cela tous les dimanches ou pas. Néanmoins, poser la question reviendrait à une accusation, ce qui était fort indélicat, elle allait donc devoir apprendre à tenir sa langue. Pour le reste, elle resta songeuse une seconde avant de reconnaitre.
- L’option 2 est clairement celle qui a le plus de chances de fonctionner. Tu fais plus vieux que ton âge, mais dix huit ans, c’est un petit peu ambitieux. Moi je fais plus jeune et je ne les ai pas, alors …
Elle haussa les épaules et trancha
- Option 2. Si je me fais choper, je ferai ma mignonne. Personne n’aime gronder une gentille gamine repentante.
Elle lui fit un sourire angélique qui indiquait clairement qu’elle avait déjà usé et abusé de cette carte. Elle fit quelques pas supplémentaires avant d’ajouter, avec un air faussement sérieux
- Nous ne sommes pas mis d’accord sur l’élément le PLUS important du plan.
Elle laissa subsister un silence afin de créer du suspense et conclut
- Tu veux quoi comme alcool ?
Code by Joy
Dernière édition par Eléonore G. Wright le Mar 23 Aoû - 9:31, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Adventure Time ft. Eléonore Lun 22 Aoû - 12:59
bailey dawson +eleonore wright
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
18 JUL. Bailey eut un petit soupir de soulagement en voyant la blonde au loin, arriver dans sa direction. Elle avait donc bien vu son message et avait décidé de venir. Il lui expliqua que ce chemin menait au village et qu’il leur faudrait environ une demi-heure de marche avant de l’atteindre. Du moins, c’était c qu’il avait retenu du discours de bienvenue et d’explications sur le lieu de leurs vacances. Elle le surnomma louveteau, comme en souvenir de leur dernière (et seule) conversation.
– Le chat noir, d’Edgar Allan Poe, c’est passe le temps.
Dit-il en réponse à sa question. Elle avait du le voir glisser son livre dans son sac en arrivant. Celui-ci avait été chipé directement dans la petite bibliothèque du village. A la maison, sa mère n’avait pas beaucoup de bouquins, et ne lui en achetait pas. Elle n’avait probablement pas le temps de rire, d’ailleurs il ne l’avait jamais vu faire. Mais contrairement à elle, Bailey trouvait en les livres un réconfort de s’éloigner de la vie réelle. Il ne comptait plus vraiment le nombre de fois où il avait apporté un livre dans un champ, ou près de la rivière pour lire une après-midi entière. Pour ces vacances, il en avait pris deux dans sa valise, au cas où il ait besoin de s’isoler ou s’il se retrouvait seul à ne rien faire.
Le silence s’installa quelque peu. Cela ne dérangeait pas vraiment le serpentard, habitué au calme. Mais il savait tout de même qu’il n’était pas très poli de rester silencieux en présence de quelqu’un d’autre. La plupart des gens étaient rassurés par une constante conversation, comme s’ils avaient légèrement pur des blancs qui pouvaient survenir. Alors il laissa échapper une question, espérant intérieurement qu’El serait plus doué pour lui pour les bavardages sur le chemin. Avait-elle réussi à bien rentrer sans se faire de mal avec la lampe qu’il lui avait prêté ? Il faut dire que du peu qu’il ait pu voir, Eléonore ne semblait pas très adroite, alors dans la nuit noire, cela ne devait pas être facile d’avancer sans trébucher. Elle lui confirma que cela l’avait en effet aidé. Et il hocha la tête. Cela semblait lui rappeler quelque chose puisqu’elle fouilla ensuite dans son sac pour en sortir ses affaires. Bailey eut un léger sourire. Il souhaitait évidemment récupérer son pull, mais il n’avait pas pour autant oser réclamer depuis leur dernière rencontre. Il attrapa les affaires, et les mit à son tour dans son sac.
– Merci.
Dit-il simplement. Qu’il fasse nuit ou jour, Bailey ne changeait que très peu. Comme à son habitude, il répondait de la manière la plus simple, sans superflus, comme s’il payait chaque mot qui sortait de sa bouche … les deux adolescents avaient un bon rythme de marche, et la journée était pour le moment plutôt agréable. Il ne pleuvait pas, le soleil était levé, et pas l’ombre d’une petite brise pour le moment. Si cela continuait comme ça, ils pourraient peut être la chance de boire leur bouteille près de la cascade.
– On a deux options. Option 1 : tenter de prendre une bouteille, passer par la caisse et prier pour qu’on ne nous demande pas de carte d’identité. Assez risqué. Option 2 : Tu distrais le vendeur, je récupère la bouteille et on se retrouve un peu plus loin à un point de rendez-vous. Moins honnête, probablement plus efficace, mais plus risqué pour toi.
Les options étaient désormais posées sur la table. Car les adolescents ne pouvaient pas vraiment se rendre là-bas sans l’esquisse d’un plan … sinon ils courraient évidemment à la catastrophe. Bailey avait en tête d’être quand même le meneur dans cette aventure, dans le sens où s’il n’était pas un grand Robin des Bois, il pensait avoir plus d’expérience que sa camarade dans ce genre d’activité pas tout à fait légal. Après, peut être se trompait-il, elle pouvait toujours le surprendre. Elle l’avait déjà un peu fait lors de leur soirée près de la rivière après tout.
Si Léo se souvenait qu’il était relativement secret – cela ne la dérangeait pas d’ailleurs – il répondit sans hésitation sur son livre. Elle aurait aimé dire qu’elle connaissait autrement que de nom, mais il fallait admettre que les classiques, ce n’était pas vraiment son truc. De manière plus générale, cela ne la gênait pas de lire, mais ce n’était pas la première activité à laquelle elle pensait quand elle avait un moment de répit. Par contre, le titre de l’ouvrage était intéressant s’il avait du sens pour le garçon. Le chat noir. Est-ce qu’il se considérait ainsi ? Si c’était le cas, c’était peut-être le moment de le savoir avant de se lancer dans une aventure où la chance était une donnée importante de l’équation.
- Je ne l’ai jamais lu. Enfin, je lis des trucs plus … enfantins j’imagine.
Fantastique, science fiction, fantasy … Le but de la lecture était de s’évader. Evidemment, depuis qu’elle avait découvert qu’elle était une sorcière, certains livres moldus avaient perdu de leur superbe tant la réalité était mieux. Mais c’était ce qu’elle appréciait lire avec quelques mangas de temps en temps et un peu de bandes dessinées. Parfois sa mère marmonnait qu’elle aurait pu faire un effort pour s’élever un peu, mais cela ne dépassait jamais le stade de la récrimination. De toute façon avec sa mère, elle était rarement contrariée.
Un léger sourire s’afficha sur les lèvres de son comparse du jour quand elle lui rendit ses affaires et la blonde ne put s’empêcher de se demander s’il l’avait pensée capable de les conserver. Il fallait imaginer que oui, ce qui la vexait légèrement et d’un autre côté, pouvait-elle lui en vouloir ? Il était facile d’oublier un pull prêté pendant des vacances et elle n’était pas certaine que le garçon serait venu lui réclamer. Elle marcha sagement à ses côtés, savourant la sensation du soleil contre sa peau. Pâle comme elle était, elle rougissait généralement avant de bronzer, mais cela ne l’empêchait pas d’apprécier le beau temps. Ou juste d’être en extérieur et pas enfermée entre quatre murs. Elle le fixa pendant qu’il détaillait leurs options et réalisa qu’il était déjà bien plus avancé qu’elle dans sa réflexion pour chaparder, ce qui lui reposa avec plus d’acuité la question de savoir s’il faisait cela tous les dimanches ou pas. Néanmoins, poser la question reviendrait à une accusation, ce qui était fort indélicat, elle allait donc devoir apprendre à tenir sa langue. Pour le reste, elle resta songeuse une seconde avant de reconnaitre.
- L’option 2 est clairement celle qui a le plus de chances de fonctionner. Tu fais plus vieux que ton âge, mais dix huit ans, c’est un petit peu ambitieux. Moi je fais plus jeune et je ne les ai pas, alors …
Elle haussa les épaules et trancha
- Option 2. Si je me fais choper, je ferai ma mignonne. Personne n’aime gronder une gentille gamine repentante.
Elle lui fit un sourire angélique qui indiquait clairement qu’elle avait déjà usé et abusé de cette carte. Elle fit quelques pas supplémentaires avant d’ajouter, avec un air faussement sérieux
- Nous ne sommes pas mis d’accord sur l’élément le PLUS important du plan.
Elle laissa subsister un silence afin de créer du suspense et conclut
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: un caracal Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: Adventure Time ft. Eléonore Mar 23 Aoû - 21:23
bailey dawson +eleonore wright
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
18 JUL. Eléonore ne connaissait pas le livre que Bailey lisait en l’attendant. Mais après tout, c’était une œuvre classique, le genre de livre poussiéreux qui se trouvait dans la bibliothèque municipale et que personne n’osait réellement toucher. Peut être que la jeune fille avait d’autres goûts, peut être aussi avait-elle été élevé avec des romans sorciers, contrairement à lui. Il n’était pas là pour la juger. Si pour lui la lecture faisait office de divertissement et d’escapade, il pouvait comprendre que les autres adolescents de son âge n’aient pas les mêmes activités. Peut être que lui-même, s’il avait eu beaucoup plus d’amis, aurait-il pris moins de temps pour de la lecture, et plus pour faire des choses stupides. Il ne commenta donc pas ses goûts. Ce n’était pas sa place de toute évidence de juger les préférences littéraires de sa camarade … Mais il apprécia fortement qu’elle lui rende ses affaires. Il n’avait pas réellement pensé qu’elle puisse les conserver et ne jamais lui rendre … mais un léger sourire s’afficha sur son visage. De toute évidence, il ne pouvait que très peu compter sur sa mère pour lui acheter des vêtements neufs … alors autant ne pas perdre ceux qui étaient déjà en sa possession.
Bailey appréhendait quelque peu le chemin, peut être parce qu’il avait cette étrange pensée en tête d’être différent. Il ne voulait pas se forcer à avoir des discussions insignifiantes, mais en même temps, il ne tenait pas non plus à ce que sa camarade poufsouffle pense qu’il soit un gamin inintéressant et ennuyeux. Alors il décida de s’emmancher sur un territoire qu’il connaissait un peu : celui du complot … pour réussir à mener à bien l’aventure du jour : c’est-à-dire de voler une bouteille d’alcool dans le but de la boire plus tard à l’abri des regards. Bailey n’en serait pas à son premier verre d’alcool. Après, il n’était pas non plus l’élève le plus populaire de l’école, et ne pouvait donc nier que le nombre de fête auxquelles il avait été invité pouvaient facilement se compter sur les doigts d’une main … De ce qu’il avait pu comprendre, El semblait être plus populaire que lui … du moins assez pour être sur les listes d’invitées. Peut être que si elle le considérait un jour comme un ami, elle pourrait le faire inviter, qui sait.
Bailey lui proposa donc deux options. Il savait exactement laquelle des deux étaient la meilleure, sans aucun doute. Mais il tenait tout de même à les exposer à la jeune femme pour qu’elle puisse prendre une décision pour sa personne en toute connaissance de cause. Un sourire à peine perceptible s’afficha sur son visage (avant de disparaitre presque aussitôt) lorsqu’il comprit qu’elle était d’accord avec lui, et que l’option 2 lui paraissait être la meilleure. Au moins, il pouvait économiser de la salive puisqu’il n’avait plus besoin de la convaincre.
– On est d’accord.
Ponctua-t-il d’un ton presque similaire à un professeur qui félicitait son élève pour avoir donné une bonne réponse.
–Presque sûr que tu n’es pas aussi innocente que tu laisses croire.
Ajouta-t-il alors qu’elle lui offrait un sourire angélique. Elle avait un visage doux et des traits fins, alors il ne pensait pas impossible le fait qu’elle puisse se sortir d’une situation inconfortable en minaudant un peu. Mais dans un sens, il ressentait une aura un peu plus sauvage émanant d’elle, même s’il ne pouvait pas réellement l’expliquer. Ce n’était qu’une intuition. De toute évidence, il ne la connaissait pas assez pour juger cela en toute connaissance de cause.
Et alors qu’ils continuaient d’avancer, elle l’interpella en lui faisant remarquer qu’ils ne s’étaient pas mis d’accord sur la chose la plus importante du plan. Bailey lui offrit une mine interrogative, ne sachant pas exactement où elle voulait en venir. Elle l’éclaira après quelques secondes de suspense.
– Rhum ? Si tu es capable de le supporter évidemment, je ne voudrais surtout pas prendre la princesse des poufsouffle en traitre.
Il garda la face, mais clairement intérieurement, il se rendit compte de ce qu’il venait de dire, et il avait réussit l’exploit de se mettre lui-même mal à l’aise. Plutôt risqué ce genre de parole … heureusement qu’il savait garder un visage presque inexpressif.
Léo se détendit quand il ne commenta pas son style de lecture, prenant cela comme une sorte d’approbation silencieuse. Elle se nota donc de lui prêter des bouquins à l’occasion. Au moins, elle serait en mesure de parler dessus, contrairement à Poe.
Prenant une voix directive, il commença à lui présenter les différentes options, ayant la délicatesse de lui donner un choix alors qu’il était évident dans sa description qu’il n’y en avait aucun. En tout cas, il parut satisfait de sa réponse, assez pour qu’elle se demande même s’il n’y avait pas une forme de test dans ce choix. Aurait-il annulé la mission si elle n’avait pas choisi la réponse escomptée ? Son sourire s’élargit quand il lui dit qu’elle était sans doute moins innocente qu’elle en avait l’air et une lueur malicieuse passa dans son regard. Elle aimait cette idée de ne pas être prévisible, même mystérieuse.
- Peut-être. Quel serait mon vice ?
En réalité, elle n’était pas un ange, mais elle était bien loin d’être un démon. Elle avait juste trop d’énergie à revendre, ce qui la plaçait souvent dans un grand nombre de bêtises, mais cela ne dépassait jamais le stade de l’ânerie. C’était les pitreries qui l’amusaient, pas la méchanceté qui aurait pu découler si elle poussait plus loin la plaisanterie. Voilà pourquoi elle avait dit qu’elle payerait la bouteille. Elle voulait l’adrénaline du vol, l’ivresse de l’alcool, mais pas arnaquer un honnête commerçant. Alors quel serait son vice ? Elle ne le savait pas trop.
- Plus important, quel est le tien ?
Lui était l’inverse d’elle, il se comportait comme s’il n’était pas innocent, mais elle avait la sensation qu’il était un vrai gentil. C’était sans doute pour cela qu’elle appréciait sa compagnie.
- Alors je suis une princesse ?
Avec son short et son débardeur, elle avait surtout l’impression de renvoyer l’image de ce qu’elle était : une gamine en vacances. Mais cela l’amusait de savoir qu’il la prenait pour une princesse. Elle déplorait souvent que ses parents s’inquiètent trop pour elle, mais il fallait se rendre à l’évidence, elle était habituée à être l’objet d’attentions et elle aimait cela. Sa taquinerie fit une sorte de bide absolu. Bailey lui opposa un visage majoritairement inexpressif, comme si ce qu’il venait de dire n’avait aucun intérêt et qu’il appelait toutes les filles « princesse ». Elle l’observa une seconde et sourit, amusée.
- Je supporte le rhum et je ne suis pas aussi délicate qu’une princesse. C’est plutôt toi qui ne devrais pas en avoir l’habitude, gamin.
Elle aurait adoré savoir comment à quinze ans, il semblait avoir déjà tout lu, tout vécu, tout expérimenté. Cela l’intriguait et la fascinait tout à la fois. Elle avait la sensation de ne jamais avoir assez de temps et d’occasions de vivre de nouvelles expériences et lui semblait avoir mille histoires à raconter, mille choses à faire vivre. Après encore quelques minutes, ils finirent par arriver dans le village et elle s’arrêta en amont du magasin pour le regarder, comme si elle essayait de mémoriser sa disposition. Il s’agissait d’un petit magasin, ce qui n’allait pas les aider. Par contre, il était relativement désert, ce qui était un bon point.
- C’est tellement petit que je ne suis même pas certaine qu’il ait du rhum.
De la bière locale au maximum. Ou alors une espèce de tord-boyaux fait maison qui vieillissait depuis vingt ans et qui devait être assez fort pour faire fondre un estomac.
- Comment on procède, Louveteau ?
Définitivement, cela serait son surnom. Cela commençait à lui venir bien plus naturellement que Bailey.
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(#) Sujet: Re: Adventure Time ft. Eléonore Mar 23 Aoû - 22:50
bailey dawson +eleonore wright
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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
18 JUL. Blondinette aux yeux clairs, un visage d’ange. Son physique ne laissait pas transparaitre qu’elle puisse être le genre à être rebelle. Il laissait penser qu’elle suivait les règles, qu’elle se laissait vivre, qu’elle faisait ce qu’on attendait d’elle surement. Mais Bailey semblait pouvoir déceler une pointe de mystère, une envie d’ailleurs, un côté légèrement sauvage qui la rendait imprévisible. Le fait qu’elle soit là avec lui en cette après-midi, prête à aller voler de l’alcool et à ne pas respecter le règlement du voyage était en soit déjà un indice. Il n’était pas assez loquace ou confiant pour prendre le dessus dans cette dynamique, ni dans la conversation, mais s’était pourtant laissé aller à quelques libertés, qui l’avaient lui-même surpris. Il observa un instant la jeune femme, qui laissait transparaitre désormais un sourire malicieux, un regard pétillant. Elle le regarda à son tour et lui demanda ce qu’il pensait être son vice. Bonne question. Très dur à deviner en réalité vu le peu d’information qu’il avait sur sa personne. Qui était-elle vraiment ? Il n’en avait pas la moindre idée. Elle ajouta quelques secondes plus tard une nouvelle question le concernant, visiblement intéressé par ses vices. Il laissa échapper un rictus. Après tout, il ne lui avait que très peu montré de sa personne, ne la laissant que trop peu rentrer dans son intimité. Il laissait échapper cette sensation de confiance qui parfois lui faisait défaut, une once de sureté comme s’il avait l’habitude de tout, alors que ce n’était surement pas le cas. Il avait des vices bien évidemment, comme tout le monde … certains qu’il ne pouvait certainement pas confier à une personne qu’il ne connaissait que trop peu. D’autres qu’il ne voulait pas lui-même voir ou assumer. Mais il ne tenait pas non plus à se défiler, alors qu’Eléonore était pour le moment la seule qui le sortait de son ennui journalier dans ce camp de vacances.
– Le risque peut être. L’envie de tester les limites comme se balader seule dans la forêt le soir ou aller voler de l’alcool avec un quasi-inconnu peut être ?
Proposa-t-il. Pour l’instant, il n’avait pas une fine analyse de la jeune femme. Peut être qu’à la fin de l’après-midi, il aurait plus d’informations pour offrir une réponse plus satisfaisante. Maintenant était-ce à son tour d’en révéler un ? Etait-ce qu’elle attendait de lui ? Il n’était jamais très sûr de quelle attitude arborait dans ce genre de situation, n’en ayant que trop peu l’habitude finalement.
– Le mien maintenant ? L’envie. De récupérer la bouteille et de la boire.
Il contournait quelque peu la question avec de la légèreté, mais rien ne lui interdisait, n’est-ce pas ? Dans toute cette conversation sur le chemin, Bailey avait tout de même réussi à la traiter de princesse. Etait-ce un compliment ou un défaut dans sa bouche ? Nul ne le savait. Elle posa à nouveau la question. Mais le serpentard n’était pas concentré sur ses paroles mais plutôt sur ce qu’il venait de dire, et de l’audace dont il avait fait preuve. Pourquoi donc avait-il dit ça ? Et comment était-ce possible de se mettre soi-même mal à l’aise ?
Heureusement la conversation se reporta sur la mission principale de l’après-midi, et le choix de la bouteille. Eléonore lui fit comprendre qu’elle n’était pas aussi délicate qu’elle n’y paraissait, et en profita pour lui rappeler qu’il n’était qu’un gamin. Certes, elle avait un an de plus. Cela faisait-il de lui un enfant pour autant ? Il laissa afficher un léger sourire sur le coin de ses lèvres, amusé par l’audace qu’elle faisait preuve en retour.
– L’avantage c’est que vu la taille, il ne devrait pas avoir de caméras, et croit moi, ça nous arrange grandement. Je te laisse rentrer en premier. Essaie de détourner l’attention du gérant, je m’occupe du reste.
Dit-il désormais complètement investi dans la maison. Il était plus facile d’être confiant sur ce terrain plutôt que lorsqu’il parlait de son intimité.
La jeune fille entra donc dans le commerce la première, tandis que Bailey attendait un peu plus loin à l’extérieur. Il avait son sac à dos sur le dos … Maintenant qu’il fait bien fait le malin, il n’avait pas réellement le droit de se louper sinon il passerait surement pour un crétin … Et puis cela serait dommage pour lui comme pour elle de se faire punir pendant les vacances scolaires. Ainsi après quelques minutes qu’il jugea satisfaisante, le garçon entra à son tour dans le magasin. Il passa dans un rayon où une ribambelle de chips était en vrac. Eléonore avait raison, le magasin était vraiment petit, et il allait être plus compliqué que prévu d’être discret. Il passa entre les étagères, essayant de regarder discrètement où se trouvait l’alcool … Non loin du comptoir. Pas étonnant. C’était souvent le cas dans les commerces de proximité comme celui-ci. Mais c’était dommage pour lui quand même. Eléonore était plus loin, elle parlait avec le gérant. Il n’était pas assez prêt pour entendre exactement ce qu’elle lui disait … MAIS, elle lui faisait face, et le gérant était de dos. Ouf … Il lui jeta un regard pour lui faire comprendre de continuer. Ce n’était clairement pas le moment de se retourner. Bailey approcha de l’étagère. Il décida de prendre deux flasques en plastique, pensant que cela ferait moins de bruit et de ce fait, attirerait moins l’attention sur lui. Une … puis deux … il les glissa dans son sac. Une petite goutte de sueur sur la tempe. Puis il se retourna, lançant à nouveau un regard à Eléonore, lui faisant signe qu’il était bientôt temps de se barrer … et rapidement avant que la mission ne tourne mal …
Sa description la laissa songeuse durant quelques instants. Le risque, ce n’était un secret pour personne qui l’avait un peu côtoyée. L’envie était quelque chose de plus fin. Elle n’y aurait sans doute pas pensé de prime abord, mais à la réflexion, elle devait admettre que c’était assez juste. Peut-être même un peu trop. Ce n’était pas de la jalousie à proprement parlé, elle se réjouissait sincèrement pour les autres. Mais elle ne pouvait s’empêcher de rêver d’être comme les autres, de faire comme les autres. A une époque, cela avait eu du sens, maintenant, cela n’en avait plus aucun, mais elle avait toujours l’impression de courir après du temps perdu et d’envier ceux qui en avaient profité.
- Belle analyse. L’envie m’irait bien.
Elle laissa échapper un rire quand il parla de quasi inconnu et le toisa une seconde
- Essaies-tu de me dire que tu es un serial killer ?
Si c’était le cas, elle était désolée de lui apprendre, mais il n’était pas effrayant pour un sou. D’accord, il était plus grand qu’elle d’une bonne tête mais il y avait quelque chose d’apaisant chez lui, une forme de tranquillité assumée qu’elle aimait bien. Et qui était à mille lieues d’un meurtrier en puissance. Puis ce n’était plus un inconnu puisqu’ils avaient parlé seuls dans la nuit – ce qui aurait été le meilleur moment pour la kidnapper s’il en avait eu l’intention – et qu’il l’avait aidée avec son pull et sa lampe. Elle attendait sa réponse avec curiosité quand le garçon choisit de répondre comme toujours avec une nouvelle pirouette pour en dire le moins possible. Elle ouvrit la bouche dans un premier temps pour protester, avant de se raviser. D’accord, il n’était peut-être plus un inconnu, mais elle ne pouvait pas vraiment dire qu’ils étaient amis. Juste camarade le temps de la journée. Il n’était pas obligé de lui répondre en détaillant ses secrets et ses états d’âme. Et elle n’était pas obligée d’essayer de le faire parler. Après une seconde réflexion, elle conclut donc, sans creuser plus que cela.
- Nous avons donc le même défaut, je note. C’est une base comme une autre pour sympathiser.
Du moins, c’était l’information donnée parce qu’elle n’était pas entièrement certaine que l’envie soit son qualificatif premier. A vrai dire, elle aurait volontiers dit que le secret était son vice. Tandis qu’il lui rappelait qu’il n’était pas si jeune et s’appliquait à le démontrer en prenant en main cette mission, Léo se contenta d’hausser les épaules dans un geste désinvolte. Bien sûr qu’il était jeune, à l’adolescence un an ou deux étaient l’équivalent de vingt ans d’écart. Et en l’occurrence, contrairement à ce qu’il semblait croire, elle avait deux ans et non un an de plus que lui. Mais si elle le reprenait, elle aurait dû expliquer que oui, elle faisait partie de la promotion Blackman et elle avait la flemme. Il n’y avait plus tant d’élèves qui l’avaient vécu et l’histoire pourtant récente avait pris des allures de légendes urbaines. Les gens aimaient donc bien interroger, avec une fascination presque morbide dérangeante. Le même genre qui devait les pousser à regarder des documentaires sur des meurtres célèbres. Il y avait un petit côté voyeur à vouloir savoir comment quelqu’un avait souffert. Et elle ne comptait pas gâcher cette journée avec ça.
Elle acquiesça d’un air entendu quand il lui dit que ce serait à leur avantage qu’il n’y ait pas de caméra et se dirigea d’un pas décidé vers le pauvre gérant. Elle attrapa le premier paquet de bonbons qui lui passait sous la main et s’approcha de la caisse avec son plus joli sourire et son porte monnaie.
- Bonjour Monsieur. Je vous dois combien ?
Elle avait pris sa voix la plus douce. L’homme releva la tête pour l’observer et elle battit des cils d’un air charmant. Alors qu’il scannait le paquet, elle regarda autour d’elle avant de voir une carte de la région qu’elle attrapa vivement
- Vous êtes d’ici ? Je suis en vacances avec ma classe et ce samedi on a des temps de libres, j’aimerais aller visiter des trucs, mais je ne suis pas sûre de savoir me repérer. Vous pourriez m’aider s’il vous plaît ?
Il sourit d’un air gentil et se pencha pour regarder ce qu’elle lui indiquait dans son babillage. Derrière lui, Bailey lui fit signe de continuer, alors elle continua sagement son numéro
- C’est vraiment gentil de m’expliquer. C’est la première fois que je pars en voyage alors je suis très enthousiaste mais je crois que je ne sais pas très bien me débrouiller. Vous conseilleriez un endroit en particulier ?
Le pauvre homme, manifestement content de voir un peu de nouveauté se lança dans une description PIRE que barbante sur dieu seul savait quel endroit avec genre trois pierres soi-disant sacrées. Enfer. Par contre Bailey semblait sur le point de s’en sortir et elle pencha la tête comme si elle était concentrée sur la conversation pour lui montrer la porte. C’était le moment d’achever la mission.