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If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla
Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyDim 5 Déc - 11:26

If I bleed you'll be the last to know



@Daisy Miller


Tranquillement assise à la table des Serpentards, Carla prenait son petit-déjeuner avec le nez dans son exemplaire de la gazette du sorcier quand des chuchotements interrompirent sa lecture. Généralement, sous couvert d’une activité, elle laissait traîner ses oreilles, c’était après tout son rôle en tant que préfète, mais rien n’attirait plus son attention que les murmures. Le brouhaha était agaçant, mais il avait le mérite de la franchise. Nulle information secrète ne se cachait dans une conversation que l’on débitait à son voisin, haussant la voix par-dessus son thé ou son café pour se faire entendre. Les chuchotements étaient au contraire annonciateurs à minima de contrariétés. Elle avait longtemps été la cible des rumeurs, d’abord pour son couple avec Maxwell, après pour leur rupture, puis elle s’était affichée avec Finnbjörn … Peu importe ce qu’elle faisait, les murmures étaient une habitude. Elle les écoutait toujours, ne montrait jamais que certains la blessaient plus que d’autres. Forte de cette expérience, elle pensait sincèrement jusqu’à ce jour que rien ne pouvait plus la surprendre. Puis une pauvre gosse de cinquième année, sûrement trop naïve pour se rendre compte qu’elle allait risquer sa peau, marmonna à son amie

- Daisy dit que nos préfets sortent ensemble. Pourtant, ils ont toujours l’air de se détester.

Carla reposa brutalement sa tasse, incrédule. Pas de difficulté sur ses prétendues aventures, pas de problème sur les raisons fantasmées de son redoublement, mais une histoire avec Caleb avait quelque chose de tellement délirant qu’elle n’arrivait pas à croire que quiconque puisse y prêter le moindre crédit. Il était sans doute le dernier garçon duquel elle accepterait jamais les avances et pour être tout à fait exacte, il pensait strictement la même chose d’elle, si ce n’était pas pire. Pourtant, elle fut également extrêmement rapide à déceler les ennuis à venir si une telle rumeur venait à dépasser la bouche d’une stupide cinquième année. Déjà, Caleb essaierait de lui faire la peau et elle n’avait aucune envie de de voir se défendre ou s’expliquer, d’autant plus que leur relation commençait à dépasser le seuil du dégoût pour une vague tolérance. Mais le pire était sans doute si cela revenait jusqu’à Maxwell. Là … Il n’y avait pas besoin d’être devin pour savoir qu’il s’énerverait tellement qu’elle n’aurait plus jamais la moindre chance de lui adresser la parole. Ou alors il éclaterait de rire – c’était tout ce que valait la nouvelle après tout – mais il avait toujours été étrangement jaloux quand il s’agissait d’elle. Alors que lui se permettait de flirter avec la moitié de l’école. Elle quitta sa place d’un bond et fonça sur la pauvre gamine, la sommant de lui indiquer qui était la fameuse Daisy. Il fallait régler cela aujourd’hui. Elle obtint les informations sans peine, sans doute parce que ses menaces couplées à son air mauvais indiquèrent à son interlocutrice que répondre était la seule solution viable. Forte de ces indications, elle fonça vers le banc qui se trouvait dans le patio, où celle qu’elle cherchait était censée prendre l’air en attendant le début des cours.

Effectivement, une brune correspondant à la description qu’on lui avait faite se tenait là. Elle n’était pas très grande et Carla aurait pu la penser plus jeune si elle ne l’avait vue que de dos. De face cependant, il n’y avait aucun doute sur le fait qu’elle n’avait plus onze ans. Elle était jolie avec ses cheveux bruns et ses traits fins. Elle n’aurait su dire si son visage arborait volontairement une forme de malice ou si elle avait naturellement un air mutin, mais elle avait, aux yeux de Carla, le physique parfait des élèves à la langue acérée. Ceux qui propageaient rumeurs par plaisir et non par naïveté candide. Une chose était certaine, elle avait un visage qui lui était familier sans qu’elle soit en mesure d’expliquer pourquoi. Ou plutôt, elle ne prit pas le temps de fouiller sa mémoire pour obtenir cet élément d’information. Sinon elle aurait su qu’elle avait déjà vu Maxwell parler à ce joli minois. D’un pas décidé, elle se dirigea vers la fille et alla s’asseoir près d’elle avec assurance, bien que n’ayant pas été invitée. Elle l’observa avec attention mais ne sursauta pas. Carla lui offrit un sourire aimable qui ne monta cependant pas jusqu’à ses yeux, preuve qu’il s’agissait plutôt d’une expression de façade que d’un réel plaisir à se trouver là.

- Tu es Daisy Miller ?

Elle attendit que la jeune fille n’ait pas d’autre choix que d’opiner et reprit, mielleuse

- Je suis Carla Yaxley. Et puisqu’il parait que tu es en possession d’informations sur ma vie privée dont je n’ai moi-même pas connaissance, je serais ravie que tu me les expliques.

Le sourire se modifia pour une moue plus froide et son ton se fit ferme. Le meilleur moyen d’obtenir qu’une personne réfléchisse à deux fois avant de s’en prendre à elle était d’asseoir son autorité. S’agissant de cette fille, elle était face à un dilemme. Elle pressentait d’instinct qu’une méthode sombrant trop dans l’intimidation aurait pour effet de lui opposer une résistance inédite. Elle avait donc opté pour une confrontation. Désagréable, mais généralement le malaise ressenti par l’interlocuteur lui passait l’envie de recommencer, sans se rendre compte que sa demande pouvait prêter à confusion. Après tout, comment Daisy pouvait savoir qu'elle parlait de Cab et non d'un garçon ? Oh il se murmurerait qu’elle était une peste pour agir ainsi, mais cette rumeur là, elle l’aimait.


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Message(#) Sujet: Re: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyLun 6 Déc - 20:12

Cela commence, comme bien souvent à Poudlard, dans la Grande Salle durant un de ses innombrables petits-déjeuners frileux.

Daisy croque mollement dans sa tartine, le corps légèrement indolent. La confiture d’abricot pétille sur sa langue encore quelque peu endormie. Elle a horreur de tous ces grands repas, de toute cette joie intempestive autour de mets partagés. L’idée lui est étrangère, alien dans sa festivité. Longtemps, elle a pris seule ses repas, puis l’habitude aidant, n’a plus fait que picorer ici et là. La couverture chaude d’un brouhaha incongru lui est encore trop lourde et elle se surprend parfois à contempler dans un visage figé les assiettes devant elle, des relents lointains lui revenant en pleine face. A quoi bon quand personne ne vous pose des questions sur votre journée ? Quand personne ne vous rappelle qu’il faut se tenir droite ? Quand personne ne se penche au-dessus de votre épaule pour vous aider à souffler vos bougies d’anniversaire ? Quand personne ne sait votre plat favori ? Des questions mille fois tournées dans son esprit enfantin qui n’ont plus court dorénavant.

C’est du passé.

Le présent est lumineux, l’avenir sera surement radieux. Du monde, il y en a partout et toujours à Poudlard. Elle n’a plus à s’en faire. Les rumeurs frétillent sur les dalles, remontent le long des couloirs, se cristallisent sur les écharpes et le souffle des élèves. C’est rassurant toute cette vapeur faite de mots et de rêves. C’est coquet. Amusant.
Inutile aussi.

Il y a du thé, du café, des boissons froides gonflées d’énergie sucrée qui saupoudrent la large table des Serdaigles. Daisy préfère le thé qu’elle boit sans vraiment se hâter, l’oreille paresseuse, le regard alanguie sur ses camarades. Le prochain cours est celui d’histoire de la magie et elle sent déjà sa patience s’encrouter dans les méandres des dates poussiéreuses et des récits d’antan. Elle préfère écouter la voix ô combien tranquille de Noah plus loin, deviser stratégie de Quidditch en compagnie d’Harriet. « On se rejoint en divination ! » Son amie se précipite hors table, un biscuit coincé dans la bouche. Daisy acquiesce distraitement avant de se secouer un peu puis de sortir un petit miroir pour retoucher une dernière fois son rouge à lèvres. Contre toute attente, l’image de lourdes boucles claire se superpose dans le reflet et elle se tourne vers Carla tandis que cette dernière s’enquiert sur son nom.

En voilà une distraction peu commune.

On demande, non, on exige - fort gracieusement - des explications ? Daily cille dans une lenteur ravissante avant d’esquisser un mouvement de tête vers la place rendue libre près d’elle. Le temps de se remettre de sa surprise qu’elle cache sous des gestes empruntés. Elle rend grâce à Carla de se montrer plus directe que la moyenne – ce qui s’avère être on ne peut plus surprenant quand on sait quelles couleurs elle arbore. Le bâton de rouge se range dans son écrin, le petit miroir aussi et Daisy relève un visage qui se veut serein vers la jolie blonde. Elle peut parler de milles et une rumeur tant l'école en est pétri mais Daisy n’est pas dupe. Seules celle concernant la vie intime aurait fait bouger la Serpentarde de sa table jusqu'à la sienne. Il est de notoriété que d’ordinaire, Yaxley se complait dans une neutralité sage de coucou suisse.

La curiosité glisse. Ainsi donc, voilà – de prêt – celle qui a eu la désastreuse idée de s’acoquiner avec Maxwell publiquement ? La première pensée est que la jeune femme est bien trop polie et distinguée pour un rustre de la trempe du préfet solaire.

La seconde est que les rumeurs prennent vraiment très bien dans cette école.

Daisy a un petit sourire coquet. Les imbroglios sont son quotidien et elle s’y sent comme un poisson dans l’eau, l’adrénaline perturbante mais le vertige électrisant. On ne l’aime pas vraiment et elle ne s’en porte pas plus mal. Un peu plus, un peu moins, quelle importance ? « Oh ? Tu en as entendu parler aussi ? Personnellement je n’y crois pas une seule seconde. Il est joli garçon mais il n’a pas vraiment inventé le fil à couper la citrouille. Cela dit… » Elle fait exprès de prendre une mine dubitative, un froissement de lèvres. « Tu n’es pas non plus connu pour être très regardante à ce sujet. » Elle ne sait pas vraiment si Carla parle d’Avery ou de Maxwell ou même encore - eww - du Sorensen en fait alors elle ne nomme pas et se contente d’écorcher suavement tout le monde.

Il y a quelques jours, Daisy s’est fendue de quelques mots avec le Poufsouffle mais elle doute qu’il en ait parlé à Carla.

Il y a quelques jours, elle a lancé cette histoire à propos d’Avery mais elle est persuadée que la sauce n’a pas pris tant que ça.

Les paroles ont peu de poids pour elle. On disait parfois pire sur son chemin et elle y voyait une simple preuve de l’intérêt qu’elle pouvait susciter aussi ajoute-t-elle dans un sourire audacieux : « Ce que je trouve très futé de ta part, je t'assure. Ils sont plus malléables dans ce cas de figure. » Elle soulève sa tasse, le regard inquisiteur et le parfum de bergamote délicieux dans l’atmosphère. « J’ai remarqué, » Il y a une marque brumeuse de rouge sur la porcelaine lorsqu’elle la repose. « On parle souvent du fait que les contraires s’attirent mais ça ne fonctionne jamais vraiment dans ta maison. Tu ne trouves pas ça positivement étrange ? »

Et de faire la conversation.

Comme si de rien n'était.


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Message(#) Sujet: Re: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyMar 7 Déc - 21:45

If I bleed you'll be the last to know



Il y avait chez la brune une lenteur empruntée, une grâce calculée dans chacun de ses mouvements qui fit dire à Carla que la Serdaigle était totalement rôdée à ce genre de joutes verbales. L’espace d’une seconde, elle lui en accorda une certaine admiration. Les jeux de pouvoir en quelques mots étaient une part de son monde à elle, pas de celui de cette fille. Et pourtant, elle semblait les maîtriser, ce qui la changeait agréablement de bien de ses condisciples. La manipulation était un art qu’elle avait aimé, à une époque et elle ne boudait jamais son plaisir quand elle devait y refaire quelques incursions sans conséquence. Avec les autres sangs-purs, la situation était plus complexe. Le jeu était en réalité un dangereux numéro d’équilibriste où chaque erreur pouvait mettre en péril sa situation déjà précaire. Là, avec cette fille, l’enjeu était moindre. Contrariant, c’était une certitude, mais Carla était bêtement certaine d’avoir le dessus. Quelle lui oppose une forme de résistance ne faisait que rendre la conversation plus palpitante, mais elle ne voyait pas d’autre issue que celle qu’elle souhaitait.

Si elle avait su comme Daisy Miller allait lui donner du fil à retordre, elle aurait fait taire ces pensées.


Maligne, elle feignit une forme de candeur, ce qui ne l'atteignit pas une seconde. Le jeu d'actrice était bon, mais cela restait un jeu, pour l'une comme pour l'autre. Carla laissa échapper un rire poli, le genre qui ponctue une conversation sans jamais atteindre le regard et se pencha légèrement vers la fille, l’apparence toujours affable, mais la voix froide

- Exactement, tu n’y crois pas. Il ne suffit que d’une poignée de secondes à te regarder pour savoir que tu es trop maligne. Et pourtant tu colportes ces rumeurs, ce qui m’amène à une nouvelle question. Pourquoi ?

Que la brune minaude, elle ne la détournerait pas de son interrogation. Carla avait toujours été affreusement butée. Quand elle voulait quelque chose, elle l’obtenait quoi qu’il lui en coûte. Le prix était toujours trop élevé s’il fallait être honnête, mais le plus important était qu’elle ne lâchait rien. Jamais. Et depuis qu’elle avait entendu l’étrange rumeur, elle voulait comprendre ce que cette fille gagnait à l’agacer. Elles n’étaient pas amies, mais elles n’étaient pas ennemies. Cela faisait bien longtemps que Carla avait adouci ses manières de chipie et que les crêpages de chignon se faisaient plus rares. Un bon point à mettre au crédit de Maxwell, pour lui plaire, elle avait appris à être moins peste. Après tout, le garçon était parfois d’une bêtise confondante mais rarement méchant.

La jeune fille continua son bavardage, insensible à l’incompréhension qui se dessinait sur le visage de Carla. Cab était bien des choses, mais à côté de Maxwell, c’était un phénix d’intelligence. Le décrire ainsi avait donc assez peu de sens. Puis son étonnement fut vite oublié quand la jeune fille décida de s’en prendre à elle de manière frontale. Pas très regardante, hein ? Son sourire perdit son amabilité de façade pour se transformer en une moue plus ironique tandis qu’elle prenait le temps de la dévisager ostensiblement avec cette fois-ci une pointe d’impolitesse entièrement assumée

- Et ton avis sur mes fréquentations devrait m’importer parce que … ?

Parce que rien du tout. Dans tout son besoin de rassurer, elle était capable de se persuader qu’il n’y avait rien chez cette fille qui méritait qu’elle ne s’y arrête. Elle finit par partir dans un rire qui n’avait plus rien de forcé, mais cette fois-ci un brin désabusé alors que Daisy en rajoutait une couche. Et dire qu’elle l’avait crue intelligente. Non, ça elle devait l’être, mais elle l’avait pensée observatrice. En réalité, elle était profondément aveugle. Sinon, elle n’aurait jamais dit tout cela, elle aurait compris que loin d’être malléable, toutes les personnes avec lesquelles elle s’était affichée l’avait faite pliée, elle. Elle aurait aussi compris que ce qu’elle prenait pour un manque de d’exigence de sa part était au contraire une farouche volonté de liberté. Oh elle ne comprenait rien, elle ne voyait les choses que partiellement. Et en cela, elle devenait moins stratège et plus mignonne.

- Malléable ? Mais de qui parles-tu ?

Elle haussa un sourcil quand elle continua à papoter gentiment que les contraires s’attiraient mais rien ne ressortait jamais de positif de sa maison. Peut-être, peut-être pas. Elle s’en fichait à vrai dire de la vie des autres et elle n’avait aucune envie de penser que sa maison l’obligeait fatalement à être malheureuse en amour.

- Pas particulièrement. N’est-ce pas toujours délicat de composer avec une personne qui ne nous ressemble pas ?


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Message(#) Sujet: Re: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyLun 3 Jan - 10:26

Carla s’insurge. Carla fait la morale. C’est amusant cette propension chez ce type de famille aux constructions internes parfaites. Ce genre de discours. Comme si on leur devait quoique ce soit, d’office. Daisy y perçoit les nuances granit des strates bourgeoises des sorciers modernes et ne s’en offusque pas vraiment. C’est le jeu ma pauvre Lucette dirait les vieux. Le carcan des obligations, les cadres à respecter, les règles taillées en argent dans le bois vieilli des traditions.

Daisy n’en a strictement rien à faire. C’est l’un des rares avantages à ne pas avoir eu d’éducation familiale après tout.

Et la réponse se fait limpide sur l’obscur délicat et silencieux de ses longs cils. Un écho redoutable. A Carla qui demande « pourquoi ? », le sentiment se fait opaque : « et pourquoi pas ? »

Daisy veut bien plier devant les apparences, elle en connait les pouvoirs, les exigences. Elle sait qu’on l’écoute plus volontiers quand elle est jolie, qu’on est plus arrangeant sous l’artifice discret de son rouge à lèvres ou quand elle poudre d’exquises paroles sa langue mais elle a péniblement – terriblement – conscience des chimères que cela engendre. Le chaos est pourtant la seule vérité se dit-elle, implacable. C’est dans le brouhaha des rumeurs que nait la justice, dans l’apocalypse des évènements que percent les caractères, dans les mensonges que les fondations se terrent. « Et ton avis sur mes fréquentations devrait m’importer parce que … ? » Daisy réprime à peine un rire sage, un peu de poison aux commissures des lèvres. Poser la question c’est déjà se perdre et elles le savent toute les deux.
Ce n’est pas elle qui vient de traverser la grande salle pour « comprendre ».

La candeur fragile de Carla stagne en souterrain. Elle n’est pas méchante se dit Daisy, mais personne ne pense jamais l’être après tout. Elle comprend mieux tout à coup pourquoi Maxwell. A l’époque, tout le monde avait été surpris qu’une Yaxley s’affiche à son bras. Maxwell est beau, c’est entendu. Drôle et ardent. Une bulle d’air citronnée dans un espace saturé de citrouilles mais enfin au-delà de sa culture limitée, il n’est pas de son rang. La mésalliance a fait grincer les Serpentards et même certaines vieilles familles dans les autres maisons. Carla a tout de même pris le parti de lui offrir son temps, ses sourires, sa naïveté crasse sachant combien Maxwell était – est – volage.
Daisy remet une boucle de cheveux derrière son oreille en écoutant la jeune femme, une légère incompréhension passant dans les prunelles chocolat. Elle trouve Carla tout aussi jolie que Maxwell à vrai dire, la même qualité solaire. C’était cruel de faire miroiter la haute société et ses reflets d’or au Poufsouffle pour mieux les lui enlever ensuite se dit-elle. Pas si gentille que ça finalement. Qui l’était dans cette histoire après tout ?

La beauté est un artifice, un moyen de terroriser, rien d’autre.

La brune reprend un peu de thé avant d’acquiescer sous les émotions diverses de la Serpentarde. Il y en a trop, c’est ce que se dit Daisy, une pointe d’envie étrange au fond du cœur. Elle n’est pas très émotive, elle. Ou peut-être l’est-elle uniquement quand il ne le faut pas et ça n’a aucun sens. Aucun vraiment. Elle n’a jamais eu peur de rien ni de personne, s’est astreinte à se débrouiller toujours toute seule mais voilà : elle a paniqué dans les bras de Maxwell.
Des flashs épars de peaux s’entrechoquant et se repoussant lui vrillent la vision un court instant. Elle écarte le traumatisme latent sous un battement de cils, la rancune sourde et tenace tapie dans la poitrine. Elle lui en veut pour tout ça même si elle est rassurée sur le fait qu’il n’en parlera jamais à personne.

Les sourcils frémissent d’un mécontentement secret et elle reprend comme si de rien n’était avec Carla, légère et papillonnante. « Je suppose. Mais n’est-ce pas non plus ce qui en fait le charme ? » Daisy frousse les lèvres. Tout rapport aux autres est par essence terrifiante. Flux d’amitié, flux d’amour, rien ne perdure pense Daisy calmement. Il est tout aussi simple d’être avec quelqu’un dont on ne peut jamais vraiment prévoir les réactions. « On s’ennuierait sinon. » Elle penche son visage vers Carla. « C’est pour ça que tu restes avec les enfants des amis de tes parents ? » La Grande Salle se vide et Daisy prend son sac à son tour en faisant signe à Carla. Elles pouvaient bien marcher un temps ensemble dans les couloirs afin de se rendre à leurs cours respectifs après tout. « Tu ne leurs ressembles pas pourtant. » Elle lui jette un coup d’œil, un soupçon de sourire sur le visage donnant à penser qu’il pouvait s’agir là tout aussi bien d’un compliment que d’une attaque. « Tu as cours de quoi ? Septième année… mmmm quelle chance. Bientôt la sortie. » Un soupir zèbre le souffle de la jeune femme.
Elle a de grands projets pour son avenir et compte bien les mener à bien.

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Message(#) Sujet: Re: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyLun 3 Jan - 22:29

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Jolie poupée brune, Daisy se comportait exactement comme l’un de ces jouets ennuyeux. Elle se contentait de hocher la tête, de consentir quelques sourires polis mais indéchiffrables et de quelques délicats qui n’avaient au final que peu de sens. Tout était fait sans manque d’éducation apparent, mais derrière ce vernis policé, Carla ressentait une indifférence profonde. La jeune fille l’écoutait d’une oreille distraite, de celle qui s’en fiche assez pour lui opposer son silence sans pour autant commettre le moindre impair diplomatique qui aurait pu justifier que Carla s’emporte. Cela était regrettable, elle aurait adoré s’énerver pour la simple et bonne raison qu’elle la trouvait particulièrement énervante. Là, elle était contrainte de jouer son jeu, ce pas de deux étrange dont elle ne comprenait pas très bien le rythme.

A sa première question, pourquoi, Daisy ne daigna pas répondre, lui offrant en guise de seule réponse un regard que Carla jugea presque arrogant. Il n’y avait pas nécessairement de raison, juste l’envie de le faire. A croire que sous ses airs charmants se cachait une sorte d’être démoniaque que l’ennui poussait à s’amuser au détriment des autres. Carla la dévisagea un temps, silence contre mutisme, et se demanda brusquement quel sentiment d’impuissance passée pouvait faire du contrôle un tel jeu aujourd’hui. Etrange compassion pour le sujet de son irritation. Peut-être avait-elle besoin de lui trouver des excuses pour justifier de ne pas se comporter de manière plus tranchante. Ou peut-être avait-elle besoin de chercher des excuses au monde entier pour se convaincre qu’elle n’était pas le problème.

Nouveau sourire léger mais hautain. Elle n’avait que faire que son opinion puisse importer ou non à la Serpentard. Il y avait dans son comportement une attente triomphante qui lui souffler qu’elle avait déjà gagné. Si rien de tout cela ne touchait la blonde, elle ne serait pas en train de mener cette étrange conversation.


Ce fut cette fois à Carla de sourire poliment sans répondre quand Daisy lui demanda si c’était pour cela qu’elle restait avec les enfants sang pur, posant sur elle un regard aussi ironique qu’indulgent. Elle ne pouvait pas comprendre. Personne ne le pouvait à vrai dire. Le poids d’une famille, les entraves subtiles mais bien présentes, les stratégies pour sauver ce qu’il restait de réputation … C’était son fardeau. Elle l’aurait volontiers partagé, mais seul Caleb aurait pu m’écouter, seulement, ils n’étaient pas amis. Et chaque jour, elle souffrait un peu plus de solitude. Néanmoins, elle préférait s’y enfoncer et s’y noyer plutôt que de prendre le risque de dire quoi que ce soit devant cette fille. Si le contrôle était son jeu, aucun intérêt de lui offrir des billes. Elle haussa les épaules face à sa remarque, commentant malicieusement

- J’espère bien. N’est-ce pas une ambition typiquement adolescente de vouloir être unique ?

Pirouette qui ne valait ni un oui, ni un non. Pour une personne qui la connaissait bien, trop bien, cette réponse recelait une part profonde de son caractère. Elle mourait d’envie d’être unique pour quelqu’un, d’être aimée et c’était ces insécurités précisément qui la poussaient inévitablement dans les ennuis. Un jour, cela causerait sa perte, elle s’y était résignée. Mais personne ne pourrait dire qu’elle n’avait pas lutté.

- Et toi sixième année ? Quelle chance. Un an dans un univers protégé.

D'ailleurs la raillerie, il y avait un réel fond de vérité. Poudlard avait été sa maison durant si longtemps, la protégeant en partie de bien des tourments qu'elle n'avait pas su la quitter. Pourtant, cela aurait été plus malin que de redoubler. Cette anéne était l'année de trop, la sécurité qu'elle ressentait entre ces murs n'était plus qu'un lointain souvenir qu'elle regrettait. Elle fit quelques pas aux côtés de la brune et soupira sans dissimuler son impatience

- Tu as sciemment évité de répondre sur l’identité de la personne dont nous parlons. Combien de jolies histoires fausses ou déformées sur mon compte et avec qui ?

Daisy se rendait-elle compte de l’embarras qu’elle risquait ? Sûrement que non, personne n’avait les yeux rivés sur son existence à elle. Tout le monde épiait la sienne en attendant qu’elle fasse un faux pas pour la manger toute crue.



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Message(#) Sujet: Re: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyMer 5 Jan - 12:34

« J’espère bien. N’est-ce pas une ambition typiquement adolescente de vouloir être unique ? » Le trait d'esprit est efficace et Daisy lui glisse un sourire. « Uniquement pour ceux qui n’ont pas de personnalité. » Daisy a toujours flirté avec une insolence pleine de tact. La politesse est de façade, les manières sont sempiternellement impeccables, le volcan toujours sage et verdoyant. Ils sont rares ceux à voir vraiment que la lave grésille sous la peau, que les passions sont délétèrent sous les pétillants sourires. On la sait crâneuse, on la devine intense mais sans vraiment en saisir les précipices. Un héritage des déménagements à répétition croit-elle. A force de subir des interrogatoires intrusifs à chaque fois que les Miller s’installaient quelque part, les réponses se sont toujours faites rapides et potentiellement vertigineuses.

Elle aime à penser – à tort ou à raison – qu’elle est très bonne à ce jeu-là.

« Protégé ? Oui. Je vois. » Elle ne dit rien d’autre, n’explique pas. Il n’y a rien à dire vraiment. Un simple regard vers leurs grades pourtant, puis un autre tacite vers Carla suffit. Blackman, Kaesper Sorensen, les cachots pour certain, les incendies ou les humiliations de ceux qui n’ont pas le sang soi-disant pur pour d’autre… vraiment. Quelle protection.
Et puis, elle ne voit pas les soucis que Carla peut avoir, ne devine pas les désarrois qui l'habite. Confite dans ses propres gouffres, l'impensable - le fait que Carla puisse se sentir tout aussi prisonnière - ne l'effleure pas.

Pour ça, il faudrait qu'elles se connaissent sous un autre prisme que celui d'une potentielle rumeur.

Pourtant, un frémissement court sur sa peau. Elle comprend ce que veut dire son ainée, d'une certaine façon. Protégée, elles ne l’ont jamais été et nulle part. Ici pas plus ni moins qu’ailleurs - certes - mais Poudlard et ses murs sont tout de même devenu sanctuaire, malgré tout. Dans son cas, il l'est bien plus que ne l’ont été ses adresses parentales éphémères. « Sixième année, oui. Je suis surprise que tu t’en souviennes. On sait généralement ceux qui sont au-dessus mais pas vraiment les classes en dessous. » Carla coupe et s’impatiente. Voilà qui gâche un début de conversation qui aurait pu être charmant et Daisy manque de lever les yeux au ciel. « Tu es fort dramatique en vérité. Ca me rappelle quelqu’un d’autre. Tu es poisson ? Je connais quelqu’un qui… enfin laissons cela. Je n’ai sciemment rien du tout. Je n’ai pas répondu parce que je ne comprends pas pourquoi tu es venu m’accoster de si bon matin pour de tels bêtises. Tout le monde se fiche de ce genre de rumeurs. Je parie même que la prochaine est déjà en train de remplacer celle-là. Je suis désolée Carla que cela t’ait tant… perturbée ? de savoir que certaines personnes pouvaient croire que tu sortes avec quelqu’un qui semble te déplaire à ce point, mais sincèrement, ça ne changera pas la recette du clafoutis au repas de ce soir. » La mine se fait surprise, les sourcils légèrement dubitatif. Daisy fronce un peu le nez, consciente que quelque chose de plus grand se joue sous ses yeux sans qu’elle ne parvienne vraiment à y voir plus clair.

Alors, elle renverse l’échiquier, rajuste les pièces, crée un nouvel environnement en jouant plus ou moins franc jeu. Un peu comme avec Maxwell, il y a quelques jours. Et plus l’échange avance et plus elle y trouve des similarités d’ailleurs. Par Merlin, ça doit être quelque chose quand ils se parlaient ces deux-là… « Quelque chose ne va pas ? Je veux dire à part ça ? Personne de normal ne se mettrait le souafle au panier pour si peu. De deux choses l’une, ou c’est vrai et tu ne veux pas que cela se sache, ou alors tu as vraiment très peur que cela se propage. » A ce point ?

Comme Maxwell, il y a quelques jours.

Daisy ne fait pourtant pas du tout le rapprochement. Comment le pourrait-elle avec si peu d'éléments ?

Un ange passe, puis elle fait signe à des amies qui la saluent un peu plus loin et qui s’engouffrent en salle de cours avant de revenir sur la blonde, la voix plus chuintante tout à coup, le corps se rapprochant de l’autre, comme si tout devenait secret. « Je ne pense pas que ce soit la première option et ton éminente réputation n’a rien à craindre voyons. » Elle mordille sa lèvre inférieure un temps, observant avec attention le visage en cœur de la Serpentarde. « Je comprends parfaitement, personne n’a envie d’être un nom de plus sur la liste d’un coureur de jupon et ils sont un peu trop nombreux dans cette école. Rien que la semaine dernière j’ai vu un seconde année lister avec des étoiles dans les yeux toute les filles avec qui Bradford était soi-disant sortit et il y avait deux pages. Recto verso. » Elle fait exprès de ne pas dire le nom de Caleb, d'y supplanter plutôt celui d'un autre succube de l'école à savoir Misha.

Carla est d'ordinaire courtoise et certes, un mot n'est pas plus haut que l'autre entre ses jolies lèvres en cet instant, mais il y a de l'urgence, une nervosité palpable, un empressement incompréhensible. Ce n'est pas la première fois que des rumeurs circulent et pourtant celle-ci fait apparemment office d'Apocalypse. Aux yeux de Daisy, rien ne justifie une telle extravagance. Ni même cet acharnement à savoir qui est malléable. Ils le sont tous. Elle ne va tout de même pas s’amuser à mettre des sous-titres dans ses phrases maintenant. « Ils sont malléables. » Apparemment, si. Les sous-titres sont de rigueur. « C’est ce que j’ai dit. Je parlais des garçons en général. Tu es sûre que ça va ? »

C'est presque drôle en vérité.

Le métal s’incline légèrement dans le chocolat des pupilles. Un peu de dureté filtre tandis que la mine se fait plus moelleuse, plus inquiète. Fil tendu, élastique. « Je ne tiens pas un carnet de tes aventures cela étant dit. Certes, je t’ai vu embrasser Sorensen je crois ou c’était Archambault, enfin peu importe, un de ceux-là en pleine grande salle l'année dernière, mais ça tout le monde l’a vu. Venir exiger de moi de te dire quelles sont toute les autres rumeurs ou faits te concernant et avec qui… c’est… un peu bizarre. Vraiment. »

Mmmh comme dirait Maxwell.

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Aisling Dashner

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Et plus en détails ?
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Message(#) Sujet: Re: If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla If I bleed you’ll be the last to know - Daisy & Carla EmptyDim 9 Jan - 12:37

If I bleed you'll be the last to know



Carla laissa échapper un rire franchement amusé. Elle aimait la répartie faussement aimable de Daisy derrière laquelle les insultes déguisées fusaient sans hésitation. Pour une fois que l’une de ses conversations était avec quelqu’un qui maniait une forme d’esprit, il avait valu que ce soit elle. C’était agaçant par rapport à son objectif de base, mais étrangement rafraîchissant. Il y avait une forme d’art dans les joutes verbales qu’elle était en mesure d’apprécier, plus que dans les insultes sans saveur ni originalité que Bluebell lui lançait. Peut-être avait-elle l’espoir que son venin soit assez corrosif pour la dissoudre. Dommage pour elle, ce n’était manifestement pas le cas et Sherwin y perdait considérablement en élégance. Daisy maniait mieux cette forme de naïveté feinte. Elle lui allait mieux également.

- Afin de coller à mon stéréotype, je me vois contrainte de te répondre que tu ne sais rien de la profondeur de ma personnalité. L’adolescente typique est aussi faussement torturée, vois-tu.

Elle la gratifia d’une moue angélique alors qu’une lueur de malice dansait dans ses yeux. Une pointe de réalisme aurait dû lui faire admettre qu’elle correspondait en tout point avec le stéréotype qu’elle venait de mentionner. Elle voulait être unique, ce qui n’arrivait généralement qu’à la confondre avec d’autres filles de son âge et elle était en ce moment malheureuse pour des raisons qui ne méritaient pas toutes que l’on s’y attarde. Torturée pour un chagrin d’amour, ce n’était pas original. Cela faisait des siècles que les artistes du monde entier en avait fait des chansons, des livres … Elle ne serait ni la première, ni la dernière et les livres regorgeaient de Maxwell en puissance. Leur vocabulaire était plus châtié, mais c’était bien là la seule différence. Daisy lui lança un regard lourd de sens quand elle parla de Poudlard comme un espace protégé et la blonde soutint son regard sans difficulté. Elle maintenait ses propos en toute connaissance de cause. Elle n’avait jamais dit que Poudlard était un conte de fée, mais ce n’était pas si mal. A sa remarque sur le fait qu’elle connaisse sa classe, elle répondit sans manifester la moindre émotion

- J’aime observer.

Ce n’était qu’à moitié vrai. Il fut un temps où elle n’observait rien d’autre que son nombril, ce qui lui convenait très bien. Son monde était certes un peu limité, mais toujours très calme à l’époque. Simple, pour ne pas dire simplet. Puis il y avait eu Maxwell, l’incendie … Bien des sujets de réflexions en somme. S’intéresser aux autres avait été plus aisé une fois qu’elle avait eu de vrais amis. Puis ils étaient partis et elle avait redoublé. Depuis, elle avait de longues heures à consacrer à l’étude de ses condisciples. Ce qu’ils se murmuraient, les personnes à surveiller, celles qui étaient inoffensives … C’était un moyen comme un autre de passer le temps quand on cherchait à se fondre dans la masse.

Puis Daisy en vint enfin au cœur de l’affaire et Carla nota que la physionomie de son interlocutrice changeait subtilement. Moins mignonne, plus tranchée. Encore une confirmation que sa façade de jolie poupée lisse était partiellement inexacte. Elle eut l’intelligence de faire preuve d’un peu plus de franchise, ce qui ouvrait la discussion au lieu de faire sortir la blonde de ses gonds. Joli coup, pour peu que l’on considère cela comme un jeu.


- Si je vais bien ou non t’intéresse réellement ?

Le scepticisme dans sa voix indiquait qu’elle avait déjà une idée de la réponse. Daisy était dans le paraître, elle paraissait aimable, elle paraissait naïve parfois, mais en réalité, elle suivait ses propres intérêts. Comme toutes les personnes en ce bas monde.

- Mon éminente réputation ?

Elle ricana avec une pointe de cynisme. Que c’était poli et mignon. Voilà qu’elle lui redevenait sympathique. Presque.

- Je n’aurais jamais pensé à cet adjectif en sachant ce qu’il se murmure sur moi. Je dois être reconnaissante que tu utilises un qualificatif mélioratif ?

Elle chassa cette considération d’un geste délicat de la main et haussa les épaules dans un geste tout aussi gracieux. Puisqu’elle lui posait directement la question, elle répondrait avec une forme de franchise, contrairement à son interlocutrice.

- Pour te répondre, choisis la proposition qui te convient le mieux. Peut-être que je suis juste une empêcheuse de tourner en rond et qu’il n’y a rien comprendre. Peut-être que la personne avec qui tu me prêtes une aventure me déplaît. Peut-être que j’ai une famille conservatrice et que mes frasques réelles ou supposées me créent des ennuis. Une préférence ?

Peut-être les trois à la fois. Elle aurait dû lâcher, elle le savait, il n’y avait rien de pire pour donner du crédit à une rumeur que de faire mine de s’y intéresser. Mais si Maxwell y croyait juste une minute … C’était Caleb, son meilleur ami et il ne lui pardonnerait jamais. Avery lui ferait la peau, mais elle s’en fichait. Ce qui avait toujours compté, c’était Max. Et elle s’étonnait presque que la brune en face d’elle ne l’ait pas saisi. Quant à ses parents, là encore, ce n’était pas un mensonge. Elle n’était pas censée passer une nouvelle année à allonger la liste des garçons qu’elle fréquentait et Cab était en plus un choix dangereux. Leur famille pressait pour un mariage chacun de leur côté, à la moindre rumeur un peu trop appuyée, elle n’avait pas envie de vérifier ce qui allait se passer.

- Je me moque d’être bizarre tant que j’obtiens ce que je veux. Et je ne suis pas injuste, je te demande uniquement les rumeurs dont tu es à l’origine, je ne vais pas te reprocher de ne pas connaître les autres.

Elle n’était pas dupe de son inquiétude de façade. Ses traits reflétaient la sollicitude à la perfection et son discours était soigné, mais il subsistait comme un éclat dans son regard qui lui confirmait non seulement ce qu’elle pensait et qui corroborait l’entreprise de fuite en avant qu’elle essayait de dissimuler derrière des questions.

- Puisque nous en sommes aux devinettes, quelle est ta motivation à agir ainsi ? Soit tu veux détourner l’attention d’une rumeur qui te concernerait toi, soit tu y gagnes quelque chose.

Elle plissa les yeux, songeuse et continua de contempler la jeune fille, afin de savoir laquelle de ses deux hypothèses était la plus plausible. Ce fut à ce moment précis qu’elle percuta. Elle était le genre de Maxwell. Pas par son tour de poitrine, mais parce qu’elle avait du répondant et que de manière générale, il aimait qu’il y ait un peu de challenge. Pas trop, pour ne pas se prendre de râteau, mais un échange à bâtons rompus, cela l’amusait et entrait dans le plaisir de la phase de séduction. Elle le savait pour l’avoir vécu. Ses lèvres se pincèrent dans une mimique boudeuse tandis que ses prunelles exprimaient une émotion plus brute

- Oh, je vois. Maxwell et toi peut-être ?



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