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Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla
Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyJeu 2 Déc 2021 - 23:24

Dreaming about a revolution in our minds



@Skyler P. Mills

Carla se tenait dans la volière devant sa chouette, Sélène, incapable de savoir pourquoi ses pas l’avaient portée ici. Ou plutôt si, elle le savait très bien, tout comme elle était consciente qu’elle ne pouvait rien dire ou rien faire. Elle s’accouda à l’un des rebords de pierre et ferma les yeux se concentrant sur la sensation de l’air froid sur son visage pour ne pas laisser les larmes qu’elle réprimait depuis deux jours perler au coin de ses yeux. Son rendez-vous nocturne avec van Aken l’avait effrayée au-delà de ce qu’elle admettrait. Elle avait toujours su qu’elle était devenue sa marionnette, elle n’avait jamais compris à quel point il se moquait de son existence. Pas assez pour la tuer, assez pour tout le reste. Cela laissait des dizaines, que disait-elle des centaines de possibilités pour que la situation ne cesse d’empirer. Elle ouvrit les yeux et son regard enveloppa le paysage en face d’elle. Le point était assez pour qu’elle ait vue sur tout le domaine. Elle avait toujours aimé les endroits élevés. Ils lui donnaient l’impression de dominer la situation, de la maîtriser. Tout l’inverse de sa réalité en somme. Sélène ulula et elle la caressa pensivement d’un geste doux. Quelle idiote elle avait été de croire que son redoublement était une solution viable. Elle l’avait longtemps cru, sincèrement. Maintenant, elle savait qu’elle s’était fourvoyée comme rarement. Elle avait imaginé gagner des mois avec Maxwell, l’ambiance était froide. Elle avait cru se soustraire aux sangs purs, ils dirigeaient implicitement l’école. Elle avait imaginé que les dangers de l’extérieur étaient pires que ceux de Poudlard, puis elle avait passé cette soirée à servir de pomme de sang à van Aken. Quant à son don … Il était cassé. Partiel. Peut-être même inutile. Définitivement, quelle idiote. Tout comme elle avait été stupide de monter là.

Submergée par la mélancolie qui était une part incompressible, mais souvent inconnue de son caractère, elle avait entrepris de sortir s’aérer l’esprit. En quittant son dortoir, elle avait attrapé au passage une plume et un parchemin, mue par le besoin d’informer quelqu’un, n’importe qui de ce qu’il se passait. Son père ne laisserait rien lui arriver. Sa mère non plus. Ou alors, elle écrirait à Casey, elle, elle savait pour le rituel de magie noire. A moins qu’elle ne demande de l’aide à Maxwell ? Il avait toujours promis de ne pas la laisser en mauvaise posture. Elle avait donc gravi les marches qui la séparaient de la volière, songeant à qui elle allait envoyer son courrier. Tant pis pour ses secrets, elle voulait juste ne plus être seule. Elle le voulait si profondément, que ses doigts en tressautaient d’impatience. Puis une fois devant Sélène, le papier vierge de toute écriture l’avait narguée. Chacune des personnes à laquelle elle avait pensé, à la réflexion, ne ferait rien. Casey était inatteignable, enfermée dans une carapace qu’elle était incapable de percer. Maxwell s’en fichait, sinon il serait venu, il la connaissait assez pour remarquer quand son sourire était factice. Quant à ses parents … Son père allait la renier pour ces histoires de magie noire et s’il ne le faisait pas, elle doutait qu’il l’aiderait. Elle était en froid avec eux, après cet été et l’histoire de Mary. Killian était en France. Il fallait se rendre à l’évidence désormais, ce n’était pas qu’elle se sentait seule, juste qu’elle l’était réellement et profondément. Et ça lui donnait envie de pleurer.

Des pas raisonnèrent sur les marches de pierres et elle se frotta précipitamment les yeux pour effacer les stigmates de ses sombres songes. Ses émotions n’appartenaient qu’à elle et elle n’avait aucune envie de les partager avec le premier élève égaré. Elle se tourna pour voir qui était cette personne qui allait l’obliger à quitter ce refuge loin de l’agitation de l’école, quand elle eut la surprise de voir Skyler apparaître. Elle dévisagea la brune, esquissant un sourire aussi poli que prudent. Elle s’entendait convenablement avec sa capitaine, mais elle avait la sensation que la jeune fille pouvait dégoupiller à tout instant. Elles n’étaient pas fâchées, n’avaient pas de raisons de l’être, mais elles n’avaient jamais eu la complicité de C et S. Cela lui avait manqué, un peu, puis elle avait abandonné, dans une certaine mesure. Elle faisait toujours preuve d’amabilité avec sa condisciple, mais elle s’était résignée sur le fait que malgré ses efforts, la jeune fille n’avait pas envie de la voir autrement que sous le jour des stéréotypes et rumeurs qui lui collaient à la peau. A sa décharge, elle n’était pas la seule. Et à sa décharge également, quoi qu’elle pense, elle ne le laissait jamais paraître durant les entraînements, ce que la blonde était en capacité d’apprécier. Le Quidditch était l’une des rares choses qui la rendait heureuse dans ce monde de fous. Alors avoir une capitaine compétente, ça ne se refusait pas.

- Bonjour Skyler, tu vas bien ?

Le ton était aimable, quoi que relativement distant. Nulle offense faite à son interlocutrice, c’était sa manière à elle de maintenir le masque. La brune s’approcha des hiboux tout en lui répondant et après une dernière caresse faite à Sélène, la jeune fille se décala d’un pas pour la laisser passer. Elle allait tourner les talons pour fuir vers des lieux toujours plus déserts avant que quelqu’un remarque qu’elle n’était pas dans son assiette quand en se poussant, elle heurta involontairement Mills, faisant tomber les parchemins qu’elle avait dans la main et auxquels elle devait sans doute s’atteler à répondre.

- Je suis désolée.

Ces paroles là, loin d’être froide, étaient sincèrement contrites. Elle se pencha immédiatement pour l’aider à ramasser quand l’écriture arrondie, immature et peu soignée attira son attention. Elle la connaissait par cœur. Elle retint son souffle et, captant quelques bribes, pâlit à l’idée que max soit en train de donner rendez-vous à la Serpentard. Elle allait vomir. Enfin, non, elle n’avait pas de petit déjeuner dans l’estomac pour le faire, mais elle ne voulait pas apprendre que toutes les personnes qu’elle côtoyait étaient des conquêtes passées ou à venir, elle n’en avait pas l’énergie, pas aujourd’hui. Ramassant brusquement les parchemins, elle les parcourut, livide.

- Pas toi et Maxwell !

Il y avait d’autres lettres dans le lot qu’elle ne comprenait absolument pas. Des réponses visiblement, qui n’avaient pas grand sens à ses yeux sans les tenants et les aboutissants et surtout qui ne firent pas en cet instant le moindre chemin dans son esprit tant elle était obnubilée par le rôle de Max. Les autres, elle s’en fichait. Mais lui … Elle n’avait jamais réussi. Et elle était incapable de comprendre que ce soit justement la fille qu’elle avait consolé de Blaze qui agisse ainsi.

- Ce sont quoi ces parchemins ? Que vient faire Max là-dedans ?

Si elle avait été plus attentive à son interlocutrice plutôt qu’à ses émotions, elle aurait vu que Skyler était aussi mal qu’elle mais d’une manière différente. Carla était bouleversée, Mills était … Elle n’aurait pas su l’analyser. Effrayée, hors d’elle … ?


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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyDim 5 Déc 2021 - 21:13

Skyler
&
Carla


Elle fait vraiment chier celle-là !

La tête sur le point d'exploser. Voilà comment je me sens à mesure que ma réunion s'organise et se concrétise. J'ai pris cette place de pseudo-leader par défaut, faisant au mieux pour rassembler quelques personnes ayant fait les frais de la politique du directeur. Ce n'est pas chose facile : on dit que l'adolescence est la période la plus propice aux rébellions mais moi, je ne vois qu'une bande de gros tas qui s'empâtent dans leur maigre confort et ne voudraient bouger leur cul gras pour rien au monde. Ils sont combien, une petite dizaine à m'avoir témoigné leur intérêt ? On forme la plus belle bande de bras cassés de ce château, ça c'est certain. Ma seule fierté est d'avoir engagé trois préfets dans la boucle : Marlon, Blaze et Maxwell. Ils ont plus de poids que moi au sein du château, ça peut toujours servir. Sans compter que le nouveau prof de Sortilège m'a plus ou moins témoigné son soutien, à mots cachés. Je ne lui fais pas confiance, pas encore mais cette correspondance entre nous me fait presque l'effet d'une épaule sur laquelle se reposer. C'est dur de porter tout ce fardeau seule. Mais si je désire changer les choses, c'est la pénitence que je dois endurer en plus des entraînements à gérer, des devoirs supplémentaires à rendre et de ma fabrique d'Exmalum. La tête sur le point d'exploser, je ne pourrais pas mieux décrire les choses.

L'organisation du rassemblement demande une communication régulière et conséquente. Je passe donc deux voire trois fois plus de temps que d'habitude à la volière. J'y vais toujours avant le petit-déjeuner, pour plus de discrétion et j'utilise l'un des hiboux de l'école. Même si je l'adore, Amélia pourrait être trop reconnaissable. Comme je suis dans une école de fainéants, je suis quasiment assurée de ne croiser personne dans la tour au petit matin. Armée d'une plume et d'un parchemin, je quitte le dortoir avec la discrétion d'une ombre. Je connais le chemin par coeur, je pourrais le suivre les yeux fermés. La partie la plus reloue, c'est l'escalier qui mène jusqu'à la volière. En cette fin d'automne, le temps est capricieux et les marches sont régulièrement gelées. Il ne manquerait plus qu'une jambe cassée pour enrichir mon tableau des emmerdes. Ou bien que je croise quelqu'un dans la tour. Lorsque je franchis le seuil de l'unique pièce qui compose la volière, la présence d'une autre personne me fige aussitôt. Je ne mets pas longtemps à reconnaître la propriétaire de cette crinière de boucles blondes : Carla Yaxley, toujours là quand on n'a pas besoin d'elle. Je reste de marbre même si mon poul vient de s'accélérer. Je n'ai pas envie qu'elle mette le nez dans mes affaires ni même qu'elle me tape la causette ou que sais je encore. Je maintiens des relations cordiales pour le bien de l'équipe de Quidditch mais ça s'arrête là. Par ailleurs, je n'ai pas oublié son affront lors de notre premier entrainement. Comme d'habitude, je me prends l'amabilité de ma coéquipière en pleine tronche, incapable de savoir y répondre. Je ne sais pas pourquoi ça me fait ça. Peut-être parce que Carla est celle qui connait mes plus grandes faiblesses, que ce soit via notre correspondance anonyme ou parce qu'elle était en première ligne quand j'ai appris la tromperie de Blaze. « Salut. » Je réponds d'un ton neutre, sans répondre à la question de la blonde ni la lui retourner. Je n'ai pas envie de lui faire part de mes tourments intérieurs et, quant à elle, son visage est assez éloquent : on dirait qu'elle n'a pas dormi depuis une semaine. Bienvenue au club.

Sans plus de cérémonie, je me dirige vers les hiboux de l'école pour récupérer les réponses de mes pseudos alliés. Je fais comme si la présence de Carla ne me dérangeait pas, pour maintenir les apparences. Cette dernière n'a cependant pas envie de me tenir la jambe, puisqu'elle esquisse un geste pour s'écarter et partir. Cela m'aurait fait très plaisir si cette gourde ne m'avait pas donné un coup d'épaule en passant. Surprise par son geste, je laisse échapper les parchemins noircis d'écritures que je viens de récupérer. Ces derniers chutent sur le sol crasseux de la volière. La panique me rend stoïque et je ne suis pas assez rapide pour réagir que déjà, la préfète se baisse pour ramasser mes lettres en s'excusant. Merde ... Merde, merde, merde ! Il est trop tard pour l'empêcher de poser ses mains sur le courrier. Je peux simplement maintenir l'illusion et faire comme s'il n'y avait rien d'important entre ses mains. Avec un peu de chance ça pass... Putain. Une ombre passe sur le visage de la blonde et elle se met à parcourir ma correspondance à vive allure. Quant à moi, je fixe ses yeux, horrifiée. Enfin Carla prononce une parole, à l'opposé de ce à quoi je m'attendais. Maxwell et moi ? C'est quoi ces conneries encore ? « Qu... » Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle passe déjà au courrier suivant. Là, ça ne va plus du tout ! Mon coeur s'accélère encore, j'ai soudain très chaud. Carla est sur le point de découvrir tout ce que je m'évertue à dissimuler depuis des mois ! Et c'est une préfète de sang-pur ! « Lâche ça. » Mon ton est devenu tranchant comme la glace. Si Carla était attentive, elle saurait que c'est de mauvais augure. J'ai soudain la nausée et je suis parcourue de tremblements. La septième année parle une dernière fois et prononce la question de trop. Je ne peux plus me contenir. « LÂCHE CA ! » Je hurle d'un seul coup, comme si je vomissais ma rage. Sans crier gare, je me jette sur ma coéquipière et la plaque contre l'un des murs glacés de la volière. Les oiseaux commencent à faire du bruit mais je m'en tape. Je place mon avant-bras gauche au niveau de sa gorge pour maintenir Carla contre le mur. « Tu veux vraiment que j't'explose la tête putain ! » La tête sur le point d'exploser, c'est exactement ça. Tout en moi est sur le point d'exploser et Carla, n'ayant en tête que sa petite personne et les cuisses que Maxwell visite (comme d'habitude) vient d'appuyer sur le minuteur.

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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyDim 5 Déc 2021 - 22:27

Dreaming about a revolution in our minds



@Skyler P. Mills

Carla nota à peine que comme toujours, Skyler était à peu près aussi aimable qu’une porte de prison. Elle ne fit preuve d’aucune chaleur alors qu’elles étaient dans la même équipe, tout comme elle ne prit la peine de répondre à son interrogation polie. En vrai, pour une fois, la blonde s’en fichait. Elle souhaitait juste mettre les voiles loin d’ici. Loin de tout le monde à vrai dire. L’animosité de Skyler la fatiguait et elle n’avait aucune capacité émotionnelle pour gérer cela. Quant à s’effondrer en larmes devant des témoins, elle n’était pas encore assez pitoyable pour cela. Ce fut sans doute cette forme d’urgence et de précipitation qui la rendit maladroite, pas une curiosité malsaine. Pourtant évidemment, elle sembla immédiatement songer au pire. Comme toujours, comme tout le monde. Peu importe qu’elle ait fait preuve de gentillesse à son égard dans le passé, elle la voyait toujours comme une ennemie.

Le ton tranchant de la voix de Skyler la fit sursauter et elle la regarda sans comprendre, mais sans lâcher ce qu’elle tenait dans les mains non plus. Elle lui lança un regard blessé, croyant dans un premier temps que ce cri confirmait qu’elle avait des choses à cacher s’agissant de Maxwell, quand soudain, la situation partit totalement en vrille. Le cri de la brune lui fit lâcher les feuilles qui se répandirent aux quatre coins de la pièce dans un bel ensemble. Carla regarda le papier voltiger avant de se concentrer sur la jeune fille, sans doute une seconde trop tard pour ce qui allait suivre.

Dire qu’elle ne s’y attendait pas n’était rien dire. Elle avait toujours su instinctivement que Skyler ne lui portait aucune amitié mais poussait uniquement la sympathie jusqu’à la tolérer, mais elle n’avait jamais cru qu’elle s’en prendrait physiquement à elle. Déjà parce que sans être réputée comme étant belliqueuse, Carla avait un physique qui ne poussait pas à la brimade, elle n’était ni petite, ni fragile, mais plutôt grande et pulpeuse, mais aussi parce qu’elle supposait que Skyler était assez intelligente pour voir où était son intérêt. Aussi quand la jeune fille lui fonça dessus et la repoussa, elle n’opposa aucune résistance, trop étonnée pour le faire. Son dos heurta violemment la pierre et ce fut la douleur du choc qui la fit prendre conscience de la situation. L’avant bras de la brune plaquée contre sa gorge pour l’immobiliser, les yeux de Carla s’écarquillèrent, avant de se réduire en deux fentes menaçantes.

- Lâche-moi

Sa voix était étouffée, mais tout à fait compréhensible, mais la Serpentard ne s’exécuta pas. Du moins pas assez vite pour que Carla cesse de sentir menacée. Elle avait toléré bien des familiarités de la jeune fille pour retrouver le lien qu’elle avait avec S, mais elle restait une enfant unique trop gâtée et elle ne supportait pas les affronts. C’était les autres qui avaient raison, les nés moldus étaient instables, stupides même mais cela n’excusait pas tout. Elle n’avait pas le droit de la brutaliser pour une question. Pour être exacte, elle n’avait même pas le droit de la toucher. Elle essaya d’attraper sa baguette du bout des doigts sans y parvenir et après une seconde à fendre le vide, elle décida que si elle n’avait jamais été particulièrement portée vers les altercations physiques, elle n’allait pas se laisser faire. Sans prévenir, elle rua violemment en avant, jetant tout son poids sur la brune, mais surtout, envoyant l’une de ses jambes en avant pour faucher la jeune fille. Est-ce que ce fut son coup, son poids ou juste qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’elle se débatte, les deux filles perdirent l’équilibre et tombèrent. Mains en avant pour amortir sa chute, elle sentit les abrasions se créer au contact de la pierre. Tant pis, elle préférait quelques coupures que de rester à la merci de cette sociopathe. Une fois sur le sol, elle se dégagea aussi rapidement que possible, ce qui excluait une part de dignité. Elle partit à quatre pattes dans l’un des coins de la pièce, Skyler était sur son chemin pour atteindre l’escalier, toujours dos au mur pour ne pas qu’elle puisse la surprendre et la dévisagea avec froideur avant de persifler

- Soit tu t’expliques, soit tu trouves effectivement une manière de m’exploser la tête parce que ce sera le seul moyen pour que je ne parle pas de ce qu’il s’est passé.

Son regard se porta vers les parchemins au sol et la lumière commença à se faire dans son esprit. Personne ne réagissait avec une telle violence pour une question finalement très adolescente. Il y avait quelque chose dans ces lettres qu’elle voulait à tout prix conserver secret. Aussitôt, elle esquissa un geste pour s’emparer de l’une des feuilles, ce qui eut pour effet de déclencher une nouvelle réaction incendiaire de la brune, confirmant implicitement ce qu’elle en pensait. Elle battit aussitôt en retraite, main sur la poche où se trouvait sa baguette, toujours en position défensive

- T’es dans la merde, Mills. Tu peux pas planquer des lettres et un corps.

Ses doigts se refermèrent doucement sur sa baguette, tandis qu’elle continuait de l’observer, comme un animal traqué. Ses paumes lui lançaient, tout comme son dos mais il était hors de question qu’elle batte en retraite. Si elle fuyait, cela reviendrait à reconnaître qu’elle était trop fragile pour se défendre, ce qu’elle refusait. Si elle attaquait en premier, dieu seul savait la tournure que prendrait les événements. Manifestement, elle se battait comme une chiffonnière, sans magie, ce qui lui laissait la possibilité de l’immobiliser, mais elle était assez sceptique sur le fait qu’elles ne finiraient pas par s’affronter. Et elle n’en avait aucune envie. Elle avait trop d’ennuis et trop peu d’alliés pour se permettre ce genre de frasques alors qu’elle s’employait depuis la rentrée à se comporter comme une parfaite petite sang pur. Et ce n’était pas cette idiote manifestement élevée chez les loups qui allait tout gâcher.

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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyDim 12 Déc 2021 - 15:06

Skyler
&
Carla


Elle fait vraiment chier celle-là !

C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à me contrôler. Trop de choses se bousculent dans ma tête au même moment : la crainte d'être découverte, la colère que quelqu'un lise mon courrier et enfin, l'agacement dû à la question stupide de Carla. Cette meuf se pavane avec ses privilèges depuis sa naissance et elle trouve quand même le moyen de me chercher des noises parce que je parle à son ex ? Si seulement elle s'en était arrêtée là ... Mais non ! Il fallait en plus que la comtesse Yaxley ait un droit de regard sur ma correspondance ! C'est comme ça qu'on les élève, les petites bourgeoises ? En leur laissant penser qu'elles ont tous les droits parce que leur cul vaut davantage que celui d'une fille comme moi ? Toutes mes émotions débordent en même temps : je suis trop épuisée pour réussir à les contrôler. Les anciennes habitudes reviennent au galop et je me jette sur Carla. Cette dernière vient heurter violement le mur de pierres et je profite de cet instant de douleur pour caler mon avant-bras au niveau de sa jugulaire. Je suis à deux doigts de lui mettre un coup de boule, sans ciller et sans aucune forme de compassion. C'est à ce moment là que la blonde ouvre la bouche et me demande de la lâcher. Désolée princesse mais tu es loin de ton royaume ici et je ne suis pas l'une de tes esclaves. J'augmente la pression de mon bras sur sa gorge, lui signifiant ainsi clairement que je ne suis pas disposée à accéder à sa requête.

Est-ce que j'ai eu un moment d'inattention ? En tout cas, Carla se jette soudainement en avant et, profitant de l'effet de surprise, réussit à me faire basculer en arrière. Mes fesses puis mes coudes heurtent violemment le sol de la volière. Heureusement, mon dos n'a rien pris mais je suis presque sûre que je suis écorchée au niveau des coudes. La douleur me fait grimacer. Pendant ce temps, la blonde se dépêche d'échapper à mon emprise et rampe jusqu'à l'autre bout de la volière. Dos au mur, la jeune femme me fixe désormais comme un animal traqué. Je reprends peu à peu mon souffle et ma colère impulsive s'estompe à la même mesure, remplacée par une haine froide. Plus téméraire que je ne l'aurais crû, Carla reprend la parole et me menace de révéler ce qu'il s'est passé. A qui ? Elle ne le mentionne pas mais je n'ai aucun mal à imaginer quel plaisir Sorensen aurait à se faire livrer une née-moldue sur un plateau. Cela me met face à une réalité cinglante : Carla n'est ni plus ni moins qu'une sang-pur comme les autres, habituée à écraser les autres pour son petit confort. Je me contente de soutenir son regard, sans lui répondre. Il est hors de question que je m'explique sur quoi que ce soit. Ce sont MES affaires, ça ne la regarde d'aucune façon et elle n'aurait jamais dû lire mes lettres. Si moi aussi j'avais un nom et de l'argent, je la trainerai en justice pour violation de la vie privée. Seulement je ne suis que Skyler Mills et, comme cette école aime à me le rappeler, je ne suis qu'une petite mouche que l'on peut écraser en trente secondes.

Carla esquisse un mouvement en direction d'un des parchemins qui jonchent le sol et je réagis aussitôt, prête à bondir sur elle. La blonde n'est peut-être pas si téméraire que ça, puisqu'elle regagne aussitôt sa place, main sur la poche. Je n'ai pas de mal à comprendre qu'elle cherche sa baguette et qu'elle n'hésitera pas à la dégainer à la moindre menace. En parlant de menaces, la voilà qui m'en formule encore une et me pique au vif. Sans prendre le temps de réfléchir, je réagis au quart de tour. « Oh crois moi, je suis parfaitement capable de cacher les deux. » Je gronde en continuant de fixer la préfète. Je cache tellement de choses depuis si longtemps. Je continue à fabriquer Exmalum en toute illégalité, j'ai même drogué un sang-pur et je commence à avoir assez d'expérience pour fermer mon esprit aux intrus. Alors une révolte dans l'oeuf et une petite conne de sang-pure, ce n'est vraiment pas un problème. « Et Maxwell m'aiderait sans souci. » Prise d'une inspiration soudaine, je remets le Poufsouffle au coeur de notre conversation. Je ne peux pas compter sur grand monde mais s'il y en a un en qui j'ai confiance, c'est bien Maxwell. Ce dernier est prêt à me suivre dans une révolution qui n'est pas sienne et sans avoir masse de détails alors planquer un corps ne serait qu'une formalité. Néanmoins, suis-je prête à en arriver à de telles extrémités aujourd'hui ? Pas vraiment. Sauf si Carla décide réellement de me balancer, auquel cas elle balancera également Maxwell. Je ne suis pas une fine psychologue mais je suis quasiment sûre qu'elle ne mettra pas en péril l'existence de son cher et tendre. Ses courriers anonymes étaient bien assez éloquents. « Et j'ai aucune envie de foutre ma langue dans sa bouche donc maintenant, dégage. » Dis-je d'un ton sans appel, en me poussant sur le côté pour libérer le passage. Je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti le besoin de clarifier les choses, sur ma relation avec Maxwell. Un relent de loyauté après l'aide que Carla m'a procurée lors de ma rupture avec Blaze ? En tout cas une chose est sûre : maintenant qu'elle est rassurée sur son damoiseau, elle doit me débarrasser le plancher. Cette demande est à exécution immédiate et ne tolérera aucune condition.

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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyMar 28 Déc 2021 - 15:49

Dreaming about a revolution in our minds



@Skyler P. Mills

Et Maxwell m’aiderait sans souci. Ce fut sans doute cette phrase qui fit lâcher ses nerfs déjà malmenés. Elle pouvait croire que Skyler essaierait de planquer son corps, mais elle refusait catégoriquement de les imaginer si proche avec maxwell qu’il l’aiderait. Non. Elle comptait pour lui, plus que cette sauvage, assez pour qu’il ne cherche pas à lui nuire … n’est-ce pas ? Il était tellement simple de distiller le doute dans son esprit. Ses peurs étaient si évidentes, si connues de tous qu’elle faisait d’elle la marionnette de ses émotions. En temps normal, elle le déplorait, mais elle s’attendait à ce que ses interlocuteurs se jouent d’elle, tout comme elle renvoyait de faux sourires affables pour ne pas tout envoyer valser. Elle se releva brusquement, pointant sa baguette sur la brune, feulant

- FERME LA. Je te déteste, je vous déteste tous. Tu crois quoi, que parce que tu es contrariée, tu as le droit de te servir de Maxwell pour me blesser ? Que tu as le droit de me frapper ? Parce que tu n’aimes pas mon ascendance, je le mérite ? Mais regarde toi ! Qui est la sauvage entre nous deux ? Qui est la plus raciste ?

Plus les mots sortaient de sa bouche, plus elle savait qu’elle allait trop loin. Mais dans un réflexe pervers, elle essayait de la pousser à bout pour voir ce qui allait se passer ensuite. Elle n’avait rien à perdre et si elle ne l’attaquerait pas en premier, elle se ferait un plaisir de répliquer. Elle voulait extérioriser toute la violence qu’elle contenait sous une apparence policée depuis si longtemps. Elles se dévisagèrent, chacune brûlant manifestement d’étrangler l’autre sans être assez folle pour le tenter dans l’immédiat. Carla haussa un sourcil d’un air dédaigneux quand Skyler lui dit de dégager. Dans un pur esprit de contradiction, elle s’adossa au mur d’un air insolent pour manifester qu’elle ne partirait pas et la toisa

- Et je devrais t’obéir parce que … ?

Elle l’observa quelques secondes avant de laisser échapper un rire sans joie

- Résumons, tu repousses systématiquement toute l’amabilité dont je peux faire preuve, tu cherches à m’atteindre et en plus tu voudrais que je sois à ta botte ? Quelle sorte de cabot crois-tu donc que je suis ? Et pourquoi veux-tu que je tolère ce que toi-même tu n’accepterais pas ?

C’était sans doute ce qu’elle comprenait le moins dans la personnalité de la jeune fille. Un temps, elle avait cru qu’il s’agissait de défenses désormais, elle commençait à croire que c’était une arrogance subtile. Ce qui la faisait sourire avec ironie. Skyler détestait les sangs-purs et leur air supérieur, mais elle agissait toujours comme eux. Comme si tout lui était dû, petite princesse qu’elle était. Elle avait pris la mouche aux sélections parce que son autorité était remise en cause mais elle n’avait pas lutté avant que Cab l’interpelle. Elle exigeait le respect des autres sans leur en accorder aucun. Quand elle avait été accusée l’an dernier de la tentative d’assassinat, elle voulait, à raison, qu’on lui fasse grâce d’une présomption d’innocence, mais elle n’avait pas l’amabilité d’en faire autant avec les autres. Oui Skyler Mills pouvait bien la considérer comme une enfant gâtée, elle l’était tout autant. Avant que la brune n’ait le temps de faire le moindre geste, elle détendit son bras d’un geste aussi souple que vif et murmura

- Accio lettres de Skyler.

Les parchemins lui sautèrent dans les mains et elle en parcourut une rapidement avant que les pièces du puzzle ne commencent enfin à s’assembler. Entre ce qu’elle avait lu précédemment, ce qu’elle voyait en cet instant et la réaction de Skyler, elle se maudit d’avoir mis si longtemps à comprendre. Voilà qui expliquait son animosité, même si c’était absolument stupide. Sa colère retomba brusquement. Cela n’excusait rien, mais elle n’arrivait pas à éprouver du ressentiment contre quelqu’un qui venait de signer son propre arrêt de mort. Mills était suicidaire. Elle soupira tandis que ses traits s’adoucissaient brusquement et elle réduisit l’espace qui les séparait avant que ce ne soit elle qui le fasse en lui crevant les yeux. Elle tendit brusquement sa correspondance à la brune pour la lui rendre et constata à voix basse

- Je vois. Et à aucun moment tu ne t’es dit que je les haïssais tous presque autant que toi, n’est-ce pas ?

Comme Skyler était aveugle quand elle le voulait. Elle était la seule sang pur dont elle n’avait rien à craindre. Que disait Bluebell déjà ? Une brebis égarée parmi les loups ? Ce n’était pas tout à fait vrai, elle n’avait pas la douceur d’un animal sans défense. Elle était en colère et elle avait mis tant de temps à le réaliser. Elle avait cru que ce qu’elle ressentait était une dissonance désagréable, maintenant, elle avait compris que c’était un énervement sans borne teintée de haine et de tristesse. Elle vomissait chacune de leurs moqueries, exécrait leurs airs hautains alors que son sang aurait dû leur imposer le respect, elle méprisait l’indifférence de son père, haissait l’impuissance qu’elle avait ressentie, coincée dans les griffes de van Aken, elle détestait leur étroitesse d’esprit, était révoltée par leur image de la femme. Et inversement, elle en voulait au reste du monde de ne pas la laisser vivre, leur en voulait de la solitude qu’elle ressentait, tout comme elle reprochait à Maxwell le sentiment d’abandon qui la tenaillait. Comment son interlocutrice pouvait-elle ignorer ce déchaînement d’émotions négatives alors qu’elle-même se noyait dedans. Elle déposa les parchemins dans la main de la brune et la regarda droit dans les yeux pour lui affirmer d’une voix lasse

- Je ne dirai rien, je n’ai aucune sympathie, aucune allégeance envers eux qui m’obligerait à le faire. Et si tu ne me crois pas, considère que je ne dirai jamais rien qui pourrait nuire à Maxwell.

C’était sans doute le meilleur argument qu’elle ne donnerait jamais. Maxwell avant tout ; comme toujours. Avant elle-même, peu importe les promesses de passer à autre chose qu’elle se faisait. Elle esquissa un geste pour intimer à Skyler de la laisser finir avant de fuir

- Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas te mettre en garde. Sorensen est mille fois plus intelligent qu’Appleton et tu ne gagneras pas. Qu’es-tu prête à perdre pour une défaite annoncée ? Ton intégrité en opposant un extrémisme à un autre ? Ta liberté ? Dans deux ans tu feras ce que tu veux si tu ne fais pas de vague. Tu n’es pas maltraitée, tu es capitaine de Quidditch, tu as une vie à Poudlard … Pourquoi tiens-tu à tout détruire ?

Il n’y avait pas de reproche dans sa voix. Plutôt une douceur presque suppliante. Pourquoi tenait-elle à souffrir quand elle avait la vie que Carla aurait souhaité ? Pourquoi chaque personne qui l’entourait préférait gâcher son bonheur au lieu de se rendre compte de ce qu’il possédait à portée de main ?

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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyDim 9 Jan 2022 - 14:51

Skyler
&
Carla


Elle fait vraiment chier celle-là !

Je suis prête à tout pour éloigner Carla de mes secrets, même à utiliser les pires fourberies. Dans une volonté sadique de briser la blonde pour la forcer à fuir, je tente d'appuyer là où ça fait mal. Utiliser Maxwell est la meilleure option, je le sais. Ma conscience aurait dû m'arrêter, à défaut de respect pour Carla, au moins par respect pour mon ami. Mais le danger est trop grand, la préfète n'est qu'à quelques centimètres des parchemins. Je ne me pose plus de questions et je fonce, jusqu'à faire craquer ma camarade. Elle se relève subitement et pointe sa baguette sur moi en me disant de fermer ma gueule. Intérieurement, je jubile. Un sourire se forme sur mes lèvres à mesure que Carla crache toutes les horreurs qu'elle pense sur moi. Elle peut me traiter de sauvage, même de raciste si ça peut la soulager. Son opinion n'a aucune importance à mes yeux, en tout cas sur le moment. J'ai appris à me foutre de ce que l'on pouvait penser de moi et même à en jouer. Si elle veut que je sois une sauvage, je peux en être une sans souci. Je sais bien mieux réagir aux provocations et aux insultes qu'à l'amabilité. Pensant avoir poussé la préfète à bout, je lui ordonne de dégager. Il faut absolument que je ramasse mes lettres et que je les brûle. En plus, mes coudes commencent à me lancer sérieusement. Mes paroles n'ont pas l'effet escompté. Je n'obtiens qu'un lever de sourcil et un rire glacial. Je me mets debout à mon tour tandis que Carla m'interroge sur les raisons pour lesquelles elle devrait m'obéir. Mon visage a revêtu son masque inexpressif et les reproches de ma coéquipière glisse sur moi comme l'eau sur les ailes d'un hippogriffe.

En temps normal, les paroles de Carla auraient pu m'atteindre. Pas au point de me remettre en question, évidemment. Mais il y a une part de vérité dans ses attaques. J'exige des autres ce que moi-même je ne supporte pas, parce que c'est précisément l'attitude qu'ont les sangs-purs avec moi. Je veux le monde et bien plus encore mais je refuse de plier le genou devant qui que ce soit. Est-ce que je devrais m'en excuser ? Certainement pas. La vie m'a façonnée comme cela. Carla lance un Accio pour récupérer mes lettres et, cette fois-ci, je ne fais même pas un geste pour tenter de l'arrêter. Je suis déjà morte, de toute façon. Qu'elle me balance pour ma rébellion ou pour ma réaction, le résultat sera le même. J'aurai au mieux un renvoi, au pire une punition pareille à celle de Zeynep. Dans les deux cas, je peux encaisser. Néanmoins, cela n'empêche pas une boule d'angoisse de se former à mesure que la blonde parcourt mon courrier. Mon attention est fixée sur ses expressions faciales, j'essaie de deviner ses pensées. Ses traits tendus s'apaisent peu à peu alors que je m'attendais exactement au comportement inverse. Elle pousse un soupir et, d'un seul coup, se rapproche de moi. Le geste est si soudain qu'il me fait tressaillir. Pourtant, Carla ne vient pas me casser la gueule. Elle me tend simplement mes lettres, que je reprends d'un geste brusque, de peur que ce ne soit qu'une feinte. Pourtant, il n'en est rien, comme me le confirme ses paroles. Cette fois-ci, je suis clairement surprise. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Pour moi toutes les pétasses sang-purs se ressemblent et Carla ne faisaient pas exception à la règle. Mes yeux sondent les siens mais je ne décèle aucun signe de mensonge. A bien y réfléchir, c'est vrai qu'elle ne traine peut-être pas tant que ça avec les autres aristos. Puis c'est vrai qu'elle est sortie avec Maxwell, un sang-mêlé. Mais est-ce suffisant pour la croire ?

Je reste interdite, les lettres dans la main, attendant la suite. Elle ne met pas longtemps à venir. Carla m'assure qu'elle ne dénoncera car elle n'a aucune amitié avec les sangs-purs et, surtout, elle ne veut pas nuire à Maxwell. Cette dernière raison est la plus crédible qu'elle pouvait me sortir. J'imagine que je n'ai guère d'autre choix que de la croire, je n'ai même pas le choix du tout. Qu'elle veuille me dénoncer ou non, je ne vais pas lui couper la langue pour l'empêcher de le faire. Je m'apprête à prendre congé la première mais Carla m'arrête d'un geste. Contrairement à tout à l'heure, il n'y a rien d'agressif dans son attitude. Je lui accorde donc mon attention et récolte des avertissements. Je fronce les sourcils, à nouveau animée par ce feu intérieur qui me ronge. Evidemment que je suis au courant que Sorensen est plus coriace qu'Appleton. Elle me prend pour qui ? Je ne suis pas une idiote. Les mots "liberté", "perdre", "détruire" résonnent en moi et me font bouillir. « Mais de quelle vie, de quelle liberté tu parles putain ?! » Je recommence à m'énerver. J'en ai ma claque que tout le monde pense savoir mieux que moi ce que j'ai traversé et ce pour quoi je me bats. Poudlard est peut-être une prison dorée mais ça n'en reste pas moins une prison dans laquelle j'étouffe. « Je suis emprisonnée dans cette école jusqu'à la fin de mes études. C'est pas parce que je n'ai plus de chaines que je suis libre. » Mon regard soutient celui de la blonde. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas concernée par les injustices qu'elles n'existent pas. Chaque pierre de ce château semble prompt à me rappeler ma condition inférieure à celle des sorciers nés de noble lignée. « J'me fais cracher à la gueule par tous les sangs-purs ! La brigade peut s'amuser à me monter ou me descendre dans le classement comme ils veulent et je dois même supporter les conditions de Junior alors que c'est MOI la capitaine ! » Le contrat que Junior m'a imposé en plus de ses petites exigences à chaque entrainement me pèsent. Peut-être que la révolte aurait été moins importante à mes yeux si j'avais eu le poste de capitaine dont je rêvais : travailler dur pour la victoire avec des joueurs qui en valent la peine et qui reconnaissent mon labeur et mon autorité. En plus, il y a ce classement à la con. Autant dire que le rêve a viré au cauchemar. Mes yeux brillent désormais d'une lueur de défi. « Tu ne sais rien de ma vie. Elle vaut mieux que juste passer deux ans sans faire de vague. J'avais pas fait de vague avant qu'on me torture aux cachots, pas fait de vague quand on m'a arrêtée pour empoisonnement, pas fait de vague quand une pétasse de vélane m'a piqué mon mec ! » Je ne crie plus du tout. Ma voix est étrangement calme, presque glaciale. J'ai pardonné à Blaze ce baiser mais Sasha conserve toute ma haine. J'en ai marre qu'on me dise de pas faire de vague. C'est l'histoire de ma vie : même quand je fais rien, des merdes me tombent dessus. J'ai pas fait de vague et ma mère s'est barrée, j'ai pas fait de vague et ils sont venus me chercher pour m'emmener à Poudlard, j'ai pas fait de vague et Bluebell ... bon ok, ça je l'ai cherché. « J'ai plus rien à perdre. Ils ont déjà tout détruit et ils peuvent me détruire aussi mais avant ça, j'aurai fait en sorte qu'on se souvienne de mon nom. » Mes derniers mots sonnent comme une menace. Si je dois quitter le monde des sorciers, je ne le ferai pas avant un grand coup d'éclat. Peu importe que les retombées soient positives ou négatives, je veux juste qu'on arrête de me traiter comme un déchet humain. A la fin, le nom de Skyler Mills voudra dire quelque chose. Ce sera grandiose ou ce ne sera pas et je suis prête à payer, peu importe le prix.

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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyDim 9 Jan 2022 - 17:30

Dreaming about a revolution in our minds



@Skyler P. Mills

Sa colère, les insultes qu’elle vomit sur Skyler n’eurent pas l’air de l’ébranler une seule seconde. Carla de toute façon n’avait pas espéré le moindre effet, Skyler était trop butée, trop fermée pour entendre quoi que ce soit. Cela servait ses nerfs à elle de vider son sac. Bien au contraire, ce fut qu’elle se montra aimable que Skyler afficha de la surprise. De la méfiance également, mais son étonnement était plus fort et Carla le contempla avec une certaine amertume. Peu importe tout ce qu’elle avait pu faire, elle n’avait jamais envisagé qu’elle soit autre chose qu’une garce. A ses mots, la brune recommença à s’énerver et la blonde la laissa faire, l’observant avec patience. Cette fois, elle n’avait pas peur de se prendre un nouveau coup, c’était les circonstances qui l’énervaient, pas le reste. Quand elle termina enfin sa tirade, elle reprit la parole plus calmement

- Quelle vie ? Celle où Blaze te court après, où Sasha a disparu du paysage, où tu es une élève si douée que son professeur sang pur lui offre la première place d’un concours, celle où tu es à la tête de l’équipe de Quidditch qui mène actuellement le championnat. Qu’est-ce qu’il te faut de plus ? Dans deux ans si tu nous hais tant, tu as une place chez les moldus. Et si tu veux vivre dans le monde sorcier, tu pourras toujours intégrer une équipe nationale comme batteuse ou … Ou n’importe quoi en vrai. Ce qui te fait envie.

Une pointe de jalousie transparut dans ses derniers mots et elle n’essaya pas de la dissimuler. Pour comprendre son point de vue, Mills devait entendre que sa vie était enviable, ce qui passait également pour une pointe de jalousie. Elle balaya ses motifs de protestation d’un geste de la main, comme si ce n’était que de vulgaires insectes pour le moins agaçants.

- Et tu n’es pas assez maligne pour détourner le contrat de Junior, pas assez pour contrecarrer leur classement ? Ou mieux, est-ce que tu ne t’en fiches pas ? Avec ou sans contrat, tu seras la capitaine qui nous a menés à la coupe. Tu n’as pas besoin du classement pour savoir que nous sommes des enflures, tous sans exception.

Elle prononça cette dernière phrase avec ironie. Evidemment que Mills l’englobait dans le lot, Cab également. A force de fuir les nuances, elle en devenait ridicule. Avoir une vision du monde manichéenne, cela pouvait s’entendre, mais à ce point, c’était caricatural. Sasha était le bas de l’échelle alimentaire pour des sangs purs et cela ne l’avait pas empêché de se montrer bien plus fourbe. Cab et elle étaient censés être le diable personnifié et ils ne posaient pas de difficulté. Comme quoi, toutes ses théories étaient aussi fumeuses que ce qu’elles paraissaient. Mais bon, si ça lui faisait plaisir. Elle soupira et reprit

- Non tu as raison, je ne sais rien de ta vie, mais je connais la mienne et je tuerais pour être ta place. Deux ans avec tes chaînes, je les prends quand tu veux. T’as une famille qui t’aime que tu sois moldue ou sorcière. Tu as Blaze. T’as le choix de tout. Moi tu sais ce qui va se passer quand je vais partir d’ici ? On va me trouver un joli mari que je n’aimerai pas avec tout ce que ça implique d’intimité, pour avoir des enfants dont je ne veux pas, qui seront tous aussi torturés que nous vu leur famille et si mes choix de carrière ne conviennent pas à mon rang, on me trouvera une réorientation honorable. Mais, je suis d’accord, on a toujours le choix. Je prends quoi, selon toi, celui où je perds mes proches ou celui je me perds, moi ?

En réalité, elle n’avait pas le choix. Si ses sentiments avaient été partagés par Maxwell, oui, mais ce n’était pas le cas, alors pourquoi aurait-elle abandonné sa prison dorée ? Tout perdre n’avait aucun intérêt. Puis, contrairement à ce qu’elle affichait sous ses airs d’adolescente boudeuse, elle aimait ses parents. Trop pour les comprendre, trop pour les excuser aussi. Alors, pourquoi aurait-elle dû tout gâcher ? Il y avait mille manières d’agir de l’intérieur, bien plus que si elle poussait ses frasques jusqu’à être ostracisée. Mills appartenait aux deux mondes, elle n’appartenait à aucun. Voilà leur différence majeure.

- On a tous quelque chose à perdre. Quelle valeur tu donnes au Quidditch, quelle valeur pour tes amis qui tu embarques avec toi ? Pour Blaze ? Pour ton existence ? Tu te mens à toi-même. Si tu haïssais la magie, réellement, tu ne serais pas là. Tu t’es intégrée et une part de toi aime ça. Tu n’es pas obligée de le reconnaître devant moi, ça ne changera rien à mon existence, mais tu te dois un peu d’honnêteté.

Son ton se durcit involontairement tandis qu’elle poursuivait, signe que l’attitude de la brune l’agaçait. Elle se la jouait malheureuse, mais Carla ne cessait de penser qu’elle avait trouvé un certain confort dans la tristesse et la colère. Cela agissait comme une drogue sur elle et elle serait bien perdue si elle n’avait aucun motif de se plaindre. S’il n’y avait pas eu ce classement cette année, comment aurait-elle pu justifier son attitude renfermée, sa mauvaise humeur, son agacement permanent ? Elle ne savait pas être heureuse.

- Tu es aussi extrême qu’eux, à ta manière. Tellement que tu ne vois plus la réalité clairement. Mieux, tu la façonnes comme tu veux qu’elle soit. Quand les gens te traitent convenablement, c’est toi qui les fais fuir. Quand tu obtiens quelque chose, c’est toi qui le déprécie.

Quant à sa dernière tirade, elle ne put que secouer la tête, consternée par tant de bêtise. Avait-elle été aussi adolescente que ça il y avait deux ans de cela ? Aussi insupportable et dramatique quand rien ne le justifiait ?

- Parce que tu te souviens du nom de chaque sorcière martyre, toi ? Mieux, tu crois qu’on parlera de toi pour t’être opposée à un classement scolaire ? Non, il ne restera même pas ton nom. Mais je te l’ai dit, tu fais ce que tu veux. Je te souhaite même d’y trouver une forme d’apaisement. Par contre, n’entraîne pas avec toi ceux qui sont trop indécis pour choisir par eux-mêmes ou ceux qui sont aveuglés par leur amour ou leur amitié pour toi.

Pour la première fois depuis le début de sa conversation, sa voix quitta ses accents entre sollicitude et lassitude pour des menaces contenues. Skyler était libre de faire ce que bon lui semblait, mais Carla était libre de protéger coûte que coûte ceux qu’elle aimait. Nouvelle différence de leur caractère, Skyler ne devait pas aimer Blaze tant que cela si elle était prête à l’exposer.


- Pour parler plus clairement, ne laisse pas arriver quoi que ce soit à Maxwell.


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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptySam 22 Jan 2022 - 23:26

Skyler
&
Carla


Elle fait vraiment chier celle-là !

Le mutisme. Jusqu'à présent, c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour encaisser les critiques sans les laisser m'atteindre. Je me mure dans mon silence, au milieu de mes remparts de certitude. Je sais que j'ai raison, aucune parole ne prévaut sur la mienne et encore moins celle d'une petite gosse de riche. Peut-être bien que je suis trop bornée, peut-être bien que j'ai un caractère de merde mais celui-ci s'est forgé au fil du temps et des épreuves qui l'ont jalonné. J'ai que dix-huit piges et j'ai l'impression d'avoir déjà vécu plusieurs vies. Est-ce qu'elle peut en dire autant ? Est-ce que Carla Yaxley peut seulement dire qu'elle a eu autant d'épreuves à traverser ? Excédée, je commence par lui demander de quelle putain de vie libre elle me parle. Sérieusement, qu'est-ce qu'elle en sait, depuis sa tour d'ivoire ? D'ailleurs, sa réponse ne m'ébranle pas le moins du monde. Blaze ne me court pas après, il continue d'enchainer les conneries. Sasha est partie mais pas dans mes souvenirs. Le vieux van Aken m'a offert cette première place uniquement pour me faire porter le chapeau de l'empoisonnement du ministre. Mon équipe ne mène pas le championnat, elle est à égalité avec Poufsouffle. Rien ne m'attend dans ce monde, je l'ai d'ailleurs bien senti durant l'entretien d'orientation : je n'ai pas eu un seul encouragement. Le monde sorcier en intégralité est méprisant envers les nés-moldus. Poudlard n'étant qu'une société sorcière miniature, ça ne laisse guère de suspens sur l'ambiance qui y règne. Peut-être que je devrais me foutre du classement et des exigences de Junior mais ils existent et je dois les subir sans broncher : je déteste ça, presque autant que de perdre le contrôle. Carla peut bien clore sa tirade par du sarcasme, elle n'est pas loin de la vérité : ce sont tous des enflures et je le pense du plus profond de mon âme. Après tout, son petit cul de marquise était où pendant que j'me gelais le mien aux cachots ? Elle n'a jamais levé le petit doigt pour faire changer les choses.

Le pire, c'est quand la préfète commence à me parler de ma vie à Poudlard. Non mais je rêve ! Elle ne sait même pas de quoi elle parle. Les nerfs commencent à prendre le dessus sur mon self-contrôle. J'ai envie de lui hurler que ma vie ici ne vaut rien, qu'elle n'est faite que de tas de cendres, mais je parviens à me contenir. Au lieu de ça, j'évoque les récents évènements : la torture, l'empoisonnement, l'adultère. Je manque de m'étouffer avec ma salive lorsque Carla me répond qu'elle préfèrerait de loin ma vie à la sienne. Elle ? Jalouse d'une prolo comme moi ? On aura tout vu ! Et voilà qu'elle me parle de trucs improbables : apparemment je suis de nouveau en couple avec Blaze - première nouvelle - j'ai le choix de tout - deuxième nouvelle - et surtout, surtout ... « Tu ne sais RIEN de ma famille. » Je grogne en serrant les dents. Elle n'a pas le droit de parler de ma famille, surtout pas. J'ai un père, ça s'arrête là. Ce n'est pas une famille, c'est une personne. Le souvenir qui m'était revenu pendant mes séances avec van Aken me hante toujours : je suis la fille d'une junkie que mon père - son compagnon - a foutu dehors en me laissant croire qu'elle nous avait abandonnés. Ah quelle belle famille aimante ! Bon, j'avoue, celle de Carla ne fait pas rêver non plus. Je ne savais même pas que des gens pensaient encore comme au Moyen-Âge : voir sa fille comme un bon parti à marier et un incubateur à bébés, c'est un peu surfait. Ce discours ne m'inspire que du mépris pour les parents de la blonde et la solution me semble d'ailleurs toute trouvée. « Et si la tienne te pèse, t'as qu'à couper les ponts. » Genre, je ne sais pas mais ça parait évident. La description qu'elle fait de ses parents ne transpire franchement pas l'amour. Personnellement, je n'ai jamais attendu l'aval de mon père pour faire quoi que ce soit. Nous sommes très proches mais je ne lui parle jamais de mes soucis : il a assez à faire avec le bar. Puis, quand ma mère s'est barrée, il a tout quitté pour s'installer à Brighton avec moi, y compris ses proches. C'est bien la preuve que quand on veut, on peut. « Tu peux faire la sainte et me sortir de grands discours, mais tu te caches derrière des excuses. Si t'as famille est toxique, t'as qu'à les laisser et vivre ta vie. Mais t'es peut-être trop attachée à ton fric et à ton rang. » Ma dernière phrase est prononcée avec un dédain non dissimulé. Franchement, j'ai l'impression qu'elle se fait une montagne de rien. Je me démène pour éviter que d'autres gamins se fassent lacérer le dos pour une broutille et le grand drame de sa vie, c'est que ses parents sont arriérés ? Carla a visiblement une notion toute relative de la tragédie.

Evidemment, quand la poursuiveuse termine sa tirade par me demander mon avis sur la meilleure solution entre renoncer à sa famille et renoncer à ses rêves, je ne me gêne pas pour dévoiler ma pensée. « Tu vois ton problème, Yaxley ? C'est que t'aimes tellement jouer à la poupée que t'en es devenue une. Tu veux plaire à tout le monde sans arrêt, ta question est débile : tu vas te perdre quoi qu'il arrive si tu continues. » Et moi, est-ce que je vais me perdre aussi dans cette lutte qui semble perdue d'avance ? Je ne me suis jamais demandé quelle valeur je donnais à ces différents éléments qui façonnent ma vie et ma personnalité. J'avance sans prendre le temps de me questionner parce que je sais que les réponses risquent de ne pas me plaire. Blaze, le Quidditch ... Bien sûr que ça compte. Mais je sais aussi que je veux me venger : je l'ai toujours désiré ardemment et je suis prête à tout abandonner pour ça. Le Quidditch me tournera le dos à la moindre défaite, Blaze à la moindre paire de fesses qui passe. Je fronce les sourcils lorsque Carla affirme que je me mens et que je fais bien plus partie du monde des sorciers que je ne veux bien l'admettre. Ces paroles m'atteignent plus que le reste, comme si elles faisaient résonner une certaine vérité en moi. Mais il n'y a rien de vrai là dedans, impossible ! Je me suis adaptée pour survivre, comme tout être vivant a du le faire par le passé : ça s'appelle l'évolution et ce n'est pas irréversible. Les critiques continuent de pleuvoir : Carla me décrit comme une petite peste, une éternelle insatisfaite. Les murailles de certitudes se reforment autour de moi et protègent mon égo de cette nouvelle attaque. Ce n'est clairement pas comme ça qu'elle me fera réfléchir : je ne sais que trop bien réagir à la critique négative. Ca ne changera pas qui je suis ni ce que je veux : le pouvoir, la possibilité de faire mes propres choix ainsi que m'affranchir de mes origines, de mon passé et de la permission d'autrui. Si je dois voler en éclats, alors chacun d'entre eux atterrira dans l'œil d'un de mes ennemis. Je peux me faire petite dans la victoire mais, si défaite il doit y avoir, alors la fin sera grandiose. « J'suis p't-être extrême mais je m'attaque pas qu'à un classement scolaire. Vous avez tous des putains d'œillères ou comment ça se passe ?! » Bordel mais je suis donc la seul meuf dans ce château à voir le racisme chez la direction ? A avoir trouvé la punition du petit van Aken humiliante ? A remarquer le sadisme dans la blessure imposée à Zeynep et la double peine de Dmitri ? Pourquoi les sorciers attendent ils à chaque fois qu'un drame se passe pour ouvrir les yeux ? Le ton de Carla change pour se faire finalement menaçant. Elle me défend d'entrainer avec moi certaines personnes, dont une en particulier. Je lève les yeux au ciel. « Max est un grand garçon, j'ai pas à lui dire c'qu'il doit faire. Et il est assez malin pour n'pas se laisser aveugler. Faudrait p't-être penser à croire en lui de temps en temps. » Je n'ai forcé personne à me suivre et, à part Blaze, personne ne savait que j'étais derrière tout ça avant d'accepter de me rejoindre. Je ne compte pas précipiter qui que ce soit dans ma perte : si jamais nous devions être découverts, je n'hésiterai pas à me déclarer comme leader et seule responsable. Ce n'est pas pour rien que j'ai redoublé d'efforts pour m'entrainer à l'Occlumancie : personne ne trouvera jamais Maxwell ou Blaze dans ma tête. Je m'en suis fait la promesse.

@Carla P. Yaxley
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Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla Dreaming about a revolution in our minds - Skyler & Carla  EmptyLun 31 Jan 2022 - 19:46

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@Skyler P. Mills

- Et tu ne sais rien de la mienne.

Personne à part Maxwell ne savait et encore, il ne voyait que ce qu’elle avait consenti à lui montrer. Le reste était un huis clos du à un vieux reste de loyauté qui continuait de teinter les rapports avec ses parents. La réplique de Skyler lui arracha un ricanement dédaigneux. Elle était tellement manichéenne que cela en appauvrissait son raisonnement. Croyait-elle qu’il suffisait de savoir un parent défaillant pour cesser de l’aimer ? Si c’était son cas, tant mieux, mais c’était faire insulte à des milliers d’enfants sur cette terre que de penser que le problème était si simple. Plus ses parents la repoussaient, plus elle oscillait entre opposition et conformisme. Elle poussait les limites pour essayer de voir s’ils l’aimaient de manière inconditionnelle et quand elle arrivait à la conclusion que non, elle hésitait entre se raccrocher à l’amour de quelqu’un d’autre ou à entrer dans le moule pour avoir le réconfort de ne pas être seule.

- Ce n’est pas parce qu’on sait qu’un parent est toxique que l’on s’en détache facilement.

Un sourire factice se dessina sur ses lèvres à sa remarque et elle commenta avec ironie

- S’il te plaît de croire que je n’aime que mon rang et mon argent.

Elle n’allait pas lutter contre cet énième préjugé alors qu’elle avait déjà prouvé le contraire. Et elle n’allait pas se défendre contre cette tête de mule. Son temps était plus précieux que son aveuglement. Et elle se hâta de dresser les murs qui lui servaient de défense pour ne pas se laisser écorcher par le reste de sa tirade et commenta avec une indifférence acide

- Poupée ou bloc de glace, chacun sa solution, ma chère.

Elle secoua la tête d’un air désespéré, décidément, elle ne lui prêtait aucune once d’intelligence.

- Je sais parfaitement que ce n’est pas qu’un classement mais ce sera présenté ainsi, tu t’en doutes.

Tout serait bon pour atteindre sa crédibilité et une partie des élèves suivraient la version qui promettait le moins de problème. S’opposer frontalement à la difficulté était stupide. Il fallait agir plus discrètement et sur le long terme.

Ce n’était pas un problème de confiance s’agissant de Maxwell. Elle lui aurait confié sa vie sans hésiter. Mais elle savait pertinemment blessure qu’avait laissé Wendy. Il avait eu l’impression d’abandonner une amie une fois et elle en avait payé le prix fort. Il ne recommencerait jamais, sauf à vouloir mettre sa santé mentale en péril et ça, Skyler ne pouvait pas le deviner. En fait, elle était trop égoïste pour comprendre que l’on puisse aimer ou être loyal jusqu’à se mettre en danger pour quelqu’un. Sa vie était bien triste.


- Tu ne le connaitras jamais comme je le connais.

Il y avait dans son murmure autant de certitude que de peur mêlée. Tellement qu’elles en devenaient difficilement dissociables. Elle était persuadée d’être l’une des très rares personnes sur terre dépositaire des secrets du Poufsouffle tant sous ses airs avenants il était un vrai coffre-fort. Et en même temps, elle savait parfaitement que le temps jouait contre elle. Un jour, il se confierait à une autre qu’elle et ce qu’elle estimait être la preuve d’un lien particulier ne voudrait plus rien dire.

Elle se décala d’un pas et contourna Skyler pour se diriger vers les escaliers. Il n’y avait plus rien à dire désormais. Elle avait délivré ses mises en garde autant qu’elle avait été blessée de savoir que comme toujours, elle était englobée avec l’ennemi sans l’avoir mérité. Cela ne la surprenait plus, mais elle ne pouvait pas dire qu’elle ne ressentait pas un pincement au cœur de savoir Maxwell lancé dans une croisade contre ce qu’elle était, tout comme si elle était consciente que sa capitaine et elle n’étaient pas amies, elle n’aurait jamais cru qu’elle lui sauterait à la gorge ainsi. Elle s’arrêta et lança un regard songeur.

- J’aimais beaucoup S. Dommage qu’elle n’existe plus.

Elle haussa légèrement les épaules et s’engagea sur les escaliers en pierre pour les dévaler, en concluant froidement.

- S’il y a une prochaine fois, je me défendrai.

Pour le reste, elle fila vers son dortoir d'un pas vif, ses mains écorchées dans ses poches pour les cacher. Elle n'avait aucune envie de s'expliquer avec qui que ce soit. Elle voulait juste être seule.

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