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Borrowed light ft Haley
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Message(#) Sujet: Borrowed light ft Haley Borrowed light ft Haley EmptySam 6 Nov - 12:03



Borrowed Light

“[Peter the Great] kept it quiet. He used to hide friendships, so people would be led the wrong way.” “That’s actually very clever.” - The Great



Dans la science éternelle des femmes, leurs sourires opaques, leur certitude de mener un jour le monde à défaut de reconnaitre qu’elles le régentent déjà, Daisy sent toute ces virtuosités héroïques qui s’étalent sous ses yeux au quotidien. Elle observe derrière l’écran nébuleux de ses remarques acerbes et volubiles, les autres élèves lutter contre leurs pulsions sauvages, celles anarchistes qui se sont faites âpres et lisses sous les dents voraces de rêves en devenir.

Ils sont tous nerveux à la veille d’examens et d’orientations inconnues.

Elle ne sait plus toujours pourquoi elle a voulu fuir les steppes esseulées de son enfance, juste qu’elle trouve les réponses à ses questions lancinantes dans les déroutes dorées des couloirs grouillants de l’école. Elle n’a pas vraiment eu de famille ? La belle affaire. Ici, elle peut naître à nouveau, fille d’elle-même, libre, fantasque et rageusement indépendante. Daisy veut tout, tout de suite, et ne se doute pas qu’il faut des années pour construire l’enveloppe et le contenant. Le temps se répète, élastique et elle l’occupe dans une assurance étudiée. Elle porte une robe audacieuse aujourd’hui sous le lourd tissu de sa cape. Ils n’ont pas cours ce matin et il faut bien qu’on la voit. Elle sait quel chemin emprunter, quel sourire offrir et grondement donner. Elle veut sentir le monde et ses délices, l’étrangeté d’un regard un peu plus chaud glissant sur elle, la résistance des dalles sous ses pas, les odeurs de pain grillé ondulant hors de la grande salle. Elle tourne, prend un autre chemin et sent le vent froid et ensoleillée d’un automne pourpre. Un peu de buée s’échappe d’entre ses lèvres, à peine perceptible.

Dehors, tout est en mouvement.

Pourtant, pendant un bref instant, plus rien. Les présences étouffantes, les liens éphémères et leurs dominations, les ennuis transitifs, tout ceci se met en sourdine quand elle voit un peu plus loin Maxwell éclater de rire, comme si du lait caillé restait à la surface de sa tasse matinale. Une colère sourde palpite, une amertume lui sature la langue. Elle n’aime pas le voir heureux. Il devrait se faire fantôme, porter cernes et larmes. Après elle, le déluge. Mais non, Maxwell est toujours aussi solaire, récalcitrant et peu obéissant.

Elle aurait dû lui casser l’intégralité de ces os en fin de compte se dit-elle en plissant le regard.

Il est avec sa cour et elle tourne à temps son visage tandis qu’il glisse son attention vers elle. Daisy ignore, elle fronce le nez, hautaine. Crétin. L’idée d’y aller et de lui enfoncer sa baguette dans le nez lui effleure l’esprit mais elle la range dans un coin obscur et humide de sa personne, s’enfonce vers la quiétude moite et parfumée de la serre. Une colère brutale, pleine de rouge lui sature le pas. D’envie aussi, curieuse et rampante. Maxwell a toujours été si parfaitement égal à lui-même et c’est justement ce qui agace Daisy le plus. Il devrait la pleurer, se jeter à terre, lui demander pardon. Et rien.

Le cœur s’accélère et la respiration s’emballe. Tant de rage qui lui lèche le ventre et remonte dans la poitrine pour s‘y lover, comme un rongeur aux dents longues et aux griffes acérées. Elle dévie, gracieuse, remarque la lueur de l’écusson jaune et noir - encore. Haley est sage, les boucles blondes, le profil adorable. L’une des plus jolies filles de cette école sauf qu’elle ne sait pas s’attifer et se drape d’une candeur qui ne devrait plus avoir cours dans cette école pense Daisy.

La brunette jette, à travers les larges baies vitrées de la serre, un dernier coup d’œil mauvais vers Maxwell qui s’éloigne vers le parc. L’embêter en cet instant est hors de question mais il suffirait de tirer la corde sur quelqu’un qu’il côtoie et qui pourrait s’en plaindre. L'idéal serait qu’il vienne la voir, la bouche pleine de remontrances. Ça lui plairait beaucoup à Daisy de le voir perdre enfin de sa superbe, d'avoir une raison pour lui casser autre chose.

S’en prendre aux Poufsouffle donc. Tordu mais possible. Daisy hésite quelques secondes - à peine - avant de se tourner abruptement vers l'adorable et de fondre sur elle. Cette dernière écrit, concentrée, la plume légère, les mèches blondes suaves sur son front constellé de tâches de son. Une charmante fée de sucre et douceur au milieu d’un parterre de fleurs enrubannées.

« Qu’est-ce que tu caches, Haley ? » L’adolescente n’attend pas la réponse, elle fait glisser le cahier hors des mains de la préfète d’un geste sec. L’intention est aigre bien que les phalanges soient douces. Il y a un trait d’encre dorénavant sur la page, marque indélébile du vol rapide. Daisy gambade autour d’un pot de terre, le cahier haut en l’air, quand bien même sa taille ne lui permet franchement pas d’éloigner le butin de mains vengeresses. « Blablabla cher journal…. Oh mais ce n’est pas du tout un devoir ! Que diraient les professeurs, Haley, mmm ? Un journal ? C’est si 2010. Positivement charmant. Blablabla les cours blabla oh… » Elle pensait juste se moquer un peu, rapatrier la lumière doucereuse de Maxwell vers elle d’une manière ou d’une autre. Pas par désir, uniquement pour mieux pouvoir l’écraser et le repousser.

Mais le plan se fige sous d’autres révélations.

Daisy cille avant de lire plus attentivement les courbes d’encre sur le papier vorace puis fixe le visage en cœur de la préfète. « Vraiment ? » Un sourire se dessine. « Haley ?! La très sage et vertueuse Haley ? » Il y a une part d’amusement dans la voix, une part de surprise aussi.

L’idée d’horreurs à venir fond sous la promesse de potins croquants.


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Saige Billington

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Message(#) Sujet: Re: Borrowed light ft Haley Borrowed light ft Haley EmptyMar 16 Nov - 21:18

Borrowed light.

‟ Daisy & Haley „


Tout, en ce début de matinée, est parfait. Les rêves d’Haley ont pour l’instant daignés oublier l’existence d’un usurpateur. Elle n’y pense plus, temporairement du moins, trop intéressé par des considérations plus présentes et plus pressantes. Plus réelles peut-être ? Non, elle l’aimerait mais pour l’heure il ne s’agit que de furtifs désirs, parfois concrétisés par quelques remarques, des échanges de regards qu’elle s’imagine voulu mais qui ne sont que le fruit du hasard... mais elle s’en rapproche. Depuis l’année dernière, elle se dévergonde, s’ouvre au monde et enfin assume un peu plus l’adolescente qu’elle est. Et Misha la connait et la reconnait. Elle n’est plus qu’une camarade perdue au milieu de temps d’autres : il est venu avec elle au bal de fin d’année, il est dans l’équipe avec elle... elle ne lui paraît sûrement pas aussi importante qu’il l’est à ses yeux, mais elle saura un jour lui montrer qu’elle vaut mieux que toutes les pimbêches de l’école qui n’en ont après lui que parce qu’il est un poursuiveur auréolé de succès et parce que son accent est mignon.

Demain est un grand-jour : l’atelier de pâtisserie organisé par Blaze Mansfield est tout à la fois une occasion de se distraire un peu avec Rosalie, et celle d’espérer que le russe s’y rendra. Son meilleur ami en est l’instigateur, après tout, quoi de plus normal pour lui qu’être présent ? À part peut-être le fait qu’il est un peu trop tempétueux pour jouer les cuisiniers à tout bout de champ. Qu’importe. Puisqu’une partie de son dimanche matin allait être occupé la cuisine, elle devait finir le plus gros de son travail aujourd’hui. Et ainsi donc, elle avait choisi les serres pour se poser et peaufiner son devoir de botanique. La discipline était importante, les questions complexes... et Maxwell, son co-préfet, jacassait non loin. Sa voix portait assez pour qu’elle reconnaisse son rire d’ici. Au fond, elle l’appréciait plutôt bien. Il était parfois envahissant et faisait quelques allusions assez gênantes, mais il n’était pas un mauvais bougre, même s’il assumait son rôle d’autorité aussi bien qu’un verâcrasse était séduisant. Cette fois-ci pourtant, il daigna ne pas la déranger pendant qu’elle travaillait. Sûrement avait-il plus de bon sens que son attitude le laissait parfois penser.

Pour l’heure, elle n’avait pourtant pas grand-chose à faire, si ce n’était observer le développement de la livèche, une plante qui entrait dans la composition de quelques potions de base, mais qui demeurait plus dure à faire pousser. Et diantre que c’était long. Elle était pourtant une fille patiente, mais il lui était impossible d’avancer son devoir sans avoir atteint le stade terminal de la floraison ; une floraison dite très rapide par son manuel, mais qui en réalité tournait autour d’une heure. Trop lent pour qu’elle la regarde sans rien faire, trop court pour qu’elle puisse s’atteler à un autre devoir en attendant. Alors elle griffonnait sur son carnet quelques pensées... un carnet qui avec le temps et les confidences qu’elle pouvait y faire s’était transformé en journal intime. Régulièrement, elle zieutait le pot dans lequel sa plante poussait paisiblement, puis rebaissait la tête sur ses pages griffonnées de son écriture soignée. Elle forma l’arrondie d’un beau « a », s’apprêtant à poser une goutte d’encre pour le point lorsque son support fut pris d’une envie subite de prendre la fuite. « Hey ! » fut d’abord la première exclamation qui lui vint, en un appel désespéré à la restitution de son bien. Ses yeux se levèrent, suivant le carnet pour remonter le long d’une main qui le tenait, puis du bras... et enfin poser ses iris dans ceux emplis de malice de Daisy. Elle avait à peine prêté attention à sa question précédant le forfait, assimilant ça comme un intérêt pour son travail de botanique. « Rends-moi ça ! » exigea-t-elle en se levant prestement, passant plus rapidement que jamais les deux jambes au-dessus du banc pour partir à la poursuite de la manante.

« Ce carnet ne t’appartient pas ! » Sherlock n’avait qu’à bien se tenir. La voleuse tenait fermement en main l’objet du vol, s’éloignant de la propriétaire du carnet à mesure qu’elle tentait de s’avancer. Et diantre ! Elle en profitait pour y lire ce qui était écrit ! « Rends-moi ce carnet... » réitéra-t-elle, pleine d’effroi à l’idée que ses pensées soient ainsi exposées à une autre élève que Rosalie. Elle s’arrêta. « Tout. De. Suite. » Elle détachait ses mots avec lenteur et fermeté. Ça y est, Daisy l’avait énervée. « Ce qui est écrit ne te regardait pas. »

La préfète posa les mains sur ses hanches, en une position qu’elle espérait ferme et sûre d’elle, dégageant légèrement son écharpe pour que l’insigne de ses fonctions se fasse un peu plus visible. Se jouer d’elle ne se ferait pas sans conséquences, qu’on se le dise. « Et qu’est-ce que ça peut bien te faire ? » Elle n’avait pas besoin de lui demander à quoi elle faisait allusion, elle le savait pertinemment. Quelques instants plus tôt, ses pensées n’étaient qu’à lui et à sa possible présence à l’atelier pâtisserie, après tout.

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Message(#) Sujet: Re: Borrowed light ft Haley Borrowed light ft Haley EmptyLun 6 Déc - 19:42

Haley gronde. Haley désapprouve.

La Pouffsoufle la poursuit et Daisy ne peut s’empêcher d’en rire, un cri aigu et joyeux au bout de la langue tandis qu’elle l’évite de peu une première fois. « Oh là là, n’en fait pas une histoire ! C’est juste que c’est si … inattendu. » Elle trépigne la brune, peine à ne pas sautiller sous l’aveu taché maladroitement en jolies boucles d’encre sombre sur le carnet.

Bradford.

Misha jevaisfiniràAzkaban Bradford.

Daisy s’arrête avant de laisser l’ivoire racler le rose de ses lèvres. Haley n’est vraiment pas contente et elle pivote avant de venir dans un mouvement souple cajoler la blonde adorable. Le bras serpente sous celui de la demoiselle, ferme et conspirateur. « Ne sois pas fâchée, voyons, Haley. Est-ce qu’on ne dit pas les Pouffsoufles gentils et soyeux comme des blaireaux ? » Non personne ne disait ça en vérité mais le flot de paroles lui donne le temps de se faire crème et de changer la donne. « Tu sais bien que je suis curieuse. Et rassure toi, ce sera notre secret. D’autant plus que je n’ai aucune envie que ça s’ébruite.» Elle secoue la tête, le carnet rendu à sa propriétaire dont la fureur ne faisait qu’accentuer la joliesse. « Et donc ainsi, tu as quelque chose pour les bad boys, hein ? » Elle pouffe malgré elle, la révélation bien trop croustillante.

Elle se sent moins seule tout à coup, la douceur nacrée d’un désastre partagée.
Exit Maxwell et son insolence crasse, exit les méandres de Poudlard et ceux d’une famille fantomatique.

« Raconte moi tout. Promis, je n’en dirai rien. » Elle noue ses mains derrière le dos, croise ses doigts subrepticement puis vient s’asseoir sur le banc auparavant occupé. « Allez viens. » Daisy tapote la place libre dans une invitation triomphante. Elle laisse le temps à Haley de se décider. « Bradford, vraiment ? » Daisy chuchote maintenant. « Comment t’es venu cette idée saugrenue ? Tu sais que je connais au moins trois autres filles qui font des yeux de merlans frits quand il entre dans la grande salle ? Incroyable. Soit disant qu’il émane de lui une aura particulière et qu’il possède une flamme dans son regard hyper puissante, » Elle croise les jambes en secouant la tête. « L’aura c’est celle du démon et les flammes c’est parce qu’il sort directement de l’enfer, duh. » Daisy observe Haley, tâchant de percevoir comment le charme a pu opérer. Ils sont dans la même maison, cela joue surement. Peut-être que sous son uniforme mal mit et sa nonchalance de délinquant fini, Misha a un cœur d’or et des manières de prince charmant et qu'il ne le montre qu'à ses compatriotes jaune et noir ?

Mmm.

Non.

« Si c’est juste physique... » La suite se meurt. Le ‘je comprends’ se coince. Non, elle ne comprend pas justement. Ni dans le cas d’Haley, ni dans son propre cas. C’est même tout le contraire, il faut écraser ce type de désir, le réduire en poussière et s’en faire des confettis.

C’est bientôt Noël après tout.

Daisy fronce le nez. « Attends, maintenant que j’y pense et en parlant de démons … est-ce que Blaze t’as offert des chocolats avant que tu ne te mettes à en pincer pour 666 ? Est-ce que tu as mangé quoi que ce soit provenant de ce garçon ? » Le préfet des Serdaigle est tout à fait capable d’ensorceler l’une des plus jolies filles de l’école pour la rendre amoureuse de son meilleur ami. Ou de lui-même.

Han.

Et du coup, ça avait foiré mais il n’avait pas réparé. Ohhhh !!

L’imagination carbure et Daisy ouvre la bouche, déjà scandalisée par les hypothèses qui effleurent ses pensées. « Tu dois me jurer de ne jamais ingurgiter quoi que ce soit provenant de Mansfield. Je l’ai parfois entendu dire qu’il était bon en cuisine mais si je devais croire la moitié de ce que les gens disent, on serait pas rendu. » Elle acquiesce lourdement à ses propres conclusions, comme si l’évidence était intangible dorénavant.


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Saige Billington

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Message(#) Sujet: Re: Borrowed light ft Haley Borrowed light ft Haley EmptyDim 6 Fév - 22:23

Borrowed light.

‟ Daisy & Haley „


Daisy s’amusait beaucoup trop de l’immense malheur de la préfète. Ce sentiment naturel de honte était accentué par l’adolescence, se faisant une montagne de petites choses. Et après tout, puisqu’elle n’avait d’autres soucis que ses résultats scolaires et sa vie sentimentale, il en fallait peu pour qu’elle ait l’impression que son monde s’écroule. Alors si, elle s’en faisait toute une histoire. Ses joues s’empourprèrent lorsque la serdaigle confiance son étonnement. Pourquoi fallait-il qu’elle ait lu ce passage en particulier ? « Les poufsouffle sont travailleurs et loyaux, pas soyeux. » siffla-t-elle entre ses dents lorsque son interlocutrice mit fin à son flot de paroles sans fin, légèrement moins énervée que deux secondes plus tôt.

Au moins ne faisait-elle pas mine d’aller crier à toute l’école ce qu’elle avait lu... à défaut d’être agréable, ça avait le mérite d’être un peu rassurant. Haley était particulièrement pudique et n’imaginait pas que tous ses camarades puissent avoir un accès si intime à ses pensées. Elle avait été déjà vu au bal avec l’autre poufsouffle, aussi son intérêt pour lui n’était-il guère plus qu’un secret de polichinelle, mais ça n’était pas une raison pour que tous sachent à quel point elle s’était éprise de lui... Il était à ses yeux bien plus qu’un simple cavalier.

Dans un geste apaisant, son aînée alla s’installer sur le banc d’où elle avait subtilisé son journal, l’invitant à l’y venir rejoindre. La préfète resta quelques secondes immobiles, comme pesant le pour et le contre... avant d’obtempérer. « Rends-moi mon journal, maintenant. » Elle marqua une légère pause. « S’il te plait. » Elle ne connaissait pas énormément Daisy, mieux que d’autres filles de sa classe sûrement, mais elles n’étaient pour autant pas les plus grandes amies que ce monde ait porté. En réalité, elle se méfiait d’elle et appréciait son audace tout à la fois. Elle semblait libre et forte, ce qu’Haley lui enviait. « C’est pas une question de physique ! » se défendit-elle avec une certaine véhémence, offusquée que l’on puisse imaginer qu’elle soit à ce point superficielle pour s’intéresser à un garçon simplement pour ses beaux yeux. Même si Misha avait effectivement un beau regard. « Peut-être qu’effectivement, je dois apprécier son côté bad boy... » Elle devait bien faire quelques concessions, admettre qu’elle appréciait la fougue et le caractère du garçon. « Et il est bon en quidditch... » Qu’on se le dise : elle n’avait pas rejoint l’équipe pour ses beaux yeux. Certes, l’argument se valait et si elle pouvait attirer son attention à cette occasion, c’était toujours ça de pris, mais elle briguait un poste dans l’équipe depuis bien plus longtemps. Avant même qu’il n’arrive à Poudlard, elle se rêvait enfiler les couleurs de sa maison pour filer dans les cieux du terrain. C’était une compétition, et comme toutes les compétitions, elle avait envie de la gagner.

Elle se sentait forcée de lui expliquer. De défendre son point de vue et de défendre le garçon, qui n’était pas là pour se défendre face aux invectives de l’aiglonne. « Il n’est pas amorphe comme beaucoup de garçons de cinquième ou de sixième année. Soyons honnête, Noah et Hayden ne sont pas méchants, hein... mais ils sont quand même un peu mous. En leur présence, j’ai l’impression que le temps ralenti. Alors que Misha... » Sa phrase fut engloutie dans les méandres de ses pensées. Pendant longtemps, elle avait regardé du coin de l’œil le russe sans trop oser l’approcher, jusqu’à ce que Rosalie ne la défie de l’inviter au bal. Une double invitation : l’une prenait le serdaigle, l’autre le poufsouffle. Chacune des meilleures amies avec les meilleurs amis. Maintenant, elle partageait même des entraînements de quidditch. Un temps précieux qui ne lui donnait pourtant que rarement l’occasion d’échanger plus de quelques mots avec lui, le cerbère Erin veillant au grain, fouet en main dans le cas où l’un d’eux se révélait trop peu concentré sur le quidditch. « Je n’ai rien bu ou mangé qui vienne de Mansfield... ou de Bradford. » Même si s’agissant de ce dernier, elle n’aurait pas été bien fâché qu’il lui propose une virée aux Trois Balais... ou au salon de Thé de Madame Pieddodu, mais elle le voyait mal aller dans ce dernier. Quant au préfet de serdaigle, elle ne nourrissait guère d’intérêt pour lui ; il était réservé à Rosalie – même si elle avait tourné la page, personne n’en doutait... – et de toute façon, ils n’avaient jamais réellement conversé ensemble. Quelques salutations cordiales, tout au plus. « Qu’est-ce que Misha t’as fait pour mériter pareil jugement ? »

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