Discussion autour d'un Clabbert [Kathleen]

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Discussion autour d'un Clabbert
[Kathleen Kirte]

Mon premier week-end à Poudlard en tant que professeur commençait… et il commençait mal. J’avais espéré – un tout petit peu – que ma première nuit dans un lieu que j’appréciais allait bien se dérouler. En vérité, c’était le même genre de nuit que depuis cinq mois. Le même cauchemar qui me réveillait en sursaut et en sueur, le même matin passé à étudier les créatures magiques pour m’éviter de ruminer le passé, jusqu’à ce que le soleil se lève. Puis, lassé de rester enfermé devant une dizaine de livres ouverts, je finissais par m’habiller et sortir. Je ne dérogeai pas à cette habitude. Après m’être vêtu chaudement, je rangeai ma baguette dans la poche intérieure de mon manteau et quittai mon bureau. La salle de classe était silencieuse, tout comme le hall d’entrée. Je poussai légèrement la grande porte, me glissai par l’ouverture et refermai derrière moi. Comme hier, le brouillard enveloppait le parc. Si la journée s’annonçait belle, je pourrais prendre le temps d’aller dans la forêt et me familiariser de nouveau avec les lieux. Je m’y rendis directement, le pas cependant plutôt lent afin d’apprécier le calme du parc. Les mains dans les poches de mon manteau, le menton et le nez rentrés dans mon écharpe, je poussai un soupir d’aise mêlé de mélancolie. Même si je n’avais jamais eu d’ami et m’étais concentré essentiellement sur mes études, j’avais aimé mes années à Poudlard pour le simple fait que le château et ses environs me rassuraient, donnaient envie de faire de grandes choses. Et j’étais content de pouvoir en profiter encore aujourd’hui, après tant d’années au sein du Ministère, si sombre malgré les apparences.
Arrivé à la lisière de la forêt, je m’arrêtai et tendis l’oreille. Un long silence accompagna les derniers bruissements de mes vêtements. J’attendis encore quelques secondes, repris la marche. Je passai près de l’enclos qui servait aux cours de Soins aux Créatures Magiques, ouvris le portillon de bois qui marquait la séparation avec le reste de la forêt. A partir de là, j’étais sur un terrain interdit aux élèves en dehors des cours. Et j’avais la chance de pouvoir m’y rendre sans autorisation. Avec un demi sourire excité, je fis quelques pas en partant vers la droite, m’enfonçant de quelques mètres dans le feuillage des buissons et des arbres alentours.
Un craquement me stoppa dans mon avancée, alors que je dépassais une grosse souche dont le bas était creusé et rempli de feuilles mortes. Je levai les yeux, eus le temps de voir un éclair vert se faufiler dans le feuillage d’un vieux chêne. Je m’accroupis, patientai de longues minutes, tentant de voir quelque chose, d’entendre un autre bruit qui pouvait m’aiguiller. Je crus percevoir un coassement, il se fit plus distinct alors que je me redressais un peu. Je souris de nouveau, portai mes mains jointes devant ma bouche et imitai le coassement. J’eus une petite réponse. Satisfait, je me mis debout, étirai un peu mes membres et attrapai la branche la plus basse du chêne pour grimper. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais plus amusé à monter dans les arbres pour observer les animaux. A bientôt quarante ans, je devais avouer que je me sentais quelque peu rouillé. Je fis donc très attention, m’assurai de saisir les branches les plus solides. Une fois monté à deux mètres du sol, je le vis enfin : un Clabbert d’un joli vert foncé, d’une hauteur d’environ trente centimètres, en train de se balancer du bout de la queue à une petite branche. Si je tendais le bras, je pouvais presque le toucher. Mais je n’en fis rien car la pustule rouge logée sur son front clignotait. Cela voulait dire que je représentais un danger pour lui, il avait peur.
Le plus lentement possible, je fouillai dans la poche de mon manteau. S’y trouvait un petit sac de toile rempli de croquettes. On en trouvait facilement sur le marché. Leur constitution seyait à une grande majorité de créatures qui se laissaient facilement approcher après y avoir goûté. Je montrai la petite croquette à l’animal, il se balança pour remonter sur sa branche et me regarda d’un air curieux. Doucement, je m’abaissai jusqu’à être allongé sur ma branche, me permettant ainsi d’augmenter mon allonge et de pouvoir tendre le met au Clabbert. Sa pustule clignotait toujours, avec moins d’insistance cependant. Il eut un mouvement de recul, je patientai. Il finit par avancer un peu, méfiant. J’en profitai pour renouveler le coassement auquel il répondit vivement. Puis il allongea le cou et renifla la croquette. Nouveau coassement de ma part, une réponse. Et il mangea. Les dents des Clabberts étaient coupantes comme des rasoirs mais je n’avais pas pris la peine de mettre des gants. Ces petits animaux étaient inoffensifs si on ne leur voulait aucun mal. Celui-ci semblait bien apprécier mon petit cadeau. Aussi, je m’empressai de lui donner une autre croquette, qu’il n’hésita pas à avaler, tandis que sa pustule cessait peu à peu de clignoter.

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Discussion autour d'un Clabbert

Le premier cours de Soins aux Créatures Magiques avait été tranquille, mais ce sujet était toujours aussi passionnant pour la petite Poufsouffle qui était allée voir si elle pouvait apprendre mieux à connaître son enseignant. Elle avait envie de passer du temps avec les créatures et seul son enseignant pouvait le lui permettre, mais il avait des cours à la suite du leur et il ne pouvait pas discuter pendant trop longtemps. Cependant, les connaissances de la fillette avaient aiguisé sa curiosité et le professeur lui avait demandé de le rejoindre dans le parc au cours du week-end pour discuter.

Impatiente, elle s’était réveillée très tôt et s’était préparée pour aller rapidement rejoindre son professeur au milieu des créatures magiques. Elle avait couru dans le parc, et s’était approchée de la Forêt Interdite où elle avait vu une personne en pleine conversation avec une créature. Elle s’approcha pour voir un Clabbert. Son professeur était en train de le nourrir avec un produit quelconque qui convenait pour toutes les créatures. Souriant, Kathleen sortit une petite boîte dans laquelle il y avait plusieurs sachets étiquetés. Elle les regarda. Niffleur, Harfang, Botruc, non, ce n’était pas cela. Elle dénicha enfin celui qui était marqué Clabbert. Elle s’approcha et le tendit à son enseignant.

« Donnez-lui plutôt ça, Professeur. Il va adorer. »

Mary préparait elle-même toutes sortes de nourritures pour les créatures ou pour les personnes, en s’adaptant aux différents besoins. Comme elle avait des cours de Soins aux Créatures Magiques, la Poufsouffle était donc partie avec des échantillons pour différentes créatures qu’elle pourrait rencontrer et elle avait pensé à les prendre en descendant. Le petit animal allait sûrement apprécier. Les recette de famille de Mary était toujours particulièrement bonnes pour les petites créatures à qui on les offrait. Et elle était contente de montrer à son professeur de quoi elle était capable.

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Discussion autour d'un Clabbert
[Kathleen Kirte]

J’étais en train de me demander si je n’allais pas essayer de l’apprivoiser quand je perçus un bruit d’étoffe suivi d’un froissement qui ressemblait à celui d’un sachet. Je baissai les yeux, m’aperçus que je n’étais plus seul. En bas, le visage levé vers le Clabbert et moi, une demoiselle nous regardait. C’était Kathleen Kirte, la jeune Poufsouffle de 3e année qui avait participé à mon cours hier. Passionnée par les Soins aux Créatures Magiques, elle était venue me voir à la fin des deux heures pour discuter. Malheureusement, comme je devais enchaîner avec les 6e année, je lui avais proposé de nous rencontrer aujourd’hui, au calme. Je n’avais pas spécialement prévu d’heure et ne m’attendais pas à la voir si tôt, surtout ici. Mais qu’importait, elle semblait très envieuse d’apprendre, et j’étais content qu’une élève accorde autant d’importance à la matière, comme moi à son âge.
Quand elle s’approcha, la main tendue vers moi, la pustule du Clabbert clignota de nouveau et il recula, le regard rivé sur la demoiselle.

- Donnez-lui plutôt ça, Professeur, dit-elle à voix basse. Il va adorer.

Dans la paume de sa main reposait un petit sachet sur lequel une étiquette portait le nom « Clabbert ». Sans un mot mais la gratifiant d’un sourire pour la remercier, je tendis le bras et attrapai le sachet. Il s’agissait aussi de croquettes mais elles étaient différentes de celles que je possédais, plus petites et visiblement plus concentrées. Ayant plutôt confiance en mon élève, je tentai le coup, présentai la nourriture au Clabbert. Il reporta son attention sur moi, avança doucement, non sans laisser sa pustule clignoter encore. Toutefois, après avoir attrapé la croquette du bout de ses longs doigts et goûté à ce nouveau met, le clignotement cessa aussitôt. Il se permit même une pirouette sur sa branche, apparemment content de notre échange. Je ris doucement, ramenai le sachet vers moi. Le Clabbert le lorgna d’un air très intéressé.

- Tu en veux encore ? demandai-je en me redressant sur ma branche, de façon à être assis à califourchon.

Il coassa deux fois. Je pris une nouvelle croquette, refermai le sachet et le lançai à Kathleen qui le rattrapa habilement.

- Alors il va falloir venir la chercher, mon ami, dis-je en la lui montrant, avant de l’enfermer dans mon poing.

Sur ces belles paroles, je commençai à descendre de la branche, prudent. Le Clabbert choisit ce moment pour me sauter dessus. Surpris, je perdis l’équilibre, me rattrapai juste à temps à la branche avec une main. Manquant de lâcher la croquette que je tenais de l’autre main, l’animal en profita pour me la piquer et grimper sur ma tête. Je me laissai tomber au sol heureusement tout près de mes pieds, entendis la bestiole grignoter, et je sentis des miettes sur mon oreille et mon épaule.

- Ҫa fait son effet, pouffai-je en faisant face à mon élève. Merci, Mademoiselle Kirte. Grâce à vous, nous avons adopté un Clabbert, ajoutai-je avec un grand sourire.

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Discussion autour d'un Clabbert

Kathleen ne partageait pas avec n’importe qui les préparations de sa maman, mais il s’agissait d’un professeur de Soins aux Créatures Magiques qui essayait d’apprivoiser gentiment une créature. C’était le genre de cas pour lequel son concours était précieux, bienvenu et justifié. Le professeur lui sourit et utilisa ce qu’elle lui avait donné. La créature sembla apprécier, pour le plus grand bonheur de la rouquine, qui adorait voir toutes les petites créatures heureuses. Mais c’était apparemment un petit gourmand, qui en voulait plus. Kathleen pouffa pendant que le professeur lui en proposait davantage. Le Clabbert ne se fit pas prier pour déguster un peu plus de ces croquettes.

Kathleen rattrapa le paquet que lui lança son professeur avec l’habileté que lui conférait son année de Quidditch. Penser à cela assombrit son regard, mais elle l’oublia bien vite quand elle vit son enseignant glisser et tomber. Elle poussa un cri, mais l’habile enseignant s’était rattrapé d’une main. Le Clabbert mangeait tranquillement son butin sur la tête du professeur qui semblait à moitié amusé et à moitié faussement désapprobateur. Mais il descendit et se réceptionna parfaitement. Kathleen ne put s’empêcher d’être impressionnée par la dextérité de son professeur qui la remercie, pour sa part, pour sa contribution.

« Ho, de rien, c’est fait pour ça. Ce que Maman prépare leur plaît toujours », dit-elle en levant la tête vers la créature qui la toisa avec curiosité. « Ca va toi ? Tu veux me faire un câlin ? »

Elle ouvrit les bras de manière significative, avec douceur et en faisant attention de ne manifester ni brusquerie, ni dureté qui aurait pu effrayer le Clabbert. Elle jeta un regard à l’enseignant. Il avait vraiment l’air d’aimer beaucoup les créatures et d’être gentil. La fillette se demanda s’il accepterait qu’elle l’aide de temps en temps à s’occuper des siennes. Cela lui ferait vraiment plaisir, mais elle savait que les professeurs n’avaient pas tendance à considérer vraiment son potentiel, à-cause de son jeune âge. Le professeur Van Aken, par exemple. Pour d’autres, comme le professeur Thorstein, il n’y avait rien à considérer, car c’était une matière où elle avait du mal.

« Je suis contente que vous ayez accepté que je vienne vous voir. J’espère vraiment pouvoir apprendre beaucoup et utiliser mes connaissances sur les créatures magiques, cette année. Mais j’aimerais aussi en voir plus que ce qu’il y a en cours. Là où je vis, nous avons une immense forêt, et j’y ai vu tellement de créatures formidables. Ma mère y va souvent pour soigner ceux qui sont blessés, vous savez. Des fois, elle m’emmène avec elle. »

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Discussion autour d'un Clabbert
[Kathleen Kirte]

- Oh, de rien, c’est fait pour ça, répondit-elle ravie. Ce que Maman prépare leur plaît toujours.

Apparemment, son affection pour les animaux semblait venir de sa génitrice. Elle leva les yeux sur le Clabbert qui terminait son repas au milieu de mes cheveux.

- Ҫa va toi ? fit-elle à son attention. Tu veux me faire un câlin ?

Elle ouvrit doucement les bras.

- Je suis contente que vous ayez accepté que je vienne vous voir, déclara-t-elle tandis que le petit animal descendait sur mon épaule en se léchant les babines.

C’était tout à fait normal. Et moi aussi j’étais content de pouvoir échanger avec quelqu’un d’aussi captivé par la matière que j’enseignais. C'était motivant, elle n'imaginait pas à quel point cela pouvait me rassurer pour mes débuts en tant que professeur.

- J’espère vraiment pouvoir apprendre beaucoup et utiliser mes connaissances sur les créatures magiques, cette année.

Je levai le bras vers Kathleen pour inciter le Clabbert à aller vers elle. Il posa ses pattes avant sur mon bras, et commença à avancer.

- Mais j’aimerais aussi en voir plus que ce qu’il y a en cours, poursuivit-elle. Là où je vis, nous avons une immense forêt, et j’y ai vu tellement de créatures formidables. Ma mère y va souvent pour soigner ceux qui sont blessés, vous savez. Dès fois, elle m’emmène avec elle.

Je souris tandis que l’animal approchait encore de la demoiselle. Le ton de sa voix trahissait son enthousiasme vis-à-vis des créatures magiques. Son visage rayonnait, elle ne pouvait pas mieux démontrer sa passion. J’avais l’impression de me voir à son âge. C’était troublant et agréable à la fois.

- Votre intérêt pour les créatures est admirable, remarquai-je. Il ne suffit pas de les aimer, il faut aussi les connaître. Et, malgré votre jeune âge, je crois comprendre que c’est déjà le cas grâce à votre mère.

Je fis une légère caresse au Clabbert qui avait atteint mon poignet. J’avançai d’un pas, lentement, pour le mettre en confiance face à Kathleen. Et il finit par sauter sur son épaule.

- Vous dites qu’elle soigne les animaux, repris-je en croisant les bras. Est-ce son métier ? Ou une seconde activité ? Simple curiosité, ajoutai-je pour ne pas paraître malpoli. Vous n’êtes pas obligée de répondre…

Pourtant, j’espérais pouvoir en savoir davantage sur mon interlocutrice, dans la limite du raisonnable, bien sûr. Si elle voulait vraiment « en voir plus que ce qu’il y a en cours », j’étais prêt à la faire participer à mes excursions en forêt comme aujourd’hui, à condition de nous faire confiance, et d’être certain qu’elle écouterait mes instructions.

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Discussion autour d'un Clabbert

Alors que Kathleen commencer à raconter sa vie au professeur comme elle le faisait toujours, celui-ci incitait la petite créature à se rapprocher d'elle et à venir sur son bras. La petite Poufsouffle n'utilisait généralement pas la nourriture uniquement pour convaincre les créatures de venir lui faire un câlin, mais quand elles venaient spontanément après que Kathleen leur ait donné à manger, elle en profitait pour les cajoler et ne les repoussait évidemment pas. En l'occurrence, elle espérait bien que le clabbert accepterait de venir près d'elle. Mais cela semblait plutôt bien parti.

Le professeur lui fit remarquer que l'amour pour les créatures magiques n'était pas suffisant pour pouvoir en prendre soin. Il fallait avant tout les connaître. Et malgré son jeune âge, Kathleen faisait partie des personnes qui les connaissaient probablement le mieux actuellement, pour une élève de son âge. Cela surprenait son enseignant qui ne connaissait pas l'héritage familial de la jeune fille. Dans le milieu, sa mère n'était pas toujours connue par son nom de famille. Leur lignée se transmettait par les femmes et elle n'était donc pas toujours forcément facile à suivre.

« C'est exact, Professeur. En fait, ma mère vient d'une puissante lignée de guérisseuses. Vous en avez certainement entendu parler, mais peut-être pas sous mon nom de famille. Comme cela se transmet généralement par les femmes, le nom de famille change à chaque génération. Mais elle est très connue dans le monde des sorciers. Non seulement nous maîtrisons très jeune différentes techniques pour diagnostiquer et soigner, mais nous avons des recettes de famille pour ce qui est des potions de soin et de la nourriture de créatures. C'est en général plus puissant de ce qu'on trouve dans le commerce. »

Cela répondait à la question du professeur quant au fait de la pratique du soin aux créature. Ce n'était pas le métier que sa mère avait choisi en pratique, mais elle soignait régulièrement les créatures comme les personnes en plus de son activité de base, qui consistait à faire de la recherche en potion pour améliorer encore les processus, et fournir un grand nombre d'institutions, en particulier l'hôpital de Sainte-Mangouste en potions curatives. Ce n'était pas l'activité que Kathleen avait envie de pratiquer quand elle serait grande mais sa mère s'en sortait parfaitement.

« Ma mère prépare des potions pour Sainte-Mangouste et elle fait également des recherches pour améliorer les recettes familiales. Mais dans la famille, nous savons toutes soigner les animaux comme les êtres humains. et nous en faisons profiter tout ceux que nous pouvons qui en ont besoin. Moi-même, je soigne parfois mes camarades quand les blessures ne sont pas trop compliquées ou trop graves. J'ai toujours sur moiun kit de soins aux premiers secours avec des potions et des onguents préparés par maman et de quoi soigner les blessures simples. »

Elle sortit sa trousse de premiers secours de son vêtement pour la montrer au professeur. Elle ne contenait pas de potions trop puissantes, car sa mère lui avait toujours dit de garder celles qui étaient le plus dangereuses en sécurité dans le coffre privé qui ne s'ouvrait qu’au contact d'une femme de la famille. Ainsi, elle ne risquait pas que quelqu'un tombe dessus par hasard et s'empoisonne avec. Il était toujours dangereux de consommer une potion puissante sans en maîtriser la posologie. Kathleen avait très tôt appris à ne jamais commettre ce genre d'erreurs.

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