Depuis quelques jours, ce dimanche était sur toutes les lèvres. Saint-Valentin par-ci, Saint-Valentin par-là... Chacun se perdait en supposition sur ses chances de recevoir ou non un chocolat envoyé par un admirateur secret... Si c'était une activité ridicule, ce serait un peu humiliant d'être le seul d'un groupe d'amis à n'avoir rien reçu, n'est-ce pas...? C'était presque étonnant que des paris illégaux n'aient pas été lancés sur le dos des oubliés de l'amour...
Quoi qu'il en soit, depuis ce matin, trois petits cupidons grassouillets sillonnaient les couloirs à la recherche des chanceux auxquels ils devaient remettre ces sucreries pleines de niaiserie. On les entendait parfois demander où ils pouvaient trouver tel ou tel élève, soupirant d'une manière très théâtrale si on avait le malheur de répondre qu'on en savait rien... Si la journée était propice aux bons sentiments, force était de constater que quelqu'un avait oublié de les prévenir... Pas agréables pour une Noise, ces gars-là !
Ça n'aurait pas été dramatique s'ils ne s'étaient pas en plus sentis investis d'une mission que personne ne leur avait confié... Par moment, ils bandaient leur arc et décochaient une flèche dans le dos d'innocents en mauvais endroit au mauvais moment... Un peu comme vous, finalement ! Pourtant, ça partait d'une bonne intention... @Carla P. Yaxley s'était sûrement risquée jusque là pour voir s'il restait encore des lieux qui n'était pas pris d'assaut pour pouvoir retrouver son cher et tendre... @Hannibal A. Sørensen avait peut-être les mêmes intentions, à moins qu'il s'agisse seulement d'une envie d'échapper à cette effervescence à la guimauve qui agitait tout le château...? En tout cas, à peine le temps de finir votre ascension et de poser les yeux l'un sur l'autre que quelque chose vous frappe brusquement... Sans aucun doute, c'est l'amour !
Le sort qu'il vous a jeté à l'aide de son petit arc enchanté vous rend soudainement très attirés par/amoureux de l'autre et aucun moyen de vous en défaire... Rassurez-vous, ça ne durera qu'un petit quart d'heure, vingt minutes tout au plus ! Mais après ça, il faudra vivre avec les souvenirs gênants de cet instant indépendant de votre volonté...
Vous pouvez mener ce RP comme vous le souhaitez, c'est le vôtre, nous n'interviendrons plus après ce premier post. N'oubliez pas de réclamer les points à la fin, même si c'est une animation, il comptera. Bon courage et amusez-vous bien !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Un renard Epouvantard: Etre encerclée par un incendie Matières suivies et niveau: Points Défis: (1105/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Maxton Sherwin
Carla avait décidé sans autre forme de procès qu’elle détestait cette putain de Saint Valentin. Son ego était blessé de ne pas la passer avec quelqu’un et elle n’était clairement pas assez folle pour tenter d’aller faire les yeux doux à Maxwell. Fêter un truc pareil, c’était lui demander une forme d’engagement à laquelle il était suffisamment allergique pour être certaine de se prendre le râteau du siècle. Elle n’avait aucune illusion non plus sur le fait de recevoir des chocolats de sa part. Il connaissait à peine sa date d’anniversaire, il ne lui enverrait jamais de chocolats. Puis de toute façon, elle n’avait pas besoin de lui pour manger des sucreries. Ni de cette stupide fête commerciale. Guidée par sa frustration, elle avait opté pour aller se cacher tout en haut d’une des tours de Poudlard, en se disant que c’était sans doute le seul endroit où elle avait une chance de ne pas croiser un angelot. De toute façon, ils tiraient la gueule et leur tenue était une forme d’attentat à la pudeur dont elle pouvait se passer. Vérifiant que la voie était libre, elle s’était détendue en voyant que tout était désert et s’était engagée d’un pas léger dans le couloir.
Erreur de débutante.
Elle n’avait pas plutôt fait trois pas qu’un Cupidon tapi dans l’ombre sortit de nulle part. A croire qu’il était resté camouflé là juste pour attendre le passage d’une âme esseulée. Ou alors que lui-même tentait désespérément d’échapper à la Saint Valentin. Elle haussa un sourcil un brin agacé mais choisit plutôt de faire comme s’il n’existait pas.
Ce fut sa deuxième erreur.
Alors qu’elle lui tournait le dos, elle sentit quelque chose la piquer entre les omoplates et elle se retourna vivement pour savoir ce qu’il venait de se passer quand elle aperçut au loin Hannibal Sørensen. Et là, ce fut la révélation. Exit les angelots ridicules, finie sa passion pour les Poufsouffle dragueurs. Son âme sœur était en face d’elle et elle ne s’en était jamais rendue compte. Que de temps perdu à courir après Maxwell ! Et alors sa mascarade avec Finnbjörn, n’en parlons même pas. Comment avait-elle pu ne pas réaliser qu’elle était sortie avec le mauvais frère ? Hannibal était bien plus beau. Plus charismatique aussi. Puis il dégageait un peu moins de froideur, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Et ces cheveux …. Ils avaient l’air si soyeux ! Est-ce qu’elle avait le droit de glisser une main dedans sans passer pour une folle ? Sans plus réellement chercher à dissimuler son intérêt, elle le dévora des yeux, partagée entre une timidité inhabituelle et la folle envie de l’aborder. Il avait Phoenix, elle était sortie avec son frère, voilà une relation qui ne commençait pas du tout sous les meilleurs auspices. Mais, qu’importait finalement leur passé, il n’avait qu’à larguer sa poufiasse, elle ferait semblant de ne pas connaître Finn et le tour était joué. De toute façon, il était forcé de se rendre compte qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. C’était chimique, elle le sentait.
Prise d’une impulsion subite, elle fit un demi tour pour le rejoindre en deux enjambées. Une fois devant lui, elle resta presque muette, le cœur battant la chamade. Glissant une de ses boucles blondes derrière son oreille, elle tenta maladroitement
- Hannibal ! Ca me fait plaisir de te voir, on s’était pas croisé depuis la Norvège.
La Serpentard se flagella mentalement de son manque d’originalité. En même temps, elle perdait tous ses moyens devant lui tellement elle mourrait d’envie de lui plaire. Elle se mordilla la lèvre avant de demander, presque timidement, en désignant les cours qu’il avait dans la main
- Je … Ca te dirait qu’on révise ensemble ? J’allais bosser aussi.
Réviser ensemble, finir ensemble … Il n’y avait qu’un pas entre les deux non ?
Claquant sèchement mon livre, je relève la tête pour jeter un regard courroucé aux autres personnes présentes. Je me suis décidé à me rendre dans les salles de classes afin de pouvoir pratiquer la magie – stupide règle, soit dit en passant – tôt en ce dimanche matin histoire de ne pas être dérangé. Cela a bel et bien été le cas, pendant environ une heure trente, me permettant de jeter des sorts basiques et de pratiquer la légilimancie basique sur les élèves présents dans la salle de travail voisine, histoire de m’habituer à nouveau à tout ça, avant d’être rejoint par deux élèves de sixième année. J’ai initialement cru qu’ils venaient ici pour travailler, tout comme moi, néanmoins la vérité m’a vite rattrapé. Les deux adolescents s’étaient lascivement rapprochés pour finir par s’enlacer les mains innocemment tout en continuant de faire mine de réviser… Pour finalement s’embrasser à pleine bouche sans la moindre pudeur. Décidé à les ignorer, je m’étais contenté initialement de me détourner de se spectacle peu ragoutant pour me plonger dans mon devoir de sortilège. Toutefois au bout de vingt longues minutes de supplice, je ne parvins plus à supporter les bruits de langue et autre type de succion et je me décide donc à quitter les lieux. Je jette mon sac de cuir sur mon épaule, les foudroie à nouveau du regard et quitte la salle de classe. Par mes aïeux, que ce type de comportement était ridicule… J’ai moi-même cédé à l’effervescence concernant la Saint-Valentin en envoyant des chocolats à Phoenix, mais après tout il s’agissait du minimum en tant que futur mari, toutefois jamais au grand jamais je ne me serai permis d’adopter une telle attitude, et surtout en public ! Le manque de savoir vivre au sein de cette école est décidément de pire en pire. Je gravis donc sans réel but les escaliers, souhaitant mettre le plus de distance possible entre le couple libidineux et moi-même, me retrouvant par mégarde en haut d’une des tours de l’école. Le vent frais me surprend et je reste un instant un peu hébété, contemplant le paysage enneigé en contre-bas. Soudain, une douleur vive mais brève au niveau de mon épaule droite me fait sursauter et je me retourne pour me retrouver nez-à-nez avec l’un de ses Cupidons chargés de distribuer les chocolats. Si j’avais su que ces créatures étaient si horribles, je me serai abstenu d’en offrir à Phoenix… Je me frotte l’épaule et foudroie la créature du regard avant de me détourner et de me retrouver face à Carla Yaxley. Mon cœur manque un battement et je retiens de justesse mon livre tandis que la beauté de la Serpentard me frappe… Je sens ma bouche s’assécher alors que les grands yeux de la belle s’accroche aux miens et je n’ai plus qu’une envie ; m’y plonger pour toujours ! J’oublie instantanément Phoenix et notre promesse d’union tandis qu’un sourire un brin enjôleur nait sur mes lèvres.
« Carrrrla, en effet cela fait longtemps… dis-je d’une voix moins assurée que ce que j’aurais voulu, ça me fait plaisirrr de te voirrr. »
Et encore le mot « plaisir » est probablement un euphémisme tant l’émotion qui s’empare de moi à la vue de la splendide blonde est intense. Elle triture l’une de ses mèches de cheveux et je m’empêche difficilement d’attraper sa main. Comment ai-je fait pour ne jamais remarquer plus que ça la douceur de ses traits ? L’espace d’un instant je nous imagine tous deux nous promenant, main dans la main, tandis que le soleil se couche derrière nous…
« Trrrès bonne idée, répondis-je avec honnêteté, l’idée de réviser avec Carla me paraissant être le juste début d’une future relation idyllique, que dirrrrais-tu d’aller parrr là ? »
Je pose négligemment l’une de mes mains dans le creux de ses hanches afin de la diriger vers un recoin un peu plus tranquille de la tour où la vue sur le parc est bien plus agréable. Rien n’est trop beau pour Carla, et le cadre est ainsi un peu plus romantique…
« Alorrrrs, tu aimes la… métamorrrphose ? »
La banalité de ma phrase d’accroche est ridicule mais j’ai l’impression de perdre mes moyens au fur et à mesure que mes yeux se perdent dans ceux de Carla. J’avale difficilement ma salive sans parvenir à détacher mon regard du sien. Ressent-elle la même chose pour moi ? L’attraction qui me lie à elle me paraît si magnétique, si inéluctable que je doute qu’elle ne l’ait pas ressentie, elle aussi…
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Un renard Epouvantard: Etre encerclée par un incendie Matières suivies et niveau: Points Défis: (1105/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Maxton Sherwin
Son cœur manqua un battement quand il lui dit d’une voix enjôleuse que cela lui faisait plaisir également de la rencontrer. C’était plutôt bon signe ça, non ? S’il n’avait pas eu envie de la voir, il n’aurait jamais dit ça, elle en était persuadée. Il devait sentir lui aussi cette attirance magnétique entre eux, c’était la seule explication. En tout cas, cet accueil eut le mérite de la détendre et elle s’autorisa à lui offrir son plus joli sourire. Plaisir partagé donc. Mais comment avait-elle fait pour ne pas se rendre compte qu’il lui avait manqué durant tout ce temps ? Elle avait l’impression que sa présence était une forme d’oxygène pour elle et que s’il avait le malheur de s’éloigner, elle en suffoquerait. Son sourire s’élargit encore un peu si cela était possible quand il accepta. Il avait dit oui.
- Je te suis où tu veux.
Approche sans doute beaucoup trop directe mais qui avait le mérite d’être vraie. Peu importe qu’il lui propose la salle sur demande ou un placard à balai, elle l’aurait suivi avec joie juste pour le plaisir de sa compagnie. Elle serait allée au bout du monde. Après tout, il était son âme sœur, elle en était certaine. La main du garçon se posa négligemment sur le creux de ses reins pour la diriger et son cœur loupa un nouveau battement. La pression de ses doigts, ce premier contact entre eux avait quelque chose de merveilleux. La chaleur de sa peau s’infiltra à travers ses vêtements, à la fois délicieuse et frustrante. Il lui avait suffi de ce simple geste pour qu’elle meurt d’envie qu’il la prenne dans ses bras. Qu’il l’embrasse. Comment avait-elle pu croire aimer Maxwell alors que ce qu’elle ressentait pour lui était si fort ? C’était comme une obsession. Une pensée imposée à son esprit dont elle ne pouvait se défaire.
Le recoin choisi était parfait. Romantique à souhait et surtout désert. Elle n’aurait jamais toléré que quiconque interrompe leur merveilleux moment. Parce qu’il était évident que cet instant était le début de quelque chose, n’est ce pas ? Ce moment avait quelque chose de magique qu’elle n’avait pas envie de gâcher. Une sorte d’instant suspendu hors du temps, aussi léger qu’une bulle de savon. Elle avait envie d’y passer le reste de sa vie. Elle s’assit à l’endroit indiqué et tapota délicatement la place près d’elle pour inviter à Hannibal à s’asseoir. L’espace était suffisamment étroit pour que leurs jambes se frôlent s’il acceptait et rien que cette perspective lui donnait des palpitations. Tellement qu’elle écouta sa question d’une oreille pour le moins distraite.
- La métamorphose ?
L’étonnement dans ses yeux se transforma en éclair de compréhension quand elle comprit qu’il faisait référence au manuel qu’elle avait dans les mains. Elle rougit de sa propre stupidité et bafouilla
- Oh ! Oui, j’aime bien. En fait, j’aime apprendre de manière générale. Après, pour ce que j’aimerais faire, la métamorphose n’est pas extrêmement utile. J’imagine qu’on ne s’en sert pas tous les jours dans la justice magique.
Lui parler était facile, elle se sentait en confiance avec lui. Comme si elle le connaissait depuis longtemps. Après, si elle avait dû être honnête, elle aurait certainement dû admettre qu’elle aimait toutes les matières en sa compagnie. Chaque cours qui lui offrait une excuse pour passer du temps avec lui était une chance qu’elle ne pouvait que saisir. Si c’était la métamorphose, elle était prête à changer de projet professionnel dans l’instant tant qu’elle gagnait de précieuses heures avec lui. Peut-être qu’elle aurait dû faire semblant d’être absolument stupide pour qu’il se sente pour mission de lui réexpliquer son cours ?
- Et toi ?
Lui retourner la question lui parut pathétique alors que son joli regard ne quittait pas le sien. Tellement de banalités alors que le plus important flottait entre eux. Mon dieu, pourquoi essayait-elle de lui parler de tout et de rien alors qu’il y avait tant de choses à dire, de temps à rattraper ? 17 ans perdus sans lui, quelle tristesse. Il fallait qu’elle sache maintenant si elle avait ses chances ou qu’elle se laisse dépérir de désespoir.
- Tu vas sans doute me prendre pour une folle mais … je suis contente qu’on ait l’occasion de se voir. J’aimerais bien qu’on se connaisse mieux. Je suis certaine que tu es une personne fascinante.
Genre, vraiment mieux. Du style, oublie Phoenix et épouse moi. Ca serait dommage de perdre toute l’organisation d’un mariage, non ? En tout cas, l'effet de la flèche du Cupidon n'altérait en rien son caractère, elle avait toujours été extrêmement directe quand elle souhaitait obtenir quelque chose, peu habituée à ce qu'on lui résiste. Et elle le voulait lui.
Je sens comme un tiraillement dans mon estomac lorsque nos regards se croisent timidement avec Carla. Je ne peux m’empêcher d’être ébahi par la douceur de ses traits et la parfaite harmonie de son visage. Comment ai-je fait pour passer à côté d’elle durant tout ce temps ? Comment ai-je fait pour laisser mon frère se pavaner impunément avec Carla à son bras ? Je repousse Finnbjörn bien loin dans mon esprit : inutile de me gâcher ce moment si précieux en pensant à mon cadet. Je sens que ce qui se passe entre nous en ce moment même est plus que spécial et je tiens à en profiter le plus possible. J’ai bien l’impression que je suis en train de vivre un tournant majeur dans ma vie et je compte bien agir comme il se doit. Le sourire que m’adresse la Gryffondor fini de me foudroyer sur place et je suis obligée de faire face à l’incroyable vérité : je suis en train de tomber fou amoureux de Carla. Ou bien l’ai-je toujours été ? Comment fais-je pour réaliser la puissance de mes sentiments maintenant seulement ? Que de questions dont les réponses m’importent si peu en ce moment précis.
« Et moi donc. » ajouté-je en réponse au commentaire de la blonde. Elle m’aurait proposé de nous échapper dans le monde moldu que je l’aurais suivie !
Nous nous dirigeons donc vers un recoin bien plus agréable de la tour en haut de laquelle la magie semble opérer. Mon regard s’égard un instant sur le paysage mais revient bien vite à Carla, si sublime dans sa robe de sorcière. Comment fait-elle pour être aussi belle dans une tenue aussi banale ?! L’espace d’un instant, je semble me souvenir que Phoenix aussi est souvent bien apprêtée dans les vêtements les plus simples mais l’image de la Gryffondor est rapidement renvoyée au fin fond de mon esprit lorsque je croise à nouveau le regard de Carla. L’envie de la toucher à nouveau s’empare de moi mais je me retiens, ne voulant pas apeurer la jeune demoiselle. Même si je suis certain que la magie opère également de son côté – comment peut-il en être autrement alors que nous sommes des âmes sœurs évidentes ?! – je ne veux pas la brusquer. Alors qu’à cet instant précis je ne rêve que de mes mains parcourant négligemment ses bras pour se perdre dans ses boucles blondes tandis que mon regard s’accroche aux siens… Je secoue la tête et repousse toutes ses idées si folles. Pour le moment, nous sommes là, tous les deux, face au parc dans un décor plutôt idyllique malgré la médiocrité habituelle des lieux… À moins que le tout ne soit rendu idyllique par la simple présence de la belle en face de moi ? D’ailleurs, Carla tapote doucement la place à ses côtés pour m’inviter à me rapprocher et je ne me fais pas prier. Par mes aïeux, elle est si proche de moi. Je laisse traîner ma main proche de la sienne, l’air de rien, frôlant doucement et presque imperceptiblement ses doigts des miens alors qu’elle reprend la parole. La métamorphose ? Qui a parlé de métamorphose ? Ah oui, moi ! Je sens une pointe d’excitation naître en moi lorsque Carla parle de justice magique. Nous partageons donc les mêmes passions ! Si cela n’est pas un signe… Je tente de reprendre mes esprits tout en continuant de frôler innocemment ses doigts avant de répondre :
« En effet, l’histoirrre de la magie doit d’êtrrre bien plus utile pourrrr comprrrrrendrrre la crrréation et la forrrmation du Déparrrrtement de la Justice Magique et les bases de son fonctionnement… »
Je m’égare. Elle n’a sûrement pas envie de m’entendre divaguer des heures durant sur le droit magique comme je peux le faire en compagnie des membres de ma famille. Elle est une personne spéciale, à moi d’en être à la hauteur. Je me ressaisi, espérant ne pas passer pour un goujat aux yeux de Carla.
« Je prrréfèrrre aussi tout ce qui a trrrait au drrroit et à la justice, répondis-je en me redressant un peu, espérant sûrement paraître plus viril, et comme tout bon sorrrcier qui se rrrespecte j’aime les disciplines nécessitant l’emploi dirrrect de magie. »
Je me demande comment renchérir sans passer pour un énième personnage barbant lorsque Carla reprend la parole. Ses boucles, qui m’apparaissent plus grises que blondes désormais, s’agitent autour de son doux visage lui donnant l’air encore plus angélique. Sa beauté me coupe une fois encore le souffle, m’empêchant de lui répondre dans l’immédiat. Ses paroles font directement écho à mes pensées et je ne peux m’empêcher de sourire tout en m’entendant dire :
« Je suis amplement d’accorrrrd avec toi… Que faisiez-vous toutes ses années, Miss Yaxley ? Et où étiez-vous cachée ? »
À nouveau, ma main traîne proche de la sienne. J’aimerais réussir à rattraper le temps perdu en quelques minutes, réussir à lui prouver que je suis l’homme qu’il lui faut ! Je n’ai jamais été aussi sûr de moi qu’à cet instant précis et je ne compte pas laisser passer ma chance de vivre en compagnie de l’amour de ma vie. Grand-Père et les autres comprendront forcément lorsque je leur expliquerai mes raisons. Après tout, qui peut rester insensible face à l’amour avec un grand A ?
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Un renard Epouvantard: Etre encerclée par un incendie Matières suivies et niveau: Points Défis: (1105/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Maxton Sherwin
Carla jugeait absolument dramatiques toutes ces années perdues sans s’être rendue compte que la perfection incarnée se trouvait là, juste sous son nez. La finesse de ses traits, sa moue décidée, l’intelligence qui brillait dans son regard ... Beau était encore trop faible pour le qualifier. Et que dire de sa personnalité ? Un vrai gentleman. Il était si charmant que c’était à se demander pourquoi il supportait Phœnix. Enfin, tout cela était du passé. Elle allait trouver le moyen de dégager la fiancée et de prendre sa place. Elle était largement assez décidée pour ce genre de plan machiavélique. Puis elle était d’une famille fort honorable, lui encore plus .... Cela serait l’alliance parfaite. Mon dieu leurs enfants seraient absolument magnifiques. Elle mettrait juste son veto contre tout prénom norvégien imprononçable et ce serait le paradis. Elle était certaine que Finnbjörn comprendrait. De toute façon, ils n’avaient jamais été amoureux et il n’aimait pas Phœnix. Peut-être qu’il l’aiderait à l’éliminer ? Il était fin stratège après tout.
Nouvelle preuve que son intérêt était partagé, Hannibal prit place à côté d’elle sans se faire prier et elle dit se faire violence pour ne pas se montrer plus tactile. Laisser ses doigts courir sur bras, passer une main dans ses cheveux, lui caresser la joue ... Il y avait mille manières de prouver son affection et elle était affreusement démonstrative. La seule chose qui la retenait était la peur de l’effrayer ou qu’il s’émeuve de ses manières. Après tout, sa réputation avait quelque peu souffert de ses frasques avec Maxwell. Elle aurait bien aimé prétendre que toutes les rumeurs étaient infondées, mais force était d’admettre qu’elles avaient toutes une importante part de vrai. Pour être exacte, elles étaient peut-être même un peu en dessous de la vérité puisqu’elle ne s’était pas faite prier et avait cédé au garçon dès leur premier rendez-vous. Mais finalement, est-ce que cela ne faisait pas partie de son charme ? Quand elle voulait quelque chose, elle ne reculait devant rien. Et à cet instant très précis, son nouveau but était Hannibal Sørensen. Leurs doigts se frôlèrent et un délicieux frisson la parcourut. Il y avait une forme de plaisir dans ce jeu de séduction, aussi frustrant soit-il. Comme la promesse que chaque minute passée à rêver que sa peau ne touche la sienne ne rendrait la suite que meilleure. Allait-il lui prendre la main ? Ca serait merveilleux comme perspective.
Son sourire s’élargit quand elle l’entendit parler. Il était donc beau ET intelligent. Joie, bonheur. Ils aimaient les mêmes choses, nul doute qu’ils seraient le prochain couple à la tête de la communauté magique, mais contrairement aux Appleton, ils sauraient prendre des décisions raisonnables. Comme celle d’apprendre la magie aux sorciers plutôt que de l’interdire de façon stupide et incompréhensible. Elle lui répondit avec sincérité
- Ca te correspond parfaitement, je suis certaine que tu seras brillant.
Puis la suite de la conversation se déroula comme dans un film tant tout semblait parfait. Elle se lança dans une technique de drague aussi directe que pathétique et au lieu de fuir, il lui répondit sur un ton enjôleur. Désormais imperméable à toute notion de dignité, Carla en gloussa littéralement de bonheur. Normalement, elle jugeait fort sévèrement les gourdes qui émettaient ce genre de son en les qualifiant méchamment de dindes. Force était de constater qu’il ne lui avait pas fallu plus de dix minutes pour en devenir une à son tour. L’amour faisait vraiment faire de drôles de choses.
- J’imagine que je m’étais perdue dans cet affreux château au milieu de toute cette faune. Et vous Monsieur Sørensen, pourquoi n’êtes-vous jamais venu rompre cette monotonie ?
Son ton était aussi taquin qu’avait pu être le sien et la lueur de malice au fond de ses yeux achevait d’illuminer son visage. Quand ils raconteraient leur rencontre à leurs enfants, elle était persuadée que cette discussion aux allures de coup de foudre serait la pièce maîtresse de cette histoire. Du coin de l’œil, elle ne cessait de regarder la main du garçon se rapprocher discrètement de la sienne, la frôlant parfois, sans oser pour autant à se laisser aller à plus de proximité. Ce qui lui semblait être une attente délicieuse quelques instants auparavant lui sembla subitement intolérable. Au diable les convenances ! Pourquoi allait-elle s’encombrer de quelques règles de bienséance alors que son père s’arrachait déjà les cheveux sur son cas ? La vie était courte et ils avaient perdu tellement de temps. L’air de rien, elle rapprocha donc sa main et la glissa en partie délicatement sous les doigts d’Hannibal. Elle releva les yeux pour croiser le regard du garçon et lui offrit un sourire faussement angélique avant d’affirmer avec toute la mauvaise foi dont elle était capable.
- Il semble que la gravité ait fait glisser ma main sous la tienne. Je ne peux pas lutter contre les lois de la physique
Puisque le ridicule ne tuait pas, autant se rouler dedans avec délice, non ?
(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — HANNIBAL & CARLA Jeu 18 Mar - 10:51
joyeuse saint valentin
ft. Carla
Je ne peux m’empêcher de laisser mon regard se perdre tandis que je contemple Carla. Sa beauté est si parfaite que j’en ai presque le souffle coupé et, pour l’une des premières fois de ma vie, je ne sais que dire. J’ai envie de l’emmener avec moi, de lui montrer le monde, de la voir s’émerveiller, sourire, rire… J’aimerais lui offrir ce qu’il y a de plus beau, et encore, rien ne serait jamais à la hauteur de Carla… Comment ai-je fait des années durant pour la côtoyer sans réaliser à quel point sa perfection était grande ?! Comment ai-je fait pour passer à côté d’elle dans un couloir, la frôler au milieu de la foule, partager la même salle de classe sans jamais perdre la tête ?! Tant de questions auxquelles je ne trouve actuellement aucune réponse mais qui m’importent peu, à vrai dire. L’essentiel est de rattraper le temps perdu, et de profiter désormais de l’avenir en compagnie de la belle. Ses boucles blondes ondulent de chaque côté de son doux visage et je sens, à nouveau, mon estomac faire un looping tandis que je retiens un sourire stupide. C’est décidément le plus beau jour de ma vie, ici, avec Carla, seuls en haut d’une tour… Et je compte bien que chacun des prochains y ressemblent en tout point !
Mon souffle se fait court tandis que nos doigts s’effleurent… Par mes aïeux, il n’existe probablement pas plus douce sensation sur cette Terre que celle de la peau de Carla frôlant doucement la mienne. Je lui jette un petit coup d’œil et je me retiens de d’effleurer encore plus audacieusement son avant-bras. J’imagine ma main se perdre dans sa tignasse claire et, à nouveau, mon estomac se contracte d’une façon à la fois étrange et agréable. J’aimerais que le temps s’arrête, que nous restions, Carla et moi, en haut de cette tour baignée par un doux soleil de fin d’hiver pour toujours, à nous frôler, nous effleurer… nous aimer, tout simplement.
Notre discussion se poursuit et je dois user de toutes mes forces afin de rester concentré sur notre échange. La voix de Carla est aussi douce et enjôleuse que le reste de sa personne et je n’ai qu’une envie : la faire taire en m’emparant de ses lèvres en un doux mais puissant baiser. Toutefois mes bonnes manières reprennent le dessus. Et je me contente de l’écouter attentivement, sentant une certaine fierté s’emparer de moi tandis qu’elle me complimente. Cette fille possède-t-elle seulement un défaut ?
« Tant que je le suis à tes yeux. » m’entendis-je répondre sans vraiment m’en rendre compte.
Nous continuons de discuter, parsemant notre échange d’œillades plus ou moins discrètes et de tentatives de rapprochements physiques. Je dois bien admettre que la question que nous nous posons actuellement m’interpelle au plus haut point : comment avons-nous fait pour passer à côté de l’évidence durant tant d’années ? Je ne comprends pas comment il peut être possible de ne pas remarquer quelqu’un d’aussi… solaire que Carla. Je suis plutôt du genre observateur et le fait qu’elle m’ait échappé durant tant de temps me surprend quelque peu. Surtout qu’elle a côtoyé mon frère – cette pensée me donne envie de rugir d’indignation – et que je n’ai pas réagi avant aujourd’hui. Le rire de Carla m’apparaît comme le son le plus pur et cristallin qui soit et je dois, à nouveau, me retenir pour ne pas l’interrompre en l’embrassant fougueusement.
« Je pense que j’attendais le moment parrrfait… répondis-je d’une voix rauque, afin d’êtrrre à ta hauteurrrr. »
Indécis quant à la conduite à adopter, son éducation reprenant malgré tout le dessus, Hannibal manqua de sursauter en sentant la main de la Serpentard glisser directement sous ses doits. Il se redressa et croisa le regard de Carla. Il écouta son explication d’une oreille peu attentive, plutôt occupé à se concentrer sur les sensations que provoquait la peau de Carla contre la sienne. Il se rapprocha alors de la jeune fille, repoussant au passage l’une de ses boucles claires derrière son oreille tout en gardant son regard plongé dans le sien. Il n’avait plus envie de jouer non plus, désormais :
« Sacrrré grrravité, souffla-t-il d’un ton embêté, il semble qu’elle n’ait pas fini de nous jouer des tourrrrs… »
Et il continua de se rapprocher sans sourciller, l’image de Phoenix s’imposant de temps à autre dans son esprit sans qu’il ne parvienne à vraiment savoir quoi en faire en cet instant précis.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Un renard Epouvantard: Etre encerclée par un incendie Matières suivies et niveau: Points Défis: (1105/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Maxton Sherwin
(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — HANNIBAL & CARLA Ven 26 Mar - 12:56
Joyeuse Saint-Valentin
Le simple regard de Hannibal avait quelque chose de terriblement agréable. Il avait une façon de la détailler, de l’admirer presque qui lui donnait l’impression d’être la personne la plus précieuse du monde. Elle adorait ça. Elle avait longtemps cherché à ce que quelqu’un la contemple ainsi, avec une sorte de dévotion, d’amour presque inconditionnel. Et le plus beau était sans doute qu’elle le dévorait des yeux avec le même regard. Cette réciprocité achevait de poser la dernière pierre de la perfection de ce moment. Qu’attendaient-ils en réalité ? Maintenant qu’ils s’étaient trouvés, il fallait qu’ils profitent de chaque seconde ensemble. Rien qu’à cette pensée, dormir lui paraissait être la pire des punitions. Des heures sans pouvoir savourer consciemment sa présence avait quelque chose de cruel. Absolument pas rebutée par l’aspect totalement écœurant de bons sentiments de cet instant, elle s’entendit lui répondre sur un ton tout aussi inspiré que celui de son interlocuteur
- Evidemment que tu l’es.
Sa remarque n’avait presque pas de sens à ses yeux. Comment aurait-elle pu le trouver autrement que parfait ? De toute façon, il l’était, il n’y avait aucun doute possible là-dessus. Le compliment suivant la laissa bouche-bée. Il attendait d’être sa hauteur ? C’était sûrement la chose la plus jolie qu’on lui ait dite. La plus fausse aussi sans aucun doute. Elle était loin d’être parfaite et elle avait plus de frasques à son crédit qu’il n’en aurait jamais dans une vie. Maintenant qu’elle l’avait trouvé, il était évident que ses bêtises d’adolescente étaient finies, mais s’il y en avait un qui aurait pu être indigne de l’autre, c’était clairement elle et pas lui. En tout cas, cela acheva de la convaincre que cette entrevue ne pourrait se conclure que sur un baiser. Il était à elle et elle refusait de le laisser filer. Et comme loin de s’opposer à sa drague éhontée, il entra dans son jeu pour replacer délicatement une de ses boucles derrière son oreille, elle n’eut plus comme seule action que de se pencher vers lui.
Alors qu’elle avait pour unique envie et seule ambition que la gravité incriminée ne permette à leurs lèvres de se rencontrer malencontreusement, la jeune fille se figea à quelques millimètres du visage d’Hannibal. Si proche, qu’elle pouvait sentir son souffle caresser ses lèvres. Toute la mièvrerie dans laquelle nageait son esprit depuis de longues minutes semblait se faire un peu moins collante de seconde en seconde et de nouvelles pensées commençaient à émerger. Il y avait le prénom de Maxwell qui revenait par intermittence, la sensation de ne pas très bien savoir comment diable elle était arrivée là et une forme de nœud dans son estomac qui lui indiquait que quoi qu’elle s’apprête à faire, c’était sûrement une énorme erreur. Elle se décala légèrement pour observer son interlocuteur, totalement perdue. Leurs regards se croisèrent tandis que la brume qui l’empêchait de réfléchir achevait de s’estomper et elle sentit son visage se décomposer sous l’effet de la dure réalité dont elle prenait conscience. Elle avait failli rouler un patin à Hannibal Sørensen. Qui était le frère de son ex, si on pouvait qualifier Finnbjörn ainsi, et qui était surtout très très fiancé. Est-ce qu’il y avait moyen que la foudre la frappe, là tout de suite maintenant, histoire qu’elle puisse mourir en paix ? Parce qu’il n’y avait pas cinquante solutions, si elle voulait éviter de rester mortifiée jusqu’à la fin de ses séjours, le trépas était clairement la seule solution valable. Tandis qu’elle sentait ses joues devenir rouge cramoisi, elle commença à bégayer de manière totalement pathétique
- Le cupidon … Je suis désolée … Je …
Plus elle s’emmêlait dans ses mots et dans sa panique, plus le Serdaigle semblait lui-même perturbé. Difficile de dire si c’était parce qu’il commençait lui aussi à prendre conscience de ce qu’il se passait ou s’il ne comprenait juste pas son revirement, mais la situation était franchement ridicule. Pas pour les mêmes raisons que les cinq minutes précédentes, certes, mais ridicule tout de même. Surtout si on prenait en compte que sa main était toujours dans la sienne. Ce fut d’ailleurs la sensation de la chaleur de la peau de Hannibal qui lui rappela cet état de fait et ses prunelles se posèrent sur leurs doigts entremêlés, ce qui acheva clairement de la traumatiser sur ce qui venait de se passer et elle gémit
- Je crois que je vais mourir de honte. Je crois que je veux mourir de honte.
Mais qui avait eu l’idée de ces stupides cupidons ? Ok elle était mortifiée et désespérée, mais quelque part, elle avait évité le pire avec Hannibal. Le garçon était bien trop poli et gentleman pour que leur échange ne puisse dépasser le stade du baiser. Mais si elle était tombée sur un garçon comme Carter ou Avery, dieu seul savait à quel moment elle aurait repris ses esprits.
(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — HANNIBAL & CARLA Ven 21 Mai - 19:49
joyeuse saint valentin
ft. Carla
J’aurais aimé que les heures passées en compagnie de Carla comportent plus de minutes et les minutes plus de secondes tant ces dernières sont les plus belles de ma vie. Je n’ai jamais autant apprécié l’instant présent que depuis que je suis assis là, aux côtés de cette beauté sans nom, occupés à nous chercher comme deux adolescents immatures. L’espace d’un instant je me demande à quoi pouvait bien ressembler ma vie avant de m’aventurer en haut de cette tour… Tout devait être si fade, si froid ?! Aux côtés de Carla, j’ai presque l’impression de percevoir à nouveau les couleurs tant sa présence est rayonnante. C’est décidé, à partir d’aujourd’hui où que j’aille et quoi que je fasse se fera en compagnie de la Serpentard. J’ai déjà perdu bien trop de temps sur cette Terre sans elle, inutile de perdre ne serait-ce qu’une seconde de plus. Une fois le grand Amour trouvé, à quoi bon lutter ?! Le commentaire de Carla à mon propos provoque en moi un délicieux sentiment de plénitude et un sourire béat et idiot se peint sur mes lèvres. Mon sourire s’accentua d’autant plus lorsque ma main effleura le visage de Carla tandis que je fais mine de remettre une mèche de ses sublimes cheveux derrière son oreille. La Serpentard semble tout aussi réceptive à ce geste que moi et en profite même pour se pencher en ma direction… Par tous les sains, le moment tant rêvé serait-il sur le point d’arriver… ? Sa peau m’a semblé si douce quand j’ai effleuré son visage ainsi que sa main, alors le simple fait d’imager ses lèvres sur les miennes provoque en moi un tonnerre d’émotions que j’ai du mal à refreiner. Tandis que le visage de Carla s’approche du mien, je cligne des yeux et, l’espace d’une seconde, c’est Phoenix que je vois se dessiner devant moi. Interloqué, je tressaillis et me fige tandis que mon regard se voile. Que se passe-t-il ? Pourquoi au fur et à mesure que les secondes s’écoulent le visage de Carla me paraît moins parfait, plus classique ? Pourquoi son odeur ne m’enivre-t-elle plus ? Et surtout… Pourquoi sommes-nous là, à quelques centimètres l’un de l’autre, prêts à nous embrasser ? Je recule, un peu hébété. Que m’arrive-t-il ? Que me prend-t-il ? J’aime Phoenix, nous allons nous marier et surtout je ne suis pas ce genre de goujat ! Je sens mes joues me chauffer et je me recule franchement tandis que Carla reprend la parole, apparemment aussi gênée que moi. Je coule un regard en sa direction tandis qu’elle bégaie. Par mes aïeux, cette espèce de créature à plumes… Je sens une certaine colère gronder en moi et j’efface un pli de ma robe de sorcier d’un geste rageur. Cette école est vraiment dirigée par des dégénérés… Ce genre de situations grotesques n’arriverait clairement pas dans un établissement digne de ce nom.
« C’est moi qui suis désolé. Je t’ai clairrrement manqué de rrrespect. »
Inutile de mentir, de nous deux je suis le plus ridicule. Jamais de ma vie je n’ai ainsi courtisé une jeune femme et le fait d’avoir été comme ensorcelé par ce satané Cupidon n’excuse pas tout. Je suis bien plus fort que ça, j’aurais dû résister.
« Est-ce que ça va ? » demandé-je poliment à Carla tout en reculant afin d’instaurer une distance respectueuse et bien plus sécuritaire entre nous.
Le comportement de la Serpentard parle pour elle-même et je la regarde répéter en boucle qu’elle va mourir de honte. Inutile de répondre ni d’en rajouter étant donné que je suis dans le même état d’esprit – sauf que j’ai bien trop d’honneur pour l’avouer – et que je sens petit à petit la honte s’ajouter à la colère.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Un renard Epouvantard: Etre encerclée par un incendie Matières suivies et niveau: Points Défis: (1105/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Maxton Sherwin
(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — HANNIBAL & CARLA Dim 6 Juin - 21:20
Joyeuse Saint-Valentin
Tandis qu’elle bégayait pitoyablement des excuses certainement assez compréhensibles tant elle bafouillait, le visage d’Hannibal commença lui aussi à se décomposer. Manifestement, il avait dû recevoir une flèche peu de temps après elle puisque leurs réactions étaient assez synchrones, elle avait quelques secondes d’avance sur lui tout au plus. Les joues brûlantes, elle s’excusa une nouvelle fois tandis que le Serdaigle rougissait à son tour de cette situation pour le moins ridicule. Heureusement pour elle, Hannibal n’était certes pas du tout à son goût, mais cela restait un garçon charmant. Loin de lui asséner qu’elle avait été terriblement cavalière, il se contenta de dire que c’était lui avait manqué de respect. Il était mignon de penser que ce n’était pas elle qui avait été à deux doigts de l’embrasser. Oh dans son élan et guidée par le sort du cupidon, elle avait cru pouvoir lui donner un baiser à lui faire perdre la tête. Phoenix n’était pas des plus chaleureuses contrairement à elle. Cette idée ne fit qu’ajouter encore un peu de rouge à son visage cramoisi. Ils avaient frôlé la catastrophe. Si la situation avait dû déraper, cela aurait été à elle d’en gérer les conséquences. Les mœurs excusaient les sorties de route masculines, mais elle, elle aurait vu fleurir à nouveau la délicieuse expression de fille facile sur toutes les lèvres. Elle l’avait vécu avec Maxwell, elle continuait de l’entendre parfois.
- Ce n’est pas toi, tout est la faute de ce détestable Cupidon. Je suis vraiment désolée de ce qui s’est passé, je n’avais pas la moindre intention de te placer dans une telle situation.
Elle lissa la jupe du plat de sa main, plus pour se donner une contenance qu’autre chose et l’observa se décaler avec une forme de soulagement. Sa compagnie n’était pas désagréable, mais elle préférait quand il se tenait à une saie distance d’elle. Phoenix lui aurait crevé les yeux et elle tenait à vivre encore un peu.
- Je vais bien, merci. Et toi ?
Maintenant qu’elle commençait à se calmer un peu, c’était la colère qui commençait à prendre le dessus sur le reste de ses émotions. Elle n’aimait pas l’idée d’avoir été la marionnette d’un sortilège et pire encore, elle considérait que ce qui venait de se passer était particulièrement grave. Si elle était tombée sur un autre garçon moins mesuré, les quinze minutes du sortilège auraient pu donner lieu à bien d’autres débordements. Cette idée lui arracha une grimace. Mais quelle directrice pouvait donc autoriser que l’on fasse fi ainsi du consentement des individus sous prétexte de foutue St Valentin ? Elle pouvait bien dire que c’était les élèves qui étaient dangereux avec leurs baguettes, jamais elle n’avait perdu à ce point le contrôle d’elle-même. Elle se releva d’un geste rendu vif par l’agacement et partagea avec son interlocuteur le fond de sa pensée, comme pour lui dire qu’il n’était en rien responsable de son mouvement d’humeur.
- Cette direction ne cesse de faire pire à chaque idée qui lui traverse l’esprit. Mais quelle idiotie ! Sans vouloir t’offenser, je n’ai jamais nourri l’ambition d’embrasser un homme fiancé à une autre fille tout comme je suis certaine que tu n’as habituellement d’yeux que pour Phoenix. Tu imagines ce qui aurait pu se passer sans notre consentement ? Ca frôle l’agression !
Elle attrapa son sac encore au sol et après s’être légèrement mordillée la lèvre, elle esquissa un léger sourire gêné à l’attention du garçon
- J’espère que tu ne me tiendras pas rigueur de cette étrange entrevue. Je m’en vais écrire à mon père que notre directrice est toujours plus perturbée en espérant qu’un jour quelqu’un fasse bouger les choses. Si tu souhaites en faire de même avec ton grand-père …
Elle haussa délicatement les épaules pour lui indiquer qu’elle n’y voyait pas d’inconvénient. Elle ajouta juste avant de tourner les talons.
- Pour le reste, tu peux compter sur ma discrétion.
(
![[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — HANNIBAL & CARLA Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg){kind=small}
![[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — HANNIBAL & CARLA Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg){kind=small}
