Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal

Partagez
 
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMar 26 Jan - 22:21

Can't win this losing fight




@Maxwell Carter

Le 28 décembre 2026,

Les fêtes s’étaient déroulées dans une atmosphère étrange après le bal de Noël. Elle qui avait été si heureuse de s’y rendre avec Maxwell avait vite déchantée face à la tentative d’assassinat du ministre et du jury. Elle ne croyait pas un quart de seconde que Skyler puisse en être à l’origine, par contre elle était bien assez maligne pour voir toutes les difficultés politiques que cela allait engendrer. Les conversations durant les repas avec ses parents n’avaient fait que la conforter dans cette idée. L’ambiance était sinistre et son père contrarié. A moins qu’il lui en veuille toujours pour sa scène dans l’infirmerie ? En tout cas, elle n’avait eu qu’une seule hâte, s’échapper de cette atmosphère pesante. Cela tombait bien, entre deux devoirs à rendre à la rentrée, son vrai projet des vacances avait été de retrouver les parents de Wendy, exactement comme elle l’avait promis à Maxwell.

Carla avait demandé à l’elfe de maison de sa famille de l’aide. Ou plutôt, elle lui avait demandé de s’exécuter et de garder le secret. Bès avait gémi, mais s’était exécuté, en fidèle serviteur. Elle était allée rapidement repérer les lieux de manière à pouvoir transplaner là-bas et elle avait envoyé un mot en urgence à Maxwell. Il n’avait pas fallu deux jours pour que le rendez-vous soit pris. Elle devait le retrouver devant chez lui à 11h précises. Au dernier moment, elle s’était rendue compte qu’elle n’était jamais allée chez lui autrement que par le balcon du monde et elle avait craint de finir désartibulée, mais par une explication magique qu’elle n’avait pas, il apparut que voir un endroit au Balcon était suffisant pour s’y rendre. Voilà comment elle se retrouva devant la charmante maison de Max cinq minutes avant l’heure annoncée. Elle dévora les lieux des yeux, allant jusqu’à repérer la fenêtre de la chambre du garçon comme il lui avait montré. Etre devant chez lui, loin de Poudlard avait quelque chose d’intime qu’ils n’avaient jamais expérimenté.

Elle resta de longues minutes à fixer la porte, ne sachant que faire. Sonner était le meilleur moyen d’attirer l’attention de la famille un peu trop envahissante du garçon. D’un autre côté, dans son manteau d’un blanc immaculé au milieu de ce village presque désert, elle ne passait pas réellement inaperçue. Elle allait esquisser un pas vers la bâtisse quand Maxwell ouvrit vivement la porte. Ils se firent face l’espace d’une seconde, avant qu’elle ne se décide à l’enlacer doucement.

- Max.

Elle voyait à ses traits crispés qu’aujourd’hui était un jour difficile pour lui. Elle savait aussi que pour justifier sa sortie, il avait certainement menti. Le prendre dans ses bras lui permettait de lui chuchoter quelques mots en toute discrétion mais aussi de lui manifester son soutien

- Une version officielle ?

Elle soupçonnait la mère de Maxwell d’être capable de surgir derrière n’importe quel arbuste pour la soumettre à un interrogatoire digne de l’inquisition espagnole. Elle préférait donc anticiper ce problème avant qu’il ne se présente à elle et qu’elle ne se retrouve à bafouiller lamentablement. Elle attrapa la main de Maxwell pour l’éloigner un peu histoire de pouvoir transplaner.

- Prêt ?

Elle lui laissa à peine le temps de fermer les yeux qu’elle transplana sa main dans la sienne. Quand ils réouvrirent les yeux, ils se trouvaient dans une ruelle à l’écart dans un quartier manifestement assez standard de la banlieue d’une grande ville. Maintenant qu’ils étaient un peu plus loin des oreilles indiscrètes, elle se permit de parler plus librement.

- On est à Liverpool. Comme je te l’avais écrit, mon elfe m’a dit qu’ils vivaient ici, la maison juste en face, là-bas. Je suis venue vérifier hier. Qu’est ce que tu veux faire maintenant ?

La question se posait réellement. Peut-être voulait-il juste les observer. Ou leur parler. Ou les frapper. Pour être honnête, peu importait son choix, elle le suivrait sans sourciller, mais elle devait connaître ses attentes pour s’y conformer. Ou l’arrêter s’il lui demandait de veiller à ce qu’il ne fasse rien qu’il pourrait regretter ensuite. De toute façon, elle n’était là que dans le seul but de l’aider. Ce n’était pas son combat, pas son traumatisme. Mais pour être à ses côtés, elle était prête à tout.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMar 26 Jan - 22:48

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Une lettre reçue quelques jours auparavant lui annonçant que la tâche avait été réalisée … Carla lui avait fait part de son succès pour retrouver les parents de Wendy. Pas qu’il ne doute de ses talents d’enquêtrice, mais il ne s’imaginait pas que cela puisse être aussi simple. Peut-être parce qu’il était effrayé … effrayé par la possibilité d’affronter ses propres pensées, ses sentiments, et les deux êtres humains qui avaient partagés la vie, et peut être la mort de cette petite fille qui lui avait tant donné. Il se souvenait comme si c’était hier de ce moment avec Carla, lorsqu’il avait explicité ce qu’il pensait, ce dont il doutait depuis des années, cette culpabilité qui l’avait et continuait tant de le ronger. Tout comme cette impression que cette vie qu’il avait partagé avec Wendy était aussi proche – la clairvoyance de ses souvenirs avec elle – mais très lointaine à la fois – comme si cette vie n’était plus, qu’elle appartenait à un passé trop lointain pour qu’il ne puisse en faire sens dans son monde actuel.

Jour J. Carla devrait arriver dans une petite heure, alors qu’il n’avait toujours pas la moindre idée de ce qu’il allait dire à ses parents. Comme s’il se laissait encore le choix d’abandonner cette quête au dernier moment. La matinée s’était écoulée, et les minutes avançaient, ne lui laissant que très peu de manœuvre. Il n’était pas dupe, et savait que sa mère allait l’interroger sur ses plans. Après tout que pouvait-il bien faire dans le village tout seul pendant les vacances d’hiver. Le poufsouffle récupéra son manteau, et dit quelques mots à sa mère avant de prendre la porte. Elle ne fut pas si difficile à convaincre que cela … et tant mieux, le jeune homme n’aurait sans doute pas la force d’affronter toutes les batailles aujourd’hui … la brise vint lui caresser doucement la joue. Il faisait froid … un froid agréable alors que son corps brûlait de chaleur. Carla était déjà présente, il s’avança vers elle, alors qu’elle le prit dans une douce étreinte. Il était fort à parier que sa mère se tenait à la fenêtre de la cuisine pour observer doucement et plus ou moins subtilement son fils ainé dehors. Elle murmura quelques mots à son oreille comme si elle avait lu dans ses pensées.

– On va faire un tour à Londres pour découvrir le marché de noël.

Répondit le jeune homme avec un sourire. Carla savait assez bien de quoi sa mère était capable – possiblement de sortir pour leur parler et de les inviter à prendre un chocolat à l’intérieur. Mais Maxwell n’avait certainement pas besoin que celle-ci ne lui complique la tâche aujourd’hui. Il se laissa guider par Carla alors qu’elle lui avait pris la main pour l’emmener avec elle un peu plus loin. Et elle fut également l’instigatrice du transplanage. Quand il ouvrit les yeux à nouveau, il se retrouva dans une petite ruelle somme toute plutôt banale – trop pour qu’il ne puisse immédiatement reconnaître où il se trouvait. Mais Carla lui apporta la réponse. Ils étaient à Liverpool, nord ouest de l’Angleterre, plutôt loin du village de son enfance, donc.

La maison dans laquelle ils vivaient désormais se trouvait en face donc, juste un peu plus loin dans la ruelle. La serpentard avait apparemment vérifié les informations la veille pour être sûr. Maxwell n’était pas très loquace, comme perdu dans ses pensées. Ce jour de confrontation qu’il avait en même temps tant attendu et tant redouté. Maintenant qu’il n’était qu’à quelques pas, le stress semblait emplir son corps et son esprit.

– Fumer. Je crois que c’est un bon début.

Répondit-il avant de fouiller dans sa poche de veste pour en sortir un briquet et une cigarette. Comme s’il avait besoin de ce petit moment, comme une pause avant de rentrer dans le vif du sujet. Lui qui n’était pas très bon pour cacher ses émotions … on pouvait lire cette peur dans ses yeux … Il tira une taffe et laissa la fumée s’échapper de sa bouche dans un grand soupir, comme une tentative de se donner du courage. En avait-il assez pour frapper à cette porte ? Pour affronter les personnes auxquels il avait tant pensé ces dernières années ?

– Tu as eu des infos sur eux ? S’ils se sont installés ici directement après ? Ce qu’ils ont fait pendant toutes ces années ou quoi ?


Demanda le jeune homme. Il ne savait pas vraiment si Carla avait poussé ses recherches. Techniquement il ne lui avait pas demandé, mais maintenant il cherchait sans doute simplement à se concentrer sur ce qui était imminent …



code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMer 27 Jan - 21:02

Can't win this losing fight




@Maxwell Carter

Après ses aveux au balcon du monde, Carla s’était sentie investie d’une mission qu’elle avait tenté de mener à bien, tandis que Maxwell ne lui avait jamais reparlé de cette entrevue. Aussi quand elle était arrivée devant chez lui, elle ne savait pas réellement comment il allait se comporter avec elle. Serait-il heureux de son implication ou au contraire agacé de devoir se confronter une nouvelle fois à ses souvenirs douloureux ? En tout cas, ils n’avaient pas réellement retrouvé depuis l’intimité qu’ils avaient partagé. Ou alors l’espace de quelques minutes quand elle s’était retrouvée à l’infirmerie. Le fait qu’il ne cherche pas à se dérober à son étreinte, même s’il ne s’agissait que d’une mise en scène, la rassura. Il était là, devant elle, et il ne cherchait pas à la fuir. Elle lui offrit un sourire et admit

- En route pour le marché de Noël alors.

Elle jeta un regard à la dérobée à la fenêtre de la cuisine où, comme prévu, se trouvait la mère de Maxwell. S’il avait su à quel point le planning de la journée était bien moins léger qu’un simple marché. Elle aurait préféré arpenter des allées de n’importe quel autre lieu, même moldus, que la confrontation qui s’annonçait.

Le transplanage fut une réussite et à l’instant même où elle lui donna quelques explications, Maxwell sortit une cigarette qu’il alluma. Elle le regarda souffler de la fumée avec une forme de soulagement, comme si ce truc moldu pouvait lui apporter une forme de réconfort. Elle arqua un sourcil, peu convaincue. Elle ne voyait pas très bien comment cette odeur âcre pouvait donner lieu à quoi que ce soit d’agréable. Mais puisque cela avait l’air de lui importer, elle l’observa fumer sans se plaindre. Comme toujours, elle inspira profondément, cherchant instinctivement à retrouver l'odeur de la cigarette qu'elle assimilait au garçon

- Je n’ai pas cherché à tout savoir. Mais je peux te dire qu’ils vivent ici depuis 5 ans et que je n’en ai pas appris beaucoup plus.

Elle aurait du mettre en œuvre bien trop de choses aux limites de la légalité pour en apprendre plus pour une plus-value presque nulle. C'était le passé qui les intéressait, pas le présent. S'ils étaient devenus des citoyens modèles depuis la mort d^e leur fille ainée, ce n'était quelque part pas ses affaires. Carla le dévisagea. Chacune de ses manifestations de stress lui était tellement évidente qu’elle lui donnait presque l’impression de lui sauter aux yeux. La crispation de sa mâchoire, la façon presque agacée dont il tirait sur sa cigarette, son regard fuyant … Ils n’étaient pas encore arrivés au plus difficile qu’il lui semblait déjà très affecté. Et cela l’inquiétait. Elle lui avait proposé son aide en pensant qu’obtenir des réponses lui permettrait de trouver la paix. Maintenant qu’ils se trouvaient là, dans cette ruelle, elle était bien moins certaine d’avoir raison. Surtout avec ce qu’elle avait à lui annoncer.

- Ils ont une fille de trois ans. Elle est chez ses grands-parents.

Elle s’en était assurée. Elle avait considéré que Maxwell ne voudrait jamais être confronté à la sœur de Wendy et que de toute façon, cette histoire n’avait rien à voir avec l’enfant. Elle n’avait pas à être présente si le Poufsouffle devait perdre un peu trop son sang froid. Il ne se le pardonnerait jamais de faire peur à une gamine. Alors, elle avait fait en fonction. Elle épousseta une poussière imaginaire sur son manteau blanc, avant de lui demander, un peu plus frontalement

- Tu veux leur parler ? Si tu ne le sens pas, on peut repartir tu sais. Aller au marché de Noël pour de vrai.

Elle voulait être certaine qu’il était au courant qu’il avait le choix. Les avoir cherchés ne l’obliger pas à s’y rendre en sa compagnie s’il n’estimait pas que cela était une bonne idée. Sa nervosité sembla encore monter d’un cran et après quelques secondes de réflexion, elle enleva son gant droit pour faire glisser le bracelet qu’il lui avait offert. Elle attrapa sa main et fit glisser le bijou autour de son poignet

- Tu as dit que quand tu le portes, tout se passe bien. Tu me le rendras après, tu en as plus besoin que moi.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyJeu 28 Jan - 16:36

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Il n’y avait aucune raison logique qui expliquait ce besoin de fumer à ce moment précis. Mais psychologiquement, il en avait besoin, comme une boufée d’air qui lui permettait de garder les pieds sur terre, de réfléchir et de se calmer. Il n’avait jamaisété aussi proche que maintenant de revoir les parents de Wendy. Ils étaient simplement à quelques mètres de lui, vaquant à leurs occupations, ne se doutant surement pas une seule seconde que les fantômes du passé allaient ressurgir. Et lui était planté ici dans cette ruelle, à essayer de rassembler son courage pour se donner la force de ne pas abandonner et de faire machine arrière immédiatement. Carla les avait retrouvé, elle avait tenu parole. Et pourtant maintenant ce n’était plus à elle de prendre les choses en main … mais à lui … Mais il se retrouvait dans l’incapacité de savoir ce qu’il désirait réellement faire ou dire. Etrangement, il ne s’était jamais imaginé aussi loin. Il savait que retrouver les parents de la petite fille était quelque chose de possible … et pourtant jamais dans sa tête il ne s’était imaginé ce qu’il leur dirait si ce moment arrivait un jour. Ce moment était pourtant là maintenant, et il allait devoir rassembler ses idées et ses pensées pour affronter la réalité, aussi dure soit elle. Il prit une inspiration, et alors que la cigarette se consummait peu à peu, il demanda à la jeune femme si elle avait eu des informations quelconques sur eux. Il ne lui avait pas expréssement demandé de le faire, alors il était probable qu’elle n’en sache pas plus, mais il semblait vouloir gagner un peu de temps, ou bien en apprendre un peu plus sur ses interlocuteurs. Qu’avaient-ils fait pendant presque huit ans. Avaient-il réussi à tout abandonner pour recommencer une nouvelle vie ? Et pourquoi partir aussi loin de l’endroit où désormais Wendy reposait pour l’éternité. Tellement de questions dans sa tête, d’interrogation, certaines pour lesquels il avait besoin de réponses, et d’autres pour lesquels il avait peur d’en recevoir. Carla lui annonça qu’elle n’avait que très peu d’informations, simplement le fait qu’ils s’étaient installés dans cette maison à Liverpool il y a maintenant cinq ans. Le jeune homme hocha doucement la tête sans qu’un son ne sorte de sa bouche, comme s’il assimilait ce qu’elle était en train de lui dire.

Encore une bouffée sur sa cigarette, il sentait la nervosité dans son corps qui ne semblait pas réellement s’atténuer malgré son envie de se calmer. Il ne parlait, certes, pas beaucoup, mais son visage semblait parler pour lui-même, étant assez expressif. Difficile ainsi de cacher cette nervosité, ce stress, cette crispation face à cette situation qu’il ne contrôlait pas. Puis Carla lui annonça une aute information : le fait qu’ils avaient une petite fille de trois ans. Apparemment elle était chez ses grands parents. La première information le surprit assez, comme son regard en laissa percevoir. Donc ils avaient eu un autre enfant ? Des années après Wendy, après avoir possiblement fait du mal à leur première née ? Tout était un peu confus dans sa tête. Comment réagir à une nouvelle comme celle-ci ? Ce dont il les pensait coupable n’était qu’une supposition et personne ne les interdisait de fonder une famille. Mais alors pourquoi donc est-ce que ça le déranger à ce point, que ça lui nouait autant l’estomac de savoir une telle chose ? Il se rendit compte qu’il n’avait pas parlé depuis un moment lorsque Carla reprit la parole en lui demandant s’il voulait en parler, lui laissant également l’option de ne pas aller à leur rencontre aujourd’hui s’il ne le désirait pas.

– Si j’y vais pas maintenant, je crois que je le ferais jamais.

Répondit-il en toute transparence. Il savait que s’il faisait demi-tour maintenant, il ne retrouverait sans doute jamais le courage d’aller affronter les fantôme de son passé. Il n’avait pas le choix, et même si c’était dur, il fallait affronter cette discussion. La vérité serait connu aujourd’hui d’une manière ou d’une autre.

Carla lui attrapa la main, pour faire glisser le bracelet qu’il lui avait offert à son poignet. Le jeune homme fixa son regard un instant, reconnaissant pour sa présence aujourd’hui, sans laquelle il ne serait surement pas ici. Il murmura un merci. Merci pour le bracelet, pour sa présence, pour sa gentillesse, pour sa dévotion. Après tout, sans elle, il ne serait surement pas ici aujourd’hui, encore moins prêt à aller toquer à cette porte. Il jeta le mégot de sa cigarette sur le sol, et prit une inspiration. Il était grand temps d’y aller maintenant.

– Me laisse pas me perdre là-dedans,d’accord ?

Il ne savait pas de quoi il était capable. Il ignorait tout de ce qui allait se passer dans cette conversation, si elle ne résulterait que d’une grande frustration et d’absence de réponse, s’il saurait enfin la vérité, s’il serait capable de rester calme, de ne pas craquer, ou si au contraire, la colère enfouie depuis des années pouvaient ressortir, s’il pouvait perdre le contrôle pshychologiquement ou physiquement … Il n’en savait rien, et c’était le cerveau bourré d’incertitudes qu’il se dirigeait avec la jeune femme vers cette maison, vers cette porte qui le rapprochait un peu plus d’une fin pour Wendy … avec Carla à ses côtés. Arrivé devant la porte, il s’arrêta un instant.

– Ca va aller hein.

Etait-ce une question, ou simplement une affirmation pour lui-même ? Il porta sa main et sonna,faisant retentir un petit bruit strident. Il n’y avait plus aucun moyen de reculer maintenant …

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyDim 31 Jan - 17:44

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Comme toujours, dès que maxwell porta la cigarette à sa bouche, elle prit discrètement une profonde inspiration. L’odeur âcre lui piqua la gorge autant qu’elle l’apaisa. Pour elle, cette odeur était intimement liée au garçon. Qu’elle ne comprenne pas ce que ça lui apportait avait finalement peu d’importance, c’était un rituel qui lui était devenu familier. Un jour, elle finirait par lui en voler une de ses lèvres, juste pour avoir la satisfaction de savoir enfin ce qu’il y trouvait comme réconfort. Maxwell l’écouta silencieusement, les traits toujours aussi tendus, ce qui ne la rassura en rien. Peut-être avait-elle mal compris, il lui avait demandé de les retrouver, mais peut-être aurait elle dû passer outre sa demande pour ne rien en faire. A chaque seconde qui passait, elle était un peu moins sûre de ses choix. Retrouver les parents de Wendy n’était peut-être pas le meilleur moyen d’enfin passe à autre chose, mais une nouvelle façon de le maintenir attaché à son passé.

La surprise succéda à la nervosité quand elle fit mention de leur fille et elle se contenta d’acquiescer silencieusement à son interrogation muette. Oui, elle aussi avait été surprise de cette information. Et elle-même ne savait pas quoi en faire. Elle avait donc volontairement choisi un jour où l’enfant ne serait pas présente.


- Et tu as le droit de ne jamais y aller.

Elle avait prononcé ces mots d’une voix douce comme pour lui transmettre l’idée qu’il n’y avait aucun mal à renoncer. Parfois, la défaite était de ne pas savoir abandonner. Mais il avait l’air si décidé, si persuadé qu’il devait y aller aujourd’hui ou jamais qu’elle choisit de ne pas insister et de rester à ses côtés. Il avait cruellement besoin d’une amie et elle voulait désespérément être importante à ses yeux.

- Je te le promets.

C’était un serment aussi solennel qu’irréalisable. Elle ne le laisserait jamais perdre cette personnalité solaire dont elle était amoureuse et à la fois, elle ne pouvait pas nier que toutes les réponses qu’il obtiendrait aujourd’hui ne pourraient que noircir un peu son âme. Si les maltraitances étaient responsables de la mort de son amie, il aurait toutes les peines du monde à ne pas se faire justice lui-même. Si c’était réellement la tristesse de la séparation qui l’avait tuée, les remords seraient terribles. Il n’y avait pas de bonne solution. Pourtant, elle était prête à lui promettre la lune juste pour lui être indispensable. Prête aussi à intervenir à sa place. Elle n’avait pas peur des conséquences de ses actes. Si elle était l’une des plus modérées des sangs purs et qu’elle se plaisait à se montrer sous son meilleur jour avec Maxwell, elle n’était pas aussi lisse qu’elle le laissait paraître et sa sensibilité restait moindre quand il s’agissait de moldus. Elle se devait de rester en retrait, au moins les premières minutes parce qu’il s’agissait de son combat, mais elle n’était pas obligée d’être passive.

Elle attrapa sa main pour le suivre et lui emboîta docilement le pas vers la maison. De l’extérieur, ils devaient ressembler à un charmant couple et c’était exactement ce qu’elle souhaitait. Ils ne devaient pas inspirer la méfiance, pas tout de suite. Sa tenue d’un blanc immaculé était aussi volontaire. Avec ses boucles blondes, ses yeux clairs et son air de petite fille de bonne famille, elle attirait plutôt sympathie.


- Bien sûr que ça va aller.

Pieux mensonge. Mais Maxwell avait l’air convaincu, alors elle l’était aussi. Elle se plaça à ses côtés tandis qu’il sonnait à la porte, prenant soin d’afficher un sourire aimable. S’ils ne voulaient pas qu’ils leur claquent la porte au nez, ils avaient tout intérêt à ne pas donner l’impression qu’ils voulaient en découdre. A ce jeu, le Poufsouffle était moins bon qu’elle, sans doute parce que perturbé. Elle lui jeta un regard en coin et avança d’un pas pour se présenter en premier l’air de rien. Elle lui souffla discrètement

- Aies l’air détendu.

Ce fut une femme qui leur ouvrit et qui parut surprise de les trouver devant sa porte. Ses prunelles se posèrent sur Maxwell et se plissèrent légèrement, comme si elle était capable de le reconnaître sans forcément arriver à faire le moindre lien avec sa fille décédée. Aussitôt, Carla entama ce qu’elle considérait être la meilleure diversion qu’il soit, à savoir assommer son interlocuteur sous un flot de paroles ininterrompues.

- Bonjour Madame, je suis désolée de vous déranger en cette période de fêtes, mon ami et moi habitons le quartier, on va à l’école un peu plus loin et nous avons un exposé où nous devons analyser des réponses à un sondage à faire dans notre quartier. Vous voudriez bien y répondre s’il vous plaît ? Ca ne prend que quelques minutes et ça nous aiderait beaucoup beaucoup pour notre devoir !

Toujours avec son sourire excessivement angélique, elle s’était petit à petit rapprochée de la porte de manière à pouvoir la retenir si elle tentait de la fermer. Sa main droite était dans sa poche, posée sur sa baguette si elle devait avoir le moindre problème. Elle ne devait pas faire de magie devant les moldus, elle le savait, mais entre sa peau et cette de cette famille, elle sauverait toujours la sienne en premier. De toute façon, le plan était simple, ils rentraient dans cette fichue maison avec n’importe quel mensonge de rigueur et après Maxwell pouvait dévoiler ses véritables intentions et les questionner. Mais faire ça sur le pallier, alors qu’ils auraient pu juste fermer leur porte à tout instant n’avait aucun sens.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyLun 1 Mar - 10:51

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Le stress l’enveloppait petit à petit alors que le moment d’affronter les parents de sa défunte amie approchait. Comment allait-il réagir face à ces deux personnes qu’il, au final, ne connaissait que très peu. Et pourtant, ils étaient le dernier lien à Wendy, disparu des années plus tôt. Tellement de choses se passaient dans sa tête à ce moment précis, tellement de scénarios différents qu’il ne savait que dire ou que faire. Pour autant, la présence de Carla à ses côtés lui faisait du bien. Elle le rassurait du mieux qu’elle pouvait, et sa chaleur l’embaumait. Il ne pouvait que lui être reconnaissant de tous les efforts qu’elle avait faits pour lui, de toutes les recherches qu’elle avait menées simplement pour sa petite personne. Si elle n’avait pas été présente dans vie, il ne serait certainement pas dans cette ruelle aujourd’hui. La jeune femme lui apprit une information : celle de la présence d’un enfant dans la vie du couple. Ils avaient donc refait leurs vies, s’étaient inventés une nouvelle vie, et avaient même remplacé Wendy par une autre. Pourquoi cela le mettait à ce point hors de lui ? Il ne comprenait pas comment et pourquoi des parents comme eux, qui avaient loupés tout avec leur premier enfant, avaient le droit de repartir à zéro. Et s’ils avaient réellement fait du mal à Wendy, comment pouvait-on leur laisser vivre leur vie tranquillement sans rien faire ? Est-ce que cet enfant était protégé ? Est-ce qu’elle subissait les mêmes choses que Wendy avait peut être subi de son temps ? Maxwell semblait se torturer l’esprit avec toutes les questions qui s’entrechoquaient dans son cerveau. Mais il ne dit rien. Comme s’il essayait de se concentrer sur la raison pour laquelle il était là. Comme s’il essayait de rassembler toutes ses forces pour ne pas craquer … Il regarda la jeune femme dans les yeux en lui faisant une demande … qui avait des airs de promesse. Il ne voulait pas se perdre là-dedans … et malheureusement il n’avait pas la moindre idée de comment il allait réagir. Et c’était peut être ça qui l’effrayait au plus haut point … cette perspective de perdre tout contrôle de lui-même face à des gens insipides.

Carla le rassura comme elle le pouvait. Elle ne le quitterait pas, et il n’allait pas affronter cette épreuve seul, elle serait là du début à la fin. Alors les deux jeunes adolescents s’avancèrent vers la porte d’entrée. Après quelques instants d’hésitations, le garçon finit par sonner. L’attente fut insoutenable. Comme si des milliers d’images traversaient son esprit pendant les quelques secondes qu’il fut à la femme pour ouvrir la porte. Il croisa son regard. Et s’il ne l’avait jamais côtoyé, il n’y avait pas de doute quant à son identité. Elle avait les mêmes yeux d’un bleu intense que Wendy. Ses cheveux autrefois surement d’un blond frappant étaient désormais parsemés de gris. Maxwell ne dit pas un mot pendant ces quelques secondes où leurs regards se croisent. L’a-t-elle aussi bien reconnu que lui ? Difficile à dire … Mais Carla prit soin de reprendre les rênes en déballant un flot de paroles pour expliquer la raison de leur présence ici. Elle expliqua qu’ils habitaient le quartier et qu’ils avaient un exposé à faire tout en lui proposant de répondre à un sondage pour les aider. Carla semblait plutôt douée pour l’improvisation. Bien meilleur que lui pour être honnête, d’où l’importance de sa présence ici. La femme resta silencieuse quelques secondes avant de finalement offrir un sourire à Carla …

– Bien sûr mademoiselle. Nous pouvons faire cela dans la cuisine, il fait un peu froid sur le pas de la porte, vous ne croyez pas ?

Répondit-elle avec un sourire. Elle était polie et agréable, ce qui retournait l’estomac du poufsouffle, qui semblait avoir du mal à supporter cette mascarade. Mais au moins, elle leur avait ouvert la porte de sa maison. Et il était bien plus intelligent d’avoir ce genre de conversation à l’intérieur, plutôt que dehors à la vue de tous. Carla et lui suivirent la femme qui les emmena donc dans la cuisine de cette maison. La pièce était plutôt chaleureuse, bien rangé. Il y avait même une photo de famille sur l’une des étagères … le regard de Max s’arrêta sur celle-ci. On y voyait cette femme, son mari, et une fillette. Evidemment ce n’était pas Wendy, mais la ressemblance était frappante. Des yeux bleus, deux couettes blondes, et le regard perdu. Max prit une inspiration, comme pour essayer de garder le contrôle de cette situation. Maintenant qu’ils étaient à l’intérieur, que devaient-ils faire ? Continuer à jouer le rôle des deux étudiants qui font un sondage, ou mettre les pieds dans le plat et la confronter immédiatement ?

– Asseyez-vous, je vous en prie. Une tasse de thé peut être ?

La voix de la femme le rappela à la réalité, et il détourna enfin le regard de cette fameuse photo pour faire face à nouveau à cette femme. Il acquiesça d’un signe de tête alors qu’elle sortait des tasses d’un placard, et qu’elle récupéra sa théière sur le feu. Max tira une chaise pour s’y installer. Il croisa le regard de Carla. Celle-ci attendait peut être un signe de sa part … il n’en savait rien. La femme leur posa une tasse remplie de thé bien chaud en face d’eux, puis elle s’assit à son tour face aux deux adolescents, dont elle attend maintenant surement les questions de leur sondage pour lesquels ils sont rentrés dans sa demeure. Automatiquement son regard se pose sur Carla … surement parce que c’est elle qui a présenté leur projet, mais aussi parce qu’elle semble être la plus bavarde des deux, alors qu’elle n’a pas encore entendu la voix du jeune homme en face d’elle. Et pourtant, il en a des questions dans sa tête … des dizaines et des dizaines dont elle seule à les réponses … mais y répondra-t-elle pour autant ?

– Notre première question, c’est, pourquoi avez-vous choisi de vivre à Liverpool ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette ville ?

Dit finalement le jeune homme en accord avec l’histoire qu’ils avaient racontée pour pénétrer dans sa maison. Le regard de la femme se posa une nouvelle fois sur le jeune homme. Il soutint son regard. Difficile de paraître impassible devant quelqu’un qui nous rebute, qui nous dégoûte de la sorte, devant quelqu’un sur qui sa colère pouvait exploser à tout instant. Maxwell n’avait jamais été très doué pour faire semblant, et ça Carla le savait mieux que personne …

– Quels sont vos noms à tous les deux ?

Maxwell croisa presque instinctivement le regard de sa camarade. La femme devant eux avait des doutes, il pouvait le sentir. Alors était-ce le moment d’arrêter les faux semblants et jouer carte sur table ?



code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMar 2 Mar - 19:12

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Le contraste entre leurs deux attitudes avait quelque chose de saisissant. Elle était aussi calme que Maxwell, aussi calculatrice qu’il était rongé par l’émotion. Il avait suffi que Carla le voie se décomposer devant cette porte pour qu’elle comprenne qu’elle ne pourrait pas compter sur lui immédiatement. Il luttait contre ses propres démons, c’était donc à elle d’assurer le spectacle. Heureusement pour lui, elle n’était pas mauvaise menteuse. Pour être exacte, elle pouvait facilement être démasquée quand elle agissait sous le coup de l’émotion, parce qu’elle ne savait pas gérer l’afflux de sentiments, ce qui la rendait vulnérable. Inversement, quand elle observait une situation avec détachement, elle était terriblement bonne menteuse. C’était même pire que cela, elle aimait avoir la sensation de manipuler les gens et d’avoir le dessus sur eux. C’était un petit pouvoir sans conséquence dont elle aimait jouir. Le contrôle avait un charme quasiment irrésistible sur elle.

Sourire charmant et visage inoffensif, elle débita ses idioties avec un aplomb qui forçait l’admiration. Après tout, c’était un rôle de composition, jouer une gentille de fille de bonne famille n’était pas compliqué, il lui suffisait de laisser le naturel revenir un peu, tout en maîtrisant l’arrogance qui l’accompagnait. Elle devait persuader son interlocutrice de les laisser entrer, pas la braquer dès les premières secondes. La femme devant elle semblait étonnamment aimable et peu méfiante. Elle s’était attendue à voir apparaître une vieille femme particulièrement laide, comme les méchants stéréotypés des livres d’enfant. La personne qui se tenait devant elle semblait affable. Elle avait des yeux d’un bleu saisissant. Cela la déstabilisa l’espace d’un dixième de seconde, avant qu’elle ne reprenne ses bêtises. Elle percevait toujours la présence de Maxwell derrière elle, mais ce dernier restait parfaitement immobile et silencieux. Elle n’osa pas tourner la tête pour vérifier elle-même s’il n’avait pas l’air trop verdâtre pour être honnête. Il allait falloir qu’il tienne le coup. Son attention se reporta sur la femme en face d’elle et elle lui offrit un sourire chargé de fausse candeur à sa proposition.

- Oh c’est vraiment très gentil de votre part ! Je vous promets qu’on ne sera pas longs.

Elle lui emboîta le pas d’une démarche volontairement légère, comme pour mimer une forme d’insouciance en accord avec le personnage de lycéenne qu’elle jouait. Ce n’était qu’un demi mensonge. Une fois qu’ils auraient entamé la conversation qui fâchait, ils ne disposeraient que de quelques minutes avant qu’elle ne les juge dangereux et choisisse d’en référer à la police. Il allait donc falloir être clair et concis. Malheureusement, Max s’était muré dans une sorte de mutisme inquiétant. Elle lui jeta un nouveau regard à la dérobée pour le découvrir en pleine contemplation de portraits de famille. Ses prunelles passèrent rapidement sur les photos figées qui s’étalaient devant eux avant de s’en détourner pour se recomposer le visage chaleureux qu’elle arborait depuis le début de la conversation.

- Volontiers, je vous remercie.

Elle choisit une chaise au hasard et elle arriva enfin à plonger l’espace d’une seconde ses yeux dans ceux de Max. Ce dernier semblait perdu et elle lui adressa un léger signe de la tête pour l’encourager. Il devait participer à cette mascarade ou déballer ses intentions, mais ce comportement renfermé allait finir par leur porter préjudice. Sans son joli sourire, Maxwell avait quelque chose d’impressionnant. Il était grand, tout en muscles, avec un visage glacial qui n’augurait rien de bon. Si la femme devant eux était seule dans cette maison, elle ne tarderait pas à être mal à l’aise.

Elle fut incapable de dire s’il avait vu ou compris sa communication silencieuse mais il se décida enfin à poser une question et Carla se détendit légèrement. Parfait, il jouait son rôle. Parce qu’il y était contraint, certes, mais il faisait un effort. Elle laissa ses doigts discrètement effleurer la jambe du garçon, cachée par la table, dans un signe de soutien.

- Oh je ne me suis pas présentée ! Je m’appelle Pearl, Madame. Enchantée.

Elle jeta un regard en coin à Maxwell pour vérifier s’il avait compris. Pearl était son deuxième prénom, une trouvaille de ses parents pour rappeler au reste du monde à quel point elle leur était précieuse. Malheureusement pour eux, en grandissant, elle avait cessé d’être leur joli bijou pour se transformer en fardeau. S’ils l’avaient vue, assise là à jouer la parfaite moldue pour les beaux yeux d’un sang mêlé, ils en auraient fait une syncope. Avec cynisme, elle conclut intérieurement qu’elle n’en aurait récupéré que plus vite son héritage. En tout cas, elle ne se rappelait pas avoir déjà partagé son état civil complet avec Maxwell. Il ne lui avait jamais demandé, elle n’avait jamais jugé important qu’il le sache. Maintenant qu’elle y réfléchissait, c’était pourtant le genre d’informations insignifiantes qui démontraient que deux personnes se connaissaient parfaitement. Et elle aurait voulu qu’il en soit ainsi entre eux, mais force était de constater que le chemin restait encore long. La preuve, elle n’avait aucune idée de son deuxième prénom à lui.

La femme en face d’eux ne quittait pas le garçon des yeux et le Poufsouffle ne faisait que peu d’efforts pour masquer le dégoût que la situation lui inspirait. Brusquement, elle commença à montrer des premiers signes de nervosité et Carla en conclut avec philosophie qu’ils ne tiendraient pas leur mensonge beaucoup plus longtemps. Maxwell était bien trop proche de lui sauter à la gorge pour passer pour un gentil adolescent. Elle se cala donc dans sa chaise, ramenant l’air de rien la main sur sa baguette et ajouta

- Mon ami s’appelle Max.

Elle avait volontairement choisi de ne donner qu’une partie de son prénom. Assez pour indiquer au garçon qu’il était temps de donner les vraies raisons de leur venue, tout en se ménageant une porte de sortie. Si besoin, elle pouvait encore prétendre qu’il se prénommait Maxton. Ca ferait les pieds à l’autre idiot de Sherwin. Les yeux de la femme se plissèrent et elle ne quitta plus maxwell du regard, semblant chercher désespérément dans sa mémoire ce que le garçon lui inspirait sans pour autant arriver à faire le lien. A sa décharge, elle avait mis tellement de distance avec son ancienne vie que cela devait être inconcevable pour son esprit de le retrouver là devant elle. Avec une forme de frustration à peine dissimulée, leur interlocutrice finit par lâcher

- Vous m’êtes familier. D’où nous connaissons nous ?

L’interrogation portait sur le contexte, mais elle semblait considérer comme acquis le fait qu’ils s’étaient déjà vus. Carla jugea que cela sonnait le glas des faux-semblants et elle abandonna sa moue naïve pour un visage froid et détaché. Parfait, elle commençait à avoir mal aux mandibules à force de sourire comme une idiote. Elle abandonna également son attitude ouverte pour croiser les jambes et dans un geste de méfiance, elle glissa la main dans sa poche, tenant fermement sa baguette. Au moindre imprévu, elle reprenait la main de cette délicate conversation à grands coups de sortilèges.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMer 3 Mar - 13:07

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Ils étaient rentrés dans la maison. Maintenant qu’ils avaient accès à l’intérieur de la demeure, ils pouvaient mener à bien leur pseudo plan. Maxwell était silencieux, ce qui le rendait un peu suspect, et les regards furtifs de la femme en sa direction validaient d’ailleurs cette pensée. Elle ne l’avait peut être pas reconnu, mais elle semblait tout de même à un certain niveau reconnaître les traits du visage de ce jeune homme. Mais d’où ? Ca elle l’ignorait encore. Lui était muté dans son silence, comme s’il rassemblait toutes ses forces pour ne pas faire sauter le plan de Carla qui leur avait permit d’entrer. Il était stressé, rongé par la colère et l’amertume … Autour de lui, il observait tous les indices sur la vie que menait désormais ces personnes soi-disant repenti. La maison était plutôt sympathique, bien qu’assez modeste, ils ne roulaient surement pas sur l’or. Ca n’avait jamais été le cas de toute façon, même quand ils vivaient dans le même village que lui. Cette photo de famille lui retourna l’estomac, bien qu’il eut du mal à s’expliquer pourquoi. La femme, quant à elle, restait polie envers ces deux inconnus qui s’étaient incrustés chez elle, leur proposant même une tasse de thé. Carla et Max acceptèrent.

Alors qu’il était silencieux depuis un peu trop longtemps, le jeune homme comprit qu’il était temps de dire quelque chose … Carla était là, en véritable soutient pour lui. Alors il décidé de marcher sur ses pas en posant une question pour leur pseudo sondage d’école. Il sentit la main de Carla toucher doucement sa jambe, pour lui montrer qu’elle était là peu importe ce qu’il allait se passer, et cela le rassura quelque peu. Mais le stress revint aussi vite qu’il était arrivé lorsque la femme leur demanda leur identité. La jambe du jeune homme commença à bouger sous la table, signe de nervosité. Heureusement dans ce genre de moment il pouvait compter sur Carla. La jeune femme semblait très à l’aise dans cette comédie. L’improvisation n’avait pas de secrets pour elle, et elle reprit rapidement sa voix enjouée pour se présenter sous le pseudonyme de Pearl. Pourquoi elle avait choisi ce prénom ? Pour être totalement honnête, le garçon n’en avait pas la moindre idée. Et cela souleva immédiatement une question dans sa tête. Devait-il lui aussi donner un faux nom ? Donner son vrai nom ?

Il sentait le regard insistant de la femme sur lui, qui attendait surement qu’il décline à son tour son identité. Et pourtant, Maxwell laissait ce silence insupportable s’installer dans la pièce, ayant beaucoup de mal à cacher son dégout et sa colère. Si Carla était douée pour faire semblant, ce n’était clairement pas son cas. Et il risquait bien vite de faire tomber leurs masques s’il ne prenait pas un minimum sur lui. Carla reprit la parole pour le présenter. Elle utilisa son surnom, le prénom par lequel la plupart des gens l’appelaient à l’école. Mais le regard de la femme restait planté sur son visage. Carla ne semblait plus l’intéresser tant que ça. Et pour cause … on ne se méfiait rarement de ceux qui parlaient mais plus de ceux qui ne disaient mots. Et aujourd’hui, c’était bien sur Max qu’elle portait toute son attention. Pourquoi cet adolescent dans sa cuisine était si hostile à toute forme de communication, pourquoi n’ouvrait-il pas la bouche et laissait sa camarade faire la discussion, pourquoi fuyait-il son regard de cette manière ? Avait-il des choses à cacher ? Et pourquoi son visage lui était aussi familier ? Maxwell savait pertinemment que leur petit jeu de faux-semblant n’allait pas durer très longtemps … par sa faute évidemment, chaque parcelle de son corps trahissait leurs intentions … et ça, la femme l’avait tout aussi bien remarqué. Elle finit par lui poser la question de but en blanc. Se connaissaient-ils ? Maxwell releva la tête et croisa enfin le regard de la femme. Son regard perçant lui donnait l’impression qu’elle pouvait lire en lui sans qu’il n’ouvre la bouche … un sentiment très désagréable pour lui d’ailleurs …

– Bibury, ça vous dit quelque chose ?

Laissa finalement échapper le jeune homme. De toute façon cela ne servait plus à rien de cacher ses réelles intentions. La femme n’était pas dupe et semblait avoir compris depuis déjà quelques minutes que quelque chose se tramait. Il venait de lui donner le nom de son village, et vu la terreur dans ses yeux, elle savait désormais ce qu’il en était. Après tout, comment oublier le village dans lequel elle avait habité pendant des années avec son mari et sa défunte fille. Ses yeux perçants avaient désormais fait le rapprochement du pourquoi ce garçon lui semblait si familier.

– Maxwell Carter. Je me disais bien que ton visage m’était familier. Tu as bien grandi, comment va ta mère ?

Le jeune homme eut du mal à cacher sa surprise face à cette réaction. La terreur semblait avoir quitté ses yeux et avoir revêtis le rôle de femme accueillante dans sa demeure. A quoi jouait-elle ? Sa gentillesse le tendait encore plus, et faisait remonter la colère en lui. Le poufsouffle lança un regard furtif à Carla avant de se reconcentrer une nouvelle fois sur cette femme. Si Carla était douée pour jouer la comédie, cela semblait être aussi son fort. Maxwell porta sa main à sa poche avant de se contenir. Non, il n’avait pas le droit de laisser sa colère l’envahir au point d’user sa baguette. Il voulait une confrontation, il pouvait l’avoir. Ici et maintenant. Mais cette colère plongé en lui depuis tant d’année ne l’aidait pas à y voir clair. Soudainement il tapa du poing sur la table comme pour éliminer tout ces faux semblants. Il ne supportait pas cette comédie qui était en train de s’installer sous ses yeux.

– Qu’est ce que vous avez fait à Wendy ?

S’il avait essayé de poser cette question d’une façon calme, il avait clairement échoué. Mais au moins il avait réussi à enlever ce sourire malsain du visage de la femme. Désormais, elle le regardait avec semble-t-il des éclairs dans les yeux.

– Tu as bien du culot mon garçon de venir ici en sachant pertinemment ton degré d’implication dans cette histoire tragique. Autant que de ramener une fille qui lui ressemble. Nous essayons de reconstruire notre vie, et tu devrais faire la même chose. Sortez d’ici maintenant.

Dit-elle d’un air menaçant. Clairement, pour elle, la conversation était terminée. Elle n’avait pas la moindre envie que les deux adolescents restent dans sa maison plus longtemps.

– Pas avant que je sache la vraie vérité, pas celle que vous avez inventé.

La femme se releva. Et Maxwell fit de même. De toute façon, il était incapable de rester plus longtemps assis …


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMer 3 Mar - 21:25

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Carla se cala contre le dossier de son siège dès qu’elle entendit Maxwell nommait son village, considérant que c’était sa manière de reprendre la main sur la conversation. Son rôle de petite menteuse était donc terminé. Elle pouvait donc laisser traîner ses yeux sur les différents cadres photos qui habillaient la pièce, se demandant si cette famille d’apparence parfaite pouvait bien être les bourreaux décrits par le garçon. Pour l’instant, leur interlocutrice avait été charmante avec eux. Si ça n’avait pas été une moldue insignifiante, elle en aurait presque eu des remords. Presque.

Quand elle le reconnut enfin, elle ne s’énerva pas et se contenta de demander des nouvelles de la mère de Maxwell, ce qui tira Carla de sa contemplation et lui arracha une moue étonnée. Elle était bien affable, même en connaissant son identité. Etonnant de self control. Plus que ce que Maxwell pouvait endurer. Il tapa du poing sur la table en demandant ce qu’elle avait fait à Wendy et la jeune fille dût admettre que l’approche était sans doute trop frontale pour être efficace. Néanmoins, elle considéra qu’elle n’avait pas à intervenir tant que Max ne manifestait que des signes d’agacement. Puis la femme répondit et ce fut à cet instant que la discussion commença à mal tourner.

Pour la première fois depuis le début de leur conversation, Carla pâlit en entendant la femme en face d’elle dire qu’elle ressemblait à Wendy. Cela n’aurait pas dû être surprise, elle l’avait soupçonné depuis que Maxwell lui avait confié cette histoire. Elle avait compris à sa façon de transposer l’histoire de la petite fille sur elle qu’elle avait dû lui ressembler, au moins un peu. En entrant dans cette maison et en regardant rapidement les photos, elle avait compris que les similitudes étaient assez évidentes. Comme la sœur de Wendy, elle avait les cheveux blonds, de jolies boucles, et des yeux clairs. Vert d’eau pour elle, bleu ciel pour cette famille. Mais elles avaient le même type de visage, un peu en forme de cœur, les mêmes pommettes enfantines. Est-ce pour cela qu’il lui avait cédé ? Pour faire taire ses regrets et ses remords ? Etait-ce pour cela qu’elle était la seule à être restée un temps à ses côtés ? Parce qu’il avait trop peur de la laisser comme il avait pu laisser une amie derrière lui à onze ans avec les conséquences funestes que cela avait eues ? Elle détestait cette idée de tout son cœur. Elle haïssait cette impression d’être l’ersatz d’une personne qu’il n’aurait jamais, comme si elle n’était pas digne d’être aimée pour elle-même. Elle aimait encore moins l’idée d’être en compétition avec une gamine morte. Les défunts gagnaient toujours pour le vide insurmontable qu’ils laissaient, c’était une bataille déloyale, perdue d’avance. Les prunelles de Carla cherchèrent celles de Maxwell avec précipitation, sans doute dans l’espoir d’y lire un attachement suffisant pour contrer ses sombres pensées. Sa tentative aboutit à un échec cuisant. Maxwell ne l’observait pas du tout, toute son attention entièrement dédiée à son interlocutrice. Avec une forme de mauvaise foi cynique, Carla conclut que c’était toujours le même schéma, il suffisait qu’elle recherche son soutien pour qu’il soit concentré sur tout autre chose. Et malgré tout, elle continuait à le défendre. Comme elle allait le faire maintenant. Parce qu’elle était terriblement amoureuse de lui et parce qu’elle était désormais hors d’elle en raison de ce qu’elle avait pu entendre.

Alors que les deux se levaient pour se toiser d’un air mauvais, elle se leva souplement d’un bond et se glissa entre les deux avec une grâce presque féline, sa baguette dissimulée dans son dos. Sans un regard pour Maxwell qui était derrière elle, elle releva le menton dans un geste de défi

- Je ne ressemble à personne. Quant à vous, comment osez-vous ? C’était un enfant de onze ans, comment osez-vous lui faire porter la moindre culpabilité ?! Cette fillette était sous votre responsabilité, pas sous la sienne.

Elle lui lança un regard dégoûté dans lequel se lisait tout le mépris que lui inspirait cette conversation. Si elle croyait apaiser sa conscience en se répétant que c’était un gamin le responsable de la mort de sa fille, grand bien lui en fasse, mais ce n’était pas comme ça qu’elle gagnerait aux yeux de Carla la maturité nécessaire pour élever une deuxième enfant. Et ça, c’était encore en lui faisant grâce d’une potentielle dangerosité. Avec un regard froid, elle persifla

- Pensez bien que cette entrevue nous déplaît tout autant qu’à vous, mais il a besoin de connaître la vérité et je pense que c’est dans votre intérêt de prendre quelques minutes pour discuter sinon ….

Elle haussa les épaules avec une nonchalance feinte et lui lança un sourire mauvais

- Votre seconde fille est chez ses grands parents, n’est ce pas ? 66 Fairfield Cres, si je ne m’abuse. J’adorerais la rencontrer. C’est vraiment juste à côté.

Elle se fichait profondément de passer pour la pire des sociopathes. Maxwell voulait des réponses et il ne voulait pas se perdre dans cette guerre, qu’à cela ne tienne, elle se perdrait pour lui. Si tant est qu’il restait quoi que ce soit à perdre. Elle savait qu’elle n’était pas la pire des sangs purs, loin de là. Elle éprouvait de l’empathie, de l’attachement, de la compassion, bien plus que certains de ses condisciples. Mais ce n’était que pour les personnes qui l’intéressaient. Le reste du monde lui était indifférent. Pire encore, elle avait contrarié l’une des rares personnes auxquelles elle tenait plus que tout. Il n’y avait donc strictement plus rien qui la retenait de pourrir la vie de cette femme. Elle fit jouer légèrement le bout de bois entre ses doigts qu’elle tenait dans son dos et pensa « Diffindo » de toutes forces en visant l’un des cadres photos qui se tenait sur le côté. Un craquement sinistre se fit entendre et la vitre du cadre de la photo de famille se brisa brusquement. Tous les trois tournèrent la tête et Carla se contenta de ricaner

- Oups. Mauvais présage.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMer 3 Mar - 21:55

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Elle était calme, lui ne l’était plus. Il ne supportait plus d’entendre sa politesse, sa voix douce, ses faux semblants. Comment osait-elle prendre des nouvelles de sa mère, alors qu’elle ne pouvait ignorer l’entrevue qu’avait eu celle-ci avec la police à l’époque. Elle en avait eu forcément vent. Elle savait que Madame Carter s’était rendu au poste de police le lendemain du drame pour confier ses doutes après avoir longuement parlé à son fils. Elle savait que la mère du garçon qui se trouvait en face de lui ne les pensait pas aussi innocent qu’ils voulaient bien le clamer. Avec toutes ces informations, comment osait-elle demander des nouvelles dans le plus grand des calmes ? Incapable de garder plus son calme, le poing du jeune homme rencontra la table. Si elle voulait jouer les imbéciles, ce ne serait pas avec lui. Ils avaient gardé trop longtemps le silence. Peut être même avaient vécu des années sans éprouver la moindre once de remords. Mais ils devaient rendre des compte, pour lui, pour leur fille … Parce que Maxwell ne pouvait plus continuer à vivre de la sorte, avec des soupçons et de la culpabilité. S’il reconnaissait sa part de responsabilité dans cette fin tragique, il voulait que cette famille en fasse de même. Son visage le dégoutait de toute part. Et elle lui lança en pleine figure qu’il n’avait aucunement le droit de venir réclamer des comptes alors qu’il était en partie responsable de l’accident de la petite fille, ni même de ramener une fille qui lui ressemblait, en faisant référence à Carla. Cela le toucha en plein dans le ventre, comme si on venait de lui mettre un poing dans l’estomac. Jamais il n’avait pensé réellement à cette ressemblance entre Carla et Wendy. Ces deux personnes étaient totalement différentes autant physiquement que mentalement, que dans la place qu’avait chacune d’elle en lui. Il savait qu’elle serait touché … au moment même où il avait entendu ces paroles, il savait qu’elles allaient atteindre profondément sa camarade, qu’elle se verrait comme une remplaçante, comme une figure de substitution pour l’amie qu’il avait perdu. Ce n’était pas le cas, et il comptait bien lui dire en temps et en heure. Mais pour l’instant, il voulait que cette femme comprenne qu’il n’avait pas la moindre intention de quitter les lieux avant d’avoir connaissance de la vérité. Cela faisait trop longtemps qu’ils vivaient tous dans un mensonge.

Carla se plaça presque immédiatement entre eux lorsqu’ils se levèrent, comme pour empêcher une quelconque attaque physique. Elle se défendit presque automatiquement sur sa ressemblance physique avec Wendy avant de prendre sa défense, et de réfuter cette culpabilité qu’elle essayait de mettre sur le dos de Max. Le jeune homme lui laissa la parole, comme pour essayer de se calmer, pour reprendre ses esprits, mais surtout pour reprendre le contrôle. Il se sentait à court de patience, et cela n’engendrait rien de bon. Ni pour lui, ni pour elle. Et Carla usa de ses connaissances, de ces informations sur cette famille pour leur mettre un coup de pression, en parlant de leur fille, en lui montrant qu’ils savaient où elle se trouvait actuellement, laissant sous entendre qu’ils étaient bien plus dangereux qu’elle ne pouvait se les imaginer. Avant même que quelqu’un ne puisse réagir, un bruit de fracas les fit se retourner … un cadre était tombé sur le sol, brisé … Vu le commentaire de Carla, il se doutait que cela venait d’elle.

– Ecoute moi bien petite pourriture, si tu touches à un cheveu de ma fille, tes propres parents auront la joie d’aller à ton enterrement.
– Je ne crois pas que vous soyez en mesure de menacer quiconque ici.


Répondit rapidement Maxwell qui perdait clairement patience. Une chose était de s’en prendre à lui, mais il n’allait clairement pas la laisser menacer Carla ouvertement. De quoi ces gens étaient-ils réellement capables après tout ?

Mais soudainement il se sentit tirer vers l’arrière avant de se faire coller contre le mur, une main entourant sa gorge l’empêchant de respirer correctement. Tout était allé si vite qu’il n’avait pas compris ce qui était en train de se passer. Mais alors que l’air quittait peu à peu ses poumons, il eut le temps de regarder son agresseur dans les yeux. Lui. Etait-il là depuis longtemps ? Depuis combien de temps ? Etait-il présent dans la maison alors qu’ils étaient entrés une dizaine de minutes auparavant ? Ce qui était sûr c’est qu’il avait surement entendu les deux adolescents menacer sa femme, et qu’il avait l’intention de mettre hors d’état de nuire, ou du moins d’effrayer Maxwell. Paralysé par la peur, et la rapidité de la scène, Max ne réagit pas immédiatement, se retrouvant collé à un mur, incapable de reprendre sa respiration, à la merci de l’homme aux cheveux foncés, et de ses yeux aussi bleus que froids. Il ne sait pas exactement combien de temps s’est écoulé, surement quelques secondes, peut être moins. Dans sa tête, cela semble une éternité. Une éternité paralysée par la peur, avant qu’il reprenne enfin le contrôle de son corps, de ses gestes, et que l’instinct de survie le bouscule enfin. Alors il envoie son poing devant lui, dans l’estomac de l’homme le plus fort possible pour l’obliger à lâcher prise. Et il peut enfin reprendre une respiration, sentir l’air rentrer à nouveau dans ses poumons.

L’homme se relève rapidement et lui fait face, alors que Max attire Carla derrière lui. Il n’attaque pas et est également auprès de sa femme. Mais désormais tous savent qu’ils doivent être vigilants. Max porte une main à son cou, encore endolori par la force des mains qui se trouvaient autour de lui il y a quelques secondes.

– On veut la vérité, et on s’en va. Vous nous reverrez plus.
– Parce que tu crois être en pouvoir de négocier Maxwell ? Toi, fils de deux parents étranges, incapables de garder leur nez dans leurs affaires. Déjà à l’époque, ils aimaient venir fouiner par chez nous. Et maintenant c’est leur idiot de fils qui a prit la relève accompagnée d’une petite trainée. Soit vous partez maintenant, soit on vous fait arrêter. Votre choix, maintenant.


Dit d'une voix forte et assurée l'homme.



code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyJeu 4 Mar - 23:52

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Carla ne savait pas réellement comment la mère de Wendy avait pu cibler en si peu de temps ce qui lui ferait mal. Pourtant, elle n’aurait pas pu mieux viser qu’en parlant d’une ressemblance entre les deux filles. C’était le meilleur moyen de la faire douter, de laisser vaciller la confiance qu’elle avait en Maxwell. Sous-entendre qu’elle n’avait jamais été autre chose que l’ombre de son amie perdue avait quelque chose de violent, mais quand on connaissait le contexte entre les deux adolescents, cela revêtait une signification encore plus perturbante. L’espace d’un dixième de seconde, elle se demanda même si c’était pour cela qu’il avait accepté qu’elle vienne. Pour mettre un coup de pression à cette famille. Qu’ils voient Wendy plutôt que Carla. Si c’était le cas, c’était bien trop malsain, même pour elle. Néanmoins, elle n’avait pas le temps de réfléchir, ni celui de l’interroger. Elle ne pouvait que s’interposer.

Parce qu’elle avait vécu la remarque de leur interlocutrice comme une attaque, elle fit ce qu’elle savait faire de mieux, à savoir attaquer en retour. Elle n’était généralement pas assez impulsive pour donner la première estocade, mais il suffisait qu’elle se sente agressée pour répondre aussi vivement. Puisqu’elle avait ressenti de la douleur face à son commentaire, elle s’appliqua à ce que la femme en face d’elle ressente exactement la même chose. Et elle s’en prit à sa fille. Elle ne savait pas si cela était malin, sans doute qu’à la réflexion elle conviendrait que non, mais pour l’instant, ce fut la seule chose qui lui passa par la tête. Si elle-même était blessée, elle voulait la mettre à terre. Preuve que cela fonctionnait, la femme en face d’elle commença à la menacer. Carla se contenta d’hausser un sourcil, pas impressionnée pour deux sous. Si elle pensait lui faire peur avec ses promesses délirantes, elle se trompait lourdement. Comment une moldue comme elle aurait pu avoir sa peau ? Elle n’avait pas la puissance, pas les pouvoirs nécessaires pour la tuer, même dans ses rêves les plus fous. Et il suffisait qu’elle touche à un seul de ses cheveux pour que ce soit son père qui s’en charge. Se rendait-elle compte de la chance qu’elle avait de n’avoir en face d’elle que deux adolescents désorganisés ? Si leurs parents avaient été informés, cela n’aurait pas été que des menaces en l’air. Elle allait répliquer sur le même ton, quand maxwell intervint vivement pour la défendre et elle le regarda avec autant d’étonnement que de reconnaissance. Il ne fallait pas qu’il s’inquiète pour elle, elle n’avait que faire des promesses morbides de cette femme. Mais elle appréciait qu’il agisse dans son intérêt, surtout après tous les doutes que la remarque maladroite sur une prétendue ressemblance avait pu déclencher. Peut-être que si son attention n’avait pas été entièrement tournée vers la réaction du garçon, elle aurait vu ou compris qu’il y avait un quatrième individu dans cette maison et que cela allait sans doute très mal tourné. Comment aurait-il pu en être autrement ? Ils n’étaient que des enfants jouant aux justiciers.

- MAX !

Son propre cri autant que son inquiétude la surprirent elle-même. Elle se savait désespérément attachée au garçon, mais elle n’aurait jamais cru pouvoir ressentir une telle terreur à l’idée qu’il soit blessé. Ses doigts se resserrent sur la baguette qu’elle tenait dans son dos dans un mouvement de panique, sans qu’elle puisse faire quoi que ce soit. Jeter un sort, c’était prendre le risque de le toucher et de se faire voir. Avoir des ennuis avec le ministère était le cadet de ses soucis et elle savait très bien que son père serait en mesure de gérer cela, par contre elle ne se pardonnerait jamais si elle blessait le Poufsouffle. Dieu merci, avant qu’elle ne soit contrainte de trancher, Maxwell le repoussa et l’attira derrière lui. Elle n’avait jamais été aussi contente qu’il ait ce physique tout en muscles qu’en cet instant et surtout d’être plus petite et plus fine que lui. Cachée derrière sa silhouette, elle pouvait à nouveau se servir de sa baguette dans une relative impunité.

L’insulte acheva de la faire sortir de ses gonds. Ses yeux flamboyèrent de colère et ses traits perdirent tout ce qu’il pouvait subsister de douceur. Elle ne pouvait pas tolérer qu’il lui parle ainsi, pas parce qu’elle se sentait touchée par l’insulte, mais parce que malgré toute la tolérance qu’elle affichait devant Maxwell pour ne pas le heurter, elle n’avait aucun début d’estime pour les moldus. A ses yeux, ils n’étaient guère plus importants que des animaux et tout comme elle ne torturait pas des chatons, elle était tout à fait capable de les laisser tranquilles, mais si l’un d’entre eux commençait à l’attaquer, elle ne ressentait aucune culpabilité à l’idée de l’écraser comme elle tuerait un affreux petit cafard. De toute façon, c’était tout ce que cette affreuse famille méritait, d’être éradiquée. La seule chose qui la retenait encore était qu’elle avait promis à Maxwell qu’elle ne le laisserait pas se perdre dans cette guerre et si elle agissait trop vivement, il interviendrait pour l’aider, peu importe les conséquences. Elle marmonna de manière presque imperceptible

- Everte statum.

L’homme trébucha aussitôt et une part d’elle-même se réjouit de manière malsaine à l’idée de le voir à terre à leurs pieds, à l’endroit où il devait être. Quelle chance pour lui qu’elle ne veuille pas dépasser une certaine limite. Sinon elle lui aurait demandé de s’excuser, quitte à user d’encore un peu de magie. Le toisant, elle persifla avec tout le mépris dont elle était capable.

- Ne t’avise plus jamais de m’insulter. La moindre goutte de mon sang vaut mieux que ta vie.

Tout dans sa posture comme dans ses mots la renvoyait directement à l’éducation toute en arrogance qu’elle avait reçue et qu’elle s’appliquait habituellement à cacher aux yeux de Maxwell. Avec un dédain totalement feint, elle alla se rasseoir à la table ce qui lui permit de glisser discrètement sa baguette contre sa jambe à l’abri des regards et continua de les fixer.

- Je vous en prie, appelez la police, qu’on rigole, je suis prête à les attendre ici-même. Maxwell est le seul à avoir des traces apparentes de violence et il est mineur. Et il y a déjà eu des suspicions de violences à votre encontre. Vous voulez vraiment une enquête pour votre seconde fille ?

Elle reprit d’une voix un peu plus basse

- Je sais pertinemment ce qu’il y a dans le dossier médical de Wendy. Ne pensez pas que je suis venue ici sans information.

Pour être honnête, c’était exactement ce qu’elle avait fait. Elle n’avait rien cherché et était venue avec une candeur qu’elle se reprochait vivement en cet instant. Néanmoins, la réaction de cet homme était à ses yeux trop vive, trop ancrée dans une violence immédiate pour qu’il n’y ait jamais rien eu de discutable dans le dossier de leur première fille. Il suffisait donc de prêcher le faux pour savoir le vrai, tout en gardant un visage impassible.

- Trois questions et on s’en va. Ca s’arrêtera là. Il a besoin de la vérité pour avancer et vous vous avez besoin qu’on se taise. L’accord est équilibré.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyVen 5 Mar - 13:59

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Tout était allé si vite … Tellement concentré sur ce visage qu’il méprisait que pas une seconde il n’avait vu arriver le père de famille. Celui-ci qui l’avait pris par surprise, par derrière au moment où il s’y attendait le moins avant de le plaquer contre le mur, une main autour de sa gorge, appuyant assez fort pour que l’air quitte peu à peu les poumons de l’adolescent. Aurait-il du être effrayé à ce moment là ? Sentant qu’il pouvait mourir à tout instant si l’homme ne relâchait pas la pression ? Il n’avait certainement pas eu le temps d’y penser, laissant simplement son instinct de survie le délivrer de l’emprise de l’homme. Sa colère n’était maintenant plus dissimulée. S’il était prêt à s’en prendre physiquement à lui avant même qu’il ne dévoile réellement toutes ses intentions, et surtout ses véritables doutes sur eux, on pouvait s’imaginer que cette histoire n’allait pas aller en s’arrangeant. Mais il n’avait pas peur, pas maintenant, l’adrénaline bien présente dans son corps, dans son sang, dans son esprit. Il avait entendu le cri de Carla avant de cogner de toutes ses forces dans l’estomac de l’homme. Il s’approcha de la jeune femme, la poussant légèrement derrière lui, comme pour faire barrière et les empêcher de s’en prendre à elle. Après tout, il était celui qui l’avait entrainé avec lui dans cette histoire, il était responsable qu’elle sorte en un seul morceau de cette maison. Sa jambe tremblait, et sa main s’était portée à sa poche, comme prêt à sortir sa baguette au moindre mouvement de la part de ses interlocuteurs. Il savait ce qu’il risquait en faisant de la magie devant des moldus, mais si on portait atteinte à sa vie ou à celle de Carla, il n’aurait pas le choix que d’agir.

Maintenant ils sont face à face, deux contre deux, les forces apparemment équilibrés même s’ils ignorent tout de la nature des deux adolescents. Techniquement, ils seraient presque sur un pied d’égalité, la loi étant très claire sur l’interdiction de faire de la magie devant des moldus, et encore moins de les prendre sur cible … Mais les jeunes allaient-ils réussir à se contrôler ? Alors que la situation était déjà plus que tendue … Maxwell parla d’une voix forte, assurée, et menaçante. Ils avaient des questions et ne partiraient pas tant qu’ils n’auraient pas des réponses. Ce fut l’homme qui lui répondit, utilisant clairement son prénom pour lui montrer qu’il savait lui aussi bel et bien son identité. Il parla de ses parents puis insulta Carla. Le jeune homme serra les dents. Il savait que sa mère avait émit quelques doutes à la police, pour autant il ignorait l’implication totale de ses parents dans l’affaire. Avaient-ils fait plus qu’il ne le pensait ? Après la tragédie, ou même avant peut être ? Sa mère ne lui avait jamais rien dit (autre que ce qu’il avait entendu en écoutant aux portes tard un soir). L’homme trébucha presque immédiatement. Surement un coup de Carla, ça ne pouvait clairement pas être un accident, surtout après que celui-ci ait insulté la jeune femme ouvertement. Maxwell n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle lui devança le pas, en se montrant hostile et menaçante avec l’homme. Cela ne l’étonnait guère. Après tout, elle était de sang-pur, et il pouvait imaginer qu’elle n’appréciait guère de se faire insulter par des moldus.

Elle leur rappela justement que Maxwell avait les traces de son altercation avec le père de famille, alors si la police était mêlée à cette histoire, ils pouvaient avoir des problèmes. Très bien, il était surement plus sûr pour eux de garder la police moldu éloigné de toute cette histoire car techniquement ils n’étaient pas tout blanc dans cette histoire non plus. La femme blanchi en entendant le nom de sa première fille, et surtout les informations que semblaient détenir les deux adolescents.

– Si ta pauvre mère avait décidé de se mêler de ses affaires, il n’y aurait jamais eu d’enquêtes sur la pseudo-violence de notre fille. Cette bonne femme a cependant eu l’intelligence d’arrêter de s’immiscer rapidement dans cette affaire.

Maxwell leva un sourcil interrogateur. Il avait un mauvais pressentiment. La femme parlait avec un sourire mauvais en coin, et il n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle entendait par là. Pourquoi sa mère avait-elle eu l’intelligence de s’arrêter, et comment se faisait-il qu’elle soit à ce point dans la ligne de mire de ces deux personnes. De ce qu’il savait, elle était simplement aller faire part de ses suspicions à la police, une seule fois, voilà tout.

Carla reprit la parole en leur proposant un marché : trois questions et ils s’en iraient, et cette histoire s’arrêtera là. L’homme croisa le regard de sa femme tout en restant silencieux, peut être seulement quelques secondes … qu’il lui parut une éternité. Si sa patience n’était déjà pas grande à son arrivée, il l’avait grandement perdu au fur et à mesure de l’altercation. L’homme finit par acquiescer, plongeant et soutenant le regard de Maxwell, comme pour prouver qu’il n’avait aucunement peur des questions de cet adolescent.

– Qu’est-ce qu’il s’est passé entre ma mère et vous ?

Avait-il subitement demandé. Carla devait surement être surprise de son choix de question. Après tout, il avait enfin l’occasion de poser les questions qu’il se posait sur l’affaire de Wendy, et il débutait en rebondissant sur les paroles de cette femme sur sa maman. Peut être qu’il voulait encore repousser le moment de savoir, qu’il avait peur de sa propre réaction. Mais ce mystère autour de sa mère était étrange … Ils l’avaient cités tellement de fois depuis qu’ils étaient entrés dans cette maison … Ca ne pouvait pas être une simple coïncidence, si ? Ce fut la femme qui prit la parole.

– Elle trouvait que la police ne faisait pas assez bien son travail apparemment, fouinait elle-même dans nos histoires de famille, dans nos vies. Elle allait bien trop loin, alors on lui a juste proposé un marché, comme ta copine fait avec nous aujourd’hui … Elle est intelligente ta mère. Elle a compris qu’il valait mieux rester en retrait et garder son fils chéri à la maison.

Ils avaient menacé sa mère, c’était bien ce qu’ils étaient en train de dire n’est-ce pas ? Elle se mêlait un peu trop de cette affaire, alors ils l’avaient menacé de s’en prendre à son fils directement si elle ne faisait pas profil bas ? Maxwell déglutit. Mais ils avouaient à demi-mots qu’ils avaient quelque chose à se reprocher sinon ils n’auraient pas eu besoin de menacer sa famille, non ?

Le garçon avait toujours son regard plongé dans celui de cette femme qui venait de parler. Silencieux, comme à son habitude. Maxwell n’était clairement pas à parler pour ne rien dire, il ne l’avait jamais été, mais son silence était lui-même stressant, à en se demander ce qui se passait dans sa tête à cet instant précis, quelles étaient ses pensées …

– Ta copine a peut être une question ? Après tout, c’est elle la hargneuse entre vous deux.


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyVen 5 Mar - 22:54

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Carla avait abandonné son masque de froideur quand elle avait jugé Maxwell en danger pour une expression d’angoisse pure. Elle n’aurait jamais pu se pardonner qu’il lui arrive quelque chose alors qu’elle l’avait aidé à venir ici. Elle n’aurait pas pu vivre avec cette culpabilité, pas plus qu’avec les remords de ne pas avoir su l’aider. Ce fut sans doute à cet instant précis qu’elle se rendit compte de l’absurdité de leur quête. Wendy était morte et prendre des risques pour elle n’allait pas la ressusciter. Au mieux, il allait juste réussir à la rejoindre un peu plus vite, ce qu’elle ne permettrait jamais. D’abord parce que ce n’était absolument pas l’heure du Poufsouffle et ensuite parce qu’elle refusait catégoriquement qu’une fille morte ou vivante lui enlève Maxwell. Et c’était certainement sa motivation la plus puissante.

Avaient-ils compris que Maxwell était à sa manière le plus ébranlable des deux ? En tout cas les références à la mère du garçon se multipliaient et elle voyait qu’à chaque fois, le regard du garçon s’assombrissait un peu plus. Elle le connaissait assez pour avoir vu l’éclat de doute danser dans ses yeux et elle l’avait écouté avec assez d’attention pour sa mère ne figurait pas dans son récit quand il s’était confié à elle au balcon du monde. Elle supposait donc qu’il n’avait aucune idée de ce à quoi faisait référence le couple et que cela allait le ronger. Comme s’il avait besoin de cela. Elle n’eut donc aucun remord à voir l’homme en face d’elle trébucher et tomber sous ses yeux. Pourquoi aurait-elle eu de la compassion ? Il l’avait insultée et il cherchait à faire du mal à Max. L’homme les fusilla du regard en se relevant et Carla arqua un sourcil moqueur, se retenant à grand peine de lui lancer que ce n’était pas la peine de s’en prendre à des enfants s’il n’était pas capable de tenir debout. Elle ne ferait que déclencher une nouvelle salve de violence. Néanmoins, s’il voulait de l’étrange, il allait l’adorer. Elle n’avait pas fini d’agrémenter cette entrevue de petits sortilèges pour leur donner l’avantage.

Elle reprit les choses en main, avec un détachement apparent qui ne correspondait en rien à toute la méfiance qui l’habitait. Si son manteau ne couvrait pas l’essentiel de son corps, ils auraient sans doute pu voir que chacun de ses muscles était tendu, comme pour se tenir prête à déguerpir au moindre geste suspect. Néanmoins, elle calma suffisamment le jeu pour qu’ils acceptent sa proposition. Ou elle fut suffisamment menaçante. Ils acceptèrent et elle eut un petit sourire triomphant. Au tour de Maxwell de jouer.


Et là, ce fut le drame. Alors qu’il n’avait que trois questions, il en gâcha une avec une interrogation qu’il aurait très bien pu poser à sa mère. Elle écarquilla les yeux sous l’effet de la surprise et fit une moue légèrement contrariée. Il était en train de s’éparpiller, mais elle ne pouvait pas montrer la moindre dissension devant eux. Alors elle se contenta de resserrer sa prise sur baguette, agacée.

Quand il fut indiqué qu’elle était clairement la plus hargneuse des deux, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres, le genre de sourire froid et mécanique qui n’illuminait pas le regard. Oui, elle était sans doute la plus teigneuse des deux, mais surtout celle qui était le plus prête à tout. Maxwell était fou à l’idée qu’ils soient en danger et elle était capable d’imaginer les ressorts psychologiques à l’œuvre dans cette attitude. Il n’avait pas pu sauver Wendy, il lui serait proprement intolérable de ne pas pouvoir la protéger elle contre les mêmes personnes. En cela, l’homme avait excessivement mal joué. Il s’en était pris à Max qui avait la carrure suffisante pour lui tenir tête et qui quelque part s’en fichait bien de se prendre un coup. C’était si elle avait été blessée qu’il aurait vrillé. Elle devait donc faire tout ce qui était en son pouvoir pour que cela ne se produise pas. Elle n’avait pas le loisir de rajouter encore une inconnue à l’équation. En tout cas, elle appréciait qu’ils se méfient d’elle, comme s’ils la considéraient enfin à sa juste valeur. Maxwell allait tempêter, s’énerver, mais elle, si elle estimait que l’affront était trop fort, elle n’hésiterait pas à envoyer son elfe de maison leur pourrir la vie. Elle savait être aussi mauvaise que rancunière quand elle le souhaitait.

Elle jeta un coup d’œil à Maxwell qui se contentait de soutenir le regard de la mère de Wendy sans rien ajouter et elle soupira légèrement. Elle n’avait pas prévu de poser de question, parce que ce n’était pas son histoire et qu’il n’avait que trois chances. Néanmoins, s’il tenait à rester mutique, elle allait devoir réviser sa position. Trois questions étaient une chance qui ne se reproduirait pas et ils allaient finir par s’impatienter. Ce qu’elle comprenait parfaitement, elle-même avait l’impression d’étouffer dans cette atmosphère pesante.

Elle plissa brusquement les yeux, le temps que les éléments des précédentes réponses ne la heurtent soudain, dépassant l’immobilisme du Poufsouffle. La mère de Maxwell avait accepté un marché donc. Ils avaient précédemment souligné que la famille de Max était étrange et ensuite avait sous-entendu qu’ils avaient pu menacer l’enfant pour tenir sa mère à distance. Quelles informations avaient-ils pu mettre en avant ? Est-ce qu’ils avaient compris que l’étrangeté constatée était due à de la magie ? Ses doigts serrèrent sa baguette jusqu’à ses jointures blanchissent, faute d’afflux sanguin, la passa sous sa veste et elle se releva doucement pour se rapprocher de Max. Arrivée près de lui, elle lui murmura pour lui seul.

- Il y a un truc pas net. On pose nos questions rapidement et on y va.

Elle réfléchit une seconde et décida de poser la seule interrogation qui les intéressait à la base, histoire de précipiter les événements

- Avez-vous commis le moindre acte, violence psychique ou psychologique, pouvant expliquer le décès de Wendy ?

Elle avait tenté de trouver le juste équilibre entre précision et question ouverte, pour ne pas qu’ils puissent jouer sur les mots pour ne pas répondre. Tout comme elle avait choisi à dessein de prononcer le prénom de l’enfant. Elle avait décelé que cela les perturbait quand elle le faisait, autant tenter de les déstabiliser encore un peu. Le moindre petit grain de sable en leur faveur pouvait être déterminant. Encore plus quand on voyait que Maxwell avait des difficultés à gérer l’afflux d’informations et qu’elle risquait de devoir rapidement se débrouiller seule dans une situation qu’elle estimait de plus en plus trouble.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptySam 6 Mar - 20:34

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Sa mère … encore et toujours … trop souvent cité dans cette conversation alors que les parents de Wendy ne la connaissait pas personnellement, pas plus qu’une simple voisine qu’on salue de temps en temps aux dernières nouvelles. Peut être avaient-ils compris en voyant les réactions de l’adolescent que c’était un sujet qu’il pouvait titiller. Après tout, la mère de Maxwell était connue depuis toujours pour idolâtrer son fils, il y avait donc quelque chose à creuser dans cette relation. Et ce fut donc de cette manière qu’il « gâcha » une question. Il sentit Carla se raidir à ses côtés et devinait facilement ce qu’elle pouvait bien penser. Pour elle, sa question n’avait pas lieu d’être sachant les réelles raisons pour lesquelles ils étaient venus aujourd’hui. Mais malgré sa question, la réponse qu’il reçut de cette femme lui en posait encore des dizaines. Pour autant, il savait qu’il ne pouvait pas continuer sur le sujet. Il ne pouvait pas continuer de s’éparpiller. Et peut être pourrait-il trouver des réponses à ces questionnements auprès de sa mère. Du moins, s’il assumait d’être venu à l’encontre des parents de Wendy auprès d’elle, ce qui n’était pas moins sûr. Puis on s’adressa directement à Carla, la qualifiant de la plus hargneuse du duo. Le jeune homme grinça les dents, ayant cette sale impression qu’ils pensaient pouvoir le manipuler à leur guise, tandis que Carla était simplement la tête brûlé, celle qu’il avait bien fait de ramener avec lui sinon il n’aurait jamais eu le courage de les confronter. Et si c’était peut être en parti vrai, il supportait difficilement d’entendre cette analyse dans la bouche de deux personnes qu’il méprisait au plus haut point. Depuis qu’il avait pénétré dans leur demeure, il faisait preuve d’un intense travail sur lui-même pour ne pas se laisser happer par sa colère, pour ne pas laisser la haine prendre le dessus et devenir incontrôlable … et chaque minute qu’il passait en plus en leur compagnie lui rendait la tâche de plus en plus compliqué. Ils faisaient semblant d’accepter un marché, et pourtant Max avait la sale impression qu’il contrôler ardemment tous les échanges qui se déroulaient dans leur cuisine. C’était eux qui choisissaient qui posaient les questions et quand, et ils décidaient de la manière dont ils voulaient y répondre. Ils étaient loin d’être stupides. Et les avoir considérer comme tel dans sa tête avait été sa première erreur. Il s’en rendait compte maintenant, alors qu’il avait l’impression d’être spectateur de quelque chose qu’il ne pouvait décemment pas contrôler.

Parler n’était pas son fort et il le prouvait une nouvelle fois aujourd’hui. S’il avait été seul, soit la situation aurait dégénéré très rapidement à cause de son incapacité à tenir ses nerfs, soit cette discussion aurait été fortuite à cause de son mutisme à toute épreuve. Mais Carla était là, et ne semblait pas être impressionné le moins du monde. Elle faisait preuve d’un contrôle assez incroyable. Mais la situation dans laquelle ils s’étaient mis était difficilement contrôlable. Carla s’en rendait bien compte. Comme lui, elle sentait qu’il y avait quelque chose de pas net. Maxwell déglutit. Il avait cette sale impression depuis plusieurs minutes déjà, mais si Carla l’avait également remarqué, cela voulait dire que ça ne venait pas seulement de lui. Après quelques instants de silence, Carla fit exactement ce qu’on attendait d’elle en posant une question. Elle mit les pieds dans le plat, indiquant clairement les réelles intentions de leur petite visite. Si pour le moment, ils s’en doutaient fortement, maintenant ils savaient clairement l’opinion des deux adolescents sur cette sombre affaire. Avaient-ils commis le moindre acte de violence sur Wendy ? La question qui le hantait depuis des années, qui participait massivement à son auto-flagellation de n’avoir possiblement rien vu de tout cela malgré le nombre d’heures qu’il passait avec la petite fille chaque jour … Ce silence qui ne durait même pas une seconde qui lui semblait une éternité, comme si le temps passait au ralenti en attendant une quelconque réaction de la part des probables bourreaux. Puis un rictus presque imperceptible … Avant que ça ne soit la femme qui ne parle et clame une réponse.

– Jamais.

Comment se contrôler face à des gens pareils alors que son instinct lui criait qu’ils mentaient encore une fois. Il n’était pas fou, il n’avait pas imaginé ce rictus mauvais sur le coin des lèvres du géniteur de Wendy. Et peut être que ce fut finalement cela qui le fit vriller. Jamais ils ne leur parleraient sans pression, parce qu’ils savaient mieux que de s’auto-incriminer pour une affaire qu’ils avaient échapper depuis presque huit ans maintenant, parce qu’ils ne devaient rien à deux adolescents venus sans invitation dans leur demeure, et peut être parce qu’ils ne ressentaient tout simplement rien. Tout se passa vite, tellement que même avec beaucoup de vivacité, Carla n’aurait sans doute pas pu le retenir. Un instant, il était à ses côtés, lui frôlant presque l’épaule, celui d’après son poing s’écrasait sur le nez du père de la défunte. Un coup, puis deux, puis un troisième. Lui non plus ne s’était sans doute pas attendu à une réaction aussi vive du gamin. Le même qui depuis le début ne s’était montré que trop peu menaçant pour qu’il se méfie de lui ne serait-ce qu’une seconde, et qui maintenant l’avait pris au dépourvu. La force du dernier coup le fit tomber sur le sol, alors qu’il entendit un cri puissant sortir de la bouche de sa femme.

– Fais la taire avant qu’elle panique les voisins.

Une voix dure mais claire, sans sourciller, il avait dit ça à Carla. Sans non plus jeter un regard derrière lui pour croiser le sien, trop occupé à garder le père dans sa ligne de mire. Il se releva avant de se faire pousser violemment contre le mur. Si ces gens ne comprenaient que la violence, alors il fallait jouer avec leurs règles … Et alors que plus tôt, l’homme prenait lui-même Maxwell contre un mûr, en faisant pression sur son cou pour l’empêcher de respirer, c’était à son tour maintenant de lui faire goûter sa propre médication.

– On va faire très simple. Soit vous vous décidez enfin à parler, soit vous rendez votre gamine orpheline dés aujourd’hui.

Cette lueur dans ses yeux en était presque effrayante. Peut être parce que c’était de la bouche de Maxwell que sortait ces mots … de la bouche de quelqu’un solaire, toujours de bonne humeur, et complètement inoffensif en temps normal … Mais ce n’était pas vraiment lui dans cette situation …



code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptySam 6 Mar - 22:17

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Evidemment la réponse sonnait faux, mais elle ne savait pas si c’était parce qu’elle était ou si c’était parce qu’ils s’étaient mis en tête que ces deux personnes étaient forcément maltraitantes. Le rictus de l’homme acheva de la crisper, mais elle n’esquissa pas le moindre geste, bien décidée à respecter l’accord qu’ils venaient de passer et surtout désireuse de partir le plus vite loin de cet endroit. Son impression de malaise de ne cessait de grandir de minute en minute, l’oppressant de plus en plus.

Carla éprouvait tellement de méfiance à l’encontre de leurs interlocuteurs qu’elle ne prit pas la peine de s’inquiéter assez pour Maxwell.Sa concentration sur ce qu’elle jugeait être une menace ne lui permit pas de voir qu’il allait dégoupiller. Et comme une grenade, il explosa au moment où elle s’y attendait le moins. Peut-être était-ce l’étrangeté de la situation qui l’avait poussé à bout. Peut-être était-il déjà sur le point de vriller à l’instant même où il était entré. Quoi qu’il en soit, il se jeta sur le père de Wendy avant qu’elle ne puisse esquisser le moindre geste. C’était comme si son corps entier s’était détendu d’un seul coup pour bondir d’un geste aussi précis que souple. Elle ne put qu’assister, impuissante, à la succession de coups.

Elle ne savait pas comment réagir à cette salve de violence. Ce n’était pas que cela la choquait particulièrement, elle n’éprouvait pas assez de compassion pour avoir réellement de la pitié pour les individus en face d’elle. Par contre, elle n’était pas coutumière de ce genre d’actes et encore moins de la part de Maxwell. Alors ce n’était pas la brutalité qui la perturbait, mais le fait qu’elle ne savait pas comment y répondre. Elle n’avait jamais envisagé elle-même de l’être, il y avait des moyens plus élégants d’arriver à ses fins, comme la magie. Si elle avait dû faire preuve de barbarie, elle aurait sans doute délégué cette tâche à son elfe de maison pour ne pas se salir les mains. Quelque part, c’était une preuve de lâcheté de sa part, elle ne redoutait pas d’infliger de la douleur, mais elle préférait ne pas le faire elle-même. Ce qui la choquait réellement, c’était de voir Maxwell vriller, littéralement. Elle ne l’avait jamais vu ainsi. Elle n’avait jamais souhaité le voir ainsi, sans son sourire presque enfantin et sa personnalité solaire. Peut-être que les filles aimaient les mauvais garçons et il y avait sûrement une part d’attirance pour le danger dans son choix amoureux, mais de danger pour les valeurs de sa famille, pas un garçon au comportement dangereux. Elle était amoureuse de lui pour sa gentillesse, toutes les facettes attachantes de sa personnalité, son humour, pas ses poings. Ce ne fut que quand il s’effondra à terre qu’elle sortit de la stupeur dans laquelle elle était plongée. Le bourdonnement dans ses oreilles disparut et des sons discordants heurtèrent ses perceptions. Le premier était un cri, le second était une forme de gémissement pathétique qu’elle mit quelques secondes à identifier comme venant d’elle. Déstabilisée parce qu’elle venait de voir et par son absence totale de considération, elle bredouilla

- Et tu veux que je fasse comment ? Que je l’assomme ?

Elle n’avait pas la carrure pour en venir aux mains. Elle était grande pour une fille, mais plutôt fine et surtout très peu habituée à autre chose que des chamailleries de gamines. Ses doigts sur sa baguette et le cerveau tournant à plein régime, elle choisit de contourner la difficulté. Elle n’était pas de taille à la faire taire, il fallait donc éviter qu’elle se fasse entendre. Marmonnant, elle prononça « Assurdiato ». Qu’elle crie donc. Personne ne les entendrait. La femme la regarda et, pour la première fois, s’adressa à elle avec une sincérité palpable.

- Fais quelque chose.

Avait-elle compris la dynamique entre les deux adolescents ? Avait-elle compris à quel point elle était sans doute la seule à pouvoir peut-être le raisonner ? Elle ne savait pas si elle avait envie d’intervenir, mais qu’elle le lui demande la déstabilisa. Comme pour orienter son choix, Maxwell commença à le menacer sérieusement.

Ces derniers mots la firent frissonner, pas parce qu’ils l’effrayaient en eux-mêmes, elle avait été capable de prononcer des menaces, mais parce qu’elle entendait dans la voix de Maxwell qu’en cet instant très précis, c’était une promesse. Il aurait été capable de le faire. Ou alors il le feignait très bien. La panique se refléta dans ses prunelles couleur jade. Elle qui avait fait preuve jusque-là d’une maîtrise toute particulière sentait la situation lui glisser entre les doigts et elle détestait cela. La perte de contrôle n’était pas son fort, encore moins quand elle jugeait la situation aussi instable. Tant que Maxwell et elle avaient présenté un front uni, elle avait jugé être relativement en sécurité. Maintenant, elle estimait que le danger pouvait venir de chaque personne de cette pièce, y compris son seul allié. Et surtout, elle lui avait promis avant qu’ils ne rentrent dans cette maison de ne pas e laisser se perdre dans cette bataille. N’était-il pas déjà perdu pour agir ainsi ? Est-ce qu’elle devait l’arrêter, au risque de les mettre dans une position de faiblesse ou le laisser faire ? A quel moment la frontière de ce qui était acceptable était-elle atteinte ? Elle n’en savait rien pour être honnête. Ses limites étaient tellement différentes de celles de Maxwell.

Ce ne fut que quand elle vit la lueur presque de folie dans ses yeux qu’elle se décida. Sans quitter la femme du regard – la laisser dans son dos aurait été la pire des erreurs – et posa sa main sur l’épaule de Maxwell et lui souffla


- Je te l’ai promis. Arrête.

Elle savait qu’il comprendrait la référence. Elle ne savait juste pas ce qu’il en ferait. Il ne se retourna pas pour la regarder. Il ne lui répondit même pas. Son regard croisa celui de la femme et leurs inquiétudes, chacune pour une personne différente, se reflétèrent en miroir. La maîtrise qu’elle avait d’elle-même commença à se fissurer et sa voix monta d’une octave sous l’effet de la peur quand elle s’adressa à la mère de Wendy. Elles avaient une cause commune désormais, celle de les arrêter.

- Répondez-lui putain !

La vulgarité dans sa bouche n’était jamais bon signe. Elle resserra sa prise sur l’épaule de Maxwell et lui murmura une nouvelle fois.

- Arrête. Tu me fais peur.

Le choix de mots n’était pas anodin. Elle n’avait pas peur de lui, mais peur pour lui. Cependant, cette phrase était assez inattendue pour l’obliger à l’écouter. Peut-être aussi pour l’obliger à réfléchir.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyDim 7 Mar - 13:46

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Ill ne s’était jamais considéré comme quelqu’un de violent. Sa lourdeur était légendaire, sa taquinerie connue de tous, son côté têtu, sa marque de fabrique … Mais jamais vraiment, il ne répondait par la violence physique. Malgré ses gros bras, dont il était d’ailleurs très fier, rares étaient les occasions où il s’en était réellement servi dans une castagne. Quoi que s’il fallait même des petits coups de pressions aux ennemis de ses potes pourquoi pas … Mais jamais n’avait-il démontré un penchant pour la violence pour obtenir quoi que ce soit. Peut être était-ce pour cela que cette situation rendait l’atmosphère étrange, amère, terrifiante … parce qu’un garçon sans histoires, sans méchanceté devenait maintenant le bourreau de ceux qu’il méprisait. Il avait choisi la violence pour les faire parler, comme s’il pensait que c’était la seule solution au problème, qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour obliger ces deux personnes à parler. Elle ne fonctionnait pas de la même manière que lui, et peut être que ces menaces allaient le faire réagir. Ils pensaient que c’était de Carla qu’il fallait se méfier, que c’était elle leur plus grande menace, il leur prouvait maintenant qu’il pouvait être plus dangereux qu’elle, et qu’ils ne devaient surtout pas le sous-estimer. Il tenait fermement l’homme contre le mûr où lui-même s’était retrouvé piégé un peu plus tôt, son bras fermé sur le coup de l’homme contrôlant sa respiration – ou son absence de respiration d’ailleurs. Même si on ne pouvait pas deviner ce qui se passait dans sa tête, sachez qu’il n’en éprouvait pas une once de plaisir. Chacun de ses actes le perturbait au plus haut point, lui laissait un dégoût grandissant dans sa propre bouche. Mais il était allé trop loin maintenant pour arrêter, et savait qu’au moindre recul on ne le prendrait clairement plus au sérieux. Alors il était contre sa propre nature , s’obligeant à mettre de côté ses propres pensées pour se concentrer sur ce qu’il devait faire, sur ce qu’il pensait être obligé de dire pour se faire comprendre et avoir des résultats. La mère avait laissé échapper un cri de terreur – terreur qu’il ressentait lui-même dans son ventre. Et il ne pouvait clairement pas se concentrer en entendant la détresse de cette voix. S’il s’écoutait il lâcherait cet homme immédiatement, et partirait de cette maison en courant. Mais il était trop loin pour faire machine arrière maintenant, alors il ordonna à Carla de la faire taire pour ne pas ameuter le voisinage, d’une voix claire et forte – une voix qui sonnait comme un autre.

Il entendit les paroles de la jeune femme qui rebondirent pourtant sur lui sans vraiment qu’il ne les assimile. Il ne savait pas ce qu’il attendait de Carla. Qu’elle l’assomme ? Non probablement pas, ils avaient suffisamment de problèmes maintenant que cette situation avait dangereusement escaladé. Soit ils parlaient maintenant soit leur enfant allait devenir orpheline ce soir – des mots qui ne semblaient pas réellement sortir de sa bouche, comme s’il se dissociait de lui-même pour jouer un rôle qui ne lui allait pas du tout. C’était effrayant d’entendre sa propre voix prononcer une telle menace avec autant de vigueur. Que se passerait-il s’ils ne voulaient pas plier ? Allait-il exécuter sa propre menace ? Etait-il capable d’aller aussi loin ? Son cœur s’accéléra … il battait tellement fort qu’il avait l’impression que tout le monde pouvait l’entendre – qu’ils savaient tous à quel point le stress et l’adrénaline s’étaient emparés de lui, qu’ils devinaient qu’il n’était qu’un gamin effrayé à ne pas prendre au sérieux.

La main posée sur son épaule de la part de Carla le fit sursauter, comme s’il ne s’était pas rendu compte qu’elle avait marché dans sa direction. Ses mots résonnèrent dans son esprit, sans qu’il ne bouge d’un millimètre, comme effrayé à l’idée de faire le moindre pas. Il était incapable de faire sortir le moindre son de sa bouche pour répondre à la jeune femme. Elle se tourna vers la femme pour lui ordonner de lui répondre.

Mais ce furent les paroles de Carla qui le retourna complètement. « Tu me fais peur », se répéta des centaines de fois dans sa tête en l’espace d’une seconde. Il relâcha la pression qu’il exerçait sur l’homme qui put prendre une bonne respiration, avant de se tourner vers la femme – la terreur dans ses yeux semblaient indiquer qu’elle comprenait ou du moins qu’elle croyait que Maxwell ne bluffait pas. Elle regarda Carla puis lui, avant de finalement prendre la parole. Comme un automatisme, il prit la main de Carla, comme pour faire face à une vérité qu’il était sur le point d’entendre. La voix de la femme était saccadé, comme brisé de devoir mettre des mots sur une affaire vieille de huit ans.

– Elle était une enfant difficile … Elle ne comprenait rien, pas les punitions, pas les mises en garde, toujours à répondre, à se mettre en danger, à nous faire vivre un enfer … on a tout essayé. Elle ne comprenait que ça, la violence. Mais c’était un accident.

A chaque mot prononcé par cette femme, la main du jeune homme se resserrait un peu plus sur celle de Carla, ne se rendant surement pas compte qu’il lui faisait peut être un peu de mal en faisant ça. Chaque mot qu’il entendait le crispait un peu plus. Alors la violence était avéré, elle l’avouait enfin, le clamait à voix haute qu’ils avaient bel et bien abusé de la jeune fille.

– Quel genre d’accident ?

C’était sortit de sa bouche avant qu’il ne puisse le contrôler. Il voulait savoir exactement ce qu’il s’était passé cette fameuse journée, comment Wendy avait vécu les derniers instants de sa vie, et si cela était bel et bien de leur faute, ou de la sienne comme le journal semblait l’indiquer aux enquêteurs.

– Elle sauté de la fenêtre.



code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyDim 7 Mar - 18:20

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Le bras de Maxwell contre la gorge de l’homme avait pour effet de lui couper entièrement la respiration. Elle le voyait bien, à la manière dont sa bouche se déformait à la recherche d’air à inspirer, de ses lèvres qui bleuissaient. Ca n’était certes que quelques secondes, mais quand on savait que le Poufsouffle privait délibérément sa victime d’oxygène, chaque instant semblait durer des heures. Quand il ne réagit pas à sa première interpellation, son esprit démarra au quart de tour, hésitant entre le faire lâcher prise de force ou chercher une idée pour planquer le futur corps qu’ils allaient avoir sur les bras. Elle aurait certainement dû s’inquiéter de voir avec quelle facilité elle acceptait cette hypothèse sans que cela ne semble remettre en cause la dynamique de leur étrange duo et que sa seule source d’inquiétude soit qu’il puisse lui en vouloir de ne pas l’avoir arrêté à temps. Avoir une mort sur la conscience déclenchait finalement chez elle fort peu d’émotions. Impossible de savoir si cette part de froideur était une facette de son caractère ou une conséquence de l’aveuglement amoureux qu’elle ressentait pour lui. Dans tous les cas, cela rendait la situation encore plus instable que ce qu’elle n’était déjà. Elle envisagea même pendant une seconde de soumettre les deux individus à un sortilège d’Imperium pour les contraindre à parler sans risquer l’esprit fragile du garçon. Heureusement, une bouffée salutaire de réalisme l’en empêcha. Toutes les relations de son père n’auraient pas su lui éviter un aller simple à Azkaban, surtout si ses expérimentations de magie noire était dévoilée par la même occasion au grand jour. A quel moment de sa vie était-elle passée de sage blondinette écervelée à gamine assoiffée de pouvoir ? Comment avait-elle laissé sa vie prendre une direction si dangereuse, flirtant sans complexe avec le danger dans l’unique but de gagner l’amour des êtres qui lui étaient chers ? Le plus ironique était sans doute que loin de la rapprocher des personnes voulues, ses actions l’en éloignaient. Casey était bien plus secrète depuis leur rituel, comme si elle essayait de la mettre à l’écart avec toute la douceur du monde. Maxwell pourrait très bien se comporter ainsi avec elle dès la fin de cet interlude à la recherche de la vérité. Une fois qu’elle aurait vu les pires facettes de sa personnalité comme il aurait aperçu les siennes, peut-être imposerait-il une distance imprévue. Mais ca, elle était très loin de l’avoir envisagé.

Sa deuxième interpellation eut plus de succès. Il relâcha enfin la pression et le père de Wendy reprit bruyamment de grandes goulées d’air tandis que les épaules de la jeune fille se relâchèrent brusquement dans un signe de soulagement. Ce n’était pas elle qui était empêchée de respirer, mais elle avait également l’impression que ses poumons s’emplissaient plus rapidement depuis que Maxwell avait cédé. Elle priait juste pour que cette escalade s’arrête là. Si l’homme tentait un dernier baroud d’honneur parce qu’elle avait empêché le Poufsouffle de s’en prendre à lui, elle se le pardonnerait jamais.


La main de Maxwell dans la sienne eut deux effets contradictoires. Elle l’obligea d’abord à lâcher sa baguette qu’elle conservait depuis tout à l’heure entre ses doigts avec tellement de force qu’elle avait l’impression de s’en être coupée la circulation sanguine et un sentiment d’apaisement se diffusa dans chaque fibre de son être. Elle n’aurait jamais dû ressentir cela, elle aurait dû au contraire être particulièrement inquiète de se sentir désarmée. Mais elle savait que tant que Maxwell lui tenait la main, c’était qu’il était encore assez conscient de la réalité pour faire attention à elle. Qu’elle avait réussi à tenir sa promesse en l’arrêtant. Oh, elle ne se faisait aucune illusion, il y avait laissé des plumes. Ses traits tirés et sa pâleur lui indiquaient clairement qu’il était perturbé. Si elle avait pu, elle l’aurait serré dans ses bras pour tenter de l’apaiser, mais ce n’était ni le lieu, ni le moment. A chaque seconde, sa poigne s’accentuait un peu plus, comme un étau autour de sa paume, ce qui lui fit dire qu’il n’y avait aucune volonté de se montrer rassurant, seulement un besoin pour lui de se raccrocher à quelque chose. Alors elle serra les dents tandis qu’il lui broyait la main. La mère de Wendy se décida enfin à parler avec précipitation, certainement due à la peur qu’elle avait ressentie. Avait-elle eu le choix après tout ? Ils étaient allés si loin, persuadés d’être de gentils justiciers alors qu’ils se transformaient en bourreau qu’elle n’avait pas pu faire autrement. Les yeux de la jeune fille s’écarquillèrent à ses paroles. Comment pouvait-elle parler d’enfant difficile alors qu’elle l’avait brisée ? Toute aussi dysfonctionnelle que soit sa famille, elle ne pouvait pas comprendre. Son père était froid, mais il n’avait jamais été brutal comme elle avait pu le dire à Maxwell. Les enfants dans les familles de sang pur étaient une richesse que personne n’aurait souhaité gâcher. Au contraire, ils étaient souvent des enfants rois tant ils étaient traités comme des héritiers et non comme des enfants à éduquer. Alors difficile ou non cela n’avait strictement aucun sens aux yeux de la jeune fille.

- La première se suicide pour vous échapper donc vous en faites une deuxième ?

Les accents horrifiés dans sa voix indiquaient que la violence de ses paroles n’était pas réellement voulue. A ses yeux, il s’agissait juste d’un constat tout ce qu’il y avait de plus objectif. Mais comment avaient-il pu avoir une seconde fille ? C’était indécent à la limite de l’obscénité. Comme si leur aînée n’avait été qu’un brouillon raté duquel ils avaient tiré assez d’enseignements pour remettre le couvert. Maxwell continuait de lui écraser la main un peu plus fort, certainement plus choqué qu’elle par cette révélation. A moins qu’il ne soit soulagé de savoir la vérité ? Rebuffade de la femme, elle se contenta de lui répliquer avec une forme de froideur

- Comment pourrais-tu comprendre toi qui n’a pas d’enfant ?

Carla se tut, déboussolée. Aurait-elle été capable de blesser son enfant si celui-ci l’avait poussé aux limites de sa patience ? Aurait-elle été une meilleure mère que cette femme alors qu’elle avait été élevée dans une famille où l’amour était un concept mal maîtrisé ? Cette conversation ne cessait d’ébranler ses convictions pour mieux les retourner contre elle. Son regard s’attarda sur Max et elle chassa cette idée de son esprit. Il suffisait de voir à quel point un amour d’adolescent la rendait capable de tout pour le protéger pour savoir qu’elle serait une mère aimante. Plus que ces gens devant elle. Plus que ses propres parents. Du moins, ce fut une promesse silencieuse qu’elle se fit.

Lors de leur moment au Balcon du monde, Maxwell ne lui avait jamais dit comment la fillette s’étaient prétendument suicidée et Carla devait bien avouer qu’elle n’avait jamais cherché à savoir. Elle n’avait aucun intérêt morbide pour ce genre de détails et avec un pragmatisme presque cruel, elle avait conclu que cela ne changerait strictement rien à la situation de la petite fille. Peu importe comment elle s’était donnée la mort, le résultat était toujours le même. Alors savoir qu’elle avait sauté de la fenêtre la surprit sincèrement. C’était une mort particulièrement violente. Le choc avec le sol, les membres désarticulés … Elle n’avait pas besoin de faire un réel effort d’imagination pour que l’image d’un corps d’enfant gisant sur le sol ne s’impose à son esprit, auréolé de cheveux blonds et yeux bleus figés. De la bile lui remonta dans la bouche et elle dut se faire violence pour repousser la nausée qui l’assaillait. Quelque part, elle remerciait tous les dieux de ce monde que Maxwell se soit trouvé à Poudlard. Il n’aurait jamais pu se défaire de cette image s’il avait dû en être le témoin. Elle les toisa froidement

- Si vous aviez eu une once d’honneur, c’est vous qui auriez dû sauter par cette fenêtre. Mais non, après avoir sacrifié une enfant, il a fallu que vous en traumatisiez un deuxième en lui faisant porter le poids votre culpabilité.

Et si Maxwell avait choisi d’imiter son amie, rongé par les remords ? Combien de destin gâché pour enterrer leurs morbides secrets ? Elle n’aurait pas dû se sentir si vide face à ses aveux, n’était-ce pas le but de cette après-midi ? Elle avait eu ce qu’elle voulait. La vérité, une chance de sauver Maxwell de sa culpabilité. Et pourtant, seule une détestable impression de vacuité subsistait. Ils savaient oui, et alors ? Ca ne ressusciterait personne. Ca ne les punirait pas.

- J’espère que vous allez souffrir à chaque seconde de votre vie. Mais je ne gâcherai pas mon existence à Azkaban pour pourrir la vôtre. Vous n’en valez pas la peine. Maxwell, rentrons s’il te plaît.

Ses paroles étaient pour lui plus que pour eux, tout comme sa supplication. Rien ne valait les ennuis qui allaient leur tomber dessus s’ils allaient plus loin. Quant aux autres questions, il était désormais évident que la mère de Maxwell détenait les réponses qu’il souhaitait, sans prendre le moindre risque. S’il tenait vraiment à les punir, elle lui prêterait l’elfe de sa famille, fomenterait les pires coups du monde pour lui plaire, mais il était hors de question qu’elle le laisse encore vriller maintenant. Parce qu’elle était liée par sa promesse. Terrible promesse qui l’empêchait d’accéder au moindre sentiment de justice, si tant est que la vengeance puisse en être un.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyDim 7 Mar - 22:28

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

La voix de Carla l’avait ramené à la raison, le réveillant d’un cauchemar qui s’était installé dans sa tête. Il avait immédiatement relâché la pression sur le cou de l’homme, lui octroyant le droit de reprendre son souffle … mais comment avait-il pu faire un geste de la sorte pour commencer, agir avec tant de facilité, et jouer avec la vie d’un homme ? Aurait-il pu aller au bout de ses menaces ? Si cette idée était terrifiante, il n’avait néanmoins pas fini l’homme. La femme était quant à elle sur le point de craquer, indiquant peut être un semblant de réponse pour les adolescents. La boule dans le ventre de Maxwell continuait de grandir, et semblait appuyer sur ses poumons et son cœur. Celui-ci tambourinait dans sa cage thoracique au point presque de lui faire ressentir une réelle douleur physique. Une douleur qu’il ne parvenait pas à ignorer, et dont il avait besoin de toute une réelle concentration pour ne pas rester bloquer dessus. Il était effrayé parce qu’il allait entendre. Il avait peur. De quoi exactement ? De la vérité ? De sa propre culpabilité ? Il n’avait jamais été aussi prêt de connaître la vérité, et pourtant une partie en lui inexplicablement voulait se murer dans l’ignorance – mettre ses mains sur ses oreilles pour ne rien entendre, pour ne rien comprendre. L’atmosphère était pourtant trop lourde, trop pesante pour qu’il en soit ainsi, les vérités devaient être dévoilés, ou du moins quelques unes. L’homme à terre se releva pour se rapprocher de sa femme, tenant sa main à son cou comme pour se protéger psychologiquement d’une autre attaque. Maxwell n’avait pas l’intention de le violenter à nouveau, du moins pas pour le moment, pas maintenant qu’ils savaient tous les deux que ses menaces étaient on ne peut plus sérieuses. Il se rapprocha de Carla, laissant sa main trouver la sienne, comme pour se donner de la force. Mais sa crispation renforcer sa force sur celle-ci et s’il continuait, il n’allait pas tarder à lui faire mal – chose dont il n’avait pas réellement conscience.

Il écouta la femme prendre la parole pour lui donner une première explication. Elle décrivait Wendy comme une enfant difficile. Le visage de Maxwell se crispa, comment pouvait-elle dire ça ? Elle décrivait une inconnue auprès de lui. Des mots qui ne reflétaient absolument pas la petite fille qu’il avait connu. Et il avait cette sale impression de la trahir en écoutant ses parents laissant sous entendre de telles affabulations à son sujet. Alors elle était une petite fille agitée, donc la seule solution était de la passer à tabac ? Comment pouvait-elle justifier une telle logique ? Maxwell resserra sa main sur celle de sa camarade à chaque mot prononcé – cette sale impression qu’on lui mettait un coup par la même occasion.

Elle ne comprenait pas la violence. Elle avait toujours été quelqu’un de très doux avec lui. A chaque fois qu’ils se retrouvaient, que ce soit à l’école, à la maison, où dans leur petit lieu dans la forêt. Elle était douce et gentille, terriblement empathique. Elle avait du caractère, certes, pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Après tout, c’était même comme cela qu’ils étaient devenus amis, alors qu’elle n’avait pas eu peur de tenir tête aux bourreaux de Maxwell malgré son jeune âge et sa carrure peu impressionnante. Elle l’avait toujours soutenu, conseillé, rassuré … elle avait été son pilier. Et il avait été incapable de voir sa souffrance, de s’imaginer un seul instant ce qu’elle pouvait subir dans cette maison. Il n’avait pas su voir pourquoi elle voulait toujours venir chez lui, et qu’il avait interdiction de venir devant chez elle, n’avait jamais cherché plus loin quand elle ne voulait pas épiloguer sur sa famille et ses parents. Il n’avait rien vu, et n’avait rien pu faire … Et entendre les justifications de tels actes par le fait que c’était une « enfant difficile » était insupportablement douloureux psychologiquement d’une part et presque physiquement aussi … Il demanda à propos de l’accident. Quelle était leur version ? Etaient-ils responsables ? Etait-elle morte après une énième session de correction ? La réponse raisonna dans sa tête pendant quelques secondes – des secondes qui semblaient être une éternité. Sa mère avait toujours référé à cela par le terme « accident » et l’entendre de vive voix rendait la chose nettement plus réelle et graphique.

Les mots étaient aussi violents que l’image ancrée dans sa tête. Avait-elle réellement décidé d’une fin comme celle-ci ? Etaient-ils en train de lui mentir ? Il ne savait pas quelle était la pire version, que cela soit vraie ou faux. Dans tous les cas, il ne pouvait s’imaginer la détresse subie pour en venir à cette option comme l’unique option envisageable. Quand il était parti pour Poudlard, il était parti vers de nouvelles aventures, vers une nouvelle vie, embrasser sa condition de sorcier comme l’avait fait avant lui sa mère. Il y était allé pleins d’ambitions, de rêves et d’enthousiasmes. Et il n’avait pas vu qu’il était surement la seule branche d’espoir qu’il lui restait. Celui avec qui la vie avait un goût différent. Quand il était encore dans le village, elle avait quelqu’un avec qui parler, s’échapper, elle avait la maison des Carter où elle était toujours la bienvenue, où là mère prenait soin d’elle, s’assurait toujours qu’elle soit bien, nourrie, confortable, traité comme un membre de la famille, elle avait son échappatoire, sa lueur d’espoir. Mais quand il était parti, elle avait tout perdu. Et il ne le savait pas, il ne se l’était même pas imaginé une seule seconde.

Ce fut la voix de Carla qui le sortit de son tourbillon de songe qui l’emportait petit à petit. Sa voix résonnait d’horreur devant l’incompréhension d’une telle situation. Pourquoi avaient-ils fait un deuxième enfant après que leur première se soit donné la mort. La mère lui répondit presque immédiatement, sous entendant qu’elle ne pouvait pas comprendre n’ayant elle-même pas d’enfant. Maxwell resta muet devant cette conversation qui lui paraissait surnaturelle sans réellement assimiler tout ce qu’il entendait immédiatement.

Il voulut intervenir lui aussi, ne pas laisser Carla seule face à eux se battre contre ce qu’ils avaient fait, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Littéralement muet devant cette scène, il luttait lui-même contre ses propres démons intérieurs. Il recherchait la vérité, n’est-ce pas ? Alors pourquoi donc avait-il ce goût atrocement amer en bouche. La vérité devait lui apporter quelque chose, devait le réconcilier avec le passé, l’apaiser, le soulager, faire quelque chose … Mais il ne se sentait pas mieux pour autant maintenant qu’il avait mit en lumière la vraie vie de Wendy, ce qu’elle avait réellement vécu derrière les mûrs de sa maison.

« Maxwell rentrons s’il te plait. » lui demanda la jeune femme. Ils n’avaient plus rien à faire ici maintenant. Ils auraient pu poser plus de questions pour éclairer encore cette histoire, mais il n’était pas sûr d’être capable d’encaisser plus de détails dans cette sordide histoire. Le jeune homme entraina donc Carla avec lui en dehors de cette maison, mettant du soin à mettre de la distance physique entre eux et cette maison de l’horreur. Il s’était passé beaucoup de choses en peu de temps, et il était forcément dur psychologiquement d’analyser tout ça, et de traiter toutes les informations.

– Si ma mère demande, on a jamais été là.

Laissa-t-il échapper alors qu’ils étaient encore en train de marcher. Il ne savait pas réellement lui-même pourquoi c’était la première chose qui s’était échappé de ses lèvres. Quelle importance après tout ce qu’ils venaient de vivre et d’entendre ? Le garçon marcha d’un pas rapide, ne se rendant peut être pas complètement compte qu’il avait clairement des jambes plus longues que celle de Carla, et qu’il pouvait être compliqué à suivre.

Il tourna finalement dans une ruelle, Carla toujours à ses côtés, essayant de garder le rythme. Il s’arrêta soudainement, prenant surement un peu de court la jeune femme. Et tout aussi soudainement, il s’avança vers elle pour l’embrasser. Un mélange de fougue et d’adrénaline, de surprise, d’incompréhension, de sauvage. Quelques secondes, avant que le garçon ne brise à nouveau ce lien qu’il avait lui-même crée.

– Cool, on devrait aller manger un burger, c’est bon ça les burgers.


WTF ? Incompréhensible … Il ne savait pas comment réagir à tout ce qui venait de se passer, et clairement la manière la plus naturelle chez lui avait toujours été d’enfouir les choses pour avancer. Pourquoi aujourd’hui dérogerait-il à la règle ? Sachant que c’était bien plus qu’il ne pouvait gérer.


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyLun 8 Mar - 0:07

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Quand Maxwell s’exécuta enfin pour lâcher l’homme, il retomba dans une sorte de mutisme tout aussi inquiétant que ses gestes vifs. Une seule question et lui laissa à nouveau menant la danse, se contentant de se servir de sa main comme d’une sorte de balle anti-stress, à tel point qu’elle se demanda s’il avait l’intention de lui briser un os. Elle était horrifiée, dégoûtée, indignée … Il était stoïque. Avait-il compris ce que la mère de Wendy venait d’avouer ? Qu’il pouvait enfin se défaire de cette culpabilité qui le rongeait ? Elle n’en était pas certaine tellement il se contenta de les fixer sans rien dire. Il ne tenta pas de les égorger comme elle le craignait. Il ne les noya pas sous un flot de questions. Non, il reçut l’information, prit le temps de l’assimiler et …. plus rien. Juste une obéissance inexplicable quand elle lui demanda de partir. Sa docilité l’interpella et elle constata à ses traits tirés que la vérité n’avait eu aucun effet réellement apaisant sur lui. Tout au plus ressentait=il comme elle une impression d’immense gâchis.

Il marchait tellement vite et ses foulés étaient tellement plus grandes que les siennes qu’elle se retrouva presque à trottiner derrière lui pour tenter de se maintenir plus ou moins à son niveau. Quel spectacle ridicule elle devait offrir, à presque lui courir après pour ne pas le semer. Elle haleta tant bien que mal à sa remarque

- Tu ne veux pas lui poser de questions ?

Avec les nombreuses occurrences à sa mère dans le discours de la famille de Wendy, cela l’étonnait qu’il ne souhaite pas lui parler pour tenter de démêler un peu plus le vrai du faux. Voire qu’il ne coure pas l’interroger sur le chantage dont elle avait été victime alors qu’elle même était sur la piste des violences.

Elle n’eut pas le temps de l’interroger, pas le temps de dire le moindre mot que ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes avec une force qui la laissa pantelante une bonne seconde avant qu’elle ne se laisse aller et ne réponde à son baiser. Le sien était empli d’adrénaline, celui de la jeune fille de soulagement. Elle avait eu si peur. Peur pour lui, peur de ce qu’il allait faire, peur qu’il la déteste pour être intervenue … Peur de tout. Sa façade de contrôlé avait été un leurre si difficile à maintenir. Et sans aucune autre forme de procès, il s’éloigna d’elle, comme si rien de cela ne venait de se produire pour parler nourriture.

Il lui proposait un burger. Un putain de burger. Carla se contenta de le regarder, interdite. Elle n’était jamais contre le fait de manger, mais là, elle devait avouer qu’elle avait encore des relents de nausée à l’idée de ce que la petite fille avait pu subir. Le burger, et encore plus si la viande était saignante, était donc totalement au-delà de ses forces. De toute façon, cette volonté de faire semblant qu’il ne s’était rien passé, qu’il ne lui avait pas broyé les doigts et qu’il n’avait pas de splendides marques sur son cou, sans parler de son état émotionnel, elle n’avait pas besoin d’être très fine psychologue pour savoir que ce n’était pas sain. Quel était la prochaine étape ? Il lui proposait de finir l’après-midi dans son lit pour être certain de ne penser à rien ? C’était comme le baiser qu’il venait de lui donner. Ce n’était pas de l’amour, pas une démonstration d’affection. C’était une façon de se décharger de la tension accumulée, sans même se demander si cela pouvait égratigner un peu plus son ego ou non. D’abord copie de la gamine morte, elle devenait la poupée que l’on baladait pour assouvir ses débordements d’émotion. Si elle n’avait pas dédié sa journée à le protéger de tout, elle aurait protesté de manière virulente. Mais là … Elle avait tout fait pour lui, pour le préserver. Alors elle pouvait bien continuer encore quelques heures. De toute façon, qui l’aurait protégée, elle ? Elle se contenta donc d’attraper son bras et transplana rapidement. Ils se retrouvèrent dans l’une des ruelles à proximité du chemin de traverse, côté moldu. Une fois arrivée, sans lui laisser le choix, elle glissa la main dans la poche du garçon et sortit son téléphone qu’elle lui tendit avant de lui demander d’un ton péremptoire.

- Souris et prends une photo de nous deux.

A son tour de paraître particulière interloqué. Mais autant lui exprimait sa nervosité avec des envies de burger incompréhensibles, autant elle le faisait avec des demandes de photo. Sa voix trahissait qu’elle était toujours aussi tendue que dans cette maison. Voyant qu’il ne s’exécutait pas, elle poussa un soupir à fendre l’âme et scotcha un faux sourire sur son visage avant d’enrouler ses bras autour du cou du garçon, camouflant les marques qui y apparaissaient par la même occasion et fit mine d’embrasser sa joue pour le cliché.

- Mets là sur n’importe quel réseau dont tu m’as parlé, genre Instant gramme en disant qu’on est à Londres. C’est trop loin pour que la police moldue puisse nous impliquer.

L’intention et l’idée étaient louables. Le nom du réseau social était un échec aussi cuisant que ridicule. Sa voix ne souffrait d’aucune réplique, si bien qu’il finit par s’exécuter. Ou par faire semblant de le faire, elle n’en savait rien à vrai dire, elle ne comprenait rien à la technologie moldue. Le silence s’installa entre eux et elle finit sentir le contrecoup qu’elle soupçonnait tant s’abattre sur elle. Son esprit ne cessait de lui remontrer en boucle les images de cette entrevue aussi ridicule que dangereuse et à chaque fois, elle voyait à quel point ils étaient passés proches de la catastrophe. Ses jambes se mirent à trembler et sa gorge se serra. Elle qui avait paru si calme tout le long était en train de se décomposer à l’inverse de Maxwell qui semblait avoir réussi à verrouiller ses émotions pour se porter comme un charme. Elle combla la distance qui les séparait d’une enjambée et alla se pendre à son cou, le serrant aussi fort qu’elle en était capable contre elle. Finalement, cela lui importait peu qu’il la trimballe avec lui comme si elle était sa marionnette, là tout de suite, elle voulait le sentir bien vivant et en bonne santé contre elle et remerciait tous les dieux qui pouvaient exister de la chance insolente qu’ils avaient eue. Le visage enfouit dans son cou, elle marmonna

- Je te déteste pour avoir eu si peur pour toi. Je déteste le fait de lui ressembler. Je te déteste parce que tu m’as broyé les doigts. Je te déteste encore plus pour ne rêver que de bouffe. Mais je dirais pas non à un coca. Vous avez des sodas qui déchirent côté moldu.

Elle n’eut pas plutôt fini sa phrase qu’un rire nerveux la traversa, faisant vibrer sa cage thoracique contre le corps du garçon. Entre deux éclats de rire irrépressibles, elle hoqueta difficilement

- Je suis désolée … C’est le stress. Je vais me calmer.

Il fallait croire qu’il n’était pas le seul à vriller, sa santé mentale à elle était également en train de fondre comme neige au soleil.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyLun 8 Mar - 9:45

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Ils étaient enfin dehors, à l’air libre, et Maxwell avait l’impression qu’il pouvait enfin remplir ses poumons d’air, comme s’il avait été en apnée dans cette maison. Il marchait vite, comme pour mettre de la distance entre lui et cette affaire autant physiquement que psychologiquement. Cela faisait beaucoup d’informations à assimiler. Et il devait avaler cette sale impression que rien n’allait changeait. On ne lui avait pas réellement donné cette libération qu’il attendait après cette discussion, bien au contraire, lui laissant l’opportunité de se poser encore plus de questions, et de s’auto flageller pour des signes qu’il n’avait pas vu. Et le pire dans tout cela, c’est que malgré tout, malgré les confidences, malgré les aveux, la culpabilité, rien ne ramènerait cette enfant. Rien ne la sauverait. Il était trop tard – et ça depuis bien longtemps. Les premiers mots qui sortirent de sa bouche fut pour prévenir Carla à propos de sa mère. Si elle demandait, ils n’étaient jamais venus ici. Etrangement, l’idée que sa mère puisse savoir qu’il était venu à la rencontre de ces individus dans son dos ne lui plaisait pas du tout. Et il voulait éviter qu’elle en ait vent. Il pouvait entendre au questionnement de Carla qu’elle ne comprenait pas du tout pourquoi il choisissait cette stratégie. Après tout, elle avait été nommée plusieurs fois au cours de cette conversation, de cette altercation. Ils avaient tous les deux compris qu’elle était entre autre l’instigatrice d’une enquête à l’époque pour la mémoire de Wendy. Et elle savait surement plus de choses qu’elle ne l’avait jamais laissé entendre. Alors pourquoi ne pas vouloir lui en parler et la laisser dans le flou ? Peut être était-ce simplement sur le coup, peut être qu’il ressentirait plus tard l’envie de se poser avec sa mère et d’en parler. Mais pour le moment, la peur qu’elle découvre toute la vérité le poussait à avoir ce genre de réaction. Si elle avait plié face aux parents de Wendy pour le protéger … et qu’elle savait maintenant qu’il s’était lui-même jeté dans la gueule du loup, qu’est-ce qu’elle dirait ? Et si elle voyait les marques sur son cou, et savait d’où cela venait ? Il ne savait pas réellement si c’était une envie de se protéger lui-même ou de la protéger elle mais il était sûr de sa position à l’instant T.

– Non pas maintenant. J’sais pas ce que serait sa réaction si elle savait que je suis allé là-bas, et qu’il m’a touché.

Si la mère de Maxwell avait toujours eu l’image d’une femme douce, un peu envahissante, et très maternelle, il avait peur de sa réaction. Après tout, elle avait toujours été très protectrice avec ses enfants, en particulier son ainée, qu’elle défendait corps et âme, qu’elle voyait comme une petite merveille. Alors comment réagirait-elle à l’idée qu’on ait violenté son enfant, sa chair, que quelqu’un ait pu avoir le désir, même une seule seconde, de lui faire du mal, que l’homme ait eu la vie de son fils chéri entre ses mains.

Le jeune homme tourna dans une allée avec Carla toujours derrière lui qui avait clairement du mal à suivre sa marche. Il était chamboulé, bouleversé, et il ne savait pas comment réagir. Il ne savait pas comment manœuvrer parmi ses pensées, ses découvertes … Comment faire face à cette vérité, et faire disparaître cette culpabilité qui appuyait sur son esprit depuis des années ? Et soudainement il attrapa les lèvres de sa camarade, un baiser furtif et fougueux. Pourquoi maintenant ? Il n’en était pas réellement sûr mais s’était laisser aller, l’espace d’un instant. Et puis il se recula, essayer d’avaler tout ce qu’il venait d’entendre, et d’enfouir un peu plus profondément des sentiments qu’il ne pouvait décemment pas contrôler. Il lui proposa d’aller manger … pour changer d’endroit, de décor, d’intensité. Avait-il vraiment faim ? Non pas vraiment, et pourtant …

Carla les firent transplanner. Et Maxwell reconnu presque immédiatement Londres, ils n’étaient pas loin du chemin de traverse. Elle attrapa son téléphone dans sa poche, lui tendit et lui demanda de sourire et de faire une photo. Surpris, le garçon ne réagit pas tout de suite. Pourquoi voulait-elle immortaliser ce moment ? Mais après un soupir, il l’écouta, alors qu’elle se rapprochait de lui et enroulait ses bras autour de son cou. Le garçon frissonna un peu. Pas que la douleur était intense au niveau de son cou, mais comme un mouvement de protection de son corps … Une fois que le cliché était pris, elle lui demanda de le mettre sur un réseau social pour que ça leur serve d’alibi. Maxwell n’avait pas pensé à cela, comme il n’avait pas imaginé l’espace d’un instant la possibilité que les parents de Wendy appellent la police après leur départ. Ce qui était bien trop optimiste de sa part évidemment … Alors il la posta sur Instagram comme elle venait de lui dire. Au moins, leur alibi était présent sur le net à tout jamais, en espérant que ce qu’ils avaient fait aujourd’hui ne reviendrait jamais les hanter.

– C’est fait. Je crois que mes potes moldus vont se demander où j’ai réussi à pécho une meuf comme toi.

Dit le garçon avec un petit sourire au coin des lèvres, visiblement bien décidé à enfouir tout ce qu’ils venaient de vivre, et faire comme si rien ne s’était passé, comme s’il ne venait pas d’apprendre des choses choquantes sur la mort de son amie. Carla se rapprocha de lui pour le serrer contre elle, le visage dan son cou. Après tout, elle était aussi passée par toutes les émotions, et avait surement besoin d’autant de soutien que lui.

– Tu lui ressembles pas.

Dit-il d’une voix claire et sûre. La jeune femme semblait ébranler par le stress et l’adrénaline. Et il n’était pas surpris de la voir se perdre dans un flot de paroles, après tout, c’était sa nature de parler beaucoup, bien plus que lui.

– Va pour un coca alors.

Dit-il finalement. Il connaissait bien Londres, étant donné que sa mère travaillait ici. Il y avait passé beaucoup de temps étant plus petit. Alors il entraina la jeune femme avec lui dans un petit café/restaurant non loin de là. Un endroit qui ressemblait un peu à une taverne, assez cosy et accueillant. Les deux jeunes s’installèrent à l’intérieur, et Maxwell commanda un coca pour Carla, et une portion de frites pour lui. Maintenant qu’il était assis, il n’était pas sûr de pouvoir engloutir un énorme burger tout seul, mais des frites passeraient surement très bien. Il n’y avait pas grand monde dans la taverne. Pas étonnant, vu l’heure d’ailleurs.

– J’crois que ma mère a prévu que tu restes à la maison ce soir. Je l’entendais discuter avec mon père quand je suis descendu au petit dej’ de tout ce qu’il fallait préparer pour que tu te sentes bien. Mais t’es pas obligé hein, j’crois qu’elle aime bien tout prévoir.

On était donc parti sur une discussion, et Maxwell ne cachait pas du tout son désir de complètement changer de sujet, et de faire comme si cette journée était totalement normale et banale …

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMar 9 Mar - 19:10

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Les explications de Maxwell au sujet de sa mère lui tirèrent un mouvement d’épaules résigné. Elle était capable d’entendre ses raisons, même si elle ne les partageait pas. Maintenant que cela était dit, elle n’avait rien de plus à ajouter. C’était sa famille et sa gestion, elle n’avait pas à s’en mêler. De même qu’il était évident qu’elle ne le trahirait jamais en révélant quoi que ce soit. Et elle pouvait comprendre la réaction de la mère de Maxwell si cette dernière se mettait en tête de refaire le portrait des moldus qui avaient osé toucher à son fils. Ils n’étaient pas très famille chez elle et pourtant, elle était certaine que ses parents en auraient fait la même chose.

Une fois à Londres, elle s’appliqua sécuriser une situation qui ne pouvait pas l’être avec cette histoire de photo à laquelle Maxwell se plia finalement. Il eut même la gentillesse de lui faire un compliment et les yeux de la jeune fille s’illuminèrent. Ce n’était ni le lieu ni le moment d’entrer dans un jeu de séduction à deux balles, il n’empêche qu’elle était toujours ravie d’entendre quelques louanges. Elle s’en nourrissait comme une fleur se serait épanouie au soleil. Elle finit donc par lui répondre en souriant, sur le ton de la connivence.

- A la plage. Je pense qu’on peut officiellement dire que tu as réussi à me pécho lors de pique-nique au Balcon du monde.

Et alors que lui avait commencé à remonter la pente vitesse grand V, elle avait commencé à s’effondrer. C’était sa faute quelque part, elle avait voulu faire croire qu’elle était émotionnellement solide, il fallait admettre qu’elle était plus sensible que ce qu’elle avait bien voulu le dire. Il l’avait embrassée, elle s’était jetée dans ses bras. Exceptionnellement, il s’agissait plus d’un geste pour se rassurer que pour chercher à le draguer. Elle avait viscéralement besoin de le savoir contre elle, comme pour se confirmer qu’ils s’étaient sortis de ce délire en un seul morceau et qu’il allait bien. Ce ne fut que quand il lui dit avec tout l’aplomb du monde qu’elle ne lui ressemblait pas qu’elle prit enfin la peine de relever la tête pour le regarder droit dans les yeux. Elle cherchait une trace de mensonge, elle n’en vit aucune. Il ne disait pas cela pour lui faire plaisir – et dieu sait qu’elle mourait littéralement d’envie d’entendre ces mots – mais parce qu’il les pensait sincèrement. Cette pensée la détendit et ses muscles se relâchèrent un peu. Le silence s’installa entre eux, elle parce qu’elle était songeuse, lui parce que ce n’était pas réellement dans sa nature de parler. Dans un élan de générosité, il lui accorda le coca demandé et elle lui suivit docilement, incapable de se repérer parfaitement côté moldu. Elle observa la taverne avec un regard curieux, peu habituée à ce genre d’endroits, mais pas mécontente d’être là. Dans tous les cas, la boisson lui fit un bien fou. Les bulles pétillèrent sur sa langue et le sucre envahit ses papilles, la faisant soupirer d’aise. Elle ne s’était pas rendue compte à quel point elle avait besoin d’un remontant sucré pour se remettre de ses émotions.

Sirotant son coca, elle faillit s’étouffer en entendant Maxwell lui expliquer sagement que sa mère s’attendait à ce qu’elle reste chez eux le soir même. Son regard se fit plus interrogateur, comme si elle attendait qu’il exprime une opinion sur le sujet, avant de se rappeler que comme toujours, le garçon préférait sans doute se faire un hara-kiri plutôt que de développer ses sentiments. Le problème était que dans cette configuration, elle ne savait pas trop ce qu’elle était censée dire. Déjà, rester le soir, ça voulait dire pour dîner ou pour dormir ? Et est-ce qu’il en avait envie ? Elle ne souhaitait aucunement s’imposer, mais l’idée était tentante, elle devait l’admettre. D’abord parce qu’il y avait quelque chose d’intime dans cette proposition qu’elle n’avait jamais partagé avec lui et que dans sa course à être la fille la plus importante de sa vie, elle ne pouvait laisser passer une telle occasion. Ensuite, elle devait admettre qu’elle mourrait d’envie de vivre sa vie de famille, même quelques heures pour se rendre compte à quel point c’était différent de ce qu’elle connaissait. Son père la battait toujours très froid depuis son coup d’éclat à l’infirmerie et il y avait une forme de solitude dans ses vacances qu’elle aurait été ravie de quitter. Encore plus ce soir avec les événements de la journée, elle n’avait pas envie d’être seule. Tandis que toutes ces pensées s’entrechoquaient dans sa tête, elle finit par bafouiller lamentablement

- Je ne veux pas déranger puis, j’ai pas pris d’affaires et ….

Ses excuses sonnaient de manière pathétique à ses oreilles, si bien qu’elle s’arrêta pour dévisager Maxwell, à la recherche du moindre indice pour orienter sa réponse. Un échec évidemment cuisant. Elle se mordilla donc la lèvre avant de reprendre plus calmement

- Tu as envie que je reste ce soir ?

S’il lui disait oui, elle viendrait. Peu importe qu’elle n’ait pas ses affaires, qu’elle n’ait jamais dîner dans une famille qui ressemblait à autre chose qu’une simple colocation, que le statut sanguin de chacun d’eux soit une insulte à sa famille …. Elle en avait très envie. Oh, elle n’était pas folle, elle savait fort bien qu’accepter était la pire idée du monde. Elle allait se faire mille idées, se réintoxiquer à sa présence, en tomber un peu plus amoureuse … Lui trouverait juste que la soirée était sympa. Le jeu était toujours innocent à ses yeux à lui, toujours cruel aux siens. Exactement comme tout à l’heure, avec son baiser qui ne voulait rien dire. Il extériorisait, elle se trouvait des raisons d’espérer. S’il disait non, cela aurait le mérite de marquer un coup d’arrêt à ses rêveries. Elle but doucement une nouvelle gorgée de coca avant de se décider pour une attaque frontale. Il avait tenté de la déstabiliser avec son invitation pour ne pas parler de ce qui venait de se produire, mais elle n’était pas dupe. Ou alors il ne s’en cachait pas. Mais dans tous les cas, cela ne résoudrait rien, de faire semblant que rien de tout cela n’avait existé. Ce n’était pas les cas et les événements flottaient entre eux comme autant de non dits.

- Tu te rends compte qu’on ne peut pas faire semblant qu’il ne s’est rien passé ?

Le regard que lui renvoya le Poufsouffle lui fit dire qu’il comptait pourtant bien essayer. Elle connaissait ses techniques, il fallait être deux pour avoir une conversation et tant qu’il lui opposerait une forme de mutisme, il supposait qu’elle finirait par se lasser de son monologue. C’était sans doute vrai. Mais elle n’abandonnerait pas sans avoir essayé. Et aussi parce que s’il avait besoin de tout conserver enfoui au fond de lui, elle avait besoin d’extérioriser. Elle murmura

- Je pensais que savoir la vérité aiderait. Mais ça n’aide en rien, n’est-ce pas ?

Lui aussi devait avoir cette impression d’immense gâchis, elle en était certaine. Tous ces risques pour ne même pas obtenir d’apaisement, elle ne pouvait pas réellement dire que le jeu en valait la chandelle. Ils étaient les heureux détenteurs de la vérité maintenant, mais cela ne les aidait en rien. Le fardeau était différent, mais tout aussi lourd d’une certaine façon, si ce n’était qu’elle ressentait désormais une forme de culpabilité à l’avoir entraîné dans cette dangereuse entreprise.


Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMar 9 Mar - 21:58

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Les deux adolescents étaient maintenant installés dans la taverne. La serveuse arriva peu de temps après la commande pour donner à l’une son coca frais, et à l’autre ses frites croquantes. Cette journée alors qu’elle n’avait même pas encore touché à sa fin avait été remplie. Et Maxwell semblait bien décider à ravaler toutes formes d’émotions présentes en lui pour faire comme si rien ne s’était passé et comme si tout allait bien. Après tout, cela n’avait rien d’étonnant, c’était sa manière de fonctionner, aussi loin qu’on puisse se souvenir. Il n’était pas du genre à parler de ses émotions, en particulier celles négatives. Cette histoire de Wendy avait longuement été enfouie dans son fort intérieur. Ce n’était pas sans les efforts et les tentatives de sa maman d’essayer d’aborder le sujet. Elle avait souvent essayé, sachant à quel point cela devait atteindre son fils. Et pour le devoir de mémoire de cette enfant, elle pensait qu’il était bien de ne pas avoir peur de dire son nom ou de se rappeler des bons souvenirs. L’enfouir et l’oublier étaient salir sa mémoire pour elle. Mais son fils têtu n’avait jamais voulu dire un mot sur le sujet. Alors petit à petit, elle avait stoppé, ne voulant pas causer de peine à son fils. Aujourd’hui, sans qu’elle ne le sache, il avait fait face à ce souvenir, de la manière la plus terrible qu’il soit. Maxwell avait été assez clair avec Carla, il ne voulait pas que sa mère découvre ce qu’ils avaient fait. Par peur des représailles peut être, peut être aussi pour la protéger à sa manière. De nature très empathique, elle aurait surement très mal vécu la peine et la douleur de son fils, de sa propre chaire, lui qu’elle essayait de protéger depuis qu’il avait pointé le bout de son nez dans sa vie il y a de ça maintenant dix-sept ans.

Le jeune homme, dans un désir de complètement enterrer le sujet, choisit de porter sa conversation sur sa famille, et sur ce qui allait surement se passer quand ils allaient rentrer. Il la prit de cours évidemment lorsqu’il lui fit part des probables plans de sa mère, et qu’elle s’attendait surement à ce qu’elle passe la soirée là-bas. Maxwell le savait, étant donné qu’elle lui en avait brièvement parlé au petit-déjeuner. Et puis la connaissant, elle était surement directement après son départ été au marché pour acheter de la nourriture. Ce qui lui importait le plus (et qui lui avait toujours importé) c’était que tout le monde se sente comme à la maison dans sa demeure, que ce soit les copains de foot des garçons, les copines, les amis, les enfants du village. Sa maison était ouverte à tous, et elle savait recevoir. Surprise, elle répondit en bafouillant qu’elle ne voulait pas déranger, et qu’elle n’avait pas pris d’affaires, ce qui fit sourire le jeune homme. Et finalement elle reprit en lui demandant s’il avait envie qu’elle reste ce soir. Il se doutait que c’était la question qui la taraudait depuis qu’il lui avait fait cette mini-annonce, si lui avait envie qu’elle soit chez lui, dans sa propre maison, dans un endroit très personnel, un endroit où elle n’avait jamais encore mis les pieds auparavant.

– Ouais ça peut être drôle. Je promets pas de pouvoir gérer ma mère toute la soirée par contre. Donc prépare toi mentalement.

Répondit le jeune homme tranquillement. Contrairement à Carla, ce n’était pas le genre de situation qui le stressait le moins du monde. En même temps, une soirée chez lui avec Carla, ça pouvait se gérer, n’est-ce pas ? Tant que Dimitri ne faisait pas trop de sous-entendus sur leur relation qu’il savait fake.

Maxwell aurait aimé continuer comme ça, sur ce genre de conversation assez légère où bonne humeur et rires sont au rendez-vous. Mais visiblement Carla n’était pas encore totalement prête à enterrer tout ce qu’ils avaient vécu, et son besoin d’en parler vint rapidement sur le tapis. Il aurait dû s’en douter. Ils étaient différents, et ne réagissaient que très peu souvent de la même manière. Trop concentré sur ses propres envies et besoins, il n’avait peut être pas immédiatement compris qu’il n’était pas seul dans cette histoire, il avait entrainé Carla dedans, et qu’elle soit bouleversé par ces événements était d’une part normal et d’autre part de sa faute. Ils ne pouvaient pas faire comme si rien ne s’était passé. C’était certes une question, mais cela sonnait plus comme une affirmation de la part de la jeune femme. Son regard répondait de lui-même. Peut être qu’il ne fallait pas, mais c’était bien ce qu’il espérait au fond. Elle continua dans un murmure à lui faire part de son propre ressenti, comme pour amener la conversation en douceur.

– Le pire c’est que ça change rien.

Répondit-il calmement, étrangement assez maître de ses réactions. A peine perceptible pourtant, on pouvait lire toute cette détresse dans ses yeux. La vérité était bel et bien là, cette altercation n’avait pas aidé, mais pire que ça, elle n’avait rien changé que ce soit pour Wendy, pour ses parents, mais aussi pour lui.

– A la fin de la journée, elle reviendra pas, je peux pas changer le fait que j’ai rien vu, et sa détresse est en parti de ma faute.

Calme toujours, comme s’il avait analysé la situation avec clairvoyance, comme s’il donnait les résultats d’une étude à Carla. Un self control qu’il s’imposait évidemment. Il savait que Carla avait besoin d’extérioriser et après ce qu’elle avait fait pour lui, il n’avait pas le droit de totalement se renfermer et ne rien lui donner en retour, alors lui répondre semblait être le moins qu’il puisse faire maintenant.


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMer 10 Mar - 15:20

[quote="Carla P. Yaxley"]
Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

Carla continua de l’observer sans rien dire quand il lui indiqua que cela pouvait être drôle qu’elle passe la soirée chez lui. Comme toujours, elle ne savait pas sur quel pied danser avec le Poufsouffle. Si elle n’était qu’une distraction pour meubler le temps, elle se fichait bien d’être rigolote. S’il avait envie de sa présence, elle était prête à inventer les pires mensonges pour découcher. Mais il se gardait bien de lui fournir une réponse claire. Elle réfléchit une seconde en imaginant son immense manoir presque trop vide quand elle rentrerait et sa soirée en solitaire dans sa chambre. Cette image se superposa à l’interrogatoire qu’allait lui faire vivre la mère de Maxwell et un léger sourire apparut sur ses lèvres. Aussi délirant que cela puisse paraître, après ce qu’elle avait vécu cette après-midi, elle préférait mille fois la chaleur du foyer de Max que la solitude et la froideur du sien. Peu importait quelque part de n’être qu’une distraction aux yeux du garçon, il fallait admettre qu’elle cherchait aussi une occasion de ne pas penser et qu’il lui offrait cette possibilité sur un plateau.

- Alors je viendrai. Merci de l’invitation.

Elle but une nouvelle gorgée de coca avant de lui demander avec prudence

- Officiellement pour ta famille, je suis ta petite amie ?

Elle avait intercepté le hibou l’an dernier où elle révélait à la mère de maxwell leur rupture, elle savait donc qu’aucune information n’avait fuité par sa faute, mais elle aurait pu comprendre que le garçon se soit enfin décidé à corriger cet état de fait. Autant savoir à quoi elle s’exposait ce soir pour ne pas faire de gaffe. Mais elle devait admettre qu’elle ne savait pas quelle réponse elle avait envie d’entendre à cette interrogation. S’il lui répondait qu’elle allait devoir jouer le rôle de la parfaite petite copine, elle en serait effectivement comblée, mais cela ne ferait que renforcer à la longue le sentiment douloureux qu’elle était un jouet entre ses mains. S’il lui répondait qu’il avait fini par dire la vérité, elle n’aurait plus le statut si spécial auquel elle s’accrochait tant et elle savait que cela lui fendrait le cœur. Il n’y avait pas de bonne réponse et elle le savait. Et quelque chose lui soufflait que son interlocuteur le savait aussi. Maxwell était maladroit, mais jamais volontairement cruel. Il était capable de sentir quand elle s’estimait blessée, comme tout à l’heure sur sa prétendue ressemblance avec Wendy. Alors dans cette situation, il serait aussi coincé qu’elle dans sa réponse à donner.

Puis elle remit sur le tapis ce qu’il venait de se passer et, comme elle le prévoyait, les traits de son visage se firent plus froids, plus détachés. Il eut la gentillesse de ne pas l’envoyer balader, mais tout son langage corporel indiquait qu’il tentait de mettre le plus de distance possible entre les événements de l’après-midi et lui. Le simple fait qu’il ne la fasse pas taire était une preuve de considération. Il n’avait pas envie d’en discuter, ne comprenait pas le besoin qu’elle avait de le faire, mais tentait de s’adapter à elle dans une forme de remerciement silencieux pour sa présence. Sa réponse si analytique, presque mécanique la laissa silencieuse. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui opposer ? Elle n’allait pas ramener son amie, elle avait déjà joué avec la magie noire et son échec cuisant était bien la preuve qu’elle n’avait aucun intérêt à recommencer. Il ne l’aurait pas admis non plus. Elle fixa le soda qu’il restait dans son verre, brusquement écoeurée. Rien n’allait dans cette journée. Rien à part sa présence. Ce fut cette pensée qui la motiva à se lever pour s’asseoir près de lui et non plus en face. Elle posa délicatement la tête sur son épaule et admit à demi-mot.

- Je m’en veux d’avoir eu cette idée. Je voulais effacer ta culpabilité, j’ai réussi à t’en créer une nouvelle. Tu ne pouvais rien voir, rien deviner. C’était aux adultes de le faire.

Elle était autant obligée d’essayer de le lui rappeler qu’elle savait que le discours était vain. Il ne la croirait jamais. Elle ne cautionnerait jamais ses remords. Maintenant que cela était dit, il n’y avait rien à ajouter. Il avait fait l’effort de l’écouter parler même quelques instants, elle ferait l’effort de ne rien dire pour qu’il puisse digérer ce qu’il avait vécu. Étonnamment, elle était persuadée que s’il avait un jour besoin de parler à quelqu’un, il serait capable de le faire avec elle. Il lui en avait déjà dit tellement, montré tellement qu’une fausse pudeur entre eux n’avait plus lieu d’être après une journée comme celle-ci. Le silence s’éternisa, lui grignotant ses frites et elle conservant un maximum de proximité avec lui pour s’apaiser. Au bout de quelques minutes, elle glissa sa main sur son poignet et récupéra doucement son bracelet avant de lui sourire

- Je suis sûre que tu allais oublier de me le rendre, mais c’était juste un prêt. Il est hors de question que je te le cède.

Les perles glissèrent sur son poignet et elle se surprit à ressentir un vif soulagement à le sentir à nouveau contre sa peau. Elle l’avait manipulé dans tous les sens ce fichu bracelet, avec l’instinct inexplicable que quelque chose lui échappait. Elle n’avait rien trouvé jusque là, mais elle ne s’avouait pas vaincue pour autant. Elle se leva à contrecoeur pour reprendre sa place et terminer sagement son coca avant de lui indiquer

- A quelle heure on doit être chez toi ? Je veux pas être en retard pour ma première invitation officielle. Et je dois apporter quelque chose ? Je ne veux pas paraître mal élevée.

Même si cela était implicite, ce changement de sujet était une façon de lui promettre silencieusement de ne plus parler de cette après-midi. Un quart de seconde, elle se demanda même s’il aurait l’envie d’en parler à Cab ou s’il se contenterait d’enfouir ses émotions si profondément qu’il n’en dirait pas un mot. Elle n’avait pas choisi ce qu’elle voulait faire. Elle envisageait sérieusement de demander à son elfe de vérifier le dossier médical de la deuxième enfant pour vérifier que tout allait bien. Il était hors de question qu’elle dorme sur ses deux oreilles sans cette information.


Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyDim 14 Mar - 15:28

carla yaxley + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

La mère de Maxwell s’attendait à voir les deux adolescents revenir à la maison plus tard dans la journée. Et le poufsouffle en avait fait part à sa camarade qui semblait légèrement hésitante face à la situation. Normal qu’elle puisse douter, après tout, elle n’avait surement pas l’habitude de passer du temps dans une maison avec des moldus, sang-mêlé, tout ça. Mais elle accepta finalement de venir en le remerciant de l’invitation. Lui pensait que ça pouvait être drôle, et évidemment il était d’accord pour que la jeune femme vienne, sinon il ne lui aurait pas dit, ça tombait sous le sens. A voir comment tout cela allait se passer maintenant … Est-ce que Carla n’allait pas se sentir mal à l’aise entouré de la tribu Carter ? Il faut dire que la maison était rarement calme. Avec trois garçons, c’était souvent le chaos à la maison. Et puis sa mère pouvait tout aussi bien être très envahissante, mais ça, Carla le savait déjà. Elle ne rentrait pas totalement en terre inconnue, ayant déjà rencontré la maman de Max quelques mois auparavant. Pour l’instant, lui était plutôt serein face à cette configuration. Mais son frère allait-il tenir sa langue et résister à l’envie de faire des blagues au dépend de Maxwell ? Lui était bien évidemment au courant de la supercherie qui se tramait derrière le dos des parents concernant Carla, mais c’était bien le seul …Tout le monde était encore persuadé qu’il était encore en couple avec la jeune femme, et qu’ils étaient donc dans leur deuxième année de relation. Comme si elle lisait dans ses pensées, Carla lui demanda ensuite si elle était toujours sa petite amie du point de vue de sa famille. La réponse était OUI, évidemment. Il avait eu plus d’une fois l’occasion de rétablir la vérité à la maison, mais visiblement n’y avait jamais vu l’intérêt … Et aujourd’hui encore donc, le prénom Carla était souvent dans les bouches des membres de sa famille. Il espérait intérieurement que la serpentard n’allait pas lui faire des remontrances par rapport à ça. Elle lui avait fait clairement comprendre l’année dernière qu’elle n’appréciait pas du tout ce mensonge, et avait presque eu l’envie de rétablir elle-même la vérité en envoyant un hibou à sa mère.

– Ouais, sauf pour Dim. Fin’ en même temps, il est dans ta maison, et en cinquième année, il est pas teubé.

En effet, le deuxième garçon des Carter avait été envoyé chez les serpentard pendant la répartition en première année. Alors Carla devait surement le croiser de temps en temps dans sa salle commune, mais aux dernières nouvelles, du moins de ce que Dim lui avait dit, il ne lui parlait pas du tout, juste quelques bonjours, mais rien de plus. Tant mieux, ça aurait été clairement chelou pour lui que son petit frère soit d’une quelconque manière proche de son ex.

Carla eut envie d’aborder le sujet brûlant … ce qu’ils venaient de vivre en confrontant les parents de Wendy. Et si Maxwell n’était pas réellement prêt à en parler, il ne pouvait décemment pas refuser quelques mots à la demoiselle … après tout, elle avait fait les recherches, l’avait soutenu, et l’avait même accompagné, il lui devait au moins ça. Ainsi, il se livra un peu, lui faisant part de son absence de changement face à cette situation. Il avait eu certes des réponses, mais rien qui ne lui enlève réellement cette culpabilité qui lui martelait le ventre rien que d’y penser. Wendy ne reviendrait pas. Il l’avait quand même abandonné à son désespoir, et ça il ne pourrait jamais le changer. Carla vint s’assoir près de lui, comme pour lui offrir une proximité réconfortante. A demi mot, elle s’excusa d’avoir eu cette idée. Elle n’en avait pas besoin, ce n’était pas de sa faute s’il n’arrivait pas à faire taire cette voix dans sa tête, et il était hors de question qu’elle ne ressente la moindre culpabilité dans cette affaire. Suffisamment de personnes avaient déjà souffert.

– Ne t’en veut même pas, t’y peux rien. Un jour, ça ira mieux … Mais je peux pas m’empêcher de penser que ça aurait pu être différent si j’avais vu les signes.

Dit-il à voix basse. Ne pas le voir avait été terrible. Il ne savait pas si elle se souvenait de leur conversation d’il y a quelques mois, quand il lui avait posé des questions sur sa famille, et de ses relations avec ses parents. Peut être que ses mots lui avaient fait peur, qu’il avait voulu s’assurer qu’elle ne vivait en aucun cas ce que Wendy avait vécu, parce qu’il ne se le pardonnerait jamais s’il laissait quelque chose de ce genre arriver encore une fois à quelqu’un de son entourage.

Finalement, Maxwell sentit la main de la jeune femme sur son poignet et comprit rapidement ce qu’elle était en train de faire, ce qui lui fit esquisser un sourire. Avec tout ce qu’il s’était passé depuis quelques heures, il en avait presque oublié le fait qu’elle lui ait refilé le bracelet. Mais maintenant, elle était bien décidé à le récupérer. Et étrangement, cela ne l’étonnait pas du tout d’elle. Il la vit glisser le bracelet sur son propre poignet tandis qu’il la regardait, souriant, sans rien dire.
Le coca était presque terminé, tandis qu’il venait de manger sa dernière frite. Avoir quelque chose dans l’estomac lui faisait beaucoup de bien, balayant un peu la boule qui s’était formé depuis qu’ils étaient à Liverpool.

– T’inquiète de rien, j’crois ma mère en serait offensé si tu te ramenais les bras pleins. Mais si t’es motivé on peut rentrer ? A part si t’as besoin d’encore un peu de temps pour te préparer mentalement ?

Demanda le jeune homme en rigolant.


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
Aisling Dashner

Aisling Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11815-carla-yaxley-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11827-carla-boite-aux-lettreshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t11826-carla-hibou-express

Arrivé(e) le : 04/04/2020
Parchemins rédigés : 1181
Points : 10
DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Voyante
Poste de Quidditch: Poursuiveur
Patronus: Un renard
Epouvantard: Etre encerclée par un incendie
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Left_bar_bleue1105/2000Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty_bar_bleue  (1105/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Maxton Sherwin

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  EmptyMar 16 Mar - 16:30

Can't win this losing fight



@Maxwell Carter

L’impression de sérénité que dégageait Maxwell avait quelque chose de rassurant. Le garçon ne semblait absolument pas perturbé à l’idée que Carla puisse se rendre dans sa famille, ni même songer qu’elle puisse s’y sentir mal. La blonde avait presque la sensation que cette perspective de dîner en sa compagnie l’amusait au plus au point. Elle aurait sans doute dû se méfier en considérant que tout ce qui pouvait faire rire Maxwell était nécessairement une blague qui risquait de se faire à ses dépens, mais sur le moment, elle était juste heureuse qu’il souhaite passer du temps avec elle. Quand elle lui demanda si elle était censée jouer le rôle de sa petite amie, le Poufsouffle lui confirma sans l’ombre d’un remord qu’il n’avait jamais dit la vérité. l’espace d’une seconde, elle fut tentée de protester. Puis elle lâcha généreusement l’affaire, non seulement consciente que cela na changerait rien et à la fois secrètement satisfaite de ce statut d’officielle. Elle savait que ce n’était pas très sain, mais elle se consolait en se disant que depuis qu’elle avait accepté ses sentiments pour Max, elle avait au moins le mérite d’agir en cohérence avec ce qu’elle voulait. Finalement flinguer sa réputation pour être en paix avec elle-même lui permettait une forme de tranquillité d’esprit qu’elle n’avait jamais envisagée.

Il émit uniquement un bémol pour son frère Dimitri et Carla haussa les épaules dans un geste fataliste. Elle se doutait que Dimitri savait, elle le croisait de temps en temps dans leur salle commune et elle ne savait jamais comment se comporter avec lui. Il la fixait d’un regard goguenard, elle lui répondait d’un regard hautain. Ils se disaient uniquement bonjour dans une forme de politesse élémentaire, chacun finalement assez gêné à l’idée de devoir interagir avec l’autre. Elle avait suffisamment d’un seul Carter dans sa vie et elle avait tendance à supposer qu’il allait servir d’espion à Maxwell. Il devait sans doute la trouver complètement cinglée de continuer à marcher dans les étranges combines de son frère aîné
.

- Tant qu’il ne dit rien.

Si cela n’inquiétait pas Maxwell, ça ne l’angoissait pas plus que cela. En bonne fille unique, elle n’avait aucune idée de ce qu’était une relation fraternelle et avait naïvement considéré que les deux garçons étaient forcément proches et loyaux entre eux. Inutile de préciser qu’elle risquait d’être surprise pour le reste de la soirée.

Sur le sujet Wendy, elle préféra garder les lèvres serrées que de protester une nouvelle fois. Elle était persuadée que tout ce qu’il aurait pu voir n’aurait rien changé, mais il n’était clairement pas prêt à l’entendre et elle avait suffisamment tiré sur la corde pour aujourd’hui. Pour la première fois depuis très longtemps, elle devait admettre que chacun avait fait des efforts surhumains pur comprendre l’autre. Il avait pris sur lui pour lui répondre, elle avait accepté de se taire. Comme si à force de se côtoyer, ils commençaient enfin à comprendre suffisamment l’autre. Peut-être que c’était aussi la première fois qu’elle cherchait réellement à le faire, sans autre idée derrière la tête que de lui être agréable. Elle récupéra tout sauf subtilement son bracelet et lui se contenta de lui faire un clin d’oeil malicieux quand leurs regards se croisèrent, sans lâcher son butin. Elle était possessive et il le savait parfaitement, elle ne voyait donc aucun intérêt à cacher sa nature sur le sujet.

Carla termina son coca d’une traite et acquiesça vivement, curieuse de voir ce que pouvait bien donner cette étrange soirée. Elle se leva gracieusement et lui lança sur un ton moqueur


- On peut y aller ! Et ça fait deux ans que je te supporte, ça vaut toutes les préparations mentales du monde !

Si elle savait comme elle était présomptueuse en cet instant … Entre ce qui constituait sa normalité et celle du garçon, il existait un tel fossé qu’elle n’aurait jamais pu se préparer mentalement. Elle laissa un billet bien trop élevé pour ce qu’ils avaient consommé, incapable d’évaluer une quelconque somme avec de l’argent moldu et entraîna Maxwell dans une ruelle un peu plus éloignée pour transplaner, direction sa maison à lui.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty
Message(#) Sujet: Re: Can't win this losing fight - Maxwell & Carla Can't win this losing fight - Maxwell & Carla  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Can't win this losing fight - Maxwell & Carla
Page 1 sur 1

Sauter vers: