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Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family)
Zola R. Shaw

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Message(#) Sujet: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyMer 13 Jan - 16:13

Allez, viens boire un p'tit coup !
EXORDIUM.
“Chiche ? Evidemment que je suis chiche, tu me prends pour qui ? J'suis pas une taffiole, j'ai pas peur de mon oncle. Baltringue !” Voilà les derniers mots que je balançais à cet élève de sixième année qui me mettait au défi de rentrer dans le bureau de mon oncle pour lui chouraver une bouteille d'alcool. Allez savoir pourquoi j'ai pensé à lui quand ils ont commencé à râler parce qu'il n'y avait plus rien à boire et qu'on allait devoir écourter la soirée si on ne trouvait pas une solution. Nous étions tous plus ou moins torchés, je pense qu'il aurait été judicieux qu'on s'arrête là et qu'on tente tous de retourner dans nos dortoirs respectifs pour décuver, mais on ne pouvait pas réellement dire qu'on était connu pour être raisonnables ou judicieux et plus encore bourrés. J'ignore si c'était par besoin de reconnaissance ou juste par inconscience totale mais j'avais émis l'hypothèse que mon oncle devait planquer des bouteilles dans son bureau. Evidemment, dès que l'idée fut évoquée, il n'était plus envisageable de faire marche arrière. Tout contents d'avoir potentiellement une solution, ils s'y sont tous jetés dessus. Fallait-il encore trouver le pauvre bougre qui irait tenter sa chance et ce ne fut pas long avant que mon nom soit balancé. Pourquoi n'irais-je pas ? Après tout c'est moi qui en est parlé et c'était mon oncle, j'étais le mieux placé pour savoir où il aurait pu les planquer. Et si ça tourne mal, je risquais certainement moins qu'eux, après tout, c'était mon tuteur légal, il serait certainement plus souple avec moi qu'avec eux.

Avais-je envie d'y aller ? Absolument pas. Avais-je le choix ? Pas tellement. Je pouvais évidemment leur dire d'aller se faire foutre et que j'y foutrais pas un pied dans son bureau, mais c'était au risque de passer pour un gros trouillard qui n'a qu'une grande gueule et aucune couille. Et évidemment, avec un égo tel que le mien, hors de question qu'on puisse se dire un truc pareil. Alors quand l'autre tocard me mit au défi, j'acceptais immédiatement, plus arrogant que jamais. En toute honnêteté, même bourré je savais que ce n'était pas les conséquences si je me faisais prendre qui m'effrayais, mais plutôt le fait de me retrouver face à mon oncle. Il fallait bien avouer que depuis le retour des résultats des tests ADN, je ne lui avais pas adressé une seule fois la parole, l'évitant comme la peste. Dès que je rentrais dans une pièce et qu'il y était, je tournais immédiatement les talons. Je n'avais rien à lui dire, voilà tout ! Hors de question de l'entendre me dire en fanfaronnant qu'il avait raison depuis le début et qu'il était bien mon oncle. Hors de question de l'entendre me dire que maintenant j'allais me calmer et être plus sympa avec lui puisque légalement, il avait tous les droits. Je savais que c'était une connerie de faire ce test. Au moins quand je n'étais pas sûr, je pouvais toujours espérer qu'il n'était pas celui qu'il prétendait être. C'était illusoire, mais moi ça m'allait très bien. Maintenant je n'ai même plus cette branche sur laquelle me raccrocher, la mort.

Naïvement, je me disais que j'allais être aussi discret qu'un ninja et qu'il ne saurait même pas que j'étais rentré dans son bureau. Pour y être entré plusieurs fois, je savais qu'il fermait rarement à clé et à cette heure-ci, il devait pioncer depuis longtemps le papi. Bon, après, étant bourré, je n'avais plus aucune notion du temps, j'ignorais donc totalement l'heure qu'il pouvait être. Et bourré et silencieux n'étaient évidemment absolument pas compatible, mais je ne me pensais pas être torché à ce point là. Je sentais que l'alcool commençait à faire effet, mais je me pensais encore large. Grave erreur... On descendit tous ensemble au premier étage. On devait certainement être aussi discret qu'un troupeau d'éléphants, mais par chance, on ne croisa personne dans les couloirs. Arrivés devant la porte, ils me poussèrent tous devant, me motivant à me dépêcher, histoire de retourner boire dans la salle vide au quatrième étage. Je mis ma main sur la poignée de la porte et je l'actionnais. Par chance, cette dernière n'était pas fermée à clé, ce qui me chauffa un peu. Trop de confiance, tue la confiance. Je poussa la porte et me retrouvais face à une pièce plongée dans le noir. Je fis un pas en avant, puis un second, je n'eus pas le temps d'en faire un troisième que les autres refermèrent vite la porte. Je fus donc plongé dans l'obscurité et il me fallut quelques minutes avant de m'y habituer. Que ma baguette me manquait, j'aurai apprécié un peu de lumière pour me diriger. Malheureusement, les directives dans cette école avaient changés et nous ne pouvions plus nous en servir quand nous le souhaitions. Etre un sorcier mais ne pas pouvoir se servir de la magie au quotidien, c'était une totale arnaque. Maugréant dans ma barbe - peut-être un peu plus fort que je ne le pensais - j'avançais dans la pièce, ne manquant pas de me prendre le coin du bureau ou la chaise. Du bordel, j'en faisais assurément, mais je ne pensais vraiment pas que ça pouvait autant s'entendre. A chaque fois qu'un objet faisait du bruit, on pouvait m'entendre dire “CHUT !”, m'arrêtant quelques secondes pour tendre l'oreille, avant de continuer mon inspection du bureau. Pour le moment, aucune bouteille à l'horizon, mais je pouvais entendre le gloussement peu discret de mes camarades de l'autre côté de la porte, avec de temps en temps des Tu trouves ? et des Bouges ton cul Bradford !




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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyVen 15 Jan - 14:42



Allez
viens boire un p'tit coup !
feat. Misha
Il est de ses soirs où le conseiller se pose, seul avec lui-même, réfléchissant à tous les aspects de sa vie d’aujourd’hui. Il est de ses soirs où il pense fortement, jettant un nouveau regard sur les courriers qu’il reçoit de ses anciens collègues. L’attentat contre le Ministre aura poussé Wayde à s’en mêler une fois encore, consciencieux, concerné, attentif. L’enquête est en cours, et l’ex Auror aidera s'il le peut. Il ne se voit pas fermer les yeux, se contenter d'ouvrir l'oeil simplement dans l'attente d'un indice tombant du ciel. Il doit être impliqué, comme si rien ne lui coûtait, comme si c'était là encore son rôle. Il a juré de protéger l'école, et depuis l'incendie de l'hiver dernier, il ne cesse d'y répondre. Il fut présent à nouveau ce jour-là, constaté de forcer qu'une fois encore, l'école se retrouve concernée par un drame qui atteint l'entièreté du monde magique. Il ne croit pas en la culpabilité des jeunes Serpentards, à dire vrai, il se dirigea, ce soir là, vers l'une des victimes de la potion, et pas des moindres ; VanAken. Se demandant quel tour vicieux ce vieux Serpent avait-il encore bien pu préparer, il ne fut cependant pas étonné de sentir la chaleur s'émaner de son front, au même titre que tous les empoisonnés. Il y pense souvent, n'oublie jamais ses convictions, pas moins que les mages noires ayants fait partie intégrante de son passé. Les temps sont durs pour un homme qui fait du mieux qu'il peut, tentant d'avancer sur une seule jambe, l'autre alourdie par les histoires de famille. Il peut l’avouer haut et fort, l’arrivée de Fergal est un véritable vent d’air frais. Quelqu’un qui le connaît par coeur, quelqu’un qui saura le comprendre mieux que personne.

Il est donc ce ses soirs où Wayde reste debout jusque tard dans la nuit, lisant, sirotant, réfléchissant, écrivant sur le fauteuil de sa chambre, dont l’accès se fait depuis le bureau. Il ne ferme d’ailleurs pas souvent la porte de son bureau à clé, non. Il a ce petit goût de défi qu’il aime refiler à qui le souhaite. Une porte ouverte à qui le veut sonne souvent plus louche qu'une porte préalablement bouclée à double tour. Son bureau est de toute façon suffisamment sécurisé, suffisamment ensorcelé pour prendre rapidement connaissance de ses insurgés. Blaze Mansfield en avait déjà fait les frais, et pourtant, le Serdaigle n'y avait même pas mit les pieds. Ce soir, pas besoin d’une alarme fabriquée de toute pièce pour savoir que quelqu’un a pénétré dans ses quartiers, le manque de discrétion de l’individu en question est particulièrement déconcertant. Il lâche alors tout ce qu’il est entrain de faire, laisse tomber son livre, et se dirige vers la porte murale menant à son bureau. Un élève, un professeur, peut-être pire ? L’attentat contre le Ministre ne lui donne pas que de bonnes impressions. C’est donc avec une lumière éteinte qu’il pousse la porte du mur, se trouvant ensuite dans l’encadrement entre la chambre et le bureau, lui aussi plongé dans le noir. Une méfiance qui pourrait lui coûter peut-être, mais personne ne lui reprochera jamais de laisser ses doigts près de sa baguette, encore rangée dans sa poche. Des chuchotements percent à travers la nuit, une voix demande au moindre bruit de se taire, même à la porte en brique se détachant du mur. Puis un claquement de doigt, pour la surprise, pour le goût du spectacle. Wayde claque des doigts de sa main libre, et deux lampes à huile s’allument alors, révélant le visage de son imposteur. Ses doigts se décollent immédiatement de sa baguette, sa seconde main venant se glisser dans la poche vide de son pantalon. Il reste là, droit, mains dans les poches, à contempler sans ciller celui qu’il ne pensait pas voir de si tôt. Ce test ADN aura finalement fait plus de mal que de bien, créant une distance aussi reposante que frustrante. Ce test aura détruit le peu d’interaction qu’ils avaient. Son filleul l’évite, il l’a bien comprit. Et pourtant, le voilà aujourd’hui, fouillant chaque tiroir de son bureau, comme si ça lui était plus permis qu’aux autres. À le regarder si fixement de la sorte, l’état de Misha ne lui échappe pas. Une gestuelle incertaine, des petits yeux dont l’un est plus ouvert que l’autre, des pupilles fortement dilatées par la coupure soudaine de l’obscurité. Misha a bu, c'est indéniable. Un adulte suffisamment habitué et mature saurait le cacher, soucieux des apparences. Mais chez un adolescent, ça se voit tout de suite. L'air abruti, le regard qui cherche à comprendre, les gloussements involontaires, la lumière qui semble lui brûler les pores tel un vampire au soleil. Wayde se retient d’allonger de fortes expirations d’agacement et décide de rester ferme, d’apparence détendue, sans nulle volonté de lui crier au visage. À quoi bon lui reprocher d'être malheureux ? Cela-dit ce n'est que la première étape, celle qui impose le calme avant la tempête. « Tu trouves ce que tu es venu chercher ? » À peine déclare-t'il ses mots, que les petits pieds derrière la porte se mettent à prendre la fuite. Plusieurs pas se mettent à courir, certainement des complices aussi alcoolisés que semble l'être son neveu en ce moment. Il n'aura pas ces fraudeurs ce soir, mais rien ne l'empêchera de les retrouver demain. Il enverra un courrier à Fergal, avec un peu de chance, il est entrain de faire son tour nocturne. « Je crois que tes courageux amis ont décampé. Voilà qui te laissera le temps de m'expliquer ce que tu viens faire ici, bourré comme un coing. » Il lui en veut autant qu'il s'en veut, dans le reproche, dans cette incapacité de prendre le garçon en violence. Cette fermeté sonne presque désespérée, comme s'il en avait, au fond, assez de se battre. Misha ne veut pas de lui, il est assez grand pour faire des choix tout seul. On ne peut forcer personne à nous aimer, mais ça ne le détournera pas de ses responsabilités éducatrices.

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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyMer 20 Jan - 15:03

Allez, viens boire un p'tit coup !
EXORDIUM.
Dire qu'on était bruyant était un doux euphémisme. Entre mes camarades qui gloussaient à tour de bras et gueulaient à moitié à travers la porte pour "me stimuler" et moi qui me prenais tous les meubles qui étaient sur mon chemin et faisais tomber la moitié des objets qui se trouvaient à proximité de moi, on faisait un véritable bordel. Il était même presque étonnant que plus de gens ne soient pas venus voir d'où venait tout ce bruit. Tu m'étonnes que les gens se fassent à moitié buter tous les six mois ici, vu la sécurité médiocre qu'il y avait dans cette taule. Pas un sortilège pour empêcher les élèves de sortir de leur salle commune après le couvre feu et rarement des profs ou des préfets pour faire des rondes, un vrai scandale. Pour ma part, ça m'arrangeais beaucoup, ça me laissait le champ libre pour vagabonder à mon gré, me bourrer la gueule quand l'envie m'en prenait et faire de la merde à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit sans me faire choper. Quelqu'un finit par s'agiter dans la salle à côté de moi, mais j'étais bien trop occupé à tâtonner dans tous les sens pour mettre la main sur une bouteille pour y faire vraiment attention. C'est quand la lumière survint sans crier gare, m'aveuglant à moitié, que je daigna tourner mon regard vers la silhouette qui se trouvait à l'encadrement de la porte. Il me fallut quelques instants avant de discerner les traits de mon oncle, le temps que mes yeux s'habitue à la pleine lumière.

Est-ce que je trouvais ce que je cherchais ? Dans le noir, il n'était pas évident de vraiment pour mettre la main sur ce qu'on cherchait, surtout quand on ne savait pas exactement où ça pouvait être rangé. Je ne l'imagine pas assez con pour mettre une bouteille à la vue de tous, mais je suis sûr que bien planqué, au fin fond de son bureau, il devait en stocker quelques unes. Au lieu de lui répondre, je m'avachis sur son fauteuil, m'amusant à le faire tourner. On pouvait entendre mes chers camarades se barrer en courant, après avoir percuter que je venais de me faire gauler. Je ne doute pas un instant qu'ils viendront aux nouvelles demain, non pas tant pour s'excuser, regretter ou vraiment savoir si je vais avoir des ennuis, mais pour connaître le fin mot de cette histoire, pour se marrer un bon coup. Mais pour l'heure je m'en tamponne et je hausse des épaules, m'en balançant royal qu'ils se barrent, c'est pas comme si je m'attendais vraiment à ce qu'ils me soient utiles. Je sais que je pourrais la jouer fine, histoire de tenter de noyer le poisson ou jouer sur ses sentiments, mais d'une, j'ai pas envie et de deux, c'est pas mon genre. Aimant un peu trop chercher la merde, j'arrête de tourner sur son siège et je le fixe avec le sourire “Tu les planques où tes bouteilles ? Un p'tit verre ? Pour fêter notre lien du sang ?” Ironie quand tu nous tiens. J'ai pas envie d'être là et j'aurai préféré ne jamais rentrer dans son bureau, mais vu que c'est un peu tard pour regretter ou faire marche arrière, autant y aller jusqu'au bout. J'aurai pu tenter de fuir, mais sincèrement, même dans mon état je sais que je n'irai pas loin. Si j'arrive à sortir du bureau, ça tiendra du miracle. On sait tous les deux comment ça va finir. Il va me faire la moral, comme toujours, je vais m'en balancer, évidemment et ça finira avec potentiellement une retenue et des points en moins. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Si Felicia l'apprend, elle va venir me les briser en chouinant que je suis un boulet dans sa maison et tout le tintouin, mais qui s'intéresse vraiment à ce qu'elle pense sérieux ?




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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyVen 22 Jan - 14:05



Allez
viens boire un p'tit coup !
feat. Misha
Au fond, il trouve ça aberrant. Que des élèves puissent se pavaner avec tant de facilité la nuit tombée, alors que Poudlard a une fois de plus prouvé sa vulnérabilité. Evelyn Appleton est une Femme parfaitement respectable, qui ne souhaite faire que le bien, mais Wayde sait bien qu’interdire la magie au sein d’une école de magie, c’est risquer de faire monter la tension, les rebellions et les indignations. Wayde les connaît bien à force de les fréquenter. Les élèves, il leur parle chaque jour. Cette génération est indocile, forte et ambitieuse. En dehors d'une fouille et d'un interrogatoire autant ciblé sur sa personne que sur les informations dont il dispose sur chaque élève, il aurait aimé être consulté avant que de telles décisions soient prises, autant par ses anciens collègues que par ceux d’aujourd’hui. L’enquête avance doucement, et il espère être tenu informé, autant qu’il les informera au moindre indice. Les enfants moldus, autant que ceux qui se sentent piétiner par ses derniers, tous auront une bonne raison de vouloir se défaire de cette réforme. Aussi amusant qu’aberrant, il semble alors plus facile d’interdire l’usage de la magie que de surveiller plus fortement les couloirs pendant la nuit. Fidèle soldat ne fait pas de lui un partisan complet. Il a toujours aimé son libre arbitre, profité de ses missions pour s’en donner à coeur joie et adopter la stratégie qui lui semblait la plus sûre et la plus efficace. Il se lancera lui-même dans des rondes chaque nuit s’il le faut, mais ça en deviendrait ridicule. Ils sont arrivés jusqu’ici, avec la capacité étonnante de produire un chahut insoutenable tout en essayant d’être discrets. Tout ceci ajoute un peu plus de désespoir à son visage inexpressif, à sa voix trop monotone pour exprimer véritablement tout l'agacement qui le ronge.

Il veut une explication ? Normal. Il essaie de ne pas se fâcher tout de suite ? Raisonnable. Il se moque un peu de lui ? Indispensable. Quand tout semblait pouvoir les lier, ce ne fut finalement que le début de la fin. Test positif, dégâts conséquents. Droit, toujours les mains dans les poches, il regarde le jeune homme, fraîchement remit des éclats de lumière, se dandiner sur le fauteuil de son bureau. Il tournicote comme un enfant, provoque son Oncle avec une prétention qui ne l’étonnera plus jamais. Avec ou sans alcool, son comportement serait le même, c’est navrant. Il cherchait une bouteille, pour pouvoir continuer à boire avec ses copains, mais ce n’est pas à ces mots là que Wayde porte toute son attention. C’est à ce lien du sang, ces résultats qui ont dû décevoir le gosse si terriblement, qu’il en vient à se bourrer la gueule comme un pauvre malheureux un soir de la semaine. Il est malheureux, c’est certain. Mais pas parce que Wayde est son oncle légitime, non. Il est malheureux parce que ses parents ne sont plus là et qu’il se noie depuis dans un déni irréversible. Il a beau croire que le souci vient de son tuteur, tout ce qu’il fait, c’est nourrir son ingratitude envers un homme qui a laissé son frère faire ses propres choix et vivre comme il l’entendait. Les Bradford ont toujours vécu selon leurs choix, leurs envies et convictions propres. Misha ne fait pas exception. Wayde sait tout ça, toutes ses choses que Misha ne voudrait certainement pas entendre, car elles doivent venir de lui-même. C’est le seul moyen. Son deuil, il ne l’a pas fait, et il est le seul à pouvoir s’y aider. Wayde, lui, souffre encore lourdement du décès de son frère, mais la responsabilité d’un père, d’un parrain et d’une école en chute libre lui fait garder la tête froide. Comme s’il n’avait pas de place pour la tristesse et le désarroi. Il se donne dans l’âme, même si ça ne se voit pas. Il ne récolte plus les honneurs depuis longtemps. Fatigué de se battre avec Misha, dégoûté d'en être arrivé là avec un neveu qu'il a aimé toute sa vie, sa gorge se noue, sa mâchoire se serre. Il s’approche de Misha, tranquillement assied dans son nid de provocation. Sourcils froncés, il retire l’une de ses mains de la poche et orchestre un geste sec invitant le gosse à déguerpir de derrière son bureau. « Tu veux fêter quelque chose ? Tu vas être content, demain je te renvoie en Russie. Je plaisante pas, moi les ingrats j’en ai ras le cul. Allé, lève-toi. » Fermeté dans sa voix, sarcasme amer, grognement enfuit derrière sa langue, patience mise à rude épreuve, il lui en faudra très peu pour péter un boulon. Il était tranquille ce soir, posé dans sa chambre, paisible dans ses pensées pour une fois. L’égoïsme d’un enfant con venu rompre son calme rare pourrait bien tout faire déborder.

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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyLun 25 Jan - 11:46

Allez, viens boire un p'tit coup !
EXORDIUM.
Même si cela va me rapporter beaucoup d'ennuis, je crois que c'est mieux pour tout le monde que je sois bourré, cela rend moins désagréable cette rencontre... enfin moins désagréable pour moi, j'entends. Je ne doute pas un instant que pour mon oncle, c'est une toute autre histoire. Voir son neveu complètement torché, qui raconte de la merde et fait n'importe quoi, ça ne doit pas l'enchanter des masses, mais franchement qui s'en soucis ? Pas moi en tout cas. Je pourrais m'excuser d'être introduit illicitement dans son bureau ou justifier pourquoi je suis bourré en pleine semaine, mais je n'en éprouve pas l'envie, ni le besoin d'ailleurs. Il aura beau être mon tuteur légal, je n'arrive pas à le prendre au sérieux ou à avoir envie de lui rendre des comptes. Pourtant c'est bien l'adulte de nous deux et je vis sous son toit, mais je le hais tellement que je ne veux rien avoir à faire à lui. Je le rejette totalement, incapable d'accepter la situation. Je sais que je dois apparaître comme un gamin capricieux et bien stupide, mais j'imagine que c'est bien ce que je suis au fond. J'ignore ce qu'il pense de moi mais je sais qu'il ne fait rien pour arranger les choses. A moins que je ne lui laisse aucune chance de parvenir à ses fins, je ne sais pas. C'est plus fort que moi et au fond, je crois que ça n'a rien de personnel. Je le déteste lui parce qu'il tente, certainement un peu contre son gré, de prendre de relais de mes parents. Il doit succéder à mes parents et il a bien du mal à savoir comment s'y prendre. Rien de bien anormal, il n'a jamais eu affaire à un adolescent et il ne me connaît pas, difficile de savoir me parler dans ces conditions. Et tout comme moi, il vit son deuil, voir ma tronche tous les jours doit lui rappeler mon daron. Sauf que cette réalité là, je n'en suis pas conscient ou je préfère la rejeter d'un bloc, allez savoir. Tout ce que je vois de mon côté c'est qu'il tente de jouer une figure d'autorité dans ma vie, sauf que moi je ne lui ai rien demandé. Je ne le connaissais même pas il y a à peine deux ans de ça, il va gentiment se calmer et descendre d'un cran.

Je m'amuse à tourner sur le siège, à prendre tout cela à la plaisanterie, comme si rien de tout ça n'était vraiment sérieux. A mes yeux il n'y a pas mort d'homme. Je suis un adolescent de quinze ans, totalement torché, qui vient piquer une bouteille d'alcool à son oncle pour finir la soirée avec ses copains. Pas de quoi fouetter un chat. La réalité c'est qu'il est bien triste et un peu dramatique de voir une telle inconscience de ma part. Pas encore majeur et déjà un grand partisan des soirées alcoolisées. Et le contexte actuel ne prête pas réellement à rire, il faut bien l'avouer. On a attenté à la vie du Ministre et au reste du jury, il se passe une nouvelle fois des choses graves dans cette école. Mais au fond, à qui la faute si ma vie est potentiellement encore en danger. Même si mes parents étaient inconscients et peut-être un brin suicidaires, au moins ils n'ont jamais vraiment essayé de me mettre dans ce genre d'ennuis. Ils n'ont jamais mis ma vie en danger. Même pas deux ans sous sa tutelle à lui et je me suis retrouvé plus souvent en danger de mort que je ne l'aurais jamais été dans l'ensemble de mon existence si j'étais resté en Russie. Est-ce normal ? Je ne crois pas. Alors oui, je suis peut-être inconscient ce soir mais à qui la faute ? C'est lui qui joue avec ma vie depuis le début, se moquant bien de savoir ce qui pourrait m'arriver. Qu'il ne commence pas à prétendre qu'il ne veut que mon bien, je ne le croirais pas. “Sérieux ? PAR-FAIT ! J'ai hâte de pouvoir rentrer chez moi ...” Répliquais-je sans hésiter, le sourire aux lèvres. J'ignore s'il est sérieux ou non mais en toute honnêteté, en cet instant, je m'en tamponne. Il n'est même pas dit que je me souvienne de tout ça demain matin alors autant profiter de l'instant présent. L'idée de rentrer chez moi me remplie de joie. Evidemment, je ne pense pas au fait que je ne verrais plus mes amis et qu'évidemment, ils risquent de me manquer ces abrutis. Je ne suis que focalisé sur le fait que j'ai enfin atteint mon objectif, je vais enfin pouvoir rentrer. Et puis mes potes savent que ce n'était que temporaire cette histoire, que je finirai tôt ou tard par rentrer en Russie. Je suis ici depuis trop longtemps, ça ne pouvait plus durer ! “On se boit un dernier verre, pour fêter ça ?” Lui demandais-je, le plus sérieusement du monde, toujours un sourire encré sur mes lèvres.

Par contre autant j'accueille cette nouvelle comme il se doit, autant je ne peux m'empêcher de tiquer sur le mot "ingrat". Je suis bien conscient d'avoir été un vrai con avec lui durant ces derniers mois et je n'ai strictement aucun regret, autant je ne vois pas en quoi je devrais lui être reconnaissant. J'ai beau cherché, je ne vois pas. Et dieu sait qu'on a déjà eu cette conversation à de nombreuses occasions et il n'a jamais réussi à se justifier pour expliquer toute cette merde. “Par contre ingrat, j'vois pas .... Va falloir que tu sois plus clair le vieux ! Je devrais t'être reconnaissant pour quoi au juste ? M'avoir entraîné de force loin de mon pays natal ? De m'avoir forcé à couper les ponts avec ma famille ? De m'avoir trainé dans une école où il se passe un drame tous les six mois ? Dis moi parce que vraiment je ne vois pas. Tu ne peux même pas mettre en avant le fait que tu t'occupes de moi vu qu'on est les trois quart de l'année coincé ici et que donc c'est l'école qui s'occupe de ma gueule. Quant au reste du temps, je suis plus souvent absent de chez toi que réellement présent donc va falloir pas trop t'emballer sur tes responsabilités mon vieux ... Je te dois QUEDAL ! ” Répliquais-je bien plus amèrement que je ne l'aurais voulu. C'est qu'il commence à me gonfler à toujours jouer les pauvres petites victimes, tyrannisé par son méchant neveu qui n'en fait qu'à sa tête. On ne se voit jamais, ses responsabilités, on ne peut pas réellement dire qu'il les prend vraiment au sérieux. Sinon ça ferait bien longtemps qu'il m'aurait secoué pour que j'ai de meilleures notes ou que j'ai un meilleur comportement. Je me fais coller toutes les semaines limites, je fais de la merde constamment, juste parce que je teste ses limites et que visiblement, il n'en a aucune. Alors le pauvre petit oncle dépassé, il va se détendre. Je comprends mieux pourquoi sa gonzesse c'est barré en prenant leur fille avec elle...




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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyMar 2 Fév - 10:50



Allez
viens boire un p'tit coup !
feat. Misha
Est-il complètement sérieux ? Est-ce qu’il compte renvoyer Misha en Russie pour leur bien à tous les deux ? Très honnêtement, cette idée le démange. Inimaginable pour le tuteur, toujours plus réaliste avec le temps. Ces mots sont sortis bien naturellement, dans un ras-le-bol quasi inexpressif. Peut-être que le garçon a raison depuis le début, peut-être qu’il serait mieux là-bas, entouré de véritables cas sociaux. C’est ce qu’il semble être. Depuis le premier jour, son neveu ne reflète rien d’autre que cette famille troublée. Wayde avait eu cette lueur d’espoir l’an dernier, à la victoire de Misha lors de la chasse aux oeufs. Le blond avait su faire preuve de détermination, de connaissance et de débrouillardise. Têtu comme il est, l’Oncle n’a jamais douté de sa force de volonté. C’est dans une forme de grandeur que Misha s’était émancipé ce jour là. Sa conduite fut honorable et respectable, et Wayde l’avait félicité pour ça, pour ce Phénix qui accompagne aujourd’hui le jeune Bradford. Finalement, il ne se prouve pas différent, et malgré l’espoir de vouloir faire de Misha quelqu’un de meilleur, ça semble sévèrement irréversible. Qu’il le prenne au sérieux ou non, vu l'état dans lequel il est, Misha aura sûrement oublié tout ça demain, si ce n’est un souvenir vague et flou. Qu’il soit sérieux ou non, la décision finale ne sera de toute façon pas prise ce soir, encore moins autour d’un verre.

Wayde rêverait pourtant de sentir un alcool fort et brûlant lui couler dans la trachée. En cet instant, ni l’éthanol, ni le feu, ni la glace, ne sauraient le blesser. Anesthésié de l’intérieur, vidé de sa force, il n’est qu’une coquille de chaire crue et limpide. Misha sourit, plus sérieux que jamais, loin de toute ironie insolente. Voilà que l’alcool le rendrait presque cordial, voilà qu’il nous ferait presque rire d’amusement. Mais Wayde est bien loin de cet état d’esprit. Oui, il adorait boire un verre avec son neveu, entre hommes, avec une certaine complicité. Leur servir un verre, là, maintenant, serait non seulement déplacé, mais le ferait surtout courir après une illusion ridicule. Fêter le départ de Misha n’a rien de complice, c’est marquer le grand final, fermer une porte qui ne se rouvrira pas, abandonner lâchement. Abandonner, ne fais pourtant pas partie de leur vocabulaire. Entêtés, fiers et obstinés, ça, oui. Il n’a aucune vraie réponse à lui donner, car cette question ne devrait même pas être. Satirique, mais sans la moindre envie de rire, il s’exprime dans un sarcasme déconcertant. « On boira un coup entre hommes demain quand tu seras remis. Ça serait con de pas en profiter pleinement. » Dit-il en se dirigeant vers la chaise qui fait face à son bureau. Autant dire jamais. Une nouvelle expiration s’extirpe d’entre ses lèvres faiblardes alors que Misha relève l’ingratitude dont Wayde l’accuse.

Est-il tout aussi sérieux lorsqu’il parle d’ingratitude ? C’est un sujet qui fut déjà maintes fois abordé, plusieurs fois débattu et malmené. Disons que la fatigue le fait parler comme un père cliché et ses répliques si connues, maintes fois entendues. Disons qu’un père ou un tuteur se sent rapidement méprisé lorsque la jeunesse monte sur ses grands chevaux. Disons que la déception qui ternie l’image d’Howard n’inspire aucun autre mot que l’ingratitude. Alors le jeune rabâche des propos et des reproches que Wayde ne connaît que trop bien, des choses sur lesquelles il ne veut pas revenir. Le gosse cause, trouve ses mots avec facilités, s’exprime sûrement sans réfléchir. Est-ce qu’il vient de l’appeler le vieux ? Mais quel petit con. Là où on ne peut lui donner tort, c’est que cette école est un véritable nid à merdes. Où d’autre seulement pouvait-il le scolariser ? Puis soyons honnêtes, il n’aurait pas été plus en sécurité en grandissant avec des criminels. Les années l’auraient abattus, comme elles ont abattus Howard. À cette pensées morbide, il s’assoit sur l’une des chaises de son bureau, faisant face à Misha dans une égalité des plus parfaites. Nettoyant toute impureté pouvant s’émaner de sa bouche, préparant son esprit à toute éventualité, il passe sa main contre ses lèvres et le long de sa barbe de plusieurs jours. Il fixe le garçon avec insistance avant d’expirer fortement, détendant son corps, démêlant ses nerfs froissés. « J'ai pigé tout ça, on va pas revenir dessus, si ?! Je ne parle pas seulement de moi, mais de tout ce que tu rejettes. » Il ignore s'il s'exprime de la meilleure des façons, il ignore même comment le dire. Son père ne voulait que le meilleur pour Misha. Mais ce garçon perturbé est parti sur de mauvaises bases dans sa nouvelle vie, et depuis, rien ne saura changer ça. Il ne le veut pas, et ne le voudra jamais. Il va constamment à l'encontre d'un Oncle qu'il a décidé de détester sans même chercher à le connaître. Il reste braqué sur des idées profondes sans penser aux conséquences ou aux sacrifices de chacun. C'est de cette ingratitude dont Wayde parle. Il enchaîne alors, plus doux. « Écoute.. je n’ai pas envie de te faire la morale ce soir, ce que j’essaie de te dire c’est que je suis fatigué et que j’en ai marre de me battre avec un ado qui a beaucoup plus que ça à offrir. Franchement gamin, je rêverais de prendre un nouveau départ avec toi, de pouvoir tout effacer et recommencer. Mais c’est impossible, pas avant que tu n'aies fait le vide dans ta tête. On t’a arraché à ta vie et à ton pays, tu n’étais pas près pour moi, pas près pour l’Angleterre. Moi-même je n'étais pas près, tu l'as bien vu ! On s'est prit une rafale surprise de phalanges dans la tronche, personne ne peut se préparer à ça. Quoiqu'il en soit je n’ai jamais été là pour te causer du tort, tu es mon neveu, je veux que tu sois heureux. Mais à en voir ta tronche tous les jours, tes conneries qu’on vient me rapporter à dose d’avertissements, et ton état d’ébriété ce soir, je me dis qu’on a échoué tous les deux. Howard n’imaginait sûrement pas les choses comme ça, c’est tout…» Voix basse sur la fin, accoudé faiblement d’un bras sur la chaise, sa main reste proche de son visage, se protégeant en quelque sorte de tout ce qu’il pourrait dire dans une vulnérabilité impensable. C’est bien la première fois qu’il lui dit ses choses là. Il souhaite savoir Misha heureux, aussi heureux que le voulait Howard. Il a le sentiment de décevoir son défunt frère, que les choses auraient dû se passer autrement. L’émotion lui monte aux yeux, émotion cachée par cette main qu’il fait voyager sur son visage, par ses yeux bleus qu’il fait défiler dans la pièce. Il pensait le laisser entre de bonnes mains, au lieu de ça, tout défaille. Rien ne va entre eux, rien ne va ici. « Je me demande ce qu'il doit penser de tout ça. Il doit sûrement être entrain de se foutre de nous. » Dit-il, touché, en jetant un regard vers le ciel, esquissant un rapide sourire faible en coin, ramenant par la suite son regard sur Misha, laissant ses bras tomber de chaque coté de la chaise. C’est la première fois aussi, qu’il ose lui parler ainsi d’Howard, comme s’il voulait débloquer quelque chose. Il est temps Misha, temps que vous parliez un peu de lui. Il pourrait bien s’énerver, mais Wayde a bon espoir que son corps troublé par l’alcool saura également troubler son caractère de charcuteur. Avec Misha, ça passe ou ça casse. Mais le plus souvent, ça pète.

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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyMer 10 Fév - 11:52

Allez, viens boire un p'tit coup !
EXORDIUM.
Etait-il sérieux ? Se foutait-il de ma gueule ? Difficile à dire. Autant le fait de saturer de mon arrogance et de mes conneries, ça tient plutôt bien la route. Le mec n'avait visiblement pas les épaules d'être auror, sa femme et sa fille se sont barrées pour une raison, je n'ai aucun doute sur le fait qu'à la moindre difficulté, le mec lâche l'affaire en mode "bat les couilles, c'est de sa faute pas de la mienne si on en est arrivé là, je jette l'éponge !" Mais de là à accepter de boire un coup avec moi... ? j'ai un peu plus de mal à l'imaginer. Maintenant, si on part du principe que le mec est vraiment sérieux, qu'il va vraiment me renvoyer dans mon pays, il pourrait peut-être estimer que ça ne sera plus de sa responsabilité, qu'il me laissera au moins un bon dernier souvenir et que ça se fête de ne plus avoir à me supporter. Wouhai, j'imagine que de se point de vue là, ça tient plutôt bien la route. Je ricane un peu, amusé plus qu'autre chose et hausse les épaules “On verra qui tient mieux l'alcool d'entre nous deux !” Plaisantais-je, estimant naïvement que j'avais une longueur d'avance sur lui, je suis russe et on est connu pour bien tenir l'alcool. Je ne prends absolument pas en compte qu'on n'a pas le même âge et que même si je côtoie l'alcool depuis un peu trop longtemps au vu de mon jeune âge, je suis loin d'avoir son expérience. Mais que voulez vous, mon arrogance m'aveugle et l'alcool me donne des ailes.

Après m'être amusé à tourner sur le siège comme un enfant, je l'écoute se plaindre et j'avoue que ça me pique un peu au vif. Là où j'étais amusé la seconde d'avant, je ne le suis plus du tout maintenant. Mais je vous rassure, déjà sans alcool, je suis un peu comme ça. Je passe de l'indifférence la plus totale à une grosse crise de nerf. Mes proches ne savent jamais vraiment comment je vais réagir, s'attendent souvent au pire et à raison. D'ici à ce qu'on m'annonce que j'ai un trouble bipolaire ou un truc du genre, à mon avis il n'y a pas des kilomètres. Mais je n'y peux rien, je suis du genre sanguin comme mec et passionné et ça ne fait jamais bon ménage. Et vu qu'en ce moment ça ne va pas, je prends tout mal et je m'emporte pour un rien. Je cherche la confrontation à tout prix, sans même m'en rendre compte. Je crois que j'ai besoin de ça pour me soulager un peu et me sentir vivant. C'est triste, mais c'est comme ça. Après, avec mon oncle je pars encore plus vite qu'avec n'importe qui d'autre. Je ne sais pas être patient ou sympa, je ne lui montre que mes mauvais côtés et dieu sait que j'en ai. Je sais que je reviens toujours sur le même sujet mais à qui la faute ? J'ai beau dire ce que je veux, les choses ne change pas. Limite je me dis que j'aurai mieux fait de pisser dans un violon, ça aurait plus d'impact. Alors wouhai, j'avoue que quand il se plaint encore qu'on a déjà eu cette discussion, ça me gonfle un peu. “T'as pigé ? Mais c'est génial ... C'est vrai que rien n'a changé malgré que t'aies pigé ... mais si t'as pigé alors, au temps pour moi gros... Mea culpa vraiment ... T'as pigé .... tsss... tocard !” Il a tellement bien pigé que rien n'a changé en quasiment deux ans, c'est bien la preuve que le mec s'en bat les couilles de tout ce que je lui dis. Et après il vient jouer les calimeros parce que je ne suis pas sympa avec lui, la bonne blague. Il doit attendre désespérément qu'il m'arrive un gros pépin, soit pour jouer les héros, soit pour enfin se débarrasser de moi. C'est con, je ne suis jamais au mauvais endroit, au mauvais moment.

Il prétexte qu'il ne parle pas seulement de lui mais de tout ce que je rejette et j'avoue que je ne sais pas si c'est ma mauvaise foi ou l'alcool, mais je ne vois pas de quoi il parle. Je rejette quedal, qu'est-ce qu'il raconte encore ? Soit disant que j'ai beaucoup plus à offrir, qu'il voudrait prendre un nouveau départ avec moi mais que c'est pas possible, pas tant que je n'ai pas fait le vide dans ma tête. De quel vide il parle ? moi j'vois pas... Il parle comme s'il n'était coupable de rien, mais c'est bien lui qui est venu me chercher non ? Le mec aurait peut-être pu attendre au moins que j'aille sur la tombe de mes parents avant de m'embarquer. Alors j'ignore si les autorités lui ont donné le choix ou non mais je m'en balance. J'ai tout quitté du jour au lendemain sans donner d'explication à personne. Je sais juste qu'un jour on m'a annoncé que mes parents étaient morts et quand je pensais pouvoir rentrer chez moi pour aller sur leur tombe, on m'est tombé dessus en m'annonçant que je ne rentrerais pas, que je partais directement chez mon oncle en Angleterre. “Heureux ? Mais d'où je peux être heureux ? Vous avez piétiné tout ce que je connaissais, tout ce que j'aimais. J'ai eu mon mot à dire pour quedal, comme si j'étais un gamin de huit ans incapable de comprendre et d'avoir son propre avis. Un jour on m'annonce que mes parents sont morts et le lendemain que je ne verrais plus ma famille, que je ne rentrerais pas chez moi et que je peux crever si je veux aller sur la tombe de mes parents, tout ça parce qu'un connard que je ne connais pas m'attends à Londres pour redémarrer une nouvelle vie. Et il n'y a pas eu un moment où quelqu'un s'est demandé comment j'allais ou si j'avais besoin de quelque chose. Je ne sais même pas où sont enterrés mes parents putain ! ” C'était la première fois que je le disais à haute voix. Ca fait un an et demi que ça me ronge et c'est la toute première fois que je le cris au monde.

“Et je l'emmerde Howard !! S'il a un truc à dire qu'il vienne me le dire en face ! Mais non, Monsieur a préféré crevé comme une merde dans un braquage raté, c'est tellement plus simple !! Au moins il n'a plus à se prendre la tête avec moi, il est enfin débarrassé de son boulet de fils ! ” Je crois que d'entendre mon oncle parler de mon père, ça m'a fait totalement vrillé. L'alcool n'aidant pas et les rancoeurs que je broge depuis un moment maintenant font que ça devait sortir tôt ou tard. “Tu veux savoir comment j'ai appris que mes parents étaient morts ? Dans la grande salle, en plein repas. J'ai vu les regards de mes camarades sur moi et j'ai entendu les messes basses, sans que je comprenne ce qu'ils se disaient. Je ne savais pas ce qu'il se passait mais je sentais au fond de moi que ça puait la merde. Je pensais découvrir qu'on avait arrêté mes parents lors d'un braquage, ça leur pendait au nez depuis un moment ... je ne m'attendais pas à ce qu'on m'annonce leur mort... Ces cons ont refusé de se rendre et ont tiré sur les flics... Pourquoi ils ont fait ça ? Ils savaient que c'était suicidaire ... ils n'ont même pas pensé à moi une seule seconde ces bâtards.... ” Voilà ce que j'avais au fond du coeur pendant tout ce temps. Moi je pleure leur mort comme un connard, mais eux n'ont pas pensé une seule seconde qu'ils allaient laissé derrière eux un gamin de 14 ans qui avait encore besoin d'eux. La réussite ou la mort, il n'y a pas d'entre-deux. J'avais envie de gerber, sans savoir si c'était à cause de l'alcool ou à cause de mes parents. Je ressentais une boule au fond de la gorge et j'avais les yeux qui piquaient, mais ça me rendrais fou de chialer devant lui. Je suis russe putain, ça ne chiale pas les russes !!




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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyLun 22 Fév - 12:01



Allez
viens boire un p'tit coup !
feat. Misha
Zen. Le garçon a beau être doté d’une arrogance considérable, l’alcool le fait parler bêtement. Wayde essaie de ne pas prendre le garçon au sérieux en ce moment, mais c’est chose difficile lorsqu’on connaît toute la nature qui vit derrière ces paroles acerbes. Le sarcasme le fait réagir bien plus qu’il ne le voudrait, mais ce sont des Bradford après tout. Jamais, ils ne lâchent jamais rien. Laisser le garçon repartir en Russie n’irait donc pas à l’encontre de cette conviction ? Mais à quoi bon s’entêter pour une cause qui ne rend personne heureux ? S’acharner avec détermination, c’est respectable et fort, mais savoir lâcher prise lorsqu’il le faut est une forme de sagesse comprise avec le temps. Oui il a pigé, oui Misha se fout royalement de la tronche de son tuteur en ce moment même, et le traite même de tocard. Mot auquel il ne dira rien, mot qui lui hérisse pourtant les poils et lui porte un coup chaud et gênant dans la poitrine. C’est pas possible d’être aussi con. Ce garçon n’a aucun respect pour personne, ça en devient ridicule. Il s’imagine donner quelle image à se comporter de la sorte ? Celle du gros dur qu’il ne faut pas emmerder ? Celle du petit blond à l’accent russe déconcertant ? C’est de la connerie et de l’intolérance, ça n’a rien de respectable. Mais à quoi bon rétorquer ? A quoi bon gueuler sur un gamin de 15 ans insubordonné en état d’ivresse ? Ça serait comme gueuler sur un veracrasse qui ne comprendrait pas un broc de ce qu’on lui dirait. A force il le connaît, et pourtant, rien n’y fait. Il ne marche pas sur ses plates-bandes, le réprimande lorsqu’il a besoin de l’être, mais rien ne va jamais. Il pourrait pourtant le faire, il pourrait rétorquer, tout comme il se confie faiblement finalement, la posture fragile sur l’une des chaises de son bureau. Il choisit simplement l’option la moins fatigante, celle qui dissiperait un temps soit peu les cris et les injures. Il offre un joker à son neveu et justifie sa conduite par tout l’alcool qu’il a ingurgité. Mais une de plus, alors que Wayde garde son calme et ouvre son cœur, et c’est terminé. Il sait garder son calme, contrôler ses émotions, mais il ne supporte pas qu’on lui manque ouvertement de respect.

Il lance le sujet, à sa manière, exprimant son envie de tout recommencer à zéro, faisant part du mal qui le ronge à voir son neveu si malheureux. Il décroche la goupille au hasard, les yeux fermés, en attente du moindre effet. Soit la grenade répond à sa nature et fait péter le bureau en mille morceaux, soit elle défaille et offre une chance à deux hommes de se prendre en main. Le résultat ne se fait pas attendre. La grenade s’emporte, sa voix englobe la pièce dans une souffrance apparente. Sa dernière année se résume à haute voix, s’échappe d’entre des lèvres qui n’ont sûrement jamais vu passer de tels mots. Le regard fixé sur le visage de son neveu, l’oreille attentive sur la force et l’ardeur de sa voix le ferait presque oublier la nouvelle insulte qui le caractérise. La main qui se baladait avec nervosité sur son visage vient se poser contre ses lèvres, lèvres qu’il pince, mâchoire qu’il serre avec force au point même d’en avoir mal aux dents. Il ne dira rien, il écoutera. Voilà ce qu’il se dit. L’adolescent se libère d’une tristesse mêlée avec une dose lourde de haine, il n’est alors plus que le reflet de Wayde. Cette main qui cache sa apparente, ne peut pas couvrir à la fois sa bouche et ses yeux. Ses yeux sont la frustration et la tristesse de deux vies prises de court par la mort. Sa mâchoire serrée s’apparente au "vous", à la colère face à l’injustice du garçon qui jette toute les fautes sur son Oncle. Wayde est un tuteur engagé aux bonnes intentions, ayant signé des papiers il y’a près de 15 ans, il n’est pas des services sociaux. Lui non plus, n’a jamais vu la tombe de son frère, lui non plus n’a jamais pu lui dire au revoir, lui non plus ne connaissait pas Misha avant de l’accueillir dans sa vie. En tant que reflet miroir parfait, il écoute et comprend alors, mais il ne pardonne pas.

Il ne sait pas quoi répondre, et le fait que Misha enchaîne avec colère contre son père l’arrange bien dans ce cas précis. Un nouveau déferlement de mots et d’aveux met un peu plus le garçon à nu. Il est bourré de rage, mais la boule qui noue sa gorge et humidifie ses yeux ne manquent pas l’attention du parrain qui ressent exactement la même chose. Misha en veut à ses parents, et même si c’est triste, c’est parfaitement compréhensible. Wayde en veut aussi à son frère d’une certaine manière. Il est le seul à avoir respecté les choix de vie d’Howard, il a accepté de garder le secret, de s’impliquer et de devenir parrain par amour, mais ça ne devait pas arriver si tôt. On n’y croit jamais. On signe des papiers "au cas où", juste au cas où il arriverait quelque chose, mais on n’y croit pas. Son passé le rattrape, sa tête se remplie de souvenirs merveilleux, d’une enfance intrépide, de jours heureux. Tant pis, c’est fait, il est le premier à verser une larme impossible à arrêter, une bulle d’eau qui prend le temps de couler jusqu’au bas de sa joue avant d’être balayée d’un revers de la main. Et maintenant quoi ? On laisse fondre un grand silence qui fait du bien, ou on essaie de soulager le garçon au risque de dire un mot de travers ? Le plus dur, certainement, sera de s’exprimer avec fermeté et sincérité, sans dévoiler la boule qui loge désormais dans la gorge de l’adulte. Il doit être le plus calme et raisonnable des deux. Il doit être le soutien dont le garçon a besoin. « Tu sais, j’étais triste toutes ses années. Je savais que j’avais un neveu quelque part, mais je ne pouvais jamais le voir. Je savais que, tant que je ne te voyais pas, ça voulait dire que ton père allait bien. Ce genre de conneries de mal pour un bien, c’est affreux à dire comme ça... » Petite parenthèse sincère, une main nerveuse et contractée de passage dans ses cheveux, et Wayde se lève de sa chaise, finalement incapable de rester stable plus longtemps. Ses pas le mènent jusqu’au buffet en bois qui longe le mur froid du bureau. Il y pose ses deux paumes de mains quelques instants, jette un oeil sur une photo encadrée. Une image du passée, passée qui empêche toujours trop souvent de s'engager sereinement dans l'avenir. Il revient alors sur le sujet principal, sans trop savoir s'il doit défendre son frère ou le blâmer. « Je ne sais pas à quoi Howard pensait, si c'était égoïste ou irresponsable. Ce que je sais, c'est qu'il a choisit une vie qui ne laisse aucune place aux enfants ou à la paternité, mais il a pourtant décidé de t’avoir et de t’aimer. Il te protégeait, maladroitement, mais il faisait de son mieux. Ton père à pensé à toi toute sa vie, c'est pour ça qu'il m'a désigné pour être ton parrain. Le jour où tu es né, il voulait déjà te laisser une chance de repartir à zéro et de faire tes propres choix. Tiens, par exemple, si tu prends la même voie que lui, très bien, mais il voulait que ce soit par choix et non par contrainte. » Désigner Wayde comme son Parrain, c'était le moyen de libérer le garçons d'une emprise criminelle, vers laquelle il retournerait peut-être par choix et non par contrainte. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Peut-être qu'Howard voyait Wayde comme un exemple, incorruptible, pas même par amour. Il connaissait son petit frère si bien qu'il savait ce dont il était capable, il savait qu’il aurait tout ce qu'il faut pour rendre son fils heureux. Il faut croire qu'il avait tort. C'est sûrement dur à comprendre pour un garçon de 15 ans, surtout un garçon bourré. L'éducation joue un rôle primaire, mais l'esprit est libre. Il se tourne à nouveau vers Misha, s'adosse au buffet, et confronte son regard humide au sien avec fermeté. « Mais pour l'instant tu n'as pas eu le choix, parce que tu es mineur, parce que le protocole est stricte, et j'en suis désolé. Mais tu n'es pas enchaîné à moi, je suis là pour t'aider. Alors aujourd’hui je te le demande sincèrement, parce que ça m'importe, et parce que ce que tu ressens est important. Toi, qu’est ce que tu veux aujourd’hui ? » Retourner en Russie, ça il l'a bien comprit. Mais plus loin que ça, plus profond, plus poussé dans l'avenir, une question plus encrée sur ses besoins. À son âge, on ne sait pas ce qu’on veut. C’est peut-être même trop poussé comme discussion, à cette heure, dans son état. Mais l’occasion ne se représentera pas. Il s’ouvre, se libère, exprime autre chose que la colère pour une fois. Qu’importe ce que Misha veut, si le garçon a besoin de reprendre contact avec sa famille, besoin de quitter le pays quelques temps, Wayde fera ce qu’il faut. Peut-être même qu’il l’accompagnerait.

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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyJeu 4 Mar - 15:23

Allez, viens boire un p'tit coup !
EXORDIUM.
Je sais que je ne fais aucun effort et que quoi qu'il arrive, je m'emporte constamment contre mon oncle. J'ai voulu jouer le mec qui s'en balançait de tout et qui, totalement bourré, aller raconter de la merde sur le ton de la plaisanterie, à son oncle avant de se faire punir mais au final, mais mon ton a rapidement monté et me voilà en train de m'emporter contre lui. Le pauvre prend pour tout le monde mais que voulez-vous, c'est tellement plus facile de le prendre pour le grand méchant de l'histoire. J'ai pas envie de savoir s'il a une quelconque responsabilité dans tout ça ou s'il est simplement victime, pour le moment j'ai besoin de crier sur quelqu'un, j'ai besoin d'un coupable et il est le seul présent. Il n'aura qu'à en vouloir à mes parents d'être morts et de nous avoir laissé dans cette belle merde, après tout, ils l'auront bien mérité. Maintenant je doute qu'ils puissent lui répondre quoi que ce soit, ça risque d'être une discussion à sens unique, mais est-ce que ça changera vraiment de ce qu'on partage depuis quasiment deux ans tous les deux ? Je ne crois pas. On revient de façon continuelle sur le début de notre relation et sur les raisons qui l'ont poussé à me faire venir ici. Il veut jouer les héros, pour sauver des gosses qu'il ne connait pas, qui ne sont pas de sa famille et qui ne lui ont rien demandé, au détriment d'un gamin qui est de son sang et de qui il a la responsabilité. Désolé de le prendre mal, encore une fois et désolé de remettre ça continuellement sur le tapis mais il a beau dire qu'il a pigé, il n'y a rien qui a changé depuis qu'on en a parlé la première fois. Donc il pourra bien dire tout ce qu'il veut, la preuve étant qu'il s'en balance de mon avis ou de ma propre sécurité. Tant que Monsieur peut se faire passer pour un héros, il peut accepter qu'il y ait des dommages collatéraux. Pas de bol si ça tombe sur moi...

Là où d'ordinaire, je m'arrête sur son incompétence, cette fois-ci je vais un peu plus loin. Quand il a évoqué le prénom de mon père et quand il s'est demandé ce qu'il penserait de tout ça, personnellement ça m'a fait vriller. Je veux bien être sympa mais il y a un moment, il ne faut pas déconner. Je m'en tamponne de ce qu'il pense en ce moment, s'il peut encore penser. Il m'a littéralement abandonné, il n'a plus son mot à dire et surtout il n'a pas à nous juger pour nos actions ou nos propos, parce que si on en est là aujourd'hui, c'est entièrement de sa faute. J'aurai pu continuer à ignorer l'existence de mon oncle, j'aurai pu passer le restant de ma vie dans mon pays natal, à finir mes études à Durmstrang comme s'était prévu et avoir une vie normale, entouré de ma famille. Mais par son égoïsme, il m'a privé de tout ça, maintenant qu'il en assume les conséquences. Pour une fois qu'il n'est plus la seule cause de mon malheur, il devrait en être content. Evidemment dans mon état actuel, j'ai bien du mal à pouvoir l'analyser et entrevoir de quelconques failles dans lesquelles m'engouffrer. Pour le moment, je crois même que je m'en fous de lui, j'ai un poids sur le coeur depuis si longtemps que je ressens le besoin de l'évacuer. Mais visiblement je n'étais pas le seul à ressentir le besoin de me confier. J'imagine qu'il l'aurait fait bien avant si je lui en avais laissé l'occasion, mais chacune de nos entrevues finissaient mal et mon rejet constant a dû bien le frustrer. Je n'en suis pas désolé pour autant, qu'on se le dise, mais je suis prêt à admettre que je ne lui ai pas rendu la vie facile depuis que nos chemins se sont de nouveaux croisés. “J'imagine que maintenant que tu me connais, tu préférais le temps où tu étais loin de moi !” Répliquais-je avec piquant. J'imagine que la plaisanterie m'aide à garder la face fasse à lui. C'est certainement bête et pas vraiment le moment mais qu'importe, je me protège avec les armes que j'ai.

“J'crois que j'aurai préféré qu'ils me fassent sauter. C'vrai, quel est l'intérêt d'élever un gosse si tu sais pertinemment que de toute façon, il y a une chance sur deux que tu ne le vois pas grandir ? J'ai l'impression qu'ils ont passé leur temps à me parler d'avenir et de projets ensemble en sachant pertinemment que ça n'arriverait jamais. En fait ils se donnaient juste bonne conscience ...” Je ne sais pas ce qu'ils avaient en tête. Avant tout était limpide pour moi, j'avais une famille particulière, certes, mais qui m'aimait et tenait à moi. Aujourd'hui, je n'en suis plus aussi sûr. Je revois mon enfance bien différemment qu'avant. Mes parents ne m'ont jamais couvé, ils me laissaient toujours libre de penser ou d'agir à ma guise, non pas par excès de confiance mais parce qu'ils savaient qu'un jour ils ne seraient plus là pour moi donc autant apprendre très tôt à me débrouiller par moi-même. Et si mon père a tant tenu à ce que j'apprenne l'anglais, ce n'est pas pour m'ouvrir toutes les portes si jamais je voulais quitter la Russie mais c'est en sachant qu'un jour je serais obligé d'en partir pour vivre avec un mec qui ne parle de toute façon qu'anglais. Alors oui, peut-être qu'il a fait tout ça pour mon bien et qu'il ne voulait rien laisser au hasard mais au fond, n'est-ce pas là une preuve d'une volonté d'avoir mis fin à ses jours ? En m'estimant prêt à commencer une nouvelle vie sans lui, il aurait précipité sa mort ? Je sais, je pars très loin, peut-être trop loin, mais qu'importe, qui est là de toute façon pour m'en empêcher ?

Qu'est-ce que je veux aujourd'hui ? Là est toute la question. Je veux tout est son contraire. Mais ce que je veux, au plus profond de moi, je sais que je ne pourrais jamais l'avoir “Je veux retrouver ma vie d'avant ...” On me demande, je réponds, on ne m'a jamais demandé ce que je voulais de réaliste. Mais évidemment, je ne suis pas con au point de ne pas en être conscient. Je veux rentrer chez moi, mais ça il le sait déjà. Je veux me recueillir sur la tombe de mes parents, je veux aller voir mon grand-père en prison, je veux reprendre contacte avec les gens de ma famille, je veux retourner chez moi. Je sais que je ne pourrais jamais retrouver ma vie d'avant, même si je retournais chez moi. Mes parents ne sont plus, je finirais certainement chez une de mes tantes, dans le meilleur des cas ou dans une famille d'accueil ou un orphelinat. Et même si retournais à Durmstrang, je ne serais plus le même, la vie serait différente même là bas. Ils ont tout foutu en l'air en mourant et je les détesterai toujours pour ça. “Je veux reprendre contact avec ma famille. Je sais que mes lettres ne leur arrivent jamais et ça me rend dingue qu'ils ne sachent pas ce qui m'est arrivé ! ” Commençais-je par dire, pas vraiment persuadé encore qu'il accédera vraiment à mes demandes. “Je veux retourner en Russie, rendre visite à mon grand-père en prison pour savoir ce qu'il s'est passé ce jour là, aller sur la tombe de mes parents.... ” S'il fait un pas en avant vers moi, peut-être accepterais-je de faire de même et d'arrêter de lui reprocher tous les maux du monde. Je ne dis pas que ça sera facile ou que je serais capable d'être vraiment cool avec lui, mais je promets d'essayer de faire un effort, ce qui est déjà un grand pas...




Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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Message(#) Sujet: Re: Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) Allez, viens boire un p'tit coup ! (Bradford's Family) EmptyLun 12 Avr - 14:56



Allez
viens boire un p'tit coup !
feat. Misha
Les choses doivent changer maintenant, il est temps qu’elles évoluent. Vont-ils continuer comme ça encore longtemps ? Vont-ils se jeter des atrocités à la gueule pendant encore des décennies ? Il faut que les choses sortent, qu’une sincérité toute autre s’exprime, quitte à être largués, quitte à en pleurer, quitte à dévoiler les faiblesses. Toujours à se taper dessus, toujours à maintenir cette fierté bête qui ne les changera pas. S’ils ne veulent pas changer, ils ne changeront pas, ni de comportement, ni de façon de penser. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est apprendre, apprendre à se supporter, à se connaître, à se doser. Cette intrusion dans le bureau de Wayde, ce soir, est sûrement la meilleure chose qui pouvait leur arriver.

Les années qui ont séparé le parrain et le filleul viendraient presque à être regrettées. Le piquant de Misha, des moins surprenants, ferait presque s’éveiller une esquisse en coin sur le visage dur et attristé de l’oncle. Il voudrait acquiescer, mais ça ne serait pas complètement sincère. Il a beau être invivable, il a beau être là parce que le malheur est tombé sur leur famille, il ne l’aime pas moins. Il faut croire que certain liens sont inexplicables. Des liens du sang qui permettent à Wayde de comprendre son défunt frère, ou du moins d’essayer. Il ne veut pas descendre Misha, ni lui faire le moindre mal. Il veut simplement que les choses soient plus simples pour tout le monde, et s'il faut passer par la case empathie et porte-parole pour se faire, il s’y hâte sans le moindre souci. Mais les mots de Misha feraient presque mal. Il aurait préféré ne jamais faire partie de ce monde. En tant que parent, c’est difficile d’entendre ce genre de choses. Mais Wayde ose à peine le contre-dire car Misha a en partie raison. C’était une vie incertaine, une véritable roulette russe géante -sans mauvais jeu de mot-. Peut-être que, à force d’y penser, Misha cessera de puncher son Oncle pour toutes les haines, toutes les fautes qui ne sont pas les siennes. Désormais, le Poufsouffle aura tout le temps d’y penser. Il n’acquiescera cependant pas, et ne lui donnera pas raison. Il n’est pas là pour ça. Son parrain, bien que tuteur légal et rabat-joie numéro 1 aujourd’hui, a été désigné pour l’encourager. « Fais les bons choix, c’est tout. Fais ce qu’ils n’ont jamais pu faire. Tu n’es pas restreint, tu es libre et en bonne santé. En plus de ça tu es doué dans tout ce que tu fais ! Donne une bonne raison d’être venu au monde. »

En attendant, son avis compte. Aujourd’hui, Wayde le lui dit enfin. Il veut savoir ce qu’il désire exactement, en dehors de sa vie d’avant bien sûr. Ça, il s’en doute parfaitement. La suite de ses envies, bien plus réalistes, s’avère être exactement ce qu’il s’attendait à entendre. Est-ce qu'il peut faire ça pour lui ? Les mains de Wayde quittent enfin son visage figé dans des sentiments trop forts. Elles se lient contre ses genoux, son dos se courbe alors qu'il se penche en avant. Reprenant du poil de la bête, rapportant son regard bleu dans l'océan clair du garçon, il prend bonne note de tout ça. Réfléchi, déterminé, l'ambiance s’apaise. La boule qui s’était formée dans sa gorge, les noeuds qui s’étaient noués dans son ventre, tout ceci se desserre. Un air plus chaud et déterminant souffle entre les deux hommes. Wayde sait que reprendre contact avec les Russes ne sera pas chose facile, mais il fera ce qu’il faut. Misha, malgré son esprit complexe, n’est qu’un adolescent. On ne peut pas brusquer un enfant de la sorte, on ne peut l’arracher à ses racines comme une mauvaise herbe. « Je te propose quelque chose. Je me débrouille pour renouer le contact avec ta famille et aux prochaines vacances on essaye de filer vers l’est. » Il est sérieux, bien déterminé à le faire, toujours fidèle à ses promesses. Une condition persiste cependant, et elle est bien normale. « Je suis sérieux. Je vais sûrement devoir t’accompagner mais au moins tu pourras y aller. Et puis, c’est l’occasion pour moi aussi de lui dire aurevoir… » Ça pourrait bien lui déplaire, mais le seul moyen de gruger et de rapprocher Misha de sa vie d'avant, c'est que Wayde l'accompagne. C'est à peine si Misha a le choix. Qui sait, ça pourrait les rapprocher plus qu'on ne le croit.

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